Ramadan sous haute tension

Cannes 2022: L’Afrique OHV ÀOPV HQ et la crise lice

La France vit Présidentielle XQ FRQÁLW GH française générations, pas G·LGHQWLWpV 2022

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ukrainienne

Issue 1818 - Avril 01/04/2022

Ramadan sous haute tension

www. La majalla.com

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Issue 1817 - Avril 01/04/2022

Mondial ٢٠٢٢: Barrages de la zone Afrique... Sans trop de surprises ٦٤

Sensibiliser à la réduction du risque de cancer colorectal ٥٥

La situation au Soudan : Expert tchadien en développement: Dramatique certes, mais… ٥٢ L’Ukraine n’est nullement une cause… ٣٠ Éditeur en chef

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Défilé de la Saint-Patrick Des danseurs celtiques traditionnels de la Woods School of Irish Dance se sont produits lors du défilé de la Saint-Patrick dans le quartier sud de Boston, à Boston, Massachusetts, États-Unis, le ٢٠ mars ٢٠٢٢. Après deux années précédentes d’annulations, le défilé annuel est revenu mais a suivi un itinéraire raccourci . BOSTON, MASSACHUSETTS, États-Unis (Photos EPA)

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Foire d’art à Bangalore

Les gens regardent les œuvres d’art exposées dans les rues lors de la ١٩e foire d’art annuelle de Chitra Santhe sous le thème “Freedom Fighter” pour commémorer le ٧٥e anniversaire de l’indépendance de l’Inde, à Bangalore, Inde, le ٢٧ mars ٢٠٢٢. L’événement organisé par le Karnataka Chitrakala Parishad présente des expositions d’œuvres d’environ ٥٠٠ ١ artistes de toute l’Inde et expose plus de ٠٠٠ ١٥ peintures, peintures multimédias, œuvres d’art, sculptures, gravures graphiques, peintures miniatures, )aquarelles, caricatures, peintures murales et artisanat. (Photos EPA) 04

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Encouverture Effets de la guerre en Ukraine

Ramadan sous haute tension: Une ÁDPEpH GHV SUL[ DOLPHQWDLUHV LQTXLqWH OHV SD\V PDJKUpELQV

Tunis - La Majalla La veille du mois du Ramadan les pays du Maghreb observent avec une grande inquiétude l’invasion russe de l’Ukraine et craignent que les répercussions de cette guerre ne mettent en péril leur sécurité alimentaire.

En effet, la Russie et l’Ukraine ont un poids énorme dans la production de denrées alimentaires et de céréales de base, en particulier le blé, le maïs, l’orge et les huiles comestibles. Ils peuvent être décrits comme le panier alimentaire des pays du Maghreb, car la Russie est le plus grand exportateur de blé au monde et le quatrième exportateur de maïs alors que l’Ukraine est le quatrième exportateur mondial de blé et de maïs.

Ces deux pays exportent à eux seuls 30% du blé disponible pour le commerce mondial.

Ruée sur la farine et la semoule Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, principaux fournisseurs de blé de plusieurs pays du Maghreb, les prix de ces produits connaissent au Maroc, en Tunisie, en Algérie ou en encore en Libye, une flambée, accentuée par une frénésie d’achats avant le ramadan.

La hausse du prix des produits de base - tels que la semoule et la farine a poussé de nombreuses familles au Maroc, en Tunisie et en Libye à se précipiter pour remplir leurs garde-manger. Les citoyens de ces pays du Maghreb, qui importent de grandes quantités de denrées alimentaires dérivées du blé russe et ukrainien, s’inquiètent de la hausse des prix.

Mais ce qui préoccupe dans la région du Maghreb, c’est qu’environ 60% de leurs importations de blé et de maïs proviennent de Russie et d’Ukraine.

Cette forte dépendance des importations des pays maghrébins, s’explique par le fait que les terres plantées d’oléagineux ne représentent que 16 % de la superficie cultivée de ces pays, et ne couvre que 38,8 % de leurs besoins, selon un rapport de 2015 de l’Organisation arabe pour le développement agricole.

Mais les pays maghrébins préfèrent importer du blé de Russie et d’Ukraine à cause des bas prix du blé des deux pays, de la faible teneur en humidité, du pourcentage réduit d’infestation d’insectes et de champignons et du faible pourcentage de protéines. Car, même si la qualité du blé de la

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mer Noire est inférieure à celle du blé américain et canadien, le blé en provenance d’Ukraine et de Russie coute 50 à 100 dollars moins cher pour la tonne.

Le cout du fret maritime de blé d’origine ukrainienne et russe est divisé par deux environ, par rapport aux coûts de fret maritime d’origines lointaines au Canada, aux États-Unis et au Brésil.

Alors que le coût d’expédition d’une tonne de blé depuis les États-Unis est de 35 $, le coût d’expédition depuis la Russie et l’Ukraine chute à environ 20 $ la tonne.

Sécheresse En plus des répercussions de la guerre, les pays maghrébins craignent aussi le spectre de la sécheresse qui menace l’agriculture de plusieurs pays arabes à l’instar de l’Algérie et la Tunisie où une hausse du tiers des importations à 2,5 millions de tonnes de blé est escomptée du fait également d’une importante contreperformance agricole.

En effet, les pays du Maghreb ont souffert de la sécheresse cette saison ce qui pousse plusieurs pays à importer davantage de blé de Russie et

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Ce qui préoccupe dans la région du Maghreb, c’est qu’environ 60 % de leurs importations de blé et de maïs proviennent de ces deux pays. d’Ukraine, ce qui fait craindre des répercussions importantes sur les approvisionnements locaux.

Dans une récente recherche menée par Joseph Glauber et David Laborde à la Division des marchés, du commerce et des institutions de l’Institut international de recherches sur les politiques alimentaires (IFPRI), indiquent que « des mauvaises récoltes en Amérique du Sud, une forte demande mondiale et des problèmes de chaîne d’approvisionnement ont réduit les stocks de céréales et d’oléagineux et poussé les prix à leurs plus hauts niveaux depuis 2011-2013 ». Ils expliquent aussi que les prix des huiles végétales ont également atteint des niveaux record,

Encouverture

reflétant la courte récolte de soja sud-américaine, la réduction des approvisionnements en huile de palme en raison de problèmes de récolte en Malaisie et la forte augmentation de l’utilisation d’huile de palme et de soja pour la production de biodiesel.

De ce fait, « les prix des principaux intrants à forte intensité énergétique comme le carburant, les engrais et les pesticides ont également atteint des niveaux presque records » soulignent-ils.

Ils avertissent aussi que « le marché mondial des engrais a été ébranlé par des prix record.

De nouvelles pénuries auront des implications mondiales, en particulier dans les pays en développement comme ceux du Maghreb où les impacts sur les prix pourraient réduire

Les prix de ces produits connaissent au Maroc, en Tunisie, en Algérie ou en encore en Libye, une flambée, accentuée par une frénésie d›achats avant le ramadan.

considérablement l’utilisation d’engrais et entraîner de mauvaises récoltes locales à une époque de stocks mondiaux réduits et de prix mondiaux records ». Les deux chercheurs affirment qu’avec « la flambée des prix agricoles, certains pays risquent de chercher à isoler les producteurs nationaux en restreignant les exportations ».

A cet effet, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a mis en garde contre de graves répercussions, déclarant : « Parce que l’Ukraine et la Russie sont l’un des plus grands exportateurs de blé au monde, en particulier vers les pays arabes notamment ceux en Afrique du Nord, cela peut provoquer une hausse des prix des denrées alimentaires et une faim plus grave dans des endroits comme Libye.»

Flambée des prix Ainsi suite à l’invasion russe, les prix du blé et du maïs ont atteint le maximum autorisé sur le Chicago Mercantile Exchange. Ainsi, les contrats à terme pour les deux cultures ont bondi de plus de 5 % depuis l’invasion russe de l’Ukraine constituant ainsi une menace pour l’approvisionnement mondial en céréales alimentaires où les prix des denrées alimentaires ont augmenté. En outre, les prix du maïs ont augmenté en janvier de 3,8% par rapport à décembre dernier, selon l’indice des prix alimentaires de l’Organisation des Nations Unies

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L’augmentation des prix des céréales posera un problème de pain en Egypte

Manifestation à Tunis pour révéler la vérité sur les assassinats politiques

La Douane multiplie ses descentes pour la saisie de la semoule et de la farine en Tunisie

pour l’alimentation et l’agriculture.

Impacts sur les pays maghrébins et L’Égypte L’Égypte, par exemple, est le premier importateur mondial de blé avec une moyenne de 13 millions de tonnes. Elle dépend de la Russie et de l’Ukraine pour 91 % de ses besoins en blé. L’année dernière, elle a acheté environ 8,9 millions de tonnes de blé à la Russie, soit 68 %, et 3 millions de tonnes à l’Ukraine, soit 23 % de ses importations.

En Mauritanie, la production céréalière en reste insuffisante pour satisfaire les besoins alimentaires des populations. Au cours de la dernière décennie (1997-2007), l’offre céréalière ne couvre en moyenne que 25% des besoins alimentaires ce qui fait que les marchés occupent une place prédominante dans la consommation alimentaire des ménages. Le blé et riz principales céréales consommées dans le pays sont fonctions des cours internationaux et de la disponibilité mondiale en denrées alimentaires. Un choc conjoncturel entraîne des distorsions au niveau des marchés locaux en termes de disponibilité et d’inflation des prix, provoquant ainsi un risque d’insécurité alimentaire. L’alimentation constitue le poste de dépenses la plus importante en Mauritanie.

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Les dépenses alimentaires sont essentiellement constituées de dépenses en céréales, huiles, lait, légumineuses, viande et poisson. Le blé, le pain représentent plus de 80% de dépenses alimentaires quelle que soit la classe de vulnérabilité.

La Libye achète à l’Ukraine un peu moins de la moitié de ses besoins tandis que le Maroc dépend de 10,5% de ses besoins en blé de la

Les pays maghrébins préfèrent importer du blé de Russie et d’Ukraine à cause des bas prix du blé des deux pays.

Encouverture

Russie. Dans ce pays, le prix du pain a explosé.

Faute de devises étrangères, le pays ne peut pas importer de blé.

Quant à l’Etat, il n’a plus de fonds pour subventionner les produits de première nécessité.

Alors pour l’instant, l’inflation atteint les 30%, y compris sur les produits alimentaires de base...

Une situation de plus en plus intenable, dans un pays où plus d’un million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire.

Les pays d’Afrique du Nord varient dans la quantité de stocks dont ils disposent. Et si l’Égypte a suffisamment de stocks pour des mois, les stocks

Les pays du Maghreb pourraient également être confrontés à une crise alimentaire en raison de cette guerre.

des autres pays du Maghreb, ont atteint les limites du danger.

Les guerres et les conflits jettent également une ombre sur les capacités de pays comme la Mauritanie à stocker de grandes quantités de blé, ce qui laissera des effets rapides sur les marchés qui ont commencé à apparaître dans un pays comme la Libye, où un quintal de farine a atteint 275 dinars alors que son prix était de 195 dinars avant la guerre ukrainienne russe, selon la chambre des boulangers en Libye.

Les pays du Maghreb pourraient également être confrontés à une crise alimentaire en raison de cette guerre. Il semble que les gouvernements de la région soient conscients du danger qu’ils représentent et tentent de courir contre la montre pour prendre des mesures proactives afin de les protéger des chocs sociaux.

Au Maroc, les volumes importés ont atteint un chiffre record de 5,8 millions de tonnes en raison notamment d’une production en baisse de 33 % sur fond de sécheresse. Dans cette perspective, l’exécutif a déjà prolongé la suspension des droits

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Au Maroc, le pain est un indicateur de stabilité politique

Le Maroc prend des mesures contre la hausse des prix à l’approche du Ramadan

de douane appliqués au blé tendre jusqu’à la fin de l’année.

En effet, avec une moyenne quotidienne de 3,5 miches de pain par personne, le Marocain est un champion de la consommation de cette denrée qui occupe une place de choix dans son régime alimentaire de base. La consommation moyenne du marocain est de 20 kg/personne/an et un, quotidiennement.

Le Maroc prend des mesures contre la hausse des prix à l’approche du Ramadan le Maroc a annoncé l’introduction de mesures visant à protéger le pouvoir d’achat de ses citoyens et à garantir l’approvisionnement pendant le neuvième mois du calendrier lunaire musulman.

Cette année, en 2022, la période du Ramadan s’étendra du 2 avril au 2 mai et, comme chaque année, les fidèles musulmans jeûneront du lever au coucher du soleil, moment où il est de tradition de se réunir en famille et entre amis et de déguster de somptueux repas.

Le pays, où les prix étaient enflammés avant

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le déclenchement de la guerre d’Ukraine, a augmenté les subventions à la farine à 350 millions d’euros et suspendu les droits de douane sur les importations de blé.

Bien que le gouvernement égyptien ait rassuré ses citoyens sur le fait que le stock de marchandises est suffisant pour plusieurs mois à venir, AlKoumi craint que les messages de réconfort ne se heurtent aux craintes populaires, poussant beaucoup à stocker des denrées alimentaires, au premier rang de la farine et de l’huile.

En Algérie, deuxième consommateur de blé en Afrique et cinquième importateur de céréales au monde, le volume importé a augmenté de 15,3 % à 7,5 millions de tonnes en 2020/2021. Selon le gouvernement algérien, le stock est suffisant pour au moins six mois. Mais il faut noter que cette dernière prévision reste teintée d’incertitudes en raison de la baisse des réserves de devises étrangères du pays, liée à la crise économique engendrée par le coronavirus.

Quant à l’Egypte, qui est le premier importateur de blé au monde et le deuxième de Russie, elle

Encouverture avait acheté 3,5 millions de tonnes de blé jusqu’à la mi-janvier, selon S&S Global.

Les ménages algériens, affectent 45 % de leur budget à l’alimentation. Le pain est une des principales sources d’amidon dans l’alimentation de l’Algérien.

La consommation de pain a nettement augmenté en Algérie, précisant que, d’après les statistiques du FAO, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec la Fédération mondiale des boulangers, les Algériens consomment 48 600 000 pains chaque jour, occupant de ce fait, le premier rang des consommateurs de pain dans le monde. Ils optent pour le pain blanc plutôt que pour du pain à grains entiers.

trente jours du Ramadan contre 15 œufs en moyenne par mois tout au long de l’année », souligne-t-il à La «Majalla». « Au mois de Ramadan, le Tunisien consomme aussi plus de viande de volaille et sa consommation du lait augmente de 45%. Ainsi, la consommation du Pataclet augmente de 370%, celle du thon de 114%, des dattes de 111% tandis que la consommation du petit lait (raieb et lben) augmente de 400% et celui des variantes de 600%.

La Malsouka (feuille de brik) est de 80% au mois de ramadan », affirme-t-il à La «Majalla».

Même après que le Caire a commencé ces dernières années à acheter du blé à d’autres fournisseurs, notamment de Roumanie, en 2021, il a importé 50 % de son blé de Russie et 30 % d’Ukraine. Le gouvernement a confirmé qu’il dispose d’un «stock stratégique suffisant pour l’État pendant une période d’environ neuf mois» pour nourrir 103 millions de personnes, dont 70% reçoivent cinq miches de pain subventionnées.

Chose que la Tunisie ne peut pas faire à cause de ses problèmes économiques. En décembre, les navires ont refusé de décharger leur cargaison de blé en Tunisie en raison du non-paiement des prix des cargaisonsalors que la dette du pays augmente à mesure que les réserves de devises étrangères fondent. Il est à signaler que la Tunisie importe 60% de son blé d’Ukraine et de Russie, et dispose de stocks suffisants jusqu’en juin, a confirmé Abdelhalim Guesmi du ministère de l’Agriculture.

Tarek ben Jazia directeur de l’Institut tunisien de la consommation (INC) révèle à La «Majalla» qu’au mois de Ramadan la consommation des Tunisiens augmente de 34%.

Selon lui « la consommation du pain augmente au mois de Ramadan de 135% ». « Le Tunisien consomme 37 oeufs pendant les

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Présidentielle française 2022 : Qui sont les candidats et quelles sont leurs chances de gagner?

Quel est l’impact de la guerre en Ukraine sur les candidats dans les sondages ?

