Le procès qui divise de nouveau les Tunisiens

Ce que proposent les personnalités nationales

Hatem Tlili, critique théâtral : Il est possible de mettre en place un théâtre à la fois «élitiste et populaire»?

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1748- Mai 24/05/2019

Issue 1748- Mai 24/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Une Omanaise remporte le Man Booker International www.majalla.com

Affaire de l’assassinat de Salah Ben Youssef

Le procès qui divise de nouveau les Tunisiens www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1748- Mai 24/05/2019

Plusieurs arrestations après des violences intercommunautaires 08

Ebola en RDC: L'OMS tire toutes les sonnettes…

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Violences communautaires en Côte 22 d'Ivoire: Difficile réconciliation… 26

Cameroun: La fête nationale sépare le pays en deux… Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un chef de village et responsable de la danse Gulewamkulu tient un bulletin de vote factice exhortant les gens à voter pour Lazarus Chakwera, dirigeant du Parti du Congrès du Malawi (MCP), principal parti de l'opposition au Malawi, lors d'un rassemblement de campagne à l'école primaire de Chowo à Lilongwe le 12 mai 2019, avant les élections générales au Malawi. (Getty)

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Sur cette photo prise le 14 mai 2019, des garçons afghans boivent des boissons à base de yogourt dans la cour du sanctuaire Hazrat-e Ali, ou «Mosquée bleue», pendant le mois sacré du Ramadan à Mazar-i-Sharif. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref ses fonctions “pour raison de santé”, ont annoncé mercredi les Nations unies dans un communiqué.

“Le secrétaire général (Antonio Guterres) regrette profondément cette démission mais dit la comprendre parfaitement et transmet ses meilleurs voeux à l‘émissaire”, précise le communiqué de l’ONU. Horst Kohler était en fonctions depuis juin 2017. L’ONU ne donne aucune précision sur les problèmes de santé de l’ancien président allemand.

Botswana

La police est sur le qui-vive pour éviter que la situation ne dégénère à nouveau.

Côte d’ivoire

Plusieurs arrestations après des violences intercommunautaires

Dix-huit personnes ont été interpellées à la suite des affrontements intercommunautaires qui ont fait 11 morts la semaine dernière à Béoumi, au centre de la Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi le procureur de la République de Bouaké, Braman Koné. “A ce jour, 18 personnes, des deux camps, ont été interpellées” dans le cadre de l’enquête confiée à la section de recherche de la brigade de gendarmerie de Bouaké, a déclaré le procureur lors d’une conférence de presse.

Une altercation entre un chauffeur de taxi-

brousse malinké et un conducteur de mototaxi baoulé est à l’origine de ces violences qui ont dégénéré en bataille rangée dans la ville de Béoumi, faisant 11 morts, 108 blessés et 300 déplacés selon le dernier bilan officiel. Les affrontements intercommunautaires, parfois meurtriers, sont fréquents en Côte d’Ivoire, pays de 25 millions d’habitants qui compte plusieurs dizaines de peuples.

Le nombre des éléphants inquiète les autorités

Le Botswana a levé mercredi l’interdiction de chasser l‘éléphant sur son territoire, faisant valoir que la population des pachydermes avait augmenté et avait un

Sahara occidental

L‘émissaire de l’ONU démissionne

L‘émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, l’ancien président allemand Horst Kohler, 76 ans, a démissionné de

Depuis sa prise de fonctions, Horst Kohler a laborieusement essayé de relancer la recherche d’une solution pour le Sahara occidental.

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La chasse commerciale aux animaux sauvages menacés, dont les éléphants, avait été interdite en 2014.

effet négatif sur les revenus des agriculteurs.

Cette mesure devrait susciter les protestations des défenseurs de la biodiversité mais se révéler populaire auprès des électeurs ruraux, en prévision d’un scrutin présidentiel prévu en octobre.

La chasse commerciale aux animaux sauvages menacés, dont les éléphants, avait été interdite en 2014 par le président botswanais Ian Khama, fervent protecteur de l’environnement. Mais les députés du parti au pouvoir faisaient pression pour lever l’interdiction, affirmant que les populations d‘éléphants étaient devenues ingérables dans certaines régions de ce pays d’Afrique australe.

intégrité de l’ANC. Libye

Sarraj appelle à dénoncer « l’agresseur »

Le chef du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj, a estimé mercredi à Tunis que le cessez-le-feu en Libye ne pouvait se faire sans le retrait des “agresseurs”, c’est-à-dire des forces du maréchal Khalifa Haftar. Il a demandé lors d’une réunion avec des ambassadeurs des pays arabes, africains et européens d’“appeler les choses par leurs noms et de dénoncer l’agresseur”, selon un communiqué de son bureau.

“L’appel à cessez-le-feu ne peut se faire qu’avec le retrait des forces de l’agresseur”, a insisté M. al-Sarraj, rapporte le communiqué.

Réélu mercredi par le Parlement, le chef de l’Etat sud-africain a montré des premiers signes de son engagement à lutter contre la corruption

Afrique du Sud

Cyril Ramaphosa s’attaque à la lutte contre la corruption

Réélu mercredi par le Parlement, le chef de l’Etat sud-africain a montré des premiers signes de son engagement à lutter contre la corruption en Afrique du Sud, discréditée par de nombreux scandales. Au nombre des députés qui prêtaient serment mercredi devant le président de la Cour constitutionnelle en Afrique du Sud, trois absents de taille : David Mabuza, actuel

vice-président du pays, mais aussi Nomvula Mokonyane et Malusi Gigaba, deux anciens ministres. Tous les trois sont des ténors du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir qui a remporté les législatives avec 57,5 % des voix. Le chef de l’Etat Cyril Ramaphosa qui a été réélu par le Parlement au cours de la même cérémonie, a décidé que l’investiture des trois membres de son parti devait être retardée en raison d’accusations de corruption qui pèsent sur eux. David Mabuza a notamment été épinglé par un rapport de la Commission Santé

L’Algérie officiellement débarrassée du paludisme

Le chef du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj.

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L’Algérie officiellement débarrassée du paludisme, d’après une annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Aucun cas de paludisme n’a été enregistré dans le pays depuis trois ans.

Après l‘Île Maurice en 1973 et le Maroc en 2010, l’Algérie est le troisième pays africain à s‘être débarrassé de la malaria.

Le paludisme est, en effet, la maladie la plus meurtrière du monde avec en ,2017 219 millions de personnes touchées pour 000 400 décès selon l’OMS. En ,2017 92 % des cas de paludisme et 93 % des décès dus à cette maladie sont survenus en Afrique.

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ctualités

Deux soldats Français se lavent dans les débris du lycée Descartes de Bouaké, qui servait de camp militaire, le 10 novembre 2004. Neuf Français et un touriste américain ont été tués le 4 novembre 2004 lors d’un bombardement. PHILIPPE DESMAZES / AFP

Bombardement de Bouaké

Alliot-Marie, Villepin et Barnier ne seront pas poursuivis

Les anciens ministres français Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne feront pas l’objet de poursuites judiciaires pour inaction après le bombardement du camp militaire français situé en Côte d’Ivoire en 2004, selon une information d’Europe 1, confirmée par l’Agence France-Presse. Le bombardement avait coûté la vie à neuf soldats français et un civil américain.

La Cour de justice de la République (CJR) n’enquêtera pas sur les trois ex-ministres, car rien ne montre le rôle actif des anciens ministres, selon la commission des requêtes de la CJR. Seule instance habilitée à juger les actes des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, celle-ci a décidé le 17 mai qu’il n’y avait pas lieu de saisir la commission d’instruction de la Cour.

Fayulu redoute que son homologue malawite subisse le même « hold-up » électoral.

Elections au Malawi

Fayulu se dit préoccupé

Martin Fayulu préoccupé par la tournure que pourraient prendre les événements au

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Malawi. Le cadre de l’opposition de RDC dit en effet redouter des fraudes. Se disant vainqueur de ce scrutin avec 61 % des voix, Fayulu redoute que son homologue malawite

Trois ans après son déclenchement, la crise anglophone a déjà fait plus de 100 morts au sein de la force publique et tué plus de 700 civils selon des estimations d’observateurs.

subisse le même « hold-up » électoral. « Cela me rappelle l‘échec dans mon propre pays. Ce n’est pas ce que mérite le peuple. Nous devons tous nous unir pour défendre la démocratie », a déclaré son tweet. Selon des observateurs indépendants, des missions diplomatiques et l‘Église catholique congolaise, Fayulu a remporté les premiers scrutins postKabila. Mais, d’après la CENI et la Cour constitutionnelle, c’est Felix Tshisekedi qui est sorti vainqueur de ces joutes.

Cameroun

La police recherche le corps décapité d’un enseignant

Au Cameroun, les recherches vont être menées en vue de retrouver le corps de l’enseignant décapité lundi en zone anglophone, promettent les autorités locales de la région du Nord-Ouest.

Les assassins d’Olivier Wountai Vondou bientôt dans la gibecière des forces de sécurité camerounaises. C’est en tout cas l’assurance que l’on pourrait avoir vu la détermination affichée par les autorités de la région du Nord-Ouest anglophone dont le guverneur Adolphe Lele Lafrique.

