L’heure des réformes internes a sonné

« Al boraq » prends son envol

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang élu président

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1722- Novembre 23/11/2018

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Un magazine politique hebdomadaire

La Palestinienne Rachida Tolaib Harbi... Sa défense des problèmes des pauvres l›a menée au Congrès américain www.majalla.com

11e sommet extraordinaire de l›Union africaine

L’heure des réformes internes a sonné

www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

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L›ex-chef de milice centrafricain, Rambo, sous les verrous 22

Nigéria : Campagne électorale sur fond de violence…

Zimbabwe: rien (ou presque) n›a changé L’Algérie sous le feu de la après Mugabe 42 critique www.majalla.com/eng

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Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Des migrants d'Amérique centrale, principalement des Honduriens, se dirigeant vers les États-Unis dans l'espoir d'une vie meilleure, montent à bord d'un camion de La Piedad à Vista Hermosa, dans l'État de Michoacan, au Mexique, alors qu'ils poursuivent leur voyage vers le nord, le 12 novembre 2018. (Getty Images)

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Une femme palestinienne entre dans une pièce endommagée par une frappe aérienne israélienne plus tôt cette semaine dans la bande de Gaza le 14 novembre 2018. (Getty Images)

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ctualités

Le premier ministre Édouard Philippe a rendu hommage à Manuel Dias, la première victime des attentats du 13 novembre, en se recueillant aux abords du Stade de France.

Par Maymana Azzam Attentats du 13 novembre 2015 : hommage national aux victimes.

Trois ans après, un hommage national est rendu ce mardi aux victimes des attaques du 13 novembre avec un cortège qui a relié les six lieux des attentats djihadistes les plus meurtriers commis en France, de Saint-Denis à Paris. 130 personnes ont été tuées et 350 blessées. Emmanuel Macron absent, il était représenté par le Premier ministre Edouard Philippe.

Attentats du 13 novembre 2015 : les frères Abdeslam ont préparé les attentats sur Facebook.

Ce n'est pas via un service crypté mais bien par le réseau social, avec des faux comptes, que Salah Abdeslam et les jihadistes du commando du 13

Une photo d'Abdeslam Salah diffusée dans le cadre d'un appel à témoins par la police française le 15 novembre 2015

Emmanuel Macron et Angela Merkel commémorent le centenaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 à Compiègne, le 10 novembre.

novembre ont commencé à organiser les attaques.

Cette adresse IP est celle du Time Out, un cybercafé de Molenbeek, que fréquentaient la plupart des membres locaux du groupe djihadiste. Ce café, situé chaussée de Gand, au bord du canal séparant Molenbeek de Bruxelles, se trouvait à moins de 200 mètres à vol d'oiseau du domicile familial des frères Abdeslam. Le lieu a depuis changé de propriétaire. Mais c'est bien là que Salah Abdeslam, son frère Brahim - qui a participé à la fusillade des terrasses parisiennes, avant de se faire exploser dans une brasserie du boulevard Voltaire (XIe arrondissement) -, et quelques autres, ont ouvert de

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faux comptes Facebook pour commencer à organiser leurs futurs attentats.

Commémorations du centenaire de l'armistice : un week-end de temps forts.

Samedi 10 novembre, Emmanuel Macron s'est rendu avec la chancelière allemande Angela Merkel à la Clairière de Rethondes, dans l’Oise pour une cérémonie sobre et symbolique, sur le lieu où l’armistice entre la France et l’Allemagne, mettant fin à la Grande Guerre qui a fait 18 millions de

Le meneur présumé du groupe voulait poignarder Emmanuel Macron lors d'un bain de foule comme celui-ci, à Albert, le 9 novembre 2018.

morts, a été signé.

Dimanche, près de 70 chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis à Paris pour commémorer le centenaire de l'armistice. Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau ou encore Mohammed VI par exemple avaient fait le déplacement pour participer aux commémorations.

La cérémonie a tout de même été marquée par l'irruption de trois Femen qui ont réussi à forcer la sécurité pour s'approcher du convoi de Donald Trump. Les militantes ont été placées en garde à vue. Pourtant, la sécurité pour un tel événement était de taille avec des milliers d'agents déployés.

Le 11 novembre a aussi été jour de commémorations à travers toute la France, des cérémonies ayant été organisées un peu partout dans le pays.

Commémorations du 11 novembre : la menace d'une action contre Emmanuel Macron.

Quatre des six personnes proches de l'ultra-droite interpellées mardi dernier et soupçonnées de nourrir un projet d'attaque visant Emmanuel Macron ont révélé en garde à vue que leur meneur comptait poignarder le chef de l'Etat à l'aide d'un couteau en céramique, non détectable par les portiques, lors des cérémonies du 11 novembre prévues à CharlevilleMézières.

L'Allemagne et la France pour une assemblée commune de députés.

Symbole de l'union aujourd'hui des deux pays, le

Avant un nouveau traité de l'Elysée, la France et l'Allemagne prévoient de créer une assemblée de députés commune.

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Donald Trump, lors de la commémoration du centenaire de l’armistice, le 11 novembre 2018, à Paris.

projet de Cette assemblée parlementaire francoallemande devrait voir le jour en 2019. Elle ne pourra pas voter de lois mais oeuvrera au rapprochement entre les deux pays.

Promue comme une nouvelle étape dans l'histoire de la réconciliation franco-allemande, cette Assemblée commune sera composée "de cinquante membres de l'Assemblée" française et autant du Bundestag, lesquels seront désignés "au début de leur législature respective".

Donald Trump s'en prend à la France.

Quelques jours après la commémoration du centenaire de l'armistice, l’entente cordiale et diplomatique entre Emmanuel Macron et Donald Trump a vite pris fin. Le président américain a commenté les polémiques récentes par quelques tweets, envoyés ce mardi en quelques minutes. Popularité, vin, fierté française...

Pour Donald Trump, il est indispensable que la France finance l'OTAN (organisation de défense de l’Atlantique nord). Pour le prouver, le président des Etats-Unis prend l’histoire à témoin. « Emmanuel Macron suggère de construire sa propre armée pour protéger l’Europe contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Mais c’était l’Allemagne [l’adversaire] dans les deux guerres mondiales -Quelle conséquence pour la France ? Ils étaient en train d’apprendre l’allemand à Paris avant que les États-Unis n’interviennent. Payez pour l’OTAN ou pas ! »

A

ctualités

Emmanuel Macron répond aux questions de TF1, depuis le porte-avions "Charles-de-Gaulle", le 14 novembre 2018.

Tweets de Trump, gilets jaunes, popularité...nouvelle interview d'Emmanuel Macron.

Le chef de l'Etat était interrogé mercredi sur TF1 depuis le porte-avions Charles de Gaulle dont la rénovation vient de s'achever. Il est notamment revenu sur les déclarations de son homologue américain mais aussi sur l'actualité sociale.

Le président de la République a également admis ne pas avoir "réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants", ajoutant que le pouvoir ne leur a "sans doute" pas assez apporté de "considération".

Emmanuel Macron "pas obsédé par les sondages".

Alors que sa cote de popularité est tombée à %21 le président a déclaré dans un entretien sur CNN "J'ai

« Ils ne méritaient pas de mourir juste parce qu’ils sont pauvres. »

un mandat de cinq ans et je ne suis pas obsédé par les sondages" et défendu ses réformes "nécessaires".

"C'est absolument vrai que mes sondages ont baissé parce que j'ai fait passer des réformes très impopulaires. Et devinez quoi: j'ai été élu précisément parce que tous mes prédécesseurs ont échoué ou ont décidé de ne pas faire ces réformes", insiste le président, qui estime que ces réformes sont "nécessaires" et que sa "responsabilité est de ne pas s'arrêter".

A Marseille, la colère et la municipalité cible des critiques.

Huit mille personnes ont défilé, samedi, dans les rues de la ville, après la mort de huit personnes dans l’effondrement de deux immeubles. Pendant la marche, un balcon s'est effondré non loin, faisant trois blessés légers mais suscitant un mouvement de panique.

Mélenchon quitte la direction du parti gauche

Le maire de Marseille depuis 23 ans, Jean-Claude Gaudin, qui ne se représente pas aux prochaines municipales, a fait son mea culpa, reconnaisant ne pas en avoir assez fait contre l'insalubrité. Mais il exclut de démissionner.

Dans le cadre de l'enquête, des perquisitions ont aussi eu lieu mardi dans des services de la mairie et au siège du bailleur social Marseille Habitat, dépendant de la mairie. Jeudi, des perquisitions se sont déroulées chez les propriétaires.

De son côté, le ministre du Logement et de la Ville Julien Denormandie a affirmé qu'il était le premier à s'"attaquer au fléau de l'habitat indigne" avec le vote de mesures pour lutter contre les copropriétés dégradées et les marchands de sommeil.

Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise visés par deux informations judiciaires.

"La situation est assurément moins favorable qu'il y a un an. Ce n'est pas une grande surprise pour moi", admet Emmanuel Macron.

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Deux juges d’instruction s’occuperont des comptes de campagne du candidat de LFI et des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires.

Des juges d’instruction ouvrent une information

François Hollande, le 11 juillet 2016 sur le perron de l'Élysée.

judiciaire pour "escroquerie" et "abus de confiance" sur le financement de le campagne ; et une autre pour "détournement de fonds publics" autour après l’emploi des assistants parlementaires.

