Boulimie, politique et solidarité

Le ministère public va-t-il réagir contre le discours de la haine ?

Migration clandestine en Méditerranée : un naufrage de plus !

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1747- Mai 17/05/2019

Issue 1747- Mai 17/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Mira Toufaily : Je n›ai pas honte d›avoir grandi dans un orphelinat... Ma franchise m›a porté l›amour des gens www.majalla.com

Ramadan en Algérie

Boulimie, politique et solidarité www.majalla.com

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Jason Greenblatt à la «Majalla»: « Beaucoup de dirigeants arabes 22 aspirent au progrès

Le caritatif suspect

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Khalifa Haftar : Un Maréchal à «la retraite» Ramadan en Tunisie : Jeûne, plus actif que des maréchaux en guerre 50 prières… Et fêtes aussi 36 Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Les cadettes de police russes se préparent pour le défilé militaire du Jour de la Victoire sur la place Dvortsovaya, dans le centre-ville de SaintPétersbourg, le 9 mai 2019. (Getty)

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Un manifestant soudan fait signe de victoire devant le siège de l'armée à Khartoum le 9 mai 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref

L'épouse de l'ex-président zimbabwéen Robert Mugabe est poursuivie pour agression.

Zimbabwe:

L'ex-Première dame accusée à nouveau de violences

Grace Mugabe, l'épouse de l'ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, déjà poursuivie en Afrique du Sud pour agression, est visée par une nouvelle plainte dans son pays déposée par une ancienne employée qui l'accuse de l'avoir frappée.

L'affaire remonte à mars 2017, quelques mois avant la fin du règne sans partage du nonagénaire Mugabe au Zimbabwe. Dans une déclaration déposée à un tribunal de la capitale Harare, Shupikai Chiroodza,

qui travaillait au service du couple présidentiel dans sa résidence privée, affirme avoir été agressée violemment par l'ex-Première dame. Selon la plaignante, Grace Mugabe l'aurait battue en exigeant qu'elle rende une somme d'argent que lui aurait prétendûment offerte le chef de l'Etat pour son mariage.

dernier "une information judiciaire" suite à l'enlèvement des deux touristes français le 1er mai dernier et à la mort de leur guide béninois, dans le nord du pays. Le bureau du procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin a fait savoir mardi qu'il "avait ouvert une information judiciaire dans le but de déterminer les causes et conditions de l'incident ayant entraîné la disparition de deux Français et la mort du guide Fiacre Gbédji".

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas ont été libérés 10 jours après leur disparition par une opération de l'armée française dans le nord du Burkina Faso voisin, qui a fait plusieurs morts, dont deux militaires des forces spéciales.

Bénin

Ouverture d’une enquête après l'enlèvement des touristes français

La justice béninoise a ouvert mardi

Colorful Guizhou et Cultural Moutai ont reçu un très bon accueil grâce à leur créativité novatrice.

Tanzanie

Un spectacle à double thème éblouit les spectateurs

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, en compagnie de l’otage sud-coréenne, le 11 mai 2019 à Paris. AFP

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« Moutai est le meilleur produit en Chine et nous serons tous les ambassadeurs commerciaux de Moutai », a déclaré Mizengo Pinda, l'ancien Premier ministre de la Tanzanie, le 9 mai au soir, alors qu'il assistait à l'activité de promotion de la culture de marque à grande échelle « Cultural Moutai Colorful Guizhou » (Moutai culturel-Guizhou pittoresque) ou la « Nouvelle route de la soie arrivant en Tanzanie », au Murimani Convention Center de Dar es Salaam. Ce voyage en Afrique de l'Est constitue une activité

fédéral suisse. "Nous allons faire appel aussi vite que possible", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère des Sports, Vuyo Mhaga.

Soudan

La crise des liquidités s’accentue

Le jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui impose à la championne d'athlétisme de prendre des médicaments pour baisser son taux de testostérone.

promotionnelle primordiale pour la marque, visant le marché mondial détenu par Moutai cette année, après l'activité de promotion en Afrique du Sud qui s'est tenue en avril, où Colorful Guizhou et Cultural Moutai ont reçu un très bon accueil grâce à leur créativité novatrice.

L'activité a officiellement été lancée dans le plus important port maritime d'Afrique de l'Est ; Cultural Moutai et Colorful Guizhou étaient ensemble pour présenter un grand spectacle au double thème.

L'Afrique est la seule région où Moutai a organisé deux activités de haut niveau pour la promotion de la marque en moins de deux ans.

Afrique du Sud

Relance dans l'affaire Caster Semenya

L'Afrique du Sud a relancé lundi dernier l'affaire Caster Semenya en annonçant vouloir faire appel du jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui impose à la championne d'athlétisme de prendre des médicaments pour baisser son taux de testostérone. Le ministère sudafricain des Sports, qui a pris fait et cause pour "sa" double championne olympique du 800 m, a indiqué que la Fédération d'athlétisme (ASA) allait contester la décision controversée devant un tribunal

La quête d'argent liquide est devenue un sport national au Soudan, pays plongé dans une profonde crise économique qui a emporté l'ancien président Omar elBéchir, sous la pression de la rue. Quatre mois de contestation du régime ont accentué ces difficultés, désorganisant les circuits de distribution et créant des pénuries qui ont entraîné une flambée des prix à la consommation, selon des économistes locaux. Le Soudan connaît une inflation de près de %70 et cumule une dette extérieure de plus de 55 milliards de dollars. C'est un des pays les plus pauvres au monde, classé 167e sur 189 dans un rapport de l'ONU pour l'année 2018, et le Fonds monétaire international prévoit une croissance négative de %2,3 pour 2019. La crise des liquidités s'alimente de la baisse de la valeur de la livre et du "manque de confiance dans le système bancaire", a expliqué à l'AFP Ibrahim Onour, professeur de finances et d'économie à l'université de Khartoum.

Ghana

Arrestation de plusieurs séparatistes

La police ghanéenne a annoncé avoir arrêté mercredi 81 séparatistes, accusés de vouloir déclarer indépendante la région orientale du Ghana sous le nom de "Togoland occidental". Ces hommes ont été arrêtés dans la ville de Ho et ses environs, à quelque 150 km au nord-est de la capitale Accra, dans la région orientale de la Volta. Dimanche déjà, huit hommes avaient été arrêtés dans la même ville sur la base des mêmes accusations. Le leader du groupe Charles Kormi Kudjordji, 85 ans, faisait partie des détenus mais, en raison de son âge, il a été relâché. Tous risquent d'être poursuivis pour trahison et pour entraînement présumé d'une milice.

La quête d'argent liquide est devenue un sport national au Soudan.

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ctualités que "quatre terroristes ont été tués".

Un précédent communiqué publié jeudi soir faisait état de 13 membres de l'EI tués dans une frappe menée mercredi dans la même région du nord de la Somalie.

Afrique

Développer l'agroforesterie pour éviter les désavantages des monocultures

La police a arrêté ces séparatistes dans la ville de Ho et ses environs.

Somalie

Des membres de l'EI tués dans deux frappes américaines

Le commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom) a annoncé avoir tué 17 membres présumés du groupe

État Islamique (EI) en Somalie dans deux frappes aériennes mercredi et jeudi dans le nord du pays.

Dans un communiqué diffusé vendredi, l'Africom indique avoir pris pour cible "un camp de l'État islamique en Somalie dans les monts Golis, le 9 mai 2019" et précise

Le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) souhaite encourager en Afrique l'agroforesterie, technique associant l'implantation d'arbres, de cultures ou d'animaux sur une même parcelle, pour éviter les désavantages des monocultures, notamment dans le secteur du palmier à huile. Les petits producteurs représentent %40 de la production mondiale d'huile de palme, produit caractérisé par la volatilité des prix.

Le communiqué publié jeudi soir faisait état de 13 membres de l'EI tués dans une frappe menée mercredi.

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En effet, la Cour suprême de GuinéeBissau a rejeté mercredi les recours de deux partis de l'opposition parlementaire contre la composition du bureau de l'Assemblée nationale, condition préalable à la composition du gouvernement sur laquelle les députés ne parviennent pas à s'entendre depuis un mois.

Gabon

La demande d'expertise médicale de Bongo rejetée

La demande d'expertise médicale concernant le président gabonais Ali Bongo Ondimba, déposée fin mars par un collectif d'opposants en vue de déterminer la capacité du chef de l'Etat à exercer ses fonctions, a été rejetée par la justice, a appris l'AFP samedi.

Encourager en Afrique l'agroforesterie par une technique associant l'implantation d'arbres, de cultures ou d'animaux sur une même parcelle.

Niger

17 morts et 11 disparus dans une attaque

Dix-sept soldats nigériens ont été tués mardi et 11 sont portés disparus après une attaque près de la frontière malienne dans la région de Tillabéri (ouest), près du village de Tongo Tongo où quatre soldats américains et cinq militaires du Niger étaient tombés dans une embuscade en 2017. "Des renforts ont été déployées dans le secteur pour poursuivre et neutraliser les assaillants qui se sont exfiltrés vers le Nord (frontière malienne, ndlr). Des opérations de ratissage se poursuivent dans la zone avec l'appui des partenaires", selon un communiqué.

législatives du 10 mars, remportées par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) dirigé par Domingos Simoes Pereira, ce petit pays lusophone d'Afrique de l'Ouest peine à sortir de la crise politique qu'il traverse depuis août 2015.

La requête "est irrecevable et il n'y a pas lieu à autoriser (les requérants) à assigner le Président de la République devant nous", a jugé le tribunal de première instance de Libreville, selon l'ordonnance envoyée à l'AFP par l'une des dix personnalités à l'origine de la requête.

Selon le site nigérien Actuniger, une patrouille constituée de 52 soldats nigériens "est tombée dans une embuscade d'individus lourdement armés mardi à Baley Beri, près de Tongo Tongo" et "les combats d'une rare violence" ont "duré plus de deux heures".

Guinée-Bissau

L'opposition perd une manche devant la Cour suprême

Malgré le bon déroulement des élections

La santé du président gabonais Ali Bongo Ondimba suscite toujours une inquiétude.

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Encouverture Ramadan en Algérie

Boulimie, politique et solidarité Par Yahia Maouchi Le Ramadan rime en Algérie, cette année, avec la politique, les manifestations, mais également et comme à l’accoutumée, avec la boulimie.

Ainsi, quoiqu’en baisse en raison du mois de Ramadan, la mobilisation des algériens, a été toujours importante un peu partout en Algérie.

