Plus de 700 harragas interceptés durant le mois de septembre

M.Nasser Kamel: « Le message sur le climat méditerranéen est clair et il est urgent d'agir »

« L’état de droit est le meilleur moyen pour préserver la démocratie et la prospérité de Hong Kong »

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1768- Octubre 11/10/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Le parcours sportif et juridique de Giuseppe Conte, de la société physique à la société civile

Issue 1768- Octubre 11/10/2019

www.majalla.com

Plus de 700 harragas interceptés durant le mois de septembre www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1768- Octubre 11/10/2019

Maurice: Législatives 20 au 7 novembre

Zimbabwe: l’économie 26 en chute libre

Etats-Unis : La romancière Laila Lalami finaliste du National 36 Book Award 34

Le cerveau peut pratiquer la gymnastique ! Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un jeune réfugié burundais se lèche la main lors d'un repas sur le site du transit de Nyabitara à Ruyigi, au Burundi, le 3 octobre. Près de 600 Burundais qui ont fui la violence politique dans leur pays d'origine en Tanzanie ont été rapatriés de leur plein gré, a déclaré l'agence de réfugiés Le gouvernement tanzanien a promis qu'à partir du 1er octobre, il commencerait à rapatrier tous les Burundais, qu'ils le veuillent ou non.

TCHANDROU NITANGA / AFP via Getty Images

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Les partisans du leader de l'Alliance pour l'avenir du Kosovo et candidat aux élections législatives au poste de Premier ministre, Ramush Haradinaj, assistent à un rassemblement à Pristina le 3 octobre. ARMEND NIMANI / AFP via Getty Images

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ctualités

L’Afrique en bref

Dépourvu d’armée et de forces de sécurité régulières solides, le GNA est contraint de s’appuyer sur ces milices pour combattre le maréchal Khalifa Haftar.

Libye

sanctions internationales”.

Affrontements meurtriers à Tripoli

Mali

Les combats se poursuivent hors du camp de Yarmuk, au sud de la capitale libyenne.

Et la population civile au même titre que les migrants et refugiés sont des victimes collatérales de ces violents affrontements.

Les milices tripolitaines se battent au nom du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et dirigé par Fayez al-Sarraj. Dépourvu d’armée et de forces de sécurité régulières solides, le GNA est contraint de s’appuyer sur ces milices pour combattre le gouvernement non reconnu est incarné par l’homme fort de l’Armée nationale libyenne (ANL), le maréchal Khalifa Haftar. Selon des sources horspitalières à Tripoli, au moins six personnes, dont des enfants, ont été blessées dimanche dans un raid aérien contre un centre équestre près de la capitale libyenne. Face à ces attaques répétées contre des “cibles civiles”, le GNA a appelé de nouveau la communiqué internationale afin qu’elle “dépêche une mission d’enquête”, en vue de “documenter ces violations graves” et inscrire le maréchal Haftar “sur la liste des

La principale alliance jihadiste du Sahel revendique les attaques contre l'armée

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué

les deux attaques meurtrières contre les camps de l’armée malienne de Boulkessy et Mondoro, près de la frontière du Burkina Faso, plus important revers de l’armée malienne depuis des années. Selon le dernier bilan provisoire gouvernemental, ces deux attaques, qui se sont produites le 30 septembre et le 1er octobre, ont causé la mort de 40 militaires maliens. Ce bilan devrait s’avérer largement en deçà de la réalité car des dizaines de soldats ont été portés disparus après la bataille, dont un certain nombre ont depuis été retrouvés vivants, selon les autorités, qui se refusent à préciser pour l’instant le nombre de militaires encore manquants. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et reçu par l’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar et le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE, le GSIM affirme avoir “capturé deux officiers, dont un colonel, commandant de la base de Boulkessy, et tué au moins 85 militaires de tous grades”. Selon un rapport l’armée avait également subi de lourdes pertes matérielles, dont une dizaine de véhicules incendiés. Dans son communiqué, le GSIM affirme que “cet arsenal chèrement acquis” est tombé aux mains de ses combattants pour “continuer leurs opérations et leur avance jusqu‘à la libération de tout le Mali et la région des croisés”, allusion aux forces de l’opération française Barkhane et de la Force conjointe des pays du G5 Sahel.

RDC

Le GSIM affirme avoir “capturé deux officiers, dont un colonel, commandant de la base de Boulkessy, et tué au moins 85 militaires de tous grades”.

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Les ONG craignent une levée de sanctions infligées par l’Union européenne à 14 personnalités congolaises.

La levée des sanctions contre des personnalités congolaises inquiète les ONG

Quatre organisations congolaises se sont inquiétées mercredi d’une possible levée de sanctions infligées par l’Union européenne à 14 personnalités congolaises accusées d’entrave au processus électoral en République démocratique du Congo sous la présidence de Joseph Kabila.

“Nos organisations sont particulièrement préoccupées par les informations selon lesquelles l’Union européenne envisagerait de retirer sans conditions, certaines de

ces personnes de leur liste (des sanctions) contrairement aux États-Unis que nous encourageons”, écrivent ces associations dans un communiqué. En décembre 2018, l’UE avait reconduit pour un an ces sanctions (gels des visas et des comptes bancaires) infligées début 2017 à 14 personnalités pour entrave au processus électoral en RDC. La liste comprend d’anciens cadres de l’appareil sécuritaire de M. Kabila (notamment son ex-ministre de l’Intérieur et candidat à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, et l’ancien patron du renseignement intérieur, Kalev Mutond).Ces responsables sécuritaires étaient “directement impliqués” dans des violations

Alphonse Voho Sahi, ancien ministre de la Culture sous la présidence de Laurent Gbagbo, a été nommé ambassadeur de Côte d’Ivoire en Algérie.

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graves des droits de l’Homme, selon ces associations (Filimbi, Lucha Asadho, et le nouveau mouvement anticorruption Unis).

Côte d'Ivoire

Un proche de Gbagbo nommé ambassadeur en Algérie

Alphonse Voho Sahi, ancien ministre de la Culture sous la présidence de Laurent Gbagbo, a été nommé ambassadeur de Côte d’Ivoire en Algérie, a annoncé le porteparole du gouvernement mercredi à l’issue du conseil des ministres. “Le conseil a donné son accord en vue de la nomination de Voho Sahi Alphonse en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République algérienne démocratique et populaire avec résidence à Alger”, a déclaré le porte-parole, Sidi Tiémoko Touré. Cadre du Front populaire ivoirien (FPI), ministre du dernier gouvernement Gbagbo, Voho Sani, qui écrivait régulièrement des discours pour le président Gbagbo, avait fui la Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de 2011-2010. Il était revenu d’exil en 2014. Cette nomination intervient après celle le mois dernier comme ambassadeur en Allemagne de l’ex-patron de l’armée sous la présidence de Gbagbo, le général Philippe Mangou, qui avait néanmoins témoigné à charge contre Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) en 2017. Il avait été nommé en 2012 ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon.

A

ctualités Ouganda

Bobi Wine défie la police

Le député, membre de l’opposition Bobi Wine a profité du 57è anniversaire de l’indépendance pour consacrer le 156è concert de sa carrière musicale à son pays.

Mondial de rugby

L'Afrique du Sud écrase le Canada

L’Afrique du Sud a validé, mardi, son ticket pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, au Japon, en étrillant le Canada -66 7, avec 8 essais et le point bonus. C’est ce qu’on appelle une fessée. L’Afrique du Sud a validé, avec la manière et sans forcer, son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby qui se dispute en ce moment au Japon.

Les Springbocks n’ont pas fait, en effet, dans

la demi-mesure pour surclasser le Canada ce mardi pour leur quatrième et dernier match de la phase des poules du tournoi. Ils se sont imposés sur le score sans appel de 66 à 7, pour prendre provisoirement la tête de leur groupe devant la Nouvelle-Zélande qui affronte l’Italie samedi. Ce succès, avec 8 essais et le point bonus, a permis à un homme d’entrer dans les annales du rugby : Cobus Raïna. Le demi de mêlée des Bocks a, en effet, inscrit le triplé le plus rapide de l’histoire de la Coupe du monde… en à peine 20 minutes.

Les proches estiment que l‘étudiant de 21 ans qui s’est retrouvé avec une balle dans la nuque a été victime d’un meurtre avec préméditation.

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L’Ouganda fêtait ce mercredi 9 octobre le 57è anniversaire de son indépendance. L’occasion tout indiquée pour le député, membre de l’opposition Bobi Wine de consacrer le 156è concert de sa carrière musicale à son pays devenu indépendant du Royaume-Uni en 1962. Une initiative qui n‘était pas du goût de la police qui tout fait pour décourager les fans de Wine. « Si vous voulez la paix, restez chez vous, car il n’y aura pas de concert demain. Ne perdez pas votre temps précieux, s’il vous plaît », avait prévenu la veille, Patrick Onyango, porte-parole de la police. Mais pas suffisant pour dissuader Robert Kyagulanyi (vrai nom de Bobi). Le député de la circonscription de Kyaddondo (centre du pays) et ses milliers de fanatiques ont bravé la mesure de la police.

Un affront que la police n’a pas digéré et s’est résolue d’utiliser la manière forte en dispersant les mélomanes.

