Nouméa Ma Ville n°4 by Mairie de Nouméa

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE NOUMÉA FÉVRIER - MARS 2021

N° 4

Vive la rentrée p. 8

8 500 ÉCOLIERS ATTENDUS À NOUMÉA

Dossier p. 12

PROXIMITÉ ET SÉCURITÉ AVEC LA POLICE MUNICIPALE

noumea.nc Nouméamaville

L’ENTRÉE EN 2021 CÉLÉBRÉE Vendredi 1er janvier, 20h. Quelle plus belle manière de célébrer ensemble l’entrée dans la nouvelle année ? Le vendredi 1er janvier, le ciel de Nouméa s’est embrasé et coloré le temps d’un show pyrotechnique sonorisé de vingt minutes. Malgré la pluie en début de soirée, des milliers de Nouméens sont venus admirer, en famille et entre amis, le spectacle !

SOMMAIRE

8 VIVE LA

6 RETOUR

RENTRÉE

EN IMAGES

DOSSIER RESTER PROCHE DES NOUMÉENS POUR LEUR SÉCURITÉ

19 18 PLUS BELLE NOUMÉA, LA VILLE

AVEC VOUS

20 DANS MON

QUARTIER

N° 4

22 NOUMÉA HIER

Réalisation : Cellule Communication de la Ville de Nouméa Hôtel de ville 16, rue du Général-Mangin BP K1 – 98849 Nouméa Cedex Tél. : (687) 27 07 78 www.noumea.nc communication@ville-noumea.nc Directrice de publication : Sonia LAGARDE, maire de Nouméa Rédacteur en chef : Didier BLANCHARD Rédaction : Marion LE ROY PAO : Sylvain WISS Photo de couverture : Bryan GAUVAN Photos : Niko VINCENT, Bryan GAUVAN, Ville de Nouméa et archives Impression : Artypo Tirage : 23 000 exemplaires

10 ACTUS

24 AGENDA

26 TRIBUNES

ÉDITO 1022, c’est facile à retenir, c’est désormais le numéro d’appel d’urgence gratuit de notre police municipale qui fonctionne 24h/24 et 7j/7. Apporter une meilleure réponse de sécurité aux Nouméens c’est mieux recueillir les requêtes urgentes en permettant à notre police de répondre en temps réel aux demandes d’intervention. Les 154 policiers municipaux ont des missions larges en termes de bon ordre et de sécurité publique. La toute nouvelle mise en place de ce numéro gratuit, était une étape importante qui vient en parallèle des efforts d’investissement de la Ville de Nouméa mais aussi grâce au soutien financier de la province Sud afin de donner à notre police les moyens nécessaires au renforcement de l’efficacité de ses actions sur le terrain. Le 1022 intervient en complément du 17, le numéro de police secours de la police nationale. Pour une meilleure prise en compte des appels et le déploiement des moyens adaptés en fonction de la demande (nature de l’intervention, degré d’urgence...)

les postes de commandements opérationnels de la police nationale et de la police municipale sont interconnectés en permanence. La police municipale exerce ses missions en partenariat constant avec la police nationale. Afin de préserver l’efficacité de ce dispositif d’appel d’urgence, il est nécessaire, pour tout autre motif d’appel (renseignement, démarches administratives...), de composer le 25 23 23, soit le numéro du standard de la police municipale. Le 1022, numéro gratuit a pu être mis en service grâce à une convention avec l’OPT qui a été signée le 28 janvier dernier. Il s’agit d’une solution pérenne qui pourrait demain être étendue aux autres communes qui souhaiteraient s’inscrire dans une démarche similaire. Permettez-moi de vous renouveler mes meilleurs vœux pour 2021 et je souhaite aux enseignants et aux élèves une bonne rentrée des classes. Sonia Lagarde Maire de Nouméa

RETOUR EN IMAGES Mercredi 6 janvier

SCIENTIFIQUE À la découverte de la biodiversité Quel est notre impact sur la nature et les animaux qui l’habitent ? C’est la question à laquelle ont répondu les ateliers « été bio », proposés gratuitement tous les mercredis durant les grandes vacances à la Maison de la biodiversité. Ces ateliers spécifiques ont été animés par Carole Bernard, biologiste spécialiste du monde marin pour le Centre d’initiation à l’environnement, et des activités pour toute la famille ont également été proposées quasiment tous les jours !

Du 14 décembre au 10 février

ANIMÉ Tout un programme au centre aquatique de Nouméa Durant les deux mois de grandes vacances, le centre aquatique de Nouméa (CAN) s’est mis à l’heure d’été en proposant des animations gratuites en nocturne tous les lundis et mercredis. Cours de yoga au bord de la piscine, projection d’un film d’animation à regarder dans des énormes bouées, spectacle de danse tahitienne et, même, soirée « années 80 » avec Guy Raguin, il y en a eu pour tous les goûts.

Lundi 25 janvier

LABELLISÉS Des restaurateurs engagés pour l’hygiène 15 restaurants et snacks de Nouméa ont vu leur label Hygiène Alimentaire reconduit jusqu’en 2023. Ce label, mis en place par la Ville en partenariat avec la CCI-NC, vient récompenser l’engagement des professionnels, qui en ont fait la demande, en matière de sécurité sanitaire. Découvrez la liste des 24 établissements labellisés sur noumea.nc. 6

RETOUR EN IMAGES Mercredi 13 janvier

30 ACTIVITÉS À NOUMÉA PLAGE NAUTIQUE Malgré la météo instable du mois de janvier, Nouméa Plage a rassemblé, du 13 janvier au 5 février, plusieurs centaines de jeunes par jour. Pour la seconde fois, le dispositif qui fêtait ses 10 ans cette année, était installé au Kuendu Beach. La part belle a été faite aux jeux d’eau avec paddle, kayak et bouée tractée, mis à disposition gratuitement !

CULTUREL Cette année, la culture s’est aussi invitée à Nouméa Plage ! Le chapiteau de la compagnie Crunc a élu domicile sur la plaine, avec spectacles de cirque et initiation aux arts de la rue. Des ateliers graff, de la création photo et numérique, de la gravure sur bois ont aussi été proposés aux enfants comme aux plus grands.

SENSATIONNEL Nouméa Plage, c’est pour tout le monde ! Même les tout-petits avaient leur espace de motricité. Pour les plus grands, ce fut aussi l’occasion de découvrir de nouvelles sensations !

VIVE LA RENTRÉE 8 560 écoliers s’apprêtent à faire leur rentrée dans les 49 écoles publiques de la Ville. Avant, pendant et après l’école, la Ville de Nouméa accompagne vos enfants et veille à l’entretien des structures scolaires.

REPRISE DES VISITES SCOLAIRES DANS LES MUSÉES Les musées de la Ville et de la Seconde Guerre mondiale, au travers de leurs expositions historiques, suscitent la curiosité, enrichissent les connaissances et cultivent la mémoire, tout en développant la créativité et l’imaginaire. Les animations proposées par l’équipe rendent l’histoire vivante et les musées attractifs. Des visites guidées, sur inscription des classes par leurs enseignants, sont organisées ainsi que des ateliers variés, adaptés à tous les niveaux.

