Protocole E9-3-L abo AVP Bioclimatique Groupe 22 graphique DEJOUE-ROSPABE Audrey Document - STA DUCAS-BINDA Margaux service communication ensapBx KROLICZAK Samantha avec Andrea Viglino, architecte et enseignant à l’ensapBx Septembre 2011 Janvier 2014
Sommaire Présentation du site Diagnostic du projet initial
Projet modifié et approfondi
Geographie Reglementations Implantation du projet
3 4 5
Dimensionnement et compacité Typologie structurelle Enveloppe et pont thermique Façades Apports solaires
6 8 9 10 11
Objectifs structurels Système de fondations Structure : murs à ossature bois Toiture Enveloppe : sa performance Ouvertures : menuiseries et vitrage Bardage Durabilité Confort thermique : Stratégie chaud/froid Confort thermique : capter Confort thermique : protéger Confort thermique : en fonction des usages Confort thermique : stocker et distribuer Confort thermique : dissiper et rafraichir Confort thermique : conserver et éviter Acoustique Lumières artificielles Equipements et consommation Phyto-épuration Toilettes sèches
12 13 16 17 18 21 22 23 24 25 27 28 30 32 33 34 35 36 38 39
Conclusion : bioclimatique ou non? Economie de projet
Groupe 22 DEJOUE-ROSPABE Audrey DUCAS-BINDA Margaux KROLICZAK Samantha
40 Coût de conception Coût global sur 30 ans
41 46
2
P résentation
du projet
Le site : ses caractéristiques Lac de Serre-Ponçon - Superficie : 28.2km² - Limite entre les derpartements Hautes Alpes/ Alpes Haute Provence - Altitude entre 722 et 780m - Mise Hors gel des fondation -0.6m - Type de sol : Terre noire (Argovien» inclus, sol marneux avec banes calcaire argileux, calcaire et argile en quantité équivalent à 36 à 65%)
N Vue aérienne
500
Hydrographie
Potentiel eolien à une hauteur de 80m
Plan occupation des sols
Le site permet d’envisager d’utiliser la force hydrolique des affluents du Lac de Serre-Ponçon.
Calculs réalisés avec une cellule de 100m2 L’implantation se trouve sur une zone entre 150 et 100 W/²
L’implantation se fait sur un terrain au bâti diffus
2000
3
P résentation
du projet
Le site : ses réglementations
N 200
400
Carte concomitante vent et pluie
Carte zones sismiques
Zone 3 : Altitude entre 500 et 900m Montagne et Lac
Règlementation Zone moyenne - Pour une maison individuelle neuve:
Petits éléments de couvertures possibles Matériaux
Pente
Ardoise clouée
>200 à 30%
Tuilles crochetés
>200 à 35%
Tuilles à emboitement GM
150 à 60%
Tuilles à emboitement PM
150 à 80%
Tuilles plates
150 à 120%
Feuilles doubles agraphures
35 à 15%
feuilles simples agraphure
>200 à 40%
Bardeaux asphalte
>200 à 30%
plaque nervurée ou ondulée
>200 à 50%
«Le bâtiment comporte au plus un rez-de-chaussée, un étage et un comble, construits sur terre-plein ou sur soussol. La hauteur « h » du plancher du comble ou de la terrasse, mesurée à partir du plancher du rez-de-chaussée, n’excèdera pas 3,30 m dans le cas d’une construction en rez-de-chaussée, ou 6,60 m dans le cas d’une construction à étages. Les planchers seront prévus pour des charges d’exploitation inférieures ou égales à 2,5 kN par m2.»
Carte des régions climatiques selon la règlementation thermique 2012 Consommation maximale Cmax = 50(a+b) Zone du projet : H1c a=1.2 Altitude du projet = 780m b=0.1 Cmax = 50(1.2+0.1) = 65kWhEP/m²SHON.an
4
P résentation
du projet
L’implantation du projet
Le barrage en terre du lac de Serre-Ponçon, le plus grand d’Europe, permet de réguler le niveau de l’eau du lac et d’éviter ainsi d’éventuelles crues. On admet, de ce fait, que le risque d’inondation est nul. Altitude de 780m
N 50
150
5
P résentation
du projet
Le projet Compacité du projet Sp = 216m² V = 216m3
24
268
16
146
146
Shab = 36m² Sp/V = 1 Sp/Shab = 6
Sp = 252m² V = 216m3 z Shab = 72m² Sp/V = 1,16 Sp/Shab = 3.5
Sp = 216m² V = 216m3
100
100
100
100
100
100
100
100
200
200
Shab = 72m² Sp/V = 1 Sp/Shab = 3
Le calcul courant comparant la surface des parois extérieures par le volume intérieur place le projet à 1,16m-1 de compacité, le résultat optimal de ce calcul étant 1. Ce calcul présente l’inconvénient de ne pas prendre en compte la surface de plancher habitable. Le calcul divisant la surface des parois par la surface de plancher habitable donne un coefficient prenant plus en compte la pratique fonctionnelle du projet. Ce calcul montre que le cube n’est pas une forme au meilleur potentiel, sauf s’il présente deux niveaux habitables et met le projet à 3,5 ce qui est très correct en comparaison avec ce dernier.
