Pilier de l’économie et son cheval de bataille

Le Parlement échoue, pour la 7è fois à élire les membres de la Cour Constitutionnelle

Clivages et divergences idéologiques

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1755- Jiun 12/07/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Ursula von der Leyen : La «mère» de toute une armée…

Issue 1755- juillet 12/07/2019

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Le tourisme en Tunisie

Pilier de l’économie et son cheval de bataille www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

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Pour une « coalition internationale contre le terrorisme » au Sahel… 28

RDC: L’Ituri, à feu et à sang

Yemi Alade 1ère artiste africaine à avoir un million d’abonnés sur YouTube

36 Municipales au Togo: Large victoire du parti au pouvoir 32

Éditeur en chef

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Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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La joueuse américaine Cori Gauff célèbre la victoire sur la joueuse américaine Venus Williams lors du premier tour des simples dames du premier tour des Championnats de Wimbledon 2019 au All England Lawn Tennis Club à Wimbledon, au sud-ouest de Londres, le 1er juillet 2019. (Getty)

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Les chauffeurs de cyclopousses indiens font la sieste sous un pont enjambeur lors d›une chaude journée d›été à Amritsar le 3 juillet 2019.

(Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref et donner un coup de fouet à l’ensemble des économies africaines, espèrent les dirigeants africains. “Il y a un continent en mouvement. Il est important maintenant de passer de ce que l’on dit à ce que l’on fait”, a-t-elle ajouté.

La responsable de l’ONU souligne qu’une des “racines du terrorisme” est “l’exclusion des jeunes sans espoir, avec des structures gouvernementales qui ne marchent pas et des économies qui le les incluent pas”.

RDC

Condamnation de Ntaganda : Denis Mukwege satisfait Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe des Nations unies.

Soudan

L’internet mobile à nouveau disponible

L’internet mobile a été restauré mardi au Soudan suite à une décision judiciaire, plus d’un mois après que les généraux au pouvoir l’ont bloqué sur fond de répression brutale de la contestation.

Le 3 juin, l’internet mobile avait été coupé après la dispersion sanglante par des hommes armés en tenue militaire d’un sit-in de manifestants devant le QG de l’armée à Khartoum. Des dizaines de manifestants ont été tués et des centaines blessées.

Les lignes de connexion internet terrestres avaient également été bloquées à travers le pays, ce que les utilisateurs ont présenté comme une tentative visant à enrayer les manifestations, qui réclament le transfert du pouvoir aux civils depuis la destitution en avril du président Omar el-Béchir par l’armée.

sommet de l’Union africaine (UA) à Niamey, peut être un pont vers la paix, a déclaré lundi Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe des Nations unies.

“La Zlec est partie intégrante de ce que nous devons faire pour commencer à construire des ponts pour la paix. Parce qu’il faut trouver des solutions pour l’immense cohorte de jeunes, dont la plus grande partie est pauvre et non qualifiée. Nous leur devons ça”, estime Amina Mohammed.

Avec 1,2 milliard de personnes, la Zlec doit devenir le plus grand marché mondial

Niamey

La zone de libre-échange africaine, un "pont" vers la paix La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), lancée dimanche lors du

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Denis Mukwege satisfait de la condamnation de l’ex-chef rebelle Bosco Ntanganda par la Cour pénale internationale. Le gynécologue et prix Nobel de la paix a encouragé la CPI à “poursuivre” ses enquêtes en République démocratique du Congo en saluant la décision de reconnaître la culpabilité de monsieur Ntaganda. La CPI a reconnu coupable lundi l’ex-chef de guerre congolais de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des massacres de civils et des viols de jeunes filles enrôlées comme enfants soldats en Ituri dans les années 2003-2002.

Sa peine sera prononcée ultérieurement.

La décision de la CPI est tombée alors que

nous allions mettre en place une nouvelle monnaie qui s’appelle l’eco. A terme, le franc CFA s’appellera l’eco”, a indiqué M. Ouattara, évoquant la décision annoncée le 29 juin lors d’un sommet de la Cédéao à Abuja d’adopter cette monnaie commune.

“On espère que ça pourra se faire le plus tôt possible, c’est le vœu des populations”, a-t-il ajouté.

Mais tous ne pourront adopter cette nouvelle monnaie en 2020, a souligné le président ivoirien.

“Cela dépend de la volonté de chaque Etat. La Côte d’Ivoire respecte les critères de convergence pour 2020, d’autres les

L'Eco remplacera-t-il le franc CFA?

l’Ituri a été prise en juin dans un nouveau cycle de violences attribuées à un groupe de “tueurs” contre qui l’armée congolaise a lancé des opérations.

Afrique de l’Ouest

L'Eco sera-t-elle la monnaie commune en 2020 ?

Les pays d’Afrique de l’Ouest qui respectent les critères de convergence devront se prononcer ensemble pour savoir s’ils adoptent dès 2020 l’eco comme monnaie commune, a déclaré mardi le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’issue d’un entretien avec Emmanuel Macron.

“Les chefs d‘État de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ont décidé qu’ensemble, à 15,

Plus de 000 12 membres qui sont injustement privés de leurs épargnes.

respectent, mais de nombreux pays ne les respectent pas. Il faudrait que les critères de convergence soient atteints par tous les pays avant d’y aller”, a-t-il averti.

RDC : crise de confiance dans l'épargne En RDC, on ne compte plus les coopératives et les nombreux établissements de micro finance qui ont été contraints de fermer leurs portes. “Nulle part dans le monde, on peut assister à ce que nous sommes en train de vivre dans notre république. Si je prenais le cas de la coopérative Imara ici à Bukavu, mais aussi à Goma, Kindu et Uvira, un peu La précarité des déplacés a poussé de hauts responsables de l’ONU et d’autres organismes d’aide à se rendre dans les camps. partout, cette coopérative est venue ouvrir

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ctualités

L’armement et la présence turque en Libye inquiète l’ONU.

ces portes et les gens ont accouru. Les gens ont été sensibilisés par les services publics de l’État afin qu’ils puissent avoir la culture de l’épargne et malheureusement rien que pour cette coopérative. On retrouve plus de 000 12 membres qui sont injustement privés de leurs épargnes qui sont évalués aujourd’hui à plus de 15 millions de dollars.

Il n’y a qu’au Congo où cette situation peut passer inaperçue”, s’indigne Jean

Chrisostome Kijana, président national de la nouvelle dynamique de la socièté civile Nigeria Des humanitaires collectent des fonds pour les Déplacés De hauts responsables de l’ONU et d’autres agences d’aide évaluent la situation dans le nord-est du Nigeria, où la violence continue de déplacer des civils.

Loin de s’arranger, la situation des

Ce n’est pas le premier événement continental auquel le pays renonce à cause de la crise financière.

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déplacés dans le nord-est du Nigeria semble s’enliser. Une précarité qui a poussé de hauts responsables de l’ONU et d’autres organismes d’aide à se rendre dans des camps pour personnes déplacées.

Leur rôle consiste à accroître le financement des efforts d’assistance dans la région, touchée par une insurrection longue de dix ans perpétrée par le groupe islamiste Boko Haram et l’Etat islamique.

“Si nous ne faisons pas un peu plus maintenant pour aider et soutenir ces personnes, les besoins auxquels nous allons faire face au cours des cinq prochaines années seront bien plus importants. C’est donc maintenant que nous devons agir et que nous devons le faire” avec une certaine urgence”, alarme Reena Ghelani, la directrice des opérations et de la défense des droits, bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Libye

L'UA regrette les "ingérences extérieures"

Le Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye s’est dit préoccupé par les “ingérences extérieures” et a proposé un envoyé spécial ONU/UA, dans les conclusions du sommet de l’UA de Niamey.

“Le Comité a exprimé sa profonde préoccupation face aux ingérences extérieures persistantes dans les affaires intérieures de la Libye, motivées par des intérêts égoïstes, qui continuent de compromettre les efforts déployés pour asseoir un cessez-le-feu permanent et inconditionnel, comme condition indispensable au dialogue et à une solution inclusive libyo-libyenne”, indique le texte transmis mercredi à l’AFP. En outre, le Comité a “proposé la nomination d’un envoyé spécial conjoint de l’UA et des Nations unies en vue de renforcer la coordination des efforts des deux organisations, sur la base d’une feuille de route unique à élaborer par cet envoyé spécial conjoint, comme outil pour apporter un soutien unifié aux efforts de paix déployés par les Libyens”, indique le texte.

Ce n’est pas le premier événement continental auquel le pays renonce à cause de la crise financière.

Congo-Brazzaville

Le pays renonce à l'organisation de la CAN 2020 pour le Football féminin

Ce n’est pas le premier événement continental auquel le pays renonce à cause de la crise financière. En avril 2017, à quatre mois seulement de l‘événement, le pays de Sassou-Nguesso s‘était désisté de l’organisation de la 29e édition de l’Afrobasket. La fête fut finalement accueillie par le Sénégal et la Tunisie. Et cette dernière avait remporté le tournoi.

