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MON STYLE

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Robert Brandy a récemment été mis à l’honneur avec son exposition rétrospective au Musée national d’histoire et d’art. On le connaît amateur de vieilles voitures et de bidons d’huile pour moteur, mais c’est aussi un féru de chapeaux.

Si vous croisez Robert Brandy, il y a de fortes chances que vous le voyiez portant l’un de ses chapeaux ; en feutre si c’est en hiver, ou en paille si c’est en été. « J’ai environ une vingtaine de chapeaux chez moi », confie l’artiste, qui porte ce jour-là un Borsalino vert-de-gris. « J’ai commencé à porter des chapeaux quand j’ai commencé à perdre mes cheveux, poursuit-il, avec un sourire complice. Cela m’évitait de brûler à cause du soleil, ou d’avoir froid à la tête en hiver. » Si, au début, Robert Brandy ne faisait pas attention aux marques, il a maintenant une préférence pour les chapeaux confectionnés par les maisons Borsalino ou Stetson. Si ses peintures sont pleines de couleurs, il n’en va pas de même pour ses chapeaux. « Je préfère les avoir dans des tons neutres, comme le noir, le brun ou le gris. » Parfois, il les porte aussi pour travailler. Ce qui lui vaut quelques déconvenues : « J’ai mis de la peinture sur un de mes chapeaux, j’étais un peu contrarié. Mais un jour, un ami dont la femme aime aussi beaucoup les chapeaux m’a demandé s’il pouvait me l’acheter ! Alors, je l’ai enlevé, je l’ai signé à l’intérieur et lui ai vendu au prix pour pouvoir m’en racheter un neuf ! » Côté achats, il n’a pas de boutique préférée, mais en a acheté quelques-uns dans un magasin à Antibes, ou à Bruxelles.

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo ANDRÉS LEJONA

Depuis 2007, Jean-Philippe Robert est un fervent amateur des créations de Jean-Charles de Castelbajac. Tant et si bien qu’il a constitué une véritable « archive vestimentaire ».

Quand j’ai commencé à travailler, «  et donc à avoir un peu plus d’argent, je me suis intéressé à la mode. La première pièce que j’ai achetée de JeanCharles de Castelbajac était une veste beige », se souvient Jean-Philippe Robert. « À Luxembourg, ses créations étaient vendues chez Le Fou du Roi. C’est grâce à cette boutique multimarque que j’ai découvert son travail », détaille le collectionneur. Par son intermédiaire, il a pu être invité à ses défilés à Paris entre 2008 et 2014, date du dernier événement organisé par le créateur. « Je n’en ai manqué aucun ! » Au fil des ans, sa passion ne se tarit pas et il achète régulièrement les vêtements de Jean-Charles de Castelbajac. « Les lignes hommes sont restreintes en nombre de pièces, et les prix restaient relativement abordables. Il n’était donc pas trop difficile de parvenir à acheter tous les modèles d’une collection », assure Jean-Philippe Robert.

Ce qui lui plaît dans les créations de JCDC ? L’éclectisme et le mélange des genres. Il est aussi attiré par cette mode colorée, gaie, très 80s. Et le talent du créateur ne s’arrête pas là, puisque Jean-Charles de Castelbajac a aussi réalisé des meubles, que Jean-Philippe Robert possède également.

Aujourd’hui, Jean-Charles de Castelbajac ne produit plus de collection en son nom, mais Jean-Philippe Robert porte encore ses vêtements au quotidien.

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo ANDRÉS LEJONA Jean-Philippe Robert a une grande admiration pour Jean-Charles de Castelbajac, dont il possède les collections de prêt-à-porter pour hommes et du mobilier.

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