Immigration

L'Italie sommée d'éclaircir la mort d'un Congolais

Des dizaines de personnes devraient manifester ce mercredi devant l’ambassade d’Italie à Kinshasa. Question de réclamer la vérité sur la mort d’un étudiant congolais à Rome en septembre dernier. C’est ce qu’on appelle s’adresser à la bonne personne. Et pour ces Congolais visiblement en colère, la bonne personne, c’est l’ambassade italienne en RDC qui devrait faire feu de tout bois pour faire la lumière sur la mort de Mike Zama le 26 septembre dernier à Rome.

Si le gouvernement italien ne s’est pas encore exprimé sur le sujet, les proches estiment que l‘étudiant de 21 ans qui s’est retrouvé avec une balle dans la nuque a été victime d’un meurtre avec préméditation.

Une thèse qui est loin de convaincre l’avocat de la victime. « De son coté, l’avocat de la famille a déclaré que Mike Zama avait reçu une balle à la nuque, et qu’il a été en réalité victime d’un meurtre prémédité. La mère de la victime soupçonne la police Italienne de vouloir déjà disculper l’auteur de ce meurtre, au lieu de mener d’abord une enquête indépendante », explique encore l’ACAJ.

Une passion pour le voyage qui se transforme en exploit.

Ethiopie

Un crash évité de justesse

Plus de peur que de mal sur le vol ET908 d’Ethiopian Airlines reliant la capitale sénégalaise Dakar à la capitale malienne, Bamako ce mardi 8 octobre. Juste quelques minutes après son décollage de l’aéroport international Blaise Diagne près de Dakar, l’avion, un Boeing 300-767, a manqué de se crasher en raison d’un souci technique.

Selon des images diffusées par le site spécialisé Newsaero, il semble que le moteur de l’appareil ait pris feu juste après le décollage.

D’ailleurs, à en croire le passager témoin, il s’agit « d’un vieil avion dont la porte avait du mal à se fermer » et les secours, c’est à dire le dispositif d’extinction d’incendie avait du mal à fonctionner dès les premières minutes. Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a toutefois été faite, notamment sur les causes de l’incident

Il semble que le moteur de l’appareil ait pris feu juste après le décollage.

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pour lequel une enquête a été ouverte par les autorités sénégalaises.

Aventures

Une Ougandaise fait le tour du monde

Une passion pour le voyage qui se transforme en exploit. Dimanche, Jessica Nabongo est devenue la première femme noire à visiter les 195 pays dans le monde, à l’issue de son voyage aux Seychelles, le dernier sur sa liste de découvertes. L’histoire de voyage pour cette Ougandaise de 34 ans débute lorsqu’elle a six ans. Immigrée aux Etats-Unis avec sa famille, elle profite alors de ses passeports ougandais et américain pour sillonner les quatre coins du monde. Mais, ce n’est qu’en 2017, après avoir déjà visité 60 pays qu’elle se met en tête de faire un tour du monde. En deux ans et demi seulement, la native de Détroit, dans l’Etat du Michigan, parcourt 135 pays. « Tant de choses à dire, mais pour l’instant, je vais simplement remercier toute cette communauté pour tout votre soutien. C’était notre parcours et merci à tous ceux qui sont venus pour la balade !!! », a-t-elle déclaré à ses milliers de followers sur Instagram, dont plusieurs l’ont aidée à couvrir les frais de ses voyages.

Encouverture Le phénomène reprend de plus belle

Plus de 700 harragas interceptés durant le mois de septembre Par Yahia Maouchi Après une relative accalmie de quelques mois, à la faveur du soulèvement populaire du 22 février dernier, voilà que le phénomène de l'émigration clandestine par voie de mer, la «harga» reprend de plus belle. En Algérie, on appelle ces migrants les "harragas", en arabe les "brûleurs". En l’occurrence, des "brûleurs" de frontières. En quête d’un meilleur avenir et faute de visas, plusieurs milliers d’Algériens décident chaque année de quitter clandestinement le pays sur des embarcations légères, et de traverser la Méditerranée en direction de l’Italie ou de l’Espagne, le plus souvent au péril de leur vie. Ainsi, plus de "700", algériens, et plusieurs ont déjà payé de leur existence l’impitoyable défi de la mer Méditerranée tentant la traversée de la Méditerranée clandestinement pour rejoindre l'Europe, ont été interceptés durant

le mois de septembre dernier. Ainsi, le nombre de clandestins empêchés de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations artisanales en septembre équivaut presque à celui enregistré durant le 1er semestre 2019, qui était 740, selon les chiffres publiés par le Ministère de la Défense Nationale (MDN). Deux autres chiffres confirment la forte reprise du phénomène de l’émigration clandestine en septembre. D’abord, celui du nombre de corps de harragas repêchés en septembre au large des côtes algériennes qui a atteint 12 contre alors qu’aucun corps n’a été repêché le mois précédent. Ensuite, le nombre de migrants sauvés de la noyade qui a connu une hausse vertigineuse. Il est passé de 9 personnes en août à 142 en septembre. Ce qui montre une reprise inquiétante du phénomène de l’émigration clandestine. On ne saura jamais le nombre de ceux qui ont pu passer et celui de ceux qui ont fini au fond de la Méditerranée.

Comme dit plus haut, le phénomène de l’émigration

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clandestine, qui a atteint son apogée lors des années 2017 et 2018 et qui a vu nombre de jeunes mourir en mer, a connu une relative accalmie lors de l’année 2019 grâce au hirak qui a laissé entrevoir aux Algériens, surtout dans le rang des plus jeunes, des horizons nouveaux. Les événements du 22 février ont repoussé l’échéance pour plusieurs candidats à l’émigration clandestine, qui ont préféré

temporisé, devant des espoirs qui en ont découlé pour l’émergence d’une Algérie meilleure.

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Mieux encore, des pancartes comportant les slogans faisant référence au sujet ont été également largement portées par les manifestants. Sur certaines d’entre elles, on pouvait lire : «nos enfants ne mourront plus en mer », les jeunes assuraient que l’envie de partir à tout prix les a quittés et que leur avenir, comptaient le faire ici, chez eux, après avoir débarrassé le pays du système tueur d’espoir. Mais, malheureusement devant la situation qui prévaut actuellement dans le pays, et qui n’augure pas d’un avenir meilleur, le sujet du harga refait surface dans les quartiers d’Alger et dans les autres villes du pays. Il est à nouveau au centre des discussions entre des copains qui se retrouvent la nuit après le travail, et parmi les familles inquiètes pour un fils, un frère, voire un jeune époux attiré par le chant des sirènes. « En réalité, nul n’est

Encouverture

outre, l’explosion du phénomène de la harga était l’expression de la faillite du système politique, et quelque part de toute la société. Une preuve ultime des dysfonctionnements qui touchent le pays. Une stratégie active destinée à faire face à une situation difficile dans laquelle misère et hogra les empêchent d’envisager un avenir. D’autre part, sur le plan officiel, les autorités actuelles n’ont pas encore évoqué le sujet.

Peu de temps avant le 22 février, le phénomène qui avait une ampleur jamais égalée avait été présenté comme étant l’une des conséquences de l’impasse à laquelle ont été conduits les algériens durant le règne de Bouteflika. Un organisme spécialisé dans l’étude et la lutte contre la harga avait été mis en place au La faillite d’un système politique niveau du ministère de l’Intérieur avant que ses Toutefois, l’explication de la reprise en force responsables déclarent très vite que les mesures mises de l'émigration clandestine, peut paraître simple en place (des peines de prison) n’étaient nullement : les harragas et les réseaux de passeurs profitent adaptées au traitement de ce mal. Au niveau officiel, des dernières semaines de beau temps avant les une conférence devant traiter du sujet en présence de perturbations de l’automne et de l’hiver où la traversée tous les acteurs concernés devait être organisée sous devient périlleuse. Mais la recrudescence subite d’un le patronage du président déchu. Cette conférence n’a phénomène qui s’est estompé pendant de longs mois, jamais eu lieu, et l’auteur de son annonce officielle, y compris pendant le printemps et une partie de l’été, Amar Ghoul, emprisonné quelques mois plus tard appelle aussi d’autres lectures. Elle exprime peut-être pour de graves faits de corruption. Les pays concernés une nouvelle déception de la jeunesse après l’espoir né par cette migration massive des jeunes algériens du hirak populaire et ses promesses d’un changement gardent eux aussi le silence sur cette reprise subite rapide et rappelle surtout au système politique en de la harga. Le phénomène était passé au premier place sa faillite et l’inefficacité de ses mesures. En stade des préoccupations des italiens, espagnols et des à l’abri de ce terrible phénomène. Tout le monde a vu ce qui s’est passé l’an dernier. Même des bébés ont été embarqués, même des pères de famille, des familles entières et des universitaires ont tenté leur chance.

Avec la destitution de Abdelaziz Bouteflika, les algériens ont retrouvé espoir, la harga a stoppé net, nos jeunes sortaient les vendredis marcher, ils espéraient réellement un changement, mais prés de huit mois sont passés sans que ce changement arrive, alors le désespoir a repris, ils ne voient pas le bout du tunnel » déplore l’un des proches d’une victime de l'émigration clandestine, que nous avons abordé à Alger.