Ainsi, de nouvelles manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes d’Algérie au douzième vendredi consécutif et le premier depuis le début du mois de Ramadan. Un mois de jeûne durant lequel la fatigue accumulée est susceptible de peser sur la mobilisation contre le régime, et contre l'élection présidentielle prévue au 4 juillet prochain. C’est pourquoi, plus que jamais, la mobilisation était un enjeu. Certes, elle était en légère baisse par rapport au vendredi précédent, toutefois les manifestants sont toujours déterminés à reprendre leur destin en main.

Donc, le ramadan n’a absolument pas changé les choses, au contraire, les manifestants continuent à exprimer leur souhait, de voir le Général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, partir, ainsi que tous les hommes qui incarnent un système que les Algériens aimeraient voir disparaître une bonne fois pour toute. Ainsi, des centaines de milliers d’Algériens ont bravé la chaleur et le jeûne. « Nous n’avons aucune confiance dans les prochaines élections, car la bande est encore là, et travaille encore. Ils ne sont pas seulement

quelques personnes, à représenter cette bande, ils sont peut-être 1000 ou 2000 personnes. Il est impossible pour nous de leur faire confiance.

Quand ils partiront, nous choisirons notre président. Le peuple n’est pas sorti pour que ça soit les autres qui choisissent. Ce peuple est sorti pour choisir le président qu’il veut » nous dira un jeune manifestant abordé à la place de la Grande Poste à Alger. Un autre jeune tire à boulets rouges sur le Chef d’Etat-Major. « Gaïd Salah (Chef d’Etat-Major) tu as trahi le peuple, et tu as trahi le sang des martyres et celui des combattants de la Révolution et toute l’Algérie. Gaïd Salah,

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les élections n’auront pas lieu. Gaïd Salah, nous arrachons l’article 7 grâce à nos efforts, et notre sueur, comme les martyres de l’Algérie ont libéré notre pays. Il n’y aura pas de marche arrière Gaïd Salah !» clame notre interlocuteur.

Pour sa part Saliha,une sexagénaire, qui est fidèle toujours aux manifestations, rappelle que la détermination ne faiblit pas. « Comme vous voyez le teste a été complétement réussi aujourd’hui, l’ambiance est festive, et la présence est massive des manifestants. Alors je dirais à ceux qui croyaient que le mois de ramadan allait affaiblir les manifestations, et leur détermination, que c’est vous qui avez perdu le pari » rappellet-elle. Par ailleurs, rencontré auprès du tunnel des Facultés, le leader de l'Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, a estimé que la solution, pour sortir le pays de cette crise qui perdure, devra être essentiellement politique et non constitutionnelle. « Nous ne sommes pas en crise constitutionnelle, mais plutôt, en crise politique. Il faut savoir une chose, Bouteflika n’a

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Nous n’avons aucune confiance dans les prochaines élections, car la bande est encore là, et travaille encore. pas démissionné, mais plutôt c’était le peuple qui l’a destitué. Dans ce cas, la souveraineté revient au peuple, selon les deux articles 7 et 8 de la Constitution algérienne, qui est composée de 212 articles, mais je ne comprends pas pourquoi cette équipe, tient uniquement à l’article 102.

L’Algérie est régi à l’époque de Bouteflika, par des lois anticonstitutionnelles, c’est le cas d’ailleurs pour beaucoup de partis politiques, et de certains médias. En plus de la corruption qui a gangréné tous les secteurs y compris ceux qui sont névralgiques. Alors aujourd’hui, pour construire une nouvelle Algérie, et passer à la deuxième République, il faut se

Encouverture débarrasser de tous les symboles et les sbires de l’ancien système. La solution devra ainsi être essentiellement politique et non constitutionnelle » insiste Karim Tabbou. Rappelons enfin que, les manifestants accusent les autorités de confisquer leur transition démocratique.Ils réclament ainsi le départ du général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, mais aussi de toutes les figures du pouvoir liées à Abdelaziz Bouteflika.En outre, au premier rang des revendications, le refus de la tenue de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain. « Nous refusons que cette élection soit organisée par les structures du pouvoir, héritées de l’ancien régime. Nous ne voulons pas d’élection, tant que cette équipe n’a pas quitté le pouvoir » clame un jeune étudiant. Enfin, du côté des manifestant, la détermination et le combat se poursuivent.

En revanche sur le plan décisionnel, c’est un autre registre. Jusqu’à présent il n’y a toujours pas d’offre politique, néanmoins, les arrestations se poursuivent. Ainsi, après l'arrestation et la mise sous mandat de dépôt de Saïd Bouteflika et des généraux Toufik et Tartag, c’est autour de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), et du général à la retraite, Hocine Benhadid. Beaucoup d’algériens voient dans ces arrestations une manouvre du pouvoir militaire, mais à Alger, Oran, ou à Constantine, les algériens ne cèdent pas. Dans le pays le bras de fer est loin d’être terminé.

Un mois de solidarité et du partage Ainsi, la mobilisation populaire durant le mois sacré devrait rester la même que les autres jours. Une chose est sûre, l’organisation et le débat continueront dans la société et les actions de protestation ne vont pas s’arrêter. Il y a déjà plusieurs propositions pour aller plus nombreux dans des rencontres, conférences et débats après la rupture du jeûne, mais aussi maintenir

le niveau de cette aide financière à 000 10 dinars par foyer

les marches du vendredi. Par ailleurs, le mois de Ramadan qui rime cette année avec les manifestations, demeure également un mois de solidarité par excellence. Rappelons que vers la fin de la journée de vendredi, un îftâr « une rupture du jeûne » devrait être organisé en plein centre d’Alger, mais les autorités l’ont interdit.

Donc, les manifestants, n’ont pas pu dresser les tables pour offrir des repas auxjeunes venus d’autres wilaya pour manifester dans la journée à Alger. Toutefois, et comme chaque mois de Ramadan, les restaurants de la Rahma ont ouvert leurs portes dès le premier jour du mois du jeûne.

Ainsi, 300 restaurants avaient ouvert leurs portes au niveau de la wilaya d’Alger durant la première semaine de Ramadan. Ouverts pendant ce mois sacré, au grand bonheur des démunis, des sans-

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abris et même pour des citoyens de passage.

Les restaurants de la « solidarité » ont connu une grande affluence, puisqu’ils affichent complet dès les premières minutes suivant la rupture du jeûne. Ainsi,les nécessiteux pourront rompre le jeûne durant ce mois sacré, dans les points de restauration ouverts par les différents organismes caritatifs, initiatives associatives, publiques et citoyennes, un peu partout dans toutes les wilayas du pays. À cette occasion, et comme chaque année, le Croissant-Rouge algérien (CRA) s’est associé à ses partenaires l’APC d’Alger et Ooredoo pour des actions de solidarité, en organisant conjointement en ce mois de jeûne des iftars quotidiens au profit des jeûneurs et des ouvriers travaillant loin de leurs familles. Le CRA a ouvert deux restaurants

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dans la commune d’Alger-centre, qui peuvent accueillir jusqu’à 500 personnes pour l’îftâr. En outre, des familles nécessiteuses qui habitent loin peuvent venir également prendre des repas chauds à emporter.Durant ce mois sacré, la solidarité se manifeste sous toutes ses formes, ainsi de nombreuses associations ont lancé des actions caritatives et de bénévolat dès les premiers jours du mois de Ramadan pour distribuer des colis alimentaires aux catégories vulnérables, allégeant ainsi le fardeau qui pèse sur les restaurants de la Rahma.Il est à souligner que depuis quelques mois déjà, des superettes, de grandes surfaces et des magasins, à l'initiative personnelle ou à la demande de fondations et d'associations de la société civile, ont installé dans leurs locaux, des couffins et des

Encouverture paniers dédiés spécialement pour la collection des dons de denrées alimentaires. En mettant ce genre de couffins à l'intérieur des alimentations générales, ces individus qui sont soucieux des personnes vivant dans la pauvreté ou dans des conditions difficiles encouragent les citoyens à aider avec les petits moyens. Les produits inscrits dans la liste des dons sont les produits de large consommation. Rappelons en outre que, le fameux couffin de Ramadan, a été substitué cette année, par un chèque de 6000 dinars, qui devrait être versé sur un compte courant postal (CCP), avant le mois sacré. Pour ce faire, le Ministère des finances a coordonné ses actions avec le Ministère de la Solidarité nationale, des Affaires religieuses et le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique. Des voix appuient sans réserve cette action, estimant que cela permettra de préserver la dignité des familles. Sachant que, le nombre de familles recensées et concernées par ces aides, sont estimés à 906 613 1 familles dans le besoin. Joint au téléphone, la présidente du Croissant Rouge Algérien, Saida Benhabyles, a tenu à exprimer sa fierté d’avoir pu mettre un terme au « colis alimentaire » après cinq années de rudes batailles. Maintenant, a-t-elle ajouté, il y a un meilleur respect de la dignité humaine même si elle considère que la somme de 6000 DA n’est pas suffisante au regard de la cherté de la vie. La présidente du CRA nous a affirmé que la prochaine bataille est de relever le niveau de cette aide financière à 000 10 dinars par foyer, une action déjà entamée mais progressivement, affirme-t-elle. Que cette solidarité sociale dure toute l’année, et quelle soit une culture et non une conjoncture.

Un peuple boulimique Toutefois, s’il existe, malheureusement, plus de 906 613 1 familles qui sont dans le besoin en Algérie, hélas, elles sont nombreuses les familles qui sont atteintes par la fièvre acheteuse qui ne rime à rien du tout et qui, chaque mois de Ramadan, bat des records assez conséquents.

Ainsi, selon Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants

et artisans (ANCA), les ménages dépensent pendant ce mois de Ramadan, %60 de plus en alimentation par rapport aux autres mois de l’année. « L’Algérien dépense 60 à 65 % de plus sur les achats des produits alimentaires durant le mois du Ramadan, contre %42 durant les autres mois de l’année. Il est à savoir que les estimations de consommation des fruits et légumes pour ce mois sacré sont estimées à plus de 10 millions de quintaux, alors que les stocks des viandes dépassent les 000 100 tonnes. A cet effet, je rassure les consommateurs sur la disponibilité de ces produits » rassure notre interlocuteur. Cette augmentation de la dépense alimentaire touche toutes les catégories de la population et s’accroit bien évidemment selon l’échelle du niveau de vie.

