Le Niger, nouveau gendarme africain

Pas de prolongation pour Angela Merkel!

La paix ... une culture authentiquement saoudienne

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1719- Novembre 02/11/2018

Un magazine politique hebdomadaire

Majeda El Roumi ... voyage du chant et des sens

Issue 1719- Novembre 02/11/2018

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Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1719- Novembre 02/11/2018

Castaner dévoile son plan à l'Intérieur

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Elections en RCD: L’opposition doute et redoute…

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Exercices de renforcement jusqu›à l›âge de soixantedix ans 46 Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Sud du Soudan: Encore une réconciliation…

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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St Andrews, Écosse - 22 octobre: étudiants de l›Université de St Andrews, beaucoup en costume de fantaisie, se livrent à une tradition de se couvrir de mousse pour honorer la «famille académique» sur la pelouse inférieure du collège le 22 octobre 2018, à St Andrews Écosse. (Getty Images)

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Un supporter du candidat à la présidence brésilienne, Yair Polsonaro, Détient une bannière sur laquelle on peut lire «Bolsonaro est le peuple» lors d'un rassemblement à Rio de Janeiro, au Brésil, le 21 octobre 2018. (Getty Images)

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ctualités

Christophe Castaner promet plus de moyens aux forces de l'ordre.

Par Maymana Azzam Castaner dévoile son plan à l'Intérieur "Gérard Collomb avait dit cela bien avant de démissionner et il a raison : il y a une situation de tension extrême et une grande violence dans certains quartiers", reconnaît le nouveau ministre de l'Intérieur, qui dévoile sa feuille de route dans Le Journal du Dimanche. "Partout où la République recule, il faut agir".

Nouvelle évacuation à Grande-Synthe La dernière opération avait eu lieu en septembre.

Une nouvelle évacuation du campement de GrandeSynthe, dans le Nord, s’est déroulée ce mardi 23 octobre.

Arrivé sur place dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé "des présences policières en nombre".

Le campement de Grande-Synthe.

d'un "fonds de roulement". Il a remercié les services de secours et a annoncé l'abandon des franchises par les assurances.

Inondations dans l'Aude : Macron au chevet des habitants Il était très attendu dans l'Aude, une semaine après les inondations meurtrières qui ont fait 14 morts et plus de 70 blessés.

Emmanuel Macron a annoncé à Trèbes, dans l'Aude, qu'"au moins 80 millions d'euros" seraient débloqués par l'Etat "dans les prochains jours" dans le cadre

Aude - le discours d'Emmanuel Macron - 22 octobre 2018.

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Pour les sinistrés : ils ne paieront pas de franchise d'assurance pour les biens perdus, le délai de déclaration à l'assurance est allongé pour passer de 10 à 30 jours. Le président a aussi promis de "mobiliser tous les experts nécessaires dans les délais les plus rapides". Les papiers d'identité seront refaits gratuitement. "Je sais que beaucoup est attendu de l'Etat et c'est légitime dans un moment tel que celui ci", a-t-il déclaré.

La France veut rapatrier une partie des quelques 150 enfants de jihadistes français signalés en Syrie

Rapatrier les enfants de jihadistes français signalés en Syrie ?

La France veut rapatrier une partie des quelques 150 enfants de jihadistes français signalés en Syrie, alors que l'épineux sort des combattants étrangers du groupe Etat islamique (EI) continue d'embarrasser les pays occidentaux. "On les rapatriera autant que possible à condition que la mère soit d'accord. Les mères resteront elles sur en Syrie, souligne la source.

70.714 personnes incarcérées : le nouveau record Le nombre de détenus a atteint un nouveau record en septembre, avec 70.714 personnes incarcérées dans les prisons françaises, qui souffrent d'une surpopulation chronique, selon les chiffres de l'administration pénitentiaire publiés jeudi.

Avec 70.714 personnes détenues au 1er

octobre, la population carcérale est en hausse de 3,12 % par rapport au 1er octobre 2017. Elle est en augmentation de 11,92 % en dix ans, selon les données statistiques mensuelles mises en ligne par l'administration pénitentiaire.

La ministre repousse en revanche l’idée d’un permis spécial pour les trottinettes.

Carte grise, péages sans barrières : ce que contient le plan transports

Élisabeth Borne interdit les trottinettes électriques sur les trottoirs En location ou à l’achat, les trottinettes électriques gagnent de plus en plus d’adeptes urbains. Le problème, c’est que ces petites machines, en apparence inoffensives, peuvent monter jusqu’à 40 km/h et provoquer des accidents en heurtant des piétons.

La ministre des Transports a annoncé ce mardi à l'Assemblée nationale l'interdiction de circulation des trottinettes sur les trottoirs, privilégiant ainsi pour ces engins les pistes et bandes cyclables.

Le texte de loi prévoit de développer les péages autoroutiers sans barrières

Dans l'avant-projet de loi sur les mobilités, l'exécutif propose ainsi un vaste projet de loi pour faciliter les nouveaux modes de transports. Le texte sera débattu au parlement au printemps 2019. Le texte de loi encadre le développement de péages sans barrières aux péages autoroutiers, afin de réduire la pollution automobile et fluidifier le trafic. Ainsi, les automobilistes paieraient à l'aide de capteurs détectant une vignette, un badge ou la plaque d'immatriculation de leur véhicule.

Un successeur pour le Charles-deGaulle Florence Parly a officiellement lancé mardi le programme du futur porte-avions qui remplacera le bateau actuel vers 2038. Quinze ans environ sont nécessaires pour disposer d'un porte-avions, depuis le lancement du programme jusqu'à l'entrée en service du bateau.

Nouveau record de détenus en France avec 70.714 personnes incarcérées

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ctualités

Le porte-avions «Charles-de-Gaulle» a été remorqué, le 8 février 2017, dans la rade de Toulon pour y subir des travaux de rénovation.

Un député veut interdire le VTT pendant la période de chasse

Hausse du chômage

réaliser de 3 à 3,9 milliards d'euros d'économies en trois ans, ce que les partenaires sociaux ont dénoncé comme une «logique uniquement budgétaire».

Le député LREM de l'Aude, Alain Perea, a proposé d'interdire la pratique du VTT pendant la période de chasse après qu'un vététiste britannique a été mortellement touché par un fusil de chasse lors d'une battue au gros gibier. "La chasse ne dure que quatre mois par an. Pourquoi ne pas interdire le VTT pendant la chasse", a-t-il suggéré sur Twitter.

Assurance chômage : début de la négociation le 9 novembre Les partenaires sociaux débuteront la négociation sur la nouvelle convention d'assurance chômage le 9 novembre. Elle se prolongera jusqu'à la mi-janvier, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Toutes les organisations patronales et syndicales, gestionnaires de l'assurance chômage, ont accepté le

Le chômage en hausse au troisième trimestre 2018

Toutes les organisations patronales et syndicales, gestionnaires de l'assurance chômage, ont accepté le principe de cette négociation, qui s'annonce difficile.

principe de cette négociation, qui s'annonce difficile.

A la surprise générale, Emmanuel Macron avait souhaité début juillet que les partenaires sociaux se remettent autour de la table, pour négocier une nouvelle convention, deux ans plus tôt que prévu. Dans sa lettre de cadrage, feuille de route de la négociation, le gouvernement a réclamé fin septembre que cette future négociation permette de

En moyenne, entre juillet et septembre, en France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a augmenté de %0,5. Soit 16 300 chômeurs en plus. Le chiffre demeure toutefois à la baisse sur un an (moins 1,2 %).

Jacqueline Gourault photographiée à Paris en juillet 2017 afp.com

Une collectivité unique dotée de compétences "particulières" pour l’Alsace Le gouvernement soutient la création d'une collectivité alsacienne issue de la fusion du BasRhin et du Haut-Rhin, dotée des compétences des départements mais aussi de compétences

Un vététiste

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Le ministre de l\'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, sera en déplacement en Corse le lundi 22 octobre.

"particulières" tenant à sa spécificité transfrontalière notamment.

Corse : vers une remise à plat de la fiscalité dérogatoire Avec le rapport de l'Inspection générale des finances sous le bras, Bruno Le Maire sera ce lundi dans l'île.

L'Assemblée nationale a supprimé le crédit d'impôt sur les meublés touristiques, accusé de favoriser la spéculation immobilière.

L’Etat reversera les taxes perçues sur le loto du patrimoine

Une vive polémique s’était engagée après l’annonce selon laquelle l’Etat percevrait 14 millions de taxes dans l’opération portée par Stéphane Bern.

Le budget de la Sécu à l’Assemblée Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale arrive ce mardi à l'Assemblée. Les débats promettent d'être «longs et âpres», selon Olivier Véran, rapporteur général LaREM de la commission des affaires sociales. L'examen du texte, qui compte plus de 50 articles et plus d'un millier d'amendements déposés, devrait durer toute la semaine, avant un vote solennel le mardi 30.

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, et Franck Riester, ministre de la Culture, ont annoncé jeudi le déblocage de 21 millions d'euros supplémentaires en faveur du patrimoine.

En un an, le gazole a bondi de plus de %23.

Hausse des taxes sur les carburants

« Cette décision signe la mobilisation pleine et entière de l’ensemble du gouvernement au service de notre patrimoine », affirment les ministres Gérald Darmanin et Franck Riester.

Les députés vont examiner pendant toute la semaine le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il comprend 50 articles et plus d'un millier d'amendements déposés.

En un an, le gazole a bondi de plus de 23 %. En un mois, il a pris 5 %. Face aux mécontentements croissant des Français sur ces hausses ininterrompues, l'exécutif tente tant bien que mal de désamorcer la polémique.

Opposition et automobilistes montent au créneau.

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Alsace: Centrale nucléaire de Fessenheim

Fessenheim : le Conseil d'Etat annule le décret, mais cela "ne changera rien" Le Conseil d’Etat a annulé, ce jeudi, le décret d'avril 2017 sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Saisi quelques mois plus tard par plusieurs acteurs locaux, le juge administratif suprême a jugé que cette décision n’avait pas été « légalement prise », EDF n’ayant pas alors formulé de demande pour cette fermeture.

La fermeture, initialement annoncée pour fin 2018 ou début 2019, a également été récemment repoussée "d’ici 2022". Mais elle devrait bien finir par avoir lieu, avec un nouveau décret…

Marlène Schiappa renonce à la présidence de LREM Elle publie ce jeudi un tweet adressé au Conseil du parti, dans lequel elle explique les raisons de son renoncement. Marlène Schiappa y indique qu'elle souhaite "faire de la politique autrement", et doit

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ctualités

Un zadiste renvoyant une cartouche de gaz lacrymogène en direction des forces de l'ordre à Notre-Dame-desLandes le 17 mai 2018.

Marlène Schiappa à Tours, le 11 septembre 2018 afp.com

pour cela "partager le pouvoir" en ne briguant pas un deuxième mandat. La secrétaire d'Etat ne renonce donc pas à faire valoir ses idées à la tête du parti, et déclare également qu'elle proposera son "projet structurant" au prochain délégué général du parti.

"Contrôlés au faciès", trois lycéens attaquent l'État pour discrimination Trois lycéens de banlieue parisienne s’estiment discriminés pour avoir subi un contrôle au faciès, lors d’une sortie scolaire, en 2017. Ce lundi, ils attaquent l’État et le Ministère de l’Intérieur. Ils s’appellent Mamadou, Ilyas et Zakaria, et étaient lycéens à Epinay-sur-Seine, lors des faits. En mars 2017, au retour d’un voyage scolaire à Bruxelles, les trois adolescents se font contrôler arbitrairement selon eux, à la gare du Nord, à Paris. Ils ont décidé de mener l’affaire devant les tribunaux.

L'ONU demande à la France de réviser sa loi contre le voile intégral L'annonce pourrait remettre en cause l'interdiction

administratif de Nantes ce lundi pour demander une expertise sur des blessures qui auraient été causées par des grenades lacrymogènes GLI-F4 lors d’une opération d’expulsion en avril sur la ZAD de NotreDame-des-Landes. Le tribunal administratif de Nantes a confirmé avoir reçu cinq requêtes en référé expertise.

Des femmes voilées manifestent dans les rues de Copenhague, au Danemark contre la loi visant à interdire le port du voile intégral dans l'espace public, le 10 août 2018

du voile intégral dans l'espace public en France et dans les pays voisins. Dans un avis rendu public le mardi 23 octobre, le comité des droits de l'homme des Nations unies (ONU) considère que la loi française de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public "viole" la liberté de religion telle que la définit le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont la France est signataire. Le comité avait été saisi par deux femmes verbalisées un an après le vote de la loi. Vêtues d'un voile intégral, elles avaient été condamnées à payer une amende de 150 euros.