SPORT ACTION : C’EST TOUS LES SOIRS ET C’EST GRATUIT ! Du 18 février au 29 novembre, les plateaux et complexes sportifs s’animent ! Volley-ball, football, roller, tennis-ballon, pétanque..., il y en a pour tous les goûts avec Sport Action. Ce programme sportif, ludique et gratuit, porté par une équipe diplômée, est accessible à tous à partir de 8 ans, dans tous les quartiers de Nouméa.

INFOS + Les inscriptions se font auprès des éducateurs sportifs du service municipal des sports. Renseignements au 23 26 50.

VIVE LA RENTRÉE

CANTINE ET GARDERIE La cantine et la garderie périscolaire dans les écoles publiques maternelles et élémentaires de la Ville sont proposées par la Caisse des écoles. Chaque midi, environ 7 000 repas sont servis aux petits Nouméens. D’importants travaux ont été entrepris dans les cantines afin que les établissements soient tous en « liaison froide » (procédé de transmission de repas entre la cuisine centrale du prestataire et chaque école le plus sécurisé sur le plan sanitaire). Sur l’heure de midi, les activités ludiques et thématiques, notamment autour du bien-être, sont encore renforcées cette année. À noter qu’à compter de cette année, il est demandé aux parents des enfants boursiers de la province Sud une participation financière à hauteur de 100 F par repas. Les parents en situation d’impayé auprès de la Caisse des écoles en 2020, doivent impérativement faire la démarche de réinscrire leur enfant, s’ils veulent continuer à bénéficier des prestations de cantine et/ou de garderie périscolaire. INFOS + Caisse des écoles (ancienne école Suzanne-Berton), 33, avenue Bonaparte, Rivière-Salée– Tél. : 27 07 85 caissedesecoles@ville-noumea.nc. Ouvert du lundi au vendredi, de 7h30 à 15h30 Plus d’infos sur noumea.nc

LA CANTINE EN CHIFFRES

48 CANTINES À NOUMÉA 35 13

dans les écoles primaires publiques

dans les écoles maternelles publiques

497 EMPLOYÉS

48 Responsables d’office (cantiniers) 62 Agents d’office (aides-cantiniers) 385 Surveillants animateurs périscolaires

7 000 REPAS SERVIS CHAQUE JOUR Soit plus d’un million de repas par an.

ACTUS

HANDICAP

TOUJOURS PLUS D’ACCESSIBILITÉ Via sa commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées (CCAPH), la Ville veille à ce que les aménagements et les structures soient accessibles à tous.

harlotte Thaiawe n’a pas peur de cumuler les casquettes. Conseillère municipale, titulaire d’un master d’économie, chef d’entreprise, elle est aussi la nouvelle vice-présidente de la commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées. Composée notamment d’associations représentant les personnes handicapées, cette commission dresse un état d’accessibilité aux structures municipales, à la voirie, aux espaces publics et aux transports, mais fait aussi des propositions pour continuer à améliorer la ville.

VERS UNE VILLE PLUS INCLUSIVE « Il s’agit de prendre des initiatives, de fédérer et de recueillir les propositions de chacun, explique Charlotte. Notre rôle, c’est d’être à l’écoute et de trouver les

solutions qui profiteront au plus grand nombre. » Raison pour laquelle la jeune femme de 34 ans se charge de vérifier les aménagements : état des trottoirs, accueil et accès aux médiathèques et à la Maison de la famille, accessibilité au centre aquatique de Nouméa et à la plage de Magenta... Depuis plusieurs années, lors des grands événements (Carnaval, anniversaire de la ville, Régate des touques, Nouméa Féerie...), la Ville réserve des espaces aux personnes handicapées. « J’aime contribuer à l’amélioration de la ville, à la rendre inclusive, confie Charlotte. C’est important d’être dans l’action, de faire en sorte que les choses changent. » Un travail de terrain que Charlotte compte bien continuer à mener en partenariat avec les institutions et le tissu associatif.

SUR LES RÉSEAUX SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK NouméaMaVille

MARIE Aujourd’hui, j’étais au centre-ville et le parcmètre de la rue où j’étais garée ne fonctionnait plus... Lorsque vous constatez un dysfonctionnement sur la voie publique, n’hésitez pas à le signaler en contactant les services techniques de la Ville grâce au numéro vert, gratuit, Allô mairie : 050 080.

JACQUES LAFLEUR ET JEAN-MARIE TJIBAOU REPRENNENT VIE Une statue pour deux grands hommes, hommage à une poignée de main, au centre de la future place de la Paix. C’est le travail qui a été confié au sculpteur Fred Fichet, connu pour sa technique et son souci du réalisme. Diplômé de l’École supérieure des arts appliqués Duperré et des Beaux‑Arts de Paris, il transmet sa passion dans son atelier de l’Orphelinat, lieu désormais consacré à la création de la future statue représentant Jacques Lafleur et Jean‑Marie Tjibaou. Mais pour voir le jour, l’œuvre monumentale doit être modelée dans la terre glaise, avant d’être moulée en plâtre puis envoyée en France et coulée dans le bronze. Une technique ancienne, qui demande savoir-faire et patience. La statue qui ornera la place de la Paix devrait être inaugurée en 2022.

Momo En période cyclonique, je ne suis pas très à l’aise avec les alertes... À quel niveau devons-nous rester chez nous ? Il existe quatre niveaux d’alerte : • préalerte : on reste attentif ; • alerte 1 : on se prépare ; • alerte 2 : on ne circule plus à l’extérieur et on reste chez soi ; • mesures de sauvegarde : le cyclone est passé mais on reste vigilant. Pour en savoir plus, un guide des bons réflexes est disponible sur le site de la Ville : noumea.nc

LUTTE CONTRE LA DENGUE

DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR WOLBACHIA 60 % des moustiques Aedes aegypti présents à Nouméa sont désormais porteurs de la bactérie Wolbachia. Dans certaines zones au pourcentage encore un peu faible, des pots abritant des œufs de moustiques seront déposés jusqu’au mois de mai.

i la sécheresse essuyée l’année dernière a donné un coup de frein à l’extension des moustiques Aedes aegypti, la proportion des spécimens porteurs de la bactérie Wolbachia, annihilant notamment le virus de la dengue, a atteint ses objectifs. « Nous sommes confiants, depuis juillet 2020 le dispositif marche très bien, » assure Tristan Derycke, adjoint au maire en charge de la prévention des risques sanitaires. « Grâce à un suivi régulier dans toute la ville, nous sommes capables de dire où la population a bien progressé, » explique Nadège Rossi, du World Mosquito Program (WMP) à Nouméa, programme validé par l’Organisation mondiale de la santé.

DES POTS POUR PLUS D’EFFICACITÉ En ce début d’année, le dispositif se concentre donc sur quelques zones de la ville où Wolbachia concerne moins de 50 % des moustiques. Dans les quartiers de Normandie, 6e Km, 7e Km, Magenta, Ducos, Montravel, Ouémo, Vallée‑du‑Tir et Montagne‑Coupée, des nouveaux

lâchers sont ainsi opérés. Cette fois, non plus avec des moustiques adultes, mais via des pots contenant des œufs. « Ces petits pots, contenant un mélange d’eau, d’œufs de moustiques et de nourriture, sont déposés sur des points GPS précis, assure Nadège Rossi. Les moustiques font leur cycle de vie directement dans l’environnement, pour de meilleurs résultats. »

APPEL AUX VOLONTAIRES C’est pourquoi le WMP fait appel aux volontaires pour héberger un pot chez eux. Isabelle, au 6e Km, en a un à l’entrée de son jardin : « Je pensais avoir davantage de moustiques chez moi, mais pas du tout ! Et puis, j’ai l’impression de faire une bonne action. » Un message que partage Tristan Derycke : « La Ville œuvre pour protéger les Nouméens de la dengue, il est donc important que les administrés participent et soutiennent ces actions. » En plus du partenariat avec la Ville de Nouméa, le WMP est soutenu par la province Sud et l’État. À Nouméa, le programme se terminera d’ici le mois de juin, mais il devrait bientôt débuter dans d’autres communes du Grand Nouméa.

