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INTERVIEW DE MARC HANSEN
Le ministre délégué à la Digitalisation et ministre de la Fonction publique, Marc Hansen, a pris le temps d’une conversation avec la rédaction de Paperjam pour évoquer les enjeux-clés de la transformation numérique de l’État et de la société.
Guy Wolff Photo Marc Hansen soutient l’usage de la blockchain dans le secteur public.
Fin septembre 2022, le Haut Comité à la transformation numérique a été lancé. Pouvez-vous nous rappeler le rôle de cette instance ? Et en quoi est-elle importante pour soutenir les ambitions nationales en matière de numérisation de la société ? Pour le ministère de la Digitalisation, le haut comité est un pilier essentiel de la gouvernance numérique de l’État. En effet, pour avancer dans l’ère numérique de manière coordonnée et dans l’intérêt de tous les citoyens, nous sommes persuadés qu’il est primordial d’appréhender les enjeux de la digitalisation d’après tous les points de vue possibles. Voilà pourquoi il regroupe en son sein des ministères, des membres de la société civile et du patronat, mais aussi des experts de divers horizons. Nous espérons ainsi avoir des échanges concernant les domaines de l’économie, du travail, de l’éducation, ou encore des services publics numériques, etc. Cette approche transversale permettra une plus grande cohérence et coordination des efforts à fournir pour avancer vers un gouvernement numérique réussi.
Quelles sont les ambitions de ce gouvernement en matière de transformation numérique de la société et de l’économie ? Et quelles sont les principales réalisations que l’on peut mettre à son crédit ? L’ambition principale du ministère de la Digitalisation peut se résumer en quelques mots : mettre la technologie et ses bénéfices au profit du citoyen et des entreprises dans le but d’améliorer le quotidien de tout un chacun et de disposer de processus administratifs allant dans ce sens. Je cite comme exemples le développement de fonctionnalités ainsi que de l’offre en démarches administratives sur MyGuichet.lu, les modifications apportées à la loi concernant la carte d’identité ou encore l’introduction de la facture électronique pour les sociétés travaillant en relation avec des entités étatiques ou communales. Parlons également de l’application MyGuichet.lu, de GouvID ou des projets d’intelligence artificielle. Ou encore du plan d’action national pour l’inclusion numérique de tous les citoyens… Je pourrais continuer à énoncer une longue liste de réalisations qui répondent à notre engagement premier.
Au regard de toutes ces réalisations dans leur globalité, elles font partie d’une vision d’ensemble qui permet de faire progresser la digitalisation de la société telle que le gouvernement la conçoit. Nous sommes sur la bonne voie. D’ailleurs, le eGovernment Benchmark 2022 le confirme et nous classe désormais sur la troisième marche du podium parmi 35 autres pays.
Au cœur de l’été, tout en soulignant cette troisième place, vous avez confirmé l’engagement du gouvernement en faveur de la digitalisation et la nécessité « de ne pas se reposer sur ses lauriers ». Pourquoi est-il critique de maintenir le rythme plus que jamais ? Je suis pleinement conscient que le travail ne sera jamais complètement terminé, étant donné que la technologie ne cesse d’évoluer. Nous aurons donc toujours une marge de progression potentielle, mais les bons résultats actuels constituent un véritable moteur pour aller de l’avant. Il en va de notre vie au quotidien. Voilà pourquoi il nous est impossible de nous reposer sur nos lauriers. Sur cette base, quels sont, à vos yeux, les chantiers prioritaires pour les mois à venir ? Dans les mois à venir, les efforts seront poursuivis pour proposer des services publics encore plus axés sur les besoins des citoyens et des entreprises. À l’heure actuelle, plus de 400 projets de ce type sont en cours au Centre des technologies de l’information de l’État (CTIE) et au GovTech Lab, des appels pour des partenariats d’innovation vont également dans ce sens. Pour ne citer que quelques exemples de projets : un service de messagerie national, des notifications automatisées de la part de MyGuichet.lu, la signature électronique au niveau de l’État, de nouveaux assistants MyGuichet.lu, etc. De plus, nous sommes en train de développer une carte d’identité et un permis de conduire sous format digital qui pourront être sauvegardés dans un portefeuille électronique. En somme, les projets ne manquent pas.
