"La bataille a lieu entre les forces du général Haftar et Al-Sarraj, sans aucun signe de dénouement"

Ni ingérence ni indifférence

Il est temps de bien régir la scène politique

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1745- Mai 03/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Donald Tusk : Des entrailles du passé, pousse la vérité du présent…

Issue 1745- Mai 03/03/2019

www.majalla.com

«La bataille a lieu entre les forces du général Haftar et Al-Sarraj, sans aucun signe de dénouement» www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1745- Mai 03/03/2019

Journée de colère dans les régions

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Boko Haram frappe très 28 fort au Nigeria

Ramadan en Tunisie : cette boulimie récurrente

Les meilleures méthodes pour garantir 34 une protection des pieds 46

Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Le musicien ougandais devenu politicien Robert Kyagulanyi, plus connu sous le nom de Bobi Wine, est arrêté par la police alors qu›il se rendait à une conférence de presse organisée pour annoncer l›annulation de son spectacle à Busabala le 22 avril 2019. (Getty)

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Un prêtre orhtodoxe bénit un enfant qui passe sous une table qui symbolise la tombe de JésusChrist lors des processions du vendredi saint dans l›église orthodoxe principale St Kliment à Skopje le 26 avril 2019.

(Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref

La Compagnie nationale du pétrole (NOC), s'inquiète toutefois de la "menace sérieuse" posée par le conflit en cours dans le pays.

Libye

Les revenus du pétrole en hausse

Les revenus du pétrole en Libye ont augmenté au mois de mars, dépassant 1,5 milliard de dollars (1,3 Mds EUR), a annoncé samedi la Compagnie nationale (NOC), qui s'inquiète toutefois de la "menace sérieuse" posée par le conflit en cours dans le pays. Ces résultats représentent une hausse de %20 par rapport au mois de février, et sont "un retour bienvenu à un niveau habituel de revenus mensuels", s'est félicité le président de la Compagnie nationale du pétrole (NOC), Mustafa Sanalla, dans un communiqué. Selon lui, cette amélioration

s'explique principalement par la réouverture le 4 mars du champ pétrolier d'al-Charara, un des plus importants de Libye, après trois mois de blocage par un groupe armé.

rébellion indépendantiste en Casamance, région du sud du Sénégal, isolée de la partie nord du pays par la Gambie.

Le conflit casamançais connaît depuis plusieurs années une accalmie, alors que les tractations de paix se sont multipliées depuis l'arrivée au pouvoir du président Macky Sall en 2012.

La Casamance avait toutefois connu un regain de violence début 2018, à la suite du massacre de 14 hommes partis chercher du bois dans une forêt. En 35 ans, le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires, ravagé l'économie de cette région agricole et touristique, et poussé de nombreux habitants à fuir.

Sénégal

Un chef rebelle appelle au respect des engagements

"Les négociations piétinent. L’Etat du Sénégal ne montre aucune volonté de respecter ses engagements", a déploré M. Sadio, qui vit dans la clandestinité. Salif Sadio est l'un des chefs du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui mène depuis 1982 une

M. Salif Sadio est l'un des chefs du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

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Les élections législatives portaient l’espoir d’aider le pays à sortir de la crise politique actuelle.

Guinée-Bissau

La crise politique se poursuit

Dix jours après l’investiture du nouveau Parlement en Guinée-Bissau, la crise politique se poursuivait samedi, les députés ne parvenant pas à s'entendre pour élire un bureau, condition préalable à la composition du gouvernement.

Depuis le 18 avril, les débats achoppent sur l'attribution du poste de deuxième vice-président de l'Assemblée, qu'un parti dissident du parti au pouvoir revendique.

Faute d'élection du bureau complet de l'Assemblée, celle-ci ne peut pas proposer au président de la République José Mario Vaz le nom d'un Premier ministre.

Ce poste devrait revenir à Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du CapVert (PAIGC), mouvement historique

Kenneth, le deuxième cyclone à s'abattre sur le Mozambique en moins de six semaines, a aussi détruit ou partiellement endommagé plus de 3.300 maisons.

qui a conduit le pays à l'indépendance et principale formation de la nouvelle Assemblée, qui a mis en place une coalition majoritaire. L'opposition a déposé plainte devant la Cour Suprême. La présidence n’a jusqu’ici pas encore réagi. Mais selon une source au cabinet du président Vaz, celui-ci ne nommera un nouveau Premier ministre que "si la crise au Parlement trouve une solution".

Mozambique:

Un cyclone fait cinq morts

Au moins cinq personnes ont été tuées par le passage jeudi dernier du cyclone Kenneth dans l'extrême nord du Mozambique, selon un bilan annoncé par le Premier ministre mozambicain, Carlos do Rosario, arrivé dans la région où de nombreux

petits villages ont été totalement détruits.

Kenneth, le deuxième cyclone à s'abattre sur le Mozambique en moins de six semaines, a aussi détruit ou partiellement endommagé plus de 3.300 maisons, selon l'Institut mozambicain de gestion des situations d'urgence (INGC). Le cyclone Idai qui avait frappé le centre du Mozambique en mars avait fait un millier de morts dans le pays et au Zimbabwe voisin et des centaines de milliers de sansabri.

Mali

Deux civils et un militaire tués lors d’une fusillade

Deux civils ont été tués vendredi par un engin explosif dans le centre du Mali, alors qu’un militaire a perdu la vie

Le Mali est le théâtre depuis de nombreuses années d'une guérilla menée par des groupes jihadistes.

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samedi lors d’une fusillade dans la région de Tombouctou (nord), a annoncé une source militaire. "Vendredi, un véhicule civil de transport, qui reliait la localité de Baye à celle de Mopti, a sauté sur un engin explosif. Deux passagers civils ont été tués, mais le poseur de mine a été abattu par l’armée malienne", a déclaré Moustapha Cissé, de l’association malienne des transporteurs de la région de Mopti. Un autre passager du véhicule a été blessé par l’engin explosif, a-t-il précisé. Pays sahélien pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Mali est le théâtre depuis de nombreuses années d'une guérilla menée par des groupes jihadistes, et d'un conflit larvé entre l'Etat et des groupes touareg, parfois en lien avec les jihadistes.

Chef charismatique de l'islam politique en Algérie, le nom d’Abbassi Madani restera associé à la guerre civile qui a ensanglanté son pays pendant dix ans.

Algérie

Abassi Madani, enterré

Abassi Madani, chef charismatique de l'islam politique en Algérie où son nom restera associé à la guerre civile qui a ensanglanté son pays pendant dix ans et décédé mercredi dernier à l’âge de 88 ans, a été enterré samedi dernier à Alger.

En exil à Doha depuis 2003 après avoir été libéré de prison en Algérie où il avait purgé une peine de 12 ans pour atteinte à la sûreté de l'Etat avec interdiction de toute activité politique.

Décrit comme un politicien rusé, l'homme, barbe rousse taillée en collier, est celui qui a dirigé à partir de sa prison des opérations armées et des "crimes" ayant fait des milliers de morts en Algérie. L'ancien prédicateur s'était fait relativement discret dans son exil qatari.

A

ctualités

Ce concours, pour lequel 25 Ougandaises avaient été sélectionnées comme finalistes, visait à dénoncer la stigmatisation accompagnant souvent les personnes en surpoids et les critères actuels de beauté.

Ouganda

Une femme d'affaires remporte le titre de "Miss Curvy"

Nasasi Belinda, une femme d'affaires ougandaise, a remporté le concours "Miss Curvy" Ouganda à Kampala, destiné à célébrer la beauté des femmes africaines

rondes. Folle de joie, la gagnante a promis d'être une "source d'inspiration" pour les femmes aux formes rebondies. "Parce qu'être plus grosse n'est pas un problème. Être ronde, c'est plus que cela: c'est la beauté, le cerveau, nous pouvons faire plus.

Alors, soyez heureuse avec vous-même et faites en sorte de ne jamais cesser de l'être.

Continuez simplement d'avancer", a-t-elle ajouté.

Ce concours, pour lequel 25 Ougandaises avaient été sélectionnées comme finalistes, visait à dénoncer la stigmatisation accompagnant souvent les personnes en surpoids et les critères actuels de beauté.

Ethiopie

Décès de l'ancien président Negasso Gidada

L'ancien président éthiopien Negasso Gidada, au pouvoir entre 1995 et 2001, est décédé en Allemagne, où il était soigné pour une maladie qui n'a pas été révélée, a rapporté samedi dernier la télévision publique éthiopienne EBC. M. Negasso, 75 ans, avait été le premier président de l’Ethiopie après l'adoption de la Constitution de 1995 faisant de ce pays un État fédéral et attribuant une large autonomie aux différentes régions.

Nigeria

Boko Haram attaque une base militaire nigériane L'ancien président éthiopien Negasso Gidada, au pouvoir entre 1995 et 2001, est décédé en Allemagne.

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Des membres du groupe Etat islamique dans la province ouest-africaine (ISWAP),

se sont dispersés pour échapper aux assaillants.

Tunisie

Un soldat tué dans l'explosion d'une mine

Des soldats Nigérians posent avec un drapeau de Boko Haram après avoir repris la ville de Damasak au groupe islamiste le 18 mars 2015 (photo d'illustration).© REUTERS/Emmanuel Braun

la faction de Boko Haram liée au groupe Etat islamique, ont attaqué une base militaire de l'armée dans le nord-est du Nigeria, s'emparant d'armes avant de prendre la fuite, ont indiqué des sources militaires. "Il y a eu un important échange de tirs," a déclaré un officier sous couvert de l'anonymat. "Les soldats ont bien combattu mais ils sont été dépassés par des hommes mieux armés qui les ont vaincus

(...). Malheureusement, la base est tombée entre les mains des terroristes de l'ISWAP, qui ont pris des armes et ont fui."

A bord d'une douzaine de pick-ups équipés de mitrailleuses lourdes, les assaillants disposaient aussi de trois transports de troupes blindés volés aux forces de sécurité. La base de Mararrabar Kimba est située à 135 kilomètres de la capitale de l'Etat, Maiduguri. De nombreux soldats

Un soldat a été tué et trois autres blessés dans l'explosion d'une mine antiblindés dans une région montagneuse de l'ouest de la Tunisie où se terrent des groupes jihadistes, a indiqué samedi le ministère de la Défense. Agé de 26 ans, le soldat tué est la première victime cette année des mines terrestres disposées par des groupes armés retranchés notamment le long de la frontière algérienne et dans le centre-ouest marginalisé de la Tunisie, a indiqué un porte-parole du ministère de la Défense, Mohamed Zekri. L'explosion meurtrière intervient quelques jours après l'annonce de la mort d'un jihadiste présumé, abattu lors d'une opération militaire dans la zone montagneuse du Kef, plus au nord.

