Burkina-faso... Un putsch de trop?

Crise au Soudan: Manifestations, troubles et violences

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Bella et Gigi Hadid, les nouvelles muses de Versace !

Issue 1817 - Janvier 01/01/2022

Burkina-Faso…

Un putsch de trop?

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Samuel Eto’o.. Des tactiques du terrain, aux intrigues du football

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CAN ٢٠٢١..Le problème de la participation des joueurs internationaux africains ٥١

Libye..La polémique enfle à propos des élections ١٢

Bella et Gigi Hadid, les nouvelles L’économie mondiale subit le contre-coup de la hausse des taux muses de Versace ! ٤٥ d’intérêt aux États-Unis ٣٣ Éditeur en chef

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Cristiano Ronaldo, prend un selfie lors de l’Expo 2020 Dubaï Cristiano Ronaldo, footballeur attaquant de Manchester United, prend un selfie avec la foule lors de l’Expo 2020 Dubaï à Al Wasl Plaza, à Dubaï, Émirats arabes unis, le 28 janvier 2022. Christopher PikeExpo 2020 Dubaï (Reuters Photos)

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Exposition Leonardo Da Vinci: Wisdom of Light à Istanbul

Les gens visitent une installation artistique de l’exposition «Leonardo Da Vinci: Wisdom of AI Light» (Leonardo Da Vinci: The Wisdom of Artificial Intelligence Light) exposition du collectif d’artistes Ouchhh studio au nouveau musée d’art numérique et multimédia X Media Art Museum ( XMAM) à Istanbul, Turquie, 28 janvier 2022. L’exposition se tient du 30 janvier au 29 (EPA Photos) avril 2022

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Encouverture Sisyphe l’Africain

Burkina-Faso… Un putsch de trop ?

Par: Nasreddine Ben Hadid Les putschs en Afrique se suivent et ne se ressemblent pas. A l’image des grains d’un chapelet, il se suivent, dans une cadence, à la fois intense et soutenue.

Après le Mali, le Soudan, la Guinée, vient le tour du Burkina-Faso, tout en se demandant, à la fois, pourquoi des militaires se donnent à «ce sport favori», et commettent leurs actes, dans une aisance assez déconcertante ???

plus portée vers un «Nord» (démocratique) que vers un «Sud» (autoritaire) ? Sans oublier «Le commun des citoyens» (si citoyenneté y est) qui exprime un soulagement, à l’image d’un plongeur qui vient de reprendre la surface suite à une longue apnée. ٣. Pourquoi, l’entourage régional, et ce qu’on appelle «la communauté internationale», portent des jugements, selon la règle de «deux poids, deux mesures», comme si on pouvait considérer certains putschs comme «bénéfiques» ?

Des questions se posent, et même s’imposent : Putschs et coups d’Etats ? ١. Ceux qui opèrent ces coups d’Etats, sontils conscients, que cette prise du pouvoir par la force en soi, ne ferait, dans une majorité écrasante des cas, que déplacer le centre de gravité de la crise, uniquement ? Car personne, aussi bien les putschistes, que «les légalistes» ne peuvent nier, que crise y est. ٢. Pourquoi certains de ces prises du pouvoir par les armes, ont nécessité, ici et là, et à des degrés différents, il faut l’avouer, une satisfaction populaire assez consistante, essentiellement parmi (ce qu’on appelle) «l’élite intellectuelle», qui (théoriquement) devrait être (telle une boussole)

Ces deux termes sont tellement diffus, qu’ils méritent une définition, à savoir distinguer les putschs et les coups d’Etats, des autres modes (nécessairement) légaux d’ascension au pouvoir.

Les professeurs Christopher Giles et Peter Mwai, considèrent que putsch ou coup d’Etat est «une tentative illégale et manifeste de l’armée (ou d’autres responsables civils) de renverser les dirigeants en place». Pour, les politologues Jonathan Powell et Clayton Thyne, les coups d’État sont des « tentatives illégales et manifestes de l’armée ou d’autres élites au sein de l’appareil d’État de renverser le pouvoir en place»…

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Au Burkina Faso, un coup d’état militaire salué par la rue

Le Dr AkimouTchagnaou, Togolais, Professeur d’Histoire-Géographie, présente sa propre définition : «Un coup d’état est le renversement d’une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale».

Au-delà de ces définitions, qui – sur le plan purement cognitif, à savoir académique – couvrent, chacune un champ très large du sens total, la question concerne plutôt l’interprétation que chacun peut admettre de la notion de «légalité».

Ceux qui sont au pouvoir se considèrent comme «légitimes» sans accorder à quiconque le moindre droit de critiquer, ou mettre en doute leur présence à la tête du pouvoir. Au contraire, ceux qui n’y sont pas, nient cette légitimité, qui (selon eux) n’a jamais existé, ou du moins, a été dilapidée.

Du déjà vu !

L’image, ou plutôt le discours du capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo s›adressant via la télévision nationale burkinabè (RTB), le ٢٤ janvier ٢٠٢٢, semble une «reprise» d’un autre lieutenant, colonel, lieutenant-colonel, ou même un général, qui récite un texte, qui rappelle fortement, ceux des autres putschistes, à savoir :

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Ceux qui opèrent ces coups d’Etats, sontils conscients, que cette prise du pouvoir par la force en soi, ne ferait, dans une majorité écrasante des cas, que déplacer le centre de gravité de la crise, uniquement ?

Car personne, aussi bien les putschistes, que «les légalistes» ne peuvent nier, que crise y est. ١. Des intentions louables, et des promesses généreuses, sur le plan du combat de la corruption, et éradication de ce «fléau», avec une justice qui ira «jusqu’au bout», dans cette mission. ٢. Un «engagement clair et ferme», que cette «parenthèse»non-démocratique, se fermera dans «les délais les plus brefs», pour revenir à une «démocratie vraie», et que la soldatesque rangerait les armes, et retrouveraient leurs casernes… Peutêtre, en attente d’une prochaine «opération de sauvetage» de la nation.

La preuve : Lors de de l’allocution le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo, les militaires ont précisé que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR),

Encouverture

«qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité», s’engageait «à proposer dans un délai raisonnable (...) un calendrier de retour à un ordre constitutionnel accepté de tous».

Comme par ailleurs, la junte militaire, a procédé à une série de mesures (tellement classiques) : ١. Suspendre la Constitution. ٢. Dissoudre le gouvernement et l’Assemblée nationale. ٣. Fermer les frontières aériennes et terrestres jusqu’à nouvel ordre. ٤. Instaurer un couvre-feu de ٢١h à ٥h du matin.

Si les deux derniers points, ne peuvent être que provisoires, les deux premiers, peuvent s’inscrire dans la logique de «l’éternel provisoire». Car en très rares occasions, des militaires, ont su tenir leurs promesses, à savoir organiser des élections

transparentes et octroyer le pourvoir aux civils que les urnes ont dégagés, et (re)devenir une institution de la République obéissant et surtout dépendant à l’autorité civile, qui vient de prendre le pouvoir.

Akimou Tchagnaou, Professeur d’Histoire-Géographie

Le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo

Une appendicite qui sonne le glas : Au Burkina-Faso, comme a été le cas en Guinée, Soudan, et d’autres cas, un coup d’Etat, n’arrive pas sans prévenir. Aussi bien, sur le plan social que sécuritaire. Rien n’a été fait, ou du moins, pas assez pour contrer les «putschistes» et mettre fin à leur projet.

Le Dr Akimou Tchagnaou, dans une étude consacrée à ce sujet, considère : «On note les injustices et les inégalités sociales, les tripatouillages des constitutions, les fraudes électorales, l’avidité de certains Chefs d’état à s’éterniser au pouvoir, la politisation des armées, l’immaturité politique des acteurs, etc..», avant d’ajouter : «La persistance des inégalités et des injustices sociales est à l’origine de la naissance des mouvements armés ou des rébellions.

Ces inégalités et injustices sociales naissent quand les mêmes personnes s’accaparent les deniers publics en s’éternisant au pouvoir.

Ceux qui sont au pouvoir se considèrent comme «légitimes» sans accorder à quiconque le moindre droit de critiquer, ou mettre en doute leur présence à la tête du pouvoir. Au contraire, ceux qui n’y sont pas, nient cette légitimité, qui (selon eux) n’a jamais existé, ou du moins, a été dilapidée.

Nacim Kaid Slimane, diplômé de Sciences Po Paris et HEC

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Ceci étant, ceux qui se sentent marginalisés ou lésés sont obligés de prendre des armes en vue de mener une lutte armée contre le régime en place, source de leur malheur».

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Pour le spécialiste des enjeux de développement de la région Afrique / Moyen-Orient, diplômé de Sciences Po Paris et HEC, l’Algérien Nacim Kaid Slimane : «Les auteurs de coups d’Etat justifient le plus souvent leur passage à l’acte par des arguments (éventuellement vrais, parfois insuffisants) et annoncent vouloir restaurer la démocratie et remettre le pouvoir au peuple.

Outre les rivalités personnelles ou claniques, qui peuvent expliquer un certain nombre de coups d’Etat, des facteurs endogènes peuvent être relevés», avant d’ajouter : «Tout d’abord, la concentration des pouvoirs entre les mains d’une seule personne (ou de quelquesunes), rend d’une part plus difficile un changement institutionnel par des moyens légaux, d’autre part, rend plus réaliste une prise de pouvoir «physique», dans la mesure ou le régime repose entièrement sur une seule tête qu’il suffirait d’isoler ou d’éliminer.

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La faiblesse des Etats dans nombre de pays africains, la légitimité réduite de leurs institutions et la faible cohésion nationale qui les anime sont bien évidemment des facteurs aggravants.

En outre, les facteurs externes, régionaux et internationaux, ont joué un rôle plus au moins direct dans de nombreux coups d’Etats.

Tremplin et/ou trompe l’œil…

Si dans le cas du Mali, la situation qu’a connu la Libye et la circulation des armes dans la région a servi de catalyseur, d’autres coups d’Etats ont pu être directement inspirés, voire dirigés depuis l’étranger».

L’accusation qu’ils peuvent porter éventuellement envers les putschistes, ne serait pas au niveau de la «véracité» du constat, mais plutôt, du droit et la légitimité, d’adopter cette «vérité», comme prétexte pour opérer un changement (par les armes) de ceux qui gouvernent par la force.

Ceux qui refusent la logique, et surtout la légitimité des putschs, aussi bien sur le plan moral, politique, juridique, qu’institutionnel, ne peuvent nier que le constat (au premier degré) des putschistes, est toujours vrai.

Devant ce double dilemme, à savoir :

Les auteurs de coups d’Etat justifient le plus souvent leur passage à l’acte par des arguments (éventuellement vrais, parfois insuffisants) et annoncent vouloir restaurer la démocratie et remettre le pouvoir au peuple.

Corriger les «pouvoirs» et faire qu’ils adoptent un mode de gouvernance, à la fois transparent qu’équitable, ou bien, faire comprendre, et même convaincre les putschistes, que (selon l’historique des coups d’Etat), le renversement a toujours fini par reporter le pays vers la case de départ, à savoir un régime autoritaire et corrompu, d’où l’avènement (fort possible) d’un putsch qui se dit lui aussi salvateur.

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Sur ce plan, à savoir comment sortir du cercle vicieux des coups d’Etats, qui se suivent, avec chacun son lot de désolation, et surtout de répression, le Dr Akimou Tchagnaou : «Les coups d’état ne sont pas une fatalité. Le changement de paradigme politique inspiré des savoirs endogènes africains peut être une alternative aux coups d’état. Hormis quelques pays qui sont mieux classés au plan mondial en matière de démocratie comme les Seychelles, Île Maurice, Cap-Vert, Botswana, etc... La plupart des pays africains connaissent soit des coups d’état constitutionnels, électoraux ou militaires. Ce qui les fragilise et crée de l’instabilité permanente dans les pays en question».

Certes, mais comment s’inspirer des «savoirs endogènes africains» ?

Le facteur économique, genèse de la situation sociale, n’est-il pas aussi important, mais surtout, peut-on instaurer une «démocratie» vaccinée contre toute forme de négation de sa légitimité par des moyens «non-démocratique», sans pour autant remettre en question (au moins) du modèle du développement ?

Ou encore, comment faire que la démocratie (libérale) basée sur les droits politiques ainsi que la liberté, peut (ou doit) engendrer une économie sociale, capable de garantir l’accès de tous à leurs droits surtout économiques et sociaux ?

Au suivant…

La faiblesse des Etats dans nombre de pays africains, la légitimité réduite de leurs institutions et la faible cohésion nationale qui les anime sont bien évidemment des facteurs aggravants.

En outre, les facteurs externes, régionaux et internationaux, ont joué un rôle plus au moins direct dans de nombreux coups d’Etats.

Sans une sortie sans retour de ce cercle vicieux, aussi bien des régimes autoritaires et corrompus, qui sous prétexte de «légitimé», nient le droit à critiquer, face à des putschistes, qui veulent tout raser et tout recommencer, tout en finissant à la même enseigne, on ne peut que compter les putschs (ou tentatives, du moins) en attendant le suivant…

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/LE\H /D SROpPLTXH HQÁH à propos des élections Par : La Majalla Le report du vote en Libye menace d’ouvrir un vide politique dans le pays. Alors que Abdelhamid Dbeibah, Chef du gouvernement, a déclaré que son administration resterait en place jusqu’à l’organisation de «véritables élections», car selon lui, les lois électorales étaient «défectueuses» et a demandé que le vote soit basé sur une nouvelle Constitution, les parlementaires ont fait valoir que le mandat du gouvernement intérimaire a pris fin le 24 décembre. Ils affirment que le gouvernement a échoué dans ses principales tâches : préparer le pays pour le vote, unifier ses institutions et démanteler les milices ou les intégrer dans les forces de sécurité régulières. Cependant, l’ONU ne veut pas non plus d’un changement de gouvernement avant des élections qu’elle espère en juin 2022.

Dans le même sillage, les contestations juridiques relatives aux règles n’étant toujours pas résolues, le Conseil d’État n’a cessé de demander le report du vote. La méfiance s’est accentuée lorsque les députés ont décidé d’organiser les élections législatives un mois après le scrutin présidentiel prévu le 24 décembre, plutôt que simultanément.