Du fait de la chute drastique des matières premières dont le pétrole, principale source de revenus de l‘État (près de %80 du budget national), le Congo fait face à une terrible crise économique qui le cisaille dans tous les secteurs ou presque depuis 2014.

En attendant la réaction et un nouvel appel d’offres de la CAF, ce énième désistement donne du grain à moudre à des internautes pour brocarder la gouvernance du président Sassou-Nguesso et son équipe.

Niger : plus de dix morts dans un naufrage

Tanzanie

Au Niger, onze personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue dans une région du centre-sud du Niger. Le drame s’est produit sur le Goulbi, un cours d’eau qui, en raison des inondations pendant la saison des pluies, rend souvent impraticables des routes. Au point que les populations sont obligées d’emprunter des pirogues. Maradi noyée dans ses larmes. Cette région du centre-sud du Niger près de la frontière nigériane pleure quelque 11 personnes décédées lorsqu’une pirogue a fait naufrage ce jeudi 11 juillet. Ainsi que le confirment les autorités locales. Au Niger, les inondations liées à de fortes pluies font souvent des dégâts humains considérables. Comme celles de l’année dernière qui ont fait plus de 50 morts, endommagé environ 000 170 maisons et détruit plus de 000 8 hectares de cultures.

Le cinéma au service de l’Etat.

C’est en Tanzanie, où un nouveau projet de loi exigeant aux sociétés cinématographiques de partager leurs séquences brutes avec le gouvernement a été adopté. But de la manœuvre, faire la promotion du pays.

Dans les faits, les cinéastes devront soumettre toutes les séquences filmées et une copie finie de leur travail à l’Office tanzanien du film ou à une autorité déléguée pour obtenir une autorisation avant de quitter la Tanzanie, selon le procureur général, Adelardus Kilangi.

Bien que le président ne l’ait pas encore signé, les groupes d’opposition craignent déjà que le projet de loi ne soit un frein à la co-production entre cinéastes étrangers et locaux. Les professionnels du 7e art n’ont pas été avisés du projet de loi, car il a été classé comme une mesure d’urgence et adopté par le Parlement à la hâte.

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Les cinéastes appelés à partager leurs images avec le gouvernement

Encouverture Le tourisme en Tunisie

Pilier de l’économie et son cheval de bataille Par Nasreddine Ben Hadid Les chiffres le prouvent, mais aussi la réalité : Le tourisme est réellement un «poumon» par lequel la Tunisie respire, et surtout aspire des devises par cette période de crise économique que vit le pays.

Ce «poumon» peut – selon les plus optimistes – travailler mieux et porter à toute l’économie du pays, une meilleure santé. Par contre, de l’avis du plus optimiste, le poumon est malade et risque de sombrer encore.

Concernant les chiffres, on peut citer une étude intitulée «De la place réelle du tourisme dans l’économie nationale» réalisée par le bureau d’études internationales KPMG et présentée lors de la conférence organisée par la fédération tunisienne du tourisme le mardi 18 Juin 2019. Elle indique que la contribution de l’activité touristique tunisienne (directe et indirecte) au produit intérieur brut (PIB), a atteint %13,03 en %13,8 ,2017 en 2018 et %14,20 en 2019.

Côté emploi, le secteur fait travailler 100.000 personnes directement et 298.000 d’une manière

indirecte, à savoir les activités satellites du tourisme : En résumé plus de %9 des emplois.

Sans oublier la participation du secteur à hauteur de %21,1 à la couverture du déficit commercial par les recettes touristiques.

Côté historique, la Tunisie est un des pionniers du tourisme balnéaire en Méditerranée, du temps où tourisme rimait avec soleil et sable au bord de la mer. La réalité a changé, le touriste surtout. Révolu le temps, où l’envie ne dépassait guère de planter un parasol au bord de la mer, et admirer le soir les charmeurs de serpents. Une semaine de la sorte, et rentrer au pays plein de satisfaction.

L’équation est simple : Chaque pays qui mise sur le secteur touristique, veut attirer un maximum de touristes, ou du moins pour assurer un taux de remplissage maximal. Aussi, des touristes qui séjournent le plus de temps possible. Et enfin, que chaque touriste dépense le maximum.

A voir ces trois axes de développement, la Tunisie a connu sa première grande crise le 11 Septembre, avec une chute libre ou presque du nombre des touristes européens, marché classique et surtout

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Le modèle tunisien adopté au milieu des années soixante, à savoir des unités hôtelières au bord de la mer, n’est plus le modèle «phare» qui dispose de la meilleure valeur ajoutée.

Maher Abderrahmane, homme de médias, et fin connaisseur de la région d’El Haouaria

des produits nouveaux qui n’existent pas ailleurs, mais surtout que personne ne peut copier ou adopter chez lui. Cette guerre touristique s’est jouée et se joue encore, sur des fronts, où les batailles sont féroces, car la convoitise concerne des secteurs à grande valeur ajoutée, à l’exemple des gites ruraux, ou des maisons des hôtes, où la Tunisie reste loin derrière, malgré sa richesse singulière à ce niveau.

Le chemin classique que suivait le touriste, à savoir de l’avion à l’hôtel, et le chemin inverse en fin de séjour, est réellement révolu. Actuellement, les dépenses directes ne sont que la «salade» que doit consommer l’économie, tant ce touriste doit et va dépenser ailleurs que dans l’hôtel plus que le coût du voyage et du séjour.

stratégique pour le secteur.

Une chute dépassée

Des sites archéologiques

Cette «chute» fut dépassée, mais a laissé des séquelles qui persistent encore. En premier, une approche simpliste qui n’a pas trouvé mieux pour reprendre les marchés que faire chuter les prix. Sans se soucier (ou presque) que le facteur primordial, ou même déterminant, pour le choix d’une destination, n’est plus le coût. Aussi, La diversification de l’offre mais surtout la singularité des destinations, sont des facteurs plus que déterminant.

Chose sûre et plus que certaine : Le modèle tunisien adopté au milieu des années soixante, à savoir des unités hôtelières au bord de la mer, n’est plus le modèle «phare» qui dispose de la meilleure valeur ajoutée.

Cette diversification et la mise en place de sites singulières, tardent à venir. Sans nier la percée opérée par certains projets. La matrice sectorielle entière reste dans sa grande majorité, basée sur les stations balnéaires, avec une modeste présence du tourisme saharien.

L’environnement mondial a tellement évolué. Chose qui poussé les concurrents à s’adapter, en offrant

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Selon le ministère de la Culture, le pays dispose réellement de plus 30 milles sites archéologiques et culturels. Les circuits touristiques mis en place par les professionnels du tourisme, n’intègre qu’un nombre infime dans les offres mises à la disposition du client/touriste.

Même les sites célèbres, à l’exemple du musée du Bardo, qui renferme la plus prestigieuse des collections de mosaïques romaines, n’arrive pas à fonctionne comme le Louvre à Paris, malgré cette riche et prestigieuse collection unique au monde ?

Il faut reconnaitre qu’en Tunisie, existent deux variétés de tourisme : A savoir une «réglementaire» avec des touristes qui contactent des agences ou des sites de voyage, et optent pour telle ou telle formule.

Contre une «informelle», où le touriste, arrive sans aucune réservation, et loue une maison ou un appartement à des particuliers. Chacune des formes dispose de sa propre clientèle, son propre circuit, et surtout ses propres codes. Avec une différence énorme : Le premier est comptabilisé dans sa

totalité, et concerne les touristes européens et un nombre croissant de touristes algériens. Le second concerne presque exclusivement les Algériens et les Libyens.

Au niveau mondial, les chiffres sont prometteurs.

A l’horizon de 2030 l’augmentation du nombre des touristes, serait de %15,6. Le souci des opérateurs ne se résume plus à en prendre le plus grand nombre uniquement, mais d’en attirer ceux qui dépensent le plus. A titre d’exemple, la dépense quotidienne d’un touriste en Tunisie (coût du voyage et séjour compris) est de l’ordre de 150 dollars, contre une

le pays dispose réellement de plus 30 milles sites archéologiques et culturels. Les circuits touristiques mis en place par les professionnels du tourisme, n’intègre qu’un nombre infime dans les offres mises à la disposition du client/touriste.

moyenne de 600 dollars.

Dans certains pays, à l’exemple de l’Ile Maurice, la porte est fermée devant «les touristes pauvres». Les vols charter n’existent pas pour cette destination, avec un parc hôtelier de haute gamme, ou du moins, le pays est en train de se débarrasser des hôtels de basse et moyenne gamme.

Selma Loumi, ex ministre du Tourisme, vient dans une déclaration, de mettre le doigt sur la plaie qui fait très mal au secteur touristique tunisien. A savoir la recette moyenne par touriste. Epine qui tellement fait couler d’encre, et surtout a vu le lancement de plusieurs propositions, qu’on ne compte plus ni l’un ni l’autre.