Dans un communiqué de presse rendu public mercredi et publié par la journaliste Mimi Mefo sur sa page Twitter, Lele Lafrique a déclaré que des enquêtes sont

La réalisation du barrage « Kandadji » permettra la régénération des écosystèmes et la mise en valeur de la Vallée du Niger

en cours afin de débusquer ces meurtriers.

Niger

La BAD approuve le programme « Kandadji

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 22 mai 2019 à Abidjan, une aide financière de 128,8 millions de dollars américains au Niger pour la réalisation du Projet d’appui au programme « Kandadji » de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la Vallée du Niger (PA-KRESMIN).

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Cette aide se compose d’un prêt de 65,1 millions de dollars et d’un don de 49,7 millions de dollars du Fonds africain de développement ainsi que d’un prêt de 14 millions de dollars de la Facilité d’appui à la transition. La Banque est le chef de file de la dizaine de partenaires sur ce programme à la fois stratégique, structurant, multisectoriel, de portée nationale et transfrontalière. La mise en œuvre du projet « Kandadji », prévue sur six ans (2025-2019), consiste en la réalisation d’un barrage à buts multiples qui devrait créer un véritable pôle de développement économique dans la région de Tillabéry .

Encouverture Affaire de l’assassinat de Salah Ben Youssef

Le procès qui divise de nouveau les Tunisiens Tunis-La Majalla La chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis spécialisée dans la justice transitionnelle a entamé la semaine dernière l’examen de l’affaire de l’assassinat du leader politique Salah Ben Youssef, après 58 ans de son décès.

Cette affaire dans la quelle l’ancien président Habib Bourguiba (décédé) et cinq autres accusés a provoqué un tollé dans les milieux politiques.

transitionnelle de ses principaux objectifs : la réconciliation et l'unité du rang national".

Pour sa part, Mehdi Jomaa, président du parti « Al Badil » a indiqué à la « Majalla » que « par ce procès, il est devenu clair que l’Insatnce Vérité et Dignité a dévié de son objectif. Et au lieu de parvenir à la réconciliation nous sommes allés jusqu’à juger les symboles de notre unité et les constructeurs de l’Etat ».

Dans le même sillage, Ammar Amroussia,

Réuni lundi au siège central du parti à Tunis, le bureau politique du parti du président Beji Caïed Essebssi (Camp de Monastir) a exprimé son opposition au "procès inculpant le leader Habib Bourguiba, dirigeant du mouvement national et fondateur de l’Etat indépendant moderne", dénonçant la "persistance de certaines parties à vouloir faire dévier le processus de justice

Bourguiba et cinq autres présumés sont accusés dans cette affaire.

Habib Bourguiba et Salah Ben Youssef

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Le procès de Salah ben Youssef à Tunis en 1958.

député du Front populaire, a affirmé à la « Majalla » que «le processus de la justice transitionnelle connait des déboires et est dominé par l’esprit de vengeance que véhicule le parti d’Ennahdha depuis plus de huit ans »..

Dans le même contexte, Mohsen Marzouk, président du parti « Machrou3 Tounes » a indiqué à la « Majalla » que « Bourguiba restera un géant qui restera toujours à l’abri des vindictes et des divisions et que personne ne peut en altérer l’image ».

Interrogé par la « Majalla » sur les raisons d’un tel procès, Khaled Al-Kuraishi, président de la Commission d'arbitrage et de réconciliation de l'Instance pour la vérité et la dignité, a assuré que « dans le cadre du processus de justice transitionnelle, la responsabilité politique et morale incombe aux auteurs des violations et que ceux qui sont toujours en vie en assument la responsabilité pénale pour tourner la page du passé et progresser vers une étape de

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Le procès de l’assassinat du leader politique Salah Ben Youssef, a eu lieu 58 ans après son décès. réconciliation globale ». Il a souligné que l’IVD traitait les dossiers de violations sans distinction quelles que soient les appartenances politiques des victimes et que de nombreux dossiers concernant des victimes issus de toutes les mouvances politiques (nationalistes, islamistes et gauchistes), ainsi qu’un dossier du leader Habib Bourguiba en tant que victime du coup d'Etat de 1987, ont été transmis à la justice.

Le plaidoyer "L'assassinat de mon père a été un grand choc pour nous et ma mère était un rempart psychologique

Encouverture et moral tout au long des décennies écoulées pour nous garder à l’abri de tout ce qui peut nous causer du mal après l’assassinat de mon père », a asséné Lotfi ben Youssef, le fils du martyr Saleh ben Youssef, lors de son témoignage au tribunal dans le carde de l'affaire Salah Ben Youssef.

Lotfi Ben Youssef poursuit sa déposition devant le ministère public et déclara que l'assassinat de son père avait eu lieu le 13 août 1961 dans un hôtel de Francfort, en Allemagne, soulignant deux faits prouvant l'implication du leader Habib Bourguiba dans ce crime d’Etat. Il a à cet effet évoqué la sollicitation de sa mère Sophia Zouhir quant elle a demandé à Bourguiiba de se réconcilier avec son mari Saleh Ben Youssef.

Bourguiba avait décliné l’offre et a répondu qu'il n'hésiterait pas à juger même son fils s'il s'opposait à lui. Le second fait réside dans l’insistance de Bourguiba devant deux de ses ministres sur la nécessité d’éliminer Saleh ben Youssef, avant de se rétracter en disant : "Mon Dieu, qu'ai-je dit?"

Annulation des condamnations à mort Lotfi Ben Youssef a par ailleurs confirmé que les tentatives de réconciliation entre son père et

La famille demande à l'État tunisien de reconnaître le crime et de présenter des excuses à la famille du combattant Saleh Ben Youssef et au peuple tunisien pour l'assassinat, et exige l'abolition des condamnations à mort prononcées contre lui au cours des années 1957 et 1958.

le dirigeant Bourguiba étaient nombreuses mais qu’elles avaient toutes échouées. Il a accusé l’État d’avoir orchestré et coordonné l’assassinat de son père par le biais de ses institutions, notamment la présidence de la République et les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

Il a de ce fait demandé à l'État tunisien de reconnaître et de présenter ses excuses à la famille du combattant Saleh Ben Youssef et au peuple tunisien pour l'assassinat, et exigé

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l’ancien président Habib Bourguiba

l’ancienne épouse de Bourguiba (Wassila Bourguiba, décédée), Taoufik Torjman qui était ambassadeur de Tunisie à Berne avait délivré deux faux passeports aux assassins pour qu’ils puissent entrer en Allemagne sous une fausse Des noms et des preuves identité et commettre leur forfait. Il a également Pour sa part, l’avocat de la famille Afif Ben été révélé que le pistolet utilisé pour tuer Salah Youssef a déclaré à la « Majalla » que la défense Ben Youssef était un Magnum calibre 7,65 mm dispose d’informations sur le déroulement du et que le tueur avait tiré sur Salah Ben Youssef à bout portant, sous l’oreille droite de Salah Ben crime.

Youssef et que la balle était sortie de l'oreille Il a à cet effet révélé que le beau frère de gauche. l'abolition des deux précédentes condamnations à mort prononcées contre son père au cours des années 1957 et 1958.

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Pour une issue de la crise politique en Algérie

Ce que proposent les personnalités nationales Algérie - Yahia Maouchi L’insistance du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Saleh, à faire élire un Président dans moins de quarante jours, commence à faire réagir les personnalités nationales, qui craignent que le processus du changement ne soit dévoyé. Ainsi, dans une déclaration commune rendue publique, le 18 mai courant, et qui a défrayé la chronique cette semaine en Algérie, l’ancien président de la LADDH, Ali Yahia Abdenour, l’ancien ministre des affaires étrangères, Ahmed Taleb El Ibrahimi et le général à la retraite, Rachid Benyelles, ont lancé un appel à un dialogue direct entre l’armée et le mouvement populaire.

Leur appel s’adresse au commandement de l’armée auquel il est instamment demandé de nouer un dialogue franc et honnête avec des figures représentatives du mouvement citoyen (Hirak), des partis et des forces politiques et sociales qui le soutiennent, afin de trouver au plus vite une solution politique consensuelle en mesure de répondre aux aspirations populaires légitimes qui s’expriment quotidiennement depuis bientôt trois mois », expliquent les signataires dans leur déclaration. En outre, les trois personnalités estiment que les manifestants, dont le nombre a atteint des pics historiques, veulent, « après avoir obtenu la démission forcée du président candidat moribond », l’instauration d’un État de droit et d’une véritable

démocratie, « en passant préalablement par une période de transition de courte durée, conduite par des hommes et des femmes n’ayant jamais appartenu au système profondément corrompu des vingt dernières années ».« Cette période est nécessaire pour mettre en place les mécanismes et dispositions permettant au peuple souverain d’exprimer librement et démocratiquement son choix à travers les urnes, un processus qui va dans le sens de l’histoire, et que rien, ni personne ne saurait arrêter », soulignent-elles. En sus, les trois hommes ont salué le mouvement populaire, qui par leur caractère massif et strictement pacifique, ont forcé l’admiration du monde entier et nous ont rendu notre dignité trop longtemps bafouée, comme elles nous ont permis de recouvrer notre fierté d’appartenir à une grande nation. Toutefois, les trois « sages », n’expliquent pas dans leur message si eux-mêmes ou un d’entre eux accepterait de faire partie d’un éventuel collège de direction pour cette période de transition alors que c’est, surtout, sur ce point qu’ils étaient attendus par l’opinion publique.