Comment la transformation numérique de l’État, et notamment de l’administration, peut-elle devenir un levier d’amélioration de la compétitivité des entreprises luxembourgeoises ? La digitalisation de l’État est partie intégrante de la compétitivité des entreprises au Luxembourg, et nous nous engageons dans ce sens.
Notre ministère cherche ainsi constamment des moyens pour faciliter les relations entre les administrations et le secteur privé. Des interactions rapides et aisées profitent à toutes les parties. Voilà pourquoi nous accordons un soin particulier à étendre l’offre en matière de démarches administratives pour les entreprises sur MyGuichet.lu. Dans le cadre de la facturation électronique, par exemple, nous donnons la possibilité aux entreprises d’utiliser MyGuichet.lu pour établir leurs factures électroniques et les transmettre par ce biais.
Nous proposons par ailleurs au secteur privé de nous contacter via zesumme-vereinfachen.lu afin de soumettre des idées concernant des simplifications administratives nécessaires à leur bon fonctionnement. Le Haut Comité à la transformation numérique est, en outre, une plateforme de choix pour approfondir ce genre d’échange avec les représentants des entreprises.
Au travers de notre GovTech Lab, nous promouvons un nouvel état d’esprit au sein de l’État en faisant appel aux connaissances et compétences du secteur privé pour faire avancer la digitalisation au Luxembourg. Ces coopérations représentent un intérêt aussi bien pour l’Administration que pour les entreprises, qui peuvent à la fois participer à la transition vers un gouvernement numérique et se développer constamment afin d’augmenter leur compétitivité et leur capacité d’innovation.
Le Luxembourg investit dans des technologies émergentes, comme l’IA ou encore la blockchain. Pourquoi ces technologies sont-elles prometteuses à vos yeux ? Quel bénéfice le Luxembourg peut-il tirer en se positionnant en pionnier sur la technologie blockchain (comme il semble vouloir le faire) ? Quels sont les enjeux en la matière ? La transformation numérique de la société engendre une production de données sans précédent. Dans sa vision stratégique de l’IA, le gouvernement mise notamment sur le développement et l’utilisation d’outils ou solutions technologiques basées sur l’IA pour traiter ces quantités BIO EXPRESS
Jusqu’en 2009, Marc Hansen est présentateur au sein de DNR, puis de RTL Radio Lëtzebuerg et de RTL Télé Lëtzebuerg. Entre 2011 et 2014, il occupe la fonction de directeur et administrateur délégué des Éditions Lëtzebuerger Journal. Entre ces deux postes, il occupe des fonctions d’attaché parlementaire auprès du DP. Échevin de la commune d’Useldange de 2005 à 2014, il est élu député lors des élections anticipées d’octobre 2013. En mars 2014, il devient secrétaire d’État à l’Éducation nationale, à l’Enfance et à la Jeunesse, et secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Suite à la démission du gouvernement de Maggy Nagel, Marc Hansen est nommé, en décembre 2015, ministre du Logement, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.
À la suite des élections d’octobre 2018, il est nommé ministre de la Fonction publique, ministre aux Relations avec le Parlement, ministre délégué à la Digitalisation et ministre délégué à la Réforme administrative.
experiment. exchange.
innovate. govtechlab.lu
croissantes de données et les exploiter afin de créer plus de prévisibilité, améliorer des services ou rendre les flux organisationnels plus efficients. Au sein de l’État, le comité AI4Gov encourage justement les administrations à faire usage de l’IA pour développer de nouvelles méthodes et améliorer leurs services et leurs procédures.
