Un projet pharaonique voit le jour

Réouverture d’un poste frontalier entre l’Ethiopie et l’Erythrée

Tensions autour d’une querelle de drapeaux

Issue 1730- Janvier 18/01/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Christine Lagarde...

Dépositaire d’une caisse qui ne s’ouvre qu’au son de l’argent Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1730- Janvier 18/01/2019

www.majalla.com

Nouvelle capitale d’Egypte

Un projet pharaonique voit le jour

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Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1730- Janvier 18/01/2019

L'Afrique en guerre (continue) contre l’Ebola 28

Le développement en Afrique : Réalité ou chimère?

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Zimbabwe: Emeutes contre la hausse des prix des carburants Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Elections en RDC: pression de la 36 SADC pour un recomptage 32

Mostafa El-Dessouki

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18/01/19

Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Les fidèles de l›église baptiste de Nazareth, appartenant au groupe Ekuphakameni, également connu sous le nom d›église de Shembe, vêtus de vêtements traditionnels, escaladent la montagne sacrée de Nhlangakazi à Ndwedwe, à 85 kilomètres au nord de Durban, - Les dévots escaladent la montagne dans le cadre de leur pèlerinage annuel. L›église a été fondée en 1913 et est l›une des plus grandes églises traditionalistes africaines d›Afrique. (Getty)

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Les partisans de Felix Tshisekedi, vainqueur provisoire de l›élection présidentielle en République démocratique du Congo, célèbrent avec la poudre du talc devant le siège de l›Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à Kinshasa le 10 janvier 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref

Les décombres d’une mosquée détruite par les forces gouvernementales mozambicaines à Mocimboa da Praia après une attaque contre la ville, en octobre 2017, attribuée à des insurgés islamistes présumés. (ADRIEN BARBIER / AFP)

Mozambique

Des civils tués dans plusieurs attaques Une dizaine de civils ont été tués en une semaine sur les routes de l'extrême nord du Mozambique lors d'attaques attribuées aux extrémistes qui y sèment la terreur. Depuis plus d'un an, un groupe jihadiste sème la terreur dans la province du Cabo Delgado, en multipliant les attaques meurtrières contre les villages. Près de 200 personnes soupçonnées d'appartenir au groupe sont actuellement jugées à Pemba, cheflieu du Cabo Delgado. Parmi elles, figurent des pêcheurs sénégalais appréhendés au large de la Guinée Bissau, en février 2018, pour pêche illégale.

Tanzaniens, des Somaliens, des Burundais et des ressortissants de la République démocratique du territoriales à cause notamment d'une l'octroi de 300 licences aux pêcheurs Congo (RDC). surexploitation de la ressource, les pêcheurs artisanaux sénégalais et de 10 licences pour sénégalais sont de plus en plus dépendants la pêche au thon industrielle et permettant Guinée-Bissau des pays voisins comme la Mauritanie et la aux pêcheurs sénégalais de poursuivre Octroi de licences de pêche aux leurs activités dans les eaux territoriales Guinée-Bissau. bissau-guinéennes, garantissant selon les sénégalais Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont signataires une "croissance durable" du approuvé lundi un accord, prévoyant secteur.

Face à la rareté du poisson dans leurs eaux

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Le magistrat Walter Samuel Nkanu Onnoghen est poursuivi pour fraude.

Santiago Ebee Ela, aurait été torturé jusqu’à la mort.

Guinée équatoriale

Pas d’enquête un an après la mort d'un opposant en prison Cela fait, un an que Santiago Ebee Ela

est décédé, a indiqué le principal parti Ce forum, favorisant le dialogue et la d'opposition de Guinée équatoriale, Citoyens coopération, sera destiné à optimiser pour l'innovation (CI) dans un communiqué l'exploitation des gisements de gaz qui lundi, indiquant ne pas avoir constaté que "revêtent une importance vitale pour la les autorités aient "clarifié cet assassinat". Il sécurité énergétique de la région", selon le "déploré" qu'aucune enquête n'ait été lancée ministre égyptien du Pétrole et des Ressources malgré la promesse du minérales Tarek el-Molla. président Teodoro Obiang Nguema d'en ouvrir une. Une prochaine réunion, prévue en avril, Selon CI, qui a été dissous devrait permettre de préciser les contours de en février par la justice l'organisation de ce forum, a-t-il précisé. équato-guinéenne, M. Ebee Ela était décédé "des suites Nigéria de torture", en janvier 2018, Inculpé pour fraude, le plus haut au commissariat central de magistrat du pays n’a pas comparu Malabo.

Méditerranée orientale

Bientôt un forum de coopération régionale sur le gaz

Le contrôle des champs de gaz naturel en Méditerranée orientale est l’objet de beaucoup de conflits.

Des pays de la Méditerranée orientale ont annoncé lundi au Caire leur intention de lancer un forum de coopération régionale sur le gaz, ressource devenue un enjeu économique et stratégique majeur au large de leurs côtes.

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au procès

Le président de la Cour suprême du Nigeria, Walter Samuel Nkanu Onnoghen, plus haut magistrat du pays, inculpé pour fraude, devait comparaitre dans la capitale fédérale devant une juridiction d'exception composée de trois juges.

Mais il était absent lundi à l'ouverture de son procès à Abuja, a constaté un journaliste de l'AFP. Il est accusé de ne pas avoir déclaré plusieurs comptes bancaires en dollars, euros et livres sterling, alors que la loi nigériane oblige tous les responsables officiels à déclarer leurs avoirs et interdit de détenir des comptes en devises.

A

ctualités

Houari Manar est décédé à l’âge de 38 ans

Sié, annonçant l'inauguration en février d'une importante installation pour doper cette croissance.

Algérie La plaque de l'ambassade du Liban à Tripoli, en Libye, derrière un drapeau libyen. Des individus s'en sont pris dans la nuit de dimanche à lundi à l'ambassade. (Photo tirée de Facebook)

Sommet économique arabe à Beyrouth

La Libye boycotte La Libye va boycotter un sommet économique arabe prévu à Beyrouth après que son drapeau a été brûlé par des hommes soupçonnés d'être des partisans d'un mouvement chiite libanais, a annoncé lundi le gouvernement libyen d'union nationale (GNA). "Nous sommes contraints de boycotter" la réunion de Beyrouth car le Liban "n’a pas garanti le climat approprié, conformément aux engagements et aux usages, pour la tenue de tels sommets", a indiqué le ministère des Affaires étrangères du GNA dans un communiqué. Le GNA reproche aux autorités libanaises de ne pas avoir empêché l'atteinte au drapeau libyen et d'avoir interdit l'entrée au pays à des hommes d'affaires libyens qui devaient participer à des réunions en marge du sommet.

augmenté en 2018 de %6, pour atteindre plus de 24 millions de tonnes, a annoncé à Abidjan son directeur, Hien Sié.

"Cette croissance s'explique par le dynamisme de l'économie nationale dont le taux de croissance de %7,7 en 2018 a des répercussions au niveau des activités portuaires" a souligné auprès de l'AFP M.

Décès du chanteur du raï, Houari Manar Houari Manar, un chanteur algérien de raï très populaire, est décédé à 38 ans lors d'une anesthésie dans une clinique où il devait subir une opération de chirurgie esthétique, a indiqué une source médicale. Il avait été admis pour une liposuccion abdominale mais il a sombré dans le coma après que son

Côte d'Ivoire

Trafic en hausse au port d'Abidjan Le trafic au port d'Abidjan, représentant %90 des échanges extérieurs de la Côte d'Ivoire, a

Le trafic a augmenté en 2018 de %6, pour atteindre plus de 24 millions de tonnes, au port d’Abidjan.

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Une manifestation dans une rue d'Harare, Zimbabwe, 14 janvier 2019.

cœur ait lâché lors de l’anesthésie, selon un médecin de la clinique.

Houari Manar, de son vrai nom Houari Madani, avait vécu en France jusqu'au début des années 2000, avant de revenir en Algérie et de se lancer dans le raï, dont il était devenu une figure chez les jeunes Algériens.