Ces derniers mois, aucun cas de dengue n’a été détecté à Nouméa.

LE CHIFFRE

1 200 C’est le nombre de pots déposés à des endroits précis référencés par GPS. Ils sont entretenus une fois par semaine par les équipes du World Mosquito Program. Chaque pot contient une centaine d’œufs de moustiques qui mettent une à deux semaines à se développer.

DOSSIER

RESTER PROCHE DES NOUMÉENS, POUR LEUR SÉCURITÉ

Sécurité routière, lutte contre la consommation excessive d’alcool et les nuisances de toutes sortes, sécurisation du centre-ville, surveillance du risque requin... La police municipale de Nouméa mène plusieurs missions clés afin d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique. Forte de ses 171 agents – ce qui en fait la deuxième police municipale de France proportionnellement au nombre d’habitants et la neuvième en effectifs –, elle continue à se moderniser et à proposer des solutions, toujours au plus près des Nouméens.

DOSSIER

TOUR D’HORIZON DES PROJETS 2021 UN NUMÉRO D’APPEL D’URGENCE SIMPLIFIÉ C’est le nouveau numéro à retenir : 10 22. En partenariat avec l’OPT, la police municipale a développé un numéro gratuit, accessible même sans crédit et mémorisable, afin de répondre à toutes les urgences, en termes de sécurité, des Nouméens : atteinte aux biens ou aux personnes, et constatation de délit ou de nuisances. Un service qui vient compléter le numéro d’urgence de la police nationale : le 17 (policesecours).

VIDÉOSURVEILLANCE : ENCORE PLUS DE CAMÉRAS L’année 2021 va voir Nouméa se doter de quarante caméras de surveillance supplémentaires. Ce qui portera le nombre de caméras à 153, réparties sur tout le territoire de la commune et reliées directement au centre de commandement opérationnel de la police municipale. Ce maillage vidéo a déjà permis de constater près de 14 000 infractions en 2020 (consommations d’alcool, atteintes aux personnes, atteintes aux biens privés et publics).

DEUX NOUVEAUX CHIENS À LA BRIGADE CANINE L’unité cynophile de la police municipale, qui existe depuis août 2018, compte désormais quatre chiens. Chacun d’entre eux évolue auprès d’un maître-chien attitré, avec lequel il vit 24h/24. Et cette année, cette brigade va être étoffée par l’arrivée de deux nouveaux chiens, et de leurs maîtres policiers respectifs. Avec six chiens dans ses rangs – en service pour la protection des Nouméens –, la police municipale disposera ainsi, 24h/24, d’un auxiliaire canin de garde.

UNE MONTÉE EN COMPÉTENCE DES AGENTS Équipés de gilets pare-balles et tactiques, dotés de près de 50 véhicules, de flashballs et de pistolets à impulsion électrique et disposant de deux drônes, les policiers municipaux sont amenés à assurer des missions diverses avec des outils variés. C’est pourquoi, la police municipale continue à former régulièrement ses agents au travers de formations concernant les gestes et techniques professionnels en intervention. Il s’agit d’assurer une technicité permanente, afin de privilégier la sécurité des agents et des administrés en toutes circonstances. Chaque année, les agents passent des « recyclages » concernant l’armement. Ils ont aussi accès à une formation continue dans le domaine judiciaire et administratif afin de respecter le formalisme et les règles édictées par le Code de procédure pénale (CPP) auquel la police municipale est soumise.

DOSSIER

ALAIN GUILLON,

Directeur de la police municipale

QUESTIONS À UN FUTUR DÉMÉNAGEMENT ...

Pourquoi avoir lancé ce nouveau numéro ? Ce numéro vient se substituer à l’actuel 250 600 dédié aux demandes d’intervention. Or, ce numéro à six chiffres était payant et moins évident à mémoriser. Il est donc apparu plus judicieux de lancer un numéro d’appel d’urgence gratuit et facilement mémorisable. Le 10 22, développé en partenariat avec l’OPT, a vocation à recueillir les requêtes urgentes et à répondre en temps réel aux demandes d’intervention et de secours aux personnes.

Quelle est la différence avec le 17 ?

Il n’y a pas de différence marquante, mais on peut le considérer comme un complément de l’action du « 17 police-secours ». Selon la situation, l’urgence ou la gravité de la demande d’intervention via le 10 22, un avis est demandé en temps réel à la police nationale, avec remontée de l’information à l’officier de police judiciaire. En effet, les agents de police municipale exercent leur mission en partenariat constant avec la police nationale. En effet, l’interconnexion entre les deux polices est permanent à Nouméa.

Pour quelles raisons les administrés peuvent-ils être amenés à appeler ce nouveau numéro ? Le rôle des policiers municipaux étant de secourir les personnes et de protéger les biens, les administrés peuvent utiliser ce numéro pour toute intervention nécessitant le déplacement d’un ou plusieurs équipages : nonrespect d’arrêté municipal, infractions pénales... Pour permettre l’efficience de ce nouveau dispositif d’appel, il est indispensable de ne pas l’utiliser comme un banal standard téléphonique pour obtenir un service. Il s’agit bien d’un accès aux services d’urgence. Pour tout autre motif (renseignement, demande d’un service...), les administrés peuvent contacter la police municipale au 25 23 23.

POUR L’HÔTEL DE POLICE MUNICIPALE

Afin de continuer ses efforts de modernisation et dans le souci constant de répondre au mieux aux demandes de Nouméens, la police municipale devrait déménager dans de nouveaux locaux à l’horizon 2023. Le nouvel hôtel de police se situera dans les bâtiments de l’ancien État-Major, rue Frédéric‑Surleau, achetés par la Ville en 2010. Après des aménagements, cet outil performant et moderne, correspondant mieux au dimensionnement de la police municipale, abritera notamment un hall d’accueil, des salles d’entraînement et de formation, un centre de commandement opérationnel une salle de crise.

Le 10 22

a vocation à recueillir les requêtes urgentes

5 MINUTES POUR COMPRENDRE

UNE POLICE DE PROXIMITÉ

qui intervient à tous les niveaux

La police municipale de Nouméa intervient 24h/24 et 7j/7 sur tout le territoire de la commune, en partenariat étroit avec la police nationale.

