Le Roi Salman en Tunisie: Les relations Tuniso-saoudiennes au beau fixe

Une première mondiale et historique à Tunis

Les petites et moyennes entreprises... vecteurs de restructuration de l'économie arabe

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1740- Mars 22/03/2019

Issue 1740- Mars 29/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

La Nouvelle-Zélandaise Jacinda Ardern : la plus jeune chef de gouvernement duArgument monde Against the Iranian There's No Better Revolutionary Model Than Saudi Success est une femme www.majalla.com

Le Roi Salman en Tunisie

Les relations Tuniso-saoudiennes au beau fixe www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1740- Mars 29/03/2019

Mozambique : La vie reprend très doucement 22

Après des mois d'absence, Ali Bongo rentre au Gabon 24

Ebola en RDC: Plus des 30 1.000 cas 28

Mali: 130 civils massacrés Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Le cheval ‹Jenny› inspecte le bébé de Raphael Wöllstein alors qu›il pousse le landau dans le district de Fechenheim à Francfort-sur-leMain, Allemagne de l›Ouest, le 8 mars 2019. (Getty)

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Des femmes et des enfants évacués de la région de Baghouz, assiégés par l›organisation «Dahesh», arriver à une zone de contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (SDF) dirigées par les Kurdes et soutenues par les États-Unis, dans la province syrienne de Deir Ezzor, dans l›est du pays, le 6 mars 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref mourant annuellement avant l'âge de 5 ans. Ce Forum, le 2e après celui de Kigali en juin 2017, rassemble plus de 750 ministres, experts et représentants de la société civile venus de 47 pays d'Afrique subsaharienne. Au début des années 2000, les Etats de la région s'étaient engagés à consacrer au moins 15 % de leur budget aux dépenses de santé, mais très peu ont atteint cet objectif. La couverture maladie, qui permet à l'ensemble de la population de bénéficier de soins, indépendamment de sa situation financière, est faible ou inexistante dans la majeure partie de l'Afrique subsaharienne selon des experts, en l'absence de statistiques officielles.

Tchad Des forces de maintien de l'ordre française devant l'ambassade du Tchad, à Paris. (c) Droits réservés.

Paris

L'ambassade du Tchad à Paris envahie

L'ambassade du Tchad à Paris a été envahie mardi dernier par une vingtaine de Tchadiens y agressant le personnel et vandalisant les documents consulaires et autres biens matériels.

Ils réclamaient la délivrance de leur passeport par l'administration consulaire, selon le porteparole du ministère des Affaires étrangères tchadien, Béchir Issa Hamidi. A la suite de cette occupation, 21 personnes ont été interpellées pour dégradations et violences volontaires, a indiqué mardi à l'AFP la Préfecture de police

de Paris. Le ministère des Affaires étrangères tchadien "condamne avec force" l'occupation de son ambassade et "félicite" les forces de l'ordre françaises "qui ont interpellé" les auteurs, ajoutet-il.

Une force de sécurité mixte dans la province du Tibesti

Santé

L’OMS consacre un forum pour l’Afrique

Le 2ème Forum de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) consacré à l'Afrique s'est ouvert mardi à Praia, au Cap Vert, avec l'objectif d'étendre la couverture maladie dans une région qui compte pour la moitié des 5 millions d'enfants Des militaires tchadiens lors d'une mission au Nord du pays. © Alwihda

La directrice de l’OMS pour la région Afrique, Matshidiso Moeti à Monrovia, le 22 avril 2015.

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Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une région volatile du Sahel, désertique, peu habitée et difficile à contrôler. Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur base dans le sud libyen voisin d'où ils mènent des incursions en territoire tchadien. Pour sécuriser la frontière avec la Libye, zone désertique où opèrent trafiquants, orpailleurs illégaux et rebelles, le gouvernement tchadien a décidé de créer une force de sécurité mixte dans la province du Tibesti, dans le nord du pays. Le ministre tchadien de la Sécurité publique, Mahamat Abali Salah, a installé lundi dernier cette force mixte qui sera composée de

La plus haute juridiction du pays a "rejeté" l'appel contre la décision rendue en juin 2018 en première instance d'inscrire ces personnes sur cette liste noire pour une durée de cinq ans. Parmi ces personnes, figurent les célèbres animateurs de télévision Moataz Matar et Mohamed Nasser, bêtes noires du régime d'Abdel Fattah al-Sissi en raison de leurs émissions favorables aux Frères musulmans et opposées au chef de l'Etat qu'ils présentent depuis plusieurs années.

Cameroun

L'ONU lance un appel aux bailleurs de fonds

Le présentateur, Moataz Matar, proche des Frères musulmans et exilé en Turquie, figure sur la liste des terroristes.

« Les affrontements violents au Cameroun entre les militaires et des séparatistes armés ces treize derniers mois ont forcé des milliers de personnes à fuir de chez eux, notamment de l'autre côté de la frontière au Nigeria", a déclaré Babar Baloch, le porte-parole du HCR à Genève. "La situation humanitaire continue de se détériorer. Et nous

gendarmes, de policiers et de militaires de l'armée tchadienne. Impliquée dans la lutte contre le trafic de drogue, cette force doit également permettre "le désarmement" de la région, "la sécurisation de la frontière" et "la traque contre les bandits et les terroristes".

Egypte

145 personnes supplémentaires sur une liste de "terroristes"

La Cour de cassation égyptienne a confirmé l'inscription de 145 personnes supplémentaires sur une liste de terroristes, dont deux célèbres présentateurs proches des Frères musulmans et exilés en Turquie, selon une source judiciaire.

Le Maroc a mobilisé le soutien de 37 pays réunis en conférence ministérielle africaine à Marrakech.

Les affrontements violents au Cameroun entre les militaires et des séparatistes armés ont forcé des milliers de personnes à fuir de chez eux.

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craignons que davantage de personnes ne soient contraites de fuir dans les prochains mois", a-t-il ajouté. Selon l'ONU, 437.000 personnes ont été déplacées au Cameroun à cause du conflit dans les deux régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, et plus de 35.000 autres ont fui au Nigeria voisin. L'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a précisé avoir besoin urgemment de 31,1 millions d'euros afin de fournir une assistance humanitaire vitale à certains de ces déplacés. C’est pourquoi, l'ONU a lancé mardi un appel aux bailleurs de fonds pour recueillir près de 163 millions d'euros pour venir en aide à quelque 437.000 Camerounais déplacés par le conflit dans les régions anglophones de leur pays.

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ctualités

Une importante quantité de kévazingo, un bois précieux interdit d'exploitation au Gabon, a été saisie par les douanes au port d'Owendo, situé dans l'estuaire de Libreville.

Sahara Occidental

Le Maroc aligne 37 pays africains sur sa position

Pour contrecarrer la tenue à Pretoria, d'une conférence de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) destinée à affirmer "le soutien de la région à la décolonisation et l'autodétermination du Sahara occidental", le Maroc a mobilisé lundi le soutien de 37 pays réunis en "conférence ministérielle africaine" à Marrakech contre toute "interférence" dans le processus politique des Nations unies sur le règlement du statut du Sahara occidental. La déclaration finale adoptée par 37 pays à Marrakech rappelle "l’exclusivité des Nations unies en tant

que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara". Le texte souligne que "le soutien de la Troïka (de l'Union africaine) au processus politique des Nations unies doit être préservé de toute ingérences, interférences ou actions non consensuelles". Le Maroc, qui a réintégré l'Union africaine en janvier 2017, s'est efforcé depuis de neutraliser toute tentative de règlement au niveau de l'UA. Gabon

Une nouvelle équipe au port d'Owendo

Fin février, une importante quantité de kévazingo, un bois précieux interdit d'exploitation au Gabon, a été

saisie par les douanes au port d'Owendo, situé dans l'estuaire de Libreville. Une partie du kévazingo était chargée dans des containers sur lesquels figurait le tampon du ministère des Eaux et Forêt indiquant une cargaison d'Okoumé, une essence de bois commun utilisé notamment pour faire du contreplaqué, autorisée à l'exploitation. Après la découverte de ces documents falsifiés, le responsable du ministère des eaux et forêts et son équipe ont été arrêtés, suspectés d'être impliqués dans ce trafic qui se chiffre à plusieurs millions d'euros. Le ministère des Eaux et forêt du Gabon a nommé une nouvelle équipe au port d'Owendo, principal port du pays.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers historiques de l’économie gabonaise et représente environ 000 17 emplois directs et indirects du secteur privé. Depuis trois semaines, aucun containeur de bois n'a pu recevoir la certification de cette équipe mise à l'arrêt, entraînant un fort ralentissement des exportations de bois.

Centrafrique

Des rebelles nommés « conseillers spéciaux »

Trois importants chefs rebelles de Centrafrique ont été nommés "conseillers spéciaux militaires" à la primature, selon un décret présidentiel rendu public lundi. Ces nouveaux conseillers sont Ali Darassa, chef de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Alkatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), chef du groupe armé 3R ( (Retour, réclamation, réconciliation). Ils seront chargés auprès du Premier ministre Firmin Ngrebada de la mise en place des unités spéciales mixtes prévues par le dernier accord de paix de Khartoum, signé le 6 février à Bangui. Ces unités seront composées de membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et des groupes armés qui contrôlent %80 du territoire de Centrafrique, afin d'en assurer la sécurité. D'autres responsables rebelles ont également été nommés conseillers spéciaux à la primature, dont Adama Chaïbou du MPC, chargé des relations avec le monde arabe. Le décret précise que "les conseillers spéciaux ont rang et prérogatives de ministres délégués".

Mali

Six habitants de villages dogons, tués Faustin Archange Touadéra, signe l'accord de paix, le 6 février 2019 à Bangui. © Creative Commons / Minusca

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Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le

Le Président Issoufou Mahamadou procède au lancement officiel du redémarrage des travaux de construction du barrage de Kandadji. (© Autre presse par DR )

centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé des "groupes d'autodéfense".

C’est ainsi que six habitants de villages dogons du centre du Mali ont été tués lors d'attaques distinctes, a-t-on appris mardi auprès d'élus locaux, d'une source de sécurité et de la Mission de l'ONU (Minusma). Ces dernières attaques font suite à la tuerie commise dans la même région samedi par des chasseurs présumés dogons, dans

A Bamako, au marché à bétail de Niamana, dans le camp des déplacés du village de Sadia. (DR/Nicolas Réméné)

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laquelle quelque 160 habitants du village peul d'Ogassogou avaient péri. "Cette spirale de la violence doit cesser immédiatement" a affirmé la Minusma dans un communiqué, réagissant à cet enchaînement d'attaques.

Niger

Coup d'envoi des travaux de construction du barrage Kandadji

M. Mahamadou Issoufou, président du Niger, a donné le coup d'envoi des travaux de construction, sur le fleuve Niger, d'un important barrage essentiel pour cet Etat confronté aux crises alimentaires, aux pénuries récurrentes d'électricité et aux crues assassines et fréquentes.

Selon le président nigérien, l'ensemble de "ce projet structurant a un coût estimé a 740 milliards de francs CFA (1,2 milliard d'euros).

Le financement du barrage Kandadji "est bouclé" et sera réalisé par une entreprise chinoise dans un délai de 58 mois, a précisé la présidence. Près de 50.000 personnes ont été déplacées du site de l'ouvrage qui abrite également un sanctuaire d'hippopotames, d'après les autorités locales. Les autorités nigériennes ambitionnent depuis des décennies de construire ce premier barrage du pays sur le fleuve Niger, le troisième d'Afrique.

Encouverture

Le Roi Salman en Tunisie

Les relations Tuniso-saoudiennes au beau fixe Par La Majalla La Tunisie a déroulé le tapis rouge à son hôte de marque, le Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, en visite d’Etat, sur invitation du président tunisien Beji Caïed Essebssi. Cette visite de trois jours (30-29-28 mars) à l’issue de laquelle le Serviteur des deux Saintes Mosquées enchaînera par sa participation au 30 è Sommet de la Ligue Arabe.

Pour manifester la bienvenue à Son Altesse Royale et

multiplier leurs marques de sympathie, des portraits du Roi Salman trônent fièrement sur des dizaines de panneaux publicitaires et les drapeaux du Royaume flottent sur les plus grandes avenues qui ont été restaurées, nettoyées et décorées pour l’occasion.

D’ailleurs, c’est le président de la République Béji Caïd Essebsi qui a accueilli en personne, jeudi, à sa descente de ‎l'avion, le serviteur des deux saintes Mosquées le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, qui est accompagné

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d’une importante délégation de princes, de ministres et de hauts responsables saoudiens. Le Chef du Gouvernement tunisien, M.Youssef Chahed, le président de l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP), ainsi que les membres du gouvernements, étaient également présents pour l’accueil.

Renforcement des relations historiques La présidence de la république avait indiqué mercredi dans un communiqué que " cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques distinguées entre la Tunisie et l'Arabie saoudite et de leur volonté commune de les développer davantage dans tous les domaines dans l'intérêt des deux peuples frères".

En effet, l'Arabie saoudite a toujours pris le parti de la Tunisie et entretient avec elle une fraternité qui remonte à la période de la lutte nationale contre le colonialisme.

En 1951, le roi saoudien Abdul Aziz Al-Saoud a reçu le dirigeant Habib Bourguiba et le ministre des Affaires étrangères d'alors, Mohamed Al-Masmoudi, pour confirmer la position du Royaume et son soutien à la Tunisie dans sa lutte pour l’indépendance. « Il est à noter que les relations entre la Tunisie et l'Arabie saoudite ont connu une évolution depuis la visite du président de la République Tunisienne à Ryad en décembre 2015 au cours de laquelle des accords ont été signés dans les domaines militaire, de la protection civile et des transports, ainsi que deux accords de prêt avec le Fonds saoudien pour le développement et la Banque de développement islamique, suivie d'importantes visites de hauts responsables des deux pays, notamment la visite de fraternité et de travail effectuée par Son Altesse Royale, le Prince héritier Mohammed ben Salmane en Tunisie en novembre 2018, durant laquelle le Président tunisien a décerné à SAR le prince héritier la médaille du "Grand ordre de la République", en reconnaissance à ses efforts déployés en vue de soutenir et renforcer les relations saoudo-tunisiennes, a fait remarquer à la « Majalla », le ministre des Affaires étrangères tunisien, M.Khemaies Jinhaoui.