Vers le report de la présidentielle du 4 juillet En outre, pour les trois signataires, le maintien de l’échéance électorale rejetée par les citoyens comporte des risques majeurs pour le pays, ce qui ne fera que retarder la naissance de la nouvelle République. « Porteuse de graves

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dangers dans une situation régionale tendue, la situation de blocage à laquelle nous assistons par le maintien de la date du 4 juillet ne pourra que retarder l’avènement inéluctable d’une nouvelle République. Car comment peut-on imaginer des élections libres et honnêtes alors qu’elles sont d’ores et déjà rejetées par l’immense majorité de la population parce qu’organisées par des institutions encore aux mains de forces disqualifiées, opposées à tout changement salutaire ? », s’interrogent-ils. Par ailleurs, il est à rappeler que, le commandement de l’ANP a, depuis le début de la crise, refusé de sortir du cadre constitutionnel et insisté sur la tenue de la présidentielle dans les délais, c’est-àdire le 4 juillet. L’appel des trois personnalités nationales survient justement au moment où le scrutin est presque définitivement remis en cause. Il ne reste en tout cas que l’annonce officielle de son report ou de son annulation, sachant que les délais de dépôt des dossiers de candidature sont expirés cette semaine, et qu’aucun candidat sérieux ou de poids ne s’est fait connaître jusque-là. En outre, dans l’intervalle entre l’appel d’Abdelkader Bensalah et le treizième vendredi, de nombreuses formations politiques et personnalités nationales ont fait des propositions de sortie de crise, incluant presque toutes une étape de dialogue sous une forme ou une autre. Mais celle de Taleb, Ali Yahia

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* Comment peut-on imaginer des élections libres et transparentes alors qu’elles sont d’ores et déjà rejetées par l’immense majorité de la population ? et Benyelles va droit au but en précisant que le dialogue doit se faire directement avec le commandement militaire.

C’est, semble-t-il, l’unique issue pour sortir de l’impasse.

Une initiative différemment appréciée Cette initiative a réussi à sortir certains partis de leur léthargie et recentré, du coup, le débat sur la quête d’une solution politique et consensuelle à la crise, au moment où la classe politique peinait à se réunir sur un modus vivendi. Certes, les partis politiques ont différemment apprécié ladite initiative, néanmoins, ils étaient unanimes à dire que les trois personnalités politiques n'ont rien à se reprocher et qu'elles ne laissent aucun doute sur leur honnêteté et leur engagement à servir l'intérêt du pays. Ils cautionnent le fait que

l'armée reste le seul interlocuteur pour pouvoir trouver une solution à la situation d'impasse. Le chef de Talai El Houriet, Ali Benflis voit d’un bon œil les propositions de ces trois personnalités nationales. Pour l’ex chef du gouvernement, « leur appel mérite l’écoute attentive et la réflexion sereine. Il définit le cadre d’un règlement de la crise qui reste à notre portée et la voie à emprunter pour parvenir à un règlement rapide et définitif de la crise actuelle », juge M. Benflis. Et d’ajouter « cette voie est la plus sûre et la moins coûteuse pour notre pays », estime-t-il. Pour sa part, le candidat à la présidentielle, Ali Ghediri estime que cette initiative mérite d'être prise en considération. «Je considère que c'est un appel responsable qui mérite d'être pris en considération car personne ne détient la clé de la solution. La solution est nationale et elle se fera à travers la concertation car nous n'avons pas d'autres choix. Le peuple a fait preuve d'une maturité politique qui a dépassé de très loin celle

Le peuple a fait preuve d'une maturité politique qui a dépassé de très loin celle des responsables et il appartient à l'élite de répondre à ses aspirations.

des responsables et il appartient à l'élite de répondre à ses aspirations », a-t-il résumé. Pour sa part, Sofiane Djilali, président de Jil Jadid annonce son adhésion à cette initiative. « Nous saluons l'initiative lancée par les trois personnalités nationales qui appellent à un dialogue entre la classe politique et l'ANP que nous souhaitons partager pour parler d'une sortie de crise», a-t-il déclaré dans une vidéo qu'il a postée sur sa page Facebook.

Par ailleurs, soucieux de l’impératif du succès de cette initiative de rapprochement politique et conscient de sa portée sur le devenir du pays, le FFS propose que cette première rencontre se tienne sans préalables et sans conditions. Ainsi, le Front des forces socialistes (FFS), a, par la voix de son premier secrétaire Hakim Belahcel, suggéré la tenue d’une conférence nationale de concertation et de dialogue qui regrouperait, ditil, les forces vives du changement démocratique et ce dans des délais raisonnables. « Aujourd’hui, il est plus qu’indispensable, voire urgent, d’accélérer la cadence de ces rapprochements d’idées et de visions », indique le FFS dans un communiqué. De son côté, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Mohcine Bellabes, a mis en avant l’absence de consensus autour du dialogue. Il estime que l’essentiel des acteurs de l’opposition, ceux qui sont dans la rue, veulent entamer un dialogue pour se mettre d’accord sur une feuille de route qui nous permette de gérer une transition démocratique pour changer le système politique. Cependant, le Parti des travailleurs reste attaché à son initiative, à savoir l'Assemblée constituante. « Nous ne sommes pas très favorables à cette initiative, nous avons la nôtre et chacun est libre

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de lancer des propositions », a affirmé Ramdane Youcef Taâzibt que nous avons joint par téléphone. Il en va de même pour le Front El-Moustakbel de Abdelaziz Belaïd qui a décliné cette initiative, et réitère son attachement au cadre constitutionnel. «Nous refusons toute initiative qui appelle à une transition et nous réitérons notre attachement au cadre constitutionnel et l'organisation de l'élection présidentielle», a tranché Hadj Barghouti, chef du groupe parlementaire du Front El Moustakbel. Pour sa part, Gaïd Salah a réitéré, depuis la 4ème région militaire à Ouargla, la nécessité d’aller aux urnes, livrant ainsi une réponse négative à ceux qui l’avaient invité à négocier directement avec les représentants des manifestants. Rappelons enfin que le parti du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé, le 22 mai, à la tenue d'une Présidentielle libre

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et transparente, supervisée par une instance nationale indépendante, non pas le 4 juillet, mais durant une période de transition s'étendant sur les six mois à venir.

Pas de remise en liberté En outre, l’autre actualité qui a défrayé la chronique tout au long de la semaine, c’était le rejet de la demande de remise en liberté de la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, de l'ex-conseiller à la présidence de la République, Saïd Bouteflika et des deux anciens responsables des services des renseignements, les généraux Athmane Tartag dit Bachir et Mohamed Mediène dit Toufik. Une demande de remise en liberté des quatre détenus a été introduite par le collectif de leurs avocats.

Pour rappel, le tribunal militaire de Blida a examiné l’appel introduit par Saïd Bouteflika, Mohamed Mediéne, dit Toufik, ainsi que Bachir Tartag dont l’objectif est d’obtenir une remise en liberté. Les trois hommes, sont emprisonnés depuis le 5 mai et les chefs d’inculpations retenus par le tribunal contre eux sont le complot contre l’Etat, et l’atteinte à la sécurité de l’armée. Ces trois prévenus ont été placés, le 5 mai dernier, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. Dans la même affaire, le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a décidé de rejeter, le 20 mai, l’appel introduit par la défense de la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, concernant sa mise en liberté provisoire. En détention depuis le 09 mai dernier, la charge retenue contre Louisa Hanoune, est l’atteinte à la sécurité de l’armée, et le complot contre l’Etat. Rappelons par ailleurs que, le début de la semaine a coïncidé avec la célébration annuelle de la Journée nationale de l'étudiant,

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olitique

en célébration à l'événement du 19 mai 1956. Une fois n’est pas coutume, cette journée n’a pas été fêtée, par les défilés folkloriques et les discours cacophoniques.

Intervenant dans un contexte d’émergence populaire sur la scène politique, avec le mouvement du 22 février, cette journée a été commémorée par un peuple en lutte pour sa liberté et par des étudiants toujours debout pour accomplir, comme leurs aïeux, leur mission d’avant-garde du peuple algérien. Leur sursaut a été un tournant décisif dans la guerre de libération, de l'avis de nombreux historiens et moudjahidine qui témoignaient, à chaque occasion, de leur apport crucial à la Révolution. Soixante-trois ans plus tard, les étudiants algériens rejoignent un mouvement populaire pour le changement démocratique et social en Algérie. Les conditions ne sont plus les mêmes, bien évidemment. Ils sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux et vivent dans leur propre pays et non pas sous la domination barbare du colonialisme français. Cependant, leur engagement a été d’un grand apport pour le renforcement du mouvement du 22 février. En plus de leur adhésion massive, cette catégorie de la société fait la jonction entre les marches du vendredi et entretiennent ainsi cette flamme de la lutte et ce rêve de changement.

