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David Lynch
from City Février 2023
FR Maître du bizarre, de l’absurde et de l’étrange, David Lynch est au programme de la Cinémathèque en février (puis en mars), avec un florilège de longs et courts métrages et une conférence sur son œuvre.
Eraserhead – histoire d’un homme contraint, suite au départ de sa femme, de s’occuper de leur monstrueuse progéniture – accumule horreur gothique, surréalisme et esthétique cauchemardesque. The Elephant Man, adaptation de l’histoire réelle d’un Londonien dont la difformité lui valut ce surnom, est une tragédie déchirante. La folie visuelle futuriste de Dune (sans oublier Sting en petite tenue !) lui confère le statut de film culte de sciencefiction.
Amateurs de suspense néonoir, ne manquez pas Mulholland Drive et la conférence associée. Le 15 février, profitez de cinq courts métrages pour le prix d’un. Sont également programmées certaines influences de Lynch, dont une comédie noire : Sunset Boulevard, un suspense hitchcockien : Vertigo et un film autrefois controversé : Freaks, suspense policier autour d’une tentative de meurtre dans un cirque itinérant.
EN David Lynch: king of the weird, the absurd and the strange. Come to the Cinémathèque in February – to be continued in March – to explore a selection of his features, short films and a lecture on his work.
Gothic horror, surrealism and nightmarish beauty abound in Eraserhead, where a man is forced to care for his monstrous offspring; the heartrending tragedy The Elephant Man is the true story of a Londoner whose deformity earned him this nickname, and futuristic visuals (including Sting in underwear!) set apart Dune as an iconic scifi movie.
For a neonoir mystery thriller, make sure to catch Mulholland Drive and the accompanying talk, and on the 15, go for five (short) films for the price of one. Works that influenced Lynch are also featured, including black comedy Sunset Boulevard, Hitchcock’s thriller Vertigo, and erstwhile controversial film Freaks, which revolves around an attempted murder at a travelling circus.
DE Rückkehr von Simon Stone auf die Bühne des Grand Théâtre, nach Flight 49 im Jahr 2021 und John Gabriel Borkman im Jahr 2017. Der Schweizer Regisseur wagt sich mit Tristan & Isolde von Richard Wagner an eine monumentale Oper. Die Handlung spielt in der Gegenwart, verliert aber nichts an ihrer mystischen und zeitlosen Dimension. Diese Geschichte einer gegenseitigen und unmöglichen
Liebe zwischen Tristan und Isolde behält ihre Kraft in einer modernen Inszenierung, getragen von der endlosen Melodie des deutschen Komponisten, voller Höhepunkte und Subtilität. Das Philharmonische Orchester Luxemburg wird hier von dem deutschen Lothar Koenigs dirigiert. Einer der großen Momente der lyrischen Saison im Großherzogtum.
La Théorie des ficelles
FR Etienne Fanteguzzi invente un nouveau genre de spectacle, entre danse et conférence scientifique, dans La Théorie des ficelles. Sur la scène et au milieu de fils tendus, il interroge le mouvement et tisse progressivement une toile. Savant fou et génial, il montre que le rêve et l’invention ne sont jamais éloignés de la science et de ses théories. Un rendez-vous passionnant.
EN Etienne Fanteguzzi has come up with a new kind of show, somewhere between dance and scientific conference, in La Théorie des ficelles. On stage, in the midst of taut strings, he questions movement and gradually weaves a web. A brilliant mad scientist, he shows that dreams and invention are never far from science and its theories. A thrilling event.
FR Retour de Simon Stone sur la scène du Grand Théâtre, après Flight 49 en 2021 et John Gabriel Borkman en 2017. Le metteur en scène suisse s’attaque à un monument de l’opéra avec Tristan & Isolde de Richard Wagner. Pour l’occasion, l’action se passe de nos jours, mais ne perd rien de sa dimension mythique et intemporelle. Cette histoire d’amour réciproque et impossible entre Tristan et Iseult conserve toute sa force dans une représentation contemporaine portée par la mélodie infinie du compositeur allemand, suite de paroxysmes et de répits musicaux. L’Orchestre philharmonique du Luxembourg est dirigé à cette occasion par l’Allemande Lothar Koenigs. Un des grands moments de la saison lyrique au Grand-Duché.
