ManiFiesta guide 2014

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SupplĂŠment www.solidaire.org Mensuel du Parti du Travail de Belgique | PTB

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Bienvenue à ManiFiesta, la fête de la solidarité et de la résistance

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ous sommes particulièrement heureux de vous accueillir à ManiFiesta, la fête annuelle de Solidaire et de Médecine pour le Peuple. Pour son 5e anniversaire, ManiFiesta est LE lieu de rendez-vous de tous ceux qui veulent prendre part à la résistance face à la politique de lourdes économies que les différents gouvernements veulent nous imposer.

politique de guerre de ce pays durant les années 1960 et 1970. Mais Angela Davies est toujours une militante très active aujourd’hui, et elle continue d’inspirer des jeunes dans le monde entier pour résister à l’oppression et au racisme.

Et, bien sûr, ManiFiesta, c’est aussi et surtout la fête, avec d’innombrables concerts, de la danse, du théâtre, Les gouvernements flamand, wallon et bruxellois s’ins- du cinéma, de la poésie et de la littérature... Avec Zebcrivent entièrement dans la politique européenne da, Daan, Marka, HK, Thomas Gunzig, Prima la musica… d’économies. Manifiesta, c’est donc aussi le lieu où Fla- et bien d’autres artistes qui, à leur manière, montrent mands, Wallons et Bruxellois se rencontrent, échangent toute la vivacité de la forte résistance culturelle. des idées et discutent d’actions à venir contre les économies annoncées. Des syndicalistes des différents Lors du moment central, Peter Mertens, le président du syndicats, secteurs et parties du pays ainsi que des per- PTB, lancera un message de solidarité et de résistance. sonnes du monde associatif passent au peigne fin les Il fera le point de la situation et dévoilera les priorités plans et notes des gouvernements pour mieux pouvoir du PTB pour l’année à venir. les combattre.

Nous espérons que la fête de la solidarité puisse être En Palestine, Marwan Barghouti est le symbole de la ré- une forge pour les plans et actions de résistance contre sistance contre plus de quarante années d’occupation. les mesures gouvernementales à venir, et que son proIl est emprisonné depuis douze ans, mais son épouse, gramme nourrira l’inspiration pour un automne chaud. l’avocate Fadwa Barghouti, viendra évoquer comment, depuis sa cellule, il continue à nourrir la lutte palestiHendrik Vermeersch, directeur de ManiFiesta nienne.

Han Soete, rédacteur en chef de Solidaire Pour beaucoup, Angela Davis a représenté le symbole Dirk Van Duppen, président de Médecine pour le peuple de la lutte contre le racisme aux Etats-Unis et contre la

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Moment central

17h, Main Stage Le moment central de ManiFiesta ? C’est le moment à ne pas rater. Des milliers de participants se rassemblent à la Main Stage, à 17 heures, où l’on peut sentir que la solidarité et la résistance sont bien vivantes. Sur scène, vous pourrez voir et entendre de nombreuses personnalités.

Soyez au rendez-vous. Et pour les retardataires, des écrans géants retransmettront ce moment à l’extérieur du chapiteau.

N’hésitez pas à mettre une croix à côté du moment central lorsque vous confectionnez votre programme de la journée !

Fadwa Barghouti, avocate, épouse du député Marwan Barghouti arrêté et emprisonné par Israël depuis 2002).

Angela Davis, la célèbre activiste américaine.

Michel Meyer,

futur président fédéral de la CGSP (FGTB).

Stefaan Van Thourenhout, président fédéral

Peter Mertens,

président du PTB.

CSC Construction – industrie et énergie.

Sommaire

Han Soete, rédacteur en chef de Solidaire, annoncera le gagnant du prix Solidaire, décerné chaque année à une initiative concrète de solidarité en Belgique, qui sera également invité sur scène.

Concerts > 10 Médecine pour le Peuple > 14 Débats Solidaire > 16 Foire aux livres > 27 Horaire > 30 Plan > 32 Films et expos > 34 Programme jeunes (Comac) > 40 Programme enfants (Piofiesta) > 44 Marianne et intal > 50 Che Presente > 52 PTB > 62 Quoi manger > 64 Infos pratiques > 66

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Daan

« La musique doit comporter une certaine part de combat »

20h30, Main Stage Voilà plus de vingt ans que le chanteur et musicien flamand Daan nous captive par sa voix rocailleuse et son univers singulier. Toujours là où on ne l’attend pas, il passe sans cesse d’une chose à l’autre, du rock à contre-courant au country, de l’électro à la chanson française en passant par la dance.

On y introduit alors des choses qu’un autre, qui connaît ce genre à fond, ne ferait pas. Prenons un titre de dance, comme Housewife, on y entend des trucs qu’un vrai DJ n’y aurait jamais mis. Que je fasse du country et du rock, j’en fais des trucs un peu spéciaux. Parce que je ne suis pas issu de ce monde. J’aime croiser les genres.

Je ne veux pas me répéter non plus. Je suis si curieux de l’avenir que je ne veux pas faire deux fois la même chose. Je veux constamment explorer.

Les voies musicales de Daan sont imprévisibles et l’artiste n’a surtout pas Vous viendrez jouer au festival ManiFiesta. l’intention de faire deux fois la même chose. Tant qu’il ne s’agit pas de Vous connaissez un peu le concept ? travailler car, là, il a arrêté pour de bon. « Je ne travaille pas. Je m’amuse, Daan. Oui, Hendrik Vermeersch, le directeur de ManiFiesta, m’en a je crée, j’exécute. Il y a des répétitions, bien sûr, mais elles sont souvent beaucoup parlé. Il l’a fait de façon très motivée, ce qui, en soi, est déjà une super-amusantes. Ma définition du bonheur, c’est : raison pour venir. A propos de ce festival, je trouve supprimer tout ce qui vous rend malheureux. Et « Que je fasse du country très chouette que quelque chose puisse avoir du j’y suis assez bien arrivé. Il n’y a plus grand chose contenu, que ce soit un peu plus que « joue-nous et du rock, j’en fais des que je fais encore contre mon gré. Mais je n’ai rien quelque chose de sympa ». contre le travail, remarquez. Dans le temps, j’ai trucs un peu spéciaux.

Le fait que ce soit un festival multiple, pluridistravaillé en équipe de nuit à l’usine, j’ai bossé au ciplinaire – avec des conférenciers, des musiciens, J’aime croiser les genres. » port... Je connais ça. » etc. – est également super intéressant. Il y a tant de Il est difficile de vous cataloguer manières de s’exprimer... L’humble musicien que je au plan musical. Est-ce parce que suis perçoit cela comme un honneur, de pouvoir vous aimez sans cesse découvrir de nouvelles choses ? venir jouer une chanson.

Daan. Oui, tout doit rester un défi, rester intéressant. Quand j’étais gamin, j’attrapais souvent une raquette de badminton et je faisais comme si je jouais de la guitare. Ce sentiment, en fait, je l’ai encore. Surtout lorsque En effet, les musiciens qui jouent à ManiFiesta peuvent j’aborde des genres avec lesquels je ne suis pas directement familier. avoir quelque chose à dire. Et c’est même préférable...

Il est intéressant d’aborder certains genres ou styles en tant que profane. Daan. Je ne sais pas si j’ai quelque chose à dire, mais je me réserve

5 toutefois le droit de dire quelque chose. Même si ce n’est « que » mon avis. Ça me met en rogne quand on me dit : « Holà ! À chacun son métier. Toi, tu n’es que chanteur, contente-toi de nous chanter un beau machin et mets-la en veilleuse sur des choses dont tu ne sais rien. » Là, pour moi, c’est non !

Je reçois énormément d’énergie et d’attention du public, et j’estime que, dans ce cas, il faut rendre quelque chose.

C’est presque un devoir. La musique doit comporter une certaine part de combat, je trouve.

Il semble que peu de musiciens voient cela sous cet angle...

Daan. Oui, et cela me déçoit parfois un peu. Peut-être est-ce parce que j’ai toujours été plongé là-dedans. Quand on a écouté Pete Seeger et Bob Dylan en étant môme, ça fait partie de soi. Quand j’avais 18 ans, j’ai aussi vu Billy Bragg pour la première fois... Alors, ça devient évident qu’on attend plus de la musique. On ne peut alors plus prendre un micro que si on a quelque chose à dire.

Maintenant, il peut bien y avoir de la gentille musique, douce et inoffensive ! Il y a suffisamment de place pour tout le monde. Mais, si à un moment je devenais aussi léger et inconsistant, j’espère que les gens me le diront.

Je trouve le rôle de la culture en soi très important. La culture, c’est le contrepoison absolument nécessaire contre toutes les toxines que nous pouvons ingérer. Elle est super-importante, dans ces temps sombres. C’est à ça que sert la culture, d’ailleurs. La culture ne sert pas seulement à faire

du beau. Si vous voulez que je vous fasse une belle petite chanson, pas de problème, je connais bien quelques accords... Mais on est quoi, avec ça ?

Personne ne va s’en soucier plus que ça et mon boulot sera un échec.

Je résiste et je m’insurge quand on essaie de me rogner les ailes, de me rabattre le caquet. Et ça, je le vis tout le temps. Ma boîte aux lettres est pleine de ce genre de messages de certains qui veulent clairement me faire comprendre que je n’ai pas à m’occuper de politique.

6 Comme en juin 2011 ? A l’époque, cela faisait un an que nous étions français et inversement, sur des morceaux typiquement français, j’ai collé sans gouvernement et De Standaard a demandé à quelques per- un texte en anglais. Pour croiser les deux. En fait, c’est un message de sonnalités d’écrire une lettre aux hommes politiques. Vous avez paix entre la culture anglo-saxonne et la culture romane. Un peu comme écrit une chanson à Bart De Wever, Landmijn (mine terrestre). Là, Bruxelles : on y est entre deux cultures, germanique et romane, et ça donne un joli choc. Ce disque est en fait un calumet de la paix. vous en avez eu, des réactions, non ?

Daan. (Rires) Oui, des collègues m’ont dit : « Tu ne peux quand même pas faire ça ? Tu offenses 40 % de la population flamande ! » Moi, je considère En tant que musicien, ressentez-vous la crise ? la qualité de mon public, pas la quantité. Je n’étais pas d’accord. Bien sûr, Daan. Oui. Il y a cinq ou dix ans, il y avait plein de festivals et tout le je savais à l’avance ce qui ça allait se passer, mais j’ai trouvé ça d’autant plus monde vendait des disques. Maintenant, c’est fini. Les firmes de disques intéressant. ne prévoient plus de budgets pour enregistrer un La musique, c’est gratifiant. On peut tout y disque, on n’a plus de soutien pour des tournées à « La nécessité de la culture faire passer en douce. C’est comme un cheval de l’étranger. Bien des festivals ont également arrêté Troie. Bon, dans le cas de Landmijn, ce n’était pas devient bien plus grande du fait que les sponsors ont décroché. La crise est si subtil (Rires) (NdlR : Daan chantait à De Wever : sensible partout. Et sur le plan artistique, c’est assez en temps de crise. » « Jouw land is niet mijn land, want jouw land is een solide. La musique la plus intéressante est faite en landmijn », ton pays n’est pas mon pays, car ton temps de crise. Voyez la musique britannique dans les pays est un champs de mines). Mais je trouve ça années 1980, sous Thatcher. C’était de la musique en bien, cette tension entre une mélodie agréable tant que contre-culture. La nécessité de la culture devient bien plus grande et puis un texte qui va carrément dans le sens contraire. en temps de crise.

Si d’autres gens peuvent déballer de la guimauve dans les médias et raconter des débilités dans une émission comme De Slimste Mens, qu’ils ne viennent pas me dire si je peux ou pas utiliser ma musique pour faire Vous avez écrit un morceau sur le sujet, La Crise...

Daan. Oui, car on veut nous faire avaler n’importe quoi sous prétexte que passer un message ! c’est la crise... OK, c’est la crise, mais ce fait est très souvent instrumentalisé par le monde politique et financier pour nous en faire avaler encore plus.

Et là, je suis plutôt contre. C’est pourquoi ce morceau a un côté festif. Je Une grande partie de votre dernier CD, voudrais la voir davantage comme une révolte. Le morceau comporte deux Le franc Belge, est en français... ou trois éléments grecs et des gens se mettent à danser, au beau milieu Daan. J’en avais envie. Ma vie privée se déroule pour plus de la moitié de la crise. Nous ne devons pas avaler tout ça. La crise est kidnappée par en français. Mes enfants me parlent quasiment en français. Leur mère est des gens qui n’en souffrent absolument pas, et qui au contraire y gagnent francophone. Mon manager est francophone... J’ai des pages entières de encore plus d’argent. beaux titres et de belles expressions et idées en français. Mais cela reste une Nick Dobbelaere forme mixte. Sur les plages les plus anglo-saxonnes, j’ai collé des textes en

20h30, Main Stage

Mouss Amokrane de Zebda

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« Dans toutes les situations de lutte, il y a toujours un moment musical »

18h30, Main Stage Tomber la chemise, Motivés, Le bruit et l’odeur, Y’a Mouss Amokrane. Oui, tout se passe très bien. On l’a senti tout de suite, pas d’arrangement ou plus récemment Le dimanche dès qu’on a pris la décision de redémarrer l’aventure. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Cela dit, on s’est rendu compte qu’on avait bien fait de faire ce autour de l’église… Si aucun de ces titres ne vous dit break. Lorsque nous nous sommes retrouvés, nous étions pleins d’enthousiasme, quelque chose, il est urgent que vous filiez découvrir le très attentifs les uns aux autres. Chacun avait continué à être actif de son côté, groupe toulousain Zebda. Un accent inimitable, un mix et nous avons tous fait beaucoup de choses.

Le fait de se reformer – même si on ne s’était évidemment jamais perdus musical festif à souhait et des paroles conscientes et de vue – s’est fait très naturellement, et nous avons retrouvé avec beaucoup engagées : un parfait cocktail à déguster à ManiFiesta. de plaisir le répertoire et l’énergie collective de Zebda.

Rencontre avec Mustapha (Mouss) Amokrane, un des chanteurs du groupe.

Votre nouvel album s’appelle Comme des

Cherokees. Que signifie ce titre ?

Depuis le début des années 1990, Zebda a marqué

Mouss Amokrane. Nous nous sommes rendu durablement la scène musicale française. En 1995, compte qu’on faisait souvent référence aux AmérinDurant les années Sarkozy, leur deuxième album, Le bruit et l’odeur, fait un diens dans nos textes. Et, en y réfléchissant, il s’avère carton, suivi en 1998 par le non moins acclamé il y a eu une libération qu’au sortir de l’adolescence, on a pris conscience Essence ordinaire. Les tubes Le bruit et l’odeur, Tomber qu’on nous avait embrouillés, qu’on n’était pas d'une parole raciste la chemise, Y’a pas d’arrangement ou encore OuaJohn Wayne, mais Geronimo. La société nous avait décomplexée, portée non lalaradime sont entrés dans les playlists de toutes construits dans l’idée que John Wayne, le prototype les fêtes de l’époque, et encore d’aujourd’hui. du cow-boy, était le bon gars, gentil, qui avait raison pas par l'extrême droite, Après une pause de cinq ans, entre 2003 et 2008, faire ce qu’il faisait. Finalement, notre conscience mais par la droite classique de Zebda revient en 2012 avec l’album Second tour, le s’est éveillée et on a compris que c’était Geronimo, cinquième du groupe. Au menu, le même mélange notre frère jumeau – j’utilise volontairement cette de fusion rock-reggae-funk-pop-... des textes rime – qui vient d’un morceau du nouvel album qui toujours engagés et une envie d’en découdre tout en faisant la fête. Le 25 s’appelle Le panneau. août dernier est sorti leur nouvel opus, intitulé Comme des Cherokees, que Donc ce titre est une référence à notre style poético-culturel, mais aussi au les Toulousains viendront présenter le 20 septembre à ManiFiesta. Pour une côté politique, où le dominant a cette capacité incroyable de faire croire au date unique en Belgique. dominé qu’il a raison de le maltraiter, et nous avons choisi notre camp.

Depuis vos retrouvailles, vous avez eu l’occasion d’enregistrer deux albums et de faire une tournée. La reformation se passe bien ?

