Sept Projets Architecturaux

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Mairi Ogilvie sept projets architecturaux



Les sept projets à l’école (1) “Separation in the closeness”, projet cycle Licence (2) “Au-dessus, en-dessous le belvédère”, projet cycle Master (3) “Nouvelle fragmentation et forme urbaine à Evora”, projet de fin d’étude en agence et sur le chantier (4) Sekondari Schule ya Mboni, sur le chantier en Tanzanie (5) New Bute Medical School, Reiach and Hall Architects (6) 16 Bis Rue de Claret, Jean-Luc Lauriol Architecte en collectif (7) “Nouvel horizon”, Festival des architectures vives 2016



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Building Control : Articulating separation in the closeness Projet cycle Licence


“Building Control” est la réglementation nationale pour la construction, la forme et le matériel des bâtiments en Grande Bretagne. Cela représente une volonté moderne pour le sauvegarde de la santé grâce à la technologie. Ce projet propose un regard unique sur les normes invoquées par Building Control. En imaginant un bâtiment à usage mixte dans les ruelles remarquables (“closes”) de la vieille ville d’Edimboug, on était demandé à étudier une reglémentation spécifique, tout en considerant ses implications sur la ville et par la suite, faire des propositions qui articulent la séparation dans cette proximité. La réglementation spécifique à ce projet est Building Control Regulation 3.6.2 ‘Surface water drainage of paved surfaces’ et 3.6.5 ‘Surface water run-off from small paved areas’ qui est l’équivalent des articles 640 et 641 du Code civil en France.


Advocate’s Close, Édimbourg





“ Elle ruisselle en nappe très mince, moirée à cause de courants très variés par les imperceptibles ondulations et bosses de la couverture.” La pluie, François Ponge


La zone d’étude se retrouve où les ondulations délicates du sol contrôlent le ruissellement des eaux pluviales. Ce relief est interrompu par la verticalité dramatique des ruelles en escalier où se situe le projet. Le projet s’intéresse dans le processus de tracer des filigranes sur le site, les juxtaposer, les casser et les superimposer afin de réaliser un nouveau paysage vallonné dans la vieille ville verticale d’Édimbourg. Il met en scène le rôle du sol et de la toiture dans les gestions des eaux pluviales.

Les pentes douces de la zone d’étude deviennent une toile sur le site



Maquettes d’étude



Deux logements sont nichés en-dessous d’une surface ondulée qui sert à la fois comme toiture et sol d’un belvédère. Quatre murs porteurs en béton sont assis sur un sol en gradins. L’espace intérieur est organisé davantage par une série de cloisons en plaque de plâtre et cloisons intérieures vitrées. La toiture revêtue en béton blanc semble flotter au-dessus des logements. Ce sol est déformé et rompu pour permettre la ruissellement des eaux pluviales et la création des ouvertures pour éclairer les logements en-dessous.


plan de belvÊdère

plan sous-sol


roof profile

double glazed windows

structural concrete walls

internal plasterboard and glazed partitions stepped concrete ground plane





DĂŠtail de construction 1 wall construction : 250mm reinforced concrete 100mm thermal insulation 250mm reinforceed concrete 2 window sill, 2% slope 3 window construction : oak frame double glazing 2x6mm float glass 4 110/110mm blind recess 5 concrete grating over drainage 6 roof construction : 50mm concrete flags 60mm drainage layer rubber matting waterproofing (sarnafill) 140mm thermal insulation vapour barrier 250mm reinforced concrete slab


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Au-dessus, en-dessous le belvÊdère Projet cycle Master


Les nombreuses mutations de la ville de Montpellier ont donné naissance à des espaces nonqualifiés, les bords de route, les talus, les lisières, etc. Ces espaces sont perçus dans l’esprit collectif comme des délaissés.. Le versant Nord du lycée Joffre fait partie de ces lieux contorsionnés par les infrastructures qui se sont développées avec le temps. Il est principalement composé d’une lanière très étirée selon un axe est-ouest entre un réseau de flux important et l’emprise du lycée Joffre. Il présente également une très forte topographie et est orienté plein Nord. Et pourtant, ce terrain possède un potentiel à exploiter. Le talus offre une véritable lisibilité par une vue dégagée au-delà du quartier des Aubes et conserve une partie de sa végétation naturelle sauvage. Proche de l’Écusson à l’Ouest, le site se situe à l’intersection de plusieurs autres quartiers tels que les Beaux-Arts, Pompignane et les Aubes. Malgré ses potentiels, le site reste actuellement une brèche inachevée en rupture avec ce qui l’entoure. Comment faire des contraintes du site des potentialités de projet? Comment l’ouvrir vers les autres quartiers et amener l’usager à l’investir autrement ?


