Répertoire définitions

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TL3 -Répertoire des définitions abordées dans le cours de philosophie 2010-2011 (Liste non exhaustive à compléter de manière collective) ●

Autrui : Autrui est une autre liberté. C’est d’abord la fuite (point de fuite) permanente des choses vers un terme que je saisis comme objet à une certaine distance de moi et qui m’échappe en temps qu’il déplie autour de lui ses propres distances. C’est en vertu de la conscience que l’autre est ce qu’il est, ce qu’il n’est pas et est libre.

Conscience : non quantifiable, non trouvable. C'est ce qui fait que je suis libre. C’est un rapport à soi, une présence à soi qui s’éprouve. C’est une ouverture sur l’autre, on prend conscience de la présence de l’autre. C’est le siège de l’identité et une machine à re-fabriquer du choix.

Conscience de soi: c’est une présence non assimilable à la perception. C’est une présence à soi, un rapport à soi.

Sentiment ; État durable (je le prolonge car je veux le ressentir encore et encore) de soi-même accompagné d’un plaisir qui nous rend dépendant de la source de ce dernier. Ce plaisir restreint ma liberté. Un sentiment vient de l’extérieur, il est provoqué par autrui et me rend dépendant.

Émotion ; “motion” qui signifie mise en mouvement. Une émotion est éphémère, momentanée, contrairement à un “sentiment”.

Ontologie ; Étude de l’être en tant qu’être, sur le mode de l’ ”en soi” Réflexion sur les niveaux d’être.

Phénoménologie : Courant philosophique à part entière, essor au XXème siècle. C’est une réaction à un travers de la pensée qui consiste à mépriser les apparences et placer la vérité au coeur de ces dernières. (L’ontologie phénoménologique va s’interroger sur des distinctions des niveaux d’être en temps qu’il se donne sur l’apparaître.)

Réalité: Ce qui est. La réalité est différente de la vérité. Monde partagé par la majorité.

Monde : C’est un découpage possible du réel. Les mondes sont une rencontre commune ou identique possible que l’on va faire sur le réel. Un monde est constitué de deux personnes au minimum. Si la personne est seule, elle est dans un délire.

Délire: Personne faisant monde seule, que personne ne valide (c’est pour cela qu'on dit que Sancho fait Don Quichotte, il le valide dans son délire en ne lui en faisant pas prendre conscience)

Illusion: Version fausse du réel et qui se donne pour vraie.

Vérité : Connaissance du réel tel qu’il est retranscrite par le biais du langage, référence à quelque chose d’extérieur. C’est une adéquation du plan du langage avec le plan du réel. Le problème de la vérité est qu’elle emploie des mots généraux.


Modalité logique : Il existe trois modalités logiques : Possibilité ►Est possible ce qui n’implique aucune contradiction (un sujet à un temps). ex : L’amour c’est atteindre à la liberté d’autrui : violence. C’est violent mais pas forcément malheureux. Nécessité ►Ce dont le contraire est impossible. (“Ne...que”) ex : L’amour est violent. Contradiction ►Attribuer à un sujet dans le même temps un prédicat et son contraire.

● Prédicat : Détermination, caractéristique, attribut, propriété, spécificité.. (Adjectif qualificatif.) .Conflit : C’est un horizon dans une relation. C’est un jeu symbolique car on ne peut pas sincèrement exprimer les deux à la fois (ex des deux : Je t’aime mais si tu continues je me casse. C’est même peut-être parce que je t’aime que je ne peux plus supporter ça et que je vais partir.) C’est d’ailleurs l’un des horizons dans une relation. C’est une issue à “Dis moi que tu m’aimes.” Le conflit est un lieu d’expression des contradictions. Il se base toujours sur des détails car ce qui se joue dans une dispute est trop important. A l’occasion du détail c’est toute la relation qui va se jouer. Ainsi le conflit peut être assimilé à un affrontement de plusieurs libertés qui aménagent une temporalité dans laquelle des aspects contradictoires peuvent se révéler. Le conflit est essentiel car il sert à rééquilibrer les dépendances de l’un et de l’autre. ●

La crise: C’est un conflit qui dure, qui n’a pas été réglé. Il semblerait que si le conflit dure c’est qu’il y a changement du lien, de l’équilibre entre les deux paramètres (dépendance/ liberté) chez un des protagonistes. La crise permet donc de dire à l’autre : “je t’aime mais pas tout le temps”. Ainsi elle permet Qu’est ce qui fait que l’on sort de la crise? On en sort par un sacrifice symbolique “Donne moi une preuve de de dépendance mais ne te sacrifie pas complètement”

Niveau d’être: Il y a deux niveaux d’être différents; l’être en puissance(qui n’est pas ce qu’il prétend être) et l’être en acte( dont on ne peut noter le potentiel). Être en puissance signifie avoir la possibilité d’agir, tandis que être en acte signifie agir. Ainsi le potentiel est un néant d’acte.

