Qui est derrière le simulacre d’un coup d’Etat en Tunisie ?

Unique issue de la crise politique

Mythes, réalités et contrastes

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1754- juillet 05/07/2019

Issue 1753- Jiun 28/06/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Nadine Njeim : Une étoile avec plusieurs cordes dans son arc… www.majalla.com

Rumeurs et fake-news ont enflammé la toile

Qui est derrière le simulacre d’un coup d’Etat en Tunisie ? www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1754- juillet 05/07/2019

Le pays sans électricité…

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Kenya : Le high-tech au service de la faune…

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Tshisekedi en brouille avec 36 ses ex-alliés…

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Nardjisse Nawel Harkat expose… Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Des membres d'un groupe de musique et de danse traditionnelles se produisent devant un rassemblement pour les sympathisants du Conseil militaire de transition (TMC) au pouvoir dans le village d'Abraq, Ă environ 60 km au nord-ouest de Khartoum, le 22 juin 2019. (Getty)

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Un homme se promène pendant que les touristes prennent des selfies sur la Riviera, ville de Nice le 24 juin 2019, alors que les températures montent à 33 degrés Celsius.

(Getty)

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A

ctualités

L’Afrique en bref plusieurs millions d’euros, selon le porteparole du gouvernement, Sidi Touré.

Algérie

Démission du président de l'Assemblée, visé par la contestation

Noël Akossi Bendjo a été condamné mardi par contumace à vingt ans de prison.

Côte d'Ivoire

20 ans de prison pour l'ancien maire du Plateau

L’ex-maire du Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, Noël Akossi Bendjo, un proche de l’ancien président ivoirien Bédié, a été condamné mardi par contumace à vingt ans de prison pour “détournement de fonds public”, a annoncé son avocat.

La chambre correctionnelle du tribunal de première instance d’Abidjan lui a aussi

infligé une amende “de 10 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) et cinq ans de privation de ses droits civiques”, a expliqué à l’AFP, Me Lamine Faye, son avocat.

En août 2018, dans une affaire très médiatique, M. Bendjo, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999) avait été révoqué par le gouvernement, accusé de “graves déviations” dans le maniement des fonds communaux, des faux en écritures publiques et des détournements de fonds portant sur

: Moad Bouchareb a démissionné mardi.

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Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Moad Bouchareb, l’une des cibles de la contestation dont l’Algérie est le théâtre depuis février, a démissionné mardi, a-t-on appris auprès d’un responsable parlementaire. Aucun motif officiel n’a été fourni sur cette démission. Bien qu’occupant une fonction moins exposée, M. Bouchareb faisait partie, avec le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Noureddine Bedoui et l’exprésident du Conseil constitutionnel Tayeb Belaiz, des “4B” dont les contestataires ont réclamé le départ après la démission le 2 avril, sous pression de la rue et de l’armée, du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika. La commission juridique de l’Assemblée devra encore élaborer un “rapport de vacance du poste” qu’elle soumettra en session plénière, chargée de l’entériner, le tout “dans un délai de 15 jours”.

Soudan

La contestation durcit le ton contre les généraux

Le principal organe de la contestation au Soudan a appelé lundi à la désobéissance civile le 14 juillet dans tout le pays, au lendemain de manifestations de masse pour faire pression sur les généraux au pouvoir.

A l’appel du mouvement, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à travers le pays pour que le Conseil militaire de transition, qui a pris les rênes du pays après la destitution en avril du président Omar el-Béchir, remette le pouvoir aux civils.

Le 13 juillet est par ailleurs organisée une autre manifestation, pour commémorer la dispersion d’un sit-in de manifestants installés devant le QG de l’armée à Khartoum quarante jours plus tôt, le 3 juin, qui a fait des dizaines de morts.

Genève.

Les suspects se seraient en outre emparés des effets personnels du reporter – son téléphone, son porte-monnaie et son sac – et de son matériel professionnel. Cinq des six interpellés ont été mis à la disposition du ministère public du canton de Genève. La sixième personne, la seule femme, détentrice d’un passeport diplomatique, a en revanche été libérée, explique un communiqué du ministère public suisse.

Le 13 juillet une autre manifestation sera organisée, pour commémorer la dispersion d’un sit-in de manifestants installés devant le QG de l’armée à Khartoum, qui a fait des dizaines de morts.

D’ici là, des manifestations nocturnes et autres rassemblements sont prévus pour mobiliser la population, selon le communiqué.

Niger

Niamey accueillera le sommet de l'UA

Cameroun

Six membres du service de sécurité présidentielle arrêtés en Suisse

Six membres du service de sécurité de Paul Biya ont été arrêtés mardi à Genève. Ils sont soupçonnés d'avoir pris part à l'agression d'un journaliste suisse le 26 juin dernier.

Cinq sont toujours en détention provisoire.

La police judiciaire de Genève a procédé mardi 2 juillet à l’interpellation de six membres du service de sécurité du président camerounais Paul Biya. Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir, le 26 juin, blessé un journaliste de la Radio-télévision suisse (RTS) venu couvrir les manifestations de

: Les journaux de la place rapportent les faits sur la purge.

: Des manifestants de la diaspora camerounaises se font disperser avec des canons à eau alors qu'ils protestent devant l'hôtel où réside Paul Biya, à Genève, le 29 juin 2019. © MARTIAL TREZZINI/AP/SIPA

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Les autorités nigériennes ont mis en place à Niamey un “dispositif spécial” de “plusieurs milliers d’hommes” pour assurer la sécurité du sommet de l’Union africaine (UA) qui commence jeudi et se termine dimanche. “Nous avons un dispositif spécial de plusieurs milliers d’hommes” dans la capitale, a dit à l’AFP Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur d’un pays qui fait face à des attaques récurrentes de groupes jihadistes dans l’Ouest et à la secte islamiste Boko Haram dans le Sud-Est. Le ministre qui s’est dit “confiant” n’a pas voulu dévoiler les chiffres exacts mais souligné qu’en plus “des milliers de policiers”, il y avait des “milliers de militaires” déployés. Le sommet doit réunir une cinquantaine de chefs d’État qui doivent arriver à partir de vendredi, précédés

A

ctualités Cette attaque, la deuxième genre contre le camp de Tajoura, est un autre signe d’escalade dans l’offensive menée par les forces de l’Est contre la capitale Tripoli.

RDC

Tshisekedi dénonce "une tentative de génocide

Le sommet doit réunir une cinquantaine de chefs d’État qui doivent arriver à partir de vendredi, précédés par des ministres jeudi.

par des ministres jeudi.

Libye

Réactions après le raid meurtrier contre des migrants “Horrible”, “effroyable”, “crime odieux”…

Les réactions affluent ce mercredi pour condamner l’attaque contre un camp de migrants en Libye, attribuée à l’homme fort de l’Est, le maréchal Haftar.

Le gouvernement d’union nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU a été le premier à porter la charge contre le maître de

la région septentrionale de Libye. Dans un communiqué, le GNA a dénoncé “un crime odieux”. Il a attribué l’attaque au “criminel de guerre, Khalifa Haftar” qui mène une offensive depuis début avril pour conquérir la capitale.

Selon un premier décompte, la frappe aérienne a tué plus de 40 migrants et blessé plus de 70 autres migrants mardi soir dans leur centre de détention de Tajoura, dans la banlieue est de la capitale libyenne Tripoli.

L’attaque n’a pas été revendiquée, mais mardi soir, des médias pro-Haftar avaient fait état d’une “série de raids aériens” à Tripoli et Tajoura

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dénoncé “une tentative de génocide” et un “complot” derrière les récents massacres de civils en Ituri (nord-est) où il a achevé mardi une visite de trois jours.

“Manifestement, cela ressemble à une tentative de génocide. On voulait pousser la province d’Ituri à s’embraser, et à amener des événements malheureux du genre génocide que l’on a connus dans notre région des Grands lacs pour déstabiliser le pouvoir de Kinshasa”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à Bunia. Des chiffres officiels invérifiables évoquent au moins 160 morts et 300.000 déplacés. Une opération militaire “de grande envergure”, selon les mots du chef de l’Etat, a été lancée contre les assaillants. Les autorités congolaises pointent la responsabilité d’une milice nommée Ngoudjolo. Des représentants de l’une des communautés de la région, les Héma, s’estiment particulièrement visés par les tueries Congo

Ouverture d'une enquête après l'accident de train qui a fait 17 morts

La frappe aérienne a tué plus de 40 migrants et blessé plus de 70 autres migrants.

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À Pointe-Noire, au Congo, la collision entre deux trains de marchandises, dans la nuit du dimanche à lundi à coûté la vie à 17 personnes alors que 25 autres ont été blessées. C’est le nouveau bilan communiqué par les autorités qui ont a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête.