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vu leur rêve de rejoindre l’Espagne s’évaporer. Ce bilan très lourd est loin d’être unique en ce mois de septembre, où on dénombre des dizaines de tentatives d’émigration dans plusieurs wilayas côtières, dont Boumerdès, Tipasa, Oran, Mostaganem et Annaba.

Il faut savoir que depuis 2016, le phénomène a connu des accalmies, mais est reparti à chaque fois en force. Toutefois, la harga demeure de plus en plus importante d’année en année. Alors qu’en 1200 ,2016 personnes ont été empêchées de Des bilans qui donnent froid dans le dos rejoindre l’Europe, en un mois seulement de cette Pr ailleurs, les bilans des gardes-côtes donnent année en cours, on parle de 720 personnes, soit plus froid dans le dos. Ainsi, durant la dernière semaine de la moitié. Pourquoi autant d’Algériens aspirent du mois de septembre, 137 personnes ont été à quitter le pays au détriment de leur vie ? Les interceptées au large du territoire maritime national. réponses des experts sont multiples. Ils évoquent Certaines ont été sauvées d’une mort certaine. l’instabilité socioéconomique et politique du pays, Selon les gardes-côtes, 11 candidats à l’émigration le désespoir des jeunes et l’atteinte fréquente clandestine, dont un mineur, ont été interceptés, au aux droits et libertés des personnes. Selon eux, nord de Cap Aiguille (Ouest du pays), par les unités l’éveil politique du 22 Février traduit par le hirak du Groupement territorial des garde-côtes d’Oran. a redonné confiance aux jeunes quant à un cadre Ils tentaient de rejoindre l’Espagne à bord d’une de vie meilleur et de facto a stoppé quelque peu ce embarcation en polyester. Une autre opération phénomène. D’autres, plus proches des réseaux de était plus importante. Ces mêmes unités ont avorté harraga, réfutent cette hypothèse. Pour eux, à partir des tentatives d’émigration clandestine de 80 de la fin février et ce jusqu’à la mi-août, la période personnes. Parmi les candidats, figuraient 5 mineurs n’est pas propice à s’aventurer au large. Les risques et une femme. La destination est toujours les côtes de déchaînement des eaux et d’être interceptés espagnoles. Toujours à l’Ouest, cette fois-ci, c’est à sont grands. « Ce n’est qu’en septembre que les Mostaganem que 30 personnes, dont un mineur, ont opérations reprennent », soulignent-ils. D’autres français particulièrement alertés par la situation et qui avouaient craindre, par-dessus tout un débordement en cas d’un passage en force de Abdelaziz Bouteflika dans le cadre d’un cinquième mandat. Actuellement, et en Algérie, les informations en cours affirment que des directives fermes ont été adressées aux gardes-côtes et équipes chargées de la surveillance des régions d’où peuvent avoir lieu les départs des harragas.

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Encouverture expliquent cette recrudescence par la politique européenne quant à l’attribution des visas, jugée très sévère, notamment pour les Nord-Africains, dont les Algériens.

Un véritable phénomène de société En somme, la harga, ou encore les tentatives de quitter clandestinement le territoire national est devenu un véritable phénomène de société. Les boat people se lancent à la mer où plusieurs dizaines de candidats se livrent à la mort tout en casquant des factures colossales. Les dernières opérations menées par les unités du groupement territorial des garde-côtes ont révélé ce mal qui continue à ronger les esprits des adultes, jeunes, moins jeunes, des femmes avec leurs enfants. A cet effet, en début de ce mois d’Octobre, huit harraga ont été sauvés d’une mort certaine et un enfant de 11 ans a été repêché mort noyé par les gardes-côtes espagnols, à quelques miles nautiques des côtes ibériques. En outre, les unités du groupement territorial des gardes-côtes ont intercepté au large de Ghazaouet (Ouest du pays) cinq candidats à l’émigration clandestine. Les cinq harraga (tous Algériens), qui voulaient rallier les côtes espagnoles à bord d’une embarcation en polyester, ont été interceptés, ce début de semaine, par les éléments des gardes-côtes en patrouille en mer, à 6 miles au nord du littoral de Ghazaouet. Enfin, ce phénomène a repris des allures fulgurantes, malgré toutes les dispositions prises pour contrecarrer à commencer celui-ci par l'arrestation de ces pourvoyeurs de la mort, faisant miroiter la meilleure traversée, les passeurs. En ce sens, les justiciers ne badinent pas avec de telles affaires, en affligeant des sentences plus ou moins lourdes, à l'encontre de tout candidat s'exposant à un tel

risque, tout en charriant dans son aventure des vies humaines. Mais il faut le rappeler, ce drame est en cours depuis plusieurs années et ses causes que sont l’absence de perspectives, la crise économique, la lassitude du quotidien et l’aspiration à une vie meilleure, n’ont pas été traitées par les autorités compétentes. Toutes les catégories de personnes sont touchées par le phénomène, pas seulement les pauvres ou les chômeurs, et si la majorité des candidats au départ sont des hommes de moins de 30 ans, il n’en reste pas moins que parmi les harragas, il y a des femmes, des mineurs, des anciens et

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des diplômés. S’il échappe à la mort pendant la traversée, le harraga s’expose aux mêmes obstacles que les migrants partis du Maroc, de Tunisie ou de Libye. S’il est récupéré par la marine algérienne avant d’entamer la traversée de la Méditerranée, le harraga est systématiquement poursuivi par la justice de son pays, et souvent condamné à des amendes pour "tentative d’émigration clandestine".

Voire à des peines de prison, si l'on se réfère à la loi de 2009 qui criminalise la harga. Le hic, au lieu de punir, l’État devrait adopter des politiques efficaces à même de retenir ces jeunes en leur permettant de

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jouir de véritables opportunités économiques sur place, tout en négociant des accords afin que des visas soient plus facilement accordés aux Algériens désireux de tenter leur chance à l’étranger. Enfin, l’existence d’une loi restrictive incriminant l’acte de harga n’a pas, vraisemblablement, dissuadé ces milliers d’Algériens en quête d’une vie meilleure et goûter, enfin, à la liberté qu’ils pensent pouvoir trouver une fois en Europe. Un seul mot d’ordre pour ces milliers d’aventuriers : «On préfère être dévorés par les requins en plein mer que par les vers en Algérie…»

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olitique

Un espoir à l’horizon

Cameroun : Crises en boucle Tunisie – «La Majalla» Le Cameroun reste englué dans deux conflits armés et une crise politique inédite en près de 37 ans de pouvoir. La réélection de Paul Biya, depuis un an, n’a rien changé.

Trouvant l'intransigeance contreproductive, e chef de l'Etat, vient d'ordonner la libération de son principal opposant Maurice Kamto et de ses partisans, ainsi que celles de détenus liés à la crise anglophone. L'apaisement se fait attendre.

La minorité anglophone qui représente %14 des Camerounais, présente en majorité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, offre depuis des décennies une résistance au pouvoir centrale. Une région théâtre d'un intense conflit depuis deux ans qui oppose les forces armées camerounaises à des séparatistes militant pour la création d'un Etat indépendant.

Selon Human Rights Watch, le conflit a fait plus

de 3.000 morts en deux ans. Plus d'un-demi million de personnes ont fui leur domicile, selon l'ONU. Biya souffre le chaud et le froid…

La condamnation à la prison à vie le 20 août de Julius Ayuk Tabe, président autoproclamé des indépendantistes, a balayé des signes d'ouverture avaient commencé à poindre des deux côtés, au début d'année. Une crispation sans pareil règne de nouveau.

La surprise fut grande, quand le président Biya a annoncé, mi-septembre, la convocation d’un Grand dialogue national pour tenter de mettre fin à ce conflit meurtrier avait créé la surprise.

Même si ce rendez-vous a pu rassembler plus de 1.000 participants, il a été boycotté par les principaux leaders séparatistes. Les discussions ont pris fin vendredi avec l'adoption d'un Statut spécial pour les deux régions, qui si elle

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Les gens protestent contre le président camerounais Paul Biya sur l'avenue Pennsylvanie, près de la Maison Blanche, le 22 octobre 2018 à Washington.

était entérinée par Yaoundé, leur offrirait plus d'autonomie qu'une simple décentralisation.

Sur un autre volet, non-moindre en importance, le terrorisme constitue un autre danger qui menace la stabilité du pays. Bien qu'affaibli, le groupe djihadistes Boko Haram reste très actif dans l'extrême-nord, frontalier du Nigeria.

Un terrorisme qui fait mal, fin juin, le pays a observé une journée de deuil en mémoire de soldats tués par le groupe extrémiste musulman nigérian, après une attaque qui avait fait 37 morts selon des sources sécuritaires.

Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le nordest du Nigeria, a tué plus de 27.000 personnes et forcé près d'1,8 millions de personnes à fuir au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins.

Le principal opposant de Paul Biya et son challenger à la présidentielle du 8 octobre 2018, Maurice Kamto, était depuis près de neuf mois

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emprisonné à Yaoundé où il attendait son procès devant un tribunal militaire pour «insurrection» avec 88 de ses partisans.

Les accusés encouraient théoriquement la peine de mort, même si celle-ci n'est plus appliquée au Cameroun.