Après cette annonce du procureur de la République, le leader de La France Insoumise s’est réjoui de sortir "des griffes de l’arbitraire"

François Hollande a manqué d'autorité selon un bilan de son mandat...

La gauche évaluée par la gauche. Un « défaut d’autorité » et un « manque de lisibilité » sur fond de redressement de la France. La Fondation Jean-Jaurès estime dans son rapport que François Hollande a eu tort de "placer son mandat sous le signe d’une présidence "normale"", qu'il n'a pas su imposer ses choix et que cela a viré au "désastre politique".

Mais tout cela ne lui décourage pas… En fait, Le

L'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, le 28 novembre 2016 à Paris afp.com

week-end dernier à Brive, devant des caméras, François Hollande a répondu à une admiratrice qui lui demandait s'il s'est "retiré de la vie politique intégralement" : "Non ! Je vais revenir!".

L'ex-locataire de l'Elysée prétend qu'il ne se fait pas d'illusion sur ce regain de popularité - relatif, puisque %83 des Français interrogés par l’IFOP pour Le Figaro ne souhaitent pas le voir revenir en 2022 -, qu'il sait corréler à la fin de son mandat: "Je suis lucide, cette sympathie est d’autant plus forte que je ne suis plus aux responsabilités du pays", déclare l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste.

Ségolène Royal à nouveau candidate ?

Et François Hollande pourrait bien ne pas être le seul à revenir. L'ancienne candidate à la présidentielle pourrait "peut-être" retenter sa chance dans la course à l'Elysée, comme elle l'a

laissé entendre dimanche sur France 2.

Sondages de l'Élysée: le parquet veut un procès.

La perspective d'un procès pour "favoritisme" se rapproche pour Claude Guéant, Patrick Buisson et d'autres proches, ou anciens proches, de Nicolas Sarkozy.

Le parquet national financier a demandé le renvoi en correctionnelle de six proches de Nicolas Sarkozy, dont Claude Guéant. Il est accusé, dans l'affaire des sondages de l'Elysée sous le quinquennat Sarkozy, de "détournements de fonds publics par négligence" et "favoritisme", au bénéfice de l'ancien conseiller officieux du président, Patrick Buisson.

Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa, à l'Assemblée nationale.

La hausse des salaires dans les cabinets ministériels pointée du doigt.

Les salaires des conseillers ont beaucoup augmenté dans certains ministères entre 2017 et 2018, notamment ceux des collaborateurs de Benjamin Griveaux et de Marlène Schiappa. Tous deux se

Ségolène Royal invitée de France 2 ce dimanche soir.

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ctualités

"L'Etat peut aider et accompagner" les responsables musulmans, selon le ministre de l'Intérieur.

Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.

sont justifiés.

Selon Griveaux, la rémunération pour 2017 est de 431.580 euros, et non de 295.530 euros, a-ton précisé, ce qui ramène la hausse en 2018 à %27,6 par rapport à 2017. Benjamin Griveaux a également justifié cette progression par le fait que ses conseillers "sont plus expérimentés et plus âgés" que les précédents.

Si la rémunération totale de son cabinet est "%2,2 audessus de la moyenne des cabinets", le quinquennat Macron compte 311 conseillers de cabinet, contre 596 sous Sarkozy ou 522 sous Hollande, a-t-il aussi fait valoir.

Fraude fiscale: le fisc va expérimenter la surveillance des réseaux sociaux.

Dimanche sur M6, le ministre Gérald Darmanin a annoncé que l‘administration fiscale va lancer cette expérimentation, à compter du début de l'an prochain, pour déceler des signes d'un niveau de

vie en inadéquation avec les revenus déclarés.

Mais le gouvernement assure qu'il n'y aura pas de surveillance généralisée.

mince: les dépenses d'indemnités journalières ont en effet enflé de %4,4 en 2017, pour atteindre 10,3 milliards d'euros.

Le gouvernement étudie le recours au télétravail pour réduire les arrêts maladie.

Retoucher la loi de 1905 "n'est pas un tabou" selon Christophe Castaner.

Le premier ministre estime que cette piste pourrait être intéressante pour aider à la reprise progressive du travail. D'autres pistes sont aussi à l'étude.

Selon nos confrères, le premier ministre Édouard Philippe a diligenté une mission sur l'usage du télétravail en entreprise «pour minimiser les arrêts de travail de plus de 6 mois, trop coûteux pour l'assurance maladie» et «cette piste pourrait faire partie des propositions à venir dans les prochains mois et a été évoquée lors d'un groupe de concertation» entre trois rapporteurs du premier ministre, les organisations syndicales et des associations mardi 13 novembre. L'enjeu n'est pas

Une modification de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat "n'est pas un tabou" mais un projet de loi "n'est pas programmé à ce stade", affirme le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner dans un entretien publié sur le site du Point jeudi.

Pour être indemnisé, au moins %30 de la production doit être sinistrée.

Sécheresse : 75 départements attendent des indemnités.

La vague de sécheresse de l'été 2019 a eu de lourdes conséquences pour les agriculteurs et les éleveurs français. Les départements français ont déposé leurs dossiers de reconnaissance en "calamité agricole", les conséquences ayant été lourdes pour les agriculteurs et les éleveurs.

Une nouvelle embarcation de migrants parvient à rejoindre l'Angleterre.

La préfecture maritime de la Manche et de la mer

Le gouvernement souhaite minimiser les arrêts de travail longs.

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Dès que l'embarcation a été repérée, des moyens ont été engagés par le Cross Gris-Nez.

du Nord a annoncé que neuf migrants avaient été interceptés au large de la Grande-Bretagne à bord d'une petite embarcation probablement partie de Calais, dans la nuit de mardi à mercredi. La veille, 17 migrants étaient parvenus à traverser la Manche avec un bateau de pêche volé, avant d'être aussi interceptés par les autorités britanniques.

Le mouvement, lancé par des anonymes, a pourtant fait beaucoup réagir les partis politiques, entre soutien affiché, prudence...

Face à cette mobilisation qui pourrait bien être d'ampleur, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé qu'il y aurait des interventions en cas d'entrave à la liberté de circulation.

Mobilisation du 17 novembre contre la hausse du carburant.

Des propositions pour tenter de calmer la colère.

Ce samedi, des appels à la mobilisation sont lancés dans toute la France, contre les prix du carburant, et plus largement contre la hausse du coût de la vie. Si plusieurs manifestations ont été déclarées, les autorités craignent un mouvement spontané de bien plus grande ampleur et évoquent un « risque sécuritaire ». Dès mardi 13 novembre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'inquiétait ainsi de la difficulté d'encadrer un mouvement qui s'est développé en dehors de tout cadre syndical ou politique.

Le Premier ministre Edouard Philippe a dévoilé mercredi une série de mesures pour aider les Français qui subissent la hausse des prix des carburants et de l'énergie, à trois jours de la mobilisation des "gilets jaunes", le 17 novembre.

Matignon précise à franceinfo que cette prime pourra permettre aux Français de changer leur véhicule contre un véhicule électrique ou hybride, mais aussi pour racheter des véhicules diesel neufs ou récents.

Le gouvernement souhaite aussi aider ceux qui ne

Edouard Philippe lors d'une séance de questions au gouvernement, le 13 novembre 2018, à l'Assemblée nationale à Paris.

seront pas concernés par cette "super-prime" à la conversion. Ce système, utilisé par "cinq millions des Français", permet à ceux qui utilisent beaucoup leur voiture de bénéficier d'un abattement fiscal en déclarant leurs revenus aux frais réels.

Edouard Philippe a aussi annoncé que le gouvernement défiscalisera les aides à l'achat de carburant versées par les collectivités territoriales, à l'image de ce que font les Hauts-de-France.

Le chef du gouvernement a surtout ajouté que le chèque énergie sera élargi pour toucher 5,6 millions de foyers, contre 3,6 millions actuellement.

Edouard Philippe a aussi fixé l'"objectif ambitieux" de supprimer toutes les chaudières individuelles au fioul d'ici à dix ans en France.

Cette habitante de Nancy n'ira pas manifester le 17 novembre

Des anti 17 novembre se font entendre.

Les organisateurs avaient jusqu'à 72 heures avant la journée d'action de samedi pour déclarer leurs manifestations en préfecture, « mais il y a sûrement un peu de souplesse », espère une source policière.

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Plusieurs voix s'élèvent contre le mouvement qui s'apprête à bloquer les routes. Elles regrettent notamment de ne pas voir les Français se mobiliser de la même manière contre le réchauffement climatique.

11e sommet extraordinaire de l'Union africaine

L’heure des réformes internes a sonné Par Chokri BEN NESSIR Lors d›un sommet extraordinaire convoqué pour faire avancer les changements débattus de longue date, l›Union africaine a adopté un certain nombre de réformes visant à rationaliser l›organisation continentale et à obliger les

Etats membres à respecter leurs obligations financières.

Le sommet représentait, selon des observateurs, la dernière Chance pour M. Kagame de prendre des mesures énergiques avant de passation de présidence de l›Union au président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, au début de 2019, moins enclin aux réformes.

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de l'organisation.