La mine a explosé sur le mont Chaambi, une zone à la frontière algérienne, proclamée "zone militaire fermée" en 2014, mais qui est notamment un repaire de la branche locale d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), la Phalange Okba Ibn Nafaa.

La mine a explosé sur le mont Chaambi, une zone à la frontière algérienne, proclamée "zone militaire fermée" en 2014.

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Encouverture L’analyste politique Faraj Hamid à la Majalla :

"La bataille a lieu entre les forces du général Haftar et Al-Sarraj, sans aucun signe de dénouement" Par la Majalla L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar, homme fort de l'est de la Libye, a lancé une offensive début avril pour conquérir la capitale, tenue par les forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez Al Sarraj , reconnu par la communauté internationale. Selon les analystes, l'offensive militaire contre Tripoli fragilise les efforts de réconciliation dans le pays et "brise" l'unité de la communauté internationale.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, au moins 278 personnes ont été tuées et 332 1 ont été blessées depuis le 3 avril dans les combats meurtriers, suscitant l'inquiétude des organisations humanitaires qui évoquent des "milliers de personnes" contraintes de fuir les affrontements.

Division à l’ONU Face à la dégradation de la situation sur le terrain, le Royaume-Uni a présenté mi-avril un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU en vue d'instaurer un cessez-le-feu, mais s'est heurté au

refus de la Russie et des États-Unis, selon des sources diplomatiques. "Je souffre aujourd'hui d'une division très profonde du Conseil de sécurité", a déploré Ghassan Salamé. "Il faut refaire un minimum d'unité internationale qui s'est brisée avec l'action du 3 avril, c'est la raison pour laquelle je fais le tour des capitales qui comptent."

Le passage de l'envoyé spécial en France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, n'est pas un hasard. Paris est accusé depuis plusieurs semaines par les opposants au maréchal Haftar de soutenir ce dernier et de cautionner son offensive militaire – ce que la France dément catégoriquement.

Protéger les civils L'écrivain et analyste politique libyen Faraj Hamid a critiqué à la « Majalla » la réaction de la communauté internationale à la crise en Libye et a déclaré que la communauté internationale demandait la protection des réfugiés en Libye et n'appelait pas la protection des civils bombardés en Libye.

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L’homme fort de Libye, le maréchal Haftar a lancé son offensive le 3 avril dernier.

"La deuxième bataille a lieu entre les forces du général Haftar et Al-Sarraj, sans aucun signe de dénouement", a-t-il déclaré. "L'ambiguïté de la communauté internationale et la division qui soutient la légitimité internationale, représentée par le gouvernement de réconciliation nationale dirigé par Al-Sarraj et les forces du général Haftar, qui compte sur l’appui des forces occidentales pour réduire l’islam politique mais aussi pour limiter les répercussions du phénomène de l’immigration clandestine qui sévit en Europe et pour assurer un futur écoulement régulier du pétrole libyen, mettent en évidence ce qui se passe dans les environs de Tripoli.

Faraj Hamid a indiqué à la « Majalla » que la capitale libyenne comptait environ trois millions d'habitants et que c’est la plus grande ville de la Libye en termes de population, ajoutant que la ville était relativement sûre, malgré les souffrances quotidiennes causées par le chaos post-révolutionnaire, et tentait de mettre en place une stabilité interne présidée par le gouvernement d'union nationale de Faiez Al-Siraj .Il a à ce propos indiqué que les

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La capitale libyenne était relativement sûre, malgré les souffrances quotidiennes causées par le chaos postrévolutionnaire.

Libyens cherchaient des résultats concrets pour rencontrer Al-Serraj et Hafter à Abou Dhabi il y a quelque temps, afin de résoudre la situation et d'arranger la scène. Il a également accusé le général Hafter, d'avoir l'ambition de devenir un nouveau dirigeant libyen tel que Mouammar Kadhafi, ajoutant que cela ne pourrait se produire car les Libyens avaient goûté à la liberté et cherchent à établir un État civil loin et non un État policier.

Ce n’est pas une bataille pour libérer Tripoli Pour ce qui est des répercussions de la bataille de Tripoli et de son calendrier, Faraj Hamid affirme que cette bataille n’est pas comme le prétend Haftar une bataille pour la libération

Encouverture de Tripoli et considère que son résultat finira par faire de Tripoli une ville désertée. "Il existe une collusion de la part de la communauté internationale et un silence de la Ligue arabe sur ce qui se passe à Tripoli et sur ce que fait Haftar", a-t-il déclaré. Considérant que le gouvernement d'Al-Serraj est reconnu sur le plan international et qu'il a représenté la Libye

Les Libyens ont goûté à la liberté et attendent avec impatience un État civil loin de la militarisation ou d’un État policier.

au sommet arabe de Tunisie et qu'il jouit donc d'une légitimité. En ce qui concerne la situation des pays voisins face à la situation en Libye, M. Faraj a déclaré que les pays voisins avaient une attitude positive, notamment la Tunisie et l'Algérie.

En ce qui concerne la position de la partie égyptienne, il a déclaré qu'il espérait que la position égyptienne serait positive à l'égard du peuple libyen et ne serait pas avec l'un des partis aux dépens de l'autre. Au sujet de l'entrée du président turc en scène et des répercussions de cette nouvelle donne, notre interlocuteur a déclaré que dans le contexte de la guerre en cours, il y avait une guerre de polarisation entre les pays étrangers et la scène libyenne.

Et d’affirmer que la Turquie cherche à jouer un rôle en Libye et en Afrique du Nord et nié la division de la société libyenne moderne.

Les hommes de Hatar mènent des combats réguliers.

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Des combats de rue ont lieu à Tripoli.

Mettre fin à l’agression Il a ajouté que la population de Tripoli avait pour objectif de mettre fin à l'agression et de protéger leurs biens et leurs vies. En ce qui concerne la solution en Libye, notre interlocuteur a déclaré que la Russie était convaincue qu'elle cherchait toujours à jouer un rôle et qu'elle pourrait utiliser le dossier libyen pour le troquer contre un autre dossier.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, au moins 278 personnes ont été tuées et 332 1 ont été blessées depuis le 3 avril dans les combats meurtriers.

Président du Gouvernement d'unité nationale Fayez Al-Sarraj comme témoin dans l'arène Notre interlocuteur a noté que la communauté libyenne et vivant dans la capitale Tripoli, internationale poursuit encore de regarder il a déclaré que Sarraj porte une part de ce qui se passe en termes de crimes et du responsabilité parce qu'il n'a pas cherché bombardement de civils à Tripoli et qu’elle n'a sérieusement à soutenir les accord du pas encore atteint un état de compréhension gouvernement pour faire pression sur la sur le dossier libyen, et que cela contribue à Chambre des représentants, notant que la prolonger la guerre sanglante. situation géographique de Tripoli et de ses ressources pétrolières et richesses naturelles Responsabilité sont la cause des tragédies de la Libye, en dépit du fait que cette richesse et les ressources ont En ce qui concerne la responsabilité du pas profité au peuple libyen.

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Encouverture Le chef du gouvernement tunisien propose un code éthique

Il est temps de bien régir la scène politique

Par La Majalla

syndicats ». Cependant, pour lui la coupe est pleine car « on va jusqu’à faire chanter le Le chef du gouvernement s’est adressé, le gouvernement, mais le gouvernement ne va mercredi 17 avril 2019, au peuple tunisien pas céder, et je leur dis que c’est inadmissible à travers un discours télévisé sur la chaîne », a-t-il assuré. Il n’empêche, il a assuré le Al Wataniya 1. Une allocution qu’il devait peuple que les prochaines élections sont prononcer à l’Assemblée des Représentants certes importantes, mais que cela ne doit en du Peuple sur la question des bébés morts à aucun cas bloquer le pays. « Les Tunisiens l’hôpital La Rabta à Tunis. « Mais vous savez ont des besoins, des besoins sur lesquels va tous ce qui s’est passé. Toute la confusion travailler le gouvernement durant la période et le chaos qui ont régné à l’ARP. Tout cela à venir ». Et d’énumérer ces priorités : « Les a eu lieu parce qu’il y a des gens qui ne examens nationaux, la rentrée scolaire, et comprennent pas la démocratie. La démocratie la saison touristique ainsi que le retour des n’est pas l’insulte et la diffamation. Tout cela Tunisiens résidant à l’étranger font partie des doit se terminer. Les problèmes du pays ne priorités du gouvernement dans la période peuvent être résolus qu’à travers le dialogue et à venir. Mais pour assurer ses priorités, la question de la sécurité demeure une condition la sagesse», a-t-il asséné. primordiale. Cela dit, les avancées réalisées A cet effet, il a imputé ce chaos « aux au niveau de la sécurité sont considérables campagnes électorales avant l’heure et et la levée des restrictions de voyage par aux revendications exagérées de certains plusieurs pays en témoignent ».

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Les scènes de chaos à l’ARP sont souvent récurrentes.

Un mauvais discours politique «Malheureusement, le discours politique est mauvais, et tout le monde sombre dans le populisme. Le problème c’est que certains essayent de discréditer le gouvernement et tentent de remettre en cause sa crédibilité, comme ce fut le cas pour la concession de Halk El Menzel ou pour la guerre contre la corruption.

Mais qu’ont-fait ceux qui nous ont remis en cause ? Pour l’intérêt de la Tunisie, je n’ai peur de personne, et je ne suis pas là pour plaire à quiconque. Les campagnes de dénigrement et de diffamation ainsi que les fake news ne me dérangent pas et je n’y réponds même pas. Ce n’est pas parce que je ne peux pas, mais parce que ma position ne me le permet pas. Peu importe les décisions douloureuses qu’on doit prendre, on

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Toute la confusion et le chaos qui ont régné à l’ARP. Tout cela a eu lieu parce qu’il y a des gens qui ne comprennent pas la démocratie. le fait quand c’est dans l’intérêt du pays. Je ne cherche pas à être populaire. On doit faire face à ceux qui veulent nous pousser dan le carré de la violence. Pour la réussite des élections, il faut assainir le climat politique. Pour cela, j’ai décidé d’ouvrir un dialogue avec les partis politiques et les organisations pour mettre en place une charte d’éthique politique dans l’objectif de préserver

la transition démocratique sans la moindre exclusion»

Violence verbale Réagissant à ses propos, le Secrétaire Général du Mouvement du peuple, Zouhair Maghzaoui a affirmé à la « Majalla » que celui qui veut présenter une initiative en vue d’une éthique politique ne crée pas un parti politique en utilisant les moyens de l’Etat et n’incite pas les députés à rejoindre son parti ni ne mène une guerre sélective contre la corruption, faisant allusion à la récente création par Youssef Chahed du parti « Tahya Tounes ».