“Hélas, c’est un chemin de fer qui n’est malheureusement pas à l’abri de tout incident. C’est les mêmes choses dans les chemins de fer que nous pensons être plus développés. Malheureusement, à l’issue de

Ce développement intervient dans le cadre d’un conflit entre la nation de la Corne de l’Afrique et le pays d’Afrique occidentale sur le cas de la République autoproclamée du Somaliland. Le président du Somaliland, Muse Bihi Abdi, effectue depuis ce mercredi une visite en Guinée, à l’invitation du chef de l’Etat guinéen Alpha Condé, informent les médias du Somaliland ainsi que la page Facebook du dirigeant Bihi Abdi.

RDC

Des mineurs clandestins expulsés En RDC, le gouvernement durcit le ton contre les mineurs illégaux. Plusieurs d’entre eux ont été forcés de quitter une mine de cobalt et de cuivre exploitée par une filiale

Félix Tshisekedi, a dénoncé “une tentative de génocide” et un “complot”.

cet accident, nous déplorons des blessés et des pertes en vies humaines ; on n’avait pas besoin de ça. Malheureusement, la nature est ainsi faite c’est des choses qui arrivent. Nous allons ouvrir une enquête pour déterminer ses causes”, a déploré JeanClaude Tchibassa Louboungou, le directeur général de la compagnie ferroviaire Congo Océan (CFCO).

Conseil des ministres.

Diplomatie

La Somalie rompt ses liens diplomatiques avec la Guinée Entre la Somalie et la Guinée, c’est désormais le froid diplomatique. Mogadiscio a décidé de suspendre toute relation avec Conakry, une décision annoncée ce jeudi à l’issue du

En RDC, le gouvernement durcit le ton contre les mineurs illégaux.

du géant suisse Glencore dans la localité de Kolwezi, dans le sud du pays. Selon la presse locale et les ONG de la société civile, les forces de sécurité mise à contribution dans ce déguerpissement ont usé de leurs armes contre les creuseurs artisanaux.

Toutefois, il n‘était pas clair qu’il s’agissait de balles réelles ou balles blanches.

La collision entre deux trains de marchandises, dans la nuit du dimanche à lundi à coûté la vie à 17 personnes.

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L’initiative des autorités congolaises survient après l‘épuisement du délai accordé aux mineurs illégaux pour quitter les mines.

Fin juin, plus de quarante d’entre eux ont trouvé la mort lors d’un glissement de terrain dans une mine de Kolwezi. Glencore avait alors appelé à la « raison », estimant qu’environ 000 2 mineurs illégaux pénètrent sur ses exploitations chaque jour.

Encouverture Rumeurs et fake-news ont enflammé la toile

Qui est derrière le simulacre d’un coup d’Etat en Tunisie ?

Tunis-La Majalla C’est une semaine intense en Tunisie, depuis le jeudi dernier. En effet, en cette journée chargée d’évènements lugubres ; deux attentats et un président transféré d’urgence après un malaise et un état de santé « critique », les rumeurs ont enflé.

Edito

parenthèse sur un hypothétique « putsh » des députés de la Nahdha et autres alliés. Sauf que même si la nuit des longs couteaux n’a pas eu lieu, c'est maintenant sous ce chapiteau qu'on fabrique les fake-news et qu’on arrose le peuple de vraies-fausses nouvelles.

Une expérience démocratique « visée »

C’est donc une semaine, durant laquelle Il est à rappeler que le président de l'ARP l’hémicycle du Bardo, qui, pour la énième avait présidé, jeudi 27 juin 2019, une réunion fois, a pris l’allure d’un grand chapiteau d'urgence au Bardo avec les présidents des voire une arène de gladiateurs où les factions groupes parlementaires. La réunion s'est tenue à politiques se sont croisés les armes, avant que le la demande de plusieurs députés pour débattre président de l’Assemblée des Représentants du de la situation générale du pays à la suite des Peuple, M.Mohamed Ennaceur, mette fin à une attentats-suicides survenus le jour même à la polémique autour d’un présumé « coup d’Etat capitale. ». « C’est Abdelafattah Mourou (vice-président . de l’ARP) qui a été la première personne à le "L'expérience démocratique tunisienne n'est contacter, le jour où le président a été hospitalisé pas acceptée par plusieurs pays et le processus et des attentats perpétrés, a-t-il livré chichement démocratique est menacé", a insisté Mohamed dans une réunion du bureau de l’ARP ! Donc, Ennaceur qui est intervenu après les présidents pas de tentative de « coup d’Etat constitutionnel des groupes parlementaires. » ou n’importe quelle autre forme d’usurpation Au début de la séance plénière, ces derniers du pouvoir. En un peu de mots, il a fermé une ont évoqué la situation générale du pays après

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Le président tunisien quittant l’hôpital.

les attaques terroristes survenues jeudi dernier et la maladie du président de la République nécessitant son admission à l'hôpital militaire de Tunis.

Installer les instances constitutionnelles Pour le président de l'ARP, il incombe à l'institution législative à la fin de son mandat parlementaire 2019-2015 d'installer les instances constitutionnelles indépendamment des différends entre les groupes parlementaires.

De leur côté, les représentants des groupes parlementaires ont condamné les opérations terroristes survenues jeudi dernier, rendant hommage au policier, Mehdi Zammali tué lors d'un attentat-suicide perpétré par un kamikaze qui s’est fait exploser devant une voiture de police déployée à l’Avenue de France en plein centre-ville. Les députés ont récité la Fatiha à la mémoire de l'agent de la police municipale.

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L’hémicycle du Bardo, qui, pour la énième fois, a pris l’allure d’un grand chapiteau voire une arène de gladiateurs où les factions politiques se sont croisés les armes.

Ouvrir une enquête La plupart des représentants des blocs parlementaires ont appelé à la nécessité pour le parlement d'ouvrir une enquête sur ce qui a été qualifié jeudi dernier de "complot" parlementaire ou d'une "tentative de complot".

Le député Mustapha Ben Ahmed (Coalition nationale) a demandé à ce que chaque partie assume sa part de responsabilité. "Notre bloc n'a

absolument rien à voir avec tout cela. Le contraire n'est que mensonge", a-t-il lancé.

Pour sa part, Hassouna Nasfi (Al-Horra- Machrou Tounes) a demandé au pouvoir judiciaire d'enquêter sur toutes les publications postées sur les réseaux sociaux pour semer la discorde et propager des mensonges. Selon lui chaque partie doit assumer ses responsabilités.

Le député Salem Labiadh (Bloc démocratique) a estimé, quant à lui, que la crise provoquée à propos de l'état de santé du président de la République a montré "la fragilité du paysage politique en Tunisie". D'après lui, "ce sont les institutions du

Le président de l'ARP avait présidé, jeudi 27 juin 2019, une réunion d'urgence au Bardo avec les présidents des groupes parlementaires pour débattre de la situation générale du pays à la suite des attentats-suicides survenus le jour même à la capitale.

pouvoir qui ont propagé les rumeurs sur la mort du président".

Noureddine Ben Achour (Bloc Allégeance à la patrie) a, pour sa part, condamné "ceux qui ont propagé des rumeurs et ont voulu faire basculer le pays dans une spirale dangereuse", affirmant le soutien de son bloc à l'ouverture d'une enquête parlementaire à ce sujet.

Le député Haykel Ben Belgacem (Front populaire) a rappelé que son bloc avait demandé de débattre au cours d'une séance plénière des informations relayées à propos d'un "complot constitutionnel" et "d'une vacance provisoire ou définitive dans le poste du président de la République". Le bloc FP appelle à la création d'une commission parlementaire dans ce sens et à l'ouverture d'une enquête sérieuse, insiste-t-il.

Fayçal Tebbini (hors groupe parlementaire) s'est interrogé sur ceux à qui profite la rumeur concernant la mort du chef de l'Etat et le vide constitutionnel. "Ceux qui ont lancé les rumeurs, sont des hypocrites. Ceux-là mêmes qui ont comploté contre lui et l'ont abandonné par la suite", a-t-il tancé. Pour lui une enquête sérieuse doit être ouverte à ce sujet.

Le président du bloc d'Ennahdha, Noureddine Bhiri a estimé que les rumeurs diffusées par des acteurs politiques tunisiens, des journalistes et des chaînes arabes sur la mort du président et sur

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La police tunisienne s’est déployée sur les lieux de l’attentat à la rue Charles de Gaulle à Tunsi.

Mohammed Ennaceur, président de l’ARP.

un certain "complot contre la légitimité" avaient pour dessein de "créer un climat de terreur et d'anarchie".

De son côté, Sofiène Toubel, président du bloc de Nidaa Tounes a salué "l'attitude des hommes d'Etat pour contrecarrer les rumeurs", exprimant le soutien de son bloc à l'ouverture d'une enquête sur ce qui s'est passé jeudi dernier à l'ARP. Le député Sahbi Ben Frej a prié le président du parlement d'informer tous les députés sur ceux qui ont pris contact avec lui jeudi dernier et lui ont demandé de rejoindre en urgence le palais du Bardo, dénonçant "la diffamation dont ont fait l'objet certains députés".