Il a souligné que « cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations excellentes et historiques établies entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite et la volonté commune de les consolider dans tous les domaines, de manière à servir l’intérêt des deux peuples frères ».

Dans le même sillage, il a rappelé que « la Tunisie et l'Arabie saoudite partagent une amitié historique et une coopération économique importante dans de nombreux domaines. Elle s’est manifestée par la participation du Président de la République Tunisien au Sommet araboislamo-américain qui s'est tenu à Riyad le 21 mai 2017 ».

Le ministre a ajouté que « la Tunisie se réjouit de recevoir

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Le président de la République Tunisienne, Béji Caïd Essebsi qui a accueilli en personne, jeudi, à sa descente de l‎ 'avion, le serviteur des deux saintes Mosquées le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, qui est accompagné d’une importante délégation de princes, de ministres et de hauts responsables saoudiens. le serviteur des deux Saintes Mosquées en tant qu'invité d'honneur lors de sa visite officielle, ainsi que pour sa participation au sommet arabe organisé par la Tunisie le 31 mars 2019 ». Il a souligné que « La visite contribuera à la consolidation des liens de fraternité et de la coopération constructive du Royaume d'Arabie saoudite et de la Tunisie ». « Le Royaume a été l’un des pays les plus importants à avoir soutenu la lutte de la Tunisie contre le colonialisme, et qui a déployé beaucoup d’efforts en vue de l’édification de l’État indépendant et du lancement du processus de développement », a-t-il ajouté.

Un soutien infaillible Il est à noter également que dans le cadre de la participation saoudienne à la conférence sur le soutien à l'économie et aux investissements en Tunisie (29 et 30 novembre 2016), le Royaume a annoncé l'allocation de 500 millions de dollars au Fonds saoudien pour le développement afin de financer des projets de développement dans différents secteurs et de 200 millions de dollars pour financer les exportations saoudiennes vers la Tunisie.

Le Royaume a également annoncé l'octroi d'une subvention de 100 millions de dollars à la Tunisie (85 millions de dollars pour la création d'un hôpital multidisciplinaire à Kairouan et 15 millions de dollars pour la restauration de la mosquée Okba et de la Médina de Kairouan).

Force serait de reconnaître que le Royaume d'Arabie saoudite est le troisième investisseur arabe en Tunisie et que le nombre d'entreprises saoudiennes s’élève à 45 institutions avec un investissement estimé à environ 1808,963 millions de dinars. Ces investissements ont

contribué à la création d'environ 546 6 emplois directs.

Ces investissements concernent notamment les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie, avec 17 établissements pour un total de 564 millions d’euros, pour un effectif de 2713 personnes et 19 établissements industriels pour un investissement de 189,44 1 millions d’euros.

D’ailleurs, la visite du Chef du gouvernement tunisien, M.Youssef Chahed, à Riyad du 13 au 15 décembre 2018, a été couronnée par la signature d’une convention de partenariat pour la fourniture d’eau potable aux zones rurales dans le gouvernorat de Bizerte (85 millions de dollars), ainsi que pour le lancement d’un programme

L'Arabie saoudite a toujours pris le parti de la Tunisie et entretient avec elle une fraternité qui remonte à la période de la lutte nationale contre le colonialisme.

intégré de développement agricole dans les régions de Joumine-Ghazala-Sejnan (25 millions de dollars) et d’un protocole d’accord pour l’entretien de la mosquée du roi Abdul Aziz à Al-Manar (000 500 dollars).

Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont aussi développés ces dernières années de manière positive: les exportations tunisiennes ont atteint 128,8 millions de dinars en 2018, tandis que les importations ont atteint 625,9 millions de dinars. Le nombre de touristes saoudiens se sont accrus au cours de l'année 2018 à plus de 9000 touristes. Il est à rappeler également que le nombre de tunisiens résidant au Royaume d'Arabie saoudite est d'environ 000 22, dont la plupart exercent dans les domaines de l'éducation et des sports (2470), de la santé (893) et du tourisme (414).

Un grand honneur Réagissant à cette visite, le Grand Mufti de Tunisie, Cheikh Othman Batikh, a exprimé les sentiments sincères de fraternité transmis par les dirigeants et le peuple tunisiens au Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud. Il a déclaré dans un communiqué, dont la « Majalla » a obtenu une copie, que "C'est un grand honneur pour les Tunisiens de recevoir le Serviteur des

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deux saintes mosquées dans son deuxième pays, la Tunisie, qui entretient la fraternité historique qui existe depuis la création du Royaume d'Arabie Saoudite par le roi Abdul Aziz bin Abdul Rahman ». Il a aussi souligné le soutien qu’a fournit le Royaume aux causes arabes, y compris la cause tunisienne pour l'indépendance et la liberté et sa réception du président Habib Bourguiba pendant la lutte en portant l'affaire tunisienne devant l'Assemblée générale des Nations Unies.

Un développement constant Il a ajouté que les relations entre les deux pays évoluaient dans le sens d'un développement constant et continu et s'amélioraient avec le temps, ainsi que par une coopération fructueuse dans tous les domaines économique et politique et dans d'autres domaines, indiquant que la population tunisienne était très affectueuse et respectait et appréciait le gouvernement et le peuple qui avait soutenu sa sœur, la Tunisie.

Le Cheikh Osman Batikh a par ailleurs évoqué les réalisations du Royaume en matière de progrès culturel et social dans les Lieux Sacrés, qui ont permis aux pèlerins de bénéficier de services de pointe qui les réconfortent de saison en saison. Il a souligné le rôle important que

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le Royaume joue lors du sommet arabe qui se tiendra en République tunisienne et les résultats escomptés pour le bénéfice des Arabes.

A cet effet, il a déclaré que cette visite contribuerait à renforcer la coopération fraternelle entre les deux pays sous la direction du gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud et son frère, le président Baeji Caïed Essebssi, président de la République tunisienne.

Pour sa part, le ministre tunisien des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine, a également salué la visite du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud, en Tunisie, soulignant le développement des relations bilatérales entre les deux pays frères dans le domaine de la culture et de la littérature et de la préservation du patrimoine matériel et immatériel à travers une série d'accords et de projets, certains liés au livre et d'autres au maintien des monuments islamiques entre Tunis et la ville de Kairouan.

La ministre des Affaires Culturelles a également salué le niveau d'échange d'expertise scientifique, pratique et technique entre les spécialistes du domaine culturel du Royaume et de la Tunisie, soulignant la nécessité de chercher à développer cet échange et à diversifier ses domaines et à élaborer un certain nombre de propositions

concrètes visant à promouvoir la coopération bilatérale, notamment l'organisation d'expositions artistiques, de réunions littéraires et de forums technologiques.

Le ministre des Affaires religieuses Tunisien, M. Ahmed Adhoum, abonde dans le même sillage en expliquant que la visite du Roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud,

témoigne de l'intérêt du Royaume d'Arabie saoudite pour les questions arabo-islamiques et de sa volonté de réaliser l'unité et de resserrer les liens d'amitié et de fraternité entre les peuples arabes.

En 1951, le roi saoudien Abdul Aziz Al-Saoud a reçu le dirigeant Habib Bourguiba et le ministre des Affaires étrangères d'alors, Mohamed Al-Masmoudi, pour confirmer la position du Royaume et son soutien à la Tunisie dans sa lutte pour l’indépendance.

Pour sa part, la ministre tunisienne de la Santé par intérim, le Dr Sonia Bin Cheikh, a salué la visite du Serviteur des deux Saintes Mosquées, le roi Salman Ben Abdulaziz Al-Saoud, soulignant que cette visite vient renforcer la coopération entre les deux pays, en particulier dans le secteur de la santé. "Les relations de longue date entre la Tunisie et l'Arabie saoudite, notamment dans le domaine de la santé, ont été confirmées par la confiance accordée par les autorités sanitaires saoudiennes aux professionnels de la santé tunisiens », a-t-elle indiquée. Elle a mis en relief les efforts du royaume pour encourager les investissements et les partenariats entre fabricants, spécialistes et experts dans un certain nombre de domaines de la santé dans les deux pays et ce dans l’intérêt mutuel des deux peuples frères et rappelé que le Fonds de développement saoudien a permis la construction du centre hospitalier des grands brulés à Ben Arous, l'un des maillons forts du secteur de la

Encourager les investissements et les partenariats

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santé en Tunisie et dans la région dans son ensemble, ainsi que l’engagement du royaume à construire deux hôpitaux dans la municipalité de Sabiba dans le gouvernorat de Kasserine et son intention de créer un nouvel hôpital multidisciplinaire à Kairouan d’une valeur totale de plus de 221 millions de dinars tunisiens sous forme de don.

Rehausser le niveau Son excellence, M.Mohamed Hasaïri, ancien diplomate et expert en relations diplomatiques a indiqué à la «Majalla» que l’importance de la visite du Roi Salman est double puisqu’elle coïncide avec la tenue du Sommet arabe à Tunis. Il a indiqué sur le plan bilatéral, il est attendu que cette visite soit couronnée par une série d’accords notamment sur le plan de l’investissement et de l’économie étant donnée que la Tunisie vit une crise économique et que ce genre d’accords pourrait permettre à l’économie tunisienne de redémarrer vers un cercle plus vertueux. « Le soutien saoudien en cette phase cruciale serait le bienvenue », a-t-il assuré.

Sur le plan arabe, M.Hsaïri a affirmé que la présence du Roi Salman « rehaussera le niveau de représentation au niveau des chefs d’Etat lors du sommet arabe et permettra d’approfondir l’examen de la situation dans le monde arabe ». « Le Royaume jouit d’une position distinguée sur le plan arabe et régional et son poids est important pour élucider

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Le Royaume d'Arabie saoudite est le troisième investisseur arabe en Tunisie et le nombre d'entreprises saoudiennes s’élève à 45 institutions avec un investissement estimé à environ 1808,963 millions de dinars. certaines questions arabes », a-t-il ajouté à la « Majalla ».

Il a mis en exergue la passation entre le président sortant du sommet arabe et le président rentrant, à savoir entre le Roi Salman et le président Beji Caïed Essebssi, indiquant que cette visite permettra aux deux dirigeants de mieux se concerter sur les différentes questions arabes et d’aligner leurs points de vue en vue d’aboutir à de nouvelles approches et décisions à même de permettre une meilleure composition avec les défis de l’heure », a conclut, l’expert en relations diplomatiques.

Encouverture Sanremo Giovani World Tour

Une première mondiale et historique à Tunis

Par Chokri BEN NESSIR

Dans une conférence de presse tenue, lundi, au siège de l’Institut culturel italien (IIC) à Tunis, rehaussée par la présence de son excellence Lorenzo Fanara, ambassadeur d’Italie en Tunisie, le voile a été levé sur l’organisation à Tunis, de la première tournée mondiale du Sanremo World Giovanni Tour, dont la première étape débutera à Tunis, le 31 mars prochain, à l’initiative de l’Ambassade d’Italie et l’Institut Italien de Culture à Tunis, en collaboration avec Scoop organisation, chargé de la communication et soutenu par le ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale italien, la RAI et le Festival de Sanremo.

Mme. Maria Vittoria Longhi, directrice de l’Institut Culturel Italien à Tunis, a à cet effet, rappelée à la « Majalla » l’histoire du festival et des grandes vedettes qui l’ont marqué et mettant en exergue son succès et son rayonnement international indiquant dans le même sillage à la « Majalla » que « le public tunisien qui suit de prés cet évènement ne cesse de demander la programmation d’artistes italiens tels que Laura Pausini ou Eros Ramazotti ».

M. Lorenzo Fanara, ambassadeur d’Italie en Tunisie : “Sanremo ce n’est pas uniquement un festival de chanson mais un festival qui véhicule à travers lui des valeurs d’amour, d’amitié et de paix”.

Cinq continents Elle s’est félicité, par ailleurs, que la première étape du tour « Sanremo Giovani World Tour» dans sept villes à savoir Tokyo, Sidney, Buenos Aires, Toronto, Barcelone et Bruxelles dans cinq continents où les artistes se produiront dans des concerts diffusés en direct, soit débuté à Tunis, dans le cadre d’une initiative ayant l’objectif de mettre en valeur les jeunes talents émergents de la musique italienne contemporaine.

Elle a affirmé à ce propos que le grand vainqueur de l’édition 2019, à savoir l’artiste Alessandro Mahmood participera uniquement au concert de tunis “ ce qui rend cet évènement encore plus spécial”.

Une première mondiale Pour sa part, son excellence M. Lorenzo Fanara,

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Mme. Maria Vittoria Longhi, directrice de l’Institut Culturel Italien à Tunis et son excellence M. Lorenzo Fanara, ambassadeur d’Italie en Tunisie.

La première étape débutera à Tunis, le 31 mars prochain, à l’initiative de l’Ambassade d’Italie et l’Institut Italien de Culture à Tunis.

Affiche du Sanremo Giovanni World Tour.

ambassadeur d’Italie en Tunisie, a déclaré à la « Majalla » qu’il est « très ravi et très content”, d’organiser “ un évènement de grande envergure à Tunis”. “La diplomatie culturelle que nous sommes en train de mener en tunisie est fondamentale pour les relations bilatérales parce qu’elle témoigne de l’approche amicale et fraternelle de

Les cinq gagants du Sanremo Giovanni World Tour, Mahmood, Einar, Federica Abbate, Deschema, La Rua et Nyvinne.

l’italie vers la tunisie”, a t-il assuré à la “Majalla”. “ Quand nous organisons le festival de l’Opéra italienne ou celui de Sanremo, c’est pour dire que nous sommes vraiment liés par les mêmes valeurs culturelles car Sanremo ce n’est pas uniquement un festival de chanson mais un festival qui véhicule à travers lui des valeurs d’amour, d’amitié et de paix”, a-t-il ajouté. L’ambassadeur d’Italie a en outre souligné à la “Majalla” l’importance de cet évènement en Tunisie en affirmant qu’il s’agit d’une première mondiale et donc d’une première historique qui répond aux aspiration du public tunisien et italien. “C’est l’illustration exemplaire des années fastes de Rai uno dont tout le monde se souvient ici et de son influence culturelle en Tunisie dans un partage inédit des expériences culturelles bilatérales”, a –t-il ajouté. Et de conclure que le concert de Tunis sera le “reflet de cette pensée profonde et de cette amitié et sera un moment de joie pour la jeunesse tunisienne.

