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Coupe du monde féminine de ski alpin
La gagnante des États-Unis Mikaela Shiffrin (première rangée, 3L) célèbre sa victoire avec les membres de l’équipe sur le podium, après l’épreuve de lalom géant de la Coupe du monde féminine de ski alpin FIS, à Semmering, en Autriche, le 28 décembre 2022. (AFP)
Rétrospective 2022 : Les dates marquantes en Afrique
Par Nasreddine Ben HadidJanvier
2 janvier : Démission de Abdallah Hamdok, premier ministre du Soudan. Incendie du Parlement sudafricain au Cap.
8 janvier : Frappe aérienne de Dedebit dans la région du Tigré, en Éthiopie. 23 et 24 janvier: Coup d’État au Burkina Faso : le président Roch Marc Christian Kaboré est renversé à la suite d’une mutinerie de soldats entraînant la prise du pouvoir par l’armée, qui met en place une junte militaire de transition sous le nom Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigée par un militaire, le lieutenant-colonel
Paul-Henri Sandaogo Damiba. 24 janvier : Au Cameroun, huit personnes sont mortes et trente-huit personnes blessées, dans un mouvement de foule à l’entrée du stade d’Olembé de Yaoundé lors d’un match de la CAN 2022.
Février
1er février : En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embaló et son gouvernement sont victimes d’une tentative de coup d’État.
2 février : Plus de soixante réfugiés sont massacrés à Plaine Savo, en république démocratique du Congo, par des insurgés de la CODECO.
5 février : Élections sénatoriales en Algérie. Après l’île Maurice et la Réunion, le cyclone Batsirai
frappe Madagascar et fait 122 morts.
6 février : Le Sénégal remporte la coupe d’Afrique des nations de football 2021 face à l’Égypte.
8 février : Au Mali, une opération conjointe des Forces armées maliennes et de la Force opérationnelle Takuba dirigée par la France tue au moins 30 terroristes. Un avion de chasse Mirage 2000 a été impliqué dans l’opération, bombardant un groupe de terroristes à moto. Au Bénin, des rangers et des soldats béninois sont attaqués dans un parc national du Nord ; un Français perd la vie dans l’embuscade.
18 février : Après qu’au moins 40 civils aient été tués la semaine précédente dans 3 attaques menées par l’État islamique dans le Grand Sahara dans les environs de Tessit, l’aviation malienne bombarde un camp terroriste près des frontières avec le Burkina Faso et le Niger, suivi de combats au sol entre les terroristes et l’Armée malienne ; selon l’Armée malienne, 57 terroristes et 8 soldats sont morts dans les affrontements.
21 février : Au Burkina Faso, au moins 63 personnes tuées par une explosion accidentelle dans une mine d’or artisanale.
25 février : Cinq employés de Médecins sans frontières sont enlevés dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Mars
1er mars :Au Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, le chef de la junte au pouvoir, signe un plan pour entamer une transition de trois ans vers la démocratie.
1er au 2 mars :Massacre de Danguèrè Wotoro au Mali.
5 mars : Au Mali, une attaque jihadiste contre un camp de l’armée malienne à Mondoro dans le centre du pays fait 27 morts parmi les soldats et plusieurs dizaines de «terroristes» ont été «neutralisés» d’après l’armée malienne.
5 au 17 mars : Le cyclone Gombe tue au moins 53 personnes au Mozambique.
Le Maroc a écrit l’histoire et ouvre une nouvelle ère pour le football africain
Au Niger, sept enfants sont tués et cinq autres sont blessés lors d’une frappe aérienne de l’armée de l’air nigériane dans la région de Maradi au Niger. L’armée a rapporté que la frappe aérienne était le résultat «d’une erreur à la frontière».
7 mars : Les forces françaises confirment des informations selon lesquelles elles ont tué Yahia Djouadi, haut responsable d’Al-Qaïda d’origine algérienne, lors d’une frappe de drone, au Mali en février 2022.
10 mars : En République démocratique du Congo, un
Coup d’État au Burkina Faso
accident de train fait 75 morts et 125 blessés dont 28 graves.
16 mars : Au Niger, un bus d’une compagnie de transport et un camion ont été attaqués par un groupe de terroristes armés sur l’axe Dori-Téra. Au moins 21 passagers, dont le chauffeur du bus qui revenait de Ouagadougou, ont été tués.
23 mars : En Somalie, Al-Shabaab tue au moins 48 personnes dans une série d’attaques à Mogadiscio et Beledweyne.
31 mars : 150 à 500 habitants du village de Moura, près de Mopti, sont massacrés par l’armée malienne et le Groupe Wagner.
Avril
6 avril: Au Burkina Faso, l’ancien président Blaise Compaoré est reconnu coupable de complicité du meurtre du premier président du pays Thomas Sankara.
8 avril: Inondations meurtrières au KwaZulu-Natal en Afrique du Sud.
9 avril : Élections législatives en Gambie.
13 avril: Un accident de bus à Assouan (Égypte) fait 10 morts.
19 avril: Massacre de Hombori au Mali.
21 avril: La Communauté d’Afrique de l’Est accepte de mettre en place une force militaire régionale dans l’est de la République démocratique du Congo pour
tenter d’y mettre fin aux conflits.
30 avril: Fin de la Saison cyclonique 2021-2022 dans l’océan Indien sud-ouest.
Mai
15 mai: Hassan Sheikh Mohamoud est élu président de la Somalie. Le Mali annonce son retrait du G5 Sahel.
19 mai: Attaque de Madjoari au Burkina Faso.
21 mai :Attaque de Bourzanga au Burkina Faso.
22 mai: 30 personnes sont tuées dans le nord-est du Nigeria dans une attaque menée par des terroristes.
25 mai: Au Sénégal, un court-circuit d’un hôpital néonatal déclenche un incendie causant la mort de onze bébés dans un hôpital public de Tivaouane dans l’ouest du pays. Le ministre de la Santé est limogé après ce drame.
28 mai: Au Nigeria, au moins 31 personnes sont mortes lors d’une bousculade dans une église de l’État de Rivers, dans le sud du pays.
29 mai: Vingt-quatre civils sont tués et une soixantaine blessés par des séparatistes armés dans le sud-ouest anglophone du Cameroun.
Juin
2 juin: Un premier cas de variole du singe est confirmé au Maroc.
4 et 5 juin: Bataille d’Andéramboukane au Mali.
Septembre
6 - 8 septembre: Bataille de Talataye au Mali.
17 septembre: Au Sénégal, Amadou Ba est nommé Premier ministre.
19 septembre: La Guinée équatoriale abolit la peine de mort. 23 septembre: Début effectif de la saison cyclonique 20222023 dans l’océan Indien sud-ouest.
25 septembre : Élections législatives à Sao Tomé-etPrincipe.
30 septembre: Coup d’État au Burkina Faso.
Octobre
7 octobre : Élections législatives au Lesotho. Au Nigeria, le naufrage d’un bateau surchargé transportant 85 personnes, fait 76 morts dans l’État d’Anambra, dans le sud-est du pays.
20 octobre : Au Tchad, de violents heurts opposant police et manifestants à N’Djamena, où des centaines de personnes se sont réunies à l’appel de l’opposition, causent la mort d’une «trentaine» de personnes dont une «dizaine» de membres des forces de sécurité.
23 octobre: Un attentat à Kismaayo (Somalie) fait au moins huit morts.
29 octobre : Des attentats à Mogadiscio (Somalie) tuent au moins 100 personnes.
Novembre
2 novembre: En Éthiopie, une trêve est signée entre le
gouvernement et les rebelles du Tigré.
6 novembre : Le vol Precision Air 494 s’écrase dans le lac Victoria en Tanzanie.
12 novembre :En Égypte, un bus tombe dans un canal du delta du Nil dans le gouvernorat de Dakhleya, tuant 21 personnes. Signature du traité de paix mettant fin à la Guerre du Tigré.
6 au 19 novembre: Conférence de Charm el-Cheikh sur les changements climatiques (COP27) en Égypte.
9 au 19 novembre: Championnat d’Afrique des nations féminin de handball 2022 à Dakar (Sénégal).
15 novembre: Début officiel de la saison cyclonique 20222023 dans l’océan Indien sud-ouest.
19 et 20 novembre: 18e sommet de la francophonie à Djerba en Tunisie.
20 novembre: Élections parlementaires et élection présidentielle en Guinée équatoriale, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est réélu avec 94,9 % des voix et son parti remporte la totalité des sièges de la Chambre des députés et du Sénat. Début de la Coupe du Monde au Qatar, avec la participation de cinq pays africain (Maroc, Tunisie, Sénégal, Cameroun, et Ghana)
27 novembre: En Somalie, l’attaque d’un hôtel à Mogadiscio fait au moins neuf morts.
Décembre
17 décembre: Élections législatives anticipées en Tunisie (1er tour).
18 décembre: Clôture de la Coupe du monde, avec une excellente prestation de la sélection marocaine.
de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012, elle a tout fait, tout vécu. Avec sa mort, son fils aîné, Charles, l’ancien prince de Galles, a été sacré roi et sera connu sous le nom de roi Charles III. À 73 ans, Charles sera la personne la plus âgée à devenir roi dans l’histoire britannique. Le couronnement du roi Charles III est prévu pour le 6 mai 2023.
9. Le Brésil vire à gauche avec les élections nationales
Après la victoire des démocrates aux États-Unis l’année dernière, la plus cruciale des victoires de gauche en 2022 a été celle de Luiz Inácio Lula da Silva au Brésil le 30 octobre, mettant fin au mandat controversé du leader d’extrême droite Jair Bolsonaro. De manière spectaculaire, Lula da Silva est passé de prisonnier à président en seulement trois ans. Il a été emprisonné en avril 2018 après avoir été reconnu coupable dans un scandale de corruption. Emprisonné pendant environ un an et demi, il a été libéré en 2019, lorsque la Cour suprême du Brésil a décidé d’annuler sa condamnation.
Lula da Silva a gagné avec une marge infime,
recueillant 50,9% des voix contre 49,1% pour Bolsonaro, dans l’une des courses présidentielles les plus serrées du pays. Il prêtera officiellement serment pour un mandat de quatre ans le 1er janvier 2023. Lula da Silva aura la lourde tâche de remettre le pays sur les rails.
8. La population mondiale dépasse les 8 milliards
La population mondiale a atteint 8 milliards le 15 novembre 2022, l’Inde étant le plus grand contributeur à ce jalon, selon les Nations Unies (ONU). Ce pays a ajouté 177 millions au score final.
L’Inde a également une autre distinction à attendre en 2023, lorsqu’elle devrait dépasser la Chine en tant que nation la plus peuplée du monde. La contribution de la Chine au prochain milliard de la population mondiale devrait être négative, selon l’ONU.
Il a fallu 11 ans au monde pour ajouter un milliard de
personnes à la population, la croissance ralentissant progressivement. Selon l’ONU, cela pourrait prendre 15 ans pour atteindre neuf milliards, et elle ne s’attend pas à ce que ce chiffre atteigne 10 milliards avant 2080.
Plus de la moitié de l’augmentation prévue de la population mondiale jusqu’en 2050 sera concentrée dans huit pays : la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et la République-Unie de Tanzanie.
Pour l’augmentation de 7 à 8 milliards, environ 70
Rétrospective
% de la population supplémentaire se trouve dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur.