Par : Jana Francis Guerre en Ukraine. Crise sanitaire. Crise économique. Inquiétude. Cependant, la date de l’élection présidentielle française n’a pas changé. Le compte à rebours est lancé. Quelques jours nous séparent de l’élection présidentielle française 2022 qui se tiendra le dimanche 10 Avril pour le premier tour, et le dimanche 24 Avril pour le second tour.

Pour rappeler que les douzecandidats qui se présenteront à l’élection sont, à l’extrême droite ; Marine Le Pen qui est à la tête du Rassemblement national, Éric Zemmour du parti Reconquête, et Nicolas Dupont-Aignan président du parti Debout la France. À droite ; Emmanuel Macron à la tête de La République En Marche, Valérie Pécresse du parti Les Républicains, et Jean Lassalle candidat du parti Résistons. À gauche ; Yannick Jadot du parti Europe Ecologie Les Verts et Anne Hidalgo (Parti Socialiste). À l’extrême gauche ; Jean Luc Mélenchon, candidat à la présidence de l’Union Populaire et député du parti La France Insoumise, Nathalie Arthaud candidate Lutte Ouvrière, Fabien Roussel du Parti Communiste Français, et Philipe Poutou candidat du Nouveau parti anticapitaliste.

Les derniers sondages Concernant les derniers sondages de ces

candidats (le 28 Mars, IFOP), Emmanuel Macron (La République En Marche) fait la course en tête (28%) (il va sans dire que la situation actuelle d’Emmanuel Macron comme président-candidat lui donne la priorité étant donné qu’il est en position de décision contrairement aux candidats qui expriment ce qu’ils feraient s’ils étaient à sa place) suivit par la candidate Marine Le Pen (Rassemblement National) (21%) qui montre constamment une progression. Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) occupe la troisième place avec 14% en distançant les deux candidats Éric Zemmour (Reconquête) et Valérie Pécresse (Les Républicains) à 11% à peu près. Cet écart entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen se réduit selon les sondages dans le second tour avec 53% pour le candidat de La République En Marche et 47% pour la candidate du Rassemblement National.

Les Français sont appelés à aller voter les ١٠ et ٢٤ avril prochains, dates des premier et second tours de l›élection présidentielle.

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Les candidats à la présidentielle ٢٠٢٢

Des programmes électoraux Le jeudi 17 Mars, Emmanuel Macron, le président-candidat refusant le débat avant le premier tour, a dévoilé son programme électoral comprenant la réforme du RSA avec une obligation de 15 à 20h de travail pour faciliter l’insertion professionnelle mentionnant que « Les bénéficiaires du RSA ont en quelque sorte été les victimes de notre mauvaise organisation collective et notre nation s’est organisée d’abord en divisant les compétences », le remplacement de Pôle d’emploi par France Travail, il désire dans ce cadre faire de cette institution

Ils pourront choisir parmi 12 candidats, 4 femmes et 8 hommes.

Il a souligné aussi que l’école et la santé constitueront deux « chantiers majeurs » au cours de son terme.

La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, accorde dans son programme une importance à l’immigration. « un lieu où on accompagne celles et ceux Elle désire diminuer les aides sociales pour qui ont vocation à revenir à l’emploi de les étrangers et renvoyer les étrangers qui manière beaucoup plus simple et où on met n’ont pas travaillé pendant 12 mois. À protoutes les compétences autour de la table », pos de l’économie, elle vise à diminuer la le report de l’âge légal de départ à la retraite TVA sur les produits énergétiques comme à 65 ans, la hausse de 50% de l’allocation une mesure essentielle au profit du poud’aide des mères célibataires, la construc- voir d’achat. De même, elle se dresse contion de six nouveaux réacteurs nucléaires et tre toute élongation de l’âge de départ à la l’augmentation du budget de la défense à 50 retraite. Concernant les institutions et les services publiques, la candidate veut augmilliards d’euro. menter les salaires des enseignants (école)

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et du personnel soignant (santé) et réserver les prestations familiales aux foyers dont au moins un des parents est français.

Jean-Luc Mélenchon qui est à la tête des candidats de gauche parmi les sondages, place le social au centre de son projet. Il explique que « le blocage des prix sur les pro-

Est-ce-que Macron veut vraiment dissoudre l’Assemblée nationale le lendemain du second tour de l’élection présidentielle et pourquoi ? duits de première nécessité, l’augmentation du smic (salaire minimum de croissance) à 1400 euros net et le report du remboursement des prêts garantis par l’État. » De plus, le candidat de La France Insoumise s’oppose énormément au passe sanitaire et vaccinal mentionnant qu’il va contre la liberté dans le monde du travail et établit une société contrôlée d’une manière absurde.

Concernant l’âge de retraite, il s’oppose à Macron en déclarant « nous avonsun désaccord absolu sur les retraites avec Emmanuel Macron. Il n’a pas calculé ce que ça va coûter en termes de frais de chômage supplémentaire. Trouver du boulot à plus de 60 ans, c’est dur. (...) Moi, à 60 ans, on peut avoir sa retraite à taux plein. Pour ceux qui ont une carrière complète, il n’y aura plus une seule retraite en dessous du SMIC. » Une mesure additionnelle traitée dans son programme est la souveraineté nationale qui vise à la «rétablir, à partir de deux clauses essentielles : la non-régression sociale, écologique et démocratique, et l’alignement sur les normes les mieux-disantes».

Des critiques reçues Il est évident que chaque programme a reçu des critiques de l’opposition. À titre d’exemple, commençons par Emmanuel Macron dont le programme a connu des déluges de critiques de la part de l’opposition droite comme de gauche le jour même de son lancement. Marine Le Pen a déclaré qu’« il avait déjà promis de revivifier la démocratie, il n’a tenu aucune de ses promesses dans ce domaine » et

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Jean-Luc Mélenchon avant l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. (AFP/ THOMAS SAMSON)

Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle française. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

cron veut vraiment dissoudre l’Assemblée nationale le lendemain du second tour de l’élection présidentielle et pourquoi ? Il a affirmé le jeudi 17 mars lors de l’annonce de son programme que « chaque chose en son temps. » « On va faire les choses en bon ordre. Donner de la vitalité au débat et parler du fond. » Certains trouvent que c’est une manœuvre politicienne, alors que dans tous les cas ce droit est prévu dans l’article 12 de la constitution : « Le président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. » Puisque les élections législatives auront lieu dans ce cas le 12 et 19 juin, c’est-àdire 49 jours après l’élection présidentielle, la dissolution de l’Assemblé nationale permettra d’avancer ces élections pour gagner à peu près15 jours. Par ailleurs, les députés de la République En Marche sont inquiets que les 49 jours qui séparent l’élection La dissolution de l’Assemblée nationale C’est une question qui se pose récemment présidentielle aux élections législatives vu les sondages favorisant le candidat de peuvent animer l’opposition et causer la La République En Marche. Est-ce-que Ma- perte d’une partie de leur victoire.

Jean-Luc Mélenchon à poster sur Twitter « Macron a parlé pendant 4h10. Mais il n’a pas battu Chavez, 5h. Je pense que c’est ringard. » De plus, les Républicains ont reproché le copiage du programme de Valérie Pécresse. La vice-présidente du parti Annie Genevard a posté sur twitter « Ce n’est pas un programme, c’est un pillage ».

Quant à Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo et Fabien Roussel du Parti Communiste Français ne couvrent plus leurs différences idéologiques avec lui notamment en ce qui concerne la crise ukrainienne qui a dévoilé les divergences entre eux. Le candidat du Parti Communiste Français a même répondu aux questions sur la cause qui se cache derrière son refus de voter à gauche pour Mélenchon puisqu’il est le seul choix efficace de son côté politique, en disant « Nous l’avons fait en 2012 et en 2017, cela n’a pas permis à la gauche de l’emporter. »

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L’impact de la guerre en Ukraine sur l’élection présidentielle En plus du coronavirus et ses multiples variantes qui entravent les campagnes, la guerre en Ukraine joue aussi un rôle essentiel. Elle n’affecte pas le déroulement des campagnes électorales des candidats seulement mais aussi le vote des Français qui s’intéressent à la position des candidats envers une telle crise.

Comment les candidats pourront-ils exprimer leurs programmes alors que les yeux du monde et des Français se fixent sur l’Est de l’Europe ? L’inclusion de la crise et de la situation alarmante dans le discours donne la légitimité à certains. À titre d’exemple, le président-candidat a annoncé lors de la présentation de son programme un renforcement de l’armée soulignant qu’«Il nous faut intensifier nos investissements pour pouvoir affronter une guerre de haute intensité qui peut revenir sur notre continent.»

Cette annonce répond aux inquiétudes des

Emmanuel Macron lors de l’annonce de son programme le ١٧ mars.

Français concernant le destin de l’Europe car le présidant sortant a rassuré son peuple qu’en cas de réélection, il demandant au chef d’état-major de réévaluer tous les besoins nécessaires.

La guerre en Ukraine n’affecte pas le déroulement des campagnes électorales des candidats seulement mais aussi le vote des Français qui s’intéressent à la position des candidats envers une telle crise.

Contrairement à la situation d’Emanuel Macron envers la guerre en Ukraine, la candidate du Rassemblement national avait à exprimer ce qu’elle ferait si elle était présidente. Elle trouve qu’il y a deux aspects auquel le président de la république doit s’attacher.

Elle a déclaré le suivant, «le premier aspect, c’est d’exprimer fermement ce qui a été fait d’ailleurs par tous, il faut être honnête, la condamnation totale sans ambiguïté de la violation de l’intégrité et de la souveraineté de l’Ukraine» et le deuxième aspect, « c’est essayer de trouver les voies d’une résolution diplomatique de cette crise qui ne peut être évidemment être engagée qu’à compter de la cessation des opérations militaires. » De plus, elle demande la protection des Français sur le plan économique et non pas sur le plan militaire car les mesures prises peuvent avoir des conséquences sur le pouvoir d’achat des Français.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, malgré son désaccord avec la politique globale de l’Occident et son jugement que les ÉtatsUnis n’ont jamais voulu que la guerre froide arrête, il condamne l’invasion russe et juge l’envahissement de l’Ukraine intolérable mentionnant que l’Europe ne doit pas être un champ de bataille.

Les positions envers l’Otan

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Les Français sont appelés à aller voter les ١٠ et ٢٤ avril prochains.

Personne ne peut ignorer l’importance du sujet de l’Otan dans la présidentielle française vue la crise en Ukraine. Dans ce contexte, le candidat élu à la présidentielle peut décider de se retirer ou de rester dans cette organisation. Comme dans tous les sujets traités par les candidats, les opinions divergent ; Jean-Luc Mélenchon désir un retrait immédiat de cette « organisation inutile qui provoquent des tensions » et propose des alliances altermondialistes. De plus, il établira en cas d’élection, une France non-alignée.

Il se rejoigne dans sa position concernant l’Otan avecMarine Le Pen (Rassemblement national),qui vise à se retirer du commandement intégréde l’Otan(qui présente tout le commandement militaire) et non pas de l’Otan pour récupérer l’indépendance et l’autonomie de la France et ne pas avoir des engagements automatiques dans les conflits des autres comme il est stipulé dans l’article 5 du traité de l’Atlantique du Nord « si un pays de l’OTAN est victime d’une attaque armée, chaque membre de l’Alliance considérera cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l’ensemble des membres et prendra les mesures qu’il jugera nécessaires pour venir en aide au

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pays attaqué. » Quant à Emmanuel Macron, il souhaite développer une défense européenne, etil trouve que l’Otan peut résoudre le conflit russo-ukrainien bien qu’il ait exprimé plusieurs fois durant son mandat que l’Otan était en mort cérébrale.

En fin de compte, la question principale qui se pose est la suivante, est-ce-que ces candidats combattant pour atteindre l’Élysée veulent-ils réaliser des objectifs personnels ou vraiment travailler pour l’intérêt de la France ?

L’inclusion de la crise et de la situation alarmante dans le discours donne la légitimité à certains candidats.

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Par : Jamal AbdulMaboud

La guerre et ses multiples vérités…

Au-delà de la guerre et ses atrocités, ainsi que le boycott économique de la Russie, exister une dimension humaine, qu’aucun observateur objectif, ne peut nier, à savoir, ce coût humain de l’invasion russe de l’Ukraine.

Il ne s’agit guère du coût économique, et la dégradation du niveau de vie, plutôt de la hausse du prix du pétrole, qui va à son tour, se répercuter en hausse sur les prix des denrées alimentaires, d’autant plus que le pétrole est une denrée stratégique omniprésente, dont on ne peut, qu’importe le prix, s’en passer.

Situation qui va entraîner une inflation déflationniste, dont personne ne peut en prédire les répercussions.

Les économies occidentales seront davantage affectées par le boycott contre la Russie. Plus le bien-être est ancré, plus les répercussions économiques sont douloureuses. Ceux qui ont vécu en Occident, savent que les sociétés occidentales, ne peuvent se passer du thé de l’après-midi, accompagné de gâteaux, ou de biscuits. Tandis que les Russes peuvent facilement se rabattre sur le chou bouilli, le plat préféré des communistes à l’époque de l’Union soviétique. La Russie peut fermer le robinet gazier, et entraîner un arrêt des machines de production en Occident

inévitablement, accompagnée de la résurrection des théories qui ont circulé dans les années 80 et 90 du siècle dernier, à savoir l’éventualité d’une guerre nucléaire limitée. Avec que des bombes nucléaires tactiques, du genre proposé pour creuser la dépression de Qattara, en Egypte, qui n’a pas vu le jour, sachant que la droite politique mondiale, en a proposé l’idée. La Chine émergera en géant omniprésent, car elle n’a pas dilapidé son potentiel en affrontements stériles. Reste qu’elle va s’emparer de Taïwan le moment venu.

A l’instar de la Russie et de l’Amérique, intégrera également Hong Kong, pour parfaire l’empire chinois.

Le monde connaîtra la misère.

Essentiellement à cause de la rareté du blé. Cette denrée stratégique, pour laquelle les frères du prophète Joseph ont débarqué en Égypte.

L’Ukraine joue, à ce niveau, un rôle de premier plan en tant que l’un des plus importants exportateurs de céréales au monde, car elle possède un sol noir fertile propice à la culture du blé.

Quant à l’autre face de cette crise, à savoir le coût humain, à la fois en termes de morts et de blessés, et pire, la crise des réfugiés. A savoir, plus d’un million et demi d’Ukrainiens ont immigré Une troisième guerre mondiale éclatera en Pologne. Et de là en Europe. Il est 18

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étrange, que tout le monde conspire nécessaire de rappeler : pour déplacer les Ukrainiens, dont la plupart sont des femmes jeunes, Une pénurie de 100.000 chauffeurs routiers rien qu’en Grande-Bretagne. qualifiées et expérimentées. Un Situation qui a fait vider les rayons besoin vital pour l’Europe, dont des épiceries, des magasins de le but consiste à pallier la carence légumes et de viande, même pendant démographique, mais aussi au la période de Noël. Aussi, les ateliers manque en spécialistes en soins de réparation automobile, sont médicaux, à savoir des médecins, des incapables de fonctionner en raison infirmières, et autres aides-soignants du manque de pièces de rechange pour les personnes handicapées, et les nécessaires, pour cause de la crise du personnes âgées. Toute conspiration transport. Situation qui a nécessité politique, est tel un iceberg, seul le l’intervention de l’armée pour sommet est apparent. Dans ce cas, est atténuer la crise. flagrant, par la mise en place rapide de centres d’accueil des migrants aux frontières ukrainiennes, mais aussi Il est vrai que la Grande-Bretagne de leur réinstallation en Europe, sans ait demandé un rôle plus accru pour oublier la rapidité d’envoi des convois la Cour internationale de justice, pour extraire les Ukrainiens de leur pour enquêter concernant les crimes pays. Ou encore la disponibilité des de guerre présumés en Ukraine. fonds, alloués à cette activité.