Gaïd Salah tient toujours à ses élections Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, tient toujours à sa solution constitutionnelle au risque d’enfoncer davantage le pays dans une voie sans issue.

Car en plus du rejet par la rue de l’idée même d’organiser l’élection avec les institutions, les lois et les responsables actuels et le refus de l’opposition de donner son quitus, de plus en plus de corporations concernées directement par le scrutin ont fait part de leur résolution de ne pas l’organiser. En visite de travail et d’inspection entamée, le 20 mai, à la 4ème région militaire à Ouargla, Gaïd Salaha réitéré la nécessité de tenir les élections présidentielles, seule issue, selon lui, à la crise et le moyen à même « de stopper ceux qui veulent que perdure la crise politique ».

De nombreuses formations politiques et des personnalités nationales ont fait des propositions de sortie de crise, incluant une étape de dialogue.

Il a appelé, dans ce sens, à l’accélération de la constitution et l'installation de l’Instance indépendante pour l’organisation des élections. Pour lui, il n’est aucun doute que la tenue d’élections libres reste la seule issue à la crise.

Cette sortie « inattendue » du patron de l'armée, a suscité des réactions chez la classe politique et les personnalités nationales. Joint par téléphone, le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, a qualifié ce discours d’ambigu. «C’est un discours vide de sens, car il n’a pas apporté beaucoup de choses et sans donner aussi beaucoup de détails », a-t-il estimé, ajoutant que Gaïd Salah a parlé de la commission d’organiser les élections, dans une période «la plus courte pour éviter de tomber dans le vide constitutionnel ». Et de préciser qu’« on peut comprendre deux choses, fait-il savoir, notamment que la date du 4 juillet pourra être maintenue comme elle peut être reportée. Gaïd Salah n’est pas très clair dans son discours », estime notre interlocuteur. Abondant dans le même sillage, le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemai, estime

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qu’il sera difficile de tenir une élection présidentielle dans les conditions actuelles. « Le peuple demande une élection crédible et transparente. Mais pour que l’élection soit ainsi, il lui faut une commission indépendante d’organisation et de supervision des présidentielles. Ce qui n’est pas le cas en ce moment » rappelle-t-il. Pour sa part, le président du RCD, Mohcine Belabbas, a rappelé qu’après deux semaines d’une abstinence de la parole, le chef de l’État-major de l’armée renoue avec l’adresse à la Nation de l’intérieur des casernes. « Il continue de croire en l’élection présidentielle sans passer par une période de transition à même de mettre en place les mécanismes, dont l’instance indépendante d’organisation et non de surveillance des scrutins, qui garantissent une élection réellement transparente et libre et une alternance démocratique au pouvoir ». De son côté, le président du parti Talaï El Hourriyat, Ali Benflis a affirmé que la future élection présidentielle ne peut se faire sans la participation des parties qui doivent participer et sans la mise en

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place des outils pour son organisation, dont l’instance indépendante chargée d’organiser et de surveiller cette élection. Selon lui, il faut un débat entre tous les acteurs politiques, et les représentants du Hirak, sur notamment, la mise en place de cette instance indépendante. Enfin, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), a estimé que « Gaïd Salah maintien le coup de force et s’accroche encore à son offre d’aller aux élections même sans ou contre le peuple qui l’ont pourtant rejetées majoritairement, pacifiquement mais avec grande détermination, sous prétexte du respect de la constitution », a écrit la LADDH dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook. Il convient de rappeler que dans un nouveau discours prononcé au quatrième jour de sa visite à la 4e Région militaire, Ahmed Gaïd Salah, assure qu’il ne renoncera jamais « à accompagner le peuple algérien, de manière rationnelle, sincère et franche, dans ses marches pacifiques et matures ainsi que les efforts des institutions de l’Etat et de l’appareil de justice ».

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Cameroun: La fête nationale sépare le pays en deux…

Par La Majalla Héritant à l’indépendance un pays devisé, entre diverses ethnies, mais aussi entre francophones et anglophones, le Cameroun, a porté depuis, et porte toujours des fractures qui font toujours mal. Au point que la célébration de la fête nationale, qui a eu lieu lundi dernier, s’est faite dans un contexte tendu, marqué notamment par un boycott de l'opposition et des séparatistes anglophones qui militent pour la partition du pays.

Outre la tension politique, qui rend le contexte assez tendu, le conflit armé qui sévit dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, les deux régions anglophones sur les dix que compte le pays, fait que le pays connaisse des fractures énormes. Il

faut rappeler que la population du Cameroun est composée d’une majorité francophone et d’une minorité anglophone Estimant que le pays ne saurait célébrer l'unité nationale alors que deux de ses régions sont en guerre, les deux principaux partis d'opposition, le Social Democratic Front (SDF) et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ont eux aussi décidé de boycotter les festivités.

Le MRC, dont le président Maurice Kamto, officiellement arrivé deuxième à la présidentielle d'octobre 2018, est détenu, avec plus de 150 de ses soutiens et militants, depuis fin janvier, considère que le parti «ne peut pas célébrer lorsque des Camerounais sont tués pendant que le gouvernement fait la sourde oreille».

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Les séparatistes ont pris les armes contre Yaoundé, fin 2017, après un an de protestation, dans le but d’obtenir l’indépendance des provinces anglophones. Le SDF, par contre, milite pour un retour au fédéralisme. La confrontation armée, n'a cessé de prendre de l'ampleur, depuis plus d'un an.

L’armée régulière présente en force dans ces deux provinces, essaye de mettre fin à une rébellion armée, qui adopte les tactiques de la guérilla, en attaquant de manières rapides les gendarmeries et écoles et multiplient les enlèvements. Pour se refugier ensuite dans la forêt équatoriale.

Plus de 530.000 personnes à ont été forcés de fuir leur domicile, en vingt mois selon l'ONU, par le fait de cette crise. Aussi, on recense la mort de 1.850 personnes, selon les chiffres du Centre d'analyses géopolitiques International Crisis Group. L’approche militaire et sécuritaire, La fête nationale a été instituée le 20 mai 1972, la favorite chez le régime, n’a fait qu’endurer la symbole de l'unité, et correspond à la date du crise. Dans le passé, dix séparatistes anglophones référendum organisé pour réunifier le Cameroun jugés à Yaoundé pour terrorisme et sécession, francophone et le Cameroun anglophone. La dont le leader Julius Ayuk Tabe, ont récusé leur nomination a alors changé de «La République nationalité camerounaise et exigé leur renvoi au fédérale du Cameroun» pour devenir «La Nigeria où ils avaient été arrêtés début 2018.

République unie du Cameroun».

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Ebola en RDC: L'OMS tire toutes les sonnettes…

Par La Majalla A l’instar des séismes et des tremblements de terre, personne ne peut prédire ou annoncer avec exactitude, l’avènement du virus Ebola. Encore mieux, personne ne peut prévoir le temps que va durer cette tragédie. Des jours, des semaines, ou encore des mois ou des années ? Il est vrai, comme l’annoncent les médecins et autres experts, ce virus est très rapide à se répandre, mais très rapide à mourir. Chose qui a fait, jusqu’à maintenant, son rayon d’action est toujours limité, mais aussi sa durée de vie.

Ce rayon réduit, et ce temps bien limité, ne peuvent convaincre les experts. Une simple mutation, peut le rendre résistant et capable d’envahir le monde.

Chose qui a poussé le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à appeler à l'union face à l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, qui a fait près de 1.200 morts depuis août, qualifiant le virus d'«ennemi public numéro».

Ce cri d’alarme intervient à l'occasion de l'ouverture de la 72e Assemblée de l'OMS, l'organe décisionnel suprême de cette agence spécialisée de l'ONU. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a exprimé cet appel, l’a fait au nom de l’humanité entière, selon plusieurs observateurs.

Dr Tedros, patron de l’OMS, a ajouté : «J'ai rencontré le président de la RDC et des responsables de l'opposition, nous avons parlé ensemble des mesures à mettre en place pour lutter contre cette

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flambée parce que Ebola ne prend pas partie, Ebola c'est l'ennemi public numéro un». Avant d’ajouter «A moins que nous nous unissions pour mettre un terme à cette flambée, on court le risque qu'elle se répande et qu'elle coûte encore beaucoup plus cher et qu'elle soit encore beaucoup plus agressive».

Il faut rappeler que l’actuelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola, a éclaté dans les provinces du Nord-Kivu et d'Ituri (est du pays), en août. Aussi, elle est la dixième et la plus grave enregistrée sur le sol congolais depuis 1976. Et la deuxième la plus grave après celle en Afrique de l'Ouest de 2016-2014 (plus de 11.000 morts en Guinée, Sierra Leone et au Liberia principalement).

