Un méga-barrage verra le jour

La crise du parlement algérien ... un blocage sans précédent

Nigéria: Muhammadu Buhari, veut un mandat de plus

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1717- Octubre 19/10/2018

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Un magazine politique hebdomadaire

Jihane el-Sadate...

Tient à s›affirmation depuis le départ de Sadate www.majalla.com

Méga-barrage Grand Inga en RDC

Un méga-barrage verra le jour www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1717- Octubre 19/10/2018

Prix Nobel des sciences: Une science archaïque?

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Ebola en RDC: une épidémie de plus 44

Nobel au secours de l’environnement: Vraie solutions 54 ou fausse promesses?

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Facebook: une faille de taille… Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Des enfants syriens qui ont fui avec leurs familles de la campagne du nord de Hama, ont sauté à la corde dans la cour de l›école improvisée de ‹Zuhur al-Mustaqbal› (en arabe ‹Fleurs de l›avenir›) dans le camp pour personnes déplacées d›al-Jeneinah Le 1er octobre 2018, dans le village d›Atme, situé dans la province d›Idlib, au nord du pays, dominé par les rebelles et principalement contrôlé par les rebelles syriens. (Getty Images)

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Les fidèles apportent leurs animaux domestiques pour être bénis à l›église Saint-François d›Assise, patronne des animaux, dont le festin marque la Journée mondiale des animaux dans le quartier de Mezquitan, à Guadalajara, au Mexique, le 4 octobre 2018. (Getty Images)

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ctualités

Emmanuel Macron et Edouard Philippe se font face, lors du conseil des ministres du 5 septembre 2018 au Palais de l'Elysée à Paris

Par Maymana Azzam Remaniement attendu pour ce vendredi : une semaine cruciale pour Macron et Philippe Ministres et majorité attendent le verdict de l'Élysée et de Matignon, qui s'apprêtent à remanier le gouvernement après la démission de Gérard Collomb.

Un remaniement dont l'ampleur des changements est l'une des principales inconnues.

10 choses à savoir sur la loi Pacte, votée à l'Assemblée nationale

Bruno Le Maire aux côtés de Delphine Gény-Stephann, les deux artisans de la loi Pacte.

par 112 voix pour et 14 contre —, et seuls les insoumis et les communistes s’y sont opposés, dénonçant un texte qui n’est « pas à la hauteur » des enjeux.

Le texte met notamment en place une police fiscale, rattachée au ministère de l’économie et des finances, étend la possibilité de rendre publics les noms des fraudeurs et prévoit une procédure de plaider-coupable.

La loi Pacte a été adoptée ce mardi en première lecture à l'Assemblée. Environ 70 articles la composent avec un objectif commun : faire grandir et se transformer les entreprises françaises. Principales mesures fortes de cette loi.

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi contre la fraude fiscale Après un dernier vote de l’Assemblée

Le texte contre la fraude fiscale et sociale a été approuvé par 112 voix contre 14.

nationale, mercredi 10 octobre, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi contre la fraude fiscale. Il a été approuvé largement par les députés —

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Pourquoi la taxe d'habitation pourrait finalement augmenter ?

Certains bénéficiaires de la baisse de

La taxe d'habitation est susceptible d'augmenter dans certaines communes.

la taxe d’habitation prévue cette année ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que leur impôt local allait augmenter cette année. Explications. Votre impôt a baissé de 30 % si vous faites partie des 22 millions de foyers concernés par la réforme prévue par le gouvernement.

Sauf si votre ville a décidé d’alourdir la pression fiscale.

Retraites : les premières pistes de réforme Les partenaires sociaux sont convoqués ce mercredi matin pour un bilan à miparcours sur la réforme des retraites par le Haut-Commissaire à la réforme des retraites.

Le futur système de retraite fonctionnera par points , et non plus par annuités. Il sera fondé comme aujourd'hui sur la répartition, et non sur la capitalisation.

Il englobera les 42 régimes obligatoires qui coexistent actuellement : base, complémentaire, fonctionnaires, privé, indépendants, régimes spéciaux...

Plusieurs dizaines de milliers de lycéens, étudiants, salariés, fonctionnaires et retraités ont manifesté mardi partout en France

Brexit: Philippe nomme un coordinateur face aux inquiétudes des ports français

Retraités, salariés et fonctionnaires dans la rue contre la politique sociale de Macron "On se plaint pas, on se révolte !": plusieurs dizaines de milliers de lycéens, étudiants, salariés, fonctionnaires et retraités ont manifesté mardi partout en France, pour la première fois depuis la rentrée, pour réclamer à Emmanuel Macron une politique "plus sociale". La journée a rassemblé "presque 300.000 manifestants dans l'ensemble du pays", selon le numéro un de la CGT Philippe Martinez qui a jugé "la mobilisation réussie".

Age de départ, durée de cotisation, système universel, points accordés dès le premier enfant… le haut-commissaire à la réforme des retraites a dévoilé ses premiers arbitrages.

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Le Premier ministre français Edouard Philippe à l'Assemblée nationale le 10 octobre 2018

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé jeudi la nomination d'un "coordinateur" gouvernemental pour gérer les conséquences du Brexit sur les ports et territoires français bordant la Manche, sur fond d'inquiétudes d'élus locaux.

Vincent Pourquery de Boisserin, un haut fonctionnaire du ministère de la Transition écologique, sera chargé de cette mission, a dit le chef du gouvernement lors d'un discours devant les élus du littoral dans sa ville d'élection du Havre (SeineMaritime).

Cet ancien conseiller de Jean-Louis Borloo devra "mener, avec les élus locaux, la discussion sur les adaptations pratiques à mettre en oeuvre, territoire par territoire, port par port", a expliqué l'ancien maire havrais.

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ctualités

Tabac : le gouvernement lance une campagne anti-mégots

Chaque rectorat peut désormais s'appuyer sur une équipe laïcité pour traiter ces cas.

Tenues vestimentaires, refus de piscine : 400 cas d’atteinte à la laïcité à l’école traités en 2 mois Dans le cadre de la loi laïcité, l’Éducation nationale se penche sur le communautarisme à l’école. Si le phénomène est "bel et bien réel", l’islam est loin d’être la seule religion concernée. Il s’agit des premiers chiffres sur cette question sensible recensés par le ministère. Jean-Michel Blanquer les a livrés en ouvrant un séminaire national des coordonnateurs des équipes "laïcité et fait religieux".

Le ministère a créé une adresse de saisine destinée aux professeurs et autres agents travaillant dans les établissements scolaires, qui permet à ces salariés de

signaler des comportements ou des paroles portant atteinte à la laïcité. Un contact téléphonique est alors établi sous 24 heures entre l’agent qui a signalé les faits et l’équipe de veille rue de Grenelle.

Week-end d'intégration : une charte pour que "ça n'arrive pas à d'autres familles" Une campagne a été lancée par le ministère de l'enseignement supérieur pour que des drames ne se reproduisent plus. Brice et Sébastien Marret ont perdu leur frère David lors d'un week-end d'intégration.

Ils se mobilisent aujourd'hui pour un meilleur encadrement (notamment médical) lors de ces événements.

La campagne anti-mégots du gouvernement avec Jim Carrey et Baron Noir Dans de nombreuses villes, dont la capitale, des poubelles disposant d'un cendrier et/ou d'un éteignoir à cigarettes

La 48e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) se tient à Incheon en Corée du Sud depuis le 1er octobre.

ont été installées pour inviter les fumeurs à perdre la mauvaise habitude d'écraser leur mégot par terre.

Quelque 30 milliards de mégots sont jetés en France chaque année, dont plus de %40 le seraient dans la nature, selon le ministère, qui avait pointé en juin les "importants coûts de collecte et de tri à la charge des contribuables".

La ministre veut faire preuve de pédagogie en stigmatisant ce geste banal aux conséquences environnementales bien réelles. Pour ce faire, le gouvernement a décidé d'enrôler Jim Carrey, Baron Noir et le tout Hollywood dans un clip malin, pour mettre les fumeurs face à leurs responsabilités.

campagne de prévention

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Des gaz contribuant au réchauffement de la planète ont atteint des niveaux record partout dans le monde en 2017.

Dérèglement climatique : le rapport choc du Giec

serre (issues aujourd’hui pour les trois quarts des énergies fossiles).

Le résumé du rapport du Groupe des experts climat de l'ONU (Giec) a été approuvé par les gouvernements ce samedi mais ne sera rendu public que dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une conférence.

La réunion à huis clos du Groupe des experts climat de l’ONU (Giec), entamée lundi à Incheon en Corée du Sud, a dû être prolongée d’une journée et ses dernières heures ont été consacrées en particulier à résoudre l’opposition montrée par Ryad, ont relaté plusieurs participants.

Dans leur rapport,, les scientifiques décrivent, sur la base de 6.000 études, la grande différence d’impacts entre un réchauffement de °1,5+C et de °2+C. Et ils listent les différentes pistes d’actions, qui passent d’abord par une réduction massive des émissions de gaz à effet de

Climat : quelles mesures pour limiter le réchauffement ?

Agir, et agir vite. Ce refrain, répété comme un mantra depuis des années par les experts sur le climat, est à nouveau au coeur du rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), présenté ce lundi.

Pédophilie dans l'Eglise : au Sénat, un pas de plus vers une commission d'enquête Répondant à un appel lancé par Témoignage chrétien, le groupe socialiste au Sénat va formellement demander la création d’une commission d’enquête sur

La comédienne Muriel Robin entourée de plus d’un millier de femmes, rassemblées samedi 6 octobre à Paris pour demander que cessent les violences conjugales.

les crimes de pédophilie dans l’Eglise, mardi 9 octobre. Patrick Kanner, chef de file des sénateurs socialistes, en formalisera la demande par courrier dans la journée, a-t-il affirmé au Monde.

Le 30 septembre, l’hebdomadaire catholique lançait une pétition pour demander aux parlementaires de « faire toute la transparence sur les crimes de pédophilie et leur dissimulation dans l’Eglise catholique ». Dans ce texte, les signataires estimaient qu’il appartenait à une commission d’enquête de s’y atteler, car « seule une commission parlementaire a le pouvoir de faire la lumière sur le passé pour éviter qu’il ne se reproduise, en exigeant la communication des archives diocésaines, en interrogeant les acteurs, et en communiquant à la justice les faits dont celle-ci n’aurait pas eu connaissance ».

Répondant à l’appel de "Témoignage chrétien", les sénateurs socialistes demandent la création d’une commission d’enquête qui doit encore être validée par la majorité sénatoriale de droite.

Des milliers de femmes s'unissent "contre les violences" à l'appel de Muriel Robin En 000 225 ,2016 femmes ont subi des violences conjugales et 123 ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours, un chiffre d’une effrayante stabilité.

La comédienne, qui a récemment incarné Jacqueline Sauvage, est à l’origine avec 87 autres personnalités d’une tribune pour que les "femmes ne meurent plus dans

Patrick Kanner, sénateur du Nord et président du groupe PS au Sénat.

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ctualités

Nicolas Sarkozy dans les tribunes du Parc des Princes, à Paris, le 18 septembre.

l’indifférence".

Affaire des écoutes : Sarkozy perd un premier recours contre son renvoi en correctionnelle L’ancien président a perdu une nouvelle manche judiciaire, lundi. L’éventualité d’un procès dépend encore toutefois de l’issue de deux autres actions de procédures.

M. Sarkozy est dans l’attente d’une autre décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel concernant ses recours contre son renvoi en correctionnelle pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, l’affaire dite « Bygmalion ».

Le géant du BTP s'est en effet positionné pour rénover la N79, une portion de la RCEA qui traverse l'Allier et la Saôneet-Loire, particulièrement accidentogène.

chef de cabinet adjoint du président Macron est sorti vers 15H00 du tribunal de Paris, où il était arrivé cinq heures plus tôt souriant, costume-cravate et chemise blanche, en compagnie de ses nouveaux avocats Jacqueline Laffont et Pierre Haïk, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Élisabeth Borne visée par des accusations de conflit d'intérêts Le rôle de la ministre des Transports dans l'attribution du marché de la future A79 fait polémique. Eiffage, son exemployeur, veut décrocher le contrat.

Alors que le gouvernement est en sursis, remaniement oblige, Élisabeth Borne fait face à des accusations de conflit d'intérêts.

Alexandre Benalla interrogé pour la première fois

Alexandre Benalla interrogé pour la première fois par les juges d'instruction L'ex-collaborateur de l'Élysée Alexandre Benalla a été interrogé au tribunal de Paris vendredi pendant plusieurs heures par les juges d'instruction.

Sans faire aucune déclaration, l'ancien

en raison des multiples polémiques, la première dame aurait passé un sacré savon au président. Le couple a beau s’afficher très uni dans les médias, cela ne l'empêcherait pas d’avoir des désaccords profonds.

Brigitte et Emmanuel Macron

Tensions entre Brigitte et Emmanuel Macron : ce qu'elle lui aurait dit dans les couloirs de l'Elysée Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre Brigitte et Emmanuel Macron?? Furieuse

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Yves Lévy et Agnès Buzyn, le 18 septembre 2018.

Yves Lévy, mari de la ministre de la Santé, nommé conseiller d'Etat extraordinaire Son nom a été proposé par la garde de Sceaux. Le médecin et scientifique Yves Lévy a été nommé mercredi conseiller d’Etat extraordinaire, à l’issue du conseil des ministres. Celui qui est à la tête de l’Inserm depuis 2014 et mari de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, prendra ses fonctions le 12 octobre, indique le compte-rendu du conseil des ministres.

En plein cœur de l’été, Yves Lévy avait annoncé le retrait de sa candidature à un nouveau mandat de président de l’Inserm, face à de possibles conflits d’intérêts, compte tenu de la fonction de son épouse. Son maintien à la tête de l’organisme public de recherche médicale

Fusillade dans un bar à Toulouse.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui brigue un nouveau mandat, se retrouve dans une situation périlleuse.

avait valu des critiques à la ministre et au gouvernement.

Le Parti communiste divisé avant son congrès Une majorité de militants s’est prononcée samedi 6 octobre en faveur d’un texte critique à l’égard de la direction du parti.

Le secrétaire national, Pierre Laurent, devra convaincre d’ici au congrès du parti, fin novembre.

Essais nucléaires en Polynésie : une plainte déposée pour crime contre l'humanité Le dirigeant indépendantiste polynésien

Essai nucléaire dans un atoll de Polynésie française.

Oscar Temaru a annoncé mardi avoir porté plainte contre la France devant la Cour pénale internationale en raison des essais nucléaires menés pendant 30 ans dans le Pacifique.

Toulouse : un mort et un blessé grave lors d'une fusillade dans un bar Selon une source policière contactée par Le Figaro, deux individus à moto ont ouvert le feu dans un bar du quartier sensible de la Faourette, à Toulouse.

Une personne de 35 ans est décédée, et une autre de 40 ans gravement blessée. Il s'agirait d'un "règlement de compte".

Paris : une seconde victime décède après la fusillade des Champs-Elysées L'affaire concerne le grand banditisme.

Dimanche, deux hommes qui se trouvaient en voiture avenue Georges-V, près des Champs-Elysées, ont été visés par deux hommes circulant sur une moto.

Après le décès dimanche de Sophiane H., connu de la police pour plusieurs braquages, la seconde victime Romain L. a succombé des suites de ses blessures lundi.

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L’affaire concerne le grand banditisme. Dimanche, deux hommes qui se trouvaient en voiture avenue Georges-V, près des ChampsElysées, ont été visés par deux hommes circulant sur une moto.

Sommet de la francophonie à Erevan : pourquoi l'Arménie, la Roumanie et le Liban sont des pays francophones Selon l'ONU, la francophonie est l'espace linguistique à la plus forte croissance, avec un bond de %143 prévu entre 2015 et 2065, contre %62+ pour l'anglais.

L'apprentissage de la langue se développe partout dans le monde, et ce même dans les pays non-frontaliers. Parmi les pays les plus francophones se trouvent même des États dont les rapports avec la langue française ne semblent pas a priori évidents.

Chacun, avec sa propre histoire, a noué un attachement particulier avec la langue française.

Encouverture Méga-barrage Grand Inga en RDC

Un mégabarrage verra le jour Par Chokri BEN NESSIR

La République démocratique du Congo a annoncé mardi dernier la signature d›un «accord de développement exclusif» avec deux entreprises chinoise et espagnole pour tenter de financer son projet de méga-barrage hydroélectrique Grand Inga sur le fleuve Congo d›une capacité de 11.000 MW. La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d›habitants faute de centrales hydro-électriques. Le Méga-barrage devra lui apporter la solution.

Seulement %6 des Congolais peuvent avoir accès à l’électricité publique et même dans la capitale Kinshasa, l’électricité reste souvent « intermittente ». Les lignes existent mais les délestages sont incessants et faute de groupes électrogènes pouvant prendre le relais, de

nombreux quartiers restent dans l’obscurité empêchant de nombreux équipements de fonctionner. Des exceptions existent bien sûr comme l’éclairage quasi régulier du Boulevard du 30 Juin ou le quartier Kikwit, cher au premier ministre. Les ambassades et le siège de la Mission des Nations Unies pour la RDC bénéficient aussi d’un bon approvisionnement. Mais pour la population, la réalité du quotidien reste tout autre comme la corvée d’eau quand les pompes ne fonctionnent plus faute d’électricité et bien sûr le système D avec ses branchements sauvages souvent à l’origine de dramatiques électrocutions.

Plus globalement, on considère que 700 millions d’Africains sur presque un milliard ne sont pas reliés au réseau électrique. D’ailleurs, le taux moyen d’électrification varie de 3 à 40 % suivant les pays (hors Afrique du sud) et la demande croît de 8 % chaque année. Pour la BAD, l’électricité apparaît comme un véritable enjeu car elle représente actuellement la moitié du potentiel énergétique

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N1° : barrage Grand Inga 1 en république Démocratique du Congo.

du continent. C’est pourquoi Inga 3, l’accord de ce projet de longue date d›un coût estimé à 14 mds de dollars, a été signé entre la RDC et les groupements d›entreprises «Chine Inga 3» et «ProInga», selon un communiqué de la présidence congolaise.

Inga 3, «qui est la première des six phases du Grand Inga», selon Kinshasa, doit théoriquement prendre le relais des barrages Inga I (1972) et Inga II (1982) installés sur les rapides du fleuve Congo, dans la province du Kongocentral (ouest).

Un projet de longue date La République Démocratique du Congo (RDC) s’étend sur 000 267 2 km2 pour une population de 73,6 millions d’habitants. Cet État se situe au cœur du continent africain, position centrale qu’une faible ouverture sur l’Atlantique, sur seulement 37 km de

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Une fois achevé normalement vers 2025, le « Grand Inga » devrait produire 40 GW, soit plus que le barrage chinois des Trois Gorges (22,4 GW) et celui d’Itaipu (14,6 GW) à la frontière Brésil/Paraguay, réunis. littoral, semble renforcer. Mais c’est de ce corridor vers l’Atlantique, cette « queue de poêle », que lui vient une de ses forces qu’il nous semble intéressant d’analyser ici ; l’aménagement du Bas Congo et des chutes d’Inga en particulier.

Encouverture La Banque Africaine de Développement (BAD) considère ce pays comme ayant un fort potentiel énergétique notamment autour de la maîtrise de ses capacités hydroélectriques qui sont estimées à 110 GW. C’est dans ce cadre-là qu’est né l’ambitieux projet « Grand Inga ». Ce projet de méga-barrage, sur le deuxième fleuve du Monde par son débit, de 000 40 m3/s en haute saison et 36 000 m3/s en saison sèche, apparaît comme une réponse possible au constat de la BAD, qui placerait alors la RDC

en position dominante pour la production d’électricité au sein du continent africain. « Inga » désigne les rapides du Bas Congo qui constituent la plus importante concentration de cascades au monde si près de l’embouchure d’un fleuve. En effet, le Congo descend rapidement en direction de l’océan, fait une courbure à 180 degrés, voit son chenal se rétrécir, ce qui donne à cette partie du fleuve des qualités rares du point de

Le Bassin versant du Congo-Oubangui-Sangha et localisation du Projet Inga.

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En effet, Inga 1 et Inga 2 respectivement construits en 1972 et 1982, fournissent de l’électricité pour la capitale Kinshasa, située à seulement 225 km au Nord, et aux mines du Katanga reliées par une ligne à haute tension sur une distance de 1 700 km.

vue du potentiel hydroélectrique.

Un intérêt qui n’est pas nouveau L’intérêt n’est pas nouveau et le fleuve Congo est d’ailleurs déjà équipé en barrages pour la production d’électricité. En effet, Inga 1 et Inga 2 respectivement construits en 1972 et 1982, fournissent de l’électricité pour la capitale Kinshasa, située à seulement 225 km au Nord, et aux mines du Katanga reliées par une ligne à haute tension sur une distance de 700 1 km. Mais ces installations vieillissent mal et leur mauvais entretien n’arrange rien. Ainsi, sur les six groupes d’Inga 1, trois étaient à l’arrêt début 2011. Quant à Inga 2, quatre groupes fonctionnaient sur les huit installés. Le bilan reste donc très défavorable avec seulement 0,9 GW produits sur les 1,8 GW attendus.

Une fois achevé normalement vers 2025, le « Grand Inga » devrait produire 40 GW, soit plus que le barrage chinois des Trois Gorges (22,4 GW) et celui d’Itaipu (14,6 GW) à la frontière Brésil/Paraguay, réunis. La construction des nouvelles installations se déroulera en deux phases

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On considère que 700 millions d’Africains sur presque un milliard ne sont pas reliés au réseau électrique avec, dans un premier temps la construction d’Inga 3, un nouveau barrage hydro-électrique qui devrait produire 4,3 GW aux alentours de 2020. Puis, dans un deuxième temps, le méga-barrage serait achevé pour permettre une production finale espérée de 39 GW. L’aménagement final se traduira par la construction de trois grands barrages dont celui de Mbundi, long de 600 1 m et haut de 160 m, qui accueillera les 52 turbines de 750 MW. En novembre 2011, J. Kabila, Président de la RDC, et J. Zuma, son homologue sud-africain, ont entériné un

Encouverture protocole d’accord pour construire le complexe du Barrage du Grand Inga. Cet accord met provisoirement fin aux incertitudes qui pesaient sur le projet depuis l’échec du Consortium Westcor qui regroupait cinq États africains : la RDC, l’Angola, la Zambie, le Botswana et l’Afrique du Sud (AFS). Il était prévu que, par leur participation, chaque État devienne propriétaire du barrage, au même titre que la RDC, ce que les Congolais n’ont pu accepter.

L’autre explication de l’échec serait que les résultats d’une étude technique menée par les services publics d’électricité des pays du Westcor, auraient conclu à des risques d’inondation des zones de faible altitude du bassin versant du Bas Congo. La création d’un lac de retenue inonderait alors les villes de Kinshasa et de Brazzaville situées en amont. Cependant l’accord RDCAFS a le mérite de relancer le projet du « Grand Inga » avec pour unique ambition de fournir de l’électricité aux Africains via la construction de lignes à haute tension maillant le continent, prévoyant même d’approvisionner l’Égypte voire même l’Europe, même si le quart sud-ouest de l’Afrique reste la priorité.

Un soutien mondial assuré Inga 3 demande un investissement de 14 milliards de dollars et le Grand Inga, plus de 22 milliards de dollars.

Face à ce financement considérable, la RDC a appellé au soutien international. Le pays ne peut déjà pas assurer la réhabilitation des turbines des centrales Inga 1 et 2 et profite du financement de la Banque Mondiale. Mais en raison de la crise financière mondiale, ces travaux sont repoussés à 2016. Pour « Grand Inga », l’Agence Française de Développement et la BAD ont assuré leur aide financière,

La Banque Africaine de Développement (BAD) considère ce pays comme ayant un fort potentiel énergétique notamment autour de la maîtrise de ses capacités hydro-électriques qui sont estimées à 110 GW.

mais demandent en contre-partie une réalisation par étape.

Le projet a aussi reçu le soutien du G20, qui lors de son sommet de Cannes (2011), a désigné « Grand Inga » comme projet phare. Il est aussi déclaré « projet prioritaire par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). Enfin, est aussi acquis le soutien de l’ONU, qui y voit le moyen d’atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030 ce qui a été confirmé lors du « Sommet sur l’énergie durable pour tous », du 16 avril 2012 organisé à Bruxelles par l’UE et l’ONU. Cependant, en juillet 2016, la Banque mondiale avait suspendu «le financement de son assistance technique» au projet.

Il n’empêche, avec cet accord le projet sera piloté par «Chine Inga 3» et emmené par Three Gorges Corporation (gestionnaire du gigantesque barrage des Trois-Gorges en Chine).

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Cérémonie de la signature de l’Accord de développement exclusif du projet Inga III entre l’Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga (ADPI/RDC) et les consortiums China Inga III de la Chine et Pro Inga d’Espagne

Pour sa part, «ProInga», le deuxième groupe participant au projet, est emmené par Cobra Instalaciones y servicios, filiale du groupe de BTP espagnol ACS, dirigé par Florentino Perez, également connu comme président du Real Madrid. «En vertu de cet accord, la République démocratique du Congo entérine la constitution d›un consortium unique par les deux groupements», détaille la présidence du RDC.

mission du président Joseph Kabila pour ce méga-projet, Bruno Kapandji.

De ce fait, les groupements «s›engagent à financer des études d›exécution» à l›issue desquelles «le consortium unique devra soumettre à la République démocratique du Congo les contours définitifs du projet de la centrale dont le coût est estimé à 14 milliards de dollars», poursuit la présidence congolaise.

«La construction va durer de cinq à sept ans, peut-être jusqu›à onze ans», avait déclaré le 13 juin le chargé de

Dans son communiqué mardi, la présidence confirme que la RDC «collaborera avec l›Afrique du Sud avec laquelle elle a conclu un traité ad hoc concernant le projet Grand Inga».

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«Nous sommes en train de préparer le contrat de collaboration exclusive qui va permettre d›aller chercher des financements», avait-il poursuivi à Lubumbashi (sudest) devant des professionnels du secteur minier un peu sceptiques.

Malgré le retrait de la Banque Mondiale du projet, la RDC affirme miser aussi sur «l›appui et la participation des institutions financières de développement».

Encouverture L’arme du piratage

Guerre froide entre la Russie et l›Occident Mohamed Abdelkader Khalil * Ankara- L’atmosphère tendue entre la Russie et l’Occident depuis quelques temps fait planer de nouveau le spectre de la guerre froide selon un nouveau format et avec de nouveaux outils, allant jusqu’ à une accusation ferme de Washington à l’adresse de Moscou, supposant l’intervention de la Russie dans les élections américaines. Cette accusation a été relayée par une autre en provenance de Londres qui dénonce l›implication du renseignement russe dans l›empoisonnement du double agent Sergueï Skripal en mars 2018. Depuis, un grand nombre de pays occidentaux accusent les autorités russes de coordonner une série de cyber attaques sur la scène internationale, notamment la tentative de piratage de l›Organisation internationale pour l›interdiction des armes chimiques, qui a conduit à l›arrestation et à l›expulsion de quatre citoyens russes munis de passeports diplomatiques, identifiés comme agents du renseignement Militaire russe.

Dans le même sillage, le gouvernement néerlandais a indiqué qu’une voiture chargée d›équipement électronique, a été repérée dans le périmètre d’un hôtel proche de l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques à La Haye, dédiée à pirater son système d›information.

Cette annonce a conduit à l›escalade et à la confrontation

diplomatique et médiatique entre les deux parties et à leur transformation, selon certaines parties occidentales, en une «guerre mondiale» dans laquelle la Russie a déployé un dispositif de piraterie par le biais des nouvelles technologies et le recours aux méthodes électroniques pour atteindre des cibles profondes dans les pays occidentaux et leurs organisations. Le Premier ministre hollandais Mark Roth et son homologue britannique Teresa May, ont, dans une déclaration commune, accusés la Russie de déprécier les valeurs universelles.

«Cette tentative d›intrusion d’un système sécurisé dans une institution internationale qui œuvre pour débarrasser le monde des armes chimiques montre que les services de renseignements militaires russes sous-estiment les valeurs universelles et les systèmes qui garantissent la sécurité des pays occidentaux», selon le communiqué.

Le gouvernement hollandais a déclaré avoir convoqué l›ambassadeur de Russie à ce sujet. Le secrétaire général de l›OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé la Russie à mettre fin à sa «politique téméraire», qui pourrait avoir de graves répercussions. Cependant, comme d›habitude, la Russie a rapidement dénoncé les attitudes occidentales et les a considérées comme rien de plus qu›une «campagne de dénigrement».

Alors que les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Canada, l›Australie, les États-Unis et la France accusent les services de renseignement russes d›avoir orchestré

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Le drapeau russe sur l›écran du portable en face de l›écran d›ordinateur qui affiche le cybercode. (Reuters)

une série de cyber-attaques dans le monde, Moscou a répondu que l›Occident insistait pour faire monter la tension et créer un conflit avec la partie russe, notamment après les accusations américaines portées contre des agents du renseignement militaire russe.

En effet, les États-Unis ont accusé sept agents de l’agence de renseignement militaire russe (GRU) d’être impliqués dans des actions visant à pirater le Parti démocrate, la FIFA, l’Agence mondiale antidopage et le Groupe américain Westinghouse, qui fournit du combustible nucléaire aux réacteurs ukrainiens.

La Russie a qualifié ces allégations d ‹»obsession de l›espionnage». Cependant, le procureur général des États-Unis John Demers, a relevé que parmi les accusés figurent quatre agents russes expulsés par les Pays-Bas après une tentative de piratage du siège de l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye. «Les opérations comportaient une violation continue et non autorisée des réseaux d›information des cibles en vue d’usurper des informations confidentielles ou sensibles», a déclaré Demers. Trois des sept Russes recherchés figurent parmi les 12 responsables accusés

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La crédibilité des accusations occidentales à l’adresse de la Russie ne semble liée à sa multiplicité ou à sa récurrence depuis un certain temps. par l›inspecteur spécial Robert Mueller en juillet de s›être ingérés dans les élections américaines de 2016.

Demers a confirmé que les deux dossiers bien qu’ils étaient distincts, se recoupaient.

Il n’empêche, les responsables de l›UE étaient particulièrement préoccupés par la cyber-attaque dirigée contre l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, le président du Conseil européen, Donald Tusk, et la responsable des relations extérieures, Federica Mogherini, ont déclaré que les actions agressives constituaient un mépris

Encouverture À gauche, Alexander Petrov et Ruslan Busheirov, voulaient conspirer pour tuer Sergey Skripal et tentèrent de tuer Yulia Skripal et l›agent de police Nick Bailey à Londres, au Royaume-Uni, le 05 septembre 2018.

(Scotland Yard / Getty Images)

flagrant pour la mission principale de l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques et que l›Union européenne continuera à renforcer la capacité de ses organisations et de celles des institutions des États membres dans le domaine numérique ».

Les Pays-Bas, l›Australie, la Grande-Bretagne, l›OTAN et l›Union européenne ont également accusé Moscou de piraterie. À son tour, le Canada a récemment annoncé qu›il était la cible d›attaques informatiques russes, citant le Centre canadien pour l›éthique sportive et l›Agence antidopage basée à Montréal. Le bien fondé des accusations occidentales contre la Russie n›est apparemment pas axé sur sa multiplicité ou à sa continuité depuis un certain temps, mais elle est également liée à la nature des enquêtes sensibles menées par l›Organisation internationale pour l›interdiction des armes chimiques (ICBL), sur un possible empoisonnement chimique de Sergueï Skripal de la part des services de renseignements russes ainsi que sur une attaque chimique à Douma,

La confrontation sur la scène du cyberespace et les tentatives d›interférer dans les affaires des organisations internationales et des pays occidentaux, font encore rage sur fond d’une escalade de la tension américano–russe.

que les pays occidentaux attribuent aux forces gouvernementales syriennes soutenues par la Russie.

La position occidentale ... porte des accusations aux autorités russes L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a déclaré avoir détecté des activités de piraterie accrues perpétrées par les services de renseignements militaires russes depuis le début de l’année.

«L›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques (OIAC) prend au sérieux la sécurité de ses systèmes et réseaux d›information», a déclaré l›organisation depuis son siège à La Haye, ajoutant que depuis début 2018, l›organisation avait noté une augmentation des activités de piratage.

Pour leur part, les États-Unis ont laissé entendre qu›ils pourraient se retirer du Traité de non-prolifération des armes nucléaires si la Russie continuait à violer cet accord.

«La situation est intolérable et nous devons prendre des mesures pour contrer cette violation permanente de cet important traité», a déclaré l›ambassadeur américain à la Conférence des Nations Unies sur le désarmement, Robert Wood, à Genève. «Ce sera une priorité lors des discussions sur le désarmement aux Nations Unies à New York. «Je ne sais pas combien de temps nous pourrons continuer à respecter nos obligations en vertu de ce traité alors que la Russie le violerait de manière flagrante et manifeste.», a-t-il ajouté.

La confrontation dans le cyberespace et la tentative d›intervenir dans les affaires des organisations internationales et des pays occidentaux ont été alimentées par l›escalade de la tension américano-russe, alors que Washington continue à accuser Moscou d›intervenir

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dans les élections américaines de novembre 2016. Les services de renseignement américains ont affirmé que les renseignements russes ont cherché à influencer le résultat de ces élections, aboutissant à l›ouverture d›une enquête américaine et à l›imposition de sanctions à la Russie et à l›échange d›expulsions de diplomates. Les services de renseignement américains ont accusé Moscou d›être derrière «l›Ours gentil» et «l›Ours beau», deux groupes de piratage qui ont pris pour cible le parti démocrate.

Microsoft a déclaré que le groupe « l’Ours beau » avait créé de fausses pages similaires à celles de centres de recherche américains et du Sénat américain pour voler des courriels et des mots de passe à partir de pages réelles. Alors que Moscou a nié en bloc les accusations, et toute implication dans des les affaires internes des États-Unis, considérant ces campagnes visant à saper l›autorité du président des États-Unis, Donald Trump.

Pour sa part, le secrétaire américain à la Défense, James Matiss, a souligné la nécessité de tenir la Russie responsable du lancement d›une cyber-attaque infructueuse contre l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques, soulignant que toute réponse ne devrait pas correspondre nécessairement à une attaque

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électronique similaire. «Les Russes ont été épinglés avec leurs équipements. Ils doivent donc être tenus pour responsables», a déclaré Matiss à Bruxelles, soulignant que l›attaque était la dernière d›une série de comportements irresponsable de la part de Moscou.

Les accusations récemment formulées par plusieurs gouvernements occidentaux au sujet de la création d›agences de renseignement russes chargées de mener des campagnes de piratage électronique de haut niveau à leur encontre, s›ajoutent à la longue liste d›accusations à laquelle Moscou doit faire face. À la fin de 2015, Grigory Rodchenkov, ancien directeur du laboratoire antidopage russe, s’est réfugié à l›Ouest, tandis qu›un comité spécial dirigé par Richard McLaren avait découvert un plan fomenté par le gouvernement russe visant à échanger les échantillons d’analyse des athlètes russes pour dissimuler les preuves de leur dopage. Le rapport McLaren, qui comprend des éléments de preuve recueillis auprès de Rodchenkov et d›autres témoins, indique que le FSB et le ministère russe des Sports sont impliqués dans ce plan. Rodchenkov est actuellement placé sous protection dans le cadre du programme de protection des témoins. Vyacheslav Sinev et Nikita

Encouverture Kamayev, deux anciens responsables de la Direction du contrôle anti-dopage, sont décédés à un intervalle de deux semaines plus tard, en février 2016. Moscou a nié un complot dirigé par l›État, tandis que Poutine a qualifié Rodchenkov de «stupide» qui a des «Problèmes juridiques». Par ailleurs, le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a accusé les services de renseignement militaire russe d›être responsable d›une série de cyber-attaques mondiales. « L›agence russe est responsable d›attaques aveugles et imprudentes contre des organisations politiques et des organismes internationaux », a déclaré Hunt. «Ces cyber-attaques ne servent pas un intérêt de sécurité nationale légitime, mais affectent la capacité des personnes du monde entier à pratiquer leur vie quotidienne sans ingérence.», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Centre national de sécurité britannique a identifié les services de renseignements militaires russes, comme impliqués dans des attaques contre l›Agence mondiale antidopage, les réseaux de transport en Ukraine et l›élection présidentielle américaine de 2016.

D’autre part, Hunt a souligné que les attaques ont montré la volonté de la Russie d›agir sans respecter le droit international. «Notre message est clair ... avec nos alliés, nous allons révéler les tentatives de l›agence de saper la stabilité internationale et y répondre », a-t-il assuré.

Les propos du ministre des Affaires étrangères britannique reflètent le degré de la tension dans les relations de son pays avec Moscou, compte tenu des accusations britanniques contre le gouvernement russe de donner des ordres à ses agents des renseignements militaires d›assassiner l›ancien agent double Sergeï Skripal, retrouvé inconscient avec sa fille sur un banc dans un parc dans la ville de Salisbury. La police britannique a suspecté deux hommes russes d›avoir empoisonné Skripal avec du Novovic, un gaz neurotoxique.

La Russie a rejeté toutes les accusations dont elle fait l›objet, y compris les accusations néerlandaises de participation à la planification d’actions visant l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques.

Position russe ... Déni de la tactique d›une confrontation déchaînée Les services de renseignement militaires russes ont été accusés à de nombreuses reprises par plusieurs pays occidentaux de mener des opérations de piraterie susceptibles de causer préjudice à la sécurité de nombreux pays dans le monde. L›agence de renseignements russe dispose d›un vaste réseau d›agents à l›étranger et ses forces spéciales hautement qualifiées se sont battues dans de nombreux conflits à l’instar de l’Afghanistan et de la Tchétchénie. Ces dernières années, l›agence est devenue très connue pour avoir mené certaines des activités pour le compte de la Russie à l›étranger et qui suscitent beaucoup de controverses. La GrandeBretagne et l›Australie ont ainsi accusé l›agence d›avoir lancé plusieurs cyber-attaques ces dernières années sur ordres du Kremlin, y compris une attaque contre le parti démocrate américain lors de l›élection présidentielle de 2016.

L›équipe des enquêteurs de Bellingcat a de ce fait attribué le crash de l›avion MH17 dans l›est de l›Ukraine en 2014, à un officier de l›Agence qui a déclaré qu›il «avait supervisé l›achat et le transfert d›armes». L›agence est également accusée d’avoir dirigé une tentative de renversement du gouvernement monténégrin à la veille des élections législatives d›octobre 2016 dans ce pays. La police britannique a accusé deux des agents de l›agence, Alexander Petrov et Rouslan Bochirov, d›avoir assassiné Skripal et sa fille. Skripal, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, a été emprisonné pour avoir découvert des agents russes au service de sécurité britannique (MI6). Il a déménagé en Angleterre en

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Le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major général Igor Konashnikov (à droite) et le chef de la direction générale des missiles et de l›artillerie, Nikolai Parchin, assistent à une conférence de presse consacrée au crash du Boeing 777 MH17 de Malaysian Airlines à Moscou le 17 septembre 2018. (Getty Images)

2010 dans le cadre d›un échange d›espions.

La Russie a rejeté toutes les accusations dont elle fait l›objet dans ce contexte, y compris les accusations néerlandaises de participation à la planification de toute action visant l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques, et a noté qu›»il n›y a pas eu d›attaque, soulignant que les allégations occidentales ont été diligentées dans le cadre d’une campagne de dénigrement politique contre la Russie». «Nous faisons partie de toutes les structures de l›organisation, alors pourquoi voudrions-nous l’infiltrer ?», s’interroge-telle. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que ces accusations étaient mélangées «de façon chaotique».

Pour sa part, le secrétaire général de l›OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé la Russie à mettre fin à son comportement «provocateur». «La Russie doit mettre fin à son comportement imprudent qui se caractérise notamment par l›usage de la force contre ses voisins, à ses tentatives d›ingérence dans les processus électoraux et à ses campagnes de désinformation à grande échelle», a déclaré M. Stoltenberg. Moscou a nié vouloir pirater des informations provenant de l›Organisation internationale pour l›interdiction des armes chimiques, affirmant que l›expulsion de quatre personnes des Pays-Bas, accusées d›espionnage Russe, résultait d›un «malentendu» et n›était fondée sur aucune preuve.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que «le voyage de spécialistes russes aux Pays-Bas n’est pas un secret». «Ils ne se sont pas cachés quand ils ont débarqué à l›hôtel, ni quand ils étaient à l›aéroport, ni quand ils sont allés à l›ambassade.

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Washington cherche des mesures de précaution et des mesures préventives avant les élections au Congrès de 2018.

Ils ont été arrêtés sans explication. C›est apparemment un malentendu.», a-t-il assuré. Lavrov n›a pas précisé la nature de la «compétence» des personnes arrêtées aux Pays-Bas, affirmant que cela faisait partie d›un «voyage de routine» sans donner plus de détails. Les quatre personnes transportaient du matériel technique pour inspecter les systèmes informatiques de l›ambassade de Russie à La Haye, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, cité par l›agence de presse Interfax.

Par ailleurs, les services de renseignement néerlandais et britanniques ont confirmé avoir retrouvé dans la voiture des agents russes présumés sur un ordinateur portable et une facture de taxi pour une course effectuée à partir du quartier général des renseignements militaires russes, à L›aéroport international Chérémétiévo à Moscou. Le portable présentait des traces de connectivité au réseau internet au Brésil, en Suisse et en Malaisie, ainsi que des traces liées à l›enquête sur le crash du vol H17- de Malaysia Airlines en 2014, dans ce dernier pays. Par ailleurs, les autorités néerlandaises ont présenté à la presse les passeports diplomatiques des quatre Russes impliqués. Le ministre néerlandais de la Défense a

En

couverture

Les hackers et les «espions technologiques» russes ont utilisé des profils attrayants sur les réseaux sociaux pour séduire leurs cibles. déclaré lors d›une conférence de presse que les services de renseignements et de sécurité militaires néerlandais avaient déjoués une attaque électronique Russe visant l›Organisation pour l›interdiction des armes chimiques.

Les quatre Russes, Alexei Murenit, Yevgeny Seribriakov, Oleg Sotnikov et Alexei Minin, ont été impliqués dans l›attaque, a précisé le ministère, expliquant qu›ils avaient tous travaillé pour les services de renseignements de l›état-major russe. L›agence de presse russe TASS, citant le ministère, aurait déclaré dans une déclaration que de tels actes étaient préjudiciables aux relations bilatérales entre les deux pays et que cette responsabilité incombait entièrement à la partie néerlandaise.