Surveillance générale visant à assurer la sécurité des personnes et des biens Assistance à la police nationale sur des interventions de police-secours

Surveillance virtuelle au travers de la vidéoprotection

Actions de sécurisation des transports en commun Tanéo Actions de proximité avec la population ainsi qu’avec les commerçants

POLICE MUNICIPALE

Actions de sécurité routière et Lutte contre l’alcoolisme Encadrement et sécurisation de manifestations sportives, culturelles, associatives... Missions de salubrité publique et de contrôle de l’occupation du domaine publique

Délivrance des licences de débits de boissons

LIC

171 agents

brigade canine

flash-balls

pistolets à impulsion électrique

3 845 46 273 interpellations en 2020

interventions sur la voie publique 15

DOSSIER

PORTRAITS D’AGENTS LAURENT CHABOT, CHEF DU CENTRE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL (CCO) En vingt-deux ans de carrière au sein de la police municipale, Laurent Chabot a connu toutes les évolutions de la maison. « J’ai toujours eu l’idée de travailler dans les forces de l’ordre, alors, après avoir exercé notamment comme ambulancier, quand l’opportunité s’est présentée de passer le concours de la police municipale, je n’ai pas hésité ! » Laurent a commencé en fourgon, avant de rejoindre la brigade à moto : « J’y suis resté vingt ans, à faire beaucoup de terrain, et j’ai fini chef de brigade. » Et puis, Laurent a eu envie de relever un nouveau défi : « Je voulais sortir de mes habitudes, et ça a été le cas en postulant en tant que chef du centre de commandement opérationnel. » Au CCO, il manage 23 personnes

et est en charge notamment des 115 caméras de vidéosurveillance installées dans la ville : « Nous sommes dépendants de l’actualité, de ce qui se passe à l’extérieur. Nous récoltons les informations et nous guidons les équipes sur le terrain. » Le CCO est aussi chargé des appels d’urgence, de la communication avec la police nationale, des mains courantes, de la gestion de l’armurerie... « On centralise tout ce qui se passe, et le CCO évolue en permanence, raconte Laurent. Pas question de regarder les mouches voler, on fait un véritable travail d’équipe, et j’ai vraiment l’impression d’être utile et d’aider les gens. C’est ce qui est le plus important pour moi. En entrant dans la police municipale, on est moins dans les procédures, on a plus de proximité. »

LOKÉLANI VAKOUME, OPÉRATRICE DE VIDÉO-PROTECTION Du haut de ses 23 ans, Lokélani peut se féliciter d’être à la police municipale depuis déjà quatre années ! Après trois ans en tant qu’auxiliaire de proximité, la jeune femme au sourire inamovible a rejoint le centre de commandement en tant qu’opératrice de vidéoprotection contractuelle. « J’ai un parcours scolaire plutôt orienté gestion administrative, rien ne me destinait vraiment à ce poste, confie Lokélani. En rejoignant les auxiliaires de proximité, au départ, c’était juste pour débuter ma vie active. Et en fait, j’ai adoré, j’ai découvert les procédures, l’assistance à la population, les transmissions radios, mais aussi le fait d’avoir un rôle d’exemple dans la société. » Alors, après six mois en tant qu’auxiliaire de proximité, au fur et à mesure de ses interventions sur le terrain et des retours positifs de sa hiérarchie, Lokélani a commencé à envisager sa carrière. Ainsi, la jeune femme vient de passer les épreuves écrites du concours d’entrée dans la police municipale : « C’est

un milieu que je connais maintenant et que j’apprécie. » Son travail d’opératrice vidéo ? « Je suis derrière la centaine de caméras de la ville et j’effectue des rondes virtuelles, je peux constater les infractions par vidéosurveillance. C’est un travail qui demande de la vigilance et de la réactivité. » Quand je constate quelque chose d’anormal, j’en avise mon chef de quart pour mobiliser les patrouilles sur le terrain. » Ce qu’apprécie Lokélani, c’est le travail en équipe et le fait d’agir pour le bien des habitants.

DOSSIER

NOÉMIE FAKATIKA, MAÎTRE-CHIEN À LA BRIGADE CANINE Noémie, maman de 36 ans, a rejoint la police municipale en 2016. Depuis juillet 2019, elle est la première femme maître-chien de la brigade canine de Nouméa. Un travail dont elle a toujours rêvé : « Mon chien est un malinois de 6 ans. Je suis le chef de mon chien, je suis autonome et c’est un véritable compagnon de travail. » À la police municipale de Nouméa, les quatre chiens de la brigade cynophile vivent avec leurs maîtres : « Il est avec moi 24h/24, il a un chenil à la maison. Pourtant ce n’est pas un animal de compagnie, mais un policier, qui a une vie très rigoureuse. Le mien a beaucoup de caractère, il est très nerveux et très dissuasif. » C’est pourquoi, avant d’intégrer la brigade, Noémie a demandé son avis à sa famille. « Sur le terrain, avec mon chien, nous agissons au sein d’une patrouille. J’interviens surtout dans les attroupements, avec le chien c’est plus facile, il calme la tension. Il peut aussi aider à interpeller une personne. » Pour Noémie, la police municipale de Nouméa offre davantage de possibilités d’évolution : « La police municipale est assez moderne, elle s’adapte et évolue vite, et on a la chance de pouvoir travailler dans les différents services. »

CHÉDÉE WACAL, AUXILIAIRE DE PROXIMITÉ AU CENTRE-VILLE Âgée de 27 ans, Chédée est auxiliaire de proximité à Nouméa depuis juillet 2020. « J’aime la relation avec la population, venir en aide et me sentir utile, confie la jeune femme qui espère, un jour, rejoindre les rangs de la police aux frontières. Depuis que j’ai commencé comme auxiliaire de proximité, ça m’a bien motivée pour passer les concours de la police nationale. » Chédée a déjà passé les épreuves écrites et sportives, et se prépare pour les oraux au mois de mars : « De travailler au contact de la police municipale, ça m’a

beaucoup aidée pour le concours. Déjà, ça me permet de connaître les différentes missions, et puis j’ai appris à faire des rapports sur nos interventions. » En tant qu’auxiliaires, Chédée et ses collègues assurent la surveillance du centre-ville, ils repèrent la consommation d’alcool sur la voie publique, constatent les mauvais stationnements, et aident les administrés. « Si nous constatons quelque chose d’anormal, nous le faisons remonter directement au centre de commandement opérationnel. » Les qualités pour être auxiliaire de proximité ? « Être ouvert, savoir garder son sang-froid, respecter la hiérarchie, répond la jeune femme. C’est une opportunité qui est ouverte à tous. »

LAURENT KACIREK, ADJOINT AU CHEF DE LA BRIGADE DE PROXIMITÉ DU CENTRE-VILLE Le quotidien de Laurent se passe au centre-ville, autour de la place des Cocotiers, mais aussi au Quartier-Latin, à Montravel, à la Vallée-du-Tir... « Mon travail avec la brigade de proximité, c’est vraiment d’être au contact des administrés et des commerçants. On sécurise les événements, notamment sur la place des Cocotiers, qui génèrent beaucoup de flux de personnes et de voitures. » Laurent sillonne les quartiers à pied, à vélo ou en Segway et intervient surtout en journée : « On s’adapte à la demande des gens, on résout des problématiques liées aux nuisances, on est capables d’intervenir rapidement. » Laurent a rejoint la police municipale en 2009 et a passé près de dix ans au sein de l’unité de sécurité et d’intervention qui intervient sur toute la ville, 24h/24 et 7j/7. Aujourd’hui, il apprécie son rôle de chef de groupe et le fait de pouvoir changer d’unité au sein de la police municipale : « Je me vois bien finir ma carrière à la police municipale. Ce n’est pas un métier que l’on fait par obligation, c’est un choix, on vit notre métier. En plus, on a un rôle dans la société, on se doit d’être exemplaire, d’être au service de tous, c’est un vrai engagement. »

PLUS BELLE LA VILLE

DOSSIER

NOUVEAUX TROTTOIRS

pour Gallieni

Depuis début janvier, les trottoirs de la rue du Général-Gallieni, un des axes majeurs du centre-ville, sont réhabilités. Les objectifs de ces travaux ? Faciliter l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et améliorer la gestion des eaux de pluie.

ose de dalles en béton, qui peuvent être enlevées ou remplacées individuellement, mise en place d’un réseau séparé pour les eaux pluviales, installation de fourreaux pour réseaux électriques en prévision de l’enfouissement des câbles aériens, reprise partielle de la chaussée... Ce début d’année, la rue du Général-Gallieni connaît de grands changements. Des changements amorcés depuis 2016 dans toute la ville. Cette année, pas moins de deux kilomètres de réfection de trottoirs sont prévus en centre-ville. Au-delà du centre-ville, à Kaméré, des travaux de réhabilitation des trottoirs devraient aussi commencer à la fin du premier trimestre.