Le président Biya a ordonné vendredi la libération de M. Kamto, et celles de 101 de ses partisans.

Depuis l'élection, le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), organisaient des manifestations pacifiques, dénonçant le «holdup électoral» de 2018. Selon les résultats officiels de Yaoundé, M. Kamto, arrivé deuxième, avait recueilli %14,23 des suffrages, contre %71,28 pour M. Biya.

Les tensions politiques restent exacerbées dans le pays, où les élections législatives et municipales, qui devaient se tenir en 2019, ont été repoussées à 2020.

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olitique

Le passé éclaire le présent

Maurice: Législatives au 7 novembre Tunisie – «La Majalla» Le Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, a annoncé dans une déclaration à la radio nationale dimanche, que les élections législatives à l'île Maurice ont été fixées au 7 novembre, et a par la même occasion demandé au président de l'Assemblée de dissoudre cette dernière.

70 députés ayant un mandat de 5 ans, devraient sortir des urnes, pour former une Assemblée, et devront mener à la formation d'une coalition majoritaire de plusieurs partis,

sauf si un parti obtient à lui seul la majorité et décide de gouverner seul, qui nommera le Premier ministre.

Les élections précédentes, en décembre 2014, avaient mené à la formation de la coalition Lepep (Le peuple en créole), emmenée par le Mouvement socialiste militant (MSM) du Premier ministre.

Une démocratie calme… Mais…

L'actuel chef de gouvernement, Pravind Jugnauth, avait succédé en 2017 à son père Anerood Jugnauth, un cacique

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de la vie politique mauricienne qui avait démissionné à l'âge de 86 ans. L'opposition avait à l'époque, réclamé la tenue de nouvelles élections, mais l'Assemblée a finalement été au terme de son mandat. le Premier ministre Pravind Jugnauth, a déclaré : «Je remercie la population de nous avoir fait confiance lors des élections organisées en décembre 2014», avant d’ajouter «C'est avec un sens du devoir accompli que je me présente devant la population de la République pour l'informer qu'aujourd'hui, selon les provisions de notre Constitution, j'ai demandé au président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale», au moment d'annoncer la date des élections, ainsi que la date limite pour les inscriptions des candidats, le 22 octobre.

L'île Maurice, une démocratie stable de l'océan indien comptant environ 1,3 million d'habitants, a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 1968. Son économie est basée sur le tourisme, les services financiers et les exportations de sucre et de textiles.

L'île Maurice a un président, mais ses fonctions sont largement symboliques.

Pour l’histoire, le vice-président mauricien, Paramasivum Pillay Vyapoory, occupe de manière transitoire les fonctions de président de la République, après la démission d'Ameenah Gurib-Fakim, mise en cause dans un scandale

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financier, a annoncé la présidence.

La présidence dans un communiqué a déjà annoncé que «son Excellence Paramasivum Pillay Vyapoory (...), vice-président, assume depuis aujourd'hui 23 mars les fonctions de président de la République», et ce «Suite à la démission de son Excellence Ameenah Gurib-Fakim (...)».

L’ex-présidente mauricienne Ameenah Gurib-Fakim, a contesté les faits, dans le temps, qui lui sont reprochés en lien avec un scandale financier, et a annoncé son refus de démissionner. Contrairement à ce qu'avait annoncé une semaine avant, le Premier ministre Pravind Jugnauth.

Allant même, via un communiqué la présidence que «N'ayant rien à se reprocher et pouvant apporter des preuves corroborantes, son Excellence Mme Ameenah Gurib-Fakim rejette toute perspective de démission».

Mme Gurib-Fakim, seule femme chef d'État en Afrique, a également fait savoir qu'elle était «prête à intenter une action en justice pour se défendre contre les accusations calomnieuses qui la visent».

Mme Gurib-Fakim, 58 ans, a occupé ce poste depuis juin 2015 jusqu’à sa démission. Elle a succédé à Kailash Purryag, qui avait démissionné, et est la première femme à occuper cette fonction honorifique dans l'histoire de l'île Maurice.

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nterview

WANG Wenbin, Ambassadeur de Chine en Tunisie à Majalla

« L’état de droit est le meilleur moyen pour préserver la démocratie et la prospérité de Hong Kong » Tunis-Majalla Au cours des quatre derniers mois, les protestations et les manifestations contre la révision de l’ordonnance sur les criminels fugitifs se sont poursuivies à Hong Kong, avec une intensité encore plus forte. Ces mouvements ont été, aussi, marqués par une dangereuse recrudescence des actes de violences et de vandalisme. Des manifestants radicaux se sont également attaqués à la police hongkongaise avec des jets de pierres, des barres de fer ou encore des armes meurtrières dont des bombes fumigènes, des cocktails Molotov, des arcs et des flèches. Certains ont même provoqué des incendies.

D’autres manifestants radicaux se sont ouvertement acharnés à attiser les violences sur Internet appelant à l’utilisation de méthodes fatales pour attaquer la police.

Commentant ces évènements, l’ambassadeur de Chine à Tunis a indiqué à Majalla que « Ces actes ont gravement porté atteinte à la vie d’autrui, détruisant les biens publics et les équipements des policiers, mettant en danger la sécurité de la population de Hong Kong. Certains, parmi ces radicaux, ont également souillé et profané l’emblème et le drapeau national, des actes considérés comme une grave transgression de la loi. ».

Il a ajouté que « Le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong est toujours soucieux de préserver

le droit d’organiser des rassemblements, des marches ou des manifestations pacifiques. Toutefois, il est évident, que chercher à s’introduire de force au Conseil législatif de Hong Kong et au Bureau de liaison du gouvernement populaire central à Hong Kong, bloquer des routes et entraver la circulation, attaquer la police avec des jets de pierres et des cocktails Molotov ou encore assiéger et vandaliser le commissariat de police, sont autant d’actes commis par les contestataires qui dépassent de loin le cadre d’une manifestation pacifique. Ces actes constituent, de fait, une violence criminelle et une menace pour l’Etat de droit. ». « Face à ces évènements, la population de Hong Kong est de plus en plus consciente que le chaos actuel dans leur région ne peut se justifier par une carence des droits de l’homme et de la démocratie, ni même par une éventuelle confiscation, par le gouvernement, des libertés et des droits. Ces actes sont, de fait, une violation pure et simple et un abus flagrant des droits de l’homme et des libertés, avancés par certains comme prétexte pour légitimer et camoufler leurs agissements déplorables et leur apologie de la violence », a estimé M. WANG Wenbin.

En effet, « Les actes commis par les éléments radicalisés, qui prétendent être des défenseurs de la démocratie et des libertés, témoignent d’un véritable mépris des valeurs du droit, de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés », a encore

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souligné M.WANG Wenbin.

Car « Réaliser des objectifs par la violence se trouve, ainsi, en flagrante contradiction avec la règle de droit. Ceci est d’autant plus vrai qu’il est inadmissible de piétiner les droits et les libertés de la population et de mettre en péril l’ordre public tout en arguant défendre, par ces agissements, ses droits et libertés fondamentaux », a-t-il affirmé.

Il est à rappeler dans ce même contexte que Mme Carrie Lam, cheffe de l’exécutif de la RAS de Hong Kong a déclaré : "Il est inacceptable de chercher à atteindre, par la violence, des objectifs politiques, économiques ou sociaux. Nous ne permettrons pas aux éléments violents de dicter la manière dont Hong Kong devrait résoudre les difficultés actuelles." « La préservation de la démocratie et de la prospérité de Hong Kong ne peut se faire que par la voie de la légalité et le respect de l’Etat de droit, seule manière pour surmonter le chaos actuel à Hong Kong », a précisé M. WANG Wenbin.

Et d’ajouter que « Sous le voile des droits de l’homme et de la démocratie, le Comité des relations extérieures du Sénat et celui de la Chambre des représentants du Congrès américain ont formellement adopté le « projet de loi 2019 sur les droits de l’homme et la démocratie de Hong Kong». Ce texte vise à soutenir les forces chaotiques hongkongaises anti-chinoises et les auteurs de violences mais aussi à jeter de l’huile sur le feu du chaos à Hong Kong. Cette position risque de nuire sérieusement aux relations sino-américaines et n’aura aucun bénéfice pour les États-Unis eux-mêmes ».

Enfin M. WANG Wenbin a affirmé que le gouvernement chinois continuera à appliquer sans réserve la politique "un pays, deux

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Des manifestants radicaux se sont également attaqués à la police hongkongaise avec des jets de pierres, des barres de fer ou encore des armes meurtrières dont des bombes fumigènes, des cocktails Molotov, des arcs et des flèches. systèmes", soutiendra résolument le gouvernement de la RAS de Hong Kong dans l’application de la loi et assistera résolument la police de Hong Kong dans ses efforts pour sanctionner, conformément à la loi, les criminels violents. « Je suis certain que le dialogue l’emportera sur les conflits et que Hong Kong retrouvera la voie de l’Etat de droit, de la stabilité et de la prospérité », a conclu M. WANG Wenbin.

Légendes photos N1° : Son excellence M. WANG Wenbin, Ambassadeur de Chine en Tunisie.

N2° : Au cours des quatre derniers mois, les protestations et les manifestations contre la révision de l’ordonnance sur les criminels fugitifs se sont poursuivies à Hong Kong, avec une intensité encore plus forte.

I

nterview

M.Nasser Kamel, Secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM) à Majalla

« Le message sur le climat méditerranéen est clair et il est urgent d'agir » Tunis-Majalla En marge des travaux du quatrième forum de l’Union pour la Méditerranée qui s’est tenu le 11 octobre à Barcelone, M.Nasser Kamel secrétaire général de l’UpM a indiqué à Majalla que « La région méditerranéenne se réchauffe %20 plus vite que la moyenne mondiale selon le tout premier rapport d’évaluation scientifique sur le changement climatique axé sur la région.

Cet avertissement devrait nous inciter tous à agir maintenant.

L'Union pour la Méditerranée appelle à une réponse concertée à ce problème régional crucial. » En effet, réputé pour ses richesses culturelles et naturelles, le bassin méditerranéen aux propriétés exceptionnelles a prouvé qu'il était le berceau d'une diversité exceptionnelle à travers les âges. « Les estimations actuelles indiquent que la région héberge jusqu'à %18 de toutes les espèces marines identifiées dans le monde. Laissée à elle-même, la Méditerranée a clairement une capacité naturelle à cultiver la vie. Mais cette longue ténacité

Si nous n’agissons pas maintenant, le réchauffement de la planète aura des conséquences irréversibles sur la Méditerranée et ses habitants .

à ses limites. L'action humaine la pousse déjà à l'extrême. La concentration des activités économiques et la dépendance d’une agriculture sensible au climat se combinent pour faire de la région l'un des principaux points chauds du changement climatique dans le monde », a souligné M.Kamel.

Et d’ajouter qu’au cours des dernières décennies, « les températures annuelles moyennes de la mer et de l’atmosphère se sont élevées, le niveau de la mer a augmenté et ces hausses devraient s’accélérer. Tout cela alors que l'acidification de l'eau s'aggrave. En outre, pas moins de 15 mégalopoles qui bordent les rives de la Méditerranée risquent d’être inondées et sont particulièrement vulnérables aux futures augmentations prévues.

D'ici 250 ,2050 millions de personnes devraient être considérées «pauvres en eau». Un nombre ingérable de citoyens à soulager par des mesures d'urgence. Tous ces changements mettent en péril à la fois les écosystèmes et le bien-être humain ».

Evoquant le rapport, M.Kamel a expliqué qu’une abondante « littérature scientifique existe sur la Méditerranée. On peut trouver des évaluations détaillées des risques avec des données, mais les ressources sont inégalement réparties et certaines des régions les plus vulnérables et les secteurs économiques précaires ont jusqu'à présent été insuffisamment étudiés. Les décideurs publics et privés ont un accès insuffisant à des recherches fiables et à jour.

Plus particulièrement, ces études se concentrent généralement sur le Nord, ce qui signifie que le Sud plus chaud et plus sec a du mal à prendre des décisions bien informées et coordonnées au niveau régional en matière de changement climatique. Il existe depuis un certain temps déjà un besoin urgent de rassembler les connaissances scientifiques les plus avancées sur l'environnement

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M.Nasser Kamel SG de l’Union pour la Méditerranée

dans le bassin méditerranéen et de le rendre facilement accessible aux décideurs, aux experts et aux citoyens ».

De ce fait, très conscient de ce besoin pressant, le Secrétariat de l'UpM a commencé en 2015 à soutenir étroitement et à collaborer avec MedECC, un réseau de 600 scientifiques issus des 35 pays de la région méditerranéenne. « En unissant nos forces, nous avons construit une évaluation scientifiquement solide du changement climatique et environnemental et de ses impacts sur le bassin méditerranéen. Le résultat final de cette entreprise collective a été le développement de la toute première interface politique régionale sur les changements climatiques et environnementaux », a-t-il affirmé.

Gérer les risques futurs

Cependant, « pour gérer les risques futurs, il sera essentiel de renforcer notrerésilience en exploitant les données analysées dans le rapport. C’est alors seulement que nous pourrons espérer aborder les principaux problèmes liés aux changements en cours d’une manière ferme et déterminée. Nous devons en fait transformer le changement climatique en une opportunité de codéveloppement pacifique, juste et durable », a souligné M.Nasser.

Selon lui, le rapport « révèle un message, au-delà des résultats scientifiques immédiats : aucune personne, organisation ou zone, que ce soit le sud ou le nord de la Méditerranée, ne peut relever seule l'ampleur des défis. Travailler ensemble pourrait conduire à un nouveau cycle de croissance commune plus

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En unissant nos forces, nous avons construit une évaluation scientifiquement solide du changement climatique et environnemental et de ses impacts sur le bassin méditerranéen. renforcé et plus égalitaire, y compris dans les relations entre les sexes. Reconsidérer en termes de justice et de droits de l'homme notre approche en matière de ressources doit être au cœur de ce processus, car il est indéniable que la région présente d'énormes déséquilibres : accès aux ressources, conflits et migration continue à grande échelle. Si nous n’agissons pas maintenant, le réchauffement de la planète aura des conséquences irréversibles sur la Méditerranée et ses habitants ». C’est pourquoi, « L'UpM continuera donc à mener les discussions très nécessaires visant à préparer la région à faire face, à s'attaquer et même à inverser les impacts du changement climatique et environnemental. Le statu quo n'est pas une option. Nous devons être audacieux dans notre conviction d'agir ensemble, sinon les conséquences seraient dramatiques et très probablement irréversibles », a-t-il conclu.

E

conomie

Tout est en panne

Zimbabwe: l’économie en chute libre Zimbabwe : «La Majalla»

nécessite du temps, de la patience (….) et de la persévérance…. Le gouvernement est tout à Si une vérité est réellement partagée, et ne fait conscient des défis rencontrés par le public nécessite plus une discussion de principe, au pour accéder au liquide, ce qui a conduit des Zimbabwe. Plutôt en discuter, les détails, et commerçants peu scrupuleux à vendre du cash surtout les débrouilles qui peuvent aider à survivre en échange de monnaie électronique», a déclaré le président zimbabwéen, qui a assuré que des pour une très large majorité de la population.

Tant de promesses, n’ont pas pu à travers les mois, mesures étaient prises et que les réformes engagées et surtout depuis la mort de l’ex-dictateur Robert «commencent à porter leurs fruits».

Mugabe, apaiser, et surtout convaincre, tant la Un bout de tunnel qui tarde à venir, surtout avec situation va de mal en pire. Même l’actuel présent une inflation plus de %300 depuis août, le chômage de masse fort criard, la devise en chute libre, le Mnangagwa n’arrive plus à convaincre.

Tout manque, même l’argent liquide. Les caisses manque d’argent liquide, d’essence, d‘électricité de l’Etat sont vides, les marchés aussi, mais surtout et d’eau. un climat de temps, et exaspération de la part d’une La banque centrale du Zimbabwe vient d’interdire population qui a tant enduré. Le point de rupture avec effet immédiat les services électroniques ne serait pas loin, selon plusieurs observateurs sur hors de prix qui permettaient à la population d’obtenir du liquide dans un pays qui en manque place.

Le président Emmerson Mnangagwa n’a trouvé cruellement pour cause de grave crise économique. mieux qu’appeler les zimbabwéens à «plus de Les habitants ne peuvent retirer que de très faibles patience», promettant «relance de l’économie», sommes à leur banque, faute de réserves suffisantes de «cash». dans son discours à la nation.

«Je suis conscient des souffrances des personnes Moyennant des commissions exorbitantes pauvres et marginalisées. Relancer l’économie d’environ 40 %, des opérateurs téléphoniques,

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La majorité de la population dépend de l’aide internationale.

proposent à leurs clients des liasses de billets. Ces services ne sont plus disponibles, laissant un vide atroce, que l’Etat ne sait pas comment combler.

Selon un observateur sur place : «Concrètement, les Zimbabwéens sont contraints d’acheter leur propre argent pour avoir le liquide indispensable au paiement de leur ticket de bus ou d’une course en taxi». Même si dans un communiqué lundi, la banque centrale du Zimbabwe a dénoncé «l’achat et la vente d’argent liquide via des agents (…) à des taux élevés, au-dessus des commissions approuvées», et que ces taux «ont pour effet négatif de fausser le prix des biens et des services», alors que le pays est confronté au retour de l’hyperinflation.

Tout, absolument tout, est à vendre…

Tous les moyens sont bons pour renflouer les caisses de l’Etat en devises. Dans ce but, les autorités du Zimbabwe ont même vendu ces six dernières années pour 2,7 millions de dollars plus de 90 à des clients étrangers. . Une démarche

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Le pays occupe la 154e place des pays du monde sur 188 selon le programme des Nations unies pour le développement humain. qui viserait à alléger la surpopulation toujours croissante de pachydermes sur leur territoire.

Même si personne ne conteste que l’argent de la vente est bénéfique pour l’économie du pays.

«Nous avons 84.000 éléphants sur notre territoire, dont la capacité d’accueil ne dépasse pas 50.000», a confié, le porte-parole de l’agence zimbabwéenne des parcs et de la protection de la faune, Tinashe Farawo.