Les pistes de confrontation russooccidentales Le professeur Max Manwearing, professeur à l›US Army War College, a évoqué la recrudescence de la «guerre de piraterie» à l›échelle mondiale, soulignant qu›elle est l›un des outils permettant d›intervenir dans les affaires intérieures d›autres pays par le biais de politiques organisées et bien maitrisée, pour provoquer une instabilité sous diverses formes, opérée par des citoyens du même État visant à détruire les institutions militaires ou à réduire les capacités des États par le biais d›une confrontation militaire, mais qui finit par éroder progressivement la volonté de l›État lui-même.

Selon des informations, des hackers et des «espions technologiques» russes ont utilisé des profils attrayants via les médias sociaux pour convaincre des cibles, y compris des soldats et des personnalités, de divulguer des informations confidentielles ou personnelles, selon un récent rapport publié sur le site Web britannique IBTimes. Le rapport a souligné que cela se fait via de nombreuses plates-formes, telles que Facebook et Twitter, et que les pirates imitent les personnages de filles et de jeunes, en utilisant de faux comptes pour atteindre leurs objectifs en particulier.

Cela a conduit le Congrès américain à proposer une

nouvelle loi sur le renseignement appelée loi du contreespionnage, qui contient deux articles, à savoir l’article 501 et l’article 502, qui ont suscité une vive controverse.

Le premier propose de créer une commission spéciale chargée de mettre en place des mesures efficaces pour contrecarrer les tentatives d›influence de la Russie sur les citoyens et les gouvernements, le second préconise d›imposer de strictes restrictions aux mouvements des diplomates russes aux États-Unis, qui ne sont pas autorisés à s›éloigner de plus de 25 miles de leur lieu d›affectation. Dans ce contexte, des rapports scientifiques indiquent que les articles de cette manière suggèrent que les institutions de sécurité américaines cherchent à obtenir une grande procuration pour traiter la Russie comme étant une menace directe pour la sécurité nationale des États-Unis et ce afin d›empêcher la capacité des russes d›influencer les peuples et des communautés du monde entier et pas seulement ceux des États-Unis.

En conséquence, les relations entre les parties russe

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Un citoyen américain observe sur son téléphone une carte électorale américaine pendant qu›il attend, avec d›autres personnes, les résultats de l›élection présidentielle dans le pays, lors d›un événement organisé par l›ambassade des États-Unis dans un centre commercial à Jakarta le 9 novembre 2016. (Getty Images)

et américaine se sont aggravées: les autorités russes ont confisqué les deux installations de l›ambassade américaine à Moscou et ont demandé aux diplomates de réduire le nombre de leur effectif. Cela est intervenu en réponse aux sanctions imposées par les États-Unis à la Russie, après que cette dernière ait été accusée de s›être ingérée dans les élections américaines.

«C›est la preuve de l›hostilité américaine dans sa politique étrangère», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère russe des Affaires étrangères a demandé à l›ambassade américaine à Moscou de réduire le nombre de ses techniciens et diplomates à environ 455, ce qui correspond au nombre de diplomates russes travaillant aux États-Unis. L›ancien président américain Barack Obama avait décidé en décembre 2016 d›expulser 35 diplomates russes et de confisquer deux établissements russes à New York et dans le Maryland, en réponse à une ingérence de la Russie dans les affaires intérieures des États-Unis, ce qui a entraîné une détérioration des relations entre les deux

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pays qui s’est illustrée par la fermeture de Washington, en septembre 2017, du consulat général de Russie à San Francisco et des locaux de la mission commerciale russe à New York et à Washington, et ce en réponse à la réduction des effectifs de la mission diplomatique américaine en Russie.

Selon de nombreuses analyses occidentales, Washington est à la recherche de mesures de précaution et de mesures préventives en prévision des élections au Congrès de 2018 et de l›élection présidentielle de 2020.

Selon Peter Singer, auteur de livres sur les tactiques de guerre au 21e siècle, la Russie serait en avance dans cette «lutte d›information». «S›il s›agit d›une guerre de l›information, c›est comme une guerre froide dans tous les domaines: voler des secrets, influencer et pénétrer le front intérieur», a déclaré Singer. «Comme les Russes ont jusqu›à présent échappé aux conséquences de leur opération, la plus importante et la plus influente, comme celle de la campagne d›influence sur les élections de 2016, je pense qu›ils se débrouillent très bien», a-t-il déclaré. À cet égard, les chercheurs en études stratégiques et internationales, assurent que la Russie a progressé dans ce domaine car elle «a compris comment utiliser nos libertés civiles contre nous et nous ne pouvons rien faire de plus à cet égard». Et d’ajouter que «nous n’avons pas d’équipe qualifiée pour pratiquer ce genre de guerre psychologique et nous n’avons pas l’autorité légale pour nous défendre devant eux». Cependant, Gabriel Wieman, professeur de sécurité de l›information à l›Université de Haïfa, en Israël, a déclaré qu›il serait trop tôt pour proclamer la victoire de la Russie. «Nous ne sommes pas au courant des résultats de la surveillance de l›Internet par l›Agence de sécurité nationale américaine car ils sont de nature confidentielle», a-t-il déclaré. Il a ajouté que c’est «le jeu du chat et de la souris ; quand d’une côté on constate une intrusion, on lui répond de la même ce qui complique davantage la situation».

Cela semble coïncider avec la revue de la stratégie globale des États-Unis pour la Russie publié par l›American Heritage Foundation, qui soulignait que le développement électronique de la Russie constituait une menace militaire et sécuritaire pour les États-Unis, rendant nécessaire la poursuite et la mise en œuvre de mesures plus dissuasives, ce qui peut augmenter la tension électronique qui se traduira par sur le terrain dans les zones de conflit entre les russes et les américains, laquelle tension s›étendra progressivement à de vastes zones du continent européen et attirera dans son sillage des pays tels que l’Australie et le Canada, aux côtés des pays occidentaux, suggérant ainsi l’avènement d’une véritable guerre froide où le piratage et l’intrusion des institutions vitales dans ces pays ou sur la scène internationale, y seront utilisés comme armes.

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Son programme électoral basé sur la lutte contre la corruption endémique dans le pays et contre le groupe djihadistes de Boko Haram, avait finalement séduit les électeurs

Nigéria: Muhammadu Buhari, veut un mandat de plus Nasreddine Ben Hadid Muhammadu Buhari, est celui qui a pu concrétiser le «miracle» démocratique dans son pays. Candidat de l’opposition aux élections de 2015, il a pu battre le président sortant par les urnes. Il ne veut pas se contenter d’un seul mandat, il compte briguer un deuxième.

Cet actuel président et futur candidat de 75 ans, sait bien que sa réussite de 2015, ne peut suffire à lui assurer une réélection. Pour défendre les

couleurs de son parti l›APC, pour la présidentielle de février 2019, il a promis d’engager des mesures concrètes dans le but d’éradiquer la corruption, améliorer la situation sécuritaire et diversifier l›économie de ce pays, le plus peuplé d’Afrique.

Pour assurer sa réélection Buhari, doit faire passer sa côte de popularité qui a chuté à %41 à un niveau supérieur. Certes, il ne peut que difficilement reprendre les %80 d’octobre 2015,

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Le président Muhammadu Buhari signe l›instrument de ratification des accords internationaux entre le Nigéria et d›autres pays avec le ministre de la Justice, Abubakar Malami, à Abuja, au Nigéria, le 24 août 2017 (Getty Images)

mais tout reste à jouer.

Son mandat n›était un long fleuve tranquille Ce président issu de l’opposition qui a pu déloger un président sortant, est en fait, un ancien général putschiste. A la direction du pays entre 1984 et 1985, pour devenir le premier président issu de l’opposition depuis l›ouverture du Nigeria à la démocratie en 1999, les élections de 2015 constituent sa 4ème participation à la course pour la magistrature

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Muhammadu Buhari est à la fois ex-putschiste et premier président de l’opposition à battre un président sortant. suprême. Son programme électoral basé sur la lutte contre la corruption endémique dans le pays

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Sa quête de miser sur l’agriculture n’a pas été la réussite tant voulue et programmée. et contre le groupe djihadistes de Boko Haram, avait finalement séduit les électeurs.

Son mandat n’était pas un long fleuve tranquille.

Tout au contraire, même dès le début, des inquiétudes sur ses capacités physiques et intellectuelles sont apparues, questions que se posent actuellement ses opposants.

Ces interrogations concernant sa santé, laissent planer un doute concernant ses capacités, tant Buhari a passé presque six mois à l›étranger, l›an dernier, pour se faire soigner d›une grave maladie non révélée au public. Laissant son pays sombrer dans une récession grave, et d’interminables

La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern (à gauche) et le président du Nigéria, Muhammadu Buhari (à droite), assistent à la première séance plénière de la «Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth» (CHOGM) à Lancaster House le 19 avril 2018 à Londres.

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USA Le président Donald Trump (à droite) et le président Muhammadu Buhari de la République fédérale du Nigéria tiennent une conférence de presse conjointe au Rose Garden de la Maison Blanche à Washington, DC, le lundi 30 avril 2018. Getty Images)

violences intercommunautaires.

Ce président qui se caractérise par sa lenteur politique a mis des mois à nommer un gouvernement. Sa politique économique, aussi, n’a pas échappé aux attaques. Surtout sa décision de maintenir le naira [monnaie nationale] à un taux artificiellement élevé. Conséquence : Une aggravation de la pénurie de devises étrangères provoquée par la chute des cours du baril.

La lutte anti-corruption Dans le but de réduire la dépendance au pétrole, la priorité sur l’agriculture, n’a pas été la réussite promise. Tant dans le pays persiste encore des problèmes d’ordre foncier. Mais aussi des litiges entre pasteurs nomades et agriculteurs sédentaires.

La lutte anti-corruption, s’est transformée

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Sa santé laisse poser des questions, tant il a passé six mois à l’étranger, à se faire soigner d’une maladie tenue secrète. d’une quête de recouvrement des fonds publics détournés, suivie d’une traduction des coupables devant la justice, en une chasse de l’opposition.

Selon ses détracteurs, ce président civil, issu d’élections démocratique, n’a pas encore enlevé sa casquette militaire, et se comporte plutôt en chef d’une junte militaire, car selon ces mêmes sources, il ne se gêne pas d’envoyer en prison ceux qui oseraient le critiquer. Exemple : La légende de la musique afrobeat, Fela Kuti.

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Le nombre de signataires de la pétition du «retrait de confiance» a dépassé 300 députés sur 462

La crise du parlement algérien ... un blocage sans précédent Algérie: Yassin Bodhane L’hémicycle du Parlement algérien vit depuis deux semaines au rythme d’une crise politique sans précédent, à la lumière des revendications des élus partisans du régime exigeant la démission du président de l’institution législative, M. Bouhajja, chose que rejette l›homme, qui est loyal au parti progouvernemental au pouvoir, ce qui a plongé le Parlement dans un état de blocage et de paralysie sans précédent.

Le début de l›histoire était avec une décision retentissante de mettre fin aux tâches du secrétaire général du Parlement, Bashir Soleimani, une initiative largement critiquée par les députés, en particulier ceux appartenant au parti majoritaire (Front de libération nationale) dirigé par le président Abdelaziz Bouteflika.

Le nombre de signataires dépasse les 300 députés sur 462 représentant quatre factions politiques loyales (le Parti du Front de libération nationale) et le Rassemblement national démocratique (NDA) dirigé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le parti algérien du rassemblement Amal, dirigé par l›ancien ministre des Travaux publics, Ammar Gul, et le Front populaire algérien (FPLP), dirigé par l›ancien ministre de la Santé, Amara Ben Younis, l’accusant notamment de «prendre des décisions improvisées sans les consulter».

Et comme le règlement intérieur du parlement empêche le retrait de confiance au président, les députés ont tenté de faire pression sur lui et de le presser de démissionner sur la base de l›article 10 du règlement intérieur du Parlement, selon lequel «en cas de vacance de la présidence de l›Assemblée nationale en raison de sa démission, de son incapacité, de sa contradiction ou de son décès, le président de l›Assemblée du peuple est élu conformément aux mêmes règles de procédure, dans les 15 jours à compter de la date de la déclaration de vacance de poste ».

Selon le même article, «le bureau de l’assemblée, qui se réunit obligatoirement à cet effet, prépare le dossier de vacance de poste et le soumet à la commission des questions juridiques. Ce comité établit un rapport établissant la preuve de la vacance du poste.

Il est présenté en séance publique à l›approbation de la majorité des membres du parlement. Un président est désigné parmi les non-candidats les plus âgés avec l›aide deux plus jeunes députés à l›Assemblée populaire nationale ».

Le 30 septembre, le président du parlement a rencontré les présidents des blocs parlementaires qui réclament son départ qui lui ont présenté une pétition contenant une série d›accusations portant sur sa mauvaise gestion, telles que des recrutements abusifs, révocation unilatérale du secrétaire général du Parlement, Bashir Soleimani, ainsi que le fait de ne pas accorder d’audiences aux élus. Ces accusations ont été rejetées par le président

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du parlement qui a considéré que «la pétition comportait de nombreuses erreurs et qu’elle ne portait pas la liste des noms des députés signataires».

En même temps, il a refusé de présenter sa démission sous prétexte de ne pas «avoir reçu aucune instruction à ce sujet de la part du président Bouteflika «, défendant avec véhémence son bilan à la tête du parlement en indiquant le vote sur 19 projets de loi dans une atmosphère calme entre les différents blocs parlementaires, qu›ils soient parmi les loyaux ou issus de l’opposition.

L’insistance de Bouhajja de ne présenter sa démission, a forcé les présidents des coalitions allégeantes au régime d’entrer sur la ligne et de confronter le troisième homme en Algérie. C’est ainsi que le secrétaire général du Front de libération nationale, Jamal Ould Abbas, a appelé ouvertement et directement à la démission immédiate du président du parlement, afin de ne pas provoquer la paralysie de l’assemblée. En marge d›une réunion du parti local, Ould Abbas a envoyé une lettre à Bouhejja dans laquelle il était écrit que «S›il ne présente pas sa démission, les travaux du parlement seront gelés».