zone d’étude




La réflexion sur le projet pose ainsi la question du territoire, du paysage et du bâti avec, comme vecteur commun, la production d’un espace public vivant et pensé pour le piéton. Ce socle commun peut alors devenir un espace participatif, un lieu d’activité culturelle et d’échange pour les usagers en redéfinissant l’infrastructure comme domaine public. Le site, actuellement point de rupture, devient ainsi le lien entre les quartiers au nord de la ville et le centre historique par le biais de l’espace public. Celui-ci permet une entrée douce vers l’Écusson. La pente présente de nombreuses contraintes de construction, elle sera donc appropriée en lieu de passage par un espace public creusé dans la pente comme une passerelle qui se fond dans le paysage. Cette passerelle amène ainsi le piéton sur un espace public d’une autre envergure, un belvédère recouvrant par une dalle le parking dorénavant enterré. Sous cette dalle, s’installeraient des salles de performance orientées au Nord et surplombant la pente. Sur le belvédère s’inscrivent de nouveaux bâtiments publics et privés proposant des lieux de cultures et consommation diverses. L’espace public se prolonge de la sorte, se transformant tantôt en lieux de respiration tantôt en simple lieux de passage, jusqu’au parc de l’Esplanade.



a b


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plan niveau belvÊdère


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plan niveau passerelle


coupe aa


Le contexte, celui d’une friche en bordure d’Écusson, situé à côté du lycée Joffre et d’un nouvel hôtel, desservi par la ligne du tram et diverses voiries permettent déjà une diverse occupation de l’espace. Le projet vise à consolider et diversifier les usagers. Le programme proposé est donc principalement commercial - un marché et une zone de restauration accompagnés la nuit par un espace de performance, et une série de salles en dessous de la place principale. Qui seront les usagers de ces espaces ? Les lycéens, ceux qui fréquentent la piscine et gymnase du lycée après les heures d’école ainsi que la clientèle aisée de l’hôtel, les habitants du quartiers voisins et certains parmi les 25% de la population de Montpellier qui ont entre 20 et 29 ans qui cherche de la bonne musique et une bonne ambiance le soir.


coupe bb


L’architecture, la série de dalles à la fois l’abri et le support d’activité, délimite aussi les espaces publics à différents échelles – le belvédère offrant vues et rencontres diverses à un espace plus intime endessous de la simple toiture qui se situe à la limite du belvédère et qui sera fréquenté par les habitants du quartier ainsi que les usagers déjà présents est appropriable par un plus grand public. Cette toiture est une deuxième ligne horizontale dessiné dans la pente . Bien que cette toiture en acier corten se lise comme une ligne grasse, l’enveloppe est légère, transparente et parfois poreuse. Cette structure est un abri simple pour un marché couvert, des commerces associés, un café, un restaurant et un bar ainsi que la circulation verticale pour le parking en-dessous. La porosité de la structure encourage l’activité d’investir la place, lui donnant vie de l’aube au crépuscule et du crépuscule à l’aube.


Maquette de projet



Le belvédère, bordé par un pavillon vitré, offre un espace pour tous - les enfants peuvent jouer à l’extérieur pendant que leurs parents profitent du soleil montpellierain; les habitants du quartier avoisinant font leurs courses au marché et prennent un café bien merité avant de descendre la pente; les lycéens profitent du café pour faire une pause entre cours. Les boîtes positionnées à l’intérieur et enveloppées en acier sont utilisées par les marchands le jour. Elles sont fermées la nuit et l’espace se transforme en simple promenade permettant un accès au parking en-dessous.