Une foire d’empoigne Oui, ce fut une semaine pendant la quelle hémicycle a pris l'allure d'une foire d'empoigne où tout est permis et d'un procès avec des « traitres » sur le banc des accusés et des « héros » à décorer.

Sept jours de clavaire, avec des récits rocambolesques, mettant les nerfs des tunisiens à vif et affectant le moral des troupes militaires et sécuritaires qui se battent sur tous les fronts pour préserver la sécurité nationale. Sans que le président de l’ARP ne pipe un mot ! Cela est intervenu à un moment où le pays était en

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butte à des attentats terroristes et à des rumeurs colportées sur l’état de santé du président de la République. Au grand dam des tunisiens, nos élus chargés de veiller sur les affaires économiques et politiques du pays, au lieu de s’unir et de faire bloc commun à un moment où le pays était pris dans le tourbillon d'une crise qui a failli emporter dans son sillage stabilité, tourisme et investissements, n’ont pas tardé à se tirer dans les pattes, laissant dans la débâcle des forces loin d’être compactes et alimentant davantage les divisions.

A entendre leur formules assassines et leur accusations virulentes, criant au loup sans voir sa queue, on ne peut que penser qu'ils n'étaient que des acteurs effectifs dans la manœuvre de déstabilisation de l’Etat et du pays.

Car, quand on tire à boulets rouges sur d’autres députés, d’autres coalitions, quand prend en otages des hommes d’Etat, et quand on met en doute la loyauté des proches collaborateurs du président, on ne peut que baliser la voie au chaos et aux troubles.

Pourquoi avoir attendu toute une semaine pour avouer des bouts des lèvres que tous les scénarii obscures ne se sont passés que dans les têtes de quelques députés dont les propos ont enflammé la toile ?

Encouverture Algérie-Conférence de dialogue national

Unique issue de la crise politique

Par Yahia Maouchi Pour mettre un terme au spectre de l’impasse politique, la scène politique est en train de prendre l’allure d’une « dynamique » avec des variantes multiples. A cet effet, les préparatifs vont bon train pour l’organisation de la conférence nationale de dialogue initiée par des partis de l’opposition regroupés sous la dénomination des Forces du changement (FC). Les partis Talaie El Hourriyet d’Ali Benflis, le Front de la justice et du développement (FJD) d’Abdellah Djaballah et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) d’Abderrazak Mokri, auxquels se sont joints d’autres partis et personnalités politiques, syndicalistes, universitaires, représentants de la société civile et de jeunes du Hirak populaire. Ces derniers comptent présenter au pouvoir une plate-forme commune pour une sortie de la crise qui dure depuis le 22 février dernier. Cette rencontre inclusive qui exclut, cependant, tous les partis qui ont accompagné Abdelaziz Bouteflika, est coordonnée par l’ancien diplomate et ministre Abdelaziz Rahabi, a pour objectif principal l’organisation de la prochaine élection présidentielle dans des délais raisonnables qui seront définis après un accord politique consensuel. Cet accord devra porter, notamment, sur les mécanismes à mettre en place et sur l’instance indépendante de préparation des élections. En sus, à l’ordre du jour de cette rencontre figure essentiellement les débats autour des mécanismes de sortie de crise. En outre, des contacts ont été entrepris avec l’ensemble des formations et personnalités nationales aux fins d’éviter toute exclusion de cette conférence. A cet effet, l’ancien ministre a annoncé avoir établi de « larges contacts avec toutes les parties, sans exclusive, pour participer à l’organisation des différentes étapes de cette rencontre, et adhérer pleinement aux efforts visant

la sortie de crise ». Trois comités ont été formés par cette Commission, dont le premier sera chargé de recueillir les avis et les initiatives politiques existantes sur le terrain, le deuxième (comité d’organisation) de définir où et quand la conférence aura lieu et le troisième de la communication et de la concertation avec toutes les forces politiques du pays.

Par ailleurs, contrairement aux acteurs de l’Alternative démocratique, les partis et personnalités des Forces du changement espèrent discuter notamment des mécanismes susceptibles de conduire le pays vers l’organisation d’une élection présidentielle dans « les plus brefs délais ».

Un projet ancien Le projet ressemble à celui auquel appelle le chef d’étatmajor de l’armée. Mais Abdelaziz Rahabi, nie toute coordination avec les autorités. « Notre projet est ancien. Il date du 20 février. Nous l’avons organisé dans la discrétion pour assurer un minimum d’efficacité », a indiqué l’ancien ministre de la Communication, contacté par téléphone. « Nous n’avons aucun contact avec les autorités », a insisté l’ancien ambassadeur, qui rappelle que « la classe politique n’est pas responsable de la crise, mais responsable de la solution ». Une manière pour lui de rappeler à chacun ses responsabilités. Plus que cela, Abdelaziz Rahabi a même expliqué que lui et les partis qui s’inscrivent dans cette démarche ne reçoivent pas d’instructions des autorités.

S’il espère l’adhésion de toute la classe politique à ce dialogue, Abdelaziz Rahabi reconnaît des divergences dans la démarche avec les partis de l’Alternative démocratique. « Nos divergences ne sont pas insurmontables. Mais eux veulent le passage par une transition avant d’évoquer un processus électoral. Vu l’urgence de la situation, nous avons opté pour la tenue d’une élection présidentielle d’abord.

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Il reviendra, après, au chef de l’État élu d’organiser la transition », a-t-il expliqué.

Une classe politique divisée Par ailleurs, l’une des figures les plus en vue de ce groupe de partis politiques est l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis. L’homme a salué cette initiative. «Nous souhaitons une participation aussi large que possible pour se pencher avec toutes les sensibilités de la société pour une véritable sortie de crise, hormis celles qui sont à l’origine de la crise actuelle, afin de trouver une solution à cette crise», nous confie un membre de la direction de ce parti. Tout en se disant ouvert à toutes les initiatives qui vont dans le sens de la satisfaction des revendications du peuple, le parti de Benflis estime qu’« il y a possibilité de trouver une solution consensuelle à la crise ». Selon Talaie El-Houriat, l'objet du dialogue est de réunir, sans tarder, les conditions politiques, constitutionnelles et légales pour assurer la tenue d'un scrutin présidentiel que n'affecterait aucun doute ou suspicion et qui assurerait au peuple le libre exercice de son choix sans craindre de le voir faussé ou détourné. Pour sa part, Lakhdar Benkhellaf, président du Conseil consultatif national du Front de la justice et du développement (FJD), et partie prenante de la conférence de dialogue, a confirmé que des contacts ont eu lieu avec des personnalités politiques nationales, dont Ahmed Benbitour, Liamine Zeroual et Ahmed Taleb Ibrahimi. Ces derniers avaient fait savoir qu’ils étaient intéressés par la conférence et donné leur accord de principe pour y participer. M. Benkhela a tenu à nous confirmer, par ailleurs, que la feuille de route qui sera examinée et adoptée repose essentiellement sur «le retour au processus électoral le plus vite possible, mais avec des garanties réelles pour assurer la régularité des élections», a-t-il poursuivi, soulignant que cela ne saurait intervenir

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sans «la révision du Code électoral et l’élaboration d’une loi organique pour l’instance devant superviser et organiser ce rendez-vous tout en accordant le temps suffisant pour l’installation de cette instance au niveau central et local (wilayas et communes) ».

