Les cinq candidats sont sur le qui-vive

Election de la Présidence de l’ARP : de l’instantané chanceux !

Une décision qui fait trembler l’Europe

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1773- Novembre 15/11/2019

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Jeremy Corbyn, est aussi Chef du Gouvernement de l’ombre, et se cherche une place sous les lumières www.majalla.com

Lancement de la campagne électorale le 17 novembre

Les cinq candidats sont sur le qui-vive www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

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Pas de retrait du Sahel… 26

Un partage équitable de la 28 manne pétrolière ?

Époustouflante Houda Ben Amor

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Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

Armée malienne : Repli stratégique ou action tactique?

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Les manifestants irakiens se rassemblent sur le pont al-Jumhuriya qui mène à la zone verte à haute sécurité, lors des manifestations antigouvernementales en cours dans la capitale Bagdad le 31 octobre 2019. (Getty)

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Une femme passe devant des canons d'artillerie de la Seconde Guerre mondiale à la colonnade du Musée de la Grande Guerre patriotique sur la colline Poklonnaïa )Getty( .2019 octobre 31 à Moscou le

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ctualités

L’Afrique en bref Tanzanie

Malinzi suspendu par la Fifa

La Fédération internationale de Football a eu la main lourde contre l’ex-patron du football tanzanien. Jamal Emil Malinzi a été suspendu 10 ans de toute activité liée au ballon rond par l’instance en charge de la discipline à l‘échelle internationale. La sanction est tombée ce lundi.

Le Tanzanien a été reconnu coupable de détournement de fonds. De l’argent de la FIFA, mais aussi de la CAF et de sa propre fédération. ll a été condamné par la commission de discipline de la Fifa à une amende de plus de 000 455 euros.

Outre ses casseroles sur le plan financier, Plus de 200 éléphants qui ont perdu la vie selon les informations diffusées par l’Autorité zimbabwéenne de gestion de la faune sauvage et des parcs nationaux.

Zimbabwe

Ainsi meurent les éléphants

Au Zimbabwe, outre les humains qui voient leurs récoltes déprimer, à cause de la sécheresse, la population d‘éléphants paie également un lourd tribut. En moins de deux mois, ce sont plus de 200 éléphants qui ont perdu la vie selon les informations diffusées par l’Autorité zimbabwéenne de gestion de la faune sauvage et des parcs nationaux.

Des animaux comme la girafe, le bison et l’impala meurent également, a-t-il déclaré, et

la situation ne pourra s’améliorer qu’après le retour des pluies. « Presque tous les animaux sont touchés », a fait savoir Tinashe Farawo, porte-parole de l’institution. Pour venir à bout du problème le Zimbabwe entend déménager d’une de ses principales réserves plusieurs centaines d’animaux sauvages, dont des éléphants. Il s’agit exactement de 600 éléphants, deux meutes d’entre cinq et dix lions, des chiens sauvages, 50 buffles, 40 girafes et 2.000 impalas qui seront évacués de la réserve de Save Conservancy, dans le sudest du pays, et relogés dans trois autres sites.

Des groupes armés s’emparent depuis 2016 de sites d’orpaillage au Sahel dans des zones où l’Etat est faible ou absent

Jamal Emil Malinzi a été aussi sanctionné pour avoir falsifié une résolution du comité exécutif de la TFF, la fédération tanzanienne.

Sahel

Les jihadistes à l’assaut de l›or

Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, “des groupes armés s’emparent depuis 2016 de sites d’orpaillage dans des zones où l’Etat est faible ou absent. Leur convoitise est attisée par le boom du secteur aurifère artisanal depuis la découverte, en 2012, d’un filon saharien”, écrit cette organisation dédiée à la prévention et la résolution des conflits.

Ces trois pays sont directement frappés par la propagation des activités jihadistes à partir du nord du Mali depuis 2012. Ces agissements se doublent de conflits intercommunautaires.

Jamal Emil Malinzi a été suspendu 10 ans de toute activité par la Fifa.

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Malgré les attaques, l’armée tient à éradiquer de manière définitive les groupes armés terroristes actifs dans l’est de la RDC.

Les violences ont fait des milliers de morts, combattants et civils.

Ces Etats pauvres peinent à faire face, malgré la présence de forces étrangères et de l’ONU, et à contrôler de vastes étendues de territoire également livrées au brigandage. Les jihadistes se financent eux-mêmes grâce à de multiples trafics.

Guinée

Alpha Condé rebat ses cartes

Le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a annoncé lundi qu’il remplaçait son ministre de la Sécurité, en pleine secousse politique dans le pays. Dans un communiqué lu lundi soir à la télévision nationale, la révocation d’Alpha

Ibrahima Keira n’a pas été motivée, mais selon des observateurs de la politique guinéenne, le chef de l’Etat tente de calmer les tensions qui assaillent le pays depuis plusieurs semaines du fait de la présumée intention du président Condé de briguer un troisième mandat.

Selon la constitution, le chef de l’Etat devrait se retirer à l’issue de son second et dernier mandat l’année prochaine. Sauf qu’en septembre, il a demandé à son gouvernement de réfléchir à une nouvelle constitution. Une démarche perçue par ses opposants et la société civile comme une tentative de sauter le verrou constitutionnel et de postuler à un troisième mandat, d’autant qu’il ne l’a jamais exclu.

Le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a annoncé qu’il remplaçait son ministre de la Sécurité, en pleine crise politique dans le pays

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Construit en 1901 par les colons britanniques le port de Kisumu a été rénové à un coût de 30 millions de dollars.

RDC

Cinq civils tués par des rebelles

Cinq civils ont été tués dans la nuit de lundi à mardi par de présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) au treizième jour d’“opérations d’envergure” annoncées par l’armée contre leurs fiefs dans l’est de République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources locales.

Une vingtaine de civils ont été tués dans des attaques attribuées aux ADF depuis l’annonce du lancement des opérations militaires le 30 octobre.

Des habitants reprochent aux autorités de concentrer les opérations dans les environs de Beni, et non vers le nord vers la frontière ougandaise (Mbau, Eringeti…).

Dans un communiqué daté du 10 novembre, l’armée dit vouloir “éradiquer de manière définitive les groupes armés terroristes actifs dans l’est de la RDC”.

A

ctualités

L’Onu a appelé les militaires en Guinée-Bissau à rester à l‘écart de la crise politique dans ce pays.

Kenya

Le port de Kisumu bientôt rouvert

Au Kenya, les activités devraient reprendre sous peu au port de Kisumu, d’après des sources citées par des médias locaux. Il n’y a certes pas encore d’annonce officielle. Mais à en croire des responsables kényans, la reprise des activités au port de Kisumu se précise à mesure que le temps s‘écoule.

Construit en 1901 par les colons britanniques

le port de Kisumu a été rénové à un coût de 30 millions de dollars. Grâce à cette cure de jouvence, l’infrastructure sera dotée entre autres d’un parc à conteneurs d’une capacité de 1000 yards, d’un chantier d’assemblage de navires, d’une cale sèche, d’un parc industriel et d’une jetée pétrolière d’une capacité de 8,8 millions de litres.

Guinée-Bissau

Les militaires appelés à rester à l›écart de

la crise politique

Le Conseil de sécurité de l’Onu a appelé lundi les militaires en Guinée-Bissau à rester à l‘écart de la crise politique dans ce pays, réclamant à nouveau la tenue de la présidentielle le 24 novembre comme prévu.

Samedi, le président bissau-guinéen José Mario Vaz, cible depuis fin octobre de vives critiques de la communauté internationale pour la crise politique, s’est entretenu avec le vice-chef d‘état-major, le général Mamadu Ture Kuruma, sans que rien ne filtre de la conversation. En réaffirmant “la légitimité” du gouvernement du Premier ministre Aristides Gomes à organiser le scrutin présidentiel, “les membres du Conseil de sécurité encouragent tous les acteurs politiques à travailler ensemble pour tenir l‘élection présidentielle le 24 novembre” comme prévu, ajoute leur déclaration. Aristides Gomes a été limogé fin octobre par le président Vaz. Nigeria

La police tire en l’air pour disperser une manifestation : La police a tiré en l’air et les manifestants ont commencé à courir dans tous les sens.

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Entre 70 et 80 manifestants s‘étaient rassemblés devant le quartier général de la

Les Écureuils du Bénin qui amorcent un nouveau virage dans la course à la CAN 2021.

DSS, les services de sécurité qui détiennent Omoyele Sowore depuis début août, après son arrestation pour “trahison” et appel à la révolution, selon un journaliste de l’AFP présent sur les lieux. Ils scandaient des slogans tels que libérez Sowore(Candidat malheureux à la présidentielle) ou Buhari est un tyran, quand une cinquantaine d’agents de la DSS sont sortis du bâtiment, certains en voiture, moto ou camion, et ont forcé le passage dans la foule.

Les agents des services de sécurité ont tiré en l’air et les manifestants ont commencé à courir dans tous les sens. Certains ont essayé de traverser l’autoroute en contre-bas, d’autres

ont été piétinés et un journaliste a été frappé.

Football africain

Les choses sérieuses commencent

Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ont commencé et la longue marche vers Cameroun 2021 est entamée. Deux journées en une semaine et de très belles affiches au programme. Focus sur les Écureuils du Bénin qui amorcent un nouveau virage après leur qualification historique en quart de finale de la CAN en Egypte cette année.

