Une Europe si proche, si lointaine et si meurtrière

Des dizaines de milliers d’emplois menacés

Tollé et levées de bouclier

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1756- juillet 19/07/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Ivanka Trump, la «first daughter» aux ambitions mystérieuses

Issue 1756- juillet 19/07/2019

www.majalla.com

Immigration irrégulière

Une Europe si proche, si lointaine et si meurtrière www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

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Somalie : Le sang coule à nouveau…

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Afrique du Sud : Les glas ont sonné pour Zuma… 30

Les ballerines de Saint-Pétersbourg à Carthage…

Cédéao : Sommet contre le 36 terrorisme en septembre 32

Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Mostafa El-Dessouki

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19/07/19

Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un manifestant crie devant la police, devant le siège du gouvernement après la cérémonie annuelle de lever 22e du drapeau pour marquer le anniversaire du transfert de la ville de la Grande-Bretagne à la Chine, .2019 1er juillet à Hong Kong, le )Getty(

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Un employé se trouve dans la tour de refroidissement des troisième et quatrième unités toujours en construction à la centrale nucléaire de Mochovce, dans l'ouest de la Slovaquie, le 2 juillet 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref de n’avoir pas payé tous ses impôts. Une réforme fiscale du chef de l’Etat zambien est à l’origine de ce conflit.

Sénégal

La voiture du président prend feu

La liquidation de la principale compagnie minière de Zambie, a été prononcée en mai par la justice.

Impôts : désaccord entre le Sénégal et l'Île Maurice

Le Sénégal pourrait quitter la convention de non-double imposition signée avec l‘île Maurice en 2002. Selon le président Macky Sall, le Sénégal a perdu plus de 250 millions de dollars de recettes fiscales en 17 ans au profit de son partenaire. Le gouvernement de Dakar estime que l‘Île Maurice, déjà sur la liste grise de l’Union européenne héberge bon nombre d’entreprises investissant au Sénégal, dans les ressources minières comme le zircon ou l’or. Une manière pour ces sociétés de contourner les recettes fiscales en tirant de profit de la convention entre les deux pays.

part de leur intérêt. Un audit préalable de ces potentiels repreneurs est en cours et un appel d’offres sera lancé dans les prochaines semaines selon M. Musukwa. Cette mise en vente de Kondola Copper Mines est la conséquence du conflit qui oppose ses deux actionnaires, le groupe indien Vedanta Ressources, détenteur de %79,4 des parts et l’Etat zambien qui détient %20,6 de la compagnie. Ce dernier reproche à son partenaire d’avoir violé le code minier et

Le président sénégalais Macky Sall et son homologue malien Ibrahim Boubacar Kéita extirpés mercredi d’un véhicule enfumé : une scène incongrue qui fait depuis le tour des réseaux sociaux. Le départ des deux chefs d’Etat pour Nguéniène, où se tenaient les cérémonies d’hommage à Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du Parti socialiste décédé lundi, aurait pu se dérouler dans la discrétion. Mais c‘était sans compter avec la mauvaise humeur de la voiture qui conduisait les deux dirigeants. À peine étaient-ils entrés à Nguéniène, le village natal du regretté Tanor Dieng, qu’une épaisse colonne de fumée à commencer à se dégager du capot de la voiture. Les raisons de l’incident n’ont pas été clairement élucidées, même si la presse locale évoque un dos d‘âne mal engagé qui aurait provoqué « l‘éclatement du carter et une perte d’huile », croit savoir le site Seneweb. Prompts, les gardes de la sécurité des présidents Sall et Kéita ont précipité ces derniers hors du véhicule, devant une foule médusée.

Zambie :

Les mines de Kondola Copper Mines attire des investisseurs

Neuf entreprises sont dans les starting-blocks pour reprendre la Kondola Copper Mines, KCM, la principale compagnie minière de Zambie, dont la liquidation a été prononcée en mai par la justice. L’annonce a été faite mercredi à Lusaka la capitale par le ministre zambien des Mines Richard Musukwa.

Des entreprises australienne, canadienne, chinoise, russe et turque notamment ont fait

Les raisons de l’incident n’ont pas été clairement élucidées.

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organisation “avait l’intime conviction que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort.

Il n’existe plus”.

“L’attitude affichée” par Jean Rémy Yama “l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses informations”, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Justice du Gabon, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, dans un communiqué publié jeudi matin.

Tanzanie :

Le président ordonne la décongestion des prisons Vieux de plus de 800 ans, ces Baobabs connus sous le nom de “renaia qui en malgache veut dire “mère de la forêt”.

Madagascar :

"L'Allée des Baobabs", un site prisé par les touristes

Considérée comme l’un des plus beaux espaces naturel d’Afrique, de par son ensemble spectaculaire et imposant, “l’allée des baobabs”, est un groupe de baobabs qui bordent la route de terre entre Morondava et Belon’i dans la région de Menabe dans l’ouest de Madagascar ! Une zone protégée, depuis 2007. Personne ne peut rester insensible à la majestueuse allée des Baobabs, entourée d’une douzaine d’arbres de 30m de hauteur.

Vieux de plus de 800 ans, ces Baobabs connus sous le nom de “renaia qui en malgache veut dire “mère de la forêt”, constituent une attraction touristique majeure dans le pays.

Ils sont issus des forêts tropicales denses qui ont autrefois prospéré à Madagascar, mais aujourd’hui disparu.

Gabon :

Un syndicaliste poursuivi pour avoir déclaré que Bongo était mort

Le gouvernement gabonais a menacé jeudi l’un des principaux leaders syndicaux au Gabon “de poursuites pénales” pour avoir déclaré que le président Ali Bongo Ondimba, victime fin octobre d’un AVC dont il se remet actuellement, était mort.

Le président de Dynamique unitaire (DU), principale coalition syndicale du pays, Jean Rémy Yama, avait déclaré au cours d’une conférence de presse mardi que son

: Le président de Dynamique unitaire (DU), principale coalition syndicale du pays, Jean Rémy Yama, risque d’être poursuivi.

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Le président tanzanien John Magufuli.

Le président tanzanien John Magufuli a annoncé jeudi avoir ordonné aux autorités pénitentiaires de prendre des mesures en vue de décongestionner les prisons du pays, selon lui indûment surpeuplées, notamment par des suspects attendant depuis trop longtemps un procès.

M. Magufuli, salué pour sa lutte contre la corruption mais critiqué pour son autoritarisme, a effectué cette annonce lors d’un rassemblement public à Dodoma (centre), la capitale administrative du pays, après avoir visité en début de semaine un centre de détention du nord du pays.

“Avant-hier, j‘étais à la prison de Butimba, dans la région de Mwanza”, a-til expliqué à la foule. “La situation m’a énormément attristé. Cette prison d’une capacité d’accueil de 900 personnes héberge 1.000 condamnés et 925 détenus en attente de procès”.

A

ctualités

En bref (31) N7° : Les trois terroristes ont été condamnés à mort.

Maroc :

Condamnation à mort pour l'assassinat de deux Scandinaves

Un tribunal antiterroriste marocain a condamné jeudi à la peine de mort trois hommes pour l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées en décembre au Maroc au nom du groupe Etat islamique (EI). Le premier, Abdessamad Ejjoud, un

marchand ambulant de 25 ans, avait avoué avoir organisé l’expédition meurtrière avec deux compagnons, Younes Ouaziyad, un menuisier de 27 ans, et Rachid Afatti, 33 ans. Égypte :

Ouverture au public de deux nouvelles pyramides

Les autorités égyptiennes ont rouvert samedi

l’accès aux touristes à deux pyramides à Dahchour, au sud du Caire, et dévoilé une collection de sarcophages, dont certains avec des momies en bon état de conservation.

Une pyramide construite pour le pharaon Snéfrou, fondateur de la quatrième dynastie des pharaons d‘Égypte, et une autre voisine ont été accessibles au public pour la première fois depuis 1965, a annoncé samedi dans un communiqué le ministre des Antiquités Khaled al-Anani.

Des sarcophages ont été découverts lors de fouilles archéologiques à Dahchour, a également déclaré le ministre. Le site de Dahchour, à une heure de route du Caire, sur la rive occidentale du Nil, comprend plusieurs pyramides.

Congrès de la CAF :

Infantino en Egypte, en témoin d'une instance en difficulté

Le site de Dahchour, à une heure de route du Caire, sur la rive occidentale du Nil, comprend plusieurs pyramides.