La Tunisie dispose malgré tout d’un nombre incalculable d’atouts. A commencer par la courte distance qui la sépare de l’Europe, un de ses marchés stratégiques, mais surtout un des plus prometteurs.

Avec l’augmentation du «tourisme du weekend», à savoir ceux qui cherchent un changement radical pendant deux à trois jours. La Tunisie peut être une des destinations phares à ce niveau. Sachant que cette tranche ne considère pas le prix comme facteur déterminant.

Aussi, le patrimoine historique dont dispose le pays, à savoir l’un des plus riches au monde. Reste à adopter une gestion plus rentable des sites connus et mettre un grand nombre d’autres sur les circuits

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qu’offrent les agences à leurs clientèles.

Sans oublier une expérience très riche, et des centres de formation, qui durant des années, ont pu offrir au secteur touristique des cadres d’un très haut niveau, qui rayonnent aussi bien en Tunisie que dans d’autres marchés.

Un facteur déterminant va bouleverser le secteur touristique au niveau mondial, avec des répercussions certaines sur le marché tunisien, à savoir «l’open Sky» [Ciel Ouvert], qui consiste à permettre à toute compagnie qui le désire de desservir toute destination qu’elle désire. Certes, cette ouverture rencontre des résistances actuellement, mais – de l’avis des experts – va se mettre en place, avec – au maximum – quelques réajustements.

Quelles sont les répercussions de cette ouverture sur la Tunisie ?

Sachant que toute concurrence à outrance ne fera que baisser les prix, le coût du voyage d’un touriste en Tunisie ne fera que baisser, de quoi doper le secteur.

Mais reste à se demander si le «transporteur national» (Tunisair) mal au point actuellement, aurait assez de force, à l’ouverture pour présenter une quelconque résistance face aux rapaces qui affûtent déjà leurs becs.

Jadis, à ses débuts, les établissements touristiques se situaient loin des agglomérations. Chose qui devait – parait-il – assurer aux tourismes, paix et tranquillité.

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Actuellement, les lieux touristiques ne visent plus uniquement une clientèle européenne, elle aussi en besoin de se mêler à la vie quotidienne de la population, mais aussi des locaux et des touristes algériens, qui ne veulent passer les vacances dans l’enceinte d’un hôtel.

Dans un souci de dévoiler ce jeu d’enjambement, entre tourisme, projets urbanistiques, et surtout infrastructure, «Majalla» a rencontré Maher Abderrahmane, célèbre homme de médias Tunisien, et surtout fin connaisseur de la région d’El Haouaria (une ville située à l'extrémité nord-est du cap Bon), où il a pris l’habitude d’y passer ses vacances depuis de longues années.

Concernant la place que tienne cette région sur l’échiquier touristique tunisien, Maher Abderrahmane reconnaît que la ville et ses alentours, connaissent une affluence extrême l’été, sans pouvoir évoquer, selon lui, le mot «tourisme» dans le sens connu et usuel.

Sur la plage située au Sud-est de la ville existent des maisons, selon notre interlocuteur, que les propriétaires ne proposent à la location qu’en été, car la mer ne connaît de fréquentation que pendant cette saison. Ajoutant que la forte demande, a fait exploser les prix, tant les locations ne se font plus au mois ou à la semaine, mais plutôt à la journée. Un prix entre 120 et 150 dinars (40 et 50 dollars). Déplore aussi, le

manque de visions et d’investissements, qui peuvent convertir ces lieux en une autre Santorin (célèbre île grecque connue pour le charme de ses maisons). Car El Haouaria dispose elle aussi, d’une très belle plage qui avoisine une montagne aussi belle aussi.

Le port de pêche, selon Maher Abderrahmane mériterait une attention plus grande, au vue l’affluence qu’il vit actuellement. Il a été agrandi, mais pas assez pour subvenir à la demande

Actuellement, les lieux touristiques ne visent plus uniquement une clientèle européenne, elle aussi en besoin de se mêler à la vie quotidienne de la population, mais aussi des locaux et des touristes algériens, qui ne veulent passer les vacances dans l’enceinte d’un hôtel.

grandissante des bateaux de plaisance. En fin connaisseur des lieux, notre interlocuteur déplore les sorties que proposent des propriétés de bateaux pneumatiques aux touristes, sans assurer les moyens de secours, (gilets de sauvetage, extincteurs, boites de pharmacie, etc), comme le stipule la loi.

Reconnaît aussi que la Garde maritime opère par moments des opérations de contrôles, mais ne peut endiguer ce fléau ou le contenir. Pires encore, les vacanciers ne sentent pas concernés par l’absence des moyens de secours, même si la région déplore la mort de certains.

Les grottes d’El Haouaria, célèbre site naturel, sont elles aussi mal exploitées, et même délaissée.

Il n’existe pas selon Maher Abderrahmane de vision, pouvant intégrer le site dans un projet global. Uniquement, et par moments, des touristes européens, viennent visiter les lieux et manger sur place.

Au-delà des projets individuels qui voient le jour ici et là à El Haouaria, manque réellement et se fait sentir l’absence, selon interlocuteur, de ce projet fédérateur capable de transformer la région dans sa totalité en une destination d’excellence à l’image de Santorin en Grèce…

Un rêve que Maher Abderrahmane ne peut abandonner.

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olitique

Tunisie

Le Parlement échoue, pour la 7è fois à élire les membres de la Cour Constitutionnelle Tunis-La Majalla Le Parlement des députés du peuple a échoué hier, pour la septième fois, lors d’une session plénière au palais du Bardo à élire trois membres de la Cour constitutionnelle, une instance qui porte l’espoir du parachèvement des structures démocratiques en Tunisie, après une période trouble où la démocratie a été maintes fois menacée.

En effet, malgré l'affirmation des blocs d’Ennahdha, celui de la coalition nationale, de Nida Tounès, de la coalition pour la démocratie, du Front populaire et du bloc de La loyauté envers la patrie, d’avoir respecté la consigne de vote, le résultat du scrutin a, pour la énième fois, est venu montrer la division partisane qui place l’intérêt des partis au-dessus de celui de la patrie.

C’est d’ailleurs pourquoi nombre d’entre eux ont accusé le bloc du mouvement Al horra d’être

derrière cet échec cuisant du modèle démocratique Tunisien l’accusant d’avoir maintenu son veto contre le candidat Ayachi Hamami.

A cet effet, le président du Parlement, Mohammed Ennaceur, a proclamé avec une grande amertume les résultats de la septième session électorale, précisant que le nombre de votes autorisés était de 172, le nombre de papiers annulés 4 et le nombre de livres blancs 9. Il a ajouté que le Parlement est obligé d'organiser un autre round électoral dont la date sera annoncé plus tard et a appelé à une nouvelle réunion de consensus entre les chefs de blocs.

Pour sa part, le premier vice-président du Parlement, Abdelfattah Mourou, a déclaré que ce qui s'est passé était regrettable, voire frustrant, faisant savoir à la « Majalla » qu'il est en faveur d’une «nouvelle approche du traitement de la question, car le pays a besoin d’une Cour constitutionnelle ». Il a à cet effet indiqué que

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L’ARP est devenu un frein pour le blocage du processus démocratique.

la présidence du Parlement souhaite faciliter le consensus entre les blocs en organisant plusieurs réunions consensuelles. Cependant, « lorsque le vote ne donne pas de résultats, la mise en œuvre de ce qui a été convenu ne peut aboutir aux objectifs assignés », a-t-il indiqué. Par ailleurs, Mourou a accusé les chefs des partis politiques de porter la responsabilité de cet échec et leur a demandé d’exhorter leurs députés à parachever l'élection du reste des membres de la Cour constitutionnelle.

Mourou a déclaré à «Majalla» que ce qui avait été convenu lors des réunions consensuelles n'avait pas été respecté, car le vote était confidentiel et qu'il était impossible d'identifier qui avait désobéit. Toutefois, il a affirmé que les chefs des partis ont un sens du patriotisme et un sens de la responsabilité, formant le vœu de les voir à l’œuvre encore une fois jusqu’à ce que l'achèvement de l’élection des membres de la

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Nombreux députés ont accusé le bloc du mouvement Al Horra d’être derrière cet échec cuisant du modèle démocratique Tunisien l’accusant d’avoir maintenu son veto contre le candidat Ayachi Hamami. cour constitutionnelle soit fructueux avant la célébration de la fête de République qui se tiendra le 25 juillet.

Sur un autre plan, Mourou a exclu le recours à la révision de la loi sur la Cour constitutionnelle et a déclaré qu'il ne souhaitait pas modifier les règles du jeu après sept tours d'élections, tout en

reconnaissant que la manière d'élire les membres de la Cour constitutionnelle, selon l’actuelle loi, étaient contraignants. « On ne peut pas dire que le problème réside dans la loi elle-même, mais dans la décision politique qui ne s’est pas adaptée au seuil légal », a-t-il affirmé à la « Majalla ».