Malgré les appels régionaux et internationaux continus à la nécessité de tenir des

élections présidentielles et parlementaires et à surmonter les obstacles qui empêchent leur achèvement, les doutes sur la possibilité de tenir les élections sont beaucoup plus grands en Libye, après la décision de la Haute Commission électorale de reporter encore une fois les élections, ce qui remet en cause la possibilité pour les Nations unies d’influencer les parties au processus politique en Libye et de faire pression sur elles pour qu’elles y parviennent et organisent ensemble des élections parlementaires et présidentielles.

En effet, les démarches des Nations unies qui buttent sur la résolution de trois dossiers (politique, économique et militaire), laisse penser que le processus prendra plus de temps que la date annoncée. De plus, les partis en lice sont désormais faibles et ne semblent pas privilégier l’intérêt national.

Ils sont plutôt intéressés par la course au pouvoir à tout prix, et ils sont prêts à faire de nombreuses concessions à l’Occident, mais ils ne sont pas prêts à faire des concessions à la patrie, ce qui est bien dommage.

De même, les déclarations de Stephanie Williams à propos de la candidature de Saïf al-Islam Kadhafi aux élections présidentielles qu’elle considère comme une affaire interne devant être régie par les tribunaux libyens, et que l’engagement du 14 10 01/01/22

Des jeunes militants libyens protestent contre le report de l’élection présidentielle sur la place des Martyrs de la capitale Tripoli, le ٢٥ décembre ٢٠٢١. MAHMUD TURKIA / AFP

chef du gouvernement Abdel Hamid alDbeibah et les membres du Conseil présidentiel à ne pas se présenter aux élections, n’est pas considéré par l’Occident ou les États-Unis, comme un serment définitif, a remis aux calendes grecques les négociations.

Le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, a réitéré son refus de voir des pays étrangers s’ingérer dans les affaires libyennes, expliquant que la question de savoir si le gouvernement resterait ou non sera décidée dans l’hémicycle de la Chambre des représentants.

Selon l’agence de presse libyenne, le président du Parlement libyen a indiqué que « la Libye se trouve dans une phase charnière très dangereuse, et nous devons remédier à la situation et assumer nos responsabilités, appelant les chaînes satellitaires à réduire les discours de haine et à attiser les conflits et hébergent certaines personnalités qui insultent et diffament certains », précisant que le Conseil d’État qui a le droit d’avoir un rôle dans le processus de réconciliation, n’a pas assumé son rôle à cet égard.

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Les contestations juridiques relatives aux règles nétant toujours pas résolues, le Conseil d’État n’a cessé de demander le report du vote.

A cet effet, Aguila Saleh a appelé à fixer un délai inamovible pour la tenue des élections libyennes, ajoutant que«Si nous réussissons à parvenir à une constitution pérenne, les élections auront lieu et nous entrerons dans d’autres étapes de transition, mais le plus important est de s’accorder sur le sort de l’exécutif».

Le gouvernement «d’union» a été formé il y a un an, pour remplacer deux gouvernements en guerre, l’un à l’est et l’autre à l’ouest, une situation que certains Libyens craignent de reproduire à nouveau.

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De nouveaux appels

ne peut plus tolérer plus de tergiversations, de retards et de passage d’une phase transiPour sa part, la Conseillère spéciale du Se- toire à une autre. crétaire général des Nations Unies pour la Libye, Stephanie Williams, a renouvelé son appel à toutes les parties concernées par Williams a déclaré dans un discours à le processus électoral pour parvenir à une l’Université Sebha, mercredi dernier, formule appropriée, définir un calendrier et qu’elle a rencontré des centaines de Libyune ligne politique claire en vue des élec- ens à l’est et à l’ouest et au sud du pays, soulignant que tout le monde veut des élections, soulignant que le peuple libyen tions nationales sur des bases solides qui mettent fin aux blocages politiques dans ce pays.

Williams a ajouté - selon ce qui a été rapporté par les médias libyens -«Je demande d’ici, depuis la capitale du sud, le Parlement, le Conseil suprême d’État, le Conseil présidentiel, le gouvernement d’unité nationale et tous les partis existants concernés par les élections pour assumer leurs responsabilités historiques, respecter la volonté des électeurs, parvenir à une formule appropriée, définir un calendrier et une ligne politique claire vers les élections.

Il n’est plus acceptable de marginaliser ou d’intimider la volonté du peuple libyen, d’une étape de transition à l’autre». Elle a

L’autoproclamé gouvernement de l’État national du Tigré s’est dit déterminé à poursuivre son offensive pour « libérer » la région des « forces d’invasion ».

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Les deux votes devaient initialement se tenir le 24 décembre, conformément à une feuille de route établie sous l’égide de l’ONU pour aider la Libye à sortir d’une crise politique majeure.

(Image d’illustration)/ AFP

Des dizaines de Libyens ont organisé, mardi, un rassemblement devant le siège de la Haute Commission électorale nationale dans la capitale, Tripoli, pour contester les lois électorales et la tenue d’élections sans Constitution

souligné l’importance de respecter la volonté des millions de Libyens qui se sont inscrits pour participer aux élections et de près de deux millions et demi qui ont reçu leur carte électorale, y compris les garçons et les filles de cette région, ainsi que la volonté du candidats, notant qu’il y a beaucoup de candidats du sud au Fezzan pour les élections présidentielles et législatives.Dans son allocution, la conseillère onusienne a également souligné que tout le monde appelle au changement et à la fin des longues étapes de la transition, des vrais problèmes politiques d’envergure et du retard pris dans l’accompagnement de cette région pour que le Fezzan soit un acteur réel et efficace dans les différentes étapes de bâtiment de l’État.

Présentée comme l’aboutissement d’un processus de paix parrainé par l’ONU, la présidentielle du 24 décembre avait été reportée in extremis sur fond de désaccords entre camps rivaux concernant le scrutin que devaient disputer une centaine de candidats, pour certains particulièrement clivants. Il est à rappeler que le directeur de la Haute Commission électorale de Libye (HNEC) 17 13

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s’est expliqué devant les députés sur les raisons à propos du report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 24 décembre, évoquant de multiples obstacles juridiques, sécuritaires et politiques.

De plus, des incidents sécuritaires et des interférences politiques ont poussé, moins de 48 heures avant le jour J, au report du scrutin.

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pinion Devant la mollesse des Etats-Unis...

Existe-t-il une stratégie qui fait face au terrorisme?

Par : Alia Mansour

À la lumière du terrorisme soutenu par l’Iran, et mené par ses ramifications dans la région depuis l’établissement de la République islamique à Téhéran jusqu’à nos jours, n’est-il pas devenu nécessaire de changer de méthode pour y faire face ? Tant le dialogue fût futile. Tout en sachant qu’on ne peut compter sur «l’allié» américain, qui n’admet nullement d’allié. La bataille contre le terrorisme iranien, relève d’une dimension existentialiste.

Un bras de l’Iran a lancé une attaque terroriste contre la capitale des Émirats arabes unis, Abu Dhabi. Chose qui a provoqué l’explosion de 3 camionsciternes de carburant près des réservoirs de pétrole d’ADNOC. De même, un incendie s’est déclaré dans la nouvelle zone de construction près de l’aéroport de l’émirat, faisant 3 morts et 6 blessés.

Immédiatement après l’attaque, le groupe Houthi a annoncé qu’il avait mené une «opération militaire qualitative dans la profondeur des Émirats arabes unis», avant de préciser plus tard qu’il s’agit de 5 missiles balistiques et un grand nombre de Au moment où les médias évoquent drones piégés, qui ont visé la capitale une amélioration des relations Émiratie. arabo-iraniennes, en particulier avec l’Arabie Saoudite, et même un retour Les analystes estiment que l’attaque du personnel diplomatique iranien terroriste des Houthis contre la capitale au consulat de leur pays à Djeddah, des Émirats arabes unis, environ 7 ans surtout que plusieurs rounds de après le début de la guerre au Yémen, pourparlers ont été tenus entre des est intervenue après les victoires responsables saoudiens et iraniens remportées par les «Brigades des dans la capitale irakienne, Bagdad, et Géants» yéménites soutenues par les révélée pour la première fois en avril Émirats arabes unis, ces derniers jours, 2021, tout en sachant que le Royaume en particulier dans les gouvernorats de eut rompu les relations diplomatiques Shabwa et Ma’rib. avec l’Iran en 2016, mais aussi, l’annonce par Téhéran et Abou Dhabi Les «Brigades des Géants» ont rejoint de l’ouverture d’une «nouvelle page» les combats contre les Houthis, début de leurs relations, le groupe yéménite de ce mois, en soutien aux forces houthi soutenu par l’Iran a lancé, lundi, gouvernementales, pour pouvoir, en des attaques militaires dévastatrices sur quelques jours, soustraire la province des sites sensibles aux Émirats arabes pétrolière de Shabwa, de l’emprise des unis, pour soulever des questions sur Houthis, faisant pencher la balance le sort du rapprochement irano-émirati. dans la province pétrolière de Ma’rib en 18 22

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faveur des forces gouvernementales, en plus du contrôle d’une très vaste zone du district de Harib, gouvernorat de Ma’rib.

Un très grand nombre de pays à travers le monde, ont condamné et dénoncé cet acte terroriste. Reste à préciser que la position des ÉtatsUnis d’Amérique, est anodine.

A savoir une confirmation de la ferme condamnation de la part de Washington de l’attentat terroriste.

De même, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jack Sullivan, a annoncé, à travers une déclaration publiée par la Maison Blanche, que les États-Unis œuvrent, avec les Émirats arabes unis et leurs partenaires internationaux, pour châtier les Houthis, qui ont revendiqué l’attaque. Chose assez remarquable, le journal américain «The Wall Street Journal» a cité, un responsable américain, qui a annoncé que «l’Iran n’est pas soupçonné dans l’attaque contre Abu Dhabi. Les Houthis ont agi seuls».

Personne ne peut nier, que l’une des premières décisions prises par l’administration du président américain Joe Biden concernant la région, a été le retrait du groupe Houthi des listes du terrorisme.

Alors comment Washington peut-il condamner un acte terroriste tout en supprimant le nom de ses auteurs de sa liste des entités terroristes? Bien sûr, ce n’est pas la première fois que le groupe Houthi lance une opération terroriste contre les Émirats arabes unis, et ses opérations terroristes contre des cibles à l’intérieur du Royaume d’Arabie Saoudite ne se sont pas arrêtées.

Le groupe Houthi, le Hezbollah, les milices irakiennes, ainsi que les milices, et les services de sécurité

syriens, ne représentent que des bras iraniens qui s’étendent là où Téhéran le veut, pour tuer et détruire. Personne n’est naïf pour croire les dires que ce responsable américain ait confié au «Wall Street Journal».

De nos jours, le monde dans sa totalité, peut être victime d’attaques opérées par ces groupes terroristes, qui ne sont pas moins dangereux qu’Al-Qaïda et l’EI. Plutôt pires, à savoir un État-membre des Nations unies, les parraine. Ce protecteur est aussi sur le point de disposer de l’arme nucléaire, face à une administration américaine, qui admet une position, concernant cet Etat-voyou, et ses ramifications, qu’on peut qualifier de «molle». À la lumière du terrorisme soutenu par l’Iran, et mené par ses ramifications dans la région depuis l’établissement de la République islamique à Téhéran jusqu’à nos jours, n’est-il pas devenu nécessaire de changer de méthode pour y faire face ? Tant le dialogue fût futile. Tout en sachant qu’on ne peut compter sur «l’allié» américain, qui n’admet nullement d’allié. La bataille contre le terrorisme iranien, relève d’une dimension existentialiste. Pour se trouver face à un dilemme : Se soumettre à ces milices au Liban, comme au Yémen, en Irak et en Syrie, ou subir des opérations terroristes, qui visent ceux qui leur font face. Il est temps d’assoir une stratégie sérieuse pour faire face à un danger, qui nous menace. Sinon quelle serait l’alternative ?

Accepter la mainmise de ces milices terroristes, et par conséquence s’acquitter d’une «redevance» en faveur de leur protecteur officiel, pour ne pas subir son terrorisme.

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Accepter la mainmise de ces milices terroristes, et par conséquence s’acquitter d’une «redevance» en faveur de leur protecteur officiel, pour ne pas subir son terrorisme

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Crise au Soudan :

Manifestations, troubles et violences Par : La Majalla Des milliers de partisans soudanais de l›armée ont manifesté la semaine dernière contre la dernière initiative des Nations unies visant à résoudre la crise politique qui existe depuis le début des tensions dans le pays après le chef de l›armée Abdel Fattah Al-Burhan ait imposé le régime militaire il y a trois mois. Le Soudan a été témoin de manifestations continues entrecoupées de troubles et de violences depuis le coup d›État militaire mené par le chef de l›armée Abdel Fattah al-Burhan le ٢٥ octobre, lorsque des civils qui partageaient le pouvoir avec l›armée ont renversé après la chute de l›ancien président Omar al-Bashir.

Les manifestants se sont rassemblés devant le bureau du siège de la Mission d›assistance transitoire des Nations Unies au Soudan (UNITAMS) à Khartoum, qui a entamé des pourparlers avec des factions soudanaises.

Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « A bas les Nations Unies » alors que d›autres appelaient le représentant allemand des Nations Unies à Khartoum, Volker Perthes, à « rentrer chez lui ». «Nous ne voulons pas d›ingérence extérieure dans notre pays», peut-on lire sur ces banderoles.

D›autre part, la mission Unitams a déclaré, dans un communiqué de presse, qu›un groupe de manifestants devant son siège réclamait son expulsion du pays.

La mission a expliqué, dans un communiqué, qu›elle défend la liberté de réunion et d›expression, et leur a donc proposé de recevoir une délégation de leur part au siège, mais les manifestants « ont rejeté sa demande » et ont indiqué que sa présence au Soudan était à la demande du gouvernement soudanais, et avec un mandat clair du Conseil de sécurité conformément à la résolution «٢٥٢٤».

Une initiative controversée Il est à rappeler que Perthes avait officiellement annoncé le lancement, le ١٠ janvier dernier, une initiative visant à tenir des réunions bilatérales avec les parties pour tenter de résoudre la crise politique dans le pays. Mais il a souligné que«les Nations Unies ne présenteront aucun projet ou de solution, et nous ne présenterons même pas de proposition sur le contenu des principales questions litigieuses, et nous n›adopterons pas de position en faveur de n›importe quel côté.»