Les problèmes du pays ne peuvent être résolus qu’à travers le dialogue et la sagesse.

Il n’empêche, la violence des échanges verbaux ayant marqué la scène politique et parlementaire exacerbent de plus en plus les citoyens en Tunisie.

Car tout débordement est de nature à ternir l’image des hommes plotiques, même s’il est vrai que les différends politiques constituent un indicateur de bonne santé démocratique.

Il s’agit selon une source à la présidence du gouvernement tunisien que ce code vise à œuvrer ensemble afin que ces écarts ne se répètent plus.

En effet, selon une déclaration du député Riadh Jaïdane à la « Majalla », rien ne justifie le recours à la violence verbale. Interrogés sur la nécessité de l’élaboration de ce code d’éthique, il a fait observer que la Tunisie est l’un des rares pays qui ne disposent pas encore d’un code d’éthique politique.

C’est pour cela que le député Riadh Jaïdane avait présenté, début 2016, une initiative pour l’élaboration d’un code d’éthique parlementaire, pour un projet de loi intitulé “Transparence et

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Chahed a lancé son propre parti.

Le discours politique haineux enflamme la rue.

moralisation de la vie politique” .

Ce projet de loi vise à mettre en place un ensemble de valeurs permettant de définir un comportement éthique loin de tout dérapage scandaleux. Le temps est venu, a-t-il dit, de s’attaquer à “la démocratie de palabre” et au simulacre de la présence en politique qui ne vise qu’à améliorer “la mise en scène cathodique”.

Le constat est le même pour la députée Bochra Belhaj Hmida, qui soutient résolument la mise en place d’un code déontologique.

“Les

hommes

politiquesqui

tiennent

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de

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La démocratie n’est pas l’insulte et la diffamation. Tout cela doit se terminer. tels agissements, quelles que soient leurs appartenances politiques, ne respectent ni leurs collègues, ni leurs électeurs. Tout leurs faits et gestes devant les caméras relèvent du show. Dans les antichambres du parlement et les réunions privées, personne ne pense aux problèmes du simple citoyen”.

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olitique

La position de la France vis-à-vis les événements du 22 février en Algérie

Ni ingérence ni indifférence

Par Yahia Maouchi Depuis le début de la contestation du 22 février 2019, contre un cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika, la France, s'était montrée très prudente dans ses déclarations, affichant une volonté de maintenir une position neutre sur la situation. Si le silence de Paris peut être interprété comme un soutien implicite au pouvoir algérien en place, toute prise de position en faveur du peuple pourrait être vue par le régime comme une tentative d’ingérence.

Le gouvernement tente néanmoins de maintenir cet équilibre en affichant une position de soutien à la démocratie. Toutefois, la France surveille de très près la situation prévalant actuellement en Algérie, car les relations historiques reliant les deux pays, ne permettaient pas à cette ancienne puissance coloniale de rester indifférente. Et pour prouve, le président français, Emmanuel Macron, qui suit de très près ce qui se passe en Algérie (les manifestations), n'a pas tardé à prendre attache ( le 26 février, soit quatre jours après le déclenchement du mouvement de protestations), avec l’ambassadeur de France sur place, Xavier Driencourt, pour connaître son appréciation de la situation. Il lui a également demandé de venir d’urgence au Quai d’Orsay pour informer le ministre, Jean-Yves Le Drian. Au lendemain, le diplomate a fait l’aller-retour Alger-Paris très discrètement.

L’évolution de la situation en Algérie, a poussé le président français à sortir de sa réserve. Ainsi, lors d’une conférence de presse avec son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, M. Macron, a salué, le 12 Mars, la décision prise par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, de ne pas briguer un cinquième mandat et a appelé à une transition d’une durée raisonnable.

Quelques jours après cette ‘’sortie’’ inattendue du Macron, c’est au tour de son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui s’était risqué à exprimer, dans un communiqué, l’espoir qu’une nouvelle dynamique puisse s’engager rapidement en Algérie. Des déclarations qui avaient provoqué de sévères

remous au sein de la classe politique, qui n’a pas tardé à rappeler les responsables français à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures du pays. En somme, à l’exception du mot présidentiel de trop, la ligne choisie à Paris semble être la plus tenable. Si l’indifférence est impossible de l’Algérie, la France est sans doute la plus mal placée de tous les Etats européens pour s’immiscer dans les affaires de l’Algérie, du fait d’un passé colonial toujours à vif, et souvent instrumentalisé politiquement, sur les deux rives de la Méditerranée.

L’indifférence est impossible La France, du fait de ses nombreux intérêts dans cette ancienne colonie, ne peut se permettre l'indifférence. Pour l’Élysée, c’est un dossier sensible. Pourquoi le Quai d’Orsay accorder une attention aussi particulière à la situation qui prévalait en Algérie ? Et pour cause, si la situation dégénère, la France pourrait être fortement affectée. A cet effet, rien de ce qui se passe en Algérie n’est indifférent pour la France et donc pour le Président. Ainsi, les enjeux entre les deux pays sont tellement considérables. Les liens historiques, économiques, politiques, sécuritaires, entre les deux pays, sont très importants. La France a des intérêts sur place, elle abrite aussi une forte communauté algérienne et francoalgérienne. Pour cela, la stabilité de l’Algérie est donc un enjeu majeur, compte tenu notamment de la proximité géographique et des liens humains entre les deux pays. Et puis, il y a l’enjeu sécuritaire, y compris sur le plan régional. La France a besoin ainsi d’une coopération avec l’Algérie pour la lutte contre les groupes terroristes dans le Sahel. Par ailleurs, pour étayer nos propos et avoir plus de détails sur un sujet qui demeure toujours sensible, nous avons pris attache avec quelques politiciens, à leur tête le coordonnateur et porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou. Notre interlocuteur estime que la politique de la France vis-à-vis de l’Algérie demeure

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inchangée. « La position de la France durant ces vingt dernières années demeure la même. Bouteflika a consommé quatre chef d’Etat Français, pourtant les couleurs politiques ont changé, les chefs d’Etat également, mais la position de la France restait inchangée. Depuis la visite de Jacques Chirac à Bab El Oued, puis celle de Nicolas Sarkozy avec sa célèbre expression ‘’ je soutiens Bouteflika sinon c’est les Talibans à Alger’’, en passant par la visite de François Hollande, et souvenons-nous également de ce communiqué de la présidence algérienne, qui avait annoncé la tenue d’entretien téléphonique entre Bouteflika et Emmanuel Macron, et qui a duré de longues minutes, alors que c’était faux » rappelle notre interlocuteur lors d’une conversation téléphonique.

Dans le même ordre d’idée, M. Tabou a indiqué que les intérêts farçais priment sur toutes les autres considérations. « Les relations algéro-françaises, n’ont jamais été des relations institutionnalisées, et quel que soit la nature des crises vécues par l’Algérie, mais le plus souvent, la France officielle soutient le régime Algérien, sous tous les prétextes possibles. La France considère que ce régime est capable de la servir comme un poste avancé, contre les flux migratoires. Considérer que l’Algérie n’est pas apte à la démocratie c’est une attitude raciste. Toutefois, la France à besoin de ce régime pour organiser les flux financiers, et faire stopper les flux migratoires » a-t- il dénoncé. Par ailleurs, Karim Tabou n'y va pas avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’accord conclu entre Alger et Paris, à l’époque de l’ancien ministre de la justice, Tayeb Louh, qui stipulait l’interdiction de toute poursuite judiciaire engagée contre les responsables algériens sur le sol français. Des mesures avant-gardistes, poursuit M. Tabou, pour protéger les oligarques du clan Bouteflika. « La France a réduit, d’une manière insignifiante, la délivrance des

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visas aux simples algériens. Cependant, les autorités françaises ont facilité d’une manière extraordinaire, toutes les dispositions d’attribution des droits aux longs séjours à tous les responsables algériens. Autrement dit, c’est une bonne manière pour la France d’organiser le transfert d’argent de cette bande. La France est un aspirateur d’argent des responsables algériens » déplore M. Tabou. En réalité, la démocratie est, selon notre interlocuteur, le dernier souci des classes dominantes françaises. L’Algérie, ancienne colonie française, garde, dira-t-il, une importance stratégique centrale pour la bourgeoisie hexagonale.

La France, premier investisseur étranger en Algérie L’attitude « prudente » de Paris s’explique également par un important intérêt économique, qui est désormais en jeu, c’est ce qu’a signifié Ramdane Youcef Taâzibt, député et membre du bureau politique du parti des travailleurs (PT). Notre interlocuteur a souligné l’importance de ce volet, en soulignant qu’aucun des deux pays n’aurait intérêt à voir leur relation changer. Et pour cause, ce sont souvent les liens économiques entre les deux pays qui déterminent la relation diplomatique à entretenir. « Il n’y a pas que l’intérêt économique qui est en jeu, mais également la stabilité politique de l’Algérie. Vous imaginez des troubles en Algérie avec des flux migratoire important vers l’Europe et la France ? Ça favorisera indubitablement l’extrême droite. La France a des intérêts directe et indirecte en Algérie, un pays qui est situé dans une zone d’influence française, en tout ca dans ses rapports avec l’Europe, mais je pense qu’en retour, il y a une influence directe de l’Algérie sur la France. Toutefois, la France

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olitique

a toujours eu une attitude très réservée, et très conciliante avec le régime algérien. De ce fait, la France est restée relativement discrète, mais en apportant un soutien au régime de Bouteflika.

Par ailleurs, le mouvement du 22 février a surpris tout le monde à la fois, et évidement la France vu ses relations très particulière avec l’Algérie. A cet effet, les français préfèrent alors de continuer à travailler avec l’ancien régime, qu’ils connaissaient bien, que de parier sur un changement qui risque de les emmener en dehors de leur zone de confort. Et donc forcement il y a une attitude de très attentive par rapport à tout ce que se pourrait dérouler dans ce pays» décortique notre interlocuteur. Par ailleurs, le jeune député rappelle que la France demeure le premier investisseur (hors hydrocarbures) en Algérie, mais aussi le premier employeur étranger du pays avec quelque 500 entreprises, qui emploient 40 000 salariés, et 000 100 si l'on tient compte de l'emploi indirect, malgré une part de marché en baisse. En outre, les liens entre les deux pays sont matérialisés par de nombreux accords de partenariat économiques et diplomatiques mais aussi par des liens forts notamment dans l’automobile avec l’entreprise Renault.