816
Plan habité au 1/50
268
16
268
24
N
6
P rĂŠsentation
du projet
Le projet
100
200
100
200
100
100
100
100
Plan habitĂŠ au 1/50
7
D iagnostic
du projet
Structure Plan des fondations au 1/100
Schéma de la structure
Plan de la structure au 1/100 La structure du projet consiste en deux murs porteurs et un portique central, selon une trame de 6 m, en béton coulé et armé. Ils sont ici représentés en rouge. Ils sont prolongés dans la terre et constituent, de ce fait, les semelles filantes. En vert sont représentées les poutres armées en béton coulé. Il y en a deux aux extrémités des murs porteurs et elles reprennent les forces exercées en toiture pour les répartir sur les murs porteurs. Elles permettent également de clore le projet en faisant partie des facades.
N
Cette structure demande à couler tous les éléments à différents temps. Cela demande donc beaucoup de temps et d’étapes (coulage, séchage etc.)
Coupes au 1/100
8
D iagnostic
du projet
Structure
Couvertine en zinc Gravier Etanchéité Isolant Dalle en béton coulé Mur en béton coulé Isolant
Liteaux
Pare-vapeur Contre-liteaux Liteaux Bardage
Détail 1 : Coupe de la liaison toiture-enveloppe au 1/200: mise en évidence d’un premier pont thermique
Contre-liteaux
Plinthe
Bardage
Parquet Lambourde Isolant Dalle en béton coulé Isolant Etanchéité Sable Sol reconstitué
1
2
Fondation filante
Détail 2 : Coupe de la liaison enveloppe-plancher au 1/200: mise en évidence d’un second pont thermique Toiture et Casquette
9
D iagnostic
du projet
Les façades
Facade Sud au 1/50 : 3,12 x 12,20 = 38,06 m2
Facade est au 1/50 : 3,12 x 6,20 = 15,34 m2
Baie vitrée 2,64 x 5,76 = 15,20m2 (ouverture) 2,44 x 5,56 = 13,56m2 (vitrage) Baie cuisine 1,74 x 5,76 = 10,02m2 (ouverture) 1,54 x 5,56 = 8,56m2 (vitrage) Pourcentage ouverture sur façade = 66% (25,22m2) Pourcentage vitrage sur façade = 58% (22,12m2)
Facade nord au 1/50 : 3,12 x 12,20 = 38,06 m2
Baie vitrée 1 x 2 = 2 m2 (ouverture) 0,8 x 1,8 = 1,44 m2 (vitrée) Baie chambre 1 x 1,1 = 1,1 m2 (ouverture) 2 0,8 x 0,9 = 0,72 m (vitrée) Pourcentage ouverture sur façade = 16 % (3,1m2) Pourcentage vitrage sur façade = 11 % (2,16m2)
Baie gauche 1,1 x 2,92 = 3,21 m2 (ouverture) 0,9 x 2,72 = 2,44 m2 (vitrée) Baie droite 1,1 x 5,76 = 6,33 (ouverture) 0,9 x 5,56 = 5,00 m2 (vitrée) Pourcentage ouverture sur façade = 25% (9,54m2) Pourcentage vitrage sur façade = 19% (7,44m2)
Facade ouest AU 1/50 : 3,12 x 6,20 = 15,34 m2
Porte 1 x 2 = 2 m2 (ouverture) 0,8 x 1,8 = 1,44 m2 (vitrée) Baie chambre 1 x 1,1 = 1,1 m2 (ouverture) 0,8 x 0,9 = 0,72 m2 (vitrée) Pourcentage ouverture sur façade = 16 % (3,1m2) Pourcentage vitrage sur façade = 3 % (0,72m2)
10
D iagnostic
du projet
L’apport solaire N
Solstice d’hiver- 14h
Plan au 1/100
Coupe AA’ au 1/100
Plan au 1/100
Coupe AA’ au 1/100
La protection solaire actuelle laisse passer les rayons du soleil en hiver, lorsque le soleil est bas, et egalement aux equinoxes ce qui est un bon apport d’energie. En revanche, au solstice d’été, là où le soleil est au plus haut, les rayons solaires ne sont pas bloqués totalement et pénètrent donc dans le sejour, ce qui peut-être à l’origine de surchaufffes.