FR Le 3 DU TROIS revient en ce début d’année avec deux créations. Léon, de Laura Arendt, est une chorégraphie autour de la quête de bonheur propre aux êtres humains. Mais la joie n’est pas toujours ce que l’on croit. Magdalena Hylak présente de son côté A Dance, travail sur l’improvisation comme élément de recherche dans l’art. Bohumil Kostohryz et Marie-Laure Rolland montrent quant à elles le court métrage Anne-Mareike Hess : le corps en état d’urgence.
EN The 3 DU TROIS starts this new year with two new creations. Léon, by Laura Arendt, is a choreography around the quest for happiness that is specific to human beings. But joy is not always what you think. Magdalena Hylak is presenting A Dance, a work on improvisation as an element of research in art, while Bohumil Kostohryz and Marie-Laure Rolland are showing the short film Anne-Mareike Hess: the body in a state of emergency.
FR La compagnie Vedanza revient au Théâtre national du Luxembourg avec sa nouvelle création, We Thought We Knew What We Were Doing, spectacle conçu par Frey Faust en 1999 et retravaillé en collaboration avec Emanuela Iacopini. Après Tables en 2013 et Undo en 2017, ce travail autour de l’imprévisible et de la surprise met en scène cinq danseurs. Ils prêtent leur fougue à cette vie tumultueuse dans laquelle rien n’est jamais écrit d’avance.
EN The Vedanza company returns to the Théâtre national du Luxembourg with its new work, We Thought We Knew What We Were Doing, a show conceived by Frey Faust in 1999 and reworked in collaboration with Emanuela Iacopini. After Tables in 2013 and Undo in 2017, this work, based on the unpredictable and the surprising, features five dancers. They enthusiastically embrace this tumultuous life in which nothing is ever written in advance.
FR Le chorégraphe français Jean-Claude Gallotta, ambassadeur de la Nouvelle Danse, revisite le mythe de Pénélope dans sa nouvelle création. Après un lumineux et remarqué Ulysse, ce spectacle se veut plus sombre, dans l’urgence d’une vie d’attente. Sur la scène, les 10 interprètes donnent vie à une chorégraphie pleine de joie. Un voyage dans le monde d’Homère qui s’affranchit des codes du ballet classique et jouit d’une folle liberté.
EN French choreographer and New Dance ambassador Jean-Claude Gallotta’s new work revisits the myth of Penelope. After the notably radiant Ulysses, this show is meant to be darker, reflecting the urgency of a life on hold. On stage, the ten performers give life to a choreography full of joy. A journey into Homer’s world which, liberated from the codes of classical ballet, revels in unbridled freedom.
DE Februar ist dem Komponisten Richard Wagner gewidmet. Bis zur Aufführung von Tristan & Isolde im Grand Théâtre am Ende des Monats (Lesen Seite 74) können die Liebhaber des deutschen Meisters Siegfried in der Philharmonie entdecken. Dieser Teil des „Bühnenfestspiels“ Der Ring des Nibelungen wird unter Leitung des Briten Sir Simon Rattle vom Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks interpretiert. Die perfekte Orchestrierung zeigt sich erneut in dieser konzertanten Aufführung mit exquisiter Starbesetzung. Der neuseeländische Tenor Simon O’Neill verleiht Siegfried seine Stimme, während die Walküre Brünnhilde von der italienischen Sopranistin Anja Kampe interpretiert wird. Die perfekte Gelegenheit, Siegfried wieder zu entdecken.
FR Le compositeur Richard Wagner est à l’honneur en ce mois de février. En attendant Tristan & Isolde de Simon Stone au Grand Théâtre à la fin du mois (lire page 74), les amateurs du maître allemand peuvent découvrir Siegfried à la Philharmonie. Sous la conduite du chef britannique Sir Simon Rattle, cet élément du « festival scénique » L’Anneau du Nibelung est interprété par le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. La parfaite maîtrise de l’orchestration est à nouveau démontrée dans cette version concertante qui bénéficie d’une distribution vocale d’exception. Le ténor néo-zélandais Simon O’Neill prête sa voix à Siegfried face à la Valkyrie Brunehilde, interprétée par la soprano italienne Anja Kampe. L’occasion parfaite de (re)découvrir Siegfried