Aussi, son Premier ministre a accusé l’Europe, lors du vote de sortie de Comme si l’Occident est de l’Union européenne, en 2016, de connivence avec la Russie, pour «chercher la petite bête» à Poutine. dépeupler l’Ukraine. En conclusion: Chose qui a conduit à l’annexion de l Les Russes disposeraient du pays, tandis que l’Occident profitera de la a Crimée. Ce même Premier ministre, main-d’œuvre bon marché, et de la tout en avalant ses dires antérieurs, vitalité de la jeunesse ukrainienne, s’est mis, à son tour actuellement, pour rajeunir les sociétés à blâmer Poutine. Sans doute la occidentales, qui ont été affectées politique, ne reconnaît nullement la par les symptômes du vieillissement, morale. Pires encore, elle regorge de l’artériosclérose, et le manque de conspirations. ressources de retraite, en raison du manque de jeunes cotisant, et de la L’Occident et Poutine se sont mis réticence de leur jeunesse à s’engager d’accord pour abolir l’Ukraine, et la dans le secteur des services. rayer de la carte. Avec une catastrophe en conclusion. Pas de consolation Il est vrai que les dirigeants pour le président ukrainien Zelensky, occidentaux s’adonnent à des car il n’a pas retenu la leçon, et n’a déclarations qui suggèrent le pas compris que la guerre est une contraire, mais il est plus que autre histoire.

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L’Occident et Poutine se sont mis d’accord pour abolir l’Ukraine, et la rayer de la carte. Avec une catastrophe en conclusion. Pas de consolation pour le président ukrainien Zelensky, car il n’a pas retenu la leçon, et n’a pas compris que la guerre est une autre histoire

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apport

L’Afrique et la crise ukrainienne : Des canons chargés et des ventres creux Il se fait plus que certains, le dernier des stratèges politiques, ne fera que le confirmer : Le conflit entre l’Ukraine et la Russie, entrainera (qu’importe l’issue) des changements plus qu’importants sur l’échiquier géographique de l’Europe, essentiellement à l’Est du vieux continent. Et au-delà, sur le plan international.

Mais au-delà de l’attente de ces répercussions graves, dont on saura les détails, lorsque les belligérants mettraient fin aux hostilités, on peut déjà comptabiliser des répercussions, graves, et même très grave, essentiellement au niveau économique mondial.

Dans le vestibule de la faim…

La Russie et l’Ukraine, sont deux grands exportateurs de céréales, essentiellement le blé.

Ces deux pays représentent 30% de la production mondiale de blé.

Ce pourcentage a de quoi affoler les marchés des matières premières, le blé et le maïs battant des records historiques. Même avant cette guerre, ces prix sont extrêmement volatils. Des nombreux facteurs entrent en jeu : Les variations climatiques, un défaut touchant la logistique, et surtout une guerre comme est le cas entre la Russie et l’Ukraine.

Si les regards fixent les images de la guerre sur les écrans de télévision, avec les répercussions économiques (qui en découlent), les acteurs des marchés agricoles accordent une très grande importance aux besoins annoncés et/ ou réels des plus grands importateurs de blé au monde. L’Afrique du Nord, par exemple, à savoir l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie et la Libye produisent moins de la moitié des céréales – en particulier le blé – consommées par leur population chaque année. Tout en précisant, que les importations de céréales de ces pays proviennent de divers fournisseurs. Tout en 400 milliards de dollars seraient, grosso modo, la haut de cette liste : l’Ukraine et la fédération de facture en une semaine, de cette guerre, qui (telle Russie. une tache d’huile) ne ferait qu’élargir son rayon Conclusion logique : Ces pays doivent voir, et d’action. Certes, à travers ce tableau de peine et surtout chercher ailleurs. Mais cet «ailleurs» n’est de désolation, on peut distinguer des détails, qui pas aussi large qu’on ne peut imaginer : tel un agrandissement, laisseraient apparaitre des Un : La quantité disponible sur le marché, ne peut combler le manque, laissé par les deux pays victimes plus victimes que d’autres victimes…

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie, entrainera des changements plus qu’importants sur l’échiquier géographique de l’Europe.

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Sébastien Abis, spécialiste de géopolitique alimentaire.

en guerre.

Deux : Le manque se fera sentir certainement.

Avec deux conséquences logiques : Les prix vont flamber. Les gros importateurs, doivent non seulement payer beaucoup plus qu’avant, mais surtout assumer une marge plus grande dans la subvention de cette matière stratégique. Sachant que les politiques en matière de subventions, chercheraient, à mener les prix au détail, vers la réalité du marché. A une vitesse, qui ne peut entrainer des émeutes, qui comme jadis, ont menacé la stabilité des régimes politiques (à des degrés divers certes).

400 milliards de dollars seraient, grosso modo, la facture en une semaine, de cette guerre, qui ne ferait qu’élargir son rayon d’action.

marchés des matières premières : Faire parvenir Les plaines d’Ukraine : champs de blé… Champ cette (hypothétique) récolte aux clients. de bataille…

Pires encore, l’Ukraine, privée de sa prochaine récolte, aura besoin d’une aide alimentaire Au regard de l’offensive russe, et de la résistance internationale, qui doit «exporter du blé» vers ce que présente les Ukrainiens, on remarque pays. D’exportateur net, le marché ukrainien, en aisément que la guerre sévit déjà à l’Est du devient importateur net. pays. Tout en notant que ces régions orientales, Au-delà de la dimension «nutritionnelle», au sens produisent la majorité écrasante du blé du pays. le plus strict du terme, les céréales valent leur Conclusion : la certitude est plus grande qu’il sera pesant en géostratégie : plus qu’impensable que les Ukrainiens puissent Aucun pays ne vend, et aucun pays n’achète, les entretenir leurs champs, assurer la récolte, et céréales, selon la simple logique de l’offre et de surtout, et ceci est plus important pour les la demande, uniquement. Le blé sert à satisfaire

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les besoins alimentaires. Mais pèsent lourdement, (et même très lourdement) sur l’échiquier géopolitique de cette région, combien sensible, et combien pesante, au niveau international.

Le directeur du Club DEMETER, groupe de réflexion sur les enjeux alimentaires et agricoles mondiaux, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), et spécialiste de géopolitique alimentaire, Sébastien Abis, le confirme si bien : «Cette céréale [le blé], centrale dans l’alimentation planétaire, est une source à la fois de revenus et d’influence.

La Russie est, depuis le milieu de la dernière décennie, le premier exportateur au monde.

L’Ukraine, avec ses terres noires très fertiles,

L’Afrique du Nord, par exemple, à savoir l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie et la Libye produisent moins de la moitié des céréales – en particulier le blé – consommées par leur population chaque année.

arrive à la cinquième place et fait des envieux. Les deux pays ont beaucoup de clients en commun».

Ce même spécialiste précise bien : «Les premiers concernés par l›insécurité alimentaire, ce sont les Ukrainiens. Tout théâtre de guerre a des conséquences immédiates sur les vies quotidiennes. Il est important de rappeler que pour le blé, le maïs, le tournesol, mais aussi un peu de soja, beaucoup de colza, de l›orge, l›Ukraine est une grande puissance productive.

Ses productions nourrissent le marché mondial parce que l›Ukraine a des besoins intérieurs limités et donc des volumes importants qui sortent à l›export. L›Ukraine, c›est 12 % des exportations mondiales de blé, en maïs quasiment 20 %, en colza 20 %. En tournesol, c›est la moitié de l›exportation mondiale ! Forcément, tout cela va ajouter de la nervosité, voire beaucoup de nervosité sur les marchés agricoles. Or, nous étions déjà avec des prix extrêmement élevés, de la volatilité ces derniers mois. Il y aura forcément des impacts sur les prix moyens parce qu›il n›y a pas beaucoup d›alternatives en termes d›origines et donc beaucoup de pays importateurs vont être fragilisés».

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Jean-François Lepy, Président de la société SOUFFLET NEGOCE

Des chiffres qui en disent long

Mer Noire…. Blé manquant…

Selon plusieurs sources : En cinq ans, le bassin de la mer Noire a rattrapé l’Europe en termes de niveau de production. À eux cinq, la Russie, l’Ukraine, le Kazakhstan, la Roumanie et la Bulgarie ont produit, cette année, près de 138 Mt de blé contre 70 Mt en 2013. Dans le même temps, la récolte de l’Union européenne (hors Bulgarie et Roumanie) est passée de 128,8 Mt à 136 Mt. «Avec ses niveaux de production record, le bassin de la mer Noire écrase les échanges de blé à l’export et devient le marqueur des prix à l’échelle mondiale», constate Jean-François Lepy, Président de la société SOUFFLET NEGOCE, avant d’ajouter : «En dix ans, sa part du marché mondial à l’export est ainsi passée de moins de 10 % à plus du tiers aujourd’hui. En septembre, la Russie et l’Ukraine avaient déjà exporté respectivement 9 Mt et 6,5 Mt de blé et le volume global des exportations des deux pays est estimé à 50 Mt contre 27 Mt pour l’Union européenne ! Conséquences : sous la pression des récoltes russes et ukrainiennes, les cours du marché à terme français (reflétant les prix mondiaux), qui étaient montés à plus de 184

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L’Ukraine, privée de sa prochaine récolte, aura besoin d’une aide alimentaire internationale, qui doit «exporter du blé» vers ce pays. D’exportateur net, le marché ukrainien, en devient importateur net. euros durant l’été sont redescendus à 160 euros en septembre, et les agriculteurs français, qui avaient retrouvé des capacités de stockage après la précédente campagne, choisissent de préserver leur récolte dans l’attente de meilleurs cours. Un attentisme qui se répercute dans les exportations France de cette d’année, de plus en plus concurrencée par les blés russes et ukrainiens vers le Maghreb et le Moyen-Orient».

Des bouches à nourrir…

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apport

Selon le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA), la consommation de blé, en Afrique du Nord, est attendue à un niveau record en 2021/2022. Et devrait augmenter à 47,8 millions de tonnes contre 47,1 millions de tonnes un an plus tôt.

La région pourrait acheter sur le marché international, 29,2 millions de tonnes de blé durant ladite saison, pour satisfaire cet appétit galopant. Ce qui fera d’elle, le second pôle d’importation mondial derrière le Moyen-Orient (30,6 millions de tonnes). Ce dynamisme du marché nord-africain du blé sera tiré par l’Egypte qui reste le principal moteur de la zone.

Ce pays, premier importateur mondial depuis déjà 15 ans. Les acquisitions de blé devraient atteindre 13,2 millions de tonnes. Un stock historique qui continuera de provenir en majorité de la mer Noire notamment de la Russie et de l’Ukraine qui fournissent d’ordinaire près de 90 % de ses besoins d’importation.

Depuis l’arrêt de l’aide internationale en rétorsion au putsch militaire fin 2021, le Soudan voit ses réserves fondre, et semble déjà prendre les devants, à un très mauvais moment, à savoir l’embrasement que vit l’Ukraine. Pour contourner cette situation, le numéro deux soudanais était à Moscou pour discuter des échanges commerciaux avec la Russie, premier exportateur mondial de blé. Car tout le Soudan ne peut oublier : en 2019, le prix du pain a triplé… Omar el-Béchir était renversé sous la pression d’une révolte populaire....

Selon S&P Global, loin devant, l’Égypte premier importateur de blé au monde, et deuxième client de la Russie avec 3,5 millions de tonnes achetées jusqu’à mi-janvier, l’Algérie, elle, deuxième consommateur africain de blé et cinquième importateur mondial de céréales, annonce six mois de réserves.

Sachant que le Caire a commencé ces dernières années à acheter ailleurs, qu’en Ukraine et Russie, notamment en Roumanie, en 2021, 50% de ses importations de blé venaient encore de Russie et 30% d’Ukraine.

Le Caire a commencé ces dernières années à acheter ailleurs, qu’en Ukraine et Russie, notamment en Roumanie, en 2021, 50% de ses importations de blé venaient encore de Russie et 30% d’Ukraine.

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L’agriculture en Afrique du Nord : Secteur névralgique et vital.

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olitique

Tunisie.. L’avenir politique du pays en tête des préoccupations Consultation nationale par voie électronique en Tunisie Tunis - La Majalla

alors que le gouvernorat de Tataouine (sud du pays), a accusé le taux de participation le plus Activée en ligne le 15 janvier dernier, la faible avec seulement 5051 participants. Quant plateforme pour la consultation nationale, à la participation des Tunisiens à l’étranger, la annoncée par le président Tunisien, Kaïs Saïed France se classe première avec 3340 participants le 13 décembre 2021, a invité les citoyens à s›exprimer sur les différentes réformes à Un succès introduire ainsi que de formuler leur vision à Dans un discours prononcé dimanche soir (20 mars) à l’occasion de la Fête de l’indépendance, propos de la chose publique.

Dimanche, 20 mars 2022, cette consultation en le président de la République Kaïs Saïed a déclaré ligne a été clôturée et a révélé ses résultats tant que cette Consultation est « le premier pas vers le Dialogue national ». Il a à cet effet, mis fin à attendus.

Deux mois et cinq jours après son lancement la polémique sur son échec, affirmant que c’est effectif, 534915 participants, dont 31,5% sont un succès« en dépit de toutes les manœuvres de des femmes, selon le portail de la Consultation, sabotage et les obstacles qui ont été érigés pour empêcher le peuple à exprimer sa volonté ». y ont pris part.

La tranche d’âge comprise entre 30 et 39 ans Il a aussi rappelé les échéances à venir, se classe au premier rang en termes de taux de notamment l’organisation d’un référendum le participation (25,6%), alors que les moins de 20 25 juillet prochain (Fête de la république) après avoir sondé les opinions sur le nouveau système ans se classent derniers avec 2,3 %.

Sur les six axes présentés par la Consultation, la politique, suivi de la tenue des élections le 17 question politique arrive en tête des préoccupations décembre 2022.

(19,7%), tandis que le volet culturel et éducatif Dans une déclaration à La «Majalla», le professeur caracole en bas du classement avec un taux de de droit constitutionnel Amine Mahfoudh, a 15,3%. Les questions économiques intéressent indiqué que « le président de la République 17,2% des personnes sondées tandis que les prendra les décrets relatifs à la composition et affaires sociales (16,5 %), la qualité de vie (15,5 à la mission du comité en charge d’élaborer le %) et le développement durable (15,7 %), autant nouveau système politique après la clôture de la Consultation en ligne ». de secteurs qui ont capté peu d’attention.

S’agissant de la répartition géographique, le Il est à noter que les propositions exprimées dans gouvernorat de Tunis, comptant la plus forte les résultats de la Consultation nationale seront densité, se classe en tête avec 54124 participants, synthétisées par un comité dont la composition

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Des tentes de sensibilisation pour intensifier la participation à la consultation nationale à Tunis

sera annoncée dans décret présidentiel afin de les formuler dans des textes juridiques élaborés, avait déclaré le Chef de l›État tunisien, le 13 décembre dernier, quand il a annoncésa feuille de route politique qui débutera par l›organisation d›une consultation populaire électronique.

Une participation timide ?

Malgré l’intensification des campagnes de communication et de sensibilisation, sous la supervision des responsables régionaux et avec la participation de plusieurs associations de la société civile, pour expliquer les axes de la Consultation et inciter les citoyens à y participer, plusieurs observateurs de la scène politique ont estimé que cette Consultation n’a pas connu une large participation citoyenne comme attendu, d’autant qu’elle servira de base aux réformes politiques et constitutionnelles prévues. Chose que le président Tunisien a justifiée, lors de son entretien avec la Cheffe du gouvernement, le 17 mars dernier, par un « sabotage de la part de parties malveillantes qui craignent que la véritable volonté populaire émerge et exprime les réelles aspirations du peuple à un avenir qui rompt définitivement avec le passé et ouvre une

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Dans un discours prononcé dimanche soir (20 mars) à l’occasion de la Fête de l’indépendance, le président de la République Kaïs Saïed a déclaré que cette Consultation est « le premier pas vers le Dialogue national ». nouvelle page de l’histoire de la Tunisie. ».

Il avait toutefois recommandé à ce que des actions correctives soient entreprises pour surmonter les difficultés techniques et améliorer le flux de l’Internet et la connectivité dans toutes les régions.

Il convient de noter à ce propos que près de 66 % de la population tunisienne bénéficie d’un accès régulier à Internet, mais que le nombre d’analphabètes a atteint deux millions de Tunisiens, ce qui constitue 18 % de la population du pays.