«Nous croyons en la gestion durable des ressources.

Alors nous vendons de temps en temps quelques éléments de façon à pouvoir mieux nous occuper des autres», a-t-il ajouté.

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pinion

Refondation de la gauche: Une nécessité nationale

Par: Ahmed Charaï

La perspective d’une bipolarisation de la vie politique aura vécu. Ce à quoi nous assistons c’est une désertification de la scène, au détriment de la crédibilité des institutions représentatives surtout chez les jeunes. Mais les vraies forces vives de la Nation, ont toujours eu un instinct de survie, largement renforcé par leur lien avec la Patrie, avec la Monarchie.

L’on apprend que l’Union socialiste des Forces populaires (USFP) a entamé un projet de réconciliation et de refondation, avec des réunions un peu partout visant à reconstruire la gauche.

L’USFP est un parti prégnant de la vie politique et il le reste. Même dans l’opposition féroce et les années de plomb, sur les questions essentielles, ses dirigeants n’ont jamais failli à l’obligation de défendre les intérêts suprêmes de la Nation.

Alors qu’une grande partie de ses cadres étaient emprisonnés, le grand leader Abderrahim Bouabid a été, avec Allal El Fassi, le premier à se mobiliser pour défendre la marocanité du Sahara et à accepter un rôle d’ambassadeur itinérant.

Plus proche de nous, l’alternance consensuelle a été un moment important dans la construction du Maroc contemporain. Abderahman Youssoufi a été un véritable homme d’État, il a accompli sa mission. Au final, l’Ittihad a toujours été avec la Monarchie, lorsque le Maroc traversait des zones de tempête et l’histoire le lui reconnait déjà.

Mais la gauche en général et l’USFP en particulier, c’est d’abord un ancrage sociétal extraordinaire. Les organisations syndicales et professionnelles ont toujours été dirigées par ce parti : Les ingénieurs, les étudiants avec l’UNEM, les enseignants, les avocats, l’union des écrivains, mais aussi les associations de jeunesse.

Ce socle social n’a pas disparu. Les idées de justice sociale et de modernité sont omniprésentes dans la société. L’expression politique est moins claire, parce que l’environnement a été pollué et que des erreurs ont été commises.

L’USFP veut faire de son prochain congrès celui de la refondation et de l’ouverture. Recréer un projet attractif pour les jeunes passe par l’ouverture, le dialogue, avec les autres sensibilités de gauche, au-delà de tout calcul politicien.

Au moment où le populisme gagne partout du terrain, où les problématiques socioéconomiques menacent tous les équilibres, une gauche patriote, solidaire est nécessaire pour l’avenir du Maroc. La démarche actuelle est intéressante et mérite qu’on la soutienne, en espérant qu’elle tienne ses promesses et surtout qu’elle incite toutes les sensibilités à aller vers la revitalisation de la politique par les valeurs.

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ulture

Littérature : Le Nobel 2018 à Olga Tokarczuk, le prix 2019 à Peter Handke Tunisie – «La Majalla» Le prix Nobel de littérature a été attribué à la Polonaise Olga Tokarczuk pour l’édition 2018, reportée d’un an après un scandale d’agression sexuelle, et à l’Autrichien Peter Handke pour 2019, a annoncé jeudi 10 octobre 2019 l’Académie suédoise.

Olga Tokarczuk est récompensée pour « une imagination narrative qui, avec une passion encyclopédique, symbolise le dépassement des frontières comme forme de vie », a déclaré le

secrétaire perpétuel de l’Académie suédoise, Mats Malm.

Peter Handke est dinstingué pour une oeuvre qui « forte d’ingénuité linguistique, a exploré la périphérie et la singularité de l’expérience humaine », a-t-il ajouté.

Auteur d’une douzaine d’ouvrages, Olga Tokarczuk, 57 ans, est considérée comme la plus douée des romanciers de sa génération en Pologne.

Son oeuvre, extrêmement variée et traduite dans plus de 25 langues, va d’un conte philosophique

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« Les Enfants verts » (2016), à un roman policier écologiste engagé et métaphysique « Sur les ossements des morts » (2010), et à un roman historique de 900 pages « Les livres de Jakob (2014) ».

ouvrages, est un des auteurs de langue allemande les plus lus et les plus joués dans le monde.

Il publie son premier roman, « Les frelons », en 1966, avant d’accéder à la notoriété avec « L’Angoisse du gardien de but au moment Engagée politiquement à gauche, écologiste du penalty », en 1970, puis « Le malheur et végétarienne, l’écrivaine, la tête toujours indifférent » (1972), bouleversant requiem couverte de dreadlocks, n’hésite pas à critiquer la dédié à sa mère. politique de l’actuel gouvernement conservateur Le Nobel de littérature ? « Il faudrait enfin le nationaliste de Droit et Justice (PiS). supprimer. C’est une fausse canonisation » qui « n’apporte rien au lecteur », a-t-il un jour Peter Handke, 76 ans, qui a publié plus de 80 déclaré.

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Issue 1768- Octubre 11/10/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Le parcours sportif et juridique de Giuseppe Conte, de la société physique à la société civile

www.majalla.com

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Etats-Unis : La romancière Laila Lalami finaliste du National Book Award Tunisie – «La Majalla» La romancière marocaine Laila Lalami, établie en Californie, a été retenue comme finaliste du très convoité National Book Award 2019 (Prix national du livre des Etats-Unis) pour son dernier roman « The Other Americans », ont annoncé les organisateurs mardi 8 octobre 2019.

Le roman de Lalami fait partie de cinq œuvres retenues, sur un total de 397 candidatures, dans la courte-liste du prix de la fiction du National Book Award, a annoncé la National Book Foundation, notant que le lauréat sera annoncé le 20 novembre lors d’une cérémonie à New York.

Laila Lalami, qui avait été sélectionnée dans la longue liste fin septembre dernier, est en lice désormais avec quatre autres auteurs dont le lauréat du Booker Prize de 2015, Marlon James pour « Black Leopard, Red Wolf », Susan Choi, une finaliste du prix Pulizer, pour « Trust Exercise » et deux autres écrivains débutants Kali Fajardo-Anstine (Sabrina & Corina: Stories) et Julia Phillips (Disappearing Earth). « The Other Americans », paru au printemps aux éditions Pantheon New York/ Penguin Random House, avait été très largement salué par la critique comme l’un des livres « les plus attendus » de 2019.

Ce quatrième roman de l’écrivaine marocaine est un thriller à suspense qui raconte l’histoire de Driss, un

immigré marocain résidant en Californie, qui a été tué par une voiture roulant à vive allure avec délit de fuite alors qu’il traversait une intersection mal-éclairée.

Les répercussions de sa mort mettent en jeu une pléiade de personnages : sa fille Nora, compositrice de jazz qui revient dans sa petite ville natale du désert de Mojave (Sud-est de la Californie) qu’elle avait pensé avoir quittée pour de bon; sa veuve, Maryam, toujours nostalgique de sa vie dans la mère-patrie, le Maroc; Efraín, un témoin sans-papiers dont la peur d’être expulsé l’empêche de se manifester; Jeremy, un vieil ami de Nora et un ancien combattant de la guerre en Irak; Coleman, une détective qui découvre lentement les secrets de son fils; Anderson, un voisin essayant de renouer avec sa famille; et Driss, lui-même.

Alors que les personnages – profondément divisés par l’origine ethnique, la religion et la classe sociale – racontent leurs histoires, des liens se nouent entre eux. Tandis que la famille de Driss affronte ses secrets, la ville fait face à ses hypocrisies, un amour chaotique et imprévisible voit le jour.

Dans ce roman, Leila Lalami utilise une multiplicité de points de vue narratifs qui plongent le lecteur dans le vécu de neuf personnages et contribuent à dénouer le mystère derrière le décès de l’immigré marocain. Tour-à-tour, les narrateurs nous livrent une introspection dans leur propre passé et leurs sentiments présents tout en jetant la lumière sur des

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traits d’autres personnages.

Bien avant sa parution simultanée aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, l’ouvrage a été très favorablement accueilli par les critiques. Il a été nommé l’un des « Livres les plus attendus de 2019 » par le magazine culturel Entertainment Weekly, le Boston Globe, le New York Magazine/Vulture, The Millions, Bustle, Electric Literature, Nylon, HuffPost, BookPage, la BBC, et Buzz Feed.

Laila Lalami est née à Rabat et a fait ses études au Maroc, en Grande-Bretagne et aux États-Unis où elle s’est établie depuis 1992 à Los Angeles. Actuellement

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professeur d’écriture créative à l’Université de Californie à Riverside, elle est l’auteur des romans « Hope and Other Dangerous Pursuits » (2005), finaliste de l’Oregon Book Award ; « Secret Son » (2009); et « The Moor’s Account » (2014).

Ce dernier, un roman historique sur l’histoire d’un esclave marocain considéré comme le premier explorateur noir de l’Amérique, avait propulsé Lalami vers une notoriété publique aux Etats-Unis et auprès du lectorat anglo-saxon et lui a valu plusieurs prix notamment l’American Book Award et une place de finaliste du prestigieux Prix Pulitzer pour la fiction.

H

ealth

Pratiquer la méditation améliore la compétence mentale

Le cerveau peut pratiquer la gymnastique !

