Le Soudan à la croisée des chemins

Macron soigne le passé de la France avec la jeunesse Africaine

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Samira Benturki Saidi: L’Amérique était Arabe, Noire Africaine et Musulmane avant 1492

Issue 1815 - Novembre 01/11/2021

Le Soudan à la croisée des chemins

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Issue 1815 - Novembre 01/11/2021

Tunisie : Un dialogue national pour sortir de la crise ?

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Serge Nzeza Maketa, à La «Majalla» : La souplesse des économies africaines amortit l’impact des crises internationales 24

Un nouveau regard sur les cultures du monde de l’Islam

La pauvreté et les 50 inégalités en Afrique 42

Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique Mensuel

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Mostafa El-Dessouki

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La 26e édition de Global Village a débuté à Dubaï Les visiteurs se rassemblent au Global Village à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 29 octobre 2021. La 26e édition du Global village se déroule jusqu’au 10 avril 2022 )AFP Photos(

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Festival d’art du Chili Les visiteurs se découpent sur un canard en caoutchouc gonflable géant conçu par l’artiste néerlandais Florentijn Hofman flottant dans un lac du Parque de la Familia à Santiago, Chili, le jeudi 28 octobre 2021. La sculpture de renommée mondiale du jouet emblématique de l’heure du bain est dans le cadre du festival annuel .“Hecho en Casa” ou “Made at Home’’ qui célèbre l’art urbain )AFP Photos(

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Encouverture L’armée prend les rênes

Le Soudan à la croisée des chemins Par : La Majalla Après une tentative de coup d’État qui visait le gouvernement de transition soudanais, mis en place après l’éviction en mars 2019 du président Omar el-Béchir, renversé après 30 ans de règne sans partage, le Soudan connaît un nouvel « Coup d’Etat » et l’arrestation de la quasi-totalité des dirigeants civils, a indiqué un syndicat soudanais de médecins prodémocratie. Lors de manifestations massives dénonçant ce putsch mené par le général Abdel Fattah al-Burhane qui a dissous les autorités de transition. Dénoncé à l’international ce coup d’Etat, des manifestations continuant de crier son opposition au coup de force de l’armée, ont conduit au décès de trois personnes et à la blessure de 80 autres par des tirs de l’armée.

La télévision d’Etat a été prise par les militaires et à la mi-journée le général Abdel Fattah alBurhane y est apparu, répétant qu’il souhaitait toujours “une transition vers un Etat civil et des élections libres en 2023”, malgré la relève de tous les dirigeants de leurs fonctions.

Le gouvernement est dissout, de même que le Conseil de souveraineté; les préfets et ministres sont limogés, et l’état d’urgence est déclaré dans

tout le pays, a déclaré le général. Le Premier ministre Abdallah Hamdok, son épouse, nombre de ses ministres et tous les membres civils du Conseil de souveraineté --plus haute autorité de la transition-- sont toujours dans “un lieu inconnu” aux mains des militaires, a indiqué son bureau.

Indignation internationale «Ce serait un désastre», abonde Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire aux droits humains de l’ONU, «si le Soudan revenait en arrière après en avoir fini après des décennies de dictature».

Les Etats-Unis, dont l’émissaire Jeffrey Feltman était la veille encore dans le bureau du Premier ministre, ont déjà prévenu que «tout changement du gouvernement de transition mettait en danger l’aide américaine».

L’Union européenne a appelé la communauté internationale «à remettre la transition soudanaise sur les rails» et enjoint au «rétablissement des télécommunications» largement coupées dans le pays hier.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a condamné le «coup d’Etat militaire», exhortant à la «libération immédiate du Premier

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ministre Hamdok et de tous les autres dirigeants» arrêtés ainsi qu’au respect de la «charte constitutionnelle».

La rue s’enflamme «Le peuple a choisi un Etat civil» et «non un pouvoir militaire», ont scandé les manifestants à Khartoum, ont constaté des correspondants de l’AFP. Dans les rues de Khartoum, de nombreux Soudanais fustigent depuis tôt le matin le général Burhane.

«Nous refusons le régime militaire et sommes prêts à sacrifier nos vies pour la transition démocratique», a juré Haitham Mohamed, l’un d’eux, à l’AFP. «On ne quittera pas la rue avant le retour du gouvernement civil», a affirmé Sawsan Bachir, sous la nuée de drapeaux soudanais.

La tension était montée dernièrement entre les deux camps. Le 16 octobre, des pro-armée ont planté leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition.

En réponse, le 21 octobre, des pro-civils sont

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Le Soudan connaît un nouvel « Coup d’Etat » et l’arrestation de la quasi-totalité des dirigeants civils, a indiqué un syndicat soudanais de médecins prodémocratie. joyeusement descendus par dizaines de milliers dans les rues du pays pour, disaient-ils, «sauver» leur «révolution».

Une transition fragile Depuis une transition fragile caractérisée par des difficultés économiques et de profondes divisions politiques, des centaines de manifestants campaient depuis dimanche 17 octobre à Khartoum.

Ils revendiquent la dissolution du gouvernement et la mise en place d’une équipe dirigeante composée de militaires. Mais le tableau n’en est pas moins compliqué ; Tous ceux qui ont participé

Encouverture

aux manifestations de samedi dernier n’étaient pas en faveur du régime militaire. Les manifestations de jeudi au Soudan pourraient entraîner des affrontements dangereux qui pourraient devenir incontrôlables et menacer l’accord de partage du pouvoir conclu en 2019, qui a empêché le Soudan de sombrer dans un bourbier de conflit prolongé.

Les divisions politiques que connaît le Soudan sont le résultat de plusieurs facteurs, dont le temps, et l’incapacité à nouveau de parvenir à un compromis et de parvenir à un consensus. Ce

Le Premier ministre Abdallah Hamdok, son épouse, nombre de ses ministres et tous les membres civils du Conseil de souveraineté --plus haute autorité de la transition-- sont toujours dans “un lieu inconnu” aux mains des militaires, a indiqué son bureau.

qui a permis à l’armée d’aspirer à un rôle plus important et à un coup d’État sous prétexte de sauver le pays du chaos causé par des politiciens différents.

Limoger le gouvernement Réunis face au palais présidentiel, à Khartoum, où travaille l’équipe chargée d’assurer la transition démocratique du pays, dans une scène qui rappelle les rassemblements qui ont mis fin à 30 années de règne sans partage de l’ex-président Omar el-Béchir en 2019, les participants ont annoncé que ce sit-in serait illimité dans le temps.

Ils réclament un gouvernement de militaires. « Le sit-in continue, on ne partira qu’une fois le gouvernement limogé », ont-ils scandé. Selon les protestataires, le gouvernement actuel « a échoué et seule l’armée peut […] apporter la justice et l’égalité ».

Mis en place en août 2019 après la chute du régime Béchir, le Conseil souverain formé de militaires et de civils chapeaute la transition vers des élections avec un gouvernement civil dirigé par Abdallah Hamdok.

Selon les Soudanais présents face au palais prési-

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Le Premier ministre Abdallah Hamdok

Le général Abdel Fattah Burhan

dentiel, seul « un gouvernement de militaires » pourra sortir le pays, l’un des plus pauvres au monde d’après l’ONU, du marasme politique et économique.

gouvernement n’a rien fait pour le peuple, ni pour le secteur de la santé, ni contre la cherté de la vie, rien ». « Qu’ils démissionnent, qu’on les limoge, on n’en veut plus ! », ont-ils lancé.

Mauvaise situation économique

Une faction séditieuse

En effet, l’inflation galopante qui dépasse les 300 %, la vie chère et les infrastructures toujours inexistantes sont les principales raisons de la colère dans le pays, riche en or et en ressources agricoles. Cependant, deux ans après l’installation du gouvernement Hamdok, la situation économique reste mauvaise.

Ce mouvement est issu d’un appel d’une faction séditieuse du bloc civil qui tente depuis 2019 avec la puissante armée de mener le Soudan vers ses premières élections libres.

Ce qui ne devrait pas contribuer à faciliter le travail du gouvernement de transition qui doit travailler depuis plusieurs mois dans ce que le PreCes derniers mois, le gouvernement a entre- mier ministre Abdallah Hamdok a décrit comme pris une série de réformes économiques diffi- la « pire crise » du Soudan post-Béchir. ciles pour pouvoir bénéficier d’un programme d’allègement de la dette du Fonds monétaire in- Il n’empêche, pour la partie rivale partisane d’un ternational (FMI). gouvernement civil, fer de lance de la révolte populaire qui a mis fin en 2019 à 30 ans de dicCes mesures comprenant la réduction des sub- tature du général Omar el-Béchir, ce sit-in est un ventions et l’instauration d’un flottement contrôlé « coup d’État » en devenir dans un pays qui en a de la monnaie locale ont été jugées trop sévères déjà connu plusieurs. par de nombreux Soudanais. Des manifestations sporadiques ont récemment eu lieu dans tout le Le sit-in est « un épisode dans le scénario d’un pays pour protester contre les mesures soutenues coup d’État », a dénoncé à Jaafar Hassan, portepar le FMI et l’augmentation du coût de la vie. parole du bloc civil de la révolte, les Forces pour C’est pourquoi les protestants estiment que « Le la liberté et le changement (FLC). Il vise « à bar-

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Encouverture

rer la route vers la démocratie », a-t-il ajouté, accusant les participants au sit-in d’être « des partisans de l’ancien régime et de parties étrangères dont les intérêts ont été affectés par la révolution ».

L’annonce d’un sit-in illimité fait redouter une montée des tensions alors que les FLC appellent à une manifestation rivale pour réclamer un transfert complet du pouvoir aux civils. Les FLC promettent « une manifestation d’un million de personnes » pour « montrer au monde la position du peuple soudanais ».

Avec de nombreux groupes désireux d’assurer un rôle dans l’avenir du Soudan, parvenir à un consensus est redevenu très difficile.

Il n’y a pas eu d’accord unanime parmi les Soudanais sur ce qui a suivi le renversement d’Al-Bashir, et cela a été clairement démontré à la lumière de ce qui s’est passé au cours des deux dernières années.

L’armée et l’Alliance pour la liberté et le changement avaient convenu de partager le pouvoir, établissant un Conseil de souveraineté qui devrait rester au pouvoir du Soudan pendant encore un an, avant de passer à un régime civil après la tenue d’élections.

Il est à noter dans ce sillage qu’il y a entre 80 et

100 partis politiques au Soudan, séparés par plus de divergences que les intentions de rapprochement, et encore moins d’union.

En outre, d’autres groupes politiques civils s’opposent à l’accord de partage du pouvoir.

Sans parler de l’ancien Parti du Congrès national au pouvoir, dont les cadres restent - selon ce que beaucoup croient - dans les institutions de l’État, notamment l’armée et les services de sécurité.

Le Premier ministre civil du gouvernement intérimaire au Soudan, Abdullah Hamdok, a prononcé un discours télévisé vendredi dernier, appelant à l’unité et à la fin de la polarisation entre les différents partis politiques, qui constitue une grave menace pour la transition vers la démocratie.

Amplifiant aux inquiétudes, Hamdok, a révélé que les divisions ne se limitent pas au camp civil, mais existent également au sein de l’armée.

Ces signes de divisions sont apparus quand des appels ont fusé appelant l’armée à purger l’administration civile et diriger par l’armée unilatéralement la période de transition, alors que la date de passation du pouvoir à une direction civile approche.

D’où le soupçon que l’armée soit à l’origine d’une

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Les pro-civils descendent dans la rue

L’armée tue trois personnes

grande partie des troubles récents au Soudan et de la tentative de coup d’État, et la fermeture du principal port de l’est du pays - d’une manière qui a poussé certains à dire que la révolution est sur le point d’être volée.

Parmi les voix les plus en vue de l’armée, figure Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti », le chef adjoint du Conseil souverain. Dagalo est devenu le chef de la célèbre milice Janjaweed accusée d’atrocités dans la région du Darfour en 2003.

Les Janjaweed prennent actuellement un nouveau nom, les Forces de soutien rapide, et la relation de ces forces avec les forces régulières de l’armée soudanaise est toujours controversée.

avait sa « propre rue ».

Suite à la vague d’Hemedti, des manifestants de soutien à l’armée sont sortis la semaine dernière, appelant à un nouveau gouvernement et exigeant que l’armée dirige la période de transition.

En outre, il y a une colère contre la défection de l’Alliance pour la liberté et le changement, qui a exclu d’autres groupes de participer au processus de transition.

Ces facteurs ont alimenté la spéculation selon laquelle il existe une ruée vers les positions et les intérêts acquis.

La semaine dernière, Facebook a supprimé plus de 700 comptes liés aux Forces de soutien rapide, soupçonnés de diffuser de fausses nouvelles sur le Soudan.

Craignant pour la vie du chef de gouvernement dont de nombreuses capitales réclament la libération, le bureau de M. Hamdok a averti que les autorités militaires portaient «l’entière responsabilité» de son sort dans un pays déjà secoué par un coup d’Etat manqué il y a un mois.

Devant une foule récemment, Hemedti a accusé les politiciens d’avidité pour les « chaises » ou le pouvoir - contrairement aux soldats comme lui qui ne se soucient que du peuple et du pays.

Hemedti a averti que si les politiciens menaçaient d’organiser des manifestations de rue, l’armée

Face à ces critiques qui s’accumulent à l’étranger, le général Burhane a donné un gage de poids: Il s’est engagé à respecter les accords internationaux signés par le Soudan, l’un des quatre Etats arabes à avoir récemment décidé de reconnaître Israël.

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Tunisie : Un dialogue national pour sortir de la crise ?

Tunis- La Majalla Depuis que le président tunisien a annoncé des mesures exceptionnelles en limogeant le chef du gouvernement et en congédiant les activités du Parlement, les pressions locales et internationales s’accentuent en vue de pousser le chef de l’État tunisien à un à « retour à la constitutionnalité et au fonctionnement normal des institutions de l’État ».

C’est ainsi que le Congrès US a conditionné son aide militaire à la Tunisie tandis que l’UE a voté une résolution où elle fait connaître les contours d’une feuille de route relative à la Tunisie. Selon la proposition de loi, le State Department américain devra présenter un rapport, sous un délai de 45 jours, aux comités des finances du Sénat et de la Chambre des représentants, qui se penchera sur des questions précises pour savoir si l’armée a joué un rôle dans cette période et si les autorités tunisiennes ont pris des mesures crédibles pour rétablir l’ordre constitutionnel et la gouvernance démocratique, notamment en respectant la liberté d’expression, d’association, de la presse et les droits des membres des partis politiques.

Pour sa part, l’UE a exprimé notamment « sa plus vive préoccupation face à l’état actuel de la démocratie et de l’État de droit dans le pays et, en particulier, à la prolongation de la monopolisation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire par le président Kaïs Saïd ». À cet effet, le Parlement de l’UE « invite le président à abroger d’urgence l’état d’exception et à rétablir immédiatement une démocratie parlementaire à part entière, le fonctionnement et la séparation des pouvoirs et le respect de l’indépendance de la justice ».

internationale, figure aussi la question du report du Sommet de la Francophonie qui devait avoir lieu à Djerba en Tunisie au mois de novembre 2021. Dans un communiqué qui manque de clarté, les représentants des États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), réunis en présentiel et visioconférence en une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF)sous la présidence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, sont arrivés à « un consensus » sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de « permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales ».

Saïed répond Réagissant dans son discours, à l’occasion de la cérémonie de prestation du serment des nouveaux membres du

Report du Sommet de la Francophonie

Mme Najla Bouden, nommée cheffe du gouvernement.

Parmi les points qui ont fait amplifier la pression

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gouvernement, Saïed a répondu, avec son franc-parler habituel et sans détours, point par point aux diverses interrogations qui interpellent l’opinion nationale et internationale sur des points chauds de l’après 25 juillet.

Il a renvoyé dos à dos les accusations de ses détracteurs par un argumentaire solide et bien ficelé.

Parmi les points soulevés, figurait en pole position l’organisation du Sommet de la Francophonie à Djerba, que certaines personnes essayent, crocs-en-jambe, de faire capoter. Il a révélé à cet effet, que près de cinquante États ont été sollicités pour boycotter cet évènement.

Les meneurs de cette campagne, sont malheureusement tous tunisiens, a-t-il révélé. Toutefois, le chef de l’État Tunisien a fait miroiter que le recours à ce procédé pour faire pression sur le pays, ne pourra en aucun cas l’intimider. Certes, la Tunisie est fin prête pour accueillir le Sommet à Djerba mais « à n’importe quel prix ». Ceci dit, son éventuel report, serait un fait désolant et navrant mais ne gênera en rien le pays, pour le président Tunisien. « Employer cette arme pour faire revenir notre pays à l‘avant 25 juillet, est une manœuvre vouée forcément à l’échec », a-t-il noté.

Controverse autour du Dialogue National Il n’empêche, les pressions internes commencent à se

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Mme Najla Bouden a vite formé son cabinet. Cette nomination a eu un accueil favorable auprès de la communauté internationale mais ne suffit pas pour rouvrir les canaux de communication pour les rassurer. faire ressentir aussi. C’est ainsi que dans son dernier communiqué, la toute-puissante organisation syndicale du pays, l’Union générale du travail tunisien (Ugtt), a affirmé qu’elle refuse l›ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie et exprimé son ferme attachement au rejet de l›incitation contre la Tunisie par certains lobbies et personnalités politiques au nom de la démocratie. Mais, en rejetant les appels lancés aux parties étrangères pour intervenir dans les affaires intérieures du pays, l’Ugtt a aussi appelé le chef de l’État à présenter les objectifs et mécanismes du dialogue national et à présenter les objectifs et mécanismes du dialogue national annoncé, refuse l›idée du retour à la période précédant le

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25 juillet et appelle à la nécessité de fixer un délai mettant fin aux mesures exceptionnelles.

En effet, le secrétaire général de l›Union générale tunisienne du travail (UGTT) elle, Noureddine Tabboubi, a indiqué à Majalla que « la centrale syndicale n›est pas en rupture avec la Présidence de la République », mais il a toutefois reconnu un manque de « communication avec la Présidence », d›autant plus que le syndicat n›a encore reçu « aucune clarification officielle concernant l›appel du président Kais Saied à lancer un dialogue national avec les jeunes ».

Il a à cet effet a confirmé à Majalla que « le syndicat n›a eu que deux contacts avec le président de la République depuis qu›il a annoncé les mesures exceptionnelles le 25 juillet ». « Le syndicat ne peut construire une position officielle concernant les options de la Présidence de la République, sauf après avoir connu les détails de ces options », a-t-il noté.

En effet, jeudi dernier, le président tunisien Kais Saied a annoncé, lors d›un conseil ministériel, qu›un « dialogue national honnête et équitable serait lancé avec la participation des jeunes », expliquant qu›il serait totalement différent des expériences précédentes, et aborderait plusieurs questions, y compris les systèmes politiques et électoraux du pays.

Lutte contre la corruption Il n’empêche, à chaque apparition, le président de la République, Kais Saied, multiplie ses dénonciations aux abus de spoliation des biens du pays. Il a récemment

L’UE « invite le président à abroger d’urgence l’état d’exception et à rétablir immédiatement une démocratie parlementaire à part entière, le fonctionnement et la séparation des pouvoirs et le respect de l’indépendance de la justice ».

souligné lors d›un entretien avec le ministre des Domaines de l›État et des Affaires foncières, Mohamed Rekik, la nécessité de préserver les terres domaniales et de les mettre en location au profit des jeunes chômeurs.

Il a évoqué à cet effet, la question de l›octroi des terres domaniales à des personnes appartenant à des partis politiques, à travers des contrats conclus à bas prix, en contrepartie de pots-de-vin.

Le chef de l›État a appelé à mettre fin à toutes les tentatives de spoliation des biens publics, à lutter contre les pratiques de monopole, de malversation et de corruption et à recouvrer les biens de l›État, affirmant qu›aucune personne et aucun parti ni organisation n›est au-dessus de la loi.

Le chef de l’État s’est aussi attaqué à ceux qui font croire qu’ils luttent contre la corruption alors qu’ils ont volé les signatures de parrainage pour les élections. Il a dans le même sillage fustigé l’action législative des députés qui « votaient l’article moyennant la somme de 150 mille dinars ». Ne me parlez pas de transition démocratique, a-t-il asséné, c’était plutôt une transition de corruption à corruption et de détournement à un détournement.

C’est pourquoi, il fallait selon Saied recourir à l’article 80 de la Constitution et de promulguer les mesures exceptionnelles. « Ces mesures pouvaient être plus sévères mais j’ai préféré traiter avec eux selon les textes de loi et selon une éthique politique démocratique », a-t-il ajouté. Pour ceux qui lui reprochent trop de lenteur dans son action et qui l’accuse de perplexité et de doute, il a dit « J’ai pris le temps pour séparer la bonne graine de l’ivraie et de choisir entre les vrais patriotes et les traîtres. La question n’est celle d’un gouvernement mais celle de tout

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Le patron de l’Ugtt, Nourdeddine Tabboubi, exige de faire partie du Dialogue National.

Kais Saied, présidant le premier Conseil des .ministres

un système. J’ai pris ces mesures non pas pour distribuer les postes mais pour sauver l’État. Aujourd’hui, les feuilles de mûrier tombées, les opportunistes sont à nu devant le peuple et seuls les citoyens libres sont restés inchangés », a-t-il asséné.

Crise économique Toutefois, ce qui inquiète le chef de l’État Tunisien, c’est beaucoup plus la situation économique et financière du pays. En effet, les mesures prises le 25 juillet dernier ont eu comme effet de freiner les négociations avec le FMI et la Banque mondiale. Ces négociations devaient aboutir à un plan de financement pour la Tunisie dont l’encours de la dette publique a augmenté de 12,2 %, à 101,2 milliards de dinars (intérieur et extérieur), à fin août 2021 Il est à noter que 57 % de l’encours de la dette extérieure est de l’ordre de 60,2 milliards de dinars et est contracté dans le cadre d’accords de coopération multilatérale, %25,9 auprès du marché financier et %17,2, dans le cadre d’accords de coopération bilatérale. Dans cette même tendance haussière, le remboursement du principal de la dette a évolué de %49, passant de 5,1 milliards de dinars à 7,6 milliards de dinars, durant la période août -2020 août 2021.

Feuille de route ? À un moment où les défis se succèdent et où la Tunisie connaît de nombreuses crises, le chef de l’État Tunisien a nommé une cheffe de gouvernement, Mme Najla

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Le Congrès US a conditionné son aide militaire à la Tunisie tandis que l’UE a voté une résolution où elle fait connaître les contours d’une résolution relative à la Tunisie.

Bouden qui a vite formé son cabinet. Cette nomination a eu un accueil favorable auprès de la communauté internationale mais ne suffit pas pour rouvrir les canaux de communication pour les rassurer. Ils veulent plus de clarté et un timing précis pour l’étape à venir comprenant le retour du Parlement et du fonctionnement normal des institutions de l’État. Chose sur laquelle butte encore Saied qui a réitéré qu’il n’y aura pas de place pour le recul et a promis de révéler la vérité complète en temps opportun.

Il a, néanmoins, réaffirmé son engagement à respecter les droits et libertés des citoyens et a promis de consolider et de corriger le processus démocratique et de respecter l’esprit de la Constitution et de veiller à ce que personne ne volera la liberté acquise. « Le péril est encore là et je ne laisserai pas l’État comme un jouet aux mains des marionnettistes », a-t-il martelé.

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Les dangers du déni la réalité

Par : Elie Fawaz

Le déni de la réalité conduit souvent les personnes occupant des postes de direction à prendre des décisions et des aventures non calculées qui impacteraient négativement leurs communautés et leurs citoyens. Plus l’aventure est grande, plus les gens en payent le prix. L’histoire regorge de tels exemples, de Napoléon à Hitler en passant par Abdel Nasser à Saddam Hussein et d’autres dirigeants qui n’étaient pas conscients de l’équilibre des pouvoirs ou étaient dans un état de déni lorsqu’ils prenaient des décisions liées à la guerre en particulier. Certaines aventures mal calculées ont causé lourd tribut à l’humanité dans son ensemble, comme dans le cas d’Hitler, qui a mené le projet d’extermination des Juifs.

Cela vaut pour la plupart des dirigeants au Liban, d’autant plus que le pays a plongé dans de nombreuses guerres civiles, comme la guerre civile en 1975 et les guerres de sectes entre eux, comme la guerre fratricide entre les chiites d’Amal et les chiites du Hezbollah, et les guerres entre les forces maronites d’al kout et les maronites d’Aoun. Ces guerres qu’a connues le Liban, ont laissé leurs traces sur les gens et la société, et ces blessures ont continué à hanter les « sociétés libanaises » même après la fin de la guerre civile et l’entrée du Liban dans l’ère de l’occupation baasiste syrienne.

Ces guerres dont le Liban a été témoin, et dont les héros siègent aujourd’hui au gouvernement, auraient pu être évitées si ces dirigeants avaient fait preuve d’une certaine conscience et s’ils avaient estimé, par exemple, la réalité telle qu’elle était et non telle qu’ils l’imaginaient. Était-il possible d’aboutir à une version modifiée de la constitution libanaise sans se lancer dans le jeu de la guerre ? Était-il possible

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aux maronites de s’entendre avec les musulmans du Liban pour contrôler la situation palestinienne et empêcher que ses armes ne deviennent « l’arme des musulmans » et empêcher ainsi son utilisation pour régler des comptes internes ? Karim Pakradouni dit dans son livre «La paix manquée», que lorsqu’il a été publié, la plupart de ces personnages étaient vivants et ne se sont pas opposés à son contenu, alors que les envoyés occidentaux et américains, en particulier, ont exhorté les dirigeants chrétiens à amender la constitution depuis les années quatre-vingt du siècle dernier, et ils leur ont assuré à plusieurs reprises qu’il n’est pas possible de continuer avec le même système qui a donné la préférence aux maronites au pouvoir en 1943 pour des raisons qui remontent aux circonstances de la formation du Grand Liban. Les dirigeants n’ont pas pris en compte ces conseils et ces avis. L’amendement constitutionnel est venu par la force et après des événements sanglants. Hafez alAssad s’est vu confier la mise en œuvre de son contenu, en attendant l’occasion d’imposer son contrôle total sur le Liban.

Dans cette période de l’histoire mondiale, l’Union soviétique s’effondrait, le mur de Berlin tombait et le monde était principalement dirigé par la volonté des Etats Unis. Au cours de cette période, Hafez al-Assad a rejoint la coalition pour expulser Saddam du Koweït, qui était dirigée par son « ennemi juré » avant l’époque de la perestroïka.

Il y a eu un déséquilibre dans la région après la chute des soviétiques, et les équations de la guerre froide n’existent plus, et il n’y avait plus de lignes rouges.

A ce moment, deux des chefs maronites les plus puissants décidèrent de se battre

entre eux afin de décider de l’identité du chef maronite autorisé à parler en leur nom.

Cette guerre aurait-elle pu être évitée s’il y avait eu une tentative d’évaluer la réalité qui indique le déplacement des priorités américaines en faveur des pays arabes et islamiques de la région ? Était-il possible de préserver les forces détenues par les pôles, Aoun et Geagea, et de les utiliser comme forces dans les négociations avec l’autre partie sur la modification de la constitution, qui aurait eu lieu malgré tous les efforts qu’ils ont déployés pour la retarder ? Nous n’avons pas de réponse à ces questions si ce n’est que la constitution a été amendée en raison des nombreux sangs versés en vain dans les « régions de l’Est ».

Aujourd’hui, nous assistons à la même scène, où certains pensent que l’Iran est en déclin, et que ses outils au Levant sont également en voie de disparaitre. De ce point de vue, certains pourraient chercher à créer un problème avec la branche militaire iranienne au Liban. Je dis peut-être, parce que c’est ce qu’il me semble, et je me trompe peut-être, mais il y a un discours politique qui entraîne les gens dans cette direction et les entraîne dans une aventure non calculée, augmentant le sectarisme et engageant des croisades dans les régions « de l’Est » de nouveau, en traçant des lignes de confrontation en lançant des slogans sectaires au milieu d’une atmosphère générale qui ne supporte plus la supériorité du Hezbollah face au reste des composantes.

Ces actions partent de la conclusion que l’ère iranienne est en train de décliner.

Sachant qu’il n’y a aucun signe de déclin de l’Iran, mais plutôt un effort américain pour restaurer la stratégie du président Obama qui cherche à réhabiliter l’Iran en tant que régime à même de jouer un rôle dans la région que cette administration américaine

juge compétitif avec les pays voisins sans conduire à la guerre. D’une part, Robert Malley, le négociateur en chef américain, affirme même que le monde devrait revenir à l’idée de coexister avec l’Iran sans sanctions.

Alors que sur le terrain, on ne peut ignorer que la survie d’Assad a maintenu la route Téhéran-Beyrouth ouverte, et que la réalité du contrôle du Hezbollah sur l’ouest de la Syrie de Homs à Shebaa en passant par Quneitra, signifie que la frontière orientale du Liban avec la Syrie est entre les mainsdu Hezbollah. Ajoutez à cela que le Hezbollah peut s’appuyer et solliciter l’aide des chiites afghans et des « Moudjahidines de mobilisation populaire » si le besoin s’en ferait sentir,alors nous serions à un moment où Assad s’apprête à retourner dans le giron de la société arabe.C’est un fait que le nier n’aide pas.

Car, tout simplement, le Hezbollah est un problème régional, voire mondial, auquel le Liban ne peut pas faire face. De même que le Liban n’a pas été en mesure de régler le problème de la tutelle syrienne, mais a plutôt travaillé à s’y accommoder jusqu’au moment du départ de ces forces, non pas en raison d’une résistance interne, mais à la suite de l’assassinat de Hariri le père et le rejet de ce crime par la communauté internationale, alors que les forces américaines battaient leur plein à l’Est. Malheureusement, tout le monde doit attendre des développements qui peuvent ou non venir dans des années, et avec lesquels l’Iran peut s’affaiblir ou le régime des mollahs y sera annihilé, cependant le problème du Hezbollah ne sera plus insurmontable. Et tout comme la présence syrienne était temporaire (15 dernières années), la présence iranienne sera également temporaire.

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Tout le monde devrait attendre des développements qui pourraient survenir demain ou dans des années, avec lesquels l’Iran pourrait s’affaiblir ou le régime des mollahs disparaitrait, tandis que le problème du Hezbollah ne sera plus surmontable

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Samira Benturki Saidi: L’Amérique était Arabe, Noire Africaine et Musulmane avant 1492 Paris - Par : Khaled Saad Zaghloul Samira Benturki Saïdi est une prodigieuse intellectuelle algérienne, à la fois cinéaste, camerawoman, journaliste et écrivaine, chercheuse indépendante dans le domaine de l’histoire, elle est aussi fondatrice et directrice générale de la maison d’édition et de la société de production audiovisuelle WWW&I (Worldwide Words& Illustrations). Elle a écrit de nombreux livres et articles et produit des programmes de télévision. Elle s’intéresse à l’histoire maritime, à l’art, à la photographie, à l’illustration de livres et à la communication.

Elle se consacre à la reconstitution de l’histoire de la civilisation arabo-musulmane, ainsi que les civilisations noires africaines et amérindiennes. Son domaine de recherche est lié à l’apport de la civilisation arabe et arabo-musulmane au monde dans sa globalité, essentiellement dans le domaine maritime, de même qu’aux connaissances que les Arabes avant l’Islam, puis les Arabo-Musulmans, transmirent aux sociétés humaines sur les cinq continents.

La Majalla : Qu’est-ce qui vous a menée vers ces recherches maritimes?

Samira BenturkiSaidi :Il m’était difficile d’accepter que les Peuples d’Amérique aient été isolés du reste du monde ou de penser qu’ils n’aient pas eu accès à une révélation divine. Par ailleurs, j’avais très tôt constaté qu’il y avait une désinformation historique quant à l’histoire de la civilisation Arabo-Musulmane.

J’ai donc choisi de m’appuyer sur mes propres recherches tout en prenant en considération les versions qui en étaient présentées et en comparant les données. J’ai appris à distinguer entre elles tout en lisant entre les lignes. Il me fut par la suite très facile de comprendre que tout était question d’historiographie.

À partir du moment où on sélectionne d’autres sources historiques, nous avons accès à une histoire qui donne forcément un point de vue divergent.

Pourquoi des recherches maritimes?

-C’est par les échanges maritimes que j’ai pu reconstituer les routes empruntées par les Arabes car c’était le moyen de transport de l’humanité durant des millénaires. Il y avait donc des éléments à analyser qui n’avaient pas forcément été pris en compte par les historiens, car ils se copiaient les uns les autres et n’avaient pas toujours le courage de remettre en cause la version officielle. J’ai donc repris toute l’histoire de la navigation et paradoxalement, tout convergeait vers des régions qui avaient toujours été habitées par les Arabes. Cela m’a incitée à explorer d’autres disciplines comme l’archéologie, l’anthropologie, la linguistique, l’étude comparative des religions, y compris celles des peuples d’Amérique. J’ai été surprise par les découvertes et j’ajouterais même choquée car je ne m’attendais certainement pas à trouver les Arabes sur le continent américain, avant l’avènement de l’Islam et les Arabo-Musulmans, dès le premier siècle de l’Hégire.

Vous préparez la publication d’une série d’ouvrages sur les grands navigateurs Arabo-Musulmans et parmi eux les Corsaires de Salé, la Régence d’Alger & la Fondation de la US Navy, l’Amiral musulman Zheng He qui commandait la flotte chinoise. Il y a de nombreux livres qui abordent déjà ces sujets, pourquoi avoir décidé d’en écrire d’autres?

-Je fais des recherches dans le domaine maritime depuis une trentaine d’années et contrairement à ce que l’on croit, beaucoup reste à écrire. En revanche, le croisement des données ne

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Les Arabes avaient les moyens de traverser l'océan et ils accomplissaient leurs traversées à bord d'embarcations de différentes tailles. en évidence par l’archéologie et la linguistique, pour ne citer que ces deux disciplines. Ces connaissances maritimes remontaient très loin dans le temps et sont signalées par la carte dessinée par l’amiral et géographe turc ottoman, Piri Reïs, au début du 16ème siècle. Une carte qu’il avait offerte à Suleïman le Magnifique et qui indique que même l’Antarctique était connu des arabo-musulmans.

Est-il donc vrai que les arabo-musulmans ont découvert l’Amérique avant Christophe Colomb? Y a-t-il des traces ?

L’historienne Samira Benturki Saidi

pouvait se faire sans proposer une nouvelle historiographie, ce que j’ai fait. L’expansion européenne a balayé d’un revers de la main tout ce qui avait été accompli avant les européens.

Leur version de l’histoire ne pouvait qu’être biaisée.

On sait que le mot Amiral est constitué du titre arabe Amir albahr«‫ »أمير البحر‬cela veut-il dire que nous étions les maîtres des mers à une certaine époque?

-On peut plonger dans le fond du sujet par cette simple référence au terme arabe Amir-al bahr, qui est l’officier au rang militaire le plus élevé dans la marine. Alors que je visitais le Musée de la US Navy à Washington D.C, dans le cadre de mes recherches, la personne à l’accueil ne comprenait pas à qui je faisais référence lorsque je la questionnais au sujet de la Régence d’Alger et de la partie du musée qui lui était consacrée. Lorsqu’enfin, cet homme a compris, sa réponse a été surprenante:«Ah, vous voulez dire les pirates?». La mienne l’a surpris tout autant, car j’ai aussitôt répliqué «Parlez pour vous. Lorsque vous parlez de vos marins vous utilisez un terme arabe«Amiral» et quand il s’agit de parler des nôtres, vous en parlez comme étant des pirates. Je ne suis pas d’accord. C’étaient de grands navigateurs et nos officiers de la marine». Il a souri tout en ajoutant que c’était ainsi qu’on le leur enseignait.

On jette le discrédit sur un peuple ou sur sa marine alors que la géopolitique de l’époque soulignait ce que la plupart des historiens feignent d’ignorer, c’est-à-dire la puissance maritime des Arabes avant l’avènement de l’Islam et jusqu’au début du 19ème siècle, car nous étions les maitres des mers. Nos navigateurs avaient exploré le globe terrestre et sont parvenus jusqu’en Amérique et en Australie, comme cela a été mis

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-C’est aussi vrai que le fait que Christophe Colomb n’ait jamais découvert ce continent. Les informations au sujet de l’Amérique étaient disponibles dans la bibliothèque où il a vécu pendant plusieurs années, au sein du Monastère de la Rabida, dans le sud de l’Espagne. Car 150 ans avant la soidisant découverte du continent américain, un moine franciscain a effectué un voyage transatlantique avec les Arabes du Maghreb et il a visité plusieurs îles des Caraïbes. À son retour en Espagne, il a écrit un ouvrage intitulé «El Libro del Descubrimiento» (Le Livre de la Découverte), où il relate son voyage.

Par ailleurs, des documents chinois datant du 12ème et début du 13ème siècle soulignent ces voyages transatlantiques effectués par les Arabo-Musulmans à cette même époque, tout en précisant qu’ils les accomplissaient à bord de très grands navires. Lors de mes recherches, j’ai retrouvé un ancien texte écrit par un historien français qui faisait référence au gigantisme des navires arabes qui longeaient les côtes atlantiques françaises.