Selon les statistiques mises à jour de l’OMS : Depuis le début de l'épidémie, elle a recensé quelque 1.160 décès pour 1.760 cas confirmés et probables. Avec une précision que rapporte le Dr. Tedros «Jusqu'à maintenant, cette flambée ne s'est pas étendue au-delà de deux provinces », mais le risque est grand, à savoir que «le risque de propagation reste très élevé». A savoir que le nombre de nouveaux cas a fortement augmenté au cours des dernières semaines.

En plus des moyens limités des services sanitaires de la RDC, vient s’ajouter les difficultés sur le terrain, qui ne font qu’aggraver la situation : Les

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violences dans une région où plusieurs groupes armés sont encore actifs, retardent les secours humanitaires, qui essayent de répondre aux besoins d’une population, de plus en plus nombreuse.

S’ajoute à cette situation presque chaotique, le fait qu’une partie de la population, s'oppose avec violence aux enterrements sécurisés, qui visent à éviter la propagation du virus. Pour finir, la situation de pauvreté absolue, n’arrange rien les choses…

Le premier responsable de l’OMS, précise que «depuis le mois de janvier, il y a eu des dizaines d'attaques menées contre des structures de santé dans le Nord-Kivu», avant d’ajouter que «chaque attaque donne au virus un avantage et empêche les intervenants d'agir».

Tout en reconnaissant que le virus «Ebola n'est pas la seule urgence» dans le monde, le Dr Tedros a également indiqué avoir convenu avec le Conseil de sécurité d'un «renforcement de l'action à l'échelle de tout le système des Nations-Unies».

Concernant le budget proposé pour 2021-2020, qui s'élève à 4,8 milliards de dollars soit près de 420 millions de plus que le précédent, le Dr Tedos a vivement appelé à l’adopter par l'Assemblée mondiale.

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Violences communautaires en Côte d'Ivoire: Difficile réconciliation…

Par La Majalla La Côte d’Ivoire, jadis paisible, même fleuron de l’Afrique de l’Ouest, vit actuellement des combats, avec leurs lots de désolations, entre populations autochtones (Baoulé) et allogènes (Dioula ou Malinké, ressortissants du Nord).

Dix personnes sont mortes et au moins 84 ont été blessées à Beoumi, petite ville du centre de la Côte d'Ivoire. Et ce, suite à trois jours de violences, pendant la semaine dernière.

Selon Désiré Zouzou Kouamé, menuisier, debout sur les restes de sa demeure familiale : «Ils ont mis le feu dans la maison et ils ont brûlé les deux «vieilles» qui étaient dedans. Tout a brûlé», parlant de la mort de ses deux tantes.

Selon les témoins, les violences ont dégénéré suite à une altercation entre un chauffeur de taxi-

brousse (malinké) et un conducteur de mototaxi (baoulé) mercredi. Pour finir en bataille rangée dans la ville puis les villages avoisinants.

Ensuite, les affrontements se sont étendus au village de Kongonoussou séparé de la ville par un pont sur un barrage.

Désiré Kouamé, un Baoulé, ajoute avoir été blessé au dos quand il a voulu rentrer pour faire sortir ses deux tantes. Expliquant que «jeudi, aux environs de 9h, j'ai vu une foule qui venait de Béoumi. Des jeunes malinkés armés de gourdins, de machettes et de fusils calibre 12... Ils ont commencé à tirer, j'ai couru jusqu'à la maison. J'ai pu prévenir ma cousine qui est sortie avec ses deux enfants».

Désiré, une fois les assaillants partis, est revenu à la maison en feu et a pu sortir les corps

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calcinés de ses tantes Zouzou Wô Ngo (95 ans) et Juliette Yobouet (75 ans). La petite maison de brique est calcinée, il n'en reste rien ou presque, des ustensiles de cuisine sont sur le sol, noircis par la fumée.

Selon un villageois «Ils l'ont attaqué à la machette et lui ont tiré deux balles dans les jambes. Tout ça parce que c'est un « Baoulé», ajoutant que la maison de la victime (instituteur) est aussi partie en fumée. Au milieu de ce qui était le salon, traine la carcasse d'une moto.

Des deux cotés, beaucoup veulent encore en découdre, malgré l’envoi de centaines de militaires et gendarmes, qui se sont déployés dans toute la zone pour éviter de nouveaux affrontements. La tension reste vive entre les deux communautés qui se regardent en chien de faïence.

La même désolation mais aussi les mêmes tensions et rancœurs, dans un quartier malinké de Béoumi. Abou Ouattara, éducateur sportif tente d’expliquer : «C'était un sauve qui peut.

Eux, ils venaient pour bruler notre mosquée, donc il fallait une auto-défense et nous sommes partis en renforts». Ajoutant que «s'il y a de l'huile sur le feu aujourd'hui, c'est parce que eux ont commencé à sortir les vraies armes (fusils) pour tirer sur nous».

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«Avant c'était les coups de poing ou de gourdin.

Ils sont venus avec les armes. Nous on fait comment? On ne peut pas attendre qu'ils nous abattent comme du bétail», ajoute-t-il, avant de conclure : «Ils nous disent de quitter Béoumi.

On va aller où ?».

Selon des habitants : Des membres de la communauté malinké sont toujours portés disparus.

Le marché est fermé. Idem pour tous les commerces et les stations d'essence : Chacune des deux communautés vit retranchée dans ses quartiers.

Aux alentours du marché, des magasins et des maisons ont été pillés et incendiés. Les patrouilles de l'armée circulent entre des voitures calcinées. Les transports ont été interrompus.

Adama Traoré, un Malinké estime que «cette situation est triste mais par rapport aux propos que les gens tenaient «vous n'êtes pas chez vous» on savait que tôt ou tard ça allait arriver».

Selon Raphaêl Brou Kouamé, 76 ans, fonctionnaire baoulé à la retraite : «L'harmonie a été rompue. On ne peut plus s'entendre, du moins les jeunes gens des deux camps. Il y a tout le temps des accrochages».

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Dans une interview à «Majalla» : Nous devons exterminer ce genre de théâtre populaire, car vil et destructeur.

Hatem Tlili, critique théâtral : Il est possible de mettre en place un théâtre à la fois «élitiste et populaire»?

Par Nasreddine Ben Hadid Hatem Tlili, académicien, et dramaturge tunisien, mais surtout connu pour être un critique théâtral, à la fois juste et s’révère. Tous ses textes se distinguent par la référence académique. Aussi, connu pour sa pertinence.

Aborder la question théâtrale avec lui, relève d’un grand défi, à savoir, sa manière de cerner ou plutôt établir des angles de vision, propres à sa personne. Il porte un regard assez acerbe sur le théâtre tunisien, ou plutôt le théâtre

Nous devons lui déclarer une guerre à outrance au théâtre populaire», qui trouve son jeu, dans une forme de singerie, afin de l’éliminer. Car, il représente une forme vile, de la comédie et ses valeurs critiques, satiriques et burlesques.

tunisien comme il lui plait à dire.

Cet interview lève un coin du voile, concernant le théâtre en général, arabe et tunisien, en particulier. Des références théoriques, mais aussi un constat révélateur, mais surtout des propositions : * Des critiques arabes (à l’instar de Paul Chaoul, Pierre Abi Saab et autres) ont évoqué dans leurs écrits une certaine «exceptionnalité» du théâtre tunisien au niveau arabe.

Vous, en tant que critique local, comment jugiez-vous cette affirmation, et la dimension de sa véracité avec le réel, en tant que descriptif juste de ce théâtre ?

Il faut cesser de se référer à de tels arguments, qui dénotent d’une conscience battue. Hantée toujours par le constat de ses propres lacunes, sur la base d’une éternelle comparaison avec autrui. Ce constat ne concerne pas uniquement, le théâtre arabe à travers cette reconnaissance d’une prétendue «suprématie» du théâtre tunisien. Car, si nous abordions du même angle le théâtre tunisien en comparaison avec l’expérience théâtrale occidentale, nous allons aboutir à un constat analogue.

Personnellement, je considère toute tentative de se mouvoir dans de telles logiques, comme une éternelle hantise de recherche de la genèse de cet art importé, mais aussi des manières de l’enraciner.

Aussi, nous devons reconnaitre que la polémique soulevée par de telles affirmations prend ses racines dans une

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Nous devons réellement détruire ces systèmes cognitifs, mis en place par des critiques «barbares», qui n’ont de missions que l’escorte des caravanes théâtrales d’un festival à un autre. conséquence, nous allons aboutir à un récit théâtral, outrepassant la géographie et les frontières, transcendant toute contrainte d’appartenance à la patrie, ou identitaire.

L’alternative consiste en l’absence de tout horizon attractif, autre que l’humanité. Ces critiques auraient mieux abordé des questions réellement éprises du futur : Quel théâtre devonsnous asseoir dans ces violents virages épistémologiques que le monde traverse actuellement?

Hatem Tlili

approche comparative. A l’inverse, nous devons reconnaitre que la polémique constructive prend ses racines dans la contradiction et nullement dans la comparaison. Car toute expérience théâtrale dispose de sa propre logique et ses spécificités particulières.