L’Algérie constitue également un débouché important pour le blé français. Elle est également l’un des principaux fournisseurs en énergie de la France, avec %10 du gaz importé. Au total, les échanges bilatéraux représentent 5 milliards d'euros. La France qui a donc intérêt à la stabilité politique et économique du pays, ne doit pas lésiner sur le volet sécuritaire, prône M. Taâzibt.

L’Algérie un garant de la sécurité pour la France Pour sa part, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a estimé que la position de la France officielle, a été très claire dés le début des événements, voir même bien avant. « Macron a soutenu, dés le début, la décision de Bouteflika de tenir une conférence nationale, alors que ça devait relever des affaires internes du pays. Très clairement Macron a appelé également à une transition d'une durée raisonnable, tel qu’il a été proclamé dans la lettre de Bouteflika. Ainsi, la France officielle est au secours du régime Algérien. Et je dirais que tous ceux qui ont exercé le pouvoir en France, étaient des soutiens francs au régime algérien. Et d’ailleurs, il y a tellement de dossiers qui sont restés dans les terroirs des uns et des autres, qu’il y a un pacte de silence entre l’Algérie et la France officielle. Un pacte qui est basé sur le soutien permanent de la France au régime algérien. Et je ne pense pas que depuis le 22 février, la position de la France a changé.

En quoi que ce soit, peut-être il y a une petite hésitation, mais en tout ca, la France dispose toujours de ses pions, ses relais, et le régime algérien et le meilleur pourvoyeur d’intérêt pour la France » affirme M. Djilali. Par ailleurs, en plus de l’intérêt économique, le risque d’une déstabilisation de la zone est pris très au sérieux par les français, dira notre interlocuteur, et Emmanuel Macron en a parfaitement conscience. Ainsi, la crainte d’une extension

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et d’une radicalisation de la mobilisation inquiète le pouvoir français, qui verrait ses intérêts directement déstabilisés. A cet effet, la France ne joue pas avec le feu, elle savait très bien que la déstabilisation de l’Algérie, pourrait avoir des répercussions géopolitiques majeures sur elle. En sus, la France considère l’Algérie comme étant le seul rempart contre le terrorisme djihadiste qui prolifère dans la bande sahélienne, où près de 4500 soldats de la force française Barkhane sont déployés, aux frontières de l'Algérie, du Mali, du Niger et de la Libye. Pour cela, quel que soit le locataire de l'Elysée, les autorités françaises tiennent à tout prix à une Algérie stable et pacifiée, quitte à s'accommoder du régime actuel. En outre, sur le plan migratoire, les responsables français redoutent un conflit violent, au cours duquel la jeunesse algérienne tenterait de prendre en masse le chemin de l'exode en traversant la Méditerranée. L'extrême droite, en tout cas, n'a pas tardé à exploiter cette crainte. En somme, tous ces facteurs communs et sensibles à la fois, auraient poussé l’exécutif et la classe politique française, à revoir sa position, et à maintenir ainsi une position neutre à l'égard de la situation algérienne. Enfin, une chose est sûre, la grande prudence dont font preuve pour l’heure, le président français et son gouvernement, vis-à-vis les événements qui prévalaient en Algérie, depuis le 22 février 2019, est justifiée par les intérêts économiques et géopolitiques de la France en Algérie. Ainsi, les classes dominantes craignent que la

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mobilisation algérienne relance une dynamique similaire à celle des révolutions arabes de 2011, dont tout le monde connaît les conséquences. Rappelons enfin que depuis le 22 février 2019, la scène politique en Algérie, ne cesse de connaître, quotidiennement, des rebondissements avec leurs lots d’interrogations. Une date historique pour tous les algériens, qui ont réussi à dissuader Bouteflika à briguer un 5ème mandat du trop. Ainsi, le 22 février, c’était le jour de grandes manifestations enregistrées à travers tout le territoire national, pour protester contre la candidature de M. Bouteflika à sa propre succession et réclamer, dans le sillage, un départ du système politique en place. Cette date historique qui a libéré le peuple algérien de peur de la matraque, a permis d’ouvrir la voie à une succession de manifestations, qui ont vu quasiment toutes les catégories sociales sortir dans la rue et porter leurs revendications dans l’espace public, le tout, sur fond de désir de changement. Depuis ce jour, les grandes artères du pays ont vibré, chaque vendredi, au rythme des marches qui se sont distinguées par leur caractère pacifique. Incontestablement, du 22 février à ce jour, bien des lignes ont bougé, aussi bien dans les institutions de l’Etat qu’au sein des appareils politiques et autres organisations à caractère associatif ou socio-économique. Toutefois, le combat demeure rude face à un régime qui ne semble pas prêt à lâcher du lest. Certes, le peuple algérien a gagné la bataille mais pas la guerre.

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Douze ouvrières agricoles décèdent dans une collusion entre deux camions à Sidi Bouzid

Journée de colère dans les régions Tunis-La Majalla Le gouvernement tunisien vient de subir une nouvelle crise qui a enflammé les réseaux sociaux, les sphères médiatiques et la rue. Il s’agit d’un nouvel accident où décèdent des femmes rurales. En effet, cinq hommes et sept ouvrières agricoles ont trouvé la mort samedi dernier dans un accident de la route à Sidi Bouzid (Gouvernorta au centre de la Tunisie), dans la délégation de Sebbala lors d'une collision entre un camion transportant des ouvrières agricoles et un camion de transport de volailles.

L’on déplore également vingt autres blessés. Le directeur régional de la santé à Sidi Bouzid Mohamed Zaher a affirmé à la « Majalla » que « onze personnes sont décédées sur place tandis que la douzième personne, une femme, a succombé à ses blessures à son arrivée à l'hôpital régional de Sidi Bouzid ».

Tension Un climat de tension a immédiatement régné dans les environs de l’hôpital régional de Sidi Bouzid, après le tragique accident. Des citoyens et des représentants de la société civile rassemblés devant l’hôpital expriment leur colère face à l’ " indifférence " des autorités vis-à-vis du problème récurrent du transport des ouvrières agricoles.

Ils évoquent l’absence d’aménagement de pistes agricoles reliant les routes principales et l’inexistence de transport

organisé pour les ouvrières et les ouvriers agricoles. Le cadre médical de l’hôpital se plaint, pour sa part, du manque d’équipements et de personnel dans les établissements hospitaliers de la région leur permettant d’affronter de telles catastrophes.

Mobilisation Suite à ce douloureux accident, toutes les directions régionales concernées ont été mobilisées pour secourir les blessés et évacuer les morts, a indiqué à la « Mjalla » le gouverneur de Sidi Bouzid, Mohamed Sedki Bououn.

Les médecins du secteur privé ont été appelés en renfort à l’hôpital régional. Six blessés ont été transférés aux hôpitaux universitaires à Sfax (3) et à Sousse (3).

Le ministre chargé de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Radhouane Ayara, qui devait présider le dialogue régional sur le transport, au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, est allé au chevet des blessés et a rencontré les protestataires.

Dans une déclaration à la « Majalla », Ayara a exprimé sa "solidarité avec les familles des victimes et des blessés », ajoutant que des décisions urgentes doivent être prises.

Responsabilité collective ?

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a souligné la nécessité de prendre des mesures rigoureuses pour mettre fin aux conditions inhumaines du transport de cette

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L’accident a fait douze morts parmi les ouvrières agricoles.

catégorie de femmes qui représente %50 de la maind’œuvre agricole. Et d’avancer que " la responsabilité dans de tels accidents est collective".

Taieb a précisé, dans une déclaration à la « Majalla » en marge de sa visite, samedi, à Médenine, que la recrudescence de ce phénomène et les accidents devenus répétitifs démontrent que la signature d’une convention entre les ministères de l’Agriculture et de la Femme est insuffisante pour mettre fin à ces problèmes et éradiquer les réseaux des propriétaires de camions qui transportent les ouvrières agricoles, sans un minimum de conditions de sécurité et de préservation de la dignité de l’être humain.

Un chauffeur irresponsable Pour sa part, la ministre de la Femme, de la Famille, de l'Enfance et des personnes âgées, Naziha Laabidi, a déclaré à la « Majalla », que le gouvernement n'assume aucune responsabilité dans l'accident tragique survenu hier. Laabidi a souligné à la « Majalla » que les parties gouvernementales se sont acquittées de leurs obligations

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40 morts parmi les ouvrières agricoles et 492 blessés, durant les quatre dernières années. envers la femme rurale à travers la mise en œuvre et l'exécution de plans d'actions dans les zones en question, estimant que ces "ouvrières étaient victimes d'un chauffeur de camion irresponsable, qui a enfreint les lois de la sûreté du transport".

Une stratégie nationale La ministre a rappelé que le gouvernement avait en 2017, mis en place une stratégie nationale au profit de la femme rurale, en collaboration avec les ministères concernés et qu'une enveloppe de 54 millions de dinars a été mobilisée

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pour l'organisation de ce type de transport.

Laabidi a indiqué à cet égard, que le gouvernement a appelé l'ensemble des gouverneurs en septembre 2018, à accorder des autorisations aux chauffeurs exerçant dans les zones rurales, qui leur permettent de transporter les ouvrières agricoles, soulignant que la circulaire relative à cette décision n'a pas été appliquée jusqu'à l'heure actuelle.

Des vies en péril Il n’empêche, le forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDS) a fait porter la responsabilité de l'accident, aux autorités locales et régionales, déplorant les conditions de transport inhumaines qui a mis en péril la vie des ouvrières agricoles.

La FTDS a dénoncé dans un communiqué publié hier,

Les femmes représentent %50 de la main-d’œuvre agricole.

l'augmentation du nombre d'accidents de la circulation au cours de ces quatre dernières années (40 morts parmi les ouvrières agricoles et 492 blessés) mettant l'accent sur le rôle important assumé par les ouvrières du secteur agricole et les sacrifices consentis envers la communauté nationale et l'impact de cet accident tragique sur leur familles.

La FTDS a exprimé son mécontentement face à la négligence des parties concernées et des responsables gouvernementaux, qui selon cette organisation, n'ont pas assuré les conditions minimales de sécurité aux ouvrières agricoles, rappelant que des accidents mortels ont été perpétrés auparavant dans l'indifférence totale des responsables.

Dans le même sillage, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fermement condamné la poursuite, dans l'indifférence persistante, du transport des ouvriers agricoles dans des conditions inhumaines et dangereuses ainsi que le mutisme des autorités et leur incapacité à faire preuve de responsabilité en trouvant une solution à ce problème.