Révision de la liste

Pour Soufiane Toubal, responsable à Nida Tounès, l'Assemblée des Représentants Peuple n'a pas pu élir trois membres de la Cour constitutionnelle faute de consensus. Il a précisé qu’un veto a été émis à l’encontre de l’un des candidats.

Il a ajouté: "Quand il y a un problème parmi les candidats des blocs, il est préférable de résoudre le problème en consultant la liste des candidats".

Le Parlement est obligé d'organiser un autre round électoral dont la date sera annoncé plus tard et a appelé à une nouvelle réunion de consensus entre les chefs de blocs.

Le député Souheil Alouini, représentant du bloc de la Coalition Nationale, a déclaré que l'ARP devrait trouver une solution radicale au dilemme de l'impossibilité réelle d'élire des membres de la Cour constitutionnelle. Il a déclaré qu'après sept tours d'élections au cours desquels le Parlement n'avait pu élire qu'un seul membre de la Cour et que le mieux serait de penser à une solution sérieuse. Il a ajouté que la raison pour ne pas élire le reste des membres était due au manque de consensus requis entre les blocs sur les noms des candidats, en plus de la crainte d'une politisation de la Cour constitutionnelle.

Pour lui cette solution pourrait faciliter le processus électoral, mais que cela ferait nécessairement que la Cour constitutionnelle soit aux mains de la majorité parlementaire, ce qui est « dangereux car la cour garantit le respect de la constitution, qui est supérieure à celle des partis et des blocs ».

Le représentant d’Ennahdha Mahmoud Quai'a a déclaré que le bloc d’Ennahdha s'était engagé en faveur du consensus, mais que le reste des membres du bloc était récalcitrant.

A le croire notamment que le candidat du bloc d’Ennahdha, Abdul Latif Bouazizi, n'a reçu que les votes du bloc d’Ennahdha.

En ce qui concerne l'issue d'Ayyachi Hamami, il est clair que ceux qui ont voté pour lui n'appartiennent qu'au Front populaire, alors que

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Abdelfattah Mourou, vice-président de l’ARP.

Mohammed Ennaceur, président de l’ARP.

les autres blocs ne se sont pas conformés au consensus et n'ont pas honoré leurs promesses. Le député estime que la confiance entre les blocs a beaucoup été ébranlée, ce qui n'aide pas beaucoup à passer à un autre round électoral avant de mettre des points sur les i. Il a ajouté qu'il n'avait pas trouvé une volonté réelle auprès de nombreux députés dans le processus de parachèvement de la Cour constitutionnelle et que le principal problème réside donc dans l'absence de volonté politique.

Accusations

En réponse aux accusations contre le bloc Al Horra du Mouvement Machrou Tounès de perturber le vote pour la réalisation de la Cour constitutionnelle, il a déclaré que le vote de son bloc était clair et explicite dès le début et a affiché sa position celle de ne pas voter en faveur du candidat Ayachi Hamami.

Il a ajouté que le nombre de députés présents dans le bloc Al Horra, composé de 13 députés, n’était pas déterminant dans le résultat final. Il a expliqué que, après le consensus entre les autres blocs, on supposait l’élection des trois candidats, mais que cela ne s'est pas produit parce que certains députés font semblant en public d’être désireux de constituer la Cour constitutionnelle et s'engagent à obtenir le résultat du consensus mais ne respectent pas en secret ce qu'ils ont promis.

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Un nouveau rendez-vous Après cet échec, le bureau du Congrès du peuple devrait tenir une réunion au cours de laquelle la date de la prochaine session électorale, la huitième session, sera déterminée. La Cour constitutionnelle devait être créée au plus tard un an à compter de la date des élections législatives, qui ont été tenu en Octobre 2014, mais l'Assemblée des Représentants du peuple n'a jusqu'à présent pas réussi à élire qu'un seul membre lors d'une séance publique le 14 mars 2018.

Pour éviter que cette farce ne se reproduise, certains estiment qu’il conviendrait, lors du prochain round électoral, de recourir à la même manière que celle adoptée pour l’élection des membres de la Haute Commission électorale indépendante, où une astuce électorale a été utilisée.

Pour rappel le candidat Ayachi Hammami, qui a obtenu 82 voix, est la candidate du Front populaire et du bloc démocratique, tandis qu'Abdel Rahman Karim, qui obtientu 61 voix, est le candidat du bloc libre du mouvement de la Tunisie, quant à Kaniich, qui a obtenu 127 voix, est le candidat du Bloc de Nidaa Tounès et le Bloc Al Horra, tandis que Maher Krichen, qui a obtienu 21 voix, est le candidat du bloc de la fidélité au pays.

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Alger-Conférence du dialogue national

Clivages et divergences idéologiques Par Yahia Maouchi Très attendu par tous les algériens, le Forum pour le dialogue national tenu le 6 juillet dernier à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de restauration à Aïn Benian à l’ouest d’Alger, réunit, entre autres, des partis politiques, des personnalités nationales, des élites universitaires, plus de 100 associations et organisations syndicales pour promouvoir le dialogue, en vue de parvenir à une plate-forme commune pour une solution à la crise politique que traverse le pays depuis le 22 février, n’a pas tenu toutes ses promesses.

Son objectif initial de regrouper toutes les forces de l’opposition autour de la même table pour dégager un consensus sur la plateforme de revendications à soumettre au pouvoir et sur la démarche commune à suivre pour la faire aboutir n’est pas atteint pour diverses raisons. Alors que les Forces du changement acceptent d’aller “ le plus rapidement possible” vers une élection présidentielle, les partis de l’Alternative démocratique veulent une période de transition durant laquelle tout sera remis à plat.

Ainsi le consensus s’éloigne. Après avoir été boycottée par les partis de l’Alternative démocratique, l’initiative des Forces du changement, a juste le mérite d’exister. Si elle est à l’opposé de la proposition des

partis démocrates, elle contrarie également les visées du pouvoir ; la plateforme, laissée ouverte malgré une adoption unanime des présents à la rencontre du 6 juillet dernier, place la barre très haut avant d’accepter une offre de dialogue venant des autorités.

Les conditions qui y sont énumérées, à commencer par l’exclusion des partis du pouvoir et surtout le départ des dirigeants actuels, compliquent un peu plus la situation. C’est un nouveau grain de sable dans la machine déjà grippée du pouvoir. Rappelons par ailleurs que, durant les travaux de la conférence qui a duré toute la journée, un document a été distribué où les participants s’engagent à élaborer une « feuille de route » dans le cadre de quelques principes. Il s’agit notamment de « l’adoption d’une solution dans le cadre de la Constitution et répondant aux exigences de la solution politique ». D’autres principes sont mentionnés dont celui relative à la souveraineté du peuple « conformément aux articles 7 et 8 de la Constitution », la « Proclamation du 1er Novembre 1954 » comme « seule référence pour l’établissement de l’Etat algérien et l’unité nationale est une constante sacrée » et le fait qu’une « élection libre et régulière » soit la « seule voie pour accéder au Pouvoir ». Par ailleurs, le terme « transition » a complètement disparu du lexique dudit forum.

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Une période préélectorale de six mois Dans son allocution d’ouverture, le coordinateur du forum, Abdelaziz Rahabi, a réitéré que l’avant-projet de la plate-forme proposée par le forum servira « d’une base pour un dialogue inclusif qui doit aboutir à l’organisation d’un scrutin présidentiel transparent, régulier et crédible, dans un délai raisonnable… ». Dans le même ordre d’idée M. Rahabi, a tenu à préciser que « la date des élections sera décidé quand les algériens seront convaincus de la sincérité du gouvernent à organiser cette élection de façon démocratique et transparente. Encore que cela, ne sera pas suffisant pour sortir définitivement de l’impasse politique actuelle », a expliqué Rehabi.

Approche commune et consensuelle A noter que l’avant-projet de la plate-forme prévoit l’organisation d’une élection présidentielle dans un délai ne dépassant pas 6 mois sous la supervision d’une autorité indépendante. Le coordinateur du forum national du dialogue a précisé également que la « prochaine étape » des initiateurs de la rencontre du 6 juillet est la possibilité d’élargir ce que nous

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cette conférence s'est caractérisée par plusieurs interventions dont celle du président de Talaie El-Hourriyet, qui n’a pas tari d’éloges sur le discours de Abdelkader Bensalah. avons fait aux autres partis politiques afin d’avoir une approche commune et consensuelle de l’ensemble de l’opposition. « Nous avons essayé de prendre en compte les exigences de la représentativité politique et ce n’était pas simple dans un contexte où la parole s’est libérée », explique-t-il dans son allocution. « Nous avons tous essayé d’aller vers un dialogue global dont l’objectif est de sortir de la situation actuelle de manière pacifique et consensuelle », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, cette conférence s'est caractérisée par plusieurs interventions dont celle du président de Talaie El-Hourriyet, qui n’a pas tari d’éloges sur le discours de Abdelkader Bensalah. « Le pouvoir semble se repentir cette fois-ci », a-t-il dit. Il trouve que « le dernier message à la nation du chef d’Etat

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par intérim, Abdelkader Bensalah est caractérisé par un changement de tonalité et de contenu par rapport aux discours antérieurs ».