En 2016, l'Assemblée des États de l'UA avait chargé M. Kagame de remanier l'organisation continentale qui est souvent considérée comme inefficace et trop dépendante des donateurs. Il a dévoilé ses propositions l'année suivante.

Réduire le nombre des commissions Il n’empêche, malgré des avancées enregistrées, la majorité des 55 Etats membres de l'UA ont rejeté, lors du sommet, le projet de M. Kagame de donner au chef de la Commission de l'UA le pouvoir de nommer ses propres adjoints et commissaires.

Cela était considéré comme une mesure visant à rendre l'administration plus responsable devant son chef. Sur un autre plan, l'Union africaine a accepté de réduire le nombre de ses commissions de huit à six, la paix et la sécurité fusionnant avec les affaires politiques et le commerce et l'industrie fusionnant avec les affaires économiques, a déclaré le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA. Le sommet a aussi soutenu les mesures visant à rationaliser l'organisation panafricaine tout en générant des recettes auprès des États membres et en sanctionnant ceux qui ne versent pas leurs contributions.

Autosuffisance financière

Les chefs d’Etats participants à la 11 è assemblée extraordinaire de l’Union Africaine.

Changements majeurs L’année 2019 pourrait apporter des changements majeurs pour l’Union africaine (UA) qui se propose de mettre en œuvre un large programme de réformes institutionnelles et financières. Les changements qui seront opérés sont essentiels pour la santé à long terme de l’organisation, mais leur mise en œuvre ne sera pas une mince affaire. Le président Kagame, qui travaille étroitement avec le président de la Commission Moussa Faki Mahamat, devra veiller à ce que cela ne consume pas toute l’énergie dont l’UA a besoin pour mener ses autres tâches essentielles comme la prévention et la résolution des conflits continentaux.

Chef d'orchestre du processus, Paul Kagame fera de l'application de ses propositions une priorité, parallèlement aux questions d'ordre sécuritaire. De ces changements indispensables, et exécutés en étroite collaboration avec le président de la Commission Moussa Faki Mahamat, dépend la santé à long terme

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Premier objectif du programme, l'autosuffisance financière. L'organisation est, en effet, régulièrement sous le feu des critiques à cause de sa dépendance à l'égard des bailleurs internationaux. L'UA dépend actuellement des donateurs étrangers qui, en 2019, paieront %54 d'un budget total de 681,5 millions de dollars (596 millions d'euros).

En 2017, les États membres n'ont financé que 14 % de l'UA. Un progrès par rapport à 2012 – où ses membres ne participaient qu'à hauteur de 3 % –, mais un chiffre encore loin des 75 % prévus d'ici à 2020.

Pour remédier au problème, Paul Kagame propose l'application d'une proposition de Donald Kaberuka.

Le haut représentant chargé du Fonds pour la paix de l'UA a soumis l'idée d'une taxe de 0,2 % imposée aux importations de produits non africains sur le continent.

Cette mesure phare permettrait d'engendrer des fonds de près de 970 millions d'euros, et de financer la plupart des programmes de l'organisation.

Fonds pour la paix Les programmes de maintien de la paix resteraient,

Encouverture eux, financés par l'aide extérieure. C’est ainsi que l'UA avait lancé, lors de ce sommet, un fonds destiné à financer les réponses aux crises sur le continent avant qu'elles ne dégénèrent en conflits ouverts. Ce fonds devrait être doté à terme de 400 millions de dollars mais seuls 60 millions ont été recueillis jusqu'à présent auprès de pays africains.

Le Fonds pour la paix fait partie des propositions visant à sevrer l'UA de l'argent des donateurs étrangers, dont

L'UA dépend actuellement des donateurs étrangers qui, en 2019, paieront %54 d'un budget total de 681,5 millions de dollars (596 millions d'euros).

la pièce maîtresse est une taxe sur les importations de %0,2 destinée à financer l'organisation que 24 pays sont en train de mettre en place.

Les États-Unis ont critiqué ce projet, arguant qu'il viole les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

La mission américaine auprès de l'UA a publié une déclaration affirmant qu'elle soutenait les objectifs d'autofinancement mais s'opposait aux "mesures commerciales" pour les atteindre.

Critiques américaines "Nous sommes fiers de notre partenariat avec l'UA et nous continuerons à travailler avec l'UA (...) pour trouver des moyens efficaces d'apporter la paix et la sécurité au continent", a-t-elle déclaré dans communiqué Si la mesure est salutaire sur le papier, elle ne satisfait pas toutes les parties. Et en premier les pays les plus contributeurs au budget de l'UA. L'Afrique du Sud a ainsi fait savoir son appréhension quant à l'établissement

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Le président rwandais Paul Kagame, président en exercice de l'UA, a indiqué que le fonds viserait à "garantir que les défis en matière de paix et de sécurité soient résolus par des mécanismes africains".

de la taxe Kaberuka. Deuxième contributeur après le Nigeria, le pays a versé près de 000 400 20 dollars en 2016 à l'organisation panafricaine. Une inquiétude partagée par d'autres pays de la région, qui ont d'ailleurs établi une liste de leurs préoccupations. Tous issus de La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), ses signataires espèrent à ce sujet une consultation active entre eux et les instances de l'UA. « Les réformes pourraient être compromises si une approche plus inclusive et collaborative n'était pas adoptée », prévient d'ailleurs International Crisis Group

Représenter l'UA dans le monde Une autre méfiance se manifeste face à un autre projet d'ordre diplomatique : l'établissement d'une troïka.

Chargée de représenter l'institution à l'international et composée du président actuel de l'Assemblée, de son prédécesseur et de son successeur, elle s'est installée en juillet dernier. Une nouvelle fois, le président Paul Kagame devra faire face aux critiques, le trio étant jugé par certains comme peu représentatif de toutes les régions du continent.

Il n’empêche, le président en exercice de l'UA, le dirigeant rwandais Paul Kagame, a salué les progrès

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L'Union africaine adopte un certain nombre de réformes visant à rationaliser l'organisation continentale et à obliger les Etats membres à respecter leurs obligations financières. réalisés lors du sommet qui s'est tenu ce weekend au siège de l'organisation à Addis Abeba malgré le fait que certaines de ses propositions de réformes aient été rejetées.

"Aujourd'hui, nous avons lancé la Commission (l'exécutif de l'UA) sur une trajectoire plus performante avec des effets bénéfiques qui se feront sentir pendant des décennies", a déclaré M. Kagame, dont le mandat de président de l'UA expire au début de l'année prochaine.

"Nous avons fait notre part du travail pour poursuivre le voyage et je m'attends à ce que le prochain (...) président de l'Union africaine poursuive sur la même lancée et avec les mêmes progrès ", a-t-il ajouté à la clôture du 11e sommet extraordinaire de l'UA.

Encouverture Interpol:

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang élu président Par La Majalla

Disparition du chef

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang, qui assurait l'intérim d’Interpol depuis la mystérieuse disparition début octobre de son ancien patron, Meng Hongwei, a été élu mercredi 21 novembre, nouveau président de l’Interpol. C’est la 87e session de l'Assemblée générale d'Interpol qui a eu lieu du 18 au 21 novembre à Dubaï, qui a voté son nouveau chef pour les deux ans restant du présent mandat, soit jusqu'en 2020.

L’ancien président d’Interpol, Meng Hongwei, a été élu en novembre 2016 pour quatre ans à la tête de l'organisation qui compte aujourd'hui 192 pays et permet aux polices de ses États membres d'échanger des informations. Il a été porté disparu depuis fin septembre.

Ainsi, réunis en assemblée générale depuis dimanche dernier à Dubaï, les délégués d'Interpol ont élu Kim Jong-yang, qui ne partait pourtant pas favori du scrutin, à la tête de l'organisation. Les inquiétudes soulevées par la candidature du général russe, Alexandre Prokoptchouk, ont eu raison de ce dernier. Bien que le poste de président soit plus honorifique qu'opérationnel, ses détracteurs craignaient que l'organisation internationale ne devienne un outil aux mains du Kremlin pour lutter contre ses opposants politiques si le Russe venait à être élu.

Précédemment, le parquet de Lyon, ville où se trouve le siège d'Interpol, a annoncé avoir lancé une enquête concernant la disparition inquiétante de Meng Hongwei. Selon des sources policières, ce dernier n'a plus donné signe de vie depuis son départ en avion depuis Stockholm pour la Chine fin septembre.

Le dimanche 7 octobre, la Chine a confirmé les informations relayées par les medias, annonçant que Meng Hongwei était soupçonné de corruption et visé par une enquête dans son pays.

Pur produit du très redouté appareil policier de Pékin, le patron chinois d’Interpol, Meng Hongwei, a été

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L’ex-patron chinois d’Interpol, Meng Hongwei, a été acculé à la démission, dimanche 7 octobre, après une mystérieuse disparition pendant plus de dix jours. Du Yu / AP

acculé à la démission, dimanche 7 octobre, après sa mystérieuse disparition pendant plus de dix jours.

Premier citoyen de Chine continentale à prendre la tête d’une grande organisation internationale, Meng Hongwei est, semble-t-il, victime de la campagne de lutte contre la corruption du président Xi Jinping.

Pékin l’a accusé, lundi 8 octobre, d’avoir « accepté des pots-de-vin » et « violé la loi ». Mais le flou demeure autour de cette affaire, qui constitue une première au sein des grandes institutions internationales.