Lors d'une virée consacrée au sujet des dépenses durant le mois du Ramadan, nous avons remarqué que les ménages algériens consacrent de plus en plus des budgets spéciaux pour ce mois, et les dépenses durant cette période représentent dans la plupart des cas, le double, voire le triple par rapport aux autres mois de l’année. Une manière d’exploser son porte-monnaie. Une situation qui

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Nous n’avons aucune confiance dans les prochaines élections, car la bande est encore là, et travaille encore.

les oblige à serrer la ceinture durant les mois qui vont suivre et à sacrifier d’autres budgets comme celui des vacances. Rencontré au marché Ferhat Boussaad (ex-Meissonnier), Madjid un père de famille accompagné de ses deux enfants, nous a affirmé que «la moyenne des dépenses des petits ménages pendant le Ramadan, oscille entre 50 000 à 000 60 DA sans les autres charges», mais selon lui, «la majorité des citoyens dépensent plus qu’ils n’en consomment durant ce mois». Un avis qui est partagé par d’autres citoyens, rencontré au marché de Bab El Oued, où il est difficile de se frayer un chemin. « Durant ce mois du Ramadan, nos dépenses explosent. Nous sommes une famille de six personnes nous dépensons une moyenne de 000 70 DA en dehors du mois du Ramadan, alors que nos dépenses frisent les 000 150 dinars durant ce mois sacré !» Le même avis est partagé par ce citoyen rencontré au même endroit qui dit qu’«habituellement, nous dépensons 000 4 DA par mois, mais, durant le mois de Ramadan, les dépenses doublent, pour atteindre les 000 80 DA voir plus ». Le mois du Ramadan est devenu ainsi le mois de la dépense

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par excellence pour les Algériens. Ainsi, il est nécessaire d’inciter les gens à modérer leurs dépenses et ne pas céder à la boulimie qui s’empare d’eux à l’occasion de chaque Ramadan en achetant des produits qu’ils ne consommeront peut-être pas. Outre que les aliments non consommés finiront dans les poubelles, ce sont aussi des dépenses qui ne font qu'altérer inutilement leur budget alors qu’ils auraient servi à des œuvres de bienfaisance. Il faut rappeler que le gaspillage en Algérie a atteint des proportions inquiétantes au point de figurer aux programmes de plusieurs campagnes, étant donné que, selon l’ONS (Office national des statistiques), les Algériens gaspillent en moyenne, durant le mois béni, douze millions de litres de lait et environ douze millions de baguettes de pain, et jettent au total plus d’un demi-million sur 10 millions de quintaux de légumes achetés.Il faut aussi dire que le gaspillage de l’eau est un phénomène qui est clairement condamné.Nous nous retrouvons donc face à un paradoxe des plus intolérables : en ce mois où abstinence et piété sont censées être les maitres mots, l’aspect religieux a été relégué au second plan, au profit d’habitudes plus festives, liées notamment au stockage de nourriture, et où le gaspillage atteint des summums. Les ménagères cuisinent des quantités conséquentes par pure gourmandise, malheureusement, près de %40 des plats préparés, au cours du mois sacré, sont jetés.Face à cette nouvelle donne dans la société, une véritable mobilisation qui inclura tous les intervenants dans la chaîne alimentaire est de mise. À commencer, de prime abord, par une condamnation générale du gaspillage et la sensibilisation ensuite du consommateur quant à une alimentation rationnelle, saine et modérée.

Enfin, le mois du Ramadan doit être, avant tout celui du partage, sachant que des familles entières sous le joug de la faim, de la soif et de la maladie, sont dans l’attente d’une main tendue qui leur permettrait de profiter pleinement de ce mois sacré.

Encouverture Menaces de mort contre le Chef du gouvernement tunisien

Le ministère public va-t-il réagir contre le discours de la haine ?

Tunis-La « Majalla »

Un député Tunisien, Fayçal Tebini a publié sur sa page Facebook officielle une vidéo dans laquelle il menace de fusiller le Chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed si ce dernier avaliserait l’accord de libre échange élargie avec l’Union Européenne « Aleca ».

"Si l'Aleca sera signée, l'exécution de Youssef Chahed aura lieu par peloton à l’Avenue Habib Bourguiba dans la capitale.", a-t-il asséné. Quelques jours après, c’est autour du militant politique Mondher Gafrach de faire une déclaration fracassante. Dans un post il a affirmé:" Si j'arrive au pouvoir, je ne serais pas compatissant envers les « frères musulmans » en les jetant en prison et en exécutant Rashid Al-Khayari et Rached Ghannouchi ».

Ces deux posts reflétant le discours de haine et de la violence qui domine la scène politique en Tunisie.

Certains y verront peut-être de simples menaces virtuelles ne

dépassant pas les "murs de Facebook", mais ces propos haineux reflètent en fait une réalité qui menace la sécurité publique.

La "Majalla" a contacté le procureur de la République, Sami Ben Houidi qui a expliqué que le ministère public pouvait «ordonner l’ouverture d’une instruction dès qu’un acte portant atteinte au statut d’une personne en violation de la loi ». Pour le cas d’espèce, «l’affaire concerne un député bénéficiant de l’immunité qui entrave toute actions judiciaires avant la levée de la levée de l’immunité », a affirmé le procureur de la république à la « Majalla ».

Le parquet est vigilant En effet, par le passé le parquet supervisait et surveillait toutes les publications dans les journaux, les sites de médias sociaux et les médias, les journaux étrangers pour repérer les violations commises par les médias et pouvant porter atteinte à l'ordre public.

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Le député aux propos incendiaires.

Après la révolution et compte tenu du nombre croissant d'affaires rendues devant les tribunaux en raison des mouvements d’agitation populaire, des attentats et des grèves.

A cet égard, le ministère public a tenté de gérer ces événements avec « sagesse afin d'éviter de perturber la paix sociale et de mettre les personnes en prison », a-til indiqué. En outre, « le ministère public s’est efforcé d’éviter les conflits politiques, d’autant plus que de nombreux actes criminels sont commis quotidiennement par des représentants d’organisations politiques et syndicales de droite, de centre et de gauche, au nom de la liberté et de la démocratie, du droit d’expression et de manifestation », a-t-il ajouté, À plusieurs reprises, le ministère public a évité d'engager les poursuites nécessaires contre certaines personnalités politiques et nationales afin de préserver la tranquillité

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Le député est passible d’une année de prison, si son immunité sera levée. générale face à la détérioration de la situation politique, sociale et économique du pays, ce qui ne l'a pas empêché d'engager des poursuites pénales à l'encontre de certains des transgresseurs.

Sami Ben Houidi a expliqué que les procédures de levée de l'immunité étaient régies par la loi et qu'un grand nombre de demandes de levée de l'immunité avaient été déposées devant les autorités compétentes face à des violations commises presque quotidiennement par des hommes politiques, des représentants de la société civile et des syndicalistes.

Contre les discours violents Le procureur de la République, a souligné que

Le Chef du gouvernement n’a pas porté plainte.

la question du discours violent, que ce soit parmi les politiciens ou au sein du parlement, illustre le manque d’appréhension de certains membres de l'élite politique avec les valeurs de la démocratie et la culture de respect de l'autre. « Les analystes peuvent constater que le ministère public évite de se lancer dans des

Le post refléte le discours de haine et de la violence qui domine la scène politique en Tunisie.

labyrinthes politiques afin de ne pas accuser le pouvoir judiciaire d'appartenir au parti. », a ajouté M.Ben Houidi.

Cependant, « le ministère public prend en charge toutes les plaintes déposées par les députés et les hommes politiques et autorise les instructions autorisées par la loi », a-til expliqué. Il a de ce fait souligné que le ministère public est appelé à ouvrir une instruction dès que la loi est enfreinte, même si la victime qui préfère garder le silence pour des raisons politiques, électorales ou personnelles, ne porte pas de plainte. Il n’empêche, la scène politique est devenue tellement violente qu’il est devenu presque impossible au ministère public de traiter autant d’infractions.

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Le chaos plane souvent sur le Parlement tunisien.

Beaucoup de dossiers D'autant plus que ces dossiers peuvent soulever des problèmes entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif en une période où l’autorité judiciaire est en quête de réconciliation ou plutôt d'un équilibre entre les deux premières autorités.

Dans le même contexte, Ferid Ben Jha premier adjoint du procureur de la république à Monastir, a affirmé que toute personne qui menace autrui de mort, est passible comme le stipule l’article 222 du Code pénal d’une peine d’une année de prison ferme. « Toutefois la levée de l’immunité parlementaire à ce député reste tributaire de la volonté du Parlement tunisien », a-t-il indiqué à la « Majalla ».

En réaction aux propos virulents du député

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Le député a promis, dans une séquence vidéo publiée sur sa page Facebook, il y a quelques jours, de faire fusiller Youssef Chahed sur la place publique.

Faycal Tebbini, le parti Tahya Tounes, porté par le Chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed a publié un communiqué pour condamner le statut populiste du député et toutes les attaques qui ne cessent de cibler le chef du gouvernement depuis que certains se sont lancés dans leurs campagnes électorales.

I

nterview

Jason Greenblatt à la «Majalla»:

« Beaucoup de dirigeants arabes aspirent au progrès...

L'Autorité palestinienne sera confrontée à un jugement historique sévère si elle refuse la prospérité et la paix » Mustapha El-Dessouki Jason Greenblatt est assistant du président Donald Trump.

Il est aussi Représentant spécial pour les négociations internationales. L'avocat Greenblatt, fils de parents juifs, réfugiés d’Europe à l'époque de l'occupation nazie, accompagne Trump depuis 22 ans. Parmi les fonctions qu’il a occupées, il a été vice-président exécutif, et Responsable des affaires juridiques à la Trump Foundation. À l'heure actuelle, Greenblatt est l'un des quatre fonctionnaires de l'administration, au courant du plan de paix du président pour le Moyen-Orient.

Dans une interview exclusive à «Majalla», une première pour une publication en langue arabe, Greenblatt a répondu aux critiques proactives du plan, et en a dévoilé certains aspects de base. Il est revenu aussi sur les efforts de paix antérieurs, y compris «l'Initiative arabe de paix», et l'élaboration du plan et de ses perspectives, dans un contexte plus large de lutte

Nous respectons les dirigeants arabes, qui font de leur peuple une priorité, avec croissance du nombre de jeunes.

pour la sécurité et la prospérité dans toute la région. < Que répondez-vous à ceux de la région qui ne soutiennent ni votre plan ni vos efforts pour instaurer la paix?

- Ces personnes seraient parmi les rares, à ne pas chercher la paix. Chacun doit soutenir les efforts de paix par principe, à moins qu’il ne soit contre la paix et contre l'amélioration de la vie des Palestiniens. En ce qui concerne le plan, personne ne peut honnêtement dire qu’il est contre, car personne n’en a encore pris connaissance. Il y a ceux qui n’apprécient pas notre politique actuelle, et nous le comprenons. Mais cela ne signifie pas qu'ils peuvent honnêtement dire qu'ils sont contre un plan dont ils n'ont pas encore pris connaissance.

Nous avons demandé à tout le monde d’être patient et de ne pas avancer des préjugés. Nous pensons avoir élaboré un plan détaillé, réaliste, équitable et réalisable, qui permettra aux habitants de la région d’avoir une vie meilleure. Une fois que tout le monde aurait pris connaissance du plan, ils sauront pourquoi il nous a fallu tout ce temps pour le publier.