Osons pratiquer une dissection minutieuse et méticuleuse de notre théâtre [tunisien] : Nous allons constater qu’il souffre de plusieurs tumeurs, qu’il excelle à occulter. Sinon comment expliquer cette forte explosion de corporations prétendant représenter ce secteur ? Aussi, cette vague de prétentions de titres et de fonctions ? Idem concernant les politiques de soutiens basées sur le clientélisme ? Sans oublier cette infernale descente dans le labyrinthe de l’esthétique ? Mais aussi, ces références qui ont converti la divinité en simple fond de commerce ?

Il ne faut nullement comprendre que notre critique vise à occulter les parcours de ce théâtre. Autant que nous appelons à enraciner un récit critique, capable d’endiguer les illusions qui cultivent un horizon comparatif. Par exemple : Que peut signifier l’usage de la formule «théâtre tunisien» ? Seraitil pas meilleur d’adopter à la place «théâtre en Tunisie» ?

Celle du «théâtre arabe», ne constitue-t-elle pas une forme d’absurdité théologique et anthropologique à l’horizon d’une société visant à abolir toute auréole de souveraineté identitaire ?

Nous devons réellement détruire ces systèmes cognitifs, mis en place par des critiques «barbares», qui n’ont de missions que l’escorte des caravanes théâtrales d’un festival à un autre.

Nous sommes en train de migrer pour une sédentarisation dans l’espace de l’ère impérial. Là, où explosent et se désintègrent les identités, les races et les cultures. En

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* En Tunisie existent systématiquement deux formes de théâtre : Un «élitiste» (Fadhel Jaïbi, Hamadi Jebali, Mohamed Idris, et autres), en contre partie d’un autre «populaire» (One man show généralement) qui cherche le rire et divertissement. Quels liens et quelles analogies entre ces deux mondes ?

Avant de répondre, j’aimerais bien poser la question autrement : Est-il possible de mettre en place un théâtre à la fois «élitiste et populaire» ? Cette formulation n’est nullement la mienne. Elle émane d’Antoine Vitez. Certes, nous ne pouvons aborder la question dans son intégralité, tant nous sommes pris par le questionnement d’une réalité théâtrale précise. Celle qui trouve ses préoccupations dans les politiques de réceptivités théâtrales, ainsi que la nature du public visé. Nous pouvons en toute simplicité cautionner et soutenir, sur un niveau à la fois cognitif et esthétique, ce qu’on a pris l’habitude de nommer «théâtre élitiste». Mais nous devons dans ce cas et sur la base de ce choix, poser la question de l’influence de cette forme théâtrale, sachant que le public ne dépasse guerre cette masse d’hommes de théâtre d’élites, et un nombre réduit d’intellectuels. En conclusion, la portée de ce théâtre, qui se joue dans des espaces clos, ne dépasse guère ce nombre réduit de spectateurs.

Sur l’autre rive, existe un nombre incalculables de gens, pris dans les maillons des araignées de l'extrémisme fondamentaliste: Il aurait été possible de formater de nouveau ces consciences polluées, et reformuler leurs esprits de nouveau. Il est vrai, que le devoir du théâtre n’est guère de porter l’attention nécessaire au cas sociaux victimes d’injustices. Cette mission, comme le préconise Antonin Artaud revient aux canons. *Par contre, ne serait pas de même, que qualifier cette

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forme théâtrale : Ou les intellectuels ruminent leurs défaites et célèbrent leurs mécontentement concernant la réalité politique, sociale et politique, sans un enracinement anthropologique dans leur environnement ?

Concernant ce qu’il est convenu d’appeler «théâtre populaire», qui trouve son jeu, dans une forme de singerie, nous devons lui déclarer une guerre à outrance afin de l’éliminer. Car, il représente une forme vile, de la comédie et ses valeurs critiques, satiriques et burlesques. Les gens qui sont derrière, n’admettent de repères que celui du marché. Est un théâtre mercantile. Qu’importe la dimension esthétique qu’il présente. Autant le signifiant dans ce genre, y devient très bas, autant il cherche à la dégénérescence des consciences, et l’instauration de valeurs dépravées : Ceci ne peut viser que la destruction de l’art, mais aussi sa marchandisation.

Je crois fermement que devant l’imminence de ces hordes destructrices, le théâtre a décidé de migrer au-delà des limites ancestrales de cet art, vers la technologie et le monde digital.

Il est vrai qu’il n’existe aucun lien entre les deux mondes, à part ce public qui ne peut supporter ces mesquineries qu’on lui présente, et qui préfère affronter les méfaits de la vie, tout en gardant un amour infini pour le théâtre. * Ceci nous pousse à aborder la question des mutations technologiques majeures. Essentiellement, la transition du cinéma et de la télévision de l’écran de chacun vers le téléphone portable et la tablette. Quelle place ou quelle importance, peut prendre encore, le théâtre, comme étant un «IVème Art» ?

Certes, existent des voix qui expriment leurs craintes concernant une éventuelle disparition de cet art et de sa mort.

Il valait mieux aborder la question de la fin de l'histoire du théâtre que de la fin du théâtre même.

Cet art a existé et existe encore, sur la base de la présence «sanguine» : Comprendre la présence «humaine» sur une

Les intellectuels ruminent leurs défaites et célèbrent leurs mécontentement concernant la réalité politique, sociale et politique, sans un enracinement anthropologique dans leur environnement ?

Devant l’imminence de hordes destructrices, le théâtre a décidé de migrer au-delà des limites ancestrales de cet art, vers la technologie et le monde digital. scène. Aussi, le théâtre est antérieur aux divinités unitaires.

Donc, existera une forme théâtrale tant qu’existe une humanité sur terre. La mort peut concerner, uniquement, la forme et les outils de l’expression théâtrale.

Evoquer le théâtre dans un contexte d’évolution technologique accélérée et terrifiante, ne peut se faire que sur la base de la nature de son enracinement dans la cité. A savoir les espaces de représentation qu’il occupe.

Sans oublier les questions qu’il aborde dans une vision de dépassement des récits ancestraux. Ceux dont la mort a été annoncée par le philosophe français Jean-François Lyotard, et l’américain d’origine égyptienne, Ihab Hassan.

Sans aucun doute, nous ne devons comprendre la notion de «postérité», comme étant une rupture avec aussi bien le passé ou le présent. Au contraire, il constitue une forme de retour à une certaine «antériorité». A savoir l’appropriation des cultures ancestrales dans le but de les détruire en premier, et ensuite les reformuler comme étant une forme de réactivation de la question : Comment inventer un avenir digne de notre cohabitation. A ce niveau ? Nous constatons la question avec Linda Hutcheon, à travers son livre «politiques postmodernes».

Dans un tel cas, il n’est pas nécessaire de s’interroger concernant le statut du théâtre, mais plutôt diriger le questionnement vers : Comment freiner le théâtre au niveau philosophique, pour qu’il ne s’enfonce pas encore dans la perdition ? Comment compter sur cet art dans l’horizon de défense de la race humaine face aux méfaits de la technologie ? Comment cet art peut-il se stabiliser tout en se détruisant et puis se renouvelant, en harmonie avec l’intérêt que porte cet être humain ? * Pendant la décennie actuelle, nous avons constaté l’introduction sur la scène théâtrale, d’accessoires comme l’écran de télévision. Cet acte émane d’une mode, un acte polluant, ou un comportement naturel et légitime, qui s’inscrit dans l’évolution naturelle des technologies et des arts ?

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Hatem Tlili

Ce n’est nullement un acte nouveau. Le théâtre été l’un des arts les plus avides en techniques modernes et en technologies. Cette introduction n’est autre qu’une forme d’appropriation de choses antagonistes. Il y a des siècles, le théâtre a vécu le récit de l’agriculteur lugubre. Un récit qui s’est inventé un horizon mythique et légendaire, concrétisé par un vacarme «bacchussien» [en référence à Bacchus], là où les festivités se convertissent en récits.

Depuis l’existence la ville grecque de Logos, ce genre de spectacle a été institutionnalisé pour s’y convertir en art. À partir de temps récents, a éclaté une révolution contre la dimension littéraire du texte dramaturgique. A savoir l’annonce de la mort de l’auteur. Actuellement, nous constations des appels à mort concernant le metteur-enscène au profit du scénographe.

L’extraordinaireté de cet art, consiste en sa capacité d’inventer son alter ego spécifique, à chaque fois que la mort le menace. Mais force de constater que dans l’actuel caractérisé par une introduction technologique, Cordon Creek a déjà remplacé l’acteur par des marionnettes.

D’autres ont expérimenté des présentations dans des espaces spécifiques, tout en laissant les acteurs se mouvoir dans d’autres. Certaines de ces expériences ont connu une réussite certaine, grâce à l’ingéniosité de la technologie.