Qui est John Wayne, dans ce cas ?

Mouss Amokrane. Ça pourrait être le monde occidental dominant, blanc, chrétien... qui, depuis des décennies, a imposé sa règle et sa loi, que ce soit

8 aux Indiens d’Amérique, en Afrique, avec la colonisation notamment. Mais ça pourrait aussi être un homme vis-à-vis d’une femme, par exemple. On peut faire le parallèle avec toutes les formes de discriminations et d’injustices.

Et question contenu, Comme des Cherokees est-il aussi engagé que les albums précédents ?

Mouss Amokrane. Ce qui nous anime depuis toujours, c’est un idéal de société fraternelle, solidaire, partageuse, non discriminante, égalitaire... Donc on a largement encore de quoi écrire sur ces thèmes-là durant encore quelques décennies. Le défi, c’est de trouver à chaque fois de nouveaux angles d’attaque.

Cet album est donc toujours imprégné de ces thèmes-là : les discriminations, les différentes formes d’injustice... Sur ce nouvel album, nous évoquons par exemple un thème qui nous tenait vraiment à cœur, c’est la question des « Chibanis », les vieux immigrés. Ce sont nos pères, mais pas uniquement, puisqu’il s’agit aussi de vieux messieurs qui n’ont jamais opéré le regroupement familial, pas forcément par choix, parce qu’il fallait remplir certaines conditions, avoir un certain niveau de salaire, etc. Les chibanis ont souvent été spoliés par des patrons, qui ne les déclaraient pas vraiment, et donc on a eu envie de parler d’eux.

Il y a aussi sur l’album une chanson qui s’appelle Fatou, qui parle des marchands de sommeil et du droit au logement. On se demande comment, dans une société comme la nôtre, on peut encore avoir des familles entières qui vivent dans des situations d’insalubrité incroyables, voire dangereuses.

gens qui partagent des idées de gauche, de solidarité, d’antiracisme, etc. ne se reconnaissent plus dans l’offre politique. Depuis plus de vingt ans, on nous parle de vote utile d’opposition au Front national ! À force de toujours appeler au vote utile, on crée de la désillusion, parce qu’au bout du dixième vote utile, on va à la pêche le jour des élections.

Selon vous, comment pourrait-on redresser la barre ?

Mouss Amokrane. Nous n’avons pas spécialement de solutions à proposer.

Il y a en tout cas des choses qui n’ont pas été faites, c’est certain. Il y a eu un abandon des quartiers populaires, avec une augmentation de la misère. Ce qu’il faudrait, c’est plus de social, beaucoup plus. Il faudrait que les gens soient plus sécurisés, dans le sens social du terme.

Le thème de la sécurité a été énormément utilisé par des voix populistes, d’extrême droite et de droite tout court, et repris par des gens de gauche, notamment le Premier ministre en place (le socialiste Manuel Valls, NdlR). Mais on dirait qu’il n’y a qu’une façon d’être en insécurité, comme si ne pas avoir de travail ou ne pas avoir de logement, n’étaient pas des formes d’insécurité.

Comme si l’insécurité n’était liée qu’à une notion de propriété. C’est une vision ultracapitaliste et ultralibérale qui ne peut nous amener qu’à ce genre de situations de pauvreté, de division de la population...

Vous assumez aussi un héritage culturel de gauche. Il y a eu le projet d’album Motivés, où vous reprenez des chants de lutte, et plus récemment votre participation à la fête de Zebda a toujours été un groupe engagé au niveau l’Humanité dans le cadre d’un hommage au chanteur chilien musical, mais aussi parce que tous les membres l’étaient Victor Jara. Célébrer cet héritage est important pour vous ?

Mouss Amokrane. C’est très important, c’est l’idée de transmission, de sur le terrain. C’est toujours le cas aujourd’hui ?

Mouss Amokrane. On a en effet toujours eu un rapport singulier avec savoir qui on est, d’où on vient, encore une fois. Quand on fait le travail sur la mémoire de l’immigration, le premier truc qu’on va faire, l’engagement social. Notre histoire est particulière, parce c’est rendre hommage aux chanteurs de l’immigration que Zebda est né du travail dans les quartiers, à travers Au bout du dixième en France. une association toulousaine. C’est-à-dire que ce n’est vote utile, on va

À un moment, avec mon frère Hakim, nous pas Zebda qui a créé l’association, mais l’inverse. Cette avons décidé de reprendre les chansons préférées de association des quartiers populaires de Toulouse nous à la pêche le jour notre père. Il n’écoutait pas Brassens ou Brel, mais bien les a permis quand on était jeunes de faire du théâtre, des des élections chanteurs algériens Slimane Azem, Dahmane El Harrachi, petits films, de la musique, des activités, etc. On a tout etc. Dans toutes ces situations, dans toutes les luttes, se de suite perçu l’utilité de la dynamique du groupe de pose toujours le rôle de l’artiste et la place de la musique. musique.

Dans toute cette dynamique d’échange et d’engagement social, il y a eu Pour nous, c’est un grand plaisir de voir comment l’histoire culturelle s’est une évolution, mais ça a été loin, puisqu’on a été jusqu’aux élections à Toulouse écrite à côté de l’histoire politique, et c’est aussi essentiel parce que, pour en 2001 (sous le nom de Motivé-e-s, la liste obtenant 4 sièges aux municipales, nous, la transmission n’a pas de valeur sans l’appropriation. On ne fait pas de NdlR). Nous avons alors prolongé notre action en action culturelle et citoyenne, la musique dans un musée. La tradition, l’histoire, doivent servir à savoir d’où on vient et à aller de l’avant. Du coup, notre façon de traiter cet héritage, que ce autour de l’éducation populaire.

Depuis maintenant dix ans, nous avons entamé un gros travail sur Toulouse soit les Motivés ou Victor Jara, c’est de mettre notre patte et de partager d’une autour de la mémoire de l’immigration. C’est une partie de l’histoire de France manière directe avec le public. relativement occultée, même s’il y a eu des améliorations ces dernières années.

Ce travail est important parce qu’il nous permet de comprendre l’identité commune qu’on est en train de construire. Nous défendons l’idée que le En 2012, vous aviez composé et interprété une chanson multiculturel est moderne, même si nous ne fantasmons pas. Nous savons intitulée Une vie de moins, qui parlait du quotidien en que c’est compliqué, difficile. Toutefois, on pense aussi que c’est loin d’être un Palestine. La récente offensive israélienne sur Gaza échec, contrairement à ce que peuvent dire les réactionnaires de tous bords vous donne-t-elle à nouveau envie de réagir ?

Mouss Amokrane. Bien sûr qu’on a envie d’en parler, et on ne s’en prive aujourd’hui. pas. On l’a d’ailleurs toujours fait. Le premier album de Zebda s’appelle L’Arène des Rumeurs, il est sorti en 1992 et la pochette, c’est la photo d’un enfant de La montée de l’extrême droite en France a tendance l’Intifada, un enfant avec un keffieh et une fronde. Pour nous, par notre histoire, à faire assez peur. Êtes-vous inquiet ?

Mouss Amokrane. Nous faisons partie de ceux qui tirent la sonnette d’alarme la Palestine s’inscrit comme une forme d’identité politique liée à notre vision depuis vingt ans. Donc oui, c’est inquiétant, ça l’est depuis toujours, mais ce de ce qu’est être résistant. n’est pas surprenant, parce qu’on a assisté à la création d’un boulevard pour La Palestine représente en effet depuis des décennies le symbole d’une ces idées. Il y a eu une libération d’une parole raciste décomplexée, portée non oppression, d’une colonisation incroyablement injuste et qui ne s’arrête pas. pas par l’extrême droite, mais par la droite classique, durant les années Sarkozy. Tout au long de ces décennies, on a assisté à des moments d’espoir, et cet espoir D’un autre côté, on a assisté à une énième trahison de la gauche gestion- a petit à petit disparu, pour arriver à la situation dans laquelle on est. J’aurais naire, qui a promis des choses et n’a rien fait par la suite. On se retrouve alors d’ailleurs pu répondre tout à l’heure que John Wayne, c’est Netanyahou. C’est dans un système complètement décrédibilisé. Les gens qui ne vont pas voter vraiment cette logique-là. aujourd’hui sont souvent des gens de gauche, qui ne se reconnaissent tout Aujourd’hui, on est une fois de plus choqués par la justice à deux vitesses, par la manière dont ce qui se passe est traité par les politiques internationales, simplement plus dans l’alternative qui leur est proposée.

Les résultats électoraux ne sont pas à l’image de la réalité du pays. Les surtout occidentales, pour qui il est normal qu’une agression de ce type ait lieu.

9 Sur une note plus joyeuse, vos concerts sont réputés pour être des moments festifs. Vous prenez toujours votre pied en montant sur scène ?

Mouss Amokrane. Bien sûr! Pour nous, c’est essentiel.

On a de la conscience, si on a un micro, on parle et on dit ce qu’on a à dire, mais on a toujours eu à l’esprit la notion de divertissement, de moment partagé, de fête.

La fête, c’est quelque chose qui a beaucoup de sens, parce qu’elle crée de l’harmonie humaine, et que dans toutes les situations de lutte, même les plus extrêmes, il y a toujours un moment musical, une fête, au coin du feu, un moment de partage...

18h30, Main Stage

ManiFiesta est la fête de la solidarité, il y a un message progressiste d’unité, de solidarité, de justice. De tels événements sont-ils particuliers pour vous en tant qu’artistes ?

Mouss Amokrane. Ce genre de festivals s’inscrit souvent dans une histoire, l’histoire d’un lieu, de gens qui se sont battus pour faire exister cet événement, etc. Donc on se retrouve à la croisée de chemins militants, qui créent des espaces de solidarité, de rencontre.

C’est forcément particulier et très positif.

Cela dit, ça existe dans des contextes politiques comme celui de ManiFiesta ou de la Fête de l’Huma en France, mais ça existe aussi dans des contextes plus

humanistes, associatifs ou même purement culturels. Et c’est très rassurant, ça donne de l’espoir, le fait que des gens aient l’énergie pour porter ce genre d’événements. Nous on fait de la route, on arrive, on monte sur scène, on fait du son, mais il y a tous les gens qui préparent, qui mettent en forme, etc.

Quentin Vanbaelen

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Marka > à 13h, Tente Culture Touche-à-tout à l’univers décalé, le Bruxellois Marka s’est construit une solide réputation sur scène. Entre la parution de ses albums, il écrit des chansons pour le cinéma, compose pour des pièces de théâtre et réalise depuis peu des documentaires au cours de ses voyages de tournée. Marka a joué en solo, en duo, trio, quatuor ou Big Band, chante en français, espagnol, néerlandais ou allemand. Il aime varier les plaisirs, se réinventer à chaque projet, toujours avec sa bonne dose d’humour et d’autodérision.

Dancing Morons > à 15h45, Podium Jeunes Ils ont commencé à Gand en 2008, sans réelles grandes ambitions. Leur punk « béton » hardcore du départ a depuis évolué vers plus de diversité, puis a pris une tout autre direction, incluant sax, trompette et trombone. Le résultat est à écouter sur leur premier album, Monkey Face. Echauffez-vous pour un mélange corsé de ska, punkrock, hardcore agrémenté d’une petite touche de reggae. www.facebook.com/thedancingmorons

Bruno Coppens > à 21h, Auditoire Le plus « francophonissime » des humoristes belges, jouant de Montréal à Avignon en passant par Bucarest, Dakar ou Verviers, jongleur fou des mots, Bruno Coppens a réussi en une quinzaine d’années à tracer une voie unique dans le domaine de l’humour belge.

Il est parvenu à conquérir un public de plus en plus large, au-delà de nos frontières et de l’océan Atlantique nord tout en maintenant un humour subtil et créatif.

Prima la musica > à 20h, Auditoire Avec plus de 500 concerts et 16 CD en quinze ans, Prima La Musica s’est taillé une place de choix dans le monde musical international. L’ensemble a travaillé avec des solistes tels que Barbara Hendricks, José van Dam, Isabelle Faust, Cyndia Sieden et Sabine Meyer. Son directeur artistique, Dirk Vermeulen, est réputé pour la manière dont il transpose l’interprétation historique aux instruments modernes. Le credo de l’ensemble : « La musique classique doit être jouée comme si elle était moderne, et la musique moderne comme si elle était classique. » www.primalamusica.be

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Rey Cabrera > à 21h, Tente Che Presente Fantastique concert de Rey Cabrera y sus Amigos, avec « son » (genre musical cubain) traditionnel. Rey Cabrera, qui fête cette année ses 50 ans de carrière, est de la même génération que le légendaire groupe Buena Vista Social Club, dont il est un camarade.

Squadra Bossa FT Buscemi > à 0h00, Salle de concerts Depuis 1996, le musicien et DJ Dirk Swartenbroeckx sort des disques funky sous le nom de Buscemi. Difficile de placer son style dans une catégorie : jazz, house, boss, grooves brésiliens, afro-beat, Balkans, drum’ n’ bass, dub… En tout cas, c’est très dansant, très chaud et, à ManiFiesta, on aura le plaisir de le voir live avec Squadra Bossa.

A tribute to Pete Seeger > à 16h, Tente Culture Pete Seeger (1919-janvier 2014), le grand musicien et chanteur engagé américain, icône de la protest-song, a fait partie de toutes les grandes luttes progressistes aux Etats-Unis depuis les années 1930. Cette année, ManiFiesta voulait rendre hommage à ce monument du folk américain. Avec le multi-instrumentaliste Jan De Smet (du groupe folk De Nieuwe Snaar) et le guitariste Jokke Schreurs.

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Seydina Diop

Rauw en Onbesproken

> à 18h30, Tente Culture

> à 12h45, Podium Jeunes

Né dans la capitale du Sénégal en 1970, Seydina a grandi dans une famille de griots, les chanteurs-musiciens-poètes de l’Afrique de l’ouest. Au début de 2013, Seydina a quitté Dakar et il réside maintenant dans un centre de demandeurs d’asile en Belgique. Très vite, il a repris la musique et a formé son propre group Keur Gui, ce qui veut dire « la maison » ou « l’hospitalité » en Wolof.

Ce que ça donne, venez le voir à ManiFiesta.

En 2010, le collectif hip hop gantois Rauw en Onbesproken remportait le prix du jury et celui du public au concours rock flamand De Beloften. A ManiFiesta, il sera présent en la personne de Froze – couronné l’an dernier aux Rap Awards de Flandre – et Raab, réputé pour ses textes drôles et ses tunes funky. www.rauwenonbesproken.com

Koen De Graeve et De Post

Zjef Vanuytsel

> à 14h, Main Stage

> à 15h30, Main Stage

Koen De Graeve est un acteur célèbre au Nord du pays, où on le voit tant au théâtre qu’au cinéma. Mais il sort aussi un premier album fin août. Avec son groupe (ils sont 12, tous amis et musiciens de talent), De Post, il nous sert un mix de pop-rock néerlandophone, de disco et de ballades techno.

Avec De Zotte Morgen, Houten Kop ou Ik weet wel mijn lief, Zjef Vanuytsel a créé des classiques de la chanson néerlandophone dans les années 1970. Mais il est aussi apprécié des jeunes qui ont redécouvert ses morceaux.

Son concert mêle les chansons anciennes à celles de son dernier CD et à celles, toutes nouvelles, présentées cet été.

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HK & Ministere des Affaires Populaires > à 23h, Salle de concerts Qui ne connaît pas HK et les Saltimbanks, avec leur fameux On lâche rien, le refrain du mouvement contre la réforme des pensions en France et repris depuis dans d’innombrables manifestations et luttes ? Le groupe du Nord de la France mêle des influences d’Afrique, d’Europe et d’Amérique avec des touches de blues, de chaâbi, de hip hop et de reggae. A ManiFiesta, il retournent aux sources et se produisent avec Ministère des Affaires Populaires, le groupe avec lequel tout a commencé. www.saltimbanks.fr

O’Tchalaï > à 20h, Tente Culture O’Tchalaï (« Etoile », en langue rom) existe en duo depuis 1992 (accordéon, violon et voix). En 2001, le duo s’est mué en trio dans une représentation toujours « tout terrain » (chant, violon, accordéon et contrebasse). Depuis 2007, O’Tchalaï a joint une violencelliste à l’aventure et joue soit en trio soit en quartet. http://www.otchalai.be/

Radio Bistrot > à 21h, Tente Culture Radio bistrot est un collectif liégeois qui révolutionne le débat par la musique… De l’Irish-punk au Musette accordéon, de la Cumbia à la Soul-Funk, du Balkan au Flamenco, Radio Bistrot et son bal guinguette compte bien faire danser le peuple autrement.

