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Cette photographie prise le 22 octobre 2022 montre un véhicule de reconnaissance roulant dans le désert lors des reconnaissances du prochain Dakar 2023, en Arabie Saoudite. - Le prochain Dakar 2023 s’élancera le 31 décembre 2022 des plages de la Mer Rouge et se déroulera jusqu’au 15 janvier 2023, à Damman.
(AFP)
Les candidats aux prochaines élections législatives ont fait des cafés leurs quartiers-généraux. Ramasser 400 parrainages, en respectant plusieurs équilibres, essentiellement entre les deux sexes. Accompagner chacun des parrains, à savoir les 400, à la représentation locale de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), nécessite toute une logistique. Mais aussi, beaucoup de patience.
Il faut rappeler que l’adoption de la nouvelle Constitution, a entraîné, de toute logique, la mise en place, d’un nouveau Code électoral.
Les législatives se faisaient, pour les expériences qui se sont déroulées sur la base de la Constitution de 2014, à savoir la proportionnelle entre les listes, avec meilleurs restes, pour un vote pour les élections du 17 décembre prochain, qui vont se faire, sur la base, du vote sur la personne.
Ce changement est plus qu’important: En premier, la réduction de l’offre devant l’électeur. Zaki Rahmouni, membre du Comité de direction de l’ISIE pour les élections du Conseil constitutionnel, du 23 octobre 2011, mathématicien et surtout expert en statistiques, qui a toujours porté un regard, à la fois analyste et critique, de toutes les élections qu’ait connues la Tunisie, reconnaît dans une déclaration à «Majalla» que le passage vers le nouveau mode électoral, présente un avantage extraordinaire aux électeurs, à savoir qu’elle va réduire d’une manière draconienne l’offre. De quoi permettre au commun des votants de procéder à un choix plus facile, avant qu’il n’ajoute que l’électeur tunisien, s’est trouvé, lors des élections législatives précédentes, devant une moyenne variante entre 40 et 50 listes, et conclure de se demander, quel pourcentage des électeurs, peut procéder à une analyse comparative rigoureuse pour se faire une idée, et par conséquence admettre un «avis rationnel».
À la question de savoir si cette réduction de l’offre, sur le plan quantitatif, serait accompagnée d’une amélioration de la qualité de l’offre, Rahmouni répond que personne ne peut présenter une réponse catégorique à cette importante question. Seuls les résultats vont permettre de dresser une image multidimensionnelle de ce prochain panorama.
Dans un communiqué rendu public lundi 24 octobre, l’ISIE a annoncé la prolongation des délais de dépôt des candidatures pour les élections. Alors que le dépôt des candidatures allait prendre fin ce lundi 24 octobre à 18h00, l’instance électorale annonce qu’il a été prorogé de trois jours, soit jusqu’au 27 octobre à 18 h 00.
Aussi, selon la même source, 891 dossiers de candidature, dont 117 appartenant à des femmes ont été déposés, du 17 au 23 octobre, pour les législatives 2022, prévues pour 17 décembre.
Sans présenter les causes réelles qui ont pesé pour
que ce report soit décidé, une visite à quelques cafés, prouve bien que les candidats, la plupart en tout cas, peinent encore à boucler la liste des 400 parrains.
Un «ouf» de soulagement général et collectif, qui certainement a permis à un nombre de candidats de présenter un dossier dans les règles. Reste à ajouter que d’autres, n’auraient jamais pu accomplir l’acte même avec un délai de quelques mois.
La liste des candidats serait disponible, publiée
Les législatives se faisaient, pour les expériences qui se sont déroulées sur la base de la Constitution de 2014, à savoir la proportionnelle entre les listes, avec meilleurs restes.
sur le site électronique de l’ISIE au plus tard, le 1er novembre prochain. Dans une déclaration aux médias, à l’issue d’une visite au bureau principal de dépôt des candidatures de Tunis 2, à la Coupole d’El Menzah, Bouasker a déclaré que le résultat du premier jour laisse présager un grand nombre de candidats aux législatives, estimant que le nombre des candidatures peut atteindre plus de 1700.
«L’instance est en train de vérifier un seul parrainage ainsi que les conditions liées à la parité dans la liste des parrainages qui devrait comporter
Les partis politiques sont-ils réellement exclus de la participation aux élections législatives anticipées programmées pour le ١٧ décembre prochain, comme le répandent plusieurs sources depuis la promulgation le ١٥ septembre dernier du décret présidentiel relatif à l’amendement de la loi électorale en date de ٢٠١٥ ?
200 femmes et 100 jeunes citoyens âgés de moins de 35 ans», a-t-il indiqué.
Il a, par ailleurs, fait savoir que 326 mille parrainages ont été collectés jusqu’au 14 octobre, précisant que certains candidats ont déjà obtenu 400 parrainages et complété leurs dossiers.
Selon Boubaker, sa visite au bureau central s’inscrit dans le cadre de suivi du processus de dépôt des candidatures aux législatives, soulignant la détermination de l’instance électorale à assurer le bon traitement des dossiers.
Le «reste» est «politique»
Les partis politiques sont-ils réellement exclus de la participation aux élections législatives anticipées programmées pour le 17 décembre prochain, comme le répandent plusieurs sources depuis la promulgation le 15 septembre dernier du décret présidentiel relatif à l’amendement de la loi électorale en date de 2015 ?
Les candidats à ces mêmes élections doivent y postuler à titre personnel, selon les amendements en question, mais les partis politiques auxquels
La Tunisie est entrée depuis le dimanche 25 septembre 2022 à minuit dans la période électorale pour les législatives du 17 décembre 2022
Le président Kaïs Saïed exclut la tenue d’élections législatives anticipées
ils appartiennent seront-ils autorisés à participer aux campagnes électorales que mèneront leurs candidats qui n’ont pas le droit de signaler dans leurs dossiers de candidature qu’ils représentent tel ou tel parti ?
Quels sont les partis qui ont annoncé, bien avant le démarrage de dépôt des candidatures au palais du Bardo, qu’ils vont boycotter les élections et pour quelles raisons ont-ils pris la décision de bouder le rendez-vous du 17 décembre 2022 ?
Autant d’interrogations qui préoccupent le paysage politique et civil national depuis l’entrée en vigueur de la période électorale, le 25 septembre dernier, et en attendant l’ouverture des candidatures pour le Parlement du 17 au 24 octobre, conformément au calendrier électoral déjà publié par l’ISIE.Le président, le viceprésident et le porte-parole officiel de l’ISIE ont beau répéter, au cours des semaines écoulées, que rien, dans le décret présidentiel relatif aux prochaines législatives, n’indique que les partis politiques y seront exclus. Les commentaires de ces mêmes partis et de plusieurs analystes soutenaient le contraire, obligeant le Président de la République à intervenir publiquement
dans ce débat qui n’en finit pas pour dire clairement et crûment : «La loi n’exclut pas les partis politiques de prendre part aux élections législatives anticipées».
Donc les choses sont maintenant claires comme l’eau de roche et ne souffrent plus aucune interprétation propre à semer le doute dans l’esprit des Tunisiens.
Les candidats à ces mêmes élections doivent y postuler à titre personnel, selon les amendements en question, mais les partis politiques auxquels ils appartiennent seront-ils autorisés à participer aux campagnes électorales que mèneront leurs candidats qui n’ont pas le droit de signaler dans leurs dossiers de candidature qu’ils représentent tel ou tel parti ?
Désormais, tous les partis politiques, qu’ils soient opposés au processus du 25 juillet ou qu’ils soutiennent publiquement les approches du Président Kaïs Saïed, ont le droit, s’ils le désirent bien sûr, de participer aux élections. Plus encore, ils peuvent contribuer à la campagne électorale des potentiels candidats qui se présenteront, à titre personnel, mais qui s’activent en réalité au sein de ces partis politiques. La précision introduite par le Chef de l’État lors de son allocution à Béni Khiar pour assister à la réunion préliminaire sur la création de la première entreprise citoyenne lève, ainsi, les doutes et les commentaires les plus ambigus et les plus contradictoires, voire discordants qui ont accompagné les dernières déclarations des premiers responsables de l’Instance des élections, lesquelles déclarations ou clarifications ont révélé, malheureusement, que ces mêmes responsables n’avaient pas la même interprétation des nouvelles dispositions contenues dans le code électoral amendé et publié en date du 15 septembre dernier. Seulement et en dépit des clarifications produites par le Chef de l’État, certains partis politiques, y compris ceux qui soutiennent la dynamique du 25 juillet, persistent dans leurs positions antérieures et
répètent qu’ils boycotteront les élections en signe de contestation de ce qu’ils considèrent comme «dysfonctionnements et lacunes contenus dans le décret-loi électoral».
Ainsi, le parti l’Alliance nationale a-t-il annoncé dans un communiqué rendu public, qu’il va boycotter les prochaines élections législatives et dénonce «l’exclusion intentionnelle des partis politiques», tout en relevant que la nouvelle loi électorale n’a pas pris en compte les spécificités des circonscriptions électorales».
De son côté, Al Massar annonce qu’il a pris aussi la décision de bouder les législatives du 17 décembre prochain.
Il justifie sa décision par la mise en place «d’une loi électorale anticonstitutionnelle, un climat de crise et l’absence de toute garantie d’élections libres, pluralistes et transparentes».
Quant à Abid Briki, président du parti Tunisie en avant, il menace de boycotter les législatives pour ce qu’il appelle «des réserves émises par le parti sur la nouvelle loi électorale parue dans le Journal Officiel».
La vague de protestations déclenchée suite au décès de la jeune femme kurde Mahsa (Gina) Amini alors qu’elle était détenue par la police des mœurs, constitue un véritable cauchemar et un grand défi, et sans doute même le plus grand défi lancé au régime de la République islamique depuis la Révolu tion.
Le défi du peuple iranien à l’égard du régime est surprenant, tant il continue sous toutes les formes de lutte, comme scandant «Mort au dictateur» et «Mort à Khamenei», et encore plus fort: «Notre objectif est l’ensemble du système». Chose qui prouve que ces mani festations visent à ébranler tous les piliers du régime.
Les protestations en Iran connaissent un élan
chaque jour plus important dans différentes régions telles que Téhéran, Karaj, aussi bien les grandes que les petites. Le bazar de Téhé ran, des marchés et des commerçants de plu sieurs régions de la capitale, de la province du Kurdistan et d’autres parties, ainsi qu’un certain nombre de départements, d’usines et de certaines sociétés de transport se sont joints aux manifestations sous la bannière de «la chute du dictateur» et le slogan «Femme, vie, liberté». On peut dire que la vague de solidarité, de soutien, d’adhésion et d’union sous la bannière «Femme, vie et liberté» n’en est qu’à ses balbutiements, et que l’Iran se tient au seuil d’une grande et étonnante transformation et évolution si cette solidarité et cette cohésion entre les différents groupes se poursuivent.