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olitique

Des efforts vigoureux Depuis des efforts vigoureux, de la part de diverses autorités nationales et locales (ministères, États, municipalités), outre certaines associations telles que les Scouts tunisiens et le CroissantRouge, ainsi que certains médias, ont été consenties pour mener des campagnes de sensibilisation et d’explication pour inciter les citoyens à y participer. Partout, des tentes ont été dressées dans les rues principales, sur les marchés, devant les instituts et les espaces commerciaux pour mener des campagnes de sensibilisation sur le rôle de la jeunesse et de la culture.

Des réactions mitigées Il n’empêche, les réactions vis-à-vis des résultats

Deux mois et cinq jours après son lancement effectif, 534915 participants, dont 31,5% sont des femmes, selon le portail de la Consultation, y ont pris part.

La tranche d’âge comprise entre 30 et 39 ans se classe au premier rang en termes de taux de participation (25,6%), alors que les moins de 20 ans se classent derniers avec 2,3 %.

de cette consultation restent mitigées. À cet effet, le Secrétaire général de la centrale syndicale, première force ouvrière du pays, Noureddine Taboubi, a déclaré à Majalla, lors d›un meeting, à Kébili, que la Consultation nationale« ne peut former une alternative au dialogue national qui débouche sur des résultats en mesure de sauver le pays ».Il est à noter dans le même sillage que la plupart des partis politiques et des acteurs sociaux ont exigé l’implication des partis politiques et des acteurs de la société civile dans un dialogue national global pour discuter de la situation politique, des réformes économiques à entreprendre ainsi que pour fixer un calendrier pour les étapes à venir.

Parmi les partis qui soutiennent la Consultation figurent des formations politiques comme le Mouvement La Tunisie en avant, le Courant populaire, l’Alliance pour la Tunisie et le Mouvement du peuple (Al-Chaab), qui l’ont saluée et l’ont considérée comme un bon mécanisme permettant de connaître l’opinion des citoyens et de les associer à la prise de décision et aux propositions de réforme.

Anthony Dworkin, chercheur principal au Conseil européen des relations étrangères (ECFR), a déclaré que cette consultation nationale est en principe « le meilleur moyen d’avoir l’avis des gens plutôt que rien du tout ». Il est à noter que « l’État n’a dépensé aucun millime pour l’organisation de la Consultation » a souligné le président Saïed.

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Le Président Kaïs Saïed, s’est exprimé tard la nuit sur les résultats de la consultation nationale.

Les manifestations continuent dans le pays.

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nterview

Expert tchadien en développement: L’Ukraine n’est nullement une cause… Plutôt simple révélateur En leitmotiv qui ne dérange pas à la règle, les crises se succèdent en Afrique, peuvent se ressembler ou pas, mais avec des répercussions, à la fois graves et aigus.

Certains se contentent de constats, désolations, et surtout imputer la responsabilité à autrui. Qu’importe son identité. Et peuvent se contenter de cette approche descriptive, pour s’en dégager des responsabilités, même morales.

Pour notre invité, Djibril Traoré, expert tchadien en développement : Certes, la responsabilité est au niveau des choix opérés, mais sans réduire en rien la situation internationale, de la pandémie du Covid-19 en premier… Mais actuellement, la crise ukrainienne :

papillon», personnellement, j’évoque plus «l’effet boomerang».

Si on se limite au blé, le reste du monde ne peut combler le vide laissé par les deux pays belligérants.

Certains scientifiques ont inventé «l’effet papillon», personnellement, j’évoque plus «l’effet boomerang».

Au-delà de la dimension tragique que vit l’Ukraine, le monde entier semble sous Les prix vont augmenter encore plus sur le les bombes «économiques» de cette guerre. marché international.

Comment expliquer ce phénomène ?

Et cette boule de feu, va se répercuter sur Un seul mot résume la réponse : «la mondi- le pouvoir d’achat du simple citoyen, suralisation». Un siècle auparavant, et encore tout dans les pays,où le gouffre est flagrant, mieux deux siècles, une invasion d’un pays entre ce pouvoir d’achat, d’une part, et la par un autre, n’aurait pas eu cet effet. Cer- (triste) réalité du marché. tains scientifiques ont inventé «l’effet

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Djibril Traoré, expert tchadien en développement

Tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne ?

Certainement : Cette crise est à double tranchant. Elle handicape les pays importateurs et essentiellement, surtout les plus pauvres. A l’inverse, elle constitue une aubaine pour les pays exportateurs de matières premières.

Existe une intersection entre ces deux listes…

Certainement… il suffit d’une simple calculette pour dresser le bilan de chaque pays concerné :Il suffit d’opérer desoustraire la hausse observée dans les produits importés, de la hausse des matières exportées. Le résultat n’aurait nullement besoin de commentaire.

L’effet boomerang va se limiter à ce niveau ?

La boule de feu, va se répercuter sur le pouvoir d’achat du simple citoyen, surtout dans les pays, où le gouffre est flagrant, entre ce pouvoir d’achat, d’une part, et la (triste) réalité du marché. de Covid-19, à savoir des machines de production, grippées, qui viennent d’attraper un virus dangereux.

A ce point ?

Certainement pas. La hausse du prix du Même plus : Le monde entier, des Etatsbaril, va entrainer (sans jeu de mot) une Unis à la Chine, en passant l’Afrique du flambée des prix de ce que nous (Afric- Sud et la Mongolie, pensaient pouvoir ains) importions des pays développés. Ce- redresser l’économie par la hausse de la tte hausse s’observe déjà, et elle vient se demande. Prenons le secteur du tourisme, greffer sur la crise engendrée par deux ans qui englobe (grosso modo) le secteur

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secteurs «non-essentiels», à l‘instar. Tout en prenant en compte l’augmentation du prix du carburant, qui gonfle la facture, mais sans oublier la fermeture des espaces aériens, russe et ukrainien. Situation qui Le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, et le Ken- pousse à opérer un grand détour, de quoi ya, et d’autres en Afrique, des pays qui allonger le parcourt, et par conséquence la comptaient réellement sur le printemps ac- consommation d’un carburant, déjà cher. tuel, mais surtout l’été prochain, pour reprendre. Surtout que les réservations don- Comment se prémunir contre de tels scenarii ? naient une crédibilité à cet optimisme.

Je considère le verbe «se prémunir», incapaAvec la crise ukrainienne, la méfiance ble de résumer ce besoin (théorique). Soypousse le commun des consommateurs à ons (nous Africains) francs et sereins : Le réduire ses achats. Et même délaisser les continent noir, ne peut ni être l’instigateur du conflit, ni participer à le circonscrire, ou être parmi les pays qui peuvent le résoudre.

Morale de l’histoire : Nous sommes (dans le sens grammatical direct) des compléments d’objet. Seul choix : Être direct ou indirect. du transport (aérien surtout), mais aussi l’hôtellerie. Ce secteur pensait opérer un redressement qui compenserait les pertes des deux dernières années.

Il suffit d’opérer de soustraire la hausse observée dans les produits importés, de la hausse des matières exportées. Le résultat n’aurait nullement besoin de commentaire.

Vous n’exagérez pas ?

«Se prémunir» comme est dans votre question, à savoir assurer à tel pays les moyens

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Sociologue nigérien Le feu en Ukraine «brûle» le pouvoir d’achat en Afrique

Quels pays peuvent combler le vide en blé

d’éviter de telles conséquences, nécessite plus que l’anticipation cognitive. Plutôt, rebâtir nos économies africaines, tout en évitant la position de la «succursale» de l’économie capitaliste mondiale.

Vous êtes dans la théorie, là…

Certainement, car ni moi, ni ceux au pouvoir, ne dispose d’une baguette magique.

Nuance, eux disposent du pouvoir. Il serait réducteur de chercher – uniquement - à colmater les brèches ou même les failles, qu’on a observées suite à la crise ukrainienne. Car cette crise n’est nullement une

Le continent noir, ne peut ni être l’instigateur du conflit, ni participer à le circonscrire, ou être parmi les pays qui peuvent le résoudre.

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cause… Plutôt un simple révélateur.

Vous êtes pessimiste…

Nullement…. Réaliste….En Afrique, on subit, sans pouvoir ni se préparer, ni remédier…

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Ukraine : une géographie instable, où chacun exhibe sa force…

Par : Abdelkader Zaoui

Les crises internationales qui ont éclaté en grand nombre, depuis la Seconde Guerre mondiale, et la gravité des différends qui ont opposé les différents adversaires, sans oublier les guerres dévastatrices et les pertes humaines et matérielles, qui en découlent, ne peuvent égaler en attentions, aussi bien officielles que populaires, celles accordées à la situation ukrainienne. Ceci s’explique par le potentiel et l’influence, de chacune des parties engagées. Mais aussi, par les enjeux qui en découlent, sans omettre l’ambiguïté qui caractérise l’horizon.

Cet intérêt ne découle pas uniquement des tragédies humaines, ou des pertes commerciales et financières enregistrées à l’échelle mondiale, mais aussi de la dimension planétaire, que la crise a revêtue dès son déclenchement. Essentiellement, la contradiction entre les positions des grandes puissances engagées. Au constat de la tournure prise par les événements et l’intransigeance des positions, il parait que tous les belligérants étaient en attente du déclenchement. Peut-être, certains ont manœuvré pour accélérer le processus. Au mépris de la gravité, que peut constituer ce conflit armé et les catastrophes qui en découlent.

La férocité qui caractérise le conflit entre les deux belligérants directs, à savoir la Russie et l’Ukraine, reflète l’étendue de l’hostilité, ainsi que le poids de l’héritage historique du conflit, chargé de problèmes qui ne cessent d’empirer. A savoir, une crainte viscérale, ainsi que l’absence de confiance. Des séquelles qui remontent à

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la période de l’après-guerre froide, suite à la désintégration de l’Union soviétique et l’effondrement du pacte de Varsovie…

Tout le monde s’attendait à cette période à la dissolution de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), tant sa raison d’exister, à savoir la menace communiste, n’y est plus.

L’inverse s’est produit : Les défenseurs du maintien de l’OTAN ont pu trouver d’autres justifications à sa survie, mais aussi élargir ses stratégies et ses adhésions, prétendant que la tache future serait de réprimer toutes les ambitions expansionnistes qui pourraient réapparaître en Europe occidentale même, comme celles qui ont conduit à deux guerres mondiales en une vingtaine d’années.

Dans ce contexte, l’Amérique, en tant que force dirigeante de l’OTAN, a proposé en 1994 le programme «Partenariat pour la paix», qui souligne que son objectif consiste à consolider la sécurité et la stabilité dans la région euro-américaine et d’y empêcher l’éclatement de conflits futurs. Le programme a reçu l’approbation immédiate de 27 pays, qui sont les 16 membres de l’OTAN, en plus de 11 autres qui voulaient y adhérer, tous de l’Europe de l’Est, et certains d’entre eux, comme les républiques baltes, faisaient partie de l’Union soviétique dissoute.

A l’inverse de l’approbation européenne immédiate, la Russie a ouvertement exprimé son mécontentement à l’égard du programme, et ses craintes d’un élargissement de l’Alliance qui l’amènerait à se situer directement sur ses frontières,

avec ce que cela signifie, de réduction de son influence dans la zone géographique cruciale pour sa sécurité nationale.

L’Acte fondateur, conclu à Paris en mai 1997, a tenté de prendre en compte les craintes russes, dans le but de les dissiper, ainsi que la pose des premiers jalons de la confiance entre l’OTAN et la Russie. En échange de l’accord, Moscou doit se retirer de l’Europe de l’Est et des républiques baltes, permettant à certaines d’entre elles de rejoindre l’OTAN. Ces dernières s’engageaient à ce que la sécurité et le nouveau poids politique de la Russie ne soient pas menacés.

Cependant, l’évolution de la situation après l’adhésion de certains pays d’Europe de l’Est à l’OTAN a prouvé que ce qui était énoncé dans le document fondateur, est lettre morte. Parce que l’application, au lieu de dissiper les craintes, a approfondi les soupçons, et a semé de nouvelles haines, d’autant plus que l’OTAN n’a pas uniquement failli à ses promesses d’expansion, mais a également a continué à rejeter l’idée de la Russie comme partenaire authentique du système de sécurité européen. Plutôt, un adversaire à traiter avec méfiance. Il va sans dire que ces relations de suspicion mutuelle, vont exploser à la première vraie crise. Comme en Ukraine, avec le déclenchement de la «Révolution de la dignité» en 2014 et le renversement du président, proche de Moscou, Viktor Ianoukovitch, qui s’est enfui en Russie en quête de protection et de soutien. Occasion pour Moscou de reprendre sa position, consolider sa domination dans son environnement vital, et mettre en garde l’Occident contre toute tentative de l’assiéger, essentiellement ses points faibles. Par conséquent, la Russie, qui a entretenu ses énormes capacités militaires, malgré un passage à vide, chargé d’humiliation, et qui, entre-temps, a consolidé son économie, n’a pas hésité à intervenir en Ukraine, justifiant par la protection des manifestations, qui ont

éclaté en soutien au président Ianoukovitch dans la région du Donbass et de la Crimée, avec le soutien de la population russophone. Et ce, suite l’abrogation de la loi concernant les langues régionales, qui accordait à cette population l’usage de sa langue dans les administrations locales.

L’intervention russe s’est ensuite étendue à l’annexion de la Crimée, dans un geste considéré comme une démonstration grossière de la force, en refus de tout encerclement ou fermeture des ports de la mer Noire sur sa flotte, face au soft power occidental qui a joué un rôle majeur dans l’émergence d’une élite ukrainienne qui chante les valeurs occidentales et a hâte de rejoindre ses organisations telles que l’OTAN et l’Union européenne.

Il paraissait clair à l’époque que les démarches de Moscou constituaient essentiellement une rébellion contre l’unipolarité qu’elle avait acceptée à contrecœur après l’effondrement de l’Union soviétique, et que l’Ukraine n’était qu’un théâtre du conflit bipolaire.

En conséquence, le sort de la Russie est intimement lié à l’issue de ce conflit.

L’Accord de Minsk dans sa première version 2014, et sa deuxième en 2015 n’a réussi qu’à établir une trêve militaire locale dans les zones contestées. Une trêve qui n’a pas empêché les parties concernées d’échanger des accusations de non-respect des exigences de l’Accord de Minsk, et la préparation d’un affrontement à venir, qui a éclaté lorsque le président russe a décidé, le 24 février dernier, d’intervenir militairement en Ukraine pour réaliser par la force ce qu’il était incapable d’opérer, par le biais de la diplomatie. Au plus fort des combats intenses, la Russie n’était plus dans l’obligation d’avouer publiquement son but, tant son ministre des Affaires étrangères déclare que «la Russie n’acceptera jamais un monde dominé par les États-Unis, qui se comporte en gendarme du monde».

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« Il apparaît

clairement que le combat des éléphants, se joue sur une géographie instable, à savoir l’Ukraine, où chacun cherche à exhiber sa force .»