Nous espérons que tout le monde aura l'esprit ouvert afin qu'un dialogue constructif puisse avoir lieu une fois le plan publié. < L’Autorité palestinienne refuse de vous rencontrer et déclare qu’elle n’accorde aucun crédit à votre plan. Qu’elle est alors votre réaction ?

- Il est difficile d’admettre les raisons du rejet de ce plan de la part de l'Autorité palestinienne, tant elle n’a pas encore pris

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Il n'y a pas de monde, où Jérusalem n'est pas la capitale de l'Etat d'Israël.

Quant aux hauteurs du Golan, qui peut proposer qu’Israël les abandonne ?

Jason Greenblatt

connaissance de son contenu. Les Palestiniens méritent de vivre en dignité, profiter des chances offertes, et s’engager dans un mode de vie meilleur. Une fois qu'ils auront eu l'occasion de prendre de connaissance de notre plan et de l’assimiler, toute personne devrait se poser la question suivante: Ce plan va-t-il améliorer la vie des Palestiniens et des Israéliens? Nous pensons que cette condition va être satisfaite. Alors, le moment venu, nous espérons que l'Autorité palestinienne agira de manière rationnelle et réfléchie, et examinera avec le sérieux qu’il faut le plan, le jugera sur des bases objectives et l'exécutera de manière constructive. Tous les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ne méritent pas moins. Je pense que l’histoire portera un jugement très sévère à l’encontre de l’Autorité palestinienne, pour avoir raté une occasion qui pourrait donner aux Palestiniens quelque chose de complètement différent, de très positif par rapport à ce qu’ils vivent aujourd’hui. < Dans des déclarations précédentes, vous avez dit que les dirigeants palestiniens étaient aux prises avec un vieil héritage et une note pessimiste des initiatives précédentes.

Est-ce le moment de lancer un plan de paix avec Abbas, lui-

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même contemporain et héritier de ce même legs? Pensezvous que les jeunes leaders de la région pourraient mieux comprendre l'évolution de la situation?

- Il n'y a jamais de moment idéal pour chercher à établir la paix. Aussi, il faut savoir que le statu quo n'est bénéfique pour personne. Tant les populations souffrent. Même plus, toute la région souffre. Nous espérons que les dirigeants seraient en mesure de laisser les points difficiles du dialogue de côté assez longtemps pour prendre connaissance et étudier notre plan. Nous espérons également que les gens seraient en mesure de lire notre plan et de discuter de ses nombreux éléments positifs. Au cours des deux dernières années, après de nombreuses discussions avec des Palestiniens ordinaires, nous avons constaté que la population, en particulier les jeunes, en avait assez de ce conflit. Ils attendent avec impatience ce qu'ils espèrent être un avenir prometteur. En fin de compte, nous pensons que ce plan va constituer une excellente opportunité, mais aussi, tenant compte de tous les détails de la vie courante, s’ils choisissent d’y adhérer.

L’alternative ne serait que davantage de fausses promesses et des déclarations politiques qui ne contribuent en rien pour aider les Palestiniens. En ce qui concerne les dirigeants de la région, je respecte beaucoup plusieurs d’entre eux et je constate la bonne volonté de beaucoup d’entre eux, qui s’efforcent d’aller de l’avant. Je constate que beaucoup d’entre eux placent leurs peuples et leurs intérêts nationaux au premier rang de leurs priorités. Chose très importante. La majorité de la population de certains de ces pays, est jeune et ces dirigeants sont conscients de la nécessité de prendre soin de leurs populations. Nous sommes prêts pour travailler avec eux dans cette entreprise. Nous voulons aider les Palestiniens, mais aussi travailler avec tous les partenaires de la région pour leur permettre de réussir, ainsi que de fournir tout le bien pour les populations. < Votre plan vise une «paix économique», selon certains ?

- Ce n'est pas une paix économique. Le plan propose ce que nous croyons être la meilleure et la plus réaliste des solutions à tous les problèmes fondamentaux. Mais nous pensons également que l’aspect économique du plan est primordial.

Pour parvenir à une paix durable, nous pensons que les Palestiniens doivent avoir de bien meilleures opportunités et un meilleur mode de vie. C'est ce que notre plan économique va proposer. Mais la vision économique que nous proposons

ne peut exister sans la composante politique, pas plus que la composante politique ne peut réussir sans la composante économique. Se compléter et se soutenir mutuellement.

Ensemble, notre plan global pourrait constituer la première véritable opportunité pour les Palestiniens d’accéder à un avenir meilleur. < Votre plan prend-il en compte «l'Initiative arabe de paix»?

Est-ce la base de votre plan?

- Dés le début, nous avons commencé par prendre connaissance des efforts précédents et essayé d'en tirer profit.

De nombreuses personnes intelligentes et talentueuses ont travaillé sur ce dossier pendant de nombreuses années. Notre approche consiste à reconnaître la réalité et à s’exprimer en toute honnêteté. Notre plan est basé sur la logique et les réalités de 2019. L'initiative de paix arabe a constitué un bon projet à l'époque. Je me souviens de l'avoir lu il y a quelques années et je me sentais très inspiré par les possibilités qu'il offrait. Mais il manquait de détails et nous ne pouvons pas vraiment comparer les deux plans. Nous avons décidé de développer des idées et des solutions plus en profondeur afin

La résolution du conflit israélo-palestinien fera avancer la région. La menace du Hezbollah et les tragédies de la Syrie et du Yémen exigent des solutions propres.

que tous puissent déjà tirer profit des énormes avantages, qu’ils peuvent obtenir, si nous commençons à mettre en œuvre notre plan. Ainsi que les compromis nécessaires pour parvenir à la paix. Nous ne sommes pas dupes concernant les défis auxquels nous sommes confrontés dans ce que beaucoup considèrent comme l'un des problèmes les plus difficiles des temps modernes. < Avez-vous sollicité l'avis et les conseils des dirigeants arabes de la région? Si oui, pouvez-vous nous donner une idée de toute contribution que vous jugiez digne de référence et peut voir le jour ?

- Au cours des deux dernières années, nous avons eu beaucoup de discussions avec les dirigeants de la région concernant les idées et les visions, et avons entendu leurs avis concernant ces problèmes. Nous visons avec intérêt l’établissement d’un dialogue constructif avec les dirigeants de la région, concernant les détails du plan dès sa publication.

Il y a beaucoup de leaders talentueux dans la région et leur participation est importante. < Il semble que contrairement aux efforts de paix précédents dans lesquels les parties négociaient secrètement un plan, vous présenterez un plan et vous espériez le voir sujet d’une négociation entre les deux parties. Pouvez-vous expliquer pourquoi cette méthode a-t-elle été adoptée?

- Nous avons décidé d’aborder la question différemment, et il était important d’élaborer les détails de manière globale, afin d’éviter tout doute concernant ce que les parties vont négocier.

Mais il est important de se rappeler qu’en fin de compte, il leur revient de s’entendre. Aucun autre État ou organisation internationale ne peut imposer un accord de paix. Ils doivent

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être disposés à travailler ensemble pour parvenir à cet accord. < La résolution concernant Jérusalem ou le Golan, ne vont-ils pas constituer un préjudice concernant ce que le plan va apporter aux Palestiniens?

Premièrement, la résolution du Golan n’est pas liée au conflit israélo-palestinien. En tout cas, ces résolutions sont une reconnaissance de la réalité. Nous pensons qu'il est important de partir du point de vue de la vérité. Ce qui signifie que nous devons être honnêtes quant à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël : Elle est la capitale des Juifs depuis l'Antiquité, et la capitale d'Israël depuis la création de l'État d'Israël. Prétendre le contraire ne ferait que nuire aux perspectives de paix. Il n'y a pas de monde dans lequel Jérusalem n'est la capitale de l'État d'Israël. En ce qui concerne les hauteurs du Golan : Qui peut suggérer qu’Israël les abandonne ? Une région d’une grande importance stratégique. Elle servait de point de départ pour des attaques répétées contre Israël.

L’abandonner à un homme qui avait perpétré des massacres et qui a lancé des barils explosifs sur des femmes et des enfants de son pays? Si les dirigeants reviennent aux points et aux positions prises lors des pourparlers antérieurs, il n’en va résulter que le statu quo. Notre plan est basé sur les réalités actuelles sur le terrain et nous pensons qu’elles offrent un meilleur mode de vie aux Palestiniens. Nous sommes disposés à entendre et écouter toute critique rationnelle, concernant le plan de toutes les parties, mais les gens ne devraient pas admettre nos positions politiques pour dévier de notre plan. Comment cela aidera-t-il les Palestiniens? Ceux qui se soucient vraiment des Palestiniens devraient les encourager à prendre connaissance du plan, et à y participer. C’est la seule façon de leur fournir une bonne

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«L'initiative arabe de paix» a constitué un bon effort dans le temps, mais notre plan est basé sur la logique et les réalités de 2019. occasion d’avenir. Quitter ou dénoncer le plan nuira aux Palestiniens. Les spéculations et les critiques concernant un plan qui reste à faire ne contribuent en rien à la paix.

Comment voyez-vous vos efforts pour la paix dans le contexte où d'autres problèmes secouent la région?

- Comme il est coutume, beaucoup considèrent que la solution au conflit israélo-palestinien est corollaire du «processus de paix au Moyen-Orient». Cette attribution est fausse. Le conflit israélo-palestinien constitue uniquement l'un des conflits de la la région. La résolution de ce dernier ne mettra pas fin à d'autres conflits tels que la guerre civile tragique en Syrie, la guerre au Yémen et le «Hezbollah» (l'organisation terroriste parrainée par l'Iran) au Liban, et le manque de stabilité en Libye, les terroristes dans le désert du Sinaï en Egypte, le régime iranien qui réprime son peuple et alimente le terrorisme dans le monde entier. Cependant, la résolution du conflit israélo-palestinien, va certainement aider à la mise-enplace d’une nouvelle dynamique de coopération accrue et des opportunités économiques entre les peuples de la région. Il y a des possibilités encore inexploitées, qui peuvent aider à parvenir à un accord de paix. Mais ils ne peuvent résoudre tous les problèmes de la région.

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L’image de ces aides ont enflammé la toile.

Ramadan-Polémique autour des aides alimentaires en Tunisie

Le caritatif suspect Tunis-La Majalla Le 22 décembre 2018, une campagne de collecte de dons lancée par le Qatar Charity pour venir en aide aux Tunisiens des zones défavorisées a provoqué un tollé en Tunisie. Face à l’indignation provoquée par cette campagne, la diplomatie tunisienne a été obligée de réagir et de saisir très vite la partie qatarie pour lui signaler toute l'indignation suscitée par cette campagne de collecte. Le chef de la diplomatie qatarie, avait à l’époque, qualifié cette campagne de regrettable, indiquant que le Qatar Charity présente ses excuses pour ce désagrément, ajoutant qu’il a immédiatement procédé au retrait de toutes les affiches contenant ce message.