Dans un communiqué, l'UGTT a fait porter au gouvernement la responsabilité de la poursuite de cette situation. Elle a qualifié l'accident de "nouveau massacre qui a coûté la vie à des ouvrières agricoles et causé de graves blessures à

La colère a gagné la rue à Sidi Bouzid.

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La collision a eu lieu entre un camion de transport de volailles et un véhicule transportant des ouvrières.

plusieurs autres", soulignant que le bureau exécutif de la centrale syndicale exprime son immense tristesse et son entière solidarité avec les familles des victimes.

L'UGTT regrette la non application de la convention cadre relative au transport des ouvriers agricoles signée avec l'union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP en raison de l'absence de mesures juridiques garantissant un minimum de sécurité à ces travailleurs et faisant valoir leur dignité.

Grève générale Les différents syndicats de base relevant de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), dans la délégation de Sabbala (gouvernorat de Sidi Bouzid), ont organisé une grève de protestation et une journée de colère, lundi dernier.

Les syndicats de l'enseignement de base, de l'enseignement secondaire, des surveillants et surveillants généraux, des employés de l'éducation, et de la municipalité de Sebbala ainsi que les employés de la santé et de la poste, ont appelé les autorités à trouver des solutions radicales à la situation vulnérable des ouvrières dans le secteur agricole, dont la

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Les médecins du secteur privé appelés en renfort à l’hôpital régional. couverture sociale, et le transport adéquat.

Ils ont appelé également à favoriser le transport scolaire aux élèves, améliorer la situation sanitaire détériorée et assurer l'entretien nécessaire au niveau des établissements éducatifs dont l'infrastructure est délabrée ainsi que de favoriser la sécurité dans les établissements publics.

Le commissariat régional à la culture a annoncé de son côté la suspension des différentes activités culturelles programmées dans le gouvernorat durant la semaine prochaine en signe de solidarité avec les familles des victimes de l'accident de Sabbala.

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Boko Haram frappe très fort au Nigeria Par La Majalla En Afrique de l’Ouest, le nom de Boko Haram est synonyme du mal, du terrorisme, et surtout du sang d’innocents versé. Malheureusement, ce cancer persiste et frappe encore, laissant derrière lui, des victimes innocentes, et un lot de blessés, handicapés, mais aussi d’orphelins.

Le Nigeria, est le pays le plus peuplé d’Afrique. Aussi, l’une des économies les fortes du continent, n’échappe pas à cette malédiction. Pire encore, les opérations terroristes rythment le ton politique et sécuritaire de ce pays.

La dernière en date a été rapportée lundi dernier par des sources militaire, selon lesquelles, une attaque de ce groupe terroriste, a visé une base militaire située au Nord du pays. Cinq soldats ont été tués, et on compte aussi une trentaine de disparus parmi les militaires.

Selon un officier, qui présente plus de précisions : La base de Mararrabar Kimba, à 135 km de Maiduguri, la capitale régionale de l'Etat de Borno, a été la cible d’une opération du groupe Etat islamique dans la province ouest-africaine (ISWAP). Les terroristes ont pris des armes avant de quitter les lieux.

Un autre officier a déclaré : «Nous avons retrouvé cinq corps de soldats qui ont payé le prix suprême en combattant les terroristes», avant d’ajouter que «les équipes de secours sont toujours à la recherche d'une trentaine d'autres soldats portés disparus depuis l'attaque».

Selon des sources locales, les assaillants disposaient

d'une douzaine de pick-up équipés de mitrailleuses lourdes, mais aussi de trois véhicules de transport de troupes blindés pris dans le passé aux forces de sécurité.

Sans oublier un groupe de combattants à moto.

Dans un ton assez triste, un autre officier considère que «l’espoir persiste encore de retrouver les soldats disparus, ou du moins qu'ils retrouveront le chemin du retour», avant d’ajouter dans un léger ton d’espoir : «Nous ne pensons pas au pire scénario».

Sur la base d’un recoupement de témoignages, il est presque certain qu’un grand nombre de soldats débordés

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par un intense échange de tirs, ont préféré disparaitre dans la nature pour échapper aux terroristes, qui étaient mieux armés.

Le bilan est lourd, même très lourd, aussi bien de cette attaque, que des opérations qu’a menées Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, depuis 2009. Les chiffres se passent de commentaires : Plus de 27.000 morts.

Mais aussi, 1,8 millions de refugiés qui ne peuvent retourner chez eux.

Il faut noter que ce groupe terroriste est transnational : Il sévit dans les pays de la zone du lac Tchad (Tchad, Cameroun, Niger). Avec le même lot d’attentats, attaques contre les forces de l'ordre et les militaires, sans oublier massacres et enlèvements de civils.

En réponse à fléau transnational, a été mise en place une coopération régionale. Les forces tchadiennes, nigérianes et camerounaises, ont certes mené des opérations conjointes contre ces terroristes, mais les résultats laissent à désirer, tant Boko Haram continue à opérer, et même avec plus de force.

La peur est grande que les deux factions de Boko Haram, n’arrivent à créer une enclave djihadistes qui

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s'étendrait du nord-est du Nigeria à la région du lac Tchad. Cette mise en garde assez terrifiante émane du chef de l'armée nigériane, le général Tukur Buratai, dans une déclaration, la semaine dernière.

Ce groupe terroriste arrive à orchestrer plusieurs attaques simultanées : 4 personnes ont été tuées et quatre autres blessés, en même temps, suite à une attaque.

Des membres du groupe djihadistes nigérian Boko Haram ont tué au moins quatre personnes et gravement blessé quatre autres, au cours d'une attaque contre Kofia, île camerounaise située sur le lac Tchad, selon une source officielle.

Plus graves que les nombre de victimes innocentes, des blessés, des handicapés, et surtout du grand nombre de refugiés, sans oublier les conséquences économiques, reste ce danger de reconfiguration du découpage politique des pays de la région, surtout devant l’incapacité des pays concernés à mettre en place, à la fois des politiques de défense nationales, que l’élaboration d’une stratégie de riposte collective, tant ce fléau n’épargne aucun des pays concernés.

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Afrique du Sud : L'apartheid aboli, sans atteindre la liberté…

Par La Majalla Fut un temps où l’Afrique du Sud, a constitué le centre du monde. Du temps du combat contre l’apartheid, que suite à la libération de Nelson Mandela. Sans oublier le grand espoir porté par l’humanité entière de voir naitre une nation, alliant à la fois démocratie et respect des droits de l’Homme, d’une part, que l’instauration d’un développement économique bénéficiant à tous les SudAfricains, d’autre part.

Certes, ce pays dispose de grandes richesses, et plein d’atouts lui permettant de devenir grande puissance au niveau mondial, pouvant induire un essor économique dans toute la zone. Mais la réalité actuelle laisse à désirer.

Les grands espoirs nourris au début de la période Mandela, ont laissé place à une amère déception.

Un quart de siècle sépare ce pays de ses premières élections démocratiques. Suite à quoi, le peuple a clos le dossier de l'apartheid. Quel bilan dresser ? La réponse est venue claire et nette, et surtout tranchante de la bouche même de l’actuel président Cyril Ramaphosa, qui considère que la population n'est pourtant «pas libre» à cause de la pauvreté qui gangrène le pays.

Dans un discours adressé à la nation, à l'occasion de la Journée sud-africaine de la liberté, il a déclaré : «Nous sommes réunis ici pour fêter le jour où nous avons gagné notre liberté».

Les médias du monde entier, gardent jalousement dans leurs archives, des images de ce 27 Avril 1994. A savoir cette ruée vers les urnes, essentiellement de la part des trois-quarts de la population noire sud-africaine. Avec des files d'attente de plusieurs kilomètres. Une population jadis

exclue de la vie politique.

Sans grande surprise, les urnes ont porté Nelson Mandela vers le palais présidentiel. Ce héros de la lutte contre l'apartheid, est devenu le premier président élu démocratiquement. Le pays a ainsi voulu clore de la sorte, trois siècles de domination blanche et le régime raciste de l'apartheid en place depuis 1948.

Dans le lieu symbolique de Makhanda (sud, anciennement Grahamstown), haut-lieu d'une bataille remportée par Makhanda, guerrier de l'ethnie xhosa, contre les Britanniques en 1819, le président Cyril Ramaphosa a

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déclaré : «Nous nous rappelons de ce moment où nous avons fait une croix sur le bulletin de vote pour la première fois de notre vie».

Pour résumer ou plutôt pour expliquer son constat acerbe et amère, le président sud-africain a ajouté : «nous ne pouvons pas être une nation libre tant que tant de gens vivent dans la pauvreté (...), n'ont pas assez à manger, n'ont pas de toit digne de ce nom, n'ont pas accès à des services de santé de qualité, n'ont pas les moyens de gagner leur vie».

Selon la Banque mondiale, rien qu’entre 2011 et 3 ,2015 millions de Sud-Africains ont basculé dans la pauvreté. Ce chiffre s’explique par le chômage, qui frappe actuellement %27 de sa population active, contre %20 en 1994. Rien n’annonce un quelconque redressement de la courbe, tant cette gangrène continue à sévir dans l’économie de la première puissance industrielle du continent.

Il faut noter que ce même président est aussi président du mythique Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994. Chose qui donne de l’importance au constat porté par cette même personne, lorsqu’il annonce : «On ne peut pas être une nation libre tant que les fonds destinés aux pauvres sont gaspillés, perdus ou volés».

Certaines voix en Afrique du Sud, s’élèvent pour dire qu’au lieu de ce constat, connu et surtout admis par tout le monde, le président devrait plutôt énumérer les causes et surtout juger les coupables. Tant Cyril Ramaphosa, a fait depuis son arrivée au pouvoir depuis 2018, et a même bâti

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sa compagne électorale, sur la lutte contre la corruption.

Discours qui concernant d’une manière presque directe, Jacob Zuma, l’ancien président, éclaboussé par des scandales et poussé à la démission par l'ANC. Si l'apartheid était basé sur une institutionnalisation de l’inégalité, la chute de ce système devrait – théoriquement – l’éradiquer. Et surtout instaurer une égalité garante d’une distribution équitable des richesses. Chose que conteste le président de ce pays, lorsqu’il qu’il considère que l'Afrique du Sud est «un pays encore profondément inégalitaire (...), les disparités sont fortes entre riches et pauvres (...), entre ceux qui ont un emploi et ceux qui sont au chômage».

Pires encore, selon la Banque mondiale : Depuis 1994, la société de ce pays est l’une des plus inégalitaires au monde.

L’Institut sud-africain des relations entre les races (IRR), constate toujours une inégalité devant l’extrême pauvreté, qui touche %20 des foyers noirs, contre %2,9 des foyers blancs. Même avec l'émergence d'une classe moyenne.

Dans un discours électoral et en rappel du passé glorieux, le président ajoute : «Nous avons combattu l'apartheid ensemble et nous avons triomphé. Ensemble, nous devons relever les défis actuels», avant oublier à appeler à concentrer les «efforts pour que tous les SudAfricains puissent profiter des bénéfices économiques et sociaux inhérents à la liberté». Discours qui trouve un écho très large et très fort écho parmi la population de Makhanda.

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Le Maroc sans complexe L’Administration Trump a crée un cataclysme sur la scène internationale. Ses positions sur l’Iran, le Proche-Orient, le conflit israélo-palestinien ont obligé différents pays à se repositionner pour défendre leurs intérêts, parfois de manière maladroite.

Par: Ahmed Charaï

Dans la sphère arabe, plusieurs pays, profitant du tumulte, de l’instabilité, se voient un rôle de puissance régionale et ajoutent du désordre au désordre. Au Moyen-Orient, des stratégies nouvelles apparaissent, pour assurer la compatibilité avec l’approche nouvelle de la première puissance mondiale. C’est un tournant historique auquel nous assistons, qu’il ne s’agit pas de juger ici, mais de constater et tenter de comprendre.

Dans ce concert, la diplomatie marocaine se caractérise par deux choses : la permanence de sa doctrine et l’indépendance de ses choix. Le Maroc a joué un rôle historique dans le processus de paix avorté au Moyen-Orient alors qu’il est à des milliers de kilomètres de la zone de conflit : Rabat a beaucoup fait pour le processus d’Oslo, de l’aveu même de Itshaq Rabin et Yasser Arafat, de manière discrète, mais décisive. C’est à Sekhirat qu’une solution politique à la crise libyenne, aujourd’hui mise à mal, a été esquissée.

La diplomatie marocaine a toujours refusé l’intervention dans les affaires intérieures des Etats et préféré jouer, dans la discrétion, le rôle du facilitateur. La nouvelle donne internationale ne peut en aucun cas remettre en cause cette doctrine qui se base sur des valeurs et non sur des conjonctures. Ce n’est pas la fenêtre d’opportunité qui guide la diplomatie marocaine, mais une doctrine forgée depuis l’indépendance.

Dans les reclassements actuels, le Maroc n’a aucun complexe. Sa situation géographique, hautement stratégique, en fait un acteur important, voire principal dans la région. Dans le vacarme actuel, de sa stabilité dépend celle de tout le pourtour méditerranéen. L’histoire lui confère un rôle au-delà de sa sphère immédiate. Son influence en Afrique, renouvelée par le projet du co-développement est ancestrale. L’Islam Africain est en grande partie, une œuvre marocaine.

Pour toutes ces raisons, la diplomatie marocaine est droit dans ses bottes, sans aucun complexe.

Le Maroc continue à soutenir les droits du peuple palestinien, la sauvegarde d’Al Qods, la solution des deux Etats. Rabat soutient toutes les opérations de maintien de la paix de l’ONU, aide à la stabilisation des pays de la région, sans ingérence intempestive.

Le Maroc, comme tout pays, a des intérêts à défendre. Il le fait en respectant des valeurs, le droit international. Dans la lutte contre le terrorisme, l’émigration clandestine il est exemplaire.

Le traitement des migrants est salué par tous.

Dans ces conditions l’erreur serait de sortir de cette position pour s’inscrire dans les reclassements en cours. Sans complexe, mais sans prétention, le Maroc défend ses intérêts en restant lui-même.

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Ramadan en Tunisie : cette boulimie récurrente Par La Majalla Comme il est coutume chaque année, un mois ou deux avant le Ramadan, le ministère du Commerce ne cesse d’assurer et surtout d’apaiser les esprits : Les autorités compétentes ont tout fait pour garantir une stabilité des prix produits alimentaires.

Les associations des consommateurs ne cessent elle aussi, de prévenir contre la surconsommation, et essentiellement ses méfaits sur l’économie.

Les médecins eux aussi, ne font que prévenir contre la boulimie et ses conséquences néfastes sur la santé.

Essentiellement les maladies chroniques.

Les Imams et autres Ulémas, ne font que dire que ce mois sacré, est l’occasion pour un vie de prière et un comportement pieux.

Les statistiques sont bien là, pour assurer que la consommation alimentaire, connait une augmentation proche de %37 chaque année, pendant le mois du Ramadan. D’où une augmentation inévitable des prix, mais surtout une hémorragie économique, spécialement les produits d’importation.

Sur le plan social, le Ramadan est presque l’unique occasion pour rassembler la famille autour d’une même table. Car la rupture du jeûne s’observe dans toutes les familles, dans un esprit de communion et de spiritualité.

De ce fait, la table est largement plus garnie que d’habitude, et surtout avec les plats incontournables,

sans quoi, personne ne peut penser le Ramadan.

La rupture se fait par quelques dattes généralement avec un peu d’eau ou du lait. Puis vient le tour de la «Chorba» [soupe légère]. Ensuite le «brik» [feuille de pate fermée, avec dedans un œuf et un mélange de pomme de terre et du thon]. Pour passer aux restes des plats.

Cette surconsommation d’œufs, par exemple, est à la fois une occasion pour les spéculateurs pour engendrer des gains considérables, qu’un défi pour les pouvoirs

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Mohamed Sadok Jabnoun, expert en stratégie d’investissement

publics, qui doivent constituer un stock stratégique, qui servira à assurer l’équilibre entre l’offre et la demande.

La consommation de sucre, explose pendant ce mois saint, car les familles adorent préparer des gâteaux et autres confiseries locales pour les soirées, sans oublier la préparation pour l’Aïd de confiseries bien spéciales.

Pour l’actuelle année, les légumes et fruits sont plus chères. Entre %15 et %25 d’augmentation, si on se réfère aux derniers mois. Reste à dire que cela diffère d’un marché à un autre.

Du marché populaire de Bab Fella, lieu privilégié pour les couches basses de la société, au fameux «Marché Central», en plein «ville européenne» de Tunis, sis à moins d’un kilomètre du premier, les prix peuvent aller du double au triple, essentiellement, concernant les poissons et les fruits.

Entre traditions culinaires qui encouragent la consommation sans limites, les dangers qui guettent la santé, sans oublier le poids de cette consommation sur le budget de la famille, le questionnement est notoire.

Dans une interview accordée à «Majalla», Mohamed Sadok Jabnoun, expert en stratégie d’investissement, considère ce questionnement citoyen, s’explique par le

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défaut structurel, dont souffre l’économie tunisienne, essentiellement le secteur agricole, à savoir en premier, la hausse permanente des couts de production. Aussi, les secteurs de distributions sont très voraces et leur part est déterminante dans le prix de vente final. Sans oublier que la contrebande essentiellement vers la Libye, prive le marché d’une quantité importante de sa production, à l’exemple du lait, qui manque dans les circuits de distribution. La chute du dinar tunisien face à l’euro et au dollar, a une répercussion inflationniste sur les couts de production et par conséquence sur les prix. Outre, l’absence ou plutôt l’inefficacité du système de contrôle mis en place.

A la question de savoir si l’importation de produits alimentaires dans le but de stabiliser le marché peut avoir des répercussions positives, cet expert ajoute, que l’importation, en général, aggrave le déficit commercial, et constitue une atteinte grave à la machine productive, essentiellement le lait et les viandes, et peut pousser les producteurs à délaisser le secteur. Sans oublier les répercussions sur les équilibres commerciaux et par conséquences sur la stabilité sociale.

Jabnoun considère que ce défaut structurel, outrepasse

le mois de Ramadan, pour atteindre la machine dans sa totalité. Préconisant de détourner les 2,2 milliards de dinars (environ 730 millions de dollars) de compensation aux produits alimentaires, vers une aide directe à la production agricole. A l’exemple de l’Union Européenne, qui subventionne son secteur agricole à une hauteur pouvant atteindre %60 des couts de productions. Concluant que l’agriculteur tunisien ne peut en la situation actuelle offrir un produit concurrentiel.

Pour Ali, épicier dans un quartier populaire de la capitale, la surconsommation explique le manque partiel de certains produits. Ajoutant que le client qui se contentait jadis d’une boite de lait, veut en prendre une dizaine et les stocker de peur de rester en manque.

Ajoutant que les médias n’accomplissent pas leur devoir de sensibilisation. Concluant que les prix ont réellement augmenté ces dernières années.

Fatma ménagère d’une cinquantaine d’années, divorcée et mère de 3 enfants, explique que toutes les hausses ne concernent pas tous les consommateurs au même niveau. Elle, fonctionnaire, n’a jamais accordé d’importance aux viandes rouges (bovines et ovines), et avoue qu’elle ne regarde même pas les prix. Par contre, la viande blanche (volaille et dinde) constitue avec les œufs, l’unique protéine animale de sa course.

Les prix de ces viandes blanches, ont considérablement

augmenté ces dernières années. Même les fruits de saison, son choix préféré, ont connu une flambée inexplicable pour elle. Les pommes de moyenne qualité avoisine les 3 dinars (environ un dollar). Prix qui la pousse à réduire les achats et même à les espacer.

Pour Béchir, banquier, et fin observateur de l’économie tunisienne, la part moyenne de l’alimentation dans le budget familial est de l’ordre de %23 pendant l’année, pour sauter à %35 pour le mois de Ramadan. Sans oublier, que les récentes augmentations des prix en général, poussent les parents à revoir à la baisse certainement, la part octroyée aux produits alimentaires.

A la question de savoir, si le système bancaire actuel, ne pousse pas les clients à la surconsommation, essentiellement pendant ce mois sacré, ce banquier considère que tout système bancaire ne peut engendrer de mouvements sans les crédits. Avant d’ajouter que tout client est responsable de sa politique budgétaire.

Concluant, que beaucoup maitrisent leurs budgets, et ne recourent que très rarement ou pas du tout, aux crédits pour subvenir aux besoins alimentaires lors du mois de Ramadan.

Une chose est certaine : la majorité des Tunisiens et des Tunisiennes, abordent le mois sacré avec, à la fois, une foi profonde, et surtout sans esprit de calcul, car ils estiment que ce mois divin est exceptionnel pour se faire cadrer par des équations économiques.