La vidéo de son dernier single "Ana li gabartah" a été vue 29 millions de fois sur YouTube.

Zimbabwe

Plusieurs morts dans des manifestations Au premier jour d'une grève générale de trois jours pour protester contre la forte hausse des prix du carburant décrétée par le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, plusieurs personnes auraient été tuées.

En effet, lors de violentes manifestations, dans un pays au bord de l'explosion sociale pour cause de crise économique et financière, la police est intervenue pour disperser des centaines de personnes qui ont bloqué les routes et pillé des commerces dans les deux plus grandes villes du pays, Harare

Ali Bongo Odimba le président gabonais. (Photo d'archive)- GETTY IMAGES.

et Bulawayo (sud), paralysant largement l'activité. Ces opérations "ont provoqué des pertes de vie et de biens, ainsi que des blessures parmi les forces de police et la population", a annoncé en soirée le ministre de la Sécurité Owen Ncube, sans préciser le nombre de victimes.

Gabon

Ali Bongo de retour Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, absent de son pays depuis

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deux mois et demi suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a quitté lundi Rabat où il était en convalescence pour le Gabon, en proie à des troubles politiques en son absence. "Les médecins ont estimé que ce voyage ne présentait aucun danger pour sa santé", a indiqué à l'AFP son entourage lundi soir. M. Bongo assistera dans la matinée du mardi à la prestation de serment du nouveau gouvernement annoncé samedi soir, dans ce qui devrait être sa première apparition publique depuis le 24 octobre.

Encouverture

Nouvelle capitale d’Egypte

Un projet pharaonique voit le jour 12

18/01/19

Selon les chiffres officiels, le Grand Caire devrait voir sa population atteindre les 40 millions d'ici 2050.

Le Caire en est l'exemple le plus frappant. En 2016, la densité de population de la capitale, une mégapole qui frise désormais les 20 millions d'âmes, avoisinait 50.000 habitants par km2 - soit près de dix fois plus que celle de Londres.

Selon les chiffres officiels, le Grand Caire devrait voir sa population atteindre les 40 millions d'ici 2050.

Désengorger Le Caire De ce fait, pour désengorger Le Caire, l’Egypte est en train de se construire une nouvelle capitale administrative et financière dont l’ambition est d’être un modèle de la ville durable. En effet, le gouvernement compte déplacer plus de 6 millions de personnes dans la nouvelle capitale afin de réduire la densité au Caire. «Il s’agit d’une nouvelle ville moderne, respectueuse de l’environnement, futuriste et adaptée aux nouvelles exigences écologiques, économiques et sociales », selon Ahmad Zaki Abdine, PDG du projet.

C’est en juillet 2014 que le projet de nouvelle capitale administrative a été évoqué pour la première fois par l’ancien premier ministre égyptien, Ibrahim Mahlab. Le projet a été présenté avec plus de détails lors de la conférence économique qui s’est déroulée à Charm Al-Cheikh du 13 au 15 mars 2015. Lors d’une cérémonie qui a eu lieu le 11 octobre 2015, le président Abdel-Fattah Al-Sissi a officiellement donné le coup d’envoi de la première phase de réalisation de la nouvelle capitale.

La « Nile Tower » culminera à 345 mètres de hauteur. Zaha Hadid Architects

Un différent sur les termes

Par Sarra BELGUTITH L'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, avec ses quelque 96 millions d'habitants. Il enregistre 1,6 million de personnes de plus chaque année. Le taux de natalité a beau s'être légèrement stabilisé, il reste à un niveau très élevé.

A ce train-là, si aucune politique efficace n'est mise en place, l'Egypte comptera 119 millions d'habitants en 2030, selon un rapport des Nations unies de mai 2017. Or ce pays à %95 désertique, qui concentre sa population sur les rives et le Delta du Nil, absorbe toujours plus difficilement une telle croissance démographique.

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Initialement, le gouvernement avait prévu de développer le projet en coopération avec l’homme d’affaires émirati Mohamad Al-Abbar. Cependant, un différent sur les termes de ce partenariat n’a pas permis de concrétiser le mémorandum. Le gouvernement a donc décidé ensuite de former une société qui soit un partenariat entre le ministère de la Défense et l’Autorité des communautés urbaines, dont le capital autorisé est de 204 milliards de L.E. La participation des forces armées égyptiennes s’élève à 51 % et celle de l’Autorité des communautés urbaines est de 49 %.

Pour le mener à bien, le gouvernement compte pour l'instant sur les entrepreneurs égyptiens habituels. Le nom d'Orascom,

Encouverture l'entreprise de bâtiment et travaux publics de la famille milliardaire Sawiris, trône sur plusieurs sites en construction.

Hisham Talaat Mostafa, magnat de l'immobilier tout juste sorti de prison, s'est quant à lui offert plus de 2 km2 de terrain. À leurs côtés, seuls quelques entreprises du Golfe et un partenaire chinois ont exprimé un intérêt pour ce projet pharaonique, qui doit officiellement coûter 45 milliards de dollars dans une Égypte en plein marasme économique.

Le nom pas encore dévoilée La nouvelle capitale, dont le nom n’a pas encore été choisi,

Le gouvernement compte déplacer plus de 6 millions de personnes dans la nouvelle capitale afin de réduire la densité au Caire.

sera construite sur un périmètre de 700 km2. Elle se situe à 50 km du Caire et à 60 km des villes de Suez et de AïnSokhna. Elle comptera des quartiers administratifs et diplomatiques, des palais parlementaire et présidentiel, ainsi que 21 quartiers résidentiels, des hôtels gratte-ciel et plusieurs universités internationales. Elle sera aussi dotée d’un aéroport international, du plus grand parc du monde.

Un chemin de fer, long de 68 km, desservira la future capitale administrative en la reliant à la ville d’Al-Salam, dans la banlieue du Caire. Il est prévu que certains bâtiments seront dotés de panneaux solaires ; cependant, l’énergie solaire ne sera pas la principale source d’énergie à cause de son coût élevé. Les premiers habitants devraient arriver dans la nouvelle capitale administrative à la mi2019-.

Une ville intelligente Les autorités assurent que le nouveau projet est différent : "Ce sera une ville intelligente utilisant des technologies modernes", promet le général Ahmed Zaki Abdin, qui dirige l'entité chargée de le gérer, l'Administrative capital for urban development (Acud). En effet, «La nouvelle capitale utilisera les technologies durables d’aujourd’hui et sera adaptable aux technologies futures tout en favorisant un mode de vie sain. L’infrastructure de la nouvelle ville sera en mesure

Ahmed Zaki Abdine

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Le président égyptien, AbdelFattah Al-Sissi, lors de l'inauguration du projet

de fabriquer, de réutiliser et de conserver l’eau, ce qui la rendra responsable et résiliente au changement», note le site du projet thecapitalcairo.com. Et d’ajouter que la ville est conçue pour être bien connectée localement, régionalement et internationalement. « L’accent sera mis sur la promotion de choix favorables aux piétons dans toute la ville », peut-on aussi lire.

Mais pour marquer les esprits, les Égyptiens ont décidé de bâtir le plus grand gratte-ciel du continent africain. La « Nile Tower » devrait surplomber la ville du haut de ses 345 mètres et ainsi damer le pion aux 223 mètres du Carlton Centre, en Afrique du Sud. Selon les plans actuels, les étages supérieurs de la tour accueilleront des appartements luxueux. Les autres niveaux resteront partiellement ouverts aux visiteurs avec, notamment, un hôtel de plus de 200 chambres, un spa, une discothèque, un casino et un centre commercial. Le porteparole du projet, Khaled El-Husseiny, parle d’un « nouveau Brasilia » en référence à la capitale sud-américaine : « Au Brésil, ils avaient Rio, et c’est devenu Brasilia. Cela coûte des milliards, nous le savons, mais nous en avons besoin » L’exécution du quartier gouvernemental ainsi que du

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La « Nile Tower » devrait surplomber la ville du haut de ses 345 mètres et ainsi damer le pion aux 223 mètres du Carlton Centre, en Afrique du Sud. quartier résidentiel a déjà commencé. Le ministre du Logement a indiqué, dans un communiqué de presse, que la construction de logements pour les employés du gouvernement avait déjà commencé dans le projet afin qu’ils puissent emménager dans la nouvelle capitale une fois que tous les ministères y seront réinstallés. "Nous sommes très optimistes quant à la participation d'entreprises chinoises dans la nouvelle capitale", assure Han Bing, ministre-conseiller chargé des affaires commerciales à l'ambassade de Chine au Caire.

