L’Afrique sur la carte énergétique : Terrain moue, instable et volcanique

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Liam Fox à La «Majalla»: Gilbert F. Houngbo, le premier premier Africain Africain L’aggravation de la à prendre la tête de l’OIT situation en Ukraine exportera la famine aux pays en développement

Issue 1820 1820 -- JUIN JUIN 01/06/2022 01/06/2022 Issue

L’Afrique sur la carte L’Afrique peut-elle remplacer les énergétique:deTerrain moue, fournitures gaz russe à l’Europe ? instable et volcanique

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Issue 1820 - Juin 01/06/2022

La Somalie a un nouveau Président: Une mission Presque - impossible? ٤١

Le film! Les soirées! Les scandales !

Tout ce que vous devez savoir sur Cannes ٢٠٢٢ ٥٨

Crise en Libye :

Coupe d’Asie 2023 de football: Quel Craintes d’un nouveau conflit ١٢ ٦٨ pays remplacera la Chine ? Éditeur en chef

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France- Lifestyle- Aventure- High Wire

FUNAMBULISME Cette photo montre le funambule français Nathan Paulin marchant sur une slackline près de l’abbaye du Mont Saint-Michel, dans

le nord-ouest de la France, le 26 mai 2022. - Le funambule casse-cou français Nathan Paulin a réclamé le 24 mai 2022 un nouveau record mondial alors qu’il a effectué un voyage de 2 200 mètres de long (près de 1,4 mile) jusqu’au Mont Saint-Michel le long d’un fil suspendu entre une grue et la célèbre abbaye de l’île de marée, a déclaré son équipe.

(Photos EPA)

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Arts Bretagne Yves Klein

Un personnel de Christie’s Auction House regarde l’œuvre d’Yves Klein « Anthropométrie de l’Epoque Bleue » chez Christie’s à Londres, GrandeBretagne, le 26 mai 2022. La peinture devrait rapporter 28 millions d›euros aux enchères à Londres le 28 juin.

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Encouverture L’Afrique sur la carte énergétique: Terrain moue, instable et volcanique Crise ukrainienne :L’Afrique peut-elle remplacer les fournitures de gaz russe à l’Europe ?

Par : Nasreddine Ben Hadid

sur l’échiquier énergétique mondial ?

Il est vrai, que sur le plan purement étymologique, la parole «guerre en Ukraine» renvoie à un aspect strictement militaire, qu’on constate sur les écrans.

Néanmoins, d’autres a spects existent, sans être de moindre effet, mais restent un peu à l’ombre, ou plutôt, ne retiennent pas la même importance, du moins de la part du grand public.

L’aspect économique, et avec plus de précision, l’aspect énergétique, le gaz et le pétrole, leurs prix, les conditions de vente, et surtout un éventuel boycott de la part des Européens, ou au contraire, une fermeture des robinets, de la part des Russes, auront certainement des effets plus importants, aussi bien sur les pays producteurs des énergies fossiles, que ceux qui en importent.

Une carte en arc-en-ciel.

Il suffit d’étaler la carte, et de lire l’histoire : Le pétrole, et par la suite le gaz, ne concernent pas tout le continent. Certains pays en ont été gâtés.

D’autres ont tiré la mauvaise carte.

Du premier moment, où la machine industrielle occidentale a compris l’importance plus que stratégique de l’or noir, sa «fièvre» a touché le monde entier.

Les premiers pays africains, à prendre connaissance de leurs ressources, sont le Gabon, le Congo-Belge et le Cameroun dans les années 1930-1940. Suivront l’Angola et le Nigeria.

En revanche, le pétrole en Afrique du Nord est découvert dans les années 1950. L’Algérie et la Libye, qui sont respectivement troisième et quatrième producteurs africains en 2017 après le Nigeria et l’Angola, découvrent leurs premiers gisements en 1956.

Depuis, certains autres pays ont rejoint la liste des pays africains producteurs de pétrole, avec des productions plus ou moins importantes, à l’instar de l’Egypte, le Tchad, la Mauritanie, et depuis peu le Mozambique, avec des réserves de gaz assez importantes.

Des questions qui s’imposent : Quelle influence, a déjà cette guerre multifaciale en Ukraine, essentiellement son aspect énergétique sur le continent noir ?

Une rupture de l’approvisionnement de l’Europe en pétrole et en gaz, qu’elle soit fruit d’un boycott ou d’une coupure, aura quel effet sur l’Afrique ?

En plus large : Quelle importance occupe l’Afrique

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Une plateforme de : production de pétrole -Nigeria

Les malheurs des uns….

L’African Energy Chamber a publié, au mois de mars, un rapport sur les capacités de production de pétrole en Afrique. La production des principaux pays pétroliers ne devrait pas connaître de bouleversements. Cependant, la menace des pays européens de boycotter le pétrole et gaz, russes peut constituer, pour l’Afrique, une occasion de revoir son secteur pétrolier et de diversifier ses exportations.

Le constat est bien là : Les pays producteurs comme le Nigéria, La Lybie, l’Algérie et l’Angola pèsent environ 80% de la production africaine d’hydrocarbures, selon le dernier rapport trimestriel de l’African Energy Chamber.

Aussi, ces pays ne peuvent, dans l’immédiat, augmenter leurs productions, d’une manière significative, dans le sens de peser sur l’équilibre déjà présent, où la Russie se place en très bonne place aussi bien sur le plan des pays producteurs, que sur le marché européen.

Un producteur modeste, mais….

L’Afrique représentait 6% des réserves mondiales

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L’aspect économique, et avec plus de précision, l’aspect énergétique, aura certainement des effets plus importants, aussi bien sur les pays producteurs des énergies fossiles, que ceux qui en importent. en 2000 et 7,6% aujourd’hui pour un peu plus de 9% de la production mondiale. Si son poids dans la production mondiale paraît secondaire, il n’en est pas moins devenu stratégique : Depuis 2010, presque un tiers des découvertes de nouveaux gisements de pétrole ont été faites en Afrique. Ce qui a fait dire au cabinet PwC que le continent était devenu «un acteur de stature de mondiale».

C’est que le pétrole africain est intéressant à plus d’un titre : De bonne qualité, avec des coûts d’exploitation compétitifs. Et surtout, très proche, pour la partie Nord, d’un marché stratégique, à savoir l’Europe.

Encouverture

Un continent largement exportateur…

Le pétrole du continent noir, est largement destiné à l’exportation (à 90% environ) dans un continent qui en consomme, pour le moment, finalement peu.

Depuis quinze à vingt ans, une conjonction faste explique la ruée sur le pétrole africain.

La fin de «la décennie du chaos» et le retour relatif à la stabilité sur le continent ont permis la découverte et/ou l’exploitation de nombreux gisements d’hydrocarbures : Ainsi, le Tchad est devenu producteur en 2003 (gisement de Doba), la Mauritanie en 2006 (gisement offshore de Chinguetti) le Ghana en 2010 (gisement offshore de Jubilee) ou encore le Niger en 2011 (gisements d’Agadem).

Du premier moment, où la machine industrielle occidentale a compris l’importance plus que stratégique de l’or noir, sa «fièvre» a touché le monde entier.

Les gisements offshore africains représentent près d’un tiers des gisements mondiaux découverts.

Jeux et enjeux internationaux.

Les Etats-Unis, la Chine, et dans une moindre mesure, l’Inde, sont en quête d’énergie pour assurer leur croissance et/ou leur puissance, en contrepartie, la dépendance de certains pays au pétrole africain est grandissante.

A titre d’exemple, la France importe 36,4% de son pétrole d’Afrique, les Etats-Unis 20%, la Chine 30%, l’Inde 20%. Quant aux pays africains, leur dépendance à la manne pétrolière n’est pas moins grande : elle représente 40% du budget de l’Etat en Algérie, 70% au Nigeria.

La Chine a développé une «diplomatie des ressources», elle qui est devenue depuis 2010 le premier consommateur énergétique mondial : Prêt, remise de dette, construction d’infrastructures en échange d’un accès privilégié à ses entreprises aux précieuses matières premières africaines. La coopération a véritablement démarré en 2000 avec la constitution du «forum de coopération sinoafricain». Ainsi, en 2004, Hu Jintao a effectué une tournée importante en Egypte, Algérie et Gabon.

A Libreville, il a signé un accord avec Omar Bongo sur la prospection et l’exploitation de pétrole assorti du garanti d’achat par la Chine d’un gros volume de pétrole pour l’année 2004 ainsi

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Moussa Tehussa, expert en affaires africaines, et observateur du secteur des hydrocarbures

Une unité flottante de production, de stockage et de déchargement -Angola

qu’un prêt de plusieurs millions de dollars. Pékin est devenu en quelques années le 3e acheteur de pétrole gabonais derrière les Etats-Unis et la France en plus des importants achats de bois.

Les besoins croissants de pétrole expliquent la présence de nombreuses compagnies étrangères en Afrique, qui se livrent une lutte sans merci entre les nouveaux, et anciens opérateurs.

Toute la question est de savoir si le pétrole pourrait devenir un levier de développement pour l’Afrique.

Le prix du pétrole a connu des fluctuations énormes. Surtout des baisses spectaculaires, qui ont entraîné des répercussions assez graves, pour certains pays.

Afin de jeter la lumière sur ce système d’équations à plusieurs inconnus, avec autant de paramètres, «Majalla», a rencontré le chercheur Libyen Moussa Tehussa, expert en affaires africaines, et observateur du secteur des hydrocarbures : Pourquoi les hydrocarbures n’ont jamais joué le rôle de «moteur de développement», surtout pour des économies, qui jouissent d’une recette plus que confortable ?

Pour répondre à cette épineuse question, nous sommes obligés de quitter la vision strictement économique, vers une autre

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profondément politique. A savoir, ce constat de l’instabilité, de la fragilité politique, des changements de gouvernements corrompus et anticonstitutionnels, à travers des «coups d’État», qui ont empêché toute tentative de gestion rationnelle des ressources naturelles.

Aussi, absence de visions stratégiques, concernant les défis auxquels le continent est confronté, tels que l’insécurité alimentaire, la fragilité du tissu productif, et mauvaise gestion et exploitation des ressources humaines disponibles. Sans oublier

Absence de visions stratégiques, concernant les défis auxquels le continent est confronté, tels que l’insécurité alimentaire, la fragilité du tissu productif, et mauvaise gestion et exploitation des ressources humaines disponibles.

Encouverture

l’absence de plans gouvernementaux capables de gérer les variables, les conflits et la géopolitique de l’énergie à l’échelle mondiale.

La crise ukrainienne, a projeté les lumières européennes sur le secteur énergétique africain : A quoi peut-on s’attendre concernant l’Afrique ?

Que peut-elle gagner aussi ?

Les pays qui n’ont jamais de visions stratégiques, ne peuvent en inventer, instantanément, en cas de besoins.

Le pétrole libyen s’inscrit dans la continuité du conflit déclaré entre l’Occident et les Russes. Les robinets se ferment et s’ouvrent au gré du rapport des forces entre ces deux forces, qui ont pu avoir des Libyens à leurs soldes. De ce fait, l’instabilité est devenue chronique depuis une décennie.

L’attentisme est le maitre-mot. Surtout que les pays producteurs, à la fois, ne sont pour rien dans l’escalade des prix des hydrocarbures. L’autre revers de la médaille, ils sont incapables de faire face à toute chute fracassante, comme on a vécu depuis quelques années.

Deux facteurs jouent en faveur de ces pays : En premier, une certaine solidarité au sein de l’OPEP et l’OPEP +. Et deuxièmement, la demande qui dépasse l’offre, et l’incapacité des structures productives, à répondre, en temps voulu à cette demande. Encore pire avec la guerre en Ukraine.

L’Afrique exporte 90% de sa production. Ceci est un avantage ou un handicap ?

Sur le plan purement économique, aucune compagnie pétrolière africaine, ne dispose de l’indépendance nécessaire pour valoriser leurs hydrocarbures, et en dégager le prévalu qui fait vraiment la richesse des compagnies étrangères.

De ce fait, le pourcentage que vous avanciez est à double sens. Qu’il concerne le pétrole brut, ou à l’inverse les dérivés pétroliers.

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Un champ de pétrole -Algérie

Un champ de pétrole -Libye

Une réelle guerre d’espace se joue en Afrique entre les grandes puissances, concernant les matières premières, le pétrole en premier. Estce une fatalité ?

Dans l’ombre de ce conflit militaire, se joue une autre confrontation, non moins importante.

A savoir, à la fois, s’accabler les ressources naturelles disponibles, pour s’enrichir, et la fois en priver le(s) concurrent(s).

A ce niveau, il faut rappeler deux faits historiques importants : -Les conflits pour la domination des matières premières, entre puissances coloniales, remontent (au moins) aux trois guerres puniques, entre Rome et Carthage. Deux puissances «capitalistes». Idem pour les guerres entre colonisateurs pour les trois siècles passés. Chose que nous rencontrons de nos jours. L’Afrique est un «gâteau» que veulent se partager des puissances, prises par une boulimie sans fin.

-La Russie, depuis la chute de l’Union Soviétique, n’est plus cette puissance coloniale, réellement expansionniste dans le sens total

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du mot. Simplement, parce que son économie (comparable à celle de l’Italie) est incapable de régurgiter toutes les richesses des pays qu’elle peut ranger de son côté. Là, vient le rôle de la Chine, deuxième économie mondiale, veut s’assurer, en termes de temps et de sécurité, un maximum de ces matières.

Dans tous ces enjeux, les pays africains, surtout riches en matières premières, essayent de tirer leurs épingles du jeu. Sans grand espoir de communiquer d’égal à égal, avec ces grandes puissances.

L’économie libyenne peut-elle supporter l’arrêt de la production pétrolière, d’autant que le pays ait besoin de liquidités pour assurer les besoins vitaux et aussi pour reconstruire le pays. Sans oublier les pressions occidentales pour relancer la machine de production ?

Le pétrole libyen s’inscrit dans la continuité du conflit déclaré entre l’Occident et les Russes. Les robinets se ferment et s’ouvrent au gré du rapport des forces entre ces deux forces, qui ont pu avoir des Libyens à leurs soldes. De ce fait, l’instabilité est devenue chronique depuis une décennie.

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olitique

Crise en Libye : &UDLQWHV G·XQ QRXYHDX FRQÁLW La Libye entre deux gouvernements Fathi Bachagha, accompagné de plusieurs ministres de son équipe. Après plusieurs Des violences, d’une ampleur sans pré- heures de combats, Bachagha n’était pas en cédent se sont survenues quand Fathi mesure de s’emparer de Tripoli et de batBachagha, le chef du gouvernement libyen tre en retraite. Dans un communiqué rendu investi par le Parlement en mars dernier, public par son service de presse, Bachagha a essayé de déloger son rival Abdelhamid a affirmé avoir «quitté Tripoli pour préservDbeibah, qui refuse catégoriquement de er la sécurité (…) des citoyens». céder le pouvoir avant la tenue d’élections.

Après d’intenses combats qui ont fait beau- Un coup de force raté coup de morts, le chef du gouvernement libyen désigné par le Parlement, soutenu Suite à ce coup de force inattendu pour par le camp de l’Est du maréchal Khalifa prendre ses fonctions à Tripoli en dépit Haftar, Fathi Bachagha s’est retiré mardi du refus catégorique de l’exécutif actuel dirigé par Abdelhamid Dbeibah de céder 17 mai de la capitale Tripoli.

Ces violences qui ont semé le chaos à le pouvoir avant la tenue d’élections, la Tripoli, sont les plus intenses après celles conseillère spéciale du secrétaire général survenues avec la tentative déjouée en juin de l’ONU pour la Libye, Stephanie Wil2020 du maréchal Haftar de s’emparer par liams, a appelé sur Twitter à la «retenue», en insistant «sur la nécessité absolue de la force de la capitale libyenne.

Les combats entre milices rivales ont s’abstenir de toute action provocatrice». débuté dans la nuit de lundi à mardi après Ghazi Maalla, analyste politique spéciall’arrivée à Tripoli du premier ministre iste des affaires libyennes a indiqué à La désigné par le Parlement siégeant à l’Est, «Majalla» que «Le Parlement Libyen conTunis- La Majalla

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Combats à Tripoli après un coup de force du gouvernement rival

sidère que le gouvernement de Dbeibah est illégitime en raison de son échec à tenir les élections comme prévu». «Ce dernier, explique-t-il, a annoncé à plusieurs reprises qu’il n’était prêt à céder le pouvoir qu’à un gouvernement sorti des urnes, ce qui laisse présager une rupture entre les deux parties sans oublier que les deux chefs de gouvernements bénéficient d’un soutien extérieur, et donc nous devons attendre des positions internationales qui auront un impact sur la crise.

Aujourd’hui, la Libye connaît une très grande division, et les deux opposants politiques considèrent qu’ils possèdent la légitimité du poste de Premier ministre, et donc il est difficile que la solution émane de la Libye mais d’une médiation internationale ou régionale».

Pour sa part, l’analyste politique Bassel Torjman a souligné que la nomination de Bachagha par le Parlement d’Aguila Saleh a été considérée par Dbeibah comme irrecevable car elle est contraire aux accords de Genève. Dans une déclaration à La «Majalla», Bassel Torjman a affirmé que «Nous

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Ces violences qui ont semé le chaos à Tripoli, sont les plus intenses après celles survenues avec la tentative déjouée en juin 2020 du maréchal Haftar de s’emparer par la force de la capitale libyenne. sommes aujourd’hui devant une nouvelle crise qui place le duel sur un autre plan, celui de la légitimité de chacune de ces parties». Selon lui cette situation conduirait à d’autres crises difficiles à prévoir mais qui annoncent une nouvelle entrée en zone de turbulences. «Ces crises seront beaucoup plus géostratégiques que locales car le con-

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olitique

flit n’est plus entre l’Est et l’Ouest libyen mais entre légitimité et légitimité opposant deux têtes avec des soutiens extérieurs», explique-t-il.

qui a été désigné pour une année mais qui est resté pendant cinq ans et a agi comme un financier pour plusieurs parties milices à Tripoli.

De ce fait, Dbeibah se voit capable de restUn même scénario «Dbeibah a voulu répéter le même scénario er pour d’autres mandats car il a remarqué que celui du gouvernement Fayez Essarraj qu’il n’y a pas une volonté claire, ni de la part des Nations Unies ou des autres parties étrangères pour le retour de la stabilité et la tenue des élections. Car la première condition pour le succès des élections en Libye, réside dans le départ des milices étrangères du pays», assure-t-il.

Les combats entre milices rivales ont débuté dans la nuit de lundi à mardi après l’arrivée à Tripoli du premier ministre, Fathi Bachagha, accompagné de plusieurs ministres de son équipe.

«Fort de ses alliances avec les qataries et les turcs et sa mainmise sur la Banque centrale libyenne, Dbeibah s’est cru capable de rester au pouvoir car le départ des milices avec les élections signifierai l’annulation de la convention signée par Sarraj avec la Turquie à propos des frontières maritimes», confirme-t-il.

«Le risque est une autre guerre libyenne avec le refus de Dbeibah des décisions du parlement libyen, ce qui fait que les cartes

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Fathi Bachagha, alors ministre de l’intérieur du gouvernement libyen soutenu par l’ONU, lors d’une interview, le 6 janvier 2021 à Tripoli, en Libye. HAZEM TURKIA / AP

Un groupe armé loyal au gouvernement de Tripoli, le 17 mai. Photo Sipa / Yousef MURAD

seront de nouveau rebattues et ne peuvent conduire qu’à la confrontation armée, alors que le peuple libyen vit un drame, un manque de médicaments et de matière première», indique-t-il.

Pour lui «les Nations Unies, en soutenant Dbeibah, sont devenus une partie du problème car la volonté internationale n’a pas le courage requis pour résoudre cette crise».

Il est à noter qu’entre 2014 et 2021, le pays s’était déjà retrouvé avec deux gouvernements rivaux.

Mais il ne s’agit désormais plus d’un conflit Est-Ouest, mais d’un arrangement entre acteurs-clés des deux régions. M. Bachagha étant lui-même un poids lourd de l’ouest de la Libye, il a noué des alliances aussi bien avec le maréchal Khalifa Haftar qu’avec le président du Parlement installé dans l’Est, Aguila Salah Issa, au nom de la réconciliation nationale.

Abdelhamid Dbeibah, le dirigeant de l’exécutif actuel à Tripoli. Photo Sipa / Yousef MURAD

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Par: Abdelkader Zaoui

L’Amérique et l’ordre mondial: contenir l’insurrection pour maintenir la domination Depuis la fin des années 90 du siècle dernier, les États-Unis d’Amérique ont ressenti un agacement international résultant des effets de leur suprématie au niveau mondial et la manifestation des signes de rébellion contre leur gestion et leur traitement des questions politiques, économiques, sécuritaires et environnementales dans le monde ainsi qu’à travers certaines opérations militaires entreprises par Washington dans un nombre de régions, tels que les frappes aériennes contre l’hôpital Chifa au Soudan et les bases d’Al-Qaïda en Afghanistan en 1998 ou l’opération Desert Fox contre l’Irak la même année.

Ce qui donne l’impression que Washington saisit toute occasion pour afficher sa puissance et étendre son influence afin de dissuader ou de mater toute contestation ou rébellion qui s’élèverait contre sa domination unipolaire.Mais la meilleure occasion pour réaliser une grande démonstration de force, quantitativement et qualitativement, qui puisse être admise et non critiquée du moins à première vue, viendra d’une Amérique baignant du sang de ses citoyens, après avoir été exposée pour la première fois, en 1941, à l’attaque de Pearl Harbor ou encore l’attentat du World Trade Center à New York le 11 septembre 2001 au cœur de sa cité.Washington considérait ces attentats comme un ciblage terroriste des symboles de la puissance son empire financier et une révélation des failles de son système de sécurité qui nécessitait une réaction majeure à travers laquelle le pays affiche l’énormité de sa puissance et les nouveautés de ses usines de guerre.

C’est ce qu’elle a fait en Afghanistan pour renverser le régime des Talibans qu’elle tenait pour responsable de la protection et de l’hébergement des cerveaux des attentats 16

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de New York, puis en Irak, en renversant le régime de Saddam Hussein et en occupant le pays et en remodelant son système politique selon les désidératas américaines.

Malgré l’horreur des massacres et l’énormité des pertes humaines et matérielles qu’il a laissé derrière lui, Washington n’a pas atteint la dissuasion requise, mais a plutôt transformé la «vague de sympathie spontanée et sans réserve au lendemain du 11 septembre 2011 en une vague d’hostilité envers l’Amérique », comme le soulignent Stephen Halper et Jonathan Clark dans leur livre « Exclusivité américaine : Le néo conservatisme et le nouvel ordre mondial ».

D’où l’étincelle de la contestation contre l’arrogance américaine, qui s’est manifestée à deux niveaux : * Un niveau régional limité qui s’est cristallisé au Moyen-Orient, où les capacités iraniennes de brouillage des projets américains et des alliés de Washington dans la région se sont intensifiées grâce aux bras terroristes locaux dans plus d’un pays et les tentatives répétées de la Turquie de rompre avec le cordon occidental et atlantique dans le but d’étendre son influence et de maximiser ses acquis. *Un niveau universel plus large et plus complet représenté dans : -Une Russie qui cherche à se relever afin de restaurer son prestige international qu’elle a perdu en grande partie après sa dislocation suite à la dissolution de l’Union soviétique, en étendant à nouveau son hégémonie dans son environnement géographique quitte à utiliser son énorme arsenal militaire si nécessaire, ainsi que d’utiliser ses sources d’énergie disponibles pour faire chanter les puissances d’Europe occidentale, profitant de sa quête d’énergie.

- Une ascension remarquable de la Chine sur

la scène internationale s’est poursuivie, profitant de son leadership dans les domaines de la technologie moderne et de sa grande croissance économique, qui lui ont permis de briser l’hégémonie occidentale sur les économies de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique, sans oublier le développement de ses capacités militaires, sa volonté de parfaire son intégrité territoriale en incluant Taïwan et la consolidation de sa domination en mer de Chine méridionale.

Cependant, les administrations américaines successives depuis l’ère du président George W. Bush sont parvenues, grâce à la politique de la carotte et du bâton, à contenir des défis régionaux limités dans leur zone géographique et à ne pas les laisser éclater. Elles ont également largement réussi à contenir et à adapter la plupart des défis russes avant la crise ukrainienne et ce, quels que soient les efforts de Moscou pour regagner son influence dans des domaines qu’il considère comme faisant partie de son domaine vital, comme cela s’est produit en Géorgie, et plus tard en Syrie, où il respectait à son tour les règles du jeu tracées au Moyen-Orient, principalement en ne mettant pas en danger la sécurité d’Israël, et en non interceptant pas ses frappes aériennes préventives sur le sol syrien.

Pour cette raison, les défis chinois de nature mondiale multidisciplinaire sont restés la seule préoccupation majeure qui hante Washington, qui a été contraint de réorganiser ses priorités mondiales en dirigeant la boussole de son attention et en déplaçant la plupart de ses capacités militaires vers l’Extrême-Orient en vue de contenir la rébellion chinoise et freiner ses ambitions. Car, selon les néo-conservateurs qui ont dominé la politique étrangère américaine au début du nouveau millénaire, il s’agit d’un «adversaire avec qui il n’y a pas

d’autre choix que la confrontation, l’affrontement et le défi », soulignant en même temps que les ambitions chinoises vont au-delà de la volonté d’assujettir la plupart des pays du continent asiatique, comme on le croyait en 2001 ; Il cherche plutôt à changer le système international afin d’imposer son hégémonie, un objectif qu’il espère atteindre, comme ils le prétendent, en 2049 à l’occasion de la célébration du centenaire de l’accession au pouvoir du Parti communiste au pouvoir à Pékin.

Consciente que Washington est incapable à elle seule de contenir la férocité du dragon chinois, elle a cherché à s’entourer d’alliances qu’elle a récemment conclues, dont la première est la coalition QUAD avec l’Inde, le Japon et l’Australie, dont le premier sommet à Washington en septembre 2021 a confirmé que son objectif est la défense des valeurs démocratiques et du respect de la souveraineté des États, et de la liberté de navigation maritime et aérienne dans l’océan Pacifique. Tandis que le second, appelé AUKUS, établi avec la Grande-Bretagne et l’Australie, était considéré comme le noyau d’une force navale tripartite qui couvrirait ensemble des océans du Pacifique et Indien pour contrecarrer ce que Washington prétend comme ambitions chinoises dans les états des petites îles qui y existent. Cela ne fait aucun doute que ces alliances ont irrité la Chine, qui semble déterminée à évincer l’Amérique et même à l’éloigner du leadership mondial, mais il est peu probable que la concurrence entre eux se transforme dans un avenir proche en friction militaire en raison du lien mutuel fort entre leurs économies. En effet, les plus grandes entreprises étrangères installées en Chine sont américaines, et les plus gros investissements en Amérique sont chinois. C’est pourquoi, il est difficile de rompre rapidement ce lien.

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Consciente que Washington est incapable à elle seule de contenir la férocité du dragon chinois, elle a cherché à s’entourer d’alliances qu’elle a récemment conclues, dont la première est la coalition QUAD avec l’Inde, le Japon et l’Australie

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Relations algéromarocaines : La course aux Gazoducs est lancée Des rapports de forces économiques et diplomatiques entremêlés Tunis - La Majalla

annuellement près d’un milliard de m3 de gaz naturel, ce qui représente 97% de ses besoins.

La moitié des droits de passage étaient payés en nature, l’autre moitié est du gaz acheté à un prix avantageux, selon des experts du secteur.

L’Algérie, produit environ 130 milliards de mètres cubes de gaz en 2021, selon les données officielles. Elle est le premier exportateur de gaz africain. Ses principaux clients sont l’Espagne, le Portugal, la France mais également le Maroc. Le gaz algérien alimente au Maroc deux Plus de 97% du gaz consommé par les Marocains centrales thermo-électriques à Tahaddart (nord) et Aïn Beni Mathar (est) à hauteur de quelque provient de l’Algérie.

700 millions de M3 par an. La fin du transit Mais depuis que l’Algérie a décidé de ne pas du gaz algérien sur le territoire a également reconduire le contrat du gazoduc passant par des conséquences financières pour le royaume le Maroc, sur fond de rupture des relations marocain. Ainsi, la redevance du transit de gaz diplomatiques entre les deux pays, les livraisons algérien sur le territoire marocain rapportait de gaz algérien à l’Espagne se font désormais chaque année à Rabat l’équivalent de 50 millions exclusivement via le gazoduc sous-marin de dollars perçus en nature.

Medgaz lancé en 2011. Ce gazoduc qui passe par Minimiser l’impact la Méditerranée évite le territoire marocain.

Depuis 1996, l’Algérie expédiait vers l’Espagne et le Portugal environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an via le GME. En contrepartie du transit du gazoduc, Rabat recevait

Cependant, les autorités marocaines qui essaient de minimiser l’impact de la décision algérienne se sont tournées notamment vers l’Espagne pour acheter du gaz algérien. Il n’empêche, le

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Tensions entre l’Algérie et le Maroc

Maroc avait envisagé depuis longtemps une autre alternative à savoir construire un gazoduc avec le Nigéria pouvant non seulement réduire la dépendance du Royaume chérifien envers l’Algérie mais aussi permettre une incursion sur le marché européen qui gagnerait aussi à élargir le panel de ses fournisseurs classiques en gaz à savoir la Russie, le Norvège et l’Algérie.

Il est à noter que le Nigéria est le 22ème producteur mondial de gaz, 5ème exportateur dans le monde et premier en Afrique.

De ce fait, le projet de gazoduc Maroc-Nigéria (ralliant le Nigéria au Maroc en traversant 14 pays) pourrait devenir une référence de la coopération Sud-Sud, tant au niveau économique que politique. Il permettrait de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Maroc pour desservir l’Europe par la suite.

Cette initiative a irrité les algériens et illustre la concurrence entre l’Algérie et le Maroc pour asseoir une sphère d’influence en Europe et dans la région nord-africaine. Elle démontre aussi que

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Depuis que l’Algérie a décidé de ne pas reconduire le contrat du gazoduc passant par le Maroc, sur fond de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, le projet de gazoduc Maroc-Nigéria connait un regain d’intérêt mais qui irrite Alger. le Nigeria joue un rôle de leader dans la région et que le développement énergétique de la région en dépend. Notons que la découverte récente de gaz dans la province de l’Oriental marocain

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pourrait aussi jouer en faveur du Maroc, puisque le Nigéria aurait encore plus intérêt à soutenir le gazoduc Maroc-Nigéria du fait de son besoin en gaz.

De ce fait, le projet de gazoduc Maroc-Nigéria (ralliant le Nigéria au Maroc en traversant 14 pays) pourrait devenir une référence de la coopération SudSud, tant au niveau économique que politique.

Mais l’Algérie qui ne voit pas d’un bon œil le projet Maroc-Nigeria lequel pourrait concurrencer son gazoduc déjà existant et qui approvisionne l’Europe via l’Espagne, dispose également d’un projet d’envergure, le fameux Gazoduc Nigéria -Algérie qui, face aux risques sécuritaires de la région, n’a pas encore réussi à obtenir l’appui des bailleurs de fonds.

A cet effet, l’Algérie et le Nigéria ont discuté de la construction d’un gazoduc reliant les deux pays africains, en plus du Niger, au continent européen.

Sur ce sujet sensible, l’Algérie est manifestement sous une pression accentuée par le revirement des alliances, étant donné que Madrid s’aligne désormais sur le point de vue marocain dans le vieux dossier du Sahara. En septembre dernier, le ministre nigérian de l’Énergie a révélé que le gouvernement de son pays a commencé à mettre en œuvre la construction d’un gazoduc pour transporter le gaz vers l’Algérie, qui à son tour le transportera ultérieurement vers les pays européens. L’analyste et expert en hydrocarbures, Imed Derouiche rappelle qu’une étude a été

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Le Gazoduc MarocNigéria, bientôt une ? réalité ?

Arkab discute en visioconférence le projet de gazoduc Algérie-Niger-Nigeria

initiée par la Commission de la CEDEAO, sur recommandation des chefs d’Etats et de Gouvernement africains, l’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest s’était avérée «concluante étant donné la demande manifeste dans la région pour le gaz naturel en tant qu’énergie nécessaire pour production d’électricité».

Ghana, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Guinée, la Sierra Leone, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc».

Mais il souligne que parmi les facteurs qui font que ce projet est à risque, figure son coût qui s’élèverait à plus de 25 milliards de dollars.

«Des banques internationales de développement devront être sollicitées afin d’obtenir les financements du projet, pour accompagner le Nigéria et le Maroc dans ce projet colossal mais qui buteraient sur de nombreux problèmes tels que le nombre de pays impliqués avec des législations différentes difficiles à surmonter».

Il a, à cet effet, souligné qu’il existe déjà deux gazoducs dans la zone Afrique du Nord-Ouest, le «West AfricanGas Pipeline», qui relie le Nigéria au Ghana, en passant par le Bénin et le Togo, et le gazoduc Maghreb-Europe «Pedro Duran Farell» qui relie l’Algérie à l’Europe via l’Espagne (Cordoue) en passant par le Détroit de «De même pour Alger qui dispose également d’un projet d’envergure, le fameux Gazoduc Gibraltar et le Maroc.

Nigéria-Algérie qui, face aux risques sécuritaires Imed Derouiche a indiqué à La «Majalla» que de la région, n’a pas encore réussi à obtenir le projet de gazoduc Maroc-Nigéria devrait relier l’appui des bailleurs de fonds», indique-t-il. «le West Africain Gas Pipeline qui impliquerait la plupart des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest devrait mesurer environ 5 660 kilomètres de long et longerait la côte Ouest Africaine en traversant ainsi 14 pays à savoir le Bénin, le Nigéria, le

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Futuriste à l’Université du Québec: L’équation du développement en Afrique nécessite d’autres variables fardeau ?».

Je vous repose cette question.

Connaitre le futur, a toujours permis un L’Afrique, à ce niveau n’est nullement coup d’avance, pour celui qui sait lire et une. Il vaut mieux prendre le continent anticiper. Cette activité est devenue est une dans sa pluralité. Ce partage ne respecte science à part. «Le futurisme» est actuelle- guère les frontières et les sociétés, mais ment une science humaine. Reste, qu’elle grosso modo, les niveaux matériels, aussi dispose de repère et s’enrichit des circon- bien des Etats que des individus.

Comment, pouvez-vous être plus explicite ? stances.

Existent des différences, entre un Etat qui subventionne les produits de premières nécessités, et celui qui laisse faire, d’une manière avouée ou implicite, la loi du marché.

Aussi, existent des différences, entre celui qui ne peut pas s’assurer un niveau respectable, et celui qui dispose d’un patrimoine lui permettant de s’assurer une vie décente.

Par : Nasreddine Ben Hadid

Il vaut mieux prendre le continent dans sa pluralité.

Ce partage ne respecte guère les frontières et les sociétés, mais grosso modo, les niveaux matériels, aussi bien des Etats que des individus.

On va connaitre une Afrique à deux vitesses ?

En termes footballistiques, je dirais que Notre interlocuteur, Gilles Noudjag, qui cette Afrique à «deux vitesses» est valable enseigne à l’Université du Québec, porte pour la «première mi-temps». à travers cette interview un regard direct, mais tranchant, à ce que vit l’Afrique : En plus des maux endémiques, que l’Afrique subit depuis la vague des indépendances, est venue la pandémie de la Covid-19, et actuellement, la crise ukrainienne, et ses répercussions directes ou indirectes. Où va le continent noir ?

Question plus que légitime, tant elle exprime le désarroi qui touche un nombre grandissant d’Africains. Mais une question plus surprenante, et même plus urgente : «L’Afrique, peut-elle supporter ce lourd

Existent des différences, entre un Etat qui subventionne les produits de premières nécessités, et celui qui laisse faire, d’une manière avouée ou implicite, la loi du marché.

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Gilles Noudjag, Futuriste à l’Université du Québec

Pourquoi ?

La dégradation du niveau de la vie, dans un pays, va entrainer une migration vers le pays voisin «le moins mauvais», d’où une contagion assez dangereuse. Qu’ils cherchent à s’installer et à vivre dans ce pays limitrophe, ou faire de la contrebande, la situation dans le pays va se dégrader, au fur et à mesure que les «voisins pauvres» veulent profiter de cet «eldorado» (relatif).

Vous êtes le «Nostradamus» de l’apocalypse.

Je ne cite pas des fatalités, mais des processus possibles et pensables. Les analystes y tiennent compte. Comme le cas de la Tunisie en 2010. Qui aurait pensé qu’un incident purement tuniso-tunisien, de première vue, va se transformer en un des changements les plus importants, et même les plus dramatiques de l’histoire de l’humanité.

La dégradation du niveau de la vie, dans un pays, va entrainer une migration vers le pays voisin «le moins mauvais», d’où une contagion assez dangereuse.

Un seul mot est magique : L’orchestration.

A savoir, une conjugaison des efforts, tout en reconnaissant le droit/devoir de chacun d’improviser.

Les sociétés africaines sont-elles capables d’accomplir ces «sauts qualificatifs» ?

Imaginons et ceci n’est guère de sciencefiction impensable, que les relations se déExistent des issues à ces situations ?

Certainement, autant la nature humaine est tériorent entre la Russie et ses adversaires fragile devant la peur et le désarroi, autant européens. Une des premières répercusla nature humaine, peut dans un sursaut sions, et même la plus mécanique, sera certainement une récession économique salvateur, accomplir des miracles. en Europe. Les répercussions sur le conUn prérequis pour accomplir ce miracle ? tinent noir, seront immédiates et même in-

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stantanées. Aussi bien pour le transfert des devises de la part de l’immigration vers le continent, que la baisse du flux économique qu’entretient un grand nombre de nos pays avec le «vieux continent», et les répercussions logiques sur nos économies.

Il faut s’attendre à un «miracle» ?

Non, si ce mot est synonyme d’impossible, mais un «oui» avec une grande certitude, au constat des pas accomplis par la Corée du Sud, entre autres, en à peine une quinzaine d’années.

La pensée politique africaine, souffre de plusieurs lacunes.

En premier, inscrire ses propres fautes sur le compte d’autrui. Allons même jusqu’à invoquer le théorie du «complot».

Plusieurs expériences ont tenté en Afrique d’accomplir ce «pas miraculeux», mais sans réussir. Pourquoi ?

La pensée politique africaine, souffre de plusieurs lacunes. En premier, inscrire ses propres fautes sur le compte d’autrui. Allons même jusqu’à invoquer le théorie du «complot».

Le «complot» existe ?

Si on vise par «complot» ce que d’autres, peuvent faire pour vous barrer le chemin, et même vous faire couler, il faut préciser que ces «malversations» font partie intégrante du comportement humain, depuis la nuit des temps.

Que manque à la «mayonnaise» africaine pour tenir, et accomplir collectivement plusieurs pas en avant ?

Contrairement à ce que pensent les Africains, les projets grandioses commencent par des pas simples. Si chaque Africain arrête de verser sa poubelle dans la rue, et à l’inverse opère une sélection préalable, pour distinguer la matière recyclable, un pas de géant, avec des répercussions inimaginables.

Valoriser les déchets domestiques, est la portée de quiconque. Mais peut servir à une implication de la société dans un effort beaucoup plus grand…

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La pensée politique africaine, souffre de plusieurs lacunes

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apport

Iran... Les crises au quotidien, et violations des droits de l’Homme, sans limites

Un discours religieux qui excite les sentiments… Un gouvernement qui provoque la rue Bakou : Ahmed Taher Dans les moments de déclin et de crises, les avertissements de la part de loyalistes, devancent en nombre ceux de l’opposition, exprimant le souci de perdre le contrôle, l’aggravation de la situation, et aussi l’effondrement de l’État. L’Iran vit cette situation, avec accentuation de la crise au quotidien, du citoyen iranien, qui subit les contraintes de la vie, d’une part, mais aussi une mauvaise exploitation des ressources et des richesses de l’État d’autre part.

L’avertissement est venu de l’intérieur de l’élite dirigeante, plus précisément de l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, lors d’un discours dans la ville de Bushehr, et a été cité par le site officiel «Dawlat Bahar», ce qu’il considère : «le déluge de mécontentement public», pour décrire l’état du ressentiment général qui prévaut dans le pays en raison des échecs successifs des gouvernements iraniens, à résoudre les crises de la vie courante, comme il l’a déclaré: «Des torrents humains se dégagent dans le monde entier, et en Iran en particulier, et la première manifestation émanera de la rancœur publique». Cet avertissement sur la gravité et l’aggravation de la situation est conforme à ce qu’a dit le député Muhammad

Hassan Asfari, membre de la commission des affaires intérieures du Parlement iranien, qui a également mis en garde dans une interview à la presse, critiquant la décision du gouvernement de suspendre les subventions à l’importation de denrées alimentaires, comme il pense : «Vouloir résoudre les problèmes économiques, en puisant dans les poches des gens, ne peut éradiquer les racines de la pauvreté. Au contraire, il ne fait qu’aggraver la situation de jour en jour», soulignant que les politiques menées par le gouvernement iranien pour résoudre les crises économiques, ne peuvent engendrer des résultats, car «les paroles vaines ne peuvent apporter du concret», selon ses dires. De même, il considère toute tentative vaine, même celle d’augmenter les salaires des fonctionnaires du secteur étatique de 75%. Cette action ne peut résoudre la crise de pauvreté, dont souffre la société iranienne, sachant que pas moins de «neuf millions de familles iraniennes vivent sous le seuil de pauvreté... Et que la majorité de ces familles attendent de recevoir l’aide du Comité de l’Imam, et autres organismes d’aide sociale». Ces organismes prennent en charge les personnes aux revenus limités dans le pays.

Dans le même contexte, le prédicateur de Téhéran, Muhammad Hassan Abu Turabi, a 26

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Des Iraniens protestant contre la hausse des prix du carburant (AFP).

averti dans son prêche de vendredi dernier (6 mai 2022) que «les problèmes économiques du pays, résultent d’une manière certaine, des politiques économiques des dernières décennies. Aussi, il ne fallait pas adopter des décisions non-rationnelles, pour résoudre les problèmes économiques».

Le site Internet Islahat News a également rapporté ce contre quoi Taqi Fadel Mebdi, membre de l’Autorité des enseignants du séminaire de Qom, avait mis en garde dans une lettre qu’il a adressée au président iranien Ibrahim Raisi, dans laquelle il déclare : «Si les conditions économiques du pays ne s’améliorent pas, et on ne freine pas la hausse des prix, il faut attendre à une rébellion des affamés, et cette rébellion est plus dangereuse que la révolution».

Ainsi est la réalité de la situation iranienne : Un gouvernement qui ne remplit pas ses tâches et ses mandats, une organisation des Gardiens de la Révolution, qui pratique le plus grand opportunisme, au niveau local, et l’agression à l’étranger, et un peuple qui gémit.

Organisation de manifestations et de protestations Nul besoin de préciser le fondement de ces avertissements. On constate aussi, plusieurs indicateurs dans certaines villes iraniennes, qui prouvent une certaine ébullition, à l’instar de ce qui s’est passé à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs (le 1er

mai 2022), qui coïncide avec la Journée des enseignants iraniens, où des rassemblements de protestation conjoints ont été organisés entre ouvriers et employés du ministère de l’Éducation, pour protester contre les répercussions de l’inflation qui a dépassé

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apport

les 40%, sur leurs salaires dans un contexte économique difficile. Situation qui a poussé les forces de sécurité à lancer une campagne d’arrestations parmi ces manifestants, comme l’a annoncé le Comité de coordination des enseignants et des syndicats. Human Rights Watch a appelé les autorités iraniennes à libérer ces enseignants. Il est à noter que ces manifestations n’étaient pas les premières du genre. La période précédente a connu des manifestations similaires au cours desquelles des arrestations ont également été effectuées contre les manifestants, comme l’a révélé Human Rights Watch/ A la miavril, l’enseignant et syndicaliste Rasoul Badaghi a été condamné à cinq ans de prison pour avoir participé à des manifestations, ce qui est conforme à ce qu’avait annoncé le ministre iranien de l’Éducation, Yousef Nouri, à savoir que «non seulement l’affaire ne se limitera pas à ces décisions, mais les enseignants qui ont participé, seront radiés, tant ces rassemblements de protestation sont illégaux», comme il l’a décrit.

Ce ne sont pas seulement les enseignants.

Certaines villes iraniennes de la région du Khûzistân, dans le sud du pays, ont été témoins de manifestations et de protestations au cours de la semaine écoulée (7-8 mai 2022) sur fond de mauvaises conditions économiques

et de vie, ce qui a incité les forces armées Iraniennes à envoyer des renforts militaires, des véhicules blindés et des forces antiémeutes pour réprimer toute manifestation, et arrêter des dizaines de citoyens, comme le mentionnent les rapports publiés par l’organisation iranienne de défense des droits de l’Homme «Harana».

La tension qui précède l’explosion Cependant, un point attire l’attention : Malgré toutes ces mises en garde de la part des loyalistes à l’État iranien, qui représentent une partie de son élite dirigeante, consciente de la gravité de la situation et de ses répercussions sur la stabilité interne, existe une crainte que de telles protestations que traverse l’Iran, à certains moments, ne fassent définitivement partie de son quotidien, et entrainerait une dislocation de l’Etat, à l’instar de ce qu’on constate dans son voisinage arabe, comme est le cas en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. Mais ce qui aggrave la situation iranienne par rapport aux tensions et aux manifestations, que vivent les pays arabes, réside dans les causes de ces manifestations, à savoir, pour une partie, la défaillance des gouvernements de ces pays, autant qu’à l’ampleur des interventions extérieures et aux tentatives d’imposer leur agenda aux autres parties. Alors que la situation à Téhéran 28 01/06/22

Escalade des protestations ouvrières, salaires impayés, conditions de travail dangereuses, arrestations arbitraires et procès

Les protestations des enseignants

résulte des échecs des politiques de tous les gouvernements iraniens. Aussi bien les précédents, que l’actuel. Situation qui rend plus complexe le traitement des causes de ces manifestations dans le cas iranien, plus que dans les cas arabes voisins. S’il est vrai que le gouvernement iranien, qui est un outil entre les mains de son Guide Suprême, a réussi à chaque fois à contenir ces troubles et manifestations, par la force des armes et des arrestations, il est également vrai que la reprise de ces manifestations et les protestations, puis les répressions par la force des armes, augmente l’amplitude de la tension interne.

Situation qui ouvre la voie à une explosion, à tout moment où la crise s’intensifie et où les moyens d’atténuer sa gravité, se compliquent par l’action des sédatifs que le gouvernement iranien essaie de fournir à ses citoyens, que ce soit en augmentant les salaires, en faillant à des devoirs similaires, ou même à enflammer les sentiments, par le biais d’un discours religieux, qui occulte la raison.

Les développements et l’escalade des événements, ainsi que l’entrelacement et la complexité des crises, rendent difficile pour l’État de relier les fils des événements et de les contrôler, ce qui oblige les responsables iraniens à prendre conscience de la difficulté du danger du moment, et que manipuler le

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dossier des droits et libertés, notamment les fondamentaux pour les citoyens (alimentation, habillement, logement, éducation et santé…) alors que certaines organisations iraniennes de défense des droits de l’homme ont averti que le gouvernement pourrait tenter d’exploiter la visite du rapporteur spécial Alina Dohan sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales, dans le but d’échapper à l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits de l’homme. Les responsables iraniens ont cherché à exploiter cette visite, au cours de laquelle Dohan doit rencontrer des représentants d’organisations internationales et régionales, des institutions financières, des organisations non-gouvernementales, ainsi que des associations civiques, en plus des responsables gouvernementaux, à condition que les résultats et les recommandations de la visite soient présentées dans un rapport à la 51e session du Conseil des droits de l’Homme en septembre. Cette appréhension de la part de l’opposition vient du fait qu’accepter l’accueil de Dohan ne doit pas se substituer à la visite du rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme, que Téhéran refuse de recevoir depuis plusieurs années. Alors que Téhéran ait salué la visite du rapporteur spécial sur les effets négatifs des mesures coercitives, selon Kazem Gharibabadi, adjoint du responsable du pouvoir judiciaire et secrétaire du Comité iranien des droits de l’homme, qui a déclaré : «Cette visite constitue une excellente occasion pour vous familiariser avec les effets négatifs de l’embargo unilatéral sur les droits du peuple iranien».

Il est nécessaire de préciser que le dossier iranien des droits de l’Homme est plein de distorsions et de graves violations des droits du citoyen. Ce qui se passe avec certains étrangers résidant et visitant l’Iran confirme que les violations de ces droits ne sont pas l’œuvre d’une quelconque direction, autant qu’ils représentent une approche de gouvernance, ainsi qu’une politique d’un

État qui voit dans les violations des droits fondamentaux du citoyen une manière pour couvrir ses échecs répétés, pour cause de son interférence dans des dossiers extérieurs, et ses programmes d’armement, au détriment de la satisfaction des besoins fondamentaux du citoyen qui vit la souffrance. Et ce, depuis plus de quarante ans, du moment où les mollahs ont dominé le pouvoir et plongé l’État dans un cycle de conflits, de guerres et de complots, que le citoyen paye, sous de faux arguments et des slogans vides, qui ne peuvent nourrir les affamés. Aussi, sans fournir les traitements requis, plutôt ont plongé le citoyen dans un cycle de crises

Le changement que vit la rue iranienne de nos jours, représente un avertissement à ceux qui ne se rendent pas compte de la difficulté de la situation et de la gravité de ses répercussions.

dans lequel il est incapable de subvenir à ses besoins de base.

Ainsi est la réalité de la situation iranienne : Un discours religieux qui excite les sentiments, un gouvernement qui ne remplit pas ses tâches et ses mandats, un organisation des Gardiens de la Révolution, qui pratique le plus grand opportunisme, au niveau local, et l’agression à l’étranger, et un peuple qui gémit et sacrifie sa vie et sa liberté, pour exiger une rupture avec cette boucle infernale dans laquelle, le peuple tourne sans espoir pour un avenir qui reconstruit l’État iranien, en faveur des générations à venir. Il ne voit plus les turbans que comme des outils de domination et des mécanismes pour contrôler les capacités des peuples opprimés, et à les tromper sous les slogans de défense de la religion. Chose qui devient inadmissible, mais représente plutôt le changement que vit la rue iranienne de nos jours, et a vécu dans le passé, représente un avertissement à ceux qui ne se rendent pas compte de la difficulté de la situation et de la gravité de ses répercussions, en cas d’explosion, et de détérioration des conditions, le peuple iranien n’aura d’autres choix que de recourir à la rue pour évacuer son effervescence croissante.

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Le président iranien Ibrahim Raisi, lors d’une allocution devant la précédente session du Parlement -AFP

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En quête d’un nouvel objectif quand la vie bascule soudainement Par : Louisa Markides

Les soins palliatifs Imaginez que vous bâtissez votre vie selon vos envies et vos valeurs, une existence, et soudain, un diagnostic médical vous tombe sur la tête, et réduit toute cette effervescence au néant.

Le choc initial dépassé, vous pouvez vous lancer dans cet effort insurmontable, en quête d’une voie nouvelle, permettant d’assimiler la nouvelle réalité.

Mais que se passe-t-il lorsqu’une personne atteint leslimites possibles de la thérapie ?

Les soins palliatifs constituent une approche médicale holistique et multidisciplinaire, qui se concentre sur le patient dans son ensemble, et est destinée à la prise en charge globale des personnes en phase terminale, ou aux derniers stades de la maladie. Ces soins sont destinés aux personnes atteintes d’une maladie chronique incurable dont l’espérance de vie est des plus courtes.

Ces soins visent à soulager les symptômes des patients tels que la douleur, la peur et l’anxiété, tout en permettant de mener une vie digne en améliorant la qualité de son existence. Les principales tâches de ces soins comprennent : Le traitement

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des symptômes physiques, ainsi qu’un traitement continu de la maladie. Sans oublier les soins émotionnels et spirituels.

Aussi, l’assurance d’un soutien quotidien pour les besoins courants (tels que se laver, s’habiller et se nourrir), la fourniture de soutiens aux familles des patients et à ceux qui les prennent en charge, et surtout prendre en considération les souhaits des patients, particulièrement en stade final de la maladie.

Certains peuvent se demander si les soins palliatifs sont synonymes de mort?

Certainement, non, car ils ne sont pas capables uniquement de traiter les symptômes, mais cherchent inlassablement à les soulager. Cela différencie les soins palliatifs du traitement de la maladie.

Il est recommandé de rechercher un soutien spécialisé, le plus tôt possible. Mais en fin de compte, tout dépend du moment où la personne est prête à accepter l’aggravement de sa maladie.

La plupart des personnes qui reçoivent des soins palliatifs le font à domicile, ou jouissent de courtes permissions de sorties que leur accorde l’hôpital. Il existe des services de soins palliatifs hautement

spécialisés dans certains hôpitaux. Certains patients préfèrent une hospitalisation pour les cas désespérés. Chaque personne reçoit des soins en fonction de ses besoins, de ses capacités et de sa situation. Les soins sont personnalisés dans le but d’améliorer au mieux la qualité de vie.

Les soins de fin de vie sont souvent offerts comme la dernière étape des soins palliatifs, lorsque la maladie a atteint un stade très avancé, et que le patient est en train de vivre les derniers moments de sa vie.

L’une des personnalités les plus célèbres de la lutte contre le cancer en GrandeBretagne est Deborah James. Journaliste basée à Londres. Elle a reçu un diagnostic de cancer de l’intestin de stade 4 en 2016, alors qu’elle avait 35 ans. Sa vie a soudainement basculé en présence de ses deux fils et de son mari.

Elle est célèbre pour avoir décrit le développement de sa maladie sur «Instagram», où elle est suivie par plus de 719 000 personnes. Elle a créé son propre blog, Bowelbabe, et présente un podcast sur la BBC intitulé : You, Me and the Big C. Depuis lors, Deborah a écrit un livre sur sa maladie, «F ** K You Cancer», en 2018.

Elle a créé une page de collecte de fonds sur Just Giving, où elle a reçu plus de 6 millions de livres sterling, qu’elle canalisera pour financer des expérimentations et des essais cliniques, visant à trouver un remède contre le cancer.

Le 13 mai, James a reçu le titre honorifique de «Mme» après que le prince William, duc de Cambridge, lui ait rendu visite à Woking, dans le Surrey, où elle reçoit

un traitement terminal au domicile de ses parents. Le prince William lui a personnellement remis ce titre honorifique.

Le même jour, elle a écrit sur Instagram: «Le prince William m’a rendu visite dans notre maison familiale aujourd’hui !!

Quel honneur fut de l’avoir avec nous pour le thé de l’après-midi, où il a passé un si bon moment à parler à toute la famille, et il m’a même honorée du titre de Mme».

Deborah James semble malheureusement, se diriger vers la phase finale de sa maladie.

Elle reçoit maintenant des soins terminaux à domicile, car les soins palliatifs ont atteint leur phase terminale.

Il faut reconnaitre qu’il est touchant de constater la force de Deborah, malgré le moment le plus difficile de sa vie.

Deborah a écrit sur Instagram: «Ma famille est merveilleuse et très émotive, nous trouvons tellement de choses pour sourire au milieu de la tristesse.

Je suis peut-être plus faible et plus fatiguée après mes chutes d’adrénaline, mais je dis toujours que je veux partir le moment venu avec un grand sourire, sans regret, et avec une grande coupe de champagne !

Je suis toujours déterminée à le faire».

Deborah est une vraie héroïne. Son personnage est puissamment poignant, un modèle inspirant de la façon dont on vit pleinement sa vie malgré une profonde tragédie, et comment on ne désespère pas, et on ne cherche pas une solution alternative, un nouvel objectif et de nouveaux modes de vie, en acceptant le destin dans son quotidien, en quête de lumières, avec un sourire optimiste.

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« Mme Deborah

est une vraie héroïne. Son personnage est puissamment touchant.

Elle constitue un exemple inspirant de la façon dont on vit pleinement sa vie malgré une profonde tragédie .»

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Liam Fox à La «Majalla»: L’aggravation de la situation en Ukraine exportera la famine aux pays en développement Je visiterai l’Arabie saoudite prochainement pour participer au projet Neom... Le développement saoudien est fascinant.

Le docteur et l’ancien ministre britannique a présenté une véritable critique pour le projet de loi du Liam Fox, un membre de la Chambre des communes nouveau parlement iraquien qui vise à sanctionner britannique du parti conservateur et président du quiconque appelle à la paix arabo-israélienne à la groupe des accords d’Abraham en Bretagne, a peine de mort. Fox a jugé l’idée de la législation occupé des hautes positions dans le gouvernement épouvantable en soulignant que l’Iran en est la cause car il est l’influence néfaste dans la région. britannique et a présidé le parti conservateur.

Dans le gouvernement de John Mayor, il a été le Concernant la guerre russo-ukrainienne, Fox a lord commissaire du Trésor et a présidé le parti exprimé ses préoccupations sur l’aggravation de conservateur sous le premier ministre David la situation en Ukraine et le danger d’exporter la Cameron. Dans le gouvernement de Theresa May, famine sur les pays en développement en soulignant il a été le ministre de la Défense de 2016-2019, puis sa condamnation des actions de Poutine. Il a aussi le Secrétaire d’Etat au commerce international de dit qu’il a adopté la même manière de Staline en utilisant la famine comme arme en Ukraine. Voici le juillet 2016 jusqu’à juillet 2019.

Puisqu’il est l’un des principaux dirigeants texte de l’entretien : britanniques, Fox a passé plusieurs années en assurant que le commerce au Royaume-Uni poursuit avant et Pourquoi avez-vous introduit le projet de loi de la après le Brexit. Il était connu pour son soutien pour trisomie 21 ? les fondations de bienfaisance, les droits des femmes En fait, pour certaines raisons, en partie d’une et la paix entre les peuples arabe et israélien.

Durant un entretien avec La «Majalla» dans son expérience personnelle. En grandissant, mon voisin bureau au parlement britannique, l’ancien ministre avait la trisomie 21. En tant que médecin, j’ai vu britannique de la Défense et de commerce a exprimé beaucoup de patients et de familles de personnes ses impressions concernant sa visite il y’a quelques atteintes de la trisomie 21. En tant que membre de semaines au Riyad et les raisons de son retour parlement, j’ai aidé de nombreuses familles de ma imminent en Arabie Saoudite. Il a aussi souligné que région à faire face non seulement aux problèmes de le projet Neom est très passionnant et a exprimé son santé ou aux problèmes d’éducation, mais aussi aux espoir que les entreprises saoudiennes britanniques problèmes de soins de longue durée. C’était peutjoueront leur rôle cet égard. Il a aussi envoyé un être le plus grand facteur de tous, car nous savons message au prince héritier saoudien Mohamed Bin qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, c’est Salman en lui disant « Vous êtes au plus haut niveau, probablement la première génération de personnes atteintes de la trisomie 21 qui survivra à leurs continuez ! » Par : Londres – Mostafa El Desouky

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L’ancien ministre britannique de la Défense et du Commerce Liam Fox lors de son entretien avec La Majalla

parents.

C’est une grande inquiétude pour les parents. Tu sais ce qui va se passer quand je ne serai pas là.

Nous savons que s’il y a un intérêt d’avoir un parlement et une représentation démocratique, c’est pour essayer de faire face aux crises avant qu’elles ne surviennent.

Donc je pense que la législation que nous avons apportée concentrera l’attention des prestataires de soins de santé et d’éducation et des autorités locales pour garantir que nous prenons les dispositions nécessaires pour assurer la continuité et pour que les gens puissent vivre avec l’indépendance et la dignité que nous prenons pour acquis.

Concernant les accords d’Abraham, quelles sont selon vous les plus grandes réalisations du Royaume-Uni à ce jour, et pensez-vous qu’elles peuvent être étendues et reproduites dans d’autres pays de l’UE ? Si oui, selon vous, quel pays de l’UE pourrait être le prochain ?

Bien sûr que l’union européenne mène une politique étrangère autrement que les autres pays européens qui n’ont pas une politique étrangère comme nous, et nous sommes en dehors de l’union européenne.

Mais j’aurais espéré que ce que les accords d’Abraham montrent qu’il y a une autre façon de penser au Moyen-Orient élargi, que nous ne pouvons pas tout rançonner uniquement à cause de la situation israélo-palestinienne, et que nous devons penser à des façons pour répandre largement la prospérité et la stabilité dans toute la région.

Je crois fermement que si les gens jouissent d’une

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prospérité accrue, cela mènera à des solutions politiques potentielles.

C’est ce que je considère comme le plus grand avantage. Et si vous pouvez vous étendre non seulement à partir des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc, mais en impliquant des pays comme la Jordanie et l’Égypte, vous pouvez alors voir comment la dynamique changera avec le temps.

Je comprends totalement les raisons pour lesquelles l’Arabie saoudite ne veut pas les rejoindre pour le moment.

Mais je trouve que le succès du projet est dans l’intérêt de tous dans la région.

Selon vous, quels autres pays bénéficieront à l’avenir des Palestiniens s’ils joignent le club de la paix des accords d’Abraham ?

En fait, je considère que nous devons montrer que les accords d’Abraham pourront produire des avantages concrets en matière de niveaux de vie et opportunités particulièrement pour les jeunes hommes, mais aussi les jeunes femmes.

Nous devons aussi garantir cela en leur favorisant une plus grande participation économique pour qu’ils soient plus investis à vouloir assurer la stabilité politique d’où vient la paix. J’ai longtemps pensé que les gens qui n’ont rien à perdre en vont parier.

Mais si quelqu’un a un intérêt, il sera beaucoup plus prudent quant à l’évolution de l’environnement politique dans lequel il vit. J’espère que quand les gens voient que la prospérité croissante et la stabilité politique croissante améliorent le bien-être général

des pays concernés, d’autres viendront frapper à la porte.

Je ne pense pas que cela constitue une chose qu’on doit forcer d’autres pays à faire, cela devrait être si bien réussi et concrètement bénéfique pour que les autres pays, comme je l’ai mentionné, viennent frapper à la porte pour s’y joindre.

L’ancien ministre britannique de la défense et du commerce a averti du projet de loi du nouveau parlement iraquien qui vise à sanctionner quiconque appelle à la paix araboisraélienne à la peine de mort.

Quel est l’avantage le plus important que Sharaka a établi entre vous et un groupe de jeunes ambitieux du Golfe, aussi bien que la coopération avec Jared Kushner ?

Je pense, encore une fois, qu’il s’agit de faire passer le message aux jeunes. Ils détermineront l’avenir.

Ils vivront dans le monde que nous commençons à leur construire aujourd’hui. Il s’agit aussi faire comprendre aux jeunes qu’ils peuvent coexister pacifiquement avec des personnes ayant des opinions très différentes, avec des croyances religieuses différentes et dans certains cas aucune croyance religieuse et reconnaître qu’ils peuvent travailler ensemble pour construire la stabilité, les institutions et la confiance qui sont conditions préalables essentielles à toutes ces choses.

Je pense aussi que c’est ce que cette relation a commencé de construire et j’espère que nous pourrons œuvrer en ce sens afin que nous puissions avoir une prochaine génération qui ne grandira pas avec certains des préjugés et divisions qui ont affligé la précédente.

Je crois que les changements en cours en Arabie saoudite témoignent la même tendance. Faisons-en

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L’ancien ministre britannique de la Défense et du Commerce Liam Fox lors de sa rencontre avec le roi bahreïni Hamad bin Isa Al Khalifa à Bahreïn en avril dernier

sorte que la prochaine génération se tourne vers les dire que depuis le temps que je suis en politique, autres. Amenons-les à réfléchir à leur place dans le je n’ai jamais vu d’hommes avoir le monopole de monde et à la manière dont ils peuvent contribuer à la sagesse ou de l’élaboration de bonnes politiques. façonner le monde qui les entoure.

Alors que nous célébrons les réalisations des Comme étant un ancien ministre du commerce accords d’Abraham, vous avez peut-être entendu international sous le gouvernement de Theresa parler du nouveau projet de loi actuellement May, et l’un des avocats de l’initiative SheTrades adopté par le parlement irakien qui appelle à la du Centre du Commerce International, pensez- peine de mort pour quiconque souhaitant coopérer vous que l’Organisation mondiale du commerce ou travailler avec les Israéliens ou appelle à la paix.

(OMC) joue son rôle de coordonner la politique Que voulez-vous que le Royaume-Uni et les autres de commerce et de développement ? Quelles sont pays fassent pour combattre et empêcher que ce à votre avis les désavantages de l’organisation, projet de loi devienne loi ? Comment pensez-vous surtout que vous étiez l’un des candidats bien en que cela affectera la capacité des pays à coopérer avec l’Irak sur le plan commercial et militaire si ce vue pour sa direction ? projet de loi est promulgué ?

Je pense que le plus gros problème que l’OMC confronte est auto-infligé, c’est-à-dire qu’ils Eh bien, je pense que c’est une idée terrible et interprètent le terme consensus comme signifiant horrible. Cela va à contre-courant de ce que tout le unanimité. S’ils signifiaient la même chose, il monde essaie de faire dans la région, qui est d’avoir n’y aurait pas deux mots différents pour eux. un plus grand engagement pour la paix et pour le Effectivement, nous somme dans une situation où dialogue. n’importe quel membre peut opposer son veto à Vous savez, si j’étais méfiant, je verrais l’Iran derrière tout cela. L’Iran, comme nous le savons toute initiative.

Cela n’est clairement pas ce que voulaient ceux tous, s’est longtemps ingéré dans la politique qui ont créé l’OMC. Je pense que la conséquence irakienne. L’Iran est l’influence malveillante dans sera que vous obtiendrez moins d’accords la région. Son principal produit d’exportation mondiaux et plus d’accords de la part de ceux qui est le terrorisme. Vous savez je serais fortement pourraient appeler économiquement la coalition des soupçonneux qu’il y ait une main iranienne làvolontaires, pour reprendre l’expression, qui veulent dedans. Je pense que c’est vraiment dommage, parce travailler ensemble dans des domaines spécifiques, que je pense que la plupart des Irakiens voudraient par exemple, dans les technologies vertes ou dans vivre en paix et en coopération avec leurs voisins et le commerce électronique, certains de ces domaines aimeraient voir une plus grande stabilité régionale.

Finalement, j’espère que ceux qui ont du bon sens concernent la libéralisation des services.

Je crois que c’est la plus grande faiblesse. Je pense et une bonne conscience le rejetteront. que l’initiative de libre-échange était vraiment importante parce que je trouve, encore une fois, Comme étant un ancien ministre de défense, comment que si vous voulez que les gens partagent la voyez-vous la situation entre l’Ukraine et la Russie, prospérité découlant du libre-échange, il faut que et êtes-vous pour le soutien militaire britannique de ce soit tout le monde. Les pays qui ne voient pas les l’Ukraine ? Quel est l’effet de la guerre sur la sécurité avantages apportés par les femmes pour l’économie et le développement en Europe ? et les économies qui n’utilisent pas les talents des femmes dans leurs économies, leur créativité, Bien je crois que la première chose à dire est que leur innovation, et leur éducation, se privent d’un c’est une guerre menée par choix. Vladimir Poutine outil majeur pour améliorer leurs performances a choisi d’attaquer l’Ukraine qui ne représentait économiques. aucune menace pour la sécurité russe. Je trouve que Donc en faisant en sorte que plus de femmes soient les actes de Poutine et ses partisans ont plongé dans impliquées, nous savons que là où les femmes l’inhumanité et je crois que ce désir de violence est sont plus impliquées dans les économies, il y a de nature animale. aussi une plus grande stabilité politique. Je dois Jepense aussi que regarder la barbarie infligée sur 37 01/0 22 45

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le peuple ukrainien est vraiment choquante à voir au 21ème siècle. Donc je trouve que nous devons exprimer très clairement que c’est totalement inacceptable.

Je pense que la façon dont la communauté internationale s’est tenue ferme contre la Russie, ou du moins la plupart de la communauté mondiale l’a fait est nécessaire. Je pense que notre plus grand problème maintenant est que non seulement il a infligé la violence contre les hommes, les femmes et les enfants en Ukraine, mais en bloquant l’Ukraine, il risque d’exporter une famine, en particulier vers le monde en développement, de la même manière que Staline a utilisé la famine comme une arme en Ukraine. C’est une terrible tragédie humaine, mais peut-être plus que cela est un crime humain monumental.

de la prospérité, de la stabilité et des libertés du peuple afghan.

En fait, j’ai pu visiter moi-même des écoles, j’ai parcouru le pays dans de nombreux endroits où les conditions étaient clairement bien meilleures.

Je pense que la progression et la liberté des femmes ont été massivement prouvées. Je trouve que ce que nous avons vu, c’est que les talibans reviennent graduellement aux anciennes méthodes de pensée anti-femmes très régressives.

Je crois aussi que si vous regardez le Golfe et que vous voyez des pays comme l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis et que vous y voyez l’énorme amélioration des conditions et des droits des femmes, vous trouverez que l’Afghanistan sous les talibans est en train de régner dans l’histoire plutôt que de progresser dans le futur.

Au cours de votre mandat de ministre de la Défense sous le Premier ministre David Cameron, vous avez supervisé une réorganisation majeure du ministère de la Défense et la participation de la GrandeBretagne aux campagnes en Afghanistan et en Libye. Que pensez-vous de la situation en Libye et en Afghanistan aujourd’hui ? Et après toutes ces années, pensez-vous que les campagnes en Libye et en Afghanistan ont été couronnées de succès et ont atteint leurs objectifs ?

La campagne en Libye visait principalement à éviter une catastrophe humanitaire, à savoir le déplacement des forces de Kadhafi contre la population civile, qui était sur le point de réussir.

Je dirais que l’échec en Libye a été dans la foulée et le manque de cohésion pour un plan d’échec, mais nous avons vu cela horrible et je pense que là où nous voyons l’échec, c’est souvent que le plan politique n’est pas là pour suivre jusqu’au bout le plan militaire. Donc je pense que la fragmentation et l’absence de progrès est une grande honte avant tout pour le peuple libyen lui-même.

Concernant l’Afghanistan, eh bien, l’objectif initial de l’Afghanistan a été atteint. Il était de bloquer l’accès au pouvoir de ceux qui avaient aidé AlQaïda à développer les plans et les capacités qui ont finalement conduit aux attentats du 11 septembre.

Encore une fois, la complication se situe dans la période de suivi, mais sans doute qu’à la suite de cela, nous avons constaté une grande amélioration

En juillet 2018, l’institution caritative «Give Us Time» a été créée pour offrir un congé parental à ceux qui servent dans les forces armées, en particulier ceux qui ont été témoins des combats en Irak et en Afghanistan. Quel est le sort de cette institution aujourd’hui et quelles sont ses principales réalisations ?

Cela va maintenant de mieux en mieux. Il est évident que la pandémie a été un terrible revers pour nous parce que nous n’avons pas pu réaliser beaucoup de choses que nous voulions et nous avons créé l’institution caritative spécifiquement pour être à faible coût, en raison des expériences montrant que plus vous vous éloignez d’un conflit, moins le public s’en souvient et moins il est susceptible de vous soutenir financièrement.

Nous nous sommes dit, demandons aux personnes ayant une maison de vacances ou une résidence secondaire ou une petite part et demandons aux entreprises de vacances qui ont la capacité de nous la donner et nous l’avons donnée aux familles dont un membre de la famille a été impliqué dans le conflit. La raison en était que lorsque j’étais médecin et que je travaillais pour l’armée, les gens avaient tendance à oublier l’impact que le service actif avait sur les familles.

Nous avons beaucoup d’institutions caritatives qui concernent le personnel de service, l’aide à l’utilisation, etc., mais ce sont souvent les familles qui portent le fardeau. Vous savez, si vous avez cinq

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combattre l’extrémisme, ses réformes et ses changements entrepris, et sa vision d’ouverture au monde ?

Visiter l’Arabie Saoudite est étonnant et je l’ai visitée il y a quelques semaines à peine, et je n’arrivais pas à croire la prolifération des cinémas, des Starbucks, des KFC, pas nécessairement bons pour la santé, mais néanmoins ils représentent des signes de changement.

C’était juste un changement positif, mais davantage, la vision de ce que la technologie peut Comment voyez-vous le discours des médias faire. Je pense que l’ensemble du projet Neom est qui incite contre la paix et la promotion de la extrêmement passionnant, non seulement en soi participation civile des peuples, en particulier le pour ce qu’il peut être capable de réaliser, mais c’est un signe pour tout le monde de ce qui peut partenariat arabo-israélien ?

Eh bien, tout ceux qui ont une position d’autorité, ont arriver. J’espère que les entreprises britanniques une responsabilité. Tout pouvoir et toute influence joueront leur rôle à cet égard, car plus nous pourrons entraînent une responsabilité et notre responsabilité développer de nouvelles technologies ensemble, est de promouvoir la paix, la compréhension et la plus nous partagerons les bénéfices sociaux qui en découleront, donc cela m’encourage énormément. coopération mutuelle.

Je pense que nous avons tous le devoir d’appeler Ce que je dirais, c’est que vous êtes au plus haut, ceux qui abusent de cette responsabilité pour des continuez. raisons politiques personnelles négatives. Je pense aussi que ces chaînes de télévision telles que vous Avez-vous l’intention de visiter l’Arabie Saoudite les mentionnez ont également la responsabilité de prochainement ? s’assurer qu’elles n’aident pas volontairement ou Oui. Je sais quelques entreprises britanniques qui par inadvertance ceux qui encouragent la division veulent vraiment participer au projet Neom et je et la violence. Ils doivent être tenus responsables pense qu’elles ont de grandes idées technologiques qui peuvent être d’excellents partenaires, donc j’ai des messages qu’ils transmettent. l’intention de le faire. Dans le passé, je vais ajouter Enfin, quel message aimeriez-vous adresser au à nouveau, c’était une expérience très différente de Prince Mohammed Bin Salman, pour sa lutte de celle d’aujourd’hui, à l’exception du trafic. toute son énergie et de toute sa puissance pour ou six ans et votre père est absent pendant six mois, cela peut être long. Souvent vous savez aussi qu’il y a un traumatisme dans la famille et nous voulons leur donner du temps de qualité pour réunir leurs familles.

Cette année, nous enverrons un nombre record pour les familles loin, ce qui, compte tenu de toutes les difficultés de la pandémie, est un formidable témoignage de l’incroyable personnel que nous avons et du travail qu’ils réalisent.

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Le collègue Mostafa El-Desouky avec l’ancien ministre britannique de la Défense et du Commerce

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La Somalie a un nouveau Président: Une mission Presque - impossible?

L’espoir est grand… La crainte est légitime Par : Nasreddine Ben Hadid

stitution propre, adoptée le 30 avril 2000.

- Une piraterie maritime, qui devenue avec L’attention du monde entier, se dirige ac- le temps, une vraie menace au commerce tuellement, à une proportion dominante, international. vers l’Ukraine, aussi bien la guerre dans sa - Un environnement régional assez tendu. dimension militaire, que le volet financier, L’Ethiopie vient de vivre une guerre civà savoir les sanctions infligées à la Russie, ile atroce, sur fond du différent d’Addissans oublier, ni sur l’envol des prix des Abeba avec le Caire et Khartoum, pour la hydrocarbures, ni les répercussions sur le répartition des eaux du Nil. marché des produits alimentaires, essentiellement, les céréales que les huiles.

Après la sécheresse, pas assez de pluie…

Dans cette ambiance de braquage des lumières vers l’Europe de l’Est, un pays gangréné par des guerres larvées depuis la destitution de son Président Mohamed Siad Barre, un certain 26 janvier 1991, est devenu un exemple vivant, de la dislocation de son pouvoir central, que personne n’est arrivé à reprendre.

La lecture de la carte politique somalienne, dégage : - Les «shebabs», mouvement terroriste, très actif, dans les abords de la capitale, et aussi vers le Sud du pays, et même au Kenya, le pays voisin.

- Le Somaliland qui a annoncé son indépendance au Nord, en 1991, et une Con-

Dans un environnement local très tendu, et régional non-moindre, et un «oubli» international du dossier somalien, sans omettre une sécheresse historique qui menace 40 % de la population, deux points viennent distinguer ce paysage : - L’élection de l’ancien chef de l’État Hassan Cheikh Mohamoud, dimanche 15 mai dernier, au poste de Président, à la place du sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo.

- La décision de Joe Biden de rétablir une présence militaire permanente en Somalie.

Avec pour objectif, le combat des islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda.

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Hassan Cheikh Mohamoud a été élu à la tête de la Somalie par les parlementaires, face au président sortant Mohamed Abdullahi Mohamed.

Il faut noter que la présidence somalienne a annoncé dans un communiqué sur Twitter: «Les États-Unis ont toujours été un partenaire fiable dans notre quête de stabilité et notre combat contre le terrorisme».

Tout en sachant que le prédécesseur de Joe Biden, Donald Trump, avait ordonné en décembre 2020 le retrait des troupes américaines de Somalie, n’autorisant que des missions par rotations.

Lourd, et même très lourd héritage…

Aussi bien pour le nouveau président, que les Américains, les deux ne sont pas sur un terrain inconnu.

Le nouveau président, cet homme de 66 ans, ancien militant pour la paix, a déjà été président entre 2012 et 2017 et est le premier chef d’État somalien à être élu pour un second mandat.

La question qui se pose actuellement en Somalie, ne concerne pas uniquement, la nécessité d’un Etat, disposant d’assez de force pour garantir les droits de tous et de chacun, mais surtout comment faire naitre une structure, même dans une forme embryonnaire, disposant d’assez de chance de survie pour donner de l’espoir aux générations actuelles, qu’à celles qui vont venir épisodiques était inefficace et de plus en plus intenable».

Donald Trump avait ordonné en décembre 2020, soit juste avant la fin de son mandat, le retrait des troupes américaines de Somalie, n’autorisant que des missions par rotations. Or, ces allées et venues représen

Selon John Kirby, porte-parole du Pen- taient un risque pour les soldats et leur tagone, le ministre de la Défense Lloyd faisaient perdre du temps, les obligeant Austin a «jugé que ce modèle de missions 41 37

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à acheminer leur équipement au début de chaque rotation et à le réexpédier en fin de séjour, avec en plus des périodes d’absence entre les rotations.

Le haut responsable américain a laissé entendre que la décision de Joe Biden avait davantage à voir avec la sécurité des forces américaines, qu’avec l’élection dimanche d’un nouveau président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud.

Le porte-parole du Pentagone a cependant assuré qu’il n’était pas question que les forces américaines soient directement engagées dans des combats contre les islamistes

Il suffit de constater les situations dans les pays limitrophes, à savoir l’Ethiopie et le Soudan, et même ailleurs, où se joue l’existence même de l’Etat, aussi bien dans sa dimension symbolique, à savoir l’effritement de ce sentiment d’appartenance qui doit animer, théoriquement tous les citoyens, que l’intégrité territoriale proprement dite.

shebab. «Ces forces ont été et vont continuer à être utilisées pour former, conseiller et équiper les forces partenaires (somaliennes), afin de leur donner les moyens dont ils ont besoin pour désorganiser, affaiblir et surveiller les shebab».

«Nos forces ne sont pas actuellement engagées directement dans des opérations de combat et elles ne le seront pas à l’avenir», a affirmé John Kirby.

Une mission presque-impossible ?

Un autre défi et non des moindres, c’est la pacification du climat sociopolitique. En effet, une crise politique secoue le pays depuis quelques années et entrave la lutte contre l’insécurité. Cette élection, va-t-elle mettre fin à cette longue crise qui a retardé la tenue de l’élection d’au moins un an? Rien n’est moins sûr. Si l’élection a pu se tenir, c’est bien grâce aux efforts de la communauté internationale qui est au chevet de ce grand malade qu’est la Somalie.

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Les Américains sont de retour.

Mohamed Siad Barre, après lui, le déluge

Le premier élément essentiel à retenir est que, malgré son homogénéité ethnique, la population somalienne reste très morcelée, du fait d’un système clanique.

Un système clanique marque le pays : Six principaux clans composent l’essentiel de cette population : les Darod, les Dir, les Hawiye, les Isaaq, les Digil et les Rahanweyn. Encore cette division ne rend-elle que très partiellement compte de la fragmentation de cette société très traditionnelle fondée sur le pastoralisme.

En effet, chacun de ces clans est à son tour divisé en de très nombreux sous-clans ou lignages dont beaucoup sont rivaux.

L’appartenance à une telle communauté constitue un élément essentiel de l’identité d’un Somalien, comparable en importance à l’appartenance ethnique dans d’autres pays du continent noir.

sociétale pouvant constituer une colonne vertébrale solide, l’historien et journaliste, Somalien, Salah HaashiKaar, expliqueà «Majalla» quela question qui se pose actuellement en Somalie, ne concerne pas uniquement, la nécessité d’un Etat, disposant d’assez de force pour garantir les droits de tous et de chacun, à une vie décente et une existence paisible, mais surtout comment faire naitre une structure, même dans une forme embryonnaire, disposant d’assez de chance de survie pour donner de l’espoir aux générations actuelles, qu’à celles qui vont venir que le pays verra naitre un Etat qui garantira ce rêve humain le plus basique, à savoir la quiétude et la sécurité.

Notre interlocuteur ajoute que toutes les approches qui ont vu le jour, n’ont pu mettre sur pieds les fondements d’une structure capable d’amorcer un processus même à long terme.

Pour comprendre l’agonie d’un pays qui se cherche encore, à la fois une structure A la question de savoir le pourquoi de ce politique viable, mais aussi une identité manquement, HaashiKaar répond que les 43 39

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pays du tiers-monde qui connaissent de graves problèmes peinent à maintenir un structure, même dans le sens mécanique du terme, qu’on peut nommer «Etat», avant d’ajouter que le combat des Etats de la région s’inscrit dans le maintien.

Somalie, autant il faut admettre une vision plus large, à savoir comment aider les pays du Corne de l’Afrique, et bien d’autres, à maintenir une structure étatique, quitte à le renforcer par la suite, et ne pas sombrer dans un scénario

Il suffit de constater les situations dans les pays limitrophes, à savoir l’Ethiopie et le Soudan, et même ailleurs, où se joue l’existence même de l’Etat, aussi bien dans sa dimension symbolique, à savoir l’effritement de ce sentiment d’appartenance qui doit animer, théoriquement tous les citoyens, que l’intégrité territoriale proprement dite.

Cet historien considère l’établissement d’une série d’équilibres, comme conditions nécessaires . En premier, les Somaliens doivent instaurer entre tous les vouloirs possibles et pensables, aussi bien les orientations idéologiques, que les appartenances claniques. Tout en sachant que ces processus sont lents et longs à la fois.

L’essentiel est de se poser sur les rails et entreprendre le changement.

La preuve est plus que tangible, au constat des mouvements sécessionniste, au Tigré et au Darfour, par exemple,qui considèrent que le salut ne peut venir qu’à travers le démembrement du pays.

Un autre équilibre doit voir le jour, entre les enjeux locaux, face aux intérêts régionaux que des grandes puissances. La Somalie se positionne sur la carte, de manière à peser sur l’échiquier régional, du moins.

HaashiKaar aime insister quant à la nécessité d’une approche à deux vitesses : Autant De ce fait, les pays de la région, et les insister sur les spécificités de la situation en grandes puissances, tout en cherchant à assurer leurs propres intérêts, doivent aider ce pays à se bâtir, et devenir, à son tour, un des garants de la stabilité régionale.

Les pays de la région, et les grandes puissances, tout en cherchant à assurer leurs propres intérêts, doivent aider ce pays à se bâtir, et devenir, à son tour, un des garants de la stabilité régionale.

Salah HaashiKaar considère que le souci majeur de tout Somalien actuellement, ou du moins une partie non négligeable de la population consiste à travers l’actuelle sécheresse et la famine qui s’annonce sans dégâts, ou avec le moins de perte possible, avant d’ajouter que le plus urgent, actuellement, consiste à bâtir une structure assez forte pour instaurer un Etat fédérateur, et conclure par dire, que le premier des combats doit être déclenché contre la pauvreté en général, car la famine et le terrorisme, n’en sont que les visages visibles.

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La crise est aigue…

Salah HaashiKaar, historien et journaliste, Somalien.

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Interview avec la méta coach Manel Ben Salah Est-ce qu’il est possible de tout soigner avec la médecine énergétique ?

qui consultent des psychiatres et s’en sortent pas après. Ils se dirigent vers d’autres alternatives et Qui est Manel Ben Salah ? Et quel est votre c’est comme ça que les gens viennent me voir et me demander de l’aide, en espérant retrouver la parcours ? sensation de légèreté, de joie et de bien-être.

Une jeune dame âgée de 40 ans, ingénieure de formation qui vient d’une famille passionnée de L’access bars est une «thérapie» révolutionnaire savoir, mon père est gynécologue et ma mère mise au point par Gary Douglas et testée par des est professeur de philosophie. J’ai voyagé en milliers de personnes, pouvez-vous nous nous en Allemagne à l’âge de 18 où j’ai poursuivi mes parler davantage ? Y-a-t-il des effets secondaires études. Très jeune, j’ai commencé à m’intéresser liés à cette pratique ? au développement personnel et suivre Dr. Brahim Feki, un grand savant pour moi et à lire ses livres L’access bars aide, principalement, à nettoyer le et c’est à partir de là où j’ai commencé à faire des corps énergétique des émotions négatives comme formations dans le coaching et le développement la colère, la tristesse, l’angoisse, l’envie. Durant personnel, en soins énergétiques comme le Reiki, chaque séance, qui dure près d’une heure à peu près, on procède au nettoyage énergétique le prana, notamment. pour purifier le corps. Plus on nettoie le corps Continuez-vous à vous former ? Quelle formation énergétique, plus le corps physique est en bonne santé. C’est l’autoguérison qui s’active de plus faites-vous en parallèle ? en plus. J’ai rencontré des personnes atteintes de Cela fait cinq ans que je pratique l’access bars. Au bipolarité, souffrent de dépression ou de douleurs début, j’étais praticienne et après je suis devenus et en fait il s’est avéré que la cause n’était que formatrice. Actuellement, je suis la formation la colère. Cela fait cinq ans que je pratique Fondation (Access consciousness) pour pouvoir cette technique et je n’ai signalé aucune contre indication liée à l’access bars qui est destinée l’enseigner partout dans le monde. aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Elle Pensez-vous que les Tunisiens sont de plus en recommandée également aux femmes enceintes, car l’enfant est née plus conscient et plus calme. plus ouverts à la médecine énergétique ?

Mon père et ma sœur sont gynécologues, quand Oui. Absolument. Tout commence avec la ils sont face à une femme qui accouche, mais curiosité. Il s’agit, généralement, de personnes Par : Emna Darwazi

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la méta coach Manel Ben Salah

qui se trouve dans un état d’angoisse, on lui recommande de recevoir quelques séances et c’est magique !

Nous n’y pouvons rien donc. Pour les cas dépressifs, l’access est à 83% efficace, selon les études.

Comment voyez-vous l’avenir de cette médecine ?

Est-ce qu’il est possible de tout soigner avec la médecine énergétique ?

Je pense les cinq ou 10 prochaines années post covid, les gens opteront plus pour cette voie de Cela dépend de l’état de la personne. Des gens médecine alternative afin de chercher l’équilibre ayant des maladies très graves ou développées et la paix intérieure. me sollicitent. Dans ce cas, je ne peux que les aider à se sentir mieux dans leur peau seulement, car à ce stade les cellules auraient été totalement détruites et ne peuvent pas se régénérer.

la médecine énergétique

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La variole du singe ou orthopoxvirose, © Copyright : DR

Variole du singe : vers une nouvelle épidémie ? à une autre, probablement par des gouttelettes, peut se produire rarement.

La variole du singe (Monkeypox, en an- Les facteurs de risque du monkeypox comglais) est une maladie virale qui produit des prennent une association étroite avec des lésions ressemblant à la variole sur la peau. animaux africains (généralement des ronL’histoire de cette épidémie est nouvelle geurs) infectés.

(1958) et les professionnels de la santé ont diagnostiqué les premiers cas humains in- Au cours des premiers jours, les symptômes ne sont pas spécifiques et comprennent de fectés au début des années 1970. la fièvre, des nausées et des malaises. Après Le virus «MPXV» provoque la variole du environ quatre à sept jours, des lésions (pussinge. Il est contagieux et se transmet des tules remplies de liquide, papules) se dévelanimaux (rongeurs) aux humains par con- oppent sur le visage et le tronc, s’ulcèrent, tact direct. Sa transmission d’une personne se recouvrent de croûtes et commencent à Par Emna Darwazi

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disparaître après environ 14 à 21 jours. Des ganglions lymphatiques grossissent, également. Il peut y avoir des cicatrices.

Le diagnostic de cette épidémie est souvent posé de manière présomptive en Afrique par les antécédents du patient et l’examen qui montre les lésions de variole, cependant, un diagnostic définitif est posé par PCR, ELISA ou Western blotting tests. Le diagnostic définitif est important pour exclure d’autres agents infectieux possibles comme la variole.

Le traitement peut consister en une vaccination immédiate avec le vaccin antivariolique car le monkeypox est si étroitement lié à la variole et donc à protection croisée.

Un traitement avec un médicament antiviral ou une immunoglobuline humaine peut être effectué.

En général, le pronostic du monkeypox est bon à excellent car la plupart des patients se rétablissent. Le pronostic peut diminuer chez les patients immunodéprimés, et les patients souffrant d’autres problèmes tels que la malnutrition ou une maladie pulmonaire peuvent avoir un pronostic plus sombre.

Le monkeypox est évitable tant que les gens évitent tout contact direct avec des animaux et des personnes infectés. La vaccination contre la variole semble offrir environ 85 % de chances d’éviter l’infection. Des recherches sont en cours pour étudier les antiviraux, la génétique et les tests rapides de dépistage de cette maladie.

Qu’est-ce que la variole du singe ?

Le monkeypox est une maladie relativement rare qui a été détectée pour la première fois chez des singes en Afrique en 1958 et ressemble à la variole en termes de lésions cutanées observées chez l’homme. Les virus du monkeypox, de la variole, du cowpox et de la vaccine appartiennent tous à la même famille des Poxviridae.

La variole du singe est-elle contagieuse ?

Le monkeypox peut être transmis des animaux aux humains ou d’une personne à l’autre, et a un taux de mortalité inférieur par rapport à la variole. Le taux de létalité

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Le «Monkeypox» est une maladie relativement rare.

Les facteurs de risque comprennent les morsures et les griffures d’animaux infectés (principalement des rongeurs ou des singes africains) ou d’autres rongeurs (comme les chiens de prairie) qui ont été en contact avec des animaux africains infectés par le virus. pour l’infection par le virus de la variole du singe en Afrique varie d’environ 1 % à 15 % et d’environ 15 % à 20 % chez les enfants.

Le virus est endémique chez les populations de rongeurs en Afrique. La variole n’a infecté aucune population animale endémique et n’a infecté que les humains. La presse et les blogueurs ont parfois tenté de lier la variole du singe à d’autres maladies telles que la maladie de la vache folle, Ebola, la lèpre, la fièvre jaune et d’autres maladies virales et immunologiques, mais il n’y a aucune preuve scientifique à ce sujet.

Quelle est l’histoire de la variole du singe?

La variole du signe ou orthopoxvirose simienne a une histoire relativement récente. Elle a été découverte pour la première fois chez les singes en 1958, bien qu’une ‘’maladie vésiculeuse chez les singes’’ ait été décrite dans les années 1860. La maladie, et finalement le virus responsable, ont été nommés monkeypox parce que les lésions observées chez les singes se sont développées comme d’autres maladies connues formant la variole (pustules qui finissent par s’ouvrir, s’ulcérer, se couvrir de croûtes et certaines varioles forment des cicatrices dans la peau).

Des études ultérieures ont montré que le virus monkeypox était en fait endémique chez les rongeurs africains. Ce n’est qu’en 1970 en Afrique (Zaïre, aujourd’hui République démocratique du

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Congo également appelée République du Congo, RDC et Congo), qu’un garçon de 9 ans (qui a développé des lésions de type variole) a été la première personne à être diagnostiqué avec la variole du singe. Cette situation a d’abord fait craindre que la variole puisse également avoir un réservoir animal ou une population endémique qui rendrait impossible l’éradication de la variole. Heureusement, ce n’était pas le cas car le monkeypox s’est avéré être une espèce différente

Les gens devraient éviter de manger de la viande de ces animaux. Des études récentes ont montré que le monkeypox peut infecter plusieurs espèces de mammifères, même si ces espèces n’ont jamais été associées au virus dans leur environnement normal.

de poxvirus et la variole a été éradiquée de la population humaine par la vaccination en 1979 (actuellement, seuls quelques laboratoires de recherche ont accès aux virus de la variole). Monkeypox est maintenant le principal Orthopoxvirus (également appelé orthopox) qui infecte les humains et heureusement, pas fréquemment. Cependant, la vigilance est de mise, car il y a eu plusieurs épidémies liées à ce virus depuis les années 1970. Bien que la plupart se soient produites en Afrique (principalement en Afrique occidentale et centrale), une épidémie s’est déclarée aux États-Unis en 2003. Cela s’est apparemment produit lorsqu’un distributeur d’animaux a hébergé ou transporté des rongeurs africains infectés par la variole du singe (rats gambiens) avec des chiens de prairie achetés plus tard comme animaux de compagnie pour transmettre la maladie à leurs propriétaires. D’autres animaux comme l’écureuil à corde (Funisciurus anerythrus) et l’écureuil solaire (Heliosciurus rufobrachium) peuvent transmettre le virus à l’homme en Afrique.

En 2017, une grande épidémie de variole du singe a été découverte au Nigeria. On pense qu’elle a été déclenchée par les crues des

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rivières qui ont amené les animaux sauvages infectés (en particulier les rongeurs et les singes) à s’associer plus étroitement aux humains, propageant ainsi cette maladie zoonotique. De 2017 à nos jours, le Nigeria a enregistré 446 cas. En septembre 2018, Dr Beadsworth, en Angleterre, a déclaré avoir traité trois personnes atteintes de monkeypox qui avaient visité le Nigeria. Les trois patients ont probablement été exposés au virus lors de leur visite au Nigeria. Le 15 juillet 2021, une personne a reçu un diagnostic de monkeypox à Dallas, au Texas, et le CDC l’a confirmé. Il a voyagé par avion du Nigéria à Atlanta, en Géorgie, puis s’est envolé pour Dallas, au Texas.

Quels sont les facteurs de risque du monkeypox ?

Le Monkeypox est une maladie relativement rare. Les facteurs de risque comprennent les morsures et les griffures d’animaux infectés (principalement des rongeurs ou des singes africains) ou d’autres rongeurs (comme les chiens de prairie) qui ont été en contact avec des animaux africains infectés par le virus. Les gens devraient éviter de manger de la viande de ces animaux. Des études récentes ont montré que le monkeypox peut infecter plusieurs espèces de

mammifères, même si ces espèces n’ont jamais été associées au virus dans leur environnement normal.

Quels sont les symptômes et les signes du monkeypox ?

Les premiers symptômes qui apparaissent ne sont pas spécifiques : fièvre, transpiration, malaise et certains patients peuvent développer une toux, des nausées et un essoufflement.

Environ deux à quatre jours après l’apparition de la fièvre, une éruption cutanée avec papules et pustules se développe le plus souvent sur le visage et la poitrine, mais d’autres parties du corps peuvent éventuellement être touchées, y compris les muqueuses à l’intérieur du nez et de la bouche.

Ces lésions de la peau et des muqueuses peuvent s’ulcérer, se couvrir de croûtes, puis commencer à guérir en 14 à 21 jours environ.

De plus, les ganglions lymphatiques gonflent généralement pendant cette période.

Certaines lésions peuvent se nécroser et détruire les glandes sébacées, laissant une cicatrice.

La toxémie qui a été observée avec la variole n’est pas observée avec le monkeypox.

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gros budget égyptien de l’histoire

Le budget égyptien fait face à la crise financière mondiale

Le Caire : Mohamed Al-Hadi

Recrutement des fonctionnaires malgré la crise

La Chambre des représentants égyptienne tient des sessions intensives pour examiner le projet de budget général égyptien pour le nouvel exercice 2022/2023, qui est le plus important de l’histoire du pays, en termes de dépenses, et le plus complexe dans ses détails et ses estimations. Ceci est dû aux évolutions successives de la crise économique mondiale et à la hausse des prix mondiaux du pétrole et des céréales.

Au niveau des salaires et des indemnisations des fonctionnaires, l’un des principaux postes de dépenses, le gouvernement a décidé d’y allouer 400 milliards de livres dans le nouveau projet de budget, soit une augmentation de près de 43 milliards de livres, par rapport aux estimations actualisées pour l’exercice en cours. Cette énorme augmentation est liée au financement de l’amélioration des revenus de 4,5 millions fonctionnaires de l’État, selon les instructions du Président Abdelfattah EsLe ministère égyptien des Finances avait des Sissi, et comprend une augmentation des primes choix difficiles à entreprendre : Soit une approche périodiques et spéciales, une incitation supplémend’austérité en réduisant les dépenses de soutien, taire d’un coût annuel de 26 milliards de livres, et et des dépenses publiques, en limitant les inves- un décaissement anticipé avec les salaires d’avril tissements et en augmentant les impôts, soit une dernier, à un coût supplémentaire de plus de 7 milapproche expansionniste, qui opte pour un choix liards de livres pour la période d’avril à juin 2022, exactement inverse, en réduisant les impôts et en et une augmentation du plafond d’exonération augmentant les dépenses publiques. En final, une fiscale personnelle de 9 mille livres à 15 000 livres, combinaison des deux options, fût adoptée. et un total de 24 000 livres à 30 000 livres. Une augmentation de 25% avec un coût annuel de 7 milLe projet de budget prévoit d’augmenter les dota- liards de livres. tions d’aide et de protection sociale à 356 milliards de livres dans le projet de budget pour l’exercice Malgré les discours du gouvernement sur qui commence le 1er juillet 2022 et jusqu’au 30 l’augmentation du nombre de fonctionnaires de juin 2023, contre 351 milliards pour l’exercice l’État, il a été décidé de nommer 60.000 ensei2021/2022 en cours, pour soutenir les secteurs et gnants, médecins et pharmaciens et de répondre à les groupes les plus touchés par les répercussions d’autres besoins dans divers secteurs de l’État pour de la crise économique mondiale et ses effets né- un montant de 5 milliards de livres, en plus d’un gatifs. milliard de livres pour mener à bien le mouvement

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Ministère égyptien des Finances

de promotions pour les fonctionnaires de l’État, en plus d’augmenter l’incitation à la qualité pour les membres du corps professoral et leurs assistants dans les universités, centres, instituts et organismes de recherche.

ont plongé la production dans plusieurs pays.

Les finances égyptiennes ont fixé un crédit de 90 milliards de livres pour soutenir les produits alimentaires et le pain, contre 87,8 milliards de livres, soit une augmentation de 2,7 milliards de livres, pour assurer le pain pour environ 71 millions de Aussi, 191 milliards de livres ont été alloués aux citoyens, tandis que l’approvisionnement en profonds de pension, permettant de financer leurs aug- duits de consommation concerne 63,3 millions de mentations du capital, avec un coût annuel de 38 citoyens. milliards de livres, et un surcoût de 8 milliards de livres pour la période d’avril à juin 2022, de sorte Avec des niveaux d’inflation intérieure, de 12% à faire bénéficier 10 millions de retraités et leurs sur une base annuelle en avril, et les attentes du bénéficiaires. ministère des Finances selon lesquelles elle enregistrera 9% jusqu’en juillet de l’année prochaine, Renforcer la subvention le ministère a alloué 22 milliards de livres pour La subvention aux produits alimentaires a été l’un augmenter les bénéficiaires de programmes «Solides défis auxquels a été confrontée la préparation darité et Dignité» et «Sécurité sociale», à 4 millions du nouveau projet de budget, compte tenu des prix de familles. Ainsi que 7,8 milliards de livres pour élevés des produits de base, au niveau interna- financer des initiatives des logements sociaux, et tional, et de l’incapacité de déterminer leurs prix à 10,9 milliards de livres pour l’assurance-maladie l’avenir, d’autant plus que la ration mensuelle com- et les soins des personnes démunies, aux frais de prend du pain et de l’huile. Tous deux confrontés à l’État. une pénurie en raison de la guerre entre l’Ukraine Le projet de budget vise à fournir 8,5 millions de et la Russe, et des changements climatiques, qui tonnes de blé, dont 7,5 millions pour la production

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de pain traditionnel, et le reste pour la farine. A la lumière de la crise ukrainienne, le gouvernement a augmenté le prix d’achat du blé local de 165 livres par les 150 kg, dans le but d’encourager les agriculteurs locaux à produire, ce qui a coûté au budget 5 milliards de livres supplémentaires.

ennes vendent encore certaines matières premières à des prix inférieurs par rapport au coût réel, comme les bonbonnes du butane, et le diesel pour les boulangeries, en plus d’allouer 3,5 milliards de livres pour livrer du gaz naturel à environ 1,2 million de foyers.

L’Égypte a également augmenté les subventions aux produits pétroliers, d’environ 10 milliards de livres, à 28 milliards de livres, dans le nouveau projet de budget, pour faire face à la hausse des prix du Brent et à la variation du taux de change du dollar par rapport à la livre, depuis le dernier mouvement des prix, d’autant plus que les Finances égypti-

310 milliards pour la santé

Malgré les discours du gouvernement sur l’augmentation du nombre de fonctionnaires de l’État, il a été décidé de nommer 60.000 enseignants, médecins et pharmaciens.

Le gouvernement a maintenu les engagements constitutionnels envers les secteurs de la santé, de l’éducation et de la recherche scientifique, qui exigent une augmentation des dépenses publiques, d’un total de 10 % du produit national brut, répartis entre 3 % pour la santé, 4 % pour l’éducation, 2 % pour l’enseignement universitaire et 1 % pour la recherche scientifique.

Le nouveau budget a consacré 310 milliards de livres à la santé, contre 275,6 pour l’année en cours.

476,3 milliards de livres pour l’enseignement universitaire et préuniversitaire, contre 388 milliards de livres pour la période comparative. 79,3 milliards de livres pour la recherche scientifique, au prorata des droits constitutionnels, et d’une manière qui contribue à renforcer les dépenses du développement humain.

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L’indice d’inflation des prix des biens et services de consommation, acquis pour usage quotidien.

-Getty Images

La hausse des prix mondiaux du pétrole a épuisé le budget égyptien

Le gouvernement a fourni le financement nécessaire pour mener à bien des projets nationaux, notamment : l’initiative présidentielle «Une vie digne», qui vise à réaliser un développement global.

Déficit de financement Le nouveau budget souffre d’un énorme déficit de financement. Bien que les recettes totales ciblées soient de 1 518 milliards de livres, les dépenses totales attendues sont de 2 071 milliards de livres, mais si les prêts et leurs intérêts sont remboursés, les besoins de financement vont bondir de près de 1 500 milliards de livres.

Le projet du budget égyptien comprend le remboursement d’emprunts d’une valeur de 965,4 milliards de livres, contre 593 milliards de livres dans le budget actuel, soit une augmentation de 62,8%, dont 84 milliards de livres d’emprunts extérieurs, tandis que les intérêts sur les emprunts à payer s’élève à 690 milliards de livres, contre 579,5 milLe gouvernement a également fourni les finance- liards de livres pour l’exercice budgétaire actuel, ments nécessaires pour mener à bien des projets ce qui équivaut à 33,3 % des dépenses budgétaires nationaux, notamment : l’initiative présidentielle totales.

«Une vie décente» qui vise à réaliser un développement global dans tous les villages ruraux, dans le Du côté des investissements, le nouveau projet de but d’améliorer la qualité des services et le niveau budget a prévu d’allouer 376 milliards de livres aux de vie de plus de la moitié de la population égypti- investissements publics, avec un taux de croissance enne, en plus du projet de revêtement des canaux et annuel de 9,6 %, pour améliorer les services fourdu développement du système d’irrigation. nis aux citoyens et créer davantage d’opportunités d’emploi, en particulier pour les jeunes, tout en

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portant à 50% le nombre de projets respectueux de l’environnement.

Un pari sur le secteur privé Dr. Mohamed Maait, ministre égyptien des Finances, a affirmé devant la Chambre des représentants, la mise en œuvre de réformes structurelles sérieuses pour stimuler l’investissement et accroître les contributions du secteur privé à l’activité économique. D’une manière qui aide à diversifier les modèles de production et à localiser l’industrie pour augmenter le taux de croissance, offrir des opportunités d’emploi, et maximiser les exportations, d’une manière qui conduit à la préservation de la trajectoire économique du pays.

milliards de livres pour supporter les charges financières résultant de la baisse des prix de l’électricité pour le secteur industriel, et environ 1,5 milliards de livres pour supporter le coût des taxes foncières pour le même secteur.

Le nouveau budget a également pris en compte la fourniture des allocations financières nécessaires pour répondre rapidement aux charges de l’exportation, puisque 6 milliards de livres ont été alloués pour continuer à financer le programme de soutien aux exportateurs. Action qui leur fournira les liquidités nécessaires pour poursuivre le cycle de production et stimuler les exportations.

Le ministère compte également maximiser les efforts d’intégration de l’économie informelle dans L’Égypte parie beaucoup sur le secteur privé l’économie formelle afin d’élargir l’assiette fiscale l’année prochaine, après avoir annoncé un plan et d’augmenter ses recettes d’environ 23,5% grâce visant à augmenter sa contribution aux investisse- à l’expansion des solutions technologiques pour ments à 65%, contre 30% actuellement, avec de améliorer la gouvernance, instaurer la justice, renvastes plans de relance qui incluent la fourniture de dre compte plus précisément de la communauté terrains aux investisseurs, au coût réel, des crédits fiscale, et collecter les cotisations auprès du trésor d’impôts pour des périodes supérieures à 5 ans, et 5 public de l’État. Ainsi que la poursuite la mise en œuvre des projets de facturation électronique, du reçu électronique, du système automatisé de procédures fiscales unifiées, de la collecte électronique des impôts, des déclarations fiscales électroniques et en automatisant le cycle de travail des commissions de recours fiscal pour accélérer la décision concernant les dossiers du recours fiscal.

L’escalade des prix du pétrole et des denrées alimentaires à l’échelle mondiale et l’évolution des politiques des pays en matière d’exportation augmentent les difficultés.

Un moment difficile Le Dr Salah El-DinFahmy, professeur d’économie à l’Université Al-Azhar, considère que le budget égyptien coïncide avec un moment très difficile et un état d’incertitude à l’échelle mondiale, compte tenu de l’incapacité d’estimer une date pour la fin de la guerre en Ukraine. Ainsi que l’incapacité de toute institution économique à développer une vision complète, voire une prévision de l’avenir de l’économie mondiale à court terme.

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Fluctuation du prix de la livre par rapport au dollar américain

Il ajoute que l’escalade des prix du pétrole et des denrées alimentaires à l’échelle mondiale, et le changement des politiques des pays en matière d’exportation, augmentent les difficultés que le budget doit tenter de résoudre, en augmentant ses réserves, de manière à éviter toute dégradation des hypothèses, en plus de l’augmentation du soutien social, et des programmes de protection visant à atténuer le choc inflationniste, pour les secteurs les plus vulnérables de la société.

Il a ajouté que l’État peut générer plus de revenus en améliorant le système fiscal, car il vise à augmenter les recettes fiscales d’environ 23,5% en incluant l’économie parallèle, avec le passage vers un système numérique, la mise-en-place d’un nouveau système fiscal, et en offrant des opportunités à de nouveaux investisseurs. Aussi, une approche plus large qui vise les segments à revenu élevé.

Al-Shafei a souligné que le gouvernement égyptien est capable de faire face aux crises successives, et Il a expliqué que l’inflation en Égypte est importée de maintenir sa bonne cote de crédit avec des peren raison des répercussions de la guerre et de la spectives positives et stables pour dans les années à hausse des prix du pétrole et du fret, qui augmen- venir, malgré la hausse folle des prix des matériaux tent le coût des biens importés, mais l’État essaie et des matières premières, et le bond de l’inflation d’y faire face en installant une production locale, à ses plus hauts niveaux dans le monde, dont l’État et en trouvant des alternatives aux biens importés. tente de faire face à ses répercussions, et de la sorte, Khaled El-Shafei, directeur du Centre «La capitale» traiter avec lui le nouveau projet de budget. d’études économiques, considère que le budget égyptien a tenu compte à la fois de la situation économique locale, de la situation internationale, et s’est engagé au renforcement de la plupart des postes avec plus de fonds, en particulier les salaires et la subvention, afin d’atténuer l’impact de la crise mondiale.

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/H ÀOP /HV VRLUpHV /HV VFDQGDOHV 7RXW FH TXH YRXV GHYH] VDYRLU VXU &DQQHV Il est de retour et plus étoilé que jamais

Par: Emna Darwazi Promettant un retour à la renommée des ampoules flash, aux gros titres sensationnels et au glamour survolté des podiums de ses années glorieuses, le Festival de Cannes reprend ses activités après deux ans de perturbations imposées par la pandémie.

Le patron de Cannes, Thierry Frémaux, prévoit qu’environ 35 000 invités descendront sur la fastueuse station balnéaire de la Riviera pour cette édition exceptionnelle, tandis que le directeur sortant du festival, Pierre Lescure, a déjà promis que «les tapis rouges seront somptueux !»

Au cours des deux prochaines semaines, une armée de superstars est prête à honorer cette passerelle écarlate emblématique menant au Palais surplombant la marina de Cannes, où se déroulent la plupart des grandes projections de gala du festival. La liste des invités VIP de cette année comprend Robert De Niro, Léa Seydoux, Idris Elba, Kristen Stewart, Tom Hanks, Mads Mikkelsen, Anthony Hopkins, Michelle Williams, Viggo Mortensen, Letitia Wright, Tilda Swinton et des dizaines d’autres.

Après quelques années tranquilles, les grands studios hollywoodiens et les grandes stars américaines reviennent à Cannes pour des avant-premières fracassantes. Tom Cruise, qui

s’envolera pour lancer sa suite tant attendue de Top Gun Maverickdans un style typiquement discret.

L’anticipation est également fébrile pour le biopic d’Elvis Presley de Baz Luhrmann, Elvis, avec Austin Butler dans le rôle du rock’n’roll éponyme et Tom Hanks dans le rôle de son manager glissant, le colonel Tom Parker. Avec le réalisateur maximaliste du Moulin Rouge et The Great Gatsby derrière la caméra, Elvis semble être un festin visuel pyrotechnique. Son compatriote australien George Miller, mieux connu pour la série Mad Max, sera également à Cannes pour dévoiler Three Thousand Years of Longing, un drame fantastique avec Idris Elba et Tilda Swinton.

La liste des invités VIP de cette année comprend Robert De Niro, Léa Seydoux, Idris Elba, Kristen Stewart, Tom Hanks, Mads Mikkelsen, Anthony Hopkins, Michelle Williams, Viggo Mortensen, Letitia Wright, Tilda Swinton et des dizaines d’autres.

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Coup d’envoi de la ٧٥e édition du Festival de Cannes du film, ١٧ mai ٢٠٢٢, avec l’acteur français, Vincent Lindon, comme président du jury.

Avec Elvis en tête d’affiche, Cannes s’annonce cette année comme un festival assez rock’n’roll.

Le génie de David Bowie, qui a partagé un anniversaire avec Presley, sera commémoré dans le documentaire collage du réalisateur Brett Morgen, Moonage Daydream. Cette première mondiale à succès tisse une riche tapisserie de séquences inédites, de performances en direct et d’interviews d’archives, dont beaucoup proviennent des coffres privés de Bowie. Egalement sur la Croisette, Jerry Lee Lewis : Trouble in Mind, un portrait de l’homme sauvage au piano réalisé par l’ancien lauréat cannois Ethan Coen, réalise son premier long métrage sans son frère Joel.

Parmi les réalisateurs en lice pour la prestigieuse Palme d’Or, il y aura plusieurs anciens lauréats de Cannes, dont l’acerbe satiriste social suédois Ruben Östlund et son Triangle of Sadness, une fable sombre et comique sur des mannequins.

Le réalisateur d’Oldboy Park Chan-wook, le maître zen sud-coréen, est également en lice avec son thriller policier stylé Décision de partir. Le chroniqueur américain poids lourd James Gray

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revient avec Armageddon Time, un drame qui revient sur l’influence de la famille Trump sur le New York du début des années 1980, mettant en vedette Anthony Hopkins, Jeremy Strong et Anne Hathaway.

Bien que les films britanniques soient absents de la principale compétition cannoise, les petites sections d’art et essai du festival regorgent de talents britanniques très prisés. Aftersun, le premier long métrage de la scénariste et réalisatrice écossaise Charlotte Wells, un drame tourné avec poésie qui raconte l’histoire d’une fillette de 11 ans (l’éblouissante découverte Frankie Corio) en vacances avec son père troublé, Paul Mescal.

L’expérience d’horreur folklorique hallucinatoire de Cornouailles de Mark Jenkin, Enys Men, et le thriller psychologique anglo-irlandais God’s Creatures, co-réalisé par Saela Davis et Anna Rose Holmer, devraient également faire sensation.

Les films en compétition officielle *Holy Spider, d’Ali Abbasi (Danemark, Iran)

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*Les Amandiers, de Valeria Bruni Tedeschi (France) *Crimes of the Future (Les Crimes du futur), de David Cronenberg (Canada) *Tori et Lokita, de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique) *Des étoiles à midi, de Claire Denis (France) *Frère et sœur, d’Arnaud Desplechin (France) *Close, de Lukas Dhont (Belgique) *Armageddon Times, de James Gray (Etats-Unis) *Broker, de Hirokazu Kore-eda (Japon) *Nostalgia, de Mario Martone (Italie) *R.M.N., de Cristian Mungiu (Roumanie) *Triangle of Sadness (Le Triangle de la tristesse), de Ruben Ostlund (Suède) *Decision to Leave, de Park Chan-wook (Corée du Sud) *Showing Up, de Kelly Reichardt (Etats-Unis) *Leila’s Brothers, de Saeed Roustaee (Iran) *Boy From Heaven, de Tarik Saleh (Suède, Egypte) *Pacification, d’Aldbert Serra (France, Espagne, Allemagne, Portugal) *Un petit frère, de Léonor Seraille (France) *La Femme de Tchaïkovski, de Kirill Serebrennikov (Russie) *Hi-Han (Eo), de Jerzy Skolimowski (Pologne) *Le Otto Montagne (Les Huit Montagnes), de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch (Italie, Belgique, France) Les soirées Bien sûr, Cannes est presque aussi célèbre pour ses soirées somptueuses que pour ses avant-premières.

Comme toujours, les bars de plage des hôtels privés qui bordent la Croisette vibreront tout au long du

Avec Elvis en tête d’affiche, Cannes s’annonce cette année comme un festival assez rock’n’roll.

festival, des cocktails de début de soirée aux soirées nocturnes. Un couvre-feu nouvellement imposé à 2 heures du matin a un peu atténué cette énergie des fêtards 24 heures sur 24, mais les fêtes les plus importantes et les plus tapageuses se produisent généralement en dehors de la ville de toute façon, dans des villas privées nichées dans les collines surplombant Cannes, ou dans des hôtels de luxe éloignés plus loin le long de la côte.

L’invasion de l’Ukraine au cœur du festival Bien sûr, la question politique la plus urgente à Cannes cette année sera l’invasion brutale de l’Ukraine par la Russie, qui a déjà fait l’objet de controverses des semaines avant même le début du festival. Le film d’ouverture, la comédie zombie Final Cut du réalisateur Michael Hazanavicius (The Artist), a été contraint de changer son titre français original Z (Comme Z) après que la lettre Z soit devenue un symbole taché de sang de l’agression militaire russe.

Il n’y aura pas de pavillon russe dans les zones

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Sharon Stone vole la vedette avec sa robe éblouissante. @ OLIVIER BORDE / BESTIMAGE

Festival de Cannes 2022

du «village international» derrière le Palais de Cannes cette année, et pas non plus de superyachts oligarques liés à Poutine amarrés dans la marina voisine. Mais alors que d’autres festivals ont interdit les films russes, Cannes fait une déclaration plus nuancée en incluant le drame d’époque La femme de Tchaïkovski du réalisateur en exil Kirill Serebrennakov, une figure anti-Poutine courageuse qui a fui l’assignation à résidence et la censure à Moscou.

Une poignée de réalisateurs ukrainiens projetteront également des films à Cannes cette année, dont Sergei Loznitsa, un critique prolifique et virulent du régime de Poutine. «Nous ne voulons pas boycotter les artistes russes», a déclaré le patron de Cannes Thierry Frémaux au magazine Screen.

«Nous voulons exprimer la force de notre soutien au peuple ukrainien et notre opposition à la guerre d’agression menée par Vladimir Poutine».

Avec son mélange enivrant de fêtes, de prix, de sandales, de vétérans poids lourds et d’étoiles

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montantes, le 75e Festival de Cannes promet d’être un tour de montagnes russes rock’n’roll sauvage.

Le tapis rouge s’annonce déjà somptueux, espérons que les films le soient aussi. Une fois de plus à la plage.

Parmi les réalisateurs en lice pour la prestigieuse Palme d’Or, il y aura plusieurs anciens lauréats de Cannes, dont l’acerbe satiriste social suédois Ruben Östlund.

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Gilbert F. Houngbo, le premier Africain à prendre la tête de l’OIT L’homme qui veut enraciner la justice sociale

- L’Organisation internationale du travail (OIT), est présidé depuis le vendredi 25 mars par le Togolais Gilbert Houngbo.

- Il devient le premier Africain à exercer cette fonction.Il a été élu au second tour, battant la Française Muriel Pénicaud.

- Il prendra officiellement ses fonctions début octobre, à la suite du Britannique Guy Ryder, en poste depuis 10 ans.

- Sa nomination est importante pour l’Afrique.

- La démographie et le nombre de jeunes qui entreront sur le marché de l’emploi dans la prochaine décennie sont plus importants que jamais.

- L’OIT aura un rôle clé à jouer.

- Gilbert Houngbo après l’annonce de son élection : «Cette élection est porteuse d’un symbolisme fort».

- Votre choix répond aux aspirations d’un jeune Africain.

- Un jeune Africain dont l’humble éducation s’est transformée en une quête de justice sociale qui a duré toute une vie .

- Gilbert F. Houngbo est né le 4 février 1961.

- De 1996 à 2008, Gilbert F. Houngbo est directeur pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

- Il est nommé Premier ministre de son pays le 7 septembre 2008, succédant à Komlan Mally.

- Le 12 juillet 2012, il surprend la classe politique togolaise en remettant sa démission à Faure Gnassingbé.

- Il retrouve alors une carrière internationale comme directeur général adjoint chargé des opérations de terrain au Bureau international du travail (BIT) de 2013 à 2017.

- Puis en tant que président du Fonds international

de développement agricole (FIDA) de 2017 à 2022.

- En janvier 2022, il est nommé président du conseil d’administration de Natural Resource Governance Institute (NRGI).

- Il arrive à la tête de l’OIT alors que l’organisation doit s’adapter à un marché du travail en plein changement, sous l’effet des nouvelles technologies, entre autres.

- D’autant plus que la pandémie de Covid-19 a introduit le télétravail dans le fonctionnement de la plupart des entreprises et des institutions.

- L’élection de Gilbert Houngbo est également importante pour l’Afrique. D’après l’OIT. - Le continent comptait 764 millions de personnes en âge de travailler, soit 59% de sa population totale en 2019.

- A cette date, 86% des emplois sur le continent se trouvaient dans le secteur informel.

- En plus d’inverser cette tendance, le continent doit faire avec sa démographie qui explose et le nombre considérable de personnes qui entreront sur le marché de l’emploi dans les 10 prochaines années.

- Une tâche qui ne semble pas effrayer le moins du monde le nouveau DG. - De toutes les manières, que peut-on craindre avec un parcours comme celui du Togolais ?

- Gilbert Houngbo a passé la majorité de sa carrière au sein d’organisations internationales.

- Selon ses propres propos, c’est autre chose qui lui a permis de triompher lors de l’élection. «Je crois qu’une majorité d’Etats ont jugé bon de choisir un rassembleur et je crois répondre à ce critère».

- Ayant grandi dans une région rurale du Togo, il a confié avoir déjà travaillé pour un dollar par jour sans la moindre protection sociale.

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- On imagine bien que c’était avant d’émigrer au Canada et de débuter ses études de comptabilité à l’Université du Québec.

- En 1986 après son diplôme, Gilbert Houngbo rejoint la branche canadienne du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC).

- Il travaille successivement aux services d’audit et de fusions-acquisitions. En 1994, il est nommé directeur des finances de la Banque internationale du Mali, poste qu’il occupe jusqu’en 1996.

- Cette année-là, il rejoint le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dont il devient le directeur financier.

- Puis Chef de Cabinet, puis Secrétaire Général Adjoint et Directeur Afrique.

- En 2008, il quitte l’institution pour répondre à l’appel de son pays.

- De 2008 à 2012, Gilbert Houngbo est nommé Premier ministre du Togo par le président Faure Gnassingbé.

- Il démissionne le 12 juillet 2012. Ereinté par l’aspect politique de sa fonction.

- Il décide alors de reprendre sa carrière internationale.

- Il est désigné en 2003, directeur général adjoint chargé des opérations de terrain au Bureau international du travail (BIT), le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du Travail.

- Il occupe ce poste jusqu’en 2017 avant de rejoindre le Fonds international de développement agricole (FIDA).

- En janvier 2022, il est nommé président du conseil d’administration de Natural Resource Governance Institute (NRGI).

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Le dernier livre de David Yoon, «Ville d’Orange», entre humour et terreur Par : Emna Darwazi Imaginez que vous vous réveillez avec une blessure à la tête, sans aucun souvenir de qui vous êtes ni d’où vous êtes, mais plutôt avec un sentiment omniprésent de terreur. Que feriez-vous?

Quelles questions poseriez-vous? A quel point auriez-vous peur de découvrir les réponses ?

Telle est la situation à laquelle est confronté le protagoniste anonyme de «City of Orange», «Ville d’Orange», le deuxième roman pour adultes de David Yoon.

Alors que les livres pour jeunes adultes les plus vendus de Yoon étaient des romances, son premier roman pour adultes, «Version Zero», était un thriller au rythme effréné sur un groupe hétéroclite essayant de faire tomber Internet. «City of Orange» traite l’hypothèse de l’effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons et se concentre sur l’expérience d’un homme qui se réveille à la fin du monde.

Le protagoniste anonyme commence par un inventaire du peu qu’il sait : il est vivant - bien que plus tard il se posera des questions à ce sujet - et c’est un homme, et il vit en Californie. Il sait qu’il devrait vérifier l’arrière de sa tête pour des signes de traumatisme. Ses sens semblent tous fonctionner. Il se trouve dans un canal en béton qui semble être une rivière artificielle asséchée.

Il pense que son nom commence par un A. Ce qu’il sait très clairement, c’est que le monde a disparu : «Il ne se souvient d’aucun détail. Tout ce qu’il sait, c’est que les sociétés, les écoles et l’argent ont été effacés, comme sa mémoire.»

Le premier quart du livre trace la lente ascension

«City of Orange» traite l’hypothèse de l’effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons et se concentre sur l’expérience d’un homme qui se réveille à la fin du monde.

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L’écrivain et illustrateur américain David Yoon.

du protagoniste dans la hiérarchie des besoins, en commençant par des tentatives méticuleuses pour rester en sécurité et en vie. Il découvre comment ouvrir un robinet dans le canal en béton.

Il trouve un abri laissé par quelqu’un d’autre. Il commence timidement à explorer ce qui pourrait se trouver à l’extérieur du chenal, mais est rapidement effrayé lorsque sa première incursion aboutit à la découverte d’un cadavre et à sa propre expérience de mort imminente.

Yoon parvient à imprégner les petites activités de son protagoniste d›une tension dramatique qui fonctionne de deux manières très différentes.

Yoon parvient à imprégner ces petites activités d’une tension dramatique qui fonctionne de deux manières très différentes. Premièrement, il y a l’horreur de reconnaître les menaces existentielles imminentes : la mort, s’il ne peut pas trouver d’eau et de nourriture, mais aussi le fait presque inimaginable que tout ce qu’il aime et sait est parti et ne reviendra jamais. Deuxièmement, et de manière assez inattendue, les séquences sont saupoudrées d’humour de potence. Lorsqu’il trouve un ouvre-bouteille et essaie de l’utiliser pour ouvrir le robinet, il pense à la façon dont «dans des milliers d’années, son squelette préservé sera exposé dans un musée suspendu par des champs de force invisibles.»

Entrelacés avec les luttes du protagoniste, des souvenirs commencent à apparaître spontanément. Il sait soudain qu’il a, ou a eu, une femme et un enfant, ainsi qu’un meilleur ami. Mais là où il se souvient de plus en plus de son ami Byron – un survivaliste amateur dont le protagoniste se souvient bien plus tôt que le sien – le visage de sa femme continue de faire le vide. Cela ressemble à de l’auto-préservation : il ne peut pas supporter de trop se souvenir d’elle ou de son enfant ou du monde tel qu’il était autrefois, avant l’effondrement de la civilisation… Comment l’apocalypse a eu lieu ?

La question alimente une grande partie de ce qui suit. Le roman est divisé en six parties et, curieusement, la page de titre qui précède «Chapitre I: Le survivant» indique «Californie, AD 2010». À quoi avons-nous affaire ici, les lecteurs pourraient se demander – une histoire alternative?

Une version du purgatoire ou de l’enfer ? Une réalité simulée ? Est-ce que 2010 est la dernière année dont le protagoniste se souvient ? Lente ment,

le héros commence à se poser les mêmes questions : peut-être qu’il est enfermé dans une sorte de casse-tête ; peut-être que Dieu le teste ; ou peut-être il est devenu fou, parle aux corbeaux et à un dieu auquel il n’est même pas certain de croire.

La légèreté de «City of Orange» découle souvent des références à la fois subtiles et manifestes aux tropes narratifs de survie, à quelques scènes de cinéma, notamment «Cast Away» de Tom Hanks et ‘’Robinson Crusoe’’ de Daniel Defoe. Mais le roman de Yoon n’est pas une parodie ; la panique du survivant est presque réelle.

La capacité de Yoon à alléger l’ambiance l’empêche de devenir aussi redoutable que certains romans post-apocalyptiques peuvent l’être.

La légèreté de «City of Orange» découle souvent des références à la fois subtiles et manifestes aux tropes narratifs de survie, à quelques scènes de cinéma, notamment «Cast Away» de Tom Hanks et «Robinson Crusoe» de Daniel Defoe.

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«Orange of city», dernier roman de David Yoon, paru le 24 mai 2022.

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Coupe d’Asie 2023 de football: Quel pays remplacera la Chine ?

La Chine renonce à l’organisation du tournoi sur son sol Tunis - La Majalla Plus d’un an avant sa tenue initiale (16 juin au 16 juillet 2023), la Confédération asiatique a fait savoir dans un communiqué que la Chine n’allait pas organiser la prochaine Coupe d’Asie en raison de la pandémie de Covid-19 qui touche le pays.

Aux prises avec une flambée épidémique, la Chine a déjà annulé l’organisation de plusieurs compétitions sur son sol, tels que les épreuves d’athlétisme de la Ligue de diamant prévus à Shanghai (30 juillet) et Shenzhen (6 août) et les Jeux asiatiques prévus en septembre à Hangzhou (est). C’est dans ce cadre que la Confédération asiatique de football (AFC) a annoncé que la Chine n’organiserait pas la Coupe d’Asie de football 2023, qui devait se dérouler du 16 juin au 16 juillet 2023 dans 10 villes chinoises.

Quant aux raisons, l’instance dirigeante du football asiatique évoque des «circonstances exceptionnelles provoquées par la pandémie de Covid-19». Il faut reconnaitre que la Chine, plutôt épargnée jusqu’alors, fait face depuis plusieurs mois à une croissance exponentielle du nom-

bre de contaminations au SARS CoV-2. Le gouvernement dirige ainsi une politique «zéro Covid», obligeant, par exemple les 25 millions d’habitants de Shanghai à observer un confinement total et ce depuis un mois et demi.

Le sport à l’arrêt en Chine

Quant aux raisons, l’instance dirigeante du football asiatique évoque des «circonstances exceptionnelles provoquées par la pandémie de Covid-19 «.

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Le Centre des Sports Olympiques de Hangzhou devaient accueillir les Jeux Asiatiques 2022 en septembre prochain.

Ils seront finalement reportés. Crédit: Getty Images

Certes, les Jeux Olympiques d’hiver 2022 ont bel et bien eu lieu à Pékin mais se sont déroulés dans une imperméable bulle sanitaire.

Il faut noter que depuis cet évènement sportif, la Chine n’a plus accueilli la moindre compétition sportive depuis le début de la pandémie.

Tous les tournois de tennis (masculins comme féminins) ont été ainsi annulés, tout comme le Grand Prix de Formula 1 ou encore des meetings d’athlétisme comptant pour la Ligue de diamant.

n’a accueilli aucune grande compétition internationale depuis le début de l’épidémie, afin d’éviter toute flambée épidémique.

Il n’empêche, cette nouvelle annulation représente un véritable coup dur pour la Chine qui avait fait du sport un élément essentiel de son soft-power depuis le début des années 2000.

Avant la pandémie, le pays était monté en puissance dans le sport depuis les années 2000, organisant un Grand Prix de Formule 1 à Shanghai, les Jeux olympiques d’été 2008 de Pékin, divers championnats du monde ou tournois de tennis. Mais à l’exception des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2022, organisés en février-mars dans une bulle sanitaire, la Chine

Cependant, «L’AFC a pris en compte les circonstances exceptionnelles causées par la pandémie de COVID-19, qui ont conduit la Chine à renoncer à ses droits d’hébergement», a-t-elle fait savoir, mais n’a pas précisé quel serait le nouveau pays organisateur.

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A cet effet, bien que les interrogations fusent de la part de tous les autres pays qui ont levé les restrictions sanitaires, en se demandant qui sera le pays hôte de la Coupe d’Asie 2023 de football, l’AFC n’a pas communiqué au sujet du nouveau pays organisateur de cette Coupe d’Asie 2023.

La Coupe d’Asie, qui réunit 24 équipes, devait avoir lieu dans dix villes chinoises du 16 juin au 16 juillet 2023, soit dans plus d’un an. La Chine avait été désignée pays-hôte le 5 juin 2019 à l’issue d’une assemblée générale à Paris.

Largement épargné depuis deux ans, la Chine

Le Centre des Sports Olympiques de Hangzhou devaient accueillir les Jeux Asiatiques 2022 en septembre prochain.

Ils seront finalement reportés. Crédit: Getty Images

Certes, les Jeux Olympiques d’hiver 2022 ont bel et bien eu lieu à Pékin mais se sont déroulés dans une imperméable bulle sanitaire.

Il faut noter que depuis cet évènement sportif, la Chine n’a plus accueilli la moindre compétition sportive depuis le début de la pandémie.

Tous les tournois de tennis (masculins comme féminins) ont été ainsi annulés, tout comme le Grand Prix de Formula 1 ou encore des meetings d’athlétisme comptant pour la Ligue de diamant.

n’a accueilli aucune grande compétition internationale depuis le début de l’épidémie, afin d’éviter toute flambée épidémique.

Il n’empêche, cette nouvelle annulation représente un véritable coup dur pour la Chine qui avait fait du sport un élément essentiel de son soft-power depuis le début des années 2000.

Avant la pandémie, le pays était monté en puissance dans le sport depuis les années 2000, organisant un Grand Prix de Formule 1 à Shanghai, les Jeux olympiques d’été 2008 de Pékin, divers championnats du monde ou tournois de tennis. Mais à l’exception des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2022, organisés en février-mars dans une bulle sanitaire, la Chine

Cependant, «L’AFC a pris en compte les circonstances exceptionnelles causées par la pandémie de COVID-19, qui ont conduit la Chine à renoncer à ses droits d’hébergement», a-t-elle fait savoir, mais n’a pas précisé quel serait le nouveau pays organisateur.

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A cet effet, bien que les interrogations fusent de la part de tous les autres pays qui ont levé les restrictions sanitaires, en se demandant qui sera le pays hôte de la Coupe d’Asie 2023 de football, l’AFC n’a pas communiqué au sujet du nouveau pays organisateur de cette Coupe d’Asie 2023.

La Coupe d’Asie, qui réunit 24 équipes, devait avoir lieu dans dix villes chinoises du 16 juin au 16 juillet 2023, soit dans plus d’un an. La Chine avait été désignée pays-hôte le 5 juin 2019 à l’issue d’une assemblée générale à Paris.

Largement épargné depuis deux ans, la Chine

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La Chine renonce à organiser la Coupe d’Asie 2023 à cause de la pandémie de Covid-19

affronte sa pire flambée épidémique depuis le printemps 2020. Pour y faire face, elle poursuit sa stratégie «zéro Covid», qui se traduit par des confinements et quarantaines dès l’apparition de quelques cas.

Il faut reconnaitre que la Chine, plutôt épargnée jusqu’alors, fait face depuis plusieurs mois à une croissance exponentielle du nombre de contaminations au SARS CoV٢-.

Un habitant de Pékin se déplace avec une combinaison de protection, alors que les autorités ont renforcé leurs mesures antiCovid, lundi 9 mai 2022 - Noël Celis - AFP

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Les fennecs prennent une option

L’Egypte est bien partie

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