L’adhésion de milliers d’ouvriers de l’usine pétrochimique de Bushehr à Asalouyeh, a porté un sang nouveau, et a induit un élan
Téhéran : La Majalla Washington : Firouzeh RamadanzadehRenforcement de l’emprise sécuritaire et militaire pour faire face aux protestations
Les manifestations en Iran se poursuivent depuis ٤ semaines, pour protester contre la mort de la jeune femme, Mahsa Amini (Anadolu Agency)
encore plus grand, à l’esprit de ce mouve ment révolutionnaire.
Les manifestants ne se contentent pas de de scendre dans la rue. Les efforts individuels prennent la relève, à savoir l’écriture des graffitis sur les murs, le lancement des slo gans des terrasses, l’usage du klaxon. Ces in itiatives, aussi individuelles que collectives, ne se substituent pas aux manifestations, car les manifestants sont bien conscients que ce mouvement de protestation est le plus puis sant, et le plus performant, depuis la Révolu tion, et qu’il représente une opportunité de choix pour se débarrasser de la République islamique.
Le régime considère ces manifestions comme étant des «émeutes», et ne gêne nulle ment à tuer sans vergogne, dans la région du Kurdistan. Il affirme même que les chaînes satellitaires, opposées à sa politique, sont à l’origine de ce soulèvement. La ville de San andaj, chef-lieu de la province du Kurdistan,
n’a connu sous la République islamique, que discrimination, exécution, et répression, au rythme des balles. Les balles n’ont pas arrêté de siffler, et la répression n’a pas pris fin.
La résonnance des balles rythme de ce fait, la vie. Les patrouilles de répression, accomplis
Les manifestants ne se contentent pas de descendre dans la rue. Les efforts individuels prennent la relève, à savoir l’écriture des graffitis sur les murs, le lancement des slogans des terrasses, l’usage du klaxon.
sent des rondes, en pointant les armes vers les habitations. Le lendemain d’une nuit qui n’a connu que des tirs, le chef de l’autorité judici aire du régime de la République islamique se présente devant les caméras sa disponibilité au dialogue avec les manifestants ! Des militants politiques et des droits de l’homme ont mis en garde contre un mas
sacre dans la ville kurde de Sanandaj, avec coupure d’Internet, et répression des voix cri tiques. Avant Sanandaj, les autorités et leurs forces répressives ont provoqué un bain de sang dans la ville de Zahedan dans la prov ince majoritairement sunnite du Balouch istan, après la prière du vendredi, tuant 90 citoyens baloutches .
Alors que les protestations populaires se poursuivent, les autorités poursuivent leur politique minable, en les forçant à nier la mort de leurs parents sous les balles des forc es de l’ordre.
Un précédent dans la répression des mani festations
L’Iran a connu de nombreuses vagues de protestation populaire avant ce mouvement en cours. La différence de taille, est que les vagues de protestation de décembre 2017, janvier 2018 et novembre 2019 ont éclaté pour des raisons liées à l’amélioration des conditions de vie et à la détérioration des
Le régime considère ces manifestions, comme étant des «émeutes», et ne gêne nullement de tuer sans vergogne, dans la région du Kurdistan. Il affirme même que les chaînes satellitaires, opposées à sa politique, sont à l’origine de ce soulèvement.
conditions économiques. Les manifestations qui ont commencé en septembre 2022 n’ont pas de revendications politiques ou économ iques dans le cadre du régime, mais exigent plutôt le départ de tout ce régime, essayant de renverser le «voile» en tant que symbole vital de l’autorité en place.
Le pouvoir a pu réprimer les mouvements de protestation populaires précédents tels que le Mouvement vert et les manifestations de décembre 2017, janvier 2018 et novem bre 2019. Les manifestations de masse de 10 jours en décembre 2017 et janvier 2018 ont constitué une préoccupation majeure et un défi clair pour le régime.
La répression des manifestations en novem bre 2019 a été la plus sanglante de l’histoire des manifestations populaires dans le pays.
Les élections présidentielles de juin 2021, remportées par Ibrahim Raissi, ont fait l’objet d’une campagne massive de boycott populaire. L’Iran a été témoin de manifes tations syndicales déclenchées par des tra vailleurs sous contrat temporaire travaillant dans le secteur pétrolier en juin 2021.
Le régime de la République islamique glisse rapidement dans l’abîme et s’effondre parce que ce système au pouvoir n’adopte qu’une approche sécuritaire violente en la confrontant à tous les manifestants et n’a pas réussi à trouver d’autres options.
ancien député de l’Agence de presse des tra vailleurs iraniens (ILNA), a déclaré que «les politiques actuelles n’améliorent pas les con ditions de vie et que les vagues de protesta tion vont s’intensifier dans les mois à venir si le gouvernement ne prend pas de décisions qui préservent les intérêts et la fierté nation aux. De même, réduire le niveau de tension qui prévaut dans la société, en résolvant les problèmes des gens sont résolus de manière tangible».
Les vagues de protestation populaire en 2017, 2018 et 2019 indiquent que la République is lamique glisse rapidement dans l’abîme parce que ce système au pouvoir n’adopte qu’une approche sécuritaire violente en la confront ant à tous les manifestants et n’a pas réussi à trouver d’autres options pour calmer les protestations massives et les tensions qui règ nent dans la société. Le régime au pouvoir fait face à des crises successives, insolubles et qui s’accumulent dans tous les secteurs économ iques, politiques, sociaux, culturels, envi
ronnementaux et politiques internationaux.
La République islamique est maintenant dans une confrontation ouverte avec l’écrasante majorité du peuple, qui en a assez de ce sys tème et du principe de Wilayat al-Faqih [tu telle du Clergé] et a perdu tout espoir dans le mouvement de réforme et ne veut pas être un spectateur impuissant.
Cependant, il n’est pas possible de prédire les perspectives de ces vagues de protesta tion, dont l’intensité et la colère augmentent à chaque fois. Cependant, il y a des indications que l’Iran est à l’aube d’une transformation majeure et fondamentale, car la répétition de ces vagues de protestation conduira vers une voie irréversible pour la République islam ique.
La société iranienne a connu des évolutions très profondes au cours des 44 dernières an nées, la majorité des citoyens étant aujourd’hui diplômés de l’université et leur niveau de con science de leurs droits étant beaucoup plus élevé, ces citoyens exigent la chute de la Ré publique islamique, la tenue d’un référendum
et des élections libres et justes.
La République islamique n’a pas réussi à trouver une approche qui lui permette de faire face aux protestations populaires mas sives, et insiste à répondre à toutes les vagues de protestation par la répression. Le régime iranien a transformé ses gardiens de la ré volution, symbole de sa force idéologique organisée et subordonnée au Wali al-Faqih, dans un système qui maîtrise la répression des critiques et des manifestants grâce à ses capacités illimitées et inconditionnelles. Il semble que les Gardiens de la révolution de Khamenei ne puissent pas faire plus de ré pression et de meurtres qu’ils ne le faisaient auparavant, car le volume élevé de répres sion et de meurtres et l’augmentation des défections dans les rangs de l’armée pour raient faire exploser la situation actuelle en une rébellion populaire incluant les plus vul nérables et segments pauvres. Le régime pa tauge actuellement et sa machine répressive s’épuise faute de forces.
De plus, le régime iranien fait face à une génération née après 2000 lors des mani
festations en cours, qui crient «Femmes, vie, liberté» parce qu’elles ne supportent plus le mode de vie que leur impose le régime en place. Aussi, la plupart des victimes des pro testations sont de cette nouvelle génération. La pression exercée par des pays occiden taux tels que la Grande-Bretagne, les ÉtatsUnis et le Canada en imposant des sanc tions aux responsables iraniens accusés de responsabilité de la mort de Mahsa Amini, en réprimant les manifestations affectera né gativement la force de la République islam ique et conduira à la faiblesse du régime plus qu’auparavant.
Les observateurs estiment que la République islamique, qui se retrouve ces jours-ci coin cée dans un coin et sur une voie irréversible, poursuivra la «politique de répression maxi male», alors que le pays arrivera à l’impasse politique et resserrera l’emprise sécuritaire et militaire à court terme et peut conduire le régime à admettre la non-levée des sanctions et l’échec des négociations concernant le nu cléaire à moyen terme.
«OPEC +» a pris la décision, suite à sa réunion la semaine dernière, de réduire la production d’environ deux millions de barils, sans tenir compte de la requête des États-Unis d’Amérique, de maintenir un niveau de production élevé, dans le but de garder les prix au plus bas, avec toutes les répercussions qui en découlent.
L’Administration de Biden est entrée dans un interminable branle-bas, à l’annonce de cette décision. Avec un discours, aussi bien des membres du Congrès, des analystes, de la presse ou des membres de l’administration elle-même, superficiel. En-tout-cas, en adéquation avec le discours habituel de la Maison Blanche, à savoir les discours fallacieux du Président, ses balbutiements incompréhensibles, sans oublier sa manière de se contredire d’un jour au lendemain. Vraisemblablement, ce comportement, constitue une des raisons principales, qui placerait le Parti républicain en position de faiblesse, lors des prochaines élections américaines de mi-mandat en novembre prochain.
À cet égard, on peut dire que la réaction de l’administration américaine de la décision d’«OPEC +» de réduire brutalement la production est surprenante. Le Royaume d’Arabie Saoudite avait exprimé à plusieurs reprises au fil des ans, à travers les déclarations de plusieurs de ses
responsables, sa volonté de maintenir le prix du baril de pétrole autour de 100 dollars. Si ignorance de la part de l’administration de cette orientation saoudienne, les détendeurs du dossier de l’énergie, en assument pleinement la responsabilité.
À l’inverse, si nous sommes devant une position assumée et un acte délibéré, qui cherchent à envenimer les relations avec le Royaume à des fins politiques, y compris pour justifier un rapprochement avec l’Iran comme source alternative de pétrole. Ce choix serait dangereux.
Dès son entrée à la Maison Blanche, le président Biden a pris des décisions de politique étrangère sans tenir compte de leur impact direct sur ses alliés. L’une de ces décisions, par exemple, extraire les Houthis de la liste des terroristes, et puis entamer des négociations avec le régime iranien afin de le persuader de rétablir l’accord nucléaire, sans circonscrire sa politique hostile envers ses voisins, notamment l’Arabie Saoudite. Cette négociation, avec laquelle les alliés de l’Amérique ne sont pas d’accord, se poursuit malgré la découverte par le FBI d’un complot iranien visant à assassiner d’anciens hauts responsables de l’administration Trump, comme l’ancien secrétaire d’État Pompeo ou l’ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton.
Pour revenir aux décisions de l’«OPEC+». Du côté saoudien, le choix est purement économique. Le Royaume a entamé des projets gigantesques, qui nécessitent un financement conséquent. Tout résonnement logique chercherait à maintenir les prix au plus haut niveau, dans le but d’assurer la réalisation des projets en cours, selon le planning établi.
La question est la suite : Le Royaume d’Arabie Saoudite, peut-il en assumer à lui seul, les répercussions politiques sur le monde et sur l’administration Biden, qui fait face à une forte baisse de sa popularité, sachant que l’OPEC+, comprend les 13 pays membres de l’OPEC, et dix pays autres ?