En quatre années, la Ville a amélioré plus de 8 kilomètres de trottoirs, rien que dans le centre-ville.

L’ AVENUE DE LA VICTOIRE SE TRANSFORME Des rangées de cerisiers bleus, de vraies étendues herbeuses... L’aménagement paysager des cinq îlots situés dans le bas de l’avenue de la Victoire-Henri-Lafleur avance bien. Pour rappel, cet aménagement vise à structurer et à embellir cet axe très passant, dans la continuité de l’entrée nord de la ville et du quai Ferry. Les îlots Victoire, l’un des derniers espaces verts de la ville qui n’était pas encore aménagé.

IMPORTANTS TRAVAUX ROUTE DE L’ANSE-VATA Afin d’améliorer l’assainissement et la gestion des eaux pluviales dans le secteur de l’Anse‑Vata, un émissaire marin sera posé, du 22 février au 5 mars, sous la promenade Roger-Laroque, et la rue Blaise-Pascal sera mise en séparatif du 15 février au 26 mars.

NOUMÉA, AVEC VOUS DOSSIER

UNE BALADE...

sur la passerelle du parc urbain Pour ce numéro, nous sommes allés recueillir votre avis sur la nouvelle passerelle qui relie le parc urbain de Sainte-Marie à la mangrove de Ouémo. Ouverte en décembre dernier, elle représente la première étape d’un véritable parcours pédestre et cyclable qui ouvrira au mois de mai. FABIENNE ET FRANÇOIS

Ouen-Toro

On est venus par curiosité, car mes parents travaillaient à Radio-État, qui avait construit les anciennes digues. Enfants, nous jouions ici, ça nous ramène quarante ans en arrière ! C’est comme avant, mais mieux aménagé ! C’est très agréable de se replonger dans cet endroit, de le montrer à nos petits-enfants. Maintenait, il faut espérer que les aménagements et la nature soient respectés par les promeneurs…

AURANE ET CHRISTOPHE

Vallée-des-Colons

C’est très beau, comme tout ce qui a été fait sur la promenade Vernier. La boucle est bouclée avec ce nouveau parcours, on a hâte de le découvrir entièrement et de l’emprunter à vélo ! Ce nouvel aménagement est vraiment dans la continuité du parc, il permet de voir d’autres paysages et de se retirer du bruit de la ville. À mon sens, le travail de préservation a été très bien fait au niveau de la mangrove, qui est ainsi valorisée...

ALINE

Tuband

C’est la deuxième fois que je viens sur la passerelle, et ça me plaît beaucoup. C’est magnifique d’être au-dessus du canal au coucher du soleil, du coup j’en profite pour faire plein de photos ! Tous les mercredis, je fais ma marche depuis l’anse Vata. Avec cet aménagement, j’ai un nouveau parcours, un nouvel espace de découverte. Et je peux rallonger un peu ma marche. 19

DANS MON QUARTIER

6E KILOMÈTRE C’est un quartier de passage, traversé par la grande artère qu’est la rue Jacques-Iékawé, connu des Nouméens pour son cimetière, le plus grand de Nouvelle-Calédonie. Pourtant, le 6e Kilomètre (6e Km) est bien plus que ça : c’est un quartier qui fait la part belle à la nature.

VILLAGE DES GAÏACS : L’AVIS DES HABITANTS COMPTE À la croisée des chemins, entre le cimetière, Rivière‑Salée et la rue Jacques-Iékawe, le Village des Gaïacs passe inaperçu. Aujourd’hui, certains habitants veulent relancer une dynamique avec l’aide de la Ville. « Les habitants ont la volonté de redonner de la vie et du dynamisme au village, affirme Julie Vassallo, référente de secteur à la direction de la Politique de la Ville. Des réunions de diagnostic ont déjà eu lieu afin de faire ressortir des thématiques sur lesquelles travailler ensemble, au plus près de la réalité. » Les sujets phares : la mobilité, l’accessibilité, la sécurité et le cadre de vie. Un travail qui doit déboucher sur des ateliers, dès la rentrée scolaire, avec les habitants afin de mettre en place une feuille de route et les actions portées par tous.

L’AS 6e : SPORT ET PARTAGE ! Le plateau multisport, inauguré par la Ville en 1987 et réhabilité en 2009, est un des poumons du quartier. Nommé Complexe sportif municipal Mélissa-Delaveuve, en l’honneur de la fille handicapée de Brigitte et Jean‑Marc Delaveuve qui s’est épanouie grâce au sport, il est occupé par l’Association sportive du 6e Km qui s’apprête à fêter ses 50 ans. Si le cricket, le cyclisme et le handball ont disparu aujourd’hui, faute d’équipes ou de bénévoles, le basket, avec son équipe féminine, le volley-ball et la

boxe continuent à porter haut les couleurs du quartier. Les débuts de l’association ? Une histoire d’amis et de quartier. « C’était une bande de copains qui jouaient au football sur des terrains vagues. Puis, on s’est rendu compte qu’on se retrouvait tous au 6e Km, où on habitait. Du coup, on a décidé de créer l’AS 6e », raconte Brigitte, qui, avec son mari Jean-Marc, président de l’association, continue de transmettre les valeurs de respect et de partage. Forte de son succès, plus

de 3 000 licenciés ont fréquenté l’AS 6e depuis sa création. Aujourd’hui, elle en compte plus de 400, dont la moitié dans sa section phare du basket.

DANS MON QUARTIER

SIXIEME KILOMETRE

NADY DAGOSTINI,

présidente du Comité de défense du 6e Km

J’habite le quartier depuis 1979, et en 1989, j’ai créé le Comité de défense. Le mot « défense », c’est pour l’idée de défendre les intérêts et le bien-être des habitants du quartier, de défendre notre environnement, nos espaces verts, notre cadre de vie. Nous avions aussi l’envie de fédérer, d’unir tous les habitants du 6e Km. Très vite, le comité a assez bien marché, et la preuve, c’est que trente ans après, nous sommes encore une centaine d’adhérents. Depuis quarante ans, je vois le quartier grandir, comme un enfant, et il évolue assez bien, car les gens sont solidaires. Nous sommes aussi très vigilants aux projets qui se font, par exemple, avec le comité nous nous sommes opposés au projet des Hauts de la mangrove, au profit des Villas du 6e qui sont en train de se construire et sont davantage à taille humaine. Nous soutenons aussi ardemment le projet de la Maison des associations au niveau du complexe Delaveuve.