Sur Twitter de l›UNITAM, Stéphanie Khoury, directrice du Bureau des affaires politiques, a souligné « Notre rôle dans l›étape actuelle des consultations tourne autour d›un processus politique pour le Soudan en écoutant les parties prenantes soudanaises, en écoutant activement leurs points de vue, et sommes en train de documenter leurs visions et propositions.»

Pour sa part, le Conseil de souveraineté du Soudan, dirigé par Al-Burhan, avait 20 14 01/01/22

Sudan

précédemment annoncé qu’il accueille favorablement l›initiative des Nations Unies, ainsi que celle des États-Unis, de la GrandeBretagne, de l›Égypte, des Émirats arabes unis et de l›Arabie saoudite.Moins de deux mois après être revenu au pouvoir, le Premier ministre a annoncé sa démission. Il a dit avoir « tout tenté » pour son pays, mais a reconnu avoir échoué.

Depuis le putsch d’octobre, la répression des manifestations a fait près de ٦٠ morts.

Ce dimanche ٢ janvier, alors qu’il était revenu au pouvoir dans le cadre d’un accord politique conclu avec les militaires moins de deux mois plus tôt, Abdallah Hamdok a annoncé qu’il quittait ses fonctions de Premier ministre. Moins de deux mois après être revenu au pouvoir dans le cadre d’un accord politique conclu avec les militaires, le Premier ministre a annoncé sa démission. Il a dit avoir « tout tenté » pour son pays, mais a reconnu avoir échoué. Ces derniers jours, la rumeur n’avait pas cessé d’enfler, la presse locale assurant même qu’il ne se présentait plus à son bureau. Lors d’une longue interview accordée à la télévision d’Etat, il a dit avoir tout tenté mais échoué à mener bien sa mission. « J’ai essayé d’empêcher le Soudan de 21 01/01/22 15

Les manifestants se sont rassemblés devant le bureau du siège de la Mission d’assistance transitoire des Nations Unies au Soudan (UNITAMS) à Khartoum, qui a entamé des pourparlers avec des factions soudanaises. glisser vers la catastrophe, alors qu’aujourd’hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie…. Au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes de la transition, a-t-il ajouté. Malgré tout ce que a été fait pour parvenir à un consensus, cela ne s’est pas produit ».

Quant à la coalition «Forces de la liberté et du changement», principal bloc d›opposition, elle a annoncé qu›elle accepterait l›initiative si son objectif était de «restaurer la transition démocratique».

Le Comité central des médecins, qui constitue

P

olitique

l›un des principaux groupes opposés au coup d›État militaire, affirme que ٧٧ manifestants ont été tués lors de manifestations, dont beaucoup par balles. Le dernier était un garçon de ١٨ ans décédé, mercredi, après avoir reçu une balle dans la tête lors d›une manifestation du dimanche le mois dernier.

La rue toujours mobilisée.

Cependant, la police nie avoir utilisé des balles réelles et affirme qu›un officier a été poignardé par des manifestants lors des récentes manifestations, qui ont entraîné sa mort, en plus de blesser des dizaines de membres du personnel de sécurité.

La mission a expliqué, dans un communiqué, qu›elle défend la liberté de réunion et d›expression, et leur a donc proposé de recevoir une délégation de leur part au siège, mais les manifestants « ont rejeté sa demande »- Pour sa part, le Conseil de souveraineté du Soudan, dirigé par Al-Burhan, avait précédemment annoncé qu’il accueille favorablement linitiative des Nations Unies, ainsi que celle des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Égypte, des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite.

Les manifestations continuent dans le pays.

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01/12/21

I

nterview Rares, et même très rares ceux qui abordent la société civile, avec modestie et humilité.

Sociologue malien à La «Majalla»:La société civile africaine est malade

core, un nombre non-négligeable n’ont de ressources que l’activité associative.

Vous voulez dire que les chômeurs n’ont nullement le droit de monter des associations. Surtout qu’ils constituent la masse la plus importante des ayants besoin.

Par : Nasreddine Ben Hadid

remarque une prolifération assez «déconcertante», tant le terme est vôtre. Mais ce côté La société civile africaine, est certaine- quantitatif, qui est «commercialisé» comme ment ce «parent pauvre» de la société af- étant une réussite, et même un atout, cache ricaine : Manque de moyens surtout, mais bien, ou plutôt occulte, l’incapacité de toute aussi, structuration archaïque. A l’opposé, cette «quantité» à être utile. l’Afrique ne peut trouver le chemin du salut, sans sa société civile. Concernant ce Cette vision pessimiste n’est-elle pas dilemme, notre invité est plus sceptique. la preuve irréfutable, d’un «nihilisme» Certains le considèrent d’un pessimisme, destructeur ? qui ne relève pas, du moins, l’image exacte.

Par contre, lui se considère comme obser- Soyons clairs, directs, et même sereins, et vateur qui ne fait que refléter la vérité, toute posons-nous la question suivante : la vérité, rien que la vérité.

Notre invité, Boubaker Diakité, sociologue «Quel est le but premier, et surtout primormalien, est à la fois, fin observateur de la dial de toute association d’une société civsociété civile africaine, mais surtout critique ile, dans tel ou tel pays «sévère» selon certains, «réaliste» comme il Ce but se résume en un seul point, et même se considère. unique : «Présenter une valeur ajoutée, dans Il nous dévoile cette interview, à la fois son témoignage, sa lecture, que son jugement : le secteur choisi». De ce fait, toute mon attention se concentre uniquement sur le «réVous êtes d’une sévérité déconcertante sultat», à savoir l’ajout généré, pas plus.

concernant «la société civile» en Afrique. Ne croyez-vous pas, comme disent certains, Je serai tolérant pour dire que le résultat sur que vous êtes en train de détruire le peu de le terrain, en termes de réalisation, est de loin au-deçà des besoins, des moyens invessociété civile, dont l’Afrique dispose ?

Au contraire, si on observe le phénomène des «sociétés civiles» sur notre continent, on

tis, et surtout de toutes les promesses que les associations ne cessent de semer partout.

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01/01/22

Boubaker Diakité, sociologue malien

Nullement mon intention, mais quand on constate dans pas mal d’associations, que tout dollar ou euro, ou autre monnaie locale, investi réellement dans un besoin vrai, la «logistique» nécessaire a coûté 7 dollars, euros, ou autre monnaie locale.

N’est-il pas nécessaire de reconsidérer votre verdict, à la lumière des obstacles qui entravent le chemin de ces associations ? N’êtes-vous pas en train de juger des associations africaines, selon des normes occidentales, et européennes surtout ?

La mission essentielle d’une association,

ne serait plus la concrétisation des proPas du tout, je modère mon examen à la grammes annoncés, mais plutôt assurer des lumière des conditions que vivent les as- «salaires» plus que respectables à certains sociations en Afrique. Mon problème se «professionnels» de la société civile. résume en deux points : Premièrement : Les acteurs de la société civile en Afrique, considèrent que les intentions louables, et les espoirs candides, suffisent pour monter une association, et même et surtout, ces intentions et ces espoirs, suffisent pour réussir. Rares, et même très rares ceux qui abordent cet espace, avec modestie et humilité, et delà apprennent et s’imprègnent du savoir nécessaire, qui sera plus qu’utile pour, à la fois gérer, et surtout, permettre de concrétiser les programmes dressés.

Les associations en terre d’Afrique, souffrent du tarissement du financement, et comptent de plus en plus sur l’argent occidental, européen ou américain. Quel jugement portez-vous, à la fois sur le besoin que le financement en soi ?

Avant, et j’allais dire au lieu de répondre à votre question, je vous pose une autre : «Pourquoi l’Afrique est-elle moins généreuse envers ses associations que le monde occidental» ?

L’Afrique en PNB et autres indices, est moins riche que les pays occidentaux.

Deuxièmement :Un nombre grandissant d’acteurs de cette société civile africaine, Ceci est sur le plan quantitatif, que je ne s’est converti en «professionnels», qui se peux nier, mais sur le plan du pourcentage servent dans les budgets alloués. Pires en24 19 01/01/22

du chiffre d’affaires, du bénéfice, et autres, Aussi, le financement occidental, ne se les entreprises africaines, par exemple, sont fait-il pas accompagner de «manipulation de loin moins généreuses que leurs sembla- politique» ? bles européennes et américaines.

Je n’adhère pas à la «théorie du comJe n’irai pas jusqu’à dire que la générosité plot» pour parler de «manipulation». Je africaine, tant voulue, peut se substituer au dis uniquement : Celui qui croit en cette financement occidental, mais plutôt qu’il «manipulation» n’a qu’à boycotter ces fipeut redresser le déficit et représenter une nancements. Aussi, le revers de la médaimanne qui serait plus que bénéfique. lle : Je crois que tout dollar ou euro, est chargé d’une dimension politique qu’on ne peut nier. L’Occident ne peut financer que des projets en adéquation avec ses propres valeurs. Certains veulent disposer de financements occidentaux, pour diffuser des valeurs non-occidentales et même antioccidentales.

Un nombre grandissant d’acteurs de cette société civile africaine, s’est converti en «professionnels», qui se servent dans les budgets alloués.

Pires encore, un nombre nonnégligeable n’ont de ressources que l’activité associative.

Comment sur le plan réel, faut-il se comporter, à savoir, une association qui veut s’assurer un financement occidental «respectable» ?

La réponse est trop simple : Que cette association se pose une question cruciale et

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La société civile africaine

societe-civile-africaine

déterminante : Les valeurs communes avec la source de financement, peuvent-elles donner une légitimité à ce besoin ?

La réponse à cette question, constitue le déterminant voulu. Sur ce point, chacun doit assumer ses propres valeurs.

Les associations, partout à travers le monde, ne s’activent plus sur la marge délaissée par l’Etat, plutôt en substitution à l’Etat, qui n’assume plus ses engagements. Quel regard portezvous à ce niveau ?

très dangereux de la surface des régions, où l’Etat et ses symboles, à savoir école et dispensaire, sont totalement absents ou presque.

Que faut-il faire à ce point ?

Rien d’autre que disposer d’un instinct de survie collectif, et en deuxième lieu, capitaliser tout le potentiel dont on peut disposer. Et troisièmement, développer encore plus les relations avec les pays amis et frères, et surtout les pays riches, pour une participation plus consistante dans ce proL’enlisement mondial dans un système cap- jet salvateur. italiste à outrance, n’a fait que réduire les budgets alloués au secteur social et même Je n’irai pas jusqu’à dire que la générosité humanitaire. D’où (en Afrique en tout cas) un recul de l’Etat de secteurs, qui bénéfici- africaine, tant voulue, peut se substituer au aient d’un financement public respectable, financement occidental, mais plutôt qu’il peut l’enseignement et la santé, en premier. La société civile se trouve avec un «budget redresser le déficit et représenter une manne de fourmi» dans l’obligation de nourrir qui serait plus que bénéfique. un «troupeau d’éléphants». Phénomène grandissant, qui explique l’élargissement

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apport

La Tunisie, une décennie déjà.

Une «économie» galvaudée…

Une «révolution» inachevée !

Par : Nasreddine Ben Hadid

Une étude minutieuse, peut démontrer que ce pays coincé de l’extrême nord du continent africain, a fait du «sur place».

Au-delà de la gifle dispensée par une certaine Faida Hamdi, agent de la police municipale de Sidi Bouzid, bourgade perdue et déshéritée de la steppe tunisienne, à Tarek Tayeb Mohamed Bouazizi, marchand ambulant, un certain vendredi 17 décembre 2010, la Tunisie a vécu plus d’un périple.

Des bouleversements à tous les niveaux. Certes, des transformations gigantesques, à l’image d’un Tsunami qui a touché plusieurs pays arabes. Reste qu’une étude minutieuse, peut démontrer que ce pays coincé de l’extrême nord du continent africain, a fait du «sur place». Pire encore, dans certains secteurs stratégiques, la «démocratie» a fait moins bien que la «dictature». Certains vont jusqu’à dire que plus d’un acquis a été perdu…

Aussi, au-delà de toutes les dimensions féériques et magiques, qu’une «révolution» puisse induire, tôt ou tard, viendra le moment de penser, ou plutôt de dresser, calculatrice à la main, les besoins naturels du peuple, qui comme tous les peuples, ne peut vivre d’amour et d’eau fraiche.

Le facteur économique, reste déterminant, dans le parcours de tout «changement» (révolutions ou autres). Les révolutions du XXème siècle, n’ont

abordé, de prime abord, le facteur économique, que comme facteur de domination d’une situation généralement tendu et instable, et non comme étant le besoin, aussi bien de l’individu que de la masse, à «vivre mieux», et même jouir des dividendes que toute révolution ait promises.

Du Jasmin au cactus…

Même si, sur le plan purement sémantique, les linguistes peinent à nommer «les événements» qu’ait connus la Tunisie, entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011, «Révolution». Les Tunisiens ont cru très fort à un «lendemain enchanteur», que les «baroudeurs» de la «Révolution du Jasmin» aient scandé, au prix de leurs vies parfois.

Une chose est certaine en Tunisie, l’amertume est là, au fond de la gorge de chacun. Reste le goût qui diffère d’une personne à une autre.

Sur le plan macro-politique, contenant naturel de toutes les mutations politiques possibles et pensables, la situation politique actuelle (début de l’année 2022) en Tunisie, sur le plan schématique, du moins, est comparable, à celle qui prévalait avant le 17 décembre 2010. A savoir une fissure, pour ne pas dire une fracture, entre le pouvoir en place, et l’opposition qui lui refuse toute crédibilité, et par conséquence toute légitimité.

D’une part, Zine El-Abidine Ben Ali, et son homologue actuel Kais Saeid, face chacun (dans son temps) faisant face à une opposition qui ne reconnait guère la légitimité du «Président» en place.

Une lecture minutieuse et surtout rationnelle du parcours de l’histoire d’avant le 17 décembre 2010,

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La révolution en Tunisie

prouve que le clivage était certes politique, mais le déterminant, facteur décisif, reste social sur la base de la «santé économique» du pays.

La rue reste déterminante dans ce jeu d’accordéon politique, car elle seule dispose de ce pouvoir de trancher. La masse déterminante du peuple tunisien, aux abois, reste plus prêt du portefeuille, et surtout du pouvoir d’achat, que des querelles du sérail, à savoir cette chamaillade, entre «putschistes» et «légalistes», selon le glossaire de l’un comme l’autre.