Il y a lieu aussi de noter le démarrage timide de la Can U23 avec seulement deux victoires dans chacun des deux groupes lors de la première journée. Et deux faits marquants :

L’humanité célèbre ce mardi 12 novembre, la journée mondiale de la pneumonie

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le succès du pays-hôte, l’Egypte, et la défaite du tenant du titre, le Nigeria, surpris par la Côte d’Ivoire.

Et enfin, JO Tokyo 2020. C’est ce mardi qu’on connaîtra l’affiche de la finale des éliminatoires du tournoi Dames/Zone Afrique. Cameroun-Côte d’Ivoire et ZambieKenya, la manche retour du quatrième tour des qualificatifs reste très ouverte.

Infection des voies respiratoires

Trois pays africains dans le top cinq mondial

La pneumonie a tué l’année dernière, plus de 000 800 personnes dont la plupart sont des enfants, indiquent les institutions sanitaires.

Le Nigeria, l‘Éthiopie et la RDC sont parmi les cinq pays les plus touchés.

L’humanité célèbre ce mardi 12 novembre, la journée mondiale de la pneumonie.

L’occasion pour l’OMS, l’UNICEF et bien d’autres organismes onusiens et ONG dont Save the Children de faire l‘état des lieux de cette pathologie dans le monde.

Une situation qui est loin d‘être reluisante vu le nombre de victimes recensées l’année dernière. « La pneumonie a coûté la vie à plus de 800.000 enfants de moins de cinq ans l’an dernier, soit un toutes les 39 secondes », indique le rapport qui met en lumière une sorte d’incurie de la communauté internationale vis-à-vis de ce « véritable problème de santé publique ».

Lancement de la campagne électorale le 17 novembre

Les cinq candidats sont sur le qui-vive Par Yahia Maouchi Le compte à rebours de la campagne électorale a officiellement commencé, en vue de l’élection présidentielle du 12 décembre en Algérie. A cet effet, les staffs des candidats au scrutin présidentiel, sont sur le qui-vive, en vue de collecter le maximum de soutiens au sein des partis favorables à cette élection mais qui n’ont pas présenté leurs propres cavaliers. Il s’agit également de chercher des appuis au sein des organisations de masse et autres personnalités nationales. Et pour le moment, c’est le président du parti des avant-gardes des libertés qui est aux premières loges avec le ralliement à sa cause de nombre de ces petits partis sans grande assise populaire. C’est ainsi que Ali Benflis bénéficiera, dès le premier tour du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain, de l’appui de l’UFDS (Union des forces démocratiques et sociales), de Fadjr el Djadid, du front du militantisme national, du Front national pour les libertés (FNL). Leurs présidents, respectivement Noureddine

Bahbouh, Tahar Benbaïbèche, Abdallah Haddad et Mohamed Zerrouki ont publiquement signifié leur soutien à l’ex-chef de gouvernement en assistant, au début de cette semaine, à la présentation par Benflis de son programme électoral. Si l’ancien secrétaire général du RND explique son soutien au candidat Benflis par sa reconnaissance dans la démarche et le programme du président du parti des Avant-gardes des libertés, l’ancien ministre de l’Agriculture et ex-chef de groupe parlementaire du RND soutient que son appui à Benflis « coule de source » tant il est le « plus proche de nous ».

Rappelant l’avoir déjà soutenu en 2004 et en 2014, Bahbouh affirme avoir même été partenaire dans l’élaboration du programme électoral de son candidat préféré. Au sein du staff de campagne de Benflis, on s’attend à d’autres ralliements potentiels comme celui du FAN (Front de l’Algérie nouvelle), cette formation de la cuvée de 2012, née d’une énième dissidence au sein du mouvement Islah, menée par Djamel Benabdeslam. Ce dernier, qui était dans la première rangée des invités du candidat Benflis, au chapiteau de l’hôtel

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Hilton d’Alger, affirme avoir répondu par « simple politesse » à l’invitation du président du parti des Avant-gardes des libertés. Cette présence ne signifie donc pas un quelconque soutien à la candidature de Benflis, une question qui est « toujours en concertation au niveau des structures de base de notre parti », précise Benabdeslam. Et de prévoir de trancher le sujet d’ici quelques jours, avant l’entame de la campagne électorale. Toujours au chapitre des soutiens, Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), apporterait son appui à Benflis, après avoir été partisane du 5e mandat avorté du président de la république déchu. Du côté de l’ex-Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, même s’il assure n’être “le candidat de personne”, ce dernier rallie déjà à sa cause beaucoup d’anciens soutiens d’Abdelaziz Bouteflika. Bizarrement, la première organisation à avoir déclaré sa « flamme » à celui qui se présente comme un “candidat indépendant” est l’Association des zaouïas. Si cette association ne représente pas toutes les institutions religieuses traditionnelles du pays, elle a toujours accompagné l’ancien système politique.

Outre les zaouïas, le parti El-Islah, qui a tout misé sur le cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, s’est vite empressé d’apporter son soutien, lui aussi, à Abdelmadjid Tebboune. Son secrétaire général, Filali Ghouini, qui s’est spécialisé ces dernières années dans le soutien indiscutable et inconditionnel au pouvoir, a déclaré soutenir le candidat Tebboune. « Après concertation avec les membres du madjliss echoura, nous avons décidé de soutenir, par conviction, le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune », a annoncé Ghouini, sur un ton solennel. D’autres anciens soutiens au chef de l’État déchu s’apprêtent à soutenir son ancien Premier ministre. C’est le cas du secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli. Si le candidat malheureux à la candidature ne s’est pas encore prononcé publiquement, son entourage assure qu’il déclarera son appui à l’ancien ministre de l’Habitat dans les prochains jours. « Une

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L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a convié les candidats et les responsables des médias à signer la charte d’éthique des pratiques électorales chose est sûre : il ne soutiendra pas Benflis », assure un de ses proches. Il reste à savoir qui aura le soutien des autres partis encore indécis, le FJD que dirige Abdallah Djaballah, mais surtout le FLN dont le bureau politique, qui avait promis de trancher la question à l’issue des concertations menées avec les membres du comité central, temporise encore, reportant à chaque fois sa résolution. Parce que le cœur des cadres et militants du vieux front du pouvoir balancerait entre les trois « enfants » du parti, Benflis, Tebboune et Abdelaziz Belaïd, avec une tendance lourde pour les deux premiers, le bureau politique réserverait sa position au plus que probable second tour, laissant le libre choix aux militants au premier tour.

Les candidats face à la dure réalité du terrain

Toutefois, une chose est sûre, le coup d’envoi de la campagne verra les cinq candidats en lice, Azzedine Mihoubi, Ali Benflis, Abdelmadjid Tebboune, Abdelaziz Belaïd et Abdelkader Bengrina à l’épreuve du terrain. En attendant de jauger la capacité de ce quintet de susciter un engouement populaire qu’exige tout scrutin présidentiel, certains parmi les prétendants donnent l’impression d’être déjà dans le bain de la campagne. Du moins sur le plan médiatique. En effet, les deux anciens Premiers ministres,

Encouverture Tebboune et Benflis, n’ont pas attendu le lancement de la campagne électorale pour promouvoir leurs offres politiques qu’ils ont, d’abord, défendu à la présentation de leurs programmes respectifs devant les médias, mais, ensuite en s’accordant une présence quasi-permanente sur les chaînes de télévision privées. Sans juger ou préjuger de l’efficacité d’un tel marketing, les deux candidats semblent vouloir s’installer comme les favoris potentiels de la compétition.

Voulant se débarrasser du poids du bouteflikisme qui leur colle à la peau, pour avoir accompagné le président déchu, les deux postulants au palais d’El Mouradia présentent plus des engagements articulés sur leurs expériences à la tête de l’Exécutif. M. Benflis qualifie ce qu’il propose aux Algériens de « programme d’urgence nationale » alors que M. Tebboune dit présenter 54 engagements pour amorcer « le changement ». Les trois autres candidats semblent privilégier la discrétion, du moins jusqu’à présent, bien qu’Abdelkader Bengrina, candidat islamiste du mouvement El Bina, ne se prive pas de tribunes publiques pour faire la promotion de ses priorités. Le transfuge du MSP a même peiné à s’attirer les regards de l’opinion même quand il accuse un des quatre autres postulants d’avoir plagié son programme électoral.

Abdelkader Bengrina, s’est autorisé, lors d’un point de presse, à décliner quelques promesses qui sont revenues comme un leitmotiv. On pense déceler, à la limite, trois axes fondamentaux à savoir, celui relatif à la nécessité de réviser en profondeur la Constitution, le deuxième concerne l’application de mesures drastiques pour permettre un réel décollage économique du pays, et le troisième axe touche à la politique internationale qui ne privilégie que les seuls intérêts de l’Algérie. Par ailleurs, s’exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le porte-parole de

Une campagne, qui intervient dans un contexte politique inédit, marqué par le rejet populaire du scrutin, les staffs appelés à promouvoir l’image et le programme des prétendants semblent contraints à jouer petit bras

Belaïd pense que « le changement ne peut venir que par les moyens démocratiques » parce que, précise-t-il, « nous ne croyons pas à la politique de la chaise vide ». M. Haddam a tenu à signaler que, dès 1962, les pouvoirs qui ont eu à se succéder à la tête de l’Algérie, se sont tous appuyés sur la « légitimité révolutionnaire » pour gérer son avenir. « Pour des raisons générationnelles », il considère qu’il est temps, désormais, pour les personnes ayant bénéficié de cette légitimité « de passer la main » à travers des élections « propres et transparentes » seules habilitées à donner une légitimité populaire aux institutions. De son côté, Azzeddine Mihoubi, candidat du Rassemblement national démocratique (RND) s’est dit engagé de faire entrer des réformes profondes sur la justice pour présenter les meilleurs textes de loi.