Le secrétaire général du Parti du rassemblement démocratique national, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, a également demandé sa démission, affirmant que «le langage de la raison et du dialogue prévaut afin de ne pas aggraver la situation». Lors

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La crise a commencé suite à la décision du président du Parlement à mettre fin aux tâches du secrétaire général du Parlement, Bashir Soleimani, une initiative qui a été largement critiquée par les députés. d›une conférence de presse tenue samedi 6 octobre, il a nié le fait que «la présidence de la République soit mêlée à l›évolution des évènements au parlement», soulignant que «ce qui s›est passé au Parlement est une affaire interne qui n›a rien à voir avec la présidence de la République», et de poursuivre que « ceux qui élu Bouhejja sont ceux qui ont appelés à son départ », niant l›existence d›un plan de dissolution du parlement.

Depuis son entrée en fonction le 21 mai de l›année dernière en tant que président du parlement, en tant que député le plus âgé de la nouvelle formation, l’heureux élu, Bouhajja n›a pas été

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suffisamment soutenu par les députés de son propre Front de libération nationale (FLN) ou d›autres formations ce qui fait qu’il a rencontré beaucoup de difficultés dans sa mission.

M. Bouhajja est né le 22 avril 1938 à Awlad Attieh, dans la municipalité d’el Qol, dans la province de Skikda, à l›est de l›Algérie. Titulaire d’une licence en droit de l’université de Constantine (FLN),M.Bouhajja est un ancien combattant de l’armée de libération de l’Algérie, représentant la deuxième Wilya historique du pays jusqu’à l’indépendance. Pour devenir ensuite un leader au niveau du secrétariat national de la jeunesse du Front de libération nationale, avant d’être nommé gouverneur du FLN dans plusieurs gouvernorats, dont Constantine, Batna, Oran, Annaba et Bashar. Il a été élu plusieurs fois à l›Assemblée nationale populaire et a occupé plusieurs postes au niveau du parti, notamment celui de membre du bureau politique chargé de l›organisation et de membre du bureau chargé de l›information.

Il a également figuré sur la liste des candidats à l›élection présidentielle de Skikda aux élections législatives du 4 mai (Liste du Parti du Front de Libération Nationale).

Le 3 octobre, suite à l›insistance de l›homme de ne pas jeter l›éponge, le Parlement a décidé de geler les travaux de l’assemblée, adhérant ainsi à la demande de démission immédiate et à la décision de geler toutes les activités parlementaires.

D’après une source citée par l’agence de presse officielle, l›APS « M.Bouhajja, président du Parlement a gelé les activités programmées à l’assemblée, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, sur fond de crise formulée par les présidents des cinq groupes parlementaires, et qui demandent la démission du président du Parlement».

dehors du Parlement». Et de poursuivre qu’elle a commencé par «la rencontre entre Gamal Ould Abbas avec Ahmed Ouyahia ... et il y avait des instructions pour me déstabiliser ». « Si la question concernait l›Algérie ou le Parlement, j’aurais démissionné de mes fonctions, mais je ne vois pas de raison convaincantes pour ma démission », a-t-il indiqué ajoutant que, « le Parlement fonctionnait normalement et avait voté sur plusieurs projets de loi avant de hausser le ton soudainement pour demander mon départ ».

«Je dis à ceux qui veulent me faire trembler qu’un Moudjahid n’a pas peur et que jamais je ne céderai à la pression. Je ne m›inclinerai pas. Je suis un homme propre et un homme d›État.

J›applique la politique de l›État et je confirme que j›ai fait de l’austérité une règle dans la gestion des affaires du Parlement. Il est donc difficile de fomenter des accusations contre moi ou de salir ma réputation et mon histoire ».

Les demandes formulées par les députés revendiquant son départ, ont été considérées par l›Organisation nationale des Moudjahidine (Anciens combattants) comme une insolence contre un homme «au passé glorieux et une tentative désespérée de saper l›histoire des Moudjahidines». Dans un communiqué dont La Majalla a eu «une copie», l›organisation considère cette manœuvre comme étant un « précédant grave qui nécessite une position intransigeante ».

La dépêche de l’APS intervient suite à la déclaration faite par le président du groupe parlementaire d’amitié Algéro-japonaise, Lakhdar Ben Khallaf, annonçant l’annulation d’un rendez-vous prévu avec l›ambassadeur du Japon en Algérie, à 11 heures.

Cependant, M.Bouhajja a souligné dans un post sur sa page Facebook que « La crise actuelle est une conspiration conçue en

Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a demandé à Bouhajja de démissionner et de faire prévaloir «le langage de la raison et du dialogue pour éviter une nouvelle aggravation de la situation».

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L›organisation a, à cet effet, appelé «toutes les forces nationales à défendre l›option de la stabilité des institutions de l›État et à maintenir leur fonctionnement, et à s’attacher à leurs fondements et à se conformer à la Constitution et aux lois de la République», soulignant la nécessité «d›éviter les conflits et les calculs politiques les tendances circonstancielles de certaines parties et d›aborder les problèmes en toute clairvoyance, sagesse, dignité et responsabilité, afin de protéger le rôle assigné aux institutions de l›État».

Le Mouvement pour une société de paix, a, dans une déclaration publiée le 3 octobre, estimé que «la vie du Parlement algérien menace la stabilité de l›Algérie » faisant assumer la responsabilité de ce qui se passe au Parlement à tous les partis.

Le mouvement a déclaré, après la réunion de son bureau exécutif, qu›il «exprime son inquiétude face à la situation à laquelle sont confrontées les institutions de l›Etat algérien, la plus récente étant la crise de l›Assemblée populaire nationale, soumise à des conflits d›une fausse majorité, qui représentent une menace pour la stabilité du pays et un frein fondamental à son développement et à sa prospérité.

D’autre part, le mouvement, affilié aux Frères musulmans, a estimé que «la cause déplorée de cette situation à la quelle font face toutes les institutions de la république, trouve son origine dans la précarité de la légitimité, la perte de crédibilité, le manque du sens national et le manque de prise en compte de l›intérêt suprême du peuple algérien et ce en raison de la fraude persistante qui a placé les institutions de l›Etat dans une situation dangereuse et a mis fin à toute forme de contrôle de la chose publique favorisant ainsi l’émergence d’un système de gouvernance parallèle aux institutions, que l’État dirige par

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Razakki: «La crise actuelle au Parlement, pourrait permettre le vote de la loi des finances sur ordre présidentiel sans avoir à le présenter au parlement sous prétexte du gel de ses activités. téléphone ou par des instructions orales, recourant à cet effet aux corrompus et aux réseaux d’opportunisme, ou aux actes d’intimidation et sanctions en dehors du cadre légal, en utilisant la loi de manière injuste et arbitraire. « Toutefois, ce groupe parlementaire a réitéré qu›il n›était pas intéressé par les divergences partisanes au sein de l›Assemblée populaire nationale (NCP), tout en soulignant que ses députés exercent leurs fonctions normalement.

Quand à elle, la Ligue algérienne de défense des droits de l›homme (NGHA) a dénoncé «la violation de la Constitution par les présidents des blocs dans leur campagne contre le président de l›Assemblée populaire nationale M. Bouhajja». La Ligue a par ailleurs a appelé dimanche, dans un communiqué de presse dont La Majalla a eu une copie, le président Bouteflika à intervenir pour résoudre le problème. La Ligue a exprimé son mécontentement après les commentaires du Premier ministre

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olitique

Ahmed Ouyahia sur la question samedi, dans lesquels il a déclaré que «la légitimité du statu quo est plus forte que la légitimité de la Constitution». Ce qui a été considéré comme une violation de «tous les biens constitutionnels «. Soulignant que «l›équipe de fidèles, qui chantait depuis des dizaines d›années, avec soin, la Constitution et le respect des lois, vient aujourd›hui de battre toutes les lois».

La Ligue a estimé que «ce qui se passe au Parlement, aujourd’hui, est un mépris pour le peuple et une manipulation de la Constitution et des lois de la République». À la suite de ce blocage, la direction du Parti républicain de l›Alliance nationale (composée de partis pro-gouvernementaux), a annoncé le lancement d›une initiative de médiation entre le président de l›Assemblée populaire nationale, M.Bouhajja et les députés de la majorité parlementaire opposés à lui, dans le but de surmonter la situation de blocage à l’Assemblée.

L›initiative appelle toutes les parties concernées à «s›asseoir à la table du dialogue dans le cadre des procédures juridiques de l›Assemblée populaire nationale et ce dans une tentative visant à amener toutes les parties concernées à des concessions communes afin de surmonter la situation de blocage dans le cadre de la préservation de la dignité des personnes et de la réputation des institutions».

Le chef du parti d›opposition de la nouvelle génération, Soufiane Jilali, a déclaré dans une interview à La Majalla que «ce qui se passe au niveau du parlement reflète l›état de l›effondrement intérieur du régime algérien «. La crise du système politique actuel est un résultat naturel, car les pouvoirs du président ont été repris par des partis extérieurs au système constitutionnel. L›absence du président (...) explique pourquoi tous les problèmes complexes et

Les revendications des députés réclamant le départ du président du parlement, ont été considérées par l’Organisation nationale des Moudjahidine (Anciens combattants), de manœuvre visant à «porter atteinte à son passé glorieux et à saper l’histoire des moudjahidines.

cumulés entre les nerfs au sein du régime sont exacerbés».

«Il existe une lutte acharnée entre plusieurs factions du système, et le conflit est ainsi rendu public», a déclaré Jilali, ancien candidat à la présidence, «il est clair qu›il existe des scissions au sein des partis loyaux, et une scission entre le gouvernement et le pouvoir législatif, et entre toutes les institutions de l›état, et cette situation et une étape très dangereuse ».

Professeur de sciences politiques à l›Université d›Alger, AbdelAli Razzaki, a confirmé dans un communiqué à La Majalla que «la crise est diligentée par le gouvernement parce que les changements incluaient l›armée et la sécurité, puis un groupe de gouverneurs avant de toucher alors le gouvernement avec un possible remaniement. « Razaki estime que «certains partis ne veulent pas d›un nouvel amendement à la Constitution permettant au président Bouteflika de nommer un mandataire pour mener à sa place la campagne électorale pour un cinquième mandat, en raison de son incapacité à le faire à cause de sa maladie». Et d’ajouter qu ‹«il y a une démarche visant à réduire le rôle du pouvoir législatif à travers les déclarations de certains chefs de partis fidèles au régime».

Razakki a déclaré que «la manière de gérer la crise du Parlement révèle d›importantes violations constitutionnelles de tous les parties, qu›il s›agisse du gouvernement ou de la présidence, ou des membres du parlement et de son président». Car, quand M.Bouhajja déclare qu’il présentera sa démission si le président Boutaflika le lui demande, viole la Constitution qui stipule que « tout organe ou toute personne n’a pas le droit d’imposer au président du Parlement de présenter sa démission car le Parlement est une institution législative indépendante qui ne se plie pas aux ordres du Président », confirmant dans le même contexte que « la présidence de la république a dépassé ses prérogatives quand elle a rétabli au le secrétaire général du Parlement à son poste ».

A propos de la question si la décision de dissoudre le Parlement pourrait présenter une solution surmonter cette crise politique, Razakki a déclaré que «dissoudre le parlement est une éventualité qui n’est pas possible sinon impossible», mais il n›exclut pas la possibilité d’un appel téléphonique du président de la république ou du vice-ministre de la Défense lui demandant de démissionner pour surmonter le blocage et mettre fin au gel des activités du Parlement, qui est une situation illégale.

Et de noter que «La situation actuelle du Parlement pourrait conduire à l’adoption de la loi des finances sur un ordre présidentiel sans avoir à le présenter au Parlement sous prétexte du gel de ses activités. « De cette manière, le gouvernement éviterai toute pression si la loi de finances prévoit de nouvelles mesures visant à accabler davantage le pouvoir d’achat des algériens», a déclaré Razakki.

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Manque de transparence concernant la liste des candidats

Prix Nobel des sciences: Une science archaïque?

Par Nasreddine Ben Hadid Qui des scientifiques, célèbre et talentueux, ou non connu et anodin, n’a été pris un jour, même en rêve, de «la fièvre du Prix Nobel». Certains la veulent et font tout, pour que cette consécration coiffe toute une vie. A savoir, cette cerise prestigieuse, sur un gâteau tellement garni.

Aussi, cette fièvre ne touche pas les scientifiques uniquement, plutôt elle frappe chaque année tout «le monde scientifique», où spéculations et prétendues confirmations, circulent aussi bien, discrètement qu’à travers les médias. Rares ceux et celles, qui ont dénigré cette consécration, la plus célèbre des distinctions.

Pour tout scientifique, aussi célèbre qu’il soit, il existe un «avant le Nobel» mais aussi un «après le Prix», tant le glamour qui accompagne la consécration est digne de ce que le Showbiz offre généralement à ses stars. De ce fait, dénigrer ce «Prix» revient à mettre en cause, non pas la consécration en soi, mais tout une logique, à savoir la science mélangée au star-système.

Cette première semaine d›octobre, offrira au monde, ou du moins à la communauté scientifique, ceux et celles, qui verront leurs noms associés au Prix Nobel en médecine, en chimie et en physique. De la célébrité certes, mais aussi (et non moindre) beaucoup d›argent.

Depuis des années, tout doucement, s’élèvent ici et là, des voix, qui ne contestent pas le principe de cette consécration, mais mettent en doute, le fait qu’ils (ces Prix) «récompensent une version archaïque de la science», selon le cosmologue Brian Keating, de l›université de Californie. Ce scientifique n’est plus un cas isolé. De plus en plus de scientifiques s›opposent à ces prix jugés inadaptés au monde moderne de la recherche, notamment parce qu›ils

Nobel récompense des sciences «archaïque».

Un choix qui remonte au début du siècle dernier, qui ne peut coller à la réalité actuelle

encourageraient la compétition plutôt que la coopération.

La contestation touche le fond du sujet. A savoir que les sciences qu’on récompense de nos jours, relevaient d’une importance de premier degré lorsque Alfred Nobel avait établi ces prix. Pour le Lord Martin Rees, astronome, un Nobel donne au public une idée faussée de ce qui serait important dans le domaine scientifique: «Seulement trois sciences sont récompensées: la chimie, la physique et la médecine». Il déplore que les mathématiques, l›informatique, la robotique, l›intelligence artificielle et les sciences environnementales soient ignorées.