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La Confédération africaine de football (CAF) se réunissait en congrès ce jeudi en Egypte, sous le regard du président de la FIFA qui a décidé, fin mai, de mettre sous tutelle l’instance africaine. Une décision inédite dans l’histoire du football mondial.

Le tour de vis de la FIFA est intervenu quelques jours après que le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a été entendu en France par les services de l’Office central de

mandat est censé durer six mois.

Rwanda:

Risque de contamination après la détection d'un cas dans le pays

Le président de la FIFA Gianni Infantino en compagnie du président de la CAF, Ahmad Ahmad, en Egypte pour le congrès de la CAF

lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales pour une affaire de contrat d‘équipementier.

Au Caire, où le président de la FIFA Gianni Infantino a fait le déplacement, l’un des

points focaux sera incontestablement l’implémentation de l’accord qui veut que la numéro 2 de l’organisation, Fatma Samoura, assume les fonctions de déléguée générale de la FIFA pour l’Afrique dès le 1er août. Le

La maladie à virus Ebola s’est-elle trouvé un nouveau nid au Rwanda ? Un rapport du ministère ougandais de la Santé publié jeudi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une possible transmission du virus au Rwanda où un nouveau cas se serait rendu. La victime, une poissonnière est décédée lundi du virus Ebola en République démocratique du Congo.

Jusque-là, le Rwanda n’a enregistré aucun cas d’Ebola. Toutefois, le cas diagnostiqué dimanche après-midi à Goma, frontalière du Rwanda et de l’Ouganda – a provoqué un électrochoc car amplifiant les risques de dissémination de la maladie dans la région.

Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a élevé au rang « d’urgence sanitaire » mondiale la maladie à virus Ebola qui en est à sa dixième épidémie en République démocratique du Congo. La maladie, déclarée le 1er août dernier dans le NordKivu a déjà tué 668 1 personnes.

Le cas diagnostiqué à Goma, a amplifié les risques de dissémination de la maladie dans la région

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Encouverture Immigration irrégulière

Une Europe si proche, si lointaine et si meurtrière Par Nasreddine Ben Hadid

en nombre réduit, dans le but de tromper la vigilance des douaniers et des gardes-côtes.

La Méditerranée est réellement le terrain de Dans le deuxième cas, on assiste plutôt à jeu et des enjeux, où des «êtres migrateurs», tels des tentatives de passage en force, avec des saumons bien décidés, ne reculent devant des embarcations qui peuvent être de tailles rien, avec une obstination inimaginable, démesurées. fournissent un effort surhumain pour arriver Cette forme d’immigration nécessite une logistique, qui nécessite à son tour des au but, à savoir l’Europe, cet Eldorado.

Les images des noyades, surtout d’enfants moyens de financement, et une infrastructure, en bas âge, choquent et continuer à choquer, allant des passeurs sur terre, aux passeurs soulevant une émotion certaine. Reste à sur mers. En somme, toute une chaîne de reconnaître que l’effet est court, et même très production, qui obéit avec exactitude aux court. Comme si l’humanité, via les médias lois de l’ergonomie, de la finance, et surtout acceptent de verser des larmes, et en garder à la loi du «silence», tant la comptabilité se fait oralement, sans nul besoin de pièces pour les drames à venir.

Deux tactiques sont adoptées par la «machine comptables. de l’immigration» : Suivre le chemin qui passe Darwin n’aurait pu choisir de meilleur par un des pays les plus proches de l’Europe exemple, pour nous exposer sa loi concernant (Le Maroc, la Tunisie, ou la Turquie), ou «la sélection», où les plus faibles périssent à l’inverse, un pays sans un Etat central, et pour laisser la place aux plus forts. Aucune même sans un Etat stable du tout, à savoir la comptabilité n’existe avec exactitude ou une approximation acceptable. Les déserts Libye.

Pour le premier cas, l’immigration se fait de l’Afrique regorgent de cadavres oubliés

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par des migrants qui n’avaient ni la force, ni l’envie et surtout le temps, de donner à chaque mort, la sépulture qui lui revient par le droit humain.

En mer aussi, combien d’embarcations, ont quitté les côtes marocaines, tunisiennes ou libyennes, sans que personne ne le sache.

Des embarcations qui n’ont plus donné signe de vie. La comptabilité réelle ne peut les inclure. Aucune image n’a pu immortaliser leur départ. En conclusion, un «trou noir» qui ne peut en dire plus.

La logique de la mort, avec son lot de désolation, les médias qui drainent des images à faire pleurer la roche, et surtout un langage politique bonimenteur souvent, n’ont pu freiner l’élan de cette course infernale et infinie vers la mort.

A l’image de la certitude des métrologues vient la certitude des sociologues :Tout courant humain est semblant à un courant aérien. Comme l’air se déplace de la zone de haute pression vers la zone de basse pression, les humains aussi, se déplacent de la région qui symbolise l’enfer, à une autre, qui fait

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Des pays d’origine, aux pays de transit, à l’Union Européen, chacun pense à ses propres intérêts, et même veut en faire une source de gain. office de paradis sur terre.

Aussi, comme l’absence de différence de pressions entre deux zones entraine une absence de tout courant aérien possible, l’absence de ce décalage entre la considération de l’enfer sur terre, et l’adoption de cette «terre promise», ferait baisser ces flux migratoire à zéro, ou du moins le réduire de beaucoup.

Sur place, les postulants à l’immigration découvrent vite que cette «terre promise» ne tient rien de ses promesses. Primo, ils ne sont pas ou plus les bienvenues. Secundo, ils sont considérés comme des hors-la-loi, et même comme des «criminels», tant (selon Wikipédia), «n'ayant pas réalisé les formalités

attendues».

L’Union Européenne, peut être «unie» sauf concernant la question migratoire. Des divergences, des clivages, et même des «rebellions». L’Italie gouvernée par une coalition «populiste» a dit «basta» (arrêtons) à ce que pays considère comme une «prise en charge unilatéral de l’immigration», tant l’Union Européenne considère que tout «clandestin» ne doit quitter le pays par lequel il y est entré. Et de deux, ce pays doit le prendre en charge, jusqu’à un (hypothétique) retour dans son pays.

L’aide financière européenne à l’Italie

Les déserts de l’Afrique regorgent de cadavres oubliés par des migrants qui n’avaient ni la force, ni l’envie et surtout le temps, de donner à chaque mort, la sépulture qui lui revient par le droit humain

n’arrange rien, tant ce pays se considère «pays de transit», surtout que la plus grande majorité des clandestins, ne jurent que par le Royaume-Uni et les pays scandinaves.

L’enjeu migratoire est sans aucune exagération, cette suite de poupées russes, où il suffit d’ouvrir une pour trouver une autre : Des pays d’origine, aux pays de transit, à l’Union Européen, chacun pense à ses propres intérêts, et même veut en faire une source de gain.

Le discours officiel européen a toujours prétendu que l’aide aux pays émetteurs de cette migration clandestine, visait avant tout, et en premier lieu à fixer les prétendants à ce voyage mortel, en leur donnant du travail, ou du moins les aider à vivre d’une manière décente. Ce même discours toujours de circonstance, n’a pu ni fixer ces prétendants, encore moins améliorer le niveau de vie de ces pays.

Les pays de transit, ont toujours crié haut et fort, qu’ils ne peuvent jouer les gardescôtes pour une Europe riche. Ces prétendants arrivent à passer ces passoires, tant ces pays ne veulent en cas devenir des pays de résidence, pour une immigration qui ne fera jamais marche-arrière, ou accepterait de marcher

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Photo 001: Dr. Hassène Kassar, Professeur de démographie et de sociologie à l’Université de Tunis. Spécialiste des questions migratoires.

dans le sens contraire de son «destin».

La Désunion Européenne, envisage cette problématique selon ses propres besoins.

L’Italie, dans les temps, a toujours fermé les yeux concernant une immigration qui fait la gloire de son secteur agricole, entre autres. Ce qui dérange ce pays, n’est pas le fait de revoir ces masses humaines, mais plutôt de devoir les garder.

L’Europe a toujours eu une «phobie» de l’autre tout au long de ses crises. Il faut remonter un peu dans l’histoire de la France, pour constater que les Polonais et surtout les Italiens ont constitué les «Africains» de ces jours. Même discours xénophobe, même qualificatifs. Surtout ce slogan : «Ils viennent voler le travail des Français, et vider les caisses sociales».