La nouvelle capitale devrait être officiellement inaugurée en juin 2019 par le président Abdel-Fattah al-Sissi et l’ensemble des représentants diplomatiques étrangers.

Encouverture

Tunisia Africa Business Council

Les entreprises tunisiennes mettent le cap sur les marchĂŠs africains anglophones 16

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A travers le Ghana, le TABC souhaite être de nouveau « l'éclaireur pour l'économie nationale sur un continent toujours pas aussi bien prospecté par nos entreprises », a souligné à La Majalla, M.Bassem Loukil. conjointement avec le centre ghanéen de la promotion des investissements et la chambre nationale du commerce et de l’industrie du Ghana, qui a vu la présence d’un grand nombre de responsables ghanéens dont le ministre du Commerce et de l'Industrie Carlos Kingsley Ahenkorah, le CEO de la Chambre Nationale de Commerce et d'Industrie, Mark Badu-Aboagye, le CEO du centre de promotion des investissements Yofi Grant, ainsi que de nombreux hommes d’affaires et opérateurs économiques de ce pays.

Un programme riche Ouverture du forum« Tunisia – Ghana Investment & Trade Economic Forum », organisé conjointement avec le centre ghanéen de la promotion des investissements et la chambre nationale du commerce et de l’industrie du Ghana.

Par Chokri BEN NESSIR M.Bassem Loukil, homme d’affaires tunisien et président de l’ONG Tunisia Africa Business Council, a conduit une mission de prospection multisectorielle organisée au Ghana, la délégation tunisienne, présidée par le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, Hatem Ferjani. Une première pour un pays qui s’est jusquelà intéressé aux pays francophones de l’afrique subsaharienne.

La délégation participait au Forum «Tunisia – Ghana Investment & Trade Economic Forum», organisé

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Cette mission d'hommes d'affaires, la première qu’organise le TABC dans un pays anglophone, vient s'ajouter à celles déjà effectuées dans d'autres pays du continent.

Elle permettra, à n'en point douter, de promouvoir les échanges économiques entre la Tunisie et le Ghana, de renforcer davantage la coopération entre la Tunisie et le continent africain et de promouvoir des relations fructueuses entre les investisseurs tunisiens et africains.

En effet, à travers le Ghana, le TABC souhaite être de nouveau « l'éclaireur pour l'économie nationale sur un continent toujours pas aussi bien prospecté par nos

entreprises », a souligné à La Majalla, M.Bassem Loukil.

Cette mission d'hommes d'affaires, la première qu’organise le TABC dans un pays anglophone, vient s'ajouter à celles déjà effectuées dans d'autres pays du continent.

Il a ajouté à cet effet que le Ghana est « un des pays de l’Afrique de l’ouest Africains avec le plus important taux de croissance, de l’ordre de %8,25 ». « Un pays très dynamique depuis l’élection de son nouveau président début 2017 et qui a mis en place un plan très ambitieux pour relancer l’économie de son pays », a-t-il expliqué. « Les lignes aériennes, la diplomatie, les forums économiques, les accords bilatéraux, les conventions entre pays et les marchés sont des moyens nécessaires pour bâtir une relation solide entre pays, entre nations », c’est le message qu’a voulu véhiculer M.Loukil à travers cette mission,

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Des rencontres B to B, entre des hommes d’affaires tunisiens et ghanéens.

M.Loukil, président du Tabc en compagnie de M. Hatem Ferjani, ministre des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, à Accra.

« C’est dans cet esprit et c’est avec cette philosophie qu’a été lancé le Tunisia Africa Business Council, qui je le rappelle a été institué en 2015, et qui est une ONG qui aspire à devenir une passerelle entre la Tunisie et le reste du continent africain en fournissant des informations et conseils aux entreprises et groupes tunisiens désireux d’investir en Afrique tout en les accompagnant tout au long de ce processus », a expliqué M.Loukil.

Outre la cérémonie inaugurale durant laquelle les officiels ghanéens ont présenté le climat des affaires et les opportunités d’investissement dans

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ce pays en plein essor, le programme du Forum a comporté des rencontres de Networking bien ciblées, ainsi que des rencontres B2B, suivies de visites d’entreprises.

Il est à rappeler que la délégation tunisienne est composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires répartis entre plusieurs secteurs. A savoir les industries mécaniques et électriques, la métallurgie, l'agroalimentaire, l'enseignement supérieur, la santé, l'infrastructure et BTP, les télécommunications et matériaux de construction.

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olitique

Sommet arabe économique à Beyrouth

Tensions autour d’une querelle de drapeaux Par La Majalla Des partisans du mouvement chiite Amal au Liban auraient enlevés, samedi dernier, les drapeaux libyens devant un centre de congrès à Beyrouth où devait se dérouler le sommet économique de la Ligue Arabe. Ces militants d'Amal avaient

Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Siala, ait déclaré dimanche que son pays n’enverrait pas de délégués au sommet, en signe de riposte diplomatique à cet incident.

remplacé le drapeau libyen, installé sur le site qui accueillera le sommet économique arabe, par un drapeau de leur formation tandis que d'autres militants avaient brûlé un drapeau libyen à Saïda, au Liban-Sud et ce en signe de protestation à ce que le Liban maintienne ses relations avec Tripoli. Pour cause, ils citent la disparition en Libye en 1978, et jusqu’à ce jour inexpliquée, du fondateur d’Amal, l’Imam Musa Sadr, et de deux de ses compagnons.

Riposte diplomatique Toutefois, d’un incident banal, le retrait des drapeaux libyens du sommet de Beyrouth, s’est transformé en colère dans la rue libyenne après que le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Siala, ait déclaré dimanche que son pays n’enverrait pas de délégués au sommet, en signe de riposte diplomatique à cet incident.

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Les drapeaux du Liban et des pays arabes participant au sommet économique prévu le 20 janvier 2019 à Beyrouth, sur la route menant au Seaside Arena (ex-Biel) où se tiendra cette conférence.

(REUTERS/Mohamed Azakir)

Il est à noter que dans le même sillage que les autorités libanaises à l'aéroport de Beyrouth ont empêché des hommes d'affaires libyens d'entrer dans le pays en raison de cette manifestation contre la participation libyenne au sommet économique de la Ligue Arabe, selon NNA. Il est à signaler aussi que le mouvement Amal avait annoncé il y a quelques jours que la délégation libyenne se verrait interdire l'entrée au Liban pour participer au Sommet arabe sur le développement socio-économique et a annoncé un plan d'organisation de manifestations nationales visant à fermer l'aéroport avant le sommet de Beyrouth, dans le but d'empêcher la délégation libyenne de participer à cet événement.

Toutefois, de nouveaux développements ont aggravé l’affaire. En effet, selon les propos de l’ambassadeur du Liban en Libye, Mohammad Sukaina, rapportées par des médias libanais, des manifestants libyens ont attaqué l’ambassade du Liban à Tripoli, causant des dégâts légers.

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D’un incident banal, le retrait des drapeaux libyens du sommet de Beyrouth, s’est transformé en colère dans la rue libyenne.

En effet, des foules en colère avaient convergé vers la porte principale de l’ambassade du Liban à Tripoli, où elles avaient déchiré le drapeau libanais et l’avaient remplacé par un drapeau libyen.