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olitique

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Une société dont l’élite vient de «Mars» et sa jeunesse vient de «Vénus»!! professent aucune religion. Après 32 ans, les pourcentages sont passés respectivement à 55 et La phrase célèbre que John Gray a choisie comme 45 %. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, titre de son célèbre livre, « Les hommes viennent la société française a connu- sous l’effet d’une de Mars, les femmes viennent de Vénus », peut campagne sans précédent d’islamophobie dans être empruntée pour décrire la situation politico- les médias et les discours politiques. Cette phase culturelle en France. Alors que l’espace public de polarisation entre islam et laïcitéa fait qu’une est marqué par la domination étonnante de débats partie importante des musulmans de France a identitaires, les chiffres révèlent que le pays est adopté une position défensive confirmée par englué dans d’autres préoccupations plus vastes les chiffres. Ainsi, ils sont plus de 45% des et plus inquiétantes, alors que de larges segments musulmans de moins de 25 ans considèrent de son élite se débattent dans une polémique que l’islam est incompatible avec les valeurs stérile qui n’intéresse pas la jeunesse. De ce gap de la société française. Un sondage d’opinion a entre deux générations aux antipodes, est né un indiqué que l’extrémisme laïc français a renforcé mouvement de contestation des gilets jaunes, les revendications des français musulmans qui s’est vite propagé et dont les origines sont d’ouvrir la sphère publique, soulignant que le prix ne sera pas l’abandon des commandements connues. charaïques, qui pour la majorité d’entre eux selon le sondage - sont plus importantes que les La recherche de la France rêvée L’un des facteurs de l’écart grandissant entre la valeurs de la République. jeunesse française et son élite est la représentation Ainsi, le discours politique d’une grande partie de la France dans l’imaginaire de ses citoyens de l’élite a déclenché une bataille entre les et qui n’a pu être concrétisée dans la réalité musulmans de France et son élite en raison de au cours du dernier demi-siècle. Alors que la l’insistance de cette dernière à vivre dans le giron France bouillonnait d’idées révolutionnaires que d’une France blonde, laïque et débarrassée de son élite assimilait durant les années soixante, ses immigrés, jusqu’aux dernières manifestations la société française était cratérisée par une de ses traits stéréotypes et de l’exclusion autour tendance religieuse conservatrice. Pendant duquel les extrémistes de l’élite se sont rangés que les chiffres confirment cette présence du d’un côté alors que les musulmans se sont culte religieux, les discours polico-culturels positionnés à l’autre camp, tandis que les Français produits par l’élite ont continué à le démentir. en dehors de l’arène des conflits sont préoccupés En 1966, 89 % des Français ont déclaré leur par la dégradation des conditions économiques, appartenance (une religion) contre 10 % qui ne l’aggravation de la crise démographique et les Par : Sama Mamdouh Al-Cheikh

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Des manifestations contre le racisme en France

suffisait que quelqu’un se détourne du combat des coqs pour s’adresser aux jeunes de France et leur demander leur vision d’une vraie France dissimulée derrière la fumée des combats sur l’islamophobie. Les résultats de cette étude sont issus d’une récente enquête à grande échelle Le Choc de février 2022 L’invasion russe de l’Ukraine a constitué menée par l’Institut français Montaigne sur les un choc pour le citoyen français et peut être attitudes des jeunes français entre dix-huit et associé à son timing (février 2022), mais l’élite vingt-quatre ans. Selon le site Internet de Monte française, engluée depuis des années dans ses Carlo International, il y a une tendance à la perte joutes verbales et ses surenchères contre les d’affiliation politique et à un effondrement de la musulmans, a été de nouveau épinglée par les culture laïque. résultats d’un large sondage d’opinion qui a Selon l’étude, 55 % des jeunes n’indiquent pas de confirmé que l’élite française est dans un camp préférence partisane ou politique et 61 % d’entre eux se sentent sous-représentés politiquement. alors que la jeunesse est dans un autre.

Comme si le discours hostile aux musulmans Le premier résultat choquant a été une baisse était devenu une partie de ping-pong entre de 20% de l’intérêt pour la gouvernance musulmans français et extrémistes de l’élite démocratique par rapport à la génération de leurs politique française alors que la majorité des parents puisque seulement 51% ont considéré jeunes français, selon le sondage, ne font pas qu’il est très important d’avoir un gouvernement confiance aux partis et ne comprennent pas la démocratique.

Outre la baisse d’intérêt pour la gouvernance laïcité. (!!)

Le sondage dont les résultats ont été publié le démocratique, les résultats révèlent un 10 février, démontre que les changements dans pourcentage alarmant de perte de confiance dans l’ordre des priorités pour les deux générations l’ensemble de l’élite politique, puisque 69% a précédé l’invasion russe de l’Ukraine, et qu’il des jeunes interrogés pensent que les politiciens menacesqui pèsent sur un avenir incertain qui vient de la guerre aux frontières de l’Europe avec la Russie et non de la présence des musulmans en France ou à cause de leur identité différente

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sont corrompus, et pas seulement le système Ve République, mais aussi toute la classe politique.

De manière littéralement alarmante, selon le Rapport de Monte Carlo International, 25% des jeunes disent qu’il est possible d’utiliser la violence contre les élus et 37% soutiennent le mouvement des«gilets jaunes». Quant aux principes de la laïcité française, que les extrémistes de droite français ont utilisés pour alimenter une bataille contre les musulmans de France, l’étude a révélé que la jeunesse française d’aujourd’hui, en général, ne les comprend pas.

Monte Carlo International lui-même avait publié il y a un an (03/03/2021) les résultats d’une enquête similaire, qu’il décrivait dans le titre de son rapport comme étant « Le sondage d’opinion qui secoue les écoles françaises ». Le sondage a été réalisé par l’Ifop pour le compte de la«Ligue mondiale contre le racisme et l’antisémitisme – Licra» auprès de 1 006 lycéens français, a été publié par la revueLe point. Ses résultats révèlent un regard particulier des étudiants sur la laïcité. Le rapport souligne littéralement que les résultats du sondage d’opinion sont un choc pour les défenseurs de la laïcité. Parmi ses résultats, 52% s’opposent au droit de critiquer les croyances, symboles et croyances religieuses,

et ce pourcentage atteint 78% chez les étudiants musulmans, alors qu’il ne dépasse pas 45% chez les étudiants catholiques et 47% chez les étudiants non religieux alors que 10% ne sont pas religieux ou ne montrent aucun intérêt pour les attentats de 2015, Ce pourcentage était de 4% en 2016. (!!)

Cependant, 52% des personnes interrogées admettent accepter de porter des symboles religieux évidents (voile, croix, Képi) dans les écoles publiques, et ce pourcentage est le double de celui des Français en général, qui ne dépasse pas 25% tandis que 49% ne s’opposent pas à ce que les fonctionnaires affichent leurs appartenance religieuseet que 38% soutiennent la promulgation d’une loi autorisant les étudiants à porter le maillot de bain islamique (burkini), un pourcentage qui grimpe à 76% parmi les étudiants musulmans.

Mais le chiffre le plus surprenant et le plus choquant est que 37% des personnes interrogées considèrent les lois visant à mettre en œuvre la laïcité comme une discrimination à l’encontre des musulmans, lequel pourcentage monte à 81% parmi les étudiants musulmans.

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Mohamed Ayachi Ajroudi, candidat à la présidentielle française

Le président Emmanuel Macron est candidat à un deuxième mandat

Qu’est-ce qui menace l’identité ?

En effet, les chiffres précédents reflètent qu’un changement majeur est en train de se produire en France, dont la manifestation s’apparente à un changement majeur dans la vision de la jeune génération, et que la crise - du moins un aspect significatif de celle-ci touche ma génération et non pas mon identité, et que la mondialisationavec ce qu’elle a apporté dans différentes parties du monde, a contribué à l’émergence de générations moins indifférentes aux questions communautaires, au premier rang desquelles figure l’identité et ses relents, et que la logique du plaisir et de la consommation fait que ces générations essaient d’élargir l’espace des droits individuels de choisir (une lutte ancienne / nouvelle dans presque toutes les sociétés), et qu’ils ne se s’opposent pas à ce que l’espace des libertés (mondialisé) incluent les libertés religieuses sans discrimination, et cela signifie que la laïcité paie - d’abord - le prix de la mondialisation qui envahit les sociétés de l’Occident, comme c’est le cas dans les sociétés du Sud et de l’Est et que les problèmes de la génération actuelle ne résout pas en fonction de leur contenu, pas plus que leurs priorités ne se classent pas à partir des idéologies qui choisissent

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pour l’individu ou le prive du droit de choisir.

Peut-être l’expérience du candidat français d’origine tunisienne, Ayachi Ajroudi, est-elle un exemple du changement que l’extrême droite ne veut pas voir - exactement comme certains musulmans s’acharnent à nier ou à justifier l’existence du terrorisme. C’est que sa candidature, même inachevée, a focalisé le halo des projecteurs sur le réservoir électoral des immigrés qui ne peut être ignoré dans la course électorale.

Et l’homme né à Gabès en Tunisie a réussi à remporter un franc succès dans un environnement concurrentiel et sous la pression d’une discrimination officieuse à l’encontre des immigrés, sans pour autant renier ses origines en tant que Tunisien et sans qu’il véhicule un discours qui transcende les propos imaginées de la polarisation, trace un horizon pour la France qui peut s’élargir avec une grande tendance à la paix et au consensus.

Le futur proche verra-t-il la construction d’un pont entre (Mars) et (Vénus) pour faciliter la convergence des partis de France, intellectuellement et générationnellement ?

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Le porte-parole du gouvernement mauritanien à La «Majalla»: Les préparatifs vont bon train pour lancer un dialogue politique global

Le ministre Mokhtar Ould Dahi : La Mauritanie connaît des efforts sans précédent en matière de développement Par: Nouakchott- Mohamed Abdel Rahman Al Mojtaba

Je vais en quelques jours à Djeddah pour une réunion de trois jours sur l’art contemporain, et je participerai en même temps au conseil d’AlUla pour négocier les moyens pour développer ce site formidable.

Les répercussions de la guerre russoukrainienne impacteront tous les foyers du monde

La Mauritanie vit une expérience démocratique naissante qui a connu des épisodes clairs et d’autres obscures à différentes périodes de l’histoire politique du pays. Malgré ce que le pays a connu comme déboires en termes de développement à cause de l’instabilité des régimes due au coups d’état, le pays vit depuis 2007, une expérience démocratique magnifique qui a attiré le halo des projecteurs du monde entier et ce après l’élection duf eu le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d’état civil à être élu démocratiquement.

Mais la Mauritanie n’a pas connu longtemps la gloire de ces noces électorales, car le pays est vite revenu à son ancienne habitude par un nouveau coup d’État militaire, dirigé par l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Les partis politiques et les organisations de la société civile ont continué à lutter pour établir une vraie démocratie et une passation pacifique du pouvoir jusqu’à ce que le président actuel, Mohamed Ould Cheikh El -Ghazouani, arrivé au pouvoir par les urnes, malgré son passé militaire de commandant en chef des forces armées pendant une décennie.

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Le Royaume d’Arabie Saoudite a carte blanche en Mauritanie dans divers domaines de coopération

Le ministre mauritanien Mokhtar Ould Dahi

La Mauritanie connaît actuellement une stabilité politique sans précédent, qui se manifeste par le calme de la scène politique et la normalisation des relations politiques avec l’opposition radicale puisque le nouveau président s’est ouvert à toutes les tendances de l’opposition.

A son tour, l’opposition a changé le ton d’un discours devenu plus cordial envers le régime et de sérieux préparatifs sont en cours pour lancer un dialogue politique global dans le pays.

Afin d’éclairer l’opinion mondiale sur les développements politiques, économiques et les positions de Nouakchott sur divers dossiers régionaux et internationaux, « Majalla » a mené l’interview suivante avec le ministre mauritanien, M. Mokhtar Ould Dahi, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, des Relations avec le Parlement et avec Porte-parole du Gouvernement. Entretien : Tout d’abord, en tant que porte-parole du gouvernement, quel bilan faites-vous du régime du président Mohamed Ould Sheikh Al-Ghazouani mi-mandat de sa mission présidentielle? Qu’est-ce qui a été réalisé concrètement au niveau du développement en Mauritanie ?

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Tout d’abord, je souhaite la bienvenue à la revue La «Majalla» et la remercie pour son intérêt constant pour les affaires mauritaniennes, et en réponse à votre question ; En effet, nous sommes ces jours-ci à mi-mandat de la mission du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, que le peuple mauritanien lui a confié la haute charge de l’état à travers les élections. Je pense avec objectivité que certaines promesses du programme du président ont été réalisées et d’autres n’ont pu se concrétiser à cause de la pandémie qui a affectée durant ces deux années le pays et qui n’a épargné aucun pays au monde. Bien sûr cette pandémie a affecté le rythme de croissance et les réalisations qui étaient prévues dans notre pays, malgré que de nombreuses réalisations en matière de développement aient été réalisées au cours de cette période dont certaines au niveau des infrastructures, y compris des efforts sans précédent dans la lutte contre la corruption pour l’endiguer et demander la reddition des comptes à ceux qui y sont impliqués.

Y a-t-il parmi les projets de développement dont vous parlez, des exemples concrets qui se sont matérialisés sur le terrain durant cette période en Mauritanie ?

La Mauritanie a connu plusieurs projets de développement depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, et peut-être les plus importants d’entre eux ont été réalisés dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures et de l’industrialisation. Dans ce sillage, il y a lieu de noter le lancement du plan de relance économique global qui prend en compte les priorités du pays à l’instar de la réforme

agraire, l’installation d’unités de transformation agro-alimentaires, la restructuration de la pêche dans la capitale Nouakchott et dans la ville économique, Nouadhibou.

deux années, la Mauritanie a attiré de nombreux investissements étrangers, dont certains ont déjà commencé et d’autres sont en cours. Il existe d’importants partenariats avec des hommes d’affaires et des institutions privées arabes, et il Quel est l’impact des effets du développement y a surtout une confiance totale des bailleurs de sur la situation économique mauritanienne, fonds financiers internationaux dans l’économie notamment en termes d’attraction des mauritanienne, dont la preuve la plus frappante investissements étrangers en Mauritanie ? est le rééchelonnement de la dette koweïtienne qui est demeurée une question épineuse bloquée - Il existe des indicateurs clairs que les et un obstacle sur la voie du développement investisseurs connaissent bien. Au cours de ces national depuis des décennies. Et pour résultat de cette confiance dans le système politique mauritanien, ce dossier a été réglé avec les frères de l’Etat frère du Koweït. La dette chinoise a aussi été rééchelonnée et la Mauritanie a bénéficié à l’instar des pays similaires du gel de la dette durant ces deux années en raison des contrecoups de la pandémie, et tout cela a eu des effets positifs. Ces répercussions ont renforcé la confiance de l’investisseur et financier étranger dans l’économie mauritanienne.

Toute tension anormale entre deux pays frères nous préoccupe et nous travaillons à l’apaiser

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Le ministre mauritanien Mokhtar Ould Dahi lors de son entretien avec notre collègue Mohamed Abdel-Rahman AlMojtaba

Le gouvernement mauritanien

Vous avez parlé d’une réalisation importante pour le président Al-Ghazouani liée à la lutte contre la corruption, en particulier la reddition des comptes pourles personnes impliquées.

En effet, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz est en prison pour corruption, mais l’équipe de défense de l’ancien président estime que l’affaire de la corruption est un dossier politique pour régler les comptes avec leur client Mohamed Ould Abdel Aziz. Comment répondez-vous à ces accusations ?

Pour nous, en tant que gouvernement, nous ne pouvons que vous donner toutes les informations, et libre à vous d’évaluer en tant que presse indépendante. La lutte contre la corruption est au cœur des préoccupations et des priorités du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El -Ghazouani, et le dossier de lutte contre la corruption a commencé avec la formation d’une commission parlementaire indépendante.

Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale (le Parlement mauritanien), cette commission parlementaire a enquêté sur tous les

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vices de corruption de la période précédente, et son enquête a abouti à un rapport circonstancié qui a été transmis à la justice, qui, après examen de l’enquête, a engagé des poursuites contre certaines personnes et a abandonné les poursuites contre d’autres personnalités. Pour ceux qui ont été inculpés, l’affaire est entre les mains de la justice. Etant donné la consécration du principe de séparation des pouvoirs, on ne peut en tant que gouvernement d’évoquer une affaire traduite en justice, mais tout ce que je peux confirmer, c’est que ce dossier est tout à fait conforme aux lois en vigueur en Mauritanie, qu’il s’agisse de la détention provisoire de certains des accusés,

Ce qui se passe dans la région du Sahel est une conséquence naturelle des changements anticonstitutionnels

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ou des délais d’enquête à leur encontre. Au regard de l’accusation de politisation du dossier et de règlement de compte politique avec ex ou y, cette affaire est clair pour tout le monde que cette question ne se pose même pas. Car, tout mauritanien est libre d’exercer la politique depuis la position qui lui convient que ce soit du côté de l’opposition ou celle d’un loyaliste, et nous n’avons pas besoin de régler nos comptes avec qui que ce soit.

voudrait savoir d’abord comment le président a été convaincu le dialogue ? Et quelles sont les raisons à l’origine du retard de ce dialogue ?

Le dialogue politique a parcouru un long chemin.

Au départ, c’était une idée que certains partis politiques réclamaient, et le Président de la République, dès son premier jour d’investiture, a accueilli favorablement toutes les demandes des partis politiques.