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Nouvelle fragmentation et forme urbaine à Evora Projet de fin d’études


En 1950 25% de la population mondiale vivait dans les zones urbaines alors que cette proportion atteint aujourd’hui 54% selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU) publié en Juillet 2014. En ce qui concerne la proportion de la population européenne vivant dans une zone urbaine, ce chiffre monte à 74%. Par conséquent, explorer et définir « où va la ville aujourd’hui ? » demeure un sujet de grande préoccupation pour nous tous. Nombreux de ces projections sur la réalité spatiale, sociale, économique et politique de la ville d’aujourd’hui et de demain font recours à la notion de la fragmentation urbaine. En 2050, la population mondiale aura augmentée d’environ 3 billions d’habitant dont 80% de cette population résidera dans des zones urbaines. Si nous continuons d’employer les mêmes méthodes agricoles qui sont employés aujourd’hui, selon l’Organisation mondiale de la Santé, nous aurons besoin d’une surface de terre cultivable équivalent à la surface du Brésil pour subvenir aux besoins d’une telle population. Vient alors la question du concept de l’agriculture urbaine dont l’enjeu est d’établir une nouvelle relation espace agricole - espace urbain.

Au cours des années, les terres cultivables qui demeurent à l’extérieur des villes et sont dédiée à l’agriculture et l’élevage ont été grignotées dû à l’étalement urbain et un développement urbain erratique. En parallèle à cette séparation ville - paysage est l’éloignement de l’agriculteur du commerçant et du consommateur. Nous sommes donc mené à trouver des dispositifs architecturaux et urbains qui permettront le rétablissment de ces liens essentiels.



“ La lecture qui fait le plus grand usage de la notion de fragmentation urbaine est [cependant] moins axée sur la question des coupures, frontières ou ruptures [dans la ville] que sur celle de la dilution, de l’étalement et de manière plus générale, du processus ‘désordonné’ de développement de l’urbain.” Françoise Navez-Bouchanine

Il existe maints modèles qui touchent d’une manière ou d’une autre à la notion de fragmentation urbaine. Pour n’en citer que quelques uns ; Le Loop est le modèle radioconcentrique de la croissance urbaine développé par l’École de Chicago ; Cluster City est un modèle d’urbanisme conçu par Alison et Peter Smithson de Team 10 en 1952 dans l’objectif de générer une cohésion sociale à travers une hiérarchie des associations humains et en rupture avec le thème de zonage recommandé par Le Corbusier et La Charte d’Athènes ; la ville diffuse de Bernardo Secchi, est un concept qui représente une prolifération de fragments urbains foncièrement homogènes à travers un processus de l’étalement urbain.

Les modèles du Loop, Cluster City et la ville diffuse représentent quelques formes synonymes au phénomène d’étalement. L’étalement urbain est inextricablement lié à la question urbanine de centralité dont la notion de zonage et multipolarisation, ou polycentrisme, s’inscrivent dans la même lignée. Faisons référence à une des plus célèbre représentations celle de la cité-jardin proposé par Ebenezer Howard en 1898 ayant la devise « il faut ramener le peuple à la terre », comme celle du polycentrisme. Dans le cadre du projet, ce modèle est particulièrement intéressant pour la création de nouvelles entités urbaines tout en préservant l’idée d’une centralité urbaine principale la ville existante.


La citĂŠ-jardin

Cluster City

Le Loop

La ville-paysage


Évora, capitale du haut Alentejo et classée au patrimoine mondiale est une d’une multitude des villes blanches éparpilliées sur la houle des collines, elles-mêmes recouvertes d’un vaste champ de vignes et oliviers.

La ville se situe au centre de la région éponyme et fait partie d’un réseau gris qui s’étend aux villes satellites avoisinantes. Ce réseau constitue déjà les bases de reliance des villes satellites à Évora. Avec l’arrivée de la nouvelle ligne TGV en 2040, il est possible que la ville d’Évora représentera un territoire plus vaste. En effet, elle sera inextricablement liée aux grands pôles urbains européens par une ligne à grande vitesse ; Lisbonne - Évora - Madrid - Barcelone. Pratiquée par plus de 55,000 d’habitants, et régulièrement nourrie par des courants migratoires, la ville a une population de plus en plus jeune et multi-culturelle. La ville elle-même est sortie de son centre-historique pour s’étirer vers le sud-ouest, le long du réseau ferroviaire en raison de l’installation du constructeur aéronautique brésilien Embraer, et, plus récemmentement, vers les barrios du nord. Ce grignotage du paysage risque de devenir un engloutissement des hameaux et villages avoisinants pour aboutir à une vaste nappe urbaine, étalée sur un paysage unique et une terre riche et cultivable.