Le nouveau crématorium construit par la Ville est en fonctionnement depuis près d’un an. Un bâtiment moderne abritant un four aux dernières normes européennes. Autour du bâtiment en forme de nautile, s’étend un jardin paysager abritant des urnes en terre (cavurnes) et des colombariums.

UN PEU D’HISTOIRE

En 1942, les Américains y créent un cimetière qui deviendra, en 1958, le nouveau cimetière de Nouméa, celui du 4e Km étant saturé. L’urbanisation du 6e Km s’amorce en 1956 avec l’implantation du lotissement Ohlen et se poursuit avec le développement, deux ans plus tard, de l’important lotissement Morault‑Pentecost. Au fil des ans, le quartier s’est enrichi de nouvelles constructions : une cité d’accueil à l’époque du boom du nickel, un centre commercial, des entrepôts, un complexe sportif... Quartier de passage et d’activité, le 6e Km s’étend le long de la rue Jacques‑Iékawé (ex-RT1), au-delà de l’ancien quartier du 5e Km qui a été absorbé avec le nouveau découpage en 1983. Il a vu sa circulation facilitée depuis l’ouverture de la voie de dégagement Est qui permet un accès direct vers Le Mont‑Dore.

SÉCURISATION DES TRAJETS EN MODE DOUX Des aménagements piétonniers sont régulièrement demandés par les habitants. Ainsi, grâce au conseil de secteur et à la démarche de démocratie participative, un cheminement sécurisé a vu le jour entre les écoles MarieCourtot et Les Iris. Autre aménagement prévu : celui de la rue Édouard-Dalmayrac. Il s’agit de réaménager le franchissement d’un caniveau, qui permet de passer de la partie nord à la partie sud du 6e Km. Des travaux importants, qui permettront à terme aux cyclistes de rejoindre le parcours des Boucles de Tina.

Devant l’ancienne école Suzanne-Russier, à l’emplacement de l’actuel hôtel de ville, en 1932.

PETITE HISTOIRE

des écoles de la ville C’est bientôt la rentrée ! L’occasion de revenir sur l’histoire des écoles de la ville, et notamment sur celle de Suzanne-Russier, école bien connue des Nouméens qui a dû déménager en 1968 pour laisser la place au nouvel hôtel de ville.

Nouméa, qui s’appelle encore Port-de-France, la première école publique de garçons ouvre le 1er juin 1859, par décision du gouverneur. C’est alors le frère mariste Germanique qui est nommé maître d’école afin de pourvoir à l’instruction des garçons. Ce n’est que cinq ans plus tard, en 1864, que la première école publique de filles, dirigée par les sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, ouvre ses portes. L’ÉCOLE D’UNE INSTITUTRICE Quelques années après, madame Russier, institutrice de formation, est autorisée, par arrêté n° 44 du 26 février 1878, à ouvrir à Nouméa une école privée pour les jeunes filles. La classe se passe alors dans une pièce de son logement personnel ! En 1891, madame Russier est choisie comme directrice de la nouvelle

école municipale, alors située à l’emplacement actuel de la mairie de Nouméa. Elle y enseignera jusqu’à sa mort, en 1902. L’INSTITUTION RUSSIER En hommage, en 1910, l’école reçoit le nom de Suzanne-Russier. Avec la construction de l’actuel hôtel de ville, elle est transférée à la Vallée-duGénie en 1968, sous la direction de Josette Frogier. L’ancienne directrice, aujourd’hui âgée de 95 ans, se rappelle : « La première école Suzanne-Russier, au centre-ville, c’était une institution. Ma mère y a été élève, moi et mes filles aussi. Ce sont des générations qui se sont succédé à Suzanne-Russier. » Josette Frogier se rappelle qu’après l’obtention de son baccalauréat en 1944, c’est madame Olga Petit,

institutrice métropolitaine arrivée en Nouvelle-Calédonie, qui est venue la chercher pour enseigner. « Quand elle a pris la direction de l’école, elle a modernisé l’enseignement : elle a développé des matières jusque-là négligées, telles que la gymnastique, le chant et la couture. C’est elle qui a créé le journal de l’école, appelé Joyeux départ, que nous imprimions dans la classe avec Madeleine Perraud. » DES SOUVENIRS HEUREUX Aujourd’hui, madame Frogier, à la retraite depuis trente-sept ans, se remémore avec plaisir sa vie professionnelle : « Ma plus grande satisfaction, c’est d’avoir rempli mon devoir de service à la société et aux enfants. J’ai aussi la satisfaction de rencontrer d’anciennes élèves qui me reconnaissent, et ça fait énormément plaisir. »

coll. Archives de la Ville de Nouméa

NOUMÉA HIER

1968 – INAUGURATION DE LA NOUVELLE ÉCOLE SUZANNE-RUSSIER À LA VALLÉE-DU-GÉNIE « Avant la destruction de l’école au centre-ville, j’ai récupéré une plaque en marbre blanc avec, en lettres dorées, l’inscription École Suzanne-Russier, et je l’ai fait installer dans la nouvelle école », raconte Josette Frogier, directrice de 1968 à 1982. La nouvelle école Suzanne-Russier ouvre ses portes le 1er mars 1968 et est inaugurée officiellement le 11 mai de la même année.

« Le transfert s’est fait avec les vieux bureaux, les vieilles étagères en caisses à Whisky. Les magasins nous les donnaient gratuitement et on clouait, collait, peignait et achetait des pieds... ça nous faisait une étagère pour ranger les affaires, se souvient l’ancienne directrice. Au moment de l’inauguration, il n’y avait que des filles dans l’école, la mixité s’est faite vers 1970. »

Façade avant de l’école Suzanne Russier, Vallée-du-Génie (1968).

À LA VALLÉE-DU-TIR, VUE SUR LE PORT Construite en 1944, l’école communale de la Vallée-du-Tir, actuelle école Céline-Teyssandier-de-Laubarède, ouvre ses portes en 1945 sur les hauteurs du quartier. Elle remplace l’ancienne école qui était alors située rue Pallu-de-la-Barrière à la seconde Vallée-du-Tir. C’est en 1976 que l’école prend le nom de sa première directrice, Céline Teyssandier de Laubarède.

coll. Archives de la Ville de Nouméa

Inauguration officielle à la Vallée du-Génie (de gauche à droite) : Michelle Amadéo, inspectrice ; Roger Le Leizour, directeur de l’ORTF ; Josette Frogier (en robe blanche), directrice ; Roger Delpias (avec les lunettes noires), vice-recteur ; Jean Risterucci, haut-commissaire ; monsieur Tortonèse, inspecteur ; et le maire Roger Laroque.