Tunisie – «La Majalla» On le savait bien, le cerveau est tel un muscle, a besoin de «musculation». S’entrainer pour être meilleur et pourquoi pas ne pas être le meilleur. Ou du moins, parmi les meilleur, capable de travailler assez bien pour assurer une vie cool, mais aussi et surtout une existence heureuse et épanouie.

Penser et surtout exercer, mais surtout accomplir des exercices, fait du bien au cerveau. A l’image de l’exercice physique :

Peu ne peut changer les choses. Trop peut nuire à la santé. La santé «cervicale» est primordiale, même plus importante que la santé physique. De quoi accorder au mental la plus grande des importances.

Et si la méditation serait la gymnastique parfaite et même adéquate pour être bien sa peau. Comprendre dans sa tête pour ne pas dire son cerveau ???

La méditation est sujette à moult controverses, concernant son intérêt, son importance et surtout ses bienfaits. Pour certains,

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elle serait une mode pour des gens déconnectés. Qui veulent «se la jouer» à l’orientale, indoue pour être précis. Pour les autres, elle est (la méditation) le «miracle» sur terre. Qu’il soit pour se dégager aussi bien des problèmes quotidiens, que l’accoutumance aux cigarettes, aux boisons alcoolisées, que les drogues douces ou dures. Le commun des mortels, vous réponde sur la base d’une expérience personnelle, ou celle d’un proche, ami ou collègue. Les professionnels de la méditation attestent qu’il faut beaucoup d’effort pour prétendre aux bienfaits de la méditation.

Exercer la méditation ne peut se faire et s’opérer sans la concentration. Plus l’effort de se concentrer est plus fort, plus le résultat est payant. Se concentrer est un vrai challenge, à l’image d’un 100 mètres, ou même d’un marathon. Il faut beaucoup et même énormément d’effort pour pouvoir s’enfermer sur soi, et rompre tout contact avec ses cinq sens, et couper tout lien avec le monde environnant…

Plus de gens cherchent à pratiquer la méditation. Certes, pour une santé mentale meilleure. Pas uniquement pour le «plaisir de se sentir bien», mais aussi et surtout en quête d’un meilleur rendement au travail. A la fois pour garder son poste, ou encore pour pouvoir monter en grade. Et même pour s’en assurer un recrutement meilleur ailleurs. A la fois pouvoir résister à une charge de travail grandissante de jour en jour. Ou pouvoir présenter un rendement meilleur, à la fois sur le plan des décisions que la mémoire utile à toute réflexion et décision.

Des chercheurs à l’Université d’Osnabrück en Allemagne, ont effectué une étude contrôlée randomisée, afin d’étudier les effets de la méditation de pleine conscience sur les fonctions cognitives importantes pour la vie quotidienne.

Deux groupes ont été créés, dans lesquels ont été répartis aléatoirement trente-quatre participantes et participants. Durant huit semaines, l’un des deux groupes a pratiqué la méditation de pleine conscience, tandis que l’autre groupe (le groupe contrôle) s’est livré à des exercices de relaxation musculaire.

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on pratique la méditation, plus par besoin professionnel à la recherche d’un meilleur rendement, plus qu’une simple quête de bien-être.

Dans le groupe qui a pratiqué la méditation, l’exactitude du suivi des cibles a augmenté d’environ %9, un changement statistiquement significatif montrant que leur concentration et leur mémoire de travail s’étaient améliorées. Les performances des membres du groupe contrôle ne se sont pas améliorées du tout.

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rt trophée a été d’ailleurs remis à Karima Amirat, représentante du Centre National Tunisien du Cinéma et de l’Image (CNCI), partenaire du MAFF pour cette édition. Un hommage a également été rendu à feu Nejib Ayed, directeur des Journées Cinématographiques de Carthage (Tunisie) des éditions 2017 et 2018, et qui est décédé en Août dernier.

C’est Lamia Guiga, directrice artistique des JCC, qui a reçu le trophée au nom de Nejib Ayed.

Le percussionniste japonais Keita Kanazashi en Tunisie Hommage à Nejib Ayed…

Mahmoud et Mohamed Ali Ben Jemaa, Par un froid glacial, la neuvième édition les égyptiens Asser Yassine, Shereen du Festival du Film Arabe de Malmö Reda, Mona Hala, Magdy Ahmed Aly et (MAFF) a débuté vendredi dernier dans la réalisatrice palestinienne Mai Masri. la ville suédoise de Malmö, en présence La cérémonie d’ouverture a également de nombreuses stars, réalisateurs et été l’occasion de rendre hommage professionnels du cinéma arabes, dont les au cinéma tunisien, invité d’honneur tunisiens Nejib Belkadhi, Mahmoud Ben de cette 9ème édition du MAFF. Un

Le percussionniste japonais Keita Kanazashi sera en Tunisie durant le mois d’octobre pour y participer à plusieurs manifestations culturelles, notamment les Journées cinématographiques de Carthage et l’Octobre musical de Carthage.

Kanazashi est réputé pour son art du Taiko. Ses performances et les ateliers qu’il dirige sont très suivis aussi bien au Japon que dans plusieurs pays.

La marionnette à effet pédagogique et instructif…

La première édition des Journées nationales de la marionnette a pris fin le week-end dernier à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. Première du genre au niveau du Département de Tizi Ouzou (Algérie), cette rencontre à laquelle ont pris part des troupes de Béjaïa, Oum El Bouaghi, Naâma, Sétif, Chlef, Aïn Témouchent et Tizi Ouzou, a été marquée par une série d’activités culturelles et artistiques, de spectacles liés à cet art méconnu en Algérie, ainsi qu’une parade géante de marionnettes sur échasse préparée par la troupe du théâtre régional Malek Bouguermouh de Béjaïa. Le programme prévoyait aussi l’ouverture d’un atelier de réalisation et de manipulation de la marionnette, animé par Nouredine Aït Hamdane, des expositions sur l’évolution des marionnettes, une conférence sur le même thème.

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incidemment son père.

Les Assises des industries culturelles…

La première édition des Assises des industries culturelles et créatives (ICC) s’est tenue les 4 et 5 octobre à Rabat sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, à l'initiative du ministère de la Culture et de la Communication et la Fédération des industries culturelles et créatives (FICC) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Ces assises, qui interviennent en application des dispositions constitutionnelles, reflètent la sollicitude dont le Souverain entoure les questions culturelles et créatives, dans le cadre de la volonté de consolider et de renforcer le statut et le rôle de la culture dans l’effort de développement national, indique un communiqué des organisateurs.

Premier du genre, cet événement a connu la participation de nombreuses personnalités, experts et acteurs culturels

Zineb Laouadj en mode intime…

Dans le volet littérature du Festival national de la littérature et du cinéma de la femme (Algérie), une rencontre avec la poétesse Zineb Laouedj a donné lieu à une instructive causerie portant sur le destin croisé entre elle et l’écrivain Waciny Laredj, son compagnon de vie. C’est ainsi que la vie d’un couple tissée autour de la famille et la création littéraire est déroulée sur fond d’un important pan de l’histoire du pays. Comment devient-on poète ? Est la première question posée. La réponse ne se perd pas en théorie sur le don ou un quelconque mystère. Zineb s’en tient à un processus ayant commencé avec

sa boulimie pour la lecture développée en elle par l’école à la préadolescence, entre ses 12/10 ans. Au collège, ses professeurs entretiennent aussi chez elle la fréquentation des livres. Puis, il y a et économiques marocains et étrangers, qui se sont réunis dans le cadre d'ateliers thématiques pour examiner les problèmes et les mesures visant à renforcer la place des industries culturelles au sein du développement économique et social.

Moga Festival des musiques et cultures électroniques de retour à Essaouira

La ville d'Essaouira, cité de culture et de métissage, inscrite au Patrimoine

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de l’UNESCO, accueillera du 11 au 13 octobre la 3è édition du Moga Festival des musiques et cultures électroniques, annoncent les organisateurs dans un communiqué. Les festivaliers seront conviés à vivre une expérience hors du temps, un voyage inédit dans l’ancienne «Mogador», rythmée par des temps forts, trait d'union entre cultures traditionnelles et électroniques, ajoutent-ils, notant que le temps d’un long week-end, c’est l’air enivrant de MOGA qui soufflera sur la cité du vent. «Essaouira dansera pendant trois jours et plus encore au rythme d’un flot de musiques électroniques hédonistes, en accueillant une tribu de raveurs globe-trotters tous animés par l’envie

de célébrer ce mouvement fédérateur», relève la même source, précisant que Moga Festival fera la part belle au «Desert House» ou «Hippie House», un courant émergent mixant sonorités orientales et exotiques au Tempo Deep et hypnotique de la musique club.

communauté. Il a ouvert une tannerie, qui compte s’imposer dans le monde de la maroquinerie et séduire certainement les maisons de luxe. Alisam Products, c’est le nom de sa tannerie qui recycle et transforme la peau des poissons en cuir pour créer des sacs à main, portefeuilles, Les peaux de poissons en cuir…

Newton Owino est un Kényan qui apporte chaussures, casquettes et vestes. de l’innovation. Il recycle des peaux de L’entrepreneur de 40 ans vient ainsi poissons censées finir à la poubelle pour soulager les quelque 150.000 tonnes de en faire un cuir doux et résistant. Une déchets de poisson par an produits par sa activité qui attire sur lui, depuis plusieurs ville, Kisumu au bord du lac Victoria années, les attentions du monde entier.