Nouvelle réalité politique Il a résumé la nouvelle réalité politique créée par ce discours en cinq données. Il s’agit notamment du fait que le régime politique a renoncé à la mainmise sur la conduite du dialogue national dont la conduite est confiée à un panel de personnalités nationales crédibles, indépendantes et le fait que le régime s’engage à ne pas être partie prenante au dialogue. Autre signe de « bonne volonté du pouvoir en place, cette foisci, ajoute encore l’ancien chef de gouvernement, le fait que « c’est au dialogue national, et à lui seul, qu’est confiée la double mission de mise en place de l’autorité ou de l’instance chargée de la préparation, de l’organisation, de la supervision et du contrôle de l’élection présidentielle et de l’amendement de la loi organique relative au régime électoral ». Pour sa part, le président du MSP, Abderrezak Makri a qualifié l’appel au dialogue de Bensalah d’une bonne initiative, tout en plaidant pour le départ des deux « B ».

Il a indiqué dans son allocution que « l’institution militaire a eu le grand mérite historique dans tout ce qui a été réalisé jusqu’ici par le mouvement… ». « La majorité des forces politiques représentatives est convaincue que l’enracinement de la démocratie et la réalisation des réformes constitutionnelles profondes seront concrétisés après l’élection présidentielle qui doit être tenue dans un délai raisonnable… ». Pour lui « la convocation d’une Assemblée constituante est une revendication irréaliste et non démocratique et les longues phases de transition aboutissent souvent à un chaos et la désagrégation … ». Il a ajouté que

tout le monde est d’accord quant au respect du cadre constitutionnel, avec la nécessité d’adopter des mesures politiques permettant la concrétisation de la souveraineté populaire.

La classe politique toujours divisée Pour sa part, le président du parti El-Adala, Abdellah Djaballah estime que « limiter le dialogue à la création d’une instance de contrôle des élections est insuffisant ». Le doyen des islamistes a plaidé, en outre, pour la libération de tous les détenus d'opinion, invitant par ailleurs les algériens à « poursuivre le Hirak jusqu'à l'aboutissement de leur revendications ». Pour le leader islamiste, « tous les aspects qui découlent de l'article 7 de la Constitution doivent être discutés sans restriction.

Il a appelé à cette occasion, à des mesures, à même de restaurer la confiance et favoriser l’apaisement.

Le président du Front pour la justice et le développement, a, également, souligné que les jeunes sont la force de la nation et l’espoir de son avenir. A l’adresse des présents à la conférence, il a souligné « on doit s’entendre sur une vision commune pour la réalisation des revendications légitimes du peuple algérien » plaide-t-il. Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, lui a clairement annoncé la couleur en proposant de constituer une commission qui entreprendra des contacts préalables au dialogue devant aboutir au « départ du gouvernement ». Là aussi, point d’exigence du renvoi du président de l’Etat comme l’a déjà signifié Djilali Soufiane dans

la feuille de route n’est pas conçue de la même manière par tous les protagonistes politiques et les représentants de la société civile en général et du Mouvement populaire en particulier.

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les médias estimant que Bensalah « n’a aucun pouvoir ». En outre, Soufiane Djilali a affirmé que l’Algérie « a besoin de réformes politiques en profondeur et d’un dialogue sérieux entre le pouvoir politique et la société » qui permettent de s’entendre sur une « feuille de route » de sortie de crise.

Pour ce faire, il estime nécessaire le départ des figures symboliques de l’ancien régime, mais aussi l’avancement des gages de bonne volonté. « Si le pouvoir actuel est sincère dans sa volonté d’aider au changement exigé par le peuple, tel qu’il le proclame, il doit remettre en liberté tous les détenus d’opinion. Il n’est pas possible de dialoguer alors que des jeunes et des Moudjahidines sont en prison pour avoir participé à une manifestation, avoir arboré l’emblème Amazigh ou même avoir critiqué les dirigeants du pays ». Pour Jil Jadid, le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission, formée d’hommes et de femmes intègres, potentiellement acceptée par tous, et qui serait mandatée pour nouer des contacts avec tous les partenaires politiques.

Dans le même sillage, le président de Ahd 54, Ali Faouzi Rebaine a dénoncé dans son intervention, l’emprisonnement de moudjahid Lekhdar Bouregaa.

Il déclare que « c’est une honte pour le pouvoir d’emprisonner un moudjahid comme Bouregaa ». Pour sa part, le président de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Nourreddine Bahbouh a appelé les participants à ce forum à « se mettre d'accord sur une feuille de route claire d'une

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la notion de dialogue est devenue inéluctable au sein de toutes les structures de la société véritable transition démocratique qui passe par des réformes profondes et la participation de tous ». « Cette rencontre sera suivie d'autres rencontres visant l'instauration des fondements d'un Etat démocratique et social et la concrétisation de la légitimité populaire à travers une élection présidentielle libre et régulière », a-t-il ajouté. Dans le même sillage, le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina a plaidé pour « une transition sereine et pacifique » du pouvoir, soulignant la nécessité de préserver l’unité nationale et de renforcer la cohésion entre le peuple et l’Armée.

Appelant à « se référer à la volonté du peuple » dans l’élection présidentielle libre et régulière consacrant une rupture avec l’ancien système », il a mis l’accent sur la nécessité d’éviter «la vacance des institutions de l’Etat ».

Acteurs de la société civile pour un dialogue inclusif De son côté, le représentant des acteurs de la société

civile, le syndicaliste Sadek Dziri a appelé à la tenue « d'un forum national inclusif », consacrant l’unité nationale et pourvoyant à l’édification « d’une Algérie démocratique, sociale, multipartite, civile et régie par la loi dans le cadre des principes de la Proclamation du 1er Novembre 1954». « Les acteurs de la société civile condamnent la restriction de la liberté d’expression et exigent la libération des prisonniers d’opinion et des jeunes du Hirak ainsi que la levée des restrictions sur les médias publics et l’impératif de prendre des mesures d’apaisement pour un dialogue sérieux », a-t-il soutenu. En outre, les dynamiques de la société civile pour le changement pacifique précisent, par ailleurs, « n’avoir pas pris part à ce forum pour lui conférer une quelconque légitimité ou cautionner sa feuille de route, mais juste pour passer leur message, au nom de la conférence nationale de la société civile du 15 juin, quant à la nécessité de tenir une rencontre unitaire et consensuelle de toutes les forces politiques

les partis de l’Alternative démocratique veulent une période de transition durant laquelle tout sera remis

et de la société civile ». Toutefois, les partis réunis dans l’Alternative démocratique accusent les partis des Forces du changement de vouloir « tendre une perche pour sauver le système », estiment, entre autres, Mohcine Belabbas et Fethi Gharès. « Nous pensons que la solution ne réside pas dans l’organisation d’une élection présidentielle », estime Ramdane Youssef Tâzibt, cadre du PT. « Nous pensons également qu’aucune initiative ne peut pas aboutir à quelque chose qui soit accepté par la population si on continue à vivre dans ce climat répressif marqué par les arrestations notamment d’un moudjahid et par la fermeture hermétique du champ médiatique », ajoute-t-il. Abondant dans le même ordre d’idée, l’ancien président du RCD, Saïd Sadi considère, dans une tribune publiée sur sa page Facebook, que « les instances exécutives seront frappées d’illégalité ».

Pour lui, la crise ne peut être réglée qu’à travers un processus transitionnel qui devra, selon lui, intervenir avant l’organisation d’une élection présidentielle. Il critique dans ce contexte, la conférence du 6 juillet qui défend l’option d’une présidentielle dans un délai de six mois. Pour Saïd Sadi, les participants à cette conférence ont repris l’initiative du pouvoir. « Rejeté par la rue, le militaire essaie de faire vendre sa feuille de route par des factions islamo-conservatrices à travers la réunion tenue le 6 juillet. La démarche est vouée à l’échec » estime-t-il. En somme, il est clair que les forces en présence ne sont pas toutes d’accord sur la voie à suivre pour sortir de la crise systémique

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et mettre le pays sur le chemin de la démocratie. Des divergences de vue qui sont tout à fait normales dans une société plurielle, traversée par divers courants politiques et idéologiques. Mais, le plus important c’est de dépasser tous les clivages et les factures idéologiques afin de baliser le terrain à la construction de cette Algérie de demain, dont rêvent les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février.

Le dialogue est inéluctable Tout compte fait, la notion de dialogue est devenue inéluctable au sein de toutes les structures de la société. Mais la feuille de route n’est pas conçue de la même manière par tous les protagonistes politiques et les représentants de la société civile en général et du Mouvement populaire en particulier.