« MON ÉCOLE, SON HISTOIRE » : APPEL AUX SOUVENIRS Michel Amiot, Marguerite Arsapin, Charles Bichon, Gustave Mouchet, Albert Perraud, Jean Mermoud ou encore Ernest Risbec. Aujourd’hui, leur souvenir perdure grâce aux écoles primaires publiques de la ville qui portent leur nom. Mais qui étaient ces figures calédoniennes ? Pour le savoir, une exposition sera présentée au mois de septembre 2021 au musée de la Ville. Afin de la préparer, le service de la vie éducative, avec l’aide des écoles de Nouméa, récolte photos, coupures de presse, archives vidéo... sur ces personnalités qui ont voué leur vie à l’école. Même les écoles qui n’existent plus, comme Élise-Noëllat ou Suzanne-Berton, seront mises en valeur. Car il s’agit bien de raconter aussi la vie des écoles à travers le temps et les époques. La Ville invite donc chacun à partager documents et anecdotes. « Il s’agit de rendre hommage à ces figures calédoniennes, confie Corinne Ousset, coordinatrice au service de la vie éducative. On aimerait pour cela recueillir des témoignages d’amis ou de membres de la famille de ces personnalités, car il y a des choses que seuls les proches savent... » INFOS + Vous avez des souvenirs à partager ? Vous pouvez les transmettre avant le 31 mars 2021 à carmen.janet@ville‑noumea.nc ou corinne.ousset@ville-noumea.nc Des documents peuvent aussi être déposés au service de la vie éducative, 33, avenue Bonaparte, à Rivière‑Salée, du lundi au vendredi de 7h15 à 15h30. Renseignements au 23 27 16.

AGENDA

DU VENDREDI 12 AU SAMEDI 27 FÉVRIER

L’ÉTÉ À LA MAISON CÉLIÈRES 1M aison Célières - Foyer des Calédoniens, du mardi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h. Le samedi de 8h30 à 11h30. Cet été, l’accent est mis sur la vie au jardin. Venez participer à un jeu de piste, découvrir l’exposition sur les jardins d’autrefois et l’évolution de ceux de la maison Célières qui existent depuis plus de 100 ans ! Il y a aussi des jeux pour les enfants et l’ombre rafraîchissante des grands arbres ! Entrée libre et gratuite.

FÉVRIER Dimanche 14 février, de 16h à 17h LIVE AU PARC : IPANEMA 1P arc urbain de Sainte-Marie Chaque deuxième dimanche du mois, finissez le week-end en musique avec un concert en plein air ! Ipanema, propose une atmosphère poétique, une musique sensuelle et raffinée qui transporte au Brésil avec les plus beaux airs de bossa nova et de samba de João Gilberto, Toquinho & Vinicius de Moraes, Antonio Carlos Jobim, Marcos Valle, Chico Buarque, João Bosco... et des compositions de Stéphane Fernandez.

Mercredi 24 février, à 13h30 et à 15h MERCREDI NUMÉRIQUE : KIRBY 1M édiathèque de Rivière-Salée Kirby est un jeu vidéo qui met en scène une petite boule rose se battant pour sauver Dream Land. 24

Venez découvrir son histoire et ses différentes aventures. À partir de 8 ans. Gratuit sur inscription. Vendredi 26 février GAME ZONE 1 Médiathèque de Rivière-Salée La Game Zone est un espace de convivialité et de rencontre autour de la culture du jeu vidéo. L’occasion d’échanger et de partager autour de cette passion. À partir de 8 ans. Gratuit.

MARS Mercredi 3 mars, de 9h à 12h et de 13h à 16h MERCREDI À LA MAISON CÉLIÈRES 1 Maison Célières - Foyer des Calédoniens C’est mercredi ! Pourquoi ne pas venir en famille visiter la Maison Célières, tout en s’amusant ? Venez découvrir l’univers des trois petites filles Célières dans les années 1920, explorer la maison et les jardins, et découvrir leurs secrets parfois bien cachés… Entrée libre et gratuite. Renseignement au 77 83 73.

Dimanche 7 mars, de 7h à 12h30 VIDE-GRENIER 1 Place des Cocotiers Pour cette première édition de l’année, les exposants peuvent réserver leur emplacement à partir du 15 février : • en ligne sur tickets.nc • au centre d’Art du mercredi au vendredi de 12h à 16h30 Mercredi 10 mars, à 13h30 et à 15h MERCREDI NUMÉRIQUE : ATELIER PARENTS/ENFANTS AUTOUR DU JEU VIDÉO 1 Médiathèque de Rivière-Salée Vous ne savez pas ce que veut dire lagguer ou GG ? Fortnite, WOW et Minecraft sont obscurs pour vous ? Vous vous demandez quels sont les jeux adaptés à vos enfants et comment les reconnaître ? Entrée libre et gratuite.

AGENDA

THÉÂTRE / EXPOSITION / DANSE / CINÉMA / SPECTACLE / CONCERT / FESTIVAL / ANIMATION /

DIMANCHE 14 MARS, DE 16H À 17H

LIVE AU PARC : CUERDAS Y MADERAS 1 Parc urbain de Sainte-Marie Chaque deuxième dimanche du mois, venez profiter d’un concert gratuit et en plein air ! Ce dimanche, c’est Cuerdas y Maderas qui vous invite pour un voyage musical en Amérique Latine, grâce notamment au charango (petite guitare andine) et à la quena (flûte traditionnelle des Andes).

Mercredi 24 mars, à 13h30 et à 15h MERCREDI NUMÉRIQUE : DEVENEZ INFO-DÉTECTIVE 1 Médiathèque de Rivière-Salée Un atelier sur la façon de trouver et de vérifier les informations qui peuvent circuler sur Internet, à destination des adolescents. À partir de 12 ans. Gratuit sur inscription. Dimanche 14 mars, de 8h30 à 18h DIMANCHE EN MODE DOUX 1 Autour et sur la place des Cocotiers Chaque deuxième dimanche du mois, désormais, les voies de circulation autour de la place des Cocotiers sont réservées aux modes doux : trottinette, skate, poussette ou vélo, profitez de rouler en liberté ! Stationnement gratuit au centre-ville le dimanche. Mercredis 17 et 24 mars, à 9h45 BOUQUINS CÂLINS 1 Médiathèque de Rivière-Salée, le 17 1 Médiathèque de la Presqu’Île, le 24 Lecture d’histoires pour les tout‑petits âgés de 3 à 36 mois et accompagnés d’un adulte. Gratuit sur inscription auprès des médiathèques.

Vendredi 26 mars, à partir de 19h ÉCRAN GÉANT 1P lace de la Marne - place des Cocotiers Un film, un concert, ou une pièce de théâtre... La Ville de Nouméa propose la diffusion gratuite sur grand écran d’un œuvre ! Stationnement gratuit au centre-ville à partir de 17h.

Mercredi 31 mars, à 13h30 et à 15h MERCREDI NUMÉRIQUE : LA SÉLECTION LOUFOQUE 1M édiathèque de Rivière-Salée Venez découvrir les jeux vidéos les plus loufoques du moment : tour à tour, incarnez une chèvre d’une résistance à toute épreuve, sauvez le monde du monstre spaghetti, remportez la course la plus étrange... Bref venez décompresser à la médiathèque en cette veille de 1er avril ! À partir de 8 ans. Gratuit sur inscription. Mercredi 31 mars, de 14h à 16h30 THÉ DE PÂQUES 1 Maison Célières - Foyer des Calédoniens Chasse aux œufs et jeux pour les enfants, souvenirs des Pâques d’antan, thé et convivialité sont au programme de cet après-midi d’échanges et de gourmandises. Apportez vos photos et souvenirs de Pâques ! Renseignement et inscription auprès de l’Association témoignage d’un passé au 77 83 73. 25

