Naissance du mouvement "Vive la Tunisie"

Une grande étape dans le renforcement de l’amitié entre les deux peuples

« La présidence roumaine au Conseil de l'UE s'inscrit dans un contexte européen particulier»

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1732- Février 01/02/2019

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Un magazine politique hebdomadaire

Annabella Hilal, présentatrice de télévision : Ma tenue est provocante, et nullement immorale www.majalla.com

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Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1732- Février 01/02/2019

Côte d'Ivoire: Les avocats demandent aux juges d’être «indépendants»… 20

RDC: Enfin une session de la nouvelle Assemblée nationale…

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Nabih Berri ... L’icône du Parlement Libanais pendant un quart de siècle Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Nigéria: Quels liens entre la suspension d'Onnoghen et les 26 44 élections ?

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un combattant syrien soutenu par la Turquie est assis au sommet d›un véhicule blindé alors qu›il participe à un manège d›entraînement près de la ville de Tal Hajar dans la province d›Alep, à quelques kilomètres des zones contrôlées par une coalition dirigée par des Kurdes, le 16 janvier 2019. - Turquie a menacé de lancer une vaste offensive transfrontalière contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG), qui contrôlent la majeure partie du nord-est de la Syrie. Les Kurdes de Syrie ont aujourd›hui rejeté la proposition des États-Unis de créer une «zone de sécurité» sous contrôle turc le long du côté syrien de la frontière entre les deux pays. (Getty Images)

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Les manifestants chantent lors d›une manifestation de citoyens zimbabwéens devant l›ambassade du Zimbabwe à Pretoria le 16 janvier 2019, à la suite de l›annonce d›une hausse du prix de l›essence au Zimbabwe et de la fermeture récente du réseau de téléphone mobile et des services Internet. - Trois personnes ont été abattues le 15 janvier et beaucoup ont été blessées lorsque les forces de sécurité zimbabwéennes ont réprimé les manifestations déclenchées par l›annonce par le président le 13 janvier que le prix de l›essence ferait plus que doubler à mesure que la crise économique s›intensifie. Les réseaux de téléphone mobile et Internet du Zimbabwe ont été fermés pour la deuxième journée du 16 janvier. ( Getty Images)

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ctualités

L’Afrique en bref

L'opposant camerounais Maurice Kamto, arrivé deuxième à l'élection présidentielle d'octobre dernier.

Cameroun

Arrestation d’un candidat à la présidentielle

L'opposant camerounais Maurice Kamto, arrivé deuxième à l'élection présidentielle d'octobre et qui revendique toujours la victoire dans les urnes, a été arrêté lundi soir à Douala, a annoncé Emmanuel Simh, vice-président de son parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

"M. Kamto a été arrêté au domicile d'Albert Dzongang (un de ses soutiens), il a été conduit à la police judiciaire de Douala", a déclaré M. Simh, confirmant une information d'une source proche des autorités de Douala.

Egypte

Accord pour l’exploitation du métro du Caire

La RATP a signé lundi au Caire un accord pré-contractuel avec l'Egypte

La RATP va assurer exploitation et la maintenance de la ligne 3 du métro du Caire.

pour l'exploitation et la maintenance de la ligne 3 du métro du Caire, à l'occasion de la visite officielle d'Emmanuel Macron, a annoncé la présidence française.

RATP Dev, filiale du groupe RATP,

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et l'Autorité nationale des tunnels (NAT) ont signé "un accord précontractuel de partenariat pour l'exploitation et la maintenance de la ligne 3 du métro du Caire pour une durée de 15 ans", a indiqué la

Le bloggeur Hervé Mombo Kinga encoure huit ans de prison.

présidence française.

Gabon

Une peine de 8 ans de prison contre un blogueur

Une peine de 8 ans de prison, dont 3 avec sursis, a été requise lundi par le procureur de la République envers Hervé Mombo Kinga, un blogueur militant gabonais qui avait en 2017 projeté des vidéos hostiles au pouvoir dans un lieu public, a indiqué son avocat à l'AFP.

Des éléments forces de sécurité burkinabè se tiennent près du corps d'un suspect jihadiste abattu à Ouagadougou, le 22 mai 2018.

M. Mombo Kinga est poursuivi pour "propagande tendant à troubler l'ordre public" et "outrage envers le président de la République". Le verdict est attendu le 4 février, selon Me. Nzigou.

RDC

Extradition de deux chefs rebelles hutu vers le Rwanda

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé lundi avoir extradé vers le Rwanda deux chefs rebelles hutu rwandais des

Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), dont leur porteparole Bazeye Fils La Forge, dans le cadre d'un accord judiciaire. Ces deux personnes étaient sous un mandat d'arrêt, recherchées par la justice du Rwanda.

Ils sont accusés d'être responsables du génocide qui a fait a fait 800.000 morts au Rwanda perpétré par le régime hutu extrémiste sur les Tutsis et les Hutus modérés.

Burkina Faso

Quatre soldats tués

Quatre éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués et quatre autres éléments blessés, lors d’une attaque contre la base militaire du GFSN (Groupement des forces pour la sécurisation du Nord), basé à Nassoumbou, a déclaré une source sécuritaire burkinabè.

L'armée burkinabè a sollicité l'aide de la force française Barkhane, qui a fait intervenir un avion Mirage depuis Niamey (Niger) et un hélicoptère Tigre de Gao (Mali), selon une source diplomatique. "Les terroristes se sont repliés en direction de la frontière malienne", a-t-elle souligné.

Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus

Le génocide a fait 800.000 morts au Rwanda.

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ctualités adjoint du journal.

Algérie

Décès du président du Conseil constitutionnel Le président du Conseil constitutionnel algérien, Mourad Medelci, est décédé lundi à Alger, à trois mois de la présidentielle prévue le 18 avril, que l'institution qu'il dirigeait est chargée de valider. En fonction depuis septembre 2013, M. Medelci est décédé à 76 ans "des suites de maladie", a indiqué sans autre détail l'agence étatique APS. Il a été inhumé lundi après-midi à Alger, en présence de plusieurs hautes personnalités, notamment du président du Conseil de la Nation (chambre haute), Abdelkader

Les accidents liés à la foudre sont fréquents à Madagascar.

premier journal papier à tirage quotidien avec la transformation de Madagascar l'hebdomadaire p r o La foudre tue six personnes gouvernemental Ebano en Six personnes d'une même famille, quotidien, a indiqué dont un enfant de trois ans, ont été lundi le journal. tuées par la foudre ce week-end dans Aucun journal le centre de Madagascar, a-t-on appris papier ne paraissait lundi de source officielle. Le drame a eu auparavant à lieu samedi dans le village de Bakaro. cette fréquence en "Vingt-cinq paysans, se mettant à l’abri Guinée équatoriale, de la pluie sous une chaumière, après où seulement trois avoir effectué un repiquage sur leur journaux privés champ de rizières, ont été surpris par mensuels viennent une foudre", a expliqué un représentant compléter l'offre local de l'Etat, William Patrick nationale en kiosque.

Rakotondralambo, médecin inspecteur Depuis que sa de la commune de Fitsinjovana où s'est parution est devenue produit le drame. Les accidents liés à quotidienne, le 14 la foudre sont fréquents à Madagascar, janvier, Ebano a grande île pauvre de l'océan Indien où un tirage de 100 le taux d'analphabétisme est de l'ordre exemplaires et une de %46 selon l'ONU. pagination de huit pages, contre 500 Guinée équatoriale exemplaires de 24 Le premier journal papier pages auparavant, a Le quotidien Ebano a un tirage de 100 exemplaires déclaré à l'AFP Benito et une pagination de huit pages. directeur La Guinée équatoriale connait son Mabanja, fréquentes et meurtrières.

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Bensalah, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse), Mouad Bouchareb, et du Premier ministre Ahmed Ouyahia, selon l'APS. Afrique du Sud

Un nouveau scandale pour Zuma L'ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui a été contraint de démissionner de son poste l'an dernier emporté par des scandales de corruption, a été accusé lundi d'avoir accepté des pots-de-vin de la part d'une entreprise de sécurité, à l'occasion d'un témoignage accablant devant une commission d'enquête.

L'ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui a été contraint de démissionner de son poste l'an dernier.

l'Etoile Sportive du Sahel (2-0) en Coupe arabe des clubs, le Raja Casablanca a annoncé qu’il se sépare de son entraîneur espagnol Juan Carlos Garrido en raison des "dysfonctionnements techniques" que connaît le club, a annoncé ce dernier dans un communiqué.

Les anciens internationaux marocains Youssef Safri et Bouchaib El Mbarki assureront l'intérim "en attendant l'arrivée d'un nouvel entraîneur", ajoute le Raja dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.

Mourad Medelci, est décédé lundi à Alger.

Devant la commission Zondo qui se penche depuis août sur les scandales de l'ère Zuma (2018-2009), l'ex-numéro 2 de la société de sécurité Bosasa a affirmé que son entreprise avait versé mensuellement 300.000 rands (environ 1.900 euros ou 2.200 dollars) à la fondation Jacob Zuma, pour se protéger de poursuites judiciaires.