Mihoubi a souligné que le point essentiel à partir duquel il prépare son programme électoral avec un groupe de jeunes professionnels de l’intérieur et de l’extérieur du pays est « le respect de l’intelligence et la conscience du citoyen », ce qui nécessite de prendre en compte les changements politiques qui se produisent dans les cellules simples et petites qui composent la société, la famille, la rue, le quartier, l’école.

Selon le candidat du RND, le programme démonte de nouveau, la réalité politique, économique et sociale et la reconstruit en fonction des nouveaux changements

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politique dans la ville de Béjaïa (Petite Kabylie), où ils ont fait face à une hostilité des citoyens contre les partis de l’ancienne Alliance présidentielle. Et quand on sait que l’ensemble des prétendants à la magistrature suprême est issu des formations politiques de l’allégeance, cela ne fera qu’attiser la colère des opposants à la tenue de l’élection présidentielle.

Une campagne électorale qui risque d’être chaude

et des aspirations des populations à un État fort, fondé sur l’efficacité plutôt que sur la récompense, sur un état d’égalité des chances, et se débarrasse de la culture de la rente qui répand la corruption et la dépendance. En tout état de cause et au-delà des similitudes et des dissemblances que peuvent présenter les candidats à la magistrature suprême, c’est davantage la capacité des concernés à gérer la très probable hostilité qu’ils rencontreront sur le terrain qui suscitera la curiosité. Et si les cinq prétendants affichent leur adhésion - sincère ou calculée - à l’esprit du mouvement populaire pour le changement, à chaque fois que la question leur est posée, la partie est loin d’être gagnée d’avance surtout avec l’insistance de pans importants de la société à rejeter le scrutin. Les questions nées dans le sillage du mouvement populaire, notamment celles des libertés publiques et de l’indépendance de la justice, continuent à mettre dans l’embarras les candidats. C’est dire combien la partie s’annonce plus que difficile pour ceux qui vont se lancer dans la bataille électorale à partir du 17 novembre.

Le traitement réservé au début de cette semaine, à un convoi ministériel, dans la wilaya de Tizi Ouzou (Grande Kabylie), peut être annonciateur d’une campagne agitée. Idem pour les représentants du Rassemblement national démocratique (RND), qui avaient du mal à ouvrir leur permanence

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Par ailleurs, la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre prochain risque d’être tiède, si l’on se fie aux plans concoctés pour la circonstance par les états-majors des cinq candidats en lice. Une campagne, qui intervient dans un contexte politique inédit, marqué par le rejet populaire du scrutin, les staffs appelés à promouvoir l’image et le programme des prétendants semblent contraints à jouer petit bras. En outre, dès le samedi 9 novembre, jour de la validation des 5 candidatures par le Conseil constitutionnel, c'est le temps des promesses qui s'installe, le temps d'une campagne électorale. Chaque candidat en a pour tous les secteurs politique, économique, social et culturel, pour toutes les catégories professionnelles et sociales, pour tous les âges, pour la femme et les jeunes. Abdelmadjid Tebboune en a 54.

Il s'est engagé à aller chercher l'argent « là où il se trouve » pour réformer le pays. « Je sais où je dois récupérer l'argent et il y en a, pour le changement, nous nous engageons et nous pouvons » promet, d'ores et déjà, son slogan aux électeurs.

Tout autant que Tebboune, les 4 autres candidats promettent de créer « l'Algérie nouvelle » avec tout ce que cela suppose et exige comme rééquilibrage des pouvoirs, légitimation des institutions de l'Etat et établissement d'une relation de confiance entre gouvernant et gouverné. Le changement est ainsi promis alors que la corruption est érigée en mode de gouvernance depuis l'indépendance et mine l'ensemble du pays des hauts de ses décideurs jusqu'aux profondeurs de sa société. Pour avoir occupé de hautes fonctions, les 5 candidats le savent parfaitement. Par ailleurs, une chose est sûre, les cinq candidats seront fin prêts pour entamer une course d’obstacles qui durera trois semaines. Des obstacles, il y en aura et les premiers signes d’une campagne difficile et inédite sont constatés un peu partout dans le pays. Même si, à ce jour, les deux camps qui se font face, à savoir les pros et les anti-élections, en sont encore aux échanges verbaux, il n’en reste pas moins que c’est bien la première fois dans les annales des scrutins en Algérie qu’une élection suscite autant d’intérêt de la part de l’opinion nationale. Un peu partout dans le pays, des citoyens manifestent bruyamment leur opposition à ceux qui affichent leur intention de voter.

Il est aussi arrivé à ce que ces derniers mettent plus de zèle dans la formulation de leur position. De part et d’autre, la conviction semble profonde et des qualificatifs violents sont lancés, avec l’objectif de blesser l’adversaire. La guerre des mots n’est encore qu’à ces débuts et le risque

Encouverture

de voir la situation se dégrader est de mise, d’où la grande vigilance, dont chaque citoyen doit faire montre pour éviter des affrontements violents. On n’en est pas encore là, mais il est entendu que ce futur probable est dans toutes les têtes et hante l’ensemble de la communauté nationale. L’important, tous les citoyens approchés le disent, c’est que la démocratie et la liberté individuelle doivent pleinement trouver leur place dans le corps social pour permettre à chaque Algérien d’exprimer son opinion qu’il soit pour ou contre la prochaine élection présidentielle. Le pays ne disparaîtra pas après le 12 décembre et le combat politique des anti-présidentielle se poursuivra certainement sous d’autres formes. Cela, les Algériens le savent et les candidats à la présidentielle le martèleront sans doute, puisqu’il ne viendra pas à l’esprit

qu’il est temps, désormais, pour les personnes ayant bénéficié de cette légitimité « de passer la main » à travers des élections « propres et transparentes » seules habilitées à donner une légitimité populaire aux institutions.

du futur président, quelle que soit sa couleur politique, d’enfreindre les libertés ou de réprimer un quelconque courant politique. Cela pour dire que les cinq prétendants à la magistrature suprême ont conscience qu’ils auront en face d’eux, tout le long de la campagne, un peuple déterminé à sauvegarder les espaces de liberté et d’expression acquis.

Ce sera d’ailleurs avec cette énergie populaire que le futur président entamera son premier mandat. Le Mouvement populaire est un formidable «booster» pour n’importe quelle action gouvernementale. L’essentiel, présentement, consiste à passer le cap de la campagne électorale, et permettre à un maximum de citoyens de choisir leur nouveau chef de l’Etat. Ce sera d’autant plus possible à faire que, pour cette campagne spécifiquement, les candidats passeront par le test médiatique. Le débat télévisés promis par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) est, en soi, une formidable séquence politique qui donnera aux électeurs l’opportunité d’entrer dans la tête de chaque candidat et apprécier sur pièce ses compétences et ses arguments. Là encore, on n’en est pas à ce niveau de la campagne et l’on ne pourra pas prédire le succès d’une initiative, sans précédent, depuis l’indépendance du pays. Il n’en demeure pas moins, que cette confrontation attendue par tous, est l’un des atouts de la présidentielle du 12 décembre prochain. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts et la situation politique du pays, qui évolue à une vitesse grand V, sera forcément différente de celle d’aujourd’hui. Le facteur nouveau sera immanquablement l’entrée en lice des cinq candidats. Quoi qu’on en dise, leur parole pèsera sur la scène nationale et l’opinion que les Algériens se font du scrutin en sera certainement impactée.

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Une charte d’éthique des pratiques électorales

C’est un fait inédit dans les annales des élections que le pays a connues depuis son indépendance. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a convié les candidats et les responsables des médias à signer la charte d’éthique des pratiques électorales. Ladite charte cristallisera à travers ses dispositions l’engagement moral des cinq candidats à garantir une compétition sereine et régulière. L’objectif visé est d’aller vers une campagne électorale devant être marquée par une confrontation uniquement sur la base de programmes et la tenue d’un discours en parfaite harmonie avec les aspirations de la population et ses attentes en rapport avec le prochain rendez-vous électoral. La signature de ce document va intervenir la veille du lancement officiel de la campagne électorale. Cette charte est fondée sur « le respect profond et durable du processus démocratique et sur l’observation des lois et textes subséquents qui codifient les règles des élections et des campagnes électorales », peuton lire dans la charte élaborée par l’ANIE dont la tâche ne s’annonce pas moins difficile pour une expérience. « Tous les acteurs participant au processus électoral doivent accepter la responsabilité d’agir de façon à maintenir et à

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renforcer la confiance du citoyen par rapport à l’intégrité et la transparence du processus électoral », ajoute la même source.