Afin de contourner cette dimension économique, certes importante, mais surtout déterminante, la «Majalla » a rencontré Mohamed Sadok Jebnoun, expert tunisien en stratégie d’investissement, dans le but de sonder dans deux directions. En premier : «Quelles seraient les capacités de l’économie tunisienne, à résister à un effondrement que certains experts considèrent comme proche. Ensuite, savoir quelles conséquences auraient la situation économique, sur le jeu et les enjeux politiques.

A la question de savoir, si une carence intellectuelle ou une incapacité d’action, a fait que tous ceux qui ont été au pouvoir en Tunisie depuis le 14 janvier n’ont jamais cherché à modifier le modèle de développement qui existait sous Ben Ali, Mohamed Sadok Jebnoun estime : «Plutôt, je considère un manque de courage et une absence de volonté, car tous les changements politiques que la Tunisie ait connus depuis l’indépendance à nos jours, ont résulté d’un élan social et économique. A partir de là, on peut 28 25

01/01/22

Les révolutions du XXème siècle, n’ont abordé, de prime abord, le facteur économique, que comme facteur de domination d’une situation généralement tendu et instable, et non comme étant le besoin, aussi bien de l’individu que de la masse, à «vivre mieux», et même jouir des dividendes que toute révolution ait promises. dire, par rapport à la situation actuelle, que la Tunisie n’a pas su décrypter le processus de développement adéquat, qui la ferait admettre dans le champ de la valeur ajoutée, à l’instar des pays de l’Est asiatique.

Nous pouvons prendre pour exemple la Corée du Sud, qui a accédé à l’indépendance, à la même année que la Tunisie. Ce pays a pris une autre voie, à savoir un enseignement supérieur, porteur d’une valeur

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apport

ajoutée et technologique. Sur cette base, a été bâti une économie forte et ouverte, et pleinement intégré dans le système économique libéral. Cependant, la Tunisie est restée prisonnière de la Loi de 1972, basée sur la sous-traitance, une monnaie faible, et aussi une main-d’œuvre bon marché. Tous les changements en Tunisie, n’ont été que de simples truchements, en relation avec cette conception de l’économie, et ce modèle social, qui ont conduit à toutes les crises qu’a connues la Tunisie, de 1969 [année de la faillite de la politique de «collectivisation» forcée, prônée par l’Etat tunisien] à 2011».

Aspirations avortées…

Au niveau de raisons derrière l’incapacité à répondre aux aspirations populaires, même à un niveau modeste, a entraîné une chute des indices économiques. Même si certains ont même atteint la zone du danger. Jebnoun répond : «En fait, je considère cette incapacité d’un autre angle. A savoir la faiblesse de l’économie tunisienne, qui n’offre pas un taux de croissance permettant d’atteindre la puissance économique ainsi que le bien-être social.

Une chose est certaine en Tunisie, l’amertume est là, au fond de la gorge de chacun.

Reste le goût qui diffère d’une personne à une autre.

Faut-il préciser que ce bien-être social doit reposer sur un socle économique solide, et non l’inverse. Pour cette raison, nous constatons l’absence du facteur principal, à savoir une bonne croissance, qui n’a pas été dirigée équitablement, dans le sens de lutter contre la pauvreté, créer du bien-être social, et d’assurer l’ascension sociale pour tous.La Tunisie n’est pas une exception. Ce constat concerne la majorité des pays africains et de l’Amérique du Sud».

Le croisement pensable…

A la question, comment concilier le parrainage du Fonds Monétaire International (FMI), et les exigences du développement, même dans sa forme basique, cet expert précise : «Le FMI constitue un passage obligé pour ces pays (appartenant au continent africain et à l’Amérique du Sud), qui n’ont pas instauré leurs propres modèles économiques. Personnellement, je ne vois pas le problème avec cette institution, mais plutôt en l’absence d’une approche économique solide, de la part de ces pays.Par exemple, dans les années 90 du siècle dernier, la Tunisie a cessé de traiter avec cette institution suite à l’essor relatif de son économie, mais rien n’a pas été bâti dessus, pour opérer un changement qualitatif. A savoir une rupture positive qui permettrait d’engendrer la valeur ajoutée escomptée. Retour à la case du départ, à savoir une dépendance totale au FMI, tant il n’existe nullement de visions économiques capables d’opérer un virage qualitatif».

Le moins pire…

Aussi, Jebnoun pense concernant la capacité de l’économie tunisienne à résister aux chocs actuels 29 26 01/01/22

Une «révolution» inachevée en Tunisie

Mohamed Sadok : Jabnoun, expert en stratégie d’investissement

et à venir, au niveau du discours politique, et avec l’impact de la pandémie de Corona, il n’est plus question d’assurer une amélioration, plutôt préserver l’économie de toute décadence, que les analystes s’accordent pour comparer l’actuelle crise à celle de 1929. Il serait plus que naturel que les pays souffrant de défauts économiques structurelles, à l’instar de la Tunisie, endurent les conséquences, plus que les autres.Il faut tout faire pour sortir indemne de cette crise, et être prêt à lancer un ensemble de plans économiques, à l’image des pays développés. Sachant que les experts estiment que la sortie du tunnel se fera d’ici 2024 pour les pays développés et 2026 pour les pays en voie développement.Et concernant la Tunisie dans cette tourmente, à savoir résister aux chocs, et en supporter les conséquences, notre interlocuteur précise que sur le plan économique, la capacité d’absorber les chocs structurels, reste relative. Jusqu’à présent, la Tunisie a réussi à sauver son économie de la débâcle. Ceci, ne peut nullement exclure un soulèvement social, qui peut engendrer une crise politique.Il serait plus nécessaire, malgré la situation difficile, de dresser des plans innovants et non conventionnels, à savoir, ne plus compter sur l’économie de services, et la nécessité de passer à une économie à valeur ajoutée. Cela nécessite de réformer le secteur public et d’engager des réformes structurelles profondes et globales.

La Tunisie n’a pas su décrypter le processus de développement adéquat, qui la ferait admettre dans le champ de la valeur ajoutée, à l’instar Le vital… desminimum pays de l’Est asiatique.

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La rue reste déterminante dans ce jeu d’accordéon politique, car elle seule dispose de ce pouvoir de trancher.

Un minimum de confiance, est-il disponible pour opérer des réformes certes douloureuses, tant tous ceux qui sont arrivés au pouvoir après le 14 janvier, y compris Kais Saeid, ont appelé à la nécessité du sacrifice pour sauver l’économie nationale ? Jebnoun considère que les réformes douloureuses résultent d’erreurs antérieures. De ce fait, les classes moyennes et pauvres, ne doivent guère payer cette facture. Il est impératif de mettre en place un plan économique convaincant, transparent, et réalisable, capable de tracer un changement notoire pour le mieux.

A ce niveau, il faut être réaliste. Le changement ne se fera pas du jour au lendemain. moins cinq ans sont nécessaires pour commencer à récolter les fruits. Les objectifs doivent être précis, clairs et réalisables, pour pouvoir disposer de la bénédiction des institutions internationales, menés par le FMI, qui exige plus de transparence et de crédibilité, que des réformes douloureuses. Une différence de taille : la Tunisie a eu recours au FMI à quatre reprises, sans que les plans convenus ne soient mis en œuvre. Il est plus qu’urgent que les plans actuels, soient clairs et prennent en compte l’aspect social, au-delà de ce que requiert cette institution internationale.

O

pinion

Reprise des pourparlers nucléaires et le cycle des tromperies iraniennes

Par : Mahdi Akabaei

Le régime des mollahs a exploité la politique d’apaisement pour forcer les pourparlers de Vienne à entrer dans un cycle imparfait de tromperie... Seule la fermeté peut briser ce cycle. Les six résolutions du Conseil de sécurité doivent être réactivées. Le site nucléaire du régime iranien doit être démantelé et l’enrichissement d’uranium arrêté. L’inspection doit être effectuée n’importe où et à n’importe quelle heure.

Les négociations pour rétablir l’accord nucléaire iranien de 2015 reprendront à Vienne, mais devraient reprendre dans un climat sceptique quant aux perspectives de leurs succès.

Téhéran fait de son mieux pour nier ce fait, et le principal négociateur iranien a fait de nombreuses déclarations laissant entendre que les parties occidentales dans ces pourparlers sont sur le point de se plier aux exigences du régime pour une renonciation immédiate, inconditionnelle et globale des États-Unis concernant, aux sanctions.

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Cependant, les États-Unis n’ont montré aucun signe laissant entendre qu’ils étaient disposés à tendre la perche aux Iraniens puisqu’ils ont en fait mis en garde pour un éventuel recours à d’autres options qui sont sur la table si les reports continus de l’Iran conduiraient à un échec diplomatique.

Entre-temps, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu’il considérait cette issue de plus en plus probable. Lors des déclarations médiatiques, des responsables ont déclaré qu’ils soupçonnent l’Iran de « jouer pour gagner du temps » et qu’ils craignent que la position du régime dans les négociations ne devienne probablement plus difficile à mesure que celles-ci avancent.

En effet, dans ses remarques après la fin des pourparlers de la semaine dernière, les premières à Vienne depuis la conclusion du sixième cycle de négociations en juin, Ali Bagheri Kani, le négociateur en chef de l’Iran, a qualifié les propositions actuelles du régime iranien d’»utiles et constructives».

Mais les négociateurs occidentaux ont rejeté cette qualification en notant que l’Iran a non seulement présenté des demandes excessives d’allégement des sanctions, mais a également demandé l’annulation d’un certain nombre de compromis consentis au cours des six sessions précédentes.

Pour leur part, les responsables allemands ont exhorté le régime iranien à reprendre les pourparlers cette semaine avec des propositions plus réalistes, tandis que les États-Unis l’ont accusé d’essayer de «

ralentir+ » le processus de négociation tout en accélérant ses activités nucléaires.

Depuis 2018, le régime iranien a repris l’enrichissement de l’uranium à un niveau de pureté fissile de 20%, poussant une petite quantité de cette matière à 60%, la rapprochant ainsi plus près à la production d’armes nucléaires.

Dans son dernier rapport trimestriel sur le programme nucléaire iranien, l’Organisation internationale de l’énergie atomique a estimé que le stock iranien d’uranium enrichi qui se situe à 20 % était supérieur à 80 kilogrammes, mais le chef de l’autorité nucléaire iranienne s’est ensuite vanté que le chiffre réel était d’au moins 50 %plus élevé.

Le régime iranien produirait également de l’uranium métal, un matériau qui n’avait d’autres visées que dans le cadre de la chaine de production d’une arme nucléaire.

Les installations iraniennes ont construit des lots de centrifugeuses avancées pour un enrichissement supplémentaire, tandis que le Plan d’action global commun (JCPOA) les a limités aux machines de première génération, qui ne fonctionnent pas de manière séquentielle.

Pendant ce temps, la production de missiles balistiques à capacité nucléaire par Téhéran s’est poursuivie sans relâche depuis que l’accord ait commencé à tomber à l’eau, une telle activité n’étant pas couverte par ses conditions initiales.

Cette omission a été considérée par de nombreux critiques de l’accord comme un signe de conciliation excessive de la part des négociateurs occidentaux, un moyen par lequel le régime iranien cherche sans doute à capitaliser dans ses récentes demandes de concessions non méritées.

Des responsables du département d’État américain ont d’ailleurs fait allusion à cette position dans des déclarations aux médias, notant que l’Iran essayait « d’obtenir toutes les concessions que d’autres ont faites y compris les États-Unis en particulier, pour ensuite en demander d’autres ».

Il peut être paradoxal, que certaines évaluations de la stratégie américaine indiquent que le gouvernement américain s’appuie sur la Russie et la Chine - les deux négociateurs les plus défenseurs de l’Iran - comme sources potentielles de pression qui pourraient persuader le régime de renonce à ses positions dures.

A l’issue des pourparlers de la semaine dernière, certains responsables américains ont affirmé que les négociateurs russes et chinois étaient « surpris » par le ton plus dur des propositions du régime iranien.

De ce fait, les effets de cette stratégie iront au-delà de l’amélioration des perspectives de solution aux pourparlers de Vienne.

En effet, la position de négociation dure de l’Iran a été soutenue par le président du régime, Ebrahim Raisi, qui a été choisi par le guide suprême pour suivre cette voie.

D’ailleurs, la fourberie et la compromission des résultats des négociations précédentes en sont la preuve.

Le 4 décembre 2021, M. Muhammad Muhaddithin, président de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a déclaré : « Khamenei a lié son destin au programme nucléaire. Choisir Ibrahim Raisi comme président était un acte hostile et répressif visant à affronter les soulèvements populaires d’une part, et la poursuite franche des programmes nucléaires et de missiles d’autre part, en plus de provoquer des guerres régionales et des aventures internationales. Face à la politique d’apaisement pour forcer les pourparlers de Vienne à entrer dans un cycle imparfait de tromperie, seule la fermeté peut briser ce cycle. Les six résolutions du Conseil de sécurité doivent être réactivées. Le site nucléaire du régime iranien doit être démantelé et l’enrichissement d’uranium arrêté. L’inspection doit être effectuée n’importe où et à n’importe quelle heure. * Membre du Conseil national de la Résistance iranienne.

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« Khamenei a lié son destin au programme nucléaire. Choisir Ibrahim Raisi comme président était un acte hostile et répressif visant à affronter les soulèvements populaires d’une part, et la poursuite franche des programmes nucléaires et de missiles d’autre part, en plus de provoquer des guerres régionales et des aventures internationales .»

S

anté Les scientifiques affirment qu’un rappel sans fin n’est peut-être pas une stratégie viable.

Cependant, les données ont indiqué que le renforcement avec une injection supplémentaire peut restaurer cette protection à un niveau similaire à celui fourni par le schéma à deux doses contre d’autres variants.

Les scientifiques soulignent qu’il n’y a pas suffisamment de données pour justifier une quatrième dose ou une immunisation annuelle à l’heure actuelle.

Les premiers rapports indiquent que les deux doses standard d’un vaccin anti-covid pourraient ne pas fournir une protection suffisante contre l’infection par la nouvelle souche. Cela a accéléré le recours aux rappels dans plusieurs pays. Bien que la nécessité de trois doses devienne évidente, la durée de cette protection est moins claire, les anticorps diminuant avec le temps.

Aurons-nous besoin d›une 4e dose de vaccin anti-Covid, face à Omicron ?

Par : Emna Darwazi À la fin de l’année dernière, des études ont montré que les troisièmes injections (rappels) de vaccins anti-Covid étaient efficaces pour une protection renforcée contre

l’infection, en particulier face au variant Omicron. Certains pays proposent désormais une quatrième dose, mais les scientifiques affirment qu’un rappel sans fin n’est

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01/01/22

٤rd Corona Vaccination

peut-être pas une stratégie viable, et ce n’est pas non plus la façon dont ces vaccins étaient censés être utilisés.

«Nous sommes dans un territoire totalement inexploré pour la vaccinologie», déclare Danny Altmann, immunologiste à l’Imperial College de Londres.

«Nous sommes tombés sur un programme de facto de rappels fréquents d’ARNm en tant que mesure d’urgence, mais cela ne semble vraiment pas être la voie à suivre.»

Jusqu’à présent, les études ont montré que seulement deux doses de vaccins anti-Covid pourraient ne pas être aussi efficaces contre Omicron.

34 29 01/01/22

Un ٤e dose, plus tôt que prévu ?

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré qu’une quatrième dose pourrait être nécessaire après que des recherches préliminaires ont montré que le variant Omicron peut saper les anticorps générés par le vaccin anti-Covid. «Avec Omicron, nous devons attendre et voir car nous avons très peu d’informations. Nous en aurons peut-être besoin plus rapidement», a déclaré Bourla.

Malgré ces déclarations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas décidé d’approuver le déploiement mondial des injections de rappel et a signalé que des données supplémentaires sont nécessaires avant qu’une décision ne soit prise.

S

anté

Dans des pays comme la Turquie, les personnes qui ont initialement reçu deux doses de CoronaVac – le vaccin produit par le chinois Sinovac Biotech – se sont également vu proposer deux doses supplémentaires du vaccin Pfizer-BioNTech.

Californie à San Francisco, a estimé que distribuer une 4e dose tôt n’apportera pas autant d’avantages. Selon elle, espacer les doses augmente en fait l’immunogénicité.

Pour le moment, il n’y a pas suffisamment de données pour dire avec certitude si nous avons besoin d’une quatrième dose. CeUn autre sujet sur la table est celui de rac- pendant, un nombre croissant de rapports courcir les intervalles entre la deuxième montrent que trois doses seront nécessaires pour faire face à Omicron. dose et les injections de rappel.

Cependant, Dr Monica Gandhi, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré qu’une quatrième dose pourrait être nécessaire.

Une ébauche de recherche d’Oxford publiée en décembre 2021 a montré que seulement deux doses des vaccins AstraZeneca ou Pfizer offrent peu de protection contre une infection au variant Omicron.

Selon une étude publiée en Afrique du Sud, les vaccins à ARNm à deux doses protégeraient les personnes atteintes du variant Omicron contre les maladies graves.

L’étude a révélé que deux doses offriraient une protection de 70 % contre l’hospitalisation et une protection de 33 %

30 01/01/22 35

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Booster Shot

contre l’infection.

Un vaccin spécifique contre Omicron ?

Pfizer a déclaré qu’il travaille actuellement sur un vaccin spécifique contre Omicron, qui pourrait être prêt à être distribué dès mars 2022.

«Nous pourrions ou non avoir besoin de créer un nouveau vaccin adapté aux nouvelles souches à l’avenir», a déclaré le Dr William Schaffner, expert en maladies infectieuses à l’Université Vanderbilt de Nashville, Tennessee.

Par ailleurs, les vaccins ne seront pas notre seule arme contre Omicron. Les antiviraux pourraient également empêcher les infections de se transformer en cas graves.

La pilule antivirale Paxlovid de Pfizer et le molnupiravir de Merck sont en cours d’essais cliniques.

36 31

01/01/22

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas décidé d’approuver le déploiement mondial des injections de rappel.

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Les bourses dans le rouge… L’or perd son lustre de couverture

L’économie mondiale subit le contre-coup de la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis Le Caire - Muhammad Al-Hadi

Le ton du président de la Réserve fédérale, Jérôme Powell, a changé dans ses premières déclarations On ne parle pas de l’économie mondiale, actuel- après le renouvellement de son mandat pour une lement, sans prendre en ligne de compte les déci- nouvelle période, pour confirmer que les efforts se sions de la Réserve fédérale sur le taux d’intérêt, concentreront sur la lutte contre l’inflation, qui a qui devrait être multiplié par environ sept fois cette atteint le taux le plus élevé en 40 ans, promettant année, et de ses répercussions sur les économies d’augmenter davantage les taux d’intérêt au fil du émergentes, dont l’argent spéculatif est resté l’une temps précisant à cet effet que sa nouvelle politique reposera sur une longue expansion qui passera inde ses sources de monnaie forte. déniablement par la stabilité des prix.

Actuellement, les craintes s’accélèrent que l’intérêt américain ne secoue les marchés financiers mondi- Le président de la Réserve fédérale n’a pas précisé aux, provoquant des flux inverses d’investissements le nombre de fois que les intérêts seront augmenétrangers indirects vers l’Occident, provoquant une tés, mais les prestigieuses banques et institutions pression sur la valeur de la monnaie locale dans les américaines telles que JP Morgan Chase, Goldman marchés émergents et la faisant glisser vers le bas Sachs et Bank of America s’attend à ce que les hausses se situeraient entre 3 et 7 fois, pour lutter par rapport au dollar américain. contre l’accélération de l’inflation aux États-Unis Les banques centrales se précipitent pour relever et atteindre l’objectif de réserve de la Fed de mainles taux d’intérêt à des niveaux les plus élevés dep- tenir ce taux à 2 % d’ici fin 2022. uis de nombreuses années, la dernière en date est la Banque de Corée du Sud, qui a hissé les taux Mais la préoccupation actuelle de l’économie mond’intérêt à trois reprises en 2021, dont deux fois diale découle d’une lecture historique des périodes de hausse des taux d’intérêt aux États-Unis. consécutives, pour la première fois en 14 ans.

La Banque d’Angleterre a aussi relevé son taux d’intérêt de 0,25 % en décembre dernier et la Banque centrale russe l’a augmenté à six reprises en 2021, passant de 4,5 % en mars à 7,5 % en octobre, et la même chose s’est répétée avec la Banque centrale brésilienne qui a relevé ses taux d’intérêt sept fois, passant de 2,75 % en mars à 9,25 % en décembre, le niveau le plus élevé depuis 2017.

La période de 1955 à 2006 a connu une récession mondiale après quelques mois, et compte tenu des conditions de l’économie mondiale frappée de plein fouet des répercussions de la pandémie de Corona qui a engendré une inflation élevée bouleversant les chaînes d’approvisionnement faibles et entrainant une augmentation record des prix du fret.

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: La Banque fédérale de réserve des ÉtatsUnis.

Débuts maussades Le rapport hebdomadaire de la Banque centrale d’Égypte révèle que les effets de la décision américaine commencent à se faire sentir avant même son entrée en vigueur. Signalant à cet effet que les rendements du Trésor ont fortement augmenté sur toutes les échéances, en particulier au milieu de la courbe des taux, alors que le rendement des obligations à deux ans a augmenté de 12,99 points de base à 0,864% au cours de la deuxième semaine de janvier.

Les analystes assurent que les États-Unis deviendront plus attrayants pour les investissements étrangers en raison du taux d’intérêt élevé du dollar et du rendement attrayant des intérêts sur les obligations d’État, d’autant plus que l’inflation, bien qu’élevée en Amérique reste inférieure dans les marchés émergents, qui dans la plupart d’entre eux dépassent le niveau de 5%.

Il est aussi à noter que le rendement des obligations à 5 ans a augmenté de 23,58 points de base pour atteindre 1,5 % et que les obligations à 10 ans ont augmenté de 25,19 points de base pour atteindre 38 01/01/22 33

1,764 % tandis que les obligations à 30 ans ont augmenté de 21,32 points de base, pour atteindre 2,117 % durant la deuxième semaine de janvier.

La Réserve fédérale américaine détient actuellement près de 9 000 milliards de dollars d’obligations, principalement en bons de Trésor et des titres adossés à des créances hypothécaires, faisant en sorte que les taux d’intérêt élevés inciteront les investisseurs à repenser le risque et le taux d’intérêt effectif (la différence entre l’intérêt et l’inflation), différemment qu’auparavant.

De ce fait, malgré la maitrise de l’inflation, les intérêts, entraînent d’autre part, une augmentation du coût des emprunts d’investissement, ce qui empêchera l’expansion de l’activité économique et provoquera un ralentissement progressif de la croissance pour atteindre probablement le stade de la déflation et de la stagnation car les producteurs peuvent réduire le volume de celle-ci en raison d’une incapacité d’écoulement en corrélation avec une diminution de la demande en énergie qui augmentera l’offre de pétrole sur les marchés.

Ce qui fait que les fluctuations des prix du pétrole ne sont pas encore clairs, mais les prix à terme du

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brut américain ont chuté sur fonds des craintes de fortes hausses des taux d’intérêt, et malgré la présence d’une crise politique au Kazakhstan et de la Libye, deux grands producteurs, réduisant les volumes sur les marchés, qui ont fait que les contrats à terme sur le brut léger américain ont chuté de 52%, soit 0,63 % pour s’établir à 82,12 $ le baril ? au moment de la rédaction de ces lignes.

gion à cause des hausses des contaminations, laissant présager que les prix subiront une pression à court terme.

Le Dr Salaheddine Fahmy, professeur d’économie et chef de l’unité de recherche scientifique au Centre international de recherches économiques, affirme que les effets de l’augmentation des taux d’intérêt affecteront les pays en développement qui dépendent des importations en provenance de l’étranger, étant donné qu’ils provoqueront la Actifs à risques hausse de la valeur du dollar par rapport aux monLes investisseurs évitent actuellement les actifs ris- naies locales. qués, y compris le pétrole, en plus des inquiétudes Selon cet analyste, on s’attend à ce que le dollar croissantes concernant la demande en Chine après profite de la hausse des taux, car l’argent spéculatif l’apparition d’une augmentation des cas d’Omicron est généralement lié à l’entrée de devises dans les dans ce pays et le confinement imposé dans une ré- pays pour profiter de la baisse de la monnaie locale, souvent liés à l’achat de bons du Trésor à court terme ou d’obligations à moyen terme offerts par le gouvernement à des fins d’emprunt, ou d’actions de sociétés cotées en bourse si elles sont négociées à des prix inférieurs à leur valeur réelle, et qu’avec l’intérêt élevé en Amérique, ces fonds sortent par le biais de ventes et de transferts d’argent en dollars, ce qui en renforce la demande et augmente ses taux de change par rapport aux devises locales exerçant ainsi une pression sur la réserve de trésorerie.

Fahmy s’attend aussi à ce que de nombreux pays en développement, dont l’Égypte, recourent également à l’augmentation des taux d’intérêt pour maintenir

Les États-Unis seront plus attractifs pour les investissements étrangers en raison du taux d›intérêt élevé sur le dollar et du rendement attractif des intérêts sur les obligations d›État.

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L’économie mondiale a subi un nouveau coup dur en raison du variant «Omicron», qui a mené à de nouvelles restrictions de voyage et a soulevé des inquiétudes quant à .(la voie de la reprise (AP

Lingots et pièces d’or (Reuters (.

l’attractivité des instruments de la dette publique qu’ils proposent pour financer le déficit budgétaire publique.En effet, il existe deux types d’intérêts, dont le premier est nominal, annoncé par les banques centrales, et l’autre est réel, qui représente l’intérêt nominal moins le taux d’inflation.

Il est à noter que l’indice Morgan Stanley des devises des marchés émergents a baissé de 0,14 % à la lumière de la baisse de la plupart des devises, en particulier la livre turque, qui a été la moins performante, en termes de baisse de (-4,08 %), et le rouble russe deuxième de (- 1,42 %), qui a atteint son plus bas niveau depuis avril 2021.

C’est que la pandémie de Corona et l’arrêt de l’activité économique ont provoqué une augmentation des emprunts dans le monde et la dette publique totale moyenne sur les marchés émergents a augmenté d’environ 10 points pour atteindre environ 64 % du PIB d’ici la fin de 2021.

Les investisseurs évitent actuellement les actifs à risques, y compris le pétrole, en plus des inquiétudes croissantes concernant la demande Chinoise après l’apparition d’une augmentation des cas d’WOmicron dans ce pays et le confinement imposé dans une région en raison de l’évolution du nombre des contaminations.

ce qui pourrait atténuer les pressions sur le budget de financement.

Toutefois, ces dettes pèsent sur énormément sur Fahmy affirme que l’effet américain impactera forles budgets des pays émergents. En Égypte, par ex- tement le marché boursier, considéré comme plus emple, les emprunts et leurs intérêts dévorent un risqué. Pour les investisseurs, l’intérêt des obligatiers des dépenses du budget général de l’État. Le tions est plus sûr pour leur argent et apporte plus ministère des Finances vise à allonger l’échéance de rendement également, ce qui favorisera le rede la dette à 3,8 ans pour l’exercice en cours, et trait de l’argent des bourses au profit de l’épargne jusqu’à 5 ans au cours des cinq prochaines années, dans les bons de trésor et d’investissements dans

Un problème d’endettement

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les banques ou pour l’achat des obligations d’État.

Un rapport de Standard &Poor’s, une agence de notation de crédit, a montré que les investissements étrangers dans les bons et obligations égyptiens en monnaie locale ont atteint 33 milliards de dollars en août dernier, mais Fitch Ratings a déclaré dans un rapport récent que les obligations nettes en devises fortes dans les banques égyptiennes, a augmenté de 107 milliards de livres égyptiennes, fin février 2021 et a atteint 112 milliards EGP, fin novembre de l’année dernière.

Fahmy précise que la décision d’augmenter les taux d’intérêt n’est pas facile pour les pays qui ont une dette publique élevée, car l’augmenter augmentera le fardeau du financement du déficit budgétaire général de l’État, ajoutant que la Banque centrale d’Égypte suit de près l’évolution de la situation et a récemment publié de nouvelles règles d’octroi de liquidités d’urgence aux banques en prévision de leur exposition à la sortie soudaine des investissements étrangers et non étrangers à même de provoquer une incapacité à satisfaire ses besoins à partir du marché interbancaire (transactions entre banques).