Maroc

Le Raja Casablanca se sépare de son entraîneur espagnol Deux jours après la défaite du Raja face aux Tunisiens de

L’entraîneur espagnol Juan Carlos Garrido

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Encouverture

Tunisie

Naissance du mouvement "Vive la Tunisie" Par La Majalla Youssef Chahed, ex-dauphin du président, rassemble ses troupes. Il a finalement annoncé, par la voix de ses fidèles protagonistes, dimanche dernier à Monastir, ville de naissance du leader Bourguiba, la naissance de son nouveau parti. Il n’était pas présent lors de ce rassemblement des cadres et sympathisants du nouveau

parti, un geste qui a fait couler d’encre. Ceci-dit, la réunion de Monastir couronne une série de rencontres de concertation (16 dans divers gouvernorats) qui ont mobilisé quelque 12 mille participants parmi cadres et conseillers municipaux ainsi que des parlementaires des différentes sensibilités politiques.

Selon Slim Azzabi, ancien directeur du cabinet

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Le nom du parti a été choisi sur la base d'un sondage d'opinion envoyé par SMS. Les personnes consultées étaient appelés à se décider sur "Vive la Tunisie", "Appel de la Tunisie" ou "espoir de la Tunisie". députés sur 217, qui se sont ralliés à Youssef Chahed, chef du gouvernement, et qui est devenu le deuxième de l'Assemblée derrière Ennahdha, et devant Nidaa Tounes, pourtant sorti vainqueur des élections de 2014, qui a annoncé dimanche à Monastir, la naissance du mouvement "Vive la Tunisie".

Cette annonce intervient après des mois de luttes de pouvoir fratricide au sein du parti présidentiel Nidaa Tounes, entre le camp du président tunisien Béji Caïd Essebsi et celui de son ancien protégé et actuel Premier ministre, M. Chahed.

L’action paralysée

Au lancement du nouveau parti Tahya Tounes (Vive la Tunisie), le 27 janvier à Monastir, avec notamment Slim Azzabi à droite. (© Nicolas Fauqué pour JA.DR)

présidentiel, qui a été chargé de coordonner les réunions régionales dédiées à la présentation du nouveau projet politique, le nom du parti a été choisi sur la base d'un sondage d'opinion envoyé par SMS. Les personnes consultées étaient appelés à se décider sur "Vive la Tunisie", "Appel de la Tunisie" ou "espoir de la Tunisie".

Chahed, absent !

En effet, le chef du gouvernement tunisien était en visite dans la région du Nord-ouest tunisien frappé par une grande vague de froid et de neiges depuis quelques jours. Il n’empêche, le 20 janvier dernier à Nabeul (Ville tunisienne du Cap-Bon), Mustapha Ben Ahmed a révélé qu'il est probable que Youssef Chahed soit désigné à la tête du nouveau parti. En effet, un congrès électoral est prévu mi-mars prochain, pour élire les cadres et les structures du nouveau parti.

Une forte coalition C’est donc Mustapha Ben Ahmed, président du groupe parlementaire de la Coalition nationale, groupe de 44

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En effet, les tensions qui déchirent Nidaa Tounes ont paralysé l'action du gouvernement depuis des mois, alors que les Tunisiens s'exaspèrent d'une inflation qui érode leur pouvoir d'achat et d'un chômage persistant au-dessus des %15. En effet, les 12 millions de Tunisiens attendent avant tout des réponses à la profonde crise sociale et économique, alors que la menace jihadiste a reflué. La reprise de la croissance n'a pas permis de juguler le chômage, et l'inflation a rogné le pouvoir d'achat. Une grève générale inédite a été observée ce mois, et un nouvel appel a été lancé par le puissant syndicat UGTT. Mais la tentation reste forte de placer le débat sur des questions polarisantes comme les droits des femmes ou la religion.

Un référentiel démocratique moderniste « Vive la Tunisie » ou « Tahya Tounes » est donc un mouvement à référentiel démocratique moderniste basé sur la pensée bourguibiste ainsi que sur le courant réformateur Tunisien a déclaré Ben Ahmed qui constitue l'un des membres fondateurs de ce nouveau parti attribué au chef du gouvernement Youssef Chahed.

Donnant lecture à la déclaration du parti Mustapha Ben

Encouverture

Ahmed a précisé que ce mouvement vient rompre avec l'autoritarisme et adopte le dialogue et la démocratie comme principes fondamentaux.

Pour sa part, Slim Azzabi, ancien chef de cabinet du président Beji Caïd essebssi, a indiqué que le parti «

repose sur sa base militante et choisit ses dirigeants locaux, nationaux et régionaux par voie d'élection ».

Le 20 janvier dernier à Nabeul (Ville tunisienne du Cap-Bon), Mustapha Ben Ahmed a révélé qu'il est probable que Youssef Chahed soit désigné à la tête du nouveau parti.

Ben Ahmed a ajouté que ce nouveau parti « garantit l'égalité entre toutes les régions et tient compte de l'expérience et la compétence en matière de gestion ». Il a indiqué qu’il va œuvrer pour un « développement économique global qui rompt avec la corruption et le terrorisme ».

Faisant ainsi allusion à la débâcle de son ancien parti Nidaa Tounes, fondé par le président Essebssi, qui n’arrive pas, depuis sa fondation à tenir son premier congrès électoral.

Le mouvement s'engage, par ailleurs à rassembler la famille politique pour préserver les acquis nationaux et restaurer le rayonnement de la Tunisie au niveau international.

Kamel Haj Sassi, conseiller auprès du chef du

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Slim Azzabi, ancien directeur de cabinet du président tunisien Beji Caïed Essebssi a effectué une tournée dans les régions tunisiennes.

Mustapaha Ben Ahmed, lors du meeting de Monastir. (Phot DR. Businessnews).

gouvernement a relevé que ce mouvement réunit la famille centriste, démocratique et constitutionnelle et vient soutenir les initiatives de réforme en associant les jeunes et les femmes. Il a appelé au besoin d'assainir le climat politique et de se réconcilier avec la mémoire nationale. selon lui, "Vive la Tunisie" croit en les principes de la République, la démocratie, la modernité et la justice sociale et affirme son attachement au mouvement de réforme depuis Kheireddine Pacha jusqu'à Bourguiba, en passant par Farhat Hached.

De son côté, Slim Azzabi, a indiqué que le parti consacre la loyauté aux martyrs de la patrie et aspire à la réalisation des attentes des jeunes au progrès.

Il a à cet effet, mis l'accent sur la nécessité de réhabiliter la famille constitutionnelle pour relever les grand défis dont le pays fait face et rééquilibrer la scène politique.

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Pour sa part, Mahmoud Baroudi (Coalition nationale) a relevé que la naissance de ce parti est un message d'espoir pour affirmer que la Tunisie est capable de se relever pour édifier son avenir.

Dans le même sillage, l'ancien président du Commerce Mohsen Hassan estime que ce parti permettra de sortir le pays de la crise politique " il fait admettre que le paysage politique souffre de déséquilibre et que le mouvement Ennahdha sortira vainqueur des élections de 2019 si la situation devait perdurer".

C’est donc dans ce floue que la Tunisie, pionnière et unique rescapée du Printemps arabe, est entrée de plain-pied dans une année électorale à hauts risques pour sa jeune démocratie. D’où, la course des politiques à rassembler leurs troupes. « Vive la Tunisie », vient s’ajouter à la liste des deux cents partis qui ponctuent la vie politique dans le pays.

Encouverture

Visite de Macron en Egypte

Une grande étape dans le renforcement de l’amitié entre les deux peuples 16

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Cette visite a été consacrée aux partenariats stratégiques et aux relations commerciales entre Paris et Le Caire, avec en ligne de mire, des signatures de nouveaux contrats industriels et d’armement. certaine stabilité dans la région. Mais l'Egypte est avant tout un partenaire économique important pour la France au moyen orient.

Visite des temples d'Abou Simbel Emmanuel Macron a effectué du 27 au 29 janvier dernier sa première visite officielle au Caire depuis son élection en mai 2017.

Il a débuté son séjour par la visite de l'un des sites emblématiques du pays, les temples d'Abou Simbel, dans l'extrême-sud.

Accompagné de son épouse Brigitte, il a visité ces deux temples, taillés par Ramsès II, pour célébrer le 50e anniversaire de leur sauvetage historique afin d'éviter leur inondation par le Nil. Emmanuel Macron a été ensuite reçu au palais présidentiel par Abdel Fattah al-Sissi. Ils ont discuté de la lutte antiterroriste et des crises régionales: la Libye, préoccupation majeure de l'Égypte qui partage une longue frontière avec ce pays en plein chaos, ainsi que de la Syrie ou du conflit israélo-palestinien.

Cette rencontre au sommet entre les deux présidents a permis de débattre du renforcement des relations communes entre les deux pays, ainsi que des derniers développements sur la scène régionale à la lumière des crises vécues par plusieurs pays de la région.

Emmanuel Macron a également rencontré, lors de cette visite les Français d'Egypte, avec qui il a eu un dialogue ouvert, notamment sur la question des gilets jaunes.

Emmanuel Macron a effectué sa première visite officielle au Caire depuis son élection en mai 2017.

Robustesse et distinction des relations

Par Sarra BELGUITH Emmanuel Macron a effectué sa première visite officielle en Égypte depuis son arrivée au pouvoir à l’Elysée. Cette visite a été consacrée aux partenariats stratégiques et aux relations commerciales entre Paris et Le Caire, avec en ligne de mire, des signatures de nouveaux contrats industriels et d’armement.

Pays de près de 100 millions d'habitants, l’Égypte est un partenaire clé de la France dans la lutte contre le terrorisme.