A crise plus que complexe, ne peut exister de réponses claires ou simples. La tension grandit plutôt : L’Europe, surtout les pays méditerranéens, l’Italie en premier, commencent à adopter une position plus que musclée : Interdiction par Rome aux ONGs de porter secours aux embarcations de fortune, qui essayent ensuite de rejoindre un port italien.

Afin de connaître encore mieux les aspects

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de cette tragédie et surtout élucider ses faces cachées «Majalla», a rencontré le Dr. Hassène Kassar, Professeur de démographie et de sociologie à l’Université de Tunis. Spécialiste des questions migratoires.

Pour commenter le fait que cette migration clandestine ne régresse pas, elle est même en train de connaitre un grand essor, surtout au constat des déclarations de tous les intervenants qui prétendent déployer tous les efforts nécessaires ? Dr Kassar déclare : «A mon avis, l’immigration clandestine sous toutes ses formes ne peut connaître une régression. Car les raisons qui poussent les sub-sahariens, et dans des moindres mesures les Maghrébins à immigrer, sont toujours présentes. A savoir : Le facteur démographique est déterminant.

L'Afrique subsaharienne est considérée, contrairement à tous les autres pays du monde, dans la deuxième phase des changements démographiques, caractérisée par un déclin relatif de la mortalité, et une fécondité d’un niveau très élevée. Même si cette dernière est connue une légère baisse ces dernières années. Cette situation a entraîné deux choses : En premier, une explosion démographique importante. En deuxième lieu, elle est plus

importante au niveau de la population active, pas uniquement au niveau de l’Afrique, mais au niveau mondial même. Cette situation nécessite une réponse en termes de création d’emplois, que les régimes en place ne peuvent satisfaire. D’où, ce besoin et cette nécessité d’aller chercher ailleurs.

La mondialisation, ainsi que le développement de l'agriculture d'exportation et la pénétration opérées par des entreprises occidentales et chinoises dans les économies de ces pays, ont

l’immigration clandestine sous toutes ses formes ne peut connaître une régression. Car les raisons qui poussent les sub-sahariens, et dans des moindres mesures les Maghrébins à immigrer, sont toujours présentes.

entraîné un changement structurel. Le plus important touche l’agriculture traditionnelle, qui a connu une régression de taille, tout en sachant qu’elle constituait la base de la structure tribale en place, au profit des cultures d’exportation, dominées par des multinationales, françaises essentiellement.

Les changements climatiques caractérisés par une irrégularité très dangereuse de la pluviométrie, ont entraîné de longues séchasses, qui ont duré plusieurs années.

Chose qui s’ajoute à une fragilité structurelle chronique déjà présente.

Ce déséquilibre chronique a entraîné un exode très fort vers les villes, mais aussi vers des pays voisins, où la situation est relativement meilleure.

La pérennité de la tragédie libyenne, rend tout contrôle des frontières impossible, surtout en présence de circuits commerciaux avec l’Afrique subsaharienne, qui remontent à l’époque romaine, encore en usage, pour la contrebande et utilisées par les Touaregs et les tribus sédentaires des zones frontalières.

Sans oublier cette image idyllique que portent les jeunes de ces pays, de l’Europe, à savoir des pays, où la vie est très facile et

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certainement à leur avis, meilleure que celle qu’ils vivent déjà chez eux».

Pour expliquer le refus de l’Europe, et surtout de l’Italie de recevoir ces immigrés, et une éventuelle diminution du nombre des prétendants à ces voyages, notre interlocuteur considère «qu’en aucun cas. Tant persistent les raisons qui poussent ces jeunes à immigrer, tant leur nombre va augmenter.

Cette fermeture va faire exploser le nombre des victimes en mer, sans plus».

A la question : L’approche européenne sur le terrain reste sécuritaire et policière, même si on entend toujours, des politiciens de l’UE un discours évoquant les aides nécessaires aux pays émetteurs de cette migration. Comment expliquer cette contradiction ? Ce spécialiste de l’immigration clandestine considère que «cette approche sécuritaire n’est pas récente. Déjà, à la Conférence de Barcelone, l'Europe a refusé de considérer l'immigration comme un phénomène de communication et de coopération.

Allant même à évoquer une externalisation des frontières européennes au-delà de l’Afrique subsaharienne. Même un chantage a été établi, l’aide et la coopération se voient tributaires, pour les pays maghrébins, de l’efficacité à stopper cette immigration. Les marines militaires de certains pays,

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ont reçu des aides, dans le but de mieux contrôler cette immigration et surtout la stopper. Aussi, les pays du Maghreb ont été poussés à adopter des législations concernant l’immigration clandestine semblables à celles qui concernent le terrorisme».

Avant de conclure concernant ce point, que «tous ces efforts n’ont rien donné ou peu en tout cas».

Dr. Hassène Kassar voit un autre danger très préoccupant : «La situation en Libye reste depuis des années, ingérable. Ce pays constitue l’une des destinations privilégiées de la jeunesse subsaharienne candidate à l’immigration. Leur nombre y avoisine le million actuellement. L'Union européenne, et l'Italie en particulier, ont signé un accord concernant ce sujet avec le gouvernement de Tripoli. Cependant, des milices, y compris celles affiliées au gouvernement AlWifaq [actuellement au pouvoir à Tripoli], ont continué à profiter du commerce de l’immigration clandestine. La ville de Tajoura est devenue un terminal pour tous les prétendants à traverser la mer. Au point où sont les choses, je crois que la cadence des tentatives va augmenter. Mais aussi, sera utilisée comme moyen de pression sur l'Europe».

P

olitique

Après la récente déclaration de l'Ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie

Tollé et levées de bouclier Tunis-La Majalla

Mais là où le bat blesse est que ses propos interviennent dans un contexte où les faits Il a provoqué un tollé dans les milieux politiques confirment que le pays est confronté à un excès et économiques en Tunisie. L’Ambassadeur de manœuvres des ambassadeurs et des missions de l’UE en Tunisie, Patrice Bergamini, vient diplomatiques en Tunisie. de rajouter une couche à la multitude des D’ailleurs, les responsables du patronat tunisien polémiques après avoir déclaré dans un entretien sont montés au créneau après la publication accordé au journal français " Le Monde " que de cette interview et ont fortement dénoncé l’économie tunisienne est dominée par des les récentes déclarations de l’Ambassadeur lobbies de 22 familles, qui œuvrent à servir leurs de l’Union Européenne (UE) à Tunis, Patrice intérêts personnels et à empêcher l'émergence Bergamini.

En effet, dans un communiqué, l’UTICA a de nouveaux acteurs économiques.

Il a expliqué que ces parties entravent toutes fustigé, dans un communiqué, "l’ingérence de les tentatives visant à ancrer la transparence, la l’Ambassadeur dans les affaires politiques et concurrence loyale et la gouvernance dans le économiques nationales, suite à son échec criant secteur économique et a appelé à la nécessité de dans le dossier de l’ALECA et à deux mois des redistribuer les richesses tunisiennes et d'aider élections, ce qui nourrit les interrogations quant à l’agenda de l’Union européenne ". la classe moyenne.

Convoqué par le ministère des Affaires L’organisation patronale a considéré que "ces étrangères, pour protester contre son attitude, déclarations nuisent fortement à la Tunisie, à son il aurait présenté ses excuses indiquant que ses peuple, à ses institutions et organisations, ainsi propos ont été manipulés et détournés de leur qu’à son secteur privé organisé qui a fait preuve de résilience et de solidité, durant les dernières contexte.

Toutefois, les révélations de Bergamini sont années, malgré une conjoncture régionale et venues à point nommé étayer l’idée que relayent internationale difficile et la situation difficile qui tous les citoyens à savoir que es lobbies familiaux prévaut en Libye dans laquelle l’Europe assume contrôlent une grande partie de l'économie une part de responsabilité ". nationale, alors que ce qui reste est dominé par le commerce parallèle et de la contrebande, L’UTICA a également indiqué "qu’elle ne principaux verrous de l’économique Tunisienne. tolère pas que le patriotisme et la crédibilité des

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Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union Européenne se trouve au cœur d’une grande controverse.

acteurs économiques tunisiens et des groupes économiques familiaux qui constituent une composante essentielle du tissu économique national, comme partout dans le monde, soient mis en doute".