Malgré le fait que la Tunisie connaît actuellement un déficit important en matière de sécurité alimentaire, qui croît chaque année, occupent la 53ème place de l’indice de la sécurité alimentaire, qui comprend 113 pays, elle n’a pas encore atteint le niveau de pauvreté alimentaire et le besoin d’aide internationale.

C’est pourquoi, on pensait que cet épisode est révolu. Mais hélas, à peine le mois saint du Ramadan, a-t-il pointé du nez, que les aides alimentaires turques et Qataris ont afflué de nouveau. Il est à noter que des images avaient circulé sur certains médias et sur les réseaux sociaux concernant des aides alimentaires provenant des deux pays et distribuées aux

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L’affiche du Qatar Charity a été retirée.

catégories vulnérables à l’occasion du mois de ramadan. Les donateurs ont par ailleurs exploité cette occasion pour filmer de façon dégradante les tunisiens dans les zones défavorisées faisant la file pour recevoir des paquets alimentaires de manière insultante et scandaleuse, sans respect de la dignité du pays ni de celle de son peuple. Ces images ont suscité une polémique quant à la façon dont les aides en question ont été acheminées et sur une éventuelle récupération politique de ces aides.

Les réseaux sociaux s’enflamment Très vite l’affaire a enflammé les réseaux sociaux et les médias, poussant le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, à réagir.

M. Jhinaoui, a riposté en assénant que « Toute aide extérieure destinée aux catégories à faibles revenus, quelle que soit sa provenance, doit passer par les canaux officiels ». A ce titre, assure Jhinaoui, l’Union tunisienne de solidarité sociale “UTSS” est la seule partie habilitée à recevoir et à distribuer ces aides, et que le rôle du ministère des Affaires étrangères consiste

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Face à l’indignation provoquée par cette campagne, la diplomatie tunisienne a été obligée de réagir et de saisir très vite la partie qatarie pour lui signaler toute l'indignation suscitée par cette campagne de collecte. à assurer la coordination entre les différentes parties intervenantes afin que ces aides puissent être efficacement attribuées.

Une source diplomatique a révélé à la « Majalla » que «les ambassadeurs des pays ayant fourni des aides aux catégories à faibles revenus en Tunisie sans passer par les canaux officiels ont été avertis quant à la nécessité d’une coordination préalable

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afin de faire parvenir les aides aux nécessiteux de manière à préserver leur dignité ».

démocratique en Tunisie ».

« Ce qui se passe est une instrumentalisation des activités caritatives et associatives au profit du politique », a-t-il révélé à la « Majalla ». Pour lui, Sur un autre plan, Chokri Jlassi membre du ces campagnes qui ont pris forme la veille des parti le Courant Démocratique a expliqué à la « élections, visent à manipuler l’opinion publique à Majalla » que Nabil Karoui, patron de la chaine des fins électorales. Il a précisé que celui qui veut Nessma Tv et président de la Fondation Khalil se lancer dans les élections, « doit ôter son masque Tounes et Olfa Tarress présidente de la Fondation et agir à visage découvert ».

Rambourg, illustrent de façon éloquente « le syndrome qui ronge le processus de transition Dans le même sillage, l’avocat auprès du tribunal de cassation et professeur de droit à l’université, Rabeh Khraifi a affirmé à la « Majalla » que ce que ce que font certaines associations est contraire à la loi. En effet, « la loi 2004/7/21 incrimine la violation des données personnelles et leur utilisation par le biais des médias et la loi du 2014/05/26 sur le financement des campagnes électorales. Khraifi s’est par ailleurs interrogé sur les objectifs non déclarées de ces fondations caritatives.

Un syndrome

L’Union tunisienne de solidarité sociale “UTSS” est la seule partie habilitée à recevoir et à distribuer ces aides

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Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui a averti les ambassadeurs des pays donateurs.

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Migration clandestine en Méditerranée : un naufrage de plus !

Par La Majalla La Méditerranée, mer médiane entre l’Ouest européen et l’Orient Arabe, entre le Nord européen et le Sud africain, est devenue un terrain de toutes les convoitises, mais surtout d’enjeux stratégiques. Si une grande partie de ces questions stratégiques remonte aux guerres puniques, et cette inlassable mais interminable quête de maitriser de cette mer et ses détroits et passages, d’autres défis, à l’instar de l’immigration clandestine et les barques de la mort, remontent à un temps plus récent, et même présent.

L’immigration clandestine dérange à plus d’un niveau : Humanitaire, l’image de ces cadavres flottants et surtout engloutis, dérange énormément, à la porte d’une Europe qui se veut exemplaire au niveau des Droits de l’homme.

Economique, à constater ce décalage entre non pas les riches des deux rives mais aussi surtout entre les pauvres en Europe qui vivent mieux et gagnent plus que la classe moyenne africaine.

Stratégique, à voir ces vents de panique qui soufflent sur l’Europe, réveillant à l’occasion, les chimères du racisme et la xénophobie, et même du nazisme, avec une extrême droite grandissante.

Mais aussi, une droite (dite classique et républicaine) qui migre avec une vitesse croissante, en absorbant une doctrine propre à l’extrême droite.

Civilisationnelle, tant l’Occident dans son fond culturel, reste non réceptif des cultures que l’immigration a porté avec elle.

Les histoires de ces «saumons humains» qui vivent et même dorment et rêvent avec l’appel du Nord, sont souvent plus que tragiques. A l’exemple d’une embarcation partie de Zouara sur

les côtes libyennes la semaine dernière, et qui s’est renversée en mer, car le nombre de passagers dépassait de loin la capacité maximale, vient une fois encore tirer la sonnette d’alarme pour dire : les mesures militaires ou sécuritaires ne peuvent endiguer ce fléau. Aucune force, aucune répression, ou même aucune barrière ne peut en rien toucher l’intransigeance et surtout la ténacité de ces migrants.

Ahmed Bilal, un fermier bangladais, rescapé du naufrage de cette embarcation de migrants entre la Libye et l'Italie, ne cesse de répéter : «Un à un ils ont lâché, ils sont partis sous l'eau, un à un».

Ces «un à un» sont au nombre d’une soixantaine que la mer ne veut rendre encore.

A l’âge de 30 ans, et après un voyage de six mois, sans oublier trois mois de captivité de Libye, et huit heures dans l'eau glacée de la Méditerranée jusqu'à ce qu'un bateau de pêcheurs tunisiens repère les naufragés vendredi, à plus de 60 kilomètres au large de Sfax (centre-est de la Tunisie), Ahmed ne croit pas ses yeux.

Tout en pleurant la mort par noyade de son cousin et son beaufrère, âgés de 22 et 26 ans.

Dans un foyer d'urgence du Croissant-Rouge à Zarzis, dans le sud de la Tunisie, où les 16 rescapés sont hébergés depuis vendredi soir, Ahmed n’arrête pas de pleurer. Ajoutant qu’il est originaire de la région de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh. Ahmed, père de deux jeunes enfants, raconte être parti il y a six mois avec quatre autres hommes de son village. Son propre rêve, mais aussi le rêve de toute la famille se convertissent en cauchemar. Car la famille, a vendu pour lui assurer cette tentative, son terrain où elle récolte le riz, avec l’espoir que ce fils puisse arriver en Europe et gagner assez pour racheter un terrain plus grand.

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Migration clandestine en Méditerranée : un naufrage de plus !

Par La Majalla La Méditerranée, mer médiane entre l’Ouest européen et l’Orient Arabe, entre le Nord européen et le Sud africain, est devenue un terrain de toutes les convoitises, mais surtout d’enjeux stratégiques.

Si une grande partie de ces questions stratégiques remonte aux guerres puniques, et cette inlassable mais interminable quête de maitriser de cette mer et ses détroits et passages, d’autres défis, à l’instar de l’immigration clandestine et les barques de la mort, remontent à un temps plus récent, et même présent.

L’immigration clandestine dérange à plus d’un niveau : Humanitaire, l’image de ces cadavres flottants et surtout engloutis, dérange énormément, à la porte d’une Europe qui se veut exemplaire au

niveau des Droits de l’homme.

Economique, à constater ce décalage entre non pas les riches des deux rives mais aussi surtout entre les pauvres en Europe qui vivent mieux et gagnent plus que la classe moyenne africaine.

Stratégique, à voir ces vents de panique qui soufflent sur l’Europe, réveillant à l’occasion, les chimères du racisme et la xénophobie, et même du nazisme, avec une extrême droite grandissante. Mais aussi, une droite (dite classique et républicaine) qui migre avec une vitesse croissante, en absorbant une doctrine propre à l’extrême droite.

Civilisationnelle, tant l’Occident dans son fond culturel, reste non réceptif des cultures que l’immigration a porté avec elle.

Les histoires de ces «saumons humains» qui vivent et même dorment et rêvent avec l’appel du Nord,

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naufrage de cette embarcation de migrants entre la Libye et l'Italie, ne cesse de répéter : «Un à un ils ont lâché, ils sont partis sous l'eau, un à un». Ces «un à un» sont au nombre d’une soixantaine que la mer ne veut rendre encore.

A l’âge de 30 ans, et après un voyage de six mois, sans oublier trois mois de captivité de Libye, et huit heures dans l'eau glacée de la Méditerranée jusqu'à ce qu'un bateau de pêcheurs tunisiens repère les naufragés vendredi, à plus de 60 kilomètres au large de Sfax (centre-est de la Tunisie), Ahmed ne croit pas ses yeux. Tout en pleurant la mort par noyade de son cousin et son beau-frère, âgés de 22 et 26 ans. sont souvent plus que tragiques. A l’exemple d’une embarcation partie de Zouara sur les côtes libyennes la semaine dernière, et qui s’est renversée en mer, car le nombre de passagers dépassait de loin la capacité maximale, vient une fois encore tirer la sonnette d’alarme pour dire : les mesures militaires ou sécuritaires ne peuvent endiguer ce fléau.

Aucune force, aucune répression, ou même aucune barrière ne peut en rien toucher l’intransigeance et surtout la ténacité de ces migrants.

Ahmed Bilal, un fermier bangladais, rescapé du

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Dans un foyer d'urgence du Croissant-Rouge à Zarzis, dans le sud de la Tunisie, où les 16 rescapés sont hébergés depuis vendredi soir, Ahmed n’arrête pas de pleurer. Ajoutant qu’il est originaire de la région de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh.