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Issue 1745- Mai 03/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Donald Tusk : Des entrailles du passé, pousse la vérité du présent… www.majalla.com

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Deux acteurs tunisiens parmi les finalistes des «Critics Awards»

Le Centre du Cinéma Arabe (ACC) a dévoilé les finalistes de la 3ème édition des Critics Awards. Les lauréats seront annoncés en marge de la 72ème édition Festival de Cannes qui se tiendra du 14 au 25 mai 2019. Depuis la première édition qui avait été lancée en marge de la 70ème édition du Festival de Cannes, chaque année les prix sont décernés aux meilleures productions cinématographiques arabes dans les catégories suivantes: meilleur long métrage, meilleur documentaire, meilleur réalisateur, meilleur scénariste, meilleure actrice et meilleur acteur. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma arabe, le comité du jury réunit cette année 75 des plus grands critiques de cinéma arabes et internationaux de 34 pays du monde entier (en 2017, ils étaient 24 membres de jury de 15 pays différents), parmi eux les tunisiens Ikbal Zalila, Mohamed Boughalleb, Lamia Guiga,

Tarek Ben Chaabane et Narjes Torchani.

4ème édition du Festival des jeunes créateurs de Mode

La quatrième édition du festival des jeunes créateurs de mode se déroulera à l’Institut Français de Tunis (IFT) le 3 mai prochain sous le thème «L’Afrique c’est nous». Cette manifestation d’envergure internationale organisée par le Groupement Professionnel de la Confection et de l’Habillement (GPCH) relevant de la Confédération des Entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), en partenariat avec le site de commerce électronique Jumia, réunira les spécialistes de la mode de Tunisie et de l’étranger. Des ateliers de réflexions et des tables rondes sont au programme pour faire la lumière sur la réalité du secteur de textile en Tunisie et les perceptives de promotion du produit tunisien. Le festival sera également marqué par l’organisation du fameux concours des jeunes créateurs de mode en Tunisie.

Danger à Tanger

L’écrivain Algérien, Yasmina Khadra, qui n’est plus à présenter, traduit dans 50 pays, ressemble au courant de son trait cursif coulant de source et ne tenant pas sur place.

A chaque nouveau roman, une nouvelle destination. Un globe-trotter littéral. Après des haltes livresques à Alger, Kaboul, Mogadiscio, Khartoum, Tel-Aviv, Tripoli, La Havane, Molenbeek, Paris, il largue les amarres, cette fois-ci, au Maroc. Et plus précisément au port de la magnifique ville de Tanger. Le nouveau, frais et émoulu roman de Yasmina Khadra, L’outrage fait à Sarah Ikker, paraissant aux éditions Casbah le 2 mai, a pour décor une cité au pied marin, contiguë à l’Union Jack (emblème britannique) de Gibraltar. Un livre écrit bien avant Khalil. C’est le tome 1 d’une trilogie étrennée à Tanger. Le prochain «opus» se déroulera en Tunisie. Cela augure une trilogie maghrébine. Dans un post sur Facebook datant du 18 avril, Yasmina Khadra avait déjà annoncé la bonne nouvelle littéraire : «Mon premier roman marocain.

En attendant mon roman tunisien. Pour un Maghreb sans frontières».

Khaled en guest-star

Célébrant le «Earth Day Peace», la Journée internationale de la terre (et de la paix), coïncidant annuellement avec le 22 avril, un méga-concert caritatif sera organisé, ce soir au Greek Amphitheatre, à Los Angeles (Californie, Etats-Unis), avec comme guest-star, le king du raï Khaled.

A l’occasion du «Earth Day Peace», Khaled a enregistré un duo avec la star irano-

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Festival universitaire est une manifestation à caractère culturel et artistique qui s'inscrit dans le cadre des missions de l'université visant à promouvoir l'engouement des étudiants à l’action socioculturelle et le développement d’un cadre plus adéquat permettant de diversifier et d’encourager autant que possible les activités culturelles et d'en fédérer les initiatives et les moyens.

Le livre, un véritable outil de réinsertion pour les jeunes détenus

arménienne Andy Madadian, naturalisé américain, à Los Angeles. La chanson est intitulée Salama So Good (La paix, la sérénité, c’est si bon), sous les auspices de la grande productrice, instrumentiste, pianiste, auteure-compositrice Dawn Elder, ayant travaillé avec Khaled auparavant, Quincy Jones, Lenny Kravitz, Kadhem Essahir, Santana, Mami, Souad Massi, Jennifer Lopez…

du cinéma national et d'une constellation d'artistes marocains. Première du genre au niveau national, cette manifestation

Le ministère de la Culture et de la Communication organise, du 23 avril au 10 mai en collaboration avec la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, une série d’activités culturelles au profit des jeunes pensionnaires des établissements pénitentiaires, sous le thème «Le livre, un outil de réinsertion».

culturelle dont l'ouverture a été donnée par le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, en présence du secrétaire d'Etat chargé de la formation professionnelle, Mohammed El Gharass, du gouverneur de Kénitra Fouad M'Hamdi et du président de l’Université Ibn Tofaïl, s'inscrit dans le cadre de la politique de développement des activités culturelles de cette université visant à promouvoir les valeurs et l’esprit créatif chez les jeunes et étudiants intéressés par les métiers et l’industrie du septième art. Organisé en partenariat avec le Cinéclub de Kenitra du 27 avril au 1er mai, le

Ces activités qui se tiennent au sein des structures pénitentiaires et centres de réforme et rééducation s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de partenariat relative à l’appui des activités culturelles et artistiques en milieu carcéral, liant le ministère de la Communication et de la Culture et la Fondation, indique un communiqué du ministère. Elles s'insèrent aussi dans le cadre de la mise en place de la stratégie du département Culture consistant à rendre le livre accessible à toutes les catégories sociales, particulièrement celle des personnes détenues, poursuit le communiqué.

Le court métrage universitaire en fête à Kénitra

Le coup d'envoi de la première édition du Festival du court-métrage universitaire a été donné samedi dernier, à Kénitra (Maroc), en présence de grands noms

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rt être posés, en France comme en Afrique.

En visite à Dakar, le Belge Guido Gryseels, directeur de l’Africa Museum à Bruxelles, approuve la restitution de certains objets symboliques et affirme «envisageable» l’ouverture de l’inventaire massif de son institution, 180.000 pièces, aux musées nationaux africains. La restitution des objets d’art africains détenus par de grands musées des anciennes métropoles coloniales est devenue une patate chaude, depuis la publication du rapport de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy en octobre. Et ce, bien au-delà du cas de la France et des 90.000 pièces acquises durant la colonisation, sur lesquelles porte le rapport.

Des designers éthiopiens s'inspirent d'un ancien tissu traditionnel

Les créateurs éthiopiens transforment un vêtement traditionnel ancien en mode moderne afin de maintenir leur culture en vie et de promouvoir le secteur. Le tissu s’appelle «Faaya Aada» et signifie «vêtement traditionnel» en langue oromo. Il est culturellement associé au peuple Oromo, le plus grand groupe ethnique d‘Éthiopie. Afin d’encourager les jeunes Éthiopiens à porter fièrement ce tissu traditionnel, les créateurs ont récemment organisé un défilé de mode dans la capitale, Addis-Abeba, mettant en vedette des créations contemporaines en Faaya Aada. Le tissu, tissé à la main, est composé à %100 de coton et se porte au quotidien à la campagne. Dans les grandes villes, toutefois, il n’est porté que lors de cérémonies culturelles importantes, comme dans certains festivals et mariages.

Restitution des œuvres d’art à l’Afrique?

Plus de six mois après la rapport Sarr-Savoy sur la œuvres d’art africaines en est-on ? Des actes concrets

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publication du restitution des France, où en commencent à

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«Zanaka, ainsi parlait Félix» récompensé du Zébu d’Or

À Madagascar, les Rencontres du film court (RFC) ont récompensé du Zébu d’Or dans la catégorie du documentaire panafricain, «Zanaka, ainsi parlait Félix» de Lova Nantenaina. Le réalisateur revisite l’histoire du mois de mars 1947, lorsqu’éclate une insurrection dans la colonie française de Madagascar. Les Malgaches se révoltent contre le colon, un moment douloureux dans l’histoire de la Grande île puisque la répression va provoquer plusieurs dizaines de milliers de victimes (les chiffres varient entre 11.000 et 100.000 morts, selon les historiens). C’est un hommage aux insurgés de 1947 contre le colon français. Pendant 29 minutes, en référence au 29 mars, jour de la révolte, Lova Nantenaina pose un regard engagé et réactualisé sur cette période tragique de l'histoire de Madagascar.

«C’est surtout un film témoignage. C’est

soutien à Mike Kalambayi quelques jours après la séparation - en attendant un probable divorce - avec son épouse, Pénielle Tshibasu.

Partie du ménage après seulement deux ans de mariage, Pénielle, selon certains médias, accuse son mari «d’infidélité exagérée» et laisse entendre qu’elle endure, dans son foyer, «une souffrance aigue». L’acte posé par Watanabe, accompagné de Trésor Mputu, démontre à quel point qu’entre la musique chrétienne et celle dite mondaine ou profane, il n’y a presque pas de frontière. Car, Wata a apporté du réconfort au frère Mike en ce moment où il en a le plus besoin et pendant que certains de ses collègues musiciens chrétiens sont occupés à faire autre chose. un monsieur qui était jeune (alors) et qui a choisi d’exprimer son mécontentement vis à vis de l’ordre colonial de cette même époque», explique-t-il.

Papa Wemba : la Côte d’Ivoire mène au marquoir

Depuis qu'il a été mis en terre, Papa Wemba n'a jamais été honoré dignement dans son propre pays, le Congo-Kinshasa. Aucun événement de grande envergure n’a été déjà organisé à. Kinshasa en mémoire de cette grande icône de la musique congolaise.

Et pourtant, lors de ses obsèques en avril 2016, les autorités congolaises ont fait des promesses à la famille et à la nation toute entière, pour immortaliser son nom et pérenniser surtout ses œuvres de génération

en génération. Jusqu’à preuve du contraire, c'est la Côte d'Ivoire qui continue à marquer les esprits des mélomanes du monde entier, gardant toujours une place de choix à Papa Wemba. Devoir de mémoire oblige Chaque année, le pays d'Alassane Ouatara organise un évènement de taille en mémoire de cette légende de la rumba congolaise.