A cet effet, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale égyptienne a décidé de fixer le taux d’intérêt neuf fois de suite en 2021 sur les dépôts et les prêts au jour le jour à 8,25, 9,25 % et 8,75 %, respectivement, ainsi que de maintenir le taux de crédit et d’escompte au niveau de 8,75 %, sans toutefois freiner la spéculation qui continue. De leur part, les banques d’investissement locales envisagent d’augmenter le taux d’intérêt d’au moins 0,5 % lors de leur deuxième réunion prévue

Selon des analystes financiers : Au lendemain des décisions de la Fed, les bourses ont commencé à être affectées, et la majorité des indices boursiers européens, asiatiques et arabes ont chuté, à des degrés divers.

en mars prochain.

Certes, la Banque centrale d’Égypte a tenté d’apaiser les inquiétudes en publiant des informations non officielles sur les investisseurs étrangers qui ont déboursé 970 millions de dollars dans l’achat d’obligations et de bons du Trésor au cours des deux premières semaines de cette année, en notant que les obligations à long terme étaient plus élevées à l’achat, ce qui signifie que les investisseurs estiment qu’il y a encore des opportunités sur le marché local Égyptien.

Une relation complexe Pour sa part, le professeur de législation économique, Dr Walid Jaballah, estime que l’exercice n’est pas dans le nombre de fois où le taux d’intérêt fut augmenté, mais dans le montant de la hausse. À son avis, le taux d’augmentation ne sera pas important, d’autant plus que l’objectif affiché est d’absorber des liquidités pour contrer l’inflation.

Il précise que les taux d’intérêt et l’inflation sont liés dans une relation inverse : s’ils augmentent, l’épargne sera plus dirigée vers les banques, ce qui entraîne une réduction de la masse monétaire disponible sur le marché engendrant une baisse de la demande de biens et de services et par conséquent celui des taux d’inflation.

Et l’inverse est tout à fait possible, car des taux d’intérêt bas incitent les investisseurs à développer l’activité de production et à augmenter les emprunts pour ouvrir de nouvelles unités, augmentant ainsi les taux d’emploi, tout en réduisant en même temps le fardeau des emprunts publics afin de financer le déficit budgétaire.

Jaballah réitère que toute augmentation des taux d’intérêt américains représente une tentation juteuse pour l’argent spéculatif à la recherche d’opportunités dont l’effet reste dépendant de la mesure dans laquelle les marchés émergents sont capables de fournir un intérêt réel et de contrôler l’inflation et de réaliser une croissance économique tout en maintenant une politique monétaire forte, une réserve conséquente et une solide cote de crédit.

Les réserves de change nettes de l’Égypte ont enregistré 40,935 milliards de dollars fin décembre

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Séance de vente à la Bourse de New York (Reuters(

2021, contre 40,909 milliards de dollars fin novem- des bourses puisque le prix à terme d’or a chuté en bre 2021, soit une augmentation d’environ 26 mil- février de 0,2%, soit l’équivalent de 4,10 dollars, pour atteindre 1812,40 dollars l’once mardi dernlions de dollars. ier, faisant perdre au métal précieux sa valeur de La liquidité locale dans le secteur bancaire a atteint couverture, tandis que le prix du dollar américain a 5 740 milliards de livres à la fin du mois de novem- augmenté de 0,6% par rapport aux six principales bre 2021, contre 5 651 milliards de livres à la fin devises, le même jour. du mois d’octobre dernier, soit une augmentation Les analystes financiers du marché monétaire afde 89 milliards de livres. firment que les bourses commencent également à Au milieu des inquiétudes suscitées par les taux être affectées. Au lendemain des déclarations de la d’intérêt élevés, la Chine a contré en réduisant le FED, la majorité des indices boursiers européens, taux de prêt à moyen terme de 10 points de base de asiatiques et arabes ont piqué du nez, à des degrés 2,95% à 2,85%, la première baisse depuis avril 2020. divers, notamment le Dow Jones Industrial Average américain, qui a enregistré seulement 117,19 Elle a également réduit le prix des rachats pendant points à l’époque. sept jours de 10 points de base de 2,2% à 2,1% et a cherché à soutenir l’économie, dont la croissance La Bourse égyptienne a enregistré des ventes à a été ralentie au quatrième trimestre de l’année l’étranger au cours des deux dernières semaines, dernière, après avoir enregistré 4%, contre 4,9% au dont 152 millions de livres, de ventes nettes la semaine dernière et la capitalisation boursière des actroisième trimestre de l’année dernière. tions des sociétés cotées a chuté de 7 milliards de La décision chinoise a prédit la sévérité de l’impact livres au cours de la semaine dernière. de la décision américaine, considérant qu’elle ciblait la stabilité de la demande de pétrole, mais l’évolution des marchés indique la persistance de ces inquiétudes, notamment au niveau de l’or et

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Après «Une vie comme les autres», le nouveau roman de Hanya Yanagihara réécrit l’Histoire

Le fantasme luxueux de la souffrance dans les romans de Hanya Yanagihara Par : Emna Darwazi Hanya Yanagihara, l’auteure du roman très apprécié et très controversé de 2015 «A Little Life», vient de publier son troisième roman, «To Paradise», l’un des nouveaux livres dont on parle le plus en ce mois de janvier 2022. Et comme son prédécesseur, «To Paradise» a ouvert la voie à la fois à des éloges retentissants et à un débat furieux.

Une Américaine d’origine asiatique peut-elle écrire un grand roman américain ? Un grand roman américain devrait-il s’étendre de New York à Hawaï, sans passer par le Midwest ? Peut-il aller du réalisme à la dystopie ?

Yanagihara est une figure inhabituelle de la scène littéraire américaine. La mode actuelle est aux phrases si sèches qu’elles grincent, mais la prose de Yanagihara est riche et somptueuse. Il en va de même pour son évocation de son sujet de prédilection : la souffrance humaine. «A Little Life» est rempli de descriptions exquises de la vie tourmentée de son protagoniste et des abus

violents qu’il subit dans sa jeunesse. De même, «To Paradise» se complaît dans de longues descriptions de relations abusives, de dépressions profondes et de privations dystopiques. Le livre n’est jamais aussi vivant que lorsque ses personnages souffrent profondément.

Yanagihara réoriente magistralement thèmes, situations et motifs, également. Les mariages arrangés et les différences de classe ne sont pas les seuls leitmotivs dans ses romans. Les pandémies, les manoirs, les triangles, les maladies, les abandons, les décès, les lettres et les héritages réapparaissent également de manière kaléidoscopique, tout comme les grands-parents, les amants, les gardiens ou encore les utopistes.

L›auteure de «A Little Life» et «To Paradise» écrit des romans voluptueux sur la douleur humaine.

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Hanya Yanagihara, une romancière, éditrice et écrivaine voyageuse américaine.

Pour certains lecteurs, les romans de Yanagihara constituent une expérience de lecture profondément émouvante. Pour d’autres, ils peuvent ressembler à des voyeuristes troublants. «Pourquoi sommes-nous invités à nous attarder si voluptueusement passage après passage sur une misère incessante ?», se demandent ces lecteurs.

«A Little Life» a été un grand succès de bouche à oreille, mais c’était un succès dormant : le débat critique sur la question de savoir si le roman était réussi s’est développé lentement, dans les mois et les années qui ont suivi sa sortie. Mais maintenant, «To Paradise» est venu bousculer la donne.

Dans ses interviews, Yanagihara estime que «la dualité entre la sécurité terne et le danger flamboyant» est le thème central de ses romans qui sont conçus pour plaider en faveur du danger plutôt que de la sécurité – car, comme elle semble parfois le dire, le plaisir de la vie plutôt que la vie elle-même.

C’est en partie pourquoi la souffrance dans «Une vie comme les autres» est si écrasante, pourquoi son protagoniste Jude souffre plus que Job : parce que l’écrivaine voulait faire valoir qu’il est possible que la vie devienne si désagréable qu’elle devrait simplement se terminer.

«Une grande partie de ce livre parle de l’espoir de Jude, de sa tentative de se guérir», a expliqué Yanagihara à Electric Literature en 2015, «et j’espère que l’élan et le suspense du récit viennent de la reconnaissance croissante du lecteur - et de Jude - qu’il n’y a qu’une seule fin inévitable pour lui».

Elle a poursuivi en expliquant qu’elle se méfiait fondamentalement de la thérapie par la parole, qui fonctionne selon l’idée qu’aucun patient déprimé ne devrait mourir par suicide. «Toutes les autres spécialités médicales consacrées aux soins des personnes gravement malades reconnaissent qu’à un moment donné, le travail du médecin est d’aider le patient à mourir ; qu’il y a des moments où la mort est préférable à la vie», a-t-elle déclaré. «Mais la psychologie et la psychiatrie insistent sur le fait que la vie ait toujours un sens, que si on ne peut pas être réparé, on peut au moins trouver un moyen de rester en vie, de continuer à vieillir».

Une caractéristique de la dépression est de convaincre la personne déprimée qu’elle a saisi une vérité profonde sur l’univers : que le plaisir a disparu du monde et ne reviendra jamais, que rien ne changera jamais ou ne s’améliorera jamais, et que quiconque pense le contraire est trompé.

Yanagihara traite ce symptôme commun de la dépression comme s’il était mortel.

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Les événements de «To Paradise» commencent à New York en 1893 et tournent autour de la patriarchie, la richesse, les enfants, le mariage arrangé, l’héritage, l’amour et la lutte des classes.

Habilement rythmé et judicieusement détaillé, l’histoire respecte les conventions du roman du XIXe siècle. Mais ce n’est pas tout. Avec une audace époustouflante, Yanagihara réécrit l’Amérique, la guerre de Sécession ayant donné naissance, dans ce récit, non pas à un pays uni mais à un conglomérat de territoires, dont un appelé les États libres.

«To Paradise» est conçu pour jouer avec la même dualité que «A Little Life» a créée, maintenant extrapolée du niveau de l’individu au niveau de la société. La structure est compliquée et un peu désordonnée.

Ainsi, le roman est composé de trois sections : une nouvelle, un ensemble de nouvelles jumelées et un dernier roman. Tous se déroulent dans la même maison de ville de Washington Square à New York à des intervalles de cent ans et con-

«To Paradise» se complaît dans de longues descriptions de relations abusives, de dépressions profondes et de privations dystopiques. cernent tous un casting de personnages portant les mêmes noms, tous dans des configurations diverses. Au centre de chaque section se trouvent David, Edward et Charles ou Charlie.

On a beaucoup parlé de l’impossibilité de trouver une continuité entre les différents David et compagnie. Mais s’il est vrai qu’aucun des personnages de «To Paradise» n’est le même d’une section à l’autre malgré leurs noms communs, il y a une certaine cohérence thématique en jeu.

Les David sont généralement les protagonistes de chaque section, s’efforçant de choisir entre une vie de sécurité et d’ordre qui peut devenir abrutissante et une vie de danger et d’excitation.

Ils choisissent entre un paradis imaginaire, utopie qui est devenue une dystopie – et une réalité écrasante.

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Samuel Eto’o.. Des tactiques du terrain, aux intrigues du football Cet ex-international Samuel Eto’o a réussi son pari en étant élu président de la Fédération camerounaise de football, la Fecafoot, lors des élections du 11 décembre 2021, par 43 voix contre 31.

Devenant la première fois qu’un ancien joueur arrive à ce poste dans ce pays qui a accueilli la coupe d’Afrique des nations.

L’ancien joueur du FC Barcelone et de l’Inter Milan, âgé de 40 ans, a battu le président sortant, Seidou Mbombo Njoya.

«Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football», avait affirmé l’ancien international, en axant notamment sa campagne sur le développement du football féminin au Cameroun ou bien encore la lutte contre la corruption.

«Samuel Eto’o aura de nombreux défis à relever, notamment restaurer l’image de la Fecafoot après des scandales de corruption». Ainsi a été la réaction d’Émile Zola NdéTchoussi, journaliste et spécialiste du football camerounais.

Son plus important chantier, et non moins déterminant, n’est autre que la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qu’accueille son pays le Cameroun du 9 janvier au 7 février 2022.

Natif de Nkon, banlieue de Yaoundé, Samuel Eto’o Fils fait ses premiers pas dans le quartier de MvogAda, l’un des plus démunis de la capitale camerounaise.

Samuel, fan de Roger Milla, dribble en liberté avant de rejoindre l’Union camerounaise des brasseries de Douala. À treize ans et demi, l’attaquant impose son style en deuxième division locale. Une poignée de buts et il débute avec les Cadets camerounais, avant d’être surclassé.

Alors que les rumeurs sur un possible report de la CAN ne cessent d’enfler sous la pression de la Fifa, Samuel Eto’o dit son exaspération.

Fraîchement élu à la tête de la Fédération camerounaise de football, l’ancien international affirme qu’il «défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique des nations».

Alors que les rumeurs sur un nouveau report de la CAN, qui doit se tenir au Cameroun du 9 janvier au 6 février, ne cessent d’enfler, le patron de la Confédération africaine de football (CAF) s’est voulu rassurant.

«Pourquoi la Coupe d’Afrique des nations ne se jouerait pas ? Donnez-moi une seule raison valable!»

«On est en train de nous traiter, comme on nous a toujours traités», a-t-il martelé.

Il a pointé la différence de traitement entre l’Europe et l’Afrique.

Annonçant même : « L’Euro s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie, avec des stades pleins. Il n’y a pas eu d’incidents, et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe».

«Que l’on nous dise clairement les choses !», a-t-il encore insisté, avant de regretter le fait que «dans cette façon de faire, certains Africains soient encore complices».

Dans le viseur de Samuel Eto’o, les pressions exercées depuis plusieurs jours par la Fédération internationale de football (FIFA) pour reporter, à nouveau, la tenue de la CAN. Devant les rumeurs d’un report de la Coupe d’Afrique, le Président de la fédération camerounaise depuis quelques jours, Samuel Eto’o a de nouveau mis les choses au point.

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«Je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas lieu. Je ne crois pas que ce soit responsable cette façon de faire, ou de vouloir faire. La Fédération que je représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette CAN».

Ajoutant : «L’Euro s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie avec des stades pleins. Il n’y a pas eu d’incidents alors que nous avons joué dans plusieurs villes en Europe. Pourquoi la CAN ne se jouerait pas au Cameroun ? Donnez-moi une seule raison valable».

Il dénonce un manque de respect et des complicités en Afrique. « Ou alors on est en train de nous dire, comme on nous a toujours traités».

Ajoutant : «Nous sommes des moins que rien alors nous devons subir. Qu’on nous dise clairement les choses. Mais ce qu’il y a de difficile dans cette façon de faire, c’est que certains Africains sont encore complices».

Position ferme. Alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2021 (reportée en 2022 en raison de la pandémie de Covid-19).

«Je ne vois pas pourquoi elle n’aura pas lieu. [...]

La Fédération en tout cas que je représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique. Une excuse pour la reporter ? Laquelle ?»

«Ou alors on est en train de nous dire que : Qu’on nous dise clairement les choses [...] », a notamment lâché Samuel Eto’o.

Un discours très fort sur les antennes de Canal + Sport Afrique, qui ne manquera pas de se propager sur la planète football dans les prochaines heures.

Meilleur buteur de l’histoire de la Can, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et vice-président du Comité d’organisation

de la Can Totalenergie 2021 (COCAN), Samuel Eto’o, pourtant présent au stade Paul Biya d’Olemben’a pas été aperçu pendant toute la cérémonie d’ouverture.

Cette actualité fait toujours des vagues sur les réseaux sociaux et plusieurs internautes se demandent si le comité d’organisation a choisi volontairement d’éclipser l’un des ambassadeurs les attendus de cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

Nul ne peut affirmer sans risque de se tromper qu’il s’agit d’un choix du comité d’organisation. Mais plusieurs indiscrétions ont laissé fuiter certaines informations qui laissent croire que Samuel Eto’o aurait été ravalé aux oubliettes par une volonté délibérée du Cocan.

Certains indiquent que l’ordre «d’embastiller»

Samuel Eto’o serait venu du haut. «Du fait de sa forte popularité, un ordre été donné de le tenir hors des caméras pendant toute la cérémonie d’ouverture.

La raison étant qu’on ne voulait pas qu’il ravisse la vedette au chef de l’Etat présent au stade», affirme une source proche du dossier.

Cette version reste à vérifier, mais certaines curiosités laissent croire qu’elle pourrait être plausible.

L’on a pu constater qu’en tant que président de la Fecafoot et vice- du COCAN, Samuel Eto’o a difficilement été associé pour aller recevoir les invités de marque tels que le président de la CAF et le prési dent de la FIFA. Et surtout que ce dernier était absent de la loge présidentielle qui abritait, le président de la République, celui de la CAF et du Cocan, alors qu’au

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même moment Seidou Mbombo Njoya, 4e viceprésident de la CAF qui n’a pas un grand rôle à jouer dans l’organisation de la CAN s’est retrouvé à cette loge.

Une autre version laisse entendre que ce sont plutôt les officiels de la Fifa qui n’auraient pas souhaité rencontrer Samuel Eto’o dans quelque manifestations que ce soit. L’ancien attaquant camerounais payerait ainsi, pour ces propos tenus en il y a quelques mois envers certains dirigeants du football mondial qui menaçaient de reporter la CAN. Il est désormais clair aux yeux de plusieurs fan’s du football qu’un complot a été tramé pour faire ombrage au meilleur buteur de l’histoire de la CAN, alors que la compétition qui l’a vu briller se joue pour la première fois, après cinquante ans, dans son pays natal.

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Donatella Versace aux côtés de Gigi et Bella Hadid dans la nouvelle campagne Versace

Bella et Gigi Hadid, les nouvelles muses de Versace !

Par : Emna Darwazi

Famille, féminité et force

«Nous ne devrions pas copier ce que nous voyons. Nous devrions essayer de trouver Le lien familial entre les sœurs Hadid et leur notre propre style, de croire en nous- relation étroite avec la créatrice est au cœur du concept de la campagne, qui a été lancée jeudi. mêmes», Donatella Versace.

Gigi, Bella et Donatella viennent de se réunir pour la campagne Versace printemps 2022, ressemblant à une reine et ses filles princesses, tout droit sorties d›un conte de fées italien moderne.

«La famille est toujours au cœur de tout ce que je fais, c’est pourquoi j’aime tant Bella et Gigi

Magnétique et statuaire, il semblerait que la maison italienne, Versace, ait trouvé ses nouvelles égéries.

Cela fait environ deux ans que nous n›avons pas vu les Hadid poser ensemble. Alors qu›elles étaient plutôt un duo, ces jours-ci, elles sont toutes les deux occupées à suivre leur propre chemin.

Elles ont participé à quelques spectacles au cours des dernières années, mais elles ne se sont pas réunies pour une séance photo depuis qu›elles ont posé ensemble pour Vogue en février 2020. Bien sûr, si quelqu›un peut réunir la famille, c›est Donatella Versace!

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Donatella Versace, Gigi et Bella Hadid : trio gagnant de la nouvelle campagne Versace © Presse.

souhaitait que la campagne soit «un câlin chaleureux à la famille mondiale Versace au début de 2022».

A cette occasion, la créatrice a teasé la nouvelle Je n’ai pas pu m’empêcher de rejoindre mes campagne sur son compte Instagram, invitant reines Versace Gigi et Bella Hadid en un coup ses 7,5 millions de followers à deviner le nom !!», a déclaré la créatrice, ajoutant qu’elle du nouveau visage. Versace a, également, fait Elles illustrent parfaitement la force entre sœurs, et elles partagent ce message de fraternité dans le monde entier.

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de même, en partageant une photo des coulisses en guise de teaser.

Qui peut mieux incarner l’attitude Versace que Donatella Versace elle-même ?

Ce n›est pas la première fois que Donatella apparaît dans une campagne publicitaire, que ce soit pour sa marque ou pour d’autres.

Auparavant, elle a fait des camées dans des vidéos Versace, notamment pour le printemps 2019 où elle a tatoué le bras de Bella Hadid avec le nom de la marque. Elle a, également, présenté la campagne automne 2015 de Givenchy, lorsque le directeur créatif de l›époque, Riccardo Tisci, l›a invitée à poser en noir et blanc.

La couturière italienne est à l’affiche de la campagne publicitaire femmes printemps 2022 aux côtés des deux icônes de la beauté, toutes deux des habituées des défilés de la marque.

Avec ses cheveux effet vagues et son look inédit, la créatrice est photographiée par Mert Alas et Marcus Piggott qui se sont inspirés des images patrimoniales de Versace – en particulier du travail de Richard Avedon pour la marque. des motifs Versace classiques comme la garniture mouchoir et les fermetures à épingle à nourrice. Les looks colorés de Bella et Gigi inspirent le printemps avec des collants découpés violets et orange, respectivement, et des talons plateformes.

Les trois stars portent des robes noires avec Alors que les looks coordonnés soulignent le lien entre les personnages, les sœurs se tiennent seules, sur d’autres clichés, où elles semblent fortes en noir et blanc, exhibant des looks en cuir ou posant dans des robes en maille métallique aux couleurs vives rose et verte, des broches, des motifs baroques et des bracelets en or. Famille, féminité et force : tels sont les trois F de la campagne printempsété de Versace.

Sur la photo de campagne mettant en vedette les deux mannequins et leur marraine, le trio est allongé ensemble, leurs cheveux frisés étalés sur le sol.

Donatella Versace a donné un nouveau sens à l›expression «touche à tout» en choisissant d›être la vedette, aux côtés de Gigi et Bella Hadid, de la nouvelle campagne printanière de la maison italienne qui porte son patronyme.

Gigi et Bella Hadid dans la campagne publicitaire printemps 2022 de Versace.

MERT ALAS ET MARCUS PIGGOTT / AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE VERSACE.

plus blonde étreignant sa petite sœur, qui porte la dernière version du populaire le mini-sac La Medusa de Versace, le protagoniste de la saison prochaine.

Par ailleurs, le nouveau visage de la marque, Maluma, qui a joué dans la campagne de vêtements pour hommes printemps/été 2022, plus tôt ce mois-ci, a rejoint les deux sœurettes.

Le chanteur colombien fait une apparition sur quelques photos aux côtés des modèles. Il a été choisi comme protagoniste clé de la campagne publicitaire pour hommes de la marque, qui a été dévoilée la semaine dernière.

Une autre photo montre une Gigi beaucoup

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Famille, féminité et force: tels sont les trois F de la campagne printemps-été de Versace.

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inéma

/H IHVWLYDO GX ÀOP GH Sundance 100% virtuel !

Noomi Rapace, dans «You Won’t Be Alone», présenté en avantpremière au festival du film de Sundance 2022.

Par Chokri Ben Nessir

Si un film sort à Sundance et que personne n›est là pour le voir, fait-il encore du bruit ?

Après un changement de plan de dernière minute provoqué par la montée en flèche des cas confirmés de Covid١٩-, Sundance a pris la décision de renoncer à ternir l’événement dans les montagnes de l›Utah et de se contenter d’une édition en ligne.

L›infrastructure déjà en place depuis l›année dernière, ٢٠٢٢ était censée être un événement hybride.L’événement en ligne qui s’est tenu du ٢٠ au ٣٠ janvier ٢٠٢٢, a entraîné une croissance de l›argent de Sundance. Apple TV + a payé ١٥ millions de dollars pour la comédie de Cooper Raiff «Cha Cha Real Smooth», tandis que Sony Picture Classics a acheté «Living» d›Oliver Hermanus (un remake de «Ikiru» d›Akira Kurosawa) pour environ ٥ millions de dollars et Searchlight a dépensé ٧,٥ dollars millions pour «Good Luck to You, Leo Grande» d›Emma Thompson. Du côté des documentaires, National Geographic a fait le ménage, en achetant «The Territory», un profil d›écologistes indigènes de l›Amazonie brésilienne, tandis que Netflix s›est précipité sur ‘’Descendant’’, le récit émouvant de Margaret Brown sur la recherche du dernier navire négrier à atteindre les côtes américaines.

Cependant, aucun de ces films n›a reçu de grands prix des jurys de Sundance. «Nanny», un conte fantasmagorique de Nikyatu Jusu qui raconte l’histoire d’une migrante sénégalaise sans papiers à New York, a remporté le Grand prix du jury, tandis que «Utama», la parabole écolo bolivienne clairsemée d›Alejandro Loayza Grisi, a remporté le prix World Dramatic. Le prix du documentaire américain a été décerné à Ben Klein et Violet Columbus pour «The Exiles», qui suit la vie de dissidents exilés et d›un cinéaste ayant relancé un projet avec eux. Shaunak Sen a remporté l›équivalent mondial pour «All That

Le thriller fantastique «Nanny» primé au festival de Sundance.

Breathes», un profil de deux frères essayant de protéger la faune locale au milieu de la crise de la pollution de l›air à Delhi. Quant à «Navalny», il a remporté le Favorite Award du festival.

Ci-dessous un aperçu de quelques des titres remarquables du festival du film de Sundance :

«You Wont Be Alone» : La fable éblouissante de Goran Stolevski

Le premier long métrage accompli du scénaristeréalisateur nous transporte dans un passé agraire de tradition insensible et de suspicion profondément enracinée, qui ne sont pas toutes infondées. Baby Nevena a été enlevée par un esprit maléfique et élevée loin du village. À ١٦ ans, elle devient une sorcière et entre en contact avec la communauté voisine, pour tuer accidentellement une femme (Noomi Rapace, «Lamb», «The Girl with the Dragon Tattoo»). Nevena assume alors son identité; ce ne sera pas sa dernière.

Le scénario s’inspire de l›horreur folklorique pour explorer les structures patriarcales, la famille et le sacrifice, utilisant cet étranger ultime comme un

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curieux miroir de la société. Le film bénéficie du beau travail du directeur de la photographie Matthew Chuang, qui capture la campagne idyllique avec un sentiment d›émerveillement et d›effroi, tandis qu›une voix off éthérée relie les pensées de cette jeune femme sous diverses formes, s›efforçant de trouver un sens et une connexion.

Le film sortira aux États-Unis en avril.

«Cha Cha Real Smooth»

Le deuxième long métrage de Cooper Raiff est une preuve supplémentaire que l›une des choses les plus intelligentes que vous puissiez faire pour votre film en ce moment est d›y intégrer Dakota Johnson.

Raiff, écrivant, réalisant et jouant le rôle d›Andrew, apathique, ٢٢ ans, entre dans l›orbite de Domino (Johnson). Le petit frère d›Andrew est en classe avec la fille de Domino, Lola (Vanessa Burghardt) et tous deux se retrouvent sur le circuit de la barmitzvah (Andrew d›abord en tant que chaperon puis coordinateur de fête professionnel).

Le script intelligent de Raiff fait des trous dans les comédies romantiques et les récits de passage à

l›âge adulte, et ose suggérer que la vie peut ne pas être comprise en fonction des jalons de la société. La bar-mitzvah ou un diplôme ne fait pas un adulte. Le temps ne fournit pas non plus toujours l›intelligence émotionnelle. Des rires narquois et conscients cèdent la parole à quelque chose de sérieux et satisfaisant, avec Johnson pour offrir des conseils indispensables.

«Utama» («Notre maison») : long métrage existentialiste et mystique autour d’un trio familial d’Indiens QuechuasLe cinéaste bolivien Alejandro Loayza Grisi se dirige vers les hautes terres boliviennes dans ce drame calme centré sur un couple quechua âgé, confronté à une sécheresse potentiellement mortelle.

Le couple réel José Calcina et Luisa Quispe incarnent Virginio et Sisa, des éleveurs de lamas vivant dans des appartements arides qui n›ont pas vu de pluie depuis un an. La vieille communauté en déclin prie et donne des offrandes. Cependant, leur petit-fils, Clever, propose de lever les bâtons et de déménager en ville. Abandonner un mode de vie au crépuscule de la vie n›est cependant pas une décision facile.

Une légère intrigue laisse place aux visages et aux respirations. Les nouveaux acteurs Calcina et Quispe livrent le genre de performances stoïques et sans affect qui sont une aubaine pour un réalisateur. Tous deux semblent capables d›écrire des chapitres

Le festival de Sundance 2022

entiers d›un seul coup d›œil, en particulier Calcina dans le rôle de Virginio, dont le destin semble lié à la terre.

«Si tu savais lire les signes, tu saurais déjà», nous diton. Une éco-parabole d›une beauté austère, le film de Grisi est une expérience obsédante et hypnotique.

«Lucy et Desi»

Le documentaire d›Amy Poehler sur Lucille Ball et Desi Arnaz se penche sur la relation professionnelle

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et personnelle du célèbre couple.