Sahbi Atig, leader au mouvement « Tahya Tounes » a déclaré à la « Majalla » que l’ambassadeur de l’UE, en agissant de la sorte a « enfreint les règles du protocole diplomatique ». Et d’ajouter que "Nous endossons l'entière responsabilité de ce qui nous arrive, car si nous avions pris soin de notre économique nous aurions pu éviter une telle ingérence ». en effet, pour lui, nous subissons les revers de « notre dépendance économique vis-à-vis de l’UE et la passivité à l’encontre de la main mise de certaines familles qui bloquent la voie du redressement économique dans le pays".

L’activiste politique Khaled Chouket, a pour sa part, abondé dans le même sillage en indiquant à la « Majalla » mettant en doute la véracité des propos rapportés. "Je pense que la traduction de l’interview de l'ambassadeur car ses propos semblent contraire à la réalité des relations entre la Tunisie et l'Union européenne », parce que «

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Convoqué par le ministère des Affaires étrangères, pour protester contre son attitude, il aurait présenté ses excuses indiquant que ses propos ont été manipulés et détournés de leur contexte. l'Union européenne est notre premier partenaire économique et que la balance commerciale entre nous est parfois en faveur de la Tunisie", a-t-il ajouté. « Le discours de l'ambassadeur de l'UE a été traduit en leçons et en ordres, alors qu'en fait, son intention est probablement de donner des conseils sur les réformes économiques nécessaires pour protéger la transition démocratique », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Imad Al-Daimi, un dirigeant au sein du Mouvement « Al Hirak », a souligné que

les propos de l'ambassadeur de l'UE en Tunisie, qui ont révélé l'existence d'un lobby familial qui contrôle l'économie rentière du pays, ont été « un choc pour de nombreux Tunisiens, même si tout le monde dans le pays parle de cette mainbasse secrètement ».

Dans un post sur sa page facebook, Daimi a assuré qu'"il n'y a pas d’autre salut pour notre économie nationale, que celui de la bonne répartition de la richesse, l'injection d’un sang neuf et l'esprit d'innovation dans les artères de l'économie, tout comme l’alternation pacifique du pouvoir ».

L’UTICA a indiqué "qu’elle ne tolère pas que le patriotisme et la crédibilité des acteurs économiques tunisiens et des groupes économiques familiaux qui constituent une composante essentielle du tissu économique national

« L'État, les organisations économiques et la société civile doivent non seulement compter sur l'autorégulation du marché et de la sphère économique, mais aussi sur l'État, les organisations économiques et la société civile pour suivre cette voie et l'aider à travers des politiques visant à soutenir et à motiver les jeunes novateurs et à travers un système juridique qui garantit la rupture des monopoles et l’assainissement du climat d’affaires », a-t-il signalé. Pour lui, le soutien aux PME, la facilitation des procédures et l’accès financement bancaire, ainsi que l'encouragement à la consommation de produits nationaux et l'incitation à l’exportations et la prospection érections des marchés africains pourrait réduire la dépendance de notre économie » et par conséquent réduire les risques d’ingérences politiques.

Il n’empêche, malgré cette levée de boucliers, des interrogations font surface. D’ailleurs, les analystes se demandent pourquoi les gouvernements successifs n'ont-ils pas été conscients de l'ampleur du monopole économique vis-à-vis de l’UE? Pourquoi les autorités ne cherchent-elle pas à explorer des voies économiques nationales plus pérennes et à s'assurer que les jeunes entrepreneurs soient impliqués dans le cycle économique et à les protéger.

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C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Centrale patronale a souligné que "plusieurs données présentées par l’ambassadeur européen au sujet de certains dossiers économiques notamment ceux de l’huile d’olive, de l’ALECA ou de la migration des cerveaux sont erronées et trompeuses".

Et d’ajouter ajouté que les secteurs concernés par ces dossiers présenteront, au cours des

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prochains jours, toutes les données et les détails pour réfuter ces allégations.

Affirmant que les déclarations de l'ambassadeur de l'UE sont inappropriées pour le niveau des relations entre la Tunisie et son premier partenaire UE et que le secteur privé continuera à jouer son rôle national et sera au service de l’économie nationale et de l’intérêt suprême de la Tunisie.

P

olitique

Après l’enferment des oligarques algériens

Des dizaines de milliers d’emplois menacés Par Yahia Maouchi La lutter contre la corruption, c'est une bonne chose, mais elle demeure un mal nécessaire. En outre, emprisonner les oligarques algériens, les juger ou les condamner, c'est également important.

Mais hypothéquer l'avenir de plusieurs milliers de travailleurs algériens et leurs familles alors qu'ils n'ont strictement aucune relation avec les affaires louches de leurs patrons. C'est une énorme injustice qui va causer un préjudice considérable à la stabilité de l'Algérie. Autrement dit, les autorités algériennes n’ont pas pris en compte la très importante dimension de l’emploi : des dizaines, voire des centaines d’entreprises sont menacées de déposer la clé sous le paillasson avec le placement en détention de tous leurs actionnaires et managers. En effet, des dizaines de milliers d’emplois sont menacés par la pure et simple disparition.

Et pour cause, tous les plus gros patrons privés du pays sont en prison. C’est le cas entre autres, du milliardaire, Mahieddine Tahkout, patron de l'usine de montage de voitures Hyundai, qui emploie 16 mille personnes, le patron du groupe ETRHB Ali Haddad, presque 15 mille employés, l'homme d'affaires Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, plus de 18 mille agents, Mourad Oulmi, le PDG de l'important groupe algérien Sovac, distributeur des véhicules des marques du groupe allemand Volkswagen, avec plus de 6 mille emplois, et Ahmed Mazouz le PDG du groupe privé Mazouz, près de 10 mille travailleurs. Tous ces emplois sont totalement dans l’expectative car les business des entreprises appartenant à ces milliardaires honnis qui sont en train de s’effondrer les uns après les autres. Les contrats sont annulés, les commandes chutent, la matière première est bloquée, les comptes bancaires sont bloqués, les avoirs gelés, bref, l’activité

économique est totalement paralysée. Des usines entières sont à l’arrêt. Certains groupes, comme l’ETRHB d’Ali Haddad a commencé à se séparer d’une partie de ses employés. La crise est terrifiante car les autorités algériennes n’ont nullement pensé à une solution pour parer à cette situation. Il va de même pour les employés du groupe Tahkout, du groupe KOUGC des frères Kouninef qui ont d’ores et déjà commencé à se rassembler pour réclamer leurs droits et une prise en charge de leur avenir. Ces salariés sont conscients qu’ils sont de futurs chômeurs. Et que leurs familles seront livrées à elles-mêmes. Un danger qui pourrait déstabiliser toute l’Algérie sans oublier l’impact international car tous les investisseurs étrangers partenaires de ces groupes privés se retirent les uns après les autres du marché algérien. Un énorme manque à gagner pour l’économie algérienne et un coup fatal pour la crédibilité du pays. Si rien n’est fait pour redresser rapidement cette situation, le pacifisme du Hirak algérien sera compromis dans les semaines à venir car les frustrations sociales vont envenimer les tensions politiques qui traversent l’Algérie.

Les assurances du gouvernement Par ailleurs, le souvenir de la gestion catastrophique des retombées de l’affaire Khalifa est encore vivace. Dans la précipitation, Khalifa Bank et la compagnie aérienne appartenant au même groupe avaient été liquidées et des milliers d’employés mis au chômage. Des milliers d’usagers de la banque attendent, aujourd’hui encore, de recouvrer les sommes qu’ils avaient déposées auprès des agences de Khalifa Bank. Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’une mais de plusieurs entreprises dont les patrons font l’objet de poursuites judiciaires. Ils étaient à la tête d’empires

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industriels pour certains, employant des milliers de personnes à l’image de Rebrab. Intervenant dans des domaines aussi diversifiés que l’agroalimentaire, le bâtiment ou l’automobile, ces chefs d’entreprises laissent derrière eux des entités, qui, jusqu’à leur incarcération, fonctionnaient normalement et participaient à l’essor économique. Que leur réserve l’avenir ? Le gouvernement, visiblement échaudé par l’affaire Khalifa, ne veut pas opter pour la précipitation. Conscient de la gravité de cette situation, le gouvernement algérien a entamé des démarches pour sauver ce qu’il reste à sauver. Ne pouvant rester passif devant les conséquences économiques induites par ces incarcérations, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a indiqué que le gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif de sauvegarde de l’outil de production et les postes d’emploi pour prévenir les éventuelles turbulences susceptibles d’impacter l’emploi, la production et le climat des affaires en général en Algérie. « Nous sommes en train de travailler au niveau du gouvernement pour tracer les solutions juridiques concernant ces entreprises», a-t-il souligné. Il a rappelé que les entreprises constituaient les principaux agents économiques créateurs de richesse, soulignant que la poursuite de leur fonctionnement et de celui des projets industriels, confrontés à des mesures conservatoires dans le cadre de procédures judiciaires, était une des préoccupations majeures du gouvernement. Rappelons que la justice a décidé de geler les avoirs de ces entreprises, aggravant la situation de milliers de salariés de ces groupes. Sans pour autant