Concernant la technologie blockchain, l’État exploite la première blockchain du secteur public pour développer une série de nouvelles applications réservées à ce secteur, ainsi que des applications impliquant des interactions entre le secteur public et le secteur privé. Les caractéristiques de la blockchain répondent aux critères que nous recherchons : il s’agit d’une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création.
Une concrétisation de cette blockchain du secteur public est la digitalisation des prêts étudiants, que j’ai présentée avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Claude Meisch, en septembre 2021. Il s’agit d’un exemple type de la manière dont une technologie peut faciliter la vie des citoyens, car, avec cette procédure digitale de bout en bout, les étudiants n’ont plus besoin de se rendre dans une banque pour solliciter un prêt, mais ils peuvent le faire par voie électronique, entièrement sécurisée et traçable grâce à la technologie blockchain.
Dans tous les cas, l’objectif de l’utilisation de ces nouvelles technologies reste toujours le même, en l’occurrence celui de fournir toujours plus de services innovants et sécurisés aux citoyens.
La transformation numérique accentue notre dépendance à la technologie et nous expose à de nouveaux types de risques, tels des cyberattaques menées par des cybercriminels ou des États, voire des pertes et des vols de données. Comment le gouvernement prend-il en compte les nouvelles typologies de risques, et comment sont-elles intégrées dans les procédures de l’administration qui gère des données sensibles de citoyens ? L’engagement du Luxembourg en matière de cybersécurité est un fait indéniable. Le Premier ministre et ministre de la Digitalisation, Xavier Bettel, a récemment réaffirmé dans son discours sur l’état de la Nation vouloir constamment renforcer ces efforts au Luxembourg. Au niveau des services publics, de nombreux acteurs sont actifs depuis très longtemps dans ce domaine et nous ne faisons pas exception à la règle. La sécurité des infrastructures étatiques, des plateformes et des applications est également une priorité pour le ministère de la Digitalisation et le CTIE, principal prestataire informatique de l’État.
Nous nous efforçons chaque jour de fournir des environnements sûrs et fiables pour toutes les interactions des citoyens et des entreprises avec l’Administration publique ou entre entités étatiques. Les cyberattaques font malheureusement partie du monde numérique, mais il est de notre devoir de les détecter le plus rapidement possible et d’y répondre de manière appropriée. Il est en effet primordial de garantir le niveau de sécurité le plus haut lorsqu’il s’agit des données de nos citoyens et des entreprises.
enjeux en la matière, et quelles sont les actions mises en œuvre pour permettre à chacun de tirer profit de la technologie ? L’objectif du gouvernement est de faire de la digitalisation une chance pour tous, tout en laissant la possibilité à ceux qui ne peuvent pas ou ne désirent pas passer au numérique de ne pas se retrouver exclus. L’inclusion numérique de tous les citoyens est primordiale pour garantir une cohésion de toute la société. Or, pour identifier et pallier un fossé numérique éventuel, il nous a semblé essentiel d’avoir une bonne compréhension du contexte dans lequel nous nous trouvons afin d’identifier les populations à risque et leurs besoins. En ce sens, j’ai notamment demandé un débat de consultation à la Chambre des députés et commandité un sondage d’opinion auprès de la population sur leurs attentes vis-à-vis de la digitalisation.
Le ministère de la Digitalisation a alors proposé un plan d’action national d’inclusion numérique, qui a été adopté par le conseil de gouvernement en septembre 2021. Le plan d’action a été élaboré en étroite concertation avec un groupe de travail interministériel dédié à l’inclusion numérique, et à l’aide d’échanges bilatéraux avec des associations et divers acteurs non étatiques proches des populations éventuellement éloignées du numérique. Les priorités identifiées sont diverses : il s’agit de faciliter l’accès aux outils numériques, de favoriser le développement de compétences numériques, de contrecarrer les différences régionales en offres numériques, de sensibiliser sur la sécurité et la gestion d’informations en ligne et de motiver à l’utilisation du numérique.
Le plan d’action présente 40 initiatives concrètes pour favoriser l’inclusion numérique de tout un chacun. Parmi ces initiatives, 18 sont mises en œuvre par le ministère de la Digitalisation. Je tiens d’ailleurs à souligner le fait que la majorité de ces mesures ont d’ores et déjà été lancées, parmi lesquelles, par exemple, une offre en formations en compétences numériques, en collaboration avec l’asbl ErwuesseBildung, et la mise en ligne du portail thématique www.zesummendigital.lu. Ce dernier livre un grand nombre d’informations aux personnes concernées, mais également aux associations qui sont proches des populations à risque et qui peuvent ainsi s’informer sur toutes les actions existantes qui pourraient les soutenir.
M. Nicolas Domenjoud, Responsable normalisation et Technologies de l’Information et de la Communication au sein de l’ILNAS, Dr Jean-Philippe Humbert, adjoint à la Direction de l’ILNAS et Prof. Pascal Bouvry, Chargé de Mission auprès du Recteur à l’Université du Luxembourg.
Les enjeux fondamentaux de la normalisation
Contenu sponsorisé par ILNAS
Des normes techniques encadrent le développement de la majorité des produits et services que nous utilisons au quotidien : appareils électroniques, jouets, isolation... Ce travail de normalisation est mené par des experts venus du monde entier – notamment du Luxembourg – cherchant à obtenir un consensus sur les normes les plus profitables au marché et aux utilisateurs.
Le niveau de sécurité d’un data center, la compatibilité d’un type de chargeur avec l’ensemble des appareils, ou encore les bonnes pratiques pour l’IoT (Internet of Things), le BIM (Building Information Modeling), le cloud computing… Ces différents éléments, qui permettent de faciliter la vie des consommateurs et des acteurs économiques, sont encadrés par des normes techniques. Différentes organisations, en Europe et dans le monde, se chargent de les formaliser, l’une des plus connues étant sans doute l’ISO, l’Organisation internationale de normalisation.
Trouver un consensus Pour développer ces normes, des comités sont mis en place sur des sujets spécifiques. L’ISO/IEC JTC 1 (Joint Technical Committee 1), par exemple, traite des technologies de l’information et de la communication. Les organismes nationaux chargés de la normalisation inscrivent au sein de ces comités des experts qui sont des professionnels de cette matière, actifs dans leur propre pays. Au Luxembourg, c’est l’Organisme luxembourgeois de normalisation, au sein de l’ILNAS (Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services), qui, depuis 2008, se charge de cette mission.
La mise au point concrète de ces normes est toutefois délicate et fait toujours l’objet de négociations. «L’idée est de trouver le bon consensus, de s’entendre sur un langage technique commun qui puisse répondre aux besoins du marché. Pour ce faire, il est donc important qu’un pays comme le Luxembourg envoie ses experts dans ces comités. La norme finale pourra ainsi tenir compte des problématiques et besoins nationaux », explique le Dr Jean-Philippe Humbert, adjoint à la Direction de l’ILNAS. Le nombre de délégués luxembourgeois (287) est en hausse ces dernières années, mais
Marie Russillo (Maison Moderne) Photo
PROCESSUS DE CRÉATION D’UNE NORME
du travail doit encore être mené pour faire prendre conscience de l’importance du sujet.
Une stratégie nationale en bonne voie C’est dans cette perspective qu’une « Stratégie normative nationale 2020-2030 », signée par le ministre de l’Économie, a été mise en place par l’ILNAS. Il s’agit de la deuxième du genre, après celle qui portait sur la décennie 2010-2020. «La stratégie 2020-2030 comprend deux axes principaux : la performance et l’excellence, poursuit le Dr Jean-Philippe Humbert. Sous le premier axe, il s’agit de valoriser et promouvoir l’utilisation de normes techniques pertinentes, mais aussi de favoriser l’implication des acteurs économiques locaux au sein des processus de normalisation. Rejoindre un comité est gratuit et participe au développement économique futur du pays. » Pour promouvoir ces normes, neuf bornes ont notamment été installées sur le territoire. Elles permettent la consultation gratuite de toutes les normes du catalogue de l’ILNAS. Des vidéos ont également été mises au point pour mieux comprendre comment utiliser ces normes.
Le deuxième axe vise quant à lui à assurer la participation de l’Organisme luxembourgeois de normalisation au sein des différentes organisations internationales de normalisation (ISO, mais aussi IEC, ITU-T, CEN, CENELEC et ETSI) et
BESOIN DE NORME IDENTIFIÉ PAR LE MARCHÉ
l Qualité l Sécurité l Interopérabilité l Aspects environnementaux …
02
DÉVELOPPEMENT DE LA NORME DANS UN COMITÉ TECHNIQUE
l Experts nommés par les organismes nationaux de normalisation l Respect du consensus
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PUBLICATION DE LA NORME
l Document de référence l Application volontaire l Support à la réglementation l Consensuelle Exemple : Une norme technique dont on parle depuis des années est celle concernant les chargeurs de téléphones portables. L’Union européenne a en effet décidé d’adopter la norme USB-C pour l’ensemble des chargeurs de téléphones, appareils photos, enceintes Bluetooth, etc. C’est une réelle avancée pour le consommateur – 2,4 milliards d’euros étaient dépensés chaque année dans l’achat de chargeurs indépendants –, ainsi que pour la planète : cette mesure permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 180 kilotonnes d’équivalent CO2 par an.
à faciliter le rayonnement national des compétences en la matière. «Il faut également que les acteurs économiques luxembourgeois intègrent une certaine culture de la normalisation, ajoute M. Nicolas Domenjoud, Responsable normalisation et Technologies de l’Information et de la Communication au sein de l’ILNAS. La normalisation est importante non seulement pour le cadre qu’elle permet de fournir, mais aussi parce qu’elle informe le marché sur des technologies émergentes, comme le ‘quantum computing’ ou l’intelligence artificielle. Toute entreprise peut trouver un comité technique lié à son activité, et dans lequel elle peut inscrire certains de ses collaborateurs. »
Pour renforcer cette culture, l’éducation et la recherche jouent un rôle fondamental. Un programme de recherche a ainsi été mis au point entre l’ILNAS, l’Université du Luxembourg et le SnT. « Ce programme de recherche fait intervenir trois doctorants et un PostDoc, qui conduisent des recherches et des activités de normalisation portant sur les secteurs identifiés comme porteurs pour l’économie dans la stratégie normative nationale 2020-2030 (TIC, aérospatial et construction), le secteur des TIC demeurant un axe transversal pour chacun d’entre eux», explique Prof. Pascal Bouvry, Chargé de mission auprès du Recteur à l’Université du Luxembourg. Dans ce contexte, un Master a également vu le jour en 2021.
Master in Technopreneurship L’Université a développé, en collaboration avec l’ILNAS et le Luxembourg Lifelong Learning Centre de la Chambre des Salariés, un programme de cours particulièrement innovant : le Master in Technopreneurship. Ce cursus qui se déroule sur deux années est organisé de façon à permettre à des étudiants déjà actifs d’y assister. « Il est en effet indispensable d’être déjà sensibilisé à certains enjeux business liés, par exemple, à la blockchain ou au big data pour le suivre de façon optimale », commente Prof. Pascal Bouvry, Directeur académique de ce Master en Technopreneurship. Neuf étudiants suivent actuellement ce programme, qui porte sur l’innovation, les Smart ICT, la confiance numérique, etc., et qui vise à faire comprendre tout l’intérêt de la normalisation technique pour l’industrie.
Pour en savoir plus, rendezvous sur www.portail-qualite.lu