Ahmed, père de deux jeunes enfants, raconte être parti il y a six mois avec quatre autres hommes de son village. Son propre rêve, mais aussi le rêve de toute la famille se convertissent en cauchemar. Car la famille, a vendu pour lui assurer cette tentative, son terrain où elle récolte le riz, avec l’espoir que ce fils puisse arriver en Europe et gagner assez pour racheter un terrain plus grand.

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Boko Haram au Cameroun: un raid sanglant de plus Par La Majalla Désormais, Boko Haram, tient la une des journaux et des médias en Afrique subsaharienne et l’Ouest.

Pas une semaine ne passe, sans que la région ne vive entre deux à trois opérations terroristes de ce groupe. Plus grave encore, le champ d’action et le rayon d’envergure de ce fléau ne cesse de s’élargir.

Chose qui fait dire que le terrorisme, ne fait plus mal uniquement. Il commence à menacer, et d’une manière très sérieuse la stabilité de ces pays.

Dernière en date, la ville la ville de Goshi, dans l'Extrême-Nord du Cameroun, a subi une attaque de membres du groupe djihadistes nigérian Boko Haram. Qui ont mis le feu à des dizaines de maisons et une église, selon des sources sécuritaires et locales.

L’attaque s’est faite de nuit, entre samedi à

dimanche dans cette ville de l'Extrême-Nord, sachant que la région n’est pas à sa première opération terroriste. Depuis le début de l’année, l’instabilité et l’insécurité, font partie intégrante de la vie des habitants.

D’après les témoignages des habitants, recueillis par des médias locaux, une centaine d’hommes lourdement armés, ont mis le feu à environ soixante maisons et onze commerces, ainsi qu'une église. Un habitant a déclaré que «Les assaillants, sont venus à 22h00 et ont immédiatement attaqué le village endormi».

Il faut rappeler que les djihadistes de Boko Haram, venus du Nigeria, se sont répandus et ont élargi leurs champs d’action les dernières semaines dans les quatre pays de la région du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger): Avec attentats, attaques des forces de l'ordre et enlèvements de civils.

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Onze civils, dont des vieillards et des enfants, ont notamment été tués le 19 avril au Cameroun, dans l'Extrême-Nord, frontalier du Nigeria.

Depuis son apparition, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par l'armée, ont provoqué la mort d'au moins 27.000 personnes, et environ 1,8 million de personnes ont du quitter leurs maisons et leurs terres et se sont déplacé, depuis l’apparition de ce groupe en 2009 dans le nord-est du Nigeria. La répression de l’armée et toutes les opérations sécuritaires n’ont eu aucun effet.

En plus de la menace terroriste, avec son lot de misère et de désolation, le Cameroun vit une situation humanitaire préoccupante mais pas encore si catastrophique. Selon le Secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires Mark Lowcock, lors d'une réunion informelle inédite du Conseil de sécurité sur ce pays, «il y a urgence» à accroître l'aide humanitaire et à la financer». Précisant aussi «qu’un Camerounais sur six a besoin d'aide humanitaire, de protection», soit 4,3 millions de personnes. Principalement des enfants et des femmes, a-t-il dit lors de cette session organisée par les Etats-Unis en dépit de l'opposition de Yaoundé et des membres africains du Conseil. Concluant que «huit régions sur les dix du pays sont touchées par la crise humanitaire».

Il faut rappeler que la crise a débuté en 2016 avec des revendications pour davantage de

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représentativité anglophone dans ce pays à majorité francophone, avec un retour au fédéralisme. Une minorité de contestataires réclamait l'indépendance et la proclamation d'un nouvel Etat, l'Ambazonie.

Face à l'intransigeance de Yaoundé une partie des séparatistes a pris les armes et des combats les opposent depuis à l'armée. La répression des manifestations pacifiques, n’a fait que durcir le conflit, et ce depuis la fin de 2017.

Toujours selon le Secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, «500.000 personnes sont des déplacés internes, la plupart restant cachées dans des forêts», mais aussi «plus de 600.000 enfants sont privés d'éducation» dans les régions anglophones du nord et du sud concernées.

Comme remède à cette situation Mark Lowcock, ajoute que face à la dégradation de la situation humanitaire, «nous avons besoin d'une riposte plus globale», notamment de financement international. Les besoins sont de 300 millions de dollars mais seulement 38 millions ont été mis à disposition de l'ONU. Le conflit a fait 1.850 morts en vingt mois. Et ce Selon le centre d'analyses géopolitiques International Crisis Group. Aussi, le Nigeria accueille 35.000 réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, selon l'ONU.

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ulture

Ramadan en Tunisie : Jeûne, prières… Et fêtes aussi Par La Majalla Il suffit de discuter avec les Tunisois, habitants de la ville de Tunis, au début du siècle dernier jusqu’à l’avènement de la télévision surtout, concernant les divertissements pendant le mois sacré du Ramadan, pour les voir évoquer sans distinction les «Cafi Chanta», une manière

bien tunisoise de prononcer «Café chantant».

Une version locale de spectacle de chants, à la disposition des familles de la capitale.

Essentiellement, pour pouvoir admirer, mais aussi écouter et savourer les œuvres des Stars de la chanson tunisienne.

Diverses salles de la ville se sont spécialisées

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Photos 01 : «Kharja», de la confrérie des Aissaouias de Béni Khiar.

dans ce genre de spectacles : Essentiellement, les deux plus célèbres : Celle de «Qortouba» [Cordoue] ainsi que celle «El-Fath». Les Stars les plus importantes de l’époque sont souvent, sujet à une concurrence atroce entre les salles.

De quoi tripler ou quadrupler les «cachets» par rapport aux autres mois.

Depuis l’avènement de la télévision, les téléspectateurs n’avaient plus besoin des «Cafi Chanta» pour pouvoir vivre en «direct» les chansons des Stars tunisiennes. De quoi renvoyer ces salles aux archives de l’histoire.

Néanmoins, les fêtes ont repris avec le temps, essentiellement le très célèbre «Festival de la Médina» [de Tunis], qui vit pour cette année son 37ème édition, qui se tient du 10 au 31 mai. Il s’est spécialisé dans la présentation de

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spectacles tout au long du mois saint.

Dés son début, ce festival s’est voulu à part, essentiellement versé sur le chant soufi et d’inspiration religieuse. Aussi, le «Tarab» [chant classique arabe], constitue l’épine dorsale de ce rendez-vous qui est devenu incontournable pour les habitants de la capitale, mais aussi pour les visiteurs et les touristes.

Avec dix-sept spectacles, l’actuelle édition a voulu reprendre avec ses traditions, et offrir en quantité et surtout en qualité, ce que d’autres événements à travers l’année, ne peuvent offrir.

L’ouverture s’est faite avec le spectacle «Lella» [Madame] d’Amina Srarfi, qui s’est marqué par une ambiance de spiritualité, au rythme du soufisme et du chant liturgique. Mais aussi, a

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ulture

présenté un chant purement féminin, que des femmes dans le temps, et même actuellement, ne cessent de réciter dans les mausolées des Marabouts [Zaouia, zouis au pluriel], en toute liberté, loin des regards des hommes, qui peuvent écouter leurs femmes, sœurs, filles et mères.

Une présentation qui a tenu les spectateurs pendant deux heures et demie, même si certains puritains et surtout certaines puritaines, ont annoncé ne «pardonner» à la musicienne et Cheffe d’orchestre Amina Srarfi, une présence – même minime – d’artistes hommes.

Sacrilège selon eux, car ce genre de musique, se faisait dans le temps, et se fait encore, dans un monde clos, mais surtout à l’exception des hommes, à savoir loin de leurs regards, même s’ils peuvent écouter de loin. Chose qu’ils font toujours avec énormément d’attention.

Le Festival de la Médina reste le plus ancien et la référence du genre, mais n’est plus l’unique.

Presque chaque ville tunisienne, dispose de son festival. Aussi, associations culturelles, et autres clubs, organisent des conférences, soirées débats, et mêmes les célèbres «Cafi Chanta» ont quitté les annales de l’histoire,

voulant jouer sur la mémoire et surtout sur la curiosité des gens !!!

Autre que ce fameux festival, la Cité de la culture, a abrité le 15 mai, le spectacle «El Walléda» [la matrice], créé et composé par Mahdi Chakroun, chanté par Lobna Noomen, et se présente comme un conte musical chanté par des voix de femmes.

Voulant sortir des espaces clos, et offrir un «spectacle de rue», bien classique et surtout bien ancré dans les traditions, la Rachidia [Académie de musique traditionnelle], a organisé, le 09 mai dernier, une «Kharja», [procession] de la confrérie des Aissaouias de Béni Khiar –ville à soixante kilomètres de Tunis, qui a pris son départ du local de cette académie à 22 h (heure locale) pour une tournée en couleurs et surtout en musique, dans les ruelles de la vieille Médina de Tunis.

Ces manifestations ont depuis une dizaine d’années, marqué l’ambiance du mois de Ramadan. Beaucoup en profitent pour prendre des abonnements à prix réduit, leur permettant de ne rater aucun des spectacles au programme.

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Spectacle «Lella» d’Amina Srarfi.

Lobna Noomen dans «El Walléda».

Cafi Chanta» du siècle écoulé.

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Issue 1747- Mai 17/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Mira Toufaily : Je n›ai pas honte d›avoir grandi dans un orphelinat... Ma franchise m›a porté l›amour des gens www.majalla.com

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Le cinéma arabe au Festival de Cannes 2019

Le Festival de Cannes, le plus important du genre au monde, va vivre sa 72ème édition se déroulera du 14 au 25 Mai 2019. La présence du cinéma arabe et de cinéastes arabes ou d’origine arabe est importante cette année, aussi bien par la présidence du Jury de la sélection Un Certain Regard, que par des films dans presque toutes les sélections. L’actrice, scénariste et réalisatrice libanaise Nadine Labaki a été choisie pour présider le jury de la sélection Un Certain Regard, dont elle avait été déjà membre en 2015. Deux des films de Nadine Labaki avaient été présentés par le passé en compétition au Festival de Cannes : le très émouvant et beau «Et maintenant où on va ?», en 2011, dans la sélection Un Certain Regard et

le magnifique «Capharnaüm» qui en 2018 avait remporté le prix du Jury dans la compétition officielle. Par la suite ce film avait été nommé et même primé dans les plus prestigieuses compétitions cinématographiques, dont les Golden Globes et l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.

et les salles du centre ville, du 14 au 20 juin 2019. Doté d’une vision artistique, éthique et politique : «Pas de danse sans dignité des corps», «Carthage dance» se veut un lieu de création, de réflexion et de partage, un espace qui se veut libre, citoyen et engagé. Cette seconde édition des Journées chorégraphiques de Carthage, sous la direction de Mariem Guellouz s’ancre dans la continuité et souhaite, cette année, interroger la dignité des corps dansants du point de vue de la mémoire. En plus d’une programmation artistique de qualité qui met l’accent sur l’élan et la diversité de la création chorégraphique actuelle des pays du Sud comme une force de proposition, les Journées chorégraphiques de Carthage sont conçues comme un espace de réflexion et de dialogue autour des dynamiques d’échange sur la danse et ses modes de transmission.