Rendez-vous le 6 juillet Contactés par nos soins, des membres de la direction du MSP affirment, pour leur part, que le rendez-vous du 6 juillet sera une grande opportunité à même de mûrir les options de sortie de crise. «Nous nous sommes à maintes fois réunis pour échanger nos idées dans le cadre des forces du changement, mais la rencontre du 6 juillet devra nous permettre d’avancer dans le processus de sortie de crise», a tenu à nous expliquer un membre de la direction du MSP. Dans le même ordre d’idée, Abdelwahab Fersaoui, président du RAJ, contacté par téléphone, a indiqué que la date du 6 juillet ne doit pas être une fin en soi même s’il n’exclut pas une participation à la rencontre. « Nous avons entamé des contacts pour rapprocher les points de vue, afin de parvenir à une vraie conférence nationale de consensus », a-t-il indiqué. De son côté, Hakim Belahcel, cadre dirigeant du Front des forces socialistes (FFS), a relève que sa formation politique favorise l’option du dialogue comme démarche démocratique et pacifique de dépassement des crises et comme véritable moyen de concertation pour des compromis politiques. Se disant, il souligne « la ferme volonté d’y inclure tout le monde », considérant qu'il s'agit « du seul moyen à même de délivrer le pays de cette impasse multiple, à travers une solution globale qui intégrera les différents aspects de la crise ». De même, poursuit-il, que le parti « continuera à revendiquer et à se battre pour trouver une issue consensuelle, raisonnable et durable », faisant remarquer que « la balle est désormais dans le camp du pouvoir ». « C’est le sens même que nous

Encouverture avions voulu donner à notre premier appel aux forces vives du changement », a-t-il observé. Toutefois, le président de l'Union démocratique et sociale (UDS), parti non agréé, Karim Tabbou, s’est montré très prudent. « Toutes les initiatives politiques qui apportent de nouvelles idées au débat sont louables et sont à encourager. Toutefois, je le dis avec regret, une partie de la classe politique considère que son avenir dépend beaucoup plus de sa compromission avec le pouvoir que dans son engagement dans le cadre de cette révolution », a-t-il indiqué. Pour lui, « certains partis ne dénoncent pas les atteintes aux libertés et l’intrusion du chef d’état-major sur la scène politique », tout en se disant « scandalisé par l’attitude de certains partis politiques qui soutiennent les discours du chef d’état-major et ne trouvent même pas d’intérêt à dénoncer des arrestations, la brutalité politique, l’embargo sur Alger, les attitudes hostiles des services de sécurité envers le hirak ». En somme, la présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, résume la position du groupe des démocrates. «La décision d’aller à la conférence des Forces du changement sera prise après concertation des partis (FFS, PT, RCD, UCP, PST, MDS, PLD et la LADDH) qui

devront se rencontrer cette fin de semaine. Ce n’est pas une décision que les partis prendront individuellement, mais elle sera prise collectivement » précise-t-elle.

Le FLN souhaite participer Par ailleurs, la présence attendue de l’ancien président de la République Liamine Zeroual à qui une invitation a été remise se veut un gage de crédibilité pour le succès des travaux. Lakhdar Brahimi, Ali Yahia Abdenour, l’ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, la moudjahida Djamila Bouhired, et la sœur de Larbi Ben M’hidi, sont aussi attendus à cet événement qui devrait drainer quelques figures de proue de l’ex-FIS dissous, à l’exemple d’Abdelkader Boukhamkham et Ali Djeddi, qui ont déjà confirmé leur présence. L’on relèvera également le vif intérêt manifesté par le SG du FLN pour prendre part aux travaux de cette conférence nationale. «Le FLN soutient toutes les rencontres de l’opposition préconisant le dialogue inclusif », avait indiqué en effet Mohamed Djemai, en marge d’une rencontre des mouhafedhs du parti à Alger. «Ce qui nous intéresse au FLN, c’est la conjugaison

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de tous les efforts et le rassemblement de toutes les idées et visions pour trouver les solutions constitutionnelles conformes aux exigences du peuple et pouvant sortir le pays de la crise» avait-il ajouté. Évoquant le FLN, il convient de rappeler que cette semaine a été marquée par la démission de Moad Bouchareb, désormais ex-président de l’APN, et ancien chef du groupe parlementaire de même parti. Ainsi, avec la brusque chute de Bouteflika, Bouchareb est dans la « short list » des responsables dont le nom commence par « B » que le peuple souhaite voir « dégager ». Le FLN, dans l’espoir de s’allier les bonnes grâces du Hirak, décide alors de le sacrifier en le déquillant d’abord de la direction du FLN, revenue à son ami Mohamed Djamai, élu à l’issue d’un congrès extraordinaire. Après des semaines de résistance, en tablant sur un éventuel renversement du rapport de force, plus que jamais fluctuant, le député de Sétif finit par jeter l’éponge le 2 juillet enfin, il convient de rappeler que, le consensus, quoique difficile, compte tenu des divergences encore d’actualité, ne relève cependant pas de l’impossible.

A ce propos, Abdelaziz Rahabi s’est même dit convaincu que dans les moments difficiles, les Algériens ont toujours su faire les concessions nécessaires au nom de l’exigence patriotique. Ce qui est attendu en effet de cette conférence nationale, c’est de voir la classe politique et toutes les personnalités conviées à ce rendez-vous s’inscrire dans une dynamique de consécration d’un projet collectif définissant les contours de l’Algérie de demain, et où il sera question de consolider la légitimité de l’édifice institutionnel en se référant aux principes de la souveraineté, de la démocratie plurielle et du progrès.

En d’autres termes, la promotion du caractère républicain de l’Etat, tout comme la préservation de ses intérêts suprêmes

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les partis et personnalités des Forces du changement espèrent discuter notamment des mécanismes susceptibles de conduire le pays vers l’organisation d’une élection présidentielle dans « les plus brefs délais ». devront constituer les axes majeurs de la feuille de route sanctionnant les travaux qu’abritera l’Ecole supérieure de tourisme et d’hôtellerie d’Ain Benian, à Alger, où l’on s’attend à une participation massive de partis politiques de toutes obédiences, de personnalités nationales, de représentants d’organisations syndicales et de la société civile. Toutefois, en dépit de toutes les divergences, il faut rester toujours optimiste et opter pour le dialogue, car du débat jaillit toujours la lumière et il faut espérer que lors des discussions, des concessions seront faites de part et d’autre afin que le pays sorte enfin de l’impasse. Le sort de l’Algérie est trop important pour qu’il soit l’otage de l’entêtement et de la surenchère. La réflexion sur l’avenir du pays ne doit pas s’enfermer, mais s’ouvrir à l’initiative politique qui, elle, doit rester du côté de la mobilisation populaire. Cela ne signifie pas l’absence de toute règle, mais de faire des compromis, dans la mesure du possible, pour aller de l’avant.

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Un vent de fraîcheur L’enthousiasme de la jeunesse marocaine fait vraiment plaisir à voir. Sa mobilisation lors des différents festivals n’est pas que festive. Elle dégage aussi, et peut-être surtout, un attachement au vivre ensemble, au Maroc dans la fraîcheur qui caractérise les jeunes. L’engouement pour l’équipe nationale de football relève du même phénomène. Les Marocains vivant à l’étranger y participent largement.

Par: Ahmed Charaï

Dans le cas du sport-roi, ils le font doublement, sur le terrain et dans les gradins. La majorité des joueurs sont issus des centres de formation européens et des centaines de nos concitoyens émigrés ont fait le voyage en Egypte pour encourager l’équipe nationale.

Cet apport de la jeunesse, des Marocains résidant à l’étranger en général, est fort appréciable et pourrait l’être encore plus. La perception strictement financière de cet apport, les transferts étant un réel levier économique, est trop restrictive. Ils apportent aussi de la modernité et les acquis de leur expérience à l’étranger.En politique ils n’ont pas droit au chapitre. Ils ne sont plus représentés au parlement depuis un quart de siècle après une courte expérience jugée non concluante pour diverses raisons.

Aujourd’hui, de grandes capitales européennes sont dirigées par des Marocains, qui sont aussi présents dans les exécutifs. Rares sont nos partis qui ont des sections à l’étranger et ces sections sont concentrées en France et héritées du temps où l’Union nationale Le conseil des étudiants marocains (UNEM) entretenait des liens avec la diaspora dans son ensemble. des MRE doit Les partis trouveraient dans ce réservoir une vraie source de vitalité. Vivant dans des démocraties matures, dans un environnement où le débat public est riche et structurant, ils peuvent insuffler à nos structures partisanes, une autre manière de faire la politique.

On pourrait aussi par leur biais assister à la création de liens avec des partis dans les pays d’accueil partageant les mêmes valeurs, ce qui faciliterait la diplomatie parallèle en faveur des causes nationales. Une telle projection dans l’avenir estpossible, parce que cette jeunesse très attachée au pays, démontre sur le net qu’elle suit de manière assidue l’actualité politique. Elleest d’ailleurs souvent critique sur le fonctionnement des partis.Pour ouvrir la voie vers ce projet il faut rétablir la représentation des MRE au sein du Parlement. Le conseil des MRE doit plaider ence sens.

Pour l’instant, savourons ces moments où à l’occasion d’événements culturels, comme Mawazine, ou sportifs, la symbiose de la jeunesse, dans toutes ses composantes autour du drapeau, avec une ferveur inégalée, nous apportent un grand bonheur.

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Zimbabwe

Le pays sans électricité…

Par La Majalla Il suffit de placer le mot «Zimbabwe» dans tous les moteurs de recherche, pour conclure que toutes les informations sont négatives, pour ne pas dire sombres et surtout lugubres : chômage de masse, inflation galopante et les pénuries en tous genres. Une nouvelle s’ajoute à cette liste. Le pays est soumis à des coupures de courant interminables qui contraignent le pays à vivre la nuit.

Richard Benhura, fabriquant de meubles, dans son atelier de Glen View, en banlieue de la capitale Harare, est presque à l’arrêt depuis six semaines, il ne commence son travail qu’à 23h 00.