TRIBUNES

AVEC VOUS POUR NOUMÉA

Le mois de février sonne la fin des vacances scolaires, c’est le moment pour les jeunes Nouméens et les enseignants de retrouver le chemin de l’école. C’est aussi un moment important pour les services municipaux qui ont œuvré à la préparation de la rentrée afin d’accueillir cette année et dans les meilleures conditions, les 8 500 enfants répartis dans nos 49 écoles. En effet, les grandes vacances sont l’occasion pour nos équipes municipales d’intervenir afin de procéder à des travaux qui ne peuvent être programmés pendant le temps scolaire. Ainsi, ils ont concerné cette année plus de 23 écoles : confort thermique des bâtiments, peinture et ravalement de façade, travaux de sécurisation et amélioration des cours d’école etc., qui représentent une enveloppe de plus de 137 millions de francs CFP dans le budget de la Ville. L’épanouissement de vos enfants est ce qu’il y a de plus important pour vous, il l’est tout autant pour nous. Et c’est pour cette raison que nous nous engageons chaque année à maintenir une part importante de notre budget au fonctionnement des écoles. C’est dans cette perspective et dans le cadre du débat d’orientations budgétaires, exercice de rentrée pour l’exécutif municipal, que nous avons proposé de dédier une enveloppe de 227 millions de francs CFP pour permettre le maintien du patrimoine scolaire et poursuivre notamment le programme d’amélioration du confort thermique des salles de classe. Nous avons également proposé de poursuivre l’opération « développement de l’internet » en partenariat avec la province Sud, pour un montant de plus de 100 millions de francs CFP afin de garantir l’accès aux nouvelles technologies pour tous. Je souhaite à tous les enfants, aux parents et enseignants, une excellente rentrée des classes.

Jean-Pierre Delrieu 1er adjoint au maire en charge de de la coordination municipale, des ressources humaines, de l’action éducative, de l’insertion et de la prévention de la délinquance

TRIBUNES LISTE « NOUMÉA C’EST VOUS »

LISTE « GÉNÉRATIONS NOUMÉA, UN NOUVEL HORIZON »

La page 2020 se tourne. Nous vous présentons tous nos meilleurs vœux de bonheur, de prospérité et de réussite pour 2021. Le conseil municipal du mois de décembre a été marqué par notre abstention sur le vote d’une convention de financement en matière de sécurité entre la Ville et la province Sud. Notre sérénité de vie et les conditions de travail des agents dévoués de notre Police municipale sont des enjeux majeurs : ce pourquoi nous n’avons pas voté contre. Cependant, elle est axée sur le répressif et ne s’accompagne pas de mesures préventives. Nous affirmons que la coercition est parfois nécessaire mais reste l’ultime recours. En effet, la source de la lutte contre l’insécurité est la mise en œuvre d’une politique de prévention sociale, l’accompagnement agile de nos jeunes, des parents et de l’ensemble de nos structures familiales. Les grandes vacances arrivent bientôt à leur fin et la rentrée scolaire se profile. Nous souhaitons à tous nos enfants une année scolaire de réussite et d’épanouissement. Nous pouvons regretter les augmentations tarifaires, notamment pour la cantine et la garderie scolaire. Nous sommes conscients que les finances publiques sont et seront fragilisées par la crise sanitaire mondiale, accentuant les tensions de notre situation économique. Et dans ces périodes difficiles, nous préférons l’utilisation efficiente de l’argent public sur des postes bénéficiant à tous et en particulier aux familles en difficultés, plutôt qu’à des partenaires privés de vidéo-surveillance. Nous réaffirmons, aujourd’hui, auprès de vous, de l’exécutif et de la majorité que nous sommes tous les deux déterminés à apporter un travail collaboratif dans le seul intérêt d’améliorer le bien-être de tous. Avec nos sentiments dévoués, encore une belle et heureuse année 2021. Veylma Falaeo et Christian Grochain

« Ouvrez une école et vous fermerez une prison » disait Victor Hugo. C’est la rentrée scolaire. Mais plus pour les écoles Louise-Verges à Tindu et Emily-Panne à la Vallée des Colons qui ont définitivement fermé leurs portes. En 2022, suivra Mauricette-Devambez. Nous ne pouvons que regretter ces fermetures. L’exécutif communal l’explique par une baisse du taux de natalité et « l’absence de projets de construction d’ampleur ». Mais qui a stoppé ou refusé ces projets ? Qui n’a pas été proactif sur le remplacement des entreprises qui ont quitté la commune ? Le même exécutif communal ! A y regarder de plus près, l’analyse de l’ISEE concernant la baisse de la population nouméenne explique qu’elle est dû à 2 mouvements : une migration externe, car la majorité de ceux qui ont quitté le territoire ces 5 dernières années résidaient à Nouméa, et une migration interne vers Dumbéa et Païta qui sont devenues les nouveaux pôles d’activité. Mme le Maire, en se coupant de l’intercommunalité pour pouvoir faire à sa guise, a coupé Nouméa d’une dynamique qui aurait pu prendre ces éléments en compte. Chez de nombreux habitants de Nouméa, la question aujourd’hui, ce n’est pas où je peux me loger, mais pourquoi y rester ? Pour le renouveau de Nouméa, il faut penser autrement. Les actions mises en œuvre ne sont plus des solutions attractives. 2 000 enfants de moins en 5 ans en sont la preuve flagrante ! Il faut faire preuve de beaucoup plus d’imagination et de créativité. C’est justement ce que nous reprochons à l’actuelle municipalité qui pratique une politique facile du paraître et du lifting qui coûte très chère en moyens cosmétiques, mais qui n’a pas de vision d’avenir pour penser la ville de demain (pas d’âme, pas de cœur), avec de réels projets innovants qui ouvriraient de nouveaux horizons. Emmanuel Bérart

LISTE « NOUMÉA AUTREMENT, UNE VILLE POUR TOUS LES NOUMÉENS »

LISTE « UNITÉ PAYS »

[Tribune non communiquée au moment du bouclage de ce numéro]

En ce début d’année 2021, vos deux élus municipaux et toute l’équipe des indépendantistes et nationalistes d’Unité Pays vous adressent leurs vœux respectueux, de solidarité et d’équité. L’année 2020 restera dans toutes les mémoires comme singulièrement difficile, avec sa crise sanitaire, sociale et budgétaire. La majorité municipale ne saurait pour autant invoquer cette morosité seule, pour justifier son manque déplorable d’actions autour de nos propositions. Nous regrettons notamment le refus d’élargissement des horaires de la morgue à 22h, pour permettre à nos populations de réaliser le travail de deuil coutumier. Ainsi, la coutume, notre identité, doit s’adapter et s’effacer au profit de l’administration coloniale. La majorité actuelle ne s’est jamais attelée à retisser les liens avec nos populations discriminées des quartiers Nord. Ce sera notre objectif majeur. Pourtant, le 29 octobre dernier, Madame le maire déclarait autour du très symbolique projet d’ériger la statue de Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur en lieu et place de celle du funeste Olry : « L’histoire nous regarde. Cette poignée de main nous oblige à imaginer ensemble, dans le respect et le dialogue, le devenir de cette terre de parole et de partage ». Voici donc un engagement pour l’avenir qui semble résonner comme un hommage à notre programme. Souhaitons que ce discours se concrétise pour un rééquilibrage nord-sud de Nouméa. Dans cette optique, la majorité pourrait s’intéresser à la plage de Magenta, qui, de plus en plus, est polluée par les déjections des chiens de la classe aisée. Nos populations qui fréquentent cette plage de seconde zone ne méritent-elles pas leur attention ? Exigeons donc la pleine application de l’interdiction de chiens sur TOUTES les plages de notre capitale. Joseph Boanemoa et Laurie Humuni 27

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