Les Journées chorégraphiques de Carthage

«Le lac des cygnes» de Radhouane El Meddeb sera le spectacle phare d’une seconde édition qui s’ancre dans la continuité et interroge la dignité des corps dansants. Programmation, formation et transmission sont les grands volets de la 2e édition des Journées chorégraphiques de Carthage «Carthage dance», qui se tiendront à Tunis (Tunisie), entre la Cité de la culture

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Yasmina Khadra : Yes we Cannes !

Le roman Les Hirondelles de Kaboul, un bestseller (2002), du très célèbre écrivain algérien Yasmina Khadra, a été adapté à l’écran et il est sélectionné actuellement dans la section «Un certain regard», au Festival de Cannes, qui se déroule du 14 au 25 mai 2019. Il s’agit d’une adaptation en long métrage d’animation, coréalisé par Zabou Breitman et Eléa GobbéMévellec, d’une durée de 1h20mn et qui sortira sur les écrans le 4 septembre 2019. Parmi les artistes qui ont prêté leur voix à ce film figurent Simon Abkarian, Hiam Abbas, Swann Arlaud et Zita Hanrot. Sur la fiche technique de ce film d’animation, il est mentionné que Yasmina Khadra a signé le scénario avec Sébastien Tavel, Patricia Mortagne et la réalisatrice, Zabou Breitman. Il faut rappeler que Yasmina Khadra a aussi cosigné les scénarios de La voie de l’ennemi, avec Forest Whitaker et Harvey Keitel, et de La route d’Istanbul, tous

deux réalisés par Rachid Bouchareb. Ce que le jour doit à la nuit a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady en 2012. L’Attentat a reçu, entre autres, le prix des Libraires 2006 et a été traduit dans 36 pays. Son adaptation cinématographique par Ziad Doueiri est sortie sur les écrans en 2013.

Derwisha : Des vies de migrants à Alger

Rares sont les œuvres documentaires et même les reportages qui se saisissent de la réalité de ces migrants de «l’entre deux rives»… Sur le chemin de l’exil, leurs parcours se sont interrompus sur le continent africain, plutôt au Nord, et ils vivotent dans des quartiers désaffectés d’Alger ou de Tanger, avec l’espoir vissé au corps de franchir la Méditerranée et rejoindre le fameux eldorado européen.

Derwisha est un de ces quartiers d’Alger, toujours en chantier, et Michelle Rodrigue et Fabrice y séjournent, certains même depuis plusieurs années… Leïla Beratto est journaliste

et réalisatrice, en poste à Alger depuis 2012.

Elle a pour credo les sujets liés au travail et aux migrations. Elle travaille en duo avec Camille Millerand, photographe indépendant depuis 2007, qui collabore régulièrement avec la presse française. Leur méthode est simple et pertinente. Ils se sont immergés avec leur caméra dans ce maelström de Derwisha, pour mieux sentir et ressentir le vécu parfois chaotique des résidents venus du Cameroun, de Guinée ou de Côte d’Ivoire.

Tayeb Biad a choisi pour le prologue de son dernier livre un intitulé bien réfléchi, parce qu’il est porteur d’une opinion et d’une thèse en faveur d’une « critique du conflit artificiel entre presse et histoire ». et considère que « les historiens rénovateurs n’ont pas livré de guerre aux journalistes. Bien au contraire, ils ont opté pour la presse, tissant des liens étroits avec les journalistes et assurant une large circulation de leurs productions scientifiques». Au Maroc aussi, plusieurs historiens comme Jemaâ Beida, Mustapha Bouâziz, Khaled Bensghir ont mené de telles expériences avec la presse, confirmant que ces relations étaient plutôt complémentaires et interactives, de surcroît lorsque l’historien et le journaliste savent comment se respecter mutuellement. C’est pourquoi son livre a été bien accueilli par la presse, et les sociologues bien qu’il consacre un chapitre entier aux critiques des historiens à l’encontre des sociologues. La parution du livre a été très suivie par les médias audiovisuels et la presse écrite.

Critique de la présence des intellectuels dans le champ médiatique marocain.

Il est un historien qui n’entend guère abandonner sa mission d’intellectuel. Il persiste et signe en précisant que l’objet de l’histoire n’est point l’événement passé, mais l’Homme, sinon les Hommes. D’où la nécessité d‘aborder les événements présents, et par là contribuer aux débats actuels, avec une mise en contexte historique pour en connaître les origines.

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Le cinéma marocain au Festival de Washington

Le cinéma marocain de qualité trouve toute sa place au Festival international du film de la capitale fédérale des Etats-Unis (Filmfest DC), qui veille depuis plus de trois décennies à présenter, au terme d’une sélection rigoureuse, la diversité du cinéma mondial, a affirmé la directrice adjointe de ce prestigieux événement artistique, Shirin Ghareeb. «La production cinématographique au Maroc n’est certes pas encore prolifique mais il y a des films de qualité et des réalisateurs talentueux», a déclaré, dans un entretien accordé à la MAP à Washington, Mme Ghareeb qui est aussi fondatrice et directrice de l’«Arabian Sights Film Festival», affilié au Filmfest DC, durant lequel de nombreuses productions nationales ont été présentées au public américain. Dans le cadre de sa 33ème édition (25 avril5- mai),

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le Filmfest DC a programmé le long métrage franco-marocain «Tazzeka», un conte optimiste sur l’exil et la passion pour la cuisine. Projeté, deux fois, dans le cadre d’une section spéciale baptisée «Foodflix», dédiée au cinéma portant sur la gastronomie et l’art de la table, le long métrage «Tazzeka», [«pyramide» en amazigh], sorti en 2018, a attiré une bonne audience.

Ouganda : Le chanteur et député Bobi Wine libéré

Le chanteur et député d’opposition ougandais, Bobi Wine, potentiel adversaire du président Yoweri Museveni à la présidentielle de 2021, a été libéré sous caution, jeudi, trois jours après avoir été inculpé et placé en détention pour avoir organisé un rassemblement illégal en 2018. «Le succès de sa demande de libération conditionnelle est le succès de tous ceux qui ont été confrontés à l’injustice dans ce pays», a déclaré l’un des avocats du chanteur et opposant, Asuman Basalirwa. Des centaines de supporters de Bobi Wine sont aussitôt

noirs pendent du plafond. J’ai oublié la nuit, c’est le titre de son œuvre, réalisée avec des milliers de feuilles de papier de soie, comme de sombres aquarelles. Architecte de formation, Joël Andrianomearisoa évoque également, avec ces rideaux noirs, un palais d’Antananarivo et un pan de l’histoire des royaumes malgaches.

descendus dans les rues de Kampala pour fêter sa libération, sous l’œil vigilant de policiers et soldats lourdement armés. Le député avait été inculpé le 29 avril avec quatre membres de son entourage, dont son frère, pour avoir organisé en juillet 2018, sans en avoir notifié la police, une manifestation pour dénoncer une taxe contre les médias sociaux. Pour la première fois dans l’histoire du système judiciaire ougandais, Bobi Wine s’est exprimé devant le tribunal par visioconférence, depuis la prison de haute sécurité de Luzira, dans laquelle il était détenu.

Biennale de Venise: le premier pavillon de Madagascar

C’est une première dans le monde de l’art contemporain. Pour la première fois, Madagascar dispose d’un pavillon national à la Biennale internationale d’art de Venise, en Italie, parmi 89 autres nations. Ce pavillon est confié à l’artiste Joël Andrianomearisoa, 42 ans. Dans le pavillon malgache, de fins rideaux

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Les bijoux africains à l’honneur au Maroc

Rendez-vous incontournable des professionnels de la mode, le Casa Fashion Show s’est tenu récemment à Casablanca, au Maroc. Des bijoux aux couleurs et matières variées – de l’or aux pierres précieuses, en passant par l’argent et le bois - y ont été présentés. Des créations qui reflètent l’identité de la femme africaine, selon Sarah Codjo, créatrice de mode et d’accessoires au Bénin.

Les coiffures Kanuri

En langue Kanuri, «Zaïro shim fal’a» désigne une coiffure particulière. C’est aussi une expression qui signifie «un mec avec un œil», une façon de dire que cette coiffure est avant tout faite pour séduire, et pour cause : c’est celle qu’arborent les jeunes filles à marier.

Au Niger particulièrement dans la région de Diffa vit le groupe ethnique appelé «kanuri».

La femme kanuri connue aussi sous le nom de «femme du Manga» est inlassablement identifiée de par sa coiffure faite de tresses très particulières et répandues. Mais cette pratique cultuelle de la femme kanouri est de moins en moins visible. Le modernisme aidant, seules quelques conservatrices se coiffent encore comme à l’ancienne.

Desi Mbwese salue les talents artistiques de Lutumba Simaro

L’artiste musicien Desi Mbwese, mieux connu sous le nom de «Chancelier» a salué les talents artistiques de Lutumba Simaro en tant qu’auteur compositeur, à travers les textes rédigés par le défunt, ses chansons et l’ensemble de son œuvre musicale. Pour lui, feu Lutumba Simaro n’était pas un musicien polémiste ni conflictuel, car ses textes et chansons véhiculaient des vertus positives pour une bonne moralité de la communauté. «Il a tout chanté : les valeurs de la société, la nature, le bien-être et autres», a dit Desi Mbwese, annonçant l’organisation d’un concert intitulé «Merci Lutumba» à Kinshasa le 26 mai 2019,

en hommage à l’illustre disparu. Pour lui, il sera question de montrer au public la grandeur de cet homme qui a marqué le monde à travers ses œuvres musicales. L’artiste Desi Mbwese a promis, au nom de son groupe, «Planète Elégance», d’interpréter huit ou dix chansons de Lutumba au cours de ce concert.

Ouverture à Kinshasa du Festival du film européen…

Le Festival du film européen s’est ouvert vendredi, dans la soirée, à la Halle de la Gombe, à Kinshasa avec la projection du film dénommée «system K», qui veut dire «Kongo», sous le thème «la performance artistique».

Tourné dans la ville de Kinshasa par les artistes congolais et un réalisateur français, Renaud Barret, ce film parle du quotidien des Congolais à savoir le mode de vie mené par les Kinois en particulier, notamment les problèmes de transport urbain avec le système de «demi terrain», la pénurie en desserte en eau et en électricité dans certains quartiers de la ville, l’insalubrité caractérisée par les dépôts d’immondices et des ordures ménagères, etc.