Equinoxes - 14h
Solstice d’été - 14h A
A’
Plan au 1/100
Coupe AA’ au 1/100
11
P rojet
modifié et approfondi
Structure : les objectifs Le dessin du projet Tout d’abord, nous changeons la forme du projet, plus exactement la forme de la toiture. En effet, la toiture plate n’est pas la meilleure solution pour le contexte. Incliner cette toiture à 35% permet dans cette région de réduire de 17% la charge de neige en hiver.
La structure du projet Nous choisissons également de changer la matérialité du projet pour les éléments structurels émergeants du sol. Nous gardons une inertie thermique avec la dalle coulée et les deux cloisons maçonnées, tout en gardant les murs en ossature bois. Une seule poutre en lamellé-collé reprend les charges au dessus de la grande baie vitrée. Cette dernière a une qualité technique qui lui permet de disparaître à l’ouverture complète pour des qualités architecturales. Outre la poutre, les éléments de la dalle et les semelles coulées, tous les éléments du projet sont manipulables manuellement.
La matérialité du projet Tout le bois utilisé dans le projet est du mélèze coupé et préparé dans la région. Cela permet une réduction du bilan carbone. L’isolation en bois est importée de Suisse à 327 km.
Nouvelle compacité La compacité du nouveau projet est, certes, moins bonne que le projet initial, mais les choix qui ont été faits sur la forme, changeant le volume, se justifient amplement rendant la maison plus performante qu’elle ne l’était, la compacité devenant un argument en arrière-plan.
12
P rojet
modifié et approfondi
Structure : le système de fondations et le plancher bas
Le système de fondation Les fondations superficielles sont suffisantes pour notre projet de maison à Serre Ponçon. En effet le sol de type « terres noires » (sol marneux composé de calcaire et d’argile en quantités équivalentes allant de 35 à 65% présentant des bancs de calcaires appelés Argoviens) est compatible avec des fondations superficielles comme des semelles filantes, ce que nous avons choisi. Ainsi, après un premier béton de propreté, les semelles filantes sont coulées à une profondeur de 80 cm, de manière à être hors gel. Le mur de fondation est constitué de trois rangées de parpaing.
Plan des réservations, isolation et parpaings
Planelle
1 2 3 5
Après plusieurs essais, allant du plancher bois au plancher composé de hourdis sur vide sanitaire, nous avons opté pour un plancher en béton. Celui-ci présente plusieurs intérêts. En premier lieu, son inertie. La chaleur accumulée dans la maison est conservée dans ce plancher et restituée ensuite. Dans un second temps, la possibilité de l’isoler par le sol, réduisant d’autant plus les pertes thermiques, tandis que le pont thermique périphérique reste le même, minime. Ensuite, dû à notre situation géographique, l’apport de béton est plus simple que celui de poutrelles qui aurait nécessité plus d’effort. La mise en œuvre en est donc plus simple et moins chère. Le vide sanitaire pour lequel nous avions opté afin de placer les conduits du puits canadien et de la prise à l’air du poêle, n’est en fait pas nécessaire. Une simple réservation isolée dans le plancher permet de faire passer le conduit du poêle. Le plancher repose sur plusieurs types de sol de manière à le stabiliser : le terreplein, un hérisson permettant la mise en forme et du sable sur lequel vient se poser l’isolant, séparés par une rupture de capillarité. Le béton coulé est mis en place, avec des planelles sur le pourtour, tandis que des ossatures métalliques renforcées tous les 6m relient le plancher aux fondations. Réserves
4
N
1 : Evier salle de bain 2 : Baignoire 3 : Poêle à bois 4 : évier cuisine 5 : Puit canadien
Plan de la dalle béton 1
2
3
13
P rojet
modifié et approfondi
Structure : le système de fondations et le plancher bas
enduit planelle dalle coulée ferraillage
isolant
étanchéité
polystirène sable hérisson sol reconstitué
étanchéité
‘mise en forme’ parpaing
drain
semelle filante
feraillage
COUPE-DETAIL 1 DU SYSTEME DE FONDATION
0,10
0,50
1
14
P rojet
modifié et approfondi
Structure : le système de fondations et le plancher bas
COUPE-DETAIL 2 DU SYSTEME DE FONDATION
0,10
0,50
1
15
P rojet
modifié et approfondi
Structure : les murs d’ossature bois 636,5
636,5
11 chevrons verticaux
20
7
77
58
11 chevrons verticaux
65
20
fixation par goujon
7 20
136
109
122
122
71
652
672
13 chevrons verticaux
13 chevrons verticaux
102 387 241
N 7 20
20 187
186
900 1273
6 chevrons verticaux
Detail de la jonction entre les mur en ossature bois et la dalle
6 chevrons verticaux
Plan de la structure en bois des murs du projet MOB 1
fixation visse-boulon
Compribande
Nous proposons ici une structure de murs en ossature bois avec un espacement de 58cm entre les chevrons, qui est la dimension des plaques d’isolant, ce qui permet moins de mise en oeuvre, de redécoupe. Cependant nous savons également que le charpentier en charge du projet reprendra ce dessin avec ses calculs de descente de charge.