Deux candidats Privée de président depuis la « démission » subite de son chef, la police mondiale a réunis en assemblée générale, les délégués d'Interpol pour élire son remplaçant. Deux candidats étaient en lice: l'actuel

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Moscou déplore de fortes pressions sur le scrutin. président par intérim, le Sud-Coréen Kim Jongyang, et un haut-fonctionnaire russe, Alexandre Prokoptchouk.

Selon sa biographie sur le site internet du ministère russe de l'Intérieur, qu'il a rejoint dans les années 1990, Alexandre Prokoptchouk a obtenu en 2003 le grade de général de police et commencé à travailler avec Interpol en 2006, d'abord en tant que responsable adjoint du bureau russe de l'organisation.

Ce polyglotte a également été chargé de la coopération avec Europol, l'agence européenne de

Encouverture police criminelle, puis nommé au comité exécutif d'Interpol en 2014, avant d'en être élu vice-président en novembre 2016.

Il continuera à exercer cette fonction, a indiqué une porte-parole du ministère russe de l'Intérieur, Irina Volk, à des agences de presse russes à Moscou.

Un poste honorifique Bien que le poste de président soit plus honorifique qu'opérationnel, la candidature du général russe de 56 ans a fait bondir les critiques de Moscou, qui craignent que la police mondiale ne devienne un outil au service de la Russie.

Quatre sénateurs américains ont appelé dans une lettre ouverte rendue publique les délégués des 192 pays membres d'Interpol à rejeter la candidature de M. Prokoptchouk.

Lettre ouverte Dans le même sillage, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a indiqué que les Etats-Unis "soutenaient fermement" le candidat sud-coréen à la présidence d'Interpol, Kim Jong-yang, face à son concurrent russe.

"Nous encourageons toutes les nations et organisations faisant partie d'Interpol et respectant l'Etat de droit à cas de M. Kim", a déclaré le chef de la diplomatie choisir un chef intègre. Nous pensons que ce sera le américaine.

Pur produit du très redouté appareil policier de Pékin, le patron chinois d’Interpol, Meng Hongwei, a été acculé à la démission, dimanche 7 octobre, après sa mystérieuse disparition pendant plus de dix jours.

La réaction du Kremlin a été sèche, son porteparole Dmitri Peskov s'indignant mardi d'"une forme d'ingérence", tandis que le ministère russe de l'Intérieur a jugé "inadmissible la politisation" de cette "organisation internationale professionnelle". Moscou a par ailleurs déploré de fortes pressions sur le scrutin.

Avec son élection à la tête d'Interpol, M. Kim devra désormais terminer le mandat de quatre ans que M. Meng devait achever en 2020, mais le véritable patron de l'organisation est dans les faits son secrétaire général.

Celui-ci est jusqu'à l'année prochaine l'Allemand Jürgen Stock, qui rappelait début novembre que le poste de président était "essentiellement honorifique".

Légendes photos :

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Le secrétaire général d'Interpol, l'Allemand Jürgen Stock, au siège de l'organisation à Lyon, le 8 novembre 2018 (AFP - JEFF PACHOUD)

Alexandre Prokoptchouk (à gauche), candidat russe à la présidence d'Interpol, et Meng Hongwei, ancien patron de cette organisation, photographiés à Singapour le 4 juillet -2017AFP/Archives ROSLAN RAHMAN

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Cour Pénale Internationale

L'ex-chef de milice centrafricain, Rambo, sous les verrous Par La Majalla Soupçonné de nombreuses exactions pendant la crise de 2014, Alfred Yekatom alias Rambo a été envoyé samedi dernier à la Haye en vue de comparaître devant la Cour pénale internationale. Une première pour un Centrafricain.

Le samedi 17 novembre 2018 à 14h20, les autorités judiciaires centrafricaines ont remis le chef rebelle, Alfred Rhombot Yekatom, à la délégation judicaire de la Cour pénale internationale, en présence de ses avocats, avec un billet aller simple pour la prison de La Haye aux Pays-Bas. Le procureur général de la RCA a justifié ce choix de renvoyer le chef anti-balaka Alfred Yekatom, devant la CPI lors d'une conférence de presse à Bangui. "Le ministre de la justice, après avis technique de ses experts, a marqué son accord pour la remise de l'inculpé Alfred Rhombot Yekatom à la CPI afin de répondre des crimes graves qu'il aurait

commis en République centrafricaine. ", a-t-il déclaré.

En effet, la Centrafrique a connu plusieurs périodes de troubles depuis son indépendance en 1960. Mais dans son histoire tourmentée, rien ne ressemble à la crise de -2013 2014 émaillée d’innombrables massacres intercommunautaires au nom d’une scission entre chrétiens et musulmans qui n’avaient jamais existé auparavant. Et c’est au cours de ces évènements tragiques qu’Alfred Yekatom se fait connaître sous le surnom de «Caporal Rambo».

Caporal Rambo «Sous sa tutelle, ses éléments ont semé la terreur, depuis Bangui jusque dans le sud-ouest du pays», rappelle Pierre Brunisso de la FIDH, organisation qui depuis 2013 a longuement enquêté sur les exactions commises par cet ancien caporal, qui devient chef de milice

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Arrestation d’Alfred Yekatom Rombhot alias « Rambo ».

lorsque le destin du pays bascule fin 2013. En réaction à la prise du pouvoir en mars 2013 d’une coalition rebelle, la Seleka, venue du nord du pays, des groupes d’autodéfense prennent à leur tour les armes à l’automne suivant. Ce sont les anti-balaka. Mais loin de se limiter à combattre les forces de la Seleka, coupables de nombreuses exactions, ils sèment eux aussi la terreur et ciblent très vite la minorité musulmane, tout entière suspectée de «complicité» avec les rebelles venus du nord musulman.

C’est durant cette période confuse et meurtrière que le caporal Rambo assoit son pouvoir. Il contrôle alors non seulement la plus importante milice anti-balaka de la capitale,implantée au sud de la ville ainsi que dans sa périphérie, mais règne également sur l’axe qui va de Bangui à la petite ville de Mbaïki, 100 kilomètres plus au sud.

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Les autorités judiciaires centrafricaines ont remis le chef rebelle, Alfred Rhombot Yekatom, à la délégation judicaire de la Cour pénale internationale, en présence de ses avocats.

La CPI est mieux placée Eric Didier Tambo, procureur général de la République centrafricaine, a ajouté que "Nous pensons que la CPI est mieux placée puisqu'elle dispose de moyens colossaux pour enquêter dans les lieux où nos juridictions nationales ne le peuvent pas". "Cela a été fait à la demande

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Dans son histoire tourmentée, rien ne ressemble à la crise de 2014-2013 émaillée d’innombrables massacres intercommunautaires au nom d’une scission entre chrétiens et musulmans qui n’avaient jamais existé auparavant des autorités centrafricaines. Si nous pensons que nous n'avons pas les moyens nécessaires pour traiter une affaire, on peut la transmettre à la CPI.", s’est-il justifié.

En août 2014, Fatou Bensouda, procureure générale de la Cour pénale internationale, avait averti que les crimes commis en RCA pourraient relever de sa juridiction.

A cet effet, la procureure de la CPI s’est prononcée sur le transfert d'Alfred Yekatom à la Haye. « La cause de la justice a été renforcée par la remise aujourd'hui d'un suspect dans le cadre de la seconde enquête sur la situation en République centrafricaine », a-t-elle déclaré. « Le peuple centrafricain a subi et a enduré des crimes atroces dans l'un des violents conflits de ce siècle. Je me félicite du transfèrement aujourd'hui, à la Cour pénale internationale de M. Alfred Yekatom, pour qu'il réponde devant la justice des crimes qu'il aurait commis », a-telle poursuivie.

Grâce à une enquête menée en toute indépendance et impartialité, les enquêteurs de la CPI ont pu collecter des éléments de preuve sur la base desquels il est soutenu que M. Yekatom est pénalement responsable de plusieurs chefs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre

commis en République centrafricaine entre le 5 décembre 2013 et août 2014.

Cependant, comme tout autre suspect devant la CPI, M. Alfred Yekatom est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Le Statut de Rome prévoit des garanties pour tout suspect ou accusé devant la CPI, assurant le bénéfice d'une procédure régulière selon les normes internationalement reconnues.

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Le député Alfred Yekatom Rombhot, alias « Rambo », ex-chef rebelle anti-balaka.

Procureur de la Cour pĂŠnale internationale, Fatou Bensouda.

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Nigéria : Campagne électorale sur fond de violence…

Nasreddine Ben Hadid Le 16 février prochain, le Nigérians vont aux urnes pour désigner leur futur président.

De ces urnes, va se distinguer une nouvelle légitimité : Entre l’actuel président, Muhammadu Buhari, et son principal rival, le richissime homme d'affaires Atiku Abubakar. Sachant que chacun des deux adversaires, vient de dévoiler son programme, donnant le coup d'envoi de la

La taille d pays, son économie, ainsi que son emplacement, font de ces élections, un enjeu national, régional et même international.

campagne présidentielle, à trois mois du scrutin.