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des dizaines, voire des centaines d’entreprises sont menacées de déposer la clé sous le paillasson avec le placement en détention de tous leurs actionnaires et managers. préciser la nature des mesures à prendre, il a expliqué que ce dispositif de sauvegarde est supervisé par un comité intersectoriel ad hoc, composé des membres du gouvernement et du gouverneur de la Banque d’Algérie, et placé sous tutelle du ministère des Finances. Ce sujet a déjà été abordé une semaine plus tôt par le directeur général du développement industriel et technologique au ministère de l’Industrie et des Mines, Mustapha Hamoudi, qui a affirmé que l’Etat n’«abandonnera» pas les entreprises se trouvant en difficulté suite à l’emprisonnement de leurs propriétaires notamment pour des affaires de corruption. Il a précisé que le gouvernement «est en train de tout faire pour qu’il n’y ait aucun impact sur l’approvisionnement du marché, la réalisation des projets et la fourniture des prestations éventuellement concernées par ces situations». En effet, depuis la mise sous mandat de dépôt de ces oligarques, la question s’est posée concernant l’avenir de

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leurs entreprises. Des sociétés souvent à caractère familial loin des standards de management classique propre aux entreprises par actions. L’intervention des pouvoirs publics dans cette question suggère en principe que l’option de la liquidation ou de la fermeture pure et simple est écartée pour le moment. La presse avait déjà rapporté que les employés des groupes ETRHB, Kougc et TMC Hyundai sont désemparés et que leurs employés craignent de se retrouver sans emploi du jour au lendemain. L’arrestation d’Ali Haddad a déjà précipité le sort de la chaîne de télévision, Dzair TV du groupe média du Temps d’Algérie. Le même sort menace les fonctionnaires des groupes Mahiedine Tahkout et des frères Kouninef, notamment, en l’absence de stratégie efficace pour se présever et protéger ses employeurs. Ces groupes d’assemblage automobile fonctionnent aujourd’hui au ralenti, impactés aussi par la décision de réduire les quotas qui leur étaient impartis auparavant concernant l’importation des kits CKD et SKD.

Ce que pensent les économistes Devant cette situation peu reluisante, les économistes estiment que plusieurs pistes sont à explorer. C’est le cas d’Ali Mebroukine, spécialiste en droit pénal des affaires. Pour lui, il s’agit d’abord de vérifier, au sein des staffs qui dirigent les entreprises en question, les personnes réellement impliquées dans les faits que reproche la justice aux patrons. Très souvent, ces derniers sont les seuls coupables. Ce même spécialiste nous a rappelé que c’est dans les articles du code pénal qu’il faut chercher des réponses aux problématiques posées. Le texte en question a introduit la notion de la responsabilité pénale des entreprises en stipulant que, si le juge estime que tous les gestionnaires d’une entreprise en défaut de paiement par rapport au Trésor public, à ses clients ou à ses créanciers, il est à ce moment possible qu’ils soient poursuivis, entraînant la fermeture ou la disparition totale de l’entité. Ce n’est souvent pas le cas, rassure-t-il. Cela ouvre le champ des possibles pour plusieurs scénarios. La loi n’a pas prévu le cas particulier de la mise sous écrous des patrons d’entreprises, mais évoque plutôt les cas de mauvaise gestion ou l’impossibilité de recouvrer des

créances en raison d’un carnet de commandes maigre. Dans ce cas de figure, la justice peut être saisie afin de bénéficier de tous les avantages du règlement judiciaire. Il s’agit d’un commissaire qui, à son tour, désigne un gestionnaire pour gérer provisoirement l’entreprise. A ce stade, l’entreprise est soit proposée à l’achat à des repreneurs intéressés, soit nationalisée de manière définitive ou temporaire par l’Etat. Or, jusque-là, hormis les assurances, formulées par le ministre des Finances, les intentions de l’Etat sont pour le moment floues. Il convient de rappeler que, les personnalités politiquement exposées en Algérie (PPE) ne sont plus les bienvenues dans les banques suisses. Crédit Suisse et UBS, deux grandes banques suisses, ont officiellement écrit à plusieurs de leurs clients algériens pour leur donner un « délai de deux mois » afin de « changer leurs domiciliations bancaires » et de fermer ainsi leurs comptes dans ces deux établissements classés parmi les plus prestigieux en Suisse, a-t-on appris auprès de plusieurs banquiers installés à Genève. Cette mesure a été adoptée depuis la fin du mois de juin dernier, certifient nos sources. Les deux banques suisses ne veulent plus s’afficher avec des personnalités politiques ou hauts responsables algériens au moment où l’Algérie est en train de connaître un important mouvement révolutionnaire et une opération « mains propres » qui a conduit les milliardaires les plus riches du pays et les hommes politiques les plus influents à la prison d’El-Harrach. Les deux banques suisses veulent échapper également au « gel des avoirs du clan Bouteflika » décidé par les autorités suisses à la suite des réclamations déposées par un collectif d’avocats algériens établis en Europe.

Les contrats sont annulés, les commandes chutent, la matière première est bloquée, les comptes bancaires sont bloqués, les avoirs gelés, bref, l’activité économique est totalement paralysée.

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Une diplomatie Innovante Les positionnements du Maroc à l’international ont énormément évolué, dans la sérénité et dans le respect des valeurs portées par la diplomatie marocaine. Le Maroc a ainsi diversifié ses partenariats. Au-delà de ses alliés traditionnels Rabat a noué des liens prometteurs avec la Russie, la Chine, la Turquie et bien d’autres pays.

L’Amérique Latine est une région où les percées sont visibles et là aussi, porteurs de perspectives très positives.

Par: Ahmed Charaï

La vision Royale du développement Sud-Sud est devenue une doctrine partagée par plusieurs chefs d’Etat Africains et non des moindres. Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, en est une conséquence logique, et la place acquise à l’intérieur des rouages de cette institution, en très peu de temps, valide ce choix, mais démontre surtout le poids, le leadership du Maroc, accepté par ses partenaires.

Cette diplomatie réussit parce qu’elle est sous-tendue par des valeurs claires. Le Maroc œuvre pour la paix, la stabilité des nations, la justice dans les rapports internationaux. En Afrique, Rabat a participé à plusieurs missions de paix de l’ONU et ne se positionne pas, n’intervient pas dans les affaires internes des pays.

Sur le conflit Israélo-palestinien, la position est claire, ferme. Seule la solution des deux Etats est à même d’assurer une paix durable dans la région. Mais le Maroc est toujours disposé à faciliter le dialogue entre les belligérants si la volonté d’aller vers cette solution est affirmée.

Dans le désordre actuel des relations internationales, la sérénité de la vision Royale portée par diplomatie marocaine est une exception. Elle est très indépendante mais aussi très résolue. Ce qui la singularise c’est la force de ses convictions, exprimées avec beaucoup de retenue et énormément de clarté.

Enfin, sur l’affaire du Sahara, la proposition d’autonomie élargie a rendu service à la communauté internationale. Le conflit factice n’avait aucune issue possible si l’option séparatiste restait sur la table. Cette offre marocaine permet au processus onusien d’entrevoir une perspective de solution politique.

Tout cela a été fait dans le cadre d’une vision, celle de rapports internationaux équilibrés, justes, respectueux des intérêts des uns et des autres et d’une action, sans tumulte, s’inscrivant dans la durée.

Les résultats sont là. Le Maroc est jugé fiable dans ses partenariats sur les questions sécuritaires, migratoires. Les partenariats économiques se développent, intégrant définitivement le pays à l’économie mondiale globalisée. Rabat est considérée comme un facteur de stabilité et de paix dans le monde. L’évolution de la diplomatie marocaine est une réussite.

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Somalie :

Le sang coule à nouveau…

Par La Majalla Une attaque des shebab (groupuscule terroriste) d'un hôtel de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, a fait au moins 26 morts et 56 blessées, au terme d'un siège qui a duré près de 12 heures et pris fin samedi matin.

Parmi les victimes, figure une journaliste canadosomalienne dont la mort a provoqué une vive émotion.

Un véhicule piégé a explosé à l'entrée du Medina, un hôtel très fréquenté du centre de Kismayo, selon des sources sécuritaires, vendredi en fin d'après-midi.

L’attaque, dans ses détails, constitue une reproduction des attaques que les Shebab ont pris l’habitude de

mener dans la capitale Mogadiscio: Des hommes armés ont ensuite pénétré dans le bâtiment, où ils ont affronté les forces de sécurité présentes.

Trois Kényans, une Canadienne, un Britannique, deux Américains et trois Tanzaniens, figurent parmi les 26 victimes. « Il y a aussi deux citoyens chinois blessés », a déclaré en conférence de presse Ahmed Madobe, président de la région semi-autonome du Jubaland.

Des journalistes sur place, ont pu confirmer auprès des familles des victimes qu'au moins quatre de ces personnes avaient la double nationalité. Ce pourrait aussi être le cas des autres, hormis les deux Chinois.

Lorsque « Les forces de sécurité ont maintenant le contrôle (de l'hôtel), le dernier terroriste a été tué».

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La fin du siège a été annoncé, selon Abdiweli Mohamed, responsable local de la sécurité, avant d’ajouter : « Nous pensons que quatre hommes armés étaient impliqués dans l'attaque et que le bilan pourrait s'aggraver».

Selon des témoins, l'hôtel a été largement détruit par l'explosion et les éclats de balles. «Le bâtiment entier est en ruines, il y a des corps de morts et des blessés qui ont été récupérés à l'intérieur, et les forces de sécurité ont bouclé toute la zone», a expliqué un témoin, Muna Abdirahman.

«Les assaillants portent des uniformes de la police somalienne», a-t-il ajouté. Un ancien ministre de l'administration locale et un député, seraient parmi les victimes selon Abdi Dhuhul, un autre responsable sécuritaire.

Les Shebab ont bien préparé leur opération : Selon plusieurs sources locales, l'hôtel abritait surtout des hommes d'affaires et des hommes politiques qui étaient en ville pour la préparation de l'élection du président du Jubaland, prévue fin août.

Ils, qui ont à plusieurs reprises mené ce type d'opérations à Mogadiscio, ont revendiqué dans un communiqué l'attaque contre les «officiels apostats de l'administration du Jubaland».

Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab ont ensuite

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perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

Affiliés à Al-Qaïda, ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).

Le Syndicat somalien des journalistes (SJS) a annoncé dans un communiqué la mort dans cette attaque de deux journalistes, Mohamed Omar Sahal et Hodan Naleyeh.

«C'est une nouvelle triste journée pour les journalistes somaliens», a déploré Abdalle Ahmed Mumin, le secrétaire général du SJS. Selon le SJS, ils sont les deux premiers journalistes tués cette année en Somalie. Hodan Naleyeh, dont l'époux aurait également été tué selon un témoin, était récemment rentrée en Somalie après avoir longtemps vécu au Canada.

De nationalité somalienne et canadienne, elle était reconnue dans la diaspora de son pays d'origine pour son travail en faveur de la paix et de l'unité de la Somalie sur les réseaux sociaux, où sa mort a provoqué une forte émotion.

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Afrique du Sud : Les glas ont sonné pour Zuma…

Par La Majalla L’histoire réelle et véridique, est digne d’une très belle fiction. C’est celle d’un président élu démocratiquement, dans l’un des pays les plus stable de l’Afrique, qui est appelé à comparaitre devant une commission d’enquête parlementaire, pour établir si cet ex-président est bien « mouillé» et jusqu’à quel degré ?

Les glas ont sonné ? Certainement pour Jacob Zuma, mais à quelle profondeur ? Cet exprésident doit répondre à des témoignages accablants qui l'accusent d'avoir généralisé la corruption à la tête du pays.

L'ère Zuma (2018-2009) est passée au peigne fin par une commission, présidée par le viceprésident de la Cour constitutionnelle Raymond Zondo, qui a entendu, tout au long d’une année, des dizaines de ministres, élus, hommes d'affaires ou hauts fonctionnaires venus déballer au grand jour les affaires louches qui ont eu lieu sous la présidence de Zuma.

Les Gupta, une famille d’hommes d'affaires indiens, très proche de l’ex-président, est

soupçonnée d’avoir reçu illégalement de juteux contrats publics et des avantages, de sa part.

Cette affaire et bien d’autres ont poussé Jacob Zuma à la démission il y a un an et demi. Une campagne, il faut le dire, orchestré et guidé par son successeur à la tête du Congrès national africain (ANC), Cyril Ramaphosa.

Même s’il nie toujours, et farouchement y être impliqué, tout un ensemble de scandales ont éclaboussé son règne.

Selon Daniel Mantsha l’avocat de l’ex-président, qui a mis en doute, à travers un courrier, l'impartialité de la commission d'enquête. Car, selon lui, elle ne cherche «qu'une vérité» et de veut «piéger et humilier» son client.

Il faut dire que la convocation émise par le juge Zondo, à l’intention de Jacob Zuma, ne relève nullement d’une dimension contraignante.

Aussi, l’avocat annonce qu’il n’a pas obtenu la liste des questions que le juge envisage de lui poser, mais le doute persiste sur l'attitude qu'il adoptera à l'audience, télévisée en direct.

Dans une déclaration à la presse, Zuma a indiqué cette semaine que «la commission m'a demandé de venir témoigner et de lui fournir

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toutes les informations que je pourrais avoir en ma possession», avant d’ajouter : «Je vais y aller et on verra bien comment les choses tourneront».

Depuis sa mise en place, la commission, et les auditions lancées par le juge Zondo, s’est constitué un épais dossier à charge contre l'exprésident.

Les frères Gupta auraient tenté soudoyer Mcebisi ex-ministre, Jonas,, qui a raconté comment ils ont négocié en 2015, son aide pour obtenir des contrats et un pot-de-vin de 600 millions de rands (près de 40 millions d'euros). Toujours selon la même source, Ajay Gupta lui a alors affirmé sans détour : «vous devez comprendre que nous contrôlons tout (...) et que le vieux (Zuma) fera tout ce que nous lui diront de faire».

Jacob Zuma aurait congédié un autre ministre des Finances, Nhlanhla Nene, qui explique l’acte par son refus d’un juteux projet de contrat nucléaire qui aurait bénéficié aux mêmes frères Gupta, propriétaires d'une mine d'uranium.

L’actuel ministre des Entreprises publiques Pravin Gordhan a lui aussi réglé ses comptes avec Jacob Zuma en l'accusant devant la commission

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d'avoir «autorisé un climat d'impunité permettant la corruption» et la «capture de l'Etat» par des intérêts privés.

Le montant des fonds publics détournés ces dernières années en Afrique du Sud, serait selon M. Gordhan a aux alentours de 100 milliards de rands (6 milliards d'euros).

Devant ces accusations, l’ancien président reste serein. «Tout cela ne relève que de la politique», a-t-il répété récemment, lors d'un discours devant l'université du Cap-oriental, «la capture de l'Etat n'existe pas».

Selon la députée Natasha Mazzone, du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), s'est réjouie de son audition, en annonçant le souhait «qu’il ne saurait y avoir d'immunité pour Jacob Zuma» avant d’ajouter «qu’il doit rendre des comptes sur son rôle dans la capture de l'Etat», Il faut rappeler que malgré toutes les accusations dont il fait l'objet, l'ancien président n'a toujours pas été formellement inculpé. Il n'est pour l'heure poursuivi par la justice que dans une seule affaire de pots-de-vin versés en marge d'un contrat d'armement signé... Il y a vingt ans.

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Cédéao : Sommet contre le terrorisme en septembre Par La Majalla Un sommet contre le terrorisme. Un sommet de plus, dirait plus d’une personne, tant tous les sommets du genre n’ont rien ou presque apporté. Le 14 septembre prochain, se réuniront à Ouagadougou, les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest. L’annonce a été faite vendredi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui a précisé que les Chefs d’Etat vont se réunir «pour débattre des questions sécuritaires et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel».

Alassane Ouattara, à l'issue d'un sommet des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouestafricaine (UEMOA, qui regroupe huit pays), a ajouté : « Nous avons convenu d'un sommet extraordinaire de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, 15 pays), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et (...) prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de

combattre le terrorisme».

Il faut rappeler que le sommet de l’UEMOA a « condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina, Mali et Niger», trois pays membre de l'organisation.

Le président ivoirien a plaidé pour « une synergie, car il ne suffit pas de s'en tenir aux forces conjointes du G5 Sahel (...), mais il faut que ce soit l'ensemble des pays de la CEDEAO, le Tchad et le Cameroun avec nous dans cette coalition ».

Les propositions issues de cette rencontre d’Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l'ONU fin septembre.

La force antijihadiste Barkhane mobilise quelque 4.500 militaires dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). Ils luttent contre des attaques qui se sont étendues au centre et sud du Mali ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger, voisins, devenant de plus en plus fréquentes. Le nombre de victimes se chiffre en

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milliers malgré le déploiement massif de forces de sécurité.

Hormis la Guinée-Bissau représentée par son Premier ministre Aristides Gomez, les présidents des autres pays membres de l'UEMOA étaient tous présents à ce sommet : Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Patrice Talon (Bénin), Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo) et Mahamadou Issoufou (Niger).

La population globale de l'UEMOA avoisine les 90 millions d'habitants qui ont en partage le franc CFA comme monnaie.

Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo).

Autre question qui tiendra l’attention des premiers responsables de chaque pays : La création de la monnaie unique de la Cédéao.

Projet qui a vu le jour dés les années quatrevingt, mais serait réalisé probablement en 2020 ? Les chefs d’État réunis à Abuja ont entériné ce calendrier, et se sont entendus sur son nom : «Eco». Reste à lever une série d’obstacles.

Les obstacles sont en effet, nombreux. En premier, abandonner le franc CFA et sept autres leur monnaie nationale. Dans son communiqué final, le sommet «réaffirme l’approche graduée La Communauté économique des États d'Afrique (pour l’adoption) de la monnaie unique en de l'Ouest (Cédéao) regroupe quinze pays de la commençant par les pays qui atteignent les région. Elle a été établie par le traité de Lagos le critères de convergence».

28 mai 1975. Son objectif est de créer une union Sans oublier le principe de la création de réserves économique des pays ouest-africains. Le siège de changes couvrant au moins trois mois de la Cedeao se trouve à Abuja, au Nigeria, et d’importations ; un déficit budgétaire inférieur à elle compte 15 États-membres (Bénin, Burkina 3 % du PIB ou encore une inflation inférieure à Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, 10 %.

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Issue 1756- juillet 19/07/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Ivanka Trump, la «first daughter» aux ambitions mystérieuses

www.majalla.com

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rt en scène par Hafedh Khalifa, présentée, en première dans la nuit du 10 juillet 2019.

Des décors rustiques, traditionnels, que les Tunisiens ont l’habitude de voir dans un théâtre classique, un texte en arabe pesant, riche en lexique ancien et une panoplie d’acteurs de théâtre — un peu plus d’une quinzaine — se sont emparés de la scène du théâtre de Hammamet. L’œuvre théâtrale laisse d’emblée sous entendre qu’il s’agira d’un hymne à une liberté, à vrai dire, jamais totalement acquise par ce peuple secoué, imprégné par les aléas de son Histoire riche : d’une période à une autre, au gré de nombreuses civilisations

Les ballerines de Saint-Pétersbourg traduisant les quatre saisons par lesquelles sont passés les personnages à travers leurs à Carthage…

Sous des regards émerveillés, le ballet russe de Saint-Pétersbourg a illuminé la soirée d’ouverture du festival de Carthage.

L’ambiance générale était festive et gaie, vu la projection du match de la sélection nationale de football sur l’écran du théâtre avant le coup d’envoi du festival. Enchantés par la victoire des Aigles de Carthage, les spectateurs ont pris davantage plaisir au spectacle, admirant les dizaines de danseurs qui racontaient l’histoire du prince Siegfried, d’Odile et d’Odette, accompagnée du chef d’œuvre de Piotr Tchaïkovski. Quatre actes,

pas imaginés par le chorégraphe chèque Julius Reisinger.

Ouverture de la 55e édition du festival international de Hammamet…

Pour son démarrage, le Festival international de Hammamet (Tunisie) a offert à son public un bon théâtral dans le temps : des spectateurs venus nombreux. Scruter à la loupe le passé pour mieux cerner le présent houleux, tel est l’objectif de la création scénique «Messages de liberté» texte d’Ezzedine Madani et mise

qui ont traversé la Tunisie, une pierre vient enrichir le patrimoine culturel de son peuple, finalement multiculturel et millénaire, et ce, à travers des siècles, jusqu’à nos jours. Un parallélisme entre passé et présent est activé sur deux heures.

Orages, un poignant roman de Hedia Bensahli…

Orages, de Hedia Bensahli, est un roman, une trame qui se tisse en Algérie pour

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naïveté consommée, l’adulte, somme toute précoce, tente d’opérer une mue culturelle, intellectuelle et bien plus…

Daft Punk : En concert pour la première fois en Algérie

Le mythique groupe français DAFT Punk donne deux rendez-vous inédits à ses fans algériens : le 25 juillet au théâtre de Verdure Laâdi Flici, à Alger, et le 1er août à l’esplanade de l’hôtel le Méridien, à Oran.

En effet, les inconditionnels mordus de musique électro pourront assister à deux concerts d’exception que donnera le groupe musical Daft Punk Official Tribute. Un groupe connu et reconnu à l’international, qui a opté de commencer sa tournée en Afrique par l’Algérie. Cette manifestation est organisée sous les auspices de Probox Algerie et de Smart Prod.

30.000 visiteurs à la 9ème édition du Salon régional du livre étendre sa toile en France, maillée de soubresauts bouleversants. L’Algérie y est décrite dans ses repères les plus poignants.

Les détails sont cardés, passés par le rouet stylistique de l’auteure pour tirer des fils qui bousculent socialement et culturellement les idées arrêtées, déconstruisent les mythes éculés et surtout dénudent les tabous. Tout commence par une chaussette qui se rebelle.

Voilà le bout de tissu par lequel l’auteure nous conduit à croire qu’une fillette réussit son affirmation de soi. Nous sommes d’abord convaincus qu’elle détermine ainsi sa personnalité. Une chaussette qui plonge une adolescente dans des illusions renforcées par des lectures souvent consommées sans réelle distance et soutenues par des discours d’égalitarisme apparent. Cette

30.000 personnes ont visité la 9ème édition du Salon régional du livre, Tanger-TétouanAl Hoceima, organisée par le ministère de la Culture et de la Communication, département de la culture -, de la période allant du 28 juin au 4 juillet à Al Hoceima sous le thème «La lecture, phare du développement». Cette édition a connu une affluence importante représentant les différentes catégories d'âge, indique un communiqué du ministère, ajoutant que 36 exposants, dont des maisons d'édition, des écrivains locaux et des institutions publiques, qui s’intéressent à l'écriture ont présenté un documentaire sur les différents champs de la connaissance et de la créativité.

Le patrimoine oral féminin célébré au Festival «Maroc Hikayate»

La 16ème édition du Festival international «Maroc Hikayate» rend hommage au patrimoine culturel immatériel, notamment le patrimoine oral féminin, objet de différentes recherches académiques, a souligné, mercredi à Rabat, la directrice du festival, Najima Thay Thay. Cette édition, qui a été clôturée le 13 juillet, se veut une occasion de

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rt raconte l’histoire de la vie improbable derrière les barreaux d’une femme blanche, différente de celle des femmes de couleur.

«L’Appel à la danse»… Célébration de la danse au Sénégal.

mettre en exergue le rôle de la conteuse qui a inspiré plusieurs générations et de rendre vie au patrimoine oral et au conte populaire ou la «halqa», en tant que trésor immatériel qu'il faut préserver et valoriser, a indiqué Mme Thay Thay lors d'une conférence de presse dédiée à la présentation du festival.

Égypte : ouverture au public de deux nouvelles pyramides

Les autorités égyptiennes ont rouvert samedi l’accès aux touristes à deux pyramides à Dahchour, au sud du Caire, et dévoilé une collection de sarcophages, dont certains avec des momies en bon état de conservation.