Un des ouvriers explique : «On est forcé de travailler la nuit parce que nous avons besoin d'électricité et que c'est le seul moment où on peut en avoir», avant d’ajouter : «On rentre à la maison vers 04h 00 du matin lorsque l'électricité

s'arrête, et on revient plus tard dans la journée pour finir ce qu'on peut faire sans courant».

Ici et là, ronronnent quelques groupes électrogènes, mais le prix exorbitant du carburant, surtout sa rationalisation, arrive à dissuader plus d’un.

Il faut noter que cette crise ne date pas d’hier, déjà sous Robert Mugabe la situation n’était pas rose. L’arrivée d’Emmerson Mnangagwa fin 2017, a soulevé un espoir sans fin. Mais vite, le désespoir a repris sa place, pour arriver à la situation que vit le pays.

Le pays a interdit cette semaine les transactions en dollars américains et autres devises étrangères, par peur d’un éventuel retour d’une hyperinflation - près de %100 en mai - qui l'a déjà ruiné il y a dix ans, et qui a déjà saigné son économie et a fait dégringoler la valeur de son «dollar zimbabwéen».

Chose prévisible ou presque, la compagnie de production

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et de distribution d'électricité (ZESA) a elle aussi été rattrapée par la situation.

Pour cause d’assèchement de son unique barrage hydroélectrique de Kariba, du fait d’une météo capricieuse, mais aussi de la vétusté de ses installations, la compagnie s’est trouvée dans l’obligation depuis la mi-mai de procéder à des délestages généralisés qui durent jusqu'à dix-neuf heures par jour.

Egenia Chishapira, une mère de famille, déclare «J'ai besoin d'électricité pour cuire la bouillie de mes enfants et pour me faire à manger». Elle n’est pas la seule et à rouspéter et considère que la vie quotidienne a viré au cauchemar.

A l’instar de toute la population, elle s’est trouvée dans l’obligation de trouver une solution de rechange, elle n'a d'autre choix que de faire la cuisine sur un feu qu'elle nourrit avec retenue de quelques bûches.

Mme Chishapira regrette : «je n'ai pas les moyens d'acheter en même temps du bois et des bougies, alors mes enfants ne peuvent pas faire leurs devoirs le soir», avant d’ajouter : «On est tout le temps dans le noir, on s'y habitue, mais ce n'est pas facile».

Caution Kasisi, 45 ans, un autre fabricant de meubles du marché de Glen View, se souvient avec nostalgie : «Avec un carnet de commandes décemment rempli, son affaire

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faisait même figure d'exception».

Le patron explique : «Maintenant c'est plus difficile avec ces coupures de courant. On a bien un générateur mais il ne peut pas tourner longtemps» et explique que «les prix de l'alimentation et de l'école grimpent, mais nos revenus diminuent car on n'arrive plus à livrer nos clients. On a un sérieux problème».

Fortune Chasi, le ministre de l'Energie, cible des critiques, a promis un prochain répit dans les délestages. Ajoutant «On va bientôt franchir un cap», en annonçant que son pays avait réglé un arriéré de 20 millions de dollars dû à la compagnie sud-africaine Eskom.

Toutefois, la compagnie sud-africaine a démenti sèchement deux jours plus tard et affirmé qu'elle ne reprendrait les discussions sur une hausse de son approvisionnement au Zimbabwe «qu'une fois payé».

Les factures impayées par les particuliers, avoisinent les 350 millions de dollars à la, sur un total de 1,2 milliard d'impayés. Ajoutant : «On doit régler nos factures, c'est notre responsabilité à tous».

La débrouille est un sport national dans le pays. Les plus astucieux se sont vite adaptés. Comme Simba Vuremu, qui offre désormais aux clients de sa papeterie des lampes solaires. «Ca se vend bien et vite», dit-il en se frottant les mains.

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Kenya : Le high-tech au service de la faune…

Par La Majall Nul besoin de dire ou de rappeler que la faune africaine est en train de s’appauvrir d’un jour à l’autre. Rares ou même très rares les races qui ne connaissent pas une réduction de la population.

Pires encore, un climat de désolation et de résignation s’installe, comme si rien ne pouvait être tenté ou fait. Surtout que le braconnage, la dégradation du milieu naturel par l’homme, sans oublier le réchauffement climatique, ne facilitent guère les choses.

Plusieurs actions sont en cours : Une banque d’ADN des espèces menacées, ou même des reproductions in vitro, dans les zoos, avec des tentatives de réintroductions en milieu naturel. Mais ces actions, certes louables, mais qui coûtent très cher, ne peuvent garantir, ou moins un arrêt de cette réduction de la population en milieu sauvage.

Certes, les méthodes ancestrales sont toujours en usage, comme effacer les traces des animaux dans le but, de brouiller les pistes devant les braconniers. Mais des moyens contemporains sont de mise aussi. Comme placer des caméras °360 dans les zones stratégiques des, et surveiller sans relâche toute présence éventuelle d’intrus dans la réserve.

La réserve privée d'Ol Pejeta, sur le plateau de Laikipia (centre du Kenya), a eu recourt à cette méthode dans le but de protéger, notamment les deux derniers rhinocéros blancs du Nord au monde - deux femelles - et la plus grande population d'Afrique de l'Est de rhinocéros noirs, une espèce en danger critique d'extinction.

Un centre de recherche situé au cœur du sanctuaire de la réserve et destiné à intégrer les nouvelles technologies à la gestion quotidienne des réserves animalières, a été lancé, le mois dernier, par Ol Pejeta, et présenté comme étant le premier laboratoire high-tech pour la faune

Tout un laboratoire de recherche, auquel participent des ingénieurs en informatique, qui tentent de mettre au point des puces de géo-localisation des animaux, mais aussi des capteurs qui, un jour, donneront des informations concernant la position, mais aussi l'état de santé...

Richard Vigne, directeur général d'Ol Pejeta, avoue : «Nous n'en sommes encore qu'à nos premiers pas dans ce domaine».

Une puce électronique qui serait insérée dans la corne d'un rhinocéros et renseignerait en temps réel la localisation exacte de l'animal et ses données vitales, constitue un des projets en cours, sur lequel travaillent les chercheurs.

Damian Otieno, un informaticien kényan qui a quitté un travail

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de bureau pour diriger ces recherches à Ol Pejeta considère que «Personne d'autre ne mène ce genre d'expérimentation dans le milieu de la protection de la faune au Kenya», avant d’ajouter que «l’expérience est très attrayante».

Il faut savoir, que les seuls moyens pour savoir si un braconnier rôdait dans la réserve, il fallait soit l'apercevoir directement, soit éplucher les photos prises par des appareils équipés de détecteurs de mouvements.

M. Vigne explique : «Ce qui me tracasse avec le monde de la protection de la faune, c'est notre lenteur à adopter les nouvelles technologies et à mettre en place de nouvelles manières de faire les choses. Il faut que ça change».

Trois caméras installées dans la réserve de 360 km2 envoient pour le moment, des alertes en temps réel, en cas d'intrusion par exemple, aux 250 rangers chargés de la sécurité.

Mais la menace demeure. Pour preuve : La dernière victime du braconnage à Ol Pejeta, un rhinocéros, remonte à octobre 2017.

L'année dernière, trois rhinocéros ont été tués, leurs cornes sectionnées et emportées, dans le parc national de Meru, sur l'autre versant du Mont Kenya.

Samuel Mutisya, responsable de la protection de la faune à Ol Pejeta rappelle que la demande de cornes de rhinocéros émane surtout de Chine et du Viêtnam, où la médecine traditionnelle leur attribue toutes sortes de vertus. Ajoutant qu’un kilo de corne de rhinocéros se négocie plus cher qu'un kilo d'or sur le marché noir.

Jusqu’à présent le talkie-walkie continue de régner en maître, faute de couverture réseau dans ces zones souvent reculées, dans la grande majorité des parcs nationaux, la collecte de renseignements repose toujours sur le travail des rangers.

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Une société française (SigFox) a mis en place le réseau, dont dispose la réserve d'Ol Pejeta, qui permet à de petits appareils numériques très peu énergivores d'envoyer des données sur une plateforme unique.

La réserve peut désormais compter sur un grand nombre d’informations : Géo-localisation des rangers ou d'un groupe de lions, dégâts sur une clôture du parc, toutes ces données s'affichent sur une carte interactive consultable sur l'écran de son choix.

Existent aussi d’autres innovations, qui ont été testées ailleurs en Afrique pour lutter contre le braconnage, mais leur coût élevé demeure le principal obstacle à leur généralisation.

L’ONG WWF via un programme pilote financé par Google, a mené un programme, qui s'est terminé en 2017 : Drones, caméras thermiques et clôtures dématérialisées ont été notamment testées dans plusieurs pays africains.