Il a été également rappelé dans le préambule de la charte, qu’en vertu de la loi, « toutes les prérogatives en matière électorale que l’administration détenait ont été transférées à l’ANIE, qui est désormais le dépositaire exclusif, notamment la supervision, le contrôle, l’organisation et la conduite des opérations électorales ». Dans le chapitre dédié à « l’engagement des médias nationaux », il a été indiqué que ces derniers sont tenus « d’assurer une couverture globale, équilibrée et objective durant toutes les phases de l’opération électorale, de manière impartiale et sans aucune discrimination entre les candidats et en leur faciliter l’accès ». Il est également fait état de l’interdiction pour les médias de « diffuser tout sondage portant sur les intentions de vote des électeurs et les cotes de popularité des candidats, à moins de 72 heures à l’échelle nationale et 5 jours pour la communauté nationale établie à l’étranger, avant la date du scrutin ». Pour leur part, les membres de l’Autorité indépendante s’engagent à « s’astreindre au respect du principe de neutralité, d’impartialité et de traitement équitable des candidats et s’interdire tout comportement ou action susceptible d’altérer ces principes ».

P

olitique

Election de la Présidence de l’ARP : de l’instantané chanceux !

Tunis-La Majalla Les citoyens Tunisiens qui étaient devant leurs téléviseurs à attendre la transmission directe de la première séance plénière du nouveau Assemblée des Représentants du Peuple, ont du calmer leurs patiences, pendant les interruptions par des documentaires, allant des plaines d’Ecosse à la Sierra Nevada en Espagne.

Elire le Président et ses deux adjoints, dépasse, et de très loin, le cadre législatif pur. En premier, à cause de cette corrélation entre ces élections et la constitution du Gouvernement. En second lieu, admettre ce rendez-vous, comme thermomètre d’un paysage politique, qui a dégagé un président outsider, ainsi qu’un parlement tellement effrité que toute élection possible et pensable, est devenue un vrai casse-tête.

Savourer le présent…

Aussi, ces élections, comprendre les résultats ainsi et surtout les alliances qui ont engendré ces résultats, constituent l’antichambre de la constitution du Gouvernement, à savoir que le chargé de cette mission pourrait (au conditionnel)

trouver toutes les difficultés du monde pour bien arriver à bon port. Reste, que ces élections, dégagent une image encore floue, certes, de la prochaine «photo de famille» gouvernementale, mais indicatrice des tendances dans le sens global.

Certes, se dégage plus d’un indicateur, à travers élections, mais de les affirmer comme indicateurs irréfutables et surtout définitives, reste à prouver.

Ennahdha, qui vient de porter son Chef Rached KHriji Ghannouchi à la tête de l’Assemblée, veut porter la coalition au-delà des 109 voix requises pour faire passer son gouvernement, à savoir la plus large «ceinture» parlementaire possible, pour qu’aucun ne puisse exercer à lui seul, un quelconque chantage.

Les querelles auxquelles ont assisté les téléspectateurs, qui ont conduit à rompre la transmission en direct, ont secoué plus d’un.

Sachant que l’image de l’ex-Assemblée, était au plus bas des sondages, de l’opinion publique, qui considère ces députés, comme une nuisance aux intérêts du peuple.

Ce jeu d’alliances et de contre-alliances, qui peuvent se faire en clin d’œil et se défaire en

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Abdellatif Hannachi, Professeur

une seconde, induit la situation politique dans plus d’une incertitude. Certes, toute formation politique nourrit le souhait d’aller aussi loin possible dans la satisfaction de ses intérêts, mais reste que le doute et le manque de confiance, marquent toute la scène politique.

… Et un futur incertain…

Dans le but d’éclaircir ces coins d’ombre, tellement obscures, «Majalla» a interviewé Abdellatif Hannachi, Professeur d’Histoire à l’université de Tunis, et analyste politique :

ses alliés peser sur la scène politique tunisienne.

Même si l’accord aurait été obtenu quelques secondes avant la résonnance du gong.

Nous pouvons parler déjà d’une «opposition» à cette alliance ?

Nous devons attendre la constitution d’un gouvernement pour pouvoir parler ou évoquer une quelconque opposition.

Cette alliance entre Ennahdha et Qalb Tounes, est naturelle ou contre-nature ?

Chose qui doit nous interpeller tous, est de Ghannouchi est arrivé au poste de président, savoir que dans le passé, Nidaa Toues ait sur la base d’un concours de circonstance ou un payé fort, et même très fort son alliance avec Ennahdha. Ce mouvement est parti en morceaux, «deal» bien ficelé ?

Plutôt un «deal», entre Ennahdha et Qalb Tounes, essentiellement à cause de cette alliance, même essentiellement, et ne résulte pas d’un accord si d’autres facteurs y ont influé, comme le souci passager ou de circonstance. Il émane plutôt d’une de Beji Caïd Essebsi de léguer dans une forme conscience des deux, de l’importance de chacun d’héritage déclarée, le poste de direction à son et de l’autre, qui peuvent chacun accompagné de fils Hafedh.

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Chacun des deux alliés, est-il cohérant ?

Il est certain que cette alliance va trouver ou trouve déjà une résistance au sein de chacun des deux mouvements, aussi bien Ennahdha que Qalb Tounes.

Q : Les chiffres assurent le contraire : A savoir que le résultat obtenu par Ghannouchi nécessite, un vote en masse, de la part des deux mouvements ?

Certes, il faut dépasser le cadre instantané de la chose et s’inscrire dans le temps et la continuité. Nous y sommes pour 5 ans, surtout avec une circonstance économique très difficile.

Pour cela, il faut lire le rapport de la Banque Mondiale, qui annonce une crise mondiale grave et longue. Certainement, cette crise portera des répercussions négatives sur la situation de notre pays.

La solution ?

J’ai appelé et je réitère mon appel pour la constitution d’un gouvernement de Salut national. La situation économique est grave, avec ses répercussions sociales attendues, sans oublier la situation en Libye qui menace de sombrer encore. Et même le retour des terroristes de la Syrie. Toute cette situation confondue, nous pousse à inverser la vision, et partir non du droit de chaque entité politique à asseoir sa vision, mais plutôt et surtout du devoir de sauver la situation.

Ceci nécessite un programme commun ?

Certainement, même un accord dans ses moindres mesures. Sinon chacun des partis, va y perdre de sa crédibilité et de sa popularité.

Les partis disposent de cette conscience ?

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d’Histoire à l’université de Tunis, et analyste politique

Ils n’ont qu’à lire les résultats des récentes élections. Je n’irai pas à parler de sanctions, je suis certain qu’il s’agit au moins, d’un vote de protestation.

Aussi, la prochaine alliance gouvernementale est réellement dans une course contre le temps.

Car si le peuple ne constate pas des résultats palpables, la situation peut dégénérer non pas en protestation comme a été le cas lors des récentes élections, mais vers des situations analogues à ce qu’on constate actuellement au Liban, en Irak ou même au Chili.

surtout nécessite un programme clair. Toute vision partisane étroite à court terme, ou réduite, ne peut coller à ce programme salvateur.

Et l’opposition dans toute cette vision ?

On peut constater déjà à la lecture du passé, que l’opposition qui a réduit sa propre mission au dénigrement a été elle aussi sanctionné par le vote. Il nous faut une opposition active, et même, j’ose dire participative.

Comment participative ?

Le gouvernement de Salut national, dépasse ou plutôt doit dépasser les notions classiques Ce que vous dites est à l’antithèse de la vision de pouvoir/opposition. La plus large assise parlementaire est nécessaire à ce gouvernement. partisane ?

Certes, un gouvernement de Salut national, ou Se barricader dans l’opposition et ne pratiquer toute autre nomination, se fera avec une assise que le dénigrement ne peut porter loin, et même parlementaire aussi large que possible, mais est contre-productif.

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La Turquie menace d'envoyer les Jihadistes dans leurs pays d’origine

Une décision qui fait trembler l’Europe Tunis-La Majalla Depuis que la Turquie a lancé une offensive militaire dans le nord-est de la Syrie début octobre, un certain nombre de combattants de l’EI emprisonnés et de leurs familles se seraient échappés. Ankara affirme avoir reconquis environ 287 membres de l'EI, y compris des femmes et des enfants, au cours de l'offensive.

Cependant, le mois dernier deux femmes néerlandaises soupçonnées d’être membre d’Isis et ayant fui un camp de détention syrien se sont rendues à l’ambassade de leur pays à Ankara avec leurs enfants, demandant à être renvoyées chez elles.

Elles ont été arrêtés par les autorités turques et les Pays-Bas ont rapidement déclaré qu'une des femmes – ayant une double citoyenne hollandaise-marocaine - avait été déchue de sa nationalité. Cependant, la Turquie a insisté à les déporter. Un différent a depuis déclenché une polémique qui a pris une autre tournure inquiétante pour les pays européens et arabes.

Suite à cette polémique, le ministre de l'Intérieur Turque a déclaré que le rapatriement de terroristes présumés commencerait la semaine prochaine et inclurait les personnes rendues apatrides.

Un transit pour l’enfer

Longtemps soupçonnée d’avoir laissé les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie après le

début du conflit qui déchire ce pays depuis 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l’EI, a rejoint en 2015 la coalition anti-djihadiste.

Mais Ankara a été accusé ces dernières semaines par les pays européens d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste.