Ce phénomène n’émane nullement d’une mode, plutôt une présence de cet art dans un «espace ailé», où le spectateur n’est autre qu’un être virtuel. Mais peut-on attribuer à ces représentations la nomination de «théâtre», surtout qu’elle tente d’en exclure toute présence humaine ? Dans de tels cas,

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Est-il possible de mettre en place un théâtre à la fois «élitiste et populaire» ? nous devons nous retrancher dans une sévérité conceptuelle, entre l’art théâtral comme étant une représentation spécifique d’une part, et toutes les formes de spectacles expressifs, et exécutifs nouveaux.

D'autre part, nous devons faire attention à un phénomène, exprimé à travers les expériences que mènent certains hommes de théâtres tunisiens, et même dans certains pays arabes. Ces exemples essayent d’une manière hystérique, d’instrumentaliser ces nouvelles technologies, non en référence à une prétendue dimension esthétique, qui viserait à instaurer une pseudo-conversation entre cet art d’une part, et ses émanations, mais plutôt une forme de prétention d’être le premier à faire usage de ces accessoires. Sans jamais toucher la finalité expérimentale ou rénovatrice, ou encore décrocher un tel honneur.

Sans oublier que cette quête ne peut s’opérer sans ces outils et moyens technologiques dans les salles de spectacles.

De la sorte, la chose se prêterait mieux à une forme d’absurdité ridicule, lorsque nous constations ces espaces de représentations délabrés et en ruines dans nos villes.

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Une police moderne L’anniversaire de la création de la Sûreté nationale est le moment de faire un bilan d’étape pour cette institution essentielle pour assurer la sécurité des citoyens et l’ordre public. Les changements effectués ces vingt dernières années, accélérés depuis la nomination d’Abdellatif Hammouchi, sont très importants et ce à plusieurs niveaux.

Par: Ahmed Charaï

Il y a d’abord l’éducation au respect des droits de l’Homme, avec la criminalisation de la torture qui a fait de la police une institution aux standards des pays démocratiques.

S’il y a des dérapages, et il en existe dans toutes les corporations et partout dans le monde, ils sont sévèrement sanctionnés administrativement et pénalement s’il y a lieu. C’est un acquis essentiel pour l’État de droit, fondement de toute construction démocratique.

S’en est suivie une œuvre de modernisation à pas forcés. La police scientifique et la lutte contre la délinquance cybernétique sont au niveau des pays les plus développés.

La meilleure organisation a permis d’atteindre des performances très élevées. Les taux de résolution des affaires sont éloquents, sur tous les fronts. La synergie entre Sûreté nationale, DST et BCIJ, donne des résultats exemplaires dans la lutte anti-terroriste, mais aussi contre les réseaux mafieux internationaux.

Ceci n’a pas pu être réalisé sans une bonne gestion des ressources humaines. Rajeunies, féminisées, celles-ci ont accès à une formation de haut niveau tout au long de leur carrière. La mobilité a été renforcée pour faciliter un développement de carrière rapide et donc motivant.

Sur le plan matériel, les policiers ont eu droit à une valorisation importante de la grille des salaires, à des primes liées aux résultats, au renforcement des œuvres sociales, à une meilleure prise en charge médicale. Cette reconnaissance est sans doute un élément de motivation, d’adhésion aux stratégies établies par la direction, ce qui est vital pour la réussite de ces stratégies.

Reconnaître que cette œuvre de modernisation est une réussite ne suffit pas, c’est à nous citoyens de l’intégrer dans notre comportement au quotidien. Le policier a pour mission essentielle de nous protéger, il ne faut jamais l’oublier. S’il a le monopole de l’usage de la force, la seule force légitime en démocratie, c’est pour lui donner les moyens de sa noble mission : la protection des biens et des personnes.

La société doit accorder aux policiers la même reconnaissance que celle qui leur est désormais conférée par l’institution. Ce n’est pas totalement le cas aujourd’hui. Les incivilités, sur la voie publique, contre les agents de police sont trop fréquentes. Parce que la défense des délinquants continue à plaider, systématiquement, la nullité des P.V. et que la presse s’en fait l’écho, ils ressentent cela comme une injustice, un déni de tous les changements réussis.

La police est au service des citoyens, ils doivent s’en convaincre.

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Issue 1748- Mai 24/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Une Omanaise remporte le Man Booker International www.majalla.com

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rt Le Chaâbi, des années et sans une ride….

Le chaâbi reste un genre musical populaire indémodable, très prisé par les mélomanes, toutes générations confondues, partout en Algérie, mais spécialement dans l’Algérois (zone d’Alger). A l’occasion du mois sacré du Ramadhan 2019, l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) a organisé, en partenariat avec le Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi, du 17 au 19 mai, trois soirées artistiques consacrées à la nouvelle

La réalité augmentée débarque au Musée du Bardo

L’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de la Promotion Culturelle (AMVPPC) et l’Institut national du patrimoine (INP) ont mis à la disposition des visiteurs au Musée National du Bardo (Tunis) deux produits : l’application «Musée Bardo UP» de la Réalité Augmentée sur Smartphone et tablettes pour les amateurs des nouvelles technologies et une autre consacrée aux aveugles et aux malvoyants. Une quinzaine d’objets imprimés reproduisant quatre mosaïques et onze sculptures dans «le grand hall d’entrée», «la Driba» [le sentier], et la «salle de Carthage», ont été mis à la disposition des visiteurs malvoyants. Il s’agit également de la grande mosaïque du Triomphe de Neptune exposée dans le hall d’entrée, la mosaïque

représentant une scène de boxe et le cadran solaire en forme de zodiaque à la Driba.

Les Journées chorégraphiques de Carthage !

La deuxième édition des journées chorégraphiques de Carthage (Tunis) aura lieu du 14 au 20 juin.

Ce festival aura de nombreux volets et sera placé sous la devise «Pas de danse sans dignité des corps». Après le succès de la première édition, Mariem Guellouz a de nouveau été nommée à la tête des Journées chorégraphiques de Carthage.

Il faut noter que la première édition a connu une forte participation, mais aussi une affluence plus que respectable. La deuxième édition vise mieux et plus loin encore.

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scène de la chanson châabie. Des hommages ont été également rendus à de grands maîtres du chaâbi : Cheikh Amar Ezzahi, Cheikh Amar Lachab et Cheikh H’cen Saïd. La première partie de ces soirées était consacrée à la projection d’un film documentaire sur la vie et l’œuvre de l’artiste, et la seconde est dédiée à l’animation musicale, avec le passage sur scène des artistes de la nouvelle scène chaâbie.

Le Café des Sports, perdu à jamais ?

Le Café des Sports et sa légende de notoriété avec des célébrités de renom mondial, Omar Kouidri, Omar Le Noir et tant d’autres. Qui des Casbaouis (habitants de la Casbah, la vieille Medina d’Alger) n’a pas souvenance du célèbre Café des sports, dans la Basse Casbah, au numéro 23 de l’ex- rue Bruce, actuellement Hadj Omar. D’abord par le football, pour avoir été le premier siège social de l’Union Sportive Musulmane d’Alger, USMA, dès sa création en 1937, pour devenir, par cette vocation, un cercle

de rencontres de l’élite sportive algérienne, à l’image de Omar le Noir, boxeur de renom, champion de France et dont le manager de la consécration fut le talentueux technicien en pugilat le regretté Tahar Bellemou, président du Boxing Club d’Alger et qui est également le père de Boualem Bellemou, natif de l’exrampe Valée, actuellement rampe Louni Arezki, un mélomane instrumentiste surdoué en musique.

des colons) et du patois jamaïcain (des anciens esclaves revenus sur le continent) peut surprendre. Il est davantage utilisé dans les taxis collectifs que dans les événements mondains.

L'Allemagne retournera à la Namibie un important trésor colonial

Le gouvernement allemand a annoncé ce vendredi qu’il rendrait à la Namibie une croix en pierre vieille de plusieurs siècles, signe de son engagement à affronter son passé colonial. À l’origine, un repère de la navigation portugaise. En 1486, l’explorateur portugais Diogo Cão avait placé pour la première fois la croix de pierre de 3,5 m (comportant les armoiries de son pays) sur la côte sud-ouest de l’Afrique. Inscrite sur plusieurs cartes du monde, la pierre était également un symbole de revendication territoriale pour les navigateurs portugais.

Puis vint l’occupation allemande dans les années 1890. La croix a alors été transportée en Allemagne par un commandant de la marine allemande en 1893, alors que la région – devenue la Namibie entre 1884 et 1915 – faisait partie de l’empire colonial

Le «pidgin» pour la première fois à l'opéra…

Extrême silence avant une explosion d’applaudissements après qu’Helen Epega ait terminé de chanter ses premiers airs d’opéra en langue pidgin au Festival de percussions Abeokuta au sud-ouest du Nigeria. Voix puissante et performances spectaculaires, des atouts qui ont été ovationnés par des milliers de spectateurs. Ce créole ouest-africain inspiré du portugais (les premiers Européens arrivés dans la région), de l’anglais (langue allemand. L’artefact est aujourd’hui exposé au musée historique allemand de Berlin.