Dommages mineurs « L’incident n’a causé que des dommages mineurs et aucun membre du personnel de l’ambassade n’a été blessé », a déclaré l’ambassadeur, soulignant

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que les manifestants n’avaient pas endommagé le bâtiment de l’ambassade. A cet effet, le ministre par intérim des Affaires étrangères du Liban, Gebran Bassil, a exprimé lundi sa déception que la Libye ne participe pas au sommet de Beyrouth, a rapporté l'agence de presse libanaise NNA citant une lettre envoyée à son homologue libyen.

"Je souhaite exprimer mon rejet et mon refus des actions entreprises au Liban contre la participation de la Libye au sommet de Beyrouth. Ces actions ne reflètent pas ma position ni celle du Liban", a dit M. Bassil dans cette lettre adressée à son homologue libyen Mohamed Siala.

La Ligue n'a reçu aucune demande de médiation entre le Liban et la Libye, suite à la décision de la dernière de boycotter le sommet économique arabe, après qu'un drapeau libyen a été brûlé dans la capitale libanaise.

Dans sa lettre, M. Bassil exprimait son souhait de maintenir des liens diplomatiques positifs entre les deux pays. Toutefois, il a ajouté que le Liban insistait pour recevoir des informations sur le devenir de Moussa al-Sadr et de ses compagnons.

Pour sa part, la Ligue arabe a affirmé mardi n'avoir reçu aucune demande de médiation entre le Liban et la Libye. "La Ligue n'a reçu aucune demande de médiation entre le Liban et la Libye, suite à la décision de la dernière de boycotter le sommet économique arabe, après qu'un drapeau libyen a été brûlé dans la capitale libanaise", a affirmé Mahmoud Afifi, porte-parole du secrétaire général de la Ligue, Ahmad Aboul-Ghayt.

Il a souligné que la Libye considère comme une insulte le fait qu'un drapeau libyen, "symbole de l'Etat", ait été incendié à Beyrouth.

Mais bien que l'organisation de ce sommet soit marquée par de nombreuses tensions, notamment dues à l'absence d'un nouveau gouvernement libanais et aux polémiques autour de la représentation de la Syrie de Bachar el-Assad et l'invitation adressée à la Libye, les organisateurs du sommet répètent qu'il se tiendra à la date prévue.

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Des photos montrant la plaque de l'ambassade foulée aux pieds ont été diffusées dans des médias locaux, ainsi que sur les réseaux sociaux. (Photo tirée de Facebook)

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Corne de l’Afrique

Réouverture d’un poste frontalier entre l’Ethiopie et l’Erythrée Par La Majalla Depuis qu’ils ont signé un nouvel accord de paix, lors d’une cérémonie organisée à Djeddah, en Arabie saoudite, en présence du serviteur des deux Saintes Mosquées, S.A.R le Roi Salman d’Arabie saoudite, du prince héritier Mohammed ben Salman et du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et cautionné par les Etats-Unis et les Emirats arabes unis, la normalisation des relations bilatérales, vingt ans après le conflit armé qui a opposé l’Ethiopie à l’Erythrée (2000-1998), avance à grands pas.

Ancienne province de l’Éthiopie, l’Erythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son

C’est que depuis, l’Ethiopie et l’Erythrée se sont mis d'accord pour renouer leurs relations diplomatiques et ouvrir leurs frontières, une grande avancée après la rupture des relations diplomatiques, trente années de lutte armée et une guerre a opposé les deux pays, faisant 000'80 morts, en raison de désaccords sur la frontière.

Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed (droite) accueilli par le président érythréen Isaias Afwerki (gauche) à sa sortie de l'avion.

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Le président érythréen Isaias Afwerki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed hissent le drapeau érythréen lors d'une cérémonie d'inauguration marquant la réouverture de l'ambassade d'Érythrée à AddisAbeba, le 16 juillet 2018. (© MICHAEL TEWELDE / AFP)

territoire deux ans plus tôt. La démarcation de la frontière a ensuite provoqué le conflit de 1998, avant de se terminer par 20 ans de guerre froide, l'Éthiopie refusant de se plier aux recommandations d'une commission soutenue par l'ONU sur le tracé de la frontière.

La guerre froide a paralysé les échanges bilatéraux Cette guerre froide a paralysé le développement et les échanges bilatéraux, et minée la sécurité régionale. En effet, durant ces années de tensions et de conflit, la frontière commune est restée fortement militarisée et son tracé toujours contesté autour de la ville de Badmé. En 2002, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye a attribué Badmé à l'Erythrée, mais AddisAbeba a ignoré ce jugement et la ville est restée sous administration éthiopienne.

Arrivé au pouvoir à Addis Abeba en avril,

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L’Ethiopie et l’Erythrée se sont mis d'accord pour renouer leurs relations diplomatiques et ouvrir leurs frontières, une grande avancée après la rupture des relations diplomatiques, trente années de lutte armée et une guerre a opposé les deux pays, faisant 000'80 morts, en raison de désaccords sur la frontière.

M. Abiy, 42 ans, a amorcé un train de réformes sans précédent depuis plus de 25 ans dans le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique. En juin, à la surprise générale, il a annoncé qu'il était prêt à respecter le jugement international sur la frontière contestée.

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Cette initiative a débouché sur l'envoi fin juin à Addis Abeba d'une délégation érythréenne de haut niveau, accueillie avec faste en Ethiopie et ce, pour la première fois depuis 1998.

Deux postes frontaliers ouverts En septembre dernier, deux postesfrontières avaient rouvert après être restés fermés pendant 20 ans. Ces postesfrontières, situés entre les villes de Bure, en Ethiopie, et Debay Sima, en Erythrée, et entre Zalambessa (Ethiopie) et Serha (Erythrée).

Mais la réouverture, lundi 07 janvier 2019, Mardi 07 janvier 2019, jour célébrant du point de passage entre Humera (Ethiopie) le Nouvel An éthiopien, MM. Abiy et Oum Hajer (Erythrée) est un nouveau et Issaias ont visité ensemble la zone signe de la normalisation garantissant la libre que les deux pays se disputaient pour y circulation des biens et des personnes entre marquer la réouverture d'une route reliant les deux pays. C’est le président érythréen les deux pays. Le chef de cabinet de M. Issaias Afeworki et le Premier ministre Abiy, Fitsum Arega, a expliqué que éthiopien Abiy Ahmed qui ont rouvert ce cette visite était destinée à "célébrer le point de passage transfrontalier, dans le cadre Nouvel an avec des membres des forces de la spectaculaire réconciliation entre leurs de défense éthiopiennes et érythréennes à deux pays, a rapporté la télévision publique la suite de la normalisation complète des éthiopienne EBC, amorçant un improbable relations entre les deux pays". «Nous nous sommes mis d'accord pour la reprise du rapprochement entre frères ennemis. trafic aérien et naval, pour la circulation des personnes entre nos deux pays et la réouverture des ambassades», a déclaré Abiy Ahmed.

La réouverture, lundi 07 janvier 2019, du point de passage entre Humera (Ethiopie) et Oum Hajer (Erythrée) est un nouveau signe de la normalisation garantissant la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays.

D’autre part, l4ethiopie et l’Erythrée espèrent rénover les ports érythréens.

Cela leur permettrait de favoriser le développement économique en permettant à Addis-Abeba d’exporter ses matières premières. Le secrétaire général du gouvernement éthiopien a également annoncé après l'entretien d'Abiy Ahmed et d'Isaias Afwerki que les lignes téléphoniques internationales entre l'Ethiopie et l'Erythrée allaient être rétablies. Elles étaient coupées depuis vingt ans.

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Le président de l'Erythrée, Isaias Afwerki (à gauche), et le Premier ministre de l'Ethiopie, Abiy Ahmed (à droite), lors d'une cérémonie de signature organisée par le Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud, au palais royal d'AlSalam à Djeddah (Arabie saoudite), le 16 juillet 2018. (Bandar Algaloud)

Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien (à droite), au fond à gauche, le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane Al Saoud. (© Untitled/AP/SIPA)

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L'Afrique en guerre (continue) contre l’Ebola Par La Majalla Une campagne de sensibilisation jouant sur les images et leurs effets symboliques. Une action politique alliant force des discours et pertinence des actions. Sans oublier «le nerf de toutes les guerres», à savoir l’argent, en quantité suffisante, mais surtout en disponibilité aux moments des besoins. Sont les «armes nécessaires» pour entrer en guerre contre un des plus dangereux ennemis de l’Afrique, peut-être le plus dangereux de tous : A savoir l’Ebola.