Héritier Wata et Trésor Mputu ont visité Mike Kalambay

Son anniversaire, célébré le dimanche 21 avril, jour de la Pâques 2019, le chantre Mike Kalambayi a reçu la visite, certainement surprise, de Trésor Mputu et Héritier Watanabe, respectivement footballeur et chanteur. Dans une ambiance amicale et cordiale, les deux hôtes ont apporté leur

Un journaliste invite les élèves et étudiants congolais à la culture de la lecture

Le journaliste écrivain, Franck Kitenge a invité mardi dernier, les élèves et étudiants congolais à la culture de la lecture en vue d’approfondir leurs connaissances, au cours, dans le cadre de la Journée internationale du livre, célébrée le 23 avril de chaque année. Il a recommandé à ces futurs cadres la consultation des bibliothèques pour avoir une culture générale dans différents domaines tels que l’histoire, la science, la technologique, la littérature, la religion, etc., ajoutant que la lecture est le secret de toute connaissance. Par elle, l’homme développe l’esprit critique et une compréhension avancée, lui permettant de cerner et évoquer notamment des citations.

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Donald Tusk : Président du Conseil européen

Des entrailles du passé, pousse la vérité du présent… texte: Nasredine Ben hadid Dessin : Ali Mendalaoui

- 1 - Naissance sous un régime communiste dans une ville mythique - Donald Franciszek Tusk qui vient de fêter son 62ème anniversaire, est né le 22 Avril 1957, - Il est naît sous un régime communiste très autoritaire et surtout répressif contre toute contestation - Sa ville natale, Gdańsk, prendra de l’importance à travers l’histoire, pour devenir le haut lieu de la contestation contre le régime communiste.

- 2 - La contestation dans le sang et victime à travers les temps - Comme son père, ils portent tous les deux le même prénom : Donald Tusk -Son appartenance à la minorité cachoube victime de répression à travers l’histoire, lui a donné les gènes de la résistance.

- son grand-père Józef Tusk aussi, incorporé de force par les autorités allemandes nazies dans la Wehrmacht, a déserté pour rejoindre l’armée polonaise de l’Ouest.

- 3 - Souci de l’histoire et importance de la mémoire - Avec un telle passé et une famille de la sorte, le jeune Donald, ne pouvait à sa sortie du lycée Nicolas Copernic, à Gdańsk en 1976 que suite à des études d'histoire à l’université de Gdańsk - Les cours du professeur Roman Wapiński, ont forgé fortement sa personnalité et affuté la conscience de Donald, tant son maitre est spécialiste de l'histoire du camp politique de

droite de la démocratie nationale et de la deuxième république polonaise.

- Chose normale qu’il consacre sa mémoire en 1980 à Józef Klemens Piłsudski, militaire polonais et principal homme d'État de la Deuxième République.

- 4 - Famille à part, et vie professionnelle anodine.

- Donal Tusk épouse, Małgorzata, et ont eu deux enfants : un fils, Michał (1982) et une fille, Katarzyna (1987). Ils sont également grandsparents de Mikolaj Tusk (2009), fils de Michał.

- Fidèle à sa ville natale, la famille Tusk s’installe à Sopot, près de Gdańsk.

- Contre toute attente, Donal ne cherche ni à enseigner à l’université, ni la fonction public.

Plutôt il cherche à créer une entreprise à une époque où cela était encore mal considéré - 5 - Sur la base de la mémoire historique, il intègre la politique - Sa naissance à Gdańsk, et ses études de l’histoire ne peuvent en faire qu’un proche de Solidarnosc, le fameux syndicat contestataire au régime communiste.

- il participe en 1990 à la fondation du Congrès libéral-démocrate (KLD), un parti politique libéral - il accède à la présidence du parti en le 19 mai 1991, en remplacement de Janusz Lewandowski.

- 6 - Fonte et refonte de partis politiques sur fond d’alliances à répétition - Il postule à la Diète dans la circonscription de Gdańsk lors des élections législatives du 27 Octobre 1991, et obtient ce poste.

- il fut l'un des initiateurs, en 1992, de la coalition

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à sept partis qui assure l'investiture d'Hanna Suchocka.

- Il échoue aux élections législatives anticipées de 1993. Il organise alors la fusion de son parti avec l'Union démocratique, donnant naissance à l'Union pour la liberté en avril 1994. Il devient à cette occasion l'un des vice-présidents de l'UW. - 7 - Donald Tusk vise la présidence de son pays avec un œil sur l’Europe - il annonce officiellement sa candidature à l'élection présidentielle des 9 et 23 octobre de 2005, sans pouvoir réussir.

- Le président de la République Lech Kaczyński confie à Donald Tusk en 2007 la formation d’un nouveau gouvernement. Dans le programme du gouvernement on peut lire : «Retour de la Pologne au cœur de l'UE».

- Donald Tusk est désigné président du Conseil européen, le 30 août 2014, lors du sommet du Conseil européen de Bruxelles.

- 8 - L’Europe champ de l’histoire et espace de trahison - reconduit à la tête de la Présidence du Conseil européen, le 9 mars 2017 avec 27 voix contre une, celle de la Pologne, son propre pays.

- Il est le premier à oser remettre les pendules d’Angela Merkel : «Le moment est venu de dire que cette vague de migration est trop forte pour ne pas être stoppée».

- Hostile au Brexit, mais aussi à une sortie du Royaume-Uni selon ses conditions : «D'abord, parce que ce n'est simplement pas possible. Et ensuite, parce que cela nourrit le doute et l'euroscepticisme, et pas seulement au Royaume-Uni»

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Les meilleures méthodes pour garantir une protection des pieds Harvard – «La Majalla»

auquel nous sommes habitués».

La recherche d'un traitement permettant de détecter rapidement les problèmes de votre métabolisme peut aider à prévenir les incapacités chroniques.

Parfois, un des moyens de mouvement le plus important et du maintien de l'indépendance chez les personnes âgées est ignoré: La santé des pieds et des chevilles. Vous ne pourrez peut-être plus atteindre vos pieds ou ressentir la douleur qui affecte votre pied et votre cheville. Mais l’ignorance des problèmes des pieds ou des de la cheville, peut conduire à une incapacité inutile pour de longues périodes de souffrance, d'incapacité à mener à bien les activités jugées banales, comme la conduite d'une voiture, porter des achats, ou jouer avec les enfants ou petits-enfants à l'extérieur. Le Docteur Christopher Digiovanni, chef du département de chirurgie du pied et la cheville à l'hôpital général du Massachusetts de l'Université de Harvard déclare à ce sujet: «Malheureusement, il est fréquent que les patients recherchent des soins médicaux si tard, que nous ne sommes pas en mesure d’assurer le résultat

Problèmes de négligence.

Pour le Dr Digiovanni, les gens négligent souvent un certain nombre de symptômes, tels que: Nivellement des pieds, également connu sous le nom de pieds plats, est sujet à des complications. S’il est ignoré, peut provoquer des déchirures des tendons ou des ligaments, inflammation de l'arthrite et des difficultés à porter des chaussures ou à marcher.

Entorse de la cheville.

L’entorse de la cheville signifie la rupture d'un ou plusieurs ligaments. «Plus les ligaments sont déchirés, plus la cheville devient instable. Si ce problème n’est pas réglé correctement, vous êtes plus susceptible d’avoir une autre entorse grave, risquant d’épuiser la cheville et d’être atteinte d’arthrite.»

Tendinite d'Achille.

L'inflammation du tendon dans le talon du pied peut entraîner une mauvaise flexibilité ou une utilisation

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excessive du pied. «S'il n'est pas traité, le patient peut encore souffrir pendant plusieurs mois, voire plusieurs années», avertit le Dr Digiovanni. «Un traitement rapide peut réduire les risques de douleur chronique ou même de rupture».

La fasciite plantaire Est une inflammation d'un groupe de tissus qui aide à soutenir la plante du pied. Il peut également être associé à des pieds plats, à un manque de souplesse ou à un usage excessif du pied. «Sans un diagnostic et un traitement précoces, cela peut entraîner à des douleurs inutile pendant des mois», explique le Dr Digiovanni.

Des anomalies peuvent apparaitre au niveau de l'articulation du gros orteil. C'est une grosse tumeur qui se forme là où le doigt rencontre le pied. Lorsque les vecteurs se développent, ils entraînent souvent des raideurs, une inflammation des articulations et d'autres déformations des orteils, voire une difficulté à porter des chaussures pratiques.

Ongles des pieds qui s’enfoncent dans la peau Lorsqu’un côté de l'ongle est coincé dans la peau. Si elle est ignorée, cela peut entraîner une grave contamination nécessitant une intervention chirurgicale.

Le traitement.

Les traitements disponibles dépendent du problème

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et de son dangerosité. Toute intervention précoce peut soulager la difficulté de marcher dans le futur.

Pour l'inflammation plantaire, un traitement efficace peut comprendre une mise en plâtre nocturne, des exercices d'étirement, des médicaments antiinflammatoires ou même des injections de stéroïdes.

Pour la tendinite d’Achille, le repos, la glace, le soulèvement des pieds, la thérapie physique, opérer des modifications sur les chaussures, les crèmes topiques ou la thérapie par ondes de choc, peuvent aider à éviter la chirurgie.

Les pieds plats sont généralement améliorés par de appareils orthodontiques. Avec un passage d'activités à fort impact (telles que la course) à des activités à faible impact (comme la natation ou le yoga). Et porter des chaussures de soutien et parfois un passage obligé à la chirurgie plastique.

Le traitement de l'ongle du pied qui s’enfonce dans le pied, va de la mise du pied dans l'eau chaude, changement de chaussures, l’application de crèmes antibiotiques, et pouvant arriver à l’enlèvement d’une partie de l'ongle à l'origine du problème.

La plupart des blessures à l'entorse de la cheville répondent bien au traitement et à la rééducation précoce.

Consultez votre médecin lorsqu'un problème survient ou dure plus de plusieurs semaines. De plus, vérifiez votre pied au moins une fois par semaine. «Cela ne devrait prendre que deux minutes», explique le Dr Digiovanni. Vérifiez les ongles de vos mains, pieds, parties supérieures et inférieures de vos pieds. Voir s'il y a une inflammation de la peau, un gonflement, des cloques, des trous ou des piqûres d'insectes. Si vous ne parvenez pas à atteindre vos pieds, utilisez un miroir ou demandez l'aide d'une tierce personne. Si vous ne pouvez pas bien voir vos pieds, vous pouvez utiliser une loupe.

Les personnes atteintes de neuropathie (faible sensation) doivent vérifier leurs pieds tous les jours.

La neuropathie est souvent un problème pour les personnes atteintes de diabète ou de symptômes pré-diabétiques. «Lorsque la sensation diminue, les petites plaies peuvent se développer sans être remarquées et être contaminées sans que le patient ne soit au courant», explique Digiovanni.

Le Docteur Digiovanni recommande également de consulter un spécialiste chaque année ou deux si vous avez un problème de pied ou de cheville, ou plus si nécessaire, évitez de marcher pieds nus, portez des chaussures confortables et adaptées. Coupez vos angles d’une manière période.