7. La COP27 et le fonds de compensation historique
Pour la première fois, les nations du premier monde ont décidé de payer les dommages qu’un monde en surchauffe inflige aux pays pauvres, en payant un fonds pour les « pertes et dommages ». La décision historique a été primée lors du sommet de l’ONU sur le climat à Charm-el-Cheikh en Égypte en novembre. L’Inde a qualifié la COP27 d’«historique» pour avoir obtenu l’accord, affirmant que «le monde a attendu cela bien trop longtemps». Cependant, le résultat sur d’autres questions cruciales, telles que l’appel de l’Inde à une réduction progressive de tous les combustibles fossiles, a montré peu de progrès. C’était une grande victoire pour les pays les plus pauvres, qui ont longtemps réclamé de l’argent –parfois considéré comme une compensation – car ils sont souvent victimes d’inondations dévastatrices, de sécheresses, de vagues de chaleur, de famines et de tempêtes causées par le changement climatique bien qu’ils y aient peu gagné.
Le G77 et la Chine (l’Inde fait partie de ce groupe), les pays les moins avancés et les petits États insulaires avaient présenté la proposition d’un fonds pour les pertes et dommages.
La conférence a convenu de mettre en place un «comité de transition» pour décider comment l’argent sera fourni et qui contribuera au fonds. Ses recommandations seront discutées à la COP28 l’année prochaine. Cependant, ce qui est finalement réalisé sur le terrain reste à voir.
6. Elon Musk prend le contrôle de Twitter
Après une bataille juridique, le milliardaire Elon Musk a finalement racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en octobre. Le magnat des affaires excentriques a pris le contrôle de Twitter le 28 octobre après avoir licencié ses principaux dirigeants, le PDG Parag Agarwal, le directeur financier Ned Segal et le directeur de la politique juridique, de la confiance et de la sécurité, Vijaya Gadde. Et puis a entamé la série de controverses autour de Twitter. Après avoir officiellement racheté le réseau social, Musk a tweeté, «Que les bons moments arrivent» et
En République dominicaine, le petit Damian, né le 15 novembre, a été choisi pour représenter symboliquement le 8 milliardième habitant de la Terre. KEYSTONE
«L’oiseau est libéré». Cependant, les employés de Twitter n’ont pas encore vu ces «bons moments» alors que Musk a commencé à les renvoyer à tort et à travers. Certains rapports ont indiqué qu’il prévoyait de licencier 75 % du personnel. L’entreprise pourraitelle faire faillite dans ce cas ?
Il a demandé aux employés de faire des heures supplémentaires et a provoqué l’inquiétude en annonçant des frais pour l’authentification par coche bleue de Twitter. Après avoir affirmé qu’il était tout à fait pour la liberté d’expression, il a rétabli les comptes de politiciens d’extrême droite tels que l’ancien président américain Donald Trump, tout en suspendant les comptes de quelques journalistes sous un prétexte fallacieux. Cependant, après un sondage Twitter, il a rétabli les comptes de ces derniers. Grace à ce rachat, Musk a tenu le monde en haleine, alors que de plus en plus de personnes quittent le site de microblogging, mécontents d’une annonce ou d’une autre.
5. Le Royaume-Uni a son premier PM d’origine indienne
Le Royaume-Uni a connu une année des plus dramatiques, avec la perte de sa reine bien-aimée et la présence de trois premiers ministres en un an. Le drame a commencé avec la démission de l’ancien
Premier ministre Boris Johnson le 7 juillet après avoir fait face à une série de scandales. Liz Truss a été nommée nouvelle cheffe conservatrice après une féroce bataille pour le leadership au cours de laquelle le député d’origine indienne Rishi Sunak est arrivé deuxième.
Elle a pris les commandes le 6 septembre avec ses grandes promesses de réductions d’impôts, mais les choses se sont détériorées peu de temps après. A cause de ses politiques de réduction d’impôts non financés, les marchés ont plongé, retournant de nombreux députés conservateurs contre elle. Dans une tentative désespérée de sauver son navire en train de couler, Truss a limogé son assistant de confiance Kwasi Kwarteng – ironiquement, pour avoir appliqué ses propres politiques économiques en tant que chancelière de l’Échiquier – et engagé Jeremy Hunt pour le poste.
Cependant, le navire n’a pas pu être sauvé et, finalement, Truss a été démissionné en octobre. Comme largement prévu, Sunak a remporté la course
à la direction du Parti conservateur sans opposition et a prêté serment le 25 octobre.
Sunak est devenu le premier Premier ministre britannique d’origine indienne (et le plus jeune depuis 1812).
Rétrospective
4. Le soulèvement iranien contre le port du hijab
Les dirigeants de la République islamique d’Iran affrontent peut-être le défi le plus virulent qui menace leur régime depuis leur arrivée au pouvoir en 1979. Les manifestations font rage dans tout l’Iran depuis le 16 septembre, lorsque Mahsa Amini, une Kurdeiranienne âgée de 22 ans, en garde à vue pour ne pas avoir porté correctement son hijab, est décédée. La République islamique a qualifié les manifestations d’«émeutes» et a déployé partout les forces sécuritaires. Les forces iraniennes ont tué au moins 448 personnes, selon le groupe Iran Human Rights basé à Oslo. Les manifestants ont remporté une victoire lorsque l’Iran a dissous sa police des mœurs début décembre. Les espoirs vont bon train que ces manifestations pourraient être le signe d’une plus grande révolution qui pourrait renverser le gouvernement répressif de l’Iran. Cela arrivera-t-il ? 2023 racontera cette histoire.
3. Troisième mandat record de Xi Jinping
Le 23 octobre, le président chinois Xi Jinping a cimenté sa place dans l’histoire en tant que dirigeant le plus influent du pays depuis Mao Zedong après avoir été réélu pour un troisième mandat sans précédent en tant que secrétaire général du Parti communiste chinois
(PCC) et, par défaut, le président du pays. Xi, âgé de 69 ans, est devenu le premier dirigeant du PCC au pouvoir après le fondateur Mao Zedong à être réélu pour un troisième mandat, avec la perspective de diriger la Chine à vie. Le troisième mandat de Xi a mis fin à la règle vieille de plusieurs décennies suivie par ses prédécesseurs – à l’exception de Mao – de prendre sa retraite après un mandat de 10 ans. Avec la montée de Jinping, les hostilités de la Chine avec les pays de la région Asie-Pacifique, y compris l’Inde, ont également augmenté.
2. La crise économique brûlante du Sri Lanka
Depuis environ la mi-2021, les conditions économiques ont commencé à devenir difficiles pour les Sri Lankais. Le carburant et le gaz sont devenus de plus en plus chers et difficiles à obtenir à mesure que l’inflation montait en flèche. Le gouvernement a levé les interdictions d’importation.
Au moment où les manifestations ont commencé dans le pays en avril, les écoles ont été fermées, les produits alimentaires de base et les médicaments vitaux étaient en pénurie. Le pays était, également, témoin de longues coupures de courant.
Politique
Une armée propre à l’Afrique de l’Ouest
Entre souhaits candides, et concrétisation coûteuse…
Par : La Majalla
«La Cédéao aspire à la création d’une force de stabilisation qui doit permettre de lutter contre l’insécurité dans la sous-région. Lorsque les jihadistes se sont emparés du nord du Mali, en 2012, l’organisation ouestafricaine envisageait déjà de mobiliser une force régionale. Mais la réflexion ne s’était jamais concrétisée et le Mali avait dû solliciter l’armée française - l’opération Servalpuis la Misma de l’Union africaine, devenue Minusma lorsque les Nations unies ont pris le relai».
Ce paragraphe a été reporté (à quelques mots près) par les agences de presse, ainsi que tous les médias, qui ont couvert le sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui s’est tenu, au début du mois de décembre dernier, à Abuja.
En résumé : Une force militaire anti-terroriste et anti-coup d’État.
Une volonté en quête de moyens… Le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Umaro Mokhtar SissocoEmbaló président de la Guinée Bissau, a annoncé, en juillet, la création bientôt d’une force anti-putsch. Umaro Mokhtar Sissoco Embaló s’exprimait en conférence de presse conjointe avec son homologue français, Emmanuel Macron en visite dans le pays. «Il y a déjà sur la table de la Cédéao un projet de création d’une force anti-putsch qu’on est en train de penser à créer», affirmant que
«cette entité va permettre à tout le monde de comprendre que nous sommes au 21e siècle et qu’il est inadmissible et inacceptable de faire des coups d’État», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «On ne peut penser que pour arriver au sommet de l’État, c’est un fast track. Il y a des procédures pour être chef d’État. Il faut qu’on soit tous républicains. C’est le peuple qui a le droit de sanctionner les dirigeants, mais pas avec des coups d’État militaires».
Au-delà des bonnes espérances, et des intentions louables, cette (simple) aspiration soulève plus d’une question. Le premier concerne (réellement) les vraies intentions et les réelles motivations, des pouvoir en place de mettre en place une telle force, qui serait «anti-coup d’États», tout en sachant qu’en Afrique plus qu’ailleurs, la force militaire, en plus de son rôle «tout naturel» d’assurer la sécurité aux frontières, constitue la première ligne pour la défense du régime contre tout tentative (interne) de renversement du régime. Ou à l’inverse, elle serait la force qui va accomplir ce renversement.
La présidente du Réseau africain pour le secteur de la sécurité (African Security Sector Network), Niagalé Bagayoko, considère que ce choix «va poser des difficultés institutionnelles», avant de s’interroger au sujet des moyens : «Est-ce que les lacunes d’équipements et de logistique, qui ont très largement été à l’origine de son incapacité à se déployer au Mali en 2012, ont été résolues ?». Niagalé Bagayoko ajoute que «le mécanisme qui sera mis en place ne pourra pas se limiter, comme la Minusma, à un mandat axé sur le
La Cédéao veut une armée anti-coup d’État pour ses états membres.
territoire malien. La crise s’est aujourd’hui étendue à un trop grand nombre de pays. On s’interroge sur la coordination avec l’initiative d’Accra, qui a, elle aussi, fait savoir qu’elle voulait déployer une force au Sahel». Par ailleurs, «qu’en est-il de l’Union africaine ?», se demande la présidente du Réseau africain pour le secteur de la sécurité. Alors que l’avenir de la Mission des Nations unies au Mali semble incertain, la Cédéao serait en train de chercher une option de remplacement.
La nouvelle force ouest-africaine doit contrer la menace terroriste, mais aussi les coups d’État. On ignore si, au-delà des putschs militaires, les coups d’État institutionnels, autrement dit le non-respect du nombre de mandats prévus par la Constitution, sont également concernés.
Si sur le plan purement théorique, combattre le terrorisme ne peut soulever de contradictions majeures entre les pouvoirs en place. Contrairement au «combat contre les putschs» qui soulève plus d’une question.
La composition de cette force constitue le «premier piège», qui fera obstacle à ce projet : Va-t-on admettre le principe des «quotas», où chaque armée mettrait à la disposition de
la Cédéao un «contingent», ou plutôt un recrutement individuel ? L’Écomog, bras armé de la Cédéao Rappel des principales interventions de forces de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a mandaté l’armée sénégalaise pour intervenir en Gambie.
La crise s’est aujourd’hui étendue à un trop grand nombre de pays. On s’interroge sur la coordination avec l’initiative d’Accra, qui a, elle aussi, fait savoir qu’elle voulait déployer une force au Sahel.
Elle compte plus de 600 policiers, gendarmes ou militaires, originaires du Nigeria, du Burkina Faso, du Sénégal, du Togo et du Niger. Elle a notamment pour mission de s’occuper notamment de la protection des personnalités et des édifices publics.
Déjà, en février 1999, l’Ecomog, une force mandatée par la Cédéao et créée en 1990 à l’initiative du Nigeria, avait été déployée, grâce à une aide logistique de la France, pour régler la crise politico-militaire dans le pays soumis à une sanglante rébellion. Mais la force, dotée d’armes légères, s’était retirée quelques mois plus tard, n’ayant pu empêcher une reprise des combats puis le renversement du chef de l’État.
- Liberia -
En août 1990, à l’initiative de la Cédéao, l’Ecomog débarque à Monrovia, huit mois après le déclenchement d’une guerre civile. Conçue comme une force d’interposition, elle est amenée à prendre de plus en plus de responsabilités dans le maintien de l’ordre. L’Ecomog (jusqu’à 20.000 hommes) réussit à ramener finalement la paix en 1997, après avoir mené à bien le désarmement des combattants et l’organisation d’élections.
Les derniers soldats de l’Ecomog quittent le Liberia en octobre 1999. En août 2003, une
Mission de la Cédéao, l’Ecomil, est déployée à Monrovia après trois mois de siège par une rébellion.
Mais, limitée à quelque 3.500 hommes, l’Ecomil n’arrive pas à se déployer dans l’ensemble du pays et transfère son contingent à l’ONU.
- Sierra LeoneEn mai 1997, l’Ecomog se re-déploie dans sa grande majorité en Sierra Leone, voisine du Liberia et également en proie à une guerre civile depuis 1991.
Le contingent nigérian de l’Ecomog chasse de Freetown une junte militaire (1997-1998) puis rétablit le président Ahmad TejanKabbah au pouvoir. Début 1999, les soldats nigérians s’opposent à une offensive rebelle sur la capitale.
L’Ecomog, qui a compté jusqu’à 11.000 hommes, cède la place en 2000 à une mission de l’ONU.
- Côte d’IvoireEn Côte d’Ivoire, en proie depuis septembre 2002 à une rébellion, une mission de la Cédéao (Miceci, 1.300 militaires) est déployée en janvier 2003, mais en 2004, les soldats sont intégrés au sein de l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci).
pinion O
Par : Abdelkader Al-ZawiLe continent africain ; un foyer des aspirations internationales
Depuis le début de la vie humaine sur terre, ils ne cessent de se déplacer d’un endroit à l’autre, car la plupart d’entre nous sont impatients d’envisager de nouveaux horizons. De plus en plus les gens envisagent de quitter leur lieu de naissance et de s’installer sur un nouveau continent. Lorsqu’ils décident de franchir ce grand pas dans leur vie, ils laissent tout derrière eux, dans une aventure qui les transportera dans un nouveau monde. Au tournant du 19e siècle, l’immigration était souvent une décision qui affectait toute la vie du migrant, mais aujourd’hui, on peut rentrer dans son pays d’origine en quelques heures.
Les raisons qui poussent les gens à décider de voyager à l’étranger sont de nature différente, et varient selon les circonstances. Certains peuvent être à la recherche d’un changement, d’un défi de vie, d’une opportunité de carrière ou d’un amant. D’autre part, d’autres peuvent être contraints de fuir leur pays en raison de circonstances difficiles, de menaces existentielles telles que la guerre, ou de raisons économiques, politiques ou religieuses, et ils recherchent alors un endroit sûr.
Ici, je voudrais vous présenter l’histoire de la fille australienne Evy, qui a quitté son pays natal à l’âge de vingt et un ans. C’est une série d’événements qui ont commencé dès sa naissance qui ont poussé Evy à déménager à l’autre bout du monde et à venir à Londres. Né en Irlande du Nord en tant que citoyen britannique, le père d’Evy a immigré en Australie avec ses parents et ses cinq sœurs dans les années 1970. Cela a rendu le voyage d’Evy vers l’Europe simple et flexible par rapport à ce que beaucoup trouvent, car elle avait droit à la citoyenneté britannique avant même de mettre les pieds au Royaume-Uni.
Evy passé ce qu’on appelle maintenant son «année sabbatique» à enseigner l’anglais dans le centre de la Chine, pour revenir un an plus tard. Se sentant incertaine quant à son avenir et ne sachant pas quelle serait sa prochaine étape, elle ressentait un fort désir de voyager et de partir à l’aventure, et voulait le réaliser ce souhait. Evy a rencontré un ami qui avait l’habitude de passer ses étés à skier en Autriche, voyager à travers l’Europe, pour revenir à la saison de
ski australienne (fait : l’Australie reçoit plus de neige que la Suisse). Evy a donc décidé d’essayer de passer la saison de ski en Autriche également. Après la fin de la saison, elle s’est rendue à Londres pour rendre visite à une amie d’enfance qui avait terminé un programme d’échange avec l’Espagne, et vivait avec ses cousins britanniques. Le plan d’Evy consistait à trouver un travail de bureau temporaire pour économiser de l’argent, lui permettant de visiter plus de pays européens. Les deux amies ont accompli un certain nombre de courts voyages ensemble, mais ont rapidement constaté que la valeur du dollar australien diminuait par rapport à la livre sterling, et elle s’est retrouvée à la recherche d’un emploi stable. Parfois, la vie nous apporte un arrangement différent. Evy a trouvé un accepté, un poste de débutante, dans un bureau. Comme elle le raconte en souriant : «Peu de temps après, j’ai rencontré mon mari… J’ai eu trois enfants et un animal de compagnie… Après 16 ans, tout fait désormais partie du passé.
Quand je lui ai demandé comment elle se sentait lorsqu’elle était dans l’avion en provenance de Brisbane, il y a une vingtaine d’années, elle a dit qu’elle était ravie de rencontrer son amie, avant d’ajouter : «Je me souviens que les images, que j’avais de Londres, ressemblait à tout ce que j’ai vu dans les films... Paddington Bear, Buckingham Palace, les policiers avec leurs chapeaux et London Bridge (qui s’est avéré ne pas être le beau pont que je croyais, mais Tower Bridge)».
Mais sa conception idyllique de l’Angleterre était un peu différente de la réalité. À sa descente de l’avion, elle a remarqué en premier, la police partout avec des fusils automatiques. C’était au début de 2006, peu de temps après les attentats à la bombe de 2005 à Londres. D’où une situation d’alerte maximale. C’était stressant pour elle au début. Ses grands-parents lui ont dit de ne pas prendre le bus ou le métro. Chose qui lui était absolument impossible, car ce sont les deux principaux modes de transport à Londres.
Quand je lui ai demandé ce qu’elle espérait voir en Europe, elle a dit qu’elle espérait
Rapport
La pilule meurtrière... Un tueur qui fauche silencieusement la vie des Égyptiens
Action immédiate du gouvernement pour interdire l’importation
Le Caire : Mohamed KhalilD’une manière urgente, sous des avertissements grandissants, quant à son danger après avoir coûté la vie à de nombreux Égyptiens, le gouvernement égyptien commence à manœuvrer pour arrêter l’importation du cyanure toxique, connu sous le nom commun de «la pilule meurtrière», qui est en usage pour lutter contre les rongeurs, dans le but de préserver les champs de blé. La substance a récemment été utilisée pour des suicides. La pilule meurtrière, a causé en une semaine uniquement, la mort de 10 jeunes. Situation, qui a poussé à tirer la sonnette d’alarme concernant le son danger. Le gouvernement a appelé à prendre des mesures urgentes pour interdire son importation, surtout à la lumière de l’existence d’autres alternatives qui peuvent préserver la
récolte de blé et prévenir ses dommages.
La pilule meurtrière a révélé un déséquilibre sociétal majeur, et une augmentation des cas de dépression, sur fond des crises économiques, des taux de chômage élevés, et une augmentation de la dépendance aux stupéfiants. Un «cocktail» qui conduit au suicide, pour des raisons les plus anodines. Une situation qui force à prêter attention à la gravité de ces phénomènes sur la sécurité de la société égyptienne.
Des sources bien informées révèlent une décision gouvernementale de mettre fin à l’importation de la pilule meurtrière, et la remplacer par des moyens sûrs pour préserver la récolte de blé. Sachant que plusieurs pays arabes, en tête le Royaume d’Arabie Saoudite et le Royaume hachémite de Jordanie, qui ont interdit l’usage de la pilule meurtrière, qui a provoqué une hausse de la mortalité infantile. La pilule meurtrière est officiellement introduite en Égypte comme étant un insecticide, sans aucune mise-en-garde concernant
Le chômage, les taux de divorce élevés, et le refus aux parents de voir leurs enfants, sont parmi les raisons du suicide en utilisant la pilule meurtrière.
La pilule meurtrière, est l’un des poisons les plus mortels. Sans antidote, il contient du cyanure. Ses effets sur le corps sont connus parce qu’il ferme la chaîne d’oxygène dans le corps.
pays, et qu’il est possible de lutter contre les rats d’une autre manière grâce à des alternatives autres que cette substance. Et il souligne que «l’État doit travailler pour augmenter le nombre de psychiatres dans le pays, car l’Égypte dispose
d’un nombre assez réduit de spécialistes en ce domaine, et n’offre pas de soins psychiatriques. Sans oublier que les familles ne disposent d’aucune culture en ce domaine, ni la reconnaissance de la pathologie, ni la manière de la traiter. Une personne peut souffrir de trouble obsessionnel-compulsif, des précurseurs de dépression aiguë, des précurseurs bipolaires, et des hallucinations audio-visuelles, sans que la famille ne découvre que leur fils souffre d’une maladie mentale.
On fait plutôt appel à des charlatans pour les soins, tandis que la personne peut être atteinte de schizophrénie. Il n’existe pas de culture psychiatrique chez la majorité des Égyptiens, en plus de la pauvreté des plus grands segments de la société, et les coûts de la psychiatrie sont exorbitants, en plus de la propagation de l’addiction aux substances narcotiques qui peuvent être à l’origine de la propagation de cas de dépression sévère. Le stigmate (de la maladie mentale), du moment qu’il touche une personne, ce dernier peut délaisser sa famille et ses enfants, et ne peut aller au travail, et même d’abandonner son traitement.
Il ajoute que le chômage contribue à l’aggravation de cette situation, en plus des taux de divorce élevés, on peut citer l’action d’empêcher les parents de rencontrer leurs enfants, sont parmi les raisons du suicide, par
Dix cas de suicide en une semaine par la pilule meurtrière
Des revendications appellent à empêcher l’importation de «la pilule meurtrière» ou l’autorisation de sa vente, surtout avec l’existence d’autres alternatives communes à l’État et les individus pour empêcher que le phénomène ne s’aggrave.
usage de la pilule meurtrière. Prévisions d’une augmentation des suicides
Le Dr Najah souligne «l’existence d’ un danger social en Égypte, qui pèse plus que les ennemis extérieurs, ou la décadence économique. Le suicide par prise de la pilule meurtrière, constitue la preuve d’un effritement social, qu’on doit colmater, sans pour autant disposer de statistiques. La société jouissait de la stabilité et du calme». Le père rentrait chez lui à midi et communiquait avec ses enfants, les guidait, les instruisait et les conseillait, mais maintenant le père ne rentre chez lui qu’après minuit, car il est en quête d’un travail supplémentaire, dans le but d’améliorer la situation des siens. Un effort au dépens de la famille. En plus de la démission des écoles au niveau instructif. Le recours aux cours particuliers, sans oublier l’inexistence de jardins d’enfants, tant la famille, l’école, et la mosquée ont perdu leurs rôles.
Le Dr Najah confirme que l’Égypte connaîtra davantage de suicides au cours de la période à venir et que le danger social qui y pèse, est plus grand que le danger économique ou politique.
Plus dangereuse que la drogue… Très difficile de sauver son consommateur.
De son côté, la responsable du service de toxicologie et de médecine légale des CHU de Menoufia, la Dr Azza Zanati, alerte concernant le danger de la commercialisation de la pilule meurtrière, qui a causé la mort d’une dizaine de personnes dans le seul département Menoufia, ajoutant que le pourcentage des morts par ce poison, est très fort, et son traitement est assez difficile, compte tenu des propriétés interactives des comprimés dans le corps humain. Aussi, la plupart de ces suicides ne dépassent pas l’âge de 35 ans.
Dr. Azza Zanati souligne la nécessité de sensibiliser à la gravité de la prise de cette pilule, et d’augmenter la peine pour ses vendeurs afin de limiter la circulation, avant de n’ajouter que les fonctionnaires des ministères.
Concernés, parmi lesquels ceux de l’Intérieur et de l’Agriculture, ont reçu une correspondance avec la nécessité de bien définir le statut du vendeur.
Concernant la difficulté à sauver les suicidaires, elle précise que la composition des comprimés présente un danger, car ils contiennent du gaz phosphine, qui réagit avec les liquides de l’estomac s’il est pris par voie orale, et interagit avec les poumons s’il est inhalé.
Politique
Le français, enjeu politique en Algérie Un «butin» qui ne l’est plus !
Par Nasreddine Ben HadidL’Algérie reste pour la mémoire coloniale française, ce qu’est l’Inde était pour la couronne britannique. Un joyau qui a rendu l’une et l’autre de ces deux puissances coloniales, riches, et surtout, a aidé à renforcer le prestige de Londres et de Paris. Pour ces raisons, la «guerre d’Algérie» qui a duré du mois de novembre 1954 au mois de juillet 1962, a été plus que sanglante sur le plan militaire, et plus que pesante dans la mémoire populaire collective des deux rives de la Méditerranée. Entre Paris et Alger, le divorce n’est pas consommé. Les Français, ou du moins le discours politique, et même académique prédominant, est encore convaincu des «bienfaits du colonialisme». Les Algériens, quant à eux, restent positionnés sur leurs exigences. À savoir une condamnation claire et sans aucune ambiguïté de «l’acte colonial», suivie d’une reconnaissance de la responsabilité morale, juridique, mais aussi historique de la France, et admission du principe de la réparation. Sans oublier la restitution des archives que la France a emporté en 1962.
De l’avis de tous les observateurs, la France ne veut nullement admettre la «fermeture» du dossier de sa présence en Algérie dans ce sens. Les Algériens ne veulent, eux aussi, et surtout ne peuvent accepter que 130 ans de colonialisme, finissent par une «accolade» entre deux «adversaires» qui enterrent la «hache de la guerre».
Les générations d’Algériens vivant sur le sol français, à savoir quelques millions de personnes, constituent un réel, qui ne peut être meilleur sans la fermeture du dossier colonial.
Sur le sol algérien, à la fois, la France reste cet «ex-colonisateur» qui ne veut admettre ses crimes, demander pardon, et consentir les réparations, mais est à la fois, la première destination des Algériens, qui y vont pour passer leurs vacances, mais surtout visiter un «parent », car tout Algérien en dispose d’un sur le sol français.
Les billets de banque délaissent le français pour l’anglais
Politique
bas pour les journaux en langue arabe. Mieux encore, il suffit d’opérer un tour dans les salles de rédaction, des journaux algériens en langue française, pour constater du premier regard que la moyenne d’âge, est très loin supérieure à celle de leurs confrères opérant en langue arabe.
Les «excellentes plumes, qui maitrisent la langue française à la perfection, se font plus que rares» nous dira plus d’un journaliste francophone en Al-
La France ne veut nullement admettre la «fermeture» du dossier de sa présence en Algérie dans ce sens. Les Algériens ne veulent, eux aussi, et surtout ne peuvent accepter que 130 ans de colonialisme, finissent par une «accolade» entre deux «adversaires» qui enterrent la «hache de la guerre».
gérie. Sans oublier : «qu’au départ de l’actuelle génération, aussi bien de journalistes, que de lecteurs, il n’y aurait ni plumes qui peuvent assurer une édition «acceptable», ou encore des lecteurs qui prendraient la peine de lire une critique de cinéma, ou la présentation d’un livre en français».
Aussi, les quelques dizaines de chaines de télévision, actives en Algérie, sont dans l’obligation, de sous-titrer en arabe, les films en français. Chose plus qu’inimaginable deux à trois décennies en arrière.
La langue française est en train de perdre du terrain. Même les plus francophones, ou même francophiles ne peuvent nier cette évidence. Reste à ajouter que la langue de Baudelaire, présente une résistance inimaginable, surtout qu’elle ait recours au «dopage». Il suffit de faire un tour dans les manifestations culturelles francophones, pour constater du premier regard, une «élite» (presque toujours les mêmes visages), disposant de moyens matériels colossaux : Comprendre hôtels de luxe, buffets bien garnis pour la plupart. En tout cas une «logistique» meilleure (et de loin même) que celle des évènements semblables, de langue arabe.
Un «butin de guerre», jamais aussi contesté….
Le rapport des «autochtones» avec la langue française, est resté (presque) toujours conflictuel. La
France du temps de sa présence en Algérie, a plus que négligé la langue arabe. Situation qu’ont engendrée des générations de «francophones» qui même en combattant pour le droit de rétablir la langue arabe dans ses droits, font usage du français. Une situation anachronique qui a toujours taraudé les élites algériennes : Comment rompre politiquement avec le colonialisme, tout en vivant dans «la prison» de langue ?
Kateb Yacine, un des plus célèbres écrivains algériens, qui a enrichi par ses publications la langue française, a présenté une réponse bien à lui, à cette question plus que cruciale : «La langue française est notre butin de guerre».
Cette phrase devenue plus que célèbre. Autant, elle a pu calmer, et satisfaire l’ego de certains qui rejettent la langue du colonisateur, autant elle a versé énormément d’huile sur un feu déjà très haut. Qu’elle soit une réelle conviction de la part de Kateb Yacine, ou une tournure purement linguistique visant à dévier l’intelligentsia algérienne de ce que certains considèrent comme «un faux problème», l’Algérie n’a pu, ou plutôt n’a pas voulu, et même ne fait plus rien actuellement pour faire fructifier ce «butin».
Plus même, l’Algérie officielle (comprendre le pouvoir en place) a déjà annoncé ses couleurs très hautes, et surtout d’une manière plus que fracassante : L’anglais viendra prendre la place de ce (fameux) «butin» qui, pour beaucoup d’Algériens ne vaut plus rien.
L’Algérie officielle, dans son discours nie toute dimension politique à cette «substitution»… Uniquement, et jamais plus, un acte pragmatique. La langue anglaise, surtout dans sa version américaine, prédomine le monde des sciences, des affaires, et surtout permet de communiquer avec tous les peuples. Chose que le français ne peut (plus) garantir.
Pires encore : certaines disciplines dans certaines universités françaises, se font paradoxalement dans la langue de Shakespeare !
Une crise politique, oui, mais pas totalement…
À creuser un peu dans les sérails du pouvoir à Alger, on remarque que ce vouloir de rupture, de ce que Paris admet comme «cordon ombilical» avec ses ex-colonies, n’est pas totalement dénudé
d’arrière-pensées politiques envers la France. Aussi, personne n’oserait dire que la décision (algérienne) est politique dans sa totalité.
La relation entre Paris et Alger, est tel le météo, a toujours tangué entre un ciel assez dégagé (en apparence), accompagné d’un température largement négative, que des «lunes de miel» qui n’ont jamais trop duré.
Tous les observateurs s’accordent pour constater que cette «météo» est actuelle plus que maussade. Plus d’un dossier constitue un «champ de bataille» entre Alger, qui veut naviguer ailleurs, et surtout loin de la France, tandis que Paris voit dans son excolonie le refrain d’un «amour» éternel.
L’Algérie a toujours vu d’un œil de suspicion tout le «manège» de la francophonie, car elle le considère en premier, comme un outil, que la France veut garder entre ses mains, pour faire perdurer sa domination sur ses ex-colonies.
De ce fait, Alger a toujours considéré que l’appartenance ou l’adhésion à cette organisation n’est autre, qu’une forme, certes déguisée, mais humiliante d’un retour sous les jougs du colonialisme.
Au contraire de la France, qui toujours annoncé un
Malgré une Constitution qui a inlassablement insisté, dans ses nombreuses éditions, toujours en préambule, que la langue arabe est bien langue officielle, la langue française, a opposé une résistance plus que farouche, aussi bien dans l’enseignement, la culture, que l’administration.
Politique
rôle strictement culturel, à savoir un «ciment» entre tous les pays qui veulent fructifier leurs parts de ce «butin de guerre».
Dans le but de distinguer mieux les nuances de la situation linguistique, La «Majalla» a rencontré Abdessalem Sekia, journaliste et politologue algérien, qui a bien dressé une carte linguistique de l’Algérie :
Quelle est votre évaluation, de la situation de la presse écrite, aussi bien de langue arabe que française, au niveau du tirage que l’influence sur l’opinion publique ?
La presse écrite arabophone est de loin prédominante au dépend de la francophone, aussi bien au niveau du nombre des titres, que du tirage global. Il faut rappeler presque la totalité de la jeunesse, les étudiants en premier, est arabophone.
L’élite francophone algérienne détient-elle encore le pouvoir, aux niveaux, culturel et médiatique, en particulier ?
Je dirai dans une large mesure : Il existe une élite francophone, qui assume encore de hautes responsabilités. Toute l’Algérie a suivi avec étonnement le discours du ministre des Finances lors de sa présentation du projet de loi de finances au Parlement en français, invoquant son incapacité à s’exprimer en arabe. Une première peut être, au niveau interna-
tional : Un ministre, ne maitrisant pas la langue officielle de son pays.
Malgré cela, on constate une insistance de la part des autorités à diffuser la langue arabe, et c’est ce qui ressort des correspondances de certains ministres qui exigeaient sous une forme impérative que
On constate une insistance de la part des autorités à diffuser la langue arabe, et c’est ce qui ressort des correspondances de certains ministres qui exigeaient sous une forme impérative que toute correspondance soit en langue arabe.
toute correspondance soit en langue arabe. Le premier ministre a sommé une intervenante lors d’une réunion entrepreneuriale, de parler en arabe. Un message, qui incite à abandonner progressivement le français. Une entreprise qui risque de prendre du temps.
La France fournit un grand effort pour préserver le statut de sa langue en Algérie. Comment évaluez-vous cet effort ? Surtout, quel est l’effet?
La France œuvre pour maintenir une élite, en plus d’être francophone, sert ses intérêts. En diffusant la langue française à travers les instituts culturels français et en finançant certains projets, notamment dans le domaine du cinéma, afin de présenter sa version des événements.
L’Algérie œuvre sans relâche pour remplacer le français par l’anglais. Jusqu’où cet effort le mènera-t-il ? Et quel est l’impact sur les relations avec les pays occidentaux. Notamment les espaces francophones et anglophones ?
Le terme «remplacer» est un peu exagéré. On remarque certaines mesures pour généraliser la langue anglaise, comme en témoigne l’inclusion de l’anglais au stade des études primaires, et l’usage de cette langue aux devantures des organismes officiels.
L’Algérie pratique une rupture avec l’hégémonie
française. Elle n’est pas membre de la Francophonie, et son absence du sommet de Djerba. Concernant la généralisation ou de l’expansion de la langue anglaise, l’Algérie ne rejoint pas forcément l’espace anglophone, et elle n’est pas hostile à l’espace francophone. Tout simplement, l’anglais est la langue la plus répandue. De ce fait, l’Algérie compte bien en profiter.
La France œuvre pour maintenir une élite, en plus d’être francophone, sert ses intérêts. En diffusant la langue française à travers les instituts culturels français et en finançant certains projets, notamment dans le domaine du cinéma, afin de présenter sa version des événements.
pinion O
Par : Mehdi AakbaiLa dimension internationale du soulèvement du peuple iranien
Le régime tyrannique en Iran n’aurait pas perduré pendant toutes ces années, si la politique internationale adoptée à son égard, avait été stricte et fondée sur deux considérations fondamentales : Prise en compte de l’intérêt du peuple iranien, ainsi que la sécurité et la stabilité de la région et du monde, en considération. Reste que la situation dans la région, ait servi le régime d’une part, ainsi que la politique d’apaisement, adoptée par les pays occidentaux, ont servi les intérêts, et ont contribué à sa survie et à sa continuité au moment. Sans oublier le tort fait au peuple iranien, et la résistance qui le représente, et œuvre pour sa liberté.
Un regard sur les quatre décennies qui se sont écoulées depuis l’instauration de ce régime répressif, nous dévoile un fait très important, à savoir qu’il a toujours œuvré pour creuser un gouffre, et garder une distance entre le peuple iranien et le monde. Aussi, il a manœuvré en usant divers moyens, pour distraire la communauté internationale, et l’éloigner de la juste lutte menée par le peuple iranien, et sa résistance pour la liberté. Arrivant jusqu’à exiger des pays du monde, en particulier occidentaux, qu’ils suivent une politique qui le sert, et se met en négation des aspirations du peuple iranien et de sa résistance. L’inclusion de la faction iranienne la plus forte, et la plus importante qui s’oppose au régime, et constitue l’épine dorsale de la résistance iranienne, à savoir l’Organisation des Moudjahidine du peuple, sur la liste des entités groupes terroristes, en constitue l’exemple le plus éloquent.
Ceci représente l’amère vérité que la résistance iranienne a réalisée, et a constatée ses effets et répercussions négatives sur la lutte que le peuple iranien mène pour sa liberté. Une résistance qui compte bien briser la mainmise du régime sur la dimension internationale,
et son usage contre le peuple iranien et sa résistance. La politique menée par Mme Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne sur le plan politique international à cet égard, a joué un rôle notoire à cet égard, notamment en dévoilant la vérité, concernant la tyrannie de ce régime, et en dénonçant ses crimes et ses violations. Cette diplomatie a atteint actuellement son paroxysme, au moment où le peuple iranien s’est soulevé, cherchant à mobiliser le soutien international et plaidoyer en sa faveur. La réunion plus qu’importante, à laquelle ont participé les partis, démocrate et républicain, américains, grâce aux efforts inlassables des partisans du Conseil national de la résistance et l’Organisation des Moudjahidine du peuple, représente l’exemple concret du soutien en faveur du soulèvement du peuple iranien, qui entre dans son quatrième mois.
L’importance de cette réunion est qu’elle a prouvé que le peuple iranien, à travers le Conseil national de la Résistance iranienne, dispose d’une voix, d’une volonté, et assume un rôle au niveau international, tout comme il affronte le régime à l’intérieur du pays, à travers le soulèvement populaire. Il s’y confronte également sur le plan international. D’autant plus qu’au cours de la rencontre précitée les deux partis américains ont exprimé leur soutien au soulèvement du peuple iranien, dans le but d’instaurer une république démocratique fondée sur la séparation de la religion de l’État. Il faut noter que huit membres du Sénat, ainsi qu’un grand nombre de dignitaires américains, y était, et ont bien exprimé à travers des interventions tout leur soutien, en réponse à l’allocation prononcée par Mme Maryam Radjavi.
«Je voudrais remercier le Conseil national de la Résistance iranienne et l’apprécier pour son engagement à élever votre voix et la
voix des Iraniens à l’intérieur de l’Iran et son soutien continu à la liberté du peuple iranien». À travers, ces mots, s’est exprimé le Sénateur Robert Menendez, président de la commission des relations étrangères du Sénat américain. Il a été suivi dans son soutien par une pléiade de sénateurs, des deux parties.
«Pendant près de 90 jours, a déclaré Menendez, nous avons vu des Iraniens se rassembler sur des places et défiler dans les rues pour s’opposer à l’oppression des femmes par le régime. Dans le même temps, nous voyons le régime réagir avec la brutalité que nous ne connaissons que trop bien. Gaz lacrymogène, menaces publiques contre les membres de la famille, torture, balles réelles et mort. Ils ont tué des centaines de manifestants et des dizaines de milliers d’autres personnes».
Avant d’ajouter que «les réactions de ce régime ne surprendront pas ceux qui ont suivi la situation en Iran au cours de ces années. Tout le monde ici sait à quel point le régime iranien est malhonnête. Nous l’avons vu il y a des années avec leurs ambitions nucléaires et leur approche pour négocier l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et c’est pourquoi je suis contre cet accord, et tout ce qu’est en élaboration actuellement».
«Nous voyons la réalité de ce régime et des drones iraniens, qui tuent des Ukrainiens», a déclaré le président de la commission sénatoriale des relations extérieures, avant d’ajouter : «Nous le voyons à travers les missiles ciblant les alliés du Golfe. Nous le voyons à travers les tentatives d’assassinat d’anciens responsables américains».
«Ils ont exécuté des prisonniers politiques innocents. À la diffusion de ces informations à grande échelle, sur les réseaux sociaux, nous constatons à quel point ils sont impitoyables. Chose qui explique leur incapacité à conserver leur pouvoir. La différence entre
ce que nous voyons maintenant, et dans le passé, est que plus de gens dans le monde comprennent la décadence de ce système, et c’est quelque chose que nous devons préserver. Nous devons utiliser les outils dont nous disposons pour aider. Allez audelà des efforts du régime pour perturber ses communications de son peuple. Aussi, activer la loi Magnitsky et d’autres sanctions contre ceux qui commettent cet acte odieux. Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas hors de portée de la justice».
«Ils ne doivent pas sous-estimer le ressentiment profond et réel des manifestants iraniens, qui visent à le faire chuter».
«Le régime iranien reflète la frustration vieille de plusieurs décennies du peuple iranien face à la perte des droits humains fondamentaux. Les demandes de justice et de droits fondamentaux du peuple iranien sont inspirantes, surtout face à la réaction du régime iranien. Les Iraniens aspirent à la paix et à la prospérité. Une démonstration de force enthousiaste et passionnée juste pour la poursuite de la paix». «Levons-nous contre la violation des droits de l’Homme et la violence du régime. Continuons à protéger ceux qui roupillent dans le camp d’Achraf-3, et je m’y engage. Continuons à lutter contre l’oppression brutale des femmes et des filles».
Revenant à notre conversation. Nous affirmons que nous, en tant que résistance iranienne, ainsi que notre peuple, sommes prêts à payer le prix pour instaurer la liberté dans notre pays. Ce que nous demandons aux pays du monde, en particulier aux pays voisins, c’est de fermer les ambassades de ce régime, de se tenir politiquement aux côtés du peuple iranien et de pousser le monde à reconnaître le droit de notre peuple à se défendre par tous les moyens disponibles, signifie renverser le régime de la tutelle du Faqih.
La différence entre ce que nous voyons maintenant, et dans le passé, est que plus de gens dans le monde comprennent la décadence de ce système, et c’est quelque chose que nous devons préserver
Politique
2022, l’année de la course à l’énergie Impuissance européenne et faillite morale
Le Caire : Sama Mamdouh Al-SheikhEn avril 2020, les médias au niveau mondial, ont puisé tout le vocabulaire du dictionnaire de l’étonnement, pour expliquer – pour la première fois de l’histoire – comment le prix du pétrole a chuté jusqu’à être nul. Un prix de pétrole nul en 2020, veut dire que ses producteurs sont prêts à assumer le coût de la production pour s’en débarrasser. Sachant que les réservoirs de stockage, avec une capacité de 76 millions de barils, étaient remplis à 72 %. De nos jours, les médias déversent des flots de
lamentations, regrettant les années d’énergie abondante et bon marché, la rareté menaçante de l’énergie, l’hiver rigoureux menaçant, ainsi que les économies tremblantes, face aux dangers qui les assiègent de toutes parts. Parmi toutes les menaces qui pèsent sur les économies occidentales, la sécurité énergétique reste en tête de liste des préoccupations. Le concept s’est élargi pour inclure l’importance de la durabilité, la nécessité de diversifier les sources, et assurer la sécurité des voies et des moyens d’acheminement, sous toutes leurs formes. Ainsi que la sensibilité en cas de recours d’un producteur ou un transporteur à la politisation de cette marchandise, et s’en servir comme carte de pression sur l’Europe.
Les chauves-souris de la mémoire européennes Deux siècles et dix ans plus tard, l’Europe se rappelle - en toile de fond - le spectre d’une Europe gelée à cause de l’énergie, le souvenir de la défaite de l’armée du célèbre général français Napoléon Bonaparte dans la vaste Russie à cause du froid. La BBC a publié (13 juin 2022): «À cette époque, en 1812, Napoléon Bonaparte et sa grande armée, qui comptait 600.000 hommes, envahirent la Russie, mais l’armée française fut forcée de battre en retraite après la mort de plus de 400.000 de ses soldats. La plupart ont péri à cause du froid et de la faim». La relation entre climat et civilisation (comprendre entre énergie et civilisation), a constitué à maintes fois, un prétexte pour politiser et présenter une vision raciste, prétendant que l’Occident constitue le lieu
Certains pays européens s›opposent à la fixation d›un plafond sur le prix du gaz russe.
(Shutterstock)
approprié – à cause de son climat – pour constituer le générateur en puissance de la civilisation. Alors que l’énergie a constitué le facteur occulté intentionnellement, par excellence, à travers le récit de l’ascension occidentale, à commencer par l’énergie et le moteur à combustion, jusqu’à des dizaines de milliers de produits qui – sans pétrole – la plupart, n’auraient pas été mentionnés dans l’histoire de la chimie organique. Chose que confirme la vision de la «course à bout de souffle» derrière l’énergie des deux côtés de l’Atlantique, qui constitue un partenaire actif de la civilisation du XXe siècle et au-delà. La guerre d’Ukraine est venue mettre à nu le narcissisme européen et pousser les teneurs du monopole de la civilisation à lancer des cris de détresse, envers les producteurs d’énergie pour sauver le «paradis de la modernité occidentale» du «général Froid» !
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le pétrole – et ensuite le gaz – ont constitué un des plus importants apports au succès occidental, qui a reconnu l’importance de toutes les composantes du «lingot de progrès», tout en omettant les sources d’énergie : Le capital, la main-d’œuvre, l’innovation, les matières premières non-pétrolières, la science de la gestion et l’économie
de la concurrence, etc. La guerre d’Ukraine et ses possibles répercussions sur le «paradis européen», que les porteurs de l’étendard de la prédication de son unicité, ont longtemps ignoré sa dimension complexe, fruit de facteurs majeurs, dont – sans aucun doute – l’approvisionnement en énergie, converti en raison d’existence, et pas seulement un élément important de la grande construction économique.
Pipelines et aussi artères vitales
Les décennies qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, à partir des années 1990, ont été des années de grande prospérité économique, portées par des facteurs au premier rang, une expansion sans précédent – en termes d’ampleur et de rythme – de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des idées dans diverses parties du monde, avec un souci exagéré de qu’on appelait : le «péril islamique». L’Europe glissait de manière séduisante vers une dépendance excessive du gaz russe. Au blocage des relations russo-atlantiques, à partir de 2014, la décision de la Russie d’occuper la péninsule de Crimée a constitué le premier coup de feu dans une bataille mondiale dans laquelle l’approvisionnement en énergie constituerait le «talon d’Achille» le plus dangereux, qui a converti l’intense panique (of-
Politique
ficielle et populaire), à savoir l’idée de les sevrer du gaz russe, en une leçon concernant le devoir de s’avouer que les producteurs de pétrole et de gaz, constituent des acteurs incontournables sur l’échiquier mondial, et que la possibilité – juste une possibilité – de tourner la page de longues décennies d’un carburant relativement bon marché et abondant, peut constituer une rude épreuve pour l’ordre économique mondial.