Réagissant, Ankara, qui a maintes fois critiqué les pays européens pour leur refus de reprendre les 200 1 ressortissants étrangers actuellement détenus dans des prisons turques car ils étaient soupçonnés d'avoir des liens avec l'organisation terroriste, commencera à déporter les combattants étrangers de l'Etat islamique détenus par la Turquie dans leur pays d'origine a annoncé le ministre de l'Intérieur Turque. « Pas besoin de courir dans tous les sens : nous allons vous renvoyer les membres de l’EI. Ils sont à vous, faites-en ce que vous voudrez », avait-t-il ajouté. Le ministre turc n’avait pas précisé quels étaient les pays concernés par cette mesure, mais s’était notamment adressé à l’« Europe » pendant son discours. «Maintenant, nous vous disons que nous allons vous renvoyer les jihadistes de l’Etat islamique. Nous commençons cela lundi», a déclaré Süleyman Soylu à Ankara vendredi dernier.

Dans des commentaires antérieurs, Soylu a déclaré que les efforts de rapatriement incluraient également les personnes dont la citoyenneté européenne a

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le ministre de l'Intérieur Turque, Süleyman Soylu.

été révoquée et qui sont apatrides. «Les pays ne peuvent pas simplement révoquer la citoyenneté de tels anciens terroristes et s’attendre à ce que la Turquie prenne soin d’eux; C’est inacceptable pour nous et c’est aussi irresponsable », a-t-il déclaré aux journalistes le 2 novembre. "La Turquie n'est pas un hôtel pour les terroristes étrangers."

La Turquie n’est pas un hôtel

Il n’empêche, Soylu a déclaré que la Turquie détenait près de 200 1 membres étrangers d'Isis et en avait capturé 287 autres, y compris des femmes et des enfants, lors de sa récente invasion du territoire tenu par les Kurdes dans le nord de la Syrie.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Ismail Catakli, a déclaré lundi qu'un ressortissant américain avait été expulsé et qu'un ressortissant allemand et un ressortissant danois seraient renvoyés plus tard dans la journée. Les deux sont détenus dans des centres d’expulsion alors que des procédures judiciaires sont en cours. Catakli a déclaré que sept autres ressortissants allemands seraient renvoyés le 14 novembre. "Un combattant terroriste étranger

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Ce que craignent les pays d’origine est que ce rapatriement ouvre la voie aux 11000 personnes emprisonnées en Turquie et les forces kurdes syriennes ainsi que des dizaines de milliers de femmes et d'enfants membres de leur famille. américain dont les procédures sont terminées a été déporté, a déclaré Catakli, cité par l'agence de presse officielle Anadolu. "Les projets de voyage de sept combattants terroristes étrangers d'origine allemande dans des centres de déportation sont terminés; ils seront expulsés le 14 novembre", a-t-il ajouté.

Un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a confirmé lundi que la Turquie enverrait

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olitique

jusqu'à sept combattants de l'EI avec deux enfants.

Ankara se prépare également à déporter des combattants étrangers de France, d'Irlande et des Pays-Bas, entre autres pays, a noté Catakli. Au total, plus de 20 djihadistes devraient être expulsés dans les prochains jours, dont 11 ressortissants français et deux irlandais.

Déchus de leurs nationalités

Depuis 2010, le Royaume-Uni a dépouillé plus de 100 citoyens britanniques de leurs liens présumés avec Isis, Al-Qaida, Al-Shabab et d'autres groupes terroristes. Bien que, en vertu d'une convention internationale de 1961, il soit illégal de laisser un apatride, plusieurs pays, y compris le Royaume-Uni et la France, ne l'ont pas ratifiée.

Mais la procédure de la politique de rapatriement reste incertaine. Certains pays demandent à l’avance des manifestes de passagers pour les vols militaires et commerciaux avant de permettre à un avion de pénétrer dans leur espace aérien. Il est également peu probable que la Turquie puisse rapatrier ceux qui ont perdu leur citoyenneté. Shiraz Maher, directeur du Centre international pour l’étude de la radicalisation au King’s College de Londres, a déclaré au Guardian: «Sur le plan pratique, je ne vois pas comment les autorités turques pourraient faire respecter ce droit.

Je soupçonne que le gouvernement britannique

Ankara a été accusé ces dernières semaines par les pays européens d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste.

refusera tout simplement les avions transportant ces individus. " Cependant, Ankara avait précédemment critiqué les pays européens pour leur réticence à reprendre leurs ressortissants qui se battaient pour un "califat" de l'Etat islamique en Syrie et en Irak. Plusieurs pays européens privent les militants de leur citoyenneté pour mettre fin à leur rapatriement, craignant un revirement politique, s'inquiétant de la possibilité de les traduire en justice et craignant des attaques extrémistes chez eux. À lui seul, le Royaume-Uni a révoqué la citoyenneté de plus de 100 personnes qui auraient adhéré à des groupes djihadistes à l'étranger.

Des milliers en prison

On ignore également combien de djihadistes seront finalement rapatriés. Mais au total, la Turquie souhaite envoyer jusqu'à 200 1 djihadistes étrangers chez eux, en Europe et ailleurs. Mais ce que craignent les pays d’origine est que ce rapatriement ouvre la voie aux 11000 personnes emprisonnées en Turquie et les forces kurdes syriennes dans des prisons du nord-est de la Syrie, ainsi que des dizaines de milliers de femmes et d'enfants membres de leur famille.

Environ un cinquième des combattants de l'EI

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Près de 1200 combattants de l’EI dans les prisons turques.

Des femmes de combattants de l’EI dans une prison Kurde en Syrie.

emprisonnés par les forces kurdes syriennes dans le nord-est de la Syrie seraient d'origine européenne.

Selon le ministère allemand de l'Intérieur, plus de 80 membres allemands de l'EI sont emprisonnés en Syrie et en Irak.

La « Majalla » a interrogé l’ambassadeur de Turquie à Tunis, M. Ali Onaner. quant à un possible retour des combattants d’origine tunisienne dont le nombre s’élève à près de 2900. A ce propos, il a affirmé que la Turquie a entamé hier le processus d'expulsion de "Daesh" de différentes nationalités vers leurs pays d'origine. Cependant, « toutes ces informations sur l'expulsion de terroristes tunisiens vers la Tunisie dans le contexte de l'expulsion des combattants de l'Etat islamique vers leur pays d'origine sont fausses, sans fondement et sans valeur ». En effet, selon lui, « la Turquie n'a pas et n'expulsera pas les terroristes tunisiens unilatéralement, d'autant plus qu'il existe une coordination sécuritaire ». Il a ajouté à « Majalla » que « Nous avons la chance d’avoir une excellente coopération dans la lutte contre le terrorisme et contre l’organisation terroriste ISIS et si des Tunisiens sont impliqués dans cette organisation et sont détenus en Turquie, le processus de leur retour se déroulera dans le cadre de la coopération avec

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La Turquie détient près de 1 200 membres étrangers d'Isis et en avait capturé 287 autres, y compris des femmes et des enfants, lors de sa récente invasion du territoire tenu par les Kurdes dans le nord de la Syrie. les autorités tunisiennes ». Et de souligner que si les autorités tunisiennes « veulent rapatrier les Tunisiens impliqués dans l'Etat islamique, la Turquie fournira la coopération complète et nécessaire ».

Il a par ailleurs rassuré que les déclarations du ministre turc de l’Intérieur étaient « en réaction à certains pays occidentaux qui refusent catégoriquement de reprendre leurs citoyens impliqués dans le groupe État islamique, ce qui n’est pas le cas avec la Tunisie qui fournit une coordination élevée ».

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apport

Paris

Pas de retrait du Sahel…

Par La Majalla

le début des violences djihadistes il y a près de cinq ans.

Florence Parly, ministre française des Armées, Un soldat français de l'opération Barkhane a été a trouvé toute la peine du monde, à minimiser tué par un engin explosif au nord-est du Mali, les répercussions des récentes attaques terroristes au lendemain de l'assaut dans la même région contre l’armée malienne, et même contre les contre un camp militaire malien qui a fait 49 soldats de son pays, stationnés dans ce pays. Elle morts. Deux attaques revendiquées par l'Etat s'est même efforcée de vanter les progrès réalisés islamique au Grand Sahara (EIGS). sur le terrain, en dépit de la multiplication des Selon la ministre française «La situation attaques djihadistes au Burkina Faso et au Mali. sécuritaire est évidemment difficile», avant de prévenir que «le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine», et de conclure que Toute la bonne volonté de la France…

Selon un haut gradé de l'opération anti- «nous sommes armés de patience, de volonté et djihadistes Barkhane, qui mobilise 4.500 d'idées nouvelles». militaires français au Sahel, sur une étendue vaste comme l'Europe : «Nous sommes engagés De l’espoir, encore et toujours, dans un match de volontés. Nous devons montrer Le général Pascal Facon, qui a pris la tête de Barkhane l'été dernier, considère qu’ «Il faut avoir notre détermination».

Six ans après l'intervention française au Mali de la patience stratégique, de la persévérance, pour barrer la route aux djihadistes, l'horizon est c'est fondamental». de plus en plus plombé, tant l'alarmant contexte La ministre française, pendant sa tournée sécuritaire régional se prête pourtant peu à sahélienne a par ailleurs insisté concernant les «progrès» accomplis par les soldats de Barkhane l'optimisme.