Dès le début, le président a commencé à consulter l’éventail politique, mais cette consultation a Désolé de vous interrompre mais nous parlons pris des formes institutionnelles. Il a de ce fait de l’ancien président en particulier ? entrepris dès son premier jour des concertations Comme je l’ai dit, nous n’avons pas besoin avec l’oppositionles partis loyalisteset avec les de régler des comptes politiques avec qui que leaders de l’opposition traditionnelle et même ce soit, et la personne dont vous parlez a des avec les autres candidats qui l’ont affronté empêchements constitutionnels évidents. La pendant la campagne électorale. Il s’est enquis de Mauritanie est régie par des lois constitutionnelles leur vision du dialogue et de l’évolution politique qui stipulent que tout président qui a accompli nationale dans son ensemble. deux mandats présidentiels n’a plus le droit de s’occuper des affaires présidentielles, et Mais le président n’était pas convaincu de lancer s’agissant des règlements de compte, je dément un dialogue politique national ? fermement et je nie également tout soupçon Non, le président était convaincu de consulter d’implication politique dans ce dossier judiciaire tous les partis et l’a fait comme je l’ai dit, mais par excellence. lorsque certains partis politiques de l’opposition et autres pro-régime ont voulu avoir un dialogue Depuis l’arrivée au pouvoir du président politique global, il a accepté. Et quand ils lui ont Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, la demandé à nouveau d’annoncer publiquement scène politique a entendu parler d’un dialogue à l’opinion publique nationale et internationale politique global dans le pays, mais il est à noter son acceptationdu dialogue et son engagement que le président a déclaré plus d’une fois qu’il à mettre en œuvre ses résultats, il l’a également ne voyait pas la nécessité d’un dialogue. On annoncé dans un célèbre discours, dans lequel il a affirmé son soutien à cette consultation et son engagement à mettre en œuvre tous ses résultats unanimes. A un autre stade, les partis politiques ont demandé au Président de la République de donner ses instructions à l’organe exécutif du gouvernement pour qu’il mette en place les facilités nécessaires pour le succès de cette consultation, et aussitôt le Président a donné ses instructions aux autorités exécutives compétentes pour qu’elles fournissent toutes les facilités qui assureraient la réussite de la

La Mauritanie peut avoir un meilleur rayonnement culturel malgré sa présence distinguée dans le monde arabe

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consultation politique dans le pays, et ce que je peux confirmer ici, c’est que le dialogue politique est l’affaire des partis politiques.

Est-ce que cette position est cohérente avec la déclaration politique émise par les partis d’opposition, dans laquelle ils ont exigé d’accélérer le dialogue, accusant les partis au pouvoir d’entraver ce dialogue et d’essayer de le contourner ou de le rétracter ?

En effet, les partis politiques ont fait cette déclaration, mais je ne suis pas sûr que les partis qu’ils accusent de perturber le dialogue soient au régime, et ce que je confirme, c’est qu’il n’ y a aucune demande présentée par les partis d’opposition au pouvoir qui n’a pas été approuvé. Il n’y a donc pas d’obstruction de la part du régime, et je pense que l’un des pôles de l’opposition est celui qui entrave le dialogue en ne résolvant pas certains de ses problèmes.

Qu’en est-il de cette personnalité nationale indépendante qui ferait office d’arbitre entre les parties au dialogue et qui sera désignée par

l’exécutif afin d’encadrer le dialogue, alors que le gouvernement tarde encore à le nommer pour des raisons ambiguës. Dans quelle mesure cette affirmation est-elle vraie ?

Non, non. Je le nie complètement et dans le détail. Je ne connais pas le nom qu’ils ont spécifiquement proposé, mais il est certain qu’ils ont demandé au Président de la République de faciliter le processus et il a immédiatement accédé à cette demande.Le problème ne réside certainement pas dans ce point.

On comprend donc de vos propos que le ballon est dans le camp adverse ?

- Il est certain que la balle est désormais dans la portée des multiples axes du pôle adverse, et si vous relisez les déclarations de certains de ses dirigeants, vous vous rendrez compte de ce qui se passe dans les interactions au sein du pôle adverse.

En tant que ministre de la Culture et la tutelle des médias en Mauritanie, êtes-vous

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Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani

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aspects, mais il y a aussi une responsabilité pour les médias arabes qui, nous l’espérons, satisfait du rendement médiatique et culturel s’intéresseront davantage à la Mauritanie. de la Mauritanie sur les scènes arabes et Si nous abordons la situation régionale, en internationales ?

Mon évaluation est que la présence culturelle du particulier ce qui se passe dans le voisin oriental, pays en général n’est pas bonne, mais elle peut le Mali et dans la région du Sahel dans son être meilleure, car dans le domaine culturel, ensemble, comment voyez-vous ce qui se passe nous pouvons faire plus, d’autant plus que nous dans la région ? pouvons avoir une présence distinguée dans le Ce qui se passe actuellement dans la région est monde arabe parce que ce pays était connu pour la conséquence naturelle de certains changements sa culture, sa poésie et ses poètes, et nous avons inconstitutionnels dans certains pays de la région, effectivement une bonne présence dans certains et de telles conditions génèrent les causes de forums arabes, mais cette présence nous admettons l’instabilité politique. Cela est à l’origine des qu’elle pourrait être plus effective qu’elle ne l’est préoccupations sécuritaires et du manque de coexistence pacifique entre certaines composantes sociales du pays. Ce qui est inquiétant pour les pays appartenant au G5 Sahel, nous préoccupe aussi en Mauritanie.

Le Président a répondu à toutes les demandes des partis liées au dialogue et la balle est dans le camp de l›opposition

maintenant.Quant à la présence médiatique, nous avons une génération de professionnels des médias qui travaillent directement ou indirectement avec les chaînes arabes. Ils sont vraiment distingués et représentent une élite avec leur haute distinction professionnelle et éthique. Quant à la présence médiatique de la Mauritanie dans les médias arabes, elle est en deçà de ce qui est acceptable jusqu’à présent de mon point de vue. Nous assumons en partie cette situation en termes de production et de commercialisation du produit culturel, intellectuel, patrimonial et économique.

Nous sommes sans doute négligents sur certains

La situation au Mali et dans la région vous inquiète-t-elle ?

- Certes, nous sommes gênés et préoccupés par tout ce qui touche nos frères et voisins de la région, et nous surveillons la situation et déployons tous nos efforts pour en atténuer les répercussions.

Nous n’avons ménagé aucun effort en cela auprès des gouvernements des pays concernés et les pays intéressés par la région.

Qu’en est-il des répercussions du retrait des forces françaises du Mali, ce voisin de la Mauritanie ?

- Les forces françaises se sont redéployées dans la région selon le terme officiel utilisé par les Français, mais certainement ce retrait du Mali ne sera pas sans effet sur la région. La vérité est que la sécurité et la stabilité de ces pays ne sera atteint que par leurs forces militaires, la responsabilité incombe en premier lieu aux pays de la région de construire leurs capacités militaires et leurs stratégies de sécurité et, dans un deuxième degré, à la communauté internationale et aux pays amis et frères d’aider ces pays à reconstruire leurs systèmes de sécurité, militaires et de développement pour faire face aux défis auxquels ils sont confrontés.

On note qu’avec l’aggravation de la crise

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nos intérêts sont liés et entremêlés. Mais nous travaillons à incarner notre soutien à nos frères dans le cadre de ce qui a été décidé au sein du cadre du système régional de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Ouest, dont nous ne sommes pas membres, mais nous nous attachons à ces décisions.

financière avec la France, une délégation malienne de haut rang est venue en Mauritanie pour solliciter le soutien de Nouakchott à son nouveau système financier. Que peut offrir Nouakchott à Bamako dans sa crise actuelle ?

Pour répondre à cette question nous devons souligner deux points; La première est que la Mauritanie se tient aux côtés du peuple malien frère dans cette crise que nous espérons passagère et formons le vœu que l’Etat malien rétablisse sa stabilité politique et sécuritaire et étende son autorité sur l’ensemble de son territoire. Donc nous sommes prêts à consentir tout ce qui peut atténuer l’impact de la crise actuelle sur le peuple malien, car ce sont des voisins et des frères et

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Qu’en est-il des relations Mauritanie-Maghreb, et de la situation maghrébine en général, où le différend entre les deux grands voisins, le Maroc et l’Algérieou la situation en Libye sont confuses et brumeuses, et que la situation en Tunisie passepar une crise politique difficile?

- Nous considérons toute situation anormale entre deux voisins arabes comme une situation qui nous préoccupe, bien sûr, et nous travaillons à aplatir les différends. Donc nous travaillons de manière cordiale et diplomatique qui préserve nos relations et notre amitié avec ces pays. Nous travaillons pour mettre fin à cette crise qui a affecté la situation normale dans les relations entre chacun des pays frères. En ce qui concerne la situation en Libye, nous sommes également préoccupés car il s’agit de l’une des plus longues crises qui affectent toute la région.

Pour revenir à la situation Algéro-marocaine, quelle est la vérité sur la médiation mauritanienne pour rapprocher les deux pays voisins, le Maroc et l’Algérie, d’autant plus qu’on a beaucoup parlé de cette médiation ces derniers temps ?

Je peux vous assurer comme je l’ai dit auparavant que nous sommes pour l’élimination de tout ce qui peut nuire à la relation entre deux pays frères.

Existe-t-il vraiment une médiation mauritanienne entre les deux pays ou non ?

- Ce que je vous ai dit est très franc, et donc je vous assure encore une fois cette franchise, c’est-à-dire que tout ce qui touche à la situation normale entre deux pays frères comme le Maroc et l’Algérie, est une situation qui nous préoccupe beaucoup, et nous sommes dans le cadre de ce qui préserve nos relations distinguées avec les deux pays.

Par le passé, la Mauritanie était considérée comme une victime du conflit entre les deux grands voisins, le Maroc et l’Algérie, aujourd’hui,

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voisins, le Maroc et l’Algérie, aujourd’hui, du moins, on parle dans les médias mauritaniens de médiation entre les deux pays. Et c’est une grande évolution diplomatique. C’est pourquoi j’insiste à clarifier le bien-fondé de cette médiation ?

coopération entre les deux pays frères. Bref, si vous regardez les indicateurs politiques, si vous utilisez les indicateurs sociaux et regardez tous les indicateurs de coopération, vous constaterez que les relations mauritano-saoudiennes sont à leurs meilleurs et plus heureux moments.

Peut-être que ce qui distingue le régime actuel en Mauritanie, c’est que ses relations avec tous les pays voisins sont intactes.

Le monde entier aujourd’hui est préoccupé par la guerre russo-ukrainienne, et bien sûr la Mauritanie n’est pas à l’abri d’une préoccupation mondiale. En plus de connaitre votre position sur ce qui se passe

Peut-être que dans les étapes précédentes, la question a connu une tension ou quelque chose que l’on pourrait qualifier de proximité avec un pays au détriment d’un autre, mais ce qui distingue l’étape que traverse actuellement la Mauritanie, c’est une ligne fixe pour le président de la République qui réside dans le fait de se tenir à la même distance de tous nos frères et d’agir en vue de rétablir les relations de bon voisinage entre eux.

Au niveau des milieux médiatiques officiels et non officiels, le développement des relations mauritano-saoudiennes, a atteintun niveau sans précédent. Quelles sont les caractéristiques les plus importantes de cette évolution ?

Nos relations avec le Royaume d’Arabie saoudite sont historiquement bonnes et le sont restées au cours des dernières décennies, mais à ce stade, ces relations connaissent leur apogée et leurs meilleurs moments. Sur le plan diplomatique, il existe une coordination complète entre les deux directions du deux pays frères, et il y a une coordination et un échange de vues continus et constants sur diverses questions dans la région. Sur le plan économique, la coopération mauritano-saoudienne connaît un saut qualitatif, et le Royaume d’Arabie saoudite a les mains libres en Mauritanie, et cela se voit dans de nombreux aspects de la coopération bilatérale, qu’elle soit liée à la coopération économique et sociale et même au niveau des questions humanitaires.

Dans tous ces domaines il existe une forte

Nous surveillons de près l’évolution de la situation dans la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine. Et comme vous l’avez déjà mentionné, cette guerre aura de fortes répercussions sur tous les pays du monde, car ces deux pays produisent à eux seuls plus de 25 pour cent du blé en plus de l’impact de cette guerre sur le pétrole et le gaz. Les répercussions sont maintenant palpables au niveau des prix du pétrole qui ont considérablement augmenté, ainsi que des prix du blé, qui devraient augmenter considérablement, et donc les répercussions de cette guerre nous atteindront chez nous comme partout dans le monde. Notre position en tant que gouvernement mauritanien est que nous soutenons l’accord des parties sur une solution diplomatique.

Un dernier mot ?

Au terme de ce dialogue, je voudrais féliciter la principalerevue arabe et internationale La «Majalla» pour son parcours régulier de 42 ans de production culturelle et médiatique rayonnante.

C’est en fait un long parcours dans la vie des magazines internationaux. Mais pour les revues arabes, c’est une vie très longue, et donc je félicite la revue La «Majalla» et ses responsables.

J’espère que cette voie se poursuivra selon le même éclat et brio pour la revue dans la poursuite de son remarquable parcours professionnel.

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La situation au Soudan : Dramatique certes, mais…

Le plus pessimiste des scénaristes n’aurait pas inventé de plus lugubre scénario. Un pays pris depuis plusieurs décennies dans une impitoyable cascade de guerres civiles.

Du Sud Soudan, qui a vu le jour, suite à une sécession plus que douloureuse, est passé à une (autre) guerre fratricide, encore plus meurtrière, au Darfour. Menacé par une fracassante subdivision, la liste s’allonge, pour ne pas épargner, presque, aucune région du pays.Cet Etat, qui a accédé à son indépendance en 1956, se place en queue de tous les pelotons, au niveau mondial, pour tout genre d’indices.

Concernant l’éducation, le palmarès n’est pas mieux. La santé aussi. Sans oublier le conflit avec le voisin éthiopien, qui en construisant le barrage de la Renaissance, a considérablement réduit le débit Nil. De quoi réduire les récoltes, et aggraver une crise alimentaire, déjà très grave.

Même si le Covid-19 et la crise ukrainienne, n’ont rien à avoir directement avec le Soudan, les répercussions sont plus que dramatiques…

Et conclure par une instabilité politique, suite au putsch, opéré par les militaires contre Omar Béchir, le 11 avril 2019. Un renversement qui n’arrange pas les choses.

La situation empire. Entre obstination des militaires, qui ne veulent lâcher du lest, et une société certes, plus que déterminée, mais reste divisée. Le futur de ce pays, est tout, sauf rose.

Un pays pris depuis plusieurs décennies dans une impitoyable cascade de guerres civiles.

Une économie aux abois La situation économique du Soudan reste une des plus alarmantes. L’inflation augmente constamment. La monnaie nationale est en perte de valeur sur le marché parallèle. Le taux de chômage des jeunes est estimé à plus de 30 %, sans compter tous ceux, très nombreux, travaillant dans le secteur informel ou dans les activités précaires.

Cette situation déjà précaire et fragile, s’est aggravée depuis la séparation avec le Soudan du Sud en 2011. Encore pire depuis 2018. L’inflation bat ses records, et les réserves en devises se réduisent comme une peau de chagrin.

Cette descente aux abîmes, s’explique par une situation déjà grave, aggravée encore par la perte des trois-quarts des importants revenus pétroliers tirés du Sud. L’or noir, procurait avant 2011 des devises et stimulait les secteurs de la construction et des services.

L’Etat perd de la sorte une partie nonnégligeable de ses recettes fiscales, pour devenir l’une des plus faibles au monde, à savoir 5,6 % du PIB. Les observateurs s’accordent pour affirmer que cette nième crise économique a été une des sources de la révolution de 2019.

Le groupe des Amis du Soudan, dans un souci, d’apporter une première aide économique à la transition politique engagée, a mobilisé 1,8 milliards de dollars, lors de la conférence de Berlin en juin 2020. Ces sommes ont majoritairement été consacrées au Programme d’appui aux familles, lequel fournit un soutien social et humanitaire à

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Une révolution, et après ?

80 % de la population soudanaise.

L’inscription du Soudan sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme, pour de longues années, n’a fait qu’aggraver les choses. De quoi bloquer tout traitement d’une dette souveraine, de 55 milliards de dollars. Mais surtout entretenir la méfiance des investisseurs potentiels à l’égard de Khartoum… Malgré la levée des sanctions économiques américaines à l’automne 2017, les banques occidentales ne bousculent guère pour s’installer dans ce pays !!!

Le dilemme au Soudan comme tout pays de sa situation est assez douloureux : Le salut ne peut tomber du ciel. Plutôt, augmenter les recettes autant que possible, réduire les dépenses au plus. Afin de rompre avec, ou du moins initier une rupture avec le tourbillon de l’endettement…

Dans ce sens, le gouvernement de transition a cherché à redresser une situation économique plus que grave. La levée des subventions sur le carburant qui représentait jusqu’à un tiers des dépenses de l’Etat, semblait un «mal plus que nécessaire»…

Le 21 février 2021, les taux de change

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Cet Etat, qui a accédé à son indépendance en 1956, se place en queue de tous les pelotons, au niveau mondial, pour tout genre d’indices. officiel et usuel ont été unifiés. La Banque centrale du Soudan a annoncé que la livre passait, à compter de cette date, d’un régime de change fixe à un régime de change flottant administré, après avoir dévalué la monnaie locale de 85 % afin d’assurer une parité avec le taux parallèle.

Le Soudan aspire à un allègement de sa dette extérieure dans le cadre de l’Initiative «pays pauvres très endettés» (PPTE). Le FMI conduit un Programme de référence de qualité supérieure depuis septembre 2020 qui, s’il aboutit, pourrait ouvrir la voie à une atteinte du point de décision.

Il importera au préalable que les arriérés multilatéraux du pays soient apurés.

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Par : Nasreddine Ben Hadid La voie du Salut ?

Avec un climat chaud et sec, et une saison pluvieuse entre avril et novembre selon les régions. Les zones cultivables se limitent aux rives du Nil Bleu, du Nil Blanc et à une bande de savanes, le long de la frontière du Soudan du Sud. Les sécheresses, les inondations (en 2020) et les violences interethniques créent une situation d’insécurité alimentaire. Les principales productions sont le blé, le sorgho, le millet, la canne à sucre, le coton, le sésame, les bananes, arachides, oignons, le lait de vache et de chèvre.

Le Soudan est le premier exportateur mon-

La situation économique du Soudan reste une des plus alarmantes.

L›inflation augmente constamment.

La monnaie nationale est en perte de valeur sur le marché parallèle. « forces d’invasion ».

dial gomme arabique : les exportations sont passées de 95 millions de dollars à la fin des années 1990 à 150 millions en 2015-2016.

Cette gomme, récoltée sur les acacias, demande peu d’intrants et emploie 500.000 travailleurs directement et autant pour la transformation et le transport, mais, depuis que la Banque mondiale a imposé la privatisation du secteur en 2009.

La terre salvatrice ?

L’agriculture au Soudan joue un rôle important dans l’économie de ce pays.

L’agriculture et l’élevage sont les principales sources de subsistance de la majeure partie de la population soudanaise. On estimait qu’en 2011, 80 % de la population active était employée dans ce secteur, dont 84 % des femmes et 64 % des hommes.

Les produits agricoles représentaient régulièrement environ 80% à 95% des exportations jusqu’à ce que l’industrie pétrolière soit mise en service. Le total des activités sectorielles a contribué à hauteur d’environ 35,5 % du PIB en 2006, soit une baisse par rapport aux années précédant le développement de l’industrie pétrolière.

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La faim, omniprésente…

Une enfance mal-nourrie

Le secteur agricole est divisé, entre une agriculture mécanisée, irriguée et pluviale à grande échelle (principalement dans le centre du Soudan) et l’agriculture à petite échelle suivant les pratiques traditionnelles pratiquées dans les régions du pays où les précipitations ou d’autres sources d’eau étaient suffisantes pour la culture.

D’importants investissements ont eu lieu au fil du temps dans l’agriculture mécanisée, irriguée et pluviale, qui représentaient ensemble environ les deux tiers des terres cultivées du Soudan. L’accent mis au début sur la culture du coton sur les terres irriguées a diminué. Les arachides, le blé et la canne à sucre sont des cultures majeures, et des quantités considérables de sésame sont également cultivées. L’éventail mécanisé pluvial continue de produire principalement du sorgho, mais la culture du sésame a augmenté et le coton à fibres courtes est également cultivé. La production dans les deux sous-secteurs a augmenté l’offre intérieure et le potentiel d’exportation. Ce gain semble toutefois avoir été réalisé principalement par l’expansion de la superficie cultivée plutôt que par l’augmentation de

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la productivité.

La plupart des cultivateurs de subsistance produisaient du sorgho comme culture de base, bien que dans les zones cultivées pluviales du nord, le mil était le principal aliment de base. Les agriculteurs de subsistance cultivaient également des arachides et du sésame. À la suite des pénuries alimentaires de 2001, on a tenté d’augmenter la superficie des terres pour la production de nourriture. L’augmentation de la production alimentaire s’est toutefois faite au détriment de la production de cultures d’exportation, bien que les cultures d’exportation aient augmenté en 2004 et que les exportations de sésame et de coton aient continué d’augmenter jusqu’en 2008.

L’Etat perd de la sorte une partie non-négligeable de ses recettes fiscales, pour devenir l’une des plus faibles au monde, à savoir ٥,٦ ٪ du PIB.

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Mars bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal

Sensibiliser à la réduction du risque de cancer colorectal Mars bleu : Le mois du dépistage du cancer colorectal Par : Emna Darwazi Le mois de mars est marqué, chaque année, par la promotion du dépistage du cancer colorectal (CCR).

Pendant le mois de la sensibilisation au cancer colorectal (mars bleu), il est important de se rappeler que le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent chez les femmes et le 3e cancer le plus fréquent chez les

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hommes.

Dans un monde touché par une crise sanitaire qui dure depuis trop longtemps, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que la santé ne peut attendre la fin de la pandémie. Il est indispensable que les rendezvous de suivi continuent d’être assurés, que les différents programmes de dépistage du cancer soient organisés et que la population puisse y participer. » Le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus répandu dans le monde. En 2020, il a été responsable de la mort de près de 940 000 personnes, et on estime que la plupart de ces décès auraient pu être évités grâce à un dépistage précoce. Dans la plupart des cas, le CCR peut être traité s’il est diagnostiqué à un stade précoce. Il peut aussi être prévenu par de simples changements de style de vie, mais le tabou et la gêne qui entourent ce sujet constituent le principal obstacle.

Le mois de mars est marqué, chaque année, par la promotion du dépistage du cancer colorectal (CCR).

soignants et d’éduquer les Américains sur l’importance du dépistage du cancer colorectal à partir de l‘âge de 45 ans pour les adultes à risque moyen.

La Tunisie a célébré, également, le mois de «mars bleu», en se mobilisant contre le cancer colorectal pour sensibiliser aux dangers de cette pathologie qui touche un grand nombre de personnes et à l’importance du dépistage précoce et du traitement.

Ainsi, la direction de santé de base relevant du ministère de la santé a mis en place un programme global qui comporte une renUn diagnostic de CCR n’est pas uniquement contre scientifique sur le colon colorectal et basé sur l’âge, le sexe ou les antécédents fa- une campagne médiatique avec des supports miliaux de la maladie. Bien qu’elle affecte de sensibilisation autour de ce sujet. principalement les personnes de plus de 50 ans, son incidence est en augmentation chez Causes : les personnes plus jeunes.

Les mécanismes exacts menant au CCR ne Pendant le mois de la sensibilisation au can- sont pas encore entièrement compris, les recer colorectal (mars bleu), il est important cherches montrent que certains facteurs de de se rappeler que le cancer colorectal est le risque clés peuvent être liés à notre mode 2e cancer le plus fréquent chez les femmes de vie : et le 3e cancer le plus fréquent chez les Inactivité physique : Les recherches achommes. tuelles montrent systématiquement qu’un Partout dans le monde, des campagnes de manque d’activité physique régulière est sensibilisation ont lieu auprès de tous les considéré comme un facteur de risque de médecins généralistes et pharmaciens. En CCR. France, le « Côlon Tour Virtuel » est un Viande rouge et transformée : Il a été dénouvel outil ludique et animé a été créé afin montré qu’une forte consommation de vid’aborder la prévention des cancers colo- ande rouge et/ou de viande transformée enrectaux, leur dépistage ainsi que leur prise traîne un risque plus élevé de développer un en charge. Aux Etats-Unis, les entreprises CCR et les établissements de santé encouragent Forte consommation d’alcool. les employés et les patients à porter du bleu, Le tabac. à partager des informations et à encour- En plus d’éviter ces facteurs de risque, il ager le dépistage de ce type de cancer. La y a quelques pratiques simples que nous campagne #BlueforCRC est de montrer son pouvons inclure dans notre vie quotidienne soutien aux patients, aux survivants et aux pour réduire le risque de contracter le CCR :

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Activité physique régulière : une activité physique régulière peut vous aider à réduire votre risque de cancer colorectal.

Un apport quotidien en fibres : Un apport quotidien en fibres provenant de fruits, de légumes et de grains entiers peut vous aider à réduire votre risque de cancer colorectal.

Pendant le mois de la sensibilisation au cancer colorectal (mars bleu), il est important de se rappeler que le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent chez les femmes et le 3e cancer le plus fréquent chez les hommes.

S’ils sont pris à temps, la plupart des cancers colorectaux peuvent être traités. Environ 95 % des cancers colorectaux sont considérés comme sporadiques et seulement 5 % environ sont d’origine génétique.

En fonction de votre âge, de vos antécédents personnels et familiaux, votre médecin peut vous conseiller sur le moment où commencer le dépistage du CCR. Il peut aider à détecter le CCR à un stade très précoce.

Symptômes : Le cancer du CCR peut se manifester par des symptômes généraux : Changement des habitudes intestinales, Perte de poids inexpliquée, Sang dans les selles, Douleurs et/ou malaises abdominaux, Fatigue.

Parlez donc du CCR avec votre médecin.

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Cancer le plus fréquents chez les femmes et les hommes.

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Quand les nations disparaissent, qu’advient-il des nationalités ?

Par : Emna Darwazi Yoko Tawada est née à Tokyo en 1960, a déménagé à Hambourg à l’âge de vingt-deux ans, puis à Berlin en 2006. Elle écrit en japonais et en allemand et a publié plusieurs livres - contes, romans, poèmes, pièces de théâtre, essais - dans les deux langues. Elle a reçu de nombreux prix pour ses écrits, dont le prix Akutagawa, le prix Adelbert von Chamisso, le prix Tanizaki, le prix Kleist et la médaille Goethe. New Directions publie ses recueils de nouvelles Where Europe Begins (avec une préface de Wim Wenders) et Facing the Bridge, ainsi que ses romans The Naked Eye, The Bridegroom Was a Dog, Memoirs of a Polar Bear et The Emissary.

dinave), la «langue maison» qu’elle a inventée, aux enfants immigrés du Moyen-Orient.

Le premier tome d’une trilogie, «Scattered All Over the Earth» réunit Tawada avec Margaret Mitsutani, la traductrice avec qui elle a partagé le prix national du livre pour «The Emissary7 en 2018. Tawada, qui vit en Allemagne depuis 40 ans, écrit en japonais et en allemand. Plus qu’internationale, son écriture est translingue ; elle laisse ouvertes les frontières entre les langues et leur permet une pollinisation croisée.

La traduire en anglais, c’est creuser des strates

* «Scattered All Over the Earth» «Dispersés partout sur la Terre», un nouveau roman dystopique et époustouflant de Yoko Tawada, lauréate du National Book Award. * Scattered All Over the Earth (le premier roman d’une trilogie) peut évoquer les aventures d’Alice au pays des merveilles. Il n’est en réalité qu’un autre chef-d’œuvre sui generis de Yoko Tawada. *** Dans le futur imaginé par l’écrivaine japonaise Yoko Tawada, la montée du niveau des mers a englouti le Japon. Le « pays du sushi », comme on l’appelle aujourd’hui, ne survit que dans les traces kitschifiées que sa culture a laissées dans l’imaginaire exotique des Occidentaux, et dans les souvenirs d’Hiruko, qui étudiait à l’étranger en Suède lorsque la catastrophe a frappé, et peut-être la dernière personne japonaise sur la planète. Aujourd’hui réfugiée apatride (climatique), Hiruko émigre d’abord en Norvège, puis au Danemark, où elle trouve un emploi pour enseigner le panska (c’est-à-dire le pan-scan-

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Scattered All Over the Earth, de Yoko Tawada.

linguistiques : Panska se lit comme une parodie japonaise de la syntaxe nordique traduite dans une langue germanique occidentale.

Ne serait-il pas plus simple de communiquer en anglais ? Hiruko est interrogée lors d’une apparition dans une émission de télévision danoise.

Mais à l’avenir, l’économie florissante du Mexique attire des travailleurs hispanophones de Californie, la Chine n’exporte plus de produits et personne aux États-Unis ne se souvient comment fabriquer quoi que ce soit. Les États-providence européens cherchent à réduire les coûts, alors «des migrants anglophones sont parfois envoyés de force en Amérique», a déclaré Hiruko à l’intervieweur. «Dans un pays avec un système de santé sous-développé, je ne peux pas vivre», a-t-elle ajouté. À travers l’émission télévisée, Hiruko rencontre Knut, un linguiste amateur. Ensemble, ils sillonnent l’Europe dans une quête picaresque pour retrouver l’un des compatriotes d’Hiruko. Ils se rendent à un festival d’umami en Allemagne, où ils rencontrent Akash, un étudiant indien, et Nora, une Allemande au sens très développé de la culpabilité libérale. Ensuite, ils partent voir l’amant de Nora, Tenzo, lors d’un concours de cuisine en Norvège, avant de repartir pour le sud de la France pour rencontrer l’énigmatique Susanoo, qui serait originaire du Japon, mais pourrait en fait être un robot.

Paroles sages. Loin d’être offensée par l’imposture de Nanook, Hiruko reconnaît une âme sœur. Son «Tenzo» est peut-être un mensonge mais c’est néanmoins une forme d’expression créative, un peu comme sa Panska.«Panska, c’était moi», dit Hiruko. «Une œuvre d’art dans laquelle je me suis investi entièrement.» Ce qui est vrai pour Hiruko, suggère Tawada, est vrai pour tout le monde, de l’inoffensif Nanook à un ultranationaliste appelé Breivik : nos identités nationales sont au fond des simulacres, des copies d’originaux qui n’existent plus, s’ils ont jamais existé.

L’apocalypse savamment annoncée par «Scattered All Over the Earth» sera combinée et inégale. La manière dont l’hémisphère nord gère la crise des réfugiés qui en résulte dépendra en partie de la rapidité avec laquelle il abandonnera l’idée que les nationalités sont tout sauf des virtualités. À en juger par les récentes crises migratoires qui ont éclairé le roman de Tawada, c’est une leçon attendue depuis longtemps. Au moment où nous lirons le dernier volume de la trilogie, le scénario de fiction climatique que Tawada drape dans les pièges de la comédie picaresque ne semblera plus spéculatif.

L’écrivaine japonaise Yoko Tawada.

Des scènes épisodiques et fascinantes défilent vivement, Chaque personnage de la «bande de voyageurs en zigzag» de Tawada se voit attribuer des chapitres à raconter à la première personne. Ces perspectives limitées donnent lieu à une comédie de malentendus interculturels qui font avancer l’intrigue et fournissent des cibles à la satire acerbe de Tawada. Tenzo, par exemple, s’avère être Nanook, un Groenlandais qui déménage pour étudier la médecine à Copenhague, où il est pris à tort pour un citoyen du «pays des sushis». «Être désigné comme exotique était beaucoup plus amusant que d’être neutre», conclut-il, alors il décide de se donner une «seconde identité». Il adopte un nom japonais, apprend la langue et fait des apprentissages dans un restaurant appelé Samurai. Nanook est choqué de découvrir que le chef cuisinier vient de Chine, pas du Japon, et qu’il a appris à faire du dashi dans un hôtel à Paris, pas à Tokyo. «Lorsque l’original n’existe plus». Lui dit le chef, «il n’y a rien que vous puissiez faire à part chercher la meilleure copie.»

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Fathi Bachagha..Ce pilote de chasse, doit chasser son prédécesseur Par : La Majalla Cet homme politique libyen, candidat à des présidentielles qui ne se sont pas tenues, a défié la chronique, et même a fait basculer la vie politique de son pays dans une nouvelle direction.

Cet ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale d’octobre 2018 à mars 2021 et un des hommes forts de son pays, depuis le déclenchement de la guerre civile.

Fathi Ali Abdul Salam Bachagha est né le 20 août 1962 dans la ville de Misrata. Une bourgade côtière, célèbre pour être, le plus important pôle commercial et en conséquence économique, du pays.

Ce notable de descendance turque, est diplômé de l’école d’aviation de Misrata, en 1984.

Il commence sa carrière professionnelle, comme pilote d’avions de chasse.

Il quitte l’aviation militaire libyenne, en 1993, et monte un projet commercial.

Au déclenchement de la révolution libyenne de 2011, Fathi Bashagha devient le directeur du département chargé de l’Information du Comité Judiciaire Suprême.

Son rôle à la tête d’une telle instance, est plus que déterminant pour articuler le nouveau système national libyen.

En 2014, Fathi Bachagha est élu député de Misrata à la Chambre des représentants.

Dès 2015, il s’impose comme un acteur déterminant du dialogue politique des Nations unies dans la ville de Skhirat.

Au Maroc, il appelle notamment au retrait des brigades de Misrata permettant l’Accord politique libyen, signé en décembre 2015 par l’ensemble des parties.

En 2016, il devient coordinateur des opérations militaires aériennes et au sol d’une coalition internationale combattant l’État islamique sur le territoire libyen.

Il est nommé ministre de l’Intérieur, le 7 octobre 2018, au sein du gouvernement d’entente nationale, dirigé par Fayez el-Sarraj.

Ce ministre n’est pas resté les mains croisées. Il se fait connaitre pour la réforme de l’appareil sécuritaire.

Essentiellement, la mise au pas des groupes armés issus de la guerre de 2011 et la mise en place d’une nouvelle police conventionnelle.

Fathi Bachagha fait également de la lutte contre la corruption une priorité.

Il est aussi, aux commandes de l’arrestation de plusieurs criminels : le co-auteur de l’attentat de Manchester de mai 2017, Hachem Al-Obeidi est capturé en 2019.

Le trafiquant de migrants, Abd al-Rahman al-Milad, recherché par Interpol, est arrêté le 15 octobre 2020.

Lors des élections organisées par le Forum de dialogue politique libyen (LPDF) le 5 février 2021, Fathi Bachagha est placé favori, pour devenir Premier ministre de l’exécutif de transition libyen.

Mais sa liste n’obtient pas un nombre de voix suf-

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fisant.

Abdulhamid Dbeibeh a été élu Premier ministre de transition et Mohammed el-Menfi comme président du Conseil présidentiel.

Le 21 février 2021, Fathi Bachagha est la cible d’une tentative d’assassinat. La voiture du ministre est attaquée par trois tireurs faisant feu depuis un véhicule blindé.

Grâce à la riposte de son escorte, il sort indemne de la fusillade et deux des trois assaillants sont arrêtés.

L’ambassadeur Américain en Libye, Richard Norland, fait savoir via un communiqué son «indignation» face à la fusillade et son «soutien complet» au ministre Bachagha.

En mars 2021, il quitte le ministère de l’Intérieur et se porte candidat à l’élection présidentielle prévue à la fin de l’année.

Candidat au poste de Premier ministre, il est élu le 10 février 2022.

Abdel Hamid Dbeibah, qui occupe alors la fonction, refuse cependant de quitter le pouvoir, estimant que son mandat court jusqu’en juin 2022 et qu’il ne transférera le pouvoir qu’à un exécutif élu.

Bachagha reçoit le soutien de l’Armée nationale libyenne de Khalifa Haftar tandis que Dbeibah demeure reconnu par l’ONU. Disposant de deux semaines pour former son gouvernement, il obtient la confiance de la Chambre des représentants le 1er mars dernier.

Mais Dbeibah refuse de lui céder le pouvoir, estimant que le quorum n’a pas été atteint et que des fraudes ont eu lieu.

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&DQQHV OHV ÀOPV HQ OLFH Par Emna Darwazi Il reste encore deux mois avant le coup d’envoi de la 75e édition du Festival de Cannes, revenant à un créneau plus habituel du 17 au 28 mai après avoir été annulé en 2020 puis reporté en juillet 2021 en raison de la pandémie, mais la saison des prévisions est en plein essor.

On s’attend à ce que le festival, son Marché du Film et les sections parallèles reprennent vie cette année après l’édition estivale jubilatoire mais plus restreinte de 2021. Les spéculations autour des films susceptibles de faire la coupe se sont intensifiées la semaine dernière avec la confirmation des États-Unis que Top Gun: Maverick, la suite et Elvis de Baz Luhrmann feront leurs débuts sur la Croisette.

Le processus de soumission pour la sélection officielle s’est officiellement clôturé vendredi 18 mars avant la traditionnelle conférence de presse tenue à Paris le 14 avril.

La Semaine de la critique cannoise a également fixé une date limite de soumission au 18 mars, tandis que la Quinzaine des réalisateurs a clôturé les soumissions le 17 mars (mais acceptera le matériel jusqu’au 8 avril).

Ukraine Étant donné que la plupart des cinéastes et producteurs ukrainiens sont actuellement impliqués dans la défense de leur pays face à l’invasion russe, ce serait loin d’être miraculeux si certains réussissaient à soumettre

des longs métrages et à assister au festival.

Cependant, selon les médias, ‘’Pamfir’’, le premier long métrage de l’un des jeunes réalisateurs les plus prometteurs d’Ukraine, Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, fera partie des films en lice grâce aux efforts combinés de la productrice Oleksandra Kostina de Bosonfilm, basée à Kiev, et de la coproductrice française Laura Briand. Le film tourne autour d’un ouvrier pauvre qui décide d’augmenter ses revenus en entreprenant un travail de contrebande ponctuel qui le place dans le collimateur d’un gang criminel impitoyable.

Le documentaire d’archives de Sergei Loznitsa, habitué de Cannes, The Natural History of Destruction, explorant l’impact et l’héritage

La 75e édition du Festival de Cannes s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu de l’année.

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des raids aériens alliés sur l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, a également été soumis. Loznitsa était le dernier à Cannes avec Donbass en 2018, qui a fait ses débuts à Un Certain Regard en lui remportant le prix du meilleur réalisateur.

Aux États-Unis, plusieurs films hollywoodiens ont déjà été confirmés par des sources de l’industrie pour la programmation et joueront probablement hors compétition. Top Gun : Maverick, la suite de Tom Cruise et Elvis de Baz Luhrmann se dirigent vers la Croisette.

Three Thousand Years Of Longing de George

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Miller avec Idris Elba et Tilda Swinton a également été nommé comme sélection hollywoodienne et il y a des rumeurs non confirmées que le film ouvrira Cannes.

FilmNation a accordé les droits nordaméricains à MGM. Le drame de passage à l’âge adulte de James Gray Armageddon Time avec Anne Hathaway, Jeremy Strong et Anthony Hopkins pourrait décrocher une place. Gray’s The Yards, We Own The Night, Two Lovers et The Immigrant ont fait leurs débuts à Cannes. Focus Features

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détient les droits américains ainsi qu’une autre sélection potentielle, Silent Twins d’Agnieszka Smoczynska, un drame sur le lien intense entre les sœurs jumelles qui met en vedette Letitia Wright.

Asteroid City de Wes Anderson serait une rampe de lancement solide pour le résident français, dont le célèbre The French Dispatch a fait ses débuts à Cannes l’année dernière. On sait peu de choses sur l’intrigue, bien que le casting soit épique à haute puissance comme d’habitude et comprend Bill Murray et Tilda Swinton aux côtés de Tom Hanks, Scarlett Johansson, Jeffrey Wright et Rupert Friend.

Certaines sources affirment qu’il ne sera pas prêt à temps, cependant, et visera donc un lancement à l’automne.

Le documentaire Sidney Poitier d’Apple dont Oprah Winfrey est productrice exécutive est en production depuis plus d’un an et serait une sélection prestigieuse des mois après la mort de l’acteur emblématique en janvier.

Kelly Reichardt, qui était à Cannes pour la dernière fois il y a 14 ans avec Wendy And Lucy, a terminé le tournage à la fin de l’année dernière sur Showing Up dans lequel elle retrouve Michelle Williams dans l’histoire d’une artiste se préparant pour une grande exposition.

Le prodige de l’horreur Ari Aster est en poste sur Disappointment Blvd, son profil épique d’entrepreneur qui met en vedette Joaquin Phoenix et a été présenté par A24 aux acheteurs virtuels de Cannes l’année dernière.

Le film serait un grand tirage au sort avec son réalisateur et sa star, bien qu’il y ait eu peu de

La Semaine de la Critique a dévoilé son affiche.

discussions sur l’endroit où il sera présenté, à quel point A24 l’aime.

Darren Aronofsky, n’a présenté Requiem For A Dream que sur la Croisette (Hors Compétition en 2000) et son nouveau film The Whale avec Brendan Fraser serait un hic, bien que le cinéaste américain ait tendance à présenter ses films en avant-première à Venise.

Du Canada, David Cronenberg a amené des films à Cannes à plusieurs reprises (la dernière occasion était Maps To The Stars il y a huit ans) et serait un choix solide avec son dernier film de science-fiction sur l’évolution humaine, Crimes Of The Future, avec Kristen, nominée aux Oscars. Stewart aux côtés de Léa Seydoux et Viggo Mortensen.

Le nouveau film de la réalisatrice canadienne Sarah Polley, Women Talking, sur les femmes

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Paramount,tero ahonen © aamu film company,

mennonites dans une colonie bolivienne en proie aux abus sexuels, est une autre perspective alléchante et met en vedette Jessie Buckley, Rooney Mara, Claire Foy, Frances McDormand et Ben Whishaw.

On parle d’un éventuel créneau pour le tournage américain de la cinéaste québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette, Chien Blanc, basé sur le roman de Romain Gary, raconte l’histoire d’un couple dans les jours qui ont suivi l’assassinat de Martin Luther King Jr et qui accueille un chien qui semble avoir été formé pour attaquer les Noirs. La dernière œuvre du cinéaste, Goddess Of The Fireflies, a été créée à la Berlinale 2020.

Falcon Lake, le premier film de l’actrice canadienne Charlotte Le Bon, est centré sur la romance de vacances d’un adolescent.

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Top Gun : Maverick, la suite de Tom Cruise et Elvis de Baz Luhrmann feront sensation au Festival de Cannes dans sa nouvelle édition.

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Mondial 2022: Barrages de la zone Afrique... Sans trop de surprises Tunis – La Majalla Les qualifications pour la zone Afrique ont débuté. Cinq pays représenteront le continent au Qatar, à l’issue de trois tours éliminatoires.

La phase aller des matchs barrages de la zone Afrique pour le Mondial-2022 a livré son verdict. L’Algérie et la Tunisie se sont imposées respectivement contre le Cameroun et le Mali. Le Sénégal s’est incliné contre l’Égypte alors que le Maroc a arraché un match nul à l’extérieur contre la RD Congo. À la suite d’un report, le deuxième tour de la phase éliminatoire de la Coupe du monde 2022 devant initialement débuter au mois de juin a été lancé durant cette trêve internationale. Quarante équipes, regroupées en dix groupes dont seuls les premiers accéderont au troisième tour.

Les qualifiés, Tunisie, Nigéria, Sénégal, Algérie, Maroc, Ghana, Egypte, Mali, Cameroun et le RD Congo, se sont s’affrontés dans ce cadre en double confrontation directe pour déterminer

les cinq pays représentant le continent pour la prochaine Coupe du monde de football.

Les qualifiés, Tunisie, Nigéria, Sénégal, Algérie, Maroc, Ghana, Egypte, Mali, Cameroun et le RD Congo, se sont s’affrontés en double confrontation directe pour déterminer les cinq pays qui représenteront le continent pour la prochaine Coupe du monde de football .

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Ghaylene Chaalali et Mohmed Ali Ben Romdhane, ont été les principaux acteurs de la victoire Tunisienne contre le Mali .

Les joueurs de la sélection de la République démocratique du Congo qui ont promis un feu d’artifice à leurs supporters, se sont suffis d’un match nul face aux Lions de l’Atlas du Maroc au Stade des Martyrs de Kinshasa.

Les Fennecs mâtent les Lions

Le match joué entre l’Algérie et le Cameroun, qui s’est soldé par un but au profit des Fennecs, a été le huitième match officiel opposant ces deux nations, où le Cameroun avait remporté Les Léopards espèrent toujours permettre à leur quatre des huit rencontres précédentes, trois pays de retrouver le Mondial de football der- nuls et une seule défaite. rière lequel ils courent depuis 1974, en misant sur une victoire au match retour.

Les Fennecs, qui ont gagné le match, étaient pourtant arrivés au Cameroun pour affronter les Les Congolais ont bien cru tenir leur victoire Lions indomptables avec la double couronne de pendant soixante minutes, entre un but de championne d’Afrique et du monde arabe.

Yoane Wissa et un penalty raté du Marocain Ryan Mmae.

D’une tête puissante, Islam Slimani a délivré les Fennecs (41e) et inscrit le seul but de la renMais le Maroc a pu égaliser au terme d’une contre interrompue quelques minutes à cause minute complètement folle grâce à Tissoudali d’un problème d’éclairage en seconde période. qui a allumé d’une reprise de volée le gardien congolais sur une contre-attaque.

Les champions d’Afrique 2017 et 2019 ont tous deux raté la dernière édition de la coupe du Au vu des for ces en présence, on peut s’attendre monde en Russie et cherchent à rebondir lors de à un match retour équilibré même si chaque l’événement mondial. formation tentera de faire la différence.

Pour sa part, le Mali qui a reçu la Tunisie à

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Bamako, s’est incliné devant les Aigles de Carthage, une sélection qui a l’expérience de la Coupe du monde avec cinq phases finales dans la compétition mondiale respectivement en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018.

des cinq tickets réservés à l’Afrique. Ces deux équipes qui comptent la star égyptienne, Mohamed Salah et le meilleur joueur de ‘’Cameroun 2022’’, Sadio Mané, tous les deux évoluant à Liverpool (élite anglaise) et faisant actuellement partie des meilleurs joueurs du monde, Et même si la sélection Tunisienne n’est par- n’ont pas finalement été très brillants. tie avec la faveur des pronostics lors de cette double confrontation, elle a pu franchir le Ru- Malgré un revers synonyme d’élimination dès bicon de ce match aller et entend continuer sur le premier tour pour l’équipe du Sénégal qui la même lancée lors du retour à Radès, mardi a perdu le match par un but à zéro, elle doit prochain. garder toute sa sérénité et son calme pour le match retour puisque ce résultat ne reflète pas Les hommes de Mohamed Magassouba se sont la physionomie de la rencontre et doit permettre inclinés à domicile (0-1) à cause d’un but mar- d’être confiants pour la qualification à la Coupe qué par Sissako contre son propre camp. du monde, a dit le sélectionneur du Sénégal, Il sera expulsé quatre minutes plus tard. Sur Aliou Cissé. la rencontre, la Tunisie n’a pas été surprise, a souligné Jalel Kadri, coach de la sélection Tu- L’équipe ghanéenne dans une impasse nisienne en affirmant que son staff technique et lui-même avaient prévu un match équilibré. Grâce à un match nul, les Black Stars du Nigeria ont pu maintenir l’équipe ghanéenne dans Revanche des Pharaons une impasse sans but à Kumasi.

L’Egypte et le Sénégal ont disputé au Caire un

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Après un match fou, les lions de l’atlas assurent l’essentiel contre les léopards !

Les fennecs prennent une option

Malgré une équipe affaiblie les Black Stars sont parvenus à tenir les Super Eagles du Nigeria à un score vierge au stade Baba Yara Sports lors du match aller des éliminatoires de la Coupe du monde.

L’Egypte est bien partie

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Cependant, le produit final n’était pas là pour les Black Stars car le match s’est terminé dans une impasse sans but.Le Ghana se rendra à Abuja pour le match retour des éliminatoires de la Coupe du monde.