La première décennie du XXIe siècle s’est achevée sur une grande surprise, à savoir le rapport publié par l’US Geological Survey en 2010, qui révèle l’existence de 3455 milliards de mètres cubes de gaz et de 1,7 milliard de barils de pétrole en Méditerranée orientale, avec une valeur comprise entre 700 et 3.000 milliards de dollars, selon les fluctuations des prix du brut. Au cours des années précédant la guerre d’Ukraine, le gaz de la Méditerranée orientale faisait monter la température des tensions politiques entre les pays de la région, puis l’Europe - après les répercussions de la guerre d’Ukraine sur les importations de gaz de Russie - y voyait une source alternative possible à son approvisionnement en gaz russe. À partir de 2013, lorsque le président égyptien par intérim Adly Mansour a signé un accord égyptochypriote pour délimiter la zone économique mar-
itime des deux pays, le gaz naturel a joué un rôle majeur dans la définition des formes d’alliances, d’alignements et des projets de coopération, et même pousser les deux prétendants au droit de sa possession, son extraction, et son acheminement au bord de la guerre.
Depuis la création du «Forum du gaz de la Méditerranée orientale» en 2019, les deux fronts se battent pour déterminer la voie future du gaz vers l’Europe, avec notamment des évolutions contradictoires : Une volonté de se débarrasser du gaz et
Sur fond de scène d’horreur de l’hiver rampant, l’Occident – des deux côtés de l’Atlantique – s’affairait à composer des odes d’éloges narcissiques à sa civilisation singulière.
Un sommet des dirigeants européens en octobre 2022 pour discuter de la crise énergétique (Getty Images)
du pétrole, russes, et une autre internationale qui tend à augmenter la part des énergies nouvelles et renouvelables dans la consommation mondiale, pour des raisons environnementales. L’Occident est revenu à l’exploitation des centrales nucléaires, qu’il avait fermées, et au charbon aussi !! Actuellement, les gazoducs sont devenus des artères vitales.
La grande ambition turque Dans le cadre de compétitions acharnées pour combler le vide laissé par le gaz russe, la Turquie s’est distinguée comme un acteur influent, cherchant à perturber tous les plans du «Forum du gaz de la Méditerranée». Ce Forum a exclu la Turquie à sa création, qui a riposté en procédant au traçage de ses zones économiques. Chose qui permet à ce pays de disposer d’un Vito face aux parcours possibles de l’exportation du gaz vers l’Europe. Plusieurs pays de l’Est de la Méditerranée ont rejeté la carte issue de l’accord signé par la Turquie avec la Libye, qui délimite sa zone économique. En plus des réserves officielles de l’Union européenne, concernant l’accord avec le gouvernement libyen dirigé par Abdel Hamid Dbeibah. Situation qui a poussé les relations avec les pays du forum dans une impasse.
Face aux projets des membres du forum de construire des gazoducs pour acheminer le gaz, la Turquie a adopté une double stratégie : User de son influence en Libye pour parrainer un projet ambitieux d’acheminer une partie du gaz nigérian vers l’Europe à travers plusieurs pays jusqu’aux côtes libyennes, et manœuvrer pour devenir un centre régional d’exportation
La guerre d’Ukraine et ses possibles répercussions sur le «paradis européen», que les porteurs de l’étendard de la prédication de son unicité, ont longtemps ignoré sa dimension complexe, fruit de facteurs majeurs, dont – sans aucun doute – l’approvisionnement en énergie, converti en raison d’existence, et pas seulement un élément important de la grande construction économique.
Une réunion des dirigeants européens à Prague pour discuter de la crise énergétique
qui a constitué un autre chapitre de répercussions plus larges du différend entre Washington et l’OPEP+. Alors que les pays qui ont longtemps brandi le slogan de l’interdiction de la «politisation» du commerce de l’énergie, ont poussé certaines de ses pratiques loin de l’adhésion aux règles du commerce mondial, considérant – implicitement - que l’une des conditions objectives de la reprise économique mondiale, réside dans la fixation d’un prix du pétrole garantissant au citoyen occidental un prix convenable pour le carburant de sa voiture !
Avec une inflation mondiale sans précédent, les pays occidentaux, l’Amérique en tête, ont cherché à faire pression sur l’organisation qui comprend les producteurs de pétrole pour fournir à l’économie mondiale du carburant bon marché quelles que soient les règles de l’offre et de la demande. Chose qui s’est passée en 2020 lorsque le prix pétrole a chuté à zéro, avec des répercussions sur les économies des pays producteurs du pétrole, et n’a pas été vue comme une crise économique qui appelle les consommateurs de pétrole à intervenir pour faire quelque chose !!
Dans le cadre de nombreuses pratiques politisées,
des millions de tonnes de pétrole ont été vendues à partir des réserves stratégiques de plusieurs pays pour faire baisser les prix du pétrole. En réalité, ces ventes ont rapporté d’énormes profits pour les vendeurs, car les stocks ont été achetés à des prix bien inférieurs au prix du pétrole au moment de la vente, ce qui fait que beaucoup s’interrogent à voix basse, concernant la vérité de l’objectif que toutes ces actions. Du moment où les deux alliés occidentaux, à savoir, l’Amérique et la Norvège ont commencé à fournir du gaz naturel à l’Europe, on a constaté de sévères accusations de chantage aux Européens, alors qu’ils étaient dans une épreuve historique. Les prix du gaz américain et norvégien exportés vers l’Europe, constituent un gros point d’interrogation concernant la relation entre alliés.
Sur fond de scène d’horreur de l’hiver rampant, l’Occident – des deux côtés de l’Atlantique – s’affairait à composer des odes d’éloges narcissiques à sa civilisation singulière. Dans des déclarations controversées (octobre 2022), Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a déclaré, dans un discours qu’il a prononcé à l’inauguration de l’Académie diplomatique européenne, que «l’Europe est un jardin, nous avons construit un jardin, la meilleure combinaison de liberté politique, de prospérité économique et de cohésion sociale, que l’humanité ait pu faire. Mais que le reste du monde n’est pas tout à fait un jardin... La majeure partie du reste du monde est une jungle», avant d’ajouter que «les jungles peuvent envahir le jardin, et les jardiniers doivent en prendre soin. Reste qu’ils ne protégeront pas le jardin en construisant des clôtures. Un beau petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher les buissons ne sera pas une solution, car les buissons disposent d’une capacité de croissance énorme, et les murs, quelle que soit leur hauteur, ne pourront pas protéger le jardin. Les jardiniers doivent aller dans la brousse, les Européens doivent s’impliquer davantage avec le reste du monde, sinon le reste du monde envahira l’Europe».
Quelques semaines plus tard, une riposte du président ougandais Yoweri Museveni, qui mérite toute l’attention (9 novembre 2022, rapport
de l’Agence France-Presse) : face à une rhétorique occidentale mêlant condescendance, indifférence et contradiction, le président ougandais accuse l’Europe d’adopter «un double standard honteux» et d’être «hypocrite» à l’encontre de l’Afrique, concernant les changements climatiques et les politiques énergétiques, dans un billet du blog publié lors de la conférence «COP27 Sharm El-Sheikh». Museveni a notamment critiqué la réouverture des centrales électriques au charbon, en Europe pour faire face à la crise énergétique résultant de la guerre d’Ukraine, tandis que l’Europe appelle les pays africains à ne pas utiliser d’énergies fossiles. Il a déclaré : «Nous n’accepterons pas qu’une règle leur soit appliquée et une autre à nous… L’incapacité de l’Europe à atteindre ses objectifs climatiques, ne devrait pas être le problème de l’Afrique». Il a dénoncé la «faillite morale» de l’Europe, qui «utilise des combustibles fossiles en Afrique pour produire son énergie» tout en refusant «que l’Afrique utilise le même combustible pour sécuriser son énergie» !
Sentiers vers l’inconnu
Entre la «voix de Borell» et la «voix de Museveni», le monde s’achemine vers une crise énergétique non dénuée de calculs politiques (et sécuritaires) très complexes, entre une tendance mondiale –largement hésitante – à sauver l’avenir environne-
mental de la planète, d’une part, et une demande mondiale de combustibles fossiles, en augmentation pour diverses raisons, d’autre part. De plus, une récession économique mondiale a commencé avec la crise mondiale en 2008. Jusqu’au début de la pandémie de Corona, l’économie mondiale n’avait pas atteint le point de reprise complète, et avec la guerre d’Ukraine, le monde est tombé dans un autre trou. La question de la sécurité énergétique est devenue, par exemple de la Libye, qui est soudainement devenue l’une des principales priorités de la stratégie occidentale de sécurisation des besoins de l’Europe en pétrole et en gaz, en tant que producteur important et en tant que passage potentiel important pour une partie du gaz nigérian. La Méditerranée orientale (Égypte, Israël, Liban, Chypre) est devenue une source potentielle de nouvelles ressources géographiquement proche du continent en besoin incessant de sources d’énergie sûres. Avec le sabotage du gazoduc russe Nord Stream, un changement sans précédent s’est produit dans le concept de sécurité des lignes de transport d’énergie.
Le temps est peut-être venu pour l’Occident de reconnaître le grand rôle joué par les producteurs de pétrole et de gaz dans la construction de l’édifice de la civilisation !
Lumières, magie et séduction au Festival des Lanternes à Montauban
Par Emna DarwaziAprès avoir illuminé les villes de Blagnac et Gaillac, le Festival des Lanternes se tient cette année du 1er décembre 2022 jusqu’au 5 février 2023 à Montauban (Tarn-et-Garonne), en France. Pendant deux mois, tous les soirs de 18h à 23h, le plus grand parc de lanternes d’Europe (2 500 lanternes déployées le long du Cours Foucault) proposera un spectacle féérique reconstituant en lumières les merveilles architecturales de la région chinoise du Yangtsé.
«On a besoin de magie, de donner du rêve» «Je n’ai pas mesuré l’ampleur des travaux, confie Brigitte Barèges, la maire de Montauban. Mais je suis émerveillée par la beauté et la délicatesse de ces œuvres. Je pense qu’en ces temps difficiles, on a besoin de magie, de donner du rêve. Comme chaque année, les artistes chinois ont également dédié quelques toiles en hommage à la ville hôte, avec un clin d’œil aux parachutistes du 17e régiment voisin, au club de rugby et aux « Tontons flingueurs ». Cette manifestation culturelle onirique qui a déjà réuni 1,5 million de visiteurs en quatre éditions, Montauban s’attend aussi à des retombées économiques. Un contrat
de trois ans a été signé pour un investissement de 1,5 à 2 millions d’euros à la charge de la collectivité. Brigitte Barèges entend atteindre l’équilibre financier en proposant des soirées aux entreprises et tour-opérateurs. Pour cela, la maire, qui se réjouit des 60 000 billets déjà vendus, attend 400 000 visiteurs.
Près d’une centaine d’artisans de la ville de Zigong spécialisés dans la création de ces lanternes sont sollicités à chaque édition pour créer un monde magique qui prend vie au coucher du soleil. Des lanternes géantes qui recréent forêts, animaux, monuments et scènes traditionnelles chinoises se sont allumées. La musique accompagne le visiteur tout au long du parcours, et s’adapte à chacune des scènes qui composent l’exposition. Outre les plus de 2 500 lanternes à voir à Montauban cette année, divers spectacles traditionnels chinois sont également organisés.
Le
1er décembre 2022 jusqu’au 5 février 2023 à Montauban (Tarn-etGaronne), en France
Près d’une centaine d’artisans de la ville de Zigong spécialisés dans la création de ces lanternes sont sollicités à chaque édition pour créer un monde magique qui prend vie au coucher du soleil.