C’est un allié stratégique dans la région contre la lutte des réseaux terroristes, c’est un intermédiaire capable d’intervenir dans des dossiers épineux comme celui de la Libye, de la Syrie ou la question palestinienne. C’est un pays qui tente d'assurer une

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Durant cette visite, le Président Abdel Fattah el-Sissi a confirmé la robustesse et la distinction des relations politiques et stratégiques entre l'Egypte et la France. "Les relations d'amitié entre les deux pays reposent sur une longue histoire d'intérêts mutuels et sur des interactions humaines et civilisationnelles entre les deux peuples qui ont approfondi les relations pendant les quelques dernières années, surtout dans les domaines politique, militaire, sécuritaire, économique et culturel", a affirmé M. el-Sissi lors de la conférence de presse conjointement tenue avec son homologue français, Emmanuel Macron après leur entretien au palais d'AlIttihadiya.

"Nous avons passé en revue la coopération bilatérale et assisté à

Encouverture la signature d'un nombre d'accords et de mémorandums d'entente pour la coopération dans les domaines du transport, de la santé, de la culture, de l'enseignement, de la communication, de la jeunesse, de l'énergie et du commerce intérieur", a ajouté le président elSissi. En effet, plus de 30 accords et mémorandums d'entente ont été signés lors de cette visite, couvrant maints domaines, dont entre autres, la santé, l'énergie, le transport, l'infrastructure et l'éducation. Le président Al Sissi a part état de la signature d'un mémorandum d'entente pour la fondation d'un partenariat stratégique avec l'Agence Française de Développement pendant la période 2023/2019, d'un montant d'un milliard d'euros.

Donner une forte impulsion Par ailleurs, le président égyptien a souligné s'être mis d'accord avec Macron sur la nécessité de donner une forte impulsion à la coopération bilatérale, notamment en ce qui concerne le domaine économique, l'augmentation des échanges commerciaux et des investissements communs, de manière à refléter la distinction des relations politiques et stratégiques entre l'Egypte et la France, souligne le site de la présidence égyptienne.

Il a indiqué que la rencontre était une occasion pour évoquer les mesures les plus importantes concernant le programme de reforme économique et sociale exécuté par l'Egypte depuis 2016, et qui ont pour finalité de remédier aux déséquilibres structurels dont souffre l'économie égyptienne depuis des décennies, notant que le programme égyptien bénéficiait de l'estime des institutions de financement internationales.

L'Egypte a dans ce sillage salué les entreprises françaises qui participent aux méga projets nationaux et qui bénéficient des opportunités prometteuses dans les divers secteurs de l'économie égyptienne, poursuit M. El-Sissi. Le chef de l'Etat égyptien a affirmé qu'il tenait personnellement à soutenir et à relancer l'investissement étranger en général et celui français en particulier en Egypte.

Plus de 30 accords et mémorandums d'entente ont été signés lors de cette visite, couvrant maints domaines, dont entre autres, la santé, l'énergie, le transport, l'infrastructure et l'éducation.

M. El-Sissi a souhaite que le forum d'affaires qui réunira les chefs des grandes entreprises du secteur privé des deux pays aboutisse à des résultats positifs.

Les moyens de renforcer la coopération culturelle et d'enseignement entre l'Egypte et la France ont été au menu des discussions, à la lumière de l'Année culturelle France-Égypte 2019 et de l'effet réciproque du patrimoine des deux pays sur la vie culturelle et sociale des peuples égyptien et français, a noté M. El-Sissi.

Mais la France veut aussi par le biais de cette visite diversifier son offre dans l’énergie, dans la santé, dans la construction, dans l’automobile, ou encore dans les cosmétiques. En effet, Il y a de nombreux secteurs où les entreprises françaises investissent: les énergies renouvelables, l’agroalimentaire, la santé.

La Nouvelle Capitale et les projets de villes nouvelles intéressent la France.

Figure notamment un protocole d'accord entre Vinci et les autorités égyptiennes pour la construction de 5,6 km de tunnel pour le métro du Caire. Paris espère également profiter de la construction de la nouvelle capitale administrative égyptienne, à l'est du Caire, que les deux dirigeants ont brièvement visité dans l'après-midi.

Le président français a conclu sa visite en rencontrant le pape copte, Tawadros II, et l'imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed el-Tayeb, une manière d'apporter son soutien aux efforts du président Sissi, en faveur du dialogue interreligieux. "Sur ce point, j'ai décidé qu'une nouvelle conférence se tiendrait à Paris", a-t-il déclaré sans autre précision. Selon une source diplomatique, il s'agira d'une conférence sur les minorités religieuses d'Orient. A la fin de sa visite, M. Macron s'est rendu mardi après-midi à Chypre pour le Med7, un sommet des pays du sud de l'Union européenne.

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Macron et son épouse visite la Cathédrale d'Abbassiya.

L'épouse du Président El-Sissi s'entretient avec celle du Président français.

El Sissi et Macron visitent la nouvelle capitale administrative du Caire.

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olitique

Côte d'Ivoire: Les avocats demandent aux juges d’être «indépendants»…

Par La Majalla Les observateurs des récentes élections organisées dans certains pays africains, dénote un rôle grandissant des ONG et autres syndicats et même de la magistrature et des églises présentes sur les lieux. Une présence qui s’affirme de jour en jour. Chose qui fait migrer le vote d’une dimension purement politicienne, vers une ambiance consensuelle, où l’esprit de la démocratie tiendrait une place, encore non déterminante, il faut l’avouer sur l’échiquier politique.

La Côte d’Ivoire, qui est passée par une période trouble, viserait à retrouver une démocratie stable et surtout génératrice de développement. Les prochaines élections constitueraient l’occasion propice, ou même un test grandeur nature, pour voir si le pays est capable de dégager une nouvelle élite, tout en respectant les bases élémentaires de la démocratie.

Dans ce sens, les avocats du pays ont «demandé» lundi à Abidjan «aux juges ivoiriens d'accomplir leur mission en toute indépendance», en regrettant que «le droit et la politique s'entrechoquent».

«Le Barreau de la Côte d’ivoire demande solennellement aux juges ivoiriens d'accomplir leur mission en toute indépendance et impartialité», a affirmé le bâtonnier Me Thomas Zé N'Dri, dans une déclaration lue en public.

«L'actualité de ces derniers mois donne aux Ivoiriens des raisons d'une réelle inquiétude, tant le droit et la politique s'entrechoquent», a-t-il déclaré.

«Le juge ne doit recevoir d'ordre que de la loi», souligne le barreau de la Côte d'Ivoire.

Ces déclarations viennent certifier que le souci de la société civile en général et des avocats en particulier, ne se limitent guère à la «mécanicité» des élections, mais surtout concerne un respect total et intégral de l’esprit de cette démocratie.

L’opposition a profité de cette position pour, à la fois, améliorer ses chances, mais surtout pour dénigrer le pouvoir, qu’elle considère «non respectueux de la démocratie et de la législation en particulier».

Dans ce sens, un député de l'opposition Alain Lobognon, proche du président l'Assemblée nationale Guillaume Soro est emprisonné depuis le 15 janvier,

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pour des faits présumés de «propagation de fausses nouvelles».

Les avocats notent que «la Constitution prévoit que la détention ou la poursuite d'un membre du parlement est suspendue, si la chambre dont il est membre le requiert».

Dans une lettre ouverte, le député a déclaré entamer, il y a une semaine, une grève de la faim pour réclamer sa libération immédiate, se qualifiant de «prisonnier politique».

Cette déclaration des avocats intervient, deux semaines après la protestation de deux syndicats de magistrats ivoiriens, déplorant une «dégradation progressive de leurs conditions morales et psychologiques de travail en raison (...) de menaces, d'intimidations et d'immixtions dans l'exercice de leurs fonctions».

Une telle arrestation, au-delà de la polémique judiciaire qu’elle a provoquée, ne fait qu’envenimer l’ambiance et faire hausser la tension dans le pays, surtout que le Côte d’Ivoire n’est pas encore guérie de la situation qu’elle a connue ces dernières années.

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L'Union nationale des magistrats de la Côte d'Ivoire (Unamaci) et l'Association syndicale de la magistrature (ASM), les deux syndicats du pays, ont condamné «avec la dernière énergie, ces immixtions intolérables dans l'exercice de leurs fonctions» et ont exhorté «tous les magistrats à resserrer leurs rangs en vue de faire face à toutes les agressions d'où qu'elles viennent».

Enfin les magistrats ont appelé le président ivoirien Alassane Ouattara, «garant constitutionnel de l'indépendance du pouvoir judiciaire, à prendre des mesures propres à faire respecter la séparation des pouvoirs et à faire cesser, par voie de conséquence, les graves intrusions de nature à ébranler les fondements de l'Etat de droit».

Il se fait plus que certains, que ni la société civile, ni les avocats ou les juges, ne peuvent garantir ou exiger avec «une élection exemplaire», mais l’espoir est là, pour que ces acteurs puissent à la fois assurer des «élections respectables », mais aussi et surtout que la situation s’améliore, et que le pays ne rechute nullement dans l’anarchie et la violence.

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nterview

Dr. Dan Stoenescu, Ambassadeur de Roumanie en Tunisie à La Majalla

« La présidence roumaine au Conseil de l'UE s'inscrit dans un contexte européen particulier» Par Chokri BEN NESSIR

Réaffirmer notre engagement

Son Excellence, Dr. Dan Stoenescu, est diplomate de carrière depuis 2007. Nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Roumanie en République tunisienne, il a pris ses fonctions début mai 2017. Il nous révèle dans cet entretien les Priorités de la Présidence Roumaine du Conseil de l’Union Européenne.

La présidence du Conseil des États membres de l’UE tourne tous les six mois. À partir du 1er janvier 2019, la Roumanie assume la présidence du Conseil de l'Union européenne. Au cours de cette période de six mois, la Roumanie présidera des réunions à tous les niveaux du Conseil, contribuant ainsi à assurer la continuité des travaux de l'UE au Conseil.

C’est la première présidence tournante du Conseil de l'UE exercée par la Roumanie au premier semestre de 2019. Selon Son Excellence, Dr. Dan Stoenescu «Ce sera un moment d'une grande importance et une occasion de réaffirmer notre engagement au renforcement du projet européen ».

Intervenant dans un contexte difficile, « la présidence roumaine au Conseil de l'UE s'inscrit dans un contexte européen particulier, caractérisé par une série de processus complexes tels que le Brexit et la clarification des relations futures avec le Royaume-Uni, la réflexion sur l'avenir de l'Europe et la fin du cycle institutionnel actuel et les élections pour le Parlement européen qui se tiendront en mois de mai 2019 », souligne l’ambassadeur. En effet, « l'UE entre dans une nouvelle phase après le Brexit et la présidence devrait agir pour définir, avec les États membres et les institutions de l'UE, un cadre stratégique pour son avenir. Dans ce contexte, le Sommet informel de Sibiu, qui se tiendra le 9 mai, deux semaines avant les élections européennes, marquera le tournant de notre présidence », révèle –t-il.

L'UE entre dans une nouvelle phase après le Brexit et la présidence devrait agir pour définir, avec les États membres et les institutions de l'UE, un cadre stratégique pour son avenir.

Un principe de la cohésion A cet effet, le mandat roumain s'articulera autour du principe de la cohésion, selon Dr. Dan Stoenescu. «C’est un concept qui surgit de nombreuses réalités que nous devons prendre en considération dans le contexte européen actuel », affirme-t-il.

Car, il estime que «les défis actuels auxquels l'Union est

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Ce sera un moment d'une grande importance et une occasion de réaffirmer notre engagement au renforcement du projet européen » pendent la présidence roumaine.

Abordant la question de l’Europe de la sécurité, l’ambassadeur, indique que l’action roumaine portera sur trois coordonnées essentielles à savoir la sécurité intérieure, la lutte contre le terrorisme et la migration.

Il n’empêche, la Roumanie poursuivra le renforcement du rôle de l'Europe « en promouvant la politique d'élargissement par l'action de l'Union dans son voisinage, par la continuation de la mise en œuvre de la Stratégie Globale et par l’assurance des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des engagements globaux de l'UE », assène-t-il.

Renforcement des capacités de défense

confrontée reflètent un besoin accru d'unité et de cohésion. À cet égard, la présidence roumaine suivra que les politiques de l'Union prendront en compte l'impératif de cohésion entre les États membres, les régions et tous les citoyens européens ».

Il décline, à cet effet, les priorités de la présidence roumaine au Conseil de l'UE au travers des quatre piliers: l’Europe de la convergence, l’Europe de la sécurité, l’Europe en tant qu’acteur mondial et l’Europe des valeurs communes.

Car, seule une Europe solidaire peut « offrir des opportunités de développement égales pour tous les citoyens et les entreprises et l'Union ». « Nous sommes pour une convergence économique et sociale accrue, pour un fonctionnement optime du Marché Unique et pour le renforcement de la compétitivité globale de l'économie européenne », explique-t-il.

L’Europe de la sécurité Pour cela, la Roumanie s’emploiera à faire progresser les travaux économiques, financiers et budgétaires pour stimuler la croissance et les investissements et soutenir les réformes structurelles et l'équité dans le contexte des efforts de relance économique des États membres et des mesures prises au niveau européen pour renforcer l'Union économique et monétaire, selon Dr. Dan Stoenescu.

Par ailleurs, l’avancement du processus de négociation sur le cadre financier entre 2021 et 2027 va être un but primordial

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C’est que le processus de maturation des actions dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune sera soutenu, notamment en renforçant les mécanismes existants et en assurant la synergie des nouveaux instruments. « Le renforcement des capacités de défense et de sécurité de l'Union, en complémentarité étroite avec des processus similaires de l'OTAN, en mettant l'accent sur le renforcement du partenariat stratégique l’UE - l’OTAN, le soutien pour l'élargissement de l'Union dans les Balkans Occidentaux afin d'assurer une sécurité extérieure et intérieure renforcée, la consolidation de l’importance de la Mer Noire sur l’ordre du jour de l’Union européenne, notamment dans la perspective de la revitalisation de la Synergie de la Mer Noire, la revitalisations des relations avec l’Asie Centrale, la promotion des objectifs commerciaux, à la fois par le renforcement du multilatéralisme et l’amélioration du système commercial multilatéral, et par l’élargissement des accords de libre-échange et des partenariats économiques, constitueront des jalon importants de notre présidence », a encore affirmé Dr. Dan Stoenescu.

Il estime de ce fait qu’un accent particulier sera mis sur l'importance centrale du maintien de l’ordre et des sécurités internationales par le respect pour les lois et les règlementations internationales, mais également sur la coopération UE - ONU. Par ailleurs, des actions coordonnées et cohérentes seront parallèlement promues dans les pays voisins de l'Union. « Au cours du premier semestre de 2019 nous célébrerons le dixième anniversaire du lancement du Partenariat de l’Est. La présidence roumaine soutiendra l'organisation d'une conférence d'anniversaire de haut niveau à Bruxelles en mois de mai 2019, dans le but de marquer le moment historique », a-t-il révélé.

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RDC: Enfin une session de la nouvelle Assemblée nationale…

Par La Majalla Tel un feuilleton variant entre violence sans limites et horreur inqualifiable, le processus électoral dans la République Démocratique du Congo, vient de se conclure avec la tenue officielle de la session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale, issue des élections du 30 décembre, qui s'est ouverte lundi à Kinshasa avec pour ordre du jour la mise en place de son bureau. Un acte qui dépasse toute dimension «naturelle » dans une démocratie quelconque. Car, ce dénouement est venu comme une douche écossaise sur des braises qui réclamaient plus de bois pour devenir un feu, qui risquerait de se propager à tout le pays, et même les pays voisons.

La séance inaugurale a été présidée par Jean Nguvulu Khoji, secrétaire général administratif de cette chambre basse (non élu) qui, après l'appel nominal de tous les élus a procédé à l'installation des membres du bureau provisoire.

Le bureau provisoire est présidé par le doyen d'âge, Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, 80 ans, qui est assisté par les deux benjamins : Jackson Uhuse Atingoto (26 ans) et Aminata Namasiya Bazego (25 ans).

Provisoirement, la chambre basse est constituée de 485 députés (435 hommes et 50 femmes), alors que 15 sièges sont encore à pourvoir. Au total, 434 députés étaient présents et 51 absents.

Les 15 sièges seront pourvus en mars lors d'élections dans les régions de Beni et Butembo (est) et de Yumbi (ouest),

où le scrutin du 30 décembre avait été suspendu pour des raisons sanitaires et sécuritaires.

Les recours relatifs aux contentieux des élections législatives devant la Cour constitutionnelle sont en cours d’examen jusqu'en mars. La mise en place du bureau définitif n'interviendra qu'après la publication des résultats définitifs par cette Cour, la plus haute instance judiciaire du pays.

M. Nguvulu a exhorté les députés à «ne pas sacrifier les intérêts des électeurs au profit des intérêts politiques» et «faire de l'Assemblée nationale un véritable temple de la démocratie».

Il faut rappeler que les élections législatives se sont tenues en même temps que la présidentielle à un tour qui a proclamé vainqueur l'opposant Félix Tshisekedi.

Les législatives ont en revanche été remportées par les partisans de l'ancien président Joseph Kabila, qui a cédé vendredi le fauteuil à son successeur.

Le pays a sombré dans un doute provocateur d’une tension palpable, aussi bien concernant le décompte des bulletins, que la possibilité de bourrage des urnes, tant l’instance qui supervise ces élections ne peut disposer des moyens adéquats lui assurant un contrôle rigoureux de toutes les urnes à travers tout le pays.

Le dénouement en soi, est une victoire de la stabilité sur les risques d’anarchie, mais surtout peut placer le pays sur de nouveaux rails, celles de la stabilité et du développement.

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Nigéria: Quels liens entre la suspension d'Onnoghen et les élections ?

Par La Majalla Qu’importe la raison réelle de l’arrestation du président de la Cour suprême dans un pays comme le Nigéria. L’acte en soi, laisserait penser à une interférence et de taille du pouvoir exécutif dans les prochaines élections. Mais aussi, une raison supplémentaire pour une tension de plus. Une tension déjà palpable et même menaçante.

Pour sa part le gouvernement nigérian s'est défendu d'avoir cherché à interférer dans les élections du mois prochain en suspendant Walter Onnoghen, le président de la Cour suprême et plus haut magistrat du Nigeria poursuivi en justice pour fraude.

«Le président de la Cour suprême n'est pas en charge de l'élection. Il n'est pas non plus le premier arbitre des plaintes électorales», a expliqué Garba Shehu, le porte-parole du président Muhammadu Buhari dans un communiqué publié dimanche soir.

«Lui-même et la Cour suprême n'interviendront à titre d'arbitre final qu'à la fin du processus d'appel (...). Il est illogique de lier le CJN (Chief Justice of Nigeria) aux élections de cette façon, à moins de supposer que des plaintes seront déposées et qu'elles iront jusqu'à la Cour suprême», a-t-il ajouté.

Le président Buhari a suspendu vendredi Walter Onnoghen et a nommé à son poste un juge originaire du nord du pays, comme lui.

M. Onnoghen est poursuivi devant le Tribunal du code de conduite, une juridiction créée spécialement pour juger les questions éthiques. Il est accusé de ne pas avoir déclaré plusieurs comptes bancaires en dollars, euros et livres sterling.

Cette mesure a provoqué des critiques tant au Nigeria qu'à l'étranger à l'égard du président, candidat à sa réélection au scrutin du 16 février, auquel il est reproché d'avoir violé la Constitution et de tenter de manipuler l'appareil judiciaire.

La Constitution nigériane prévoit en effet que le président ne peut renvoyer le plus haut magistrat du pays qu'avec l'approbation des deux-tiers des sénateurs. Dans ce cas, M. Onnoghen n'a pas été renvoyé, mais "suspendu".

L'Union européenne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont exprimé samedi leur préoccupation et le Sénat doit tenir mardi une session d'urgence sur le sujet.

Dans une première réaction, le porte-parole présidentiel Garba Shehu avait accusé l'UE, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis - qui doivent envoyer des observateurs électoraux - d'ingérence dans les affaires intérieures du Nigeria.

Selon lui, la position du juge Onnoghen était «intenable» et le président Buhari a été contraint de le suspendre car le magistrat avait refusé de se retirer sur une base volontaire.

Les élections de février s'annoncent très disputées entre le président sortant, candidat du Congrès des Progressistes (APC) et le principal parti de l'opposition, Parti populaire démocratique, représenté par Atiku Abubakar.

Les membres de l'Association des magistrats nigérians (NBA) se rencontrent lundi prochain, pour discuter de cette affaire, qui fait grand bruit et pourrait être un tournant dans cette campagne électorale, plutôt timide jusqu'à présent.

Les magistrats discuteront de moyens de pression sur le gouvernement et notamment de suspendre tous les procès en cours jusqu'à nouvel ordre pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "tentative de coup d'Etat contre l'appareil judiciaire".

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L'ancien général Buhari avait été élu en 2015 sur la promesse d'éradiquer la corruption, ce "cancer" qui gangrène le premier producteur de pétrole du continent, mais ses détracteurs l'accusent de mener une chasse aux sorcières et ne viser que ses opposants politiques.

Le cabinet de recherche en sciences politiques basé à Lagos SBM Intelligence rappelle que la dernière fois qu'un président de la Cour Suprême a été démis de ses fonctions remonte à 1975, lors du coup d'Etat militaire de Murtala Muhammad.

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«Les motivations (de cette suspension) sont totalement politiques et indiquent que le président veut exercer une influence sur l'appareil judiciaire», qui devra déterminer le vainqueur des élections en cas de litiges, dit-il dans une analyse.

Une question se pose et s’impose dans ce cas : Même en cas de tenue d’élections le mois prochain, quel impact peut-elle avoir sur la stabilité du pays et surtout concernant l’espoir des habitant du pays le plus peuplé du continent, à bénéficier d’un développement pour tous qui tarde encore.

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Mort des journalistes de RFI au Mali: François Hollande en témoin…

Par La Majalla Une première en France, un ex-président est entendu par la justice pour une affaire meurtres de journalistes français. L’ancien président François Hollande a été entendu par la justice française dans l'affaire des deux journalistes de RFI assassinés au Mali. Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon avaient été tués juste après leur enlèvement à Kidal, dans le nord du pays. Selon l'Agence France-Presse (AFP), l’ex-chef de l’Etat français a donc été entendu comme témoin par le juge chargé de l'affaire. Tout comme l'ex-directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

C'est la première fois que ces personnalités sont entendues depuis le début de l'affaire. François Hollande a été entendu par le juge le 11 janvier. Quant à l'ancien chef des services secrets, Bernard Bajolet, il a été reçu par le juge le 10 décembre dernier.

Tous les deux ont été interrogés sur ce que l'on appelle des «off», c'est-à-dire des conversations informelles avec des journalistes au sujet de cette affaire, en décembre 2013, pour François Hollande, c'est-à-dire un mois après l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Le chef de l'Etat de l'époque avait

indiqué à l'un des journalistes avoir connaissance d'une écoute téléphonique. Un échange entre un présumé commanditaire et un présumé exécutant, intercepté par la France. Selon la confidence de François Hollande, on y entend le premier dire à l'autre : «Vous avez gâché la marchandise».

Pour l'instant, on ne trouve aucune trace de cet échange téléphonique dans les pièces déclassifiées.

Mais il a de nouveau été évoqué en octobre dernier,

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lors d'une conversion entre l'ancien patron des services secrets et des journalistes de RFI. Bernard Bajolet avait alors affirmé être au courant de cette écoute, précisant même que l'information venait de son service.

François Hollande et Bernard Bajolet ont été nettement moins affirmatifs devant le juge chargé de l'affaire. L'agence France-Presse rapporte que lors de son audition, François Hollande a regretté de «mauvaises interprétations» de ses propos. Cinq ans après sa confidence au journaliste, l'ancien président français a expliqué au juge ne plus avoir souvenir de cette conversation. Le juge lui a alors demandé s'il avait connaissance de cette fameuse écoute téléphonique. Réponse de François Hollande : «Non, je ne crois pas».

Interrogé sur le même sujet, l'ancien patron de

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la DGSE, Bernard Bajolet aurait, lui, démenti l'existence même de cette écoute téléphonique. « Je ne me souviens pas avoir été aussi affirmatif, car à ma connaissance, l'interception n'a jamais existé ». Selon l'AFP, l'ancien chef des services secrets a déclaré avoir été surpris par les questions des journalistes et a indiqué au juge : « J'ai bafouillé quelque chose dont je ne me souviens plus trop ».

Ces révélations étonnent les proches de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon. «On a le sentiment d'être pris pour des imbéciles», résume Pierre-Yves Schneider. Le porte-parole de l'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon se dit satisfait que le juge ait demandé à entendre François Hollande et Bernard Bajolet, mais il se dit déçu par les informations révélées ce 28 janvier. Il espère que de nouveaux documents pourront être déclassifiés.

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Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)

Cinquante ans déjà !

Par Sarra BELGUITH Cette année, le Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroulera du 23 février au 2 mars 2019, célèbre son cinquantenaire placé sous le thème: «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité». Le Rwanda y sera cette année l’invité d’honneur.

A 50 ans, le Fespaco forme indéniablement l’évènement cinématographique le plus ancien et le plus couru en Afrique. Quand on sait que ce festival prestigieux a accueilli des personnalités marquantes du cinéma aussi illustres que le Sénégalais Sembene Ousmane ou l’Egyptien Youssef Chahine, le Malien Souleymane Cissé, l’Algérien Merzak Allouache et les Tunisiens Nouri Bouzid, Ferid Boughedir, Moufida Tlatli, on comprend mieux son caractère militant, sa vocation culturelle et on saisit davantage l'importance du rôle qu'il joue et qu'il est appelé à jouer par le biais de la création et des échanges, dans le rapprochement entre les peuples. Chaque édition du festival est un challenge pour les réalisateurs africains qui affluent de toutes parts,

en vue de participer à la manifestation et d’essayer de s’approprier le grand prix du festival : l’Etalon de Yennenga.

Des milliers de professionnels des métiers du cinéma et de l’audiovisuel, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens,

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L’étalon de Yennenga, qui symbolise les trophées du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), en référence à une princesse porteuse du mythe fondateur de l’empire des Mossi, principal groupe ethnique au Burkina Faso.

Lors de chaque édition, le Fespaco rend hommage aux cinéastes disparus, à travers une cérémonie de libation.

producteurs et distributeurs), des représentants de festivals partenaires, des communicateurs et hommes de médias de tous horizons ainsi que des cinéphiles sont attendus à cette édition.

Le public du festival est très varié. De hautes personnalités du monde de la culture et des arts, mais aussi du monde politique, des personnalités diplomatiques d’Afrique et du monde, ainsi que de nombreuses célébrités mondiales de domaines différents, participent aussi à la biennale. La popularité du festival s’illustre par une très forte participation des populations du Burkina Faso et des pays de la sous-région Ouest africaine.

Par ailleurs, le FESPACO reste le seul festival cinématographique au monde, qui mobilise autant de festivaliers pour ses cérémonies d’ouverture et de clôture. Ces commémorations du cinéma africain sont riches en couleurs, avec de grands spectacles d’animation. Le palmarès officiel du festival comporte vingt-six prix dont le grand prix, l’Etalon d’Or de Yennenga, attribué aux différents lauréats.

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Pour cette édition, au total 165 films dans sept catégories sont en concurrence pour les prix.

Pour cette édition, au total 165 films dans sept catégories sont en concurrence pour les prix.

Selon un document parvenu à La Majalla et signé par le Délégué général (DG) du FESPACO, Arzouma Soma, 20 réalisateurs dont quatre femmes sont en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga, la plus importante récompense de l’évènement cinématographique.

Biennale qui rassemble les années impaires, pendant une semaine, des professionnels ou non, africains et du reste du monde, autour d’un facteur commun : le cinéma africain et celui de la diaspora africaine. Cette rencontre est un cadre d’épanouissement, de promotion, d’émulation,

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de distribution et de perfectionnement du cinéma africain.

Une compétition de films est y organisée et de nombreuses cérémonies ont lieu: grandes cérémonies officielles d’ouverture et de clôture avec proclamation du palmarès et remise de prix aux différents lauréats, cérémonies officielles d’ouverture et de clôture du marché du film africain, ainsi que du colloque, Gala d’ouverture de la compétition des films et cérémonie de remise des prix spéciaux.

Des images de l’Afrique pour l’Afrique

Des images de l’Afrique, par l’Afrique et pour l’Afrique ! Pendant 50 ans !

Loin d’un slogan, c’est l’œuvre du FESPACO en un demi-siècle au service du cinéma et de l’audiovisuel africains. Né en 1969 à Ouagadougou dans une atmosphère de forte domination de films étrangers et de faibles productions africaines, rien ne lui présageait un tel sort de régularité et de durabilité.

En cinq décennies de vie, les cinéastes africains

Des milliers de professionnels des métiers du cinéma et de l’audiovisuel, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs et distributeurs), des représentants de festivals partenaires, des communicateurs et hommes de médias de tous horizons ainsi que des cinéphiles sont attendus à cette édition.

lui ont apporté sa substance nourricière que sont les films, fruits de leur génie.

Attractions incontestables des publics, ces productions, mémoires des peuples d’Afrique et de sa diaspora ont porté haut et loin les couleurs et les réalités du continent. L’Etalon de Yennenga a su sanctionner ce label d’excellence.

L’énergie du festival n’est-elle pas aussi sa capacité à évoluer en orientant ses décisions sur des enjeux professionnels qui préoccupent les cinéastes ? C’est ainsi que des colloques ont pu aborder des thèmes liés à la fonction pédagogique du cinéma, sa dimension économique ou encore le rôle du comédien africain, quand ce n’est pas le numérique qui en impose. De même, la rentabilisation des productions africaines n’at-elle pas débouché sur la création du MICA, facilitant aujourd’hui des business to business (B2B) ?

Malgré des acquis, la marche ne fut pas que radieuse car la biennale a dû souvent braver des défis financiers, des contextes sociopolitiques ou idéologiques parfois hostiles, pour se tenir.

Comment faire autrement lorsqu’elle prône des valeurs de rapprochement professionnel, de fraternité, de tolérance et de paix ? Autant d’humanisme, que le FESPACO veut continuer de porter le plus durablement possible.

C’est ainsi que le colloque et son thème sur : « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité. », y aidera à inspirer les professionnels africains de l’image à faire rayonner, par des œuvres plus pertinentes, plus audacieuses et plus porteuses, l’industrie cinématographique africaine.

Temps forts Mémoire du cinéma africain à travers ses

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Fespaco N2° : Alain Gomis (centre) reçoit son prix des mains des présidents ivoirien et burkinabè, le 4 mars 2017. (© ISSOUF SANOGO / AFP)

différentes publications, la biennale est aussi un cadre de rencontres qui permet un brassage culturel, source véritable d’enrichissement. Ces échanges permettent non seulement de faire ressortir les ressemblances et les dissemblances, mais aussi d’apprécier les valeurs culturelles des uns et des autres.

Grand évènement cinématographique mis à profit pour promouvoir le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique, le FESPACO organise cette année le marché international du cinéma et de la télévision africain. Avec plus de quarante exposants, cinq cents visiteurs professionnels y sont attendus. Plus de 100 films sont déjà inscrits au MICA. Trois mille professionnels des métiers du cinéma et deux mille cinq cents professionnels des médias, sont déjà accrédités.

On note également la présence de quinze

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On note également la présence de quinze ministres africains en charge du cinéma et de l’audiovisuel, dix présidents ou directeurs généraux des institutions internationales et ou régionales. ministres africains en charge du cinéma et de l’audiovisuel, dix présidents ou directeurs généraux des institutions internationales et ou régionales (UNESCO, Union Africaines, Union Européenne, OIF, CEDEAO, UEMOA, Conseil de l’Entente) et vingt structures nationales des cinématographies d’Afrique et de la diaspora au Marché du film / MICA.

Issue 1732- Février 01/02/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Annabella Hilal, présentatrice de télévision : Ma tenue est provocante, et nullement immorale www.majalla.com

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rt Congo (1885-1880), le lecteur pourra découvrir le Makoko (successeur d’Ilo Makoko), assis sur une peau de tigre, symbole de sa puissance.

Fespaco 2019 : le film «Kinshasa Makambo» en compétition Le dernier documentaire en date du réputé jeune réalisateur congolais, Dieudo Hamadi, est en lice avec vingt autres réalisations dans le cadre de la vingtsixième édition de l’événement culturel de Ouagadougou, prévu du 23 février au 2 mars. Un extrait de Kinshasa Makambo,

Koffi Olomidé ambassadeur des droits des femmes par l’Union Africaine

la gente féminine. Car son coup de pied porté sur l’une de ses danseuses a choqué plus de femmes.

L’artiste Koffi Olomidé a été nommé par l’Union Africaine (UA), il y a quelques jours comme «Ambassadeur de la Femme Africaine». Le quadra-Koraman est chargé de promouvoir l’égalité hommefemme, le respect et la non-violence envers les femmes. Si le choix porté sur Koffi Olomidé parait surprenant, il s’agit d’une occasion en or pour lui offerte par l’UA afin de redorer son image auprès de

Le «Dictionnaire général du Congo-Brazzaville» mis à jour…

Dans le nouveau cru paru en ce début d’année à l’Harmattan, Philippe Moukoko, en usant des méthodes alphabétique et analytique, en appui des annexes cartographiques et d’un tableau chronologique, entrecroise les faits majeurs et les acteurs de l’histoire générale du Congo en partant du XVe siècle jusqu’à nos jours. La deuxième édition du «Dictionnaire général du Congo-Brazzaville» a été revue, mise à jour et enrichie de cent cinquantequatre entrées supplémentaires. Elle rassemble, à travers six cent cinquantequatre entrées, tous les hommes et faits majeurs de l’histoire congolaise, ancienne et moderne, envisagée dans un sens large : à la fois politique, économique, sociale, mythologique, culturelle, événementielle.

Elle comprend de nombreuses cartes, une chronologie générale et un index. Un livre de proximité qui englobe, tout comme le premier, des notes bibliographiques à la fin de chaque entrée et des anecdotes historiques apparaissant dans des encadrés.

Sur une des photographies, en référence à l’histoire de la pénétration française au

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le long métrage de soixante-quatorze minutes, sorti l’an dernier et présenté en première mondiale à la Berlinale, est l’unique réalisation de la République démocratique du Congo (RDC) inscrite cette année au programme du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco). Unique peutêtre mais pas des moindres quand on sait le travail de qualité produit par Dieudo Hamadi. En effet, «Kinshasa Makambo» à lui seul a déjà glané trois prix et participé à une quarantaine de festivals jusqu’ici.

Dieudo Hamadi jouit ainsi d’une renommée internationale bien méritée à la faveur des prix qu’il ne cesse de

recevoir les différents messages transmis par les spectacles. Pour cette année, elle est annoncée du 7 au 9 février dans la souspréfecture du département du Kouilou.

Les Journées théâtrales en campagne se veulent aussi être un outil pour le développement du théâtre au Congo avec pour crédo «Rendons le théâtre utile à la population rurale en jouant des pièces qui reflètent leurs aspirations et leur vie quotidienne». Plusieurs comédiens, compagnies et troupes de théâtre du Congo et d’ailleurs vont participer à cette douzième édition.

Vient de paraître : «Le rendez-vous de Mombin-Crochu», d’Alfoncine Nyélénga Bouya remporter de par le monde. Sa présence au vingt-sixième Fespaco n’est donc pas sans réjouir le monde du septième art congolais qui nourrit l’espoir de le voir revenir au pays avec une nouvelle récompense.

Congo : XIIème Journées théâtrales en campagne programmée à Madingo Kayes Organisée par l’Espace culturel Yaro, la manifestation annuelle permet à la jeunesse rurale de se sédentariser pour

terre vont de pair avec les tremblements du ciel, et où les Loas (esprits du Vaudou) se disputent la cosmogonie avec les saints chrétiens.

«Un temps pour toute chose, mémoires d’un enfant de la rue» présenté au public Le roman du jeune auteur et éditeur congolais, Exaucé Elvin Ngaba Nsilou, paru aux éditons Renaissance africaine à Paris, en 2018, a été au cœur d’une discussion entre lui, les écrivains et les amoureux du livre, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville. Le troisième livre

Dans un roman de cent soixante-dix-sept pages, les langues des femmes haïtiennes, venues d’horizons divers, se délient.

Elles prennent tour à tour la parole pour raconter les violences dont elles ont été victimes chez elles. L’histoire romancée d’Alfoncine Nyélénga Bouya se déroule en Haïti, la première République noire du monde. Elle commence par une lettre d’invitation des plus mystérieuses remise à la narratrice principale. Par la suite, le lecteur voyage dans des contrées éloignées du pays où les tremblements de d’Exaucé Elvin Ngaba Nsilou est une fiction autobiographique dans laquelle il décrit le destin surprenant d’Elvis, un garçon de 12 ans, devenu enfant de la rue. Décortiquant tour à tour cet ouvrage de deux cent vingt pages, structuré en vingt chapitres, les spécialistes de lettres, Jessy Loemba et Winner Dimixson Perfection, ont mis en lumière les différents thèmes sociétaux qu’aborde l’auteur. En effet, ce livre plaide la situation des enfants devenus une proie de la rue suite aux séparations parentales, aux fausses accusations de sorcellerie, au mensonge, à l’injustice et autres.