Pour sa part, Mme.Saloua Sejir, spécialiste en musique italienne. a présenté à la “Majalla” les artistes qui vont se produire à savoir Mahmood, vainqueur de Sanremo 2019, Einar, Federica Abbate, Deschema, La Rua et Nyvinne et qui seront les protagonistes d’une soirée spéciale au Pavillon Les Baies de Gammarth le 31 mars à 21h.

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Le Sommet arabe discutera de la situation dans la région... Et des questions de sécurité et de développement dans le monde arabe

Tunis: Boubaker Ben Amor Par La Majalla Le 31 mars, la Tunisie va accueillir le 30ème Sommet arabe, qui est le troisième du genre à se tenir pour cette année. Abdellatif Abid, Secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes et Président du Centre de la Ligue de Tunis, dans une déclaration à la «Majalla», considère que l’ordre du jour du Sommet comprend plusieurs sujets, dont le plus important et qui demeure la question centrale de la nation arabe, à savoir la question palestinienne et les circonstances qu’elle connait actuellement.

Sans oublier la question libyenne, le dossier syrien, le dossier yéménite, le dossier de la sécurité nationale, l’intervention des puissances régionales et internationales dans les affaires arabes, en plus des questions de développement qui intéressent l’opinion publique arabe, que les Chefs d’Etats arabes discutent d’habitude lors de telles réunions et rencontres.

Abdellatif Abid a ajouté que l'ordre du jour du sommet n'avait pas encore été arrêté, et que d'autres

Le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe: la Syrie a suspendu sa présence aux réunions arabes et ne s'est pas retirée de la Ligue arabe

sujets pourraient être ajoutés lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, qui se tiendra avant le Sommet.

Concernant l’absence de la Syrie des travaux, il a déclaré: «La Syrie n’est pas exclue de la Ligue arabe, mais a suspendu sa présence dans les réunions arabes, tant au niveau des représentants de la Ligue des États arabes, des ministres des Affaires étrangères qu'au Sommet ». Abdellatif Abid, Soussecrétaire général de la Ligue arabe, a ajouté que les efforts sont déployés pour surmonter ce problème et pour exhorter la Syrie à revenir assister aux

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réunions officielles de la Ligue arabe.

S'agissant du niveau des participations au Sommet de Tunis, il a précisé que cette question ne peut avoir de réponses que quelques jours avant les travaux du Sommet. Mais reste à préciser que tous les membres ont affirmé leurs présences, en réponse à l’invitation émise par le Président Béji Caïd Essebsi, à savoir que la Tunisie est le pays qui va accueillir ce sommet. Il se fait presque certain que le niveau des représentations sera élevé, de la part d’une grande majorité des pays arabes, en signe d’unité des rangs et de la nécessité d’unir les efforts.

Dans le même sillage, il est à signaler que la Ligue arabe a tenu deux réunions au sommet depuis le début de l'année en cours. La première a été le 4ème Sommet de développement économique et de développement à Beyrouth, le 20 janvier 2019, sous le slogan «La prospérité acteur de paix». Le premier sommet arabo-européen s'est tenu à Charm el-Cheikh, en Égypte, les 24 et 25 février 2019 sous le slogan «Investir dans la stabilité», a souligné l’importance de rétablir la stabilité dans la région arabe et de donner un nouvel élan à la coopération entre les parties arabe et européenne, dans le monde de l'investissement et le développement économique et social par la mise en place d'un solide partenariat, basé sur le renforcement des investissements et assurer un partenariat de développement durable.

Le Sommet de Tunis devrait également être couronné de succès grâce à l’excellente préparation à différents niveaux et aux efforts déployés par l'État tunisien et le Secrétariat de la Ligue arabe

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Le Sommet arabe prévu pour le 31 mars est le troisième du genre organisé par la Tunisie depuis la création de la Ligue arabe en mars 1945. pour faire en sorte que cette conférence soit couronnée par le succès. La Tunisie a toujours été favorable à une action arabe commune et à la promotion de la coopération, de la solidarité et de la complémentarité. Sachant que la Tunisie a été le siège de la Ligue pendant dix ans, et un tunisien, à savoir Chedli Klibi, a assumé la mission de Secrétaire général tout au long de cette période.

Le Sommet arabe prévu pour le 31 mars est le troisième du genre organisé par la Tunisie depuis la création de la Ligue arabe en mars 1945. Le premier s'est tenu du 20 au 22 novembre 1979 à l'invitation de l'ancien président Habib Bourguiba.

Le deuxième s'est tenu les 22 et 23 mars 2004.

Ce sommet a approuvé un document d'accord, de solidarité entre les États arabes et l'initiative de paix arabe, adoptée par le sommet de Beyrouth en 2002 avec l'engagement de mobiliser l'appui international à cet égard, pour créer un État palestinien indépendant et d'affirmer le droit des Emirats arabes unis à ses trois îles: Petite et Grande Tunb, ainsi qu'Abu Moussa

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Mozambique : La vie reprend très doucement Par La Majalla Le cyclone Idai est passé, et fait désormais partie du passé, mais ses conséquences sont présentes et risquent de défigurer le pays pour longtemps ou même pour toujours. Au Mozambique, l’un des pays les plus pauvres au monde, les indicateurs économiques, même avant cette catastrophe naturelle étaient «au rouge». Actuellement, il faut inventer une autre couleur plus sombre, pour évoquer la situation apocalyptique du pays.

Dans un pays où le taux de scolarisation est déjà l’un des plus bas au monde, la destruction par le cyclone, de 3.000 écoles, selon l'ONU, constitue un vrai cauchemar. Encore pire plusieurs écoles et lieux d’enseignement, ont été occupés par des réfugiés, ayant perdu leurs habitations. Dans la cour du collège-lycée, des centaines de sinistrés, cohabitent avec des écoliers en uniforme. Des femmes lavent des piles d'assiettes en plastique multicolore, tandis que des élèves s'apprêtent à reprendre les cours après plus d'une semaine d'interruption.

Même si pour certains, à l’exemple de Jini, 16 ans, cravate bleu marine assortie à son pantalon, il est «important pour notre futur de revenir à l'école.

Le cyclone, c'était très dur, mais il faut avancer maintenant». La cour de l'école Samora Machel à Beira (centre), où flotte un drapeau mozambicain délavé, bruisse des conversations des lycéens de nouveau réunis. Mais le cyclone, qui a fait près de 450 morts au Mozambique, est dans tous les esprits.

«C'est difficile à la maison, je n'avais pas envie de revenir ici. La maison a été endommagée et je veux aider», confie Maria, 16 ans. Son amie Dominga la réconforte. «Ca va aller. Le cyclone est fini, il faut penser à l'école».

Mais au collège-lycée, tout rappelle la violence des

intempéries. Le gymnase a été transformé en centre de déplacés. Dans la cour, des femmes cuisinent sur un feu de bois. Dans le jardin, gisent des branches cassées. Le toit en tuiles a lui relativement bien résisté.

Des employés de l'établissement s'activent pour nettoyer le sol des classes à coups de serpillères et de détergents, pour effacer des odeurs tenaces.

La directrice de l'établissement, Fina Duarte, gare sa voiture devant l'école et en sort d'un pas décidé et la mine grave.

Son établissement de 6.630 élèves a été réquisitionné pour accueillir des sinistrés, mais qu'à cela ne tienne.

Beira, deuxième ville du pays, porte toujours les stigmates du passage d'Idai: poteaux électriques déterrés, câbles léchant le tarmac, nids de poules géants, électricité toujours coupée dans de nombreux quartiers.

Mais la résilience s'organise. Des habitants s'affairent sur les toits arrachés, d'autres débitent à la hache ou à la machette les nombreux arbres qui n'ont pas résisté. Les vendeurs de rue reprennent possession des trottoirs.

«Je recommence à vendre du poisson», se réjouit Domingo Ruiz, derrière des monticules de poissons séchés dans le bidonville de Praia Nova.

«Pendant plusieurs jours, c'était impossible de vendre. Les gens n'avaient pas d'argent parce que les banques étaient fermées». Mais depuis vendredi, des établissements bancaires ont pu rouvrir.

Sur la plage de Praia Nova, des ouvriers transportent dans une charrette à bras des blocs de béton récupérés ça et là. "Une fois les maisons en tôle réparées, on les mettra sur les toits pour éviter qu'ils s'envolent», explique l'un deux, Francisco Ruiz.

Mais dans ce quartier extrêmement pauvre, tous n'ont pas les moyens de se mettre immédiatement

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à pied d'œuvre.

Le salon et la cuisine de Zacharia Arman Mashonga ne sont plus qu'un sol boueux ouvert aux quatre vents.

«Pour le moment, j'habite chez un voisin qui m'héberge le temps que je trouve l'argent pour reconstruire ma

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maison», confie le jeune homme de 25 ans.

«Mon travail, c'est de porter les poissons une fois que les bateaux de pêche sont rentrés. Je ne gagne pas beaucoup d'argent, et je ne sais pas quand je pourrai racheter de la tôle».

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Après des mois d'absence, Ali Bongo rentre au Gabon Par La Majalla Après des mois d'absence, pimentée par un putsch avorté, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) fin octobre et en convalescence au Maroc depuis, est arrivé samedi à Libreville, où une foule de sympathisants est venue l'accueillir et surtout le voir, "en chair et en os".

Le chef de l'Etat a atterri dans la capitale gabonaise avec sa femme Sylvia Bongo aux alentours de 17H00 16(H00 GMT). Le couple présidentiel a d'abord été accueilli par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé et l'équipe gouvernementale. Le président s'est ensuite rendu sur le perron de l'aéroport, à la rencontre d'une foule de plusieurs milliers de personnes.

Debout, aidé d'une canne, il s'est déplacé lentement vers les personnes agglutinées contre des barrières. Il a d'abord levé la main gauche pour saluer la foule, puis la droite. Une forte présence policière était présente sur les lieux.

En cinq mois, le président Ali Bongo n'était revenu que deux fois à Libreville, chaque fois moins de 48 heures.

Depuis son AVC, c'est la première fois que le public voit le chef de l'Etat marcher. «Je vous remercie de cet accueil, cet accueil me touche. Je tiens sincèrement à vous dire merci», a-t-il déclaré à la presse.

Quelques minutes plus tard, le couple présidentiel a quitté l'aéroport en voiture, en direction de sa résidence.

Vitre baissée, Ali Bongo a continué de saluer le public.

A son passage, la foule compacte scandait «Ali est là, Ali est là», tout en agitant vivement les drapeaux gabonais, vert-jaune-bleu. Certains avaient revêtus des tee-shirts à l'effigie du chef de l'État, d'autres ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Bon retour chez vous boss».

«Je l'ai bien vu, il est bel et bien vivant ! Tous ceux qui ont parlé pour dire qu'Ali ne vit plus ont échoué. Le président est de retour et en forme!», s'exclame Sylvie Matouke venue acclamer le chef de l'Etat. Très peu d'informations ont filtré ces cinq derniers mois sur le président gabonais et son état de santé.

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Depuis octobre, les bruits les plus fous, notamment sur l'existence d'un sosie, ont circulé sur les réseaux sociaux dans ce pays habitué à la «kongossa», la «rumeur» en langue locale.

Le Parti démocratique gabonais, au pouvoir, avait largement diffusé sur les réseaux sociaux des appels «à se rendre massivement à l'aéroport» pour «réserver un accueil militant et chaleureux» au chef de l'Etat. Une invitation à laquelle avait répondu Ousmane Bouba Adamou, militant du mouvement.

constitutionnelle afin qu'elle déclare une vacance de pouvoir en l'absence du président.

Fin février, dix personnalités politiques, syndicales et de la société civile ont lancé un ultimatum au pouvoir - fixé au 31 mars - pour déclarer la vacance du pouvoir, appelant à «agir» pacifiquement si celle-ci n'est pas déclarée.

«Je suis là pour accueillir notre champion. C'est important pour nous de venir pour lui montrer notre soutien alors qu'il y a eu tellement de rumeurs. Ce n'est ni une momie, ni une mascotte, ni un sosie: Ali Bongo en chair et en os», a-t-il affirmé.

«Nous pensons que son retour va apaiser la classe politique, on ne parlera plus de vacance du pouvoir», a estimé l'un des sympathisants du président après le passage de la voiture. «Bien au contraire», a analysé Marc Ona, l'un des représentants de la société civile et signataire de «l'appel à agir». «La déclaration de la vacance du pouvoir ne concerne pas sa présence dans le pays, mais sa capacité à diriger le Gabon».

Cette véritable démonstration de soutien au président intervient alors que depuis l'absence du chef de l'État dans le pays, l'opposition semblait avoir retrouvé un peu de son énergie. Depuis quatre mois, elle a plusieurs fois appelé les autorités à saisir la Cour

«Aujourd'hui le monde a bien vu qu'il était complètement diminué. Il n'y a pas eu de bain de foule ou d'interview digne de ce nom, on doit le tenir pour marcher», a-t-il ajouté, précisant que l'opposition allait réclamer «une expertise médicale».

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Les îles Comores : confrontation entre manifestants et policiers Par La Majalla L'archipel des Comores se voit à peine sur les cartes, mais l’importance stratégique de cet archipel de quatre îles, situées dans l'océan Indien, au sud-est de l'Afrique, entre le littoral nord mozambicain et à la pointe nord de Madagascar, n’est plus à démontrer. Un pays qui a vécu dans l’instabilité et les putschs. La dernière en date, lundi dernier, où les forces de l'ordre ont violemment dispersé une manifestation de l'opposition, qui accuse le chef de l'Etat sortant Azali Assoumani d'avoir orchestré une fraude généralisée pour se faire réélire dès le premier tour de la présidentielle.

Dans l'attente des premiers résultats, plusieurs candidats au scrutin de dimanche accompagnés d'une centaine de leurs partisans ont tenté de marcher sur la place de l'Indépendance, au cœur de la capitale Moroni, pour dénoncer le «hold-up» électoral en cours.