Aussi, certains autres scientifiques, considèrent que l’interdépendance des sciences, fait qu’il serait impossible de récompenser une science en soi. La robotique par exemple, fait appel à maintes disciplines et spécialités. La médecine aussi. Car, personne ne peut imaginer ces découvertes médicales, sans l’avantage que peut offrir tel scanner ou microscope électronique.

Il faut noter que ce vent de «révolution contestataire», touche les «anoblis» aussi. A savoir, ceux qui ont déjà reçu cette distinction. De ce fait, on ne peut prétendre à une quelconque jalousie ou rixe, propre au monde scientifique, comme toute autre discipline.

Venkatraman Ramakrishnan, président de l›académie scientifique indépendante britannique, la Royal Society, qui a remporté un Nobel en 2009, ne se prive pas de critiquer le système de récompenses dans son livre Gene Machine, expliquant que «le prix devient de plus en plus une loterie» et serait biaisé par du «copinage».

Le cosmologue Keating considère la procédure de sélection trop secrète: «Vous ne savez pas qui était nommé pour le prix, ni comment s›est passée la nomination». Il ose la comparaison avec «un procédé sacré comme la nomination d›un nouveau pape».

Autre fait «très dangereux» pour certains scientifiques : Les premiers prix ont récompensé des scientifiques comme Marie et Pierre Curie ou Albert Einstein, qui travaillaient à l›époque d›une science plus individualiste qu›aujourd›hui, marquée par les grandes inventions. En 2017, le prix Nobel de physique a été décerné pour la première observation d›ondes gravitationnelles, découverte exposée dans un article signé par plus de 1.000 scientifiques dont seulement trois ont remporté le prix.

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Per Stroemberg, Goeran K Hansson et Per Krusell annoncent les lauréats du prix Nobel d›économie lors d›une conférence de presse à l›Académie royale des sciences de Suède à Stockholm le 8 octobre 2018. (Getty Images)

Mats Larsson, membre du comité Nobel de physique, explique le domaine de recherche des lauréats du prix Nobel de physique 2018 lors d›une conférence de presse à l›Académie royale des sciences de Suède, le 2 octobre 2018 à Stockholm (Getty Images)

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Des dégradations réelles de plusieurs sites touristiques, ont poussé les pouvoirs publics à les fermer devant le tourisme

Thaïlande et tourisme: Argent facile, et écosystème en péril monde. Bien loin devant les autres pays d›Asie, elle a généré l›année dernière pas moins de 57 milliards de Ce que la Thaïlande reçoit d’une main elle le perd de dollars de recettes touristiques internationales. l’autre. Ou du moins, le gain et la perte ne sont pas de En tête d’affiche les États-Unis, qui caracolent bien même nature. Des devises salvatrices de l’économie loin devant, avec 211 milliards de dollars. Vient et même engendrant une croissance économique, ensuite l›Espagne avec 68 milliards. En troisième place la France avec 61 milliards. contre un faune et une flore en état de dégradation.

Nasreddine Ben Hadid

Peut-on gagner au premier registre sans perdre au second. Ou moins, peut-on opérer des changements en rythmes et en cadences voulus, pour gagner encore plus de dollars, mais surtout faire que l’écosystème n’en paye pas les frais.

Ceux et celles, en mal d’exotisme ne seront pas déçus.

Tout au contraire, le royaume de Thaïlande est la quatrième destination touristique la plus rentable au

Ces chiffes attestent le coté colossal de cette superindustrie nationale en Thaïlande. Industrie veut dire investissement, marché, employés, mais surtout intérêts, sans oublier stabilité socioéconomique et logique politique adjacente.

Cette logique mercantile ne peut faire oublier une vérité : Le tourisme dans ce pays, vit et se développent grâce à l’écosystème. Donc, sans cet écosystème

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Cette photo aérienne prise le 11 octobre 2018 montre des touristes profitant de la plage de Kata Noi à Phuket. (Getty Images)

pas de tourisme, ou du moyen, pas au niveau de la réussite actuelle.

D’une opposition entre intérêts mercantiles et visions utopiques, on est passé à la logique de «la poule aux œufs d’or», qu’on ne doit laisser mourir de peur de ne plus avoir de devises. Surtout que d›ici l›année prochaine, le nombre de touristes en goguette pourrait bien atteindre les 40 millions, soit plus de la moitié de la population du pays.

Depuis trois ans, Bangkok tient la première place de l›index mondial des villes de destination publié par Mastercard: ville la plus visitée, elle est aussi celle où les touristes déboursent en moyenne 173 dollars par jour, et où l›on attend encore une hausse de %14 d›ici la fin de l›année.

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Le chiffre d’affaire engendré par l’industrie touristique, et la croissance du secteur, laissent planer un doute quant à la survie de l’écosystème.

Mais ce tourisme effréné n›est pas sans conséquences sur l›écologie. Les îles et les plages du pays sont les premières à en essuyer les plâtres: en février, la renommée baie de Maya avait dû annoncer la fermeture de son accès aux bateaux pendant quatre

Un vendeur cherche des clients sur la plage de Patong à Phuket le 12 octobre 2018. (Getty Images)

La logique «de la poule aux œufs d’or» menacerait la Thaïlande : A force de regarder les dévises qui entrent, on a finie par en oublier la source. mois, le temps de régénérer son écosystème, et notamment ses récifs coralliens, fortement affectés par les déchets rejetés dans la mer et les allées et venues des bateaux. Début octobre, les autorités ont déclaré qu›elle resterait fermée, les dommages étant trop conséquents. À cela font écho les autres îles de Koh Khai et Koh Tachai, qui ont subi un sort similaire. À Phuket, c›est la population de tortues qui a fortement diminué, conséquence de la pollution des plages. Face aux monceaux de déchets qui n›ont de cesse de s›accumuler, 70 hôteliers se sont regroupés afin de mettre en place des mesures pour limiter les dégâts, et l›utilisation de plastique sur l›île.

Dans le nord de la Thaïlande, c›est la faune qu i pâtit de la situation, tigres et éléphants premiers en ligne de mire: les animaux sont maltraités et font parfois l›objet de trafics pour constituer des attractions touristiques.

Un homme en moto devant une statue de Bouddha géante au Wat Phikun Thong dans la province d›Ang Thong, au nord de Bangkok, le 29 août 2018. (Getty Images)

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Un remorqueur passe le temple bouddhiste Wat Arun, le temple de l›aube, sur la rive ouest de Thonburi de la rivière Chao Phraya, le 27 juillet 2018 à Bangkok, en Thaïlande. (Getty Images)

Une femme attend les clients assis devant son magasin le 12 octobre 2018 le long de la route de Bangla, près de la plage de Patong, à Phuket.

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Ebola en RDC: une épidémie de plus Par La Majalla L’organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi la tenue d›une réunion de son comité d›urgence, le 17 octobre, sur l›épidémie d›Ebola en République démocratique du Congo qui a fait 135 morts depuis août.

La réunion a été convoquée par le directeur général de l›OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé l›OMS dans une note envoyée aux médias.

«Le comité se réunira le 17 octobre à Genève pour déterminer si la flambée épidémique constitue une urgence de santé publique de portée internationale , comme il l›avait fait en 2014 pour l›épidémie d›Ebola en Afrique de l›Ouest et en 2016 pour l›épidémie de virus Zika en Amérique latine en 2016.

Cette dixième épidémie d›Ebola sur le sol congolais a été déclarée le 1er août à Mangina, dans la province du Nord-Kivu, dans l›est de la RDC. Depuis, l›épicentre de l›épidémie s›est déplacé à Beni, fief du groupe armé ADF (Allied Democratic Forces) qui multiplie les attaques contre des civils, compliquant la riposte sanitaire.

Selon les statistiques actualisées de l›OMS, le

total des cas signalés s›élève à 176( 211 confirmés et 35 probables), dont 135 morts.

Les autorités congolaises ont déclaré samedi faire face désormais à «une deuxième vague» de l›épidémie.

«Cette deuxième vague est le résultat des résistances communautaires à la riposte, des villes mortes, de l›insécurité et de la faible collaboration des tradi-praticiens dans les activités de riposte alors qu›ils sont en première ligne, a expliqué le Dr Oly Ilunga, ministre congolais de la Santé, au cours d›une conférence de presse.

Selon le ministère congolais de la Santé, un membre du personnel de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) a pour la première fois été contaminé par Ebola.

Plus de 16.200 personnes ont pu être vaccinées.

L›épidémie d›Ebola la plus grave de l›Histoire a frappé l›Afrique de l›Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de %99 en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. L›OMS avait alors été vivement critiquée pour la lenteur de sa réaction.

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Un volontaire de la Croix-Rouge explique les mesures prises pour prévenir l›infection par le virus Ebola aux habitants le 17 août 2018 à Butugo, dans l›ouest de l›Ouganda, près de la frontière avec la République démocratique du Congo. (Getty Images)

Des travailleurs médicaux conduisent une jeune fille présumée infectée par le virus Ebola dans la salle des malades non confirmés gérée par l›Alliance pour une action médicale internationale (ALIMA) le 12 août 2018 à Beni, dans le nord-est de la RDC. (Getty Images)

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Centrafrique: Le carnage continue Par La Majalla Selon l›ONU, la ville de Bria et alentours, située dans l›est du pays, capitale du diamant de la Centrafrique, a connu la mort d’au moins 30 civils en août et septembre dans des violences commises par des groupes armés Selon le texte «ces crimes, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l›humanité, sont imputables à la coalition ex-Séléka (...) et aux antibalaka», des milices armés combattant en Centrafrique pour le contrôle local des ressources et d›une influence politique.

Ce communiqué de la Mission de l›ONU en Centrafrique (Minusca) est l›aboutissement d›une enquête onusienne ouverte début septembre après que neuf déplacés d›un camp de la ville aient été retrouvés morts à l›extérieur du camp.

L›ONG Human Rights Watch (HRW), dans un rapport publié début octobre, a pointé du doigt les rebelles du groupe armé Front populaire pour la renaissance en Centrafrique (FPRC), les accusant d›avoir «tué le 25 août au moins 11 civils qui avaient fui le quartier de Borno (à Bria) après des affrontements entre le FPRC et la milice antibalaka».

Dans le même rapport, un commandant régional du FPRC, le «général» Tijani, avait démenti: «les antibalaka veulent que je quitte la région

parce que je leur mène un combat acharné. Ils tuent donc des civils et me font ensuite porter le chapeau.»

Outre le FPRC, les crimes contre les civils à Bria sur cette période ont aussi été commis par des antibalaka et autres groupes affiliés à l›exSéléka, indiquent la Minusca et HRW. Capitale du diamant centrafricain, la ville est occupée par une myriade de groupes armés: FPRC, Union pour la paix en Centrafrique (UPC), Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), antibalaka...

Ils combattent pour le contrôle des ressources de la zone, ainsi que pour l›influence politique locale dans cette ville pivot du centre-est. Bria compte 100.000 habitants, dont une majorité sont déplacés dans le camp de déplacés du PK3, le plus grand du pays.

Depuis 2013, la quasi-totalité du territoire de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés dans ce pays de 4,5 millions d›habitants, classé parmi les plus pauvres au monde mais riche en diamants, or et uranium.

La chute cette année-là du président François Bozizé, renversé par l›ex-rébellion de la Séléka qui se proclamait protectrice des musulmans, avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka, prétendant défendre les nonmusulmans.

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Un gendarme français (3ème L) de la gendarmerie de Versailles, incorporé dans le 13ème bataillon des Chasseurs Alpins (13ème BCA), appartenant aux forces Sangaris, participe à une patrouille dans les rues de Bria le 18 avril 2014. (Getty Images)

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Environnement et économie de marché, n’ont jamais fait bon ménage. Plutôt, le libéralisme à outrance à dévasté la nature

Nobel au secours de l’environnement: Vraie solutions ou fausse promesses?

Nasreddine Ben Hadid

Il suffit de prononcer le mot «Nobel» (le prix) pour évoquer l’excellence, ou même la référence pour ne pas dire, la vérité irréfutable. De ce fait tout détenteur d’un de ces «prix» devient une sorte de patriarche. Qui ne peut prononcer que la vérité.

Une «vérité» que personne ne doit ou ne peut réfuter.

Que dire, si cette vérité vient à contre-courant, et même se met en contradiction (diamétralement opposée) avec des «vérités» prises par les massmédias comme évidentes pour la plus part. En tout cas, indiscutables pour beaucoup.

Parmi ces vérités «sacrées», toutes celles relatives à la question de l’environnement. Une vague de puritanisme gagne le monde. De l’agriculture biologique, à la nécessité d’arriver à zéro déchet, sans oublier tous les efforts de recyclage : Le marché et le libre-échange, viennent en accusés, porter une responsabilité qui s’aggrave de jour en

jour.

En conclusion : L’économie du marché régnante, ne fait pas bon ménage avec l’effort environnemental.

De quoi déclencher plus d’une guerre. Greenpeace et autres ONGs, ont mené plus d’une bataille, contre les «temples» de la consommation.

Réconcilier marché et environnement Lundi 8 octobre 2018, la Banque de Suède, qui en l’honneur d’Alfred Nobel, en décernant à William D. Nordhaus, pour ses travaux en économie de l’environnement et des choix publics, et à Paul Romer, spécialiste des cycles économiques face aux dérèglements climatiques, vient de jeter une grosse pierre, dans la marre environnementale.

Ces deux «Nobel» jurent par tous les Dieux, que logique de marché et environnement sain, peuvent danser harmonieusement ensemble.

Pour une fois, les membres de l’Académie royale de Suède, assument clairement leurs choix. Ils

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Des milliers de personnes défilent dans les rues pour soutenir les actions environnementales visant à lutter contre les effets du changement climatique, le 13 octobre 2018 à Paris, en France. (Photo de Owen Franken Corbis / Corbis via Getty Images)

ont d’une manière délibérée, voulu réconcilier marché et environnement. En récompensant des spécialistes de l’économie de l’environnement, face à la problématique du dérèglement climatique, afin de souligner l’urgence de la situation, comme cela a largement été soulignée pendant la conférence. Au cours de leurs carrières respectives, les deux économistes américains n’ont eu de cesse de pointer l’aspect adaptatif de l’économie de marché et sa possibilité de se réinventer face aux nouveaux aléas mondiaux.

Deux termes dérangent, ou du moins nécessitent une explication et beaucoup d’éclaircissement.

Comment peut-on expliquer «adaptatif» et surtout «réinventer». Qui doit «s’adapter» et qui doit «réinventer» et quoi surtout ?

Les deux lauréats sont économistes certainement, mais se posent et veulent s’imposer en «médecins» capable de guérir à la fois l’économie mondiale de ses dérives anti-environnementales. Mais aussi, faire que l’action environnementale sort de cette

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Les deux Nobel veulent une réconciliation entre deux logiques antagonistes, et même ennemis dimension «rêveuse», et épouse l’économie du marché, en adoptant : 1. Une maximisation des intérêts particuliers, 2. Des choix rationnels des individus, 3. Une capacité d’adaptation continue, 4. Une force des connaissances et de progrès technique

La nécessité de préserver la nature La société sera (de la sorte) capable de faire face à la crise environnementale. Conclusion : Il ne faut

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conomie

Au-delà des intentions, ce croisement est-il possible? pas perdre espoir, malgré les dégradations que l’environnement ait subi ces dernières décennies…

Certes, il se fait urgent, et même très urgent d’intervenir. Les dégâts sont considérables : Des cyclones de plus en plus fréquents, et surtout de plus en plus dévastateurs. La Méditerranée, jadis, un «lac» comparé aux océans, commencent à connaitre des cyclones dévastateurs. Il suffit de voir les dégâts qu’a connus la ville de Nabeul en Tunisie. On dirait de la mousson des Indes…

La question ne concerne ni la nécessité de préserver la nature, ni la bonne volonté de ces deux Nobels.

Plutôt, un éventuel point de croisement entre les lignes. A savoir un libéralisme de plus en plus sauvage, face à l’urgence de préserver la nature.

Des inondations soudaines ont submergé les villes et les villages entourant la forteresse de Carcassonne dans l›Aude, alors que les rivières Trapel et Aude ont enseveli leurs berges la nuit du 15 octobre 2018 en raison de très fortes pluies. (Getty Images)

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Le professeur Paul Romer de l›Université de New York (NYU) s›exprime lors d›une conférence de presse après avoir été nommé lauréat du prix Nobel d›économie 2018 avec le professeur William D. Nordhaus de l›Université Yale le 8 octobre 2018 à New York. (Getty Images)

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Issue 1717- Octubre 19/10/2018

Un magazine politique hebdomadaire

Jihane el-Sadate...

Tient à s›affirmation depuis le départ de Sadate www.majalla.com

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echnologie

Une faille massive a laissé des hackers prendre le contrôle d'au moins cinquante millions de comptes

Facebook: une faille de taille…

Nasreddine Ben Hadid Si l’humanité devrait s’inventer un dominateur commun, ou un fil directeur, Facebook est le premier à jouer ce rôle. Ce «site bleu» gagne du terrain, pour poser la question : Qui n’a de compte Facebook, et non pas qui en ont.

Aussi, personne, vraiment personne, ne peut imaginer le monde sans Facebook. Delà, la moindre «menace» qui puisse concerner ce site, se hisse en information qui non seulement concerne des dizaines de millions, mais surtout une manière de vivre et une façon d’être.

protéger vos données; si nous manquons à ce devoir, nous ne méritons pas de vous servir». C’était au plus fort de la colère soulevée par le scandale Cambridge Analytica. Cette société de conseil britannique qui avait utilisé les données personnelles (acquise d’une manière douteuse) d’utilisateurs et d'utilisatrices de ce site, pour raisons électorales, dont la plus célèbre, est celle de l’actuel président américain.

Rebelote : Facebook a annoncé, vendredi 28 septembre, avoir été affecté par une faille de sécurité

L’information est tombée crue, directe et sans détours : «Une faille massive a laissé des hackers prendre le contrôle d'au moins cinquante millions de comptes».

Mark Zuckerberg (le fondateur du site) et toute son armada défensive, n’ont pu apporter aucune explication, ou même la moindre réponse.

L’importance de ce site, ne découle pas des services qu’il offre, mais plutôt toute l’archive que chacun a accumulé sur site. De ce fait, personne ne peut claquer la porte et quitter ce site : Plus le temps passe sur ce site, plus on y plante ses racines dans. Comprendre on s’enferme dedans.

-2 Le logo de la plate-forme de médias sociaux facebook est affiché sur un smartphone le 05 octobre 2018 à Berlin, en Allemagne.

(Getty Images)

Sur le compte de Mark Zuckerberg, existe le post suivant, au 21 mars dernier : «Nous avons la responsabilité de

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Une photo pixélisée du fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, sur un iPhone figurant sur cette illustration, le 30 avril 2018. (Getty Images)

de grande envergure, sans doute la plus grave de son histoire. Les hackers ont pu exploiter une combinaison de trois défauts dans le code pour prendre le contrôle d’au moins cinquante millions de comptes. En conclusion, ces hackers disposent actuellement d’une Data-base et peuvent l’exploiter selon leurs bons vouloirs.

Manipuler ces comptes d’une manière semblable à celle de leurs propriétaires.

On s’attache à Facebook, pas uniquement pour les services qu’ils offrent, mais surtout, du fait qu’il est devenu dépositaire de notre mémoire.

Devant les journalistes, et surtout leurs questions, vendredi après-midi, les responsables de Facebook paraissaient impuissants, déclarant n’avoir pris connaissance de ces actes que le mardi 25 septembre.

Ajoutant qu’ils en ont informé les autorités le lendemain. Et que la faille a été colmatée la nuit de jeudi. Précision de taille : L’identité des pirates reste encore inconnue, ou encore, la raison ou le but qui se cacheraient derrière.

«Nous ne saurons peut-être jamais», telle est l’aveu direct et flagrant, et surtout sans détours, prononcé par Guy Rosen, vice-président de la gestion des produits chez Facebook. Affirmation qui a provoqué de la stupéfaction, car elle émane d’une entreprise comptant parmi les plus riches et les plus puissantes de la planète.

La question est technique et technologique aussi.

De l’avis des experts et connaisseurs en piratage : le Comment une entreprise, à savoir Facebook, l’une réel danger, à savoir l’étendu de l’utilisation de ces des plus riches de son genre. Employant les meilleurs informations restent à venir. Facebook mène son informaticiens du monde, des génies ou du moins enquête «en toute urgence et toute sincérité», selon des une élite, a pu rester impuissante devant des pirates.

Mais pires encore : Ce sentiment d’impuissance et de responsables de Facebook. désolation?

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6 Octobre reste une date chargée de joie et de tristesse pour l’ex-première Dame d'Égypte

Jihane el-Sadate... Tient à s'affirmation depuis le départ de Sadate Texte: Moncef Mezghani Dessin:Ali Mendalaoui

confusion aux yeux de Jihane. Une journée glorieuse pleine de joie et puis...

- Le jour de la victoire nationale -1- Dans le quartier Rawdha, de la ville du égyptienne, s’est converti en désolation et tristesse.

Caire...

- Dans le foyer qui rassemble le couple: - Cette transformation a eu lieu au mauvais Le musulman égyptien Safwat Raouf, la moment. Mais suffisante pour faire chrétienne britannique Gilladis Charles chavirer son cœur de la joie intense à la tristesse déchirante.

Cottrell.

- En 1933. Est née une fille, pour laquelle - Son titre et son rang, se sont transformés, de femme du président à veuve éternelle. on a choisi le prénom de Jihane.

- Et le destin lui réservera des jours pleins de joie et de plaisir. Suivis de jours de 4- - Contrairement à beaucoup de femmes, devenues veuves de Présidents dans le tristesse, de difficultés et d'affliction.

Monde Arabe, Jihane Sadate a refusé de -2- Le nom de famille du père de Jihane garder le silence, et s'est engagée à parler disparaitra suite à son mariage avec Sadate, et à présenter son témoignage dans un livre pour qui le destin ait réservé la présidence et à travers plus d'une interview télévisée. de la République après la mort de Jamal - Même, pendant la vie de son mari, elle a souhaité poursuivre ses études, pour ne Abdel Nasser.

- Mais la fin de la présidence sera soudaine pas devenir une simple image médiatique. et tragique. Suivie par le monde entier, via A eu sa dose de formation... Décrochant le titre de doctorat. satellite.

- Son mari, le président, disparaîtra lors d’un moment de victoire, à l’occasion du -5- Elle devait observer des traditions huitième anniversaire de la victoire de dignes d’une Première dame, à savoir superviser des institutions caritatives et l’Égypte, le 6 octobre 1981. éducatives, à caractère social.

-3- Le 6 Octobre, est une journée de - Comme si elle voulait confirmer qu'elle est prodige, civilisée et porteuse de

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sentiments humanitaires, mais aussi de titres universitaires. Sans oublier le soutien porté à son mari, dans l’accomplissement de sa mission publique.

- Et pas uniquement une épouse cautionnée au palais présidentiel.

6- - Jihane Sadate a décidé de ne pas être une veuve anodine.

- Elle a préféré raconter et révéler son témoignage historique à travers un livre.

- Et présenter à la télévision son propre parcours, mais aussi avec son compagnon de vie exceptionnel, père de ses enfants.

- Et a ouvert son âme, après des années, pour témoigner devant la télévision et pour l'histoire.

-7- La veuve du président s'est chargée d'écrire sa propre histoire...

- comme si elle voulait dire aux historiens et aux journalistes qui veulent connaître tous les secrets, ou fomenter des histoires et des informations: - N'épuisez pas votre imagination, je porterai mon témoignage, je ne suis pas muette. Je suis présente. Je m'appelle Jihane Sadate.

- Comme, elle voulait dire, ou certainement, elle le voulait : je suis Jihane Sadate et plus encore ...

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CAN 2019

Madagascar valide son billet historique Par Chokri BEN NESSIR Les équipes d’Egypte, de Madagascar, du Sénégal et de Tunisie se sont qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 de football (15 juin13- juillet au Cameroun). Rendez-vous désormais en novembre où l’on connaîtra davantage de qualifiés.

les locaux. Pour les Tunisiens, en revanche, c’est tout sauf une nouveauté. Ce sera leur quatorzième Coupe d’Afrique de suite, un record qu’ils partagent désormais avec les Egyptiens. L’équipe de Tunisie a gagné 1-2 au Niger, éliminant au passage les Nigériens et qualifiant aussi indirectement les Egyptiens. Les « Pharaons », vainqueurs un peu plus tôt en eSwatini (2-0), sont en effet assurés de finir premiers ou deuxièmes du groupe J.

L’équipe de Madagascar a ouvert le bal, le 16 octobre 2018. C’est d’ailleurs un jour historique pour le football malgache. En effet, les « Barea » n’avaient Après un Mondial2018- raté, l'Egypte qui détient le jamais disputé de CAN avant cette édition 2019. Les record de victoires dans la CAN (7), remporte, à la 2e insulaires ont validé leur billet pour la phase finale journée, sa première victoire des éliminatoires pour en battant la Guinée équatoriale 0-1 à Vontovorona doubler provisoirement la Tunisie en tête du groupe J. (groupe A). La sélection malgache, qui a obtenu son billet grâce à un but de Njiva Rakotoharimalala, n'avait La marque a été ouverte par Marwan Mohsen (13), jamais dépassé les tours préliminaires jusqu'ici. Un l'attaquant d'Al-Ahly, laissé tout seul par la défense peu plus tard, et dans le même groupe A, le Sénégal nigérienne, et le break réussi par Ayman Ashraf (19), a lui aussi validé son ticket pour la CAN2019- grâce avant que Salah permette aux Pharaons de mener 0-3 à sa victoire 0-1 au Soudan grâce à un but de Sidy à la pause.

En deuxième période, il a fallu attendre le dernier Sarr (86e). quart d'heure pour que les septuples champions Hormis le Cameroun, qualifié d'office en tant que pays d'Afrique corsent l'addition par Salah Mohsen (73), organisateur, Madagascar est la première sélection à un autre attaquant d'Al-Ahly, "Mo" Salah, le maître obtenir son ticket pour le tournoi, prévu du 15 juin au des Pharaons, et enfin Mohamed Elneny, d'un tir tendu dans les arrêts de jeu (2+90).

13 juillet.

Un peu plus tard, la Tunisie est allée gagner 2 à 1 C'était le premier match de l'Egypte depuis le Mondial au Niger grâce à un doublé de Firas Chaouat (28e, en Russie, marqué par un échec sportif (3 défaites et 32e), Youssouf Oumarou Alio réduisant le score pour une élimination dès le 1er tour) et des polémiques

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Les Tunisiens en fête lors du match Tunisie-Niger, en éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2019.FETHI BELAID / AFP

autour de l'organisation de leur camp de base à Grozny (Tchétchénie).

C'était aussi le premier match du Mexicain Javier Aguirre, ancien sélectionneur du Mexique et du Japon, depuis qu'il a succédé à l'Argentin Hector Cuper aux commandes des Pharaons, suite à la bérézina russe.

Cette campagne ratée a été suivie de polémiques à répétition entre le buteur des Reds, son agent et la Fédération égyptienne, sur fond de photos et de contrats publicitaires. Mais tout est en train de rentrer dans l'ordre, avec un contrat de quatre ans pour Aguirre et donc un festival de Salah, samedi soir à Alexandrie.

A noter que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Maroc et la RD Congo ont fait match nul, durant cette 4e journée des éliminatoires de la CAN 2019. Les Sénégalais ont fait l’essentiel avec un 0-1 au Soudan (groupe A). Un succès qui envoie les « Lions de la Téranga » à la CAN 2019.

Des équipes frustrées Si les Egyptiens, les Malgaches, les Sénégalais et

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La sélection malgache a obtenu son billet grâce à un but de Njiva Rakotoharimalala. les Tunisiens sont à la fête, d’autres équipes sont forcément frustrées ce soir. A commencer par celle du Maroc qui évolue dans le groupe B du pays-hôte de la CAN 2019, un Cameroun tenu en échec 0-0 au Malawi. Les Marocains, eux, ont fait match nul 2-2 aux Comores.

Dans le groupe C, les Maliens ont concédé le nul 1-1 au Burundi. Un score qui leur permet de rester premiers au classement. Les Gabonais, qui se sont imposés 0-1 au Soudan du Sud, reviennent par ailleurs dans la course à la qualification.

Dans le groupe G, le futur derby entre la RD Congo et le Congo-Brazzaville, prévu entre le 16 et le 18 novembre (5e journée des éliminatoires) s’annonce bouillant. Les deux voisins ont besoin de prendre des points. Les « Léopards » de RDC ont dû se contenter

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du nul 1-1 au Zimbabwe, tandis que les « Diables rouges » ont perdu 1-2 au Liberia.

La déception semblait toutefois plus grande à Kigali où les Guinéens ont laissé filer la qualification, au moins temporairement. Le « Sily » se serait assuré un retour en Coupe d’Afrique après avoir loupé la CAN 2017 s’il avait battu le Rwanda. Mais les deux sélections se sont séparées sur un score de 1-1. Et dans l’autre rencontre du H, Centrafricains et Ivoirien se sont neutralisés 0-0.

Le Bénin et le Togo ne capitulent pas Mauvaise soirée également pour les « Etalons » du Burkina Faso qui ont été contraints au nul 0-0 au Botswana. Un résultat qui fait en revanche les affaires des Mauritaniens, à nouveau premiers du groupe I après avoir pris le meilleur sur l’Angola (0-1).

Dans le groupe E, ce sont les Nigérians qui avaient le sourire après avoir difficilement écarté les Libyens 2-3. Les voilà en tête suite au match nul 0-0 des SudAfricains aux Seychelles (0-0).

Les Fennecs du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi ont été tenus en échec en Gambie, malgré l'ouverture du score par Baghdad Bounedjah. Ils sont restés premiers du groupe D, jusqu’à ce qu’ils soient dépassés par les Béninois qui se sont offerts les Algériens 0-1 et avec le soulagement des Togolais, repartis de Gambie avec une victoire 0-1 (groupe D). « Ecureuils » et « Eperviers » joueront crânement leur chance lors de la 5e et de la dernière journée (24-22 mars 2019) de ces éliminatoires.

Le Gabon, organisateur de la CAN2017-, a déçu de son côté avec un nul face au Burundi (1-1) malgré un but de Pierre-Emerick Aubameyang, et reste 3e de sa poule.

Le Nigeria s'est lui amusé aux Seychelles (0-3) pour empocher ses premiers points dans le groupe E, où il reste cependant derrière l'Afrique du sud et la Libye (4 pts chacun) qui se sont neutralisés (0-0).

Pour le moment, une seule sélection a réussi à empocher six points sur six: la Mauritanie, entraînée

Le Cameroun, qualifié d'office en tant que pays organisateur.

par Corentin Martins, a fait tomber le Burkina Faso (0-2) pour prendre le large dans la poule I.

Les prochains qualifiés connus en novembre A noter enfin que la Namibie a battu le Mozambique 0-1 (groupe K), que la Tanzanie a bousculé le CapVert 0-2 et que les Ougandais se sont rapprochés de la CAN 2019 en disposant 0-2 du Lesotho (groupe L).

Rendez-vous désormais en novembre où l’on connaîtra davantage de qualifiés. Pour rappel, les deux premiers de chacun des douze groupes disputeront la 32e Coupe d’Afrique des nations. Sauf dans la poule B où, le Cameroun étant qualifié d'office, un seul autre pays aura le privilège de prendre part à la plus grande manifestation sportive du continent.

Une phase non encore confirmée Cependant, la phase finale, prévue au Cameroun, n'est pas encore officiellement confirmée. Des doutes planent sur les capacités du pays cinq fois vainqueur de la CAN à organiser la compétition en raison d'importants retards dans les préparatifs.

La décision finale sur la tenue de la CAN2019- dans le pays sera rendue fin novembre, avait annoncé la Confédération africaine de football (CAF) fin septembre.

Il est à noter que la Confédération africaine (CAF) avait annoncé en Mai 2017, que les qualifications de la

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L'entrée de Keïta Diao Baldé a été déterminante pour le Sénégal.SEYLLOU / AFP.

Après un Mondial2018- raté, l'Egypte qui détient le record de victoires dans la CAN (7), remporte, à la 2e journée, sa première victoire des éliminatoires.

L'Ivoirien Franck Kessie (à droite) et le Centrafricain Franklin Anzite.ISSOUF SANOGO / AFP

Coupe d'Afrique des nations 2019 étaient repoussées de mars à octobre 2018. Cette décision a été prise pour permettre aux cinq équipes du continent (Égypte, Tunisie, Maroc, Nigeria et Sénégal) qualifiées pour la Coupe du monde en Russie (14 juin15- juillet) de disputer des matches amicaux de préparation à cette période. Pour rappel, la phase finale de la CAN se déroulera désormais en juin au lieu de janvier.

La CAF avait décidé en juillet dernier d'organiser la CAN en été, une compétition habituellement disputée

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l'hiver, afin de ne pas pénaliser les joueurs africains évoluant en Europe.

La prochaine CAN aura lieu au Cameroun, en juin 2019. Vingt-quatre pays y participeront, contre seize auparavant. Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF), a annoncé à l'AFP que «Pour certains pays qui sont victimes de problèmes climatiques, on peut être flexibles. Ce n'est pas figé, on peut revoir ensemble avec les parties prenantes».

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Photos et vidéo exclusives: «Le Seigneur du pays», Champion arabe de basketball

Mohammed Meselhi au «Majalla»: Une relation spirituelle me lie aux joueurs de l'équipe de l'Union Alexandrin Beyrouth – Hala Nasrallah Après une absence qui a duré des années, l’Union Alexandrin, fondée en 1914, s’est hissée sur le podium du championnat arabe de basketball, après avoir affronté l'équipe libanaise de Beyrouth.

L’équipe disposait d’un excellent niveau et la performance des joueurs était impressionnante. Lors de tous les matches joués par l’équipe de l’Union, les joueurs et les supporters ont joué un rôle de premier plan dans la salle. Ils étaient enthousiastes et le style du coach de l'équipe était frappant par son discours face aux joueurs lors de la présentation des plans. «Écoutez, Douda et Ali... Concentrez-vous avec moi... Nous sommes venus à Beyrouth pour gagner. Pourquoi sommes-nous venus à Beyrouth?» La salle comble résonnait de la voix commune des joueurs : «Pour la vaincre». À quelques mètres des sièges des joueurs et de la direction technique, Mohamed Meselhi, président de l’Union était impressionné par les résultats de son équipe à chaque moment où l'un des joueurs montrait son talent devant un adversaire. À la fin du match, Meselhi leva la main et ferma ses doigts pour former un poing. Il se mit à appeler les joueurs un par un. Après

avoir quitté la piste, il a appelé chaque joueur séparément et l'a remercié de ses efforts pour remporter une victoire, qui a fait hisser l’équipe de nouveau sur le podium. Au moment de quitter le terrain, Meselhi les a emmenés au vestiaire, où ils se sont pris l’un dans les bras de l’autre, tout en criant de joie, pendant plus d'une minute.

Meselhi est un homme d'affaires égyptien qui a pu opérer un saut qualitatif pour son équipe et, qui dispose d’une une grande expérience dans le secteur du commerce et des affaires maritimes.

Il a été élu président de l’Alexandria Chamber of Shipping en 2016. Il se passionne pour le basketball depuis l'enfance et a atteint la présidence du club en novembre 2017. Il est président de l’Union. Aussi, a présidé la commission du centenaire de l’Union en 2014. À partir du moment où il est devenu dirigeant de l’Union pour un second mandat, il a pris des mesures révolutionnaires, mélangeant de la sorte les cartes et engendrant la meilleure version des équipes de basket-ball et de football, de sorte que les autres équipes égyptiennes ressentent le danger des changements que Meselhi ait opéré dans l’union, et la possibilité de leur soustraire de nombreux titres.

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Le magazine «Majalla» a eu l'occasion de rencontrer le président Mohamed Meselhi, et de lui poser des questions concernant les crises passées auxquelles l'équipe a été confrontée et aussi son plan pour l'avenir. * Nous avons vu que les joueurs de l’Union avaient été récompensés financièrement après avoir battu par quatre buts Al-Ahli. La politique de récompenses va continuer?

La question n’est nullement une affaire de récompenses. Je dispose d’une relation spirituelle avec les joueurs de l'équipe,

«Majalla» a constaté les émotions du président du club de l’Union Alexandrin à chaque instant où l’un de ses joueurs dévoile ses talents devant son adversaire. en particulier avec les joueurs de basket. En tant que président du club, je ferai tout ce dont les joueurs ont besoin, car ils savent à quel point je les aime et à quel point je suis proche d'eux. Dieu merci, un esprit de victoire anime chaque rencontre à laquelle nous avons participée. Les joueurs avaient la rage de vaincre, et étaient prêts à tous les sacrifices pour assurer la victoire. J’ai déjà déclaré à un journaliste, que je suis tout confiance que l’équipe allait remporter le Championnat, et assurer de la sorte un retour victorieux en Egypte. * Vous avez évoqué des cassures dans l'équipe, pouvez-vous nous détailler un peu plus ?

- Le club l’Union Alexandrin a toujours remporté les tournois des championnats locaux, arabes et internationaux, a réussi à remporter plusieurs fois le championnat arabe, le champion africain, celui de la ligue égyptienne et a remporté à plusieurs

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reprises la coupe d’Égypte et le tournoi de Hariri. Mais quand on voit que le club n’a pas remporté de championnat local depuis 15 ans, et la coupe depuis 8 ans. Mais aussi aucun championnat arabe depuis plus de 10 ans. Malgré ce constat, je suis très heureux des progrès accomplis. Nous avons une équipe solide appuyée par un appareil technique de haut niveau. J’ai promis à tous les membres du club à mon arrivée à la présidence, en novembre 2017, qu’on va renouer avec la gloire en basketball aux niveaux égyptien et arabe. Mission qu’accomplira l’Union. * Parlons un peu de l'équipe de l’Union: vous avez évoqué la possibilité de faire participer Abderrazek Cissé et Daouda, qui ont été prêtés par Zamalek à votre équipe, et ceci pour la 16ème session du Championnat arabe, qui se tiendra à Casablanca le 27 octobre. Pouvez-vous nous en dévoiler plus de détails ?

- Nous avons signé un contrat avec Zamalek stipulant que les deux joueurs ne peuvent participer aux rencontres internationales.

Mais nous allons demander à la Fédération égyptienne de football si les championnats arabes relèvent d’une nature internationale.

Si la fédération ne nous donne pas le droit, nous allons observer ses décisions, car nous respectons toujours nos engagements. * Des journaux ont indiqué que l'équipe de l’Union Alexandrin pourrait recevoir le soutien du Conseiller Turki Al-Sheikh.

Dans quelle mesure cette information est-elle exacte et à l'ordre du jour de l'équipe?

- Son Excellence le Conseiller Turki a écrit un tweet sur sa page Twitter et me l'a adressé personnellement, où Il déclare que notre rencontre est prévue pour janvier 2019. Je suis toute attente de cette rencontre.

- Je veux présenter quelques détails: Nous avons coopéré avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui nous a créé une nouvelle annexe dans la ville d'Alexandrie. Cette nouvelle installation ne pouvait voir le jour sans l’apport précieux apporté par la direction politique du pays, représentée par le Président Abdelfattah Sissi.

Je remercie tous ceux qui ont participé à mettre sur pieds cette réalisation. Nous sommes dans l’intention de lancer de nouveaux projets au club dans la région d’Alexandrie.

* En août dernier, nous vous avons vu inaugurer un nouveau projet .L'équipe de l’Union a-t-elle d'autres projets sportifs en Egypte?

Un nouveau stade, un championnat arabe de basket-ball, une qualification au 16ème championnat arabe de football aux dépens du détenteur du titre, et des résultats d'une honorable ligue égyptienne... Faits saillants des réalisations de Meselhi avant de clore sa première année à la présidence du club.

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Meselhi: La nouvelle annexe du club de l'Union est un exploit pour la direction politique représentée par le président Abdelfattah Sissi.

* Vous êtes à un mois du mois de novembre, c'est-à-dire que vous terminerez votre première année entant que président de l'équipe de l'Union. Comment évaluez-vous l’année 2018?

- Ma conscience est plus que tranquille. Nous disposons d’un staff et de joueurs plus qu’extraordinaires. Je n’ai fait que des promesses que j’ai pu tenir. Des souhaits ont été satisfaits sans en avoir pris la peine de les promettre. L’Union n’a pas gagné Al-Ahly depuis longtemps, mais lors du match précédent, nous avions réussi à en marquer quatre. En basket-ball, notre équipe a remporté le titre de champion arabe. Nous avons pu battre l’équipe de l’Espérance tunisienne, ex-champion arabe. Toute cette victoire constitue désormais notre histoire, aussi bien l’équipe que les supporters. * Quel est le dossier le plus difficile que vous aviez eu à résoudre au niveau du sport égyptien?

- Dieu merci, le dossier le plus difficile pour lequel nous avons coopéré consistait à ramener les spectateurs égyptiens aux gradins pour assister aux matches de football. Les supporters ont été empêchés d'entrer dans les tribunes pendant sept ans et le ministre Ashraf Sobhi a été extrêmement coopératif pour résoudre le problème, en rencontrant les responsables des clubs…

Le sport sans public n'a pas de goût. * Deux questions avant de clôturer: Allez-vous engager de nouveaux joueurs?

- Pas de nouveaux contrats en basket-ball, car l'équipe est complète. Côté football, nous attendons la période de transfert hivernale : Nous avons une liste de joueurs que nous visons.

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J'aurai des réunions intensives avec la direction technique de l'équipe et nous réfléchirons aux lacunes et à la manière de soutenir l'équipe avec les joueurs nécessaires. * Le Budget de l'équipe de football est de 40 millions de livres, allez-vous l’augmenter?

- Certainement. Nous disposons de nouveaux sponsors. Au fur et à mesure que le club se développe grâce à de nouvelles installations. Sans oublier les titres remportés. Tout ceci, va drainer une nouvelle recette pour le club. * Peut-on voir des partenariats entre l’Union et d'autres clubs arabes et européens?

- Vous avez évoqué un sujet plus qu’important. Nous disposons déjà d’un jumelage avec le club portugais Sporting Lisbonne.

J'ai discuté avec la direction du club de Beyrouth pour établir un partenariat entre nous. Nous avons également un partenariat avec Al Wasl émirati et nous en rechercherons d'autres à l'avenir.