La société Flir Systems, qui fabrique des caméras thermiques, a indiqué en janvier que sa technologie, déjà utilisée dans la réserve du Masaï Mara au Kenya, serait déployée dans 10 parcs kényans.

«Le coût de ces nouvelles solutions et le laboratoire doit être surmonté» selon Richard Vigne, qui ajoute que «Ol Pejeta vise à travers ces nouvelles technologies d'en trouver de peu coûteuses».

Des puces électroniques très économiques et d'une durée de vie de plusieurs années sont en usage dans la réserve, dans le but de localiser les troupeaux de bétail des communautés environnantes.

M. Vigne explique dans un ton de désolation que «C'est bien beau d'avoir un ou deux parcs en Afrique avec plein de technologie, mais si c'est cher au point que personne d'autre ne peut y recourir, alors c'est une perte de temps».

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RDC

Tshisekedi en brouille avec ses ex-alliés…

Par La Majalla Fort de sa légitimité d’avoir remporté en janvier les élections présidentielles de la première «transition pacifique» du pays, Félix Tshisekedi, le nouveau président de la République démocratique du Congo, s’est exprimé avec des mots très durs, samedi à l’encontre de anciens alliés de l'opposition, interdits de marche dimanche à Kinshasa.

D’un ton provocateur il a dit : «Je ne pense pas que je suis une marionnette», avant d’ajouter : «Je suis pleinement président». A travers sa première interview accordée depuis son investiture, il a justifié et détaillé son «deal» avec son prédécesseur et exadversaire Joseph Kabila.

Félix Tshisekedi a visé en particulier les opposants de la coalition Lamuka qui contestent le principe même de son élection, à commencer par Martin Fayulu, en affirmant qu’il ne faut pas confondre «démocratie» avec «anarchie» ou «diffamation».

Le chef de l'Etat est tout à fait «d'accord» avec la décision du gouverneur pro-Kabila de Kinshasa d'interdire une marche à l'appel des cinq leaders de la coalition à Kinshasa dimanche, jour de la célébration du 59e anniversaire de l'indépendance du Congo.

En justification, il a dit : «Il y a quelques jours, une manifestation a été autorisée et elle a donné lieu à des débordements», faisant référence au retour à Kinshasa émaillé d'incidents de l'opposant Jean-Pierre Bemba, un des cinq cadres de Lamuka.

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le coordonnateur de Lamuka à Kinshasa, Fidèle Babala, un proche de Jean-Pierre Bemba, a répété samedi : «On maintient la marche». le chef de la police de Kinshasa Sylvano Kasongo a prévenu : «Tout attroupement de plus de 10 personnes sera dispersé ».

Depuis début 2018 et les trois marches catholiques anti-Kabila interdites et réprimées à balles réelles (une quinzaine de morts en tout), aucune marche n’a eu lieu.

Le chef de l'Etat a promis : «Il n'y aura pas de répression. Les forces de sécurité sont formées pour maintenir la paix» sachant qu’il a été formé à l'école des cadres du parti historique d'opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), fondé par son père Etienne Tshisekedi en 1982.

Avec son père, mort le 1er février 2017, l'actuel chef de l'Etat a connu toutes les affres de la répression, de l'exil intérieur dans sa jeunesse jusqu'à l'interdiction des journées d'action de l'UDPS aux dernières heures du régime de l'ex-président Joseph Kabila à partir de 2016.

Les temps ont changé. M. Fayulu accuse depuis janvier le président Tshisekedi d'être une «marionnette» entre les mains de son nouveau partenaire Joseph Kabila, qui a conservé la majorité au Parlement.

Nouvelle mise en garde présidentielle: «M. Fayulu a le droit de s'exprimer à partir du moment où il ne diffame pas».

Lors de cet entretien, le nouveau président est revenu longuement sur ses relations avec le «président honoraire» Joseph Kabila qui, a-t-il assuré, «n'est pas là pour me faire

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de l'ombre».

«Je veux le changement, mais alors radical, en mettant fin aux mauvaises habitudes telles que la corruption et l'impunité. Il n'y a rien qui m'empêche de le faire - et soyez sûr que mon prédécesseur ne m'empêche pas de le faire, contrairement à ce que certains pensent», a-t-il insisté.

Et le gouvernement alors ? Depuis plus de cinq mois, les coalitions pro-Tshisekedi Cach et pro-Kabila FCC négocient la répartition des ministères.

«Ces discussions, c'est vraiment poste pour poste, individu sur individu...cela avance à petits pas», a reconnu le président.

Non, les amis de Kabila n'auront pas «%80 des postes», en proportion avec leur nombre de sièges au Parlement, et non, ce ne sera pas du 50/50 non plus entre les deux partenaires: «Entre les deux», a dit M. Tshisekedi.

«Je dois avoir un droit de regard et de désignation» sur les ministres régaliens (Défense, Intérieur et dans le cas du Congo, les Mines), a-t-il insisté.

«Nous allons coaliser nos forces. Nous serons d'une même famille politique grosso modo. Donc que cela soit l'un ou l'autre, peu importe - l'essentiel étant qu'il soit choisi par le président de la République», a détaillé le chef de l'Etat.

Le président, qui a préféré une «coalition» à une «cohabitation» avec les pro-Kabila, n'envisage «pas du tout le scénario» d'une dissolution de l'Assemblée dominée par les forces de l'ancien régime. «Nous avons une même sensibilité, c'est-à-dire socialdémocrate», veut-il croire.

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ulture

L’avenue Habib Bourguiba à Tunis

Mythes, réalités et contrastes

Par Nasreddine Ben Hadid

Lorsque les Tunisois (habitants de la ville de Tunis), et même ceux des régions proches, prononcent le mot «Avenue», il ne faut guère leur demander le nom. Tout ce monde, sans aucune exception vise l’Avenue Habib Bourguiba, l’artère principale de la capitale, mais aussi son visage que les habitants ainsi que les visiteurs, mais aussi les touristes, ne ratent pour rien visiter.

Aussi, cet artère, qui relie «Bab B’har» [la porte de la mer], ou encore «Le Port de France», (selon la terminologie coloniale) à la mer, ou au port, avec une bande de terre entre deux lacs, qui serpente vers La Goulette, célèbre station baleinière, s’est convertie avec le temps, en un lieu de rencontre, de commerce, et surtout en image de la ville ou encore du pays dans sa totalité.

Pour l’histoire, la «Médina» (ville traditionnelle) cantonnée derrière ses remparts, a toujours considéré ce lopin de terre, entre la porte et la mer, comme simple passage entre les deux. Il faut attendre l’instauration du Protectorat français en 1881, pour voir naître un vrai projet urbanistique, qui visait à installer une réelle «ville européenne» à côté de la Médina. A l’origine cet axe n’était autre qu’une simple «promenade de la Marine», à savoir une médiocre esplanade boueuse en hiver et

l’espace ne fut jamais interdit aux Tunisiens, mais seulement, ces derniers ne voulaient y aller au début.

poudreuse en été.

Les vrais travaux n’ont commencé que dans les trente années. Sauf concernant le symbole majeur de la présence française : Le Consulat de France, devenu le siège de la résidence générale, fait l'objet d'importants travaux pour le restaurer et y ajouter deux ailes ainsi qu'une salle des fêtes (1892-1890).

Le Théâtre municipal y est ainsi élevé en 1902. Par ailleurs, sur l'emplacement de l'ancien cimetière catholique de Saint-Antoine situé en face de la résidence générale, est élevée la cathédrale Saint-Vincent-de-Paul dont les travaux sont achevés en 1897.

Cette «Avenue de la Marine» a pris le nom en 1900 de «Jules-Ferry» (ministre instigateur du protectorat).

Selon une description de l’époque, l’Avenue est large de soixante mètres, comporte deux chaussées carrossables de part et d'autre d'un terre-plein planté d’un quadruple rangé de ficus. Avec le temps, d'importantes constructions privées telles que Le Colisée (galeries, café et salle de cinéma) en 1931 et l'Hôtel Claridge en 1932, sont venues peu à peu s’ajouter aux constructions publiques.

Pour plus précision, il faut noter que la place de l'Indépendance, avec à son centre l’actuelle statue d’Ibn Khaldoun, constitue la jonction entre l’Avenue Bourguiba proprement dit, et l’Avenue de France, qui finit devant «Bab B’har».

A l’avènement de l’indépendance en 1956, une tunisification dans l’ordre a été initiée. En premier, le déboulonnement de la statue de Jules Ferry, et le lieu prendra le nom du «Combattant Suprême», à savoir le Président Habib Bourguiba.

Il faut rappeler que cette zone marécageuse n’offrait pas des terrains de construction, viable. Beaucoup de bâtisses, connaissent actuellement des problèmes

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l’Avenue Bourguiba, datant du début du XXème siècle.

d’inclinaison, qui nécessitent des interventions multiples. En premier l’hôtel Afica, qui prend le titre de la «bâtisse la plus haute de l’Avenue». D’autres constructions sont venues meubler les lieux.