En soi: C’est le mode d’être des choses (choséité, facticité), le caractère déterminant d’un objet. Immédiateté, il n’y a pas de médiation entre la chose et elle même. (ex : le stylo est pleinement bleu). C’est ce que les autres voient de moi .

Pour-soi : néantisation du caractère déterminant de l'en-soi, de la choséité. Admettre que je ne suis pas ce que je suis, être autre que ce que je suis. Le pour-soi est associé à la conscience.

Mythomane: Il a une croyance totale en ses actes. C’est à dire une adhésion subjective ou affective de soi même.

Amour: L’amour a une valeur dont l’origine est le regard d’autrui, il doit concevoir que je ne suis pas ce que je suis. Aimer c’est viser la liberté. C’est un rapport à soi par la médiation de l’autre.

Amitié : Aimer quelqu’un, partager avec lui et vouloir du bien à cette personne.


Reconnaissance : l’effort que je fais pour que la conscience sois reconnue par l’autre. Le regard de l’autre confirme ce que je suis

Mensonge: C’est renoncer au caractère définitif et réel des choses. Il vient protéger l’un et l’autre dans une relation car on ne peut pas dire: “Je dépends de toi et je me fous de toi”.

Dualité: Cela nous permet de sortir de nos contradictions.

L'intuition : connaissance directe et immédiate qui ne nécessite pas le recours au raisonnement ; on la fabrique nous-même

Le sentiment : Quelque chose de longue durée et qui vient de l’extérieur, et que j’éprouve en moi. C’est une réaction par rapport à l’extérieur. Comme il est créé de l’extérieur, il peut être induit délibérément

Séduire : provoquer délibérément la dépendance de l'autre par le biais de l'initiation d'un plaisir qu'il aura d'être avec nous.

Séduction ; La séduction c’est provoquer délibérément la dépendance d’autrui par l'instigation du plaisir. Elle nécessite un dosage dans la dépendance provoquée car il n’y a plus de séduction si l’autre se soumet totalement. Besoin de reconnaissance de notre valeur de la part d’autrui (de l’ordre de la “conscience première” ou du sentiment). “L’art de la séduction c’est l’art d’emporter une victoire incertaine.”

Un critère : venant du mot grec signifiant « juger » ; base de référence à un jugement ; référence commune de mesure

La solitude: Ne voir son monde à soi confirmé par personne.

La création: Affronter à la réalité (il manque la réalité aux enfants pour être créatif)

Cynisme: Vient du mot grec signifiant 'chien' ; dénonciation pratique ; c'est de la pensée en acte. Courant philosophique antique dont les pratiquants les plus célèbres sont Diogène de Sinope et Antisthène. Les cyniques prônent la désinvolture, l’humilité et l’anticonformisme.

Être cynique: quelqu'un qui agit avec simplicité, comme un chien on prend la permission

Apprendre: Acquérir des connaissances du savoir de l'autre, pas seulement prendre mais devenir car est du registre de l'être ; c'est mourir à soi-même → briser nos certitudes qui nous plaisaient ; faire l'expérience de soi par la méditation de l'autre. Vouloir quelque chose qu'on est pas capable de se donner à soi-même. C'est souffrir → on souffre de se détacher de cette limite que l'on aime.

Devenir: Niveau d'accroissement auquel on s'habitue

Changer : Devenir autre que soi, mourir à soi-même, abandonner quelque chose qu'on a été


Un démiurge: une figure entre l'infini et l'imparfait qui permet d'assouplir la responsabilité divine (ex : Sancho)

Certitude: Etat où on adhère à quelque chose, outil pour ne jamais penser. Problème : on ne cherche plus, même si on se trompe : « la certitude est bien pire que l'ignorance »

Être intéressé: Être déterminé, attiré par la représentation de plaisir à venir domine

Être désintéressé: Hors de ces petits calculs personnels

Interprète: Celui qui se place entre deux axes

Avoir confiance: Il y a dans l’avoir confiance une notion d’acquis, on ne se pose plus de questions parce qu’on est aveuglé par un sentiment, une intuition. Il y a une perte de liberté, une certaine passivité, l’extérieur agit en nous. C’est de l’ordre du ressentit.