Une embuscade contre le convoi d'une société et leurs partenaires locaux, qu'ils s'efforcent de minière canadienne dans l'est du Burkina Faso faire monter en puissance pour pouvoir à terme a fait 38 morts, l'attaque la plus meurtrière réduire leur présence, et a ajouté : «On ne peut enregistrée dans ce pays voisin du Mali depuis pas dégrafer Barkhane du jour au lendemain,

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bien sûr, mais les forces nationales participent de façon beaucoup plus décisive aux différentes opérations», a assuré que «l'armée malienne a récemment subi des coups très durs, mais cela ne change pas notre sentiment que le niveau et les capacités des FAMa (Forces armées maliennes) continuent de progresser». Tout en sachant que dans le but d’aider les Français à accompagner les Maliens au combat, des forces spéciales européennes seront déployées au Sahel courant 2020, a promis Mme Parly.

Paris compte enfin remettre sur selle la force militaire régionale du G5 Sahel, tombée en désuétude sous la houlette d'un précédent commandant mauritanien. «Avec lui, on a perdu un an», soupire un militaire français. La France mise sur le nouveau commandant nigérien de la force, le général Oumarou Namata Gazama, pour

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donner un nouveau souffle à cette entité destinée à lutter contre les jihadistes dans les zones transfrontalières.

Mais malgré les efforts de formation déployés par l'Union européenne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et Barkhane, les armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d'enrayer la progression des attaques.

«Quand les FAMa sont avec Barkhane, ça se passe bien. Dès qu'ils sont seuls, ça ne suit plus», lâche un officier français basé au Mali. «Au niveau de la communication, dès qu'on réalise une action en faveur des populations, on met nos partenaires maliens systématiquement en avant, mais derrière, ils ne prennent pas leurs responsabilités», renchérit un soldat de Barkhane dans le Gourma malien.

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apport

Nigeria

Un partage équitable de la manne pétrolière ?

Par La Majalla Le Nigeria, est à la fois, premier producteur de pétrole d'Afrique, mais aussi un pays où le nombre des pauvres et des exclus ne cesse d’augmenter. Avec de graves conséquences sur un équilibre social déjà très fragile.

Afin d’augmenter un peu sa recette pétrolière, ce pays a adopté la semaine dernière une nouvelle législation visant à bénéficier d'un meilleur partage des ressources avec les majors internationales. Le président Muahammdu Buhari a qualifié cette mesure de «moment décisif».

Une manne du ciel…

Des milliards de dollars, selon les responsables nigérians, vont s’ajouter à la caisse de l’Etat, qui vient de revendiquer une «part équitable» des ses richesses pétrolières. Une décision qualifiée d’évolution historique.

Cette éphorie est certainement louable selon des experts, mais surtout constitue surtout une «tentative mal préparée pour grossir sa trésorerie dans un contexte économique difficile et met en

garde sur le risque de faire fuir les investisseurs étrangers».

Le pouvoir actuel considère que la loi sur l'offshore profond, en vigueur, est inchangée depuis son adoption en 1993. Conclue du temps où le pays était encore gouverné par un régime militaire. Cette nouvelle loi vient redéfinir les accords de partage de production et redessiner les contours des relations avec les sociétés pétrolières.

Des sources gouvernementales s’accordent pour assurer que cette demande de révision est réellement légitime et surtout légale, tant les accords entre l'État et les compagnies pétrolières internationales, stipulent qu’une révision doit être observée, si le prix du baril dépassait les 20 dollars.

Il faut rappeler que le baril a largement dépassé ce seuil au cours des 20 dernières années, sans que la formule de partage des revenus ne connaisse aucune révision.

Le gouvernement de M. Buhari a par ailleurs porté de graves accusations envers ses prédécesseurs, considérant qu’ils ont privilègié leurs intérêts personnels, en acceptant que l'essentiel des revenus pétroliers reste entre les mains des privés.

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Des observateurs expliquent ce silence par le fait que de nombreux responsables politiques nigérians ont en effet investi dans l'exploitation et la commercialisation du pétrole, voire obtenu des permis sur des gisements alors qu'ils étaient en fonction.

Le gouvernement, sans remettre en question les accords, s’est contenté d’introduire un «taux de redevance» qui suit l'évolution des prix du pétrole, atteignant %10 lorsque le baril dépasse les 150 dollars. En moyenne, les sociétés pétrolières paieront désormais une taxe forfaitaire de %10 sur les champs en mer et de %7,5 sur les champs on-shore, à des profondeurs spécifiées.

La présidence estime que ces changements vont permettre de générer des revenus supplémentaires d'au moins 1,5 milliards de dollars d'ici 2021.

Du rêve à la chimère…

Cette belle médaille dispose d’un revers : Les opérateurs étrangers peuvent décider de revoir à la baisse leurs investissements dans un contexte qui leur est moins favorable. Tout en sachant qu’environ la

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moitié des dépenses publiques sont financées par les revenus du pétrole.

Dans le passé, lorsque la récession a frappé le Nigeria en 2016, l'Etat a progressivement accru la pression sur certains des majors mondiales - Shell, Exxon Mobil, Chevron Eni, Total et CNOOC - qui extraient la majorité du pétrole brut du pays.

Dans un geste qui a provoqué beaucoup d’éclats, et surtout une vaste polémique, le gouvernement a réclamé, à la mi-octobre, a réclamé, rétroactivement 62 milliards de dollars aux multinationales du secteur, estimant que c'est la part qu'il aurait du percevoir si la législation avait été modifiée avant.

Tout en portant l'affaire devant les tribunaux, l'AFP le représentant de l'une des principales sociétés pétrolières a déclaré : «Nous n'avons aucune idée de la façon dont le gouvernement est parvenu à un tel montant».

Le ministre du Pétrole a reconnu, quant à lui, devant le tollé général, qu'il était illusoire de récupérer un tel montant, mais qu'un règlement amiable pourrait toujours être trouvé.

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apport

Armée malienne : Repli stratégique ou action tactique?

Par La Majalla L’attaque terroriste qui a coûté la vie à une cinquantaine de soldats de l’Armée malienne, ne peut passer sans provoquer des ondes de choc. Une des conséquences : L’armée malienne a annoncé se replier de ses positions isolées exposées aux attaques djihadistes près de la frontière du Niger et du Burkina Faso pour se regrouper sur des places plus fortes après deux assauts très meurtriers.

Sur son site internet, l'armée a indiqué dans la nuit de samedi à dimanche, qui a suivi l’attaque que cette décision a déjà été appliquée à trois postes (Anderaboukane et Indelimane, repliés sur Ménaka, et Labbezanga, sur Ansongo) et d'autres vont suivre.

De lourdes pertes…

Les pertes de la période récente, sont les plus lourdes essuyées par l'armée malienne depuis plusieurs années. Indelimane, dans l'est du pays, a essuyé le 1er novembre une attaque qui a coûté la vie à 49 soldats selon les autorités. Un mois, plus tôt, une quarantaine d'hommes au moins ont été tués dans un double assaut contre les positions militaires à Boulkessy et

Mondoro, près de la frontière du Burkina.

La question ne concerne plus, ni les récentes opérations terroristes, ni la période récente, mais plutôt de savoir quelles conséquences peut avoir la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays et la dureté des revers subis ont renforcé les interrogations, sur la faculté de l'armée malienne à faire face aux agissements djihadistes et aux autres violences auxquelles le Mali est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants.

Les circonstances des attaques d'Indelimane et de Boulkessy n'ont jamais été rendues publiques. Mais les informations non confirmées officiellement et suggérant l'impréparation de l'armée à ces offensives ainsi que l'incapacité de dépêcher rapidement des renforts sur place avaient soulevé des questions sur la tactique.

A la suite d'Indelimane, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait indiqué avoir ordonné l'armée l'élaboration d'un «nouveau concept opérationnel».

Quant à l’Armée, selon son site internet, elle considère que «dans un souci de reconsidérer notre posture opérationnelle sur le terrain, les unités isolées vont être regroupées en points d'appui et centres

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de résistance», avant d’ajouter que «cette décision s'inscrit dans l'exécution d'un nouveau concept d'opération qui vise à mieux adapter la stratégie à la menace des terroristes et autres narcotrafiquants».

Un mince espoir…

Devant les rumeurs qui circulent surtout sur les réseaux sociaux, ces derniers jours, concernant ce plan de retrait, suscitant des expressions d'inquiétude pour la protection des populations civiles et des frontières. L’Armée s’est contenté d’assurer : «Il n'est nullement question d'abandonner les populations».

Les Maliens se posent déjà des questions concernant la présence militaire française, et surtout l’aide apportée par les pays occidentaux à l’Armée de leur pays, sachant que la ministre française des Armées, Florence Parly, a déjà exprimé dans une

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récente visite, au président Ibrahim Boubacar Keïta la volonté de Paris de renforcer le soutien aux forces maliennes grâce à ses alliés européens, dans le difficile combat contre les djihadistes.

Mme Parly, en tournée au Sahel en butte à la propagation des violences djihadistes, est arrivée lundi soir à Bamako dans un contexte assombri par la mort de 49 soldats maliens vendredi et d'un soldat français samedi.

S'exprimant devant quelques journalistes après avoir été reçue par le président malien, elle a reconnu que «la situation sécuritaire (était) évidemment difficile». Evoquant le doute répandu quant à la capacité de l'armée malienne à faire face, ainsi que les expressions locales de rejet de la présence des forces étrangères, elle a jugé «naturel que les citoyens s'interrogent quand des drames de cette nature interviennent».