Ange Nawasadio > à 14h30, Tente Culture Auteur/Compositeur et artiste de scène formé aux écoles de Maurice Béjart (Mudra à Bruxelles) et au Ballet de Harlem (New York), Ange à initié le concept de l’ « Afro Soul » (l’âme afro-centrique), le lien entre les cultures noires « Africaine-EuropéenneAméricaine ».

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Médecine pour le Peuple Débat Le travail rend-il malade ?

Constats et propositions

Toutes les recherches récentes vont dans le même sens : les problèmes de santé dus aux conditions de travail – comme le stress et les troubles musculaires – sont de plus en plus fréquents.

En même temps, les dépenses de soins de santé pour les moins valides explosent. Il y a même actuellement presque davantage de personnes souffrant de perte de validité que de demandeurs d’emploi.

Cette donnée est la conséquence de choix. La manière dont on fait travailler les gens est dommageable pour la santé, et ce ne sont pas les patrons qui en paient les conséquences, mais les travailleurs.

Lorsqu’on observe comment le travail est organisé, force est de constater que les patrons ne sont en aucune manière encouragés à mener une politique de prévention. Et, in fine, c’est la société qui en paie deux fois la facture. Ce débat a pour but de montrer l’ampleur des conséquences néfastes de la politique actuelle en matière de santé au travail, et de présenter quelques propositions pour avancer dans la voie d’un changement radical.

Avec : Marianne de Troyer de ETUI (Institut syndical européen), Prof.

Lode Godderis (KUL), Maxime Coopmans (C-DAST). Modérateur : Eric Hufkens (MPLP)

Organisation : MPLP en collaboration avec le C-DAST > à 18h30 dans la salle Mistral

FEte des patients

Cette fête de la solidarité, c’est aussi la fête de nos patients : pour se retrouver autour d’un délicieux smoothie fait maison, pour partager ensemble un moment sur la plage ou encore pour suivre une des nombreuses conférences du programme.

Mais les patients viennent aussi à Manifiesta pour apporter quelque chose. Cette année, ils vous invitent à venir découvrir MPLP dans toute sa diversité : de Zelzate à Herstal, en passant par Molenbeek ou Marcinelle. Nos maisons médicales rassemblent plus de 53 nationalités !

MPLP, c’est un concentré de « zinnekes », comme on dit à Bruxelles. Alors, pour le 5e anniversaire de Manifiesta, venez découvrir MPLP à travers son cortège. Rdv à 13 h à la tente de MPLP. La maison médicale la plus originale et le plus expressive se verra attribuer le « Pingouin d’Or MPLP 2014 ». Un verre de l’amitié sera offert après la remise du Pingouin d’Or, à 14 h, dans la tente de MPLP.

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Promenade dans les dunes

La science pour tous Pour apprendre de manière agréable plein de choses intéressantes sur la santé et sur la science : rendez-vous au Salon sciences, où nos médecins et des chercheurs à l’université expliqueront entre autres les passionnants résultats de leur travail et de leurs recherches, qui restent trop souvent accessibles à un cercle restreint.

Dans la tente conviviale de MPLP, Mani-

Fiesta donne la parole à divers spécialistes.

Quant à la Bourse sciences, elle présente de manière amusante, éducative et originale divers sujets : du corps humain à la circulation routière, des particules fines dans l’air à la capacité d’empathie des singes…

Le Salon sciences aura lieu à 14h30 dans la tente MPLP

Les dunes de Bredene sont idéales pour une promenade. Du haut des dunes, on surplombe d’un côté tout le terrain du festival et, de l’autre, la vue sur la mer est splendide. La promenade est balisée et ponctuée de points d’information sur Médecine pour le Peuple et son fonctionnement. Un moment de repos idéal dans une journée de festival bien chargée. La promenade part de la tente de MPLP à 11 h, où l’on reçoit un plan du chemin.

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Les débats Solidaire à ManiFiesta Pour changer le monde, il faut le connaître et le comprendre. C’est le but de Solidaire, via son site et son mensuel. C’est pourquoi les conférences et débats reçoivent une importance particulière à ManiFiesta.

Pour cette cinquième édition de ManiFiesta, Solidaire est fier d’organiser pour la première fois tant de débats et de conférences.

Angela Davis sur le racisme et la lutte des classes L’an dernier, elle figurait déjà au programme, mais un imprévu lui a fait rater la fête. Cette année, elle avait son billet d’avion bien à l’avance. Agée aujourd’hui de 70 ans, Angela Davis est sans aucun doute l’icône la plus reconnaissable de la lutte antiraciste et féministe. Toute jeune déjà, Angela Davis était confrontée au racisme, à la ségrégation et à la violence.

Pendant ses humanités, elle a été active au sein d’un mouvement de jeunesse marxiste-léniniste. Après avoir lu Le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels, elle s’est penchée sur les problèmes de la population noire dans le contexte plus large de la classe ouvrière. Le marxisme constituant la base de son engagement, Angela Davis s’est affiliée aux Black Panthers et au Parti communiste américain. Pendant tout un temps, elle a enseigné la philosophie à l’université de Californie où ensuite, à la demande du gouverneur de l’époque — le futur président Ronald Reagan —, elle a été licenciée en raison de ses

activités politiques.

Accusée de complicité dans une affaire de meurtre et d’enlèvement, Angela Davis s’est retrouvée sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. Finalement, elle a été arrêtée et jetée en prison pour seize mois. C’est ainsi qu’elle est devenue le symbole mondial de la lutte pour l’égalité raciale. Un mouvement international s’est constitué en faveur de sa libération. À Paris, 100 000 personnes ont défilé dans les rues pour la soutenir. Les Rolling Stones (Sweet Black Angel) et John Lennon (Angela) ont composé une chanson sur elle. Après sa libération, elle a poursuivi ses activités politiques. Dans sa vision, on ne peut dissocier la lutte contre la guerre de celles contre le sexisme et contre le racisme. De même, la lutte pour les droits des homosexuels ainsi que celle pour d’autres formes de justice sociale doivent être reprises dans une seule et même lutte. > à 15h, dans l’Auditoire.

Europe, crise et résistance

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> à 13h dans l’Auditoire.

Peter Mertens est président du PTB depuis 2008. Lors

des élections communales d’octobre 2012, son nombre de voix de préférence faisait de lui le quatrième homme politique le plus populaire d’Anvers. Il siège depuis au conseil communal. Fin 2011, son ouvrage Comment osent-ils ? L’euro, la crise et le grand hold-up lui conférait une renommée nationale.

Le livre a en effet figuré pendant des semaines dans la liste des best-sellers en Flandre et a également eu du succès en traduction française.

Peter Mertens y analysait comment fonctionne l’Europe et qui y tire les ficelles. Trois ans plus tard, qu’y a-t-il de changé ? Ce débat tente de dresser un état des lieux.

Raoul Hedebouw est le porte-parole national du PTB. Dans les débats télévisés politiques, son franc-parler percutant et son humour ne passent pas inaperçus. Depuis le 25 mai, il est élu à la Chambre, où il siège avec son collègue Marco Van Hees. Lorsque le nouveau gouvernement – à l’évidence, très à droite– sera mis en place, tous deux sont bien déterminés à être au Parlement le prolongement de la résistance des syndicats et des travailleurs contre les mesures antisociales.

Emile Roemer est le chef politique du SP (parti socialiste) néerlandais, le parti qui mène une résistance active contre la politique d’austérité aux Pays-Bas et contre l’Europe néolibérale. Le parti de Roemer est devenu un important acteur du paysage politique néerlandais. Dans les sondages lors des élections parlementaires de 2012, il même flirté avec le seuil des 30 %. Emile Roemer exposera comment son parti contribue à organiser la résistance chez nos voisins du Nord, ce qui ne manquera pas d’être riche d’enseignements.

Pierre Laurent est le secrétaire national du Parti communiste français (PCF). Ancien journaliste, il a été rédacteur en chef de L’Humanité, ancien quotidien officiel du PCF, toujours proche du Front de gauche (qui regroupe le PCF, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, etc.). Pierre Laurent est aussi président du Parti de la gauche européenne (PGE) depuis 2010. Ce parti, qui compte plusieurs forces progressistes européennes, lutte dans l’Union européenne pour une Europe plus solidaire et remet en question les traités d’austérité.

Le débat sera modéré par Han Soete, rédacteur en chef de Solidaire et responsable des médias du PTB.

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Le dumping social, néfaste pour tous les travailleurs Le dumping social est probablement l’une des conséquences les plus néfastes de l’unification européenne. En votant la libre circulation des personnes, l’Union européenne a en réalité donné carte blanche aux patrons pour monter les travailleurs les uns contre les autres. Les travailleurs venus d’Europe de l’Est ou du Sud travaillent généralement chez nous pour un salaire de misère et dans des conditions pitoyables. On les retrouve la plupart du temps dans les secteurs de la construction, du transport et du nettoyage. Leur nombre est estimé à un million et demi en Union européenne, et principalement dans les pays les plus riches de l’Union.

Il existe certes une directive européenne en matière de protection sociale, mais celle-ci est insuffisante et complètement inefficace – déjà vu l’absence totale de contrôle quant à son application. Face à certes la condamnation de certains patrons, les autres ont alors redoublé d’ingéniosité pour utiliser à leur avantage cette législation européenne vague et très insuffisante.

Ainsi, les sociétés de transport créent des sociétés boîtes aux lettres en Europe de l’Est, recrutent sur place des chauffeurs et les emmènent dans des minibus vers leur destination de travail. Les entreprises de construction quant à elles créent des organisations pyramidales avec sociétés sous-traitantes où travaillent de faux indépendants locaux.

Avec, pour résultat, une diminution des emplois fixes et une pression vers le bas sur tous les salaires.

Avec Stefaan Vanthourenhout (président CSC bâtiment, industrie, énergie), Robert Verteneuil (Centrale générale FGTB), Jan Buelens (avocat Progress Lawyers Network), David Lanove (Directeur du service d’études de la Confédération construction). Modérateur : Alice Bernard (journaliste à Solidaire et membres du département des relations syndicales du PTB) > à 13h dans la Tente débat 2

Quelle intervention des syndicats dans le dEbat politique ?

Les relations entre syndicats et politique sont plutôt difficiles ces dernières années.

Que peuvent faire les syndicats pour porter les luttes des travailleurs et des travailleuses à l’agenda politique ?

Avec, entre autres, Henri Goldman (rédacteur en chef de Politique, revue de débats), Ferre Wyckmans (secrétaire général LBC-NVK), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général CNE), Katrien Verwimp (CSC Transcom), Daniel Piron (Fédération construction).

Organisation: CNE, LBC-NVK, CSC Transcom

> à 15h dans la Tente débat 2

Les femmes et la rEduction du temps de travail

A l’heure du mot d’ordre « travailler plus et plus longtemps », des mouvements de femmes proposent résolument un autre message : une réduction du temps de travail, avec maintien du salaire et embauche compensatoire. La crise actuelle démontre l’échec du système actuel, et les inégalités ne cessent de croître. Au lieu de continuer dans cette voie, ces organisations proposent une autre solution, un choix de société qui crée plus d’équilibre : la réduction collective du temps de travail.

Hommes et femmes pourraient ainsi mieux combiner travail, temps pour la famille, pour les loisirs et pour participer à un engagement social.

16 h : Moment de clôture de la Centrale Générale (FGTB) sur la libération des prisonniers politiques et syndicalistes emprisonnés en Colombie, avec Huber Ballesteros (syndicaliste colombien).

Tente Centrale Générale, village «Monde du travail»

Avec Ines Zuber (députée européenne du Parti communiste portugais), Eva Brumagne (directrice générale de Femma), Marijke Persoone (LBC-NVK) et Maartje De Vries (présidente de Marianne, le mouvement des femmes du PTB). Modératrice : Sofie de Graeve (VOK) Organisation : Comité Consultatif des Femmes (Vrouwen Overleg Komitee, VOK), Femma et Marianne (mouvement des femmes du PTB)

> à 11h dans la salle Mistral

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L’enseignement belge : sEgrEgation ou Emancipation ?

Pourquoi notre enseignement est-il champion des inégalités sociales et de la ségrégation, avec des « écoles pour riches » et des « écoles pour pauvres » ? Comment pouvons-nous contrer ce phénomène ? Faudra-t-il se battre ensemble contre les coupes budgétaires annoncées dans l’enseignement flamand et francophone ?

Avec Nico Hirtt (fondateur de l’Appel pour une Ecole Démocratique (Aped) et auteur de nombreux livres sur l’enseignement), Mie Branders (conseillère communale PTB à Anvers), Michaël Verbauwhede (parlementaire bruxellois pour le PTB et ancien président de la Fédération des Etudiants Francophones), Nele Van Parys (Comac-étudiants, déléguée étudiante) et Charles Ducal (poète).

Organisation : PTB et Comac > à 11h dans la Tente débat 1

Ecologie : bientOt A Bredene-sous-mer ?

« Le changement climatique peut encore être freiné, à condition d’agir maintenant. » C’est ce que constate l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change, ONU) dans son cinquième et dernier rapport. Et, pour intervenir aujourd’hui, il est clair que nous devons placer les leviers d’une révolution verte dans les mains de la collectivité.

Avec le Pr Frank Pattyn (ULB, glaciologue), Brigitte Gloire (Oxfam), Jean-François Tamellini (secrétaire fédéral FGTB), Natalie Eggermont (Climate Express). Modératrice: Liza Lebrun (Comac). En collaboration avec Comac > à 15h dans la salle Mistral

Le travail rend-il malade ? Constats et propositions

Toutes les recherches récentes vont dans le même sens : les problèmes de santé dus aux conditions de travail – comme le stress et les troubles musculaires – sont de plus en plus fréquents. En même temps, les dépenses de soins de santé pour les moins valides explosent. Il y a même actuellement presque davantage de personnes souffrant de perte de validité que de demandeurs d’emploi. Cette donnée est la conséquence de choix. La manière dont on fait travailler les gens est dommageable pour la santé, et ce ne sont pas les patrons qui en paient les conséquences, mais les travailleurs.

Lorsqu’on observe comment le travail est organisé, force est de constater que les patrons ne sont en aucune manière encouragés à mener une politique de prévention. Et, in fine, c’est la société qui en paie deux fois la facture. Ce débat a pour but de montrer l’ampleur des conséquences néfastes de la politique actuelle en matière de santé au travail, et de présenter quelques propositions pour avancer dans la voie d’un changement radical.

Avec : Marianne de Troyer de ETUI (Institut syndical européen), Prof. Lode Godderis (KUL), Maxime Coopmans (C-DAST). Modérateur : Eric Hufkens (MPLP) Organisation : MPLP-GVHV en collaboration avec le C-DAST > à 18h30 dans la salle Mistral

TraitE Transatlantique (TTIP) : des normes amEricaines pour l’Europe ?

En 2013, dans le plus grand secret, l’Union Européenne et les USA ont entamé les tractations au sujet du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), qui a pour but d’étendre la libre circulation du capital, des biens et des services (déjà en vigueur dans l’UE) outre-Atlantique.

Par ce traité, ce sont principalement les lois américaines très souples sur la santé, la sécurité alimentaire ou encore les organismes génétiquement modifiés qui trouvent une voie d’entrée sur le continent européen.

Avec, entre autres, Marc Maes (11.11.11), Olivier Winants (conseiller politique GUE-NGL), Prof. dr. Ferdi De Ville (Sciences politiques), Philippe De Backer (open VLD, commission européenne, sous réserve).

Organisation : fonds Vermeylen et fonds Masereel > à 11h dans la Tente débat 2

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Rencontre avec Fadwa Barghouti, porte-voix de la résistance palestinienne

Fadwa Barghouti, avocate, est l’épouse du député palestinien Marwan Barghouti. Ce dernier est enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes. On le désigne souvent comme le Mandela palestinien car il est devenu un des symboles de la résistance palestinienne et de la lutte contre la terreur et l’occupation israélienne. Le 27 juillet 2014, face à la détresse de Gaza, il lançait encore un appel du fond de sa cellule : « Je condamne l’agression barbare contre notre peuple en soulignant que c’est une agression contre toute la Palestine et la totalité de notre nation, contre tous les Arabes, les musulmans, tous les gens épris de liberté à travers le monde. (…) J’appelle les dirigeants palestiniens (…) à prendre part, aux côtés de notre peuple, à la bataille de résistance permanente. » « Le chemin de la liberté et de la dignité est pavé de sacrifices », précise-t-il.

Son épouse porte aux quatre coins du

monde la voix de résistance de son mari et de l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens. Pour elle, le message est que « la liberté des prisonniers et la fin de la colonisation ne sont pas une résultante d’un accord de paix, mais le passage nécessaire vers un accord de paix ».

Fadwa Barghouti porte aussi un regard critique sur ce que signifie le cadre du processus de paix imposé par Israël : « Depuis vingt ans, les Palestiniens font un rêve de paix. Et depuis vingt ans, nous négocions pour la création d’un État palestinien. Nous avons cru en ce processus de paix. Mais les Israéliens en ont profité pour accroître encore la colonisation. Ils essaient de changer la géographie du territoire en tentant d’obtenir une majorité juive à Jérusalem, en construisant des colonies, en isolant les villes palestiniennes… Parce que, ainsi, s’ils s’assoient un jour à la table des négociations, ils y siégeront en position de force.

Désormais, les Palestiniens ont conscience qu’ils n’en ont pas fini avec les souffrances de l’occupation et ne sont plus convaincus par ce processus de paix qui se présente comme un couvercle posé sur la question de la colonisation. » La rencontre avec Fadwa Barghouti, invitée d’honneur à ManiFiesta, sera donc l’occasion de parler des prisonniers politiques, de la résistance palestinienne, mais aussi de la récente agression militaire israélienne contre Gaza.

La rencontre est organisée par Médecine pour le Peuple et intal en collaboration avec 11.11.11. À 11h, dans l’Auditoire du Centre Staf Versluys (en anglais avec traduction vers le français et le néerlandais). À 15h, vous pourrez aussi rencontrer Fadwa Barghouti dans la tente provinciale du Brabant, et elle prendre la parole à 17h, durant le Moment Central, sur la Main Stage.

Socialisme 2.0 A Cuba : comment les Cubains affrontent-ils la crise ?

Cuba poursuit son projet de société socialiste. Comment les Cubains voient-ils le socialisme 2.0 ? C’est ce qu’aborde la conférence « Le défi de la révolution cubaine : comment construire une économie socialiste aujourd’hui ? ».

Eric Neuprez, secrétaire fédéral de la Centrale générale de la FGBT, et Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général de la CNE, y discuteront avec Milagros Valdespino, présidente (pour la province de Cienfuegos) de la plus grande centrale syndicale cubaine, celle des métiers de la santé. D’ailleurs, saviez-vous que, dans le cadre de son actualisation économique, Cuba veut doubler le salaire des travailleurs de la santé ? > à 11h, dans la salle Meltemi. > A 15 h, vous pouvez aussi rencontrer Milagros Valdespino dans le Cosy Corner de la tente Che Presente.

Organisation : Initiative Cuba Socialiste (ICS)

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Peter Mertens : « On se saigne à mort. Cela ressemble à une sorte de religion, scellée dans les textes européens. »

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Peter Mertens, président du PTB, participe au débat L’Europe compte aujourd’hui 10 millions de chômeurs en plus « Europe, crise et résistance ». Voici des extraits de la qu’avant la crise. De nouveaux emplois vont-ils être créés ? longue interview qu’il avait accordée à Solidaire pour Peter Mertens. Non, au contraire, puisqu’il n’y a toujours pas d’investissements productifs. Le secteur privé n’investit pas, il amasse l’argent. Les son numéro de septembre, qui cadrent bien avec le thème pouvoirs publics pourraient investir, mais ils sont bridés par une politique du débat. dogmatique d’économies, donc ils ne le font pas non plus. Et ensuite, il y a Cette politique d’économies semble être devenue une fatalité. Toute l’Europe résonne du même refrain: « Tout le monde va devoir faire des efforts. ».

les ménages. Leur consommation chute parce que cette politique attaque le pouvoir d’achat. La machine tombe à l’arrêt. Et maintenant même l’Allemagne tombe à l’arrêt.

Peter Mertens. On connaît désormais bien ce mantra : « Créer plus de Juste avant les élections, la chancelière allemande richesse en épargnant fortement. » Nous l’avons entendu de manière ininter- Angela Merkel a annoncé un « dur réveil ». Comme si elle rompue ces cinq dernières années. Mais où cela nous a-t-il menés ? L’Europe voulait une politique européenne d’austérité encore est maintenant au bord de la troisième récession depuis 2008. On s’est serré plus forte. De plus en plus de directives viennent de la ceinture pendant cinq ans, et ces lourdes économies n’ont rien résolu. l’Europe. Pouvons-nous y faire quelque chose ?

Nous ne sortons absolument pas du tunnel. Depuis cinq ans, l’Europe, c’est Peter Mertens. Ces directives ne tombent pas du ciel. Ce sont les diffé« bouncing along the bottom », comme on dit en anglais : on rebondit, on rents pays qui déterminent eux-mêmes la direction. Ils siègent ensemble sautille au fond du puits. Il y a eu la récession en 2008-2009, suivie par une au Conseil européen. Et, là, c’est ensemble qu’ils faible croissance d’un petit demi-pourcent. Puis ont décidé que l’Union européenne devait avoir une nouvelle récession en 2011. Suivie par une L’austérité fonctionne davantage de compétences, qu’un régime très strict très faible croissance, d’à peine 0,2 %. Puis, une d’économies devait être imposé par l’Europe, fixant comme un remède du troisième récession aujourd’hui. Et, cette fois, pas cela dans toutes sortes de pactes et règlements, seulement dans les pays de la périphérie de l’Europe.

Moyen Âge : saigner finalement réunis dans un seul grand document : L’Allemagne et la France sont aussi dans la tempête. le fameux Pacte de stabilité. C’est un texte très dur le patient jusqu’à ce qui doit faire en sorte que tous les États membres qu’il trépasse.

Mais les négociateurs du gouvernement appliquent rigoureusement toutes les économies partent cependant bien du principe que comme le veut l’Europe.

Ainsi, chaque budget doit être strictement en leurs plans vont relancer l’économie ? équilibre – cela s’appelle la « règle d’or ». Mais cela signifie que l’on limite les Peter Mertens. Nous avons déjà entendu ça en 2008. Et en 2011. Et main- marges de manœuvre des gouvernements. Un gouvernement voudrait-il tenant, en 2014, une fois de plus. Mais, entre-temps, nous sommes toujours planifier d’importants investissements dans les transports publics ou le au fond du puits. Nos négociateurs et ministres font comme si cette réalité logement social, et pour cela prévoir un déficit budgétaire ? Ce n’est plus n’existait pas. Ils veulent être les meilleurs élèves de la classe. Économiser permis. C’est une politique dogmatique absurde. Les domaines sociaux sont 17 milliards avec le gouvernement fédéral, et encore quelques milliards également affectés par cette mise sous contrôle européen. Sous peine de aves les gouvernements flamand, wallon et bruxellois. On se saigne à mort. sanctions, les recommandations européennes sur la fixation des salaires, Cela ressemble à une sorte de religion, scellée dans les textes européens. sur les pensions ou sur la sécurité sociale doivent être appliquées. C’est Le clergé économique et politique de notre pays continue à répéter encore du jamais vu : jusqu’à aujourd’hui, le domaine social était par essence une et encore ce dogme. Or les économies fonctionneront comme un remède compétence des Parlements nationaux. du Moyen Âge : saigner le patient jusqu’à ce qu’il trépasse.

24 Les dirigeants gouvernementaux ont eux-mêmes renoncé à une partie de leurs compétences…

Peter Mertens. Mais ce n’est pas tout. Les différents Parlements ont également signé eux-mêmes ce Pacte de stabilité. En mai 2013, il a été approuvé par le Parlement belge. C’est épouvantable, une telle unanimité politique.

Les Parlements flamand, wallon et bruxellois ont eux aussi approuvé le pacte. Ils ont tous voté le fait que la Commission européenne dispose de davantage de pouvoir, également dans le domaine social. On a volontairement renoncé à une part de la démocratie. Et la population n’a absolument rien eu à dire. C’est grave.

des grands groupes parlementaires européens. Et maintenant, même la locomotive allemande est immobilisée.

Un mot sur ManiFiesta. Vous y participerez à un débat en compagnie d’Emile Roemer, du SP néerlandais, et de Pierre Laurent, du Parti communiste français. Sur quoi la discussion portera-t-elle ?

Peter Mertens. Eh bien, sur ce que nous évoquons maintenant. Comment se fait-il que l’Europe ne sorte pas de cette crise ? Que le chômage de masse se poursuive ? Qu’il n’y ait pas d’investissements ? Que la spéculation financière augmente à nouveau ? Et comment se fait-il qu’il y ait un tel consensus sur cette politique européenne d’austérité ? Seul le groupe Pourquoi n’y a-t-il pas eu davantage Entre 2009 et 2014, les de la GUE-NGL, avec entre autres le PCF français et de débat sur cette question ? le SP néerlandais, s’y est opposé. Cela rend le débat deux grands groupes Peter Mertens. Très bonne question. Le Pacte est passionnant. Car tout commence par le rejet de cette une pierre angulaire de la politique et pourtant il de ce Parlement, les politique européenne d’économies, l’annulation du n’a pratiquement pas été un thème dans notre Pacte de stabilité et les traités afférents. conservateurs et les pays, ni au Parlement ni dans les médias. Mais

Comment arriver à une politique où la société l’unanimité est également grande au Parlement sociaux-démocrates, ont dispose à nouveau d’une position de monopole dans européen. Au début de cette année, j’étais à le domaine des services indispensables, comme les été d’accord dans 70 % Berlin, au journal Junge Welt, pour la sortie de la chemins de fer et la poste ? Comment assuronsversion allemande de mon livre Comment osentdes cas. Et, au plan socionous une véritable innovation publique qui parte ils ?. J’étais invité par Andreas Wehr, chroniqueur des besoins de la population ? Dans l’urbanisme, économique, ils sont et collaborateur au Parlement européen. Il m’a dans le logement, dans l’enseignement, dans les décrit l’insupportable consensus qui règne dans presque toujours d’accord. soins. Une innovation écologique par la recherche ce Parlement européen. Il n’y a quasiment aucun publique, les économies d’énergie, les transports débat polémique. Entre 2009 et 2014, la dernière en commun et l’amélioration de la qualité de l’air. législature, les deux grands groupes de ce Parlement, Une innovation sociale et démocratique par un salaire égal pour un travail les conservateurs et les sociaux-démocrates, ont été d’accord dans 70 % égal. Et en rendant les droits sociaux obligatoires. ManiFiesta, j’ai vraiment des cas. Et, au plan socio-économique, ils sont presque toujours d’accord. hâte d’y être. Et j’espère que les lecteurs de Solidaire aussi. (Rires) Les grands groupes partagent absolument la même orientation de base Han Soete depuis la crise de 2008. La politique européenne d’économies est l’enfant

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Nabil Ben Yadir est un acteur, réalisateur et scénariste belge d’origine marocaine. Il a démarré avec le film Les Barons. Son deuxième long-métrage, La Marche, a fait redécouvrir la « marche pour l’égalité et contre le racisme » de 1983, en France. Son prochain film sera un thriller politique, sur fond de défis communautaires en Belgique. Avant de se lancer dans une carrière cinématographique, il a travaillé sur les lignes de Volkswagen. > à 20h30 dans la salle Meltemi

Stefaan Vanthourenhout est

président de la CSC construction-industrieénergie. En tant que syndicaliste, il est en première ligne dans la lutte contre l’Europe du dumping social. > à 13h dans la Tente débat 2 • à 17 h, Main Stage (Moment central)

Michel Meyer est

le futur président fédéral de la CGSP, la centrale des services publics de la FGTB. Ancien secrétaire général de la CGSP Poste, il connaît bien le terrain et la réalité des services publics. > à 17h à la Main Stage (Moment central)

Jacques Pauwels est un historien belgo-canadien qui ose ramer à contrecourant de l’écriture classique de l’Histoire. Il est l’auteur, entre autres, de Big business avec Hitler et de Le mythe de la bonne guerre. Il vient à ManiFiesta présenter son nouvel ouvrage, 14-18 : la Grande Guerre des classes. > à 16h dans la Tente débat 2

Charles Ducal

est un des poètes néerlandophones les plus importants du moment. Dans ses écrits, on peut lire une grande préoccupation pour la société. Il a enseigné le néerlandais au Collège Saint-Albert d’Heverlee pendant 37 ans et est aujourd’hui pensionné. Le 29 janvier 2014, il est devenu le premier « Poète national » de Belgique. > à 13h dans la salle Mistral

Fernando González est un des Cinq cubains arrêtés à Miami et enfermés injustement pendant plus de quinze ans dans les prisons américaines. Libéré en février, il entame une tournée internationale de sensibilisation autour de la lutte que ses « frères » mènent toujours depuis leurs prisons respectives. > à 11h dans la tente Che Presente, à 13h dans la tente Débat 1

26 Raoul Hedebouw est biologiste de formation. Son engagement politique prend racine dans les luttes étudiantes de 1996 contre le décret Lebrun. Parfait bilingue et porte-parole national du PTB, il intervient régulièrement dans les débats politiques, en télévision ou dans la presse écrite. Il siège depuis 2012 au Conseil communal de Liège et depuis le 25 mai dernier député au Parlement fédéral. > à 13h dans l’Auditoire.

Ines Zuber est sociologue et membre du PCP, le Parti commu-

niste portugais. Depuis 2012, elle siège au Parlement Européen pour la Coalition Démocratique Unitaire, membre du groupe parlementaire GUE/NGL. Elle fait aussi partie de la Commission « Droits des femmes et égalité des genres » et de la délégation européenne lors de réunions euro-latino-américaines. > à 11h dans la salle Mistral

Peter Mertens est sociologue et président du PTB. Son livre Comment osent-ils ? est, avec plus de 20 000 exemplaires vendus, un des ouvrages de premier plan sur la crise. Il y défend la cause des travailleurs contre les gangsters de la Bourse, contre les caprices du libre marché, contre la culture du profit des millionnaires. Peter Mertens prône résolument un socialisme moderne, un socialisme 2.0. Depuis les élections de 2012, il mène ouvertement la lutte contre la N-VA dans le Conseil communal anversois. > à 13h dans l’Auditoire et à 17h à la Main Stage (Moment central) Maurice Lemoine a travaillé pendant des

années pour le journal français de référence Le Monde Diplomatique. Il voue une grande passion à l’Amérique latine, avec un intérêt tout particulier pour le Venezuela. > à 13h dans la tente Débat 1

Laurence Vielle est comédienne, mais aussi auteur, met-

Angela Davis est l’incontestable icône de la lutte antiraciste et

féministe. Elle a été très active dans le combat contre la guerre au Vietnam, elle s’est battue contre le racisme, le sexisme, la violence et toute forme d’oppression.

Mais, si elle a démarré l’activisme dans les années 1970, Angela Davis continue toujours à militer avec le même dynamisme, la même révolte et le même espoir en un monde plus juste. > à 15h dans l’Auditoire et à

17h à l a Main Stage (moment central)

Fadwa Barghouti est avocate et l’épouse

de Marwan Barghouti, parlementaire palestinien qui est depuis des années détenu comme prisonnier politique en Israël. Certains le voient comme le Nelson Mandela palestinien. En tant qu’avocate, Fadwa Barghouti s’efforce de faire libérer l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens. > à 11h dans l’Auditoire et à 17h à l a Main Stage (moment central)

Henri Goldman est le rédacteur en chef de Politique, Revue

de débats, un magazine bimensuel. Il est une voix respectée dans le monde des débats sur les politiques belge et internationale. Les sujets qui lui tiennent le plus à cœur sont les questions interculturelles, la migration, le conflit israélo-palestinien et la question

bruxelloise. > à 15h dans la Tente débat 2

teur en scène et poète. Dans les spectacles qu’elle crée, la parole de ceux qu’on n’entend plus est toujours centrale. Elle aime « dire les écritures », selon sa propre expression. C’est sa façon à elle d’être un porte-voix, de réinterpréter sur scène les échanges qu’elle vit au quotidien, dans la rue par exemple. > à

13h dans la salle Mistral

FrEdEric du Bus est un illustrateur, caricaturiste et chroni-

queur radio occasionnel. En plus d’illustrations pour enfants, duBus utilise ses talents de dessinateur et son regard critique sur la société pour proposer tous les jours des dessins acerbes et piquants. Il publie notamment dans La Dernière Heure et Le Soir Magazine. > à 15h dans la tente Comac

Lydia Chagoll a eu une enfance plus qu’agitée. Son père, juif antifasciste, publiait un hebdomadaire néerlandais de gauche. Quand la Deuxième Guerre mondiale a éclaté, elle a dû fuir avec sa famille jusqu’aux Indes néerlandaises. Après la guerre, elle a étudié les langues germaniques et s’est découvert des talents de chorégraphe. Elle écrit des livres sur la guerre, mais aussi sur la danse. Avec le cinéaste belge Frans Buyens, elle a également réalisé des documentaires, entre autres sur la lutte sociale des années 1960. A ManiFiesta, elle vient présenter son nouveau film Ma Bister (« Souviens-toi »), sur le peuple Rom. > à 20h30 dans la salle Mistral

Pierre Laurent a étudié l’économie. Après

ses études, il a été journaliste à L’Humanité. Depuis 2010, il préside le Parti de la Gauche européenne. En 2010, il a été élu Secrétaire national du Parti Communiste français (PCF). > à 13h dans l’Auditoire.

Emile Roemer est chef de groupe du SP à la Chambre, aux Pays-Bas. Il a démarré sa carrière comme professeur, mais s’est lancé en politique dès 1980. Son parti a obtenu un excellent score aux dernières élections. Il lutte contre le courant de « richesse privée et pauvreté publique ». > à 13h dans l’Auditoire.

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Chaque année, la plus grande foire aux livres progressistes de toute la Belgique se tient à ManiFiesta. Les éditions EPO, la librairie De Groene Waterman, Joli Mai et le PTB-shop y seront présents. Mais on peut y faire bien plus qu’acheter ses livres préférés. On peut y rencontrer des auteurs qui présentent leur travail autour d’un « Café Littéraire ».

La Première Guerre Mondiale : poésie et informations

> à 13h dans la salle Mistral

Le centenaire du début de la « Grande Guerre » sera commémoré de deux manières. D’abord sous forme de poésie.

Six poètes – issus de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles – liront des poèmes inspirés de la guerre, dans tous les sens possibles du mot. Chacun de ces poètes fait partie des plus réputés dans ce genre littéraire. De Flandre, nous accueillerons Marleen de Crée, Peter Holvoet-Hanssen et le poète national Charles Ducal.

De la Belgique francophone, ce sont Laurence Vielle, Serge Delaive et Taha Adnan qui feront le déplacement. Les

Marleen de Crée

Peter Holvoet-Hanssen

poèmes seront lus dans leur langue d’origine et, dans la mesure du possible, une traduction sera diffusée. Carmien Michels dirigera ce rendez-vous poétique.

Un autre point d’orgue de cette Foire aux livres est la présence de Jacques Pauwels. Il revient spécialement du Canada, où il réside, pour ManiFiesta. Il nous présentera son livre, prévu à la sortie début septembre, 14-18: La Grande Guerre des classes. Pauwels est un historien qui ose aller à contrecourant de l’écriture classique de l’Histoire. Son analyse de la Première Guerre mondiale est im-

Charles Ducal

Laurence Vielle

pressionnante. En presque 700 pages, il montre comment l’élite (les propriétaires terriens et la bourgeoisie industrielle) s’est unie pour déclencher une guerre contre les forces socialistes naissantes, forces qui constituaient une menace sur leurs privilèges. Il y avait donc bel et bien plus qu’un coup de feu malheureux et accidentel à Sarajevo. Jacques Pauwels est aussi un conteur fascinant, qui s’était fait connaître avec son livre sur la Seconde Guerre mondiale, Le Mythe de la bonne guerre. A ManiFiesta, il sera interviewé par Luk Alloo.

Ange Nawasadio

Taha Adnan

Ilan Pappe Aujourd’hui, le débat fait à nouveau rage autour de l’histoire d’Israël. Une voix importante dans de débat est celle d’Ilan Pappé. « Personne ne reconnaît les crimes de 1948. Alors que ce fut purement et simplement un nettoyage ethnique, dans toutes les acceptions du terme. Quand un groupe ethnique en chasse un autre, c’est de l’épuration ethnique. » Ou encore : « Tout le monde le savait. Mais l’Europe est restée silencieuse, en raison de ce qu’elle avait fait subir elle-même aux Juifs. » Dans son livre qui a fait du

bruit, L’épuration ethnique de la Palestine, Pappé envoie à la poubelle les mythes entourant la fondation de l’État d’Israël. Ilan Pappé, qui est juif lui-même, était professeur de sciences politiques et d’histoire du Moyen-Orient à Haïfa. En 2007, il a dû quitter Israël en raison de ses critiques à l’égard du pays. Aujourd’hui, il enseigne à l’Institut des études islamiques et arabes d’Exeter. Il est devenu l’un des principaux porte-parole de la cause palestinienne. > à 14h dans la salle Meltemi

Jacques R. Pauwels

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Bande dessinée

Cette année, la bande dessinée viendra enrichir les rayons de la Foire aux Livre pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Plusieurs auteurs seront également présents.

Frédéric du Bus

Dubus est un dessinateur et humoriste belge né le 11 novembre 1963 à Bruxelles. Dubus est à la fois caricaturiste (Pan, La Dernière Heure - Les Sports, La Gazette de Liége, Le Vif-L’Express...), auteur de BD et illustrateur. Illustrateur d’une dizaine de livres pour enfants, dont le best-seller Léonie dévore les livres (Casterman). De 2006 à 2010, avec André Lamy, il a animé sur Bel RTL Votez Pour Moi, une émission qui parodie la politique belge. > à 15h dans la tente Comac

Sylvain Ricard et Guillaume Martinez

Sylvain Ricard et Guillaume Martinez reviennent sur le mouvement politique des Black Panthers, au travers d’une histoire de la ségrégation raciale aux USA à la fin des années 60. Le héros Vermont Washington incarne le militant typique des Black Panthers : jeune, opiniâtre et certain des valeurs qu’il entend défendre jusqu’au bout. En habile scénariste, rompu

aux causes sociales qu’il a pris l’habitude d’évoquer (les prisons, les violences faites aux femmes, l’euthanasie...), Ricard prend soin de ne pas stigmatiser son propos. L’idéalisme est variable selon les personnages : certains s’enferment progressivement dans le militantisme aveugle (Annette) ; d’autres demeurent de bonne volonté (Pete) ; d’autres encore ont perdu toutes leurs illusions (le père). Avec un lavis à l’encre de Chine, Martinez livre un noir et blanc d’une grande justesse, parfaitement adapté à la gravité du propos. La narration emprunte quant à elle une rythmique à la fois chronologique et chapitré: le quotidien de Vermont est tour à tour illustré par les 10 points du programme revendiqué par les Black Panthers. > à 15h dans la tente Comac

Thomas Gunzig a annulé sa venue. Mais pas de panique, deux nouvelles têtes d’affiche seront bien là : l’écrivain Valère Staraselski et le journaliste Etienne Bours, auteur de la seule biographie de Pete Seeger en français.

Valère Staraselski > à 16h30 à la Foire aux livres

Louis Theillier

Louis Theillier est l’auteur de la BD Johnson m’a tuer. Le 31 janvier 2011, la multinationale Johnson Matthey annonce la fermeture de son site bruxellois et le licenciement de ses 300 travailleurs, alors qu’elle est largement bénéficiaire. Travaillant dans l’entreprise depuis 5 ans, Theillier décide de réaliser le journal de bord du conflit social, avec le Bic fourni par l’employeur. Il relaie au jour le jour les évènements au sein de l’usine à travers un blog BD de façon à mettre en lumière la situation, particulièrement représentative du malaise social ambiant. > à 15h30 dans la Foire aux livres

etienne Bours > à 13h à la Foire aux livres

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Poésie La Grande Guerre La Première Guerre mondiale sera le thème de la première édition d’un événement consacré à la poésie et qui se tiendra désormais chaque année à ManiFiesta. Charles Ducal, récemment couronné « poète national » (une initiative littéraire bilingue), et Peter Holvoet-Hanssen rassembleront sur scène des poètes de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, qui liront des extraits de leurs œuvres ayant trait au thème de la guerre. Les lectures seront en français, en néerlandais et en arabe ; une traduction est prévue. > à 13h dans la salle Mistral

One-man show Bruno Coppens Le plus « francophonissime » des humoristes belges, jouant de Montréal à Avignon en passant par Bucarest, Dakar ou Verviers, jongleur fou des mots, Bruno Coppens a réussi en une quinzaine d’années à tracer une voie unique dans le domaine de l’humour belge. Il est parvenu à conquérir un public de plus en plus large, au-delà de nos frontières et de l’océan Atlantique nord tout en gardant son humour subtil et créatif. > à 21h dans l’Auditoire

Film

Ma Bister

Fin mars, Lydia Chagoll (82 ans) présentait son nouveau documentaire, Ma Bister (« souviens-toi »), qui évoque l’histoire des peuples Sinti et Rom, toujours méconnue, tout comme la stigmatisation, la discrimination et l’oppression de cette population depuis le 17e siècle. Lydia Chagoll rapelle que le génocide dont elle a été victime durant le régime nazi n’est même pas reconnu par certains historiens. Outre le génocide commis par les nazis, le film montre également comment ce peuple est vu et traité par les gouvernements de différents pays européens. Un film passionnant et nécessaire pour mieux comprendre la situation des Roms – et, plus largment, des réfugiés. > à 20h30 dans la salle Mistral

Film

Somville, un artiste parmi les hommes Le peintre communiste Roger Somville, décédé le 31 mars 2014 à l’âge de 90 ans, a fait l’objet d’un excellent documentaire réalisé par Jean-Christophe Yu. Somville plaçait l’être humain au centre de son art. Pour lui, peindre signifiait « donner du sens », « capter le mouvement du monde et transfigurer ce qui se passe dans la rue ». « Parce que, disait-il, toujours, les grandes idées viennent de la rue !

Et c’est après que les artistes les sai-

sissent, pas à l’avance ; c’est l’idéologie bourgeoise qui a mis dans la tête des artistes qu’ils étaient à l’avance de leur temps. Ce n’est pas innocent : projeter les artistes dans un avenir hypothétique en leur faisant croire qu’ils sont en avance sur leur temps, c’est évidemment les couper de la réalité sociale. » Un film sur un grand artiste, passionné et passionnant, aussi haut en couleur que ses puissants tableaux sur les combats de notre temps.

> à 18h30 dans la salle Meltemi

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Film

La Marche Fin 1983, 17 personnes entamaient une marche de Marseille à Paris afin de sensibiliser les Français sur les questions d’égalité et de racisme. A l’arrivée, ils étaient 100 000… La « Marche pour l’égalité et contre le racisme » a marqué l’époque, sans pourtant arriver dans les livres d’histoire. C’est cet événement qu’a porté à l’écran Nabil Ben Yadir, le réalisateur des Barons. « Cette histoire m’a bouleversé, confiait-il au journal Solidaire. Quand j’ai lu cette histoire de France qui a été écrite, réécrite, déformée, je me suis dit qu’il fallait absolument la raconter. » Il précisait aussi : « Avant, le discours raciste était tenu par une personne qui était directement liée à l’extrêmedroite et qui criait. Maintenant, le même discours se retrouve dans des partis « démocratiques ». La projection sera introduite par le réalisateur.

> à 20h30 dans la salle Meltemi

Exposition

Exposition

Frans Masereel Peintre, graphiste et sculpteur sur bois, Frans Masereel (1889-1972) est une toute grande figure internationale de l’art belge. Egalement homme d’engagement, son parcours et son œuvre épousent toutes les lutte pacifistes et populaires du 20e siècle – les nazis le rangeront par ailleurs dans la catégorie de « l’art dégénéré » (avec Chagall, Kandinsky, Kokoschka, Otto Dix, Grosz…). L’écrivain Stefan Zweig disait de son œuvre : « Si tout [des créations de Masereel] était anéanti (..) et qu’il ne restât plus que les bois qu’il a gravés en dix ans, on pourrait, avec eux seuls, reconstituer le monde d’aujourd’hui. » La mini-exposition à ManiFiesta présentera plusieurs pièces originales, grâce au prêt par Roland Laridon. La plupart sont des gravures sur bois appartenant à la série Mon Pays. > de 11h à 18h dans la Grande salle - Foyer

Les pêcheurs de Gaza et la mer, une histoire d’amour en danger En 2012 et 2013, la photographe belge Asmaa Seba a passé 9 mois à Gaza. A ManiFiesta, on pourra voir une exposition tirée du travail qu’elle y a réalisé.

Une manière d’être et de vivre, une passion avec la mère de toutes les mers, une cohabitation ancestrale, une communion avec la nature, l’immensité bleue n’offrant aucune limite.

La nuit, les lumières s’alignent le long de la ligne d’horizon.

Celle des douzaines de petites embarcations. Parfois, un fort halo de lumière vient rompre la quiétude de la nuit. C’est que l’autorité israélienne veille. A ce que les pêcheurs restent dans les limites imparties. Comme quoi, la mer n’arrête non plus pas le mur, même si la stabilité de l’éco-système en est bouleversée. Quand pêcher aussi devient dangereux, c’est une histoire d’amour ancestrale qui en prend un coup. > de 11h à 18h dans la Grande salle - Foyer

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ManiFiesta | Exposition Frans Masereel

Les convulsions d’un siècle en noir et blanc C’est une toute grande figure internationale de l’art belge qui sera présente à ManiFiesta, sous la forme d’une mini-exposition. Par ses choix artistiques, philosophiques et politiques, le parcours de Frans Masereel s’est confondu avec toutes les grandes luttes du 20e siècle.

ManiFiesta, c’est aussi l’occasion d’aller admirer quelques œuvres originales de Frans Masereel (issue de la série Mon Pays/Mijn Land), et de mieux découvrir cet artiste extraordinaire tant par sa création que par son parcours. Tous les ouvrages de référence de l’histoire de l’art accordent en effet une place de choix au dessinateur, peintre et graveur Frans Masereel (1889-1972) – également inventeur du « roman en images », ce qui lui a valu d’être reconnu « grand maître xylographe » (graveur sur bois) de l’Europe de l’Entre-deux-guerres en Allemagne, aux États-Unis, en Chine et en URSS. En effet, bien avant la Belgique, ces pays ont reconnu la valeur du travail de cet artiste qui fut l’ami d’intellectuels comme Stefan Zweig, Émile Verhaeren, Thomas Mann, ou Romain Rolland.

Pacifiste, anticapitaliste, empreint d’une grande foi en l’humanité, de combativité et de compassion, Masereel a laissé une œuvre aussi engagée qu’abondante – à la fin de sa vie, sa main droite était d’ailleurs entièrement déformée par le maniement incessant des outils de gravure.

A priori pourtant, rien ne prédestinait ce fils de rentier de la grande bourgeoisie gantoise francophone à se ranger aux côtés des luttes populaires. Deux personnalités déterminantes vont cependant peser sur le futur artiste. D’abord, celle de son beau-père – son père décède alors que Frans n’a que 5 ans, et sa mère se remarie avec un médecin gantois libre-penseur, démocrate et pacifiste dont les idées radicales en matière de liberté et de solidarité marqueront la vision de Frans pour un monde meilleur et une société plus juste. Ensuite, celle du dessinateur et graveur Jules De Bruycker, qui sera son professeur à l’académie des Beaux-arts de Gand. En effet, à l’athénée, Frans est un élève médiocre, rêveur et indiscipliné, qui se montre uniquement intéressé par le dessin. Ses parents l’inscrivent donc à l’école technique, où il acquiert une formation dans les métiers du livre : typographie,

lithographie et composition. Il suit aussi des cours du soir à l’académie.

Avec Jules De Bruycker, artiste engagé attaché au prolétariat gantois, il découvre la réalité sociale du Gand de l’époque, qui le révolte : la pauvreté, les conditions misérables de la classe ouvrière, les cortèges des protestations… Ce sera la base de son engagement en général.

En 1911, il voyage à Paris où il rencontre sa future épouse. Il s’installe dans la capitale française et publie ses premiers travaux. Il s’oppose à la haine entre les peuples et rallie la cause pacifiste. Lorsque la guerre éclate, pour Masereel et ses amis, c’est le désespoir et, simultanément, la volonté de réagir par l’art et l’écriture. Il s’exile à Genève, où il collabore à la Croix-Rouge, rejoignant ainsi le milieu international de pacifistes centré autour de l’écrivain français Romain Rolland – ennemi public numéro un des patriotes français pro-guerre – et d’Henri Guilbeaux, propagandiste radical d’un mouvement syndical révolutionnaire qui va le présenter à Rainer Maria Rilke, à Emile Verhaeren, à l’écrivain Stefan Zweig dont il deviendra l’ami intime…

A Genève, Masereel dessine des illustrations antimilitaristes qui dénoncent de manière virulente les horreurs de la guerre et la folie collective qui s’est emparée de l’Europe. Sa carrière est définitivement lancée lorsqu’il acquiert une renommée internationale avec sa participation, de 1917 à 1920, à La Feuille, quotidien indépendant qui « veut combattre la haine et les préjugés, en essayant de révéler la vérité et porter un jugement impartial sur tous les peuples belligérants sans distinction ». Militaristes, nationalistes, colonialistes, fabricants d’armes : tous sont dénoncés par La Feuille avec un dessin-éditorial de Masereel en première page.

Le « frère des humains » C’est le début d’une impressionnante production graphique qui se compose pour la plus grande partie de gravures sur bois, où Masereel développe son style personnel. Dans leurs durs contrastes entre noirs et blancs, leur simplification des lignes et leur géométrie, ses illustrations constituent un virulent réquisitoire contre l’injustice, une accusation directe contre la violence et l’horrible appareil de guerre et du pouvoir.

L’art sans l’engagement ne l’intéressera jamais. « L’esthéticisme, la pure recherche de la forme parfaite, ne m’aurait absolument pas satisfait, at-il écrit. Je me suis toujours senti le frère des humains, et la forme que je me suis appropriée m’a autorisé à exprimer ce que je voulais dire. »

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En 1922, il rentre à Paris, vit un temps à Berlin, où il illustre la revue de la Jeunesse communiste allemande et se lie d’amitié avec le peintre expressionniste George Grosz, militant communiste et antinazi, qui migrera aux Etats-Unis lors de la prise de pouvoir par Hitler. Ce n’est qu’en 1929 que Masereel revient pour la première fois en Belgique pour voir sa famille. Les socialistes Camille Huysmans et Emile Vandervelde avaient déjà tenté de le faire revenir au pays (il était « traître à la patrie » vu son exil suisse), mais il avait fallu attendre 1929 pour la loi d’amnistie. 1929 est également l’année de la première rétrospective Masereel en Allemagne. Les expositions vont alors se succéder dans toute l’Europe. Cette période est également marquée par ses deux

voyages en Union soviétique en 1930 et 1936, où l’œuvre de Masereel est bien connue et où l’accueil est impressionnant. En 1932, il participe au Congrès mondial contre la guerre et le fascisme à Amsterdam et monte encore deux expositions en Allemagne, les dernières avant la Seconde Guerre mondiale. En effet, sa vision sociale et pacifiste n’est nullement désirable dans le Troisième Reich. Ses romans en images et livres illustrés sont confisqués par le régime nazi et détruits dans un autodafé. Il y en aura cependant des éditions-pirates en… Chine, à plusieurs milliers d’exemplaires ! Masereel les découvrira en 1958, à son grand étonnement, lorsqu’il se rendra au pays de Mao.

Un numéro exceptionnel d’Etudes marxistes sur la Première Guerre mondiale Partout dans le pays, on commémore le centenaire de la « Grande Guerre ». Cette guerre qui sera baptisée plus tard « Première Guerre mondiale », et restera populairement connue comme la « guerre 14-18 ». Le numéro fouillé mais très accessible d’Études marxistes est un must pour tous ceux qui souhaitent passer au crible les causes sociales et politiques profondes de cette guerre. Études Marxistes n°106 est un numéro à ne pas manquer, disponible au PTB shop, Boulevard Lemonnier 171 à 1000 Bruxelles (www.ptbshop.be) au prix de 7,5 euros.

Un abonnement d’un an revient à 24 euros pour quatre numéros (22 euros par domiciliation).

Plus d’infos : www.marx.be

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Aragon, Picasso et Mao En 1940, les époux Masereel fuient Paris. Commence une série de pérégrinations jusqu’à ce qu’ils trouvent refuge en Avignon, où il survivent vaille que vaille. Masereel rencontre Louis Aragon et sa femme Elsa Triolet et, via eux, travaille pour la Résistance en composant tracts et feuilles d’information. Après la guerre, il enseigne quelque temps à l’école d’art de Sarrebruck puis, en 1951, il s’installe définitivement à Nice, où il se lie d’amitié avec Picasso. Malgré une vision artistique assez divergente, les deux hommes s’entendent merveilleusement bien. Deux expositions conjointes résultent de cette entente cordiale.

Les années 1950 et 1960 sont des années d’expositions, de rétrospectives, de reportages télévisés, de remises de prix et, toujours, de travail intensif. Ce n’est qu’en 1951 que la Belgique lui rendra hommage en le nommant membre de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts, et en organisant de grandes rétrospectives à Bruxelles, Gand et Liège. A 62 ans, le Flamand devient enfin prophète dans son propre pays, alors qu’il a acquis depuis belle lurette une renommée internationale. Il est particulièrement populaire en Chine, où il se rend en 1958 et où il découvre qu’il a influencé plusieurs artistes de ce pays.

A ce propos, une anecdote est symptomatique. En 1977, lors d’une rencontre diplomatique entre la Chine et la Belgique, Mao s’enquiert de l’artiste auprès du Premier ministre de l’époque, Léo Tindemans. Celui-ci lui répond « qu’il se porte très bien »... En fait, Masereel était décédé depuis cinq ans, en 1972, après voir donné le droit d’utiliser son nom pour un fonds culturel du Parti communiste belge, le Fonds Masereel.

Elisabeth Mertens Remerciements à André Van de Vyver, spécialiste de Frans Masereel, pour ses informations.

> de 11h à 18h dans la Grande salle - Foyer

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PUB HORIZON

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Pour tous les jeunes à partir de 14 ans, Comac, le mouvement de jeunes du PTB, a prévu un programme tout particulier. Retrouvez la tente Comac-écoles et Comac-quartiers sur la Place des jeunes.

11h-13h : Grand jeu « Les 12 travaux du Che » 6 Un grand jeu par équipes, avec des épreuves qui feront traverser le site de ManiFiesta de part en part, tout en découvrant les différents aspects de la fête. L’équipe gagnante recevra un prix spécial.

6 Qu’on soit seul ou en bande, les 12 travaux du Che est l’occasion de rencontrer les autres jeunes qui participent à ManiFiesta et de s’amuser ensemble.

6 Le jeu se déroule de 11h à 13h, et on peut s’inscrire jusqu’à 12h.

6 La remise des prix a lieu à 13h45 dans la tente de Comac-écoles et Comac-quartiers.

14h30-16h30 : Concerts, ateliers, rencontre 6 Atelier « personnalise ton t-shirt » avec des pochoirs engagés 6 Atelier/débat sur le racisme : d’où il vient, qui il sert, comment le combattre ?

6 Ambiance conviviale dans la tente : viens découvrir Comac, t’acheter des badges, passer un moment de détente avec d’autres jeunes…

16h30 : ManiFiestons!

15h : concert du gagnant du concours ManiFiesta on Tour Catégorie moins de 18 ans. 6 Sur la scène de la Place des jeunes.

Parce qu’on veut montrer que les jeunes sont dans la place et mettre le feu à cette fête, on veut rassembler un maximum de jeunes pour se rendre en cortège-manif au grand Moment central de ManiFiesta !

6 Rendez-vous à 16h30 à la tente de Comac-écoles et Comac-quartiers.

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11h30: DJ Murmurally Kollectiv 12h15: 1er Vainqueur du concours muscial « Jeunes Talents » des ManiFiesta On Tour (+ 18 ans) 12h45: Rauw en Onbesproken (R&O) 15h: 2ème Vainqueur du concours muscial « Jeunes Talents » des ManiFiesta On Tour (- 18 ans) 15h30: The Dancing Morons

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11h : Tournoi de football Avec ACV-jongeren West Vlanderen et ABVV-jongeren West vlanderen : inscris-toi !

13h30 : Moment central étudiant avec drink de rentrée offert Austérité et coupes budgétaires: quelles perspectives et priorités pour la jeunesse? Interventions du président de la VVS ( Vlaams Vereniging van studenten), Bram Roelands, et de la présidente de la FEF (Fédération des Étudiants francophones), Corinne Martin, ainsi qu’une intervention de Fadwa Barghouti sur la situation en Palestine et la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions.

15h : Expo-rencontre « Art engagé » Avec une « surprise des artistes ».

Mise en place de workshop : Initiations à la pratique d’une forme artistique, découverte d’œuvres d’art engagé, discussion avec les auteurs sur leur vision de leur travail et de leur profession.

6 Expo BD sur les Black Panthers: « Motherfucker » – Guillaume Martinez – Sylvain Ricard 6 Battle BD: Donnez un thème aux caricaturistes challengers – avec Dubus (FR) + artiste à confirmer 6 Street Art: 4 grapheurs vous apprendront à faire un grand tag sur la Palestine 6 Atelier interactif de photographie 6 Expo peinture A. Lambotte « Personnages historiques engagés » + concours Qui est-ce? : Retrouve les noms de toutes les personnalités peintes et gagne un prix !

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Tous à bord ! Cette année, PioFiesta part en voyage… Après avoir passé le check-in, les plus jeunes festivaliers pourront découvrir toute une série d’ateliers, d’activités créatives, de spectacles fous… placés cette année sous le signe de pays des quatre coins du monde.

Eric Baranyanka chante, raconte et joue des contes d’Afrique

A son arrivée, chaque visiteur reçoit un PioPasseport, qui contient de chouettes infos sur les différentes destinations.

On tapera sur un cajón (instrument de percussion) du Pérou, on dansera à l’orientale, on écoutera des contes africains ou on mettra le cap sur le Brésil pour apprendre les mouvements de la capoeira… Quant au spectacle De ballen van Balltazar, il nous emmène dans l’histoire des Roms, aux côtés de Paco et Balltazar. Bienvenue au terminal d’embarquement de PioFiesta !

Originaire du Burundi, Eric Baranyanka est une espèce de mille-pattes de l’art et de la créativité. Il est musicien, chanteur, auteur de contes et de chansons, compositeur et, surtout, maître-conteur. Ce grand ami des enfants divertira avec plaisir les plus petits avec son groupe, le Choco Gang. Une manière amusante et ludique pour les enfants de découvrir un morceau de l’ancestrale culture africaine.

PioBistro Soif ou un petit creux ? Direction le PioBistro où crêpes, brochettes de fruits et smoothies frais figurent à l’assortiment. On peut aussi bien pique-niquer sur la pelouse – c’était une proposition spontanée de quelques parents lors des éditions précédentes. Cette année, de petites couvertures sont même prévues à cet effet.

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Des bijoux en stéatite La stéatite (ou pierre à savon) est une pierre très tendre, composée de talc. C’est simple : on choisit son propre morceau de stéatite, on le façonne à la lime jusqu’à en faire une figurine à son goût, on perce un petit trou, on enfile une cordelette, et le tour est joué : grâce à cet atelier, vous voilà le fier créateur-possesseur d’un bijou absolument unique !

Première classe !

Olivia Bodiskinny doit prendre l’avion pour la première fois de sa vie. Alors que l’heure du départ approche, elle perd peu à peu le contrôle de la situation… Ce qui donne lieu à des situations hilarantes dans lesquelles la clownerie, l’acrobatie et la musique jouent le rôle principal. Echauffez vos zygomatiques pour First Class !

Cerfs-volants On fabrique son propre cerf-volant, on le décore selon son goût, et hop ! c’est parti pour le faire virevolter dans le vent de la côte…

Danse persane La danse persane est une combinaison de gracieux mouvements orientaux enchaînés dans une chorégraphie fluide. Via des amis iraniens, Annick en est devenue une passionnée. Avec elle, on apprendra à effectuer les mouvements.

Et, comme la tenue ad hoc est prévue pour tous les participants, l’atmosphère sera résolument orientale. Dépaysement garanti.

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Les balles de Balltazar Dans ce spectacle, l’histoire de Balltazar et Paco a pour toile de fond celle des Roms venus d’Europe de l’Est. C’est en néerlandais, mais c’est également captivant si on ne comprend pas trop : les techniques du cirque (acrobaties, jonglerie…) sont en effet impressionnantes et les situations, drôles et loufoques, séduisent d’emblée, quel que soit l’âge.

Diwanat/De Grenzen/Frontières Jokke Schreurs & Abdelkader Zahnoun « Frontières » : la langue berbère ne dispose pas de mot équivalent.

En arabe, on parle de « diwanat », vocable dérivé du mot français « douane ». Avant la colonisation, l’Afrique du Nord ne connaissait pas le concept de « frontière ». Et pourtant, les frontières ont joué un rôle important dans la jeune vie d’Abdelkader Zahnoun. Il en a franchi beaucoup, et ce n’était pas toujours son propre choix. Diwanat est une représentation musicale qui retrace un aperçu du parcours de jeunes Berbères qui partent en quête d’une meilleure vie et qui, finalement, arrivent en Europe de l’Ouest, et plus spécifiquement ici, en Belgique.

Percussion indonésienne Le Balinais Made Agus Wardana est un virtuose du gamelan, instrument de percussion traditionnel des orchestres indonésiens. Pour PioFiesta, il organise spécialement un bref concert d’enfants qui jouent de cet instrument, suivi d’un atelier où tout le monde est le bienvenu.

Ginga Mundo : Atelier Capoeira La Capoeira est tout à la fois une danse et un sport de combat qui puise ses origines dans les jeux et rites amenés par les peuples africains

au temps de l’esclavage au Brésil. Le Capoeira club Ginga Mundo de Gand animera un atelier de cet art martial ludique. Destiné tant aux jeunes qu’à ceux qui le sont moins.

Los Walters : Atelier de jonglerie Après dix ans de formation et de trajectoire de travail séparées, ces deux personnages multidisciplinaires ont découvert qu’ils partageaient non seulement le même nom (Walter), mais aussi la pratique des mêmes disciplines. Ils ont alors décidé de

fonder leur compagnie, dont le nom allait de soi : « Los Walters ». Ils mêlent techniques de cirque – jonglerie, clownerie…– et improvisation afin d’emmener le public dans des moments de poésie, de sensibilité et d’innocence, le tout avec beaucoup d’humour.

Los Walters présentent Infinito Les deux artistes proposent Infinito, un spectacle de salle adapté au chapiteau et à la rue, utilisant les techniques de la jonglerie, du monocyclegirafe et une bonne dose de clown, un univers sans paroles et fait de complicité avec le public.

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Jiu-jitsu Un super-héros sommeille-t-il en vous ? Faites ici vos premiers pas dans l’arène et lancez-vous dans ce sport de combat oriental. > De 11 h à 17 h sur le terrain, en face de la Main Stage

Mini-golf Fidèle à ses bonnes habitudes, ManiFiesta vous propose de jouer au mini-golf : le terrain de mini-golf « Parasol » est disponible gratuitement.

Danse chinoise : Yangko et Yaogu

Vingt femmes d’origine chinoise danseront à plusieurs endroits sur le site de ManiFiesta. Elles présenteront des danses traditionnelles chinoises séculaires, comme le Yangko et le Yaogu, qui sont un régal pour les yeux, mais aussi bénéfiques pour le corps et l’esprit. > De 13 h à 17 h sur le terrain

Fédération des Fous

La Fédération des Fous, rassemblement d’artistes de la scène comme de la rue. Basée sur Ath en Hainaut, la fédération réunit des artistes belges et français pour la plupart. Magiciens, clowns, sculpteurs de ballons, cantatrices, etc... A l’occasion de Manifiesta, les échassiers seront à l’honneur, ils déambuleront sur le site en crachant du feu, accompagnés de leurs pantins quelques centimètres plus bas. > De 13 h à 17 h sur le terrain

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Parties d’échecs simultanées

Kasama

Venez vous mesurer au prodige des échecs Arno Sterck. Pas besoin d’attendre, tant les capacités de concentration d’Arno sont exceptionnelles. Il parvient à rester calme et concentré … en jouant plusieurs parties d’échecs en même temps. > 13h à 17h, Grande salle - foyer

Les musiciens de Kasama reviennent sur les grands chants de lutte de la mémoire collective, et ce en anglais, italien, espagnol, néerlandais et français. Le groupe compte des membres du PTB des quatre coins du pays et est en perpétuelle évolution. Kasama déambulera sur tout le terrain de ManiFiesta pour y répandre sa super ambiance empreinte de folk – et de révolution. > De 13 h à 17 h sur le terrain

Initiation à la boxe

Sortez vos chaussures et vos vieux gants de boxe et venez tester vos réflexes et – qui sait ? – votre capacité à vous mesurer à Felix Savon, champion de boxe cubain. > A 11 h, 12 h et 15 h 30 sur le terrain

Organisatie: Fire Gym et ICS

BIM OUTDOOR

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Marianne

Marianne est le mouvement des femmes du PTB. Dans la tente de Marianne, chaque groupe du mouvement se présentera, ainsi que les différentes activités qu’ils ont organisées l’an dernier. On peut ainsi s’inspirer les uns les autres et tisser des liens. On pourra aussi y déguster d’excellents desserts originaux et prendre un thé ou un café.

Marianne propose également un quizz pour tester sa connaissance des programmes électoraux, ainsi qu’une foule d’informations sur la thématique des femmes. Les membres de Marianne seront évidemment présents pour répondre à vos questions et partager leur expérience de la

intal

lutte sociale pour des droits égaux pour tous. Vous pourrez enfin profiter d’une performance musicale. À 14 heures, « Duwoh » emplira la tente de sa musique chaleureuse teintée d’une touche de sarcasme. L’accordéoniste Bernard Van Lent et la chanteuse Anke Hintjens – également militante et féministe – interpréteront des chansons, connues et moins connues (en français, néerlandais et allemand), sur la crise et l’injustice, mais aussi sur la résistance, l’espoir et l’amour.

Votre cœur bat-il pour le Sud en résistance ? Venez donc jeter un œil dans la tente d’intal, au milieu du village international. Autour d’une bière palestinienne et au son de la musique congolaise, vous pourrez faire connaissance avec les membres et les campagnes de ce mouvement belge pour la solidarité internationale, actif en Amérique latine, au Congo, aux Philippines, au Moyen-Orient… Peut-être y a-t-il un groupe intal actif dans votre région ? Ou, qui sait, avez-vous envie de le lancer vous-même ?

Musique congolaise À 14h et à 16h, la tente intal résonnera des sons de la musique congolaise, avec pas moins que Sylvie Nawasadio (ancienne de Zap Mama), qui interprétera des chants traditionnels et de lutte congolais.

Un moment de détente idéal.

Action de solidarité avec la Palestine À 16h30, une manifestation débutera depuis la tente d’intal dans le village international. En solidarité avec le peuple palestinien, de nombreuses organisations protesteront contre toute forme de coopération avec G4S, une entreprise qui soutient l’occupation israélienne. La manifestation prendra fin à la Main Stage, là où, à 17h, commencera le Moment Central de ManiFiesta.

Plus d’infos sur www.intal.be

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Che Presente, événement du mouvement de solidarité Iniciativa Cuba Socialista (ICS), est LA fête annuelle des amis de Cuba et de l’Amérique latine. Elle en est à sa 21e édition et se déroule pour la quatrième fois à ManiFiesta.

Mojitos et autres délices La tente Che Presente est aussi le lieu où se rendre pour déguster un délicieux mojito – le véritable ! –, à base de rhum cubain Havana Club, à siroter à l’aise sur un des fauteuils du Cosy Corner. On peut aussi y admirer l’exposition d’affiches cubaines « Pour la paix, contre la guerre » et s’informer sur Cuba au stand d’ICS. Par ailleurs, à la foire du livre (à l’intérieur du centre Staf Versluys), ICS présente plusieurs livres à propos de Cuba.

Socialisme 2.0 à Cuba. ¿Qué es eso?

Comment les Cubains voient-ils le socialisme 2.0 ? C’est ce que tentera de développer la conférence « Le défi de la Révolution cubaine : comment construire une économie socialiste actuelle ». Eric Neuprez, secrétaire fédéral de la Centrale générale de la FGBT, et Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général de la CNE, y discuteront avec Milagros Valdespino, présidente pour la province de Cienfuegos de la plus grande centrale syndicale cubaine, celle des travailleurs de la santé. D’ailleurs, saviez-vous que, dans le cadre de son actualisation économique, Cuba veut doubler le salaire des travailleurs de la santé ? La conférence se déroule de 11 à 13 heures.

A 15 heures, on peut rencontrer Milagros dans le Cosy Corner de la tente Che Presente.

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Conférence sur – et avec – les Cuban Five Comme les années précédentes, ICS invite des membres des familles des Cuban Five.

Après 16 années, l’évolution de l’affaire semble enfin s’accélérer, de plus en plus de voix s’élevant aux Etats-Unis en faveur d’une révision des relations de guerre froide avec Cuba. Pour les Cubains, la libération des trois derniers des Cuban Five, toujours emprisonnés aux EtatsUnis, en est une condition. C’est cette question qu’abordera la conférence « La liberté des Cuban Five, clé pour un possible dégel dans les relations américano-cubaines ». Participants : Fernando González, un des Cuban Five récemment libéré, Maurice Lemoine, spécialiste de l’Amérique latine, et Angela Davis, la célèbre militante pour la libération des prisonniers politiques. Fernando González fera le point de la situation. La conférence sera modérée par Katrien Demuynck, coordinatrice européenne de la campagne Free the Five. En juillet, elle a pu rendre visite à l’un des Cinq, Gerardo Hernández, dans la prison fédérale de Victorville, en Californie. À 11 heures, on pourra rencontrer Fernando González, qui ouvrira alors l’exposition d’affiches cubaines « Pour la paix, contre la guerre » dans la tente de Che Presente.

« E duve vo de vuve » Vous pouvez aussi agir en participant, entre 12h et 16h30, à « E duve vo de Vuve » (dialecte flamand pour « een duif voor de vijf », une colombe pour les cinq), un jeu où l’on jette une petite balle pour libérer la colombe de la paix dessinée par Antonio Guerrero, un des Cuban Five. À 12h, Fernando González libérera 50 colombres pour lancer une action interactive pour appuyer la revendication internationale « Obama free ALL the Cuban Five NOW ».

Exclusif Rencontre avec Fernando González, un des Cuban Five Une occasion unique, à ne pas manquer !

Lors des éditions précédents de ManiFiesta, avez-vous participé à des actions pour la liberté des Cuban Five ? Cette fois-ci, vous pourrez exceptionnellement rencontrer un des Cinq, Fernando González. En effet, pour sa première visite à l’étranger, Fernando passera par ManiFiesta, une primeur pour la Belgique et Che Presente. Vous pourrez rencontrer Fernando à 11 heures dans la tente Che Presente. A 13 heures, avec Angela Davis et Maurice Lemoine, il prendra la parole dans la tente Débats 1.

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Boxe avec le champion olympique Felix Savón

Une révolution au cœur vert - Atelier -

Cuba a donné au monde du sport une belle série de champions olympiques. En 1994, le tout premier invité de Che Presente était le champion de boxe Teófilo Stevenson, l’homme qui a dit : « Ils m’ont offert des valises pleines de dollars, mais je reste fidèle à Fidel. » Cette année, c’est Felix Savón, couronné de trois médailles olympiques, six fois champion du monde et légende de la boxe, qui sera à ManiFiesta pour donner une initiation à sa discipline (à 11 h, 12h et 15h30, place des événements, à côté de la tente Che Presente). Qu’on se rassure : on peut aussi juste aller papoter avec Felix Savón, à 14 heures, dans la tente Che Presente.

A 13 heures, l’atelier « Cuba, une révolution au cœur vert » explique la manière de faire du compost, matière première des fameux potagers urbains cubains. Mais il présente également bien d’autres choses, d’une manière ludique. Et on peut constater que le développement peut aller de pair avec le respect de la nature, ce qui dément les vérités toutes faites du capitalisme.

Mi amigo Chávez et autres films Pour les cinéphiles, voici à nouveau deux premières en Belgique. Tout d’abord, à 15 heures, le nouveau documentaire Mi amigo Chávez, d’Oliver Stone (sous-titré en français), qui rassemble des témoignages d’amis, de membres de la famille, d’intellectuels et d’hommes politiques sur l’ancien président du Venezuela. Hugo Chávez n’a pas seulement mis la révolution bolivarienne sur les rails dans son propre pays, il a aussi été l’initiateur d’un nouveau projet intégré pour les pays d’Amérique latine et des Caraïbes. La projection sera précédée d’une introduction et suivie d’un échange avec l’ambassadeur du Venezuela Antonio García et le spécialiste du Venezuela Maurice Lemoine.

A 22 heures, projection de Azúcar y Sal. Durant la révolution cubaine, quatre jeunes filles, Angela, Elena, Ana et Maria, se sont juré d’être amies pour la vie. Le documentaire raconte en 32 minutes cette amitié de 50 ans et reflète en même temps un demi-siècle de révolution. Un beau et chaleureux portrait humain (en espagnol, sous-titré français).

Affiches cubaines pour la paix L’année 2010 a connu la menace d’une nouvelle guerre destructrice, cette fois contre l’Iran. Fidel Castro avait alors dénoncé l’aventurisme des EtatsUnis et de ses alliés de l’Otan qui envisageaient de déclencher une guerre nucléaire contre ce pays.

Partout dans le monde, des gens se sont ralliés à son appel. A Cuba, la mise en garde de Fidel a inspiré des artistes qui ont créé des centaines d’affiches, des œuvres d’art contre la guerre, pour la paix. Une sélection de ces affiches sera exposée dans le Cosy Corner de la tente de Che Presente.

Initiation à la salsa et Rey Cabrera Pas de Cuba sans salsa ! Deux séances d’initiation, à 16 heures et à 19 heures, se tiendront sous la houlette de Jesus Cobas. A partir de 21 heures : fantastique concert de Rey Cabrera y sus Amigos, avec « son » (genre musical cubain) traditionnel. Rey Cabrera est de la même

génération que le légendaire Buena Vista Social Club, dont il est un camarade. Plus tard dans la soirée, DJ Pacha fera danser tout le monde sur des rythmes latinos.

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Le monde est un village

Le riche monde du travail

Plus de 150 organisations ont planté leur tente à ManiFiesta. Voici la liste complète des associations que vous pourrez rencontrer dans les différents villages de la fête de la Solidarité.

ABVV West-Vlaanderen, CGSP, CSC, CSC-BIE, Bond Moyson, Cubawerkgroep Christelijke arbeidersbeweging, Femma, FGTB Centrale Générale, FGTB Horval, Floreal, FOS, IHOES asbl, Linx+, Mutualités Chrétiennes, Vaya Mundo, Wereldsolidariteit @Monde du travail

Les pages rouges Association littéraire lrg, éditions Delga, EPO, De Groene Waterman, Histoire de papier, IMAST, Librairie Joli Mai, Ligue des Droits de l’Homme, Masereelfonds, PTB shop, Solidaire, Vermeylenfonds @Centre Staf Versluys

Shopping solidaire The computer store, Lita Gualapuro, Victor Hugo, Arte Equatoriana, Lola Lolita, Le Philistin, Hebbus-Noggus, Urrus @ Place des jeunes

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Organisations de tous les pays…

11.11.11 West vlaanderen, AKEL, ambassade Alba-Nicaragua, ambassade de Bolivie, ambassade du Laos, Alicale belgo-chilienne, AMDH, Association belgo-palestienne, Belgisch Comité voor Sahrawi Volk, BRussels tribunal, Cri panafricain, DKP, Falila Aalouchi, FPLP, M3M, Handen af van venezuela, intal, intal Amérique Latine, Karama België, Kathe Köllwitz Vredesloop, KKE, KPL, La Voix démocratique, Maison de l’Afghanistan, MO*, Nais, NCPN, NDF, Palestina Solidariteit, Parti communiste de Turquie, PCF, PCP, Plateforme Charleroi Palestine, PRC Brussel, Département International du PTB, Solidagro Bevrijde Wereld, TKP, URCF, Vrede vzw, Vredesactie, Ugnayang Pilipina Belgium. @Village international

Les jeunes sont dans la place ABVV Jongeren, ACV Jongeren West-Vlaanderen, Cercle des étudiants arabo-européens, Comité des Éleves francophones, Comac étudiants, Comac écoliers, Le train roule toujours, Democratie Project Crisis, FEF, HUJO, Jeunes CSC, Jeunes FGTB, JOC, Le monde est à nous, MJCF @Place des jeunes

Solidaridad con Cuba

Alliance D19-20, Amuka, Aped, ASBL Kurd, Attac, Bite back, Carcob, Cercle Henri Barbusse, Climaxi, Constituante, CSO, DACOB, Drapeau Rouge, Fairfin, FAN, Fédération Anatolienne, Fédération des Maisons Médicales, Filosophie, Firefec, Fondation Léon Lesoil, Gams, Gresea, Jeugd Rode Kruis, Kids Parlement, Landschap, LEF, Magazine Migrations, Maison du Peuple, Marianne, MRAX, NewB, My choice is not yours, Oxfam Magasins du monde, Pianofabriek, Progres Lawyers Network, Revue Politique, PTB, Réseau Stop art 632, Sanza na moya, Shangri La, Spoetnik Antwerpen, ‘t Uilekot, Via Don Bosco, VrouwenoverlegKomitee, WEM-DA @Village associatif

Cuba si, CVS, Cubanos en Belgica, Cuba Si AG Die Linke, Fire Gym, Havana Club, Initiative Cuba Socialista, Vrienden van Cuba @Place des événements

Village associatif

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Hommage à Pete Seeger

Pete Seeger, éternel et actuel Bruce Springsteen disait de Pete Seeger qu’il avait voulu être « la mémoire ambulante et chantante de l’histoire américaine. Il incarnait les archives de la musique et de la conscience de l’Amérique, une preuve vivante de la force de la chanson et de la culture pour pousser l’Amérique dans la direction d’une société plus juste et plus humaine. Il a eu le culot et le courage de chanter avec la voix du peuple. Et, derrière son air de doux grand-père, il était un homme d’un optimisme rebelle et inébranlable. »

Pete Seeger (né en 1919 à New York dans une famille de musicologues de gauche) est, comme son ami Woody Guthrie, un pionnier de la musique folk américaine et une icône de la protest-song. Sa vie durant, ce monument de la culture populaire nord-américaine n’a cessé d’inspirer de nombreux jeunes musiciens : de Bob Dylan à Joan Baez, en passant par Bruce Springsteen ou Ani Difranco…

Après la Deuxième Guerre mondiale, il fonde avec Lee Hays et d’autres The Weavers, un groupe légendaire qui popularisera énormément la musique folk dans les années 1950 et 1960. Rien qu’en un an, ils vendent 4 millions de disques. Mais, en 1957, quand les Weavers acceptent de collaborer à de la publicité pour les cigarettes, Pete quitte le groupe.

En 1955, le chanteur-militant doit comparaître devant la commission Mc Carthy. La Guerre froide bat son plein, et être membre du parti communiste ou participer à ses activités sont alors punissables. Seeger refuse de répondre aux questions sur ses opinions et activités politiques. Il souligne qu’il aime l’Amérique et qu’il n’est pas « anti-Américain » parce qu’il a une opinion différente de celle de la commission. Il est condamné à un an de prison pour mépris de la commission. Avec ses amis, Pete va en appel et… gagne : la question posée est reconnue inconstitutionnelle. C’est une grande victoire pour l’Amérique progressiste. Mais le harcèlement ne s’arrête pas pour autant après l’acquittement. Seger fait l’objet de menaces par téléphone, des concerts sont annulés suite à des intimidations et pendant 17 ans il est interdit de diffusion à la télévision.

Présent sur tous les lieux de lutte Pete est l’un des premiers Blancs à soutenir, en paroles et en actes, le mouvement pour l’égalité des droits des Noirs américains. Il rencontre Martin Luther King et, via Pete, la chanson syndicale We shall overcome deviendra celle de tout le mouvement pour les droits civiques.

Seeger jouera également un rôle important dans le mouvement

Hommage à Pete Seeger contre la guerre du Vietnam. En 1969, Seeger participe à la mobilisation pour la grande manifestation contre la guerre au Vietnam et fait chanter en chœur le Give peace a chance de John Lennon par 500.000 personnes.

En mai 2009, un tout grand concert s’est déroulé à Madison Square Garden pour le 90e anniversaire de Pete Seeger. De Tom Paxton à Bruce

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Springsteen en passant par Rage Against the Machine, Billy Bragg, Emmylou Harris, Arlo Guthrie, Ani Difranco ou Peggy Seeger..., tous sont présents. Car tous savent ce qu’ils doivent, tant au plan musical que politique, à Pete Seeger.

Anke Hintjens

Voici la play-list: Where have all the flowers gone If I Had a Hammer Last night I had the strangest dream We shall overcome This land is your Land Ye playboys and playgirls Turn Turn Turn Jan De Smet (musicien, chanteur et compositeur Guantanamera très connu en Flandre), Jokke Schreurs, John Joris, Little boxes Peter Van Eyck et Arne Van Dongen joueront les Buffalo Gals grands classiques de Pete Seeger. C’est sûr : on So long it’s been good to know you chantera en chœur avec eux. Ambiance garantie. Wich side are you on?

> 16h00, Tente Culture

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Hommage à Pete Seeger

If I Had a Hammer

If I had a hammer, I’d hammer in the morning, I’d hammer in the evening, All over this land, I’d hammer out danger, I’d hammer out a warning, I’d hammer out love between my brothers and my sisters, All over this land.

Si j’avais un marteau, Je martèlerais le matin, Je martèlerais le soir, Partout sur cette terre.

Je martèlerais le danger, Je forgerais un avertissement, Je forgerais l’amour entre mes frères et mes sœurs Partout sur cette terre.

If I had a bell, I’d ring it in the morning, I’d ring it in the evening, All over this land, I’d ring out danger, I’d ring out a warning, I’d ring out love between my brothers and my sisters, All over this land.

Si j’avais une cloche, Je sonnerais le matin, Je sonnerais le soir, Partout sur ces terres.

Je sonnerais le danger, Je sonnerais un avertissement, Je sonnerais l’amour entre mes frères et mes sœurs Partout sur cette terre.

If I had a song I’d sing it in the morning I’d sing it in the evening All over this land I’d sing out danger I’d sing out a warning I’d sing out love between my brothers and my sisters All over this land

Si j’avais une chanson, Je la chanterais le matin, Je la chanterais le soir, Partout sur cette terre.

Je chanterais le danger, Je chanterais un avertissement, Je chanterais sur l’amour entre mes frères et mes sœurs Partout sur cette terre.

Well, I’ve got a hammer And I’ve got a bell And I’ve got a song to sing All over this land It’s the hammer of justice It’s the bell of freedom It’s a song about love between my brothers and my sisters All over this land

Et bien, j’ai un marteau, Et j’ai une cloche, Et j’ai une chanson à chanter Partout sur cette terre.

C’est le marteau de la justice, C’est la cloche de la liberté, C’est une chanson sur l’amour entre mes frères et mes sœurs Partout sur cette terre.

It’s the hammer of justice It’s the bell of freedom It’s a song about love between my brothers and my sisters All over this land

C’est le marteau de la justice, C’est la cloche de la liberté, C’est une chanson sur l’amour entre mes frères et mes sœurs Partout sur cette terre.

Pete Seeger : If I Had a Hammer, une chanson emblématique sur « le marteau de la justice » If I Had a Hammer est l’une des chansons les plus populaires de Pete Seeger. Elle représente bien l’œuvre du chanteur, avec une mélodie entraînante et facile à chanter, ainsi que des paroles engagées. Écrite en 1949, elle a été jouée pour la première fois cette année-là, lors d’une rencontre du Parti communiste des États-Unis. La chanson se veut un soutien aux militants progressistes – la référence au marteau, symbole du travail ouvrier et du mouvement communiste, n’est pas innocente. Pete Seeger lui-même a déclaré à propos de ce morceau qu’« en 1949, seuls les communistes utilisaient des mots comme “paix” et “liberté”. Le message était que nous avons des outils et nous allons y arriver. (…) »

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Découvrez le PTB A ManiFiesta, le PTB vous présentera aussi un programme alléchant.

A 12 heures, dans la tente du PTB, venez rencontrer des membres de sa direction nationale, entre autres Lydie Neufcourt, David Pestieau et Jo Cottenier.

Vous pourrez également rencontrer les experts du PTB en divers domaines.

A 14 heures, Marco Van Hees, spécialiste fiscalité et député fédéral, et Tom De Meester, spécialiste de l’énergie, seront présents.

A 15 heures, ce sera au tour de Kim De Witte, spécialiste des pensions, et Koen Hostyn, qui a étudié l’idéologie de la N-VA. A 16 heures, participez à la rencontre avec des travailleurs en lutte : des Delhaiziens et Delhaiziennes ainsi que de grévistes de BM&S.

Tout au long de la journée, outre prendre un verre au bar du PTB, farfouiller dans le stand de livres et découvrir le matériel de campagne du PTB, vous pourrez également participer au jeu interactif « Testez vos connaissances sur les mesures du gouvernement », et prendre une photo de vous avec un message expliquant pourquoi vous participerez à la « Protestparade » du PTB.

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Dans les tentes provinciales du PTB

Bruxelles – Liège – Brabant flamand Rencontres | Salons de solidarité Des speed dates, rencontres et autres « Sur le canapé avec… » vous attendent dans la tente qui rassemble les provinces du PTB de Bruxelles, du Brabant flamand et de Liège.

Entre 13 h et 14 h • Drink offert par la direction régionale PTB Bruxelles et les élus parlementaires de la Région bruxelloise.

15 h : Fadwa Barghouti, femme de Marwan Barghouti, le « Nelson Mandela » palestinien.

15 h 30 : Sander Vandecapelle, président du PTB Brabant flamand.

15 h 45 : Farida Aarras, sœur de Ali Aarass, de retour du Maroc, en visite chez son frère, incarcéré et torturé dans la prison de Salé (Maroc).

16 h : la Voix des Sans Papiers, les portes paroles de l’occupation à Molenbeek, pour le droit à une régularisation des sans papiers.

16 h 20 : Rey Cabrera, musicien cubain.

16 h 40 : Rencontre avec les élus parlementaires du PTB en Région wallonne : Frédéric Gillot et Ruddy Warnier.

A ne pas rater : vous retrouverez aussi à différents moments de la journée le groupe Matissa, qui rassemble plus de 10 jeunes de Bruxelles. Avec leurs percussions rythmées, vous ne pourrez vous empêcher de danser.

Hainaut – Flandre orientale

- 12 h 00 à 12 h 30 : Rencontre autour d’un verre avec Marco Van Hees - Toute la journée : Projection continue sur grand écran de photos de la lutte du PTB dans le Hainaut - Expositions de photos de la région : « Des paroles aux actes » et photos de la Louvière.

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Goût des provinces Pour souffler entre les concerts, les débats et autres activités, venez faire un tour aux tentes provinciales du PTB. Une ambiance agréable, des plats et boissons des quatre coins du pays (et du monde). L’occasion de manger un morceau entre amis ou en famille ou de discuter avec un camarade. Des encas sucrés ou salés, des repas sains ou des petits plaisirs, et pour tous les portefeuilles (de 1 à 13 euros).

Photo Karina Brys

Anvers

Moules (1 tonne est prévue !) avec pain

Brabant

Wok poulet ou végétarien • Pommes et poires

Bruxelles

(Tout est Halal) Tagine marocain de poulet • Soupe du chalet suisse • Plat végétarien à base de lentilles et carottes • Assiette haïtienne • Thé à la menthe

Flandre orientale

Frites • Carbonnades • Bières régionales

Flandre occidentale

Burgers végétariens (à base graines de sésame, de pavot ou de noisettes) avec légumes et pain

Namur

Hot dogs

ICS

Sandwiches « Baie des cochons » (au jambon), « Moncada » (fromage) ou « Humboldt » (végétarien) • Cupcakes • Bières spéciales cubaines (Cubañero et Cristal) • Mojitos

Marianne

Café • Pâtisseries

Médecine pour le peuple

Smoothies aux fruits frais • Salade de fruits • Jus de légumes • Fruits en vrac : pommes, bananes, kiwi • Carottes crues • Tartines (Fromage et jambon-fromage) • Thé, café, biscuits • Thé à la menthe

Hainaut

Médecine pour le Tiers Monde

Penne bolognaise, carbonara, 4 fromages (en ravier) • Pralines

Bière Taybeh (bière palestinienne)

Liège

Pionniers

Frites en cornet • Peket • Gaufres de Liège

Limbourg

Falafel • Pizza turques (durum) • Sandwich garnis jambon ou fromage • Café/Expresso • Tartes limbourgeoises • Crêpes

Jus de fruits • Crêpes • Croques-monsieurs • Omelettes

, e ir a id l o S e d e t ê f la t s ManiFiesta e rti du Travail de Belgique. le quotidien digital du Pa

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Infos pratiques

Dernier tram ?

Infos ?

Le dernier tram de Bredene vers Ostende-gare (arrivée 0.28) u Bredene-renbaan : 0.11 u Bredene-campings : 0.14 u Bredene-aan-zee : 0.15

Le dernier tram de Bredene vers Knokke-gare (arrivée 0.28) u Bredene-aan-zee : 23.34 u Bredene-campings : 23.35 u Bredene-renbaan : 23.38

Vous trouverez toutes les infos sur le programme u dans cette brochure. u sur un des panneaux d’infos m Place des jeunes m Village international m Goûts des provinces m Village des enfants m au stand d’infos à l’entrée

Dernier train à Ostende?

Signalez-le u aux personnes de la sécurité (vestes jaunes et vertes), qui vous aideront. u ou au point info, qui avertira la sécurité.

u Ostende > Bruxelles > Liège : 22:50 u Ostende > Gant > Anvers : 22:50 ( changer à Gant Sint-Pieters) u Ostende > Hasselt : 21.11 (changer à Bruges) u Ostende > Charleroi : 21.44 (changer à Bruxelles-Midi) u Ostende > Namur : 21:44 (changer à Bruxelles-Central)

Besoin d’argent liquide ?

A la place des Goûts provinciaux se trouve un distributeur Bancontact (près de l’entrée).

Enfant cherche parents ou parents cherchent enfant ?

Conseil A l’entrée, inscrivez votre n° de GSM sur le bracelet de votre enfant. Vous serez ainsi facilement joignable s’il se perd.

PLUS D’INFOS ?

Pour toute question, vous pouvez vous adresser à un de nos stands d’info.

Les réponses aux questions les plus fréquentes figurent sur les panneaux d’infos à plusieurs endroits du terrain. Nos stewards (reconnaissables à leur veste jaune) vous aideront également très volontiers en cas de question ou de problème.

Cherchez-vous encore un logement ?

Peut-être y a-t-il encore de la place à l’auberge de jeunesse Horizon. Adressezvous à l’accueil de celle-ci (Koerslaan 1A, Bredene) ou téléphonez au 0487 107 111.

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Règlement Article 1 Toute personne qui se présente à l’entrée de ManiFiesta doit être en possession d’un bracelet de ManiFiesta valide ou d’une autorisation spéciale délivrée par l’organisateur. Un bracelet de ManiFiesta n’est valable que pour un seul accès d’une seule personne pendant toute la durée du festival.

Le ticket d’entrée n’est en aucun cas échangé ni remboursé. En cas de perte ou de vol du bracelet/ticket, celui-ci n’est pas échangé ni remboursé.

Article 2 Il est strictement interdit aux détenteurs d’un ticket d’accès de ManiFiesta ou d’une autorisation spéciale présents sur le terrain du festival : • De se rendre dans les zones du terrain qui ne sont pas accessibles conformément au ticket d’accès ou à l’autorisation spéciale, comme les locaux de production, les loges réservées aux artistes, les zones neutres et VIP, les locaux de presse, les bureaux, les espaces backstage, etc.

• De grimper sur les tentes, constructions, grilles ou clôtures, cloisons, poteaux d’éclairage, tables, bancs ou sur toute autre infrastructure du terrain.

• D’obstruer les entrées, sorties ou voies d’évacuation et d’y rester plus longtemps que la durée strictement nécessaire pour entrer ou sortir du terrain du festival.

• De perturber l’ordre public et de porter atteinte à la sécurité du public.

• De vendre des boissons, des aliments ou tout autre produit sans l’autorisation formelle de l’organisateur.

• De distribuer des tracts et de coller des affiches en dehors de son propre stand.

• De jeter ou de tirer avec tout objet, tout liquide ou tout autre produit à l’état solide ou gazeux.

• De fumer dans les zones caractérisées par une interdiction de fumer.

• D’uriner en public.

• Tous les véhicules stationnés sur le terrain doivent être munis d’une autorisation par l’organisation. Les véhicules en infraction seront remorqués aux frais du contrevenant.

Article 3 Le contrôle d’accès est basé sur la loi qui s’y rapporte et est destiné à détecter des armes ou objets dangereux qui, dans l’enceinte du festival, pourraient perturber le bon déroulement de l’événement ou menacer la sécurité des personnes qui y assistent.

Il est interdit aux détenteurs d’un ticket d’entrée de ManiFiesta ou d’une autorisation spéciale qui se présentent à l’entrée de ManiFiesta d’entrer avec, de faire entrer ou d’être en possession des objets suivants : • Des pompes à bière, générateurs, verres, canettes, drogues ou stupéfiants, des armes.

• Les appareils ou objets (cannes, armes de toutes sortes, bâtons, des objets avec des textes et/ou des expressions discriminants et/ou provoquants, feu d’artifice, flambeaux) considérés comme dangereux pour les autres festivaliers peuvent être refusés par les services de sécurité.

• Des projectiles ou explosifs à l’état solide, liquide ou gazeux. (Il est également interdit de faire du feu sur le terrain de festival et/ou du camping.)

• Des produits ou matériaux inflammables, aérosols.

Article 4 L’accès à ManiFiesta peut être interdit ou refusé aux personnes : • Sous l’effet manifeste de l’alcool, d’une drogue ou de tout autre stupéfiant.

• Qui ont déjà fait l’objet d’une interdiction d’accès au terrain du festival imposée par l’organisateur et/ou par les autorités administratives ou judiciaires.

• Qui affichent clairement la volonté de perturber l’ordre public ou de provoquer les autres festivaliers en vue d’initier des bagarres, de causer des blessures, de répandre la haine, de favoriser la violence, etc.

• Qui s’opposent à la remise d’objets considérés comme dangereux ou interdits par la sécurité du festival.

Article 5 L’organisateur se réserve le droit, pour des raisons de sécurité : • D’interrompre ou d’arrêter le festival et/ou le camping • De retenir provisoirement les spectateurs sur le terrain jusqu’à la fin du festival.

• D’évacuer entièrement ou partiellement le terrain du festival et/ou du camping.

• De refuser l’accès au terrain du festival et/ou du camping, même en possession d’un ticket d’entrée valide.

• L’organisateur peut se voir contraint de modifier le programme ou l’horaire du festival. Dans ce cas, le ticket d’entrée reste valable et n’est pas échangé ni remboursé.

Article 6 Les chiens doivent être tenus en laisse.

L’enregistrement de sons et/ou d’images à titre professionnel ou commercial n’est pas autorisé, sauf accréditation de presse.

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