Sans aucun doute. Reste que le président Biden avec ses politiques, porte la responsabilité de ces répercussions sur l’intérieur américain, à savoir la chute de sa popularité au plus bas, après deux ans de pouvoir.
Le président Biden, en adoptant des politiques respectueuses de l’environnement et sa décision de faire face au changement climatique, comme il l’avait promis dans sa campagne, a pris des décisions contre les intérêts des grandes compagnies pétrolières américaines, comme l’annulation du pipeline Keystone du Canada, puis la restriction de nombreux permis d’exploration. Situation qui a poussé à dire que les prix élevés du pétrole aux États-Unis, ne sont pas une conséquence de la guerre d’Ukraine, mais plutôt de la politique du président Biden. Lorsque Biden a décidé de soustraire les Houthis, de la liste du terrorisme, et avant cela de cesser de fournir un
soutien militaire à la coalition arabe, sans que personne ne peut comprendre les raisons de cette décision hâtive de cette administration, sauf la mettre dans la case du rapprochement avec l’Iran. Sans tenir compte de ses répercussions. En effet, après cette décision, les Houthis ont intensifié leurs attaques contre des civils, Maârib, et des cibles en Arabie Saoudite, ce qui a conduit à davantage de destructions et de morts, et a aidé l’Iran à renforcer sa position dans la région.
Le problème de cette administrationle même que celui de l’administration Obama - est qu’avoir fait passer les intérêts des ennemis et des adversaires, au détriment des intérêts des alliés, sur un fond idéologique, qui rend les États-Unis d’Amérique et leurs alliés responsables des problèmes de la région, du fait de leurs politiques. Pour ces raisons, l’administration Biden comprend, comme l’administration Obama l’a fait auparavant, l’approche des ennemis ou des opposants.
Ce qui est étrange, c’est que l’administration Biden - et avant elle l’administration Obama - s’attend à ce que les alliés agissent quand ils en ont besoin sur la base qu’ils sont des alliés, et elle s’attend à ce qu’ils mettent de côté leurs intérêts économiques, et répondent à leurs demandes, sans en tirer aucun prix en échange de leur sacrifice. Le contraire n’est jamais vrai.
Bien sûr, cela est devenu inacceptable pour les dirigeants de la région, qui estiment que l’administration Biden devrait traiter les alliés comme des alliés, contre vents et marées.
Ce qui est étrange, c’est que l’administration Biden - et avant elle l’administration Obama - s’attend à ce que les alliés agissent quand ils en ont besoin sur la base qu’ils sont des alliés, et elle s’attend à ce qu’ils mettent de côté leurs intérêts économiques, et répondent à leurs demandes, sans en tirer aucun prix en échange de leur sacrifice
Presque partout, en Afrique, surtout dans les zones arides et déshéritées, la région du Sahel par exemple, existent des milliers de familles, pour qui, «se nourrir» constitue un combat quotidien, pas gagné d’avance.
La malnutrition, pour ne pas dire la famine, commence, en Somalie par exemple, à menacer l’existence de millions de personnes.
Cette image lugubre, certes, pas exagérée, cache bien une réalité, tout au moins paradoxal: Malgré la pauvreté, et notamment le besoin incessant de produits de première nécessité, tous les jeunes, ou du moins une majorité non-négligeable, si on veut se tenir à une évaluation pseudo-scientifique, tiennent à leurs téléphones portables, mais aussi à la disponibilité d’une connexion internet, plus qu’à du pain, et même à l’eau qui commence à se faire de plus en plus rare.
Comment ces jeunes exploitent internet, ou du moins comment cette connexion «magique» peut-elle les aider à
améliorer un ordinaire, qui ne peut satisfaire personne ?
Assurément, l’image du net entre les mains des enfants, ou des moins jeunes, les adolescents, sans oublier les jeunes, n’est pas luisante : tout père dans ces régions, et même ailleurs, est habité par la peur que sa progéniture ne passe la durée de sa connexion entre les sites moralement prohibés, sans oublier les sites des jeux, ou même (le comble) les sites qui s’adonnent à une apologie, plus ou moins discrète du «terrorisme», surtout que ces régions. Le Sahel, ainsi que toutes les zones de la misère, constituent un bourbier très fertile, pour quiconque, ou toute organisation terroriste, en manque de recrutement.
La sacro-sainte «Eisenia fetida»…
Les sociologues sont unanimes: la pauvreté n’est jamais une fatalité : Dans tout pays, qu’importe le niveau socioéconomique, existent ceux qui réussissent et ceux
L’Afrique face à la pauvreté : L’Internet, «une planche de salut» ?
Dans les faubourgs de Kidal au Mali, et tout environnement semblable en Afrique, existent des familles, pour qui la misère est une fatalité : les moyens manquent….
Dans tout pays, qu’importe le niveau socioéconomique, existent ceux qui réussissent et ceux qui ne peuvent, ou parfois, ne veulent se hisser à un niveau supérieur.
Exposer sa marchandise.
qui ne peuvent, ou parfois, ne veulent se hisser à un niveau supérieur.
D’un pays à un autre, les moyens changent, mais reste la résignation encore plus dangereuse. Elle est plus forte dans les pays pauvres qu’ailleurs.
Dans les faubourgs de Kidal au Mali, et tout environnement semblable en Afrique, existent des familles, pour qui la misère est une fatalitée: les moyens manquent... La volonté de décoller aussi…
Pour certains jeunes, et même moins jeunes, Internet, ou plutôt grâce à cette connexion magique, cette fatalité peut être vaincue. Avec très peu de moyens, et même sans moyens du tout.
Exemple : Améliorer une ration alimentaire, déjà pauvre, et garantir un apport en calories, respectable, constitue une réelle victoire, et vraie réussite. Sans oublier une amélioration nette de la qualité de la terre d’un petit jardin, qui jadis garantissait quelques légumes...
«Eisenia fetida» qui peut garantir ces miracles, n’est nullement une «sainte » mais un ver de terre, ou une larve pour plus d’exactitude, qui en se multipliant, transforme les déchets organiques, aussi bien verts (reste de légumes et autres plantes), que secs (feuilles mortes, branches sèches, et même du papier et du carton) en composte de la meilleure des qualités, tout en garantissant un apport en protéine
à des poules locales, qui seront plus généreuses en œufs, surtout.
Le «ver de farine» garantit le pain de ses maîtres !
Les vers de la farine, qui se développent dans la farine ainsi que dans diverses denrées alimentaires riches en amidon. Les plus connues sont les larves
«Eisenia fetida» qui peut garantir ces miracles, n’est nullement une «sainte » mais un ver de terre, ou une larve pour plus d’exactitude, qui en se multipliant, transforme les déchets organiques, en composte de la meilleure des qualités.
du ténébrion meunier qui font l’objet d’élevage (entomoculture), pour l’alimentation des volailles, ainsi que les poissons d’élevage, ne nécessitent aucun financement. Quelques vieux seaux par ici, un coin dans la maison par-là, sans oublier quelques poignées de son avarié, qu’on jetait d’habitudes, sans oublier un peu de pain sec, et la boucle est bouclée, pour s’insérer dans une toile de production, qui commence certainement chez ce genre de familles, qui habite les faubourgs de Kidal au Mali, et finir
devant les multinationales de l’agroalimentaire. Ce bizness, car il faut nommer les choses par leurs noms, a garanti à des centaines de milliers en Afrique, d’améliorer à la fois la qualité de leur alimentation, directement en garantissant plus d’œufs et d’une meilleure qualité, qu’un rendement de loin plus important de ce petit jardin de quelques mètres carrés dans la maison.
Des milliers de familles, ont bien compris l’opportunité de passer à un stade productif, qui peut leur garantir un revenu assez respectable. Quelques milliers sont devenus de vrais entrepreneurs, soit en passant à un stade réellement industriel, soit en devenant de vrais «comptoirs» qui achètent les productions des petits producteurs. Ils passent au séchage de ces larves, pour les broyer, et les réduire en farine… Une farine très riche en protéine animale, dont le prix ne cesse de monter. Un sachet de ce produit de 70 grammes, finit entre les mains du consommateur européen à 4 euros, à savoir le kilogramme à 57 euros… Une vraie fortune pour ces dizaines de milliers de familles, qui ont décidé de s’adonner à cette production, pour s’assurer un revenu supplémentaire. Certes, ces 57 euros (pour un kilogramme) ne vont pas tous dans les poches de ces déshérités Africains.
Des milliers de familles, ont bien compris l’opportunité de passer à un stade productif, qui peut leur garantir un revenu assez respectable.
La logique du marché, a été toujours ainsi : La part dans le prix de vente, du producteur africain est généralement de 20%. À savoir 11,5 euros.
Une famille qui en produit cinq kilogrammes par mois peut en gagner une soixantaine d’euros, dans des pays ou le smig est habituellement inférieur à cette somme !
L’histoire du jeune Badreddine Hajrsi, constitut déjà un scénario bien ficelé, qui n’attend que le clap d’un réalisateur qui veuille bien mettre en boite cette «successstory».
Ce jeune Algérien, qui vient de dépasser la quarantaine, a débuté dans l’élevage des oiseaux, canaris et semblables, mais fait faillite. La grande déprime, et le risque de sombrer dans une dépression chronique. Heureusement, un ami lui offre une «insecte», et lui propose de l’élever. Le choc est multiple, à savoir comment passer des canaris aux insectes. Et surtout, à quoi peut servir, et surtout que peut rapporter l’élevage de cette «insecte», et des insectes, plus généralement ? Il s’agit des «vers de la farine», qui sont plutôt les larves de plusieurs espèces d’insectes coléoptères de la famille des Tenebrionidae, qui se développent dans la farine ainsi que dans diverses denrées alimentaires riches en amidon. Les plus connues sont les larves du ténébrion meunier qui
font l’objet d’élevage (entomoculture) pour les marchés des appâts de pêche et de l’alimentation animale, voire de l’alimentation humaine. L’université de Maastricht (Pays-Bas) a publié une étude sur les bénéfices nutritionnels des vers de farine dans la revue scientifique The American Journal Of Clinical Nutrition. Résultats ? Les protéines issues de ces insectes posséderaient autant de bénéfices nutritionnels que les protéines du lait. Ces dernières sont souvent utilisées comme compléments alimentaires à destination des sportifs, car elles sont considérées comme hautement qualitatives. L’étude menée par l’université néerlandaise a montré que les protéines de scarabées Buffalo avaient la même action sur la digestion, l’absorption et la capacité à stimuler la croissance musculaire. Cette étude a également montré que ces protéines contiennent neuf acides aminés essentiels. En comparaison, les protéines végétales ont un profil d’acides aminés incomplet, avec notamment de faibles niveaux d’acides aminés essentiels.
Trois choses ont retenu l’attention de Badreddine qui s’est mis devant son ordinateur, à naviguer à travers les moteurs de recherche, en quête de toute information, concernant cet «insecte»:
1.Cet insecte se reproduit à une vitesse assez rapide…. Commencer avec une dizaine de larves pour finir l’année avec plusieurs millions.
2.Un coût initial d’exploitation assez réduit ou nul pour commencer…. Quelques veilles bassines, du son, du pain sec, et des rondelles de carottes ou concombre.
3.Un rendement exceptionnel en protéine : Protéines (% ms) : 62,6. Lipides (% ms) : 24,9. Une matière dont le prix ne connaît que des hausses. Essentiellement, suite au constat plus qu’amère que l’exploitation plus qu’intensive des ressources maritimes, à travers une pêche qui vide les océans, ne fait qu’augmenter les prix. Aussi, plus d’un pays s’apprête à interdire les protéines d’origine maritime, ou du moins le taxi d’une manière excessive.
Tel un chercheur d’or dans l’Ouest américain, qui vient de découvrir la plus grande pépite d’or, Badreddine a décidé de s’investir totalement, afin de passer à un stade «industriel» de l’exploitation de cet «or».
Le coin improvisé dans un coin de la maison, ne peut plus suffire, ou plutôt, ne peut contenir ce rêve plus large que les possibilités disponibles. Un
seul et unique défi : Être en haut du podium de la production de cette protéine, en Algérie. Aussi, rien n’empêche de viser le monde entier.
À défaut de disposer d’un espace aussi large que son rêve, Badredddine cherche inlassablement à augmenter le rendement : Augmenter la production, améliorer la qualité, et aussi réduire le coût.
Dans ce sens, il a pu, suite à des mois d’expérimentation, il a pu fixer la température idéale, mais aussi l’humidité adéquate.
De la «graine d’idée», à «l’arbre du réel» !
L’histoire de Badreddine est réellement une parmi des centaines de milliers d’autres en Afrique. Certes, l’image des jeunes dans ce contient est synonyme d’oisiveté, ou (plus dangereux) de migration clandestine.
L’important est que ces jeunes, peuvent constituer des «influenceurs», qui vont insister leurs semblables, et même les moins jeunes, qu’à la fois, rien n’est facile, mais tout est possible et pensable.
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, toute l’Afrique, du simple citoyen aux grands res ponsables, ont senti ses conséquences directes sur le panier familial. Les produits alimentaires se font de plus en plus rares, les prix ne font qu’augmen ter, avec des répercussions plus que dramatiques à l’horizon.
Dans le but, de comprendre le comment du pourquoi, et observer le recul nécessaire, La «Majalla» a posé ces questions, et bien d’autres, à Mamadou Silva, Tchadien, agronome de formation, mais traine déjà une expérience à la fois riche et très instructive :
Quels enseignements tirer de la guerre en Ukraine, au niveau de la sécurité alimentaire en Afrique ? Je pars d’un constat, aussi flagrant qu’amer : Les pays africains, sont tous, certes à des niveaux très variables, incapables encore d’assurer à leurs popu lations respectives une «sécurité alimentaire». Ceci veut dire, que contrairement à ce que certains médi as relaient, la guerre en Ukraine n’est nullement la cause, mais uniquement un révélateur, qui est venu, en sonnette d’alarme, nous faire rappeler la réalité des choses, et surtout nous questionner quant aux manières que nous préconisons pour faire face à ce
déficit alimentaire. Sachant que le mal ne réside pas exclusivement dans ce déficit, mais essentiellement dans cette manière de se réveiller en sursaut, com me si chaque citoyen africain, pouvait subvenir à ses besoins alimentaires, en quantité requise, à un coût abordable, en temps voulu, et surtout d’une manière continue, sans aucune rupture dans aucune chaîne, aussi bien de production, d’approvisionnement, ou de distribution.
Les pays africains, sont tous, certes à des niveaux très variables, incapables encore d’assurer à leurs populations respectives une «sécurité alimentaire».
La guerre en Ukraine aggrave la crise alimentaire en Afrique
Si un enseignement doit être tiré, il concernerait le devoir de porter notre regard au-delà de la situation en Ukraine, et surtout en prenant compte tous les aléas possibles et pensables, qui peuvent se mettre à travers de cette inlassable quête de subvenir aux besoins de nos populations.
Pouvez-vous en présenter quelques exemples ?
Primo : La situation en Ukraine, nous pousse à se poser logiquement une question. À savoir, si d’aut res conflits éclateront ailleurs. La tension palpable ici et là, à travers le monde, ne peut en rien cont redire cette crainte légitime. Je ne peux imaginer le scénario d’une «guerre nucléaire» entre les puis sances engagées dans la guerre en Ukraine. Cette probabilité d’une confrontation nucléaire est assez limitée, car aucun des belligérants ne peut se ga rantir la victoire, mais cette probabilité n’est guère nulle. En tout cas, à prendre en compte.
Secundo : La menace la plus dangereuse, avan ce doucement et dans un silence total, devant une insouciance déconcertante : À savoir, le réchauffe ment climatique.
À l’heure où je vous parle, la famine a déjà touché des millions d’Africains, qui risquent de mourir de faim. Deux nouvelles variables viennent s’ajouter à ce genre de menaces déjà endémiques. À commen
cer par une situation économique mondiale assez tendue. Les pays qui assuraient un financement déjà insuffisant au Programme Alimentaire Mondial (PAM) ne peuvent nullement apporter les contribu tions qu’ils portaient dans le passé. D’où une baisse très significative de la quantité mise au profit de ce PAM. Aussi, il ne faut pas oublier que le phénomè ne de la sécheresse est devenu plus chronique, à
La menace la plus dangereuse, avance doucement et dans un silence total, devant une insouciance déconcertante: À savoir, le réchauffement climatique.
savoir une périodicité de plus en plus courte. Certa ines zones semi-désertiques dans la région du Sahel assuraient, bien que mal, des récoltes déjà maigres, ne peuvent rien apporter de nos jours.
Ces deux constats nous poussent à poser la question immédiate, à savoir sauver ces populations mena cées, mais aussi et surtout, que faire à moyens et longs termes ?
Quelle(s) solution(s) porter alors ?
Il faut partir que la réponse ne peut être posée à un niveau individuel ou par un État de la région, sans penser aux autres personnes ou autres États.
Personne ne peut imaginer un pays capable de stopper le phénomène de la désertification, entouré d’États, qui ne fournissent aucun effort.
Aussi, aucun pays africain, ne dispose de moyens qui peuvent lui assurer une quelconque réussite dans ce combat.
D’où la nécessité de poser la question de la coopé ration entre pays voisins, dans tous les domaines, avant de penser à la manière de stopper la déser tification.
Nous allons assister à des transformations énormes, si aucun effort n’est fourni ?
Personne ne peut imaginer un pays capable de stopper le phénomène de la désertification, entouré d’États, qui ne fournissent aucun effort.La guerre en Ukraine
On assiste déjà à des transformations énormes. Les confrontations qui augmentent de fréquences entre cultivateurs et éleveurs, n’est que la partie apparen te d’un iceberg qui fera surface prochainement : Les cultivateurs constatent une baisse des récoltes, ne peuvent accepter que des troupeaux viennent réduire la récolte au néant. Face à des éleveurs qui constatent une réduction des pâturages, ne peuvent voir leurs troupeaux mourir de faim, devant de maigres lopins de terre cultivés.
Aussi difficile est la situation, aussi simple est la ré ponse : Il faut stopper le «rouleau compresseur» du désert. La science a pu mettre au point des plantes capables de pousser dans des zones arides. Mais reste à rappeler que le combat ne peut se résumer guère à planter des surfaces, qui deviennent, vite, «des pâ turages» pour un bétail pris par la faim, ou finir en branches sèches, à offrir du feu à une population qui ne trouve rien d’autre pour cuire des maigres repas. Aussi, sensibiliser les éleveurs, qu’il vaut mieux la isser pousser les arbustes, et les exploiter ultérieure ment, que de les offrir à un bétail, qui ne peut trouver à manger le lendemain.
À ce point, il faut distinguer deux niveaux de ce rôle : Cette communauté internationale, autant, elle doit aider le continent africain, qui est, paradoxale ment, le moins responsable de ce réchauffement cli matique, mais qui en subit les conséquences, autant nous (Africains) ne devons dormir sur nos lauriers, et se contenter d’accuser l’Occident.
Se prendre en charge est le mot-clé de la réussite.
Les confrontations qui augmentent de fréquences entre cultivateurs et éleveurs, n’est que la partie apparente d’un iceberg qui fera surface prochainement.La guerre en Ukraine aggrave la crise alimentaire qui sévit déjà en Afrique
Quel est le rôle de la «Communauté inter nationale» ?
Il a fallu un long cheminement avant que soit franchie cette étape progressive tant attendue, dans le but d’ouvrir la porte à d’autres étapes plus appropriées qui permettraient aux pères de participer davantage à la vie de leurs enfants, et en vue de résoudre la problématique de l’inégalité des charges de garde des enfants.
La Suisse est souvent fière de ses réalisations progressistes, qui peuvent être dues à sa position économique forte, son leadership dans le domaine de la finance et des technologies innovantes, ou encore son maintien d’une position neutre, à travers laquelle, elle joue le rôle de médiateur au niveau politique.
Malgré la réputation de la Suisse pour ses stratégies de marketing ingénieuses, tout ce qui semble parfait reflète-t-il vraiment la vérité ? Où y a-t-il une autre réalité sousentendue par le dicton : tout ce qui brille n’est pas or ?
Par rapport à d’autres pays européens, la Suisse reste encore très en retard dans le domaine de la politique familiale. Au fil des ans, de nombreuses familles suisses se sont débattu avec cette question, appelant le gouvernement à résoudre la situation des parents qui exercent une profession.
Le 27 septembre 2020, le peuple suisse a participé à un référendum concernant la politique familiale, auquel une majorité de 60,3 % a voté en faveur. Ainsi, à compter du 1er janvier 2021, les nouveaux pères ont le droit de disposer d’un congé de paternité de 10 jours, avec un maximum de 14 jours, après la naissance de l’enfant. Avant le référendum, un homme n’avait droit qu’à un seul jour de congé de paternité, ce qui
signifiait qu’il reprenait le travail 24 heures après la naissance de son enfant. En Suisse, l’allocation de paternité s’élève à 80% du revenu mensuel d’un employé, le coût pour l’employeur ne dépasse pas 196 francs suisses par jour (environ 178 £ par jour).
La nouvelle politique prévoit également de bénéficier d’un congé de paternité uniquement pendant les six premiers mois de la vie d’un nouveau-né. Les parents peuvent l’obtenir de façon sporadique ou continue.
Bien que ce référendum ait été adopté il y a plus de deux ans, des améliorations restent encore possibles. La Suisse est en queue de peloton en matière du congé de paternité. Alors que de nombreux pays européens offrent au moins 40 semaines de congé de paternité, les Suisses ne bénéficient que de 14 semaines pour les mères et de 14 jours pour les pères.
Le gouvernement reconnaît que les femmes qui exercent une profession, représentent une composante importante de l’économie. Reste que l’exigence que le congé parental de la mère ne dépasse pas 14 semaines n’est pas en sa faveur. D’autre part, les horaires de travail flexibles se propagent en rejoignant des emplois à temps partiel, mais l’organisation du temps entre le travail et la garde des enfants reste une lourde charge pour les jeunes parents. Il est regrettable que de nombreuses femmes voient leurs opportunités de carrière s’estomper, même temporairement, après l’arrivée de leur premier enfant.
Jetons un coup d’œil sur la façon dont
certains pays voisins traitent la question du congé parental. L’Espagne apparaît comme l’un des pays les plus progressistes en matière de congé de paternité. En janvier 2021, alors que la Suisse était en train d’introduire pour la première fois un congé de paternité de 14 jours, l’Espagne le portait à 16 semaines, en plus de rendre cette période de congé de paternité entièrement rémunérée. La même année, les pères italiens ont bénéficié de 10 jours de congé de paternité payés et obligatoires. Une politique similaire est également en place en France, selon laquelle les parents français disposent une semaine de congé obligatoire suivie d’une période de congé facultative de 28 jours. En Allemagne, il n’y a pas de congé imposé par la loi, mais les parents sont autorisés à demander 14 mois de congé pour lesquels ils seront payés entre 300 et 1 800 euros par mois. En Grande-Bretagne, les pères sont autorisés à prendre jusqu’à deux semaines de congé payé, ou ils peuvent profiter d’un congé de paternité conjoint. Dans le cadre de ce programme, les parents peuvent partager jusqu’à 50 semaines de congé, dont 37 semaines sont payées.
Au vu de toutes ces données, il n’est pas surprenant de se demander ce qui a vraiment changé en Suisse ces deux dernières années ? Peu de choses... Ce fut une longue bataille qui a finalement abouti à 10 jours de congé paternité. Les statistiques montrent que sur les 89.000 nouveau-nés en 2021, seuls 42.000 pères ont demandé un congé de paternité au cours de la première
année suivant le référendum. Pas même la moitié du nombre de nouveau-nés, ce qui était inattendu. Il est difficile de comprendre pourquoi le nombre de parents qui demandent un congé est si faible. La raison en est peut-être bureaucratique, car elle doit être obtenue dans les six premiers mois de la vie d’un enfant ? Ou probablement était-ce la peur de l’inconnu ? Et cela peut prendre un certain temps avant que la société ne change. Certains peuvent ressentir la pression de l’employeur, même si tout homme dispose du droit de prendre un congé. En conséquence, certains pères renoncent, volontairement, à leur droit au congé de paternité.
Ce n’est probablement qu’une question de temps avant que le changement ne se produise dans la société. Ainsi, le référendum reste un référendum, jusqu’à ce qu’il ne devienne réalité sur le terrain, et vécut au quotidien. Ainsi, il semble que la plupart des jeunes familles aient tendance à aménager leur nouvelle situation et leur nouvelle vie, comme l’ont fait leurs prédécesseurs au cours du siècle dernier. Soit l’homme reprend le travail immédiatement après la naissance de son enfant, soit il utilise les jours de son congé annuel pendant les premiers jours ou semaines de la vie de l’enfant.
La Suisse reste progressiste dans de nombreux domaines, mais est loin, derrière lorsqu’il s’agit d’offrir une vie familiale équilibrée et égalitaire. Il reste encore un long chemin à parcourir, mais au moins les bases du changement ont été posées fin septembre, il y a deux ans. L’espoir est toujours de mise.
La Suisse reste progressiste dans de nombreux domaines, mais est loin, derrière lorsqu’il s’agit d’offrir une vie familiale équilibrée et égalitaire
Le gouvernement égyptien a adopté un plan sans précédent pour développer les programmes de l’enseignement préuniversitaire, à la fois généraux et techniques, afin d’améliorer la qualité, intégrer les compétences de niveaux supérieurs de réflexion, ainsi que la résolution de problèmes de l’entrepreneuriat, et l’innovation dans les programmes de l’enseignement.
Le gouvernement vise à passer de l’enseignement à l’apprentissage grâce à un système moderne qui suit les dernières normes internationales, et à garantir que les étudiants obtiennent de véritables résultats d’apprentissage, tout en tirant le meilleur parti de la technologie moderne, dans le but d’améliorer la qualité du processus éducatif.
Le nouveau cadre général pour le développement des programmes d’études en Égypte dépend du développement des compétences et des talents, de la mise en place de nouvelles orientations scientifiques, de la créativité, et de la capacité de penser de manière critique. Dans ce sens, ont été développés des programmes de la quatrième année de l’école primaire, et il est prévu de poursuivre le développement des programmes du reste des années du primaire en général.
Une formation continue
Le Dr Issam Hejazy, directeur du Centre de mesure et d’évaluation de l’éducation à l’École supérieure d’éducation de l’Université du Caire, considère que le ministère travaille à l’élaboration de programmes d’études allant du primaire au lycée selon un calendrier prédéterminé, visant à suivre le rythme des développements au niveau mondial dans le but de porter l’enseignement en Égypte à des niveaux
avancés, dans les classifications internationales de l’éducation, et élever le niveau du diplômé pour pouvoir rivaliser au niveau mondial. Malgré les grands efforts déployés dans ce domaine, l’accent est toujours mis sur l’aspect cognitif à ses niveaux bien connus (mémorisation, compréhension, application, analyse, synthèse et évaluation), qui ne sont pas liés à des résultats d’apprentissage émotionnels, des habiletés spécifiques, et des méthodes d’évaluation appropriées, n’ont pas été déterminées pour vérifier l’apprentissage des étudiants de ces aspects, qui ne sont bien sûr pas quantifiés par des tests de rendement, selon Hegazy. Depuis des années, les experts en éducation exigent
Un enseignement alliant les diplômés au marché du travail
Le nouveau cadre général pour le développement des programmes d’études en Égypte dépend du développement des compétences et des talents, de la mise en place de nouvelles orientations scientifiques, de la créativité, et de la capacité de penser de manière critique.
que les programmes ne soient pas uniquement éducatifs, ce qui signifie que les programmes cherchent à construire une personnalité intégrée pour l’étudiant, sur le plan cognitif, émotionnel, et de l’habilité, selon des résultats d’apprentissage spécifiques dans les trois aspects, ainsi que des activités et des outils d’évaluation appropriés.
Le processus de développement à l’époque de l’ancien ministre Tariq Shawky s’est heurté à de grands obstacles de la part des parents, qui ont considéré que cette approche n’était pas appropriée à l’âge de leurs enfants.
Hejazy a appelé les parents à s’impliquer dans le processus de développement, non pas dans le sens d’établir des plans de développement, mais être à l’écoute du ministère, qui leur explique en détail sa philosophie, ses objectifs, et l’importance de cette approche, aussi bien pour l’élève que la société, avec la participation des organismes religieux, culturels, sportifs, des institutions artistiques et médiatiques, et les universités.
Selon les experts, les plans d’enseignement doivent inclure les détails des possibilités d’emploi que le développement offre aux élèves à l’avenir. Les parents ne peuvent accepter aucune mesure de développement sans en comprendre les dimensions,
les objectifs et l’importance pour leurs enfants, en plus du danger de l’adoption des systèmes traditionnels d’éducation pour la société.
Un cadre saint Hegazy a expliqué que les plans de développement de l’enseignement technique au stade actuel, évoluent dans le bon contexte, car un véritable lien a été établi entre l’enseignement, et le marché du
Le processus de développement à l’époque de l’ancien ministre Tariq Shawky s’est heurté à de grands obstacles de la part des parents, qui ont considéré que cette approche n’était pas appropriée à l’âge de leurs enfants.
travail à travers un véritable partenariat avec les hommes d’affaires, et la formation des étudiants dans des environnements réels et sur les équipements les plus récents. Action qui contribue à leur fournir les compétences réelles dont ils ont besoin après l’obtention du diplôme, en plus de l’adoption de nouvelles attitudes positives envers les professions qu’ils étudient. Et ceci, en plus, des chances plus élevées qu’auparavant, de bénéficier d’opportunités d’emploi dans leur domaine de spécialisation.
Aussi, en plus de leur fournir des passerelles pour obtenir des diplômes scientifiques et professionnels supérieurs en augmentant le nombre de collèges technologiques que les diplômés de l’enseignement technique peuvent rejoindre pour compléter leurs études universitaires et au-delà.
Le gouvernement a conclu des partenariats avec des hommes d’affaires pour créer des écoles de technologie spécialisées dans les domaines de l’électricité, de l’électronique et de la joaillerie, dans le but d’offrir des opportunités de formation, spécialisées dans le domaine de la technologie qui qualifient les étudiants égyptiens et leur donnent les compétences et l’expérience nécessaires pour des emplois, liés au domaine de la technologie.
Ces écoles s’inspirent des expériences industrielles européennes, qui disposent de diplômés hautement qualifiés et surtout une très solide formation, permettant l’intégration du marché du travail, en disposant de tous les outils nécessaires.
Multiplicité des modèles
Hijazi considère qu’il n’y a pas toujours de meilleur modèle, car chaque système éducatif dispose de ses propres distinctions. De ce fait, le choix des points
Selon les experts, les plans d’enseignement doivent inclure les détails des possibilités d’emploi que le développement offre aux élèves à l’avenir. Les parents ne peuvent accepter aucune mesure de développement sans en comprendre les dimensions, les objectifs et l’importance pour leurs enfants.
d’excellence doit s’opérer en conformité avec nos capacités et au stade de développement dans lequel nous vivons. Les avantages de certains systèmes éducatifs, qui ont traversé des stades avancés de développement ont été contraints pour faire partie des outils d’amélioration de notre système d’enseignement. Le ministère égyptien de l’Éducation a déjà lancé 48 écoles égypto-japonaises, réparties à travers 25 Départements, avec pas moins 11 milles étudiants. Hegazy considère que l’expérience japonaise est éducative et culturelle, et doit être prise dans toutes ses dimensions, et que l’une des raisons les plus importantes de son affaiblissement en Égypte est l’abandon de l’aspect culturel et la concentration sur l’aspect éducatif uniquement.
Hijazi souligne qu’il existe une lacune importante dans la formation et le développement professionnel des enseignants, et qu’il est nécessaire de prêter attention au contenu des cours de formation qui leur sont proposés pour inclure des sujets différents et diversifiés, y compris les méthodes d’enseignement modernes et la présentation des enseignements nuancés, qui tiennent compte des différences individuelles entre les élèves, en plus des méthodes modernes de diagnostic et d’évaluation, et développement académique et culturel. Sans oublier de fournir aux enseignants des
compétences modernes propres à notre époque, à savoir le développement des modes du savoir, ainsi que l’usage de la numérisation.
Naji El-Shihabi, expert en éducation et ancien directeur des écoles nationales, affirme que le secteur de l’enseignement en Égypte est en train de vivre une évolution, qu’il n’a pas connu depuis les années quatre-vingt-dix du siècle écoulé, qu’il s’agisse de l’école, des élèves ou des programmes d’études.
Il considère aussi, que la tentative de l’ancien ministre Tariq Shawqi, de développer l’enseignement à l’époque, n’a pas connu le succès, car l’examen se déroulait d’une manière classique, à savoir l’usage de documents qu’on présentait à l’étudiant. L’actuelle expérience, par contre, opte pour un examen classique mais aussi préconise un autre examen, électronique. Aussi, procéder à une évaluation des activités scolaires et à la consécration d’une journée aux activités sportives. Sans oublier l’allégement des manuels scolaires, de tous superflus, dans le but d’améliorer l’assimilation des étudiants.
Le gouvernement égyptien a adopté un plan sans précédent pour développer les programmes de l’enseignement préuni versitaire
Le Festival international du film du Caire, l’un des fes tivals les plus anciens et les plus réguliers du monde arabe et d’Afrique, est unique en ce qu’il est le seul festival de la région arabe et africaine enregistré dans la catégorie A de la Fédération internationale des asso ciations de producteurs de films (FIAPF).
Selon son site officiel, «la 44e édition du Festival in ternational du film du Caire (CIFF) qui se tient, du 13 au 22 novembre 2022, présentera un total de six films égyptiens, dont un long métrage de fiction, un long métrage documentaire et quatre courts métra
ges réalisés par plusieurs réalisateurs professionnels prometteurs».
Les autres films égyptiens sélectionnés sont quatre courts-métrages en compétition officielle: My Girl Fri end, Mama, From the Work of the Devil et The Inter view et un long métrage documentaire Far from the Nile dans la compétition «Horizons du cinéma arabe».
Le programme complet du festival, dévoilé mardi
La 44e édition du Festival international du film du Caire (CIFF) qui se tient, du 13 au 22 novembre 2022, présentera un total de six films égyptiens.
18 octobre, comprend deux films tunisiens dans la compétition officielle. «L’Ile du pardon» (The Island of Forgineness) de Ridha Behi est sélectionné par mi 14 films dans la compétition internationale. Ce long-métrage de fiction fera sa première Mondiale au CIFF.
«Trinou», une fiction de Nejib Kthiri, fera, également, sa première Mena au Caire dans la compétition des courts-métrages qui regroupe 18 films. L’actrice fran co-tunisienne Rim Turki est membre du jury de cette compétition, aux côtés de l’Egyptien Ahmed Amer (producteur) et l’Italien Michelangelo Frammartino (cinéaste).
Le réalisateur Amir Ramsès, directeur du festival, a déclaré lors de la conférence de presse que le film d’ouverture est réalisé par le célèbre réalisateur amé ricain Steven Spielberg, qui ne sera pas diffusé sur les écrans arabes avant le début de l’année prochaine. L’édition de cette année du CIFF voit le retour de l’acteur Hussein Fahmy en tant que président du fes tival, succédant ainsi au producteur et scénariste Mo hamed Hefzy, qui a dirigé le festival pendant quatre années consécutives.
Naomi Kawase nommée présidente du jury du Fes tival international du film du Caire
La réalisatrice japonaise Naomi Kawase présidera le jury international de la 44e édition du Festival inter national du film du Caire. L’habituée cannoise a été la plus jeune à recevoir sa Caméra d’Or pour «Suzaku» en 1997 et le Grand Prix du Jury au Festival de Can nes pour son film «La Forêt de Mogari» (2007). Elle est également la réalisatrice officielle du film des Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Le directeur artistique entrant Amir Ramsès présen tera également sa sélection inaugurale. «La présence d’un talent cinématographique, Naomi Kawase, à la tête du jury de la compétition internationale s’inscrit dans la tradition couronnée de succès établie par le
L’édition de cette année du CIFF voit le retour de l’acteur Hussein Fahmy en tant que président du festival, succédant ainsi au producteur et scénariste Mohamed Hefzy, qui a dirigé le festival pendant quatre années consécutives.
CIFF au fil des ans pour inviter les plus grands cinéas tes mondiaux à ce poste», a déclaré Ramsès.
Il a ajouté qu’il espérait que la présence de Kawase au festival en tant que «réalisatrice primée avec une car
rière aussi réussie et une filmographie riche» servirait d’inspiration aux cinéastes égyptiennes.
Le jury comprendra également la directrice de la pho tographie égyptienne Nancy Abdelfattah, l’actrice Swara Bhasker (Inde), le compositeur Rageh Daoud (Égypte), l’actrice Stefania Casini (Italie), le cinéaste Joaquin Del Paso (Mexique) et l’acteur Samir Guesmi (Maroc).
Qu’en est-il des prix ? Le festival offrira sa plus haute distinction, le Golden Pyramid Award pour l’ensemble de ses réalisations, à Lebleba, une actrice, chanteuse et artiste de cinéma primée. Le vaste répertoire de Lebleba comprend 88 films.
D’autre part, Lebleba a participé en tant que membre du jury du festival à six festivals de films internatio naux, dont le Festival international du film du Caire, ainsi qu’à 16 festivals de films arabes.
Le prix d’excellence Faten Hamama sera décer né à Kamla Abu Zekri, réalisatrice égyptienne dont l’œuvre considérable comprend plusieurs films che fs-d’œuvre. Les titres incluent «Sana Oula Nasb»a, son premier film en 2004, suivi d’une pléthore de films.
La dernière performance de Federer a fait sensation, avec ses coéquipiers, ses adversaires, sa famille et ses fans autour de lui qui se sont effondrés. Le Maestro a disputé son dernier match - une épreuve en double - aux côtés de Nadal, dans une O2 Arena bouleversante.
Éternel rival de Federer devenu ami, Nadal accompagne le Suisse en double pour le dernier match de sa carrière
Federer, qui a annoncé la semaine dernière sa décision de prendre sa retraite à 41 ans, a choisi de jouer l’ultime match de sa carrière en double avec Nadal.
Bien que le «Fedal» de Team Europe ait perdu contre Jack Sock et Frances Tiafoe de Team World, (6-4, 6-7, 9-11), l’occasion était bien plus importante qu’un simple résultat. «Pour moi, (cela) a été un immense honneur de faire partie
Rafael Nadal a déclaré qu’une partie importante de sa vie part avec la retraite de Roger Federer du tennis mondial, après 25 ans d’une carrière épatante. La légende suisse, 20 fois champion du grand chelem, a disputé son dernier match aux côtés de Nadal, lors de la Laver Cup, à Londres, ven dredi 23 septembre 2022.
Roger Federer et Rafael Nadal ont bien profité de leur dernier match ensemble P. Lahalle/L’EquipeFederer, qui a annoncé la semaine dernière sa décision de prendre sa retraite à 41 ans, a choisi de jouer l’ultime match de sa carrière en double avec Nadal
après le match de retraite de Federer : Une partie importante de ma vie s’en va!
de ce moment incroyable de l’histoire de la balle jaune. Durant de nombreuses années, nous avons partagé beau coup de choses ensemble», a déclaré Nadal, en rendant hommage à son rival de longue date. «Quand Roger quitte le circuit, ouais, une partie importante de ma vie part aussi parce que tous les moments où il a été
matchs agressifs, le dernier match du grand Suisse a rendu l’Espagnol ému et il a même fondu en larmes. Submergé par son émotion, Rafael Nadal a avoué avoir été déstabilisé pendant le match précédant les adieux de Roger Federer :«C’était difficile, les premiers services étaient très com pliqués, je n’arrivais pas à faire le bon geste, j’ai même commencé par une double faute. Je tremblais, ça a été compliqué de tout gérer. À la fin, tout est devenu superémotionnel».
«On a toujours eu une relation facile et positive, dès le début, insiste-t-il. Les sensations ont toujours été bonnes mais elles se sont améliorées au fil des années. D’une cer taine manière, c’est normal : quand vous avez la rivalité que nous avons eue, quand vous jouez des exhibitions pour
à côté ou face à moi ont été des moments importants de ma vie. C’était donc émouvant de voir la famille et toutes ces gens. Ouais, difficile à décrire. Mais, ouais, moment incroyable», a poursuivi le Majorquin.
Federer-Nadal… un antagonisme, une amitié Federer et Nadal ont eu l’une des rivalités les plus mar quantes, le duo s’étant affronté 40 fois. Malgré leurs
Rafael Nadal a déclaré qu’une partie importante de sa vie part avec la retraite de Roger Federer du tennis mondial Malgré leurs matchs agressifs, le dernier match du grand Suisse a rendu l’Espagnol ému et il a même fondu en larmes
les fondations de l’autre, quand vous partagez des mo ments importants dans l’histoire de notre sport… Sur le court et même en dehors, notamment avec le conseil des joueurs, on a souvent été ensemble».
«Sur le court, nous avons des styles complètement op posés, et c’est probablement ce qui fait de nos matchs et de notre rivalité l’un des plus grands et des plus in téressants. Très fier de faire partie de sa carrière d’une manière ou d’une autre. Mais encore plus heureux de terminer notre carrière comme des amis après tout ce que nous avons partagé sur le court comme des rivaux», a-t-il ajouté.
Quant à Federer, il n’a pas manqué d’évoquer son amitié avec Nadal : «Je ne sais pas comment on en est arrivé là au fil des années. On a surtout eu une connexion depuis les 10 dernières années, je dirais. Peut-être aussi depu is que j’ai des enfants, je ne sais pas si ça m’a aidé ou changé, ou si notre rivalité a évolué, mais je suis content de ce que c’est devenu aujourd’hui, de pouvoir l’appeler et parler de tout. J’espère qu’il ressent la même chose même si on ne le fait pas si souvent. Il a encore beaucoup à vivre avec les enfants qu’il aura nombreux, j’espère. Je lui donnerai des conseils parce que ce n’est pas facile, tellement de souvenirs, mais on a des millions de sujets à aborder et lors de toutes les soirées qu’on a passées ensemble, j’ai toujours eu le sentiment qu’elles ne durent pas assez longtemps», a-t-il rembobiné.
Roger Federer clôt sa saga professionnelle, laissant der rière lui des exploits épiques. Le Maestro a gagné vingt tournois du Grand Chelem (8 fois Wimbledon, 5 fois l’US Open, 6 fois l’Open d’Australie, 1 fois RolandGarros).
Submergé par son émotion, Rafael Nadal a avoué avoir été déstabilisé pendant le match précédant les adieux de Roger Federer.Le Suisse Roger Federer tient le trophée après avoir battu le Britannique Andy Murray à l’US Open, le 8 septembre 2008
Le cerveau est l’un des organes les plus complexes du corps, et ce n’est pas toujours aussi simple que l’on croit de le faire fonctionner de manière opti male. Et bien que votre cerveau ne représente que 2% de la masse corporelle, il consomme 20% de l’énergie de votre corps. Une grande partie du cer
veau est constituée de composés organiques ap pelés acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne (AGPI).
En effet, les AGPI sont présents en grand nombre, car ils jouent un rôle crucial dans le développe ment du cerveau pendant la petite enfance et le processus de vieillissement.
Ces superaliments peuvent aider à améliorer les fonctions cognitivesLe cerveau est l’un des or ganes les plus complexes du corps
Un AGPI, en particulier, l’acide docosahexaé noïque (DHA), joue un rôle essentiel dans les fonctions cognitives.