Le Kényan a pu traduire en 2012 dans Aujourd’hui, l’humour en Afrique les faits, son souhait de contribuer à sa paie…

Boukary est connu dans son pays la Côte d’Ivoire et partout dans la sousrégion pour ses qualités d’humoriste.

La star ivoirienne surprend toujours sur scène. De passage en Guinée Conakry à l’occasion de la fête d’indépendance, il n’a pas hésité à rendre hommage aux autres humoristes. L’humour, un art autrefois méprisé mais qui a pris de la valeur au fil des années. Boukary fait partie de ces africains qui ont réussi à le valoriser par leur persévérance. Invité en Guinée à l’occasion de l’anniversaire d’indépendance Kacou Kouamé Gilles Romuald alias Boukary a tenu en haleine le public présent. Une manière pour lui de valoriser le travail qu’il fait.

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d’Etat et sa femme Zaïna se sont dit «OUI».

Après la messe, célébrée par l’archevêque de Lomé, Mgr Denis Amouzou-Dzakpa, à l’Eglise Catholique Notre Dame de Liban à Hédzranawé, place à la réception.

Occasion saisie par l’ancien bras droit de Faure Gnassingbé pour faire découvrir aux différents invités présents, son talent de «chantre».

Le cinéma pour valoriser la culture Touareg…

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El Magnifico s’offre Sarkodie…

El Magnifico est visiblement dans de gros coups. L’artiste togolais annonce sa collaboration avec Sarkodie, un géant de la musique ghanéenne. Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur togolais. Il y a un an, El Magnifico a surpris les observateurs et mélomanes avec la réalisation d’une collaboration rêvée : celle avec Olamidé.

Une chanson intitulée «I feeling good» qui reste le plus gros succès de l’artiste. Mais dans quelques jours, le chanteur va agiter le monde du showbiz avec une nouvelle collaboration, celle avec avec Sarkodie.

«Vitamin C» est le titre de cette chanson qui sort le 12 octobre prochain.

Toofan nominé au MTV EMA 2019…

Les «Conquistadors» vont à la conquête du MTV Europe Music Awards 2019 à Séville. Pour la succession de la star nigériane Tiwa Savage, gagnante du

MTV EMA 2018, le groupe musical Toofan est nominé, en lice avec Nasty C (Afrique du Sud), Burna Boy (Nigeria), Teni (Nigeria) et Harmonize (Tanzanie).

«La famille, grâce à vous, nous sommes aussi nominés aux MTV Europe music Awards 2019 à Séville», ont annoncé Masta Just et Barabas sur leurs pages officielles Facebook et Instagram.

Bodjona, de la politique à la musique ?

Autrefois un «animal politique», le ministre «Grand format» a aussi des talents énormes dans le domaine musical. Doit-on désormais l’appeler chantre ? On ne saura encore le dire ! Toutefois, le Togo peut déjà se réjouir d’avoir trouvé celui qui peut valablement le représenter au prochain concours musical «The Voice». Pascal Bodjona, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a encore fait parler de lui en fin de semaine dernière. Devant Dieu et devant les hommes, l’ancien ministre

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Amina Weira fait partie des portes étendards du cinéma au Niger. La cinéaste aborde des sujets importants du quotidien de son pays pour s’affirmer et faire changer. Après des études en montage et en réalisations documentaires de création au Niger et au Sénégal, Amina a multiplié les formations pour parfaire sa maîtrise en réalisation de courts et longs métrages documentaires. Restituer le réel à l’écran, évoquer son identité culturelle, ce sont entre autres préoccupations qui justifient le combat d’Amina Weira. «Le cinéma est une arme pour m’affirmer, m’exprimer.

Il m’offre la liberté de partager mes points de vue et mes préoccupations, provoquer des prises de conscience». Son documentaire, «La colère dans le vent» attirait déjà les attentions en 2016 sur les effets dramatiques de l’exploitation de l’uranium sur l’environnement et la santé des populations de la ville nigérienne d’Arlit. Un vrai récit des conditions de vie et de travail dans les mines.

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Le parcours sportif et juridique de Giuseppe Conte, de la société physique à la société civile Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui

-1 Naissance et éducation - Giuseppe Conte est né le samedi 8 août 1964 à Volturara Appula (un petit village italien) et est devenu le 1er juin 2018, Président du Conseil des ministres de son pays, l'Italie.

- Il s’agit de Giuseppe Conte le politicien, et non son homonyme l’écrivain.

2 - Ombre de doute sur le curriculum vitae - Quand il a été proposé par le «Mouvement des 5 étoiles» au poste de Président du Conseil des ministres, son nom était inconnu des médias. Tout le monde a été surpris par ce Giuseppe Conte.

Lorsque son curriculum vitae a été publié en une vingtaine de pages, la presse italienne et l'opinion publique italienne, ont eu des doutes quant à sa visite dans une université new-yorkaise ...

- Sa visite à la Sorbonne à Paris a également soulevé des questions et, contacté le service de presse de l'Université de Paris, ce dernier a indiqué qu'aucune trace de son passage n'avait été retrouvée.

- Mais Conte a passé un mois d’été à Bibliothèque Cujas, sise à côté du bâtiment universitaire, près du Panthéon, à Paris.

- Diplômé de La Sapienza, et ont confirmées toutes ses visites à de nombreuses universités italiennes en Sardaigne, Rome, et Florence. Même à Malte.

3. Activités juridiques.

- Membre du barreau italien, il publia une anthologie de 650 pages intitulée «Protection des droits et des libertés fondamentaux». A également enseigné le droit privé à Florence et à la prestigieuse université Luiss à Rome. A également dirigé un cabinet d'avocats à Rome.

4 - Rêve avorté par un ménisque.

- Dans sa jeunesse, Giuseppe Conte a joué au football, et a caressé le rêve de devenir professionnel, mais...

- Il a dû abandonner ce rêve à cause d’une opération du ménisque.

- A Continué à suivre son sport préféré, y compris les matchs de l'AS Roma, qui a remporté le Championnat de la Ligue italienne de football.

- Il est connu pour être un grand fan de l'AS Roma, l'une des deux équipes de la capitale italienne, qui avait des supporters de la gauche.

-5 Au cœur du terrain politique.

- Jamais en Italie, un avocat en droit civil, n'a embrassé une carrière politique de l’importance du poste du Président du Conseil des ministres.

- Il est connu pour sa proximité avec le chef du parti populiste Luigi Di Maio.

- Son effort politique, a débouché sur une alliance soudaine des populistes du «Mouvement 5 étoiles», avec le parti d'extrême droite, dirigé par Matteo Salvini.

- Lors d'une rencontre du «Mouvement 5 étoiles», il a admis que son cœur battait depuis longtemps vers la «gauche». Et a estimé qu'il devrait toujours trouver un équilibre entre ces deux partis, sur la base d’un programme politique complètement différent pour maintenir son gouvernement.

6. Le parti et la religion.

- Giuseppe Conte est politiquement indépendant, et de confession catholique.

-7 Accusation d’être une marionnette.

- Conte a tenu à rencontrer le président français Emmanuel Macron, puis la chancelière allemande Angéla Merkel, afin de prouver sa légitimité politique.

- Son premier voyage important a été au G7, au Canada, un sommet diplomatique qui s'est déroulé dans une atmosphère de tension, due aux positions protectionnistes de Donald Trump, concernant le

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commerce international.

- Une partie de l'opinion publique italienne pense que Giuseppe Conte est sans personnalité, et même une «marionnette» entre les mains de «Di Maio» et «Salvini».

8. Défense sans précipitation.

- Il ne reste devant ce joueur politique de premier plan en Italie, dans sa position de leader, et se situant au sommet de la hiérarchie des pouvoirs, qu’admettre une tactique défensive. Ceci dans les domaines politique et sur les marchés économiques européens, usant de l'expérience du dribble (hors football), et en mettant ses compétences juridiques au service des intérêts italiens.

- Aucune autre leçon du sport, que marquer, mais...

- Buts économiques politiques, nationaux en Italie, continentaux au sein de l'équipe «Union européenne», et internationale (notamment avec les États-Unis).

- Il n'a pas caché avoir été du côté de l’Américain Trump concernant son objection à la volonté de la Russie de s'immiscer dans les affaires de l'Union européenne.

9. Du physique au civil.

- Le sport à l’instar du corps, obéit à des lois impitoyables pour les personnes âgées, alors...

Giuseppe Conte a démissionné du football pour devenir un joueur essentiel, dans diverses défenses sociales, économiques et politiques, au niveau national en Italie, et continental en Europe...

- Tous ces jeux se pratiquent à l'extérieur de la «société physique» du sport, plutôt à l'intérieur de la «société civile» de la société et de l’État, pas seulement pour faire hisser le drapeau...

- Mais pour relever le défi, dans la communauté politique italienne, qui a nommé ce juriste Président du Conseil des ministres pour plaider... Et couvrir Rome de gloire et de distinctions.

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