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Festival Amani : Youssoupha rejoint l’affiche L’événement de Goma a dévoilé sa programmation définitive en annonçant la présence du rappeur d’origine congolaise qui vient rehausser le prestige de sa sixième édition. Youssoupha «L’affiche de la sixième édition est désormais quasi-complète», a indiqué le festival Amani, dans un communiqué de presse.

L’organisation fait savoir dès lors que Fally Ipupa et Youssoupha constituent les «têtes d’affiche d’une programmation exceptionnelle». Quoi de plus rassurant pour les mélomanes déjà mis en haleine avec la sélection des artistes locaux, organisée en amont de l’événement lors des Sanaa Weekends lancés depuis août 2018…

qui avait à ses côtés Simb Nathan, partenaire Motherland facilitation et Michael Mfoundou, la mission a été reçue au mémorial Pierre-Savorgnande Brazza par la directrice générale de cette institution culturelle, Bélinda Ayessa, le 24 janvier. Après quatre cents ans que le premier africain a foulé le sol américain, une délégation afro-américaine séjourne à Brazzaville pour identifier la véritable origine des familles. Car le Congo, précisent les membres de cette délégation, est le plus grand bassin qui a alimenté les ÉtatsUnis d’Amérique, l’Amérique du sud et les Antilles anglaise et française. langues et créées en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie. Koffi Kwahulé vient de publier pour cette rentrée littéraire un ouvrage intitulé «Les Africains».

Un ouvrage contenant deux textes qui interrogent avec force les identités en Afrique et en Amérique, où le Noir est renvoyé à son exotisme fantasmé et à sa supposée étrangeté.

Délégation afro-américaine au Congo pour identifier l’origine des familles Conduite par Ada Anagho Brown, présidente de Roots To Glory Tours,

Littérature : à la découverte du dramaturge Koffi Kwahulé Le romancier né en Côte d’Ivoire s’est révélé au grand public en 2006 avec la publication de son roman «Babyface», aux éditions Gallimard, et qui fut couronné du grand prix Ahmadou- Kourouma. Mais il est avant tout un dramaturge, titulaire d’un doctorat d’études théâtrales obtenu à l’université de Paris 3 – Sorbonne nouvelle, et auteur d’une trentaine de pièces de théâtre traduites dans plusieurs

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Les inscriptions au concours «Le Molière du Congo» ont commencé Le Centre de la République du Congo de l’Institut international du théâtre (IIT) lance le concours « Le Molière du Congo », cette année. Le concours est ouvert à tout dramaturge ayant déjà publié une pièce de théâtre mais aussi aux écrivains en herbe ayant des textes originaux. Ouvertes il y a quelques jours, les inscriptions seront clôturées le 21 février. Les deux premiers lauréats seront primés et leurs textes publiés par une maison d’édition de France, partenaire du Festival international du théâtre et autres arts de scène (Fitaas).

Des extraits de ces textes seront lus par

seuls les tableaux peuvent constituer une tribune libre d’expression, et en même temps sa force. Pour elle, la lutte contre l’injustice et la discrimination sociale à l’égard de la femme reste un combat de chaque jour.

Par ailleurs, l’artiste ne demeure pas pessimiste, elle lance plutôt un message d’espoir pour le futur et prône un monde meilleur, épris de paix et de justice, tout en réclamant un partage égal des chances entre l’homme et la femme ayant les mêmes compétences dans un domaine donné. des comédiens, lors de la 2e édition du Fitaas, du 24 au 31 mars, à Brazzaville et à Pointe Noire.

L’art pour décrire les injustices sociales…

L’artiste plasticienne de l’Académie des Beaux-Arts (ABA), Brigitte Vuamba décrit les injustices au sein de la société à travers ses œuvres artistiques dans un document intitulé «L’œuvre de l’artiste». Elle peint à travers ce document, des œuvres qui traduisent des scènes douloureuses du vécu quotidien, notamment celles retraçant des peines société, et où la femme est la victime des victimes de violences sexuelles et principale. Mme Vuamba estime que des injustices commises au sein de la

Un musée pour promouvoir les artistes locaux Alors que l’on sait que les artistes africains ne sont pas toujours côtés comme peuvent l‘être des artistes occidentaux, l’objectif est ici de valoriser l’artisanat local et de leur offrir une plus grande visibilité assure Samuel Mabanza de la Direction Départementale du Ministère de la Culture et des Arts, et conservateur de ce Musée du Cercle Africain.

Si vous vivez ou passez par Pointe Noire, n’hésitez pas à y faire une halte… le bâtiment est magnifique et mérite d‘être visité et surtout, il vous sera possible de rencontrer les artistes sur place.

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Star de «Duo célèbre» : Avocate mariée et mère de quatre enfants

Annabella Hilal, présentatrice de télévision : Ma tenue est provocante, et nullement immorale Beyrouth: Nour-Elhouda Balhak Forte par sa présence, belle à travers ses apparences spontanées, et audacieuse par ses choix. Chose qui la rend unique. Reine par son comportement, et surtout une totale confiance en soi.

Son sourire innocent transborde les caméras pour conquérir les cœurs des millions de téléspectateurs qui la regardent, chaque dimanche soir, lors de son émission «Duo célèbre». Dans laquelle, elle apparait avec élégance et distinction. Toute sourire et spontanéité, telle une reine. Faut-il rappeler qu’Annabella Hilal devance ses confrères libanais sur Instagram.

Annabella Hilal, licenciée en droit et a été avocate, avant de passer aux médias. Cette femme et mère, qui a connu la réussite, a bien voulu accordé à «Majalla» cette si agréable interview, à travers laquelle elle évoque ces

récentes œuvres ainsi que les secrets de son succès. < Après trois saisons de «Duo célèbre», pensezvous à la présentation d’une nouvelle émission ?

- Ceci est fort possible, parce que j'aime le changement et je pense à une idée à la fois nouvelle et différente. Je sui en quête d’une idée qui m’assure une réussite, à l’image de celle que je vis actuellement. Je ne vise pas le changement en soi. Mon but consiste à pérenniser la réussite. Ceci est ma priorité. < Qui est le concurrent d'Annabella Hilal au niveau de la présentation des émissions ?

- La question ne concerne pas une éventuelle concurrence avec ma personne, mais plutôt de dire que nulle chaine de télévision ne peut concurrence «mtv» actuellement.

Nulle émission ne peut se mesurer à ce qu’on présente. Notre émission présente un

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Elle a dit que la réussite constitue une priorité pour elle. Ses aspirations professionnelles et familiales se complètent pour assurer un avenir extraordinaire. divertissement artistique, à caractère social et humain. < Pensez-vous un jour pratiquer de nouveau le métier d’avocat, ou êtes-vous satisfaite de la présentation d’émissions ?

- Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, je vis le présent et je suis fière du succès que je vis actuellement. J’ai pu concrétiser un passé glorieux que je peux rappeler à mes enfants dans le futur. En fin de compte, je suis prête pour ce que l'avenir va m'offrir dans les jours et les années à venir. < Il est très notoire que vous disposiez d’un grand nombre de fans. La chose vous plait ?

Et comment décrire la relation avec vos fans?

- Je suis heureuse de communiquer avec mes fans. Aussi bien les commentaires positifs ou négatifs, à travers les de réseaux sociaux. Je dispose également plus de deux millions de fans sur mon compte Instagram. Chose qui fait de moi la meilleure parmi mes confrères libanaises. Ces chiffres me remplissent de fierté. < Après 10 ans de mariage Qu'est-ce qui a changé entre vous et le Dr Nader Saab?

- Après dix ans, notre relation amoureuse s’est développée. J’ai l’impression que les années de mariage passent très vite, ainsi que les beaux jours. En particulier avec les enfants et la famille que nous avons fondés. < Beaucoup de vos collègues de Miss Liban se sont devenues actrices. Vous en-pensez quoi ?

- Je les suis toutes et je leur souhaite de progresser et briller continuellement. Certaines

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sont devenues professionnelles, et ont pu gravir les échelons. Le professionnalisme est une chose à la fois extraordinaire et très difficile.

Actuellement, l’idée ne me tente guère. < Les commentaires du réalisateur Simon Asmar dans «Duo célèbre», sont provocants envers les participants, et même parfois pathétiques. Vous en-pensez quoi ?

- Ceci est la caractère de Simon Asmar et cela tient à sa nature. Il ne changera pas son style de commentaires. Qui ont été et restent la raison de réussite de ombreuses stars de nos jours. A savoir que %90 des stars actuellement, émanent de l'école Simon Asmar. Il faut respecter ses commentaires et son style. < Entre succès au travail, mariage et maternité, que conseillez-vous à toute femme arabe?

- La coordination est base de toute réussite.

Toute femme ne doit renoncer à son succès, à

Elle a assuré pendant une interview à «Majalla» que l’idée d’immigrer ne l’a jamais tenté, malgré les conditions difficiles du pays. Aussi, qu’elle n’abandonnera pas le Liban et elle y restera, qu’importe sa situation. la fois professionnel, familial ou de son couple.

Le plus important est de continuer les études et les conclure par un diplôme, même à faire retarder le mariage. A mon avis, les aspirations professionnelles et familiales se complètent pour assurer un avenir réussi et extraordinaire.