Poehler s’entretient avec Bette Midler, Norman Lear, Carol Burnett et d›autres. Cependant, la personne interviewée le plus perspicace est la fille de Ball et Arnaz, Lucie Arnaz Luckinbill, qui offre une vision intime de leur mariage et de ses conséquences. Des images d›archives et des cassettes audio à domicile sont à portée de main pour illustrer le parcours difficile du couple vers la gloire, leurs nombreuses réalisations et la façon dont ils ont changé l›industrie. Poehler raconte, également, leur histoire avec amour.

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CAN 2022..Le problème de la participation des joueurs internationaux africains Par : La Majalla

sont Mohamed Salah (Égypte), Sadio Mané (Sénégal), Edouard Mendy (Sénégal) ou encore Riyad Les vingt-quatre équipes africaines qui participent Mahrez (Algérie) jouent tous en Europe. à la CAN 2021 avec quelque 600 joueurs, ont failli être privées des joueurs qui évoluent en Europe. Et si certains joueurs ont finalement pu rejoindre En effet, une grande partie de ces joueurs, un peu leurs sélections nationales à l’instar d’Edouard plus de 300, joue dans les différents championnats Mendy (Chelsea) et Sadio Mané (Liverpool) qui européens. ont tous les deux regagné la sélection sénégalaise, certains clubs européens n’ont pas laissé partirC’est en France (92 joueurs) et en Angleterre (49) leurs joueurs comme ce fut le cas pour le Burqu’évolue le plus grand nombre de joueurs afric- kinabé Nasser Djiga qui a été retenu par son club ains convoqués à la CAN. Mais ils sont aussi nom- suisse, le FC Bâle. breux à évoluer en Espagne (29), en Belgique (24), Une décision à laquelle s’est plié le joueur. en Turquie (22), en Italie (18) et en Allemagne L’attaquant de l’OGC Nice Andy Delort a lui aussi (17). boudé sa sélection. La raison ?

D’ailleurs, les grandes stars du ballon rond que L’international algérien a expliqué au sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi vouloir se concentrer sur sa saison en club.

Les grandes stars du ballon rond que

sont Mohamed Salah (Égypte), Sadio Mané (Sénégal), Edouard Mendy (Sénégal) ou encore Riyad Mahrez .(Algérie) jouent tous en Europe

Les raisons ?

Avant le démarrage de la CAN 2021, l’Association européenne des clubs avait menacé de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la Coupe d’Afrique des nations, s’inquiétant de l’absence d’un «protocole médical et opérationnel adapté»

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CAN 2022

face à la pandémie de Covid-19. Elle pointe aussi le risque d’une absence des internationaux plus longue que la période de mise à disposition prévue, en raison des «quarantaines et restrictions de déplacement» liées notamment à l’émergence du variant Omicron.

Dans un courrier adressé à la FIFA, l’Association européenne des clubs souligne : « À notre connaissance, la Confédération africaine de football n’a pas encore rendu public un protocole médical et opérationnel adapté pour le tournoi de la CAN, en l’absence duquel les clubs ne seront pas en mesure de libérer leurs joueurs pour le tournoi ».

Avant le démarrage de la CAN 2022, l’Association européenne des clubs avait menacé de ne pas libérer les joueurs internationaux pour la Coupe d’Afrique des nations, s’inquiétant de l’absence d’un «protocole médical et opérationnel adapté» face à la pandémie de Covid-19 nationale » du joueur, ou sur le lieu du club de celui-ci à son retour. Le conseil d’administration de l’ECA, début décembre, a réaffirmé que ces principes devaient être « strictement respectés », fait valoir le courrier adressé à Mattias Grafström, secrétaire général adjoint de la Fifa chargé du football. « Dans le cas contraire, les joueurs ne doivent pas être libérés pour leur équipe nationale »,estime l’ECA. Cette affaire avait suscité l’ire d’Aristide Bancé, ancien joueur et membre du staff des Étalons :

Outre le protocole sanitaire, l’ECA pointe surtout le risque d’une absence des internationaux plus longue que la période de mise à disposition prévue, et ce, en raison des « quarantaines et restrictions de déplacement » liées notamment à l’émergence du variant Omicron du coronavirus.

Selon les règles assouplies de libération des internationaux, confirmées à plusieurs reprises par la Fifa depuis août 2020, les clubs peuvent retenir leurs joueurs si « une quarantaine d’au moins cinq «Je rappelle à tous les jeunes joueurs que porter le jours est obligatoire à compter de l’arrivée » sur le maillot de sa sélection nationale est l’une des plus lieu « où est censé se disputer le match de l’équipe grandes fiertés qu’un footballeur pourrait avoir

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tout au long de sa carrière. Il faut donc éviter de reléguer son pays au second plan», a-t-il écrit, sur son compte Facebook.

Cette attitude des clubs européens vis-à-vis de la CAN irrite au plus haut point les cadres du football africain. Samuel Eto’o était déjà monté au créneau lorsque l’ECA avait brandi le spectre d’une annulation de la CAN. «Pourquoi la Coupe d’Afrique des nations ne se jouerait pas ? Donnez-moi une seule raison valable !», avait dénoncé la légende des Lions indomptables.

Avant de conclure :«On est en train de nous traiter, comme on nous a toujours traités : nous sommes des moins que rien et nous devons toujours subir».

Pour sa part, la Confédération africaine de football a envoyé un courrier signé par Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, où il exhorte le comité d’organisation camerounais à « travailler jour et nuit afin de s’assurer que tout soit en place pour le match d’ouverture du 9 janvier 2022 ».

Toutefois, a rendu public un communiqué dans lequel il affirme que « L’ECA n’est pas

l’employeur des joueurs sélectionnés pour la CAN, n’a pas de rapport contractuel avec eux, donc ne peut pas interdire leur libération ». Par ailleurs, il s’est étonné des exigences concernant le protocole sanitaire, soulignant que « l’Europe est plus touchée que l’Afrique » par l’actuelle vague de Covid-19 et conserve pourtant « des stades pleins ».

Le Cameroun fait tout pour remplir ses stades.

Fin de match prématurée entre la Tunisie .et le Mali

La capacité des stades plafonnée Après plusieurs concertations avec le gouvernement camerounais, à la lumière des évolutions de la crise sanitaire et des défis imposés par la pandémie de Covid-19, la CAF et le Comité local d’organisation ont convenu de plafonner entre 60% et 80%, la capacité des stades pendant la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies Cameroun 2021.La capacité maximale de 80% ne s’appliquera que pour les matchs du pays hôte, le Cameroun, tandis que le reste des matchs sera plafonné à 60% de la capacité du stade.

Le 16 décembre dernier, la CAF et le gouvernement camerounais ont dévoilé un strict protocole sanitaire pour les supporters qui devront être entièrement vaccinés contre la maladie à cor55 01/01/22 52

onavirus 2019 (Covid-19) et présenter un test négatif pour assister aux matches de la Coupe d’Afrique des Nations de football au Cameroun.

Toutes les parties sont pleinement engagées dans la mise en œuvre de cet accord. « La CAF continuera à scruter l’évolution des conditions sanitaires et adaptera ces mesures si nécessaire », souligne un communiqué de la Confédération africaine.

La sélection Camerounaise toujours .dans la course

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Certains clubs européens n’ont pas laissé partir leurs joueurs comme ce fut le cas pour le Burkinabé Nasser Djigaqui a été retenu par son club suisse, le FC Bâle.

Une décision à laquelle s›est plié le joueur.

L’attaquant de l’OGC Nice Andy Delort a lui aussi boudé sa sélection.

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pinion

Persistance de l›instabilité dans le monde arabe et les pays voisins Les relations entre les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, arabes et non arabes, sont dans un état de vives tensions. Les relations, qu’elles soient bilatérales ou multilatérales, qui semblaient solides et résistantes aux fluctuations, sont soudainement devenues simples ou froides et parfois rétrogrades alors que celles qui n’étaient pas même pas imaginées possibles jusqu’à présentont été tissées, se développent et s’approfondissent que ce soit secrètement ou ouvertement, et dans tous les domaines, alors que d’autres relatio ns semblent vacillantes et instables, évoluant parfois et se déclinant une autre, sans toutefois expliquer de façon objective son dynamisme ou sa léthargie.Il ne fait aucun doute que cette fluctuation est le résultat d’une combinaison de facteurs dus au fait que de nombreux tabous qui prévalaient dans la région sont tombés, que davantage de loyautés ont disparu et que des rancunes enfouies ont explosé ; Cela a fait vivre la zone qui s’étend de l’océan Atlantique aux montagnes afghanes dans un état d’instabilité quasi chronique, puisqu’elle est devenue, de fait, divisée entre des entités ravagées par des guerres civiles sanglantes, et d’autres causées par des conflits frontaliers, dont la plupart sont issus de conflits ethniques, religieux et sectaires, ou résultantes de problèmes économiques et des enjeux qui en découlent en termes de tensions politiques et sociales.

Il est évident que cette fluctuation se traduit par le creusement de l’écart de méfiance dans la plupart des relations bilatérales et Par: Abdelkader Zaoui multilatérales, surtout après que les marges de manœuvre se soient rétrécies ou disparues d’une manière à contraindre tous les pays de la région à adopter plus de prudence et de se préparer en permanence à tous les risques en s’efforçant d’allouer des ressources importantes pour développer les capacités militaires et de sécurité au détriment des exigences de développement et de prospérité.

Chacun se rend compte que le monde ne versera pas une seule larme de chagrin pour les vulnérables, mais qu’il peut composer avec la réalité imposée par les plus puissants.Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de constater que les pays de la région soient les pays qui achètent le plus d’armes dans le monde, puisque le volume de leurs dépenses militaires au cours de la dernière décennie a été estimé à environ 500 milliards de dollars, sans pour autant calculer la valeur des armes fabriquées localement dans certains pays comme la Turquie, l’Iran et Israël. En revanche, un grand nombre de ces pays, notamment ceux à forte densité populaire et aux ressources limitées, devraient accuser un retard dans les indicateurs internationaux de développement économique et humain.Mais l’état délétère des relations entre la plupart des pays de la région ne signifie pas pour autant l’absence de tentatives et d’initiatives Le sort des efforts pour mener des efforts louables soit de la part des parties directement concernées par les tensions actuelles, soit de la part d’autres qui des organisations craignent leurs répercussions négatives ou de parties étrangères. Il ne fait aucun doute que tous ces efforts prétendent viser amorcer des dialogues bilatéraux ou multilatéraux, selon les cas, en vue de combler le fossé ou de trouver des dénominateurs communs entre les régionales, ainsi parties concernées, et de tisser entre elles de nouvelles relations basées sur des intérêts et des avantages mutuels afin d’ouvrir la voie que les tentatives à un règlement sérieux et acceptable des conflits qui sévissent dans toute la région ou du moins contenir et limiter les répercussions de ces conflits.Cependant, la plupart de ces tentatives et initiatives, sinon toutes, se heurtent au fait que certaines parties n’affichent et initiatives pas d›intentions sincères qui permettraient d’engager des dialogues sérieux, car de nombreuses expériences ont prouvé que les appels au dialogue n’étaient qu’un prétexte pour gagner du temps pour réunir des attributs de force nécessaires pour changer la donne sur le émanant de et l’imposition d’un nouveau fait accompli. Cela émane de l›entêtement dans les positions de ces partis et de l’intransigeance certains pays de la terrain dont ils font preuve dans de nombreux cas et affaires.

région eux-mêmes, en coopération entre eux ou avec des puissances étrangères, n’ont pas abouti à un meilleur sort que celui de leurs homologues internationaux, car toutes se sont soldées soit par un échec, se sont interrompus au milieu du chemin, ou se sont englués dans des cercles vicieux .

L’échec était donc la voie de tous les efforts déployés pour régler les problèmes de la région et ses différents conflits, à commencer par les efforts de l’ONU et de plusieurs de ses organisations spécialisées qui demeurent impuissantes face à des conflits chroniques et pérennes tels que la Cause palestinienne et le conflit arabo-israélien ou des différends autres conflits émergents à l’instar des guerres civiles qui déciment de nombreux pays comme c›est le cas pour la Syrie, la Libye et le Yémen, ou certains conflits frontaliers comme le celui du marocanité du Sahara occidental, et la tension alimentée par l’Éthiopie en raison de sa persistance à refuser une garantie de quotas justes et légaux pour l’Égypte et le Soudan dans les eaux du Nil.Le sort des efforts des organisations régionales, ainsi que les tentatives et initiatives émanant de certains pays de la région eux-mêmes, en coopération entre eux ou avec des puissances étrangères, n›ont pas abouti à un meilleur sort que celui de leurs homologues internationaux, car toutes se sont soldées soit par un échec, se sont interrompus au milieu du chemin, ou se sont englués dans des cercles vicieux. Pendant longtemps, l’action de la Ligue des États arabes et celle de l’Organisation de la coopération islamique, en tant que deux plus grands instruments régionaux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ont été paralysées face aux problèmes existants entre certains de ses membres et ne sont même pas parvenus même à aligner des positions communes minimales sur les questions qui les concernent.

Certaines des initiatives amorcées récemment, et étouffées dans l›œuf, n›ont pas dérogé à cette règle d’échec, telles que : Le projet américain d›établissement de l’Alliance stratégique du Moyen-Orient (MESA), qui a été approuvé par le Sommet américain dans sa«partie arabe » qui s›est tenu à Riyad en mars 2017 avec la participation des six États du Golfe, l’Amérique, l’Égypte et la Jordanie.

L’Alliance militaire islamique de lutte contre le terrorisme, annoncée en 2015 avec la participation de 41 pays, car il est clair que la plupart de ces pays n’ont annoncé leur adhésion que sur le papier.

La proposition irano-qatarie initiée par les deux parties, sur le modèle d’une Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, afin d’éviter que les conflits de la région ne s’enlisent et qui n’a même pas eu l’occasion d’être discutée.

En 2017, Joschka Fischer, l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères, a écrit, suggérant que la défaite de l’Etat islamique ouvrira un nouveau chapitre dans l’histoire sanglante et chaotique de la région, soulignant la poursuite de ce schéma violent de traitement, car la région est incapable de résoudre ses conflits internes par sa propre volonté. La région est-elle devenue synonyme de l›instabilité, ou le destin en a ainsi voulu?

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