L’Avenue Habib Bourguiba, ou l’Avenue tout court, devient très vite ce lieu incontournable, aussi bien pour les amoureux que pour les gens branchés : Entre le Café de Paris, la Rotonde, ou encore l’Univers, et plus d’une dizaine d’autres cafés, les visiteurs n’ont que l’embarras du choix. Essentiellement par un beau temps, ou les longues nuits d’été.

L’Avenue a toujours fait les frais des changements politique que le pays ait vécu. La statue équestre du président Bourguiba y est retirée le 11 octobre

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Les trottoirs se sont transformés en «terrasses» pour les cafés, laissant parfois des minuscules passages pour des piétons 1988 et installée à La Goulette au profit d'une horloge rectangulaire ; l'esplanade devient la place du -7Novembre 1987 en référence à la date du «Changement» opéré pat l’ex-président, Zine El-Abidine

Ben Ali en cette date.

Béji Caid Sebsi actuel président, a ordonné le retour de la statue de Bourguiba, pour la placer à non loin de son emplacement initial, donnant sur la Place du 14 Janvier 2011, la date de la chute de Ben Ali. L’image la plus frappante, et qui a marqué l’opinion locale que mondiale, est celle de cette foule immense de Tunisiens, massée devant le ministère de l’Intérieur, scandant un seul et unique slogan : «Dégage»…

Depuis cette date, et en raison de la présence du ministère de l’Intérieur sur les lieux, toutes les manifestations que

L’image la plus frappante, et qui a marqué l’opinion locale que mondiale, est celle de cette foule immense de Tunisiens, massée devant le ministère de l’Intérieur, scandant un seul et unique slogan : «Dégage»

la ville de Tunis ait connues, se sont déroulées ou fini dans cette Avenue, avec un rituel qui commence à être bien rodé : Les forces de l’ordre barricadent l’espace devant le ministère de l’Intérieur. Les manifestants prennent possession des escaliers du théâtre municipal pour le transformer en amphithéâtre aussi bien pour scander des slogans que brandir des pancartes. Devant des passants, souriants ou même parfois insouciants.

Il faut dire que réellement, l’Avenue Bourguiba, n’est plus le vrai ou peut-être l’unique «centre» de la capitale.

Depuis les années quatre-vingt-dix, la zone des Menzeh (quartiers huppés aux alentours de la capitale), a pris le relais pour les cafés de luxe et les boutiques. Aussi, les «Lacs» I & II, connaissent actuellement leurs temps de gloire.

Reste ce côté nostalgique et surtout abordable, pour ceux et celles qui ne peuvent compter que sur les transports publics. Pour rejoindre les deux autres pôles, il faut bien disposer d’une voiture ou prendre un taxi. Sans oublier les tarifs exorbitants pratiqués par ces cafés.

Pour plonger dans l’histoire et connaitre ses détails, «Majalla» a rencontré Abdessatar Amamou, chercheur en patrimoine, et fin connaisseur de l’histoire de la ville de Tunis, qui considère que les premières idées de transformation de cet espace qu’on appelait «Promenade de la Marine» en un avenue digne de ce

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l’Avenue Bourguiba, datant du début du XXème siècle.

: Abdessatar Amamou, chercheur en patrimoine

nom, remontent à 1958 à la Municipalité de Tunis. On a pensé y planter des oliviers ou autres arbres locaux, offrant de la verdure en toute saison.

Lors de la visite qu’a effectuée Sadok Bey [monarque du pays], en Algérie pour rencontrer le Roi de France, le choix fut porté sur le ficus qu’on voit maintenant.

Concernant la présence des Tunisiens, leur importance, et surtout leur apport, notre interlocuteur note, que contrairement aux idées reçues, l’espace ne fut jamais interdit aux Tunisiens, mais seulement, ces derniers ne voulaient y aller au début. Petit à petit, cette peur fut dépassée, et la présence tunisienne s’est faite essentiellement à travers le théâtre en premier. Tant les troupes de théâtre tunisiennes, ont commencé à exiger le droit de présenter leurs pièces au Théâtre municipal, pour un public tunisien. Tout en précisant que plusieurs théâtres et lieux de distraction, y figuraient : A commencer par le Rossini Palace (actuel café Palace) et le Grand Casino (l’actuel Palmarium).

Concernant les transformations majeures, Abdessatar Amamou, rappelle que la station du train, reliant Tunis à la Marsa (banlieue de la Capitale et station balnéaire) via la Goulette, appelé «Tunis-Goulette – Marsa» (TGM), avait son terminal à l’actuel intersection de l’Avenue Bourguiba et l’Avenue de Carthage, en face du «Café de

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L’Avenue a toujours fait les frais des changements politique que le pays ait vécu.

Paris», puis a été transféré vers l’actuel emplacement de l’Horloge, pour finir à son emplacement actuel.

Il est certain que l’Avenue Bourguiba va connaître encore longtemps son temps de gloire, car rien que par son emplacement urbanistique, il constitue le centre d’une toile urbaine, à savoir que tous les avenues, boulevards et rues, ne font que déverser les passants vers cette avenue.

L’Avenue est aussi victime de son succès. Les trottoirs se sont transformés en «terrasses» pour les cafés, laissant parfois des minuscules passages pour des piétons parfois, très nombreux. Aussi, le trafic des voitures, ne colle plus avec l’image paisible que l’Avenue veut présenter. Chose qui a poussé la municipalité à décréter les dimanches après-midi le lieu, zone piétonne. De quoi attiser la colère des chauffeurs des taxis, et le bonheur de passants, et surtout des clients des cafés.

Issue 1753- Jiun 28/06/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Nadine Njeim : Une Êtoile avec plusieurs cordes dans son arc‌ www.majalla.com

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Nadine Njeim : Une étoile avec plusieurs cordes dans son arc…

Par Nasreddine Ben Hadid Dessin : Ali Mendaloui - 1 - Une étoile de naissance…

- Les deux parents, Sameera et Nassib Njeim, ont eu dès la naissance de leur fille Nadine qu’elle est déjà un bébé à part.

- Le 7 février 1984 est née à Baalbek au Liban, une étoile, ou peut-être dirait certains, est descendue des cieux.

- Elle a ébloui tous ceux et celles qui sont venus féliciter les parents pour cette naissance.

- 2 - Une beauté à part, de la classe et de la distinction…

- Dés sa jeunesse Nadine a su attirer l’attention par une beauté singulière - Avec une taille de 1,75 m, elle ne peut passer inaperçue.

- Sa victoire au concours de Miss Liban 2004, lui a ouvert la porte grande ouverte pour représenter son pays à Miss Univers 2005 en Thaïlande.

- 3 - Un parcourt artistique déjà tracé…

- Elle aurait pu bâtir une carrière, une victoire méritée de Miss Liban, et une

participation très respectable à Miss Univers.

- Mais cette étoile-née avait le rêve plus grand que les cieux, et les aspirations plus large que l’univers.

- De Miss Liban bien méritée, elle est devenue actrice confirmée, au théâtre et encore plus à la télévision.

-4Les prix et les distinctions artistiques…

- Forte d’une expérience télévisuelle solide et confirmée, elle a démontré que sa présence devant la caméra est le fruit d’un don et non d’une beauté esthétique.

- Nominée au festival international de Séoul pour la meilleure actrice.

- Avec plusieurs autres confirmations dans une foule de manifestations.

- 5 - Des idées à part, et une polémique qui suit toujours…

- Une chose est certaine, Nadine Njeim a toujours su assumer ses convictions et assumer ses propos.

- Surtout une vision particulière des rapports entre les deux sexes.

- Croyant plutôt à la complémentarité et non la conformité entre l’homme et la femme. Pour elle, un homme reste un

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homme, et une femme reste une femme.

- 6 - Loin de «sois belle et joue ton rôle», elle ose refuser et assume son choix.

- A près avoir excellé dans la série télévisuelle «Al Hayba» [Le prestige], elle s’est absentée de la saison 2 et ne continuera pas dans la saison 3.

- Expliquant dans une interview son refus par son vouloir de jouer un rôle plus actif - Et que la série était stéréotype du genre.

- 7 - La télévision un amour à double sens…

- Jouer dans des séries de télévision est une chose extraordinaire pour Nadine.

- Extraordinaire est la présentation d’une émission de télévision.

- Elle a présenté avec brio «Ajyal» [Génération], et «Tareeq» [La route].

- 8 - Un sens aigu et développé de la famille…

- La réussite artistique n’a pas fait oublier à Nadine de fonder une famille.

- S’est mariée en 2012 à Hady Asmar.

- Elle est aussi mère d’un garçon et d’une fille.

A

rt leur assemblage.