Pendant deux mois, tous les soirs de 18h à 23h, le plus grand parc de lanternes d’Europe (2 500 lanternes déployées le long du Cours Foucault) proposera un spectacle féérique reconstituant en lumières les merveilles architecturales de la région chinoise du Yangtsé
La consommation électrique reste un défi…
Un défi tout de même, surtout que Blagnac, qui accueillait le festival l’an dernier, a enregistré un déficit de 600.000 euros, selon son maire, Joseph Carles. «Nous voulons aussi générer des bénéfices pour nos commerçants, hôtels et restaurants. Tout le trafic est dirigé vers le centre-ville», ajoute Brigitte Barèges.
Pourtant, à l’heure des économies d’énergie, cette fête des lumières semble aller à contre-courant. ‘’Nous avons très vite vu que nous serions scrutés sur ce point, reconnaît la montalbanaise. C’est pourquoi nous avons fait beaucoup d’efforts. Selon elle, l’ensemble du festival sera alimenté par deux groupes électrogènes fonctionnant au GNR et ‘’répondant aux dernières normes environnementales’’. De quoi alimenter les LED des 2 500 lanternes et fonctionner en totale autonomie.
«Pendant les deux mois, nous consommerons environ 100 000 kWh d’électricité, ce qui correspond à l’organisation
d’un match au Stade de France. Nous n’avons pas à avoir honte car une Coupe du monde se déroule en ce moment au Qatar», a-t-elle déclaré.
Comment se rendre à Montauban ?
Montauban, cette ville française est située à un peu plus de 50 kilomètres au nord de Toulouse. Elle est facilement accessible en voiture ou en transports en commun.
Les trains TER (Transport Express Régional) et intercités (trains SNCF longue distance) partent de la gare de Toulouse Matabiau à destination de Montauban toute la journée. Le temps de trajet dépendra du train choisi, il varie de 45 minutes à un peu plus d’1 heure. Une fois à Montauban, il faut marcher 1,8 kilomètre pour rejoindre Le Cours Foucault, le parc où seront installées les lanternes. Si vous arrivez en voiture, vous devez d’abord consulter les aires de stationnement autorisées. A certaines dates l’afflux de visiteurs est si important qu’il est impossible de trouver un parking à proximité du site du festival.
«L’ensemble du festival sera alimenté par deux groupes électrogènes fonctionnant au GNR et répondant aux dernières normes environnementales».
«Pendant les deux mois, nous consommerons environ 100 000 kWh d’électricité, ce qui correspond à l’organisation d’un match au Stade de France».
Les Africains en Coupe du monde 2022
la barre !
Par : La Majalla
Jamais une participation africaine en Coupe du monde, n’a été aussi percutante, tant les sélections du continent noir, oscillaient entre «bonne prestation», et (pourquoi pas) une «surprise»… Mais jamais une «rage de vaincre» pour aller très loin…
Certes, la Tunisie a été la première sélection à concrétiser une victoire en Coupe du monde ; contre le Mexique (Argentine 1972), l’Algérie a convaincu et surtout vaincu l’Allemagne (Espagne 1982), et autres prouesses, mais reste une impression, qu’une telle ou telle sélection africaine, est en Coupe du monde, pour créer «une surprise» pas plus.
vendredi 1er avril 2022 au Centre des expositions à Doha. Le groupe F les a mis avec le Canada, la Belgique et la Croatie.
Les différents sélectionneurs réagissent à ce tirage au sort. Selon le sélectionneur des Canadiens John Herdman : «Ce groupe est génial. On voulait ce genre de matchs. Quand on se présente à la Coupe du monde, il n’y a pas de match facile», pour ajouter : «On ne sera pas naïfs, mais on n’aura pas peur». Pour le sélectionneur de la Belgique, Roberto Martínez, c’est «un tirage difficile, mais ce sont des matchs fantastiques à attendre». Le sélectionneur croate Zlatko Dalić : «Ce n’est pas un groupe simple pour nous. Nous connaissons notre objectif, sortir du groupe et battre la Belgique. Mais nous devons faire attention au Canada et au Maroc». Pour le sélectionneur du Maroc Vahid Halilhodžić : «C’est un ti-
En 2022, le Maroc, a réellement créé cette «surprise», mais s’est imposé en équipe «ayant droit» et non celle qui vient «déranger» pour se faire classer, et ne pas dépasser le premier tour.
Il faut noter que «Les Lions de l’Atlas» n’ont pas été gâtés par le tirage au sort de la Coupe du monde, qui a eu lieu le
rage très difficile avec les vice-champions du monde, la meilleure équipe d’Amérique du Nord et une grosse équipe comme la Belgique».
Autre bémol et de taille : Le 31 août 2022, Walid Regragui est présenté en tant que sélectionneur de l’équipe du Maroc par Fouzi Lekjaa lors d’une conférence de presse au Com-
Quel espoir dans un désespoir ?
Un suicide, a déclaré plus d’un observateur marocain, et même étranger.
Une vraie et réelle «Mission Impossible», de pouvoir «sauver l’honneur» avec le «rêve» de créer une «petite surprise» pas plus. Rares ceux qui ont porté une totale confiance en cette équipe.
Unique mission : Sauver la face pas plus….
Le premier match face à la Croatie a montré une équipe solide, un jeu fluide, et surtout des joueurs qui s’activent sans aucun complexe, devant une équipe qui a joué la finale, et la perdre devant la France, en Russie, en 2018…
plexe Mohammed VI. Il prend ainsi les rênes de la sélection en succédant à Vahid Halilhodžić à moins de trois mois de la Coupe du monde de football.
Un bon choix, ou un acte suicidaire : Changer de sélectionneur à moins de trois mois de la Coupe du monde.
Encore plus : Remplacer le grand et fameux Vahid Halilhodžić, par Walid Regragui un jeune entraîneur «autochtone», sans aucune expérience avec une sélection.
Une vraie et réelle «Mission Impossible», de pouvoir «sauver l’honneur» avec le «rêve» de créer une «petite surprise» pas plus. Rares ceux qui ont porté une totale confiance en cette équipe
Mieux encore, l’équipe que dirige ce jeune et combien talentueux Walid Regragui, s’est convertie en vrai et réel «rouleau compresseur» et de taille, car éliminer l’Espagne et ensuite le Portugal, ne peut être le fruit d’un quelconque hasard
La Tunisie, aurait pu faire mieux. Le nul de l’avis des observateurs a sauvé les Belges, plus que les Marocains.
En second match, les Lions de l’Atlas, ont confronté la Belgique, sur la pelouse du stade Al Thumama au Qatar, comme si elle jouait à Casablanca ou Ribat, ce dimanche 27 novembre. Les «Diables Rouges» n’ont pas pu résister aux assauts des joueurs Marocains. Deux buts ont con-
crétisé une victoire bien méritée…
Pour le troisième match contre le Canada, Walid Regragui a pris la décision d’aligner son équipe type. Seul Selim Amallah, gêné au genou laissait sa place à Abdelhamid Sabiri. Pour le reste, du classique avec le trio Sofiane Boufal, Youssef En Nesyri et Hakim Ziyech devant. Du côté du Canada, l’équipe étant déjà éliminée, John Herdman décidait de faire tourner un peu, mais laissait tout de même sa star Alphonso Davies sur le terrain.
L’équipe marocaine par contre n’avait besoin que d’un nul, au moins pour d’assurer une qualification pour les 8es de finale de la Coupe du monde. Une première depuis 1986. Pour cette finale avant l’heure, Une hirondelle qui annonce tout un printemps… «On pense que c’est une tendance qui va se généraliser», selon l’avis de l’entraîneur-adjoint du Sénégal Régis Bogaert, avant d’ajouter : «En 2018 on avait entendu tous les griefs parce qu’il n’y avait pas d’équipe africaine en huitièmes de finale, là il y en a deux et il aurait pu y en avoir plus. Tout le monde jusqu’au dernier moment a joué pour se qualifier. Il y a une vraie évolution. […] Les équipes africaines ont selon moi développé une vraie identité africaine. Je reste convaincu et persuadé que d’ici peu de temps, les équipes africaines auront un rôle vraiment important à jouer sur la scène mondiale». Le football africain, a-t-il quitté sa zone de turbulence, où il a toujours joué pour exister et non pas pour s’approprier une place parmi les grands ?
La prouesse marocaine, a déjà poussé la barre très haut. Toutes les équipes africaines essayeront d’égaler cet exploit. Mais le plus important : Les supporters n’accepteront jamais ce «jeu pour marquer la présence».Le Sénégal : A mi-chemin…
L’équipe marocaine, a répondu pleinement à cette question. Passer au second tour première de son groupe, avec deux victoires et un nul.
Mieux encore, l’équipe que dirige ce jeune et combien talentueux Walid Regragui, s’est convertie en vrai et réel «rouleau compresseur» et de taille, car éliminer l’Espagne et ensuite le Portugal, ne peut être le fruit d’un quelconque hasard, ou de buts marqués à contrejeu.
Les passes courtes, et la manière de monter les attaques, ont dévoilé aux spectateurs du monde entier, une équipe qui joue sans aucun complexe contre les grands et surtout les bat.
Même l’élimination contre la France, elle n’a pas été très facile pour les Bleus. A plus d’une reprise, les attaquants Marocains ont menacé le camp adverse.
Les trois autres équipes (la Tunisie, le Cameroun, le Ghana et le Sénégal) sans présenter un jeu constant à l’image des Lions de l’Atlas, ont pu offrir par moments, un jeu assez respectable.
La Tunisie, avec un match nul devant le Danemark, s’est inclinée ensuite devant l’Australie, pour battre enfin la France.
Cette équipe, a oscillé entre des moments de jeu digne d’une équipe de haut niveau, pour tomber ensuite dans un flottement assez difficile à comprendre. Une sortie du premier tour, qui aurait pu être évitée, si la Sélection tunisienne avait fait un nul devant une équipe australienne, vraiment moins forte que le Danemark ou surtout
la France.
Une question de concentration et aussi d’assimilation, qu’on rencontre généralement chez les équipes du continent noir. À savoir, un instinct de jouer pour soi, et montrer ses prouesses pour se distinguer au niveau personnel, mieux qu’adhérer à une tactique de jeu, dans laquelle s’efface cette vision personnelle.
Le Sénégal, malgré un grand nombre de joueurs blessés, s’est incliné devant le Pays-Bas, pour l’emporter devant le Qatar et l’Équateur. Une seconde place qui lui a accordé l’accès au tour suivant, sans pour autant convaincre par son jeu, et se faire éliminer par l’équipe anglaise trois buts à zéro.
La Ghana forte d’une «armée» de Stars, avait tout pour aller loin, en tout cas mieux d’une quatrième et dernière place de son groupe. Sauf ce jeu individuel poussé à l’extrême. Comme si l’équipe n’avait jamais disposé d’un entraîneur, ou ses joueurs ne pensaient, ou plutôt ne voulaient nullement jouer ensemble…
Le Maroc hausse la barre…
La prouesse marocaine, a déjà poussé la barre très haut. Toutes les équipes africaines essayeront d’égaler cet exploit. Mais le plus important : Les supporters n’accepteront jamais ce «jeu pour marquer la présence».
Le magicien….
USA : Pénurie de médicaments clés au milieu d’une vague de grippe saisonnière
FDA : L’amoxicilline prescrite aux enfants en pénurie !
Par Emna DarwaziAu plus fort de la saison du VRS et de la grippe saisonnière, les pédiatres aux Etats-Unis s’inquiètent de la difficulté d’accéder aux produits pharmaceutiques courants qui sont vitaux en cette période de l’année. «Nous sommes face à une génération d’enfants post-Covid qui sont élevés avec des masques et qui n’ont vraiment pas de système immunitaire et attrapent très vite les virus du rhume», a déclaré Dr Dyan Hes.
«Donc, quand ils ont besoin d’amoxicilline pour une infection de l’oreille et qu’ils n’en ont pas,
c’est très frustrant car nous devons choisir quelque chose d’un peu plus fort», a-t-il ajouté. Selon la FDA, l’amoxicilline prescrite aux enfants est en pénurie !
Avec autant de pénuries aux États-Unis survenues au cours de la dernière année, la Food and Drug Administration (FDA) a ajouté l’amoxicilline, un antibiotique utilisé pour traiter de nombreuses infections bactériennes et couramment prescrit pour les infections des enfants, à sa liste de médicaments qui connaissent actuellement une pénurie depuis 28 octobre 2022, rapporte son site Web.
L’annonce de la pénurie intervient alors que les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) signalent également une hausse des cas positifs du virus respiratoire (VRS) à l’échelle nationale.
La demande hospitalière d’amoxicilline augmente alors que la pénurie se poursuit…
Une pénurie d’amoxicilline «est très préoccupante», «alors que la saison du rhume et de la grippe commence», a déclaré Dr Janette Nesheiwat. «Je prescris ces antibiotiques, l’amoxicilline, l’augmentin tout le temps. Nous les utilisons pour traiter les infections bactériennes comme les streptocoques, les infections des sinus, les otites et même la pneumonie pour certains de mes patients.» Selon la spécialiste, le problème de la pénurie d’antibiotiques est double : il y a peu de matières premières pour fabriquer les médicaments, associées à des prescriptions inutiles. Elle a noté que 25 % des ordonnances rédigées chaque année sont jugées «inutiles».
Dr Marc Siegel, professeur de médecine à NYU Langone, a également mis en garde contre un
«problème plus important» quant à cette pénurie. «Je pense, et beaucoup d’autres experts le pensent également, que les bébés n’ont pas été exposés au VRS au cours des deux dernières années comme ils le sont aujourd’hui, en raison des mesures préventives contre COVID-19 qui avaient diminué leur exposition aux virus, en général».
«Nous devons comprendre que la Chine contrôle environ 90 % de l’approvisionnement mondial en matières premières dont nous avons besoin pour fabriquer ces antibiotiques. Ils monopolisent donc en quelque sorte l’industrie», a expliqué Dr Nesheiwat. «Et c’est quelque chose qu’il faut vraiment examiner de plus près, car nous devrions devenir indépendants des médicaments, mais aussi du pétrole et de l’énergie».
Dr Siegel a encouragé les parents à surveiller leurs tout-petits afin de détecter les symptômes respiratoires, à isoler les enfants malades et à continuer de désinfecter les surfaces, soulignant l’importance de se faire vacciner contre la grippe
Alors que la plupart des gens se rétablissent du VRS en une semaine ou deux, le CDC indique que les jeunes nourrissons et les personnes âgées sont à risque de complications.
Les pédiatres s’inquiètent de la pénurie de médicaments contre le VRS et la grippe.
chaque année. «Il semble que le vaccin antigrippal corresponde vraiment à la souche qui se manifeste et qui touche les petits enfants et les personnes très âgées et celles atteintes de maladies chroniques.»
Alors que la plupart des gens se rétablissent du VRS en une semaine ou deux, le CDC indique que les jeunes nourrissons et les personnes âgées sont à risque de complications.
L’American Society of Health-System Pharmacists, qui tient une liste des médicaments en pénurie, a ajouté diverses formulations d’amoxicilline à sa liste le 31 octobre 2022. Et contrairement à la FDA, qui n’a inscrit que l’amoxicilline sous forme de poudre sur sa liste de pénuries, elle a signalé que les gélules, les comprimés et les formes liquides d’amoxicilline connaissaient des pénuries.
La FDA a publié un document d’orientation final le 18 novembre 2022, stipulant les étapes minimales que les pharmacies doivent suivre pour atténuer le risque de contamination croisée avec d’autres produits. Les étapes comprennent uniquement la préparation de comprimés et de gélules de bêta-lactamines approuvés par la FDA au lieu de substances médicamenteuses en vrac, l’utilisation d’ustensiles et d’équipements de protection individuelle et la trituration du produit approuvé par la FDA après l’avoir humidifié pour éliminer la formation de poussière de produit.
Quels sont les films qui ont marqué l’année 2022 ?
4. Elvis
Elvis de Baz Luhrmann retrace la vie musicale d’Elvis Presley : peu pratique mais flatteur, et conçu pour s’adapter à des sauts d’imagination géants. Austin Butler, avec ses pommettes royales, ses yeux aussi doux qu’un soupir de nostalgie, évoque à la fois la majesté charnelle et la tristesse rêveuse d’Elvis.
3. Le temps de l’Armageddon
Dans ce drame semi-autobiographique de James Gray, un élève de sixième année intelligent mais malin, Paul de Banks Repeta, se lie d’amitié avec l’un des rares enfants noirs de sa classe, Johnny de Jaylin Webb. Son influence néfaste soulève l’ire de sa famille juive, qui décide de l’envoyer à l’école privée de son frère. Il s’agit d’une histoire de la quête générationnelle du rêve américain.
2. Après-soleil
En tant qu’enfants, nous n’avons aucune idée de la façon dont nos sentiments à l’égard de nos parents prendront la forme lorsque nous serons nous-mêmes adultes. C’est le territoire que la réalisatrice et scénariste écossaise Charlotte Wells explore dans ses débuts époustouflants. Sophie (Frankie Corio), onze ans, passe les vacances avec son père Calum (Paul Mescal), où elle commence à découvrir ses défauts et sa souffrance. Corio et Mescal sont naturellement crédibles en tant que père et fille. A travers l’amour et la tension que Wells a créés, il y a une représentation subtile de la famille.
1. Les Fabelman
Une semi-autobiographie basée sur la propre enfance de Steven Spielberg dans l’Arizona d’après-guerre, de l’âge de sept à dix-huit ans. Michelle Williams et Paul Dano incarnent Mitzi et Burt Fabelman, les parents de Spielberg. Leurs performances sont parmi les meilleures de l’année, délicatement texturées et profondément émouvantes. Le film offre 151 minutes de réminiscences et de grâce.
Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams dans le film ‘’The Fabelmans’’. (Merie Weismiller Wallace / Universal Pictures et Amblin Entertainment)t
Po rt ra it
Yassine Bounou, gardien de but marocain L’incroyable destin !
Par LaMajalla
Si toute la sélection marocaine, a été plus qu’excellente, la cerise sur ce très beau gâteau, ne peut être que Yassine Bounou, gardien de but.
Bounou a grandement participé à ce mondial, en offrant au Maroc sa première qualification pour les quarts de finale.
Faut-il rappeler que cet excellent joueur, n’était qu’à Moscou, en 2018.
Né à Montréal de parents marocains. Il retrouve le pays de ses ancêtres et débute sa carrière au Wydad Casablanca.
Après avoir fréquenté le centre de formation, il intègre l’équipe première à l’âge de 19 ans. En 2012.
Il rejoint l’Atlético de Madrid et passe deux saisons avec l’équipe B.
En parallèle, il figure régulièrement dans les sélections de jeunes du Maroc. Sa trajectoire résolument ascendante l’amène à honorer sa première sélection en 2013, contre le Burkina Faso.
Sa montée en puissance rassure les supporters, qui voient en lui un futur titulaire. Mais Bounou peine à obtenir du temps de jeu chez les Colchoneros.
Il finit par plier définitivement bagages en 2016, pour s’engager à Gérone.
Après un long séjour au Real Saragosse sous forme de prêt en 2014/15 et 2015/16.
Très en vue depuis l’accession de son club à la Liga en 2017/18, Bounou est convoqué par Hervé Renard pour Russie 2018.
Il doit toutefois se contenter du rôle de remplaçant de Munir Mohamedi, le portier de Numance.
Bounou, lui, ne foule pas les pelouses russes. Toutefois, l’avenir lui réserve encore quelques belles surprises.
Il défend le but du Maroc pendant la Coupe d’Afrique des Nations, Cameroun 2021.
La même année, il remporte le prestigieux trophée Ricardo Zamora, qui récompense le gardien ayant encaissé le moins de buts par match sur l’ensemble de la saison 2020/21.
Dans un entretien accordé à FIFA+, Bounou estime que le Maroc doit tirer les leçons de Russie 2018.
«Je crois qu’il faut se servir de l’expérience que nous avons acquise. Si nous voulons nous qualifier, il sera nécessaire de bien préparer nos matches».
Après des années passées à tenter de conquérir une place de titulaire en équipe du Maroc et de nombreuses vicissitudes en clubs, Bounou semble prêt à endosser le costume de héros national.
Les Lions de l’Atlas affrontent la Croatie, la Belgique et le Canada dès le premier tour. Confirmé par Regragui, il débute les deux premiers matches de son équipe, mais doit déclarer forfait pour la troisième journée, en raison
d’une blessure.
Les Marocains valident leur billet pour les huitièmes de finale et marchent ainsi sur les traces de la génération 1986.
En guise de récompense, ils gagnent le droit d’affronter l’Espagne, sachant qu’une victoire les propulserait au rang de légendes vivantes. Grâce notamment aux interventions décisives de Bounou, le match s’achève sur un nul vierge.
La qualification se joue donc aux tirs au but. Le gardien marocain s’interpose devant Carlos Soler et Sergio Busquets, tandis que le poteau se charge de renvoyer la première tentative espagnole.
Ces exploits propulsent le Maroc en quarts de finale pour la première fois de son histoire.
À 31 ans, Bounou prouve qu’en football, le courage et la persévérance finissent toujours par payer.
Il lui reste maintenant à écrire un nouveau chapitre, peut-être le plus inoubliable de l’histoire de la sélection marocaine.
Une autre vie, commence pour Yassine Bounou.
Il sera vu autrement, dans son Club, et dans le championnat où il évolue.
Mais, sa responsabilité est quadruple, au moins…
Serait-il le gardien de but des Lions de l’Atlas en 2026 ? Le destin est seul à répondre.
ulture c
Une nouvelle biographie dresse le
Par Emna DarwaziL’auteure lauréate du prix Pulitzer, Stacy Schiff, raconte le rôle déterminant de Samuel Adams dans le déclenchement des événements qui ont conduit à la Révolution américaine.
Bien qu’il soit généralement éclipsé par des contemporains aussi imposants que Washington, Jefferson et son deuxième cousin, John Adams, les machinations en coulisses de Samuel Adams ont été un facteur crucial pour mettre en mouvement les rouages de la révolution. Dans sa dernière biographie, The Revolutionary (Octobre 2022), Schiff, ancienne éditrice, essayiste et auteure américaine de biographies, explore avec enthousiasme une grande partie du matériel limité disponible sur la vie de ce politicien.
Dans un geste calculé, Adams, qui a mené la fronde antibritannique avant et pendant la révolution américaine, a détruit d’innombrables documents et la plupart de sa correspondance personnelle, laissant peu de choses à découvrir pour les futurs biographes. «Il a opéré furtivement, se fondant dans des comités et des actions de foule, des
Dans The Revolutionary, l’essayiste américaine Stacy
Schiff dresse un portrait captivant de Samuel Adams, qui, peut-être plus que tout autre fondateur de l’Amérique, a mis le pays sur la voie de l’indépendance.
Schiff dissèque de manière exhaustive tout ce qui a été écrit sur le politicien par ses contemporains, et elle explore également les nombreux essais politiquement chargés qu’il a soumis sous des pseudonymes à des journaux.
L’écrivain écossais Ewan Morrison décrit comme «l’écrivain le plus fluide et le plus intelligent de sa génération ici en Ecosse» par le juge Booker Stuart Kelly.