Le Nigéria pèse lourd dans un continent qui se cherche encore : Aussi bien au niveau démocratique qu’économique. Et par conséquence au niveau de la stabilité sociale et politique. Première puissance pétrolière du continent africain, mais aussi le pays le plus peuplé, avec plus de 180 millions d'habitants. De quoi faire de ces élections, un enjeu national, régional et même international.

Sur le plan purement électoral, le choix des électeurs se fera entre 78 candidats mais le véritable duel opposera le président sortant, candidat du Congrès des Progressistes (APC) et le chef de file de l'opposition (Parti populaire Démocratique, PDP).

Chose nouvelle, l’actuel président et ancien général Buhari, 75 ans, était presque certain

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Il y a quelques mois encore, d’un passage assuré vers un nouveau mandant. Surtout face à une opposition divisée. Ceci sans les nombreux revers et des défections en série, que son parti vient de subir.

Le premier et unique concurrent réel au président sortant Atiku Abubakar, ancien vice-président (2007-1999), âgé de 71 ans est un homme politique bien connu des Nigérians. A la fois pour sa réputation d'homme à l'immense richesse. Mais aussi, traine derrière lui une image ternie par des accusations de corruption ou des scandales liés à des conflits d'intérêts, mais aucun de ses détracteurs n'a réussi à le faire comparaître en justice.

Cet homme d’affaire a pu redresser la barre,

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Le Nigéria pèse lourd dans le continent Africain : Au niveau démocratique qu’économique, mais aussi social et politique. Première puissance pétrolière du continent africain, avec plus de 180 millions d'habitants. et même s’offrir une chance réelle d’accéder à la présidence du pays : il a même réussi en quelques semaines, à copter toute la frange déçue de la présidence de M. Buhari.

Une image ternie par le ralentissement

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de l'économie. Sans occulter de graves problèmes sécuritaires dans le pays.

Il faut noter toutefois que les deux concurrents travaillent sur deux axes réellement différents, pour ne pas dire opposés : Le président sortant compte capitaliser sa lutte contre la corruption, et en faire le cheval de

Les observateurs s’accordent à considérer que la crise économique, la corruption ainsi que la question sécuritaire, restent les sujets prioritaires pour les deux adversaires.

bataille de sa campagne électorale. Tandis que M. Abubakar compte mette en avant son succès en tant qu'homme d'affaires et investisseur, pour «remettre le Nigeria au travail», comme il ne cesse de le répéter.

«Le Nigeria, plus que jamais, a besoin d'un gouvernement stable, tourné vers le peuple», selon le président en exercice.

Ajoutant à la télévision nationale «avoir tenu ses promesses en termes de sécurité, d'économie et de lutte contre la corruption depuis son élection en 2015». Aussi, il ne cesse de répéter : «Nous sommes déterminés à approfondir le travail que nous avons entamé» pour «que les ressources du pays continuent à bénéficier à la société». Sans oublier de dénoncer la corruption comme une «menace existentielle» .

Il faut noter qu’outre la question économique et

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la corruption, le volet sécuritaire reste d’actualité dans ce pays : Des djihadistes du groupe Boko Haram ont tué, mardi neuf agriculteurs et en ont enlevé 12 dans un village du nord-est du Nigeria, selon des autorités locales.

Selon la même source, les assaillants sont arrivés lundi dans un champ du village de Mammanti, à 5 km de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, où ils ont tué neuf cultivateurs

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en train de travailler et en ont blessé trois.

Les observateurs s’accordent à considérer que la crise économique, la corruption ainsi que la question sécuritaire, restent les sujets prioritaires pour les deux adversaires : Le président sortant, à présenter et défendre son bilan. Le principal concurrent à offrir des promesses, et surtout surfer sur ce qu’il présente comme lacunes de son adversaire.

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Inauguration de la Ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca

« Al boraq » prends son envol!

Par Sarra BELGUITH Al Boraq, le train le plus rapide en Afrique et dans le monde arabe, avec une vitesse de pointe de 320 km/h, a été inauguré le 15 novembre dernier à Tanger par le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron. Doté d'une rotation quotidienne de 26 navettes, cette LGV a nécessité un investissement de 23 milliards de dirhams.

Le lancement du premier TGV marocain, baptisé "Al Boraq", a été effectué jeudi dernier par le président français Emmanuel Macron et le roi Mohammed VI, qui ont inauguré la ligne à grande vitesse TangerCasablanca, présentée comme "la plus rapide d'Afrique".

Des pointes de vitesse La nouvelle ligne LGV court de Tanger à Casablanca sur 350 km, avec des pointes

de vitesse oscillant entre 180 et 320 km/h, reliant les deux pôles économiques en 2h10 au lieu de 4h45 actuellement. Un total de 70 milliards de dirhams (environ 6,5 mds EUR), dont le tiers pour la seule LVG, ont été investis ces dernières années pour la modernisation du réseau ferroviaire marocain, selon les chiffres officiels.

De l’inspiration Royale aux premiers essais dynamiques, en passant par le montage financier et les études de conception, la concrétisation du projet LGV Maroc est une véritable épopée marquée de prouesses techniques, technologiques et architecturales.

Le tout, imprégné de l’authenticité et de la richesse du patrimoine culturel du Royaume et parfaitement intégré dans l’environnement.

Dans une première étape de réalisation du schéma directeur des lignes à grande vitesse, l’Office National des Chemins de Fer pilote avec professionnalisme et détermination un projet d’une technicité et d’une ampleur

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Le roi Mohammed en compagnie du président de la République française lors de l’inauguration de la Ligne à Grande Vitesse qui reliera Tanger à Casablanca.

inédite au Maroc.

Le chantier qui avait été lancé en septembre 2011 par le président de l'époque, Nicolas Sarkozy, et avait reçu la visite en septembre 2015 de François Hollande, a permis au Maroc de se positionner comme un "hub africain". Ce grand projet ouvre "la voie de la modernité, du développement et du progrès technologique", selon la MAP.

Une véritable épopée marquée de prouesses techniques, technologiques et architecturales

savoir-faire en dix ans". La compagnie marocaine ONCF table sur six millions de passagers après trois ans d'exploitation.

Un réseau du XXIe siècle Le coût de la LGV, financé à %50 par la Le Maroc est "parti d’un réseau des années France via différents prêts, s'élève à environ 80 pour un réseau du XXIe siècle avec une 23 milliards de dirhams (2 mds EUR), soit technologie de pointe", a déclaré à l'AFP le environ %15 de plus que les estimations PDG de la compagnie ferroviaire française initiales, mais très en deçà des coûts moyens SNCF, Guillaume Pépy. "C’est une véritable européens, selon le ministère marocain des fierté d’avoir transféré la totalité de nos Transports.

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L'Office national des chemins de fer (ONCF) a décidé de mettre en service la LGV Al Boraq, à raison de 26 navettes par jour entre Tanger et Casablanca, via Kénitra et Rabat. L'ONCF a lancé une campagne promotionnelle en offrant au public la gratuité des voyages

La nouvelle ligne LGV court de Tanger à Casablanca sur 350 km, avec des pointes de vitesse oscillant entre 180 et 320 km/h, reliant les deux pôles économiques en 2h10 au lieu de 4h45 actuellement.

pour trois journées, celles des 27 ,26 et 28 novembre 2018 entre Tanger et Casablanca, aller et retour.

Les gares commenceront à délivrer les billets pour Al Boraq à partir de vendredi 23 novembre. Les liaisons payantes débuteront, quant à elles, jeudi 29 novembre.

Le président français et le Roi du Maroc ont affiché leur proximité pendant les cérémonies d'inauguration. Ils ont partagé un déjeuner de travail à bord du train flambant neuf, après leur départ de l'immense gare rénovée de Tanger, grand hub maritime entre Afrique et Europe. Le lancement de la LGV est vue côté français comme une occasion de mettre en valeur le savoir-faire des entreprises.

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Les nouvelles rames du LGV.

Des ouvrages d’art ont été spécialement réalisés pour la ligne du LGV.

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Immigration irrégulière :

L’Algérie sous le feu de la critique Par La Majalla Alors que l'Algérie poursuit les opérations de reconduction de migrants subsahariens aux frontières, les ONG et les militants des droits de l'homme dénoncent ces expulsions « sans aucune décision de justice ». Ils appellent le gouvernement algérien à revoir son traitement de la question des migrations en général, et à se doter d’une politique migratoire réfléchie qui puisse concilier à la fois les impératifs légitimes de la sécurité nationale, des droits humains et de l’efficacité économique.

Chaque jour, 500 tentatives d’entrées irrégulières sur le territoire algérien sont enregistrées aux frontières sud du pays.

Sur les trois dernières années l’Algérie a rapatrié vers leurs pays d’origine, 27000 migrants subsahariens. En plus des expulsions, depuis 2014 et le début des difficultés financières dans le pays, les migrants subsahariens sont l’objet d’une hostilité croissante d’une large part de l’opinion publique.

Augmentation du nombre de migrants L'augmentation du nombre de migrants dans certaines villes du pays a donné lieu à des tensions et, parfois, à des violences. « Les rapatriements ont été organisés notamment suite aux différentes tensions sociales observées depuis quelques années, notamment dans les villes du nord », précise

Mohamed Saïb Musette. « Les subsahariens étaient toujours présents en Algérie, notamment dans les villes du sud. Leur présence remarquée dans les villes du nord a provoqué des heurts, donc fatalement troublant l'ordre public. La réaction des autorités algériennes ne s'est pas fait attendre. Il fallait prendre des mesures de protection et de rétablissement de l'ordre public », ajoute ce sociologue spécialiste des questions migratoires.

Les expulsions se poursuivent Et même si les opérations d’expulsions se poursuivent « dans le cadre du strict respect des droits de l’Homme » selon les autorités, beaucoup d’ONG ont reproché à l’Algérie le fait que la question de la migration irrégulière y soit traitée essentiellement d’un point de vue sécuritaire avec des expulsions massives de migrants subsahariens vers les frontières sud du pays.

Critique à laquelle, le ministre des Affaires étrangères algérien a répondu ; « à l'instar de beaucoup de pays, y compris les pays européens, l’Algérie prend des mesures. Celles-ci sont devenues urgentes parce que, derrière ces flux massifs de migrants

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un centre de la banlieue d’Alger, où ont été regroupés plus de 300 Nigériens -majoritairement des femmes et des enfants-

subsahariens, il y a des réseaux très organisés qui entretiennent et qui facilitent ce genre de trafics humains, a estimé Abdelkader Messahel.

La lutte contre l'immigration clandestine est « notre droit le plus absolu ». « Notre obligation en tant qu'État est de préserver la souveraineté et la sécurité nationale de l'Algérie », a-t-il insisté.

En avril dernier, Ahmed Ouyahia a réaffirmé sa position concernant ce dossier lors d'une conférence de presse qu'il a animée en tant que Premier ministre. « Nous sommes doublement destinataires d'un flux. Et ce flux, nous n'avons aucun complexe à dire que l'Algérie le traitera. Elle le traite en concertation avec les pays d'origine. Mais les migrants illégaux seront renvoyés chez eux. Il s'agit de notre sécurité nationale et de notre ordre public », a-t-il lancé. Et de signaler

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Chaque jour, 500 tentatives d’entrées irrégulières sur le territoire algérien sont enregistrées aux frontières sud du pays. : « Dans le flux de ces migrants, nous découvrons beaucoup de choses, malheureusement. »

Réseaux de passeurs En effet, dans leur lutte contre l’immigration irrégulière,

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les autorités algériennes invoquent systématiquement la préservation de la souveraineté et de la sécurité nationale qui seraient menacées par ces migrants derrière lesquels se trouveraient des réseaux de passeurs, eux-mêmes liés à d’autres activités criminelles tels que le trafic d’armes et de drogue.

C’est que l’inquiétude des autorités quant aux réseaux de passeurs est compréhensible et légitime, au vu des importantes quantités d’armes découvertes régulièrement par l’ANP dans le Sud du pays. Par contre, le doute subsiste sur la menace que les migrants irréguliers eux-mêmes représenteraient pour la sécurité nationale. Le Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, avait lui-même déclaré en juillet 2017 que la part des migrants dans les affaires liées à la criminalité en Algérie était marginale, voire insignifiante.

Par ailleurs, les réseaux de passeurs peuvent très bien être sollicités directement par les terroristes eux-mêmes pour faire entrer des armes ou des hommes sur le territoire algérien. Autrement dit, l’option sécuritaire et répressive dans le traitement de l’immigration clandestine à travers des arrestations et des expulsions de masse ne règle pas le problème des réseaux de passeurs. Ce problème ne peut être résolu que par un contrôle plus strict des frontières conjugué à une coopération plus accrue avec les pays voisins.

De graves dépassements Si les autorités soutiennent que la lutte contre l’immigration irrégulière est une pratique conforme à la légalité internationale et que la dignité des personnes arrêtées et expulsées du territoire national est respectée (regroupement dans des centres de transit, acheminement dans des bus), il n’en est pas moins que de graves dépassements aient été signalés par la presse ainsi que par des ONG nationales et internationales telles que l’arrestation indiscriminée et l’expulsion en plein désert de personnes subsahariennes se trouvant légalement sur le territoire national, y compris des réfugiés reconnus par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés.

Non seulement ces pratiques ont été critiquées par des ONG

En mai 135 ,2017 migrants ont été abandonnés à la frontière et le nombre de traversées atteignait 2 888 en avril 2018.

nationales et internationales accusant les services de sécurité d’exercer un « profilage ethnique », mais elles ont aussi créé des mécontentements dans les pays voisins, parfois avec des dépassements violents.

Le gouvernement nigérien, par la voix de son ministre de l’Intérieur, avait prié les autorités algériennes de cesser de renvoyer des personnes de nationalité autre que nigérienne sur son territoire. Plus récemment, l’ambassade d’Algérie au Mali a été attaquée par une foule composée d’anciens expulsés d’Algérie qui, selon les médias maliens, exprimaient leur mécontentement quant aux conditions de leurs expulsions.

Par ailleurs, du point de vue de la légalité internationale, la pratique est d’identifier la nationalité des personnes et de les rapatrier dans leur pays d’origine en collaboration avec les autorités consulaires du pays concerné. Le gouvernement algérien lui-même exige cela de pays souhaitant expulser des Algériens en situation irrégulière à l’étranger, alors il serait cohérent d’appliquer cela aux ressortissants des autres pays.

Le gouvernement répond aux critiques Depuis le début de la mobilisation des ONG et l'appel du Haut-commissariat des droits de l'homme, l'Algérie a réagi à deux reprises. Dans un communiqué publié, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé une « campagne malveillante orchestrée par les ONG ». Le même département a diffusé un deuxième communiqué pour répondre au bureau du Haut-commissariat des droits de l'homme des NationsUnies. « Le représentant permanent de l'Algérie à Genève a été instruit pour exprimer au Bureau du Haut-commissaire des droits de l'Homme la vive désapprobation des autorités algériennes des propos inacceptables tenus par sa porte-parole et demander des clarifications sur les raisons l'ayant conduite à faire avec une aussi insoutenable légèreté un tel procès d'intention à l'Algérie », a-t-il déclaré. « Ces propos, parce qu'ils se fondent sur de simples allégations parcellaires approximatives et non vérifiées, rapportées, du reste, au conditionnel, constituent une grave entorse à la vérité et un manquement grave à l'obligation de rigueur, de prudence et d'objectivité à laquelle doit s'astreindre, en toutes circonstances, le Bureau des droits de l'Homme, en particulier lorsqu'il s'agit de questions aussi sensibles et aussi complexes », ajoute la même source.

L’OIM est « très préoccupée » Directeur général de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a déclaré aujourd’hui qu’il était « très

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Des immigrés Sénégalais et Guinéens débarquant en Algérie.

préoccupé » par le sort des migrants qui se retrouvent bloqués et livrés à eux-mêmes dans la zone désertique de non-droit entre l’Algérie et le Niger. « Des migrants irréguliers, y compris de nombreux mineurs et femmes enceintes, ne doivent pas être laissés sans eau ni nourriture ou contraints de marcher des kilomètres sous un soleil de plomb pour se mettre en sécurité dans le désert », a-t-il déclaré.

D’après les médias, des milliers de migrants traversent une bande de désert de 15 kilomètres entre l’Algérie et le Niger en direction de l’établissement humain d’Assamaka.

L’OIM envoie régulièrement des missions de recherche et de sauvetage pour récupérer des migrants déshydratés et désorientés qui cherchent un abri pendant des jours. D’après d’autres sources crédibles, des migrants meurent dans le désert après avoir perdu leur chemin ou succombant à la chaleur et à la fatigue.

Les responsables de l’OIM dans l’avant-poste isolé d’Assamaka parlent de migrants émergeant du désert par milliers. Chaque fois qu’un nouveau groupe arrive, l’OIM organise des missions de recherche et de sauvetage pour aider les plus vulnérables.

Une fois arrivés dans la ville frontalière, l’OIM déploie des bus pour ceux qui souhaitent rentrer chez eux. Mais le problème ne cesse de croître à mesure qu’augmente le nombre de migrants

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Sur les trois dernières années l’Algérie a rapatrié vers leurs pays d’origine, 27000 migrants subsahariens. ayant entrepris le pénible périple à travers le désert. « La gestion de la migration est la seule réponse possible », a déclaré l’Ambassadeur Swing. « Il faut s’assurer que les migrants partout dans le monde soient traités avec dignité et qu’ils se déplacent de manière sûre et ordonnée. C’est le principe de base que nous demandons à tous les pays du monde de respecter. » Le nombre de migrants traversant le désert entre l’Algérie et le Niger ne cesse de croître. En mai 135 ,2017 migrants ont été abandonnés à la frontière et le nombre de traversées atteignait 888 2 en avril 2018. D’après les estimations de l’OIM, quelque 276 11 migrants, dont de nombreux enfants et femmes, ont traversé la frontière.

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OMS: Le paludisme fait encore des ravages Par La Majalla Les chiffres sont d’une éloquence foudroyante : Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié lundi, la lutte contre le paludisme, stagne alors que 219 millions de cas ont été enregistrés en 2017, soit deux millions de plus que l'année précédente. Le rapport n’oublie pas de rappeler que ce fléau reste l'une des premières causes de mortalité au monde.

«Nous devons changer de cap», prévient le directeur-général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre deux objectifs», comprendre «réduire de %40 l'incidence du paludisme et la

mortalité associée par rapport aux niveaux de 2015».

«Premièrement, certains des pays les plus durement touchés par la paludisme ont rapporté une hausse des cas (...) et deuxièmement le niveau d'investissement dans la lutte contre le paludisme reste inadéquat», selon la même source.

L’Afrique reste le plus important des foyers de cette maladie, à savoir que la plupart des 219 millions de cas de paludisme en 2017, à savoir 200 millions (%91), ont été enregistrés en

Même si le financement de la lutte contre le paludisme est relativement stable depuis 2010, les investissements consentis en 2017 sont loin d'atteindre le niveau requis.

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Afrique. Sans oublier de noter que et les dix pays du continent les plus durement touchés par la maladie «auraient enregistré 3,5 millions de cas supplémentaires par rapport à 2016», selon l'OMS. Rappelons que parmi ces pays figurent le Nigeria, Madagascar, la République démocratique du Congo (RDC) et l'Ouganda.

Il faut noter que le paludisme, transmis par des moustiques infectés, est responsable de plus de 435.000 décès par an, majoritairement en Afrique.

Tedros Adhanom Ghebreyesus estime que le fait qu'«un enfant de moins de cinq ans meurt toutes les deux minutes de cette maladie évitable et guérissable est inacceptable».

Pour les experts de cette organisation chargée de la santé «l’insuffisance de l'accès et l'utilisation des

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La lutte contre le paludisme, stagne alors que 219 millions de cas ont été enregistrés en 2017, soit deux millions de plus que l'année précédente. interventions et outils antipaludiques essentiels» reste la cause principale du regain que connaisse ce fléau.

Toujours selon le même rapport : «Même si le financement de la lutte contre le paludisme est relativement stable depuis 2010, les investissements consentis en 2017 sont loin d'atteindre le niveau requis (...) pour réduire

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d'au moins %40 l'incidence du paludisme et la mortalité associée au plan mondial par rapport à 2015».

Avec uniquement 588 millions de dollars pour la recherche en 2016, les investissements dans la recherche ne dépassent nullement les %85 des besoins annuels estimés.

L’Afrique reste le plus important des foyers de cette maladie, à savoir que la plupart des 219 millions de cas de paludisme en 2017, à savoir 200 millions (%91), ont été enregistrés en Afrique.

L’OMS regrette que «dans 24 des 41 pays où le paludisme sévit le plus, lesquels dépendent en grande partie des financements externes pour lutter contre le paludisme, le niveau moyen de financement disponible par personne à risque a diminué sur la période 2017-2015 par rapport à 2014-2012».

Et prévient que «Parallèlement, l'émergence continue de la résistance du parasite aux médicaments antipaludiques et la résistance du moustique aux insecticides menacent les progrès futurs».

Selon tous les observateurs, la crainte est réelle, que ce fléau ne reprenne du terrain, et élargie ses zones et augmente le nombre de cas infectés par la maladie, car le manque du financement, à tous les niveaux ne peut avoir que des répercussions négatives sur la santé mondiale en général et les régions concernées en particulier.

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Zimbabwe: rien (ou presque) n'a changé après Mugabe Par La Majalla Jamais une joie n’a été si grande. Une année après, le désenchantement est aussi fort : Après des années de déclin économique et de répression, la chute du président zimbabwéen Robert Mugabe en novembre 2017 est venue en «miracle» pour la majorité des habitants de ce pays d'Afrique australe. L'espoir d'un changement réel et palpable, a vite laissé la place à une désillusion amère.

Sur le plan économique, et particulièrement au niveau des prix à la consommation, l’augmentation n’a jamais été aussi rapide depuis l'hyperinflation galopante d'il y a une décennie.

Les Zimbabwéens estiment que l'augmentation des prix est bien plus importante, que les %20,9 d’inflation sur l'année écoulée, qu’avancent les chiffres officiels.

Les queues devant les banques sont de plus en plus important, car en manque d’argent liquide, les Zimbabwéens se voient contraints d’attendre devant les banques pour obtenir un nombre limité de «bond notes», sortes d'obligations à parité - officiellement avec le dollar américain. En réalité, la valeur des «bond notes» s'est effondrée.

L’image des étals est toujours la même devant les Zimbabwéens : Le vide et la désolation, aussi bien les supermarchés que les pharmacies. Le manque atroce en

devises étrangères, a poussé le pouvoir a rationnaliser les produits de base comme le pain, l'huile, et le riz Même les restaurants de la chaîne de fast food KFC ont été fermés pendant plus d'un mois à Harare, faute de dollars américains pour s'approvisionner.

Le parti de la Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, a remporté aisément les élections législatives en juillet, conservant les deuxtiers des sièges à l'assemblée nationale.

Emmerson Mnangagwa, qui a succédé à Robert Mugabe à la tête du pays et de la Zanu-PF en novembre 2017, a remporté aussi en juillet la présidentielle.

Il s'est imposé dès le premier tour avec %50,8, devant le chef de l'opposition Nelson Chamisa (%44,3) qui a dénoncé des fraudes.

Emmerson Mnangagwa a promis un Zimbabwe libre après les années Mugabe, mais les opposants politiques, syndicalistes et militants continuent à faire face à un régime répressif.

Le 1er août, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient des fraudes aux élections. Six personnes ont été tuées dans la capitale Harare.

Des membres du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) sont régulièrement harcelés, même si le gouvernement nie toute implication.

Le Zimbabwe doit rembourser ses arriérés avant de pouvoir espérer de nouveaux prêts indispensables à la

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président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa

reconstruction du pays.

Avec une dette totale de 16,9 milliards de dollars, le gouvernement a prévu de rembourser, d'ici octobre 2019, l'essentiel de ses 2 milliards d'arriérés auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale.

Mais le maintien de sanctions américaines contre des membres de la Zanu-PF soupçonnés de corruption pourrait bloquer l'obtention de nouveaux prêts.

Il faut rappeler que le vieux Robert Mugabe, 93 ans, a effectivement cédé, sous la pression de la rue, de l'armée et de son parti, la Zanu-PF. Son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa, lui a succédé en novembre 2017.

Après trente-sept ans de règne autoritaire et une descente aux enfers sur le plan économique, nombre de Zimbabwéens avaient espéré que le départ de Robert Mugabe serait synonyme de nouveau départ pour le pays.

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Niger : L’armée encercle les insurgés Par La Majalla Selon une dépèche de l’Agence France Presse (AFP), des insurgés de la localité tchadienne de Miski, située dans les montagnes du Tibesti (nord) ont dénoncé mardi la «situation humanitaire catastrophique» pour les habitants de Miski, à la suite au «blocus» de l'armée tchadienne.

Mouili Sougui, porte-parole du «comité d'autodéfense de Miksi» qui se bat contre l'armée, et aussi ex-sous-préfet de Yebbi-Bou, dont Miski est le chef-lieu, considère que les «2.400 habitants de Miski» sont en «manque de nourriture» et il y a des «blessés non soignés» du fait d'un «blocus» décidé par l'armée tchadienne.

Cette même source ajoute que le «blocus» touche «des personnes âgées et des femmes» en plus des «1.000 hommes insurgés», ajoutant que «tous les axes» autour de la circonscription de Yebbi-Bou sont «soit minés soit tenus par l'armée", a-t-il affirmé. le ministre de la Défense tchadien, Daoud Yaya a confirmé la stratégie de «siège», en affirmant à la télévision tchadienne, se trouver «à Miski» et se battre contre des «djihadistes», en disant «Nous avons délogé l'ennemi». selon Charfadine Galmaye Salimi, rédacteur en

chef de la page facebook «Toubou média», les dires du ministre «n’est que propagande, on ne voit aucun bâtiment sur la vidéo. Le ministre se trouvait à 100 km de Miski, sur la base de Dowor».

Par ailleurs, de source interne à l'armée, l'opération contre Miski n'a pas fait l'unanimité et plusieurs officiers ont renoncé à participer aux assauts.

Depuis fin août, des combats sont fréquents dans le Tibesti, encore marqué par la rébellion armée du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) entre fin 1998 et 2002.

En août, une attaque de rebelles tchadiens depuis la Libye sur la localité aurifère de Kouri Bougoudi, dans la même région, a été suivie d'une riposte militaire musclée.

Selon N'Djamena, le déploiement militaire vise à «nettoyer» les localités aurifères des «orpailleurs illégaux», des «trafiquants d'armes» ou «d'êtres humains». A l’inverse du comité d'auto-défense de Miski, qui dément tout lien avec les rebelles et dénonce «l'opération punitive» de l'armée.

Selon les insurgés et plusieurs Toubous, le gouvernement cherche à prendre le contrôle de l'exploitation de l'or dans le massif du Tibesti.

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Issue 1722- Novembre 23/11/2018

Un magazine politique hebdomadaire

La Palestinienne Rachida Tolaib Harbi... Sa défense des problèmes des pauvres l›a menée au Congrès américain www.majalla.com

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Le livre le plus volé en Afrique du Sud Si voler est acte moralement inacceptable, voler un livre trouverait certainement des conditions atténuantes.

Même plus, certains pays dressent le palmarès du «livre le plus volé», aussi bien des librairies que des bibliothèques.