Les recommandations du comité des droits de l’homme des Nations unies, qui n’est pas une juridiction, n’ont aucune valeur contraignante ou obligatoire.

Notre-Dame-des-Landes : cinq personnes blessées saisissent la justice administrative Les trois lycéens souhaitent mettre fin aux "contrôles au faciès".

Cinq personnes, dont deux journalistes travaillant pour Reporterre et Libération, ont saisi le tribunal

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Les voies sur berge, sur la rive droite de la Seine, à Paris, en 2016.

Piétonisation des voies sur berges (Acte I) : annulation confirmée en appel La Cour d'appel administrative de Paris a validé lundi l'annulation de l'arrêté de piétonisation pris en 2016 par la mairie de la capitale pour ouvrir aux piétons les voies sur berges de la rive droite.

Cette décision a pris de court la municipalité, qui s’attendait à une issue positive et définitive après les conclusions favorables du rapporteur public lors de l’audience, début octobre Un « ouf » de soulagement peut être poussé par la mairie de Paris. Les voies sur berges à Paris restent fermées aux voitures. Le nouvel arrêté sur la piétonnisation des quais de Seine, mesure phare et polémique de la maire de Paris (PS) Anne Hidalgo,

François Fillon le 28 mars 2018 à Paris afp.com

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, lors d'une conférence de presse à Paris, le 19 octobre 2018.

a été validé jeudi par le tribunal administratif, après le rejet lundi en appel d'un premier arrêté.

La mesure phare et polémique d'Anne Hidalgo a été validée jeudi par le tribunal administratif, justifiée par la nécessité de préserver le site inscrit à l'Unesco.

français du Rassemblement national (RN, ex-FN) Steeve Briois, vice-président mouvement, et Sophie Montel, visés par une enquête pour "provocation à la discrimination".

Perquisitions, coup de sang contre la justice et la presse… La longue semaine de Jean-Luc Mélenchon Double enquête, perquisitions mouvementées, polémiques avec la justice et les médias… Jean-Luc Mélenchon a connu une semaine très mouvementée.

Tout commence mardi 16 octobre avec plusieurs perquisitions au siège de La France insoumise et au domicile de plusieurs responsables politiques du mouvement. Ces perquisitions interviennent dans le cadre de deux enquêtes.

Plainte pour "discrimination" : deux eurodéputés RN privés d'immunité parlementaire Le Parlement européen a voté mercredi la levée des immunités parlementaires des eurodéputés

Affaire Penelope Fillon : l'employeur plaide coupable

Nicolas Sarkozy a décidé de se pourvoir en cassation.

C'est l'homme qui pourrait affaiblir la défense du couple Fillon : Marc Ladreit de Lacharrière, riche homme d'affaires, propriétaire, entre autres, de la Revue des Deux Mondes, une maison d'édition qui dit avoir embauché Pénélope Fillon comme conseillère littéraire, pour 3.900 euros nets par mois, de mai 2012 à décembre 2013.

Affaire Bygmalion : renvoyé devant le tribunal, Nicolas Sarkozy se pourvoit en cassation L'ancien président conteste son renvoi en correctionnelle pour les dérapages financiers de sa campagne présidentielle de 2012.

Son avocat, Me Thierry Herzog, a aussitôt indiqué qu'il allait former un pourvoi en cassation, ce qui pourrait repousser la tenue de l'éventuel procès dans cette affaire Bygmalion.

Les juges ont terminé leur enquête sur l'affaire Fillon L'eurodéputé du FN Steeve Briois au Parlement européen le 6 février 2018 à Strasbourg afp.com

avoir terminé leur enquête sur les emplois présumés fictifs de l'épouse et des enfants de l'ex-candidat de droite à la présidentielle, qui avaient entraîné sa chute.

Dix-huit mois après avoir mis en examen François Fillon, les juges d'instruction ont annoncé vendredi

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Didier Guillaume, ex-président du groupe PS au Sénat, a succédé à Stéphane Travert au ministère de l’Agriculture

Pesticides : Didier Guillaume réclame aux scientifiques des preuves de l'impact sur la santé Le nouveau ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a estimé ce vendredi 19 octobre que les scientifiques devaient faire la preuve que l'usage de pesticides avait des conséquences sur la santé, notamment des nouveaux-nés.

Encouverture Immigration

Le Niger, nouveau gendarme africain Nasreddine Ben Hadid Le Niger doit faire face aux milliers de migrants africains qui reviennent de Libye après y avoir été victimes de toutes sortes d'abus et qui attendent de pouvoir rentrer dans leur pays d'origine. Quelque 300.000 personnes - migrants, réfugiés et rapatriés dont des enfants - sont aujourd'hui bloqués au Niger.

En 2016, le pays a accepté de trier les migrants sur son sol au nom de la lutte contre le trafic d’êtres humains, divisant par cinq le flux de candidats au départ à l’immigration. La France s’est engagée à aller chercher 000 3 réfugiés au Tchad et au Niger. A ce jour, seulement quelques dizaines ont été accueillies en France. Mais cet afflux de demandeurs d’asile a provoqué des tensions avec la population locale.

Les limites des aides En échange de ses efforts pour endiguer la migration illégale, le Niger qui figure parmi les plus pauvres du monde, reçoit des fonds européens notamment pour aider les passeurs à se tourner vers des emplois légaux. Mais cela fonctionnet-il ? Cela dépend pour qui. Euronews rappelle que si pour l'Europe, cela fonctionne puisque le nombre de migrants qui transitent par le Niger a beaucoup diminué. Pour le Niger, un peu moins.

En effet, les financements européens ne parviennent pas à suffisamment de personnes et ne peuvent pas compenser les pertes subies par une économie fortement dépendante du business de la migration. Ce qui fait que dans la région

d'Agadez au Niger, sur la route vers la Libye, les passeurs continuent leur trafic.

Retour sur un exode Il y a encore peu de temps, le Niger était le principal pays de transit des migrants subsahariens en route vers l’Europe.

La ville d’Agadez constituait alors la dernière étape, un point de concentration et d’équipement logistique, avant d’attaquer l’enfer du Sahara jusqu’aux côtes méditerranéennes de Libye ou d’Algérie, puis l’Europe pour les plus chanceux. Chaque année, au moins 100.000 migrants partent du Niger ou transitent par ce pays pour se rendre en Libye dans l'espoir de rejoindre l'Europe. Un phénomène qui en réalité, appartient au passé car depuis deux ans, le Niger joue le rôle de gendarme de l'Europe en matière de migration.

Comment a-t-on pu réduire le nombre des migrants ? L'idée est simple : mobiliser les forces de l'ordre nigériens pour empêcher les migrants de quitter le Niger et identifier les rares chanceux éligibles à l'asile en Europe et les accueillir dans des centres de transit en attendant leur départ du Niger.

En effet, les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) ont décidé, lors du Conseil européen de jeudi 28 et vendredi 29 juin 2018, « d’explorer le concept de plateformes de débarquement régionales »créées à l’extérieur de leurs frontières pour renvoyer les migrants sauvés en mer et trier les demandeurs d’asile. Si le sujet est sensible, ils pourront au moins compter sur le soutien d’un pays africain, à plus de 000 6 km de Bruxelles, le

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Des migrants reviennent au Niger après avoir fui la Libye à cause de groupes armés, et arrivent à Agadez, dans le nord du Niger, en mars 2017, suite à leur tentative ratée d’atteindre l’Europe en traversant la Méditerranée.

CREDITS : ISSOUF SANOGO/AFP

Niger. Depuis plusieurs mois, ce pays de transit de migrants expérimente déjà ce système que la plupart de ses voisins se refusent à mettre en place.

Une baisse spectaculaire Lors du sommet Europe-Afrique consacré, à l’automne 2015 à La Valette, aux questions migratoires, le Niger avait déjà fait cavalier seul sur ce sujet, au risque d’apparaître dans la presse nigérienne comme le « gendarme africain des Européens ». Niamey s’était alors désolidarisé de ses partenaires de l’Union africaine (UA) en soutenant la proposition européenne de créer des centres d’enregistrement des demandeurs d’asile sur le continent. Ce que l’association française d’aide aux migrants, la Cimade, dénonce et qualifie de « politique d’externalisation de l’asile et du contrôle des frontières » rapporte le journal Le Monde.

En 2017, il n’y en avait plus que 000 20 selon les chiffres de l’Office international des migrations (OIM) soit un trafic divisé par cinq. Au ministère de l’intérieur, Hassoumi Massaoudou fut le grand artisan de l’application fin 2016 d’une loi datant de 2015, restée jusqu’alors lettre morte, punissant de manière drastique le trafic de migrants. L’Europe a applaudi, en premier lieu la France, qui a fait du Niger l’un de

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Les financements européens ne parviennent pas à suffisamment de personnes et ne peuvent pas compenser les pertes subies par une économie fortement dépendante du business de la migration. ses meilleurs alliés dans la région sur le front de la lutte contre le terrorisme et du contrôle des candidats au départ originaires pour beaucoup de pays voisins, membres comme lui de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). L’OIM a aussi salué cette « chute spectaculaire » obtenue grâce à des « mesures énergiques ».

Il est à signaler que le nombre d'arrivées en Europe a fortement

Encouverture

baissé pour les six premiers mois de l'année 2018, mais "malheureusement, il n'y a aucune indication d'une baisse du trafic des êtres humains" sur place, note Maria Grazia Giammarinaro, la rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains. En réalité, les personnes "recrutées" ou "volontaires" au départ "tombent entre les mains des trafiquants dans les pays de transit, pour l'immense majorité d'entre eux", et sont victimes "de toutes sortes de violations des droits de l'Homme, torture, viol, extorsion d'argent...".

Face au manque de routes de migration sécurisées, 36.000 Nigérians étaient toujours bloqués en Libye et au Niger en décembre dernier, selon l'OIM.

Une population moins enthousiaste La population nigérienne est aussi moins enthousiaste. Une centaine de véhicules servant à convoyer les candidats

300.000 personnes bloquées au Niger

au départ ont en effet été saisis par la police, des passeurs ont été arrêtés, jugés et condamnés. Toute une économie florissante et officielle – transporteurs, commerçants, logeurs, rabatteurs… – a été anéantie dans ce pays qui figure parmi les plus pauvres du monde. Et plus particulièrement la région d’Agadez, qui fut jadis un prospère carrefour de caravanes, puis une destination touristique, avant d’être ruinée par les rébellions touaregs des années 1990 puis par l’activité de groupes djihadistes. « La situation est extrêmement complexe, reconnaissait le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, lors d’une visite à Agadez, le 21 juin. Je demande instamment qu’une aide au développement soit apportée à la communauté locale. Que cela nous plaise ou non, la cessation de la traite d’êtres humains a eu pour conséquence que des milliers de familles ont perdu leurs moyens de subsistance. Si la communauté internationale ne soutient pas le Niger, ces familles pourraient se retourner contre les étrangers bloqués ici. »

Des immigrés bloqués L’UE, par l’entremise du Fonds fiduciaire d’urgence pour

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Une carcasse de voiture abandonnée dans le désert du Ténéré, au Niger, le 3 juin 2018. CREDITS : JEROME DELAY/AP

Des migrants nigérians revenus de Libye arrivent à Benin City, capitale de l'Etat d'Edo, en décembre 2017. © PIUS UTOMI EKPEI / AFP

l’Afrique, ainsi que les partenaires bilatéraux ont certes promis des centaines de millions d’euros pour aider la population locale, offrir une alternative professionnelle aux anciens trafiquants, développer et sécuriser la région. Mais les effets tardent à se faire sentir.

Parallèlement, la situation a changé de nature et comporte des risques. D’une part, les réseaux de transporteurs choisissent dorénavant d’autres voies transsahariennes plus dangereuses que celles utilisées auparavant, mais désormais surveillées par les autorités. D’autre part, Agadez est devenu un cul-de-sac pour les candidats à la migration qui ont vu les routes se fermer.

Niamey s’était alors désolidarisé de ses partenaires de l’Union africaine (UA) en soutenant la proposition européenne de créer des centres d’enregistrement des demandeurs d’asile sur le continent.

L’épineuse question des « hot spots » Enfin, les « hot spots » ont attiré une clientèle nouvelle.

La ville a ainsi vu arriver plusieurs milliers de Soudanais, souvent réfugiés du Darfour, en quête du statut de réfugiés politiques que peuvent théoriquement leur accorder les fonctionnaires français de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides, envoyés ponctuellement au Niger pour trier les dossiers en collaboration avec l’OIM et le HCR. C’est pour cette même raison que le Tchad, voisin du Niger,

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s’oppose à l’idée de ces centres de tri et d’enregistrement. « Cela risque de créer un appel d’air, a expliqué récemment le ministre tchadien des affaires étrangères, Hissein Brahim Taha. Des milliers de candidats à l’immigration viendront chez nous. » « L’essentiel est que les gens aient le choix.

Celui de rester chez eux ou celui de continuer leur route, ajoute Patrick Youssef, directeur régional adjoint pour l’Afrique au Comité international de la Croix-Rouge. Tout le monde a le droit de partir chercher une vie meilleure s’il en ressent le besoin. »

Encouverture

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Diplomatie du Royaume ... et le règlement des conflits sur la scène internationale

La paix ... une culture authentiquement saoudienne

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Encouverture Ankara: Mohamed Abdelkader Khalil La diplomatie saoudienne a réussi à adopter des approches préservant la position du Royaume aux niveaux régional et international, faisant face à tous les défis auxquels elle a été confrontée et visant à affaiblir ses capacités au-delà des frontières de la région et sur la scène internationale.

Il s’agit de processus globaux, à travers diverses initiatives et approches, fondés sur la promotion le principe de modération et s'éloignant des stratégies d'ingérence dans les affaires intérieures des États.

Le Royaume a également servi de passerelle de communication entre des parties divergentes et dont les politiques s’opposent à propos de nombreuses questions, jouant le rôle d’un médiateur efficace qui, selon les préceptes académiques, possède les qualités fondamentales d’intégrité et la capacité d’influencer les différentes parties par des formules diplomatiques et juridiques adéquates.

L’Arabie saoudite, qui adhére à cette approche, a prouvé son efficience diplomatique face à certaines parties qui ont représenté des menaces pour la sécurité au Moyen-Orient.

Cela s’est concrétisé à travers l’histoire de l’approche diplomatique saoudienne, ses divers outils pacifiques et ses mécanismes d’action traditionnels et coutumiers, en conformité avec les normes et les lois internationales. Les déclarations faites par le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, au Centre des affaires étrangères des États-Unis, ont reflété que l'évolution de la politique étrangère saoudienne pendant le règne du Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdul Aziz, le prince héritier Mohammed bin Salman et le ministre des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, porte sur des

Le Royaume a réussi au cours de la période écoulée à mettre fin à l’un des dossiers politiques les plus complexes entre l’Éthiopie et l’Érythrée en réglant les questions en suspens dans le cadre d’une initiative supervisée par le Serviteur des deux saintes mosquées et le prince héritier.

changements fondamentaux qui cherchent à intensifier le mouvement et à équilibrer les relations avec les différentes forces, en s’engageant à respecter les règles internationales et à œuvrer pour apaiser les conflits et d’apaiser le niveau des différences entre les différents pays du monde.

L’essence de la diplomatie saoudienne repose sur le fait de ne pas s’offrir le luxe de l'isolement ou de se dérober face aux menaces, mais d’agir à partir de l’ impératif d'une "confrontation pacifique" par le recours aux initiatives préventives, la résolution des différents diplomatiques, à partir du respect des normes et des lois internationales et du respect des systèmes diplomatiques entre entités politiques régionales et internationales. C’est que le Royaume n’attends plus pour jouer son rôle sous la houlette des politiques régionales, mais a pu ces dernières années prendre l’initiative d’imposer ces rôles à tous les acteurs régionaux et internationaux, élargissant son périmètre d’action du Yémen, à la Syrie, en passant par l’Irak et le Liban, sans oublier le dossier le plus épineux celui qui se rapporte aux menaces régionales posées par l'Iran.

La diplomatie saoudienne et la résolution des conflits internationaux C’est cet esprit, le Royaume a réussi à régler l’un des problèmes politiques les plus complexes entre l’Éthiopie et l’Érythrée en résolvant des questions en suspens dans le cadre d’une initiative lancée par le roi Salman bin Abdul Aziz et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, visant à mettre fin au conflit historique sur lequel la plupart des puissances régionales et internationales ont calé.

Ce succès trouve ses origines dans l'essence de l’action diplomatique saoudienne axée sur la consolidation de la paix dans le monde, du rejet de la violence et du déploiement des efforts pour contenir les clivages entre les différents pays du monde, en particulier ceux de la Corne de l'Afrique, qui représente un intérêt stratégique de nombreuses puissances internationales et aux quels le Royaume accorde une attention particulière notamment en y luttant contre les tentatives d'expansion d’influence des puissances régionales, à travers l’implantation de positions garantissant les intérêts économiques du Royaume et son rôle politique.

L'établissement de bases de dialogue pour la paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée, d'une part, et l'Erythrée et Djibouti, d'autre part, n'était que l'aboutissement d'efforts vigoureux et ardents initiés par le Royaume, il y a de nombreuses années, fondés sur de solides convictions pour le développement et la prospérité dans une région qui a souffert et continue de souffrir des effets négatifs

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des visions impérialistes des grandes puissances, qui ne font que faire privilégier leurs intérêts au sens physique strict, loin de toute approche humaine ou la recherche des équilibres moraux.

Les relations entre le Royaume et cette région, touchée par les conflits civils et tribaux, ont commencé avec la Somalie, pour laquelle le Royaume fournissait un soutien politique et économique au cours des deux dernières décennies, concomitamment avec les efforts incessants déployés pour mettre fin à la guerre acharnée qui y a sévit, ce qui a aboutit à la signature en 2007 à Djedda, d’un traité de réconciliation, sous le patronage du roi Abdullah bin Abdul Aziz.

Et en ce moment qui coïncide avec le 88e anniversaire de la fondation du Royaume d’Arabie saoudite, un mouvement diplomatique et politique intense dont témoigne la ville de Djedda, a permis d’importants rapprochements régionaux des pays de la Corne de l’Afrique. À la mi-septembre 2018, l'accord de paix entre l'Éthiopie et l'Érythrée a été signé.

C’est une étape historique qui a été saluée par tous dans l’espoir que la solution du plus long conflit de la Corne

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de l’Afrique profitera au développement et renforcera la sécurité, la stabilité et l’économie des pays riverains de la mer Rouge. Grâce à sa diplomatie, le Royaume a joué un rôle de premier plan dans la réconciliation des deux voisins après une longue période de troubles qui a débuté avec des guerres de frontières et des escarmouches en 1998.

Ce changement dans le cours du conflit dans cette région stratégique a clarifié la nature des orientations du Royaume à travailler par des démarches continues pour établir une communication diplomatique entre les pays, promouvoir les valeurs de dialogue et de se démarquer du langage de l'escalade ou du militantisme. La signature de l'accord de paix entre l'Éthiopie et l'Érythrée à Djedda, sous le haut patronage direct du Serviteur des deux saintes mosquées et du prince héritier Mohammed bin Salman, a entraîné un tournant historique consistant en une réconciliation entre le président de la République de Djibouti, Ismail Omar Jila et son homologue érythréen, Isaias Afewerki, pour mettre fin à la tension entre les deux voisins et rétablir la confiance entre eux, afin que les deux parties parviennent à une solution finale, a expliqué Dhia eddine Bakharma,

Encouverture ambassadeur du Djibouti au Royaume d’Arabie Saoudite.

Le processus de réconciliation de Djeddah était l'aboutissement de la dynamique diplomatique saoudienne active, dans la Corne de l'Afrique et qui s’illustre à travers la visite du ministre des Affaires étrangères du Royaume, Adel Al-Jubeir, le 9 août 2018 à Asmara et Addis-Abeba, sa rencontre avec les dirigeants des deux pays. De même pour le déplacement du secrétaire d’état aux affaires africaines, Ahmed Qattan à Djibouti le 30 juillet 2018 et au cours de la quelle il a remis au président Ismail Omar un message écrit de son frère, le Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdul Aziz.

Grâce à cet aboutissement, les dirigeants du Royaume ont donné de la joie aux citoyens des pays de la Corne de l’Afrique, qui se sont félicités de la restauration des relations et de l’ouverture des frontières entre les deux pays de nouveau.

Le Royaume a non seulement instauré la paix dans une région instable sur le plan politique et militaire, mais a également assuré la stabilité nécessaire pour la sécurité du trafic maritime internationale en mer Rouge, par la quelle transitent environ 3,3 millions de barils de pétrole par jour.

Il est noter qu’auparavant, les puissances régionales ont cherché e à résoudre ce conflit en accélérant la création de bases militaires pour défendre leurs intérêts dans cette région confrontée aux guerres qui ont éclaté entre les pays de la Corne de l’Afrique, entraînant des répercussions négatives non seulement pour les pays de la région, mais également pour la sécurité et la stabilité des régions environnantes. Cette approche militaire a échoué laissant la place aux efforts diplomatiques du royaume qui ont été couronnés par le succès. La première entre l’Éthiopie et l’Érythrée a mis fin à un conflit sanglant qui a duré deux décennies, et l’autre entre Djibouti et l’Érythrée qui a mis fin à une rupture des relations pendant plus de dix ans.

La paix ... une culture purement saoudienne Travailler pour la paix entre les pays est le reflet d’une véritable culture saoudienne fondée sur la maîtrise des tendances opposées et des conflits qu’ils génèrent et d’essayer de les traiter avec sagesse et l’abandon des politiques d’exclusion ou d’isolement pratiquées par de nombreux pays voisins.

C’est pour cela que les ambassades et chancelleries saoudiennes implantées dans de nombreux pays africains foyers de tensions et de troubles, ont agit sciemment pour refléter les valeurs constantes du Royaume et ses orientations qui n'ont pas changé vis-à-vis de ses alliés ou de ces adversaires, qu'il s'agisse d'individus ou de groupes ou de pays. Par conséquent, rendre hommage aux ambassadeurs saoudiens après la fin de leur mandat

dans la plupart des pays du monde, restitue les biens faits de ces orientations justes et lucides dans le soutien à la stabilité et à la paix aux niveaux régional et mondial et où les institutions diplomatiques du Royaume jouent un rôle de prédilection, sans exception.

Dans le même sillage, de nombreuses ambassades saoudiennes à l'étranger ont lancé plusieurs initiatives visant à unifier les positions islamique et arabe sur un certain nombre de questions internationales, tandis que le projet « Jusour » (ponts) a joué un rôle essentiel dans la réconciliation entre les partis politiques conformément aux principes de respect mutuel et d'acceptation de l’autre et d’œuvrer à la réalisation des objectifs d'intérêt communs non seulement à partir des valeurs du dialogue et de la coexistence, mais également en mettant en exergue les valeurs historiques établies par le Royaume au cours des siècles pour que ces espaces diplomatiques puissent représenter des espaces de paix et non des espaces d’exclusion, ou pour attaquer les autres ou raviver les tensions parmi les personnes, les groupes, les pays, ou même les régimes, qui ont cherché à affaiblir la position du Royaume et à menacer sa stabilité et infléchir ses rôles régionaux et internationaux.

Le prince héritier Mohammed bin Salman est devenu la

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La diplomatie saoudienne de par son histoire, tout au long des décennies, a prouvé qu'elle se conformait aux méthodes diplomatiques et qu'elle n'avait jamais utilisé aucune de ses missions à l'étranger pour contrevenir aux lois, ou aux droits et pouvant nuire à ses ressortissants ou citoyens de n'importe quel pays du monde.

vitrine moderne de la nouvelle diplomatie saoudienne, qui joue un rôle exceptionnel dans la construction de ponts entre les acteurs politiques et économiques à l’échelle mondiale. Ceci est confirmé par les résultats de l'enquête sur la jeunesse arabe 2018 intitulée «Une décennie d'espoirs et de peurs". Cette enquête est la plus complète du genre au Moyen-Orient. Elle vise à fournir aux gouvernements, aux institutions du secteur privé et à la société civile les aspirations de la jeunesse arabe. Selon le sondage, les jeunes Arabes s'attendent à ce que le Prince Mohammed bin Salman ait davantage d'influence sur la région en tant que décideur pour l'avenir au cours des dix prochaines années par rapport à tout autre responsable arabe.

Dhia-eddine Said, a indiqué dans ce contexte, le rôle important joué par le prince Mohammed Bin Salman dans la réalisation de ces objectifs remarquables. "La réconciliation de Djeddah a prouvé la justesse de la vision politique et diplomatique du prince héritier saoudien.

Il a suivi en personne les pourparlers qui ont précédé le processus aboutissant à la paix entre l’Erythrée et le Djbouti et est parvenu à faire valoir le principe de la réconciliation entre les deux pays et a réussi à rapprocher les dirigeants de ces pays en ouvrant un canal de discussions directes entre eux, soulignant à cet effet que cela n’a rien d’étonnant

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pour le prince Mohammed bin Salman. En effet, il est l'architecte de Vision 2030 qui tend à diversifier l'économie saoudienne et à faire un saut qualitatif digne du leadership du royaume à l’échelle international. .

Celui qui décortique le parcours du prince héritier, se rendra compte qu’il dispose des qualités de dirigeant du Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdul Aziz, et le fondateur, le roi Abdul Aziz, qui ont jeté les fondements de l'unité, du développement et de la prospérité, qui ont fait en sorte que le royaume jouisse d'un prestige et d’un rayonnement international. prestigieuse.

Les points focaux de l’action diplomatique du Royaume sur la scène internationale La politique étrangère de l’Arabie saoudite a toujours été fondée sur des principes spécifique à savoir le bon voisinage, la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays, le renforcement des relations arabes et islamiques dans le Golfe dans l’intérêt des intérêts communs, l’application de principes des pays non alignées ainsi que son rôle essentiel au sein des organisations régionales et internationales. Compte tenu de la multiplicité des dossiers et de la diversité des problèmes, de leurs ramifications et de leurs chevauchements, il est clair pour tous que la diplomatie saoudienne endosse des responsabilités dans ses actions régionales, arabes, islamiques et internationales.

Le vide régional que la région a connu ces dernières années a obligé l’Arabie saoudite à intervenir pour résoudre nombre de crises et problèmes, ce qui a encombré la diplomatie saoudienne par de nombreux fardeaux qui ont nécessité un traitement professionnel et efficace. Cela a été lié possible grâce à ce que l'on peut appeler des "points d'appui essentiels" pour les actions du Royaume dans son environnement régional et international.

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Les points clés dans ce contexte incluent: L’expansion institutionnelle: le réseau de la diplomatie saoudienne s'est étoffé au travers de ses différentes missions et chancelleries pour renforcer sa présence sur la scène internationale et accroître ses capacités politiques et économiques. Le rôle diplomatique des missions étrangères du Royaume a été renforcé et les exigences d'ouverture d'ambassades et de consulats diplomatiques se sont multipliées, notamment dans des zones soumis à des conditions politiques difficiles, telles que celles devenues indépendantes après la chute de l'Union soviétique. Entre l’établissement de relations diplomatiques pour la première fois ou leur réactivation de manière plus intensive, directe et plus efficace, l’action du Royaume dans ce contexte tire sa force du fait que le Royaume est au cœur des pays du monde islamique, la colonne vertébrale de l'industrie énergétique internationale, le premier producteur mondial de pétrole, l'une des plus importantes économies émergentes et le plus grand marché du Moyen-Orient, ce qui lui a permis d’établir de nouveaux marchés, d’assoir de nouvelles relations commerciales, économiques et de créer de nouvelles opportunités d'investissement.

En conséquence, la présence du Royaume dans les pays d'Amérique du Sud, d'Europe occidentale, de Scandinavie, d'Afrique et d'Europe orientale s'est accrue.

Diversification des alliances internationales: l'Arabie saoudite, dirigée par le roi Salman bin Abdul Aziz, a adopté des stratégies visant à diversifier les schémas d'alliances, ce qui a ouvert la voie à une nouvelle orientation des relations avec l'Est avec une expansion des liens diplomatiques vers des pays comme le Japon, la Russie et la Chine.

L'évolution en douceur des actions diplomatiques de l'Arabie saoudite, se reflète dans la diversité des relations avec les grandes puissances faisant en sorte que le Royaume ne se suffit plus d’un seul allié stratégique.

Cette approche a favorisé l'évolution des relations extérieures du Royaume avec de nombreux pays européens. Les relations avec Moscou ont à leur tour connu un nouvel élan après une période marquée par une froideur des liens politiques et économiques, une absence de visions partagées, pour un palier supérieur avec des relations stratégiques étayées par des dizaines d'accords et de nombreux partenariats économiques dans le cadre de divers projets.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, l'envoyé spécial du président russe au Moyen-Orient, Mikhail Bogdanov, a déclaré que les préparatifs de la visite du président Vladimir Poutine en Arabie saoudite, à l'invitation du Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdul Aziz,

se poursuivaient à un rythme soutenu. Le Serviteur des deux saintes mosquées a appelé Poutine à se rendre dans le royaume afin de poursuivre les consultations au plus haut niveau, qualifiée par Moscou de "saut historique" qui a fortement stimulé les relations et abouti à la signature de nombreux accords importants. Poutine a ensuite annoncé qu'il attendait avec impatience de se rendre à Riyad pour poursuivre les discussions avec le Serviteur des deux saintes mosquées sur "la mise en œuvre des accords conclus entre les deux parties et l'ouverture de nouveaux horizons pour la coopération russo-saoudienne".

Le 30 mai 2017, le prince héritier saoudien Mohamed bin Salman a rencontré le président russe Vladimir Poutine et a convenu avec lui de renforcer la coopération dans le secteur de l'énergie et d’une collaboration dans le dénouement de la crise syrienne. Le prince Mohammed bin Salman a déclaré: " Beaucoup de choses nous rassemblent. En ce qui concerne les points de désaccord entre nous, nous savons bien comment les surmonter et avancer rapidement dans une direction positive ». Ce fut un prélude sans précédent à la visite du roi Salman en Russie, en tant que première visite d'un roi saoudien. Lavrov a qualifié la visite de "moment

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Les fondamentaux de la diplomatie saoudienne reposent sur le fait de ne pas s’offrir le luxe de s'isoler ou de se dérober face aux menaces mais par l’inéluctable impératif d’une "confrontation pacifique" par le biais d'initiatives préventives et la résolution diplomatique des divergences politiques.

historique" et le président russe Vladimir Poutine a qualifié la visite du roi Salman de "tournant" dans les relations bilatérales et régionales. Depuis, le Royaume prend diverses mesures pour renforcer ses relations extérieures et ses alliances internationales, reconnaissant que ces approches sont complémentaires pour renforcer son statut sur la scène internationale. Les relations avec Moscou ayant connu une évolution positive, les relations entre la Chine et le Royaume ont aussi fortement progressé depuis 2016 balisant la voie à un partenariat stratégique et global entre les deux pays. En effet, la diplomatie saoudienne, outre le développement des relations avec les grandes puissances, a également renforcé son action pour la résolution des conflits, conformément à la Charte des Nations Unies. A cet effet, le Royaume a utilisé sa diplomatie proactive pour empêcher les crises de dégénérer en conflits militaires. . . C’est pourquoi le Royaume a participé aux missions des organisations internationales et des États qui croient en l’action collective dans la recherche de la paix et de la sécurité internationales.

Dans ce contexte, le message sur lequel est basée la politique régionale et internationale de l'Arabie saoudite repose sur

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les principes et les constantes de l’action diplomatique axée sur le principe du bon voisinage, la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays, l’impulsion des relations de coopération avec les pays amis, et de jouer un rôle actif dans le cadre des organisations régionales et internationales.

Cela découle aussi du fait que l'Arabie saoudite était l'un des membres fondateurs des Nations Unies en 1945 et sur la conviction profonde au Royaume que la paix mondiale est l'un des principaux objectifs de sa politique étrangère.

Cet engagement fait appel à une justice plus transparente pour traiter avec les États dans les domaines politique, économique, social et autres, en tant que seul moyen pour parvenir à la stabilité dans le monde, la paix et la sécurité internationale, grâce à sa position de leader dans le monde arabo- islamique.

La conciliation entre l’action et les réalisations: la diplomatie saoudienne travaille en permanence afin d'éviter la confrontation et de réduire le niveau de désaccord avec les autres forces qui adoptent des approches différentes les unes des autres, soulève des tensions et des troubles. Dans ce contexte, la diplomatie saoudienne cherche à renforcer son rôle dans le dossier syrien par des pas concrets. Car, ce dossier, malgré son importance, a été délaissé par les différents pays arabes pendant des années jusqu'à ce que toutes les forces étrangères et les entités régionales ne s’y activent farouchement, y compris l'Iran, Israël, la Turquie et les milices et d'autres pays, et ce en raison de la baisse du rôle des États-Unis à l'époque de l'ancien président américain Barack Obama et aussi même après l'avènement du président Donald Trump, qui avait annoncé son intention de retirer les troupes américaines de la Syrie. A partir de là, la Maison blanche a revue sa politique envers la crise syrienne.

Il n’empêche, l'Arabie saoudite considère son bras

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diplomatique comme étant l'une des parties impliquées dans le conflit syrien et à renforcer la présence saoudienne à la table des négociations, non seulement en tant que représentant des pays arabes, mais également en tant que partie internationale influente affectée par l'évolution du conflit. Dans ce contexte, il semble que grâce à une œuvre diplomatique constante et discrète au cours des derniers mois, l'Arabie saoudite ait réussi à modifier de façon qualitative l'équilibre des forces dans le cours et l'évolution des grands problèmes de la région, y compris la question syrienne.

Réaligner les forces arabes: Tandis que le Royaume cherche à rétablir l'État syrien en un État unifié dans lequel cohabiteraient toutes les composantes avec des droits garantis et justes, la démarche diplomatique saoudienne vise à réorienter les relations arabes vers l'État ethnique et à contrer les politiques iraniennes. La première phase a consisté à atteindre un nouveau palier des relations bilatérales entre Riyad et Bagdad, caractérisé par une coordination globale dans de nombreux domaines.

En effet, le Royaume cherche à renforcer les relations arabo-arabes et les relations arabo-internationales pour faire face aux menaces posées par la politique iranienne dans la région, et qui inclut également le Yémen, la Syrie et le Liban. Cela s’est reflété dans l'approche adoptée par la politique étrangère du royaume qui formait exactement le contraire de ce que Washington avait prévu à l'époque du démocrate Barack Obama.

En effet, Riyad a joué un rôle de premier plan en alertant Washington des désastres de l'accord sur le nucléaire iranien. L'Arabie saoudite a également refusé d’adhérer à la vision de Barack Obama, d'établir ce que la Maison Blanche a appelé "un nouvel équilibre géopolitique" dans la région du Golfe. L’Arabie saoudite a formulé une politique différente avec l’État iranien, ce qui a entraîné une véritable confrontation de la rébellion houthi au Yémen et des affrontements qui ont suivi dans la région, notamment en Syrie, en Iraq et au Liban. Ainsi, l’Arabie saoudite n’a pas laissé la place à l’Iran pour dessiner l’avenir de ces pays, d’une manière qui menace la sécurité nationale arabe.

Face aux politiques d'extrémisme et de militantisme: l'Arabie saoudite a réussi à affronter les forces d'extrémisme et de militantisme sous différentes formes et approches, en absorbant et en limitant l'autre pensée, en ajustant et en guidant ses modèles de dialogue par le dialogue et en promouvant la modération. Au niveau des relations du Royaume avec les puissances internationales, la diplomatie saoudienne a réussi à réaliser un événement sans précédent en accueillant les trois sommets internationaux successifs lors du plus grand rassemblement politique au monde organisé à l'extérieur du siège des Nations Unies, à Riyad

à savoir le sommet Arabie Saoudite-Etats Unis, le sommet Etats Unis-Pays du Golfe et le sommet arabo-islamoaméricain qui a été le point de départ pour la création d’un centre international de lutte contre l’extrémisme (Itidel), en présence d’un grand nombre de dirigeants et des pays participants. De ce fait, le Royaume a prouvé au monde que ses dirigeants étaient des dirigeants du monde arabe et islamique, avisés, et qu’ils étaient la pierre angulaire de la consolidation de la paix dans le monde.

Cela s’est illustré également à travers les efforts militaires et diplomatiques saoudiens pour consolider la stabilité et la sécurité dans le monde. C’est ainsi que le lancement de la coalition arabe pour la lutte contre le terrorisme, pilotée par le Royaume et à travers la création d’un centre conjoint d’opérations à Riyad chargé de coordonner et d’appuyer les opérations militaires de lutte contre le terrorisme et de mettre au point les programmes et mécanismes nécessaires pour appuyer ces efforts et renforcer la capacité et l’efficacité des services de sécurité à jouer leur rôle dans le cadre des opérations du Royaume d’Arabie saoudite et de sa diplomatie et ce en faveur de la sécurité régionale et internationale par le biais des actions proactives, poursuivant et démantelant des réseaux et des cellules terroristes.

Parité diplomatique: Les relations entre les puissances régionales et internationales varient selon les diverses alliances et confrontations dans leurs formes, styles et outils. Le Royaume a fait face à de nombreuses politiques hostiles de différentes forces régionales et internationales.

Les relations saoudiennes avec l'Allemagne, le Canada et la Turquie ont souffert de tensions allant de tensions diplomatiques à des affrontements politiques et médiatiques directs. Cependant, l’attitude du Royaume s'est avérée équilibrée face aux menaces et aux pressions. Les relations entre Riyad et Berlin sont revenues à la normale et les

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tensions entre le Canada et l'Arabie saoudite ont été relativement apaisées grâce à la politique de réciprocité appliquée par l'Arabie saoudite.

Riyad a rappelé son ambassadeur à Berlin en novembre 2017 pour protester contre une déclaration faite par le ministre des Affaires étrangères allemand de l'époque, Sigmar Gabriel, dans laquelle il évoquait la politique de l'Arabie saoudite à l'égard de l'État libanais et du Premier ministre Saad Hariri.

L’imprécision de ces propos a toutefois amené le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Haiku Mas, à s’entretenir avec son homologue saoudien, Adel al-Jubeir, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York et de déclarer que ce qui s’est passé dénote d’un malentendu et nous le regrettons vraiment ».

Pour sa part, Al-Jubeir a souligné "le rôle de premier plan des deux pays en matière de sécurité et d'économie internationales" et a invité son homologue allemand à se rendre au Royaume "dans les meilleurs délais" afin de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale entre les deux pays. Les politiques saoudiennes ont aidé à rétablir le rythme des relations avec l'Espagne après

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que cette dernière ait tenté d'intervenir dans la politique saoudienne. L’Arabie saoudite est également réputée pour « ses mains blanches » et d’agir pour soutenir les pays en développement par l’intermédiaire de ses institutions donatrices, notamment le Fonds saoudien pour le développement, qui contribue au financement de projets de développement des infrastructures dans de nombreux pays du monde.

La politique extérieure du royaume d’Arabie Saoudienne reflète les avancées diplomatiques du Royaume et la justesse de ses principes. Cette situation survient à un moment difficile, étant donné l’ampleur des défis auxquels la région est confrontée et la manière dont sont régies les polarités. Il n’empêche, le Royaume compose avec ces mutations avec sérieux. Car, il est concerné par ces changements et développements de diverses natures et s’est trouvé enclin à renforcer ces capacités économiques et à confronter les répliques de ces bouleversements et de renforcer le rayonnement du Royaume sur le plan international en tant que faiseur de paix. Le traité de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée, d’une part, et l’Érythrée et Djibouti, d’autre part, est un exemple des valeurs, des idéaux et des objectifs de cette diplomatie.

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olitique

Le départ de l’actuelle chancelière Angela Merkel, marque une frontière entre deux ères politiques en Allemagne

Pas de prolongation pour Angela Merkel!

Nasreddine Ben Hadid

chancelière devrait cumuler cette fonction aussi.

Un processus de retrait s’est mis en place.

Angela Merkel jette (enfin) l’éponge, finissant un Certes, Merkel va continuer à être chancelière, parcours, que toute fiction rêverait reprendre au mais dans une ambiance de fin d’un bail, non cinéma. Tant tous les ingrédients sont présents. renouvelable.

Une femme dans une classe politique (encore) Angela Merkel en partant va entrainer avec elle machiste. Deux, une fille de pasteur, originaire de tout un chambardement du paysage politique l’Allemagne de l’Est, l’associé pauvre et même en allemand : A savoir les deux «anciens» grands banqueroute avant la réunification. Sans oublier partis de rassemblement populaire (Volkspartei), les embuches que cette «passionaria» (version chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates, allemande) a du éviter pour battre le record de perdent à nouveau chacun une dizaine de points longévité à la tête d’un parti, qui a pris part à par rapport aux élections régionales de 2013, la reconstruction d’une des plus importantes pour se situer, les premiers à %27, les seconds à %19,8. Les Verts gagnent pour leur part 8,7 économies à l’échelle mondiale.

Lorsque les déceptions se suivent, les catastrophes points, et font jeu égal avec le SPD. s’annoncent en politique : Les résultats des Friedrich Merz, vieil adversaire d'Angela Merkel, élections régionales en Hesse de ce dimanche paraît bien placé pour lui succéder à la tête du 28 octobre ressemblent, dans leurs grandes parti conservateur allemand CDU, ce qui pourrait tendances, à ceux de Bavière quinze jours plus tôt. la contraindre à quitter le pouvoir plus tôt que Chose qui confirme l’établissement d’un système prévu. pluripartite à six dans les parlements régionaux Signe qui ne trompe pas, et contrairement à ses d’Allemagne comme au parlement fédéral lors habitudes, Angela Merkel est arrivée en retard. des élections de l’automne 2017. Ceci au niveau Dans la grande salle de la maison Konrad(purement) électoral. Sur le plan politique, les Adenauer, lundi 29 octobre à Berlin. Un retard conséquences sont graves : Nulle surprise, la d’une quinzaine de minutes, qui a surpris surtout chancelière ne va pas briguer un nouveau mandat les journalistes, qui ont l’habitude de voir la de présidente de son parti, la CDU. Il faut savoir chancelière allemande arriver toujours à l’heure qu’Angela Merkel avait toujours estimé que la aux conférences de presse.

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angela Merkel

Nulle surprise dans un discours déjà connu des journalistes quelques heures plus tôt : Suite à la débâcle électorale de son parti en Hesse, dimanche, elle renonce à se présenter à la présidence de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qu’elle dirige depuis 2000. Elle se contentera de terminer son mandat de chancelière, qu’elle occupe depuis treize ans, avant de quitter définitivement la vie politique.

Les journalistes, surtout les photographes, ne sont pas venus chercher une information connue à l’avance. Plutôt déceler la moindre émotion, regret ou tristesse sur le visage d’une femme qui a su toujours cacher ses émotions.

Angela Merkel a déçu sur ce point les attentes des politiciens et des journalistes. Dans le siège de ce parti qu’elle a conquis, il y a dix-huit ans, elle n’a laissé paraitre aucune émotion. Elle a simplement soigné sa coiffure et son maquillage. Fidèle à son rituel, avec calme et sérénité, elle a énuméré les raisons qui l’ont poussé à prendre ce choix.

Calme, sereine et déterminée.

«Les chiffres du score de la CDU aux élections

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Merkel, fidèle à son image, a su annoncer son départ de la tête de son parti, avec sérénité et grandeur. régionales de Hesse sont on ne peut plus décevants, commence-t-elle. Il ne fait aucun doute que nos amis auraient obtenu [dans ce Land] de meilleurs résultats s’ils n’avaient pas été confrontés aux influences politiques négatives de la coalition au niveau fédéral.»

Angela Merkel cite les crises qui ont jalonné la vie politique depuis les élections législatives en septembre 2017 : les difficultés de formation du gouvernement avec les sociaux-démocrates du SPD, les conflits de l’été entre la CDU et son alliée bavaroise l’Union chrétienne-sociale. « Je souhaite que nous considérions le scrutin...

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olitique

Un accord ouvre une petite brèche dans le grand mur de silence entre les deux

Entre la Pékin et le Vatican: Qui est l’éléphant ?

Qui est la fourmi ?

Nasreddine Ben Hadid On entend depuis un demi-siècle, et plus exactement, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, d’une manière continue ou disons périodique, parler de tensions entre les Etats-Unis d’Amérique et la Chine.

Tout dernièrement, ce qu’on appelle «la guerre économique» entre les deux pays. La chose se comprend et même se prend dans la logique politique normale et même «classique» des choses : Les deux pays sont des puissances dans le sens total du terme. A savoir superficie, démographie, et maitrise de la science. Et surtout puissance militaire, hégémonique, dit chacun de l’autre.

Dans cette logique, que vient faire le Saint-Siège (comprendre le Vatican), qui avec ses quelques hectares de superficie, et une population de quelques milliers d’habitants, non uniquement figure de plein droit parmi les «Etats», mais surtout, a contribué à façonner, et continuera certainement à assumer ce rôle.

Essentiellement, contre la Chine. Une différence de taille, dans un combat plus que frappant.

Tant les deux régimes sont adeptes du «silence» et de la politique «douce». L'annonce, le mois dernier, d’un accord entre le Saint-Siège et la Chine concernant la nomination des évêques de Chine, n’a pas fait l’ouverture en urgence des informations. L’information est passée (presque) sous silence. Un choix délibéré des deux. Qui

ne cache guère l’animosité latente et même «ancestrale» entre ces «puissances»…

Plus d’un mois de la date de sa rédaction, la lettre conjointe que Pékin signée le 22 septembre avec le Vatican garde ses secrets: Rien n’a filtré de ce texte, que

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les deux considèrent provisoire. L’essentiel est dans la forme plus que dans le fond. A savoir cette démarche conciliante à l’égard de l’Église catholique que le régime communiste chinois a jugée utile d’adopter.

Car il faut le rappeler le régime en place à Pékin depuis 1949, refuse avec obstination tout regard du Vatican, dans la vie des catholiques chinois. La Chine vient de céder, ou plutôt d’ouvrir une (très) petite brèche dans son long «mur» de refus. Côté chinois, la lettre a été seulement signée par un conseiller du ministère des Affaires étrangères. Un signal à prendre avec toute la prudence du monde Le seul éclaircissement concernant le contenu de ce document émane de Rome. Avec le mutisme d’usage à Pékin. : Le pape va désormais entrer dans le processus de nomination des évêques de Chine. Cette phrase peut paraitre anodine et même ordinaire pour plusieurs.

Nuances, il faut savoir que depuis la rupture entre la Chine populaire et le Vatican en 1951, et l’expulsion du Nonce apostolique, la Chine, ou plus exactement le Parti communiste avait fait savoir qu’il n’acceptait pas qu’un pouvoir étranger désigne des religieux officiant en Chine. Un «système démocratique» fut mis en place, par ce même Parti communiste. Sans aucun suspense ou nulle surprise : les évêques appartenant au «clergé

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Les chinois ont «nationalisé » en 1951 leur église catholique, refusant à Rome tout droit de regard ou intervention dans la vie religieuse des catholiques chinois. national chinois» raflent la mise. Des élections bénies et confirmées par la conférence épiscopale chinoise.

Nul besoin de dire que le Vatican n’a jamais reconnu les «manigances» chinoises, et les interventions dans une église «catholique chinoise» qui devrait tirer sa légitimité, toute sa légitimité de Rome. Sauf quelques rares exceptions, où la Vatican a avalisé une nomination chinoise.

Une page est tournée et une autre s’est mise à sa place?

En tout cas, un processus est amorcé, entre deux Etats qui ont toujours manœuvré dans le silence et à travers la patience. Les Chinois ont besoin d’ouverture sur le monde. L’église catholique s’empresse de reprendre son espace.

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apport

Elections en RCD: L’opposition doute et redoute…

Par La Majalla Le parti historique de l›opposition congolaise a dit douter mardi de la tenue des élections prévues fin décembre en RDC, qualifiant de «mise en scène» la remise de véhicules de l›armée à la commission électorale pour assurer la logistique du scrutin.

La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a réceptionné lundi à Kinshasa 150 camions et une dizaine d›avions et hélicoptères de l›armée pour acheminer à travers la République démocratique du Congo le matériel des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre. Le vote doit notamment permettre d›élire le successeur du président Joseph Kabila, resté dix-huit ans au pouvoir et qui ne peut plus

constitutionnellement se représenter.

«Il s›agit là d›une mise en scène pour séduire l›opinion nationale et internationale», a déclaré Augustin Kabuya, porte-parole de l›Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

«Cent-cinquante camions ne peuvent pas couvrir l›immense territoire national (2,3 millions de km2) où il n›y a même pas d›infrastructures routières», a-t-il ajouté.

«Nous savons que le président de la Céni, Corneille Nangaa, n›est pas prêt à organiser les élections le 23 décembre 2018», a estimé M. Kabuya.

Tous les matériels électoraux commandés à l›étranger ne sont pas encore arrivés en RDC. «Vu le temps qui reste pour la tenue des scrutins, et la superficie du pays, logiquement, je ne vois pas

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La candidate à la présidentielle lors du vote du 23 décembre, Marie-Josée Ifoku (C) assiste à une manifestation contre le processus électoral prévue pour les élections de décembre par peur des fraudes sur le boulevard Lumumba, à l›est de Kinshasa, le 26 octobre 2018. Getty Images)

comment la Céni va s›y prendre» pour être prêt le 23 décembre, a-t-il dit.

Lors de la cérémonie officielle de remise de ces matériels, les autorités congolaises ont réaffirmé leur volonté d›organiser les élections, reportées en 2016 et 2017, sans l’aide de la communauté internationale.

Pour les précédentes élections de 2006 et 2011, la RDC avait bénéficié d›un appui matériel de la Mission des nations unies en RDC (Monusco) en hélicoptères, avions et véhicules.

«Si on nous fait une demande d›appui logistique, on est prêt à apporter notre soutien mais jusque là, il n›y a aucune demande», a déclaré la porte-parole de la Monusco, Florence Marchal.

L›UDPS a confirmé qu›elle participerait aux

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élections de décembre 2018 avec ou sans les machines à voter contestées par les autres partis d›opposition. «C›est une façon pour nous de mettre le régime de Kabila dos au mur, car nous savons qu›il veut obtenir un report des élections avec la bénédiction de l›opposition», a expliqué M. Kabuya.

L›opposition dans son ensemble affirme qu›elle ne boycottera pas les élections bien que, à l›exception de l›UDPS, elle exige l›abandon des machines à voter de fabrication sud-coréenne, accusant l›introduction de ces écrans tactiles, de favoriser la fraude.

Le président de l›UDPS, Félix Tshisekedi, est l›un des 21 candidats en lice pour la présidentielle.

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apport Un chauffeur militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) devant des camions militaires à 2018 octobre 29 alignés le long du boulevard principal le Kinshasa. - Les Forces armées de la République démocratique du hélicoptères 5 ,camions militaires 150 Congo (FARDC) ont donné avions à la Commission électorale nationale indépendante 11 et )(CENI) pour une aide logistique lors des élections (Getty Images

Une femme à l›arrière d›une moto porte le drapeau de la plate-forme politique ‹Dynamique de l›opposition› lors d›une manifestation de sympathisants de l›opposition contre le processus électoral prévu pour les élections de décembre, craignant la fraude dans le centre de Kinshasa, en octobre Getty( .2018 ,26 )Images

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Sud du Soudan: Encore une réconciliation…

Par La Majalla Le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar est arrivé mercredi matin à Juba, après plus de deux ans d›absence, pour participer à une cérémonie célébrant la signature d›un nouvel accord de paix au Soudan du Sud, dont la mise en œuvre se fait à petits pas.

A la faveur de la signature de l›accord de paix, il avait été convenu d›organiser à Juba une cérémonie pour la paix, en présence des chefs d›État de la région.

Ainsi, le chef de l›État soudanais Omar el-Béchir, la présidente éthiopienne nouvellement nommée Sahle-Work Zewde et son homologue somalien Mohamed

M. Machar, qui aux termes de cet accord doit retrouver son ancien poste de vice-président, n›a plus remis les pieds à Juba depuis qu›il a dû fuir précipitamment la capitale en juillet 2016 après des combats meurtriers entre ses hommes et les forces gouvernementales.

Le chef du Mouvement populaire de libération du Soudan - en opposition (SPLMIO) est arrivé en provenance de Khartoum à l›aéroport de Juba, où l›attendait le président Salva Kiir.

Les deux rivaux avaient signé, sous pression internationale, un accord de paix le 12 septembre à Addis Abeba, censé mettre fin à presque cinq années d›une guerre civile dévastatrice pour le plus jeune pays du monde.

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Riek Machar

Les gens agitent les drapeaux nationaux du Sud-Soudan lors d›une cérémonie de la paix à Juba (Sud-Soudan), le 31 octobre 2018. (Getty Images)

Abdullahi Mohamed ont gagné Juba mercredi matin. Le président ougandais Yoweri Museveni y était également attendu.

La cérémonie doit se dérouler au Mausolée John Garang, héros de la guerre d›indépendance contre le Soudan. Plusieurs milliers de personnes y étaient rassemblées mercredi matin en attendant qu›elle commence.

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On ignorait mercredi si Riek Machar allait rester à Juba au-delà de la cérémonie: son entourage avait fait part mardi de ses craintes concernant sa sécurité.

En juillet 2016, de violents combats avaient éclaté entre les forces gouvernementales et les troupes rebelles stationnées à Juba pour la protection de Riek Machar, faisant plusieurs centaines de morts.

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La plus grande confusion avait régné dans la capitale pendant plusieurs jours, au cours desquels la résidence de M. Machar avait été bombardée. Le chef rebelle avait alors pris la fuite et gagné à pied la République démocratique du Congo voisine au terme d›une longue marche dans la brousse, avant finalement de s›exiler en Afrique du Sud. Ce nouvel accord de paix laisse sceptiques de nombreux observateurs, qui soulignent que faire travailler ensemble MM. Kiir et Machar ne sera pas une mince affaire, leur coopération ayant toujours dans le passé abouti au chaos et au conflit.

De fait, l›application du nouvel accord connaît des retards sur des points importants comme la réactivation d›une commission

conjointe sur les frontières et le nombre des États régionaux, - un des points de contentieux entre pouvoir et opposition - et celle pour l›évaluation de la mise en œuvre de l›accord de paix.

Deux ans et demi à peine après son indépendance, le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 à Juba, lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé M. Machar, son ancien vice-président, de l›ethnie nuer, de fomenter un coup d›État.

Le conflit, marqué par des atrocités à caractère ethnique, a fait plus de 380.000 morts selon une étude récente, et poussé plus de quatre millions de Sud-soudanais, soit près d›un tiers de la population, à fuir leur foyer.

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Le président soudanais Omar al-Bashir fait des gestes lors d›une cérémonie de la paix au mausolée John Garang à Juba, au Sud-Soudan, le 31 octobre 2018. (Getty Images)

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Sous le slogan «nous racontons, nous nous inspirons, dans la prévision».

Sétif l’algérienne, renoue avec la légende de la Jazia, et célèbre le conte populaire Alger – Yassine Boudhane Sous le slogan «nous racontons, nous nous inspirons, dans la prévision», la province de Sétif, joyau de l'Est algérien, a accueilli la première Rencontre du conte populaire, avec la participation de plusieurs pays du

Maghreb tels que la Tunisie, le Maroc et la Libye. Ce fut une occasion pour les écrivains, chercheurs et autres conteurs, d'explorer et d'évoquer les caractéristiques de cet héritage arabe ancestral.

La célébration de Sétif du conte folklorique arabe, a été une initiative de l’association «Nebras Culturelle» Une association culturelle locale qui était à l’origine de nombreuses contributions au développement, et à la revitalisation de ce berceau littéraire algérien. Avec un soutien du ministère de la Culture.

Nabil Ghandoussi, président de l’association «Nebras culturelle» a déclaré à «Majalla» que «Le conte populaire est l'un des piliers les plus importants du patrimoine immatériel en Algérie, à l’instar des autres nations. Ce même conte, prend ses racines dans les profondeurs de la société algérienne à travers les âges. Et se manifeste à travers les récits de grand-mères et des grand-pères, véhiculant des uses et les coutumes, ainsi que les spécificités et caractéristiques propres aux Algériens, à travers ses expressions artistiques et ses dialectes. Chose qui se percute sur les espaces imaginatifs, que représente le conte populaire dans l’imaginaire exotique des enfants, avec toutes ses dimensions culturelles, éducatives ainsi qu’esthétiques.

Par conséquent, l’objectif de la rencontre, tenue samedi et dimanche à la Maison de la culture «Houari Boumediene», à Sétif, consiste, selon Ghandoussi, à «profiter de la

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présence forte, riche et efficace du conte populaire, dans le but de retracer son influence dans l'imaginaire collectif algérien, dans différentes régions du pays et de différentes manières, reflétant les spécificités et les perceptions de chaque région. Cela prouve que l'Algérie possède une grande diversité culturelle représentée dans ses contes populaires. Aussi procéder à une comparaison avec les expériences similaires arabes et internationales, en termes d'arts, de sujets et de supports intellectuels, éducatifs et historiques».

Et a révélé la mise en place d’un projet de collecte des contes populaires algériens, ainsi que leur classification, édition, et présentation aux lecteurs, aussi bien en Algérie qu’à l'étranger. Ceci dans le but de promouvoir ce produit culturel. Qui constitue une représentation du patrimoine local algérien.

Le professeur Soufiene Messelini, chercheur à l'Institut supérieur des langues de Gabès (Tunisie), souligne que «l’approche culturelle et interprétative du conte populaire arabe, n'a pas fait l’objet de l’attention qu’elle méritait, aussi bien en étude qu’en recherche.

Et ce, malgré son importance. A savoir, que la plupart des études du conte populaire arabe, étaient axées sur la

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Le conte populaire est l'un des piliers les plus importants du patrimoine immatériel en Algérie…. Diffère selon les dialectes et les régions. méthodologie de l'analyse structurelle et la configuration esthétique, à travers l’observation des rôles et des structures. Tout en négligeant l’aspect thématique, en relation avec les systèmes culturels de ce type de récit verbal populaire. Avec des conséquence au niveau de l’action interprétative». Le chercheur a excepté certaines études sérieuses de son jugement. A l’instar de celle du célèbre chercheur algérien Abdelhamid Bouraiou, concernant les contes populaires au Maghreb Arabe, car elle constitue «une étude analytique au niveau du thème, à travers une méthodologie qui prend en compte l'homogénéité et la gradation entre les différents

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niveaux de discours des contes. Ainsi, que l’extraction de ces thèmes, qui ne dévoilent que graduellement, tant ils préfèrent le faire, à travers une analyse, se distinguant par une sorte de rigueur. Ainsi que la prise en compte des caractéristiques propres aux discours, en liaison avec l'environnement culturel, qui les a produits et assuré leurs promotions».

Au niveau arabe, se distingue selon le chercheur, «une

La chercheuse libyenne Nivin alHouni: Les contes populaires, sous toutes les formes, partout en Libye, étaient et continueront de constituer l'une des sources les plus importantes du folklore, et de la résistance au règne de l'Empire ottoman.

problématique majeure, à savoir la langue qui va servir à archiver ces contes. Entre le dialecte ambiant et l'arabe littéraire. Ainsi que le rôle des interprétations culturelles des récits populaires, et celui des échanges culturels au niveau de la reproduction continue et infinie de ces récits populaires, malgré les tentatives de codification des écritures selon une forme définitive».

Le chercheur algérien Khaled Saâs dans son intervention «conte populaire Targui… La colline de la folie et l’oued du henné», affirme que le nom du conte folklorique est différent en Algérie, selon les dialectes et les régions.

En Kabylie on le nomme «Thimuchuha» et en Targui «Tanguist», ou «Tanguas». En dépit de la différence de nomination, existe une corrélation au niveau de la forme, le continu, ainsi que la finalité. Le titre se détermine en fonction des éléments les plus importants du conte, tels que le nom, le lieu ou le thème, abordés. La société algérienne appelle cette activité par «narration», avec une multitude de nomination, aussi bien au niveau verbal qu’écrit.

Selon Khaled Saâs, les récits «constituent, aussi bien anciens que récents, un trésor d’une valeur inestimable.

Le continu relève du patrimoine humain. Pour ceci, ils constituent une source très riche, concernant l’étude la

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pensée des peuples, leurs visions de l’univers, ainsi que savoir leurs positions des questions fondamentales».

Selon Saâs, la différence entre mythe et conte populaire, réside dans le fait que «le premier relate des événements extraordinaires, auxquels aucun d'entre nous ne peut être confronté. En revanche, le conte populaire, bien que fictif, offre des événements que toute personne peut rencontrer.

Les mythes sont souvent tragiques, tandis que les contes aboutissent à des conclusions heureuses».

Les tenants de cette Rencontre, ont choisi «Jazia» comme titre de ce forum littéraire. Jazia, selon le chercheur tunisien Soufiene Messelini, est le personnage mythique essentiel de l’épopée hilalienne, qui retrace dans un style poétique la traversée des bédouins de Bani Hilal et Bani Salim après sept années d’aridité aux plateaux de Najd, jusqu’à la périphérie d’Ifriqiya [le pays du Maghreb], et leur implantation sur cette terre.

L’épopée hilalienne avec ses trois volets, à savoir le préambule, la traversée et le cantique des orphelins, est selon Messelini «l’épopée la plus populaire du Monde Arabe. La narration hilalienne s’étend à la région allant de l’Irak au Maroc à l’ouest, de la Syrie au nord au sud de la péninsule Arabique et du Soudan au sud. Certains

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chercheurs ont trouvé des histoires qu’on raconte encore, dans des régions de l'Ouest du Nigeria, autour du lac Tchad et dans des dialectes arabes locaux».

Jazia, un conte populaire, née dans le désert du Najd au début du IVe siècle. Son origine remonte à Drid, une des fractions de Bani Hilal. Son premier mari fut le prince Choukr Abou al-Fath Sharif de la Mecque, une figure centrale de l’épopée hilalienne. Qui représente une précieuse référence pour la mémoire collective. Aussi, pour les dialectes arabes, la vie sociale, la morale ambiante, que la femme dans ces tribus. A savoir, un modèle de la femme intelligente, belle et combattante.

Messelini raconte l’histoire de la jazia, ou femme hilalienne, qui a fait l’histoire des hommes. Ajoutant qu’elle «était très belle, et qu’elle se distinguait par son charme, avec une longue chevelure, lui arrivant aux pieds.

Beaucoup l’appelait «Lumière étincelante». En dépit de la concurrence de plusieurs personnalité de sa tribu pour l’épouser, elle n’accordait pas d’importance à son bonheur personnel, et a préféré œuvrer pour l’intérêt des siens au dépend de son bonheur. Epousant le prince Choukr, servant de la sorte l’intérêt de sa tribu. Elle a joué un grand rôle dans la vie de sa tribu en assurant la réconciliation

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et en mettant fin aux rivalités entre ses dirigeants, et en contribuant par son avis en cas de divergence d’opinion.

Le nom de Jazia est devenu célèbre, dans le sens, qu’elle a servi d’axe coordinateur entre différentes composantes».

A travers son intervention «L’image de la femme, à travers certains contes populaires marocains», la chercheuse marocaine Soraya Ahnach a présenté l'image de la femme marocaine dans le conte populaire. Révélant que «le rôle le plus courant, attribué à la femme à travers les contes populaires marocains, est celui de l’héroïne ou la princesse, que le héros s'efforcer de débarrasser des forces perverses, des mains des méchants ou de soustraire à un magie. Ou encore de résoudre les énigmes qu’elle propose, avec le mariage en récompense, et fonder en conséquence une famille heureuse».

Une des histoires les plus fascinantes, que raconte La chercheuse marocaine, qu’elle a entendue de sa grandmère, est celle de «Lounga». Une histoire célèbre dans tout le Maghreb arabe. Celle d’une femme intelligente, dotée d’une mémoire phénoménale, malgré son âge. Une longue histoire pleine de personnages, comportant dans ses sillons nombreuses leçons et sermons.

La chercheuse libyenne Nivin al-Houni, a confirmé que «les contes populaires, sous toutes les formes, partout en Libye, étaient et continueront de constituer l'une des sources les plus importantes du folklore, de l'histoire orale du pays et de la résistance au règne de l'Empire ottoman.

L’une des formes de résistance les plus importantes étaient le «Hakawati» [conteur], et aussi le théâtre de l’ombre. Que les Libyens utilisaient pour critiquer à la fois les injustices

et les dépassements. Aussi, exprimer leur rejet de toutes les formes d'injustice, d’oppression et d’exaction. Usant des mêmes moyens avec les autres oppresseurs». Jusqu’à – selon la chercheuse libyenne – arriver à l'occupation italienne. «Malgré l'évolution historique du peuple libyen, le conte a continué à être porteur de valeurs et données culturelles. A savoir des données éducatives, psychologiques, historiques et sociales. A la fois multiples et complexes. A travers desquelles, on peut connaitre les conditions sociales et la vie des personnes en situation de sécheresse et de prospérité», ajoutant que ces contes constituent «une histoire orale des Libyens».

Al-Houni a ajouté que «le conte populaire constituait la pierre angulaire du récit littéraire et du roman en Libye.

A savoir la richesse des contes populaires en esthétique, finesse de description, transcription, et construction dramaturgique. La chercheuse a souligné l’importance de présenter un projet de collecte, d’étude et de mémorisation du conte populaire, dans le but de ne pas perdre ce folklore.

Tant on constate déjà l’effet de l’absence sur la nouvelle génération. Reconnaissant que «ce projet n’est pas facile, surtout s’il arrive un peu tard». Tant notre mémoire, ajoute Nivin «peut se rappeler les détails que nos grand-mères nous ont racontés au fil des ans. Nous n'avons pas tout documenté, ni par écrit, ni par les outils d'enregistrement habituels. La mission est d’autant plus difficile, la pollution constatée, ainsi que la confusion au niveau des détails.

Chose qui nécessite un grand effort de distinction et de sélection». Malgré ces difficultés, la chercheuse confirme qu’en Libye, «nous essayons toujours de rassembler, de

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L’approche culturelle et interprétative du conte populaire arabe, n'a pas fait l’objet de l’attention qu’elle méritait. Et ce, malgré son importance.

documenter et de préserver pour les générations futures le patrimoine culturel varié et les contes populaires les plus importants d'une histoire brillante et d'une culture littéraire, comportementale et morale, pleine de belles valeurs».

Concerne la réalité et les enjeux, du conte populaire en Algérie, le critique et professeur algérien Mabrouk Dridi confirme à «Majalla» : «Le conte populaire en Algérie, est présent dans l'ensemble des arts populaires algériens, mais à des degrés divers». Peut-être que la poésie, dit-il, «trouve un intérêt, mais d'autres arts n'ont pas la place de la poésie telle que les devinettes, ou divers textes enfouis dans la mémoire populaire souffrent de l’oubli et du délaissement. Ainsi que le rétrécissement de l’espace d’échange, qui faisait office de sauvegarde, et espace d’usage de ces contes dans un contexte social précis, à

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l’instar du souk, espace anthropologie, similaire au foyer et aux événements sociaux», ajoutant que «le déclin de ces espaces a eu un impact négatif, en ce sens que s'il est nécessaire de trouver des espaces alternatifs tels que des espaces culturels et médiatiques modernes, pour réintégrer de nouvelles formes», mais malheureusement: «Cet intérêt ne correspond pas à ce que méritent ces produits, qui entrent pour l’essentiel dans la constitution de l’identité et la personnalité, nationales. Aussi, préserver notre mémoire, accomplir la fonction d’appui pour continuer à exister. A savoir pérennité des générations et leurs accomplissement».

Certes, il existe, selon Dridi, «un certain intérêt à deux niveaux. Le premier est universitaire, à savoir collecter et étudier ces textes. Et un niveau populaire culturel, soutenu par des institutions culturelles». Mais pense que «tous ces efforts n’atteignent pas encore un degré d’intérêt convaincant». Alors, quel est le pari? Se demande Dridi, et porte sa propre réponse : «Le pari se situe au niveau de l'institutionnalisation ou la création d'institutions efficaces, sur la base de stratégies claires, au niveau des introductions, des assisses et des objectifs : archivage, collecte et gestion de cette matière», explique-t-il. «Grâce à ces archives, les chercheurs peuvent exploiter cette matière. Car, elle n’est pas exclusivement destinée à un usage populaire ou exploitation artistique uniquement. Aussi, elle sert à un usage d’inspiration et adaptation, pour d’autres arts, tels que le théâtre, le cinéma, et autres, à l’instar des arts plastiques et la musique, présents en force dans le gigantesque patrimoine algérien, ouvert sur l'Afrique, le Monde Arabe, et la Méditerranée», a-t-il conclu.

Il a mis en garde contre le fait «de porter un soin à cette matière, à l’instar des contes populaire, ne soit émotionnel et cérémoniel, uniquement». Plutôt fautil, à son avis prodiguer des «Soins systématiques. A savoir, une institution dotée de personnels compétents et intentionnés, disposant de compétences systématiques, dotées d'outils scientifiques et académiques pour l’élaboration d'une stratégie nationale qui recoupe d'autres savoirs et arts».

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Issue 1719- Novembre 02/11/2018

Un magazine politique hebdomadaire

Majeda El Roumi ... voyage du chant et des sens

www.majalla.com

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Elle a révélé à la «Majalla» qu’elle va tenter une première expérience cinématographique.

La chanteuse marocaine Laila Ghofran: Je travaille pour compenser l'absence des années passées Le Caire – Souha Charkaoui La chanteuse marocaine Laila Ghofran a été victime de nombreuses crises personnelles qui ont affecté sa carrière artistique. A commencer par la mort de sa fille Nadine dans un accident au Caire en 2009. Chose qui a entraîné un éclipse artistique de la chanteuse qui duré de nombreuses années. Suivi d'une période de souffrance pour cause de maladie. La nouvelle est que dans les prochains jours, non seulement elle chantera, mais elle jouera également en tant qu’actrice. Même si elle a pris du retard à ce sujet, elle s’y prépare pour les prochains jours.

Dans une interview à «Majalla», Ghofran a déclaré avoir l'intention de tenter l’expérience d’actrice.

«Malheureusement, cela ne s'est pas produit en raison de ma maladie, mais maintenant j'ai décidé de prendre des mesures concrètes pour vivre cette expérience, qui a trop tardé. Je suis en train de lire plusieurs scénarii, dans le but de faire mon choix».

«Tenter de jouer au cinéma constitue une très grande aventure. De ce fait, je me concentre sur le processus de sélection, car un film doit marquer le parcours d’un artiste. Et je souhaite participer à une œuvre qui comptera dans mon parcours. J'ai préféré le cinéma à la télévision, car le feuilleton nécessite beaucoup de temps. Chose qui sera difficile à honorer. Du moins, pour une première expérience.

Il est à noter que Laila Ghofran a commencé sa carrière au milieu des années 80 et a connu un grand succès dans les années 90 et au début du millénaire.

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Laila Ghofran

Concernant son nouvel album, pour lequel elle se prépare, Ghofran a déclaré : «Je vais lancer l'album en plusieurs étapes et j'ai déjà commencé avec une chanson marocaine intitulée «Jabni Grammy». Les commentaires que j'ai reçus, en particulier sur les médias sociaux et les médias numériques, sont devenus un facteur de succès pour mes œuvres d'art. Cette chanson a atteint un taux d’audience élevé. Je suis de ce fait heureuse de la réaction de mon public. Aussi, j’ai présenté le poster en tenue traditionnelle marocaine, dans le but de reprendre l’éclat vestimentaire du patrimoine marocain. De même, je l’ai présentée en vidéoclip sur ma chaine officielle sur Youtube. J’aime également adresser mes remercîments à l’équipe qui a élaboré la chanson. Aussi bien l’auteur et compositeur Khaled Salam, que le distributeur Zuhair El Hassadi. Sans oublier le réalisateur du clip Nano».

Elle a ajouté: «Le reste des chansons est en cours de traitement, je publierai une autre chanson dans les mois à venir, puis l'album complet. Il contient une vaste collection de chansons de différents dialectes, notamment libanais, marocain et égyptien, et je le produis pour mon propre compte. Ce n’est pas la première fois que je le fais, car la plupart de mes albums ont été présentés à mes propres frais parce que je trouve la liberté de choisir les paroles. L’artiste est le seul apte, à connaitre les

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L'art n'est pas un travail mais sa vie et son premier et dernier amour. Et est un message nécessaire et national. exigences du public. Et à la fois, se satisfaire et satisfaire son public, malgré le cout élevé de ce choix».

Concernant son éloignement du milieu artistique, elle a déclaré avoir été victime d’une crise de sanité pendant plusieurs mois, et a demandé à ses amis proches de ne rien annoncer à propos de sa santé avant d’avoir surmonté la crise... Ajoutant : «Dieu merci, j’ai pu dépasser cette crise, grâce aux médecins égyptiens. Ainsi qu’au soutien de mon mari, ma fille, ainsi que mes amis proches».

Elle a conclu en précisant qu'elle poursuivra sa carrière artistique et présentera encore des œuvres tout au long de la période à venir, soulignant qu'elle travaillera à fond pour compenser les années passées, considérant que l'art n'est pas un travail mais sa vie et son premier et dernier amour. Et est un message national nécessaire.

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D'une maison de tarab au cœur des Arabes

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Majeda El Roumi ... voyage du chant et des sens Sa mère est égyptienne de Port-Saïd et son père est le musicien Halim Roumi

Texte: Moncef Almzgni Dessin: Ali Mandelawy (1)

L'origine de Majeda Al Roumi comporte deux dates harmonieuses: Le premier est civil: Elle est née le 13 décembre 1956 à Kafr Shima, au sud du Liban.

Sa mère égyptienne est Mary Lotfi de Port-Saïd.

Son père est le musicien Halim Al-Roumi, qui deviendra réputé comme son propre spirituel et national, il est le propriétaire d'une célèbre chanson nationale (la volonté de vie d'Abou Qasim Shabi) et interprétée par le chanteur (Souad Mohammed).

Il est le protagoniste de la main blanche de la jeune chanteuse (Nihad Haddad), la présentera aux frères Rahbani et l'appellera d’un nom connu sous le nom de (Fairuz).

La deuxième histoire de Majeda est artistique: elle a commencé depuis l’enfance jusqu’à nos jours.

Grâce à ses efforts pour continuer à créer, fatiguée de tailler une marque spéciale dans la voie de la chanson.

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Note: L'histoire du nom de famille à Roumi a été inspirée par la famille de son père ElBaradei, originaire de la ville de Tyr au sud du Liban, elle tire son origine du fait que la famille ElBaradei a effectué plusieurs séjours à Roum, en Turquie.

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Au début, Halim Al Roumi n’imaginait pas que sa fille Majeda se préparait à chanter très tôt, mais sa cousine souhaitait qu’elle la présente dans le plus célèbre studio d’art du Liban.

Lorsque Majeda a chanté, le jury a été surpris par la performance exceptionnelle de la voix de cette chanteuse qui a interprété « Ena Qalbi Dalili », une

chanson de Laila Murad. Elle a décroché la première place.

De son temps, le cœur de son père est devenu plus doux et plus miséricordieux envers elle, et de devenir même un guide pour elle dans le reste de sa carrière artistique, et son allié pour maitriser la bonne manière d’interpréter pour une chanteuse qui évolue à un rythme soutenu.

Halim Roumi a encadré Majeda comme sa fille.

Le jury la considérait comme une grande voix musicale dans en course sur la scène artistique.

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Le hasard a voulu aussi que Youssef Chahine, découvre cette chanteuse âgée à peine de 20 ans, et lui a accordé le rôle de Tafida dans son film « Awdet Al Ibn Al Dhal» en 1976. Le rôle était de la taille d'une future chanteuse dans le monde de la chanson et des mélodies.

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Mais Majeda ne jouait au fait que son rôle pour le futur.

Son genre musical préféré est la musique arabe et sa voix d'opéra l'a amenée à choisir la musique classique.

Son oreille était habiytuée aux mélodies de Mohamed Abdel Wahab, Umm Kulthum, Abdel Halim Hafez, Asmahan et d'autres voix authentiques.

Sans oublier qu'elle est diplômée de l'Université libanaise et qu’elle est violoniste.

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La’essor de Majeda Al-Roumi, en a fait une voix arabe unique. Elle a choisi ses propres chansons.

Le mérite lui est accordé de ne pas s’être lancée dans la vague de chansons rapides qui meurent immédiatement après la première audience.

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Majeda Al-Roumi a choisi la voie la plus difficile et

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a chanté la chanson poétique en dialecte libanais ...

Mais Elle n'a pas oublié de faire attention aux poèmes arabes. Elle a chanté et elle a ébloui et a convaincu par le poème poétique de Nizar Qabbani et Souad Essabah.

Elle a choisi des mots, tels que des mots qui ne le sont pas, comme d'autres mots.

L'amour des filles arabes pour les chansons de Majeda El Roumi est visible et tangible grâce à leur présence intense dans ses concerts au Festival Baalbek et à Jerash, notamment au Festival de Carthage, fréquenté par de jeunes femmes.

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Comme si ce public voyait dans Majeda Al Roumi une voix pour défendre une femme pacifique ... ses chansons appellent les plus belles relations humaines entre hommes et femmes.

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Majeda El Roumi a réussi à être l’une des plus belles voix arabes, la plus crédible, et a été une ambassadrice mondiale de la chanson arabe grâce à la profonde dimension humanitaire qui caractérisait ses chansons, sa forme, son contenu et sa présence.

L’évaluation de la carrière de Majeda n’était pas seulement arabe, elle est également universelle et se situe au niveau des autorités arabes officielles, qu’elle qualifiait de la plus haute récompense officielle.

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S'il est nécessaire de faire une remarque à propos de Majeda El Roumi, c’est qu’elle a reconnu son chemin depuis son premier voyage et n'a pas commis d'erreur dans la chanson au niveau du discours et des mélodies et n'a pas abandonné les questions d'amour et de paix.

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Pour renforcer le dos et les épaules ... La physiothérapie est recommandée en effectuant des exercices de pression contre le mur.

Exercices de renforcement jusqu'à l'âge de soixante-dix ans 52

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Conseils nécessaires: montez dans les escaliers pour entrainer les muscles des jambes ... et transportez les légumes avec vos mains au lieu d'utiliser le chariot ... et garez votre voiture loin de la porte pour entrer dans le magasin et marcher davantage. qui ne peuvent ou ne veulent pas le faire. Il existe des moyens faciles d’introduire des exercices de musculation dans votre routine quotidienne à la maison.

Commencez les exercices de force Obtenez l'approbation de votre médecin avant de commencer un programme de musculation à la maison.

Ceci est particulièrement important si vous souffrez d'arthrite ou de problèmes cardiaques, d'équilibre ou de marche.

Si vous n'avez pas suivi de séances d’entrainement depuis longtemps, obtenez une évaluation en physiothérapie pour déterminer vos capacités et vos limites, ainsi que des conseils sur la routine d'exercice qui répond le mieux à vos besoins. Si vous êtes plus actif, envisagez de travailler avec un entraîneur personnel pour faire des exercices à la maison.

Exercices appropriés Harvard - «Journal»: Programmez plus d’exercices dans votre journée en faisant quelques entrainements simples à la maison.

Les épreuves de force sont les exercices les plus importants pour les adultes. Ils contribuent à la formation de blocs musculaires, renforcent les os, aident à contrôler la glycémie et facilitent un peu les activités quotidiennes.

La physiothérapie à l'hôpital pour femmes Madurai Kyle à Harvard et Bragham indiquent que certaines personnes qui ont commencé à faire de l'exercice à 70 ans ont remarqué qu'elles pouvaient monter dans la voiture et sortir plus facilement ou se lever du canapé sans s’adosser à rien.

Il n'est pas nécessaire d'aller toujours au club de gym pour devenir plus fort, ce qui est utile pour les personnes

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Pour la plupart des exercices à la maison, vous avez besoin de petits haltères (qui peuvent être remplacés par des bouteilles d’eau ou des pots à soupe) ou de bandes de résistance et d’une chaise solide.

Avant de pratiquer vos muscles, échauffez-vous. Marchez quelques minutes et balancez vos bras pour permettre au sang de circuler dans les muscles.

Vous devez répéter tous les exercices que vous faites dix fois à un rythme soutenu. Puis reposez-vous pendant une minute et répétez l'exercice dix fois de plus.

Renforce la partie supérieure du corps Pour renforcer son dos et ses épaules, on conseille de faire des exercices de pression contre le mur. Quand c'est facile, essayez des exercices d'apaisement en plaçant vos mains contre le dessus de la table.

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Les bandes de résistance sont utiles pour renforcer les muscles du dos et des épaules. On suggère que les gants soient endommagés autour du pommeau et se tiennent devant la porte et tirent le groupe à deux mains. Ou essayez de séparer les extrémités du groupe à deux mains tout en gardant les coudes pliés. Vous pouvez faire cet exercice tout en vous tenant debout (voir photo) ou assis.

Pour renforcer les bras, Kyle conseille de pratiquer le biceps avec une bouteille d’eau.

Une autre idée: soulevez une bouteille d'eau ou un haltère devant vous, au-dessus de votre tête ou sur le côté. Faites tous les exercices répétitifs avec un bras, puis passez à l’autre bras.

Renforce la partie inférieure du corps On conseillé de faire des exercices de la jambe, de l’entrejambe et du squat pour renforcer les muscles de la jambe, des hanches et du ventre (voir photo). "Si vous estimez que les exercices de squat sont très difficiles, assuyez-vous sur un tabouret et répétez cet exercice sans utiliser vos mains", déclare Kyle. Essayez de lever les jambes sur le côté tout en tenant un plateau ou une table solide.

"Plus vous faites de l'exercice, plus vous développez de muscle et plus de contrôle," explique Kyle. Faites ces

exercices avec chaque jambe et lorsque l'exercice accroupi devient plus facile pour la personne debout, levez la jambe lorsque vous vous allongez sur le côté et gardez votre corps assis.

Kyle dit que cet exercice isole les muscles et renforce la force.

Pour lever le talon, tenez une table et restez un instant sur vos orteils, puis laissez-les tomber. Cet exercice renforce les jambes.

Faites de l'exercice deux fois ou au moins trois fois par semaine. Ces exercices devraient être répartis pendant la journée. Gardez toujours une bouteille d’eau ou un anneau de résistance près du téléviseur et faites ces exercices lors de la publicité.

Essayez de faire plusieurs tâches les unes avec les autres pour constater votre équilibre. Soulevez vos jambes en vous brossant les dents ou le talon lorsque vous parlez au téléphone.

Ne jamais appuyer sur la douleur surtout si la douleur est dans les articulations.

Même les activités quotidiennes peuvent augmenter la force de votre corps. Montez dans les escaliers pour exercer vos muscles des jambes et transportez les légumes avec vos mains au lieu d'utiliser le chariot et garez votre voiture loin de la porte pour entrer dans le magasin et marcher davantage.

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Dans une interview avec «Majalla» : Il se dit enthousiasmé pour tenter une nouvelle expérience

Saleh Gomaa : Je respecte Al-Faisali Saoudien... J'attends de clarifier ma situation avec Al-Ahli Egyptien.

Le Caire : Abdelhakim Abou-Alam

beaucoup le club Al-Faisali.

Saleh Gomaa, le premier milieu de terrain du club égyptien Al Ahly, est l’un des talents arabes les plus remarquables, pour qui les experts prédisent un avenir radieux. Suite à sa magnifique prestation, avec l’équipe de jeunes égyptienne et son leadership pour la victoire des Pharaons aux Championnat d’Afrique des Nations en 2013, en Algérie.

Saleh Gomaa, ou le maitre du milieu de terrain, a tant voyagé.

A commencer par le Club d’ENPPI, au Portugal. Puis, un retour vers Al Ahly, sans trouver sa chance. Départ vers l’Arabie Saoudite… Dossier incomplet avec Al-Faisali. D’où résiliation du contrat.

Saleh Gomaa a ouvert son cœur et s'est entretenu avec « Majalla» pour tracer les contours de son avenir.

* Mais il y a des propos selon lesquels un excès de poids aurait entraîné une baisse de votre niveau ?

- Mon poids est bien adapté à ma taille, et je me suis bien entrainé avec Al Ahly sans aucun soucis, car j’étais l’objet de contrôle de mesures physiques précises. Et je serai pleinement prêt pour le mois de janvier. * Et pourquoi certaines personnes évoquent-elles le coté intime de votre vie personnelle?

- Je ne comprends pas encore la raison exacte... Il s’agit de ma vie personnelle, et je pense que cela ne concerne personne, car elle n'affecte en rien mon niveau sur le terrain.

* Pourquoi avez-vous quitté Al-Faisali Saoudien?

- Les choses ont abouti à une impasse et je devais prendre une décision. Ayant étudié tous les détails avec soin, j’ai pris la décision de partir et de retourner à Al-Ahly. Sachant que je suis en pleine forme, avec un contrat d'une saison et demie.

Ce Club serait l’unique à disposer de mon avenir.

* Voulez-vous rester à Al Ahly?

- Certes, j'espère disposer d’un quart d'opportunité avec AlAhly. Si cela se produit, je prouverais que je mérite de rester et de continuer. J'ai plein d'enthousiasme pour une nouvelle expérience, j'ai entendu la voix des supporters qui réclament de me faire accorder une occasion. Je confirme que je suis prêt à relever ce défi et le considère comme une opportunité irremplaçable.

* Comment est-ce que vous en êtes arrivé à ce point avec AlFaisali?

- Je ne veux évoquer ma relation avec aucun club, même si je l'ai quitté. La relation est finie. J'ai demandé l'annulation de mon contrat et chacun de nous a obtenu ses droits. Concluant ainsi d’une manière définitive cette expérience. Je respecte

* Mais existe dans les coulisses d’Al-Ahly, une crainte de votre retour,?

- Quand j'ai participé avec Al-Ahly, j'ai toujours réussi à prouver ma compétence, et je suis prêt à le refaire. Certains sont en droit de croire certaines rumeurs, mais la vérité est

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Saleh Gomaa

que beaucoup d'entre elles sont fausses et je confirme que j'ai subi de graves injustices. Je me suis entrainé avec les exclus pendant. Le staff technique m'a permis de m'entraîner en dehors du Club. * Comment gérez-vous les rumeurs?

- Je suis habitué à la pression et aux rumeurs et je ne m'en soucie plus. D’autres commettent des choses graves, mais je reste le premier à subir les accusations. Je ne serais préoccupé dans la période à venir, que par la détermination de mon avenir avec Al-Ahly. * Et si le staff technique refusait de vous inscrire sur la liste de l’équipe?

- Il n'y a pas de problème à cela, car je connais et apprécie la pression exercée sur le staff technique d'Al-Ahly, en raison de la liste et des conditions de participation aux matches et des priorités des tournois auxquels l'équipe participe. Malgré mon souhait de participer, je comprendrai toute décision de la part de ce staff. Je choisirai alors entre les offres de sortie. * Disposez-vous d'autres offres?

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Ma vie personnelle est une ligne rouge ... Je demande aux supporters une nouvelle opportunité.

Je n’en ai pas encore discuté avec mon agent, mais une fois que j’aurai eu une réunion avec les responsables du staff technique, je déciderai de mon sort, selon la décision du club. Comme je l’ai déjà annoncé, en cas de refus du club, il y aurait la possibilité de figurer sur la liste d’attente ou de quitter à titre de prêt, aussi bien en Egypte qu’à l’étranger. * Un dernier mot pour les supporter d’Al-Ahly ?

- J'espère ouvrir une nouvelle page et être évalué en fonction de ce que je fais dans le stade si j'ai l'occasion de faire partie de la liste de l’équipe. Merci à toute personne ayant demandé de m’octroyer une nouvelle chance. Et je souhaite la réussite à Al-Ahly en général.