La stratégie urbaine se retrouve à l’interstice du thème de fragmentation urbaine comme lecture de ces transformations sociales et spatiales et celui de l’agriculture urbaine tout en répondant à la dichotemie ville-paysage. Afin de lutter contre l’étalement urbain potentiel et respecter les limites existantes de la ville, le projet proposé est un nouveau pôle urbain sur un territoire qui s’étend d’Évora au site de la nouvelle gare TGV, le long d’une artère routière et une ligne ferroviaire existante et délimité par une nouvelle ligne de tramway qui tisse un lien entre ces trois entités, existantes et nouvelles. Nous proposons une nouvelle figure urbaine - un fragment urbain dans le paysage de la région d’Évora qui interroge quel est le mode d’habiter demain et comment habiter le paysage?



L’enjeu est celui de la création d’un espace urbain dense et vif en échange continu avec le paysage agricole pour « espérer une situation où bâtiments et espaces coexisteront dans un débat permanent entre égaux » (Rowe et Koetter, 1978) Contrairement à la ville traditionnelle européenne avec un nœud principal - le centre-ville, nous proposons un pôle urbain composé de plusieurs nœuds liés principalement par le paysage agricole ainsi que le nouveau tramway. Ces nœuds sont organisés comme une série de branches attachée à la ligne de tramway dont chacune a une mixité sociale et fonctionnelle ainsi qu’une diversité spatiale. Chaque branche peut accueillir entre 500 et 700 habitants. Cette échelle permet chaque branche à atteindre une autonomie alors que leur organisation et l’association d’un équipement plus important avec chacune encourage une forte intéraction. Une distance de 500m soit 5 minutes à pied de long est proposé afin de réaliser un pôle urbain dédié au pieton et le rendre accessible à tous.


Le vieux modèle un développement radioconcentrique où le paysage est repousser à l’extérieur de la ville

Un modèle innovant un développment multicentrique afin de laisser entrer le paysage dans la ville

Le bord une modification du périmètre de zone urbaine pour maximiser la connexion au


Le programme


La strat茅gie urbaine

Un nouveau p么le urbain dans le paysage [Academic use only]


Des “silos” sur l’horizon - une branche du nouveau pôle urbain depuis les vignes



Une promenade entre les anneaux



Plan rez-de chaussĂŠe



Maquette-coupe d’un anneau de logement en face du ‘learning centre’



typologie a, plan rez-de-chaussĂŠe [Academic use only]


typologie a, plan de niveau



typologie a, coupe


Le jardin collectif - un troiième paysage




La loggia - un espace partagĂŠ offrant une vue cadrĂŠe sur le grand paysage


Nous projetons qu’en réponse aux changements sociétales ainsi qu’environnementales en 2200 le paysage d’Evora ne sera plus le même. Il est possible d’imaginer des grappes d’habitation dispersées dans la région ou encore plus loin sur des terres cultivables. De ce fait la construction de certains anneaux sera telle qu’ils seront éphémères. Pourtant ceux qui sont ancrés dans le paysage deviendront des reliques - témoin d’un ancien mode d’habiter.




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Sekondari Schule ya Mboni Sur le chantier en Tanzanie


La construction



Les moments insolites



Les paysages variĂŠs




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New Bute Medical School Reiach and Hall Architects




À Reiach and Hall Architects, j’ai fait partie de l’équipe qui a travaillé sur le projet pour la nouvelle école de medécine de 29 millions d’euros pour l’Université de St Andrews. Cela m’a accordé l’occasion de participer à un projet dès la conception à la construction. J’ai été responsable du processus de communication avec les groupes concernés par le projet. J’ai donc organisé et assisté aux réunions avec les usagers des départements de la médecine, de la chimie, de la biologie et de la physique ainsi que les représentants de l’université et l’équipe technique afin de analyser les différents besoins de chaque groupe. Une de mes missions princiaples était la préparation des éléments graphiques pour ces réunions et leur modification en réponse aux questions soulevées. Celles-ci ont été préparées pour chaque pièce du bâtiment. En parallèle, j’ai travaillé sur la conception de l’espace de réception, du hall d’entrée et de l’escalier ainsi que celle de l’amphithéâtre. Ceci a nécessité un travail sur les détails des rideaux coupe-feu en collaboration avec COLT Group afin de trouver une solution aux enjeux, notamment la disposition par rapport à la cloison de bois et les cloisons vitrées.