fixation visse-boulon MOB 2
Detail de la jonction entre les murs en ossature bois
Detail de la jonction entre les murs en ossature bois et la charpente
16
P rojet
modifié et approfondi
Structure : la toiture Detail de la goutière
Detail de la casquette
couvertine tuile
chevron panne isoproof
revêtement en zinc
liteau
pavaflex
Gouttière
pavaplan
Coupe détails 2 de la casquette au 1/100
2
bardage
1
Coupe détails 1 de la goutière au 1/100
17
P rojet
modifié et approfondi
Enveloppe : sa performance
N Schéma enveloppe : pare-air
Schéma enveloppe : pare-pluie
1
2
3
18 Schéma enveloppe : pare-vapeur
P rojet
modifié et approfondi
Enveloppe : sa performance Mise en oeuvre
Isolation : Panneaux semi-rigides de fibre de bois L’ilsolation des murs est composée de 3 couches de panneaux en fibre de bois. Chacune a des propriétés qui lui sont propres selon son emplacement dans la composition des murs. Le pare-vapeur est constitué de panneaux de PAVAPLAN 3-F de 8mm pour sa résistance à la diffusion de vapeur de 60. C’est également une isolation dont la rigidité permet de faire contreventement de la structure du mur. Nous trouvons ensuite, le Pavaflex, également en fibre de bois et d’une épaisseur de 20cm qui se glisse entre la structure du mur en ossature bois dont l’espacement correspond à la dimension d’un panneau d’isolant pour une économie de mise en oeuvre et de matériaux. Cela évite le redécoupage des plaques qui favorise la perte de chute de matériaux et de temps. Au côté extérieur, nous retrouvons une couche d’isolation de 6cm. Nous remarquons qu’il n’y a pas de pare-pluie ajouté entre l’isolation et le vide derrière le bardage horizontal en mélèze car en effet, cet isolant a déjà les propriétés d’un pare-pluie. A l’origine, nous avions opté pour un isolant intérieur entre le BA13 et le Pavaplan, le Pavatherm (voir schéma). Nous obtenions un très bon résultat de Umur :
22 30 60
200
8 40 13
BA 13 Structure en oméga Pavaplan -3F 8mm
Dimension : 2000x2800 mm Poids : 6.4 kg/m² Chants : droit Densité : 800 kg/m3 Condutivité thermique . 0.10 W/mK Classe comportement au feu : EN 3806 - D, -s1,d0 Coefficient réistance à la diffusion de vapeur : 60 Composition: Bois résineux (98.9%), résine de phénol (0.6%), Paraffine (0.5%)
Pavaflex 20cm
Dimension : 600x1350 mm Poids : 11.03 kg/m² Chants : droit Densité : 55 kg/m3 Condutivité thermique . 0.038 W/mK Classe comportement au feu : EN 13501-1 - E Coefficient réistance à la diffusion de vapeur : 5 Composition: Bois résineux (97.5%), colle dispersion PVAc (1.5%), Paraffine (1%)
Puis, nous avons fait un essai sans Pavatherm:
Isoproof 6cm
Dimension : 250x60 mm Chants : feuillure en V Densité : 240 kg/m3 Condutivité thermique . 0.047 W/mK Classe comportement au feu : EN 13501-1 - E - 4.3 Coefficient réistance à la diffusion de vapeur : 5 Composition: Bois résineux (91.8%), latex (5%) paraffine (1.2%) colle blanche (2%)
Vide Bardage en mélèze Pour des raisons économiques, et étant donné que le Umur sans Pavatherm traduit un mur très performant, nous avons décidé de l’enlever
19
P rojet
modifiĂŠ et approfondi
Enveloppe : sa performance
Coupe longitudinale au 1/50
20
P rojet
modifié et approfondi
Enveloppe : sa performance Menuiseries :
Par parti architectural, la baie vitrée est choisie en galandage de manière à ce qu’elle soit complètement effacée lorsque tous les vantaux sont ouverts.