Seulement, il faut signaler que les partis de l’opposition et la société civile rejettent tous le fait que l’ancien personnel politique du régime honni refasse surface et essaye d’avoir langue avec les nouvelles forces politiques en présence quant à la problématique du changement du système et de la cristallisation et l’élaboration de la nouvelle approche du pouvoir. Tous sont unanimes à faire en sorte que les partis de l’alliance présidentielle soient bannis définitivement de la scène politique nationale. De ce point de vue, toute opération ou initiative qui vise à entamer un dialogue responsable et crédible et aux objectifs qui ne s’opposeront pas

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à la démarche populaire incarnée par le Mouvement populaire qui à consiste à rompre avec tout l’ancien système et ses symboles si on veut y aller vers une Algérie nouvelle. En revanche, malgré une réelle divergence, les deux propositions de l’opposition, à savoir celle des démocrates et celle des Forces du changement, se rejoignent sur un point important : les deux blocs réclament la libération des détenus d’opinion et l’arrêt des poursuites judiciaires avant d’envisager un vrai dialogue avec le pouvoir. Hormis ce point précis, les deux initiatives de l’opposition ne se rejoignent que rarement. Alors que les Forces du changement acceptent d’aller le plus rapidement possible vers une élection présidentielle, les partis de l’Alternative démocratique veulent une période de transition durant laquelle tout sera remis à plat.

L’idée d’une Assemblée constituante ne devient pas une exigence fondamentale pour ce groupe. Mais ces formations politiques, rejointes sur beaucoup de points par l’initiative des organisations de la société civile, ne veulent pas faire de l’élection présidentielle une fin en soi. Outre ces lignes de fracture, le choix des personnalités qui devront mener le dialogue risque de constituer un casus belli entre le pouvoir, l’opposition et surtout le mouvement populaire qui ne semble donner du crédit à aucune initiative venant du pouvoir. Enfin, malgré ces couacs, des tractations se poursuivent dans la discrétion pour tenter de rapprocher des points de vue.

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Niger

Pour une « coalition internationale contre le terrorisme » au Sahel…

Par La Majalla La région du Sahel, comme tout l’Ouest de l’Afrique, vit à des degrés différents, et selon le pays, le mal terroriste comme une vraie «hantise». Car aucun pays de cette région n’a échappé à ce fléau, et aussi (non moins important), tous les efforts, aussi bien à l’échelle de chaque Etat, ou de la région, n’ont pas abouti à freiner ce mal.

Chose qui a poussé le président nigérien Mahamadou Issoufou, dont le pays est en proie aux attaques récurrentes de groupes djihadistes dans l'Ouest et au groupe islamiste Boko Haram dans le Sud-est, à appeler à la formation d'une «coalition internationale» sur le modèle de celle qui a lutté contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.

Dans une interview à l’Agence France Presse, accordé à la veille du 33e sommet de l'Union africaine à Niamey, le président nigérien a déclaré «J'ai proposé la mise en place d'une coalition internationale de lutte

contre le terrorisme au Sahel et au lac Tchad à l'image de la coalition qui a été mise en place pour lutter contre Daech au MoyenOrient», avant d’ajouter : «Notre sécurité, c'est la sécurité du monde. Si demain, le terrorisme arrive à vaincre nos Etats (du Sahel), il ira en Europe et aux EtatsUnis. C'est clair. Donc la Communauté internationale doit davantage s'intéresser à la situation. Nos seuls moyens ne peuvent pas suffire».

La demande du président nigérien, s’explique, et se comprend dans le contexte à la fois politique, économique que sécuritaire, que vit chaque pays, mais aussi la région toute entière. En premier lieu, le nombre réduit des militaires chargés de la mission de combattre le terrorisme, à savoir, que les pays du G5 du Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), ne disposent que de 5.000 hommes. Un nombre tellement insuffisant, et surtout incapable de répondre au défi que pose le terrorisme, mais aussi (et surtout) les capacités dont disposent les

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groupes djihadistes. Ceci explique l'extension des zones d'influence de ces groupes et la multiplication de leurs attaques.

Il faut noter, qu’en plus des moyens dérisoires dont disposent le G5, la région est confrontée à de multiples défis : Une coopération et échanges de «services» entre les contrebandiers, le crime organisé et les groupuscules terroristes. Vient ensuite, le changement climatique, marqué par une désertification galopante, raréfaction des terres arables et des sources d’eaux. Sans oublier l’expansion démographique, avec son lot d’exode rural, et immigration clandestine.

Tous ces facteurs contribuent à fragiliser la région.

Au-delà des discours politiques, surtout de circonstance, prononcés par des officiels, tous les observateurs sur place s’accordent pour certifier que face à ces défis communs, la réponse doit être politique en termes de choix stratégiques. Viennent ensuite les dispositions militaires. Certains observateurs locaux considèrent le terrorisme sous toutes

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ses formes, et émanations, comme simple résultante des maux déjà cités. La solution est un projet sociétal capable d’instaurer la démocratie accouplée au développement.

Il faut rappeler que le G5 Sahel a été créé en 2014 par les chefs d’État de la région, comme étant cadre intergouvernemental de coopération, afin de proposer une réponse régionale aux différents défis. L’une des structures lancées par le G5 est, en matière de sécurité, la Force conjointe du G5 Sahel, créée en 2017 par les 5 États de la région.

L’Alliance Sahel, lancée en 2017 par la France, l’Allemagne et l’Union européenne, et désormais composée de douze bailleurs, a été créée pour améliorer l’efficacité de l’aide au développement dans la zone et être l’interlocuteur du G5 sur les questions de développement. Pour cela, elle coordonne l’action des grands partenaires du développement dans la région afin d’accélérer la mise en œuvre d’actions de développement qui correspondent directement aux besoins exprimés par les populations.

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RDC: L’Ituri, à feu et à sang Par La Majalla Des assaillants ont encore frappé jeudi en Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo), faisant cinq morts, des blessés, des maisons incendiées... Aussi, l'armée congolaise était en opération pour «éradiquer» une milice accusée de semer la terreur.

Un photographe, embarqué au cœur de l'opération «Zaruba ya Ituri» (tempête de l'Ituri) , a constaté que %70 des villages sont vidés de leurs habitants, et les maisons sont brûlées, sur les quelques dizaines de km entre le chef-lieu Bunia et Drodro dans le territoire de Djugu, D'après des chiffres officiels, non corroborés par d’autres sources, les miliciens «Ngoudjolo» de la secte Codeco ont tué en juin au moins 160 personnes, et provoqué l'exode de 300.000 civils. Écartant la thèse de la reprise du conflit communautaire entre Hema et Lendu qui a ensanglanté l'Ituri, en 2003-1999, le président de la République Félix Tshisekedi, a dénoncé cette «Tentative de génocide», et ce «complot», avant d’ajouter que «la première étape était de les anéantir, en tous cas d'amoindrir leurs effets néfastes. C'est fait», en assurant que «les forces de défense seront maintenues ici jusqu'à leur éradication».

A Drodro, des milliers de déplacés - entre 7.000 et -15.000 ont allumé des feux autour de l'église.

Bien, des familles ont fui dans des conditions traumatisantes, parfois jusqu'à Bunia.

Selon Charité, un enseignant, rencontré mi-juin dans un camp à Bunia : «Nous étions avec trois enfants et ma femme dans une maison. Les ennemis sont venus dans la nuit. Nous étions en train de dormir. Quand j'ai pris les deux enfants, l'autre est resté dans la maison. Les ennemis ont tué cet enfant».

Après Drodro, l'opération s'enfonce au cœur de la forêt de Wago présentée comme le quartier

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général des «assassins, des meurtriers, et des criminels».

L'endroit offre une vue imprenable sur le lac Albert. Des restes de balles et de mortier montrent que les miliciens étaient très lourdement armés.

L'armée congolaise reste discrète sur le nombre de miliciens tués ou capturés. Elle redoute que des miliciens se soient déplacés le long du lac Albert, pour préparer de nouvelles attaques.

A Bunia, quelques milliers de déplacés survivent dans deux camps. Des campagnes de vaccination anti-Ebola et anti-rougeole devraient être lancées mardi.

La réponse humanitaire s'organise. Le programme alimentaire mondial va tripler son aide aux déplacés de l'Ituri. Un fonds humanitaire a annoncé un programme d'urgence de 6,5 millions de dollars.

L'Ituri s'ajoute aux autres crises qui traversent la République démocratique du Congo où des millions de personnes ont besoin d'une assistance.

Comme si un malheur ne vient jamais seul.

En plus de cette violence, l’Ebola est encore menaçante, mais aussi dans une relative

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insouciance populaire, qui considère l’épidémie comme un «complot» exagéré. Chose qui ne facilite ni la prévention ni l’intervention des services sanitaire. Le nombre de décès causés par le virus Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo a dépassé la barre de 500 1 décès en dix mois dans deux provinces où elle sévit, selon des autorités sanitaires congolaises.

Depuis le début de l'épidémie liée au virus Ebola en République démocratique du Congo, «il y a eu 506 1 décès (412 1 confirmés et 94 probables) et 621 personnes guéries », On peut lire dans un bulletin du ministère de la Santé, le cumul des cas enregistré est de 239 2, dont 145 2 confirmés et 94 probables.

Les mêmes autorités indiquent par ailleurs que «276 cas suspects sont en cours d'investigation», alors que «13 nouveaux cas sont confirmés» et «915 140 personnes sont vaccinées».

Le premier décès en dehors des limites des provinces congolaises du Nord-Kivu (Est) et de l'Ituri (nord-est) est celui d'un enfant de 5 ans décédé le 12 juin en Ouganda voisin et de son frère le lendemain.

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Municipales au Togo: Large victoire du parti au pouvoir Par La Majalla Les élections en Afrique ne sont plus cette hirondelle qui annonce le printemps de la démocratie, mais plutôt un «test» pour mesurer le degré de maturité de cette démocratie. Avec même des rechutes, et même de mort clinique d’un nombre incalculable de cas.

Le Togo, comme nombre de pays africains, est menacé par cette rechute tant redoutée, mais aussi aspire à une démocratie tant voulue. Aux élections municipales du 30 juin, le parti au pouvoir au Togo a largement remporté les résultats. Avec plus de %60 des sièges de conseillers municipaux dans 114 communes du pays, selon des résultats provisoires publiés vendredi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

La part du lion, est revenue à L'Union pour la République (UNIR), qui a remporté la majorité des voix, dans plusieurs communes du nord du pays. Avec 895 des 1.490 sièges de conseillers municipaux.

A la deuxième place, vient l'Alliance nationale pour le changement (ANC), avec 134 conseillers municipaux.

Puis vient une coalition de l'opposition (C14), avec 131.

Ensuite, l'Union des forces de changement (UFC) avec 44.

Seule bémol, le vote ne s'est pas déroulé dans trois communes. Pour des «raisons techniques», selon l’explication officielle. Aucune date n'a été annoncée pour la tenue des élections dans ces trois localités.

Selon la Céni. La participation a été notamment faible dans la capitale togolaise Lomé. Avec un taux de participation est estimé à %52,46.

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Selon Tchambakou Ayassor, le président de la Céni, «La suite du processus sera la transmission des résultats à la Cour suprême qui a le mandat et la mission de proclamer les résultats définitifs du scrutin». Sachant que les candidats disposent de 48 heures pour éventuellement contester la régularité des opérations électorales.

La tache n’est pas finie, et ces élections doivent être suivies d’autres. Dans chaque commune, les conseillers municipaux doivent désormais élire leur maire. Les mairies sont actuellement dirigées par des présidents de délégation spéciale, nommés par le président de la République.

La Cour Suprême a retenu de ces élections municipales, un total de 570 listes de partis politiques et d'indépendants.

Ces élections sont les premières depuis 1987 dans ce pays présidé depuis 2005 par Faure Gnassingbé. Son père le général Eyadéma Gnassingbé, avait dirigé ce petit pays d'Afrique de l'Ouest d'une main de fer pendant 38 ans.

A l'exception du Parti national panafricain (PNP), tous les principaux partis politiques de l'opposition, qui avaient boycotté les élections législatives de décembre 2018 et n'ont plus aucune représentation au Parlement, ont présenté des listes et espèrent désormais asseoir leur présence locale à travers ce scrutin.

Le PNP parti, dont le leader Tikpi Atchadam vit en exil, exige la libération de ses militants détenus, dont trois responsables écroués à la suite de manifestations contre

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le pouvoir le 13 avril.

Pour rappel, ces élections ont été boycottées par un important parti de l'opposition et marquées par une faible participation dans la capitale.

Plus de 3,4 millions d'électeurs étaient appelés à voter jusqu'à 16h 16( 00h 00 GMT), mais dans les bureaux de vote de Lomé, les taux d'abstention se situaient en moyenne autour des %75.

Selon Évariste Gangigla, responsable d'un bureau de vote de Lomé pour la Commission électorale Nationale Indépendante, «La participation est faible à Lomé, (capitale traditionnellement acquise à l'opposition), parce que certains jeunes de l'opposition ne sont pas sortis, ils ne savent pas pour qui voter, les leaders étant divisés».

A l'exception notable du Parti national panafricain (PNP), important parti dont le bastion se trouve dans le centre-nord du pays, tous les principaux partis politiques de l'opposition ont pris part à ces élections.

Le PNP, dont le leader Tikpi Atchadam vit en exil, exige la libération de ses militants détenus, dont trois responsables écroués depuis mi-avril à la suite de manifestations contre le pouvoir le 13 avril.

Il faisait partie de la coalition formée à l'été 2017.

Des dizaines de milliers de personnes avaient ensuite manifesté à Lomé et dans d'autres villes pour demander, notamment, la démission de Faure Gnassingbé.

Issue 1755- Jiun 12/07/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Ursula von der Leyen : La «mère» de toute une armée…

www.majalla.com

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rt «Tago» avaient créé la sensation. Venus enchanter la paix avec leurs tambours, ils ont pleinement convaincu et, devant ce grand succès, ils pourraient probablement revenir en automne. En effet, quatre nouvelles performances de «Tago» pourraient être programmées en régions, probablement à Sfax et Sousse, en un premier temps et dans d’autres villes.

Les artistes coréens ont en effet fait part de leur joie de se produire à nouveau en Tunisie et quelques points techniques restent à résoudre. Si la nouvelle se confirmait, ce serait de bon augure pour la prochaine rentrée culturelle!

Raja Amiri, membre de l’Académie Tunisie – Corée : Les des arts et sciences du cinéma percussionnistes de «Tago» de retour Après Dorra Bouchoucha en 2018, c’est au tour de la réalisatrice tunisienne Raja Amari d’être élue membre de The Academy (l’Académie des arts et sciences du cinéma). Cela va lui donner le droit de voter pour l’Oscar du Meilleur réalisateur et l’Oscar du Meilleur film!

Ils avaient ébloui le public de la Cité de la Culture en mai dernier avec deux concerts qui resteront dans les annales.

Se produisant dans le cadre de concerts gratuits organisés pour célébrer le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Corée, les six musiciens du groupe

Takfarinas est de retour

Son dernier produit musical remonte à 2011. Takfarinas signe son come-back par un double album, un single et un clip, qui seront dans les bacs prochainement.

Le chanteur kabyle, Takfarinas, de son vrai nom Zermani Ahcène, âgé de 61 ans, annonce son retour sur la scène musicale.

Après huit ans de silence, l’auteur du double album El Waldine/ Inchallah, sorti en 2011, met les dernières retouches à trois nouveaux produits artistiques.

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Il s’agit d’un single, d’un clip et d’un double CD. Tout est fin prêt, confie-t-il, cependant la date de leur sortie n’a pas encore été fixée, a indiqué l’artiste sur sa page facebook. «Je vous annonce que mes nouveaux albums sont prêts, cependant la date de leur sortie n’a pas encore été fixée par ma maison de disques, contrairement à la rumeur qui a été récemment publiée sur les réseaux sociaux».

Ennadji (le survivant) sur scène…

La générale de Ennadji (Le survivant) n’a pas été donnée au TR Oran, son coproducteur, avec la coopérative Massar d’Alger, mais aux arènes d’Oran, l’unique édifice du genre en Algérie, dénommé Torro pour les Oranais. C’est qu’il s’agit d’un spectacle de rue qui

a pour particularité d’être destiné au jeune public, bien qu’il puisse être suivi avec sympathie par les adultes ayant préservé une part de juvénilité dans leur âme. D’abord parce qu’il n’est pas dans l’infantilisation de son public cible, ni dans le fond ni dans la forme, et ensuite parce qu’il n’a nul souci d’être édifiant en direction de ce public, comme c’est la règle dans notre pays. C’est l’imaginaire dans ce qu’il a de plus ludique qui est convié dans la traduction scénique des fabuleuses aventures de Sindbad le marin.

d›Assilah. Cette rencontre littéraire, qui s’inscrit dans le cadre d’une série de colloques baptisés «La poésie arabe sur fond d’un paysage culturel en mutation», ambitionne, d’une part, de rendre hommage à la poésie arabe et, d’autre part, de mettre la lumière sur ses transformations et ses itinéraires. Dans une déclaration, le coordonnateur de cette rencontre, Charaf Eddine Majdouline, a indiqué que l’organisation de ces colloques vient concrétiser une ambition que les organisateurs nourrissaient dès l’édition précédente, plus précisément après la remise du prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe, lorsqu›ils ont soulevé la nécessité de faire de la poésie une partie intégrante du programme du Moussem d’Assilah.

La diversité du patrimoine culturel

L›état des lieux de la poésie arabe

Des poètes et critiques ont examiné, jeudi, l’état des lieux de la poésie arabe, lors d›un colloque organisé dans le cadre du 41ème Festival culturel international

immatériel marocain

Un des premiers berceaux de la culture contemporaine marocaine, le Festival national des arts populaires (FNAP), dont la 50è édition se tient actuellement à Marrakech, se veut une célébration annuelle éloquente et une vitrine par excellence de la magnificence, de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel immatériel national. Placée sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, cette manifestation culturelle d›envergure, qui constitue l›un des événements annuels, source de fierté, qu’abrite la cité ocre, première destination touristique du Royaume,

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rt à Londres où l‘œuvre a finalement été vendue jeudi pour 5,3 millions d’euros.

Le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé.

Vieille de l‘ère arménienne, la statuette en quartzite brun de 28,5 cm de haut, représente le dieu égyptien Amon sous les traits de «l’enfant pharaon» Toutankhamon qui a accédé au trône à neuf ans. Elle fait partie des nombreux objets d’art l’Egypte réclame la restitution.

Nigeria : Teniola Apata bouscule les codes présente cette année une programmation riche et diversifiée où s’entremêlent arts populaires marocains et musique du monde.

Tanzanie : Les cinéastes doivent partager leurs images avec le gouvernement.

Le cinéma au service de l’Etat. C’est en Tanzanie, où un nouveau projet de loi exigeant aux sociétés cinématographiques de partager leurs séquences brutes avec le gouvernement a été adopté. But de la manœuvre, faire la promotion du pays.

Dans les faits, les cinéastes devront soumettre toutes les séquences filmées et une copie finie de leur travail à l’Office tanzanien du film ou à une autorité déléguée pour obtenir une autorisation

avant de quitter la Tanzanie, selon le procureur général, Adelardus Kilangi.

Bien que le président ne l’ait pas encore signé, les groupes d’opposition craignent déjà que le projet de loi ne soit un frein à la coproduction entre cinéastes étrangers et locaux. Les professionnels du 7e art n’ont pas été avisés du projet de loi, car il a été classé comme une mesure d’urgence et adopté par le Parlement à la hâte.

Le buste de Toutankhamon vendu à 5 millions d›euros.

Le Caire avait été formel : le portrait sculpté du pharaon Toutankhamon détenu par la maison d’enchère Christie’s est une œuvre volée. Et de fait, ne devrait pas être vendue. Mais le cri de colère du gouvernement égyptien a été peu audible

Personne n›aurait pu prédire que Teniola Apata, ou «Teni, The Entertainer», allait devenir un star de l›afro pop au Nigeria conservateur. La jeune artiste de 26 ans qui préfère les joggings aux minijupes bouscule les codes et compte bien conquérir la scène internationale. Yemi Alade la 1ère artiste africaine à avoir un million d’abonnés YouTube.

Yemi Alade 1ère artiste africaine à avoir un million d’abonnés sur YouTube

La chanteuse nigériane, Yemi Eberechi Alade, plus connue sous le nom de Yemi Alade, est devenue la première chanteuse africaine à atteindre un million d’abonnés sur YouTube. La «reine des vidéos de musique» nigériane a établi un autre

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d’unité et d’amour à transmettre à la société congolaise et à tout le monde à travers des œuvres d’art. Étant donné que les femmes peintres sont peu nombreuses en vue, le CCB entend, à travers cet événement, mettre en lumière et faire émerger leur travail remarquable. Des tableaux fabriqués avec des tissus de pagnes, des perles, des paillettes en utilisant du collage sur n’importe quel support, principalement de la toile sont visibles à cette exposition.

L’orchestre «Les Bantous de la capitale»… record il y a deux ans lorsque son clip à succès «Johnny» est devenu le clip nigérian le plus regardé sur YouTube, depassant «Personally » de P-Square.

Yemi Alade surement excitée pour son million d’abonnés sur YouTube a fait cette annonce sur sa page de média sociaux, remerciant Dieu pour un tel exploit. Elle a également des vidéos bien connues sur YouTube, telles que «kiss , Marvin, Ghen Ghen Love, Bamboo, Na Gode, Selebobo, Ferrari» et d’autres représentations en direct. Elle a récemment publié le single «Bounce» de son prochain

album, intitulé «Woman of Steel», qui devrait faire sa sortie très bientôt.

L’orchestre mythique «Les Bantous de la capitale» du Congo/Brazzaville a agrémenté les 29 et 30juin le Festival «Indépendance rumba», organisé à

«La femme congolaise entre combat et espoir».

Le vernissage de l’exposition d’art «La femme congolaise entre combat et espoir» a eu lieu samedi, au Centre culturel Boboto où trois jeunes femmes peintres exposent leurs toiles jusqu’au 08 juillet 2019. Selon Arnold Wobo, chargé d’Affaires culturelles du Centre culturel Boboto, l’objectif de cette exposition est de promouvoir les jeunes artistes talentueux qui ont un message de paix, la place de la Gare centrale, dans la commune de Gombe, à Kinshasa.

Conduit par leur patriarche, Edouard Nganga alias «Nganga Edo», 86 ans d’âge et doyen de cette formation musicale, «Les Bantous de la capitale» ont été tout feu toute flamme avec leurs titres nostalgiques, entre autres, «Makambomibale», «Masuwa», «Congo na biso», «Osalingainini». Cette formation musicale de 23 membres (chanteurs, guitaristes, compositeurs, instrumentistes) de la rive droite du Fleuve Congo, ont considéré que leur bref séjour à Kinshasa a été «une sorte de retrouvailles» des artistes congolais des deux rives du fleuve majestueux.

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Ursula von der Leyen : La «mère» de toute une armée…

Par Nasreddine Ben Hadid Dessin : Ali Mendaloui - 1 - Une femme sait choisir une autre :

- De son vrai nom Ursula Gertrud von der Leyen, est née Albrecht, le 8 octobre 1958 à Ixelles (Belgique) - Est une femme politique allemande membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU).

- Angela Merkel l’a choisie en 2003 pour occuper le ministère fédéral de la Famille dans sa première grande coalition.

- 2 - La politique en héritage :

- Est la fille d'Ernst Albrecht, ministre-président de Basse-Saxe de 1976 à 1991.

- Son frère Hans-Holger, dirigeant d'entreprises, est le président-directeur général de Deezer depuis février 20152.

- Descend d'une famille de la bourgeoisie hanséatique, avec des connexions aristocratiques, et dont l'origine remonte au XVIIe siècle.

- 3 - Jeunesse riche et parcourt exemplaire :

- A passé son enfance en Belgique, où elle fréquente l'École européenne dès 1964, ce qui lui vaut d'être bilingue allemand et français.

- Diplômée en mathématiques et sciences en 1976, puis étudie les sciences économiques aux universités de Göttingen et de Münster entre

1977 et 1980.

- Entreprend à partir de 1980, des études de médecine à l'université Gottfried Wilhelm Leibniz de Hanovre, qui durent sept ans, et décroche son doctorat en 1991.

- 4 - Une famille dans les prairies…

- Ursula von der Leyen est mariée à Heiko von der Leyen, professeur de médecine, PDG d'une société de développement des Affaires (l'ingénierie médicale).

- Ursula et Heiko von der Leyen ont sept enfants : David (1987), Sophie (1989), Donata (1992), les jumelles Victoria et Johanna (1994), Egmont (1998) et Gracia (1999).

- Jusqu'à la fin de 2014, sa famille vivait dans une ferme près de Hanovre avec son père Ernst Albrecht.

- 5 - Une femme qui cherche toujours :

- Elle devient médecin assistant à la maternité de l’université de Hanovre entre 1988 et 1992.

- Occupe en 1996 un poste de chercheuse assistante en médecine sociale et recherche dans le domaine du système de santé au sein du département d’épidémiologie de la faculté de médecine de Hanovre de 1998 à 2002.

- 6 - Femme battante et combattante :

- Elle rejoint l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), dont son père a été vice-

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président fédéral, en 1990.

- Entame son parcours politique 11 ans plus tard, lorsqu'elle remporte un mandat d'élue locale au sein de l'assemblée de la région de Hanovre.

- Lors des élections régionales du 2 février 2003, elle est élue à 44 ans députée au Landtag de Basse-Saxe dans la circonscription orientale de Lehrte avec 39 % des voix.

- 7 - Une femme en premier et avant tout :

- Proche de la chancelière, elle a su mener une politique favorisant notamment le développement des crèches et en instituant un «salaire parental».

- Reconduite en octobre 2009, puis nommée ministre fédérale du Travail à peine un mois plus tard.

- Devient ministre fédérale de la Défense en décembre 2013, étant la première femme à occuper ce poste.

- 8 - Cheffe dans le sang…

- Ursula von der Leyen est reconduction dans son poste, en mars 2018.

- Et devient de ce fait, l'une des potentielles successeuses de la chancelière Merkel.

- Malheureusement pour elle, ce poste lui est ravi par Annegret Kramp-Karrenbauer, quelques mois plus tard.