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France-Afrique : Les nouveaux enjeux Lors de son discours à Abidjan, Le Roi Mohammed VI avait évoqué « la chasse gardée qui n’existe plus ». C’était une allusion directe à l’attitude de pays qui ne réagissaient pas aux nouveaux enjeux africains et restaient empêtrés dans les schémas anciens, hérités de la colonisation.

Par: Ahmed Charaï

Quinze ans après, le contexte est totalement bouleversé. L’Afrique, parce qu’elle recèle le potentiel de croissance le plus fort, parce que ses nouvelles élites sont ouvertes à la mondialisation, attise toutes les convoitises, diversifie ses liens économiques, n’est plus dans l’attente de faibles subsides d’aides mais d’investissements win win.

La France a des relations historiques avec l’Afrique, liées à la colonisation, et à la gestion post-coloniale. Les temps ont changé, le continent évolue vers une meilleure gouvernance qui ne s’appuie plus sur les ressources naturelles bradées, mais sur de vrais projets de développement.

La Russie, la Chine, l’Allemagne, et les pays du Golfe notamment, recherchent des opportunités en Afrique et y investissent. Cette tendance ne peut que s’amplifier, parce que malgré la persistance de zones de tensions, c’est la zone du monde qui connait les meilleurs taux de rentabilité. C’est une logique économique implacable.

La France a de formidables atouts, son passé lui permet d’être omniprésente en Afrique de l’Ouest. Les élites sont francophones, ont souvent été formées dans l’Hexagone. La connaissance du terrain est maximale. Mais il faut que la France sorte du schéma néocolonialiste. « L’Afrique n’est plus une chasse gardée ». La France a un immense avantage par rapport à ses concurrents. Encore faut-il qu’elle se donne les moyens d’utiliser ces avantages à son profit en intégrant, définitivement, que les rapports avec l’Afrique ne dépendent plus exclusivement du politique et que l’approche réaliste doit être privilégiée.

Paris n’est pas dénuée de moyens. Pour contrecarrer les influences chinoises et maintenant russes, elle peut compter sur plusieurs atouts, les relations historiques qui perdurent, mais aussi la possibilité d’interférences positives.

Le Maroc est un hub privilégié. Son système bancaire est bien implanté sur le continent, or les banques françaises sont souvent présentes dans le système financier marocain. Les entreprises marocaines sont présentes, y compris dans des pays lusophones ou anglophones, c’est une vraie porte d’entrée pour l’Afrique.

Si la France veut retrouver sa place en Afrique, elle est obligée de changer de paradigme, de nouer des alliances. Le continent africain est, de l’avis de tous les économistes, celui de l’avenir. Pour avoir sa part, il faut faire fi du passé et s’inscrire dans une véritable politique de co-développement.

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Issue 1773- Novembre 15/11/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Jeremy Corbyn, est aussi Chef du Gouvernement de l’ombre, et se cherche une place sous les lumières www.majalla.com

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rt Ben Amor est une des étoiles de la scène tunisienne.

Sept conteuses pour Shéhérazade

Elles étaient sept conteuses à avoir fait renaître le mythe de Shéhérazade à la station d’art B7L9 à Bhar Lazreg (proche banlieue de Tunis). De Tunisie, de France et du Mali, les sept conteuses ont revêtu les atours de Shéhérazade alors que dix villes francophones accueillaient des initiatives similaires, avec Abidjan pour centre focal. En Tunisie, la station d’art B7L9 a été choisie après une démarche de l’écrivaine Faouzia Zouari qui se trouve au cœur des synergies ayant abouti à cette soirée métissée, interculturelle et bilingue. Les conteuses participantes sont

Époustouflante Houda Ben Amor

Comédienne accomplie, Houda Ben Amor a investi plusieurs territoires du quatrième art. Entre stand-up et one woman show, elle sillonne les routes de Tunisie à la rencontre de tous les publics. Ses hommages à la femme tunisienne, ses interprétations du patrimoine oral et sa forte présence scénique ont affirmé sa réputation toujours

grandissante. Hier encore, elle excellait en fédérant les voix de six autres artistes ayant pour projet de faire renaître la mythique Shéhérazade. Virevoltante, vêtue de rouge et de vert, telle une Ariane des temps modernes, Houda Ben Amor a pleinement revisité la tradition. Avec l’humour et la grâce en prime. Du théâtre au cinéma en Michelle Bouffetier, Omezzine Ben Amor, passant par la légèreté du conte, Houda Maryvonne Radix, Mona Belhadj, Mamita Keita, Najoua Ftaiti et Houda Ben Amor.

Définition des genres muwashah et zadjel…

Le conférencier, l’enfant de Médéa (Algérie), le Dr Sâadane Benbabâali, universitaire, chercheur, et véritable pédagogue, a épaté l’assistance lors de sa conférence organisée à la bibliothèque du nouveau Cherchell (Algérie), samedi dernier, par le Club littéraire de Cherchell, présidé par le Dr Bellahcène Rachid.

Son intervention a été ponctuée par des intermèdes de musique andalouse interprétés par une troupe musicale

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souveraine et maladroite à la fois, radieuse et sentait le velours bleu de ses yeux posé sur son âme». Lors d’une somptueuse fête à Versailles, les destinées se sont croisées par cette rencontre lorsque «Ben Aïcha s›inclina et lui baisa la main et son cœur se mit à battre comme s’il allait rompre». constituée de trois musiciens, dont trois chouyoukh (références musicales, ndlr) de 3 associations locales de musique andalouse. Sa recherche sur la poésie strophique andalouse demeure à ce jour la référence universitaire fondamentale dans ce domaine de la poésie arabe médiévale. Le conférencier international a mis l’accent sur la définition et la relation entre le muwashah et le zedjel, l’histoire de ces genres de poésie, il a décortiqué partiellement la richesse littéraire des poèmes andalous, compte tenu du peu de temps imparti.

l’impression que le festival est plus long que d’habitude. «Ce n’est pas le cas. C’est juste que les années précédentes nous mettions les dates de l’ouverture officielle jusqu’à la clôture. Dans la catégorie des longs-métrages en compétition, figure

Le FIFM dévoile sa sélection…

Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) a dévoilé jeudi sa sélection officielle qui propose pas moins de 98 longs-métrages en provenance de 34 pays, indiquent les organisateurs. Pour sa 18è édition, prévue du 29 novembre

Merzak Allouache, en avantpremière mondiale

Le Festival International du Cinéma d’Alger (Fica), est de retour dans sa version 2019 avec une belle programmation. Lors d’un point de presse tenu au niveau de la salle Frantz Fanon à Alger, la commissaire du festival, Zehira Yahi, et le directeur artistique Ahmed Béjaoui ont détaillé le programme de cette dixième édition. Cette année, le festival est programmé du 7 au 16 novembre. Comme le précise si bien la commissaire Zehira Yahi, cela donne

le long métrage Paysages d’automne, de Merzak Allouache, qui sera présenté en avant-première mondiale.

«Ben Aïcha», nouveau roman de Kebir Ammi

«Ben Aïcha», un nouveau roman de l›auteur marocain Kebir Ammi, qui relate l›histoire d›une rencontre en 1699 entre un célèbre corsaire marocain et une fille du roi Louis XIV vient de paraître aux éditions «Mémoire d›encrier». En 166 pages, ce livre revient ainsi sur l›histoire d›un célèbre corsaire marocain du XVIIe siècle que parti de rien, devient amiral, puis ambassadeur, et rencontre, le 13 février 1699, un point culminant dans sa vie, Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, fille du roi Louis XIV, décrite comme une «personne

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au 7 décembre 2019, le FIFM met en lumière les cinémas du monde à travers des films qui sont le reflet de la diversité et de la créativité de la production cinématographique internationale, souligne un communiqué des organisateurs, précisant que les films sélectionnés sont répartis en plusieurs sections, à savoir la «Compétition officielle», les «Séances de gala», «Hommage au cinéma australien», les «Séances spéciales», «Le 11e continent», le «Panorama du cinéma marocain», «Jeune public», les «Projections Jemaa El Fna», le «Cinéma en audiodescription» et «Hommages Festival».

Le film « LionHeart » disqualifié pour les Oscars…

Retenu pour représenter le Nigéria dans

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la catégorie meilleur film international aux Oscars, «LionHeart», le long métrage réalisé par Genevieve Nnaji a été finalement disqualifié. La raison : on y parle majoritairement anglais. En effet, selon les règles de l’Académie américaine (Academy of Motion Picure Arts and Sciences, AMPAS) : «un film international se définit comme un long métrage de cinéma (plus de 40 minutes), produit en dehors des Etats-Unis, dont les dialogues ne sont pas principalement en anglais».

Geneviève Nnaji, la réalisatrice de ce

ivoirienne de reggae Alpha Blondy était reçu dans la Libre Antenne de la Radio France Internationale, mercredi 06 novembre 2019. L’artiste s’est livré aux auditeurs qui ont profité de l’occasion pour lui poser toutes les questions possibles.

Entre la politique en Afrique, le sport et la Culture, la vedette s’est aussi prononcée sur sa consommation de la drogue. Ainsi, à la question de savoir si Alpha Blondy prend de la drogue avant de monter sur scène, la star de reggae répond : «J’ai fumé de l’herbe à un moment. Mais depuis 26 ans, je ne fume plus». Il a ensuite saisi l’occasion pour inviter les jeunes Africains à ne plus consommer ses substances illicites film n’a pas tardé à réagir à la décision du comité d’organisation des Oscars. Et bien évidement, elle est mécontente ! «Je suis la directrice de Lionheart. Ce film représente la façon dont nous parlons en tant que Nigérians. Cela inclut l’anglais qui sert de pont entre les plus de 500 langues parlées dans notre pays, ce qui fait de nous #UnNigeria», a-t-elle tweeté.