Faire confiance: Acte incertain donc de l'ordre de la promesse et de l'ordre de la décision = créer un pouvoir à quelqu'un ; ouvrir, inviter : c'est un acte précis ! Et est contingent.

L'expérience: la gestion quotidienne d'une dizaine de sentiments intenses

La lenteur: sentiment qui prend toute la place (adolescence) (A relier davantage à la question du temps)

Allégorie: représentations d'idées abstraites par des images concrètes

Le rhéteur: celui qui explique au peuple ce qu'il a envie d'entendre au moment où il veut l'entendre.

L'art de la rhétorique: convaincre les gens par de beaux discours éloquents avec connaissance ou sans connaissance de cause? C’est l’art de la belle parole.

Angoisse: Le possible des libertés, l’épreuve sentie de mes propres libertés, la certitude qu’il y aura de l’irréversible donc j’annulerai autant que je choisirai. Le vertige de ce qu’on peut faire Possession: séduction, vaincre une résistance donc rechercher à ne pas laisser indifférent mais pas trop car l’amour meurt de sa propre victoire puisque l’autre n’a plus de valeur. Réduire la liberté de l’autre ●

Lien social: la manière d’échanger, se soumettre à.... et le lien fait par l’interdépendance, institué par un système d’échange. L’échange est vital pour la société

Altérité: être autre à soi même


Néantisation: Dépasser l’obstacle qui s’oppose à nous, refabriquer du choix

Liberté: posséder une liberté, réussir une séduction. La séduction est une solitude, la possessivité immédiate ou mécanique car on réduit la notoriété et avec autrui on a peur de perdre sa notoriété

La liberté : n'a pas de degrés et n'est pas quantitative, est réelle dans sa néantisation

La liberté froide: “Je vous aime parce que je me suis librement engagé à vous aimer et que je ne veux pas me dédire, je vous aime par fidélité à moi même”

Être libre: Dissoudre les liens . Pouvoir penser par soi même, savoir se définir, être maitre de ses choix et de ses actes, pouvoir agir en conséquence. (Attention : concept riche, le plus important de la philosophie sans doute, donc admet de nombreuses variations)

L’intimité: ce qui apparaît au fur et à mesure des crises surmontées, la connaissance vécue de l’autre qui nous ai révélée. L’épreuve patienté de la réalité de l’autre. Une connivence car on refabrique et on retisse quelque chose. Dialectique: Coupure de la raison en deux(question/réponse), une partie s’interroge pendant que l’autre apporte le contenu. Philosophie: C’est l’horizon de toutes les discutions. C’est une alternative à la puissance du langage. Rhétorique: C’est l’art de parler de convaincre, souvent par de grands discours. C’est l’art de persuader les gens. Définir: C’est casser la violence. Le séducteur: On le nomme également le manipulateur, il anesthésie sa victime pour arriver à ses fins. IL ne va cependant pas jusqu’au sacrifice car il a besoin de quelque chose de la part de sa victime. L’art de manipuler , c’est l’art de la dissimulation. La vérité: Si elle ne se transmet pas elle n’est pas vrai. Ce n’est pas un objet, c’est la version la plus adéquat du réel, de la réalité. C’est ce qu’il en est de ce qu’il est. Le sophiste gagne de l’argent grâce à la vérité. C’est quelque chose de mouvant. Transmettre c’est permettre la construction d’un savoir. L’imaginaire: Ce n’est pas une création véritable puisque ça ne se confronte pas au réel. La solitude: C’est le fait de voir son monde n'être confirmé par personne. L’enfer: C’est l’endroit ou le moment où je ressens les limites de mon monde en côtoyant les autres. Etablir : Avoir une surface d’évidence. (“tabl”: mettre sur table) Le débat : Dans un débat, il n’y a pas d’échange d’idées. Le seul but du débat est d'extérioriser ses convictions sans prendre en compte les arguments d’autrui. Lieu où l’on pense relativement peut et où l’on s’oppose des choses, dans un contexte publique. Statuer : Admettre le résultat que l’on produira au sujet d’une distinction. L’opinion : C’est ce que j’aime penser, ce à quoi je m’arrête donc ce à quoi j’aime m’arrêter.

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