Reiach and Hall Architectes, tous droits réservés

Reiach and Hall Architectes, tous droits réservés



Une inspection minutieuse



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16 Bis Rue de Claret Jean-Luc Lauriol Architecte


L’agence d’architecture Jean-Luc Lauriol s’est installé pendant vingtquatre ans dans l’atelier à Figuerolles, un bâtiment qu’il a réalisé lui-même. Ce bâtiment d’une surface de 152m2 sur un seul étage, présente une simple structure de deux murs porteurs en béton avec toiture et plancher, tout les deux composés d’une dalle en béton. La façade ouest est un mur rideau alors que la façade est est composée d’une structure poteaux poutre en acier et bardage en bois. L’atelier est éclairé naturellement par la grande surface vitrée d’une façade et par les fenêtres à claire-voie de l’autre. Suite à l’association de son agence avec un autre, la décision a été prise de garder et de réhabiliter ce bâtiment, rempli de souvenirs, en maison pour Jean-Luc Lauriol et Mme Lauriol dont il y a compris un studio séparé. Le projet doit répondre à quelques enjeux au plan énergétique, le premier étant que le bâtiment dans son état actuel se comporte comme une passoire thermique. Cependant l’intention est d’exploiter au maximum les bénéfices déjà présentes tel que l’orientation du bâtiment et la possibilité d’achever un système de ventilation naturel grâce aux ouvertures sur les deux façades et un plan libre.


l’état des lieux, plan rez-de-chaussée

proposition de réhabilitation, plan rez-de-chaussée


Le plan d’aménagement intérieur présente l’espace principal de vie de 36m2 qui donne sur le jardin et accueille une cuisine ouverte, salon et salle à manger. S’étendant le long de la partie est du bâtiment est un ensemble des salles – le bureau, la salle de bain, la chambre d’invités et le cellier alors que la chambre principale se trouve au sud et donne sur le jardin. Les façades ont connues plusieurs modifications. Afin de conserver une cohérence entre les poteaux métalliques existants et la positionnement des nouvelles portes extérieures proposées, la position des portes de la chambre et du studio étaient modifiées. Les modifications apportées aux deux façades répondent aux premiers devis fournis, ayant comme objectif la proposition d’une solution plus économique.




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Nouvel horizon Candidature 2016 Festival des Architectures Vives


Nouvel horizon

“Devant un fond de toile mis à nu, les visiteurs deviendront acteurs du projet, écrivant l’histoire visuelle du temps.” La Grande-Motte, à l’aube de cette période estivale, voit se dérouler des scènes ; un bateau qui file sur l’horizon, des promeneurs sur la plage, des goélands sur les rochers ; c’est des instants éphémères, mais l’horizon est immuable. L’innovation commence avec l’observation de l’existant. L’installation s’articule autour de ce constat.

De quelle manière?

Regarder

Contextualiser

S’orienter Odd propose de révéler l’instant qu’offre ce lieu au travers d’une expérience à la fois sensible et interactive. Notre fenêtre sur la mer est un fond de toile qui nous offre une nouvelle matière d’expression et de partage de ces moments avec les différents visiteurs. Ce dispositif, par l’orientation différente de ses trois fenêtres, encourage les visiteurs à contempler le paysage dans sa diversité. Nous leur proposons l’utilisation d’un point visuel, de nuances différentes selon la journée, afin de marquer le temps. Le produit de ces observations est donc la matérialisation d’une nouvelle vague sur l’horizon - un motif innovant.

Repérer

Reconstruire l’horizon



Mairi Ogilvie mairi_ogilvie@hotmail.com

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