Une pyramide construite pour le pharaon

Snéfrou, fondateur de la quatrième dynastie des pharaons d‘Égypte, et une autre voisine ont été accessibles au public pour la première fois depuis 1965, a annoncé samedi dans un communiqué le ministre des Antiquités Khaled al-Anani. Des sarcophages ont été découverts lors de fouilles archéologiques à Dahchour, a également déclaré le ministre.

«L’Appel à la danse» est une célébration de la danse au Sénégal. C’est un documentaire saisissant sur la scène de danse vibrante du pays et le premier d’une série qui se penchera sur la danse à travers le monde.

Il retrace la danse urbaine de Dakar en passant par les rythmes traditionnels, les sons et les moments socioculturels de la vie sénégalaise. Il est actuellement en tournée en Europe où il a été montré en France, en Espagne et aux Pays-Bas et est sur le point de passer sur les écrans allemands. Il est

Après «Orange», Uzo Aduba veut raconter la vie des «sans voix».

Surveillants corrompus, conditions délabrées, brutalité et privatisation…sont là, quelques maux quotidiens de la vie carcérale. Des sujets abordés par «l’Orange est le nouveau noir» d’Uzo Aduba qui

également brièvement revenu au Sénégal pour une visite à Dakar et à Ziginchor au début de cette année. A l’exception de deux pièces de concert chorégraphiées par la danseuse et directrice artistique Diane Fardoun, qui a grandi au Sénégal, tous les moments de danse du documentaire sont spontanés, qu’il s’agisse de compétions hip-hop, de cérémonies d’initiation ou de lutteurs sénégalais traditionnels se préparant à se battre sur une plage.

En Afrique, les réseaux sociaux font leur business

Un téléphone portable (ou tablette et ordinateur), une bonne connexion et un peu de talent… Un panache qui vous ouvrira sans doute les portes du succès. L’expansion

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de tous ses voisins de rues. Et puis il y a sa voix haute perchée, si particulière.

Arafat DJ donne des explications de sa colère contre Serey Dié…

du web en Afrique a aussi coïncidé avec l’arrivée de métiers d’un genre nouveau : web-comédien, coach de vie, commerces en ligne… L’expérience du succès se mesure presque tous les jours, notamment sur les plateformes de réseaux sociaux. Difficile d‘être de l’Afrique francophone et être passé à côté du phénomène qu’elle représente.

Ne l’affublez pas du titre de coach, elle préfère Lady Sonia ou encore mentor. Issue d’un métissage entre le Congo, le Burkina et la France, Sonia Mabiala, à l‘état-civil diffuse à fréquence régulière des vidéos sur les réseaux sociaux à quelque 762.123 sur Facebook ou encore 102.305 abonnés sur Youtube. Son mantra : aider les femmes africaines à vivre libres et épanouies.

de la peau en 2006, Lazarus prend la route de la capitale Lilongwe. Il s’installe devant un «fast food» où il grattouille les cordes d’un banjo «fait maison» en échange de quelques pièces.

Très vite, ses mélodies attirent l’oreille. Plus rythmées, plus énergiques que les autres, un mélange de rock et de country qui le distingue

Un «fils» de Salif Keita au service de la cause albinos

Dans le bruit et la fureur des trottoirs de Lilongwe, il est une voix et un visage qui font se retourner. Musicien des rues et albinos, Lazarus Chigwandali a décidé d’utiliser sa jeune notoriété pour défendre les siens, cibles de préjugés et de violences. Si ce n‘était le teint blanc laiteux de sa peau, rien ne le prédestinait à sortir de l’anonymat. Né il y a trente-neuf ans à Dedza, une petite ville du centre du Malawi, Lazarus Chigwandali s’est tout jeune mis à jouer de la musique avec son frère Peter, lui aussi albinos. Quand celui-ci meurt d’un cancer

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19/07/19

Le célèbre chanteur de Coupé décalé Arafat DJ a récemment posté une vidéo sur sa page facebook dans laquelle il apporte des explications sur sa colère contre Serey Dié, après son penalty manqué qui avait conduit à l’élimination des éléphants de Côte d’Ivoire face à l’Algérie, lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule actuellement en Egypte. Sur les raisons de sa colère, Arafat a expliqué dans la vidéo qu’il avait parié la somme de 2 millions de francs CFA en faveur d’une victoire de la Côte d’ivoire. Malheureusement, le penalty manqué de Serey Dié lui a fait perdre 2 millions de francs CFA d’où sa colère contre le capitaine des éléphants de Côte d’ivoire.

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Elle n’a pas seulement une tête bien faite, elle a également une tête bien pleine. Elle a le don de s'immiscer dans les discussions des chefs d'État et reléguer au second plan le secrétaire d'État Mike Pompeo

Ivanka Trump, la «first daughter» aux ambitions mystérieuses Par chokri ben nessir Dessin : Ali Mendaloui Ivanka Trump est une mannequin, créatrice et femme d'affaires américaine. Elle est la fille des milliardaires Ivana Trump et Donald Trump, président des Etats –Unis d’Amérique.

-En 1976, lors d’une soirée mondaine new-yorkaise, la jeune mannequin Ivana Marie Zelnícková, née en République tchèque le 20 février 1949, fait la connaissance du célèbre homme d’affaires américain Donald Trump. À la tête d’un empire immobilier, ce dernier épouse Ivana en premières noces. De ce mariage très médiatisé naissent trois enfants : l’aîné, Donald Trump Jr, la seconde, Ivanka, en, puis le benjamin, Eric.

1 -Naissance

-Ivanka Trump voit le jour le 30 octobre 1981 à New York. Après ses études secondaires, elle étudie à la prestigieuse université de Georgetown puis prend le chemin de la Pennsylvanie pour suivre des cours de commerce à la célèbre Wharton School of Business, d’où elle sort diplômée en économie avec la mention très bien en 2004.

2 - Une passion pour la mode

-Passionnée de mode, la jeune femme se lance dans une carrière de mannequin à l'âge de 16 ans. Sa plastique parfaite et ses traits fins ne tardant pas à faire l’unanimité, Ivanka Trump est recrutée par les plus grandes maisons de couture pour défiler. En

parallèle de son métier de top model, elle a travaillé dans de grandes entreprises et de rejoindre la Trump Organization.

3 -Retour à la célébrité

En 2006, la businesswoman décide de revenir à ses premières amours et pose pour Tommy Hilfiger et Sassoon Jeans. En 2007, elle fait la couverture du célèbre magazine américain Forbes. En 2010, la fashionista crée sa propre marque de chaussures qui fait un carton aux États-Unis.

4 -Mariage

Ivanka Trump est mariée depuis 2009 au directeur de l’hebdomadaire New York Observer, Jared Kushner. Ensemble, le couple a eu deux enfants, Arabella Rose (2012) et Joseph Frederick (2014).

Le 27 mars 2016, la famille s'agrandit avec la naissance d'un garçon prénommé Theodore James.

5 -Une Carrière de « First daughter »

-Après l’élection de son père Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, Ivanka, la fille préférée du président, est restée dans l'ombre, en partie sous la pression de John Kelly, le secrétaire général, qui aurait tout fait pour limiter son influence.

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- Le limogeage de Kelly laisse à Ivanka toute latitude d’agir, d'où le rôle de plus en plus public de cette mère de trois enfants, qui a beaucoup œuvré à peaufiner son image.

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19/07/19

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-Quand le ministre du Commerce britannique est arrivé à Washington pour discuter d'un nouvel accord commercial, c'est avec Ivanka Trump qu'il s'est entretenu. Quelques jours auparavant, la fille du président avait accompagné son père au sommet du G20 au Japon pendant que Melania restait à la maison. Elle a assisté à diverses rencontres. On la trouve assise au premier rang de la conférence de presse de son père, figurantt sur la photo de groupe des leaders… ou présenter comme si elle était la porte-parole du département d'État le compte rendu des entretiens entre son père et les Premiers ministres indien et japonais.

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De facto, elle devient conseillère officielle du président, mais sans mandat précis au sein du gouvernement. Elle et son mari ont obtenu leur security clearance, une autorisation au plus haut niveau qui permet d'avoir accès à des réunions et des sujets hautement confidentiels

9-

Quelles sont les ambitions de la « première fille » (first daughter) ? Mystère. Un ex-conseiller économique du président, Gary Cohn, aurait confié à Vicky Ward : « Ivanka pense qu'elle sera présidente des États-Unis. Le règne de son père sur Washington marque, croit-elle, le commencement d'une grande dynastie américaine. » Comme les Kennedy et les Bush ?