Ainsi, d’un point de vue matériel, les Arabes avaient les moyens de traverser l’océan et ils accomplissaient leurs traversées à bord d’embarcations de différentes tailles. Par ailleurs, nous devons ajouter que contrairement à ce qui est diffusé dans de nombreux livres d’histoire, ils n’étaient pas frileux à l’idée de mettre à la voile pour des voyages en haute mer et ne se contentaient pas de barboter dans l’eau. Ils étaient les inventeurs et constructeurs des caravelles dont l’étymologie arabe est visible «AlQarib». Ils étaient également les inventeurs de la plupart des instruments de navigation dont la boussole qui n’est en aucune manière une invention chinoise. D’ailleurs les chinois eux-mêmes avouaient qu’ils n’en étaient pas les inventeurs.

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Pour ce qui est des traces, elles sont visibles dans différentes régions d’Amérique.

Vous avez un parcours atypique. Vous travaillez dans le domaine de l’audiovisuel aussi bien que dans celui de l’édition.

Pourquoi?

Effectivement, j’ai un parcours dans le domaine cinématographique et culturel de manière générale mais l’histoire de la Civilisation Arabo-Musulmane m’a depuis toujours attirée au point que j’en ai fait la base fondamentale de mon métier dans mes deux domaines de prédilection. C’est une passion que je suis ou que je poursuis...

Par ailleurs, j’ai une expérience dans le domaine cinématographique car j’aime l’art et le septième art en particulier.

J’ai eu l’occasion de travailler avec des grands noms du cinéma ou de la chanson, tels Anthony Quinn ou Warda El Djazaïriya. Je vous avouerais que l’acteur américain est le seul avec lequel j’ai pris plaisir à travailler. Il dégageait un respect et une aura incontestables. Il était à la hauteur de son mythe et d’une grande humilité. Le milieu du cinéma ne reflète pas l’image qu’il projette sur les écrans et je m’en suis éloignée avec le temps. J’ai fondé ma société de production et d’édition dans le but d’exploiter cet art pour transmettre le savoir.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers le domaine historique?

Depuis l’âge de dix ans, je me suis penchée sur la version Arabo-Musulmane de l’Histoire car celle qui nous est transmise à l’école est biaisée. On parle de nous comme étant des «barbares», de «nouveaux venus en France et en Europe», on nous décrit comme étant arriérés, on évoque la femme musulmane comme étant l’esclave de l’homme, comme étant maltraitée par la religion. Or toutes ces descriptions ne correspondaient pas au point de vue que j’en avais en tant que femme Arabo-Musulmane, appartenant à l’orient et à l’occident de ce monde car mes ancêtres étaient originaires du sud de la péninsule arabique aussi bien que d’Irak ou de Turquie. Je suis Algérienne et je vis en France, je suis africaine et asiatique

Je ne m'attendais certainement pas à trouver les Arabes sur le continent américain, avant l'avènement de l'Islam et les Arabo-Musulmans, dès le premier siècle de l'Hégire.

tout en étant européenne car le mot «Europe» découle du nom de la princesse Europa, fille du Roi Agénor. Europa n’est autre que ‘Uruba, et signifie Arabe, une femme arabe aimante. En réalité, lorsque certains insistent sur leur origine européenne et qu’ils disent«Nous sommes Européens, ils ne savent pas qu’ils affirment leur Arabité, par la même occasion», cela m’a toujours fait sourire...

L’Histoire met en avant les connaissances maritimes supérieures des Arabo-Musulmans alors que les manuels d’histoire les ignorent.

Parlez-nous de votre objectif de restaurer notre patrimoine culturel, archéologique et historique: comment peut-on y arriver ?

Cela se fera par le biais de publications scientifiques aussi bien que par l’édition d’ouvrages de vulgarisation à destination du grand public. Cependant, j’ai créé il y a de nombreuses années un jeu de société composé de plusieurs milliers de questions reprenant l’histoire de la Civilisation Arabo-Musulmane et qui sera disponible dans sa version française pour le premier trimestre 2022, étant donné qu’il a enfin trouvé un investisseur dans la personne de Zakaria Nana, fondateur de la Maison Nana 1807, MintTea For Peace, qui s’intéresse à la diffusion de la connaissance de notre Histoire et qui sera le partenaire de plusieurs initiatives ayant pour objectif de mettre en exergue notre patrimoine.

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Le dernier livre de Samira Benturki Saidi

patrimoine historique a pour dessein de lier et non d’opposer.

On essaie avec Zakaria Nana, à travers MintTea For Peace, de relier les continents par l’organisation d’évènements culturels avec un fonds historique fondamental pour signaler que les continents et les peuples n’étaient pas isolés, comme on l’a trop souvent prétendu. Cette perspective-là est purement chrétienne et est fondée sur les connaissances géographiques limitées des européens. Tant qu’on n’aura pas compris que cette version de l’histoire ayant pris possession de notre mémoire ne prend en considération que leur expansion, on continuera de diffuser une désinformation historique et non l’Histoire. Or l’Histoire avec un grand «H» met en avant les connaissances maritimes supérieures des Arabo-Musulmans alors que les manuels d’histoire les ignorent. Tant que le lion n’aura pas d’historiens, ce sont les chasseurs qui écriront son histoire.

Saidi est formelle, les Musulmans ont découvert l’Amérique avant Christophe Colomb

Parmi elles, il y a la Caravelle de l’Histoire et la Journée Mondiale Pour Restaurer le Patrimoine Historique et Archéologique Arabo-Musulman et Africain. D’ailleurs, le terme«restaurer» a été inspiré par le Dr. Robert Dickson Crane, ancien conseiller aux Affaires Étrangères du Président Richard Nixon, avec lequel je travaille depuis 2019 afin de proposer une autre historiographie au grand public et aux chercheurs.

Le Dr. Crane est également le petit-neveu de l’un des derniers Imams de la Nation Cherokee, Franklin Joseph Bever, qui était donc de confession musulmane comme une partie des Natifs d’Amérique avant la date fatidique de 1492.

Il y a une part de cette transmission qui commence d’ores et déjà à se faire par le partage de projets afin de préparer la relève. Ainsi, parmi les nouvelles générations, l’auteure Amira Benbetka Rekal, qui travaille à déterrer notre patrimoine pour la jeunesse en s’inspirant des Mille et Une Nuit ou de Kalilawa Dimna, tout en écrivant des livres qui mettent en avant cet héritage littéraire que nous avons ignoré. J’espère que ses livres seront adaptés par le grand écran.Nous nous devons de travailler sur l’héritage à transmettre à la jeunesse, afin de mettre à portée des enfants ce patrimoine Arabo-Musulman que tous les studios américains ont exploité sauf nous. On se réapproprie notre héritage pour le leur léguer.

Il faut souligner le fait que la recherche dans le domaine du

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Quelle importance cela aurait-il de déterrer cette version historique du passé de la civilisation arabo-musulmane? Ne devrions-nous pas songer plutôt à l’avenir?

La version qui nous en a été servie a eu de nombreux effets secondaires car basée sur une idéologie que certains voudraient diffuser comme une vérité incontestable. Or, la recherche savante est quant-à-elle, une médecine sans effets secondaires, qui élargit les horizons si nous en saisissons le principe civilisateur. Tout au moins en respectant les engagements pris en tant que scientifiques ayant la responsabilité de la transmission du savoir. Ils relèvent du serment que chaque historien devrait prêter en matière d’authentification des sources, mais également les critères qu’il se doit de respecter en s’engageant dans la rédaction de ses textes. Il se devrait d’exercer son métier en respectant les principes fondateurs de sa profession tel un médecin, en se soumettant à un code de déontologie.

Vous m’avez parlé de l’esclavage au sein des sociétés arabomusulmanes et vous avez souligné un point que je n’avais jamais entendu jusque-là, pourriez-vous nous en dire un mot?

Je pense qu’il est important de retourner à l’histoire, la vraie version de l’histoire et alors on réalisera que le racisme n’était pas aussi répandu dans le monde Arabo-musulman qu’on le prétend.Prenons le cas de l’Afrique du Nord et l’histoire nous apprend que les familles slaves rêvaient de voir ses enfants en esclavage chez les Arabes car ils étaient assurés d’avoir une meilleure vie. Par ailleurs, parmi les corsaires d’Afrique du nord, nombreux étaient ceux qui avaient fui leurs vies de chrétiens pour choisir l’Islam, car ils étaient assurés d’évoluer dans les sociétés nord-africaines et nombreux étaient ceux qui soulignaient qu’ils étaient mieux traités par les musulmans que s’ils avaient été pris par des chrétiens.

7- Quels sont vos futurs projets?

La Fondation de (ATHAR Foundation) dont l’objectif est de mettre en œuvre des actions ou des initiatives culturelles visant à la création et à la promotion de la civilisation Arabo-Musulmane en encourageant la création de passerelles culturelles entre les peuples, ce qui contribuera à améliorer une connaissance mutuelle.

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Serge Nzeza Maketa, à La «Majalla» : La souplesse des économies africaines amortit l’impact des crises internationales Par : Nasreddine Ben Hadid

tre des crises cycliques, dont la fréquence ne cesse d’augmenter, et l’amplitude de grandir.

Devant toute crise économique internationale, De quelles manières, l’Afrique va subir ces l’Afrique ne sait qu’être passive, sans pouvoir crises, et comment peut-on s’en prémunir ? ni anticiper, ou accompagner, ou même en - Paradoxalement, la faiblesse des économies africaines, constitue sa première ligne de tirer les leçons.

Au sujet de cette question de passivité, «Ma- défense. Ou du moins, faire que les économies jalla» a rencontré Serge Nzeza Maketa, Con- des continent noir, ne reçoivent la crise directgolais (RDC), expert en gouvernance et in- ement, de plein fouet. Certes, les conséquenctégration régionale, en économie et fiscalité. es de toute crise, se font voir ultérieurement, Il est, également, observateur électoral auprès mais par ricochet et non directement. Par de la Commission de l’Union africaine (UA), exemple, la part de la culture vivrière dans l’agriculture est assez importante. Ces agriChercheur et formateur. culteurs ne peuvent sentir la crise directement. * L’économie mondiale ne cesse de connai- Aussi, nos monnaies ne sont pas des devises.

De ce fait la fluctuation des marchés mondiaux ne peut les affecter. La crise réelle est ailleurs, en Afrique.

On est à l’image d’une équipe de football, qui ne dispose d’aucune attaque. Elle ne peut espérer que le nul, mais perd par moments.

* Donc, il faut rester faible et mal structuré ?

- Absolument pas pour deux raisons : Ne pas subir une crise directement, car nos économies ne sont pas totalement connectées au marché mondial, ne veut pas dire qu’on est à l’abri totalement.

A. Uniquement, nous ne connaissons pas, au premier temps les répercussions directes. Des

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Faiblesse des économies africaines.

semaines, des mois, ou même quelques années, et nous en constatons l’influence des crises, dans leur totalité. Les répercussions sont graves, et touchent la structure pyramidale de l’économie locale, car toute économie occidentale, par instinct d’existence, chercherait à exporter sa part ou du moins la plus grande partie de la crise. Nous sommes très mal placés dans le rang de ceux qui doivent subir cette crise.

Je donne un exemple très classique : Toute entreprise occidentale, qui importe de la matière première africaine, va par réflexe, à la moindre chute de ses bénéfices, chercher à réduire le coût, essentiellement, celui des matières premières.

B. La structure actuelle des économies africaines, en général, permet certes d’amortir certaines répercussions, mais ne permet pas d’aborder des grands pas en avant. On est à l’image d’une équipe de football, qui ne dispose d’aucune attaque. Elle ne peut espérer que le nul, mais perd par moments. De ce fait, elle régresse dans le classement, même si elle arrive dans certains matchs à très bien

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Nos économies ne sont pas totalement connectées au marché mondial, ne veut pas dire qu’on est à l’abri totalement. résister aux attaques des adversaires.

De ce fait, faut-il se débarrasser de nos actuels «entraineurs» et admettre d’autres «tactiques» ?

- Sur le plan purement théorique certainement, mais la pratique est autre. En football, la majorité des entraineurs de nos équipes nationales de football, sont des étrangers. Par contre, en politique la chose ne peut être admise. Même plus, nos économies souffrent encore et toujours des tactiques mises en place par des entraineurs «politiques», qui ont dévoilé leurs limites. Et même nous font subir des châtiments très graves.

La crise est sociétale dans le sens le plus large du mot. Chaque pays doit adopter une

vision économique à plusieurs niveaux : • Le niveau national • Le niveau régional • Le niveau international Avec des nuances très prononcées entre les pays parfois. Par exemple : Tel entreprise donnerait meilleure rendement, s’elle est dans le secteur privé dans tel pays. Ailleurs, elle serait plus rentable dans le secteur étatique. Ceci veut dire deux choses essentielles : - Il n’existe pas de «recettes miracle» à adopter selon la logique «copier – coller».

- Aucun pays africain, ne peut entreprendre tout seul un développement, à la fois stable et soutenu.

Toute entreprise occidentale, qui importe de la matière première africaine, va chercher à réduire le coût, essentiellement, celui des matières premières.

De ce fait, nos dirigeants politiques doivent prendre racines dans le réel local. Mais aussi, penser à engendrer une forme comme une autre de complémentarité, à la fois dual, régional, et même – faut-il rêver – africain. * La complémentarité africaine, tout le monde en parle, sans constater aucune concrétisation palpable et réelle. Pourquoi ?

La réponse la plus directe, et la plus évidente, est que les pays africains, ont pris l’habitude de tout importer des pays industrialisés. Une affaire de réflexe. Sachant que certaines entreprises africaines arrivent à exporter leurs productions industrielles, vers des pays européens ?

Deux : dans certaines sous-régions, les pays exportent et importent les mêmes produits.

D’où une limite très forte dans les possibilités d’importer/exporter.

Trois : Les rixes politiques, qui persistent entre un nombre non-négligeables de pays, rend impossible toute tentative de coopération.

Que faire alors ?

- Être à la fois ambitieux et réaliste.

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.Serge Nzeza Maketa

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Macron soigne le passé de la France avec la jeunesse Africaine Montpelier - Par : Khaled Saad Zaghloul Les relations entre la France et l’Afrique mettent l’accent sur une tendance bilatérale historique qui se maintient plutôt bien.

Ce bilatéralisme s’explique par l’histoire coloniale et par des indépendances octroyées qui n’ont pas modifié les liens particuliers entre la métropole et les colonies. De sorte que la France a gardé longtemps un œil de gendarme, mais depuis l’ère de Jacques Chirac, elle porte la robe de l’avocat et garde un œil de mère et de grande sœur.

La politique africaine de la France sous la présidence d’Emmanuel Macron prend une autre dimension plutôt positive, gouvernée par un homme qui n’a jamais connu les guerres et la haineet la vengeance est une chance pour le continent africain. C’est pourquoi, il a organisé le sommet Afrique France dans un genre nouveau, sans chefs d’Etats et sans autorité institutionnelle, consacré exclusivement à la jeunesse d’Afrique et de France. Pour la première fois, des centaines de jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants, personnalités engagées d’Afrique et de France se sont réunispour envisager les perspectives et les premières actions concrètes à mener pour le renouveau de la relation entre le continent africain et la France. Il a même remplacé le nom historique des sommets France Afrique par Afrique France.

Le pari d’un sommet Afrique-France nouvelle formule Le Nouveau Sommet Afrique - France qui s’est tenu, le vendredi 8 octobre, à Montpellier où les enjeux s’inscrivaient dans la continuité des actions du Président Macron à destination du continent africain.« Le positionnement de la France sur les enjeux démocratiques n’est pas une tractation entre chefs d’Etat », explique l’Elysée pour justifier cette attention portée à la société civile.Il s’agit d’un genre assez nouveau puisqu’au-delà d’être un sommet sans chefs d’Etat, l’idée, de faire une sorte

de sommet renversé où ceux qui d’habitude ne sont jamais invités dans ce type d’événements internationaux seront au cœur de l’événement. Ceux qui, d’habitude, écoutent la parole des institutionnels, des autorités, des chefs d’État auront la parole.

Et c’est vraiment ainsi qu’on a conçu ce Sommet de Montpellier.

L’Âme d’Ouagadougou C’est un sommet a vocation d’ être l’illustration du discours que le Président Macron avait prononcé devant les étudiants de l’Université de Ouagadougou en novembre 2017, à travers la mise en avant des différents secteurs d’engagement et qui sont ses secteurs d’engagement auprès de la jeunesse africaine et française. On pense par exemple au digital, à l’enseignement supérieur, à la recherche, à l’entrepreneuriat, aux industries culturelles et créatives, aux sports, etc. Et là aussi, avec Montpellier, ils sont partis au bout de cette logique en mettant les acteurs qui portent au quotidien la relation Afrique-France, ceux qui la font vivre dans leurs projets, dans leurs actions, dans leurs engagements, en les faisant venir en France, pour échanger avec leurs homologues français, autour de la volonté commune d’accélérer le changement de la relation AfriqueFrance.

Pourquoi la jeunesse et pas des chefs d’Etats africains ?

Notre monde va mal, notamment en Afrique considérée comme le berceau de l’humanité, un continent si riche mais si pauvre à la fois malgré ses atouts, et richesse humaine et naturelle à cause de la mauvaise gestion politique et économique de certains chef d’états, causant des guerres civiles, des conflits, mais aussi l’Afrique est infectée par des obstacles au développement économique et politique notamment la corruption, la dictature, les maladies etc. Personne n’a de baguette

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Sommet AfriqueFrance.. échanges animés entre Macron et la jeunesse.

magique. Pour changer le Monde, il faudrait une révolution mondiale, les jeunes représentent donc l’espoir et non pas un danger comme en Afrique comme certains régimes autoritaires les considèrent. Le président Macron est convaincu que La jeunesse est l’espoir du continent. Il semble admis que pour changer le Monde, il faille en passer par un changement radical des mentalités, par une véritable «décolonisation des imaginaires». Il a invité plus que 3000 personnes pour participer à cette journée historique de 8 octobre, il a invité aussi 1200 africains, viennent du continent et de la diaspora en France, 350 entrepreneurs, 380 représentants de la société civile, et 400 de la diaspora en France. En face et avec eux, des entrepreneurs français d’un certain nombre de secteurs, des artistes, quelques acteurs institutionnels. L’Elysée a essayé de faire le moins possible pour laisser ces dialogues entre forces vives africaines et françaises.

Donc, ce ne sont pas les habitués du premier rang des forums internationaux, c’est bien l’objet de ces échanges et de mettre en relation les acteurs qui seront peut-être les acteurs essentiels de la relation dans les 10 et les 20 ans qui viennent, de façon un peu ambitieuse. Il s’agit d’un dialogue entre Africains et Français, des forces vives qui n’étaient pas considérées comme des acteurs à proprement parler de ce changement de la relation entre les deux régions. Le président français a, depuis le début de son mandat, une attention particulière, pour l’Afrique, considérant que, cette part africaine d’identité française et de sa population, est une chance inouïe pour la France dans son ouverture au monde, dans sa projection à l’international et notamment dans sa relation au continent africain, et que c’est un atout et un vecteur aussi de ce changement.

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Macron : cette part africaine d’identité française et de sa population, est une chance inouïe pour la France dans son ouverture au monde Le Risque de Macron Mais dans un contexte diplomatique tendu : coups d’État, tensions diplomatiques au Maghreb ou au Mali, au Soudan et d’autres, il y a une coïncidence assez importante, ce sommet intervient à un moment où on constate que ces passages en force politiques ne fonctionnent pas, et que face à ces situations, les pressions internationales, n’est-il pas risqué de la part du président Macron de parler directement avec la société civile politique africaine pendant le printemps démocratique en Afrique et sans filtre?

Bien sûr que c’est une prise de risque, selon les conseillers de l’Elysée, « c’est une prise de risque que le Président assume. Il voulait plutôt un moment d’écoute et d’échanges ». Ce risque était réel puisque certains jeunes africains, invités à débattre avec le président lors d’un panel, l’ont sérieusement«bousculé» en l’interpellant sur des questions liées au franc CFA, au Sahel, à la «France Afrique» ainsi qu’à l’aide au développement.

Certains étaient même impolis et ont gâché l’occasion en or

que le président français leur a offert, notamment l’activiste malienne Adam Dicko qui a axé sur la responsabilité de la France au Sahel dénonçant un discours «paternaliste» alors que sans l’intervention de la France, il n’y aurait pas de gouvernement au Mali. Quant à Ragnimwendé Eldaa Koama, du Burkina, elle a dit : «Si la relation entre les pays d’Afrique et la France était une marmite, sachez qu’elle est très sale, cette marmite.»

Mais Macron est resté courtois, poli et très généreux avec la jeunesse en colère.

Donc, ce n’était pas un sommet des oppositions politiques, les partis politiques n’étaient pas présents. C’étaient plutôt des personnalités qui sont engagées dans des mouvements de citoyens de politique locale, des journalistes, des blogueurs et des activistes qui avaient la parole et la liberté d’expression.

Les sommets Afrique-France, tels qu’ils ont existé depuis des décennies, sont –ils définitivement enterrés ?

Le sommet Afrique-France traditionnel : un chef d’Etat et 54 chefs d’Etat en face, semble à Macron effectivement un format

Montpellier, ce n’est pas un événement (one shot), c’est vraiment, un levier pour continuer de transformer cette relation France- Afrique

obsolète. A Montpellier, l’idée c’est aussi de mettre en avant le lien humain unique qui caractérise la relation Afrique-France qui ne se limite pas à une relation d’un pays à un autre. C’est un lien social, amical entre les jeunesses qu’on a souhaité mettre en avant à l’occasion du sommet de Montpellier.

Ce qui ne veut pas dire que la formule du sommet de chefs d’Etats soit dépassée, dans la mesure où, le chef français fait régulièrement des rencontres avec ses homologues africains, participe et organise des événements multilatéraux sur des thèmes particuliers ; où il semble toujours extrêmement attaché à ce que ses partenaires du continent africain soient concernés par les sujets évoqués lors de ces sommets, sur le climat, le 18 mai, la relance des économies africaines, ou la santé etc, tous ces enjeux multilatéraux ; Macron tient à ce que les partenaires africains soient associés à ces sommets. Et quant au sommet classique Afrique-France, le choix du président Macron se porte plutôt sur la dimension continentale, et donc ce sera l’objet du Sommet Europe-Afrique qui se tiendra sous la présidence française de l’Union européenne.

Le sage africain La question de savoir comment on fait pour aller plus loin ensemble dans la relation Afrique-France, était au cœur de la plénière du sommet de Montpellier où, Emmanuel Macron avait échangé avec une dizaine de jeunes d’Afrique et de France sur la base des travaux qui ont été menés par Le politologue, philosophe, historien et professeur à l’université du Witwatersrand de Johannesburg camerounais Achille MBEMBE et des dialogues Afrique-France qui ont été menés depuis le mois de janvier sur le continent africain et également en France ,ont été menés en priorité dans 12 pays du continent africain, donc avec un travail de pilotage intellectuel

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Le sommet AfriqueFrance à Montpellier

et de coordination par ce sage d’Afrique et les personnalités dont il s’est entouré pour pouvoir les consulter et faire en sorte que ce processus soit le plus indépendant, le plus autonome possible, Mbembe, missionné par Emmanuel Macron, a pris le temps de préparer le terrain, il a déposé au chef de l’Etat un rapport de quelque 140 pages sur la perception de la relation avec la France qu’entretient la jeunesse africaine, intitulé(Les nouvelles relations Afrique-France : relever ensemble les défis de demain).

Le choix d’Achille MBEMBE selon l’Elysée s’est fait parce que, déjà c’est un intellectuel qui a travaillé depuis des décennies sur ces questions, c’est quelqu’un qui s’intéresse profondément à la nature de cette relation, à ces perspectives. C’est quelqu’un qu’on ne peut pas accuser de complaisance envers la France, qu’au début de l’année dernière, il s’était notamment exprimé de manière relativement critique par rapport à la politique du Président sur le continent africain et par rapport, de manière générale, le positionnement de la France sur le continent africain. Et pour un exercice comme cela, c’est une personne qu’il fallait et dont l’indépendance d’esprit ne peut pas être mise en doute, avec qui l’Elysée a travaillé et a partagé un certain nombre des recommandations pour faire en sorte qu’on puisse être en mesure d’y répondre dès le lendemain du Nouveau Sommet Afrique - France et ne pas perdre de temps dans le suivi, puisque, Montpellier, ce n’est pas un événement (one shot), c’est vraiment, encore une fois, un levier pour continuer de transformer cette relation.

Le sommet AfriqueFrance à Montpellier

Les thématiques du Sommet Il y a eu des grandes thématiques qui ont animé les discussions et les débats sur des espaces assez ouverts sur lesquels on a essayé de travailler les questions de perméabilité et de mobilité, à la fois des sujets et des participants, avec cette volonté

Le président Macron avec notre correspondant en France lors du sommet

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systématiquement d’aboutir concrètement à des propositions, d’actions de changement qui forcent à modifier le regard sur l’évolution de cette relation entre l’Afrique et la France. Les conseillers du président français ont organisé le sommet en 5 grandes thématiques qui recoupent les sujets qui étaient au cœur du discours du Président: Les sujets de l’entrepreneuriat et de l’innovation, les entrepreneurs vont représenter un gros tiers, voire un peu plus, des participants du sommet. Et ils y a eu en fait trois temps d’échanges, deux temps d’échange qui étaient dédiés à des échanges d’affaires, du business, à travers deux événements qui sont associés au sommet et qui ont lieu à Paris en amont, le 5 et le 6 Ambition Africa, organisé par Business France, et qui est vraiment un objet de B2B et de business entre entrepreneurs africains et français.

Le deuxième gros segment, était celui de la culture, traitée de deux façons distinctes : le sujet de la coopération muséale, du patrimoine et des restitutions, c’est un sujet d’actualité traité sur le mode « comment est-ce que, une fois qu’on a fait ce bilan sur ce qui a été fait, comment va-t-on au-delà ? ». Et l’autre volet, qui est le volet plus d’accompagnement et qui est lié au premier ensemble et à l’enjeu de mise en relation des

Le sujet le plus piquant est le sujet de l’engagement citoyen, de la liberté d’expression et de la démocratie

acteurs-entrepreneurs qui est celui des industries culturelles et créatives qui peuvent être potentiellement des boulevards de la relation entre le continent et la France, c’est pour trouver des solutions entre eux, entre entrepreneurs, acteurs du monde de la création, acteurs des filières comme la musique, le cinéma, le numérique ou la mode pour passer à l’échelle et trouver des solutions pour accompagner plus.

Le troisième gros segment, était celui de la recherche de l’enseignement supérieur, avec l’idée d’essayer de trouver les modalités et de faire en sorte que ces réseaux qui sont des anciens réseaux de la relation entre l’Afrique et la France, soient aujourd’hui des laboratoires d’innovation et de laboratoires de mise en lien entre les acteurs de la recherche, de l’innovation, et de sa diffusion.

Le quatrième ensemble, était celui du sport. Dans la même idée, c’est de mettre en relation les acteurs, les grands acteurs des grandes filières sportives et fédérations françaises des sports collectifs ou d’autres sports avec les acteurs du monde sportif africain pour trouver effectivement encore une fois les modalités d’accompagner le passage à l’échelle des relations économiques. Ça peut être de l’accompagnement, par exemple, d’académie du sport. Ce n’est pas forcément former les sportifs et les aspirer pour les faire jouer sur les terrains français.

Le sujet piquant Et enfin, le dernier sujet qui porte en lui finalement les sujets les plus piquants de la relation et sur laquelle, qui est le sujet de l’engagement citoyen, de la liberté d’expression et de la démocratie. Et là, l’idée était de voir, et c’est porté par les prises de parole des dialogues Afrique-France qui ont été organisés au

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Sommet Afrique-France.. échanges animés entre Macron et la jeunesse.

mois de février à Paris, c’est de voir comment est-ce que la jeunesse ou les jeunesses africaines et françaises prennent toute leur place dans la gouvernance qu’elles soient locales ou globales, et voir comment la France peut apporter éventuellement des appuis ou des solutions pour accentuer cette dynamique-là. Donc, les sujets délicats de la gouvernance, de la démocratie, de la souveraineté, de la présence française, ont été abordés avec à chaque fois la volonté de les nommer, de les traiter et de les dépasser,proposer des solutions pour aller au-delà.

Pendant ce Sommet, le Président Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures en réponses à la contribution du Professeur Achille Mbembe comme dont : La mise en place d’un fonds de soutien à la démocratie et La création d’une Maison des mondes africains et des diasporas.

Un fonds de 30 millions d’€ La France engage par ailleurs un soutien financier sans précédent pour le continent africain. Un fonds de 30 millions d’euros est débloqué pour soutenir la société civile africaine dans ses actions en faveur de la démocratie. Ce fonds se déploiera sur 3 ans et servira à promouvoir les initiatives innovations en matière d’accès à la justice, d’action contre la corruption, de transparence des institutions, d’action contre les violences à l’égard des femmes et des jeunes filles.

Priorité à l’éducation Le continent africain comptera 2,5 milliards d’habitants en 2050. 450 millions de jeunes africains seront entrés sur le marché du travail entre 2017 et 2020. Pour répondre durablement au défi démographique, renforcer la croissance économique et lutter contre les inégalités, l’éducation est une priorité absolue.

En juin 2021, au Forum Génération Égalité organisé à Paris, le

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Ce n’est pas le sommet des oppositions politiques mais un dialogue entre forces vives africaines et françaises président de la République a annoncé une contribution historique de 333 millions d’euros en faveur du Partenariat mondial pour l’éducation (PME) pour la période 2021-2026, dont la moitié sera consacrée à l’éducation des filles et à l’éducation à l’égalité. La France avait déjà multiplié par dix sa contribution au PME, qui avait atteint 200 millions d’euros pour la période 2018-2020.

La France s’engage également à doubler le nombre de coopérations universitaires entre établissements français et africains d’ici 2022. C’est dans cet esprit que ce sont développés le hub éducatif franco-ivoirien (qui compte désormais plus de 95 partenariats) ou le campus franco-sénégalais, qui permettent à des étudiants en Afrique d’obtenir des doubles diplômes délivrés par des établissements français et nationaux tout en étudiant dans leur pays. « L’avenir de l’Afrique et de la France appartient aux jeunes générations. De Ouagadougou à Montpellier, leurs voix portent un souffle d’espoir, une opportunité historique, celle de pouvoir écrire une nouvelle page de notre relation.

Nous y sommes. Écrivons-la ensemble », conclut Emmanuel Macron.

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nterview

L’écrivaine Dalaa al-Moufti à La «Majalla» : Le cancer n’est pas synonyme de mort

Al-Moufti a combattu le cancer cinq fois et l’a battu Par : Imane Ibrahim

L’Ange gardien

Une féroce combattante sur le front du cancer. Atteinte cinq fois, et à chaque fois elle emporte la bataille, tout en se préparant à la confrontation suivante. Les amères expériences n’ont pas éteint la lueur d’espoir dans ses yeux, ni l’amour de la vie qui s’est converti en une arme tranchante contre ce «damné cancer», comme elle le nomme. Elle n’a cessé de distribuer des roses colorés, avec beaucoup d’amour et d’espoir, tant elle considère que cette vie nous offre des raisons, qui méritent notre combat.

Elle est l’écrivaine syrienne résidant au Koweït Dalaa al-Moufti, qui ne s’est nullement sentie vaincue par la maladie, qui va faire d’elle une victime, qui se demande : «Pourquoi moi ?». Plutôt, elle est devenue une référence pour les malades, qui lui demandent : «comment se battre ?». Elle les conseille, sachant qu’elle-même, faiblit parfois, se retire, pour opérer par la suite un retour avec les roses plein les bras sur son compte Twitter, avec le slogan : «Mon chez-moi est d’un temps autre», un temps sans maladie, sans souffrance, et sans cancer.

En plein mois de sensibilisation au cancer du sein, Dalaa al-Mufti a beaucoup à dire. A la question : «Voulez-vous partager votre expérience avec les lecteurs de «Majalla» au sujet de votre maladie, ou plutôt, vous avez tout dit, pour n’avoir plus rien à ajouter ?». Elle répond : «Tant qu’il s’agit de sensibilisation, j’ai toujours quelque chose à dire».

Comment Dalaa a-t-elle découvert qu’elle avait un cancer ? Tant qu’il n’en existe aucun antécédent dans sa famille.

Elle raconte : «C’est arrivé par hasard. J’étais en visite chez mon médecin généraliste pour des raisons esthétiques, après l’apparition de glandes qui me gênaient mon apparence. Dans les cinq minutes, le médecin m’a prescrit une radio, pour m’orienter ensuite vers l’hôpital du cancer, après avoir diagnostiqué un cancer de la thyroïde.

Ce qui s’est passé avec Dalaa était une mutation génétique, puisqu’elle a contracté le cancer plus d’une fois. Le hasard a toujours joué à l’ange gardien.

Après l’ablation de la thyroïde, lors d’un examen périodique avec son endocrinologue, qui tout en examinant son cou, pour s’assurer que tout allait bien, ce dernier a eu des doutes. Dalaa a dû faire une mammographie. Elle raconte : «Aucune anomalie n’a été constatée, mais le médecin n’en a pas été convaincue. Elle m’a demandée de faire une biopsie. J’ai dû subir opération pour extraire une biopsie, qui a indiqué la présence d’une tumeur. Dix jours plus tard, elle m’a appelé et m’a supplié de faire une deuxième biopsie, ce jour-là j’ai hésité. Et ce, à cause des souffrances, que j’ai endurées avec la première biopsie.

En ces moments, je me dirigeais vers Beyrouth, où j’ai été opérée. Une petite tumeur cancéreuse de deux ans, a été constatée, et enlevée. Pour initier une radiothérapie.

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J’ai ressenti des remords quand mon amie est morte d’un cancer. de la tumeur. J’ai dû alors, subir une opération, la quatrième du genre, où j’ai demandé l’ablation du sein. Les médecins se sont contentés de le vider, avant de le remplir de silicone pour des raisons purement esthétiques.

Dalaa pensait avoir gagné la bataille. Un an plus tard, elle était confrontée à une autre épreuve sévère, à savoir une douleur intense à la poitrine. Les médecins ont donc pensé que son corps n’acceptait pas le silicone, mais après examen, ils ont découvert que le cancer a persisté. Le reste du sein fut enlevé.

Le moral est haut

L’écrivaine Dalaa al-Moufti

Aujourd’hui, elle n’a plus de cancer, et, se rendra à Londres dans quelques jours, pour des opérations de reconstruction et de nouveaux tests, tout en se préparant à toutes les possibilités.

Un remède qui a causé un nouveau cancer Un voyage long et dur, que Dala aborde avec une ironie Ensuite, Dalaa a été mise devant un dilemme assez dif- cinglante, se moquant de la maladie et de la souffrance, ficile à trancher. Un échantillon a été envoyé aux Etats- considérant qu’il vaut mieux en rire que pleurer.

Unis, vers un laboratoire unique du genre, au niveau de A la question de savoir si elle a le moral haut, ou elle la détermination du genre du cancer, que la manière de le n’essaie pas de s’autoconvaincre qu’elle se porte bien, traiter. Le résultat était déroutant : L’option de la chimio- elle répond : «J’aime la vie, les roses, le soleil, la mer et thérapie, est de mise. J’ai annoncé à mon médecin : «Mes le rire, mais ne croyez pas que je suis ainsi tout le temps. cheveux constituent ce que j’ai de beau. Par conséquence, Quand je suis de mauvaise humeur, je m’éloigne pour je ne veux pas les perdre». Puis, je l’ai questionné : «Si ne pas transférer les énergies négatives à mon entourage. ta fille était dans ma situation, allez-vous lui prescrire la Du moment où je vais mieux, je reviens vers les autres. chimiothérapie ?». Il a répondu par une négation. J’ai pris Je ne peux prétendre que je ne suis jamais endormie sans les pleurs et la peur que le cancer ne revienne encore, et alors ma décision.

Puis, l’inattendu s’est produit, le rétablissement de Dalaa de ne pouvoir le vaincre de nouveau. Je passe par ces a causé une autre maladie. Après l’opération, on lui a tourmentes, que je ne veux nullement transférer vers auprescrit du tamoxifène pour stopper le cancer. Mais lui a trui, même à ma famille. Je préfère être sereine, et non fatiguée et malade. Je veux adopter l’apparence d’une causé le cancer de l’utérus.

Dalaa aborde toutes ces expériences, d’un ton sarcas- femme qui arrive à bien se tenir. A savoir danser, se matique. Une manière bien à elle pour aborder sa maladie quiller, et surtout se soucier de son apparence. : «Deux année après, j’ai eu une hémorragie, avec les symptômes d’un cancer. J’ai subi une opération, pour Maudit cancer une ablation de l’utérus et les ovaires. On m’a délestée de A la question de savoir si le bonheur est une décision ? deux kilogrammes. Avec une guérison.

Ce long voyage de Dalaa recèle encore quelques dé- Elle répond : «Justement, je n’ai jamais demandé pourtails : «Après deux ans, j’ai fait une mammographie et quoi cette maladie m’a choisie ? Du moment que j’étais on a décelé une tumeur dans les glandes mammaires. Le atteinte. J’ai accepté ma situation, même si la maladie traitement était facile, selon les médecins. A savoir une fut une forte surprise pour moi. Je n’ai jamais pensé que éradication de la tumeur sans toucher au sein. Un autre je pouvais avoir le cancer un jour. J’ai cohabité avec la diagnostic a suivi l’opération, a démontré une persistance maladie. En écrivaine, je l’ai nommé «damné cancer» et

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je lui ai consacré un article sarcastique sur les colonnes du quotidien El-Qabas.

Dalaa pense que le soutien émotionnel constitue l’une des choses les plus importantes dont une cancéreuse ait besoin. Elle doit remercier ses amis, sa mère, et ses frères et sœurs pour leur soutien. Par contre ses enfants et son mari, ont été choqués au début, mais souffraient avec elle. Et surtout avaient peur de la perdre.

Que dit Dalaa à toute personne qui découvre soudainement qu’elle est atteinte du cancer ? «En premier, lire, se renseigner et faire des recherches. Mais aussi, ne jamais céder à la décision des médecins. Toutes les informations qui m’ont sauvé la vie, j’ai pu les obtenir par le biais de la lecture et la recherche. Je conseille aux patients de se renseigner au sujet des causes de la maladie, ses traitements, ses effets secondaires, le traitement, et comment se comporter. Nous ne devons jamais oublier que le cancer n’est pas synonyme de mort. Il n’est autre qu’une grippe des temps moderne, pour laquelle existe un remède, et on s’en sort de la meilleure manière.

Le cancer est la grippe des temps modernes, et n’est plus synonyme de mort.

Elle poursuit : «Que le traitement se passe bien, ou non, à la fin nous nous en remettons. Il faut de la patience et de l’endurance, mais avec un esprit doux et l’amour de la vie, et que nous vivions de la manière la plus normale possible, même si ce choix nécessiterait de se surpasser dans la douleur. Personnellement, je suis passé directement de l’hôpital, à la cuisine, pour s’y adonner à mon plaisir de préparer des plats. Mon mari et mes enfants n’ont pas aimé ce choix, et m’ont conseillée le repos. Ma réponse fût très simple : «Mon repose se concrétise, du moment où je suis en cuisine à préparer les plats».

Pitié de soi-même Et qu’en est-il des patients qui se noient dans un sentiment d’apitoiement sur soi ? Vous leur dites quoi ?

Dalaa ne nie pas avoir elle-même eu ce sentiment, et explique que : «C’est un sentiment naturel que nous ne devons pas nier, mais nous ne devons pas y céder, et pourquoi je suis touché par cette maladie, et pas les autres, mais nous devons toujours remercier Dieu. La maladie est une bénédiction ; ainsi qu’un signe de la satisfaction divine. Nous passons tous par des étapes.

La maladie change du déni à la colère, mais à la fin nous devons accepter, et quand nous acceptons notre maladie nous nous reposons, et nous serons convaincus, que le fait d’être atteint par le cancer, ne peut constituer la fin du monde.

Que peut ressentir un patient atteint d’un cancer, en apprenant qu’un autre atteint de la même maladie, est dé-

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Une survivante du cancer partage son histoire

Je me prépare à la possibilité d’une nouvelle atteinte. Aussi, je suis prête pour la bataille. cer. On constate les mêmes images, à savoir des patients qui ont souffert. Aucune œuvre qui aborde la question, sous l’angle de la réussite de certains patients qui ont pu vaincre la maladie. On ne constate que la mort, et des fins lugubres. Actuellement, je suis en train d’écrire un roman, qui a pour sujet une malade atteinte par le cancer, qui a pu réussir. J’espère bien que cette œuvre littéraire, puisse trouver convertie en feuilleton.

La situation la plus difficile L’écrivaine Dalaa al-Moufti

Dalaa a vaincu le cancer cinq fois et a gagné. Quoi de cédé ? Dalaa répond : «Je sens un nœud à la gorge. A la plus ? «Je vais faire des tests, je n’ai plus peur, s’ils troumort de Rim El Benna, j’ai senti le feu brûler au fond de vent une nouvelle maladie je la traiterai, j’ai toujours de moi. Car un mois auparavant, nous avons tourné ensem- l’espoir et je suis toujours optimiste», dit-elle. ble une vidéo concernant le cancer. Je sens ce feu très fort À propos de la situation qui l’a le plus affectée, elle au fond de moi, à chaque mort par cancer. Mais j’arrive à raconte : «J’avais une amie, on nous a diagnostiqué un cancer le même mois et la même année, elle est me ressaisir, pour ne pas sombrer.

En ce mois de sensibilisation au cancer du sein, certains guérie une première fois, puis a rechuté, pour mourir médias ont braqué leurs lumières sur les célébrités décé- l’année dernière. Quand j’ai appris la nouvelle, je me dées de mal. Comment voyez-vous l’action des médias suis sentie coupable. Telle était l’expérience la plus à cet égard ? Elle répond : «Il est plus utile d’évoquer difficile». ceux qui ont vaincu le cancer et non sur ceux qui ont De chaque expérience difficile, Dalaa en tire des points perdu leur bataille. Que Dieu ait pitié de ceux qui sont positifs, expliquant : «J’ai tellement fréquenté les hôpidécédés et certains d’entre eux méritent d’être cités. taux, et habitué au système de fonctionnement, au traiteReste que le fait d’aborder la question sous l’angle «ont ment, et aux opérations, que je me comporte comme une été battus par le cancer», est d’une grande sévérité. Ce directrice d’école. A la fin des consultations, j’opère une comportement est inexact. Ils ont combattu, sachant que visite générale, entre les chambres pour inspecter les papersonne d’entre eux, n’a pu choisir sa fin. Les médias tients, leur expliquer la maladie, les rassurer, et assurer le doivent choisir les termes employé avec une meilleure suivi du cas chacun. Je me sentais responsable de chacun d’eux et de son moral, et quand j’ai quitté l’hôpital, les précaution.

Il y a des années, Dalaa a suivi la série «Halwat al-Dunya» infirmières m’ont dit que les patients voulaient avoir de [Les délisse de la vie], avec de HindSabri et Dhafer al- mes nouvelles. Chose qui m’a fait un grand plaisir.

Abidin, qui a été diffusée pendant le mois du Ramadan, La vie ne s’arrête pas, pour ceux qui contractent une malet traitait du problème des patients atteints de cancer. Elle adie. Que dire de cinq expériences, que Dalaa a vécues a été captée par cette œuvre, au point de sentir de la tris- avec une insistance plus grande, tant elle se sent toujours prête à riposter à ce «damné cancer», tant elle reste l’œil tesse, par compassion avec les acteurs.

Concernant l’approche adoptée par l’art dans le Monde protecteur des patients, même à distance : « Vous n’êtes Arabe, concernant les malades du cancer, elle répond : pas seuls, devant cette grippe des temps modernes. Nous «Rares sont les œuvres qui traitent ce sujet. «Halwat al- sommes confrontés à une bataille, et nous devons nous Dunya» est adapté d’une œuvre espagnole. Personne ne battre de toutes nos forces, et si Dieu le veut, nous serons nous a présenté une nouvelle approche concernant le can- victorieux».

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Tout ce que vous devez savoir sur Octobre rose !

Octobre, le mois de la solidarité et de la sensibilisation au cancer du sein Par : Emna Darwazi

Malgré les campagnes de sensibilisation chaque année, il y a encore beaucoup de doutes et d’appréhensions concernant le cancer du sein.

Bien qu’il s’agisse d’une maladie qui nécessite un traitement intense, parler du sujet peut aider à clarifier les mythes et les vérités et à rendre les femmes plus sûres d’elles-mêmes en diminuant la peur qui y est associée. La bonne nouvelle est qu’un cas sur trois peut être guéri s’il est découvert tôt. Par conséquent, il est essentiel d’en parler avec les amis et la famille, car tout le monde peut aider.

Chaque année, au mois d’octobre, la couleur rose apparaît à de nombreux endroits. Les rubans, les chemises, ainsi que les panneaux d’affichage et les bannières roses, ont tous le

La mammographie est le meilleur moyen pour dépister le cancer du sein.

même objectif : sensibiliser au cancer du sein, éduquer les gens sur les facteurs de risque et les changements de mode de vie, encourager le dépistage régulier du sein et collecter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein dans le cadre de l’initiative Octobre rose.

Octobre rose est une campagne annuelle extrêmement importante pour la sensibilisation au cancer du sein. La sensibilisation est la première étape vers la prévention de la maladie. Le but de la campagne est d’accroître la sensibilisation au cancer du sein et de collecter des fonds pour rechercher les causes, la prévention, le diagnostic, le traitement et le remède contre ce type de cancer.

L’origine de la campagne : L’American Cancer Society et l’Imperial Chemical Industries (ICI) ont collaboré en 1985 pour lancer la campagne «Pink Month», qui visait à promouvoir la mammographie comme moyen de détecter et de prévenir le cancer du sein.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans les pays «développés» et «sous- développés», selon l’Organisation mon-

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Octobre rose

diale de la santé.

Selon le World Cancer Research Fund, le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué dans le monde, avec un demi-million de femmes qui en meurent chaque année.

Plus de 300 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque année à Malte, impliquant le diagnostic d’un nouveau cas de cancer du sein par jour.

Lorsque nous pensons au Mois rose et à la sensibilisation au cancer du sein aujourd’hui, nous l’associons souvent à un ruban rose. En 1991, une femme nommée Charlotte Haley, dont les proches parents avaient survécu à un cancer du sein, a commencé à envoyer des rubans rose pêche pour sensibiliser le public au cancer du sein. La Fondation Susan G. Komen a commencé à décerner des rubans roses aux participants de la course à New York plus tard cette année-là. Mais ce n’est qu’avec Evelyn Lauder, Vice-Présidente Senior Corporate des Sociétés Estée Lauder, qui a fondé The Breast Cancer Research Foundation en 1993, que le ruban rose est devenu le symbole de la sensibilisation

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Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans les pays «développés» et «sousdéveloppés», selon l’Organisation mondiale de la santé. au cancer du sein que nous lui associons encore aujourd’hui. Le ruban rose est un symbole de soutien et de solidarité pour les femmes qui ont reçu un diagnostic de cancer du sein. Le rose a été choisi comme couleur de choix en raison de ses connotations féminines.

Comment pouvez-vous participer à cette campagne ?

Il existe de nombreuses façons de participer à cette campagne en aidant à soutenir les femmes du monde entier atteintes d’un cancer du sein et en les sensibilisant davantage. Il existe diverses campagnes du mois rose, alors prenez position

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et n’hésitez pas y à participer. Voici comment faire si vous désirez aider : *Renseignez-vous : la première étape consiste à vous renseigner sur le sujet. En savoir plus sur le sujet pour mieux comprendre l’importance du mois. Avec une bonne éducation, vous serez plus compréhensifs et plus compatissants. Assurez-vous de lire les histoires d’autres personnes sur leurs expériences ou de partager les vôtres pour aider à éduquer les autres ! *Il existe de nombreuses façons de montrer votre soutien ce mois-ci, notamment en faisant un don à l’un des organismes de bienfaisance

Ce n’est qu’avec Evelyn Lauder, qui a fondé The Breast Cancer Research Foundation en 1993, que le ruban rose est devenu le symbole de la sensibilisation au cancer du sein.

et fondations dédiés à la promotion de la recherche sur le cancer du sein. Vous pouvez, également, parler du Mois de la sensibilisation au cancer du sein sur vos différentes plateformes de médias sociaux, car la sensibilisation est l’objectif crucial du mois d’octobre. Et n’oubliez pas d’afficher votre ruban rose et vos vêtements roses.

La maladie… d’où provient-elle ?

Le cancer du sein est le résultat de la multiplication de cellules mammaires anormales, qui forment une tumeur susceptible d’envahir d’autres organes. Certains types de tumeurs se développent rapidement. D’autres, lentement. Mais dans la plupart des cas, il y a une bonne réponse au traitement, surtout lorsque la maladie est diagnostiquée tôt. Rappelons que le diagnostic précoce reste le meilleur allié pour que le traitement soit efficace. Lorsqu’il est identifié tôt, il peut être traité rapidement, empêchant la tumeur de se propager.

Le cancer du sein est le type le plus courant, après la peau sans mélanome, selon l’Institut national du cancer (INCA), représentant environ 28 % des nouveaux cas chaque année. Au

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Chaque année, au mois d’octobre, la couleur rose apparaît à de nombreux endroits.

Octobre rose

Brésil, en 2017, il y a eu 16 724 décès causés par la maladie. L’INCA estime qu’en 2019, 59 700 nouveaux cas apparaissent. Environ 685 000 femmes en sont mortes en 2020. Le cancer du sein touche également les hommes, mais il est rare, ne représentant que 1% de tous les cas.

En général, le cancer du sein est souvent découvert par les femmes elles-mêmes. Par conséquent, il est important que les femmes observent leurs seins chaque fois que cela est possible, comme au bain, au moment du changement de vêtements ou dans une autre situation de la vie quotidienne. Se regarder dans le miroir et les toucher est très efficace pour reconnaître vos variations naturelles et identifier les changements suspects.

Principaux signes et symptômes : Boule (nodule) fixe, durcie et généralement indolore ; Peau de la poitrine rougeâtre, retirée ou semblable à une peau d’orange; Modifications du mamelon du sein ; Petits nodules dans la région sous les bras (aisselles) ou le cou; Sortie spontanée de liquide du mamelon Si les femmes identifient des changements,

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En plus d’être attentives au corps lui-même, il est également recommandé aux femmes de 50 à 69 ans de faire une mammographie de dépistage (quand il n’y a pas de symptômes) tous les deux ans. elles doivent immédiatement consulter un médecin En plus d’être attentive au corps lui-même, il est également recommandé aux femmes de 50 à 69 ans de faire une mammographie de dépistage (quand il n’y a pas de signes ou de symptômes) tous les deux ans. Cet examen peut aider à identifier le cancer avant l’apparition des symptômes. La mammographie est une radiographie du sein réalisée à l’aide d’un appareil à rayons X appelé mammographe, capable d’identifier les altérations suspectes. Les femmes à haut risque devraient parler à leur médecin pour évaluer si elles doivent faire d’autres examens.

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apport

L’aspiration égalitaire : Rages sporadiques et mirages

La pauvreté et les inégalités en Afrique Par : Nasreddine Ben Hadid Le XIXème siècle en Afrique, siècle de la colonisation, de la spoliation des richesses, et avant tout longue période d’une soumission par le feu et dans le sang, a engendré une sensation collective d’injustice, avec un vent de révolte assez soutenu.

Tous les mouvements de libération, qu’ils soient pacifiques, à savoir réformistes, ou révolutionnaires et violentes, ont scandé des slogans égalitaires, ou du moins une justice sociale, qui ne laisserait personne en marche de la société.

Trois-quarts de siècles environ après la vague d’indépendance, qu’en est-il de ce songe, qui a constitué, à la fois le socle et le moteur, d’un engagement populaire ferme et soutenu, mais surtout, a porté vers le pouvoir des élites «autochtones» certes, mais très généreuses en promesses, portées par des slogans idylliques.

Songes ou mensonges ???

Certes, on ne peut considérer l’Afrique dans son intégralité sous le même angle de vision. L’Histoire nous relate, des parcours contradictoires, avec des destins différents.

Certains pays, et par conséquence leurs élites, ont opté pour une «indépendance dans l’interdépendance»,

à savoir considérer la relation avec l’ex-colonisateur dans l’entente et la coopération, avec certes, le maintien pour ce dernier d’une palette de privilèges, et essentiellement l’influence politique, qui en découle.

Au point de pousser à douter de la nature même de cette «indépendance». D’autres ont préféré une rupture totale, ou du moins annoncée, optant même pour un système politique, certes dictatorial, mais surtout qui se pose et se définit, comme contraire et négation de l’idiologie coloniale, et son système politicoéconomique.

Aussi, des générations de «guides» sont passé par le pouvoir, avec un passage du «témoin», dans des circonstances très variées : De tout l’arc-endémocratique et autant de variantes dans les systèmes électoraux, d’une part, aux putschs militaires les plus sanguinaires, à la fois «éradication du mal» et des purges à la Staline, au coups d’Etats dits «constitutionnels ou même médicaux.

Une chose est certaine : Cette disparité assez frappante, n’a pu, et surtout ne peut cacher un «arrière-goût» d’amertume, certes à des degrés différents chez les Africains de nos jours. Qu’il soit dans un pays qui a préféré le système «libéral» (en économie uniquement), ou une collectivisation des richesses, dans les deux cas de figure. Le citoyen lambda a plus de chances selon les chiffres et les statistiques, de se trouver parmi la masse des pauvres, des exclus, et des déshérités, que se placer parmi une élite politico-militaro-financière,

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Une misère déchirante

qui dans les cas, monopolise tous les pouvoirs et par conséquence toutes les richesses.

Classes moyennes et moyens d’existence.

Aussi, faut-il relativiser l’approche et en conséquence nuancer les conclusions : Dans certains pays, et pendant quelques décennies, a existé réellement «une classe moyenne», condition primordiale d’un éventuel cheminement vers un Etat égalitaire, ou «le moins imparfait possible».

Mais une chose est certaine, ces «oasis» ont perdu de leurs superficies sociales et leurs pouvoirs économiques.

Des «ilots» résistent ici et là, sans grand enthousiasme et surtout avec la certitude de capituler un jour.

Les économistes constatent, entre autres, la solidité d’une économie, surtout des pays du tiers-monde, à travers «l’épaisseur» de la classe moyenne, sa vivacité, mais aussi sa capacité à se renouveler continuellement.

Une chose est certaine : Cette «bourgeoisie» se réduit d’un pays à l’autre. Ceux qui s’appauvrissent, et par conséquence, ne sont plus comptabilisés dans cette classe, sont (parfois) de loin supérieurs en nombre à ceux qu’y accèdent. Aussi, ces familles trouvent toutes les peines du monde, à garantir à leurs descendants la pérennité dans cette «oasis».

Les politologues considèrent (entre autres), l’existence, la santé et par conséquence la pérennité de cette classe sociale, parmi les meilleurs indices qui traduisent la santé d’un régime politique et par conséquence aussi,

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Tous les mouvements de libération, ont scandé des slogans égalitaires, qui ne laisserait personne en marche de la société. sa pérennité.

Faillite duale !!!

A cette double-faillite, ou ce manque de concrétisation sur deux fronts : A. Une déception des aspirations populaires, qui – avant l’indépendance – rêvaient d’un monde idyllique, n’ayant pas vu le jour (si on regarde la moitié pleine du verre).

B. La généralisation de la déception, concrétisé par la réduction de cette classe moyenne, menace réellement et pour du vrai, l’existence de l’Etat même.

Choses qu’on remarque, partout en Afrique.

Certainement à des degrés différents : A. Désengagement des pouvoirs publics, pour ne plus assumer le rôle de l’Etat-protecteur. A savoir, ne plus assurer les denrées de base, ainsi que les systèmes

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apport

éducatifs, sanitaires, et autres, à des coûts abordables.

B. Naissance aux abords de certains pays du continent, de ce qu’on peut appeler des «no mans land». A savoir, une absence totale ou presque, de tout signe du pouvoir central. Aussi, des services dispensés usuellement, à savoir la police, la gendarmerie, l’école, la poste, et autres administrations publiques.

C. Tous les Etats du continent, sont en train de glisser du rôle protecteur, garant à quiconque d’une vie décentre, à un Etat garant de l’application d’un libéralisme économique à outrance.

En conclusion, un passage voulu, programmé et surtout prémédité, de l’Etat garant des droits, à une entité gérante des choix «libres» de tous et de chacun : Essentiellement, sur le plan économique, à savoir laisser le marché uniquement régler le marché.

Une disparité assez frappante, n’a pu, et surtout ne peut cacher un «arrière-goût» d’amertume, certes à des degrés différents chez les Africains de nos jours.

Un remède de cheval ?

Que faire, aussi bien pour assurer et concrétiser la promesse faite par les mouvements d’indépendance, que sauver, l’ossature, du moins, dans le but de dépasser une «tempête» que personne n’en voit le bout ???

L’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, professeur à l’université du Cap (Afrique du Sud) pense que «les élites du continent ont gâché les aspirations égalitaires nées des indépendances. Il réclame une réaction des dirigeants africains et une refonte du système financier international», avant d’ajouter concernant le rôle ont joué les élites économiques et politiques en Afrique dans la lutte contre les inégalités ces dernières décennies, qu’il faut «le voir dans une perspective historique, parce que nous savons que ce sont les élites qui étaient derrière les mouvements de libération, qui ont participé à la conquête du pouvoir et qui ont importé quelque part le désir d’indépendance». Et conclure : «Le mouvement nationaliste était une façon, aussi, de lutter contre les inégalités et de pouvoir donner de la dignité, des opportunités à ceux qui n’en avaient pas. Mais par la suite, nous avons eu la construction des États modernes post-indépendants, qui étaient en grande partie tributaires de ce dont ils ont hérité en termes de structure économique, en termes de caractéristiques, de la façon dont la société était en relation avec le pouvoir et le droit en particulier… Et donc nous avons vu des difficultés énormes pour la plupart de ces pays à s’adapter au discours égalitaire, en termes de capacité de transformation».

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Carlos Lopes, professeur à l’université du Cap

Les rêves en fumée

Quelle(s) élite(s), et quelle(s) responsabilité(s) ?

Le terme «élite» a toujours induit une connotation positive. Un ensemble de personnes, qui se sentent chargées de la responsabilité de guider, et pour les pays africains, de «sauver» le peuple ainsi que le pays. Qu’ils soient issus d’une guerre de libération, ou la continuité d’un processus d’indépendance dans l’interdépendance, les deux formes ont pris le destin du pays, sans pour autant honorer les engagements pris.

Réellement, ces élites, ont-elles failli à leur mission, dé ce cheminement vers une société plus égalitaire ? Le Professeur Carlos Lopes, en porte une réponse : «Cette difficulté s’est en effet transformée petit à petit dans une accommodation qui a amené les élites à vouloir plutôt faire survivre des structures qu’ils avaient en main – une bonne partie étaient des structures héritées – plutôt que de les transformer. Donc le désir de transformation s’est épuisé petit à petit et cette accommodation a produit des élites qui étaient de plus en plus intéressées dans leur propre survie et dans leur propre pouvoir. Donc c’est un gâchis du point de vue des grandes proclamations, des grandes intentions qui avaient mobilisé beaucoup de monde auparavant».

Nuance(s) et subtilité(s) !!!

Sur le plan purement macroéconomique, l’ardoise de l’Afrique n’est pas obscure. Jamais, le rythme de développement du continent n’a jamais été aussi rapide.

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Les économistes constatent, entre autres, la solidité d’une économie, surtout des pays du tiers-monde, à travers «l’épaisseur» de la classe moyenne, sa vivacité, mais aussi sa capacité à se renouveler continuellement.

Même plus, de nombreux pays affichent une croissance soutenue.

Il faut nuancer : Deux images contradictoires arrivent grosso modo à cohabiter : A. Une Afrique meurtrie, et même agonisante : Un pouvoir politique qui s’effrite à vue d’œil. Une jeunesse prise entre dégoût et envie de se rebeller, pour ne pas dire s’engager dans la spirale terroriste d’une part, et une envie d’être téléporter vers l’Europe surtout. Un voyage qui finit parfois en désastre humain.

B. Les statistiques le prouvent : Le nombre des start-ups qui réussissent, n’est plus cet arbre qui nie la forêt. Les exemples ne manquent pas de la possibilité de réussir ne manquent pas en Afrique. Chose qui contredit le nihilisme véhiculé par les jeunes désespérés.

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Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie : Un méga-projet en quête de rentabilité Par : Sami Baziz Le gazoduc algéro-nigérian, qui reliera l’Europe à l’Afrique à l’avenir, est vital pour l’Algérie,

La longueur du gazoduc transsaharien sera de 128 4 kilomètres et sa capacité annuelle de trente milliards de mètres cubes.

et apporte de nombreux avantages aux pays du Nigeria et du Niger, sur le plan économique et social Le ministre algérien de l’énergie Mohamed Arkab a déclaré que l’Algérie accordait une attention particulière à la mise en œuvre «rapide» du projet de gazoduc transsaharien (TSGP), qui vise à connecter les gisements de gaz naturel du Nigeria à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien.

La longueur du gazoduc transsaharien sera de 128 4 kilomètres et sa capacité annuelle de

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Le début de l›achèvement des gazoducs et le rythme s›accélère.

trente milliards de mètres cubes. Le gazoduc devrait être détenu prévus d’être détenu à %90 par le groupe Sonatrach et la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), et à %10 par la Compagnie nationale du pétrole du Niger. Il devrait partir de Warri au Nigeria et aboutira à HassiR’mel en Algérie en passant par le Niger. Mais, ce qui pose problème, c’est que le gazoduc traverse plusieurs zones instables et qui mettent en péril sa sécurité et donc sa fiabilité.

Ceci, a-t-il dit, induira des retombées socioéconomiques importantes dans les pays de transit, dans le respect de la protection de l’environnement et du développement durable.

A cet effet, le ministre a réitéré le souhait de la partie algérienne de voir le Nigéria ratifier l’accord intergouvernemental relatif au projet TSGP signé en 2009 à Abuja. Le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), a-t-il fait savoir. « Nous devrons œuvrer ensemble pour construire l’avenir énergétique de l’Afrique, à travers le renforcement des relations bilatérales », a-t-il plaidé, tout en relevant « les importantes ressources énergétiques » dont disposent les deux pays leur permettant de développer de

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Le Nigeria entame la construction d’un gazoduc pour transporter du gaz vers l’Algérie. nombreux projets d’intérêt commun. Ces projets vont contribuer, a-t-il mentionné, au développement du continent à travers l’amélioration de l’accès à l’énergie.

De plus, M. Arkab a rappelé que « l’Algérie déploie d’importants efforts pour le développement des échanges énergétiques à l’échelle continentale ». « Notre stratégie de développement accorde, en effet, une place privilégiée à l’énergie en tant que levier de l’intégration régionale », a-t-il soutenu.

Où en sommes-nous aujourd’hui dans ce projet de gazoduc l’Algérie-Nigéria ?

Pour que cet investissement soit rentable à long terme, soit sur au moins 25 ans, ce gazoduc doit placer 30 milliards de m3 gaz naturel annuellement sur le marché européen. Et il n’est pas aisé de mobiliser ce gigantesque montant auprès des grandes banques internationales

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conomie

s’il n’y a pas une demande ferme et en grande quantité de gaz naturel en Europe et surtout à un prix qui permettrait un retour sur investissement.

L’Algérie est concurrencée par le Maroc sur ce projet de gazoduc.. dans l’intervalle de développement du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, « le Nigéria et le Maroc ont initié la construction d’un gazoduc (Gazoduc NigeriaMaroc) reliant le Nigéria au Maroc en vue de valoriser les importantes réserves de gaz naturel du Nigéria et de répondre aux besoins croissants du Maroc et de l’Europe en gaz naturel.»

Le Nigéria renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3. Etant éloigné du marché européen, ce pays, considéré comme la première économie africaine, a investi ces dernières années dans la liquéfaction de gaz naturel. En 2020, les capacités de GNL du Nigéria étaient Le Nigéria et l’Algérie accordent un intérêt de 22 millions de tonnes, soit l’équivalent de particulier au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). La réalisation de ce tube permettrait 30 milliards de m3 de gazoduc. au Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, d’exporter de grandes quantités de gaz Concurrence marocaine naturel vers le marché européen. Le futur gazoduc aura également des retombés socioéconomiques sur le Niger et les autres pays du Sahel, déstabilisés par l’insécurité et le sous développement chronique. Les perspectives des marchés du gaz naturel à travers le monde sont très optimistes.

La lutte contre le réchauffement climatique

Ce pays, considéré comme la première économie africaine a investi ces dernières années dans la liquéfaction de gaz naturel.

La lutte contre le réchauffement climatique passe par la réduction sensible de l’utilisation

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Le Ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab

Le ministre : nigérian du Pétrole Timbrie Silva

du charbon et du fuel dans la génération électrique. Une réduction qui ouvre la voie au gaz naturel moins polluant. De leurs cotés, les pays européens doivent sortir de la dépendance d’un ou de deux fournisseurs dans leurs approvisionnements en gaz naturel. Soutenir financièrement et payer un prix acceptable de gaz naturel soutiendraient la réalisation du futur TSGP. Chose qui permettrait, à l’avenir, à l’Union européenne de diversifier ses approvisionnements en gaz naturel.

Le Nigéria et l’Algérie accordent un intérêt particulier au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP).

devrait être détenu prévu d’être détenu à %90 par le groupe Sonatrach et la NNPC (Nigerian Pour rappel, l’idée d’un gazoduc dépend National Petroleum Corporation), et à %10 par le Nigeria à l’Algérie, surnommé le la Compagnie nationale du pétrole du Niger. Il «transsaharien», a germé dans les années devrait partir de Warri au Nigeria et aboutira 1980, mais l’accord concrétisant la mise en à HassiR’mel en Algérie en passant par le œuvre du projet n’a été qu’en 2009 par les Niger. Mais, ce qui pose problème, c’est que gouvernements du Niger, du Nigéria et de le gazoduc traverse plusieurs zones instables et l’Algérie. Cet accord avait permis de lancer qui émet en per. pour la première fois les études de faisabilité du projet en vue de le lancer. Cependant, à ce Le pipeline traversera le Bénin, le Togo, le jour, la construction du gazoduc n’a toujours Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, pas commencé. le Sénégal et la Mauritanie. Le coût du projet La longueur du gazoduc transsaharien sera de dépassera 25 milliards de dollars et le nouveau 128 4 kilomètres et sa capacité annuelle de pipeline devrait transporter entre 30 et 40 trente milliards de mètres cubes. Le gazoduc milliards de mètres cubes par an.

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« Arts de l’islam…Un passé pour un présent »

Un nouveau regard sur les cultures du monde de l’Islam Paris: Khaled Saad Zaghloul Il y a toujours une bonne raison de venir à l’un des plus beaux et plus grand musée du monde, le Louvre,l’ancien palais des rois de France au cœur de Paris, où nous plongeons dans près de 000 10 ans d’histoire de l›art que présentent ses collections!Les œuvres du palais nous étonnent, nous font rêver, avec ses plus de 000 600 œuvres qui présentent l›art occidental du Moyen Âge à 1848, celui des civilisations antiques qui l›ont précédé et influencé (orientales, égyptienne, grecque, étrusque et romaine), les arts des premiers chrétiens et de l›islam.

De novembre 2021 à mars 2022, le Louvre et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais organisent 18 expositions de l’art islamique simultanées partout en France, en métropole comme en outre-mer. Le gouvernement met ainsi en œuvre la territorialisation de la culture, à laquelle la France est très attachée ; car lutter contre le centralisme culturel c’est œuvrer concrètement à la cohésion de sa société. Face au fanatisme religieux et aux a priori, la culture se doit d’être sans relâche un rempart et un levier pour transmettre, ouvrir à l’autre, redonner des clés de compréhension de passés croisés pour construire un avenir partagé. C’est dans cette perspective que le ministère de la Culture s’est mobilisé en demandant au musée du Louvre et à la Réunion des musées nationaux – Grand Palais d’organiser beau projet destiné à un très large public, et aux jeunes générations en particulier, pour poser un nouveau regard sur les arts et les cultures de l’Islam. Pour chaque accrochage, 10 œuvres, à la fois historiques et contemporaines, issues du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre et de collections nationales et régionales, incarneront la richesse des cultures de l’Islam et leur inscription dans l’histoire de France depuis plus de 300 1 ans.

Dialogue entre les œuvres passées et présentes, chaque exposition proposera une œuvre d’un artiste contemporain d’un pays du monde islamique, reflet d’une vision du monde actuel et du rapport à leur

héritage.Plus de 180 œuvres au total seront ainsi présentées au public : une lampe de mosquée du XIe siècle provenant de Jérusalem (musée du Louvre), un chandelier de l’époque de Saladin signé par un artiste de Mossoul racontant la vie de Jésus (musée du Louvre) et d’autres. Cette initiative vise également à éclairer le public sur la grande diversité des territoires et des populations concernées par l’Islam.

Depuis sa création en 2012, le département des Arts de l’Islam du musée du Louvre offre au public une immersion au sein des cultures islamiques, de l’Espagne à l’Inde, du VIIe au XIXe siècle, et révèle l’importance des échanges anciens, étroits et féconds tissés entre la France et l’Orient. Témoins artistiques et historiques, les œuvres d’art illustrent la diversité culturelle et confessionnelle au sein du monde islamique depuis treize siècles. Elles sont le reflet de la circulation des idées et des hommes mais aussi de l’héritage pluriel du patrimoine français.

La civilisation islamique La civilisation islamique est autant arabe que turque, indienne qu’iranienne, asiatique ou maghrébine... Les œuvres présentées feront valoir une large variété de pratiques et sensibilités artistiques, évoquant des scènes de vie, la nature, le désir amoureux, un simple décor de palais ou de mosquée.

Lien entre la France et les arts islamiques Le chef du gouvernement français Jean Castex a souhaité la conception, sous l’autorité du ministère de la Culture, d’une opération nationale de mise en valeur des arts de l’Islam, pour sensibiliser à l’histoire multiculturelle de la civilisation islamique, une volonté du gouvernement faisant suite à l’assassinat de Samuel Paty.

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Depuis sa création en 2012, le département des Arts de l’Islam du musée du Louvre offre au public une immersion au sein des cultures islamiques. ornent certaines de nos cathédrales à la lecture desMille et Une NuitsetdesLettres persanes, le dialogue est permanent.C’est fort de cette éducation artistique et culturelle que les jeunes de notre pays deviendront demaindes républicains capables d’aimer le pays dans lequel ils vivent et de comprendre le monde qui lesentoure, D’autantque, grâce à la qualité du propos scientifique et au travail réalisé avec le ministère de l’Educationnationale, de la jeunesse et des sports, le dispositif de médiation mis en place est destiné à un trèslarge public.Cette exposition a été conçue dans un cadre collaboratif et participatif atypique. On le doit àl’implication de la Fondation de l’Islam de France et aux contacts noués dans les villes d’accueil,comme Rouen, Rillieuxla-Pape ou encore Blois. « Elève tes mots, pas ta voix. C›est la pluie qui fait grandir les fleurs, pas le tonnerre », écrit le poète Djalâl ad-Dîn Rûmi. Cette exposition qui « élève les mots » et les choses est une réponse directe à tousles discours de haine et les tentations anxiogènes, dans la mesure où elle rappelle que le dialoguedes cultures n’a jamais cessé dans notre histoire et doit nous inspirer pour le temps présent, tant il est indispensable à la compréhension mutuelle ». conclut le premier ministre français.

Arts de l’Islam, Un passé pour un présent Un projet unique en France: 18 expositions // 18 villes du 20 nov. 2021 au 27 mars 2022

Le 1er ministre a confié le commissariat à Yannick Lintz, directrice du département des arts de l’Islam du Musée du Louvre. L’exposition prendra la forme d’une série d’expositions présentées simultanément dans 18 villes françaises, durant 4 mois.La Réunion est la seule région d’outre-mer a été choisie pour accueillir cette exposition temporaire les Arts de l’Islam, un passé pour un présent.

Jean Castex évoque le lien entre la France et les arts islamiques : « c’est tirer le fil d’un dialogue entre des cultures qui s’enrichissent mutuellement depuis plus de 13 siècles ».Il poursuit : « L’exposition (Arts de l’Islam, un passé pour un présent) revientsur une histoire, riche et complexe, qui nous a légué un précieuxhéritage en partage. Stèles funéraires, lampes de mosquées ouobjets du quotidien : on est d’abord frappé par l’impressionnantediversité de ces trésors du passé, profanes comme sacrés. Puis, on découvre les liens intimes que les Arts islamiques ont tissés avec notre pays, nourrissant notre art de vivre et notreculture. Il en ressort un formidable plaidoyer pour l’ouverture aux autres qui se dessine sous nos yeux, comme un écho à la permanente fascination réciproque entre Orient et Occident ». Il explique que « Des arabesques qui

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Yannick LINTZ est conservatrice générale du patrimoine, directrice du département des Arts de l’Islam du Louvre.

Docteur en Histoire, Ses principaux domaines de recherche sont l’Histoire de l’art islamique et l’histoire des collections et des musées d’art islamique depuis le XIXe siècle. Entre 2000 et 2002, elle fut conseillère pour les musées et le patrimoineauprès de Jack Lang, alors Ministre de l’Education nationale. En 2013, elle est nommée à la tête du département des Arts del’Islam. Elle est actuellement commissairegénérale de l’opération nationale « Arts de l’Islam. Un passé pour un présent ».

Le projet«Arts de l’Islam. Un passé pour un présent » sur le territoire français estconsidérable. Va-t-il ouvrir une meilleure connaissance de la culture islamique et dequelle manière ?

-J’espère que cette opération sera une stimulation et un intérêt nouveau. C’est pour moi l’occasiond’un éveil des consciences et de la curiosité pour aller vers les cultures de nos voisins, qui ont sanscesse échangé avec les nôtres depuis le début, que ce soit en Méditerranée, en Afrique ou au Moyen-Orient.L’idée de montrer dans 18 endroits en même temps quelques-uns de ces chefs-d’œuvre des Arts de l’Islam, c’est donner 18 occasions de

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découvertes, d’initiation pour les jeunes, les familles, ceuxqui ne viennent jamais dans les expositions et les musées, d’objets qui, selon moi, deviennent desambassadeurs culturels.

C’est probablement permettre aussi à beaucoup de voir la civilisation islamique avec un autre regardque celui du terrorisme et de la radicalité. Dans les expositions, il y aura des œuvres d’art qui sontle reflet des sociétés de ces territoires entre l’Europe et la Chine, de leur goût du beau, du luxe, dudécor, des usages culturels divers dont ils témoignent. On peut citer par exemple de magnifiquestapis persans, qui font souvent plus de 5 ou 8 mètres de long et qui montrent de vrais jardins que l’onappelle les « jardins de paradis » dans lesquels les scènes figurées foisonnent et racontent les plaisirsde vivre dans ces lieux. Des femmes écoutent de la musique, parlent ensemble, boivent du thé, du vin,parfois avec les hommes que l’on voit aussi prendre du plaisir à chasser dans la nature foisonnanted’arbres, de fleurs et d’animaux. Ces images de la réalité et d’un art de vivre sont importantes àmontrer car elles sont souvent éloignées de ce que l’on prêche aujourd’hui dans une certaine partie du monde islamique.

Comment partager la beauté, la richesse et la complexité d’une telle culture dans la France d’aujourd’hui?

-Ce n’est pas un art simple à appréhender. On ne se trouve pas toujours devant des images mais plutôt face à des formes purement décoratives. La meilleure manière d’aborder des œuvres d’art islamique est de raconter leurs histoires. Apprendre qu’une œuvre en cristal de roche qui se trouvedans une église française aujourd’hui, a été sculptée au Caire vers le XIesiècle et que les artisansmusulmans sont allés chercher le matériau précieux à Madagascar, c’est une manière de pénétrerdans la fascination de ces objets voyageurs !

Les collections islamiques du Louvre comptent à peu près 20 000 objets, comment sont-ils arrivés en France?

-Il faut savoir qu’il y a de l’art islamique au Louvre depuis la création de ce musée en 1793. Parminos pièces les plus prestigieuses se trouvent des œuvres qui appartenaient aux collections royales,comme le fameux Trésor de Saint Denis. Ces

Jean Castex : On découvre les liens intimes que les Arts islamiques ont tissés avec notre pays, nourrissant notre art de vivre et notre culture.

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FEUILLET CORAN: Maghreb ou Espagne musulmane XIIIe ou XIVe siècle

Jean Castex, le premier ministre français

,Jean Castex premier ministre Le commissariat général de l’ensemble des expositions est assuré par Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre

objets d’Orient fascinaient les rois de France commeLouis XIV mais aussi plus loin dans le temps François Ier, qui entretenait des relations avec Solimanle Magnifique. La collection comporte également 000 3 objets qui proviennent d’un dépôt du muséenational des Arts décoratifs, situé rue de Rivoli à Paris. Celle-ci s’est montée en même tempsque la nôtre, c’està-dire au moment où Paris avait cette passion pour l’Orient qui a pris le nomd’«orientalisme » au milieu du XIXesiècle avec l’essor des Expositions universelles qui a entraîné uneintense circulation des objets et développé le marché de l’art islamique Que peut représenter cet univers artistique pour les musulmans d›aujourd›hui?

-Cet art peut en effet venir d’un pays où ils sont nés ou bien d’où leurfamille est originaire. Au-delà de leur religion, c’est aussi leur culture. Cetart renvoie donc à leurs racines et à une partie de leur héritage. Je vois lafierté des jeunes d’origine maghrébine à retrouver au département desarts de l’Islam du Louvre des objets marocains, algériens ou tunisiens.

Que ces œuvres représentent un magnifique plateau en métal doré pourle thé ou un objet de mosquée, ils sont fiers, parce qu’ils s’y reconnaissentd’une certaine manière. Leur fierté n’est pas la religion dans ce cas,mais le sentiment de posséder les codes culturels pour comprendrel’œuvre. La vraie découverte exotique pour ces jeunes, c’est plutôt dedécouvrir l’art iranien ou égyptien ou turc qui eux ne lui parlent pas. Ilen est de même pour les nombreux iraniens de France ou d’ailleurs, quiappréhendent avec émotion de découvrir leur héritage culturel au seinde cet ensemble plus vaste. Ces témoins matériels d’une histoire qui leurest parfois proche ou lointaine, permet en tous les cas de retisser les liensde leur propre histoire. Je pense à ces jeunes africains musulmans vivantà Aubervilliers et originaires de Tombouctou, arrivant au départementdes Arts de l’Islam et

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ne découvrant aucun trésor islamique de leur pays.Ils ont pour autant été émus de retrouver des objets qui leur rappelaientleur culture, par la forme des objets de luxe, les décors en bois, les ornements de corans...

L’art contemporain sera présent dans les 18 lieux. Comment se sont effectués les choix ?

-L’art contemporain international a donné 2 ou 3 générations de créateurs venant de différents pays islamiques : d’Afrique du Nord ; de Turquie ; d’Irak ; d ’Égypte ; d’Inde ; du Pakistan... Ils ont des goûts et des modes deproduction internationaux, comme la vidéo, l’installation.En même temps, les œuvres que nous avons retenues, qui appartiennentpour beaucoup à des FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain)résonnent par la culture et l’héritage de chacun. Les œuvres de cesartistes issus du monde islamique révèlent leur regard sur le mondecontemporain tout comme les artistes du XIIe siècle pouvaient le fairesur leur société à l’époque. La moitié des 18 artistes choisis, à peu près,sont des femmes. Les amateurs d’art contemporain reconnaîtront parmieux des personnalités connues, comme Hassan Sharif mais il y a ausside jeunes artistes, tels qu’Halida Boughri et avec une vidéo qui s’appelle Transit. Elle y évoque un thème contemporain de la migration et de ses drames.

L’artiste utilise la métaphore des vols d’oiseaux et son œuvre sera présentée dans la même salle que la Clé de la Kaaba à Saint-Denis. Le rapprochement peut paraître un peu étrange à première vue mais l’œuvre peut faire écho au pèlerinage à la Mecque, considéré dans les livres saints de l’Islam comme le vol d’un oiseau vers sa destination. À Blois, sera présentée une vidéo de l’artiste franco-algérienne Katia Kameli qui s’intitule Roman algérien. C’est une vision de la ville d’Alger avec en arrière-plan son patrimoine colonial, un passé dans la ville d’aujourd’hui.

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ulture

Publication de Riccardino, le dernier roman de la série passionnante «Le commissaire Montalbano» Par : Emna Darwazi «A sa lecture, on a l’impression de prendre des vacances reposantes et vivifiantes, en compagnie d’un auteur infailliblement amusant et suffisamment sage par ailleurs. . . En réfléchissant maintenant au plaisir que m’a procuré l’œuvre de Camilleri, je suis ému de briser une convention de critique et d’offrir à son ombre un sentiment que même les critiques les plus ravis n’expriment jamais : merci.»

Le télégraphe quotidien «Riccardino», le vingt-huitième et dernier roman de la série passionnante et diaboliquement drôle «Le commissaire Montalbano», terminé il y a des années, est publié au RoyaumeUni. Andrea Camilleri était déterminé à ce que sa série policière ne puisse pas être poursuivie par un autre écrivain, laissant le dernier roman avec son éditeur bien avant sa mort en 2019.

Le dernier roman de la série mystère d’Andrea Camilleri, «Le commissaire Montalbano», a été publié, le 14 octobre 2021, mais l’auteur l’a en fait terminé il y a cinq ans, pour empêcher que l’histoire de son détective ne se poursuive après sa mort.

La série raconte les péripéties du détective sicilien qui résout des crimes dans le contexte d’une Italie en mutation. Elle a été traduite en 32 langues, avec plus de 65 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Camilleri a écrit le premier livre sur Salvo Montalbano en 1994, à l’âge de 70 ans presque ; il a commencé à écrire le 28e en 2004, déposant le manuscrit à sa maison d’édition à Palerme sur la promesse qu’il serait conservé dans un coffre-fort fermé et publié seulement après sa mort. «Sherlock Holmes a été récupéré… mais il ne sera pas possible de récupérer Montalbano. La fin se trouve vraiment

dans ce dernier livre», a-t-il déclaré aux médias en 2012.

Camilleri est décédé en 2019, et Riccardino, le 28e et dernier roman de la série Montalbano, a été publié en Italie en 2020.

L’édition en anglais a été traduite par Stephen Sartarelli.

Les événements du roman tournent autour de l’inspecteur qui enquête sur le meurtre en plein jour d’un homme appelé Riccardino qui l’avait appelé ce matin-là. Métafictionnel, il présente des interventions de l’Auteur alors que Montalbano cherche à résoudre l’énigme.

«Tu me fais écrire un roman de merde sur l’histoire de Riccardino. C’est un tas de crottin qui ne tient pas ensemble», raconte l’auteur à Montalbano. «Voulez-vous vraiment dire cela?» «Je le pense vraiment. Vous mettez en jeu beaucoup trop d’éléments contradictoires et vous les gardez tous au même niveau, de sorte que le lecteur se perd dans la confusion. Ce mystère est un gros méli-mélo qui se lit comme s’il avait été écrit par un débutant.»

Dans une note d’auteur rédigée en 2005 et jointe au livre, Camilleri écrit : «C’est le dernier roman avec le commissaire Montalbano comme protagoniste. Je n’écrirai plus dans la série. Je le regrette, mais à 80 ans, on ne peut éviter le fait que beaucoup, trop de choses doivent avoir une fin.»

Onze ans plus tard, en novembre 2016, il revisite l’œuvre inédite. ‘’Après avoir eu 91 ans et avoir été surpris d’être toujours en vie et de vouloir continuer à écrire, j’ai pensé que ce serait une bonne idée d’«ajuster» l’histoire de Riccardino», ajoute-t-il. «J’ai perdu la vue et je n’ai donc pas eu d’autre choix que de demander à mon amie Valentina de me le lire à haute voix. En écoutant, j’ai été surpris par mes propres mots.

Je ne me souvenais plus de l’histoire, que je trouvais bonne et malheureusement toujours d’actualité.»

Camilleri, qui a dédié le roman à sa défunte éditrice Elvira Sellerio, a déclaré qu’il n’avait rien changé à l’intrigue, mais

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Riccardino», le vingt-huitième et dernier roman de la série italienne «Le« commissaire Montalbano» d’Andrea Camilleri Andrea Camilleri, écrivain et metteur en scène italien.

«a jugé nécessaire de mettre la langue à jour».

La rédactrice britannique de Camilleri, Maria Rejt, chez Mantle, a déclaré: «C’est typique d’Andrea – il a décidé qu’il avait une idée de la façon de terminer la série et de comment écrire Montalbano à partir de la fiction. C’est méta mais ça marche. Quand il a écrit le premier livre, il ne l’a pas vu comme une série, mais ensuite, parce qu’il a rencontré un vif succès auprès des lecteurs, il lui a donné une suite». Il était en rage contre la corruption dans la société sicilienne et italienne, et il s’est penché dans sa série sur ce problème. Je pense que la fin est tout simplement parfaite. Comme tous les auteurs, il voulait rester aux commandes.

Le traducteur et poète américain, Stephen Sartarelli, s’est souvenu d’un voyage à Rome pour voir Camilleri, avec un groupe de libraires britanniques, en 2008. L’auteur, qui était généralement réticent à propos du dernier roman, a admis l’avoir écrit pour qu’il ne reste pas inachevé s’il devait mourir subitement.

«Lorsqu’on lui a demandé comment il avait mis fin à tout cela, il a simplement dit qu’il ne voulait pas tuer son personnage, comme d’autres l’avaient fait, et il l’a donc fait simplement s’en aller». Puis l’un des [libraires] lui a demandé : «Mais s’il est toujours en vie, ne craignez-vous pas qu’après votre mort, un autre écrivain puisse le ramener et continuer ses histoires ?», raconte Sartarelli. «À quoi Camilleri a répondu, dans son mélange typique de sicilien et d’italien : ‘’i quello che succede dopo la mia morte, me ne stracatafotto». «Quant à ce qui se passe après ma mort, je m’en fous.»

Sartarelli a déclaré qu’il avait par la suite compris que dire que Montalbano «s’en irait» ou «andrà via» était «une réponse plutôt sournoise, car nous n’avions aucune idée qu’il le pensait littéralement… En fait, si ma mémoire est bonne, je me souviens que, quand pressé, il dit que Montalbano allait «disparaître» (sparire, en italien). Encore une fois, il n’aurait pas

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La série raconte les péripéties du détective sicilien qui résout des crimes dans le contexte d’une Italie en mutation. pu être plus précis», a-t-il souligné.

Le traducteur a déclaré qu’il avait d’abord lu «Riccardino» avec une certaine appréhension, conscient de son importance et «soucieux qu’il soit à la hauteur de toutes les attentes».

«Je dois dire que je n’ai pas été déçu. Pour moi, c’est un tour de force et je voulais que tout soit le plus juste possible», a-t-il déclaré. «Les dialogues entre l’auteur et le personnage sont particulièrement intelligents, à mon avis, et le ton est de rigueur, comme c’est souvent le cas lors de la traduction d’un auteur aussi ironique et sarcastique que Camilleri. Il était vraiment crucial que ces dialogues ne semblent pas forcés, car ils sont, selon les normes conventionnelles, totalement artificiels.

Mais je pense vraiment que la série Montalbano ne pourrait pas avoir une fin plus appropriée.»

Sartarelli a ajouté que Camilleri a commencé à écrire sur Montalbano lorsqu’il a été mis au défi par un ami, auteur et compatriote sicilien Leonardo Sciascia, d’écrire un roman policier. C’est devenu, dit-il, «un phénomène qui, avec son succès (surtout en Italie) a attiré le reste du monde et a créé une sorte de dilemme ontologique, métaphysique non seulement pour le personnage de Montalbano mais pour l’auteur lui-même. Et Andrea l’a résolu du mieux qu’il a pu : avec esprit, grâce, mélancolie et un monde de chaleur humaine.»

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Rôles internationaux arabes : Intégration requise

Par : Abdelkader Zaoui

Les pays font la course et rivalisent, les uns avec les autres, dans le but de se frayer une position respectée et appréciée, action qui peut avoir une incidence positive sur la réputation de chacun, sa stabilité et son développement économique, et pour repousser, également, toute pensée, ou projet étranger qui chercherait à ébranler ses principes, interférer dans ses affaires, et disperser ou confondre ses projets stratégiques.

Cette compétition se joue à travers les rôles, que ces pays rivalisent pour pouvoir influencer dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales, et dans les divers autres domaines de la coopération économique, commerciale, culturelle, scientifique et autre. Ainsi que par les réalisations de chacune sur les plans politiques et des inventions scientifiques utiles pour l’humanité. Mais aussi le leadership de chacun sur le plan culturel, et sportif. Sans pour autant négliger la mise en avant de la puissance militaire dans certains, et en cas de nécessité.

La nature des rôles que les États veulent jouer ne dépend pas du bien vouloir de chacun, mais principalement de l’élargissement de la sphère d’influence, et des capacités requises, ainsi que de la volonté politique de jouer ces rôles, et de la capacité à les poursuivre et d’en supporter les conséquences, et les résultats, face à des situations internationales mouvementées, où la constante est l’accélération des évolutions, et la multiplicité des variables et des transformations, sans oublier l’intensification des rivalités, et le règne de l’hostilité, de la conspiration et de la

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complicité qui peut suivre.

Les pays arabes ne font pas exception à ce niveau, car eux aussi chercheraient également à jouer un rôle sur la scène internationale, pour y faire figure, et contribuer de la sorte à la résolution des problèmes et au règlement des différends, ou l’atténuation des souffrances, de différents degrés et natures. Ceci, selon la situation géographique, le potentiel humain, et des capacités financières, économiques et militaires de chaque pays.

Paramètres, qui varient entre souhaits de renforcer le rôle régional dans le but de gagner le respect et l’appréciation internationaux. Troisièmement, viser au plus la fortification du front interne, et empêcher l’altération de sa stabilité.

Dans ce contexte, il est naturel que le niveau, la taille, et la nature des rôles joués par les pays arabes sur la scène internationale,ne soient pas du même niveau. Reste que la plupart de ce pays se rejoignent au niveau des rôles positifs à vocation humanitaire et de solidarité : * Contributions précieuses aux opérations internationales de maintien de la paix dans le cadre des casques bleus des Nations Unies, même dans des zones géographiquement éloignées, telles qu’Haïti, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, l’Afrique centrale et autres pays. * Initiatives et actions caritatives, à savoir des dons financiers e aides en natures, dépassant de ce fait, la solidarité habituelle avec les victimes des catastrophes naturelles, des guerres et des migrations forcées, pour contribuer au soutien du financement de la recherche scientifique et

technologique. * Investir massivement dans de nombreuses institutions économiques, minières, industrielles, commerciales et sportives, et dans les infrastructures sur la base de gagnant/gagnant. * Consentir des prêts financiers avec des taux d’intérêt symboliques, sur de longues périodes, sans diktats politiques, adopter, également, des réformes économiques et financières. Certains de ces dispositions seraient suspendues ultérieurement.

Cependant, bien que ces actions soient pluridisciplinaires, et reconnus pour leur sérieux, leur crédibilité et leur générosité, par les Nations-Unies, ses organisations spécialisées, et de nombreux pays, leurs impacts sur les questions arabes communes comme le processus de paix au MoyenOrient, la lutte contre le terrorisme et tarissement de ses sources, et le règlement des conflits civils dans plus d’un pays arabe, restent très limités sinon inexistants.

La principale raison des limites du rôle des pays arabes, malgré leur caractère positif et constructif, est que les décisions sont toujours prises unilatéralement au niveau de chaque pays, séparément sans coordination multilatérale, même pas bilatérale. Ceci les rend conflictuels, dans la plupart des cas. Un conflit et une compétition dont bénéficiaient les grands pays étrangers et régionaux, qui s’efforcent d’entretenir et creuser l’écart.

Cette situation génère des effets négatifs et contre-productifs, ne permettant pas de ce fait, de concrétiser tous les objectifs, et aussi, colporter une image négative. Sans oublier les pressions et le chantage, subis par ces partenaires arabes, de la part des bénéficiaires, qui manœuvrent pour faire perdurer cette situation, le plus longtemps possible.

Pour cela, les pays arabes sont appelés à rechercher des aspects possibles de coopération et de complémentarité, entre leurs rôles sur la scène internationale, pour leur intérêt commun. Tous ces pays

sont aujourd’hui exposés à de multiples défis internes et externes, bien que sous différentes formes et à des degrés divers. Ceux qui ne souffrent pas de défis ethniques, religieux et sectaires sont confrontés au défi de la demande croissante de participation politique, et d’ouverture démocratique. Alors que la plupart d’entre eux sont épuisés par le manque des capacités à tenir leurs promesses et leurs engagements de développement, ainsi que par les soucis causés par leur dépendance croissante à l’égard de l’extérieur pour assurer leurs divers besoins. Mais aussi, à cause des critiques fréquentes de leurs conditions de droits de l’Homme. Toute cette panoplie sert à les extorquer plus qu’autre chose.

L’inadéquation des politiques étrangères de tous les pays arabes est compréhensible, et représente un phénomène sain tant que la différence ne menace pas la stabilité de ces pays. Cependant, quelle que soit cette différence, elle ne doit pas empêcher les pays arabes d’initier une coopération en quête d’une intégration sur la base d’une entente commune. Une entente assez large, notamment les enjeux brûlants au sein du système régional arabe, à l’instar de la crise libyenne, que les efforts exercés par les Arabes pourraient les mettre sur la voie d’une solution civile, coupant la route à tout effort d’en attiser les braises, et l’étendre au voisinage.

Dans le monde d’aujourd’hui, avec ses complexités, son imbrication, et l’équilibre relatif au niveau des sources du pouvoir, et chaque puissance internationale n’est plus en mesure de mettre en œuvre,seule ses stratégies, et d’atteindre ses objectifs à travers un effort en solitaire. Au contraire, chacun de ces pays est obligé de former des partenariats et agir dans un cadre collectif. Les Arabes, s’adapteront-ils à cette impérative, et rechercheront-ils un terrain d’entente qui coordonnerait leurs rôles et assurerait un niveau minimum d’intégration ?

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Dans le monde d’aujourd’hui, avec ses complexités, son imbrication, et l’équilibre relatif au niveau des sources du pouvoir, chaque puissance internationale n’est plus en mesure de mettre en œuvre, seule, ses stratégies, et d’atteindre ses objectifs à travers un effort en solitaire

Un magazine politique Mensuel

Issue 1815 - Novembre 01/11/2021

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Abdulrazak Gurnah.. Du fond d’une géographie meurtrie, et à l’avant-garde d’une Histoire balafrée

Par «La Majalla»

* De la poétesse américaine Louise Glück, choisie en 2020, «pour sa voix poétique indubitable qui rend l’existence individuelle universelle», le comité Nobel ce jeudi 7 octobre depuis Stockholm, a choisi pour la présente année, Abdulrazak Gurnah, «pour ses récits sur le colonialisme et ses conséquences». * De «Memory of Departure» (1987), à «After lives» (2020), la liste des œuvres est longue, avec une distinction particulière de la part des critiques pour «Paradise» (1994), présélectionné pour le Booker et le Whitbread Prize, avec a connu un succès mondial, et surtout a présenté cet écrivain, né sur l’île de Zanzibar en 1948 mais désormais installé au RoyaumeUni. * Abdulrazak Gurnah est un romancier, figure de la littérature postcoloniale. Désormais, à la retraite, il a aussi été professeur de littératures anglaise et postcoloniale à l’université de Kent. Le comité Nobel a salué aussi, «son intransigeante et empathique compréhension des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents». * Les écrits d’Abdulrazak Gurnah sont dominés par les questions d’identité et de déplacement et comment celles-ci sont façonnées par les héritages du colonialisme et de l’esclavage. Les personnages fictifs de Gurnah construisent constamment une nouvelle identité pour eux-mêmes afin de s’adapter à leur nouvel environnement. * Cet écrivain se distingue par des personnages, qui négocient constamment entre leur nouvelle vie et leurs existences passées. Les récits de Gurnah sont tous basés sur l’impact bouleversant que la migration vers un nouveau contexte géographique et social a sur les identités de son personnage. * Pour Gurnah, qui, comme ses personnages, a connu le déplacement de son Zanzibar natal et la migra-

tion vers la Grande-Bretagne à l’époque de 17 ans, l’identité est une question de changement constant et ce que font les personnages principaux de ses romans est précisément de déstabiliser les identités fixes des personnes qu’ils rencontrent dans les environnements où ils migrent.

Pour le critique Paul Gilroy, « les livres de Gurnah sont des méditations sur le pouvoir troublant de l’hybridité et sur les défis que celle-ci apporte aux hypothèses raciales favorisées par la présence durable de la perspective colonialiste». * Les protagonistes des romans de Gurnah représentent cette contamination de l’identité des autres à travers leur différence. Lorsque le narrateur anonyme de Admiring Silence (1996) va voir les parents de sa petite amie pour leur dire qu’elle est enceinte, ils le regardent avec haine parce que maintenant ; leur fille «devrait vivre avec une sorte de contamination pour le reste de sa vie». * Les livres de l’auteur apportent le même défi à leurs lecteurs. En tant qu’immigrant dans un pays étranger, Gurnah était conscient «que pour certains de mes lecteurs potentiels, il y avait une façon de me regarder que je devais prendre en compte. J’étais conscient que je me représenterais auprès de lecteurs qui se considéraient peut-être comme le normatif, libre de culture ou d’ethnicité, libre de différence. Je me demandais combien raconter, combien de connaissances assumer, à quel point mon récit serait compréhensible si je ne le faisais pas». * La migration et le déplacement, que ce soit de l’Afrique de l’Est vers l’Europe ou à l’intérieur de l’Afrique, sont au cœur de tous les romans de Gurnah. Memory of Departure (1987) analyse les raisons pour lesquelles le protagoniste a décidé de quitter son petit village côtier africain. Pilgrim’sWay (1988) dépeint la lutte d’un étudiant musulman de Tanzanie contre la culture provinciale et raciste de

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la petite ville anglaise où il a émigré. * Paradise (1994), qui a été sélectionné pour le BookerPrize for Fiction en 1994, conserve plutôt un cadre africain. Il explore le voyage de Yusuf de la maison pauvre de ses parents au riche manoir de l’oncle Aziz à qui il a été mis en gage pour payer les dettes de son père. Le narrateur anonyme d’Admiring Silence s’est construit une nouvelle vie en Grande-Bretagne, échappant à la terreur d’État régnant dans son Zanzibar natal. * Abdulrazak Gurnah a façonné des histoires romantiques de son pays natal pour sa femme et ses parents, qui sont brisées quand il doit retourner en Afrique. Dans By the Sea (2001), Saleh Omar, un demandeur d’asile exceptionnellement âgé qui vient d’arriver en Grande-Bretagne, et Latif Mahmud, un professeur d’université qui est en Angleterre depuis plusieurs décennies, se rencontrent pour découvrir des histoires de leur passé qui se révéleront des liens inattendus. * La condition d’être d’un endroit mais de vivre dans un autre a clairement été le sujet de toute la fiction de Gurnah. Pourtant, l’auteur affirme qu’il ne documente pas simplement son expérience autobiographique, mais «l’une des histoires de notre époque»: «Voyager loin de chez soi offre une distance et une perspective, ainsi qu’un degré d’amplitude et de libération. Elle intensifie le recueillement, qui est l’arrière-pays de l’écrivain». * Historiquement très occidental, le Nobel de littérature remis ce jeudi à AbdulrazakGurnah, écrivain africain et premier auteur noir récompensé depuis 1993, tient (enfin) sa promesse d’élargir son horizon. Le profil-type d’un lauréat a longtemps été assez facile à déterminer: un homme, Occidental et souvent Européen; pas un auteur de best-sellers, souvent d’un relatif anonymat, écrivant ou étant traduit dans une langue lue dans le cénacle de Stockholm.

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Découvrez les meilleurs looks du Met Gala 2021!

Par : Emna Darwazi

Après une interruption de deux ans en raison de la pandémie, la plus grande soirée de la mode est revenue le 13 septembre 2021. L›événement annuel, qui devait normalement avoir lieu en

mai, s’est déroulé au Metropolitan Museum of Art de New York au profit de l’Anna Wintour Costume Center. Il s’agit de l’une des deux soirées interconnectées concentrées sur la mode américaine. Le premier spectacle, «In America : A Lexicon of Fashion», s’est concentré sur les créateurs contemporains américains. Les

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Le premier spectacle, «In America : A Lexicon of Fashion», s’est concentré sur les créateurs contemporains américains.

Metropolitan Museum de New York : La poétesse et militante américaine, Amanda Gorman a honoré son premier tapis rouge du Met Gala 2021 dans un look à la fois glamour et époustouflant. Elle portait une robe signée Vera Wang, bleu royal, ses cheveux étaient tirés en arrière dans une tresse fluide, épinglée sur le côté avec une couronne de laurier argentée emblématique de l›honneur et de la victoire.

«La mode, tout comme la poésie et l›écriture, a sa propre forme de langage, sa propre forme de rhétorique, alors j›essaie de l›utiliser pour dire la vérité», a déclaré Gorman. «C›est donc marcher dans ma vérité en tant que femme noire, se montrer créative, imaginative et être féroce et sans vergogne avec ce que je porte», a-t-elle ajouté.

invités étaient masqués, et les hôtes de cette année incluaient une poignée de favoris de la génération Z, de l›acteur Timothee Chalamet, Billie Eilish, Naomi Osaka et Amanda Gorman, tandis que le designer et réalisateur Tom Ford, le big boss d›Instagram Adam Mosseri et la rédactrice en chef de Vogue Anna Wintour ont présidé cette édition.

Durant les 18 derniers mois, les tapis rouges étaient presque absents, mais la manne de la mode du Met Gala 2021 promettait le plus haut échelon des confections de créateurs contemporains, des robes structurées aux robes dos nu éblouissantes, magnifiques brocarts et ornements de perles.

Meilleurs looks du traditionnel gala du

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Plus récemment, Amanda Gorman est devenue le nouveau visage d›Estée Lauder. La jeune femme de 23 ans avait refusé plusieurs partenariats avant de s›associer à la marque de beauté. En tant que première Global Changemaker de l›entreprise, elle apportera sa voix à Estée Lauder à partir du printemps prochain.

Bee Carrozzini, la fille de la rédactrice en chef de Vogue Anna Wintour, qui attend son premier enfant, a conquis tout le monde avec son apparition fantaisiste au Met Gala 2021.

Vêtue d›une robe bleu sarcelle signée Valentino, Bee est une future maman à la mode. Plus que sa tenue vestimentaire, c›est son baby bump qui a attiré le plus d›attention alors qu›elle l›affichait fièrement sur le tapis rouge.

Le look Balenciaga noir entièrement couvert de Kim Kardashian au Met Gala 2021 est rapidement devenu le sujet de conversation de

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Amanda Gorman, habillée par Vera Wang et Chopard, GETTY IMAGES.

la ville. Il a été instantanément mémé, bien sûr, et sera certainement l›un des looks qui entrera dans l›histoire. Alors que le visage de Kim était totalement recouvert d›une cagoule, son maquilleur de référence a révélé qu›elle portait un maquillage complet en dessous.

Le maquilleur et ami de Kim, Mario Dedivanovic, a montré le look complet de la star sur Instagram, partageant des photos

Durant les 18 derniers mois, les tapis rouges étaient presque absents, mais la manne de la mode du Met Gala 2021 promettait le plus haut échelon des confections de créateurs contemporains

des coulisses avant qu›elle ne revête le look Balenciaga. Mario a d›abord préparé la peau de Kim avec l›emblématique Crème de La Mer, (il est partenaire de la marque), puis a utilisé sa ligne éponyme, Makeup by Mario, pour concevoir le maquillage simple et sculpté de Kim. Nous avons également repéré un crayon KKW Beauty parmi la réserve de produits de Mario.

La chanteuse de «Bad Guy», âgée de 19 ans, était la belle du bal sur le tapis rouge du Met Gala 2021, balayant les marches du musée dans une robe en tulle nude d›Oscar de la Renta équipée d›une traîne.

Le look de Billie Eilish était un changement radical par rapport à ses tenues baggy emblématiques – mais comme la superstar l›a dit à Vogue, cela marquait en fait un retour à ses racines vestimentaires.

«Les grandes robes étaient ce que je préférais quand j›étais enfant», a-t-elle déclaré. «J›avais tellement de robes ; Je porterais une robe tous les jours», a-t-elle poursuivi.

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Bee Carrozzini, dans une volumineuse robe taille empire turquoise, signée Valentino, THÉO WARGOGETTY IMAGES.

Kim Kardashian est apparue intégralement masquée dans un look Balenciaga au Met Gala 2021

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2e tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF2021/22

Combats de titans en vue Par : La Majalla -Il est à rappeler que lors des matches aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération 20212022, comportent aussi les Nigérians de Bayelsa United qui ont battu les Tunisiens du CS Sfaxien à Yenagoa, tandis que Interclube de l’Angola et le DC MotemaPembe de la RD Congo ont remporté des victoires à l’extérieur à Madagascar et au Rwanda respectivement.

-Le deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF 2021/22, qui réunit les 16 équipes qualifiées du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération CAF, face aux 16 équipes perdantes du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF, a donné, à l’issue du tirage au sort, des rencontres palpitantes.

En effet, les gros calibres à l’instar de Berkane, la JSK, Orlando Pirates et Enyimba font partie des clubs qualifiés pour ce deuxième tour bis, qui verra l’entrée en lice des clubs reversés de la Ligue des Champions de la CAF. A cet, effet, les combinaisons opposeront à l’aller, le 28 novembre et au retour le 5 décembre, des équipes accrochées à la victoire.

Ainsi Binga, l’équipe de deuxième division malienne, avec une avance de 1-0 dès le match aller et qui a surpris l’équipe ASFA Yennenga du Burkina Faso en s’imposant 1-0 et en forçant les tirs au but à décider de la rencontre,

affrontera le club Zanaco (Zambie).

Pour sa part, le club Simba (Tanzanie), se retrouvera aux prises avec le club RedArrows (Zambie)qui a réalisé l’exploit de ce tour en sortant l’un des favoris de la compétition, le Primeiro de Agosto.

Pour sa part le TP MAzembe (RD Congo), croisera les armes avec le clubMarumoGallants (Afrique du Sud). On retrouve aussi l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire) face au GD Interclube (Angola).

Dans le même registre, le Coton Sport s’est imposé face à

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Les débutants sudafricains de Marumo Gallants ont surpris les géants de la RD Congo AS Vita 2-1 à .Polokwane

l’ASC Jaraaf de Dakar pour le compte du match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération.

D’autres matchs entre le US Gendarmerie Nationale (Niger) et DC MotemaPembe (RD Congo), mettront le feu aux poudres.

Quant à l’AS Otoho (Congo), il retrouvera le club GorMahia (Kenya) Dans le même sillage, il y a lieu de noter la rencontre entre l’APR (Rwanda) et le RS Berkane (Maroc).

Et si le Tusker (Kenya) affrontera le CS Sfaxien (Tunisie), les Hearts if Oak (Ghana), seront sur le terrain face à la JS Saoura (Algérie).

La liste des rencontres chaudes inclut aussi les Rivers United (Nigeria) qui tenteront de damer le pion à Al Masry (Egypte).

Quant au Stade Malien (Mali), il aura à dompter un Ahly Tripoli (Libye) OR Biashara United (Tanzanie), en fureur.

Une autre équipe Libyenne, à savoir Al Ittihad (Libye), sera sur la pelouse pour contrecarrer l’avancée d’Enyimba (Nigeria).

Enfin, l’AS Maniema Union (RD Congo) cherchera à vaincre les Pyramids (Egypte), une équipe qui avance à la puissance 4.

En effet, finaliste de la dernière édition de la Coupe de la Confédération de la CAF, Pyramids FC a mis un pied en

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Les gros calibres à l’instar de Berkane, la JSK, Orlando Pirates et Enyimba font partie des clubs qualifiés pour ce deuxième tour bis, qui verra l’entrée en lice des clubs reversés de la Ligue des .Champions de la CAF demi-finale de la compétition en s’imposant à domicile (4-1) face aux Nigérians d’Enyimba.

Les quatre autres matchs du tour opposeront le club LPRC Oilers (Liberie) à celui d’Orlando Pirates (Afrique du Sud) et les RoyalsLeopards (Eswatini) à la JS Kabylie (Algérie), ce représentant algérien encore engagé dans la Coupe de la Confédération de la CAF et qui a réalisé une excellente opération dimanche soir en s’imposant en déplacement face au CS Sfaxien 1-0.

Les Algériens mettent un pied en demi-finales de la compétition même si les Sfaxiens n’ont pas encore dit leur dernier mot à une semaine du match retour.

L’unique but de la partie a été inscrit par l’attaquant de la

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JSK, Réda Bensayah à la 61e minute de jeu sur penalty après une main dans la surface du CS Sfaxien.

Les locaux auraient pu prendre l’avantage à la fin de la première période sur penalty, mais l’attaquant Firas Chawat a raté son duel face au portier kabyle Hamza Benbot (45e+1). Au grand regret des supporters absents du stade Taieb Mhiri dont les images ont été installées sur les sièges.

Il est à rappeler que lors des matches aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération 20212022, comportent aussi les Nigérians de Bayelsa United qui ont battu les Tunisiens du CS Sfaxien à Yenagoa, tandis que Interclube de l’Angola et le DC Motema Pembe de la RD Congo ont remporté des victoires à l’extérieur à

Madagascar et au Rwanda respectivement.

Quant aux Egyptiens de Pyramids et Al Masry, ils ont tous deux enregistré des matchs nuls et vierges en Afrique de l’Est, tandis que Orapa United du Botswana a enregistré une célèbre victoire à domicile contre Coton Sport du Cameroun. Il y a également eu une victoire à domicile pour les RedArrows de Zambie alors que les formations algériennes de JS Kabylie et JS Saoura ont remporté de précieuses victoires à l’extérieur au Maroc et en Mauritanie respectivement, tandis que les anciens champions du Maroc RS Berkane et du Nigérian Enyimba ont également enregistré des victoires à l’extérieur samedi lors des matchs aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF.

Le tirage au sort du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF 22/2021, qui réunit les 16 équipes qualifiées du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération CAF, face aux 16 équipes perdantes du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF, a donné, à l’issue du tirage au sort, des rencontres palpitantes.

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Les formations algériennes de JS Kabylie et JS Saoura ont remporté de précieuses victoires à l’extérieur au Maroc et en Mauritanie respectivement.

Le club Simba (Tanzanie), se retrouvera aux prises avec le club RedArrows (Zambie) qui a réalisé l’exploit de ce tour en sortant l’un des favoris de la compétition, le Primeiro de Agosto