Errance picturale de Lisa Seror…

Sa pratique artistique, Lisa la définit comme une errance picturale avec l’usage de matériaux et autres pigments qui racontent sa terre natale, le déracinement et l’exil à l’instar de ces bouts de sacs Tati qu’on retrouve dans son œuvre «Oceano nox» qui renvoient aux départs rapides. Avec son exposition «Sud-nord», abritée par la galerie AlainNadaud, Lisa Seror signe son grand

La fresque murale des 1001 mains est prête…

C’est l’artiste suisse-américaine Anne Francey, actuellement en résidence en Tunisie, qui se trouve au cœur de ce projet des plus originaux. Il s’agit d’une fresque en céramique réalisée par six cents participants différents et comportant un ensemble de 1024 carreaux. D’une surface de 42 mètres carrés, cette céramique

murale monumentale est ainsi une œuvre communautaire et participative qui mérite bien son identité pétrie par mille et une mains. La fresque a été découverte mardi 25 juin à 18h et se trouve sur le mur latéral de la maison de la culture Ibn Rachiq (Tunis). Une belle initiative soutenue par plusieurs partenaires et portée par une artiste méritante qui a veillé durant six mois à la réalisation de chaque carreau puis à retour artistique en Tunisie. Elle nous y présente une œuvre cathartique qui vient raconter ses réminiscences et sa nostalgie du pays.

Chlef : Conception pour la première fois d’une carte culturelle

La direction de la culture de la wilaya (Département) de Chlef (Algérie) a édité, pour la première fois, une carte culturelle qui devra être mise à la disposition des touristes et visiteurs de la région, et ce, dans le cadre de la démarche visant la promotion du

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tourisme interne et la valorisation des atouts touristiques et monuments culturels dont dispose la région. «Par souci de promouvoir le tourisme interne et fournir aux visiteurs de Chlef un guide renfermant les sites et monuments importants qui pourront être visités, le secteur du tourisme a conçu, pour la première fois, une carte culturelle», a indiqué le chef du service Patrimoine, Mohammed Guendouzi.

Nardjisse Nawel Harkat expose…

Nardjisse Nawel Harkat a exposé jusqu’au 30 juin à la librairie Zone Book, située rue Ahmed Djeghroud, au niveau du boulevard Belouizdad (ex-

Saint-Jean), à Constantine. Très discrète sur la scène publique, l’auteure-peintre, Nardjisse Nawel Harkat, revient avec une riche exposition d’environ une quarantaine d’œuvres d’art. Usant de la technique huile sur toile, l’artiste offre au public un voyage interculturel à travers ses tableaux expressionnistes figuratifs. A première vue, les passionnés d’art sont été captés par une percussion harmonieuse et audacieuse de couleurs criantes et gaies, qui narrent la splendeur des traditions algériennes.

au torrent d'émotions dans lequel s'est retrouvé le public de la scène Nahda, mardi soir à l'occasion de la 5ème journée du Festival Mawazine-Rythmes du monde, lors du spectacle émouvant de la reine de la chanson sentimentale Elissa, où amour et passion se sont mêlés pour transporter l'assistance vers de merveilleuses contrées. Comme à son accoutumée, la chanteuse libanaise à la longue chevelure lisse a fait une apparition digne d'une reine, vêtue d'une élégante robe blanche.

Elle a entamé son concert par la chanson «Wahashtouni», exprimant ses sentiments de la manière la plus sincère à un public conquis, rapidement entré en une harmonie déconcertante avec la chanteuse, tel un duo interprété par Elissa et ses nombreux fans fidèles.

Elissa enchante le public de Mawazine

La musique classique brésilienne Impossible de rester de marbre face en fête à Rabat

Le pianiste brésilien João Elias Soares s’est produit, mardi, à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, dans le cadre d’un concert de musique classique brésilienne, à l’occasion de la célébration par l’ambassade du Brésil au Maroc de la Fête de la musique 2019. Organisée par l’ambassade du Brésil au Maroc et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, cette soirée a permis au public rbati, venu nombreux assister à ce spectacle, de découvrir d’autres facettes de la musique brésilienne, loin des rythmes connus du Samba et de la Bossa nova, et ce à travers des tubes joués avec une

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rt Pierre Yantula Bobina, retrouvé et sollicité à son poste de chef de quartier de Lingwala, l’une des 24 communes de Kinshasa.

Le graffiti habille l’Afrique du Sud…

La région possède l’une des plus importantes collections de graffiti du pays, tout ça grâce au Westdene Graffiti Project, un projet communautaire où les résidents font don de leurs murs à des artistes confirmés. Le projet

impressionnante dextérité de ce jeune pianiste carioca. Au cours de cette veillée artistique, Soares a interprété d’une brillante virtuosité et d’une captivante sensibilité les compositeurs brésiliens Heitor Villa-Lobos, Alberto Nepomuceno, Claudio Santoro, Radamés Gnattali et Ernesto Nazareth, mais aussi des morceaux des fameux Franz Liszt, Sergei Rachmaninoff et Alexander Scriabin.

«Indépendance cha cha»: la détresse des deux derniers musiciens encore en vie

Dimanche, la République démocratique du Congo célèbre le 59e anniversaire de son indépendance. Dans ce pays fou

de musique, chaque fête du 30 juin se vit au rythme d’une chanson devenue l’hymne des espoirs vite déçus dans l’Afrique d’après 1960 : «Indépendance cha cha». Ce monument de l’histoire musicale du continent est l’œuvre du groupe African Jazz de Joseph Kabasele, alias Grand Kallé, mort en 1983. Ses deux derniers musiciens encore en vie viennent d’interpeller le président de la République pour demander la «reconnaissance» de l’Etat congolais, accusé de les laisser vieillir et mourir dans l’oubli et le dénuement.

«Je ne chante pas très bien!», prévient le est sans précédent dans ce domaine, seul sociétaire de l’African Jazz encore et de plus en plus de résidents en bonne santé, l’ancien percussionniste offrent leurs murs à repeindre. Alors que les graffitis ont longtemps été synonymes de vandalisme, peu à peu les mentalités semblent s’adapter.

Jusqu‘à présent, plus de 50 œuvres d’artistes importants ont orné les murs des maisons de toute la banlieue. Et le graffiti est en train de devenir une forme d’art communément acceptée en Afrique du Sud.

Une place en hommage au sculpteur sénégalais Ousmane Sow…

Anne Hidalgo, maire de Paris, a inauguré, ce samedi 29 juin, une place en l'honneur du sculpteur sénégalais Ousmane Sow, décédé en 2016. Près

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Mbungu commence à se familiariser avec le monde de l’art dans la boutique d'antiquités de son père. Le jeune homme rêve déjà secrètement de devenir artiste lui aussi, mais la peinture ne l’attire pas. Il débute une carrière de vendeur et d'agent d’artiste aux côtés de son père. Jusqu’à une «révélation divine» à l’âge de 42 ans.

Les innovations des Editions Sidwaya

Le directeur général de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bamassa Ouattara, a rendu visite aux Editions Sidwaya, le jeudi 27 juin 2019. La XXe édition de la Semaine

d'une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dans le 15e arrondissement de la capitale française où figurera la future place. Un grand moment d'émotion partagé par les élus, la famille et les amis du sculpteur.

dossier semble être au point mort. Aucun calendrier n’est arrêté. Certains acteurs en viennent du coup à s’interroger : la France et surtout le Bénin, sont-ils toujours aussi déterminés à faire aboutir ces restitutions ?

Les restitutions d’œuvres d’art au Bénin se font attendre…

Autodidacte, Francklin Mbungu vend ses œuvres à Paris…

Le 23 novembre dernier, Emmanuel Macron lançait le processus de restitutions d’œuvres d’art à l’Afrique.

S’inspirant du rapport de Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, le président français annonçait la restitution «sans tarder» de 26 œuvres d’art réclamées par le Bénin. Or, sept mois plus tard, le

Autodidacte de 47 ans, Francklin Mbungu s'est imposé ces dernières années sur la scène congolaise au point d'être sélectionné pour une vente aux enchères qui se sont déroulé 24 juin dernier à Paris, dédiée à la création moderne et contemporaine nationale de la culture (SNC), prévue du continent africain. Francklin du 21 au 28 mars 2020, à BoboDioulasso, connaîtra des innovations majeures. L’information a été donnée par le Directeur général (DG) de la SNC, Bamassa Ouattara, à l’issue d’un entretien avec le DG des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiégna, le jeudi 27 juin 2019, à Ouagadougou. Il s’est agi, pour M. Ouattara, de traduire tout d’abord sa reconnaissance au DG des Editions Sidwaya et l’ensemble de son équipe pour la collaboration qui a toujours existé entre les deux entités.

«Nos échanges ont porté sur l’ensemble des innovations que nous voulons introduire à l’édition 2020 de la SNC, qui correspond à son vingtaine rendezvous», a-t-il souligné.

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