Alpha Blondy : «Ça fait 26 ans que je ne prends plus la drogue»

De son vrai nom Seydou Koné, la star

qui représentent un véritable danger pour le continent. «Avec le temps, j’ai compris que la drogue procure plus de mal que de bien», a-t-il ajouté.

MHD enflamme la toile depuis la prison…

En détention provisoire pour homicide volontaire depuis presqu’un an, le jeune rappeur MHD ne faisait plus vraiment parler de lui. Et subitement, une photo de la star depuis sa cellule surgit sur la toile ! Il aura fallu la mort d’Arafat Dj, le roi du Coupé-Décalé pour que MHD ne fasse une sortie médiatique, ceci à travers une lettre d’hommage adressée au président de la chine populaire. Les nombreux sont les fans du chanteur franco-guinéen qui se posent des questions sur l’état de santé de l’artiste ont désormais de quoi être rassurés. Une photo prise depuis sa prison,

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victimes de viol au Congo. Le frère du Maître Gims entend à travers cette initiative, apporter sa contribution au développement de sa terre d’origine. «J’ai le plaisir de vous annoncer que le site de mon association «Give Back Charity» (qui signifie en français Ramener la charité) est fonctionnel. Elle consiste à récolter des fonds pour pouvoir aider des femmes victimes de violences sexuelles au Congo», a tweeté Dadju. A travers cette initiative, Dadju entend donner du sourire à toutes les femmes en détresse.

Que pensent les autres membres du groupe d’A’salfo ? travaillé dans un complexe aux Etats-Unis en tant que gestionnaire de résidence et j’ai vu ce que les personnages principaux font. J’y ai rencontré plein de locataires excentriques comme vous en verrez dans «Oasis», la nouvelle série togolaise… la série qui m’a beaucoup marquée. Je me Après l’avant-première diffusée le 4 suis dit que ce concept de cour commune novembre à Canal Olympia de Lomé, la qu’on a en Afrique, ce serait bien d’avoir série togolaise «Oasis» donne rendez-vous quelque chose de similaire ici au Togo aux amoureux du 7ème art sur les chaînes qui va divertir la population. C’est ce qui Canal+. «Oasis» est une série comédie m’a inspiré à écrire cette série», a indiqué éducative du vivre ensemble. Elle est créée Madie Foltek. par la scénariste togolaise Madie Foltek et réalisée par Angela Aquereburu et Jean- Dadju au secours des femmes…

Luc Rabatel. D’après la scénariste, la série L’artiste français d’origine congolaise, En pleine tournée de «UE Magic est inspirée des faits réels. Elle raconte le Dadju a lancé son association «Give tour», A’salfo a été nommé au Conseil quotidien des voisins d’un immeuble. «J’ai Back Charity» pour aider les femmes économique et Social en Côte d’Ivoire.

Une bonne nouvelle pour le leader de Magic System. Et ses compagnons n’ont pas caché leur joie. C’est à travers un communiqué de la Présidence ivoirienne que le public a été informé de la nouvelle de la nomination de Traoré Salif alias A’salfo comme membre des nouvelles personnalités ivoiriennes au Conseil économique et Social. Sur les réseaux sociaux, Goudé, Manadja et Tino ont commenté cette actualité.

Narcisse Sodoua dit Goudé reconnait et salue le charisme d’A’salfo : «Toutes mes félicitations mon conseiller Mr Traoré Salif. Tu le mérites sincèrement, le meilleur reste à venir. On est ensemble». montre le king de l’afro trap posé à côté d’un codétenu sûrement. Vêtu du maillot de Lille, MHD ne semble pas en mauvaise posture.

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Le Chef de l’opposition travailliste britannique

Jeremy Corbyn, est aussi Chef du Gouvernement de l’ombre, et se cherche une place sous les lumières Par Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui 1. Etat civil et linguistique : - Jeremy Bernard Corbyn est né le jeudi 26 mai 1949 à Chippenham, au Royaume-Uni. - En plus de sa langue maternelle, l’anglais, Corbyn parle couramment l'espagnol, la langue la plus parlée dans les pays d'Amérique du Sud. 2. Le principal opposant à Boris : - A rejoint très tôt dans sa jeunesse le parti travailliste britannique (1974), et devint membre du conseil local.

- En 1983, député au Parlement britannique (représentant de la circonscription de North Islington).

- Le 12 septembre 2015, il a été déclaré vainqueur, avec %59,5 des voix, à la présidence du parti travailliste, dans une élection au cours de laquelle il a largement devancé ses trois rivaux Andy Burnham, Yvette Cooper, et Wales Kindle - La victoire de Jeremy Corbyn à la direction du parti travailliste signifie: sa présidence du gouvernement de l’ombre à la Chambre des communes, et d’être à la tête de l'opposition au gouvernement conservateur dirigé par Boris Johnson.

3. Évaluation politique: gauchiste.

En 1997, les analystes politiques David Butler et Dennis Cavana ont décrit la position politique de Corbyn comme étant «d'extrême gauche».

Néanmoins, en 2017, Stephen Bush a considéré que

la relation de Corbyn avec la gauche était davantage due à son passé professionnel et à ses discours, plutôt qu'à sa politique en tant que chef de parti.

4. Corbyn, l’Irak et la Palestine - Corbyn est membre d'Amnesty International.

- Est connu pour son hostilité déclarée à la politique d'Israël et de l'Occident en général, à l'égard de la Palestine, des pays arabes, et des questions humanitaires en général.

- S’est engagé à présenter des excuses pour la participation de son pays à la guerre en Irak, menée par l'ancien Premier ministre, Tony Blair.

- Il est également partisan très ferme, de la participation du mouvement palestinien Hamas et du Hezbollah libanais, au processus de paix au Moyen-Orient.

5. Attitude envers le terrorisme.

- Suite aux attentats terroristes perpétrés par des membres de l'État islamique, à Paris en novembre 2015, Corbyn a déclaré que le seul moyen de faire face à la menace des groupes djihadistes reste un règlement politique, visant à résoudre la guerre civile syrienne.

- Lorsque l'ancien Premier ministre David Cameron a cherché à créer un consensus politique au Royaume-Uni, pour une intervention militaire contre des cibles de l'Etat islamique en Syrie suite à ces attaques, Corbin a mis en garde contre toute «ingérence extérieure» en Syrie.

- Corbyn a écrit aux députés travaillistes en déclarant qu'il ne pouvait soutenir une action militaire contre

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l'État islamique : «Le problème est que quelle que soit la proposition du Premier ministre, renforçant ou affaiblissant la sécurité nationale... Je ne pense pas que la proposition actuelle de frappes aériennes en Syrie puisse protéger notre sécurité. Par conséquence, je peux le soutenir.

- Corbin a insisté sur le fait que la décision finale à savoir, si le parti travailliste s'opposerait à des frappes aériennes contre la Syrie était entre ses mains.

- Lorsque Corbyn a constaté que les députés du parti allaient voter en faveur des frappes aériennes.

66 députés travaillistes ont voté pour les frappes aériennes syriennes, tandis que Corbin et la plupart des députés travaillistes ont voté contre.

6. La mise en garde juive à l’intérieur du parti : - Louise Elman (représentante des Juifs du Parti travailliste) a déclaré : «Sous Corbyn, l'antisémitisme s’est répandu dans le Parti», menaçant: «Nous ne pouvons pas lui permettre [Jeremy Corbyn] de faire au pays, ce qu'il a fait au parti travailliste».

- Corbin a reconnu en août 2018 que son parti fait face à un «vrai problème» d'antisémitisme, qu'il était «trop lent» à imposer des sanctions disciplinaires (pour les cas avérés), et que sa priorité reste le «rétablissement la confiance» avec la communauté juive.

- De la sorte, Corbyn est dans l’obligation de prendre au sérieux l’avis et l'avertissement juifs, au sein du parti travailliste.

7. Position concernant l'Union européenne

- En juin 2016, dans la perspective du référendum concernant le maintien dans l'UE, Corbin a déclaré qu'il existait un «argument irrésistible» pour rester dans l'UE, soulignant : Nous, parti travailliste, décidons d’y rester, parce que nous pensons que l'UE a créé des emplois, a drainé les investissements, et a protégé les travailleurs, les consommateurs et l'environnement».

- Corbyn a également critiqué la couverture

médiatique et les avertissements des deux côtés, affirmant que le débat concernant la question du référendum, était très obsédé par «la création des mythes et des prophéties catastrophiques». Il a déclaré : sur une échelle de 1 à 10, «sept ou sept et demi», étaient avec le maintien dans l'UE. 8. Quête d’une place sous les lumières : - Jeremy Corbyn, est là, plein de ferveurs à 70

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ans, de ses positions de gauche d’antan, de ses manifestations pour les droits de l'homme en Grande-Bretagne et dans le monde, que tout monde connaisse.

- Il ne lui reste à présent qu’à comptabiliser les erreurs de Boris Johnson.

- Corbyn est actuellement à la tête du gouvernement de l’ombre britannique.

- Reste… Qu’il cherche une place sous les lumières.