Renaud Barret, s’est dit heureux de réaliser ce film, qui constitue un travail d’équipe durant 4 ans de tournage du film «system K».

Il a demandé aux Congolais d’accorder la confiance à leurs compatriotes artistes, car, ces derniers disposent des talents exceptionnels dans le domaine de l’art cinématographique et ont une carrière louable.

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Première dauphine de Miss Liban, dans une interview à «Majalla» : Ma beauté est plus orientale que celle de Maya Reidi, qui dispose d’une beauté occidentale.

Mira Toufaily : Je n'ai pas honte d'avoir grandi dans un orphelinat...

Ma franchise m'a porté l'amour des gens Beyrouth – Nour Bohlok Sa sincérité, sa franchise, sa beauté et sa présence ont fait d'elle la vedette du pays, depuis sa première apparition à la télévision. Pour la première fois dans l’histoire des compétitions de Miss Liban, les lumières se braquent sur la Miss aussi bien que sur sa première dauphine. Au point que cette dernière ait droit de participer au concours de Miss World. Avec une excellente prestation. Sans oublier le passé de cette première dauphine, qui a fait couler beaucoup d’encre, lors des élections de Miss Liban.

Nous avons abordé avec la première dauphine de Miss Liban Mira Toufaily, dans une interview exclusive à «Majalla», sa jeunesse et l’orphelinat dans lequel elle a grandit. Sans oublier la célébrité qu’elle vit

J’ai souffert de la vie comme beaucoup de Libanais… Ma relation avec Adel Karam, une rumeur et aussi odieuse calomnie.

actuellement.

D’où cette interview: < Généralement, lors des élections de beauté, les gens focalisent sur la Miss, à savoir la tenante du titre Maya Reidi. Par contre, pour votre cas, la focalisation s’est faite sur la première dauphine, qui est devenue sujet de discussion principal, juste après la promulgation des résultats. Comment expliquez-vous la chose ?

- Le public compatisse avec celle qui présente une beauté, qui lui est proche. La mienne est orientale. Par contre Maya Reidi dispose d’une beauté plus occidentale. Sans nier que Maya dispose d’un charme et d’une présence indiscutable. Néanmoins, je me considère avec toute modestie, plus proche des gens, car ayant souffert dans la vie, à l’instar de beaucoup de Libanais, qui ont eu beaucoup de compassion concernant ma vie, dont je suis fière. J’étais claire en répondant aux questions, et aussi franche comme je le suis toujours. Chose qui m’a porté l’amour du public. < Beaucoup de gens s'interrogent concernant le passé de Mira Toufaily. Chose qui suscite de la controverse à travers les médias.

Mes parents se sont mariés très jeunes. Ils viennent de deux niveaux sociaux différents. Ils ont du affronter une quantité impressionnante de problèmes. Chose

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qui a conduit à la séparation, quand j’avais une année.

La situation de mon père était très difficile, et il était très pauvre. Raison qui l’a poussé à me placer dans un orphelinat. Ma mère aussi, ne pouvait s'occuper de moi à cause de son jeune âge, a décidé de bâtir une nouvelle vie. Mon père m'a suivi moralement plus que ma mère, et cela m'a fait plaisir. Maintenant, j'ai de très bonnes relations avec mon père et il est mon ami. Par contre, la relation avec ma mère est très instable et je l'ai rencontrée à l'âge de six ans. Cette situation a influé ma vie depuis ma jeunesse. Je n'ai besoin de l’amour de personne, et je suis adulte. A l’orphelinat j’avais une mère, qui s’occupait de moi, qui est toute ma vie, et à qui je raconte tous mes problèmes. Je lui voue un amour et une considération, sans pareils. Nous avons une relation plus qu’extraordinaire. Et elle est la mère qui m’a élevée.

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J’ai représenté le Liban au concours Miss Monde... J'ai le droit d’apparaitre sur toutes les chaines libanaises. < Après les élections de beauté, les concurrentes reçoivent des offres pour présenter des émissions ou être actrices. En avez-vous reçu ? Vous préparez quoi ?

- Je n’ai pas reçu d’offres, aussi bien de présentation qu’être actrice. Uniquement des offres de figurer dans des clips. Chose que je refuse pour des raisons, qui me concernent personnellement.

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< Êtes-vous en désaccord avec la chaine MTV à cause de votre apparition sur une chaine concurrente ?

habituée, car je suis une fille qui vit dans une société orientale, à qui on a inventé un mensonge.

- Jamais, je dispose d’une excellente relation avec MTV, et je ne suis nullement en désaccord avec cette chaine. Tout en sachant que je dispose du droit d’apparaitre sur toutes les chaines libanaises. Il est nécessaire passer partout. Je ne veux m’immiscer dans la guerre qui sévit entre les chaines. A mon passage sur LBC, par exemple, j’ai eu droit lors des élections de Miss Liban, à un traitement extraordinaire, avec même des encouragements formidables.

< Vous avez quelque chose en préparation ?

- j’ai reçu des offres, que je suis en train d’étudier, tout en poursuivant mon travail habituel. Comme si rien n’était. Je ne vais pas refuser toute offre qui me convienne.

< votre aveu lors des élections de Miss Liban, d’avoir grandi dans un orphelinat a suscité une grande controverse. Chose rare dans notre Monde Arabe.

Quels sont les aspects négatifs, mais aussi positifs ?

- Le coté positif consiste en cette réconciliation avec soi-même en premier. Et qu’on soit clair. Je ne veux la pitié de personne, car existe une limite très fine, entre la pitié et la forte personnalité. J’ai pu faire passer le message, et je l’ai présenté du fond du cœur. J’étais sincère, et je n’ai pas à en rougir. Cette situation est le plus grand défi de toute ma vie. Le problème, est que, malgré tout, vous ne pouvez satisfaire tout le monde.

Surtout ceux qui ont cru que j’ai usé de ce sujet pour soulever une controverse. Ils n’ont pas vu le coté positif de la question.

< La célébrité, vous a été bénéfique ou néfaste ?

- Bénéfique, jusqu'à ce jour... Toute chose peut être bénéfique ou néfaste, selon le moment. La franchise m’a été très utile. Essentiellement, concernant l’orphelinat, qui commence à recevoir des dons. Chose qui me fait très plaisir. Aussi, je commence à connaitre des gens du monde entier.

< Dés votre apparition à la télévision, vous étiez sujet à des rumeurs. Par exemple une relation avec Adel Karam… Comment était votre réaction ?

- Au début, j'ai été très surprise. Surtout que le titre était en déphasage totale avec l’article en question.

Il s’agissait d’une rumeur et d’une calomnie. J’avais pensé porter plainte, car j’étais très gênée. Mais, je me suis dit que ça me fait de la publicité. Je ne me suis pas

Mon père était très pauvre et m'a donc placé dans un orphelinat pour bénéficier d’vie meilleure... Ma mère ne pouvait s'occuper de moi. Et vu son jeune âge et elle a décidé de refaire sa vie 48

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Khalifa Haftar : Un Maréchal à «la retraite» plus actif que des maréchaux en guerre Par La Majalla Dessin : Ali Mendalaoui - 1 - Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, le Maréchal Khalifa Haftar est devenu sur la scène libyenne : - Une personnalité incontournable, et aucune solution ne peut voir le jour sans lui.

- Un protagoniste qui non seulement pèse sur l’échiquier très local, mais surtout qui est incontournable sur les plans régional et international.

- Un espoir pour un grand nombre de Libyens, de beaucoup de capitales de la région, et même pour des Chancelleries occidentales, de représenter le fer de lance, contre leurs ennemis communs, à savoir le terrorisme.

- 2 - D’Adjedabia en passant par l’Amérique, pour se trouver sur la porte de Tripoli : - Khalifa Belqasim Haftar qui est né le 7 novembre 1943 à Adjedabia, est un général libyen, commandant en chef de l'Armée nationale libyenne depuis 2015.

- Un officier parmi les «Officiers libres», qui ont renversé le Roi Idriss Senoussi, le premier Novembre 1969.

- A participé à la Guerre d’Octobre, lancée en Octobre 1973, par l’Armée égyptienne contre Israël.

- 3 - Eternel baroudeur, combattant de toujours,

mais un passage à vide aussi : - Victime à l’instar des autres hauts officiers, du Colonel Mouammar Kadhafi, qui voulait faire le vide autour de lui.

- Il fut envoyé sans soutien pour combattre l’Armée tchadienne dans la bande d'Aozou.

- Il fut obligé de capituler, pour sauver son armée d’une extermination certaine.

surtout négociateur sans pareille.

- Arborant presque toujours sa tenue de Maréchal, Haftar a su exprimer plusieurs autres visages : - Fin politicien, qui a su aborder des moments difficile avec tant d’habilité mais de finesse aussi, - Négociateur qui a su manier les canons sur les champs des batailles, que les microphones dans les salles des négociations.

- 4 - Un passage à vide, un murissement à petit feu, et un retour en force.

- Il était plus que normal que ce grand baroudeur revienne au pays après la chute de Kadhafi - Aussi, plus que normal que ce Maréchal cherche à prendre place sur un échiquier brulant et en mouvement.

- Très vite, il devient un acteur incontournable en période de guerre, qu’en quête d’une paix qui se fait attendre.

- 7 - Unioniste sans limites, fédérateur aussi, mais surtout homme politique : - Le Maréchal Khalifa Belqasim Haftar a gardé du temps de l’Armée libyenne cet instinct de sauvetage du pays.

- Refusant avec force et détermination, de céder à un éventuel partage du pays, - Il a fait de l’instauration d’un pouvoir central, fort et unique, sa quête et sa détermination.

- 5 - Avec Fayez el-Sarraj, il a constitué pour un laps de temps, le duo de la solution, avant que ne se renverse l’équation : - Des rencontres avec Fayez el-Sarraj, tout le monde en a nourri des espoirs mais…

- L’espoir a tourné au vinaigre, tant à Tripoli, ce Fayez ne maitrise pas la situation.

- D’un éventuel compromis, le duo a chuté dans une confrontation par les armes…

- 6 - Eternel homme de guerre, fin politicien, mais

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- 8 - Il se fait presque certain, que Haftar reste un des plus importants acteurs, et même déterminant de la solution en Libye.

- La présence en force de l’actuel Armée libyenne, avec sa tête Haftar prouve que les solutions antérieures n’ont pas apporté de solutions, - La bataille contre les groupes terroristes, doit figurer en haut des missions de tous les Libyens, - Fini le terrorisme, le Maréchal peut déposer la hache de la guerre, et savourer une retraite, dont il ne porte que le nom…