Gauz à Abidjan: un camaraderomancier qui tutoie la francophonie

Le voyage Paris-Abidjan pour rencontrer Gauz, est cadeau. Le beau prétexte En Sol Majeur en Côte d’Ivoire, c’est la 11ème édition du Salon international du Livre d'Abidjan qui a fermé ses portes le 16 mai dernier, grâce à l’Institut français nous recevions Yacouba Konate (professeur de philosophie et directeur général du Masa), aujourd’hui on se prépare au grand rire avec

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un auteur qui ne mâche pas ses mots, son Histoire et sa perception du grand Capital.

C’est Gauz, l’ecchymose qui fait du bien.

Depuis ses années d’étudiant sans-papiers en France, de l’eau a coulé sous tous les ponts: celui d’Avignon, comme celui d’HouphouëtBoigny. Gauz enjambe, envisage et observe.

Photographe, documentariste, directeur d’un journal satirique, après son premier roman Debout-payé, il nous revient avec dans son sac de la grande Histoire sur l’épaule, avec Camarade-papa... où l’on voit qu’il connaît bien son histoire coloniale, avec un double regard synonyme peut-être de cette fameuse double culture. Loufoque, déjanté, révolutionnaire, est-ce que Gauz est un «gilet jaune» de l’écriture ?

Décès du créateur du drapeau postapartheid.

Le créateur du drapeau sud-africain s’est

colons néerlandais. Avec une nuance : le rouge utilisé n’est pas n’importe quel rouge.

Il s’agit du rouge dit «chilli», un mélange entre l'orange, couleur chère aux Afrikaners, et le rouge sang préféré par les Anglais. À cela s’ajoutent, en triangle, les couleurs choisies pour son drapeau par l’ANC, le parti

éteint vendredi. Frederick Brownell est décédé à l’âge de 79 ans à Pretoria. En 1994, lorsqu’un nouveau drapeau avait dû être créé pour tourner la page du régime de l’apartheid, son projet avait été retenu sur plus de 7000 propositions et validé à l’époque au sein de l’ANC, par Cyril Ramaphosa, après consultation de Nelson Mandela. À l’époque, Frederick Brownell était à la tête du bureau chargé d’enregistrer les blasons, les drapeaux et les armoiries du pays. Il avait également participé à la création du drapeau de la Namibie. Pour concevoir ce nouveau drapeau, Frederick Brownell a dû concilier beaucoup de symboles. Le drapeau sud-africain a été savamment élaboré. Selon les mots de son créateur, il s’agissait de symboliser la convergence et l’unification des différentes communautés du pays. Au fond se cache le drapeau hollandais, rouge blanc bleu, en hommage aux Boers, les

historique de Nelson Mandela. Le noir, pour représenter le peuple, le vert pour les terres fertiles, et l’or pour les richesses du sous-sol du pays. D’autres partis comme l’Inkatha peuvent également se retrouver dans ces couleurs. Enfin, le vert fait office de réunion entre les deux parties du drapeau, formant deux bras qui fusionnent pour n’en former qu’un. Avec ses six couleurs, ce drapeau, approuvé il y a un quart de siècle, fait partie des plus colorés, symbole de la nation arcen-ciel voulue par Nelson Mandela.

Mike Kalambay annonce une deuxième collaboration avec Moïse Mbiye

Le chanteur Mike Kalambay annonce une collaboration avec le Pasteur Moïse Mbiye dans son prochain album. Le frère de Mike Kalambay a posté sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle on le voit avec la Réserve de l’Eternel qui déclare : «Mike Kalambay featuring encore Moïse Mbiye.

Est-ce qu’on peut changer une équipe qui gagne ?…. On change pas ça». Ce sera la deuxième collaboration entre ces deux chanteurs après la chanson «Ngolu nayo» sortie en 2014.

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Fally Ipupa serait en studio pour la préparation de «Tokoss 2»…

L’artiste musicien Fally Ipupa entame déjà le travail en studio pour la préparation de «Tokoss 2», l’album world qui sortira juste après «Control». Fally Ipupa est en studio avec le beatmaker Junior Alaprod, le fils du chanteur Congolais Blaise Bula, pour travailler sur l’album «Tokoss 2». Dicap la Merveille a d’ailleurs posté une vidéo où on le voit jouer de la guitare en studio. Sorti en 2017, l’album «Tokoss» a été très bien reçu par le public. Fally Ipupa a vraiment assuré dans ce projet où nous avons écouté de belles chansons en Français et vu participer de très grands artistes tels que R-Kelly, Mhd, Aya Nakamura, Wizkid, Keblack, Naza.

Fabregas repousse la date de sortie de son album «Cible»…

Annoncé pour le 13 juin 2019, la sortie de l’album «Cible» est reportée au 2 juillet 2019. À la place, Fabregas le Métis Noir prévoit plutôt de sortir un single intitulé «Novelas».

L’artiste l’a annoncé aujourd’hui sur les réseaux sociaux en postant la couverture de son prochain single et en signalant que son album sortira le 2 juillet, soit deux ans après la chanson «Zigida». Le single de Fabregas est intitulé «Novelas» et le Maestro sera en featuring avec son groupe Light Music Villa Nova. Mais pour le moment Fabregas le Métis Noir fait la promotion de son dernier clip intitulé «Épave».

Koffi Olomide tourne à Cannes !

l’artiste Koffi Olomide annonce le tournage du clip de son featuring avec l’artiste Nigérian Davido. Koffi Olomide cite quelques artiste avec lesquels il va collaborer dans son prochain album «Légende», notamment Tiwa Savage et Davido. Il n’a pas voulu en citer d’autres mais fait cette annonce très importante : «Nous partons à Cannes pour le tournage du clip avec Davido». D’après le Quadrakoraman, son style sera mis à jour dans son prochain album et chantera en Français ou en Anglais. Il revisitera d’autres tendances musicales.

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Un visage d’éternelle adolescente et une plume d’une virtuose accomplie

Une Omanaise remporte le Man Booker International Par La Majalla Dessin : Ali Mendalaoui

le serbe et le coréen, la liste est longue et certainement incomplète des traductions.

- 1 - Une plume qui vient de loin, certainement, mais de l’intérieur de l’âme de chaque lecteur.

- Certes, cette écrivaine omanaise a embrassé la célébrité mais elle n’est pas à sa première réussite.

- Déjà professeur de Lettres arabe à l’Université du Sultan Qabous.

- A décroché son doctorat de l’Université d’Edimbourg en Ecosse.

- 4 - Femme aux multiples visages : Enseignante universitaire, artiste, et même critique.

- Sans chercher à trop diversifier, elle a pu orienter son cap entre ses trois vocations.

- Enseignante pleinement reconnue chez elle, mais aussi romancière de plein droit - sans oublier une finesse intellectuelle qui a fait d’elle une critique connue et surtout reconnue.

- 2 - Une compétence universitaire certaine, secondée par une plume fine et surtout féconde.

- A à son actif, 3 romans, déjà connus et reconnus dans le Monde Arabes, et même ailleurs.

- Deux recueils de nouvelles et une publication de textes ouverts.

-Sans oublier un livre pour enfants.

- 5 - Plume féconde, certes, mais avec un souci majeur de la qualité et de l’excellence.

- Etre universitaire, romancière et critique, et connaitre la gloire sur ces trois fronts incompatibles par moments, n’est pas une chose simple.

- Nécessite une âme de jongleuse, et pas uniquement à sauter d’un monde à l’autre.

- Mais essentiellement, cette ouverture et fermeture voulue et maitrisée, des portes entre ces trois mondes.

- 3 - Arabe de naissance et d’essence, mais mondiale par vocation et rayonnement.

- La réussite et le rayonnement mondiaux, de Jokha Alharthi ne se sont pas fait attendre.

- Ses textes, études et critiques, ont connu le chemin de la mondialité très tôt.

- De l’anglais, à l’allemand, sans oublier

- 6 - La gloire de son temps, les souvenirs des podiums, et les temps de l’apothéose.

- Jokha Alharthi a mis un pas, plutôt les deux pieds, et planté ses racines dans la cour des grands.

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- Elle vient de connaitre l’éternité littéraire, car son nom est gravé à jamais dans le marbre des œuvres de l’humanité.

- Le très célèbre et combien reconnu «The Man Booker International Prize» vient d’ouvrir devant elle les portes célestes.

- 7 - Son roman «Celestial Bodies» [Les Dames du ciel], Lauriat de l’édition 2019 - Elle est la première femme des pays du Golfe à remporter cette distinction - Les critiques sont unanimes : Cette excellence internationale prend ses racines dans une descente introspective psychologique profonde de l’âme humaine.

- Les bases de la notoriété moniale : Un équilibre de jongleur, entre l’intimement personnel et le commun entre toutes les civilisations.

- 8 - Un passé chargé, un présent radieux…

Et certainement un futur de merveilles.

- Ce conte digne de la meilleure des fées ne peut s’arrêter et finir en si bon chemin.

- Jokha Alharthi a déjà mis ses deux pieds parmi les grands, mais va mériter certainement son trône pour l’éternité.

- Apprêtez-vous à lire dans les années à venir : Jokha Alharthi Prix Nobel de littérature. Un réel futur et nullement une prophétie.