Heureusement, cette guerre n’est nullement continue, mais entre deux épidémies, la confrontation ne cesse nullement. Les humains, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en premier, ne baissent pas les bras, ou plutôt essayent de ne pas les baisser totalement.

Contre un virus qui maitrise à la perfection l’art du camouflage, et surtout du retrait dans les ténèbres de la jungle africaine. Un retrait réellement tactique, car il y opère une mutation pour se présenter à la confrontation suivante sous une nouvelle version.

Une «Guerre de Cent ans» semble s’installer entre les humains et ce virus. Tant le conflit dure depuis plus de trente ans déjà. Certes, les scientifiques y ont amassé une quantifié impressionnante de connaissances. De quoi faire avancer la science. Un pas en avant, ou plutôt des pas, qui ne constituent pas un avantage stratégique contre l’ennemi.

Déjà, l’été 2014, et plus précisément le vendredi 1er août, la guerre contre Ebola a été officiellement déclarée, lors d’un «sommet régional» organisé à Conakry en présence des chefs d’Etat de Guinée, Liberia, Sierra Leone et Côte d’Ivoire.

Car, il faut le rappeler : «l’ampleur de l’épidémie»: au 27 juillet de la même année, plus de 1.300 cas, dont 729 mortels, (339 en Guinée, 233 en Sierra Leone et 156 au Liberia). Situation qui poussé le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé à faire le déplacement de Genève-Cointrin à Conakry pour lancer le «Plan contre Ebola». Selon le Dr Chan, la situation justifie pleinement une «augmentation des ressources». A savoir, un plan de 100 millions de dollars (75 millions d’euros) visant à déployer «plusieurs centaines» de «travailleurs humanitaires supplémentaires» pour renforcer les «quelques centaines» déjà sur le terrain.

Le Dr Tom Frieden, directeur des CDC américains a annoncé l’envoi de «cinquante experts en plus dans la région au cours des trente prochains jours». Il estime qu’il faudra, au mieux, de trois à six mois pour enrayer l’épidémie.

«Devant l’aggravation de la situation, des mesures de précautions se multiplient en Afrique et ailleurs dans le monde», résume l’AFP. Evoquant un «défi exceptionnel», le

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président sierra-léonais Ernest Bai Koroma Koroma vient de décréter «l’état d’urgence pour nous permettre de prendre des mesures plus fermes», sur une période de 60 jours à 90 jours, reconductible. Il a énuméré une série

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de dispositions sanitaires parmi lesquelles le placement en quarantaine des foyers d’Ebola, l’escorte des travailleurs sanitaires par les forces de sécurité et des perquisitions pour repérer les malades présumés. Le chef de l’Etat sierraléonais a également suspendu toutes les réunions publiques, sauf celles consacrées à l’épidémie et renvoyé le Parlement.

Certes, cette épidémie est passée, mais sans que les humains ne puissent lancer un Hourra de joie, ou annoncer une victoire écrasante. Tout au plus, pour le moment : Renforcer les structures d’alerte, dans le but de pouvoir riposter en toute vitesse, à toute «nouvelle attaque»...

En conclusion, l’humanité vit avec l’Ebola une situation comparable à celle qui l’oppose aux tremblements de terre. Attendre, affiner ses structures de sensibilité, mais surtout disposer d’un maximum de ressource pour passer des victoires aux points, à un KO de la première seconde du premier round…

Un rêve, certes. Mais à constater les combats ancestraux contre la peste et autre choléra, tout reste possible et surtout pensable…

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Le développement en Afrique : Réalité ou chimère?

Par La Majalla Après une décennie de progrès, la situation stagne ou empire soudainement. Le continent africain est revenu aux vieux cycles d'expansion et de ralentissements politiques et économiques. Sans oublier d’évoquer la situation de la démocratie et des libertés…

Il est vrai et même évident, qu’on ne peut généraliser concernant les 54 pays du continent, ni tirer une unique conclusion. Existent autant de pays que de situations. Mais une tendance générale peut se distinguer : Des progrès manifestes ont été accomplis dans des pays comme le Cap-Vert, le Maroc, Maurice et la Côte d’Ivoire, et des transferts de pouvoirs politiques impressionnants au Nigéria et au Ghana, malgré des élections âprement disputées.

Pendant ce temps, certaines grandes économies s'effondrent. Le mouvement de libéralisation est en train de s’opérer en Afrique du Sud et l'Egypte par exemple. Sans parler de la faim qui sévit dans la Corne de l'Afrique, le Sud-Soudan et le nord du Nigéria. La Banque africaine de développement (BAD), une des meilleures références en la matière, à travers ses rapports et bulletins, est dans le constat, et évite de verser dans le pessimisme, sans pour autant exprimer une quelconque euphorie.

Pour l’histoire : la situation en Afrique dans les années cinquante était réellement comparable à celle de l’Asie. L’Asie, sans pouvoir généraliser, est actuellement dans une situation nettement

meilleure. L’Afrique, suite à l’euphorie des indépendances, et le songe d’économies porteuses de programmes sociaux, ne s’est nullement engagée dans son décollage tant promis et tant annoncé.

Les années deux-milles ont apporté leurs lots d’espoir et d’espérance. Après, la situation s'est inversée et le continent n'a pas regardé en arrière. Avec une augmentation de la population d'environ %3 par an, il est naturel que les taux de croissance actuels ne soient pas suffisants. Même si le produit intérieur brut (PIB) augmente de %7,

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ce qui dans des circonstances normales devrait doubler votre PIB tous les 10 ans, la croissance est tout simplement dévorée par cette augmentation démographique…

A force d’être dans le constat qui succombe dans la lamentation, rare est l’élite africaine qui a porté une analyse critique rationnelle et surtout profonde.

Une conclusion ou même un résumé de diverses évaluations évoquent : 1. Manque d'ouverture au commerce, 2. Environnement à haut risque, 3. Faible niveau de capital social, 4. Infrastructure médiocre.

Tout en notant que de nettes améliorations aient été accomplies dans plusieurs pays africains, il faut se demander et surtout avoir peur que ces acquis ne soient perdus comme a été le cas lors des récentes décennies.

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Rien que la BAD, a investi 28 milliards de dollars dans les infrastructures tout au long de la décennie passée. Chose qui a été conséquente dans plusieurs pays, mais surtout a constitué un vrai levier et réel ascenseur pour les économies des pays concernées ?

Autant faut-il citer ces divers concrétisations et surtout évoquer les réussites, autant la situation globale laisse à désirer, et même nécessite de tirer la sonnette d'alarme : Le nombre des candidats à l’immigration clandestine, ne cesse d’augmenter, et surtout commence à concerner une frange démographique et sociale, qui n’était pas concernée. Les plus de 30 ans, et surtout des gens ayant une situation «respectable», ont commencé à se faire observer dans ces embarcations de fortune qui tentent de traverser la Méditerranée. Sans oublier les déplacements à l’intérieur du continent, aussi bien pour raisons de guerres, terrorisme, ou même

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Elections en RDC: pression de la SADC pour un recomptage Par La Majalla Si la fiction devrait nous inventer un film ou feuilleton, retraçant une élection rocambolesque, elle n’aurait pas pu inventer meilleure que les élections qui se déroulent actuellement en République Démocratique du Congo.

Tous les ingrédients y sont : Du suspense, des complications, mais surtout le flou qui persiste encore. De quoi couper le souffle des Congolais, qui sont tiraillés entre connaitre celui qui occupera la magistrature suprême de leur pays, mais aussi et surtout : Etre certains que le «feuilleton électoral» ne devienne un genre «moins de 16», avec des scènes d’horreur, dans un pays déjà fragile et surtout sensible.

Au-delà, de l’avant élections qui ont connu report après report. Et les élections mêmes, qui ont connu des dénonciations après dénonciations de fraudes. L’après-élection connait lui aussi report après report : De quoi irriter les nerfs les plus solides. Mais que dire des nerfs sensibles !

Une organisation régionale d'Afrique australe a accentué dimanche la pression sur la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo en demandant un recomptage des

voix de l'élection présidentielle du 30 décembre, contestées par une partie de l'opposition.

Le président zambien Edgar Lungu, président en exercice de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), a indiqué que l'organisation avait pris note des «sérieux doutes» portant sur les résultats provisoires et estimant «qu'un recomptage permettrait de rassurer à la fois les vainqueurs et les perdants».

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Contre toute attente, la Commission électorale congolaise (Céni) a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi la victoire de Félix Tshisekedi, 55 ans, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi.

«considérer un accord politique négocié en vue d'un gouvernement inclusif», va plus loin que le reste de la communauté internationale.

Selon les résultats provisoires, M. Tshisekedi a devancé avec %38,57 des voix un autre opposant, Martin Fayulu (%34,8). Il doit donc succéder à Joseph Kabila, 47 ans, au pouvoir depuis l'assassinat de son père en 2001.

La SADC comprend notamment l'Afrique du Sud et l'Angola, qui ont des intérêts économiques en RDC, autre membre de l'organisation. Elle avait envoyé une mission d'observation le 30 décembre en RDC et avait estimé que le «processus électoral s'est relativement bien déroulé».

Mais M. Fayulu a immédiatement dénoncé un «putsch électoral» du président sortant avec la «complicité» de M. Tshisekedi, et revendiqué la victoire avec %61 des voix. Il a déposé vendredi un recours devant la Cour constitutionnelle, qui a huit jours pour l'examiner.

L'Union européenne a demandé «la publication des procès-verbaux de chaque centre local de compilation des résultats». Les États-Unis ont réclamé une «clarification» et exhorté toutes les parties au calme, comme l'Union africaine ou l'ONU.

En demandant un recomptage, la SADC, qui a aussi appelé les dirigeants congolais à

La prudence internationale à l'égard des résultats fournis par la Céni tient aux objections de la

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toute puissante Église catholique, qui a demandé à l'ONU «la publication des procès-verbaux» du scrutin «pour enlever les doutes».

Selon la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco), les résultats de la Céni «ne correspondent pas» aux données recueillies par les 40.000 observateurs qu'elle affirme avoir déployés le jour du vote.

«Comme tous les dimanche», M. Fayulu s'est rendu dans la matinée à l'église protestante Philadelphie. «Notre foi est intacte, inébranlable.

Parce que le peuple a décidé et la volonté du peuple sera réalisée», a-t-il confié à la sortie, les autres paroissiens saluant ses mots d'un amen.

Devenus au cours de la campagne de farouches rivaux, MM. Fayulu et Tshisekedi ont la particularité de fréquenter tous deux cette même église. Mais ce dernier, très discret depuis la publication des résultats, ne s'y est pas déplacé dimanche.

Sur le plan pratique et réel : Les observateurs et tous ceux qui suivent la situation en RDC savaient et même avaient la certitude que les tensions politiques ainsi que les préparatifs insuffisants, ne pouvaient assurer des élections aux normes internationales. Mais au moins, l’espérance y est pour dégager une situation meilleure que celle qui prévalait avant les élections. Ou du moins pas pire…

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Zimbabwe: Emeutes contre la hausse des prix des carburants Par La Majalla Tout le monde le savait au Zimbabwe : La situation sociale est tellement tendue, à l’image d’un baril de poudre en attente d’une étincelle. Cette étincelle est venue de la main du gouvernement. Ce gouvernement vient de décréter une très forte hausse des prix de l'essence. Dans un pays qui vit déjà sur fond d’une grave crise économique. Il ne faut nullement être sorcier pour anticiper la suite : Des manifestations ont éclaté lundi dans les deux principales villes du Zimbabwe, la capitale Harare et Bulawayo (sud) pour protester contre cette hausse.

Sachant que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé samedi soir le doublement des prix des carburants pour tenter d'enrayer sa plus grave pénurie de pétrole dans le pays depuis dix ans.

Cette mesure a suscité de vives protestations dans tout le pays et la principale centrale syndicale du pays a appelé la population à une grève de trois jours. Une chose est certaine : Certes, la hausse du prix de l’essence n’est que l’étincelle. Ceux qui sont sorti dans les rues, protestent contre toute une politique, mais surtout veulent et espèrent plus qu’un retour à la «normale» du prix de l’essence. Pour une majorité écrasante, elle conteste toute une politique, et même pour certain, la contestation touche la légitimité du régime même. Des barricades ont été érigées lundi matin dans plusieurs quartiers de Harare, ont rapporté des témoins.

«C'est très tendu depuis ce matin» dans le quartier d’Epworth, a déclaré un de ses habitants, Nhamo Tembo. «Les routes sont barrées par de grosses pierres et des gens en colère empêchent les bus de passer. Les gens sont coincés». Ces images sont flagrantes : La colère dépasserait la hausse du prix de l’essence, et les revendications aussi.

A Bulawayo, des manifestants bloquaient également la circulation vers le centre-ville avec des barrages de pierres et de pneus enflammés, a constaté un journaliste sur place.

«Nous voulons faire savoir à Mnangagwa que nous sommes mécontents de ses échecs», a expliqué Mthandazo Moyo, 22 ans, avant d’ajouter que «Mugabe était mauvais mais au moins il écoutait».

Il faut rappeler que le pays a vécu trente-sept ans sous le pouvoir de Robert Mugabe, contraint à la démission fin 2017 par un coup de force de l'armée. Laissant une économie en situation catastrophique. Que le nouveau président Emmerson Mnangagwa peine à gérer… Ne faisant que promettre de relancer l'économie, jusque-là sans résultat.

Le pays souffre notamment d'un manque criant de liquidités en dollars américains. Pour y remédier, le gouvernement avait introduit en 2016 des «bonds notes», des sortes d'obligations d'une même valeur que les billets verts.

Cette «dollarisation» du système monétaire local, s’est vite retournée contre le gouvernement, qui n’a pas su, ou plutôt compris que l’émission de «bond notes» (indexés sur le dollar) ne peut réussir sans un climat de confiance : Le contraire plutôt. Faute de confiance des opérateurs, leur valeur a baissé et l'opération a échoué. Au marché noir, ils s'échangent actuellement à un taux d'environ trois billets pour un dollar.

Conséquence logique : Victimes de l'inflation, de la dépréciation des «bond notes» et des pénuries, les médecins et les enseignants se sont mis en grève ces dernières semaines, notamment pour exiger le paiement de leurs salaires en dollars américains.

Confronté à cette agitation sociale, le gouvernement a dénoncé lundi un «plan délibéré visant à saper l'ordre constitutionnel» et assuré qu'il «répondra de façon approprié (...) à ceux qui conspirent pour saboter la paix».

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Issue 1730- Janvier 18/01/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Christine Lagarde...

Dépositaire d’une caisse qui ne s’ouvre qu’au son de l’argent

www.majalla.com

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Héritier Watanabe annonce le clip de sa chanson «Reine de Saba» L’artiste musicien Héritier Watanabe a dévoilé le 11 janvier 2019 dernier, le clip de la chanson «Reine de Saba», extrait de son prochain album. Héritier Watanabe est en préparation de son deuxième album solo intitulé «Tout simplement moi».

Alors qu’il avait dévoilé le single «Reine de Saba» l’année passée. L’heure est à présent de lancer le clip de cette chanson.

Le chanteur a alors annoncé sur les réseaux sociaux, la sortie de ce clip le vendredi 11 janvier 21019. Le single «Reine de Saba» n’a pas vraiment fait parler le public.

Il compte sur ce clip sera ainsi que sa

grande promotion pour le lancement de son prochain album. Héritier Watanabe avait déjà mis sur les marchés le générique «5ème vitesse», extrait de ce même album, dont la préparation tend déjà vers sa fin.

Hiro le Coq annonce un album et pleins de surprises pour 2019 L’artiste congolais Hiro pourrait sortir son deuxième album en cette année 2019. Si l’on en croit sa publication récente sur les réseaux sociaux. Il prépare un album et pleins d’autres surprises pour ses fans.

Après son tout premier album «De la haine à l’amour», Hiro le Coq a enchaîné avec les sorties de quelques titres qui font plaisir

au public. Le dernier en date reste «Tu es à moi», sorti le 25 décembre dernier, jour de Noël. Avant cela, l’artiste avait dévoilé le clip «Comme personne» qui a déjà plus de 2 millions des vues sur Youtube.

Découvrez le générique «Kilo» de Ibrator Ibrator Contremaître vient de dévoiler le générique «Kilo» après plusieurs mois d’absence sur le marché du disque.

L’ancien chef d’orchestre de Fabregas le Métis Noir, prépare son deuxième album intitulé «C’est pas sorcier». Avec «Kilo».

Ibrator signe son retour après l’album «Plan B» et le désaccord avec Koffi Olomide. Le Contremaître nous offre une

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chanson très dansante pour faire danser ses fans.

Le Togo abritera un Festival international d’arts culinaires à Lomé

«Après ce combat» de Trina Fukiau atteint plus de 1 million des vues sur Youtube

La capitale togolaise Lomé, va abriter du 23 mars au 2 avril, la première édition du Festival international d’arts culinaires,

dont le but de valoriser le patrimoine gastronomique du Togo, ont rapporté des médias locaux. Selon Antoine TêviBenissan, promoteur de l’événement, cette édition va permettre de valoriser les produits du terroir, d’éduquer les populations sur la qualité nutritive des produits locaux, de permettre aux Togolais de se réapproprier le patrimoine culinaire de leur pays et son impact sur la santé, mais aussi de préserver les traditions locales agricoles et alimentaires. «Ce Festival est une manifestation conviviale et gourmande qui va réunir la fine fleur de la gastronomie togolaise et d’Afrique francophone», a-t-il poursuivi. Le promoteur a justifié l’organisation de cet événement par le fait que «plusieurs plats et mets disparaissent d’année en année et la nouvelle génération est complètement en déphasage avec la richesse culinaire de son pays».

Le clip de la chanson «Après ce combat (couronné)» de l’artiste Trina Fukiau produit par Moïse Mbiye, a atteint plus de 1 millions des vues sur Youtube. C’est donc le tube gospel de cette fin d’année 2018. «Après ce combat» fait un grand succès auprès des fans de la musique gospel. Cette chanson est chantée partout.

Elle était d’abord chantée par Moïse Mbiye qui l’a laissée à Trina Fukiau, une chanteuse de son label. Son clip est aussi très regardé sur le net. À deux mois de sa sortie, il a déjà plus de 1 million des vues sur Youtube. C’est déjà beaucoup pour un clip dans la musique congolaise.

L’Egypte récupère un ancien artefact Le ministère égyptien des Antiquités a déclaré qu’il avait reçu un artefact volé et récupéré récemment en Grande-Bretagne.

Cet artefact contient un cartouche du roi Aménophis 1er et a été détecté par le ministère égyptien des Affaires étrangères lors d’une exposition dans une salle des ventes à Londres, a indiqué un communiqué du ministère. Toutes les mesures ont été immédiatement prises pour arrêter la vente de l’artefact volé jusqu’à ce qu’il soit restauré, a ajouté le communiqué. L’Égypte, l’une des plus

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rt «Re-création» : Aider les femmes victimes de la guerre en RDC par la danse…

La danse comme outil de résilience, un moyen de ne pas sombrer : si Bolewa en est convaincu c’est que dans son parcours assez chaotique, il est toujours revenu à la danse pour chasser ses vieux démons et a été comme il aime le dire, son premier cobaye. Quelques mois après sa rencontre avec le Docteur Mukwege, Bolewa et son équipe s’envolent pour la RDC à la rencontre des femmes de la Fondation Panzi. Âgées entre 16 et 17 ans, elles ont déjà été réparées, physiquement…. Reste maintenant à s’occuper du mental.

anciennes civilisations, s’est efforcée sans effort de préserver et de récupérer ses riches trésors archéologiques et son patrimoine historique, ce qui contribuera également à dynamiser l’industrie du tourisme.

Algérie : le chanteur Houari Manar part brutalement La nouvelle a été annoncée 07 janvier dans la soirée, le chanteur de Raï Houari Manar nous a quittés brutalement. De son vrai nom Houari El Madani, ce chanteur qui a bien marqué son temps, est décédé à l’âge de 38 ans, dans une clinique à Alger, où il subissait une intervention chirurgicale esthétique. Dans une poignante vidéo diffusée ce matin par la chaine Al

Djazairia, le chanteur prédisait sa mort en disant quelques heures avant dans un live Facebook «La mort donne le repos».

Algérie : Les «pyramides» gardent de nombreux mystères…

Seules certitudes : ces 13 édifices de pierre à base carrée et élévation pyramidale à degrés, uniques en Algérie et au Maghreb, étaient des monuments funéraires et ont été construits entre le 4e et le 7e siècle près de Tiaret (250 km au sud-ouest d’Alger).

Les avis divergent en revanche sur ceux qui y furent inhumés – probablement des dignitaires. À l‘époque, des rois berbères régnaient dans la région sur de petites principautés dont l’histoire est mal connue et dont il reste peu de traces.

Les 13 pyramides ont été construites sur trois siècles à une époque de profonds bouleversements dans le nord de l’Algérie, qui était alors la Numidie romaine : déclin

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de l’Empire romain d’Occident, invasions vandales puis byzantines et début de la conquête arabe.

diffusé à 360 degrés par des haut-parleurs pavillon dont les effets se font ressentir à plusieurs centaines de mètres à la ronde...

Damily, guérisseur tsapiky

Les photos de famille de Youssoupha

Fidèle soldat de cette musique électrifiée caractéristique du sud de Madagascar qu'est le tsapiky, le guitariste Damily parvient sur son nouvel album Valimbilo à en conserver les saveurs originales et en souligner le rôle sociétal. Si le champ des musiques du monde est des plus vastes, sinon infini, certains styles se distinguent par leur forte identité : le tsapiky du sud de Madagascar ne ressemble à rien d'autre.

Ces dernières années, la Grande Ile s'est fait remarquer sur le plan musical pour ces rockeurs hurlants, mais le courant que représente Damily, plus typique, ancré dans la vie locale, n'est pas en reste avec ces guitares saturées et ce son distordu

Avec «Polaroïd expérience», Youssoupha

revient sur son parcours et livre une vision tranchée du rap comme de son rapport au monde. Toujours aux antipodes du blingbling, il signe un cinquième album engagé et de haute tenue. La pochette sépia annonce déjà le programme. Dans cet album de famille, Youssoupha va remonter le fil de sa vie et en reprendre chaque étape. «La musique c’est un monde, j’ai dû prendre de la bouteille/J’ai dû me faire un nom, pour reprendre le pouvoir/Avant ils m’appelaient le fils de Tabu Ley/Maintenant pour appeler Tabu Ley, ils disent le père de Youssoupha», glisse-t-il, dès l’ouverture de «Polaroïd expérience». Le fils de l’une des légendes de la rumba congolaise évoque ensuite sa propre paternité et ce qu’elle représente pour lui.

Ray Lema libère son groove Deux ans après sa conversation en duo avec le jazzman Laurent de Wilde sur Riddles, le pianiste congolais Ray Lema repart arpenter les chemins musicaux en compagnie d'une équipe avec laquelle il

cultive ses automatismes sur son nouvel album Transcendance. «Quand je joue, tout mon être se livre à une danse interne et plonge dans les mystères de la transe».

En une phrase, extraite d'un texte qu'il a tenu à faire figurer sur le livret de son nouvel album, Ray Lema se dévoile avec des mots aussi précis, imagés et chargés d'intentions que ceux formulés par ses doigts sur un piano. Et le musicien livre en filigrane – ou plutôt en deux mots, «transe» et «danse» – l'explication du titre de ce disque, Transcendance.

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Sa chevelure est argentée mais elle est éprise d’or

Christine Lagarde... Dépositaire d’une caisse qui ne s’ouvre qu’au son de l’argent Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui 1 - La Française Christine Lagarde, à soixante ans, de bonne taille à l’image d’une lance, s’apparente plus à une athlète à la retraite.

- Elle ne s’apparente pas, car cette ex-membre de l’équipe nationale française de danse aquatique synchronisée, l’est réellement.

2 - Christine, née à la première lueur du premier jour de 1956, a terminé ses études secondaires en France, puis a rejoint la Holton-Arms School à Bethesda (Maryland), et a obtenu une maîtrise de l'Institut de sciences politiques de l'Université de Paris.

- Ce va-et-vient entre la France et les États-Unis, sera la ligne déterminante du sort de cette femme, que les Français considèrent comme la française la plus proche de l'Amérique.

3 - Christine a conseillé à ses compatriotes français: «Pour contrer la hausse du prix du pétrole, je conseille aux Français de faire du vélo».

Dans un message implicite aux communistes français, elle considère que: «La lutte des classes est bien sûr essentielle, à mon avis, mais pour les manuels d'histoire inutiles de nos jours pour comprendre notre société. Une lecture positive s’impose alors».

4 - Christine Lagarde en chiffres: En 2006, le magazine Forbes la classe au 30ème

rang des femmes les plus influentes au monde.

Après 2007, elle a grimpé à la 12ème place, 3ème en Europe, et 2ème en France.

En 2009, le Financial Times la considère comme meilleure ministre des finances de la zone euro.

- Le Time Magazine la classe parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde.

- Le Wall Street Journal la classe 5ème des femmes d'affaires européennes.

- Devenue la Directrice générale du Fond monétaire international. La première femme à occuper ce poste, après 10 hommes.

5 - Membre éminent du célèbre cabinet d'avocats américain Baker and McKinsey. Chose qui l’a préparée pour détenir les portefeuilles de nombreux ministères du gouvernement français, tels que le commerce extérieur, l'agriculture et la pêche, puis ministre de l'économie, des finances et de l'industrie jusqu'à son arrivée au Fond monétaire international.

6 - Christine est arrivée au Fond en 2011 par hasard ou est-ce lui qui l'a approchée avec appréciation, planification et réflexion?

- Après le scandale du harcèlement sexuel qui a terni la réputation de l'ancien directeur général, elle a occupé ce poste depuis 2011 jusqu'à la fin du mandat. «Les malheurs des uns font les bonheurs des autres».

- Une femme d'affaires qui n’accorde d’importance et qui ne chante les louages que pour les intérêts.

7 - Elle a du se porter candidate pour ce poste

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en 2016.

- Qui étaient ses concurrents pour ce poste?

- Aucun homme ou femme ne s’est présenté. Elle a donc été réélue sans rival ni compétition, et a été réélue depuis février 2016 pour un autre mandat de cinq ans.

8 - Christine à la soixantaine, porte une chevelure argentée courte, à l’image des hommes.

- Elle n’accorde pas d’importance à la longueur de la chevelure.

- Certainement, elle n’accorde aucune importance à ceux qui lui en veulent à ce niveau.

- Chevelure argentée mais éprise d’or - Christine est douée en affaires. Eprise d’or, et nullement de littérature, poésie, prose, ou de radotage.

- Elle alerte et met en garde les pays qui souhaitent sauver leurs économies. Les conseille et les met en garde. Dirige, intervient dans les politiques économiques mondiales. Met en garde et n'annonce pas les pauvres d’une victoire certaine.

9 - Christine a dit un jour: «J'entends parfois concernant le travail et la concurrence, ce genre de discours: C'est la guerre de tous contre tous. Ecoutez : Cela n'a pas de sens, car en guerre, le plus fort soumet le plus faible, tandis que dans la relation de travail, le plus fort impulse de l'énergie au plus faible».

- Telles sont les paroles de Directrice du FMI, tout en écoutant le son de l’argent et ses chansons chaotiques dans ce monde libre.

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CAN - 2019 en Egypte: Une course contre la montre Par La Majalla L’Egypte ne pouvait espérer meilleur cadeau pour 2019. Le pays en a reçu un des meilleurs. La certitude est là : La terre du Nil accueillera du 15 juin au 13 juillet la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), le plus grand événement sportif du continent.

Conséquence imminente et surtout logique : L'Egypte a officiellement lancé dimanche au Caire les préparatifs de l'édition 2019 de la CAN. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Achraf Sobhi, et le président de la Fédération égyptienne de football (EFA), Hani Abou Rida, ont célébré cette attribution devant les médias, avec un immense gâteau arborant des portraits des deux hommes et des drapeaux égyptiens.

«Il y aura un comité suprême présidé par le Premier ministre (Moustafa Madbouli) et composé des ministres concernés pour faciliter le travail de la fédération», a déclaré M. Sobhi lors d'une conférence de presse.

Chose nouvelle, mais qui constitue un nouveau défi pour l’Egypte que pour les pays qui accueilleront les prochaines éditions : Le nombre des équipes en finale, est passé de 16 à 24. Avec toute la logistique qui en suit.

Par ailleurs, la cérémonie d'ouverture de la CAN2019-, aura lieu au Stade international du Caire, a annoncé le ministre.

Ce stade, qui peut accueillir plus de 70.000 personnes, est en cours de rénovation.

«La joie s'accompagne d'une responsabilité importante, d'un travail sérieux pendant quatre ou cinq mois», a souligné Abou Rida.

Les autorités avaient annoncé qu'au moins huit stades étaient déjà prêts à l'emploi, notamment au Caire, à Alexandrie (nord), à Ismaïlia et à Suez (nord-est).

Poids lourd du sport africain, avec une équipe nationale qui s’est qualifiée pour le récent Mondial de Russie 2018, et des

équipes qui se distinguent toujours pendant les éliminations de toutes distinctions africaines. Pour ceci, les Égyptiens pensent ou même espèrent allier à une organisation parfaite, celui de remporter la Coupe.

L'Egypte dispose d'un délai très réduit de cinq mois pour organiser la CAN après sa désignation mardi par la Confédération africaine de football (CAF) en remplacement du Cameroun, à qui l'organisation a été retirée en raison de retards dans les travaux et de

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l'instabilité politique dans le pays.

La candidature égyptienne a été préférée à celle de l'Afrique du Sud, qui avait également fait savoir qu'elle était prête à organiser cette Coupe d'Afrique. Les «Pharaons», emmenés par Mohamed Salah, figureront parmi les favoris à la victoire finale. Maintenant que le lieu du tournoi est connu, il reste à désigner les pays qui participeront à la compétition. Pour le moment, 14 des 24 places qualificatives disponibles ont trouvé preneur (Madagascar, Tunisie, Egypte, Sénégal, Maroc, Mali, Ouganda, Nigéria, Algérie, Mauritanie, Guinée, Côte d'Ivoire, Ghana, Kenya) et les derniers strapontins seront attribués lors de la fin des éliminatoires au mois de mars prochain.

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Il faut rappeler que depuis de nombreuses années, la Coupe d'Afrique des nations débutait traditionnellement en janvier, tous les deux ans, les années impaires, pour ne pas entrer en concurrence avec la Coupe du monde ou l'Euro, pour cette édition 2019, les dates évoluent : la compétition se jouera l'été, du 15 juin au 13 juillet 2019 pour ne pas pénaliser les joueurs évoluant en Europe.

La Confédération africaine a toutefois précisé que cette décision n'était pas figée pour les éditions futures et qu'elle se réservait la possibilité de revenir à une programmation hivernale, en fonction des conditions climatiques du pays organisateur.