En Afrique du Sud, avec exactitude les bibliothèques universitaires, le podium des auteurs les plus volés, est constitué par trois penseurs noirs, décédés jeunes (et de mort violente pour deux d’entre eux). Il s’agit de Steve Biko (en photo) (1977-1946), Frantz Fanon (-1925 1961) et Malcolm X (1965-1925).

Polémik : Festival d’humour au Congo Les organisateurs du festival d’humour de Bukavu au Congo, le veulent léger, singulier et surtout à part. «Une parenthèse de légèreté» comme ils

disent. Cette manifestation a débuté dimanche 19 novembre jusqu’au samedi suivant, à Bukavu, ville de l’Est du pays. Avec en alternance des ateliers de formation avec des jeunes de la ville, et des spectacles d'humoristes francophones venus de France, du Rwanda et du Burundi.

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«Rocky» se poursuit sa tournée africaine Après Abidjan, Dakar, Abuja, Nairobi, Rocky est en concert au Burundi samedi avant de poursuivre sa tournée africaine à Madagascar d’ici la fin du mois de novembre. Ce groupe installé au nord

de la France, avec ses musiciens et Inès Kokou au chant, propose une musique pop/électro. Sur ce titre «Edzinefa Nawo», la chanteuse rend hommage, en langue mina, à sa mère et la culture togolaise dans laquelle elle a grandi.

Lancement de la première édition du festival Yoyo Tinz à Accra.

Formé il y a 5 ans, le collectif Yoyo Tinz lance son festival intégralement gratuit.

Il ambitionne de promouvoir la culture hip-hop au Ghana. Au programme de cette première édition : une expo réalisée par deux photographes et deux illustrateurs sur la scène hip-hop

ghanéenne, du graffiti, du beatmaking, du djing, des temps de débats. Des projections aussi, la diffusion de 5 films en lien avec les cultures urbaines. A l’instar de la série documentaire de Lise Gomis, «Africa Riding» qui part à la rencontre des «riders», celles et ceux qui pratiquent le skate, le bmx, le roller, une culture jeune sur le continent africain.

propose depuis 2007, dont, la pièce «Merveilleuse Afrique», une adaptation d’un roman de Boubou Hama publié en 1971. Boubou Hama, homme de lettres nigérien décédé au début des années 1980 et dont l’œuvre parle d’un dialogue entre l’Afrique et l’Europe.

Emergences offre du théâtre à Niamey Neuf spectacles sont programmés dans la capitale du Niger, pour la nouvelle édition de ce festival «EmergencesArts et racines» que la compagnie

«Bazin», une image de l’esprit malien Le chorégraphe et danseur malien Tidiani N’Diaye se produit dans sa nouvelle création, «Bazin», qui met à l’honneur ce tissu emblématique d’Afrique de l’Ouest originaire d’Europe. Le danseur forme avec l’artiste plasticien Arthur Eskenazi un duo autour de la question de la multiplicité des identités. « Quand tu portes du bazin, tu te sens un peu la vedette de toi-même. Le tissu est brillant avec une certaine tenue. C’est très élégant et très agréable à porter », explique Tidiani N’Diaye, chorégraphe, danseur et auteur de la création Bazin.

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Ouverture du premier Festival en ligne de films africains (OAFF) Le premier African Online Film Festival (Oaff) a ouvert - après quelques soucis techniques - depuis vendredi 16 novembre sa plateforme, précédé d'un lancement festif dans une grande salle de cinéma sur les Champs-Élysées à Paris. En ligne, 30 films autour du thème de «l’Africanité» seront proposés pendant un mois.

Parmi les jurés de la compétition officielle figurent la réalisatrice kenyane Wanuri Kahiu et l’acteur

nigérian Richard Mofe Damijo.

Comment promouvoir le marché audiovisuel en Afrique francophone ?

Le 31ème Festival international de la création audiovisuelle (Fipa) à Biarritz, a consacré une table ronde aux espoirs suscités par le marché audiovisuel francophone en Afrique. Un marché prometteur. Le public raffole des séries comme «C’est la vie» ou «An African City». Reste à trouver des solutions pour financer une plus grande production

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de qualité en Afrique francophone.

L’Afrique donne de l’appétit.

Centrafrique : Le cinéma itinérant fait son chemin…

L’association le Cinéma numérique ambulant promeut le grand écran en Centrafrique où il n'y a pas de salles de cinéma. Ce weekend, deux courts métrages ont été diffusés dans la banlieue de Bangui, dans la petite commune de Begoua. En partenariat avec l'Unicef, une camionnette va sillonner le pays pour diffuser des films éducatifs touchant des thématiques comme la scolarisation des filles, la vaccination ou encore le sida, mais aussi des films réalisés par des Centrafricains.

Une grande toile blanche est tendue sur un terrain de la banlieue de Bangui.

Xavier Mascaró expose à Tunis.

Le célèbre sculpteur espagnol Xavier Mascaró offre au public de la ville de Tunis, un ensemble de ses œuvres. L’exposition qui débute le 24 novembre courant, et se tiendra au Centre national de céramique d’art Sidi Kacem Jlizi. L’artiste est connu pour ses créations, mais aussi et surtout pour les questions philosophiques qu’il a toujours soulevées. Exemple : Comment une création artistique peut-elle soulever autant d’émotions, à la fois si diverses et si puissantes ?

Décès de Nebil Radhouane : un éminent linguiste et traducteur.

L’université tunisienne vient de perdre ce lundi 19 novembre 2018, un grand enseignant en la personne de Nebil Radouane. Une éminence largement reconnue, et brillantissime enseignant de Lettres françaises à la des générations, d’universitaires, Faculté des Sciences Humaines et de chercheurs et même de très Sociales de Tunis. L’homme a formé hauts cadres. Il lui revient une des meilleures traductions du saint Coran

de l'arabe au français, de l'avis même de nombreux experts. Aussi, il est linguiste et grammairien et grand chroniqueur.

Hommage à Djamel Allam et Samy El Djazaïri Pour sa première reprise de l’année, samedi 24 novembre, le Café littéraire et philosophique de Tizi Ouzou (Algérie), a choisi deux grands noms de la chanson, que l’Algérie a perdus, Djamel Allam (en photo) (2018-1947) et Samy Djazairi (1987-1945). Les invités reviendront sur le parcours des regrettés à travers les deux beaux livres consacrés à ces artistes qui ont marqué des générations de mélomanes : La voix des astres Samy El Djazaïri de Mohammed Attaf et Djamel Allam de Ouretsrou au Youyou des anges de Abdelkrim Tazarout.

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Appelle à instaurer la paix et à la coexistence entre Palestiniens et Israéliens

La Palestinienne Rachida Tolaib Harbi... Sa défense des problèmes des pauvres l'a menée au Congrès américain Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui (1) - La nouvelle-née nommée Rachida a ouvert les yeux avec les premiers rayons de soleil, le samedi 24 juillet 1976, à Détroit, Michigan.

- Rachida n'est pas fille unique. Ses frères et sœurs sont au nombre de 14. Elle est plutôt l’aînée d'une famille immigrante palestinienne.

- Le père de Rachida travaillait à l’usine Ford de construction de voitures.

(2) - Rachida a obtenu son diplôme de la Southwest High School à Detroit en 1994.

- Suivi d’un autre en sciences politiques de la Wayne State University en 1998.

(3) - Immédiatement après, Rachida a épousé son mari palestinien pour donner naissance à deux filles.

- Elle n’a adopté la politique de forte procréation de sa famille.

- Le mariage ne l’a pas interrompue ou empêchée de décrocher un diplôme en droit de la Thomas Cooley Law School en 2004.

(4) - Rachida s’est engagée en politique grâce à son sens des droits de l'homme.

- Elle a ainsi plaidé en faveur des pauvres, et a défendu leurs droits, à Detroit.

- Rachida est devenue célèbre en tant qu’avocate dans les milieux populaires et publics pour se retrouver, depuis 10 ans, dans l'arène de la vie politique.

- Exactement en 2008.

(5) - Rachida a préférer adhérer au parti démocrate.

- Et a appelé à instaurer un certain nombre de réformes pour assurer: - Soin sanitaire intégral pour tous, un salaire minimum, protection de l'environnement, et frais raisonnables pour les études universitaires. Ainsi, que l’égalité de salaires pour les deux sexes.

(6) - La position de Mme Rachida concernant sa patrie-mère, la Palestine, est qu'elle est favorable à la solution des deux États dans un contexte de coexistence et de paix.

(7) - Rachida a commencé par un stage avec

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le représentant de l'État, Steve Topokman, qui deviendra le chef de la majorité en 2007. A été officiellement nommée dans son équipe en 2008.

(8) - Rachida Tolaib a décidé de perturber le candidat à la présidentielle Trump alors qu'il faisait campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016.

- Trump a donné l'ordre de l'expulser du public et de l'arrêter jusqu'à la fin de son meeting électoral.

(9) - Mais Trump sera surpris par...

- Cette palestinienne d'origine, américaine de nationalité, dont il pensé l’avoir réduite au silence lors d’un meeting électoral, qui n’a pas caché son opposition lors de la campagne électorale.

(10) - Cette femme, il va la trouver de nouveau sur son chemin.

- Pas lors d’une campagne électorale.

- Plutôt, au Congrès américain, enceinte de la prise des décisions déterminantes, surtout concernant la guerre et la paix.