< Certains des vêtements que vous portiez lors de l’émission, vous exposent à des critiques, pour leur audace. Vous en-pensez quoi ?

- Je suis audacieuse au niveau de la mode que je choisis et cela me convient, mais je défis ceux qui me critiquent de dire que j’ai outrepassé la morale. Je reconnais le caractère audacieux, à la fois au niveau des couleurs que du style.

Je fais tout pour être harmonieuse devant le public. < Vos enfants savent que leur mère est une femme célèbre ?

- Ils me suivent en période de vacances, mais en temps d’école, ils dorment tôt. Je leur permets parfois de venir au studio pendant les fêtes. < Avez-vous déjà pensé à la retraite pour prendre soin de votre famille?

- Il est possible que je le fasse un jour, si ma famille a vraiment besoin de moi. Je suis toujours prête à tout faire pour eux. < En dépit de tous les problèmes et crises au Liban, pensez-vous à l'immigration, d'autant plus que les membres de votre famille vivent aux États-Unis, et le travail de votre mari est pour la plupart en dehors du Liban?

- L’idée ne m’a jamais tenté, mon mari de même, malgré les conditions difficiles du pays.

Nous n'abandonnerons pas le Liban et nous y resterons, qu’importe sa situation. < Quelle est la série télévisée, qui a retenu votre attention ces derniers temps ?

- Franchement, je ne peux vous répondre, car étant absorbée par mon émission, je ne peux suivre. Dernièrement, j’ai pu voir la série «Mère des filles». < Après la sortie de plusieurs albums cette année, quel album se trouve dans votre voiture ?

- Celui d’Amr Diab. < En conclusion, quel dernier conseil, vousvoulez prodiguer à toute mère engagée dans une profession ?

- Ne jamais délaisser votre ambition professionnelle.

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Il compte à son actif le mandat le plus long à la tête d’un parlement dans le monde

Nabih Berri ... L’icône du Parlement Libanais pendant un quart de siècle Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui -1 Naissance et origine:

- La naissance du libanais Nabih Berri a été enregistrée le vendredi 28 janvier 1938 sur le continent africain, à l'ouest, à Bo, près de la capitale, Freetown.

- Le père de Nabih est Mustafa Berri, l'un des notables de la ville de Tibnine, dans le sud du Liban, qui a émigré en Sierra Leone.

- La mère de Nabih est rentrée au Liban où elle laissé son fils qui n'est pas rentré en Sierra Leone avec sa mère, pour être élevé par les soins de sa tante.

-2 Scolarité:

Nabih Berri a fait ses études primaires, intermédiaires et secondaires, dans un périple entre les écoles de sa ville de Tibnine, où il a obtenu le diplôme « Certificat » en 1949.

- Il a rejoint l'école complémentaire à Bint Jbeil. Il a étudié le deuxième intermédiaire. Il a ensuite déménagé à Tyr pour étudier le troisième intermédiaire et a étudié au collège Jafarieh à Tyr et à l'école d’Al Makassed et Al Hikma à Beyrouth.

Après avoir terminé ses études en droit, il a rejoint la Sorbonne de Paris où il a obtenu sa Maitrise en droit.

3 – Passions en dehors de la politique:

- Nabih Berri était un passionné de natation, un loisir qu’il pratiquait été et hiver. Dans sa jeunesse, il pratiquait certains sports, mais il ne s’y est pas professionnalisé comme pour la boxe. Le snooker

était l'un de ses sports préférés, avec son sport favori, le football.

- Nabih Berri a été épris de la poésie, qu’il a composé, dicté et lu. Il consacrait son temps à lire, écrire et à consigner ses pensées

4. Etat civil:

- Nabih Berri s'est marié deux fois: une première fois avec sa cousine Leila Berri, mère de ses fils: Ceylan, Suzanne, Farah, Mustafa, Abdullah et Hind.

- Sa seconde épouse est Randa Assi Berri, qui lui a donné ses enfants: Amal, Mayssa et Bassil.

5. Le leadership ne s'hérite pas:

- Nabih Berri ne croit pas au principe de l'héritage, du féodalisme politique et de l'héritage du leadership, comme il d’usage dans les coutumes et les traditions de la plupart des familles de dirigeants politiques au Liban.

6 – Des présidences dans la tête de Berri:

-Nabih Berri a cumulé plus d’une présidence.

En sa personne il a assumé plus d'une présidence officielle, il a été: - Le président du mouvement libanais Amal depuis la disparition de l'imam Moussa al-Sadr lors de sa visite en Libye en 1980, du temps de la « Jamahiriya » du colonel libyen assassiné, Mouammar Kadhafi

7 - Divers portefeuilles ministériels:

- Nabih Berri a occupé plus d'un portefeuille ministériel dans les gouvernements successifs du Liban. Il a occupé les postes suivants: - Ministre de la justice et des ressources hydrauliques et de l'électricité - Ministre du logement et des coopératives - Ministre des ressources hydrauliques

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et de l'électricité - Ministre d'État aux Affaires du Sud et de la Reconstruction.

- 8 - Présidence du Parlement:

- L'expérience politique et le recours au principe des quotas, a propulsé Nabih Berri, chef du mouvement Amal (chiite) au poste de président de la Chambre des représentants au Liban. - Réélu à ces postes à deux reprises, il y est du 20 novembre à aujourd'hui en 2019 ;

- 9 - Nabih Berri et le chiffre record :

- Le président Berri a le mandat le plus long de la présidence de la Chambre des représentants dans le monde arabe et dans le monde. Il y exerce depuis 27 ans, les mêmes fonctions et renouvelle constamment les mandats depuis son élection en 1992.

- De cette manière, le président Nabih Berri peut accéder au Guiness Book, livre des records du fait de la longévité de son mandat présidentiel au parlement libanais.

- Ainsi, le vieux Nabih Berri conserve le titre de doyen des parlements mondiaux.

- 10 – Un symbole d’addition:

- Nabih Berri veut qu’il soit pour le Liban un symbole de rassemblement , pas celui de la division, ni la référence du plus ancien président parlementaire au monde: Il aime se faire identifier ainsi : chiite d’identité, sunnite de passion, libanais et arabe sans limites.

Alors que Nabih Berri souhaite que les relations dans son pays soient établies sur le respect de toutes les factions et partis, son expérience parlementaire libanaise l'a profondément convaincu que les relations entre le Liban et les pays arabes

devraient être entretenues sur de solides relations de respect mutuel avec tous les pays du monde, avec à leur tête le Royaume d'Arabie Saoudite, pays qui respecte le Liban et ses choix politiques.

-11La question reste:

- La présidence du parlement libanais serat-elle facile après Nabih Berri, qui a mis en place avec tout le monde, au Liban comme à l'étranger, une méthode de dialogue basée sur

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le respect de l'autre ?

- Peut-être que la réponse est connue du doyen des parlements dans le monde: Nabih Berri et ... Qui d'autre que lui connait la réponse ?.

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CAN- 2019 : Report d'une semaine à cause du Ramadan…

Par La Majalla Concernant le CAN2019-, le vrai défi des Egyptiens ne réside pas à remporter la coupe, uniquement, mais aussi et surtout, à assurer une organisation plus que parfaite, surtout que la décision d’octroyer l’organisation de l’édition 2019 au pays du Nil, s’est fait dans l’urgence et surtout pas précipitation. Un défi que le pays à relevé.

Une bonne nouvelle est tombée : Le lancement de l'édition 2019 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN2019-) en Egypte a été reporté d'une semaine au 21 juin, en raison du Ramadan, a indiqué à l'AFP le directeur de la compétition.

La CAN2019- se tiendra du 21 juin au 19 juillet, au lieu des dates initialement prévues du 13 juin au 15 juillet. Le tirage au sort aura lieu au Caire le 12 avril.

Décision qui laisserait une semaine de plus aux organisateurs, qui sont déjà l’œuvre sur tous

les fronts, afin que l’organisation soit plus que parfaite. Et pour associer une victoire à une organisation qui doit dégager l’admiration des

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participants, visiteurs, et surtout des instances de la CAF. «La Confédération africaine de football nous a officiellement informés du report», a déclaré à l'AFP Mohamed Fadl, un ancien joueur chargé par la Fédération égyptienne de football (EFA) de superviser l'organisation de la CAN2019-. « La décision a été prise à «la demande des pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie», qui souhaitaient un temps de repos pour leurs joueurs après la fin du ramadan, a-t-il ajouté.

Mois sacré en Islam, le Ramadan impose un jeûne du lever jusqu'au coucher du soleil, durant une période d'un mois. En 2019, il doit avoir lieu de début mai à début juin.

La CAN2019-, qui se déroulera pour la première fois en plein été, se jouera à 24 équipes contre 16

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au cours des éditions précédentes.

Lors du Mondial2018-, le jeûne des joueurs musulmans avait fait débat. Les responsables égyptiens estiment que le ramadan expliquait en partie l'échec de l'Egypte. Les Pharaons, derniers de leur groupe, avaient été éliminés dès le premier tour.

Par ailleurs, la Confédération africaine (CAF) a annoncé dimanche la nomination d'un coordinateur général administratif pour la CAN2019, le Marocain Mouad Hajji. Son rôle sera de «coordonner toutes les actions de l'administration de la CAF», selon un communiqué.

Le compte à rebours tourne déjà, et les égyptiens à la fois confiants et sereins, ont un œil sur le sablier, tant leurs ancêtres ont bâti les pyramides.

Eux peuvent facilement se dégager de la mise à niveau de quelques stades…