Plusieurs dizaines de gendarmes les ont accueillis par une volée de tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc qui ont rapidement dispersé les protestataires.

Le calme est revenu en début d'après-midi aux abords de la place, interdite à la circulation par plusieurs dizaines de gendarmes casqués et armés.

Selon une source hospitalière, l'intervention s'est soldée par 12 blessés légers, dont trois candidats à l'élection. Un gendarme en civil a également été touché, évacué par ses camarades à bord d'un pick-up.

«Les forces de l'ordre ont pris fait et cause pour un pouvoir qui a perdu toute légitimité», a réagi le candidat du parti

Juwa, l'avocat Mahamoudou Ahamada.

«Hier, les Comoriens ont voté, et aujourd'hui nous avons un pouvoir qui est devenu fou et tire sur les candidats qui ont gagné dans les urnes!».

Le petit archipel pauvre des Comores attendait lundi les premiers résultats de scrutin, dont le dépouillement était toujours en cours, selon un responsable de la Commission électorale (Ceni).

Avant même la clôture du vote, les douze candidats opposés au colonel Azali ont dénoncé dimanche d'une même voix outrée une «mascarade» et appelé la population du pays à la "résistance".

Comme celui de l'opposition, le bilan du scrutin dressé lundi par la société civile comorienne est accablant.

Bureaux saccagés et fermés avant l'heure officielle de clôture (18H00 locales) par les forces de l'ordre, urnes bourrées, assesseurs de l'opposition empêchés, toute la palette de la fraude électorale y est passée.

«Des bureaux de vote (ont été) fermés dès 16H30 sur ordre des forces de l'ordre, elles se sont chargées de la récupération des urnes avant toute opération de dépouillement», a dénoncé l'Observatoire des élections.

Sur l'île d'Anjouan, en majorité hostile au président Azali, l'armée est intervenue pour disperser la foule en colère, faisant un mort et une dizaine de blessés, selon l'ONG. Le ministre de l'Intérieur Mohamed Daoudou, dit «Kiki», a nié ce bilan et balayé les accusations de fraude.

«Le vote s'est normalement déroulé sur l'ensemble du territoire», s'est-il réjoui, «les incidents relevés ne sont pas de nature à entacher la sincérité du scrutin».

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Tout au long d'une campagne qu'il a écrasée de tous les moyens de l'Etat, M. Azali, 60 ans, a répété qu'il comptait bien l'emporter dès le premier tour.

A la tête du pays de 1999 à 2006, réélu en 2016, l'ancien putschiste a engagé sa grande entreprise de maintien au pouvoir en faisant adopter, il y a un an, une réforme constitutionnelle par référendum.

Ce texte a étendu de un à deux mandats de cinq ans la durée de la présidence attribuée par rotation à un natif de chacune des trois îles de l'archipel (Grande-Comore, Mohéli, Anjouan). Par la grâce du nouveau calendrier électoral, Azali Assoumani pourrait rester, en cas de victoire, au pouvoir jusqu'en 2029.

L'opposition a crié au scandale. Ce nouveau système, ditelle, a remis en cause le fragile équilibre institutionnel instauré en 2001 pour mettre fin aux crises séparatistes et aux coups d'Etat à répétition qui agitaient l'archipel depuis son indépendance en 1975.

Mais rien n'y fait. Au contraire, le président a fait taire les critiques à grands coups d'arrestations. Son ennemi juré, l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi, est

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détenu pour corruption et plusieurs dirigeants de partis condamnés pour tentatives de coup d'Etat.

L'opposition a dénoncé la dérive autoritaire du régime, sa corruption et son incapacité à réduire la pauvreté extrême des 800.000 habitants du pays.

Mais, divisée et décimée par la répression, ses chances de succès sont apparues limitées face à la «machine Azali».

«Le vote de dimanche conclut une entreprise de fraude caractérisée engagée il y a longtemps», a estimé une source occidentale. «Azali va autoriser quelques recours pour donner un peu de verdict démocratique au processus mais sa légalité lui importe peu».

«La situation est préoccupante», s'est inquiété Samir Soulaïmane, de la Plateforme citoyenne, un collectif de la société civile. «Nous en appelons à la communauté internationale, dont l'Union africaine, pour amorcer un dialogue politique avant que le pays ne sombre dans le chaos».

«Nous sommes un pays souverain», a déjà tranché le ministre de l'Intérieur, «on n'attend pas qu'un organisme étranger valide ou invalide notre élection».

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Ebola en RDC: Plus des 1.000 cas Par La Majalla Autant le virus Ebola (fièvre hémorragique) fait désormais partie de l’histoire, et même du «patrimoine», de la République Démocratique du Congo, autant toute irruption de ce fléau constitue un vrai défi et réel challenge, que vit le pays, mais aussi les pays voisins, et même la communauté internationale. Tant ce virus, à la propagation très rapide risque d’élargir sa «zone d’influence» et même aller au-delà des régions déjà touchées dans le passé.

La dernière irruption d ce virus a été en Afrique de l'Ouest en 2014, l’actuelle se situe à l'Est de la République démocratique du Congo, mais plus grave encore. Plus de 1.000 personnes ont été contaminées. Pour plus de précision, depuis le début de l'épidémie déclarée le 1er août 2018, «le cumul des cas est de 1.009, dont 944 confirmés et 65 probables», selon le ministère de la Santé congolais dans son bulletin épidémiologique diffusé dimanche soir. «Au total, il y a eu 629 décès (564 confirmés et 65 probables) et 321 personnes guéries», ajoute-il.

Il faut rappeler que cette épidémie, touche pour la dixième fois la RDC. Elle risque de faire plus de dégâts que dans le passé, car elle touche les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, des régions en proie à l'insécurité depuis plus de deux décennies. Elle constitue la plus grave du genre, après celle qui a fait plus de 10.000 morts en 2014 en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Constat qui pousse le Dr Oly Ilunga Kalenga, ministre de la Santé du pays à dire qu’«avant d'être une urgence de santé publique, une épidémie d'Ebola est avant tout un drame humain et social».

Avant de conclure que «Derrière ces chiffres, se trouvent plusieurs centaines de familles congolaises directement touchées par le virus et des centaines d'orphelins.

Il s'est néanmoins félicité du fait que la riposte conduite

par le ministère de la Santé en collaboration avec ses partenaires ait «permis de limiter l'extension géographique de l'épidémie pendant plus de huit mois».

Dans un pays ne disposant guère d’une infrastructure sanitaire convenable, mais surtout en proie à une guerre civile latente, l’intervention du ministère de la santé local ou de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ne peut garantir un encerclement total des zones, ou encore une intervention capable d’endiguer le fléau. Des attaques armées en mars contre des Centres de traitement (CTE) à Butembo ont ralenti l’action sanitaire. Aussi, au sein des communautés, des membres résistent aux actions de prévention, soins, et enterrements sécurisés.

Le Dr Oly Ilunga Kalenga estime qu'«au-delà des avancées médicales, seule l'appropriation de la riposte contre Ebola par la communauté peut conduire à la fin définitive de l'épidémie d'Ebola la plus meurtrière de l'histoire de notre pays».

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, n’a cessé de dénoncer les attaques perpétrées contre des centres de traitement d'Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo ainsi que le déni de l'épidémie au sein d'une partie de la population.

«En tant que médecin, j'ai été fort choqué par ces actes de destruction des structures de santé destinées à sauver des vies. Cela est inacceptable», a-t-il écrit. Avant d’ajouter «De plus, j'ai appris avec stupéfaction que circulent dans la région des rumeurs qui découragent la population à se prémunir contre la maladie, à se faire vacciner ou à faire soigner les malades».

Des centres de traitement d'Ebola (CTE) ont été attaqués à plusieurs reprises ces derniers jours à Butembo, actuelle épicentre de la maladie dans la province du Nord-Kivu. Un policier a été tué dans une attaque.

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Mali: 130 civils massacrés Par La Majalla Les malheurs qui touchent le Mali se succèdent. Après un attentat djihadistes à Dioura contre un camp de l'armée malienne, qui a perdu 26 hommes, selon un dernier bilan de source militaire, vient le massacre de 130 personnes dans la même région mais beaucoup plus au Sud. Une délégation de ministres et de responsables militaires maliens s'est rendue dimanche dans le village peul du centre du pays où s’est déroulé le massacre, samedi par de présumés chasseurs dogons, le plus lourd bilan d'une attaque au Mali depuis plus de six ans.

Cette tuerie, la plus sanglante depuis la fin des principaux combats de l'opération lancée en 2013, à l'initiative de la France, pour chasser les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays, s'est produite en pleine visite du Conseil de sécurité de l'ONU au Mali et au Burkina Faso voisin.

Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le centre du

Mali du groupe djihadistes du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs propres «groupes d'autodéfense». Des affrontements qui ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l'ONU. Un Conseil des ministres extraordinaire s'est tenu dimanche, en présence du président Ibrahim Boubacar Keïta, mais aucune décision n'a été annoncée dans l'immédiat.

La délégation, comprenant plusieurs ministres, dont ceux de la Justice et de la Santé, et des responsables militaires, est arrivée en fin de matinée à Ogossagou-Peul, dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, selon un élu local.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'était déclaré «choqué et outré» par ce massacre évoquant un

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bilan d'au moins 134 civils tués, «y compris des femmes et des enfants», et avait appelé «les autorités maliennes à enquêter rapidement sur cette tragédie et à traduire ses auteurs en justice».

Ce bilan de 134 morts, dans l'attaque survenue samedi à l'aube et imputée à des chasseurs dogons présumés, a également été avancé par l'association de défense des droits des populations pastorales Kisal et un élu local.

Dans le village, des corps étaient encore dimanche en train d'être ramassés, selon des témoins. Et des habitants des environs demandaient dimanche à être évacués, par crainte de nouvelles attaques.

Dans un communiqué de revendication vendredi, la principale alliance djihadistes du Sahel liée à Al-Qaïda a justifié l'opération de Dioura par les «crimes odieux commis par les forces du gouvernement de Bamako et les milices qui le soutiennent contre nos frères peuls».

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La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, exrébellion à dominante touareg), signataire de cet accord, a appelé dans un communiqué «à la cessation immédiate de ces massacres qui s'apparentent à un véritable pogrom orchestré».

De son côté, la coalition des groupes pro-gouvernementaux également impliqués dans l'accord de paix, a condamné ce «crime de masse», exigeant «une commission d'enquête indépendante».

Dans un rapport publié le 5 mars, le secrétaire général de l'ONU affirme que «les six derniers mois ont enregistré davantage d'avancées que le reste de la période écoulée depuis la signature de l'Accord en 2015», grâce, selon lui à «la pression internationale, notamment la perspective de sanctions».

Selon les experts, plus grave que le terrorisme en soi, ce croisement avec les clivages ethniques, et surtout l’antagonisme ancestrale, comme est le cas du Mali, entre pasteurs et planteurs.

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Christine Lagarde: Les prêts accordés aux projets ne dépassent pas %7

Les petites et moyennes entreprises... vecteurs de restructuration de l'économie arabe Le Caire: Hussein Al-Batraoui Le secteur des petites et moyennes entreprises (PME), joue un rôle important dans la croissance de la valeur ajoutée et de la diversification de la structure économique, et constitue une source majeure de création d'emplois dans de nombreux pays. Sa contribution est estimée à %33 du PIB et à %50 de l'emploi dans le secteur formel, dans l’ensemble des économies émergentes et en développement. Les PME devraient jouer un rôle important dans la réduction du chômage dans les pays en développement, au cours des prochaines années en raison de leur grande capacité de création d’emplois : A savoir 4 nouveaux emplois sur 5 dans le secteur formel.

Cependant, les PME souffrent de nombreux problèmes, qui les empêchent de progresser. Un rapport du FMI révèle que les PME et les grandes entreprises, se partagent la création des emplois au Moyen-Orient et en Asie centrale. Ces projets, à l'instar des taux mondiaux, représentent environ %96 de toutes les entreprises enregistrées dans la région et emploient environ la moitié de l'effectif total.

Dans son rapport concernant la couverture financière des PME, le Fond a noté que les responsables de ces projets disposent d’un accès plus difficile aux financements que leurs homologues des autres régions. En 2016, la part totale des prêts accordés aux PME se situait entre %6,5 en Asie, %7,2 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, %2 dans certains pays du CCG, %8 en Afrique subsaharienne, %9,9 en Amérique latine et dans les Caraïbes,

%12,5 en Europe et %16,5 En Asie et dans le Pacifique.

Dans l’ensemble, selon ce même rapport, la région du MoyenOrient et de l’Asie centrale est à la traîne par rapport aux autres régions en termes d’accès des PME au financement. Selon l’enquête concernant ces projets, menée par la Banque mondiale, une forte proportion des entreprises du Moyen-Orient (%32) ont accès au crédit. Chose qui constitue une contrainte majeure par rapport à la moyenne mondiale, qui est inférieur d'environ %18 dans la région de l'Asie centrale.

Ce rapport souligne que les PME du Moyen-Orient, présentent le plus grand écart en termes de couverture financière au monde.

Ajoutant que selon un indice composite qui combine à la fois l'accès aux services financiers et leur utilisation par les PME, l’usage d’une analyse fondamentale des composants au niveau des entreprises et des données de l’enquête de la Banque mondiale, montre que les pays du Moyen-Orient sont en retard sur le reste du monde dans ce domaine, tandis que la région d'Asie centrale se porte légèrement mieux, mais qu’elle est toujours en retard par rapport à l'Europe, l'Asie et l'Amérique latine.

L’inclusion financière.

Selon Jihad Azour, Directeur du Moyen-Orient et de l'Asie centrale au Fonds monétaire international, le choix de l'Égypte comme plate-forme pour la publication du rapport sur l'inclusion financière des PME, se justifie par le fait que ce pays représente la plus grande économie de la région, et dispose d’opportunités importantes et significatives, pour progresser dans ce domaine

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grâce à son secteur bancaire intégré, et aussi son capital humain représenté par la forte proportion de jeunes.

Azour ajoute que le rapport montre, qu'une parmi les solutions, qui visent à augmenter la disponibilité de la couverture financière pour les PME et les personnes sans accès aux services financiers de base, se situe au niveau de la technologie financière.

Le Directeur du Moyen-Orient et de l'Asie centrale au Fonds monétaire international, considère que les pays arabes pourraient bénéficier d'une technologie financière plus vaste et mieux organisée: Une région riche par sa jeunesse, une forte proportion d'immigrés, une utilisation accrue du commerce numérique et une large économie informelle. Ainsi qu’un fort besoin de diversification économique et financière.

Il est à noter que les trois quarts des entreprises émergentes de la région sont implantés en Égypte, au Liban, en Jordanie et aux Émirats arabes unis. Ces pays ont également mis en place plusieurs accélérateurs dans le domaine de la technologie financière, principalement dans les solutions de paiement électronique, du financement du marché et du financement collectif, y compris pour les petites et moyennes entreprises.

Il souligne que les petites et moyennes entreprises absorbent la moitié de la main-d'œuvre de la région arabe, mais que les possibilités de financement qui leur sont offertes sont les plus faibles du monde, indiquant que les études d'institutions économiques montrent que ces projets en Egypte absorbent, par exemple, %75 de la population active. Mais uniquement %50 d’entre elles, traitent avec les banques.

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%96 de toutes les entreprises enregistrées dans la région arabe, sont des PME. Il déclare que les prêts aux PME ne représentaient pas plus de %7 du total des prêts bancaires dans la région, soulignant que le soutien et l’automatisation de ces projets, constitue un élément essentiel de tout programme de croissance inclusive.

La demande de financement de la part des PME basée sur la technologie financière, reste très instable, avec des défis tels que des difficultés d’embauche et de rétention des talents, une disponibilité limitée de capitaux privés, ainsi qu’une faible connaissance financière.

Il a souligné que les cadres juridiques et réglementaires qui traitent de ces restrictions tout en protégeant la stabilité financière et les droits des consommateurs, contribueront à promouvoir l'innovation et l'inclusion financière dans la région arabe.

Des prêts très faibles.

Dans une allocution devant le Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, Christine Lagarde, Directrice du Fonds monétaire international, a déclaré que les prêts aux PME, ne représentent

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que %7 du total des prêts bancaires au Moyen-Orient. A savoir, le niveau le plus bas au monde.

Pour Christine Lagarde, les politiques financières au MoyenOrient pourraient être améliorées, mais les PME ne représentent que %96 des entreprises enregistrées dans la région arabe, et les gouvernements de la région pourraient être tentés de privilégier les méga projets, plutôt que d’investir dans les ressources humaines et les moyens de production.

Elle considère que le fait de combler le fossé de l'inclusion financière, générerait de multiples avantages économiques, notamment une augmentation de la croissance économique annuelle pouvant atteindre %1 et la création d'environ 15 millions de nouveaux emplois d'ici 2025 dans la région arabe.

Il peut également accroître l'efficacité des politiques budgétaires générales et monétaires, en améliorant la mobilisation des recettes intérieures et en transférant l'impact des modifications de la politique monétaire. Aussi, il a souligné que soutenir et autonomiser les PME constitue un élément clé de tout programme de croissance inclusive.

facteurs peuvent contribuer à accroître le crédit bancaire offert aux PME. Notamment les fondamentaux économiques et les caractéristiques du secteur financier, tels que la stabilité macroéconomique et la réduction des effectifs du secteur public, afin d'éviter la concurrence des PME en matière d'accès au crédit, et de sécurité du secteur financier. Aussi, un système bancaire concurrentiel, et plus généralement, une économie ouverte et compétitive capable de donner une impulsion aux investissements des PME et d'accroître leurs demandes de crédits.

Les facteurs institutionnels comprennent des systèmes de gouvernance et de réglementation financière et réglementaire solide, la disponibilité d'informations concernant le crédit, un environnement commercial favorable, notamment des cadres de sécurité et d'insolvabilité modernes, ainsi que des systèmes juridiques permettant une application adéquate des droits de propriété et des contrats.

En outre, d'autres canaux peuvent faciliter aux PME un meilleur accès au financement, notamment par le biais de crédits bancaires.

Les défis financiers

L'inclusion financière des PME est un élément clé des défis auxquels sont confrontés de nombreux pays pour diversifier leurs économies et parvenir à la croissance économique. Les PME représentent une part importante des entreprises des régions du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, mais les deux régions sont à la traîne par rapport à la plupart des autres régions en termes de facilité d’accès au financement.

L’amélioration de la couverture financière des PME peut contribuer à une croissance économique accrue, à la création d’emplois, et à une efficacité meilleure des finances et de la politique fiscale et peut également contribuer à la stabilité financière. Le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afghanistan, le Pakistan, le Caucase et l’Asie centrale, présentent des avantages potentiels considérables: Dans certains cas, la croissance économique annuelle peut atteindre %1, entraînant la création de quelque 16 millions de nouveaux emplois dans les deux régions.

En 2025 Les expériences internationales suggèrent, que de nombreux

L’amélioration de la couverture financière des PME contribue à la stabilité financière.

Les marchés financiers

Il y a lieu aussi d’exploiter le potentiel des canaux alternatifs pour financer les petites et moyennes entreprises, par exemple en utilisant les marchés des capitaux et en soutenant le développement des secteurs dans lesquels les PME exercent leurs activités. La technologie financière peut également contribuer à modifier les règles du jeu pour ces PME, dans la mesure où elle

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peut accroître la concurrence entre les fournisseurs de services de crédit et développer les opérations d’enquête de crédit.

Toutefois, diverses mesures et réformes ont déjà été mises en œuvre dans divers pays des deux régions pour renforcer la couverture financière des PME, y compris une intervention directe pour renforcer le crédit bancaire. Par exemple par le biais de banques publiques dédiées aux PME, de systèmes de garantie du crédit et de réglementations des taux d’intérêt. Au cours des dernières années, un nombre croissant de pays ont également élaboré des stratégies nationales visant à éliminer les principaux obstacles à l'inclusion financière des ménages et des entreprises.

L'une des conclusions les plus importantes, est qu'il est peu probable que des approches partielles, telles que des politiques axées uniquement sur la fourniture d'un financement public direct ou de garanties, produisent des avantages significatifs. À l'inverse, faciliter l'accès des PME au financement de manière viable, sûre et durable, nécessite une approche globale, allant des aspects macroéconomiques aux juridiques et réglementaires.

Cette approche pourrait également créer un cercle positif dans lequel les avantages de la transparence des PME et la caractérisation informelle de l'économie sont compensés. Chose qui se traduira par des avantages plus importants pour l'économie et une demande accrue de crédits. Des cadres politiques et réglementaires spécifiques sont nécessaires pour encourager le développement des crédits mis à la disponibilité des PME, par le recours accru aux marchés financiers et à la technologie moderne.

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Jihad Azour : « Les trois quarts des entreprises émergentes de la région sont implantés en Égypte, au Liban, en Jordanie ».

Les banques européennes.

Selon Tarik Amer, Gouverneur de la Banque centrale égyptienne, cette institution envisage d'accorder de nouvelles licences aux banques internationales spécialisées dans le financement des PME, et souligne que la Banque centrale envisage actuellement d'ouvrir la porte à de nouveaux modèles de banques qui financent des PME, avec une structure différente de celle des banques traditionnelles, situées à l'étranger, nommées «banque de deuxième catégorie».

Jamal Najem, Gouverneur adjoint de la Banque centrale d'Égypte, a expliqué que le modèle bancaire de la «deuxième catégorie» est spécialisé dans le financement de petits projets et accepte des dépôts mais dans certaines limites adaptées à son capital, qui est inférieur à celui des banques traditionnelles.

Le gouverneur de la Banque centrale a indiqué que les banques européennes avaient demandé à son institution l’autorisation

E

conomie

d’exercer sur le marché. La situation est actuellement à l’étude en vue de l’approbation de certaines demandes.

La réalité arabe

Selon une étude du Fond monétaire arabe : Compte tenu du rôle croissant des PME, l'intérêt des pays arabes s'est récemment accru et est devenu une priorité du programme de réformes économiques et institutionnelles de beaucoup de ces pays.

Cette préoccupation s'explique par le nombre croissant de ce genre d'entreprises dans un grand nombre de pays arabes et par l'augmentation de leur contribution à la production et à la réduction du chômage.

Le Fond souligne le manque de vision stratégique intégrée visant à promouvoir le secteur des PME dans un certain nombre de pays arabes. Certains pays ont élaboré des plans stratégiques appropriés pour ce secteur, tandis que certains autres, s’efforcent de développer leurs stratégies à cet égard. La Jordanie, le Koweït, le Liban et la Palestine sont des pays dotés d'un cadre stratégique qui définit les orientations et les priorités convenues avec tous les partenaires pour développer le secteur des PME dans les années à venir : Plans et stratégies pour développer ce secteur. En outre, le Royaume du Maroc et la République de Mauritanie prévoient de promouvoir le secteur des PME, y compris dans leurs stratégies de développement national, qui est doté d'un plan stratégique pour la promotion des PME, inclus dans le Plan d'accélération du développement industriel 2020-2014, visant à améliorer la compétitivité de ces dernières : Investissement, amélioration de la compétitivité globale et de l'accès au financement. Ainsi que la mise en place de mécanismes de soutien technique et financier via l'Agence nationale pour les PME. La Mauritanie a une stratégie nationale de promotion du secteur privé pour la période 2025-2015.

Dans le même contexte, l’Arabie saoudite élabore une stratégie nationale de promotion du secteur des PME, tandis que plusieurs pays, dont le Soudan, les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Tunisie, envisagent encore d’élaborer une stratégie globale pour le développement de ce secteur.

Le Fond monétaire arabe a souligné qu'un certain nombre de pays arabes veillaient à renforcer les capacités des PME, par

Création de 16 millions d'emplois d'ici 2025 au MoyenOrient et en Asie

le biais de programmes de formation et d'assistance technique, afin d'accroître leur compétitivité, et leur permettre de faire face aux défis des marchés internes et externes. Dans ce contexte, un certain nombre de pays, dont la Jordanie, le Koweït, l'Égypte, le Soudan, la Palestine, la Tunisie et le Maroc, ont élaboré des stratégies, des plans et des programmes nationaux visant à renforcer les capacités des PME et à encourager l'esprit d'entreprise, tandis que d'autres pays, tels que l'Arabie saoudite, élaborent des stratégies similaires, via l’Autorité chargée des PME dans chaque pays.

Les pays arabes s'efforcent de fournir un soutien technique aux PME. Un certain nombre de pays disposent de centres de formation technique et technologiques et des bureaux de conseil.

Chose qui leur permet de fournir un appui technique à ces PME. À cet égard, des pays tels que la Jordanie, le Liban et le Koweït proposent des programmes d’assistance technique couvrant divers domaines, tels que les services de conseil, les services de mentorat et de formation pour les microprojets. Ainsi qu’une couverture de 60 à %80 des coûts de conseil et de formation, et un soutien technique aux projets émergents pour les diplômés universitaires et les jeunes entrepreneurs. Aussi, un développement des capacités des entrepreneurs, assistance technique aux projets en

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La Banque centrale égyptienne envisage d'accorder de nouvelles licences aux banques européennes de «deuxième catégorie».

difficulté et soutien technique et financier aux incubateurs.

L’absence de cadres.

L’un des principaux défis, auxquels sont confrontées les PME dans un certain nombre de pays, est l’absence ou la faiblesse des cadres législatifs et réglementaires qui soutiennent la nature du travail de ce genre d’entreprises, à leurs différents stades de développement. Chose qui entraîne des difficultés et des coûts élevés pour créer et faire des affaires. Pour les pays qui ont progressé dans la promulgation de lois et règlements relatifs au secteur des PME, il est nécessaire de renforcer les institutions juridiques et d'améliorer les procédures gouvernementales, en particulier dans les domaines du démarrage, des permis de construire, de l'enregistrement des propriétés, de la nécessité de renforcer les institutions juridiques liées à la protection des investisseurs et à l'exécution des contrats, et le règlement des cas d'insolvabilité.

En outre, il est nécessaire de renforcer la coordination et l'intégration entre les superviseurs de ces projets et leurs organisations, dans le but de répartir le cadre institutionnel et réglementaire, régissant le fonctionnement de ces projets, à un certain nombre d'organismes, spécialisé chacun dans un aspect

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de ces projets.

Les PME des pays arabes sont également confrontées au défi d’obtenir un financement adéquat pour de nombreuses raisons : Notamment le coût élevé et les risques du financement dus au manque d’informations suffisantes concernant les établissements emprunteurs pour évaluer leur solvabilité, et au manque de garanties adéquates pour eux. Chose qui rend donc difficile tout accès aux sources de financement. À cet égard, il est nécessaire d'accroître la capacité des systèmes d'information concernant le crédit, de mettre au point des mécanismes permettant de garantir le financement et d'élaborer leurs propres cadres législatifs, renforçant ainsi la force des garanties et offrant une plus grande souplesse dans l'utilisation de différents actifs en garantie.

Les difficultés rencontrées par les établissements bancaires pour fournir et diversifier les instruments de financement destinés aux PME, contribuent également à fournir des options de financement à moyen et long terme telles que le crédit-bail, la participation au capital, les fonds des capitaux-investissements, et le capital-risque pour financer de nouveaux projets et soutenir des initiatives innovantes. Défis auxquels sont confrontés les mécanismes financiers islamiques.

La pénétration des marches.

Il est également difficile d’accéder aux marchés des PME, compte tenu des exigences et des coûts liés à la concession de licences et à la comptabilisation des activités, ainsi que d’autres coûts.

Situations, qui ont conduit à l’expansion du secteur informel.

Cela s'ajoute au besoin de structures fiscales et de systèmes de passation des marchés publics propices à des niveaux de production et de concurrence et facilitant l'accès des PME aux marchés nationaux et étrangers.

Les capacités internes des PME en matière de gestion de l'environnement extérieur sont faibles, notamment en ce qui concerne la formation d'alliances et de partenariats avec de grandes entreprises, ainsi que les difficultés rencontrées par ces projets au niveau du respect des conditions du prêt, notamment en termes de garantie et de transparence des informations et de tenue de registres financiers réguliers. Il est également nécessaire de renforcer la capacité des institutions financières techniques et humaines à mettre au point des modèles de prêt appropriés pour les PME, en tenant compte des spécificités de ces projets, plutôt que de s'appuyer sur des cadres généralement plus appropriés pour des prêts importants.

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pinion

Quelle médiocrité !

La crise dite des contractuels s’amplifie. Des grèves durent depuis plusieurs semaines et les manifestations se multiplient, dont la dernière, celle du 23 mars à Rabat, a été imposante et a duré quasiment toute la nuit. La gestion de cette crise par l’exécutif est tout simplement catastrophique. Les forces de l’ordre se retrouvent à gérer des situations difficiles, à cause des erreurs du gouvernement et de son amateurisme.

Par: Ahmed Charaï

Après avoir affirmé que les contrats à durée déterminée étaient un choix stratégique, le gouvernement a cédé et propose des contrats à durée indéterminée, avec les académies. C’est un choix qui s’inscrit dans le cadre de la régionalisation pour aboutir à la création d’une fonction publique territoriale, ce qui existe dans tous les pays qui ont opté pour la décentralisation. Mais ce gouvernement est inaudible !

La communication de nos jours est décisive pour la marche de l’exécutif. Or le gouvernement est tout simplement nul sur cet aspect. N’expliquant pas sa politique, quand il en a, il perd la bataille de l’opinion publique à chaque fois. C’est terrible pour la marche des affaires du pays. Ceci explique l’ambiance morose que nous vivons, alors qu’objectivement elle n’a pas lieu d’être. On l’a déjà vu sur la question de l’heure administrative, de la fiscalité et bien d’autres sujets. Cet exécutif est censé être politique et ne peut mettre son atonie, son incapacité à communiquer, sur le compte d’une prétendue technicité.

La majorité n’est pas fissurée, elle est en miettes. Elle n’a pas besoin d’opposition, elle en a plusieurs en son sein. Les déclarations des uns et des autres ridiculisent la vie politique dans ce pays et donnent l’image d’un exécutif impotent, incapable.

Cette médiocrité extrême a un coût. Elle installe l’immobilisme. Les milieux des affaires, en particulier, n’affichent pas la même confiance qu’il y a quelques années, ce qui impacte les investissements et donc l’emploi. La jeunesse formée, diplômée, est désabusée. L’émigration qui augmente est un indicateur sérieux de cette perte de confiance. L’incapacité à organiser un vrai dialogue social fait planer le risque de conflits sociaux catégoriels que l’économie peut supporter alors que la croissance est en berne.

L’exécutif ne peut se défausser sur aucune institution. Le gouvernement est le seul responsable de cette situation. Le renforcement de la défiance de la population, des doutes, de la morosité ambiante en est le résultat.

Il y a donc urgence à ce que l’exécutif se ressaisisse, resserre ses rangs, explique son action, sort de la médiocrité actuelle.

L’avenir du pays ne peut être hypothéqué par l’incurie d’un exécutif inaudible, aphone.

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nvironnement

Journée internationale des forêts sous le thème « Forêts et éducation»

Un projet pour Intensifier la restauration des forêts et des paysages en Méditerranée Tunis- Par La Majalla La forêt méditerranéenne est la plus grande des biomes au monde et est définie dans un premier temps par sa position géographique et ensuite par son climat. Le fait que cette forêt soit bien vaste constitue pour l’humanité une richesse à ne pas négliger, car cette forêt a en elle une partie des réponses aux questions que se posent plusieurs chercheurs dans le monde. Il faut aussi insister sur l’aspect naturel de cette forêt qu’il va falloir préserver de manière durable pour en faire héritage aux générations à venir qui feront de même.

Le bassin méditerranéen est le deuxième lieu au monde des plus riches en termes de biodiversité : riche en diversité végétale avec plus de 000 25 espèces de plantes. Les forêts méditerranéennes et les autres terres boisées de la région apportent une contribution vitale au développement rural, à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire, ainsi qu'aux secteurs de l'agriculture, de l'eau, du tourisme et de l'énergie. Cependant, les espaces protégées ne couvrent que 9 millions

d’hectares, soit %4,3 de la superficie totale de la région. Miguel García-Herraiz Roobaert, Secrétaire général adjoint de l'UpM pour l'environnement et l'eau a déclaré à la « Majalla » que « La région méditerranéenne comprend plus de 25 millions d'hectares de forêts et environ 50 millions d'hectares de terres boisées. Cependant, les facteurs sociaux et institutionnels sont aussi importants que les facteurs biologiques dans la construction et la mise en œuvre de ces projets.

Avec ce projet, nous construisons des approches innovantes en matière de gestion des terres, qui sont essentielles à la réalisation des contributions déterminées nationales que les gouvernements ont soumises dans le cadre de l’Accord de Paris sur l’environnement. » A cet effet, le Secrétariat de l'UpM, conjointement avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), lance le projet « Renforcer la restauration des forêts et des paysages pour restaurer la biodiversité et promouvoir des approches communes d’atténuation et d’adaptation en Méditerranée ».

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Le bassin méditerranéen est le deuxième lieu au monde des plus riches en termes de biodiversité.

Avec un budget total de 000 850 1 euros sur 4 ans (à compter de 2018), le projet, promu par la FAO, renforcera les capacités régionales et nationales de mise en œuvre de la restauration à grande échelle de forêts et de paysages dans les pays méditerranéens. Ce projet est la composante méditerranéenne d’un projet mondial plus vaste intitulé «L’Accord de Paris en action: intensification de la restauration des forêts et des paysages dans le contexte du défi de Bonn visant à atteindre les objectifs des CDN en promouvant des approches communes en matière de réduction des impacts en Afrique, dans les îles du Pacifique et en méditerranée".

Mise en ouvre au Liban et au Maroc

Les zones forestières protégées couvrent 9 millions d’hectares, soit %4,3 de la superficie totale de la région.

ans, tant au niveau régional que national. Au niveau national, des activités seront menées dans des sites présélectionnés au Maroc et au Liban, dans le but de mettre en œuvre la restauration des forêts et des paysages. Au niveau régional, des activités d'assistance technique et de renforcement des capacités seront proposées aux États membres de l'UpM souhaitant mettre en Le projet sera initialement mis en œuvre au œuvre la restauration des forêts et des paysages Liban et au Maroc dans leur propre pays afin de réaliser leurs Ce projet se déroulera sur une période de quatre contributions nationales déterminées dans le

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nvironnement

méditerranéenne au Liban offre une opportunité pour les pays méditerranéens pour la restauration La 6ème Semaine forestière méditerranéenne au niveau régional des écosystèmes dégradés, pour du Liban (Broummana, 5-1 avril 2019) sera lutter contre le dérèglement climatique et pour l'occasion de présenter le contexte régional du promouvoir la biodiversité, l’approvisionnement en eau et la sécurité alimentaire. Grâce à ce projet. projet financé par l'Initiative internationale sur le climat, la région méditerranéenne renforcera Une opportunité ses capacités nationales, régionales et sa volonté Tiina Vähänen, Chef de la Division des politiques politique de planifier avec succès, mettre en et des ressources forestières de la FAO à l'ONU œuvre et surveiller des programmes à grande a révélé à la « Majalla » que « Conformément à échelle intégrant la restauration des forêts et l’adoption internationale récente des Nations des paysages afin d’atteindre les contributions Unies sur la restauration des écosystèmes déterminées nationales dans le contexte de 2030-2021, la 6ème Semaine forestière l'accord de Paris. » cadre de l'accord de Paris.

Préservation de la biodiversité

La région méditerranéenne compte plus de 25 millions d’hectares de forêts et environ 50 millions d’hectares de terres boisées.

La mise en œuvre de ce projet contribuera à la restauration des écosystèmes, à l'adaptation au changement climatique et à la préservation de la biodiversité, grâce à l'Initiative internationale sur le climat du Ministère Fédéral de l'Environnement, de la Conservation de la Nature et de la Sécurité nucléaire (BMU).

Cette initiative aura un impact direct sur la

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La forêt méditerranéenne est riche en diversité végétale avec plus de 000 25 espèces de plantes.

La faune méditerranéenne est fortement menacée.

population locale, en particulier dans les zones rurales bénéficiant d'écosystèmes plus riches.

Le projet a été approuvé par les 43 pays de l'Union pour la Méditerranée en décembre 2018. Il implique de multiples partenaires dans la région et prévoit, dès son lancement, une mise en œuvre potentielle dans d'autres pays méditerranéens.

En effet, les forêts ont un rôle majeur à jouer pour combattre et améliorer la capacité de résilience au changement climatique. C’est une contrainte majeure et une cause de la dégradation des forêts méditerranéennes.

Ces défis communs seront abordés et des exemples de meilleures pratiques seront partagés entre les pays afin de trouver des solutions aux terres forestières en diminution constante inquiétante. Globalement, ce projet est conforme à la déclaration ministérielle de l'UpM de 2014 sur l'environnement et le changement climatique, par laquelle les 43 pays membres de l'Union pour la Méditerranée ont identifié la gestion durable des terres, la désertification, la biodiversité et l'atténuation et l'adaptation au changement

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L’Union pour la Méditerranée (UpM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) lancent un projet visant à restaurer la biodiversité en Méditerranée par la restauration des forêts et des paysages, le 1 er avril lors de la 6ème Semaine forestière méditerranéenne qui se tiendra au Liban. climatique comme des priorités clés pour la Méditerranée. . Le label délivré par l’UpM est la reconnaissance de l’importance de coordonner une approche régionale intégrant des projets de RPF à grande échelle, apportant ainsi une contribution essentielle à la réalisation des objectifs déterminés nationaux des pays.

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ulture

Une récente publication dévoile la relation «suspecte» entre «la Confrérie» et les ONG œuvrant dans le domaine humanitaire dans la région arabe.

Infiltration des «Frères musulmans» dans les organisations de défense des droits humains Le Caire : Ahmed Salem La maison d’édition égyptienne «Dar Al-Hilal» vient de mettre sur le marché, un livre portant le titre «La souricière» de l’écrivain et journaliste égyptien Mahmoud Bassiouni, qui révèle les moyens qu’utilisent les Frères musulmans, dans le but d'infiltrer les organisations de la société civile et les associations de droits de l’Homme, afin de les contrôler et les utiliser au service des intérêts de ce groupe terroriste au Moyen-Orient, en particulier dans la région arabe.

L'écrivain et journaliste Mahmoud Bassiouni, explique que son livre traite de la question du financement étranger et des relations qu’entretiennent ces organisation avec les Frères musulmans et la «Jamâa Islamia», notamment par le biais d'ateliers et de formations à l’intention de certains partis et forces politiques. Ainsi que le soutien médiatique, visant à mobiliser les électeurs en leur faveur, selon certains rapports publiés par les médias internationaux.

Il apparait selon ces analyses que le plus grand nombre des bénéficiaires des formations financées par les partis républicain et démocrate américains étaient les membres du parti «Liberté et justice » dissout, qui n’est autre que le bras politique des Frères musulmans en Egypte, ainsi que

les membres du parti «Construction et le développement» qui est également le bras politique de la «Jamâa Islamia» en Egypte.

Bagdad…. Comme début.

Mahmoud Bassiouni raconte le début de l'infiltration des Frères dans les organisations internationales de défense des droits de l'homme, confirmant que la relation a débuté à Bagdad le 9 avril 2003. Pendant que le monde avait les yeux rivés sur les chars américains envahissant une des plus grandes capitales arabes, ailleurs se planifiait le changement requis au Moyen-Orient, ainsi que les changements nécessaires et essentiels dans la structure du pouvoir des pays arabes, dans le but d’opérer ce qu’on a appelé «le Grand Moyen-Orient». Sachant que les ÉtatsUnis ont décidé de modifier la carte et la structure de toute la région pour les adapter à leur vision. Projet qui nécessite en la substitution des régimes dictatoriaux au pourvoir, et leur remplacement par des démocraties selon les normes américaines. Projet qui a été bien accueilli par les néoconservateurs du parti Républicain ou les néolibéraux du Parti démocrate. Et même en Israël.

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Salma Achraf Abdulghaffar, fille d’Ashraf Abdulghaffar, un des chefs de la confrérie, est Directrice du dossier égyptien au sein de l'organisation «Human Rights Watch».

L’État égyptien a opposé un refus à l’action américaine en Irak, tandis que l’organisation des Frères musulmans a apporté un soutien à la colonisation. Position qui a permis la création du «Parti islamique irakien» dirigé par Oussama al-Tikriti, qui n’est autre que le père d’Ouns al-Tikriti, agent de liaison entre Human Rights Watch et les Frères musulmans.

«La souricière» dévoile les détails du complot intitulé «Le Grand Moyen-Orient» dans lequel sont tombés les pays du Printemps arabe, et comment il a commencé plusieurs années auparavant en même temps que la chute de Bagdad, et l'émergence du rôle politique des organisations de défense des droits de l'homme. Ainsi que l'exploitation par la Confrérie de l’état de délabrement dans lequel se trouvaient les régimes arabes. Chose qui a conduit ces pays à tomber sous l’emprise du terrorisme et du chaos.

Conséquence à cette situation : Fuite des investissements et arrêt du processus de développement dans ces pays, dont certains ont sombré dans le néant.

Le nouveau livre comprend 3 chapitres principaux.

Le premier s'intitule «Comment les Frères musulmans ont infiltré les organisations de défense des droits de l'Homme?». Le second, «Anarchie, Confrérie et Daech».

Le troisième «Les Organisations de défense des droits de l'Homme... Politisation et financement extérieur».

Le premier chapitre traite des relations ambiguës entre les principales organisations de défense des droits de l'homme et agences de renseignement du monde, telles que les agences de renseignement américaines et britanniques,

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Le livre constate les méthodes d'infiltration subtiles que la Confrérie a pu appliquer à des organisations internationales telles qu'Amnesty International, Human Rights Watch, et explique comment les droits de l'Homme sont devenus un outil de pression politique sur l'Égypte et les pays du Moyen-Orient. Ainsi que l’implication de ces organisations dans la présentation de fausses informations concernant la situation des droits de l'Homme. Aussi, ce chapitre pose des questions concernant l'impact du financement politique sur ces organisations. Sont-elles aux ordres de pays soutenant le terrorisme, à l’instar du Qatar?

Dans le deuxième chapitre, le livre documente l’émergence du concept d’anarchie parmi les activistes, avant et après le 25 Janvier, et explique comment les groupes terroristes exploitent cette tendance pour le recrutement et le contrôle des jeunes. Quelles sont les erreurs commises par ces ONGs faces à ces activités terroristes. Comment elles ont exploité le crime de la «Disparition forcée», pour couvrir le passage des membres des Frères musulmans et des groupes extrémistes dans les rangs de Daech. Comment les

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ulture

intellectuels du monde entier ont commencé à s'opposer à la manipulation du concept de droits de l'homme.

Le troisième chapitre traite de la crise des organisations égyptiennes de défense des droits de l'homme, de la subordination du mouvement des droits de l'Homme au contexte politique des fondateurs de ces organisations et du

Le livre «La souricière» constate le complot sous le nom de «Grand Moyen-Orient» dans lequel sont tombés les pays du Printemps arabe, et explique comment la préparation remonte bien avant la chute de Bagdad.

risque de dépendance vis-à-vis du financement extérieur.

Le livre révèle les méthodes d'infiltration subtiles que la Fraternité a pu employer dans de grandes organisations internationales telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch, ainsi que ses tentatives d'exploiter les organisations internationales et les principes de «l’intervention humanitaire», parrainés par les Nations Unies, afin de semer le chaos dans le Monde Arabe en vue de mettre la main sur le pouvoir.

Le livre insiste concernant l’idée de guerres par procuration, et le fait que les guerres de cette époque ne se pratiquent plus par l’usage des armes à feu, des tanks et des roquettes. Plutôt d’autres armes, telles que les forums sociaux sur internet, les organisations de défense des droits de l’Homme, la désinformation, et la fomentation de discordes religieuses internes. Tout ceci, sans tirer un seul coup de feu.

L'intervention internationale sous prétexte des droits de l'Homme et de la démocratie Le livre complète et réfute à travers ses pages, comment les Frères musulmans manœuvrent pour le contrôle des

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Yasmine Hussein, directrice du Département «Foi et Droits de l'Homme» d'Amnesty International, et l'épouse d'un des islamiste britannique Wael Mesbah, dont les noms figurent dans des documents publiés après le procès de 2013, aux Émirats arabes unis.

organisations de défense des droits de l'Homme, pour en faire usage contre les pays que cette Confrérie cherche à dominer. Tant cette dernière ne constitue pas un Etat, et ne se gène guère de faire tomber tout régime non conforme à sa doctrine, même en faisant appel à une intervention étrangère. Tant les relations avec les services de renseignement occidentaux l’ont rapproché des sphères des multiples interactions internationales, au Moyen-Orient, où le groupe a réussi à faire usage du dossier des droits de l'homme pour justifier une ingérence extérieure, ce qui assiégeait tout pays qui ne se conforme pas à ses souhaits ou ne participe pas à ses plans, par l’exercice de pressions sur les gouvernements en faveur d’agendas politiques et économiques.

Le groupe terroriste a appris de certains pays de l'OTAN, essentiellement les États-Unis, a utilisé les concepts de «démocratie» et de «droits de l'homme» comme carte de pression pour extorquer des pays. Même si cette pratique est contraire à la Charte des Nations Unies conformément à l'Article II, paragraphe VII, qui érige en infraction toute violation de la souveraineté et d’intégrité territoriale de tout État et sa complémentarité régionale.

Malheureusement, le principe de «l'intervention

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humanitaire» est soumis à des facteurs politiques et est appliqué à certains pays de l'Europe de l'Est, d'Amérique latine, d'Afrique, du Moyen-Orient et du monde arabe. A l’exception d’Israël.

Le livre confirme que cette politique a rendu caduque les concepts de relations internationales qui prévalaient avant la guerre froide: Respect de la souveraineté des États, non-ingérence dans leurs affaires et maintien de l'intégrité et de l'unité. Les pays sont maintenant ouverts devant les organisations et les médias liés aux agences de renseignement occidentales ou régionales, pour transmettre des histoires et inventer des informations concernant les conditions des droits de l'homme. Action qui ouvre la voie à de telle ingérence. Dans le cas de l'Égypte, Al-Jazzera et d'autres médias anti-égyptiens ont converti des rapports concernant les droits de l'homme en Egypte, en informations et documentaires. Et ce, en dépit de l'inexactitude des informations qui y figurent. Ceci dans le but de présenter une image erronée de la situation en Égypte, en prélude à une intervention internationale dans ses affaires intérieures. Mission déjà réalisée, après le 25 janvier.

Issue 1740- Mars 29/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

La Nouvelle-ZĂŠlandaise Jacinda Ardern : la plus jeune chef de gouvernement duArgument monde Against the Iranian There's No Better Revolutionary Model Than Saudi Success est une femme www.majalla.com

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rt de «burnous arabe» à proximité d’une exposition de poteries de Sejnane, de véritables merveilles !

Travailler !, au cœur de l’ouvrage

A l’occasion de la publication de l’ouvrage collectif Travailler!, les éditions Chihab Internationale ont organisé, mardi dernier, au sein de leur librairie de Bab El Oued, à Alger, une rencontre-débat à laquelle ont pris part le public et certains contributeurs.

Quatrième volume de la série «Nous autres, éléments pour un manifeste de l’Algérie heureuse», Travailler! S’assigne comme objectif de proposer

13e édition du Fifej de Sousse : Le droit à la différence en avant-plan

«Regarde-moi» de Néjib Belkadhi a remporté le Rameau d’or du long métrage pour la jeunesse. Le rideau est tombé, le 22 mars, sur la 13e édition du Fifej (Festival international du film pour l’enfance et la jeunesse) de Sousse. Les jurys international et national ont proclamé chacun son palmarès. Présidé par Adem Féthi, poète et écrivain, le jury de la compétition internationale a récompensé les films traitant de thèmes et problèmes actuels importants inhérents aux rapports des individus dans la société.

Des thèmes touchant au racisme, à la maltraitance des femmes et à leur combat pour la liberté comme dans «Dalili à Paris» de Michel Ocelot, un hymne au vivre ensemble et à la tolérance réalisé dans une forme visuelle innovante où le réalisateur français suit les aventures tumultueuse d’une fillette noire en plein Paris de la Belle époque des années 1900.

Salon de la création artisanale de Bizerte : Authenticité et beauté ...

La Délégation régionale à l’artisanat à Bizerte (Tunisie) organise, en son siège, au Vieux Port, dans l’espace des expositions, le Salon de la création artisanale. Ce sont au total 16 exposants,

les uns aussi talentueux que les autres, qui offrent aux visiteurs des produits multiples et variés créés à partir des techniques de fabrication artisanale.

C’est l’occasion de découvrir et d’admirer de nombreuses créations et accessoires à l’instar des bijoux artisanaux de Sonia Arab et Aymen Messaâd qui utilisent comme matières premières le cuivre trempé dans de l’argent ou de l’or et de l’ambre pour créer des colliers , des bracelets , des bagues ou des boucles d’oreilles . Non loin de leur stand, Béhija Rahmoune nous convie à apprécier ses tissages de «mergoums», «batanias» ou encore

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du point de vue du travail «quelques expériences et réflexions qui contiennent les germes d’avenirs possibles». En tout, ce sont pas moins de onze universitaires qui ont contribué à l’élaboration de cet ouvrage de haute portée intellectuelle, tels que Amin Khan, Fouad Soufi, Tin Hinan El-Kadi, Saïd Djaffer, Nadjib Sidi Moussa, Redouane Assari, Ahmed Maïdi, Fatma Zohra Oufriha, Abdelghani Rahmani, Nedjib Sidi Moussa et Arezki Tahar.

Certains contributeurs étaient présents à cette rencontre littéraire. L’initiateur de cette collection,

à savoir l’universitaire Amin Khan, rappelle que le principe de cette collection «Eléments pour un manifeste de l’Algérie heureuse» est de donner des éléments de réflexion centrés sur les valeurs de liberté, de justice et de dignité et de permettre une discussion sur les grandes questions qui se posent.

Grand hommage à Rachid Taha

Le 36e Festival Banlieues bleues, se déroulant du 22 mars au 19 avril 2019, à l’Embarcadère d’Aubervilliers (Paris), rendra hommage à la rock star, le regretté Rachid Taha, disparu le 12 septembre 2018. Six mois après la disparition de la rock star, Rachid Taha, c’est le troisième hommage qui lui sera rendu. Après ceux de l’Armée mexicaine, ses anciens musiciens, Hakim Hamadouche, Yves Fredj Aouizerate, Kenzy

Bouras, Idriss Badarou, Frank Mantegari, Yan Péchin, avec la participation de guest stars, tels que le chanteur Sofiane Saïdi, qui n’est plus à présenter, Bruno Maman (Remember Indie), Julien Jacob (Cotonou), la charismatique Nina Morato.

C’est au tour d’un autre hommage. Celui du 36e Festival Banlieues bleues. Un hommage consistant, voire exhaustif, car réunissant les musiciens ayant accompagné, joué, tourné et enregistré avec Rachid Taha. C’est une sorte de dette envers lui. Une pensée, un recueil, une halte, un «hat trick» à son héritage. Duquel ils se revendiquent. La preuve, l’hommage, baptisé «To Rachid with love» (A Rachid avec amour), s’articule comme ceci.

Tétouan, capitale du cinéma méditerranéen

Le coup d'envoi du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan a été donné, samedi soir au «Teatro espagnol», en présence de plusieurs personnalités du monde de la politique, des médias, des arts et de la culture. Ce grand rendez-vous cinématographique, qui célèbre cette année son 25ème anniversaire, avec la Palestine comme invitée d’honneur, réunit de grands noms du cinéma national, arabe et international, faisant de la ville de Tétouan la capitale du cinéma méditerranéen et un espace d'échanges et de promotion de la culture de dialogue et de tolérance. Lors de la cérémonie d’ouverture, un vibrant hommage a été rendu à l'acteur marocain, Mohamed Choubi, en reconnaissance de ses contributions au cinéma, au théâtre et à la télévision, marocains. Les organisateurs ont également

prévu de rendre hommage aux acteurs égyptiens Nelly Karim et Karim Abdelaziz et au réalisateur espagnol Luis Miñarro. Histoire de mettre en avant différents parcours d’artistes méditerranéens, leurs spécificités et leur singularité.

«Cambodia» de Taha Mohamed Ibn Slimane en avant-première à Casablanca

Le long métrage «Cambodia», du réalisateur Taha Mohamed Ibn Slimane, a été projeté, jeudi soir, en avant-première à Casablanca, et sortira en salle de cinéma à partir de la semaine prochain.

Les séquences de ce long métrage, une comédie d'une heure 42 minutes, dont le rôle principal est interprété par l’acteur Rafik Boubker, ont été filmées au Maroc et au Cambodge. «Cambodia» est un film «plein de suspens», a déclaré le réalisateur du film, soulignant que le tournage d'une partie de ce long métrage avait eu lieu au Cambodge et couronné de succès malgré des appréhensions la veille. Ibn Slimane a indiqué qu’il tient souvent

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rt tableau le plus cher, 20 millions de Rand est celui du peintre sud-africain Irma Stern, toujours dans son cadre original en bois sculpté. C’est le portrait d’un noble omanais de la cours du sultanat de Zanzibar. L’année dernière, le lancement du Zeitz MOCAA présenté comme le plus grand musée d’art africain a suscité un grand intérêt pour le patrimoine artistique du continent.

Tosin Oshinowo redéfinit le design au Nigeria

à réaliser une partie des séquences de ses films dans d’autres pays dans l’objectif de rapprocher le Marocain d’autres cultures dans le monde. Le film réunit une pléiade d’acteurs nationaux, dont Sanae Bahaj, Hassan Badida, Zhor Slimani, Salah Ben Salah, Khadija Adly, Abdessamad ElGhorfi et Said Drif.

Afrique du Sud : un marché d'art en plein essor

En pleine ébullition en Afrique du Sud, le marché de l’art connaît ses jours meilleurs dans

la ville du Cap. Des collectionneurs venus des quatre coins du globe recherchent des offres aussi diverses qu’un portrait à l’huile traditionnel du Sud-africain Irma Stern. Des dizaines de lieux du centre-ville ont été aménagés pour la circonstance. Le musée d’art contemporain africain, Zeitz a permis aux amateurs d’art qui recherchent des potentiels investisseurs de s’ouvrir au public. Pour la première fois, une vente aux enchères d‘œuvres d’art locales rapporte plus de 100 millions de Rands, environ 6 millions de dollars en une seule journée. Le

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Tosin Oshinowo est designer de meubles nigérian.

Elle a lancé sa marque de meubles «Ilé-Ilà», nom tiré de l’ethnie Yoruba dont elle est issue et qui signifie «Maison de lignes». Cette nouvelle marque célèbre l’approche du design architectural minimaliste de sa créatrice, propre et riche en culture. L‘étoffe est tissée à la main par la communauté yoruba qui vient du sud-ouest du Nigeria. En 2018, une de ses amies commente un ensemble de chaises qu’elle avait fabriqué pour sa maison et cela a été le déclic qui a permis à Tosin Oshinowo, architecte de formation, de se lancer dans l’aventure. Tosin Oshinowo a vendu jusqu’ici plus de 200 pièces depuis ses débuts. Elle est cependant confrontée au défi du financement qui limite sa capacité à produire ses meubles à grande échelle.

Le culte des jumeaux en pays Yoruba

Une naissance gémellaire a toujours

quelque chose d’extraordinaire et chez les Yorubas, au Nigeria et au Bénin, les jumeaux sont généralement considérés comme porte-bonheur. Chacun a son nom : le premier-né, Taiye, ce qui signifie littéralement «le premier à goûter le monde» ; et le second, Kehinde ou «celui qui arrive après». Celui-ci, dit la tradition, envoie Tayie en éclaireur pour voir si la vie vaut la peine d’être vécue. Quand les jumeaux, malheureusement, décèdent, les familles leur vouent un véritable culte à travers des statuettes supposé abriter leur âme. Sinatou Saka membre du collectif Idemi Africa est avec nous dans La Vie ici.

Paris honore le sculpteur Ousmane Sow

C’était le 20 mars 1999, Ousmane Sow exposait 75 sculptures géantes sur le pont des Arts à Paris.

Les Parisiens déconcertés ont admiré pendant trois

mois ce «cortège des damnés de la terre» comme surgi d’un conte africain. Un triomphe, avec trois millions de visiteurs. Vingt ans plus tard, la Mairie de Paris a choisi le 20 mars 2019, Journée mondiale de la Francophonie, pour inaugurer une œuvre pérenne de l’artiste de Dakar, mort en 2016, à 81 ans, entre le musée du Louvre et le ministère de la Culture. Le couple de lutteurs d’Ousmane Sow s’installe place de Valois, dans le Ier arrondissement de Paris. Avec cette sculpture en bronze, issue de la série Noubas, peuple du Soudan du Sud, il replace l’Afrique au cœur de l’Europe, affirme Christophe Girard, adjoint à la Maire de Paris pour la Culture : «Il s’agit de permettre à cet artiste du majestueux d’être présent à Paris, à quelques mois des élections européennes, où l’on voit bien que nos valeurs vacillent. L’Afrique est le plus grand continent francophone. Tous ses artistes ont leur place dans Paris et ce sont vraiment, véritablement, nos cousins.»

Nigeria : L'apprentissage du français a la cote

Au Nigeria, la langue française est considérée

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comme un outil important notamment pour accélérer une carrière professionnelle. De nombreux Nigérians sont tentés par les applications en ligne pour apprendre le français. Depuis quelques années, écoliers, étudiants mais aussi adultes en mal de reconversion se ruent sur celles proposant des options gratuites. Nwando Ivenso s'oblige à apprendre le français via une application sur son téléphone. Sur une base de dix minutes par jour, Nwando espère à terme pouvoir suivre des films et lire en français. «Je dois dire comment on salue, explique la jeune femme. Maintenant l'application me demande de prononcer les mots correctement». Maîtriser la langue française, c'est le rêve d’Anthonia Nayaba. Après sa licence de diplomatie obtenue en 2016, elle a tenté de renforcer ses bases en français, avant d'abandonner.

«Prendre des cours de langue au Nigeria, à Lagos, coûte assez cher. Sur les conseils d'une amie, j'ai téléchargé une application sur mon téléphone pour apprendre le français, racontet-elle. Franchement, une application mobile c'est peut-être utile pour apprendre les mots et l'orthographe, mais cela ne m'a pas vraiment appris à parler».

La langue de Molière sauvée par les fils de Kourouma

Avec 300 millions de francophones dans le monde, la langue de l’Hexagone se porte bien à l’international.

Présente sur les cinq continents, le français est aujourd’hui la cinquième langue la plus parlée dans le monde, après le chinois, l’anglais, l’espagnol et l’arabe. Selon les prévisions optimistes, le nombre des locuteurs du français pourrait varier entre 477 millions et 747 millions à l’horizon 2070. Ce boom linguistique s’explique essentiellement par le boom démographique que connaît l’Afrique où se trouve désormais, selon le dernier rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le cœur battant de la francophonie, devenue selon les auteurs du rapport l’une des matrices d’une possible «civilisation de l’universel». A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie ce 20 mars, l’Observatoire de la langue française de l’OIF vient de publier son rapport quadriennal sur la langue française dans le monde. Basé sur des recherches approfondies et des enquêtes sur le terrain, ponctué de cartes, statistiques et infographies, ce volume de près de 400 pages est un document très sérieux sur l’état de la langue française et ses évolutions récentes.

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Malgré le sang ... Elle a pu gagner les cœurs du monde entier, et a combattu le terrorisme en répandant l'esprit de coexistence.

La Nouvelle-Zélandaise Jacinda Ardern : la plus jeune chef de gouvernement du monde est une femme Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui -1 Naissance de Jacinda et sa famille : - Jacinda Kate Laurell Ardernest est née à Hampton le samedi 26 juillet 1980.

- Son père a été policier et sa mère est une assistante scolaire.

- Elle a grandi à Morrinsville en compagnie de sa petite famille.

-2 Des études… à la politique : - L'intérêt de Jacinda pour les affaires publiques a été précoce. Son choix académique a été ainsi déterminé, et elle a étudié à l’Université de Morrinsville - Plus tard, elle a fréquenté l’Université de Waikato, où elle a obtenu un diplôme en politique et relations publiques en 2001.

Son diplôme universitaire la mènera aux affaires publiques, et à la compréhension de la nature des relations dans son pays, où différentes religions et communautés coexistent, avec une minorité musulmane (selon les statistiques disponibles, la communauté musulmane représente environ %1,6 de la population totale de la NouvelleZélande, soit environ 4,5 millions).

- Elle n’avait d’autre choix que rejoindre un parti politique. D’où son engagement dans le

«Parti travailliste de Nouvelle-Zélande».

-3 Entre maternité et gouvernement : - Jacinda a rencontré son mari, présentateur de télévision (Clark Gayford) en 2013, quand elle était membre du Parlement, à la suite d'un débat concernant un sujet local en Nouvelle-Zélande. La relation s’est développée d’une interview télévisuelle, à la fondation d’un foyer, et d’un dialogue de couple à la procréation d’une fille : - Son énergie politique et sociale, a fait de Jacinda la responsable la plus en vue dans le parti travailliste néo-zélandais.

- 3 4ème femme Premier ministre : - Jacinda est Premier ministre de son pays depuis août 2017, après avoir brillé et adopté une série de positions sociales, politiques et religieuses.

- Son attitude politique s’est distinguée par la tolérance religieuse dans ce pays, île du sud de l’Australie.

Jacinda n’est pas la première femme à occuper ce poste gouvernemental élevée en Nouvelle-Zélande. A savoir, qu’elle a été précédée par deux femmes : Jenny Shipley (1999-1997) et Helen Clark (2008-1999)…

-5 Enthousiasme et politique : - L'étoile de ce Premier ministre est montée

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dans le monde musulman, comme dans le reste du monde, suite à l’acte terroriste contre des musulmans, par un raciste néo-zélandais, faisant plus de 50 victimes innocentes, qui ne faisaient que prier dans une mosquée.

- Cet incident, n’a pas constitué un crime ordinaire. Plutôt, un effet de séisme sur l’opinion publique néo-zélandaise et dans le monde musulman.

- Les médias néo-zélandais ont été unanimes pour la saluer, et rendre hommage à son sens du leadership politique, culturel et démocratique. Les journaux ont publié en gros titre des salutations au Premier ministre: «À l'heure de la crise, se distingue la trempe des dirigeants».

- La presse locale et internationale, a diffusé l’image d’une femme abasourdie par l’incident de Christchurch, à savoir l’assassinat aveugle par un raciste néozélandais, de fidèles, sans aucune faute autre que leur religion islamique.

- 6 Discours officiel en hijab : - Jacinda (de confession chrétienne) est apparue après l'assassinat, portant le hijab en signe de sympathie avec la communauté musulmane, tout en confirmant que ces musulmans sont également des NéoZélandais et en insistant sur le fait qu'ils

sont citoyens.

-7 La plus jeune Premier ministre du monde: - Jacinda est réellement la plus jeune Premier ministre au monde.

- Aux yeux du monde musulman, elle est apparue en femme porteuse d’un apport certain au dialogue des civilisations et des religions, ainsi que d'une croyance en la coexistence religieuse et ethnique dans un même pays, même s'il est très petit et isolé sur le continent australien.

-8 Le criminel aux oubliettes : - Par un stratagème médiatique intelligent, Jacinda a ordonné aux médias de reléguer ce criminel aux oubliettes, en ne jamais citer son identité. Pour qu’il ne se transforme guère en symbole. Comme s’il ne disposait nullement d’âme, ne pouvant bénéficier d’aucune pitié, et ne méritait que l’oubli, sauf son identité de terroriste criminel inconnu.

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PORT

Soutien qatari énorme et illimité à Al-Mohannadi pour la course du continent asiatique

Les élections de l'AFC entrent dans une étape décisive Le Caire: Abdel Hakim Mohamed La Confédération asiatique de football (AFC) est dans une grande attente et tout le monde retient son souffle quelques jours avant l'Assemblée générale de l'IFC, qui se tiendra à Kuala Lumpur le 6 avril. Et verra l’élection du Président de la Fédération et du vice-président de la Fédération internationale, des cinq vice-présidents de l’AFC, de six membres du Conseil de la FIFA et de neuf membres supplétifs du bureau exécutif de l’AFC. L’Emirati Mohammed Khalfan Al-Rumaithi et Saoud AlMohannadi du Qatar ont présenté leurs candidatures à la présidence de l'AFC, et comptent concurrencer le Président bahreïni actuel, le Cheikh Salman bin Ibrahim Al Khalifa.

Les étapes de la candidature ont permis, le 6 décembre de soumettre les dossiers conformément au règlement de l’AFC, après quoi les documents seront soumis à la FIFA pour approuver les candidatures à la présidence et à la composition de la Fédération internationale. Après quoi, va débuter la campagne électorale.

L’Emirati Mohammed Khalfan Al-Rumaithi Il est l'un des plus célèbres dirigeants sportifs de son pays.

Actuellement Président de l'Autorité générale du sport des Émirats arabes unis, où il a été Secrétaire général du comité d'honneur du club Al-Aïn en 2000 et Président du comité exécutif du club de 2001 à 2008. Il a été vice-président de

la Fédération de Football locale de 2004 à 2008, et viceprésident de l'Autorité générale de la jeunesse et des sports de son pays en 2006. En 2008, il a été élu président de la Fédération de football des Émirats arabes unis jusqu'en 2011.

Al-Rumaithi a déclaré lors d'une conférence de presse de présentation de sa campagne, son engagement d’asseoir une direction nouvelle de l'Union et de chercher à développer le football asiatique dans les années à venir. Ajoutant que l'Union continentale devait être indépendante, cohérente et forte contre tous les pays et être à égale distance de tous les pays asiatiques. Il estime que les EAU ne devraient pas attendre aucun traitement de faveur, s’il remporte les élections.

Il a ajouté qu'il envisageait d'injecter de nouveaux investissements dans l'Union afin de relever le niveau du football sur le continent, en particulier dans les pays les moins riches. Ajoutant que «Dans quatre ans, je disposerai de contrats de sponsoring pour 320 millions de dollars.

Bien sûr, ce montant sera géré indépendamment du poste de Président. Les fonds seront utilisés pour développer la deuxième Coupe d'Asie et étendre la compétition continentale aux jeunes».

Ajoutant que «le nouveau tournoi mettra en vedette les 16 meilleures équipes non qualifiées pour la Coupe d'Asie et une autre Coupe d'Asie aura lieu deux semaines plus tard dans un pays qui n'organise pas la Coupe d'Asie (…). Nous voulons que nos enfants jouent autant que possible pour les développer. Dans 10 ou 20 ans, et suite à l’application

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de ce programme, les équipes asiatiques ne seront pas le maillon faible des compétitions mondiales».

Le programme électoral Al-Rumaithi prévoit notamment la création d'un fonds pour le développement l'infrastructure des stades et des centres de formation en Asie. Aussi, les Émirats arabes unis, se sont engagés de mettre à disposition 50 millions de dollars pour lancer le projet.

Le Qatari Saoud Al-Mohannadi C’est l’une des personnalités les plus en vue du sport au Qatar. Il s’est fait connaitre en 1995, date à laquelle il a été élu à la Fédération de son pays pour la première fois. Il a ensuite été promu au poste de Secrétaire général adjoint de la même Fédération de 1999 à 2001, puis Secrétaire général pendant 11 ans et jusqu'en 2012, puis vice-président de l’actuelle session du Comité exécutif, qui durera jusqu’à la Coupe du monde du Qatar 2022.

Selon sa biographie officielle, Al-Mohannadi était membre du comité d'organisation de la Coupe du monde de la jeunesse de 2002 à 2012. Elu membre du comité d'organisation de la Coupe des nations asiatiques 2011 et directeur exécutif du comité d'organisation local et membre du Comité d'organisation de la Coupe des nations asiatiques 2015, accueilli par les Émirats arabes unis et remportée par le Qatar aux dépens du Japon le mois

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Les Emirats arabes unis, dont le candidat est Al Rumaithi, s'engagent à modifier leurs systèmes de gestion, à injecter 320 millions de dollars en investissements sportifs et à créer de nouveaux championnats. dernier, en dépit du différent entre les deux pays.

Al-Mohannadi est actuellement, à la fois, vice-président de la Confédération du football asiatique et du Qatar, et préside le comité des compétitions de l'AFC. Saoud al-Muhannadi jouit d'un soutien énorme et illimité de son pays, pour remporter les élections malgré une forte concurrence avec les candidats de l’Émirats arabes unis et du Bahreïn. Il jouit en particulier d’un soutien déclaré de certains pays de l'Asie du Sud-est, du Liban, du Koweït, de l'Australie et de l'Iran.

Le seul obstacle auquel le candidat qatari est confronté est

la sanction infligée, à son encontre, par la Fifa à la fin de l'année 2016 en raison de son manque de coopération dans le cadre de l'enquête contre ce qu’on appelait alors «affaire du tiers».

Le bahreïni Cheikh Salman bin Ibrahim Al Khalifa.

Cheikh Salman bin Ibrahim est l’une des personnalités sportives les plus importantes du continent depuis 10 ans.

Sa première nomination en tant qu’administrateur de la sélection de son pays remonte à 1996 et il a été élu deux ans plus tard, vice-président et Président de la Fédération en 2002. Outre la présidence de la commission de discipline dans plusieurs compétitions sous la supervision de la Fédération internationale de football et vice-président de la commission de discipline de la FIFA à Beijing en 2008.

10 pays annoncent leur soutien officiel au bahreïni Salman bin Ibrahim... Et le président actuel a confiance en l'appui de 40 structures

Cheikh Salman dirige l'AFC depuis mai 2013, succédant à Mohamed bin Hammam, un Qatari, banni à vie. Puis élu par accord général en 2015 pour un mandat de quatre ans.

Bien que Cheikh Salman ait déclaré dans son discours à la 28ème Assemblée générale à Kuala Lumpur qu'il dispose de quarante voix sur les 46 susceptibles de voter le 6 avril, dix fédérations ont officiellement annoncé leur soutien jusqu'à présent, à savoir : Japon, Bahreïn, Oman, Palestine, Bhoutan, Kirghizistan, Iraq, Philippines, Inde et Vietnam.

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