Parmi les trois principaux oméga-3 du corps hu main, nous identifions le DHA, l’acide alphalinolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et le DHA qui représente plus de 90 % des AGPI du cerveau. Le DHA est particulièrement abondant dans la matière grise - la partie du cer veau qui aide à conserver les souvenirs et à con trôler les mouvements.
Les lobes frontaux et préfrontaux du cerveau dépendent fortement d’un niveau optimal de DHA.
Ces lobes sont responsables de votre capacité à planifier, à résoudre des problèmes et à être atten tif, ainsi que de votre développement émotionnel, social et comportemental. Le DHA, l’EPA et leurs sous-produits (métabolites) influencent également le flux sanguin dans le cerveau, les messagers
chimiques qui permettent à votre corps de fonc tionner (neurotransmetteurs) et d’autres activités liées au cerveau, telles que la fabrication de nou veaux neurones (cellules nerveuses).
Le corps ne peut pas produire d’oméga-3 par luimême. Bien qu’il puisse convertir une partie de l’ALA en DHA, la quantité est très faible. L’ALA se trouve principalement dans les aliments à base de plantes, tels que le chou frisé, les épinards, les noix, l’huile de graines de lin, les graines de chan vre, l’edamame, les avocats et la farine d’avoine. Consommer des aliments et des suppléments contenant du DHA est le seul moyen pratique d’augmenter son niveau dans le corps. La source la plus courante de DHA est le poisson. Les poissons
Une grande partie du cerveau est constituée de composés organiques appelés acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne (AGPI).
que votre cerveau ne représente que
de la masse corporelle, il
de l’énergie de votre corps.
anté
gras, comme le saumon, le hareng, le maquereau et les sardines, contiennent des quantités élevées, tandis que les poissons moins gras, comme la morue et le tilapia, en contiennent des quantités plus faibles.
Vous pouvez également trouver du DHA dans des produits enrichis, notamment certaines marques d’œufs, de yogourt et de lait, ainsi que dans des suppléments nutritionnels. Certains suppléments contiennent de l’huile de poisson, de l’huile
de krill ou de l’huile de foie de morue. Les vé gétariens peuvent trouver du DHA dans l’huile d’algues et les produits à base d’algues. Cependant, certains aliments sont meilleurs pour les fonctions cognitives que d’autres. Voici la liste des superaliments les plus efficaces. Assurez-vous de les ajouter à votre panier !
1-Saumon (et autres poissons gras)
Ces types de protéines sont chargés d’acides gras oméga-3. Les oméga-3, comme le DHA et l’EPA, peuvent favoriser une légère perte de mémoire, car ils jouent un rôle important dans le fonctionne ment et le développement du cerveau. Certains chercheurs affirment également que les oméga-3 de l’huile de poisson peuvent également améliorer les symptômes dépressifs. Ainsi, non seulement les oméga-3 peuvent aider la santé cardiaque, mais ils ont également un impact sur le fonctionnement du cerveau.
Ces friandises sucrées sont délicieuses et faciles à trouver, et elles peuvent même aider à améliorer la mémoire ou à retarder la perte de mémoire à court terme. Les myrtilles sont également faciles à inclure dans vos céréales ou votre yaourt du matin
Certains aliments sont meilleurs pour les fonctions cognitives que d’autres
Non seulement les oméga-3 peuvent aider la santé cardiaque, mais ils ont également un impact sur le fonctionnement du cerveau.
ou peuvent simplement être consommées par poignées comme collation savoureuse en milieu d’après-midi. Une tasse de myrtilles fournit 24 % de l’apport quoti dien recommandé en vitamine C, tout en contenant de puissants antioxydants comme l’anthocyanine
Nous avons besoin de glucides pour alimenter notre cerveau, mais les grains entiers ajoutent un coup de poing supplémentaire pour la santé car ils ont un faible indice glycémique. Plutôt que la «ruée vers le sucre» que vous pouvez ressentir avec les glucides trans formés, les grains entiers alimentent un apport constant de glucose dans la circulation sanguine. Cela peut vous garantir un état mental plus équilibré tout au long de la journée. Pour augmenter votre consommation de grains entiers, essayez d’inclure du riz brun, du pain de grains entiers, des pâtes, des flocons d’avoine et du maïs soufflé dans vos plats quotidiens.
Le chocolat noir est un excellent aliment à inclure dans son alimentation quotidienne (avec modération, bien sûr). Bien qu’il contienne de la caféine, il n’y en a que de petites quantités par rapport aux sodas, au thé ou au café. Il y a aussi beaucoup d’antioxydants dans le chocolat noir, qui peuvent combattre les radicaux li bres qui entravent les fonctions cognitives.
Bien que l’eau ne soit pas techniquement un aliment, la déshydratation peut entraîner un affaiblissement ou même un rétrécissement des tissus cérébraux. Une quantité accrue de médicaments peut également pro voquer une déshydratation, ce qui est courant à mesure que nous vieillissons.
Bien manger est important pour votre santé, et ces su peraliments peuvent vous apporter les nutriments dont vous avez besoin pour garder votre corps et esprit en bonne santé.
Quel est ce régime qui ferait gagner 7 ans de vie à votre cerveau ?
Bien que l’eau ne soit pas techniquement un aliment, la déshydratation peut entraîner un affaiblissement ou même un rétrécissement des tissus cérébraux.
Pour comprendre la situation aujourd’hui, cela vaut la peine de faire un rappel sur le poids de la Russie dans le paysage énergétique mondial et notamment en Europe puisque c’est la région la plus dépendante de l’approvisionnement énergétique de la Russie. En ef fet, le monde dépend également beaucoup d’autres res sources russes (céréales mises à part), cuivre, nickel, palladium, titane, lithium, terres rares qui sont essen tielles à de nombreuses industries, y compris le secteur de l’énergie notamment pour les énergies renouvelables et les batteries.
La consommation d’énergie dans le monde reste en core fortement dépendante des énergies fossiles car les politiques de décarbonation mises en place sont trop récentes pour avoir aujourd’hui un impact sur le mix énergétique.
En Europe, les combustibles fossiles représentent en viron 70 % de la consommation finale d’énergie (22 % de gaz/43 % de pétrole) et l’électricité, qui représente environ 22 % de la consommation d’énergie, est égale ment largement générée à partir de combustibles fos siles, principalement du gaz et du charbon. Au cours des dernières années, nous avons connu une augmenta tion de la consommation de gaz, car le gaz est considéré comme une transition énergétique plus propre que le
pétrole et le charbon et plus acceptable par la popu lation que d’autres générations d’énergie telles que le nucléaire.
En matière de gaz naturel, l’économie européenne est trop dépendante de la Russie avec des situations vari ables d’un pays à l’autre (avec certains pays notamment de la Baltique qui sont approvisionnés à 100% par la Russie).
L’UE est le premier importateur de gaz naturel au monde
L’UE importe 90% de ses besoins en gaz naturel : (41%) de Russie, et le reste vient principalement de Norvège (24%) et d’Algérie (11%).
L’UE est également dépendante de la Russie pour ses importations de pétrole et de charbon : 27 % des impor tations de pétrole et 46 % des importations de charbon proviennent de Russie.
Si nous observons les États-Unis, la situation est très différente car les États-Unis sont un exportateur net de combustibles fossiles et n’importent pratiquement pas de Russie. Ainsi, la décision des États-Unis d’interdire les importations d’énergie en provenance de Russie n’a pas vraiment d’impact sur l’économie américaine ni d’effets réels sur l’économie russe.
Diversifier l’approvisionnement en énergie pour as surer la sécurité et l’abordabilité de l’énergie
Cette forte dépendance oblige aujourd’hui les pays européens à trouver des alternatives pour maintenir la sécurité d’approvisionnement de la région : la diversifi cation des approvisionnements énergétiques est en effet la clé de la sécurité énergétique.
Quelles sont les alternatives de l’Europe ?
A très court terme, l’Europe n’a d’autre choix
que d’agir rapidement pour éviter toute rupture d’approvisionnement énergétique durant cet hiver qui serait clairement préjudiciable à son économie ainsi qu’un facteur supplémentaire d’instabilité. Bien que les options soient quelque peu limitées en ce qui con cerne le gaz, la pression sur les prix de l’énergie restera élevée :
La première option consiste à travailler sur la diversifi cation des fournisseurs de gaz (l’UE a annoncé un en gagement à mettre fin à l’importation de gaz de Russie d’ici 2027). Là nous possibilités :
Une augmentation des importations par gazoduc en provenance de fournisseurs de gaz non russes : azer baïdjanais par exemple, mais cela demeure insuffisant.
Des importations de GNL plus élevées, qui seront très coûteuses, entraîneront en effet des coûts supplémen taires étant donné que les cargaisons de GNL faisant l’objet d’un commerce mondial sont généralement ex pédiées là où les prix sont les plus élevés, la demande en provenance d’Asie est forte et les prix au compt ant sont extrêmement élevés. Tirer plus de GNL lais serait les pays de l’UE avec une facture de 70 milliards d’euros (78 milliards de dollars) pour remplir les instal lations de stockage de gaz cet été, soit six fois le prix des années précédentes.
Les pays européens se sont engagés à remplir leurs ca
La guerre en Ukraine cause le plus grand choc sur les matières premièresEn matière de gaz naturel, l’économie européenne est trop dépendante de la Russie avec des situations variables d’un pays à l’autre (avec certains pays notamment de la Baltique qui sont approvisionnés à 100% par la Russie).
pacités de stockage existantes à au moins 80% avant le début de la saison hivernale.
La seconde option serait la relance de certaines cen trales à charbon : avec la hausse des prix de l’énergie et la volonté de maintenir l’accessibilité de l’énergie à la population, la tentation sera extrêmement forte de relancer certaines centrales à charbon qui ont été fer mées pour des raisons environnementales, ce qui im pliquerait que les ambitions de zéro net fixées par Fit
for 55 seraient temporairement suspendues. L’éventuelle prolongation de la durée de vie des cen trales nucléaires sur le territoire européen : par exem ple, la Belgique qui avait initialement prévu de sortir du nucléaire d’ici 2025 a récemment annoncé qu’elle repousserait cette échéance de 10 ans.
A moyen et long terme, et en cohérence avec les ambitions du net zéro et la décarbonation de l’approvisionnement énergétique, trois principales so lutions possibles :
La nécessité absolue d’accélérer l’électrification à par tir des renouvelables : cette expansion des renouvela bles implique également d’importants investissements supplémentaires dans le réseau de distribution, les ré seaux ne sont pas adaptés à une production d’électricité aujourd’hui décentralisée vs majoritairement centrali sée. L’accélération de la production d’électricité à par tir d’énergies renouvelables sera cependant confrontée à un deuxième défi, à savoir l’augmentation des prix du cuivre, du nickel et de l’aluminium qui atteignent des sommets historiques. Là encore, la Russie est un four nisseur clé dans ce domaine. Le coût de production des projets d’énergie renouvelable et des batteries sera donc confronté à des coûts de production croissants et à des défis importants pour la chaîne d’approvisionnement.
La décision des ÉtatsUnis d’interdire les importations d’énergie en provenance de Russie n’a pas vraiment d’impact sur l’économie américaine ni d’effets réels sur l’économie russe.
La hausse des prix de l’énergie, initiée par la crise sanitaire, s’accentue
Avant l’invasion de l’Ukraine, les prix de gros du gaz étaient environ 200 % plus élevés qu’il y a un an. Aujourd’hui, les prix de référence du gaz se négocient autour de 250 € par MWh et ont culminé à plus de 340 € par MWh en juillet, soit plus de dix fois plus qu’il y a un an. Les prix de gros de l’électricité avaient suivi une tendance similaire. Ces prix élevés ont également été alimentés par une forte demande mondiale de gaz dans la reprise économique post-covid 19.
Les effets sur l’économie mondiale et le paysage géopolitique
Inflation : la hausse des prix de l’énergie aura un effet significatif sur l’inflation impactant tous les secteurs de l’économie.
Après une décennie d’inflation très faible, l’inflation a atteint son plus haut niveau des 25 dernières années, avec un taux d’inflation annuel dans les 27 pays de l’UE de 9,8 % en juillet.
Quand on regarde les prix de l’énergie, ils sont à des niveaux record et ils restent extrêmement volatils.
Les incertitudes sur les approvisionnements du prin cipal fournisseur de l’Europe, la Russie, accroissent l’instabilité des marchés et alimentant encore plus la volatilité et les prix. Une chose est certaine : les per spectives à moyen terme indiquent que les prix de l’énergie resteront encore longtemps supérieurs à la moyenne récente.
La crise énergétique actuelle accélère la transition éner gétique, nécessitant des investissements accrus dans les énergies renouvelables, en particulier dans les pays fortement dépendants de la Russie où une nouvelle stratégie est nécessaire. Avec REPower EU, l’UE a an noncé son objectif de réduire de 2/3 ses importations de gaz d’ici fin 2022 et à zéro d’ici fin 2030.
secteurs de l’économie
- Candidat surprise, Sam Matekane, 64 ans, obtient le plus grand nombre de sièges au Parlement du Lesotho.
- Il est millionnaire, et a fait fortune dans les mines de diamants.
-Il devrait devenir Premier ministre de cette monarchie constitutionnelle.
- Le mouvement de Sam Matekane, «Révolution pour la prospérité», créé tout juste six mois avant le scrutin du 7 octobre.
- Il a remporté 56 sièges sur 120 au total, selon les résultats définitifs annoncés le 10 octobre par la Commission élector ale.
- Les deux autres partis qui dominaient le paysage politique jusqu’ici, le Con grès démocratique (DC) et la Conven tion de tous les Basotho (ABC), ont ob tenu respectivement 29 et 8 sièges.
- Sa première mission serait de former un nouveau gouvernement de coalition.
- Il lui faudra cependant former une coalition pour gouverner la monarchie constitutionnelle, marquée par une forte
instabilité politique.
- Sam Matekane, considéré comme l’homme le plus riche du petit pays en clavé dans le territoire de l’Afrique du Sud.
- Sam Matekane a annoncé : «Le Leso tho, l’un des pays les plus pauvres de la planète».
Avant d’ajouter : «Il est en train de som brer».
- Et conclure : «Nous, les hommes d’affaires, nous devons le sauver».
-Ce fan des courses de moto adore faire aller vite et accomplir toute tâche dans les règles.
- Il a épaulé tous les gouvernements qui se sont succédé financièrement.
- Et conclure: «Nous avons réalisé que nous devions prendre les choses en main».
- Sam Matekane, physique trapu, ch eveux ras et fine moustache, la veille du scrutin.
- Actuel premier ministre au Lesotho est né le 15 mars 1958 dans le village de Mantsonyane (district de Thaba-Tseka, Lesotho).
- Rien ne le prédestinait à devenir ce qu’il est vraiment.
-Connue pour avoir produit un diamant de 910 carats en 2018.
- Considéré comme l’homme le plus riche du Lesotho.
- Il finance différents projets collectifs (écoles, stade, théâtre, vaccins contre le covid).
- En mars 2022, il lance le parti poli tique «Révolution pour la prospérité» en vue des élections législatives du 7 octo bre 2022.
- Alors qu’il ne faisait pas figure de fa vori, il remporte 56 des 120 sièges et frôle la majorité absolue.
- Ce qui le met en position de force pour devenir Premier ministre du pays.
- Le 11 octobre, il annonce la formation d’une coalition de gouvernement avec deux autres partis.
- A savoir, l’Alliance des démocrates et le Mouvement pour un changement économique, qui ont remporté respec tivement 5 et 4 sièges.
- Une réussite en soi, à savoir gouverner pour trouver des solutions.
Depuis ses origines dans un ghetto juif de Francfort, la famille de Meyer Anshel Rothschild (1744-1812) et son épouse, Guttle Schnapper (1753-1849), a engendré une dynastie financière prodigieuse qui s’est répandue dans le monde entier.
Étant donné que le testament de Meyer excluait spécifiquement ses «filles, gendres et leurs hérit iers» de toute part dans ses entreprises, les histoires de la famille influente se sont concentrées presque exclusivement sur les hommes - une omission que l’historienne londonienne Nathalie Livingstone rec tifie dans un récit richement texturé. S’appuyant sur des archives, des mémoires et des sources publiées, l’auteure se concentre sur la branche britannique de la famille, examinant huit générations de femmes Roth schild dont l’influence a atteint la politique, la littéra ture, la réforme sociale, la science et les arts.
Bien qu’elles ne participent pas directement aux stratégies financières de la famille, quelques-unes servaient de confidentes et de conseillères à leurs maris ; d’autres ont exercé d’habiles machinations politiques lors de rassemblements dans leurs somp tueuses maisons de campagne et salons londoniens. L’immense richesse de la famille les a introduites dans
l’aristocratie britannique. Les épouses savaient qu’«en tant que juives allemandes dans une société chrétienne et femmes au sein d’une famille farouchement patri arcale», elles devaient agir judicieusement. Malgré les domestiques et le luxe, pour la plupart d’entre elles, être une épouse Rothschild «était un travail stressant
Les femmes Rothschild : l’histoire inédite de la dynas tie la plus célèbre du monde, biographie de l’historienne Natalie Livingston, Groupe d’édition de Saint-Martin, 2022.
Récit inspirant d’une famille qui, malgré une richesse et un pouvoir immenses sur plusieurs générations, n’a en grande partie pas oublié ses racines, Les femmes Rothschild, est un travail d’érudition exceptionnel.
ulture
Les femmes Rothschild de Natalie Livingston: Un portrait multigénérationnel d’une famille puissante
S’étendant sur environ deux siècles et demi, le livre est rempli d’anecdotes et de détails éclairants - vêtements, grandes maisons, art et politique - sur les femmes méconnues de l’illustre famille juive dont les prouesses financières et l’influence sont légendaires.
et ingrat».
Livingstone revient sur les amitiés entre certaines femmes Rothschild, les rivalités qui ont éclaté en tre elles, ainsi que les moments cruciaux de leur vie, à savoir des maladies, des décès, des trahisons et des chagrins. Elles étaient scrutées au sein de la famille (lorsqu’elles se mariaient en dehors de la religion, par exemple). Si être une Rothschild leur a donné des privilèges, l’auteure révèle l’impact des événements tu multueux - de la Révolution française aux guerres du
éduquer ses enfants.
L’historienne décrit également comment Nathan, le fondateur de la succursale britannique de la banque, a trouvé un moyen d’accorder à sa femme une certaine autorité après sa mort. Il a stipulé dans son testament «que lorsque ses fils votaient en tant que sous-parte naires, ils étaient également tenus de donner du poids aux opinions de (leur mère) Hannah».
«Tranquillement, tactiquement et d’une manière qui est probablement passée inaperçue de ses propres frères», écrit Livingstone, «Nathan avait introduit clandestine ment l’opinion de sa femme dans la structure décision nelle de l’entreprise familiale.»
Pour l’essentiel, Livingstone a limité ses recherches à cette branche britannique de la famille, considérée comme l’une des plus prospères, aujourd’hui, dirigée par Nathaniel Charles Jacob Rothschild, le quatrième baron Rothschild, qui s’appelle Jacob. Même ici, il y avait beaucoup à couvrir, à tel point qu’il est parfois difficile de suivre les filles, les épouses et les cousines. C’est encore plus compliqué parce que les cousins se sont fréquemment mariés et que la progéniture a reçu les noms de parents décédés. Il y a beaucoup de Han nahs, Louisas et Charlottes.
XXe siècle - et des changements sociaux et culturels bouleversants sur la vie de chaque épouse, fille, nièce et petite-fille Rothschild. Récit inspirant d’une famille qui, malgré une richesse et un pouvoir immenses sur plusieurs générations, n’a en grande partie pas oublié ses racines, Les femmes Rothschild, est un travail d’érudition exceptionnel. S’étendant sur environ deux siècles et demi, le livre est rempli d’anecdotes et de détails éclairants - vêtements, grandes maisons, art et politique - sur les femmes mé connues de l’illustre famille juive dont les prouesses financières et l’influence sont légendaires.
La dynastie bancaire Rothschild a été fondée à Franc fort par Mayer Amschel Rothschild dans les années 1760. Il eut cinq fils, auxquels il attribua un territoire : Vienne, Paris, Naples, Francfort et Londres. Mais il y avait une stipulation dans «le testament du fondateur de la banque [qui] interdisait explicitement à ses de scendants féminins» - y compris ses cinq filles - ou aux épouses de tout descendant masculin d’avoir des ac tions dans les affaires de la banque ou de participer à sa prise de décision.
Mais malgré ces restrictions, comme cela apparaît clairement dans le livre, ce sont les femmes qui, à force d’intelligence et de persévérance, ont conduit leurs familles vers de nouveaux sommets. Livingstone fait partage leurs histoires, à commencer par la femme de Mayer, Gutle, qui a répondu aux questions de la police pendant l’occupation napoléonienne et a engagé un philosophe, disciple de Moses Mendelssohn, pour
Parmi les réalisations des générations suivantes, Lou isa de Rothschild a joué un rôle déterminant dans le financement de l’école gratuite juive pour les résidents de la population juive appauvrie de Londres. Au milieu du XIXe siècle, Emma Rothschild offrait aux travail leurs de son domaine des soins médicaux moyennant une redevance annuelle d’une livre. Miriam Rothschild est devenue une naturaliste respectée et une experte mondiale des puces ; en 2000, elle a été nommée Dame de l’Empire britannique pour ses services à la conser vation de la nature et à la recherche biochimique.
S’appuyant sur des archives, des mémoires et des sources publiées, l’auteure se concentre sur la branche britannique de la famille, examinant huit générations de femmes Rothschild dont l’influence a atteint la politique, la littérature, la réforme sociale, la science et les arts.
Malgré certaines restrictions, comme cela apparaît clairement dans le livre, ce sont les femmes qui, à force d’intelligence et de persévérance, ont conduit leurs familles vers de nouveaux sommets.