Les menuiseries sont faites sur mesure et en aluminium. bardage horizontal
Axonométrie de l’assemblage des vantaux
simple lattage IsoProof 60 mm PavaFlex 200 mm
Vitrage (4mm)
double chevrons
Gaz argon (12mm)
triple vitrage
A
A’
Le triple vitrage 4-12-4-12-4
encadrement aluminium
On choisit du triple vitrage avec lames d’argon (4-12-4-12-4) pour ses qualités thermiques. Le coefficient de transmission thermique est égal à 0,8 W/m2.K, contre 1,1 à 1,2 W/m2.K pour les meilleurs doubles vitrages à isolation renforcée. Ce vitrage présente néanmoins des inconvénients. En effet, son facteur solaire g et son coefficient de transmission lumineuse Tl sont abaissés par rapport au double vitrage
Rail 43 mm
N
PavaPlan 8 mm
Coupe au 1/20 de la baie vitrée
BA 13
coulissante
Plan au 1/10 de la fenêtre de la
Coupe AA’ au 1/10 de la fenêtre
façade ouest
de la façade ouest
Plan de la baie vitrée coulissante et de ses vantaux au 1/20
21
P rojet
modifié et approfondi
Bardage extérieur Le mélèze
Les entreprises locales
Nous avons choisi d’utiliser le mélèze pour l’ensemble des composants bois de la maison, car cet arbre est produit localement. Cette essence, dont la teinte va de rouge clair à rouge foncée, est résistante et rigide avec une densité de 0,56 à 0,70. Elle est principalement utilisée dans l’agencement intérieur, l’ameublement, le bardage et les menuiseries extérieures. Nous l’utilisons également pour la structure générale de la maison. Même si le mélèze n’est pas fréquemment utilisé dans cette fonction, des entreprises locales ont l’habitude de le travailler, et proposent des structures de ce type.
1) Scierie Davin 70 rue du Quartz 05120 L’Argentière la béside à 35,6 km 2) Chalet Chabrand La visite 05600 Ceillac à 37,6 km 3) Charpentier Marchi La visite 05600 Ceillac à 37,6 km
Choisi classe 4 et purgé d’aubier, le mélèze est un excellent bardage extérieur que l’on a pas besoin de traiter. C’est donc un matériau durable.
22
P rojet
modifié et approfondi
Durabilité Les facteurs de dégradation L’humidité
La Végétation Une végétation envahissante constitue des risques : - de détérioration des fondations suite à un développement non maîtrisé des système racinaires, - d’humidification répétée, voire permanente, des parois extérieures, conduisant au développement de champignons, de moisissure, voire de pourriture si l’humidité se concentre sur des éléments en bois, - de propagation des flammes vers l’habitation en cas d’incendie de forêt, - de chutes d’arbres ou de branches sur la maison, - de manque de lumière à l’intérieur de la maison. Un entretien courant d’élagage des arbustes permet de contrôler leur développement. Il est préférable d’implanter les arbres à une distance de 10 mètres de la maison, et les arbustes à 2 mètres des murs d’enceinte.
L’humidification des parties bois par contact direct avec le sol peut rapidement dégrader ces éléments. Aussi il convient, si les bois ne sont pas traités ou ne correspondent pas aux classes le permettant, de veiller à ce que toute pièce de bois de la construction soit positionnée à au moins 20cm au dessus du niveau du sol. Notre solution : bardage bois limité à 20 cm du sol, et bois de la terrasse spécifiquement choisi pour ces caractéristiques de résistance à l’eau. La notion de confinement, dûe à une trop forte humidité sur l’ensemble des parois de la maison, provient de la condensation d’une atmosphère saturée en eau. Une bonne ventilation évite ce phénomène. Notre solution : contrôle de la ventilation avec l’installation d’une VMC double flux.
Les infiltrations d’eau dans les parois verticales, se diagnostiquant par des parements intérieurs humidifiés ou auréolés, ou par une étanchéité à l’air défaillante, sont rarement localisées en parties courantes de façades, mais au droit de points singuliers, notamment en périphérie des menuiseries. Notre solution : une implantation de la maison Notre solution : une enveloppe complète d’étanchéité à à une distance nécessaire de la végétation l’eau grâce au pare-pluie/isolant Isoproof. existante sur le site.
Les intemperies Le bardage extérieur en mélèze peut présenter des traces de coulures en exposition Sud-Ouest, dû à la résine du bois. Notre solution : la mise en œuvre d’un bois préalablement séché par air chaud à 60-70°C pendant 4 heures. N’étant pas teinté ou vernis, le bardage en mélèze va, au fil du temps, se patiner en grisant avec des reflets argentés. Seul un traitement anti-mousse est effectué tous les dix ans. Le plancher extérieur de la terrasse étant exposé aux intempéries, peut subir plusieurs types de dégradations : - L’évolution de l’aspect esthétique est normale sous l’effet du soleil. - Les lames peuvent devenir glissante si moisissures, poussières et encrassements ne sont pas régulièrement nettoyés et en cas de givre - Des déformations, des tassements peuvent apparaître. Notre solution : les lames extérieures présentent un rainurage permettant de limiter le glissement ; il convient de remplacer les lames de bois en cas d’importantes déformations.
Le poids des équipements L’usage de certains équipements lourd peut endommager les planchers bois ou le revêtement de sol, en causant des déformations du plancher, ou des poinçonnements du panneau d’assise du revêtement. Notre solution : renforcement du plan horizontale aux endroits stratégiques (lit, poêle... )
23
P rojet
modifié et approfondi
Confort thermique : les objectifs
La stratégie du chaud/froid
Capter Developper une stratégie solaire en elaborant un rapport entre les surface vitrée des façades et leurs orientations.
Stocker Creer de l’inertie thermique interieure au sein du projet.
Redistribuer Gerer une ventilation naturelle et artificielle permettant une circulation de l’air à l’intérieur
Conserver
Proteger Diminuer les entrées solaires par les ouvertures
Dissiper Extraire l’air chaud rentrer ou produit.
Rafraichir Apporter des dispositifs refroidissant tel que le puit provençal
Eviter
Travailler une isolation performante et eviter les ponts thermiques.
24
P rojet
modifié et approfondi
Confort thermique : capter
Vue perspective des façades nord-est Nous travaillons le pourcentage d’ouverture des facades selon leur orientation afin d’établir une stratégie solaire efficace. Au sud, nous trouvons une baie vitrée coulissante prenant une grande part de la façade faisant pénétrer le soleil dans les pièces de jour telles que la cuisine et le salon. Les façades Est et Ouest offrent des ouvertures qui permettent de faire pénétrer le soleil le matin dans la salle à manger et et le soir dans la chambre. Au nord nous limitons les ouvertures qui sont principalement placées pour donner une vue, et une aération.
Vue perspective des façades sud-ouest
Etude des apports solaires au solstice d’hiver
N
9h
14h
17h
En hiver, lorsque les apports solaires jouent un rôle important dans la thermique. Ici, les larges ouvertures de la façade sud permettent aux rayons du soleil d’entrer amplement toute la journée dans la maison.
25
P rojet
modifié et approfondi
Confort thermique : Capter
Facade Sud au 1/100
Facade Est au 1/100
Surface de façade : 51,8 m² Surface vitrée : 28,56 Surface de bardage : 22,37m2
Surface de façade : 25,07m2 Surface vitrée : 1,21 m2 Surface de bardage : 23,17m2
Pourcentage de surface vitrée sur la facade : 55,14 %
Pourcentage de surface vitrée sur la facade : 4,83%
Facade Nord au 1/100 Surface de façade : 22,63 m² Surface vitrée : 0,98 m² Surface de bardage : 22,13m2
Pourcentage de surface vitrée sur la facade : 4,33%
Facade Ouest au 1/100 Surface de façade : 25,07 m2 Surface vitrée : 1,21 m2 Surface de bardage : 23,17m2
Pourcentage de surface vitrée sur la facade : 4,83%
Stratégie solaire La façade sud est un des éléments les plus importants à prendre en compte dans la stratégie solaire. Largement vitrée (49,8%), elle est protégée par une casquette fixe. La dimension de la casquette permet de laisser passer les rayons du soleil en hiver (là où le soleil est le plus bas) afin d’emmagasiner de la chaleur. Mais elle bloque les rayons d’été (là où le soleil est le plus haut) évitant ainsi les surchauffes. La façade nord, qui n’est jamais exposée aux rayons, est elle peu ouverte (5,7%) pour limiter les déperditions thermiques.
26
P rojet
modifié et approfondi
Confort thermique : Protéger La caquette tel que dessinée ne suffit pas à protéger des rayons l’été.
Schéma des incidences solaires au solstice d’été et au solstice d’hiver
La caquette tel que dessinée Avec les mêmes hauteursdes ne suffit pas à protéger sous plafond rayons l’été.et dimensions de baies, il faudrait qu’elle mesure 1,40m.
Le dessin de la casquette permet par son inclinaison de laisser pénétrer les rayons solaires l’hiver dans leur totalité. Au fur et à mesure que le soleil monte à l’approche de l’été les rayons pénètrent de moins en moins, jusqu’à être totalement bloqués.
68°33 22 juin, 12h solaire 21°26 21 decembre, 12h solaire
Avec les mêmes hauteurs Sisous le brise soleiletétait incliné, plafond dimensions avec un angle de 10°,qu’elle il dede baies, il faudrait vrait mesurer 1,42m pour mesure 1,40m. protéger entièrement des rayons solaires l’été.
Si le brise soleil était incliné, Avec avecun unangle anglede de12°, 10°,ilildevra demesurer 1,43m.1,42m pour vrait mesurer protéger entièrement des rayons solaires l’été.
Ce dessin de la casquette d’optimiser la stratégie solaire.
permet
Avec un angle de 12°, il devra Si l’on fait une toiture à 12° mesurer 1,43m. se prolongeant en brise soleil, la hauteur du mur sud étant plus grande, le débord devra être de 1,67m.
Si l’on fait une toiture à 12° se prolongeant en brise soleil, la hauteur du mur sud étant plus grande, le débord devra être de 1,67m.
Etude des apports solaires au solstice d’été
N
11h
14h
17h
27
P rojet
modifiĂŠ et approfondi
Confort thermique : en fonction des usages 12,9 0,79
5,40
0,79
4,26
3,18
1,49
2,88
4,27
1,06
1,49
1,69
3,35
0,79
6,94
0,75
1,28
2,62
9,50
0,84
1,18
1,00
12,10
N
2,00 plan habitĂŠ au
8,90
1/50
2,00
28
P rojet
modifiĂŠ et approfondi
Confort thermique : en fonction des usages
1,22 0,69
6
10,5
5,36
6,33 3,45
1,92
1,21
6,05 9,90
Coupe habitĂŠe au 1/50
29
P rojet
modifié et approfondi
Confort thermique : Stocker et redistribuer
N
Diffusion directe du poêle à bois
Inertie thermique des cloisons maçonnées en plan
Circulation de l’air entre les pièces
Diffusion directe de la chaleur par le poele Inertie thermique des cloisons maçonnées en coupe
Diffusion par inertie stockée dans la dalle béton
Circulation de l’air au dessus des cloisons
Inertie thermique du projet
Aeration du projet
Lors de la conception de ce projet, nous voulions un maximum d’éléments construits en bois. Cependant pour des questions de qualité thermiques, nous avons placé des éléments de maçonnerie afin de travailler une inertie thermique. Pour cela les deux cloisons principales séparant les espaces sont en maconnerie. Ce sont deux cloisons constituées d’éléments manipulables à la main. Ces cloisons permettent une diffusion de chaleur continue dans la chambre, la salle de bain ainsi que les toilettes. La dalle est également en béton et permet une diffusion homogène de la chaleur.
Le principe de circulation entre les pièces mis en place dans ce projet, permet une grande circulation de l’air et de la chaleur. Cela est completé également par des cloisons qui n’atteignent pas le faux plafond.
30
P rojet
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Confort thermique : Stocker et redistribuer Système de chauffage utilisé pour l’inertie thermique intérieur du projet : Le poêle à bois Les avantages D’une part, ils sont économiques. En effet, le prix du bois est relativement stable, contrairement à celui du fioul et celui du gaz. Ainsi, le label Flamme verte a effectué une comparaison du prix d’achat des énergies (pour le particulier) en centimes d’euros par kWh. Alors que le coût d’un kWh produit par du fioul domestique revient à 0,068 €, et celui d’un kWh produit par le gaz naturel revient à 0,051 € ; le prix d’un kWh produit par le bois n’est que de 0,026 €. D’autre part, ils sont nettement meilleurs pour l’environnement, puisqu’ils utilisent une énergie naturelle et renouvelable. En outre, le niveau des émissions polluantes est bien inférieur à celui des modes de chauffage classiques. On considère le bois comme une énergie neutre, puisque la quantité de CO2 émise lors de sa combustion est la même que celle qu’il a stockée pendant toute sa croissance. Par ailleurs, les poêles à bois sont particulièrement simples à installer, puisqu’il suffit qu’ils soient raccordés à un conduit d’évacuation. Toutefois, il est indispensable que la pose de l’appareil soit effectuée par un professionnel, afin de pouvoir utiliser l’appareil en toute sécurité, et de pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.
Détail du poêle à bois et son accroche au 1/200
Modèle du poêle à bois Modèle : Roller Marque : Edilkamin Matériau : acier gris Largeur : 51 cm Profondeur : 51 cm Hauteur : 125 cm Ouverture foyer (LxPxh) : Ø 30x39 Puissance (kW) : 3/6 Rendement : 81,95% Consommation combustible (bois) : 1k/h Sortie fumée : Ø 15cm Prise d’air : Ø 16cm Poids : 177 kg Vol. chauffant : 155m3 Prix : 3040€
Les poêles à bois sont également plus performants - leur rendement est de 60% à 80%, en moyenne - que les cheminées à foyer ouvert, dont le rendement n’excède pas 20%. En effet, avec les poêles à bois, la combustion est rapide et la température de la pièce augmente en peu de temps.
Consommation du poêle à bois Compte tenus du petit volume de la maison, son isolation et inertie thermique de qualité, nous avons estimé le besoin d’utilisation du poêle faible. La chaleur produite sera en grande partie conservée dans l’espace intérieur. Peu sera perdu, car les ponts thermiques de la construction sont réduits. Nous estimons donc l’usage à 1h en été et 4h en hiver. Nous pouvons donc faire une moyenne d’utilisation de 2.5h/j. Nous avons donc une consommation annuelle de combustible de 912.5 kg en moyenne.
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P rojet
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Confort thermique : Dissiper et raffraichir Puit provençal / Puit canadien
Le puit canadien, appelé aussi puits provençal, est un système géothermique dit de surface. Ce système sert surtout de climatisation naturelle. Il est basé sur le simple constat que la température du sol à 1 mètre 60 de profondeur est plus élevée que la température ambiante en hiver, et plus basse en été. Le principe est d’utiliser l’inertie thermique du sol pour pré-traiter l’air ventilant des bâtiments. L’air ainsi obtenu est «meilleur», plus chaud en hiver et plus froid en été. La température du sol à 2 m de profondeur est d’environ 15° en été et 5° l’hiver (peut sensiblement varier en fonction du climat).
La mise en oeuvre
Plan du puit canadien et de la VMC double flux
Moyennes des températures annuelles par mois en 2010 à Embrun
circuit d’air neuf circuit d’air vicié moteur de la VMC
Faire circuler l’air dans un tuyau enterré à environ deux mètres de profondeur (plus c’est profond, plus on se rapproche d’une température constante de 10°C (cf. Graphique)). Le flux est facilement maintenu grâce à un ventilateur. Les tuyaux ne doivent pas être d’un diamètre trop important afin de faciliter les échanges thermiques (+/- quinze centimètres de diamètre). Les tuyaux sont inclinés sur une pente à 2% et le les condensat sont traité par infiltration dans le sol
L’investissement de la mise en place d’un puit canadien est justifiée dans des lieux où il y a de gros écarts entre la témparture extérieure et celle que l’on veut conserver à l’intérieur. A Embrun, ville où est situé le Lac de Serre-Ponçon, les hivers sont froids (jusqu’à -2,8°C en moyenne). Même si les étés ne sont pas très chauds (jusqu’à 27,3°C en moyenne), la mise en place du puit canadien est légitime.
Consomation annuel de ce dispositif
L’utilisation du puit canadien doit se faire dans une pensée globale de la ventilation de la maison. Il est couplé avec une VMC double flux.
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P rojet
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Confort thermique : Conserver et éviter
L’isolation formant une enveloppe englobant le batiment, les ponts thermiques sont minimes. Les endroits où le Pavaflex et l’Isoproof ne sont pas en contact sont au niveaux de la poutre, des pannes et des chevrons. Mais ces sections ont l’avantage de profiter de la faible conductivite du bois, évitant les transferts de température. Le seul pont thermique réel, est au niveaux des fondations. Il est certes sur toute la périphèrie de la maison, mais se trouve à ‡ 80cm de profondeur, profitant donc de l’inertie de la terre. Les ouvertures sont traitées avec des matériaux évitant les échanges thermiques (menuiseries performantes, triples vitrage avec argon, porte performante...).
Mise en évidence d’un pont thermique sur les fondations : détail au 1/50 0,10
0,50
1
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P rojet
modifié et approfondi
Confort acoustique
La maison se situe dans un environnement avec peu de maisons aux alentours. De ce fait, le risque de nuisances sonores liées aux voisins est très faible. En revanche, une voie ferrée se trouve à proximitée de la maison (52m). Le bruit généré par le traffic ferroviaire est un bruit dit «extérieur aérien» , un bruit routier. Il est d’environ 98 dB. C’est une source linéaire donc le niveau sonore décroit de 3 dB à chaque fois que la distance double (voir schéma ci-contre). La présence de végétation abondante entre la maison et la voie ferrée permet de faire un masque acoustique et d’accélèrer la décroissance sonore. Par rapport au confort acoustique à l’intérieur de la maison, étant conçue pour deux personnes, on insinue qu’il y ait peu de chances qu’il existe des nuisances sonores entre les usagers et que si elles existaient, elles pourraient se régler par consensus.
Décroissance acoustique lors du passage d’un train Masque végétal
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P rojet
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la lumière : l’apport des lumières artificielles
Eclairage artificiel des espaces servis
Eclairage artificiel des espaces servants
Plan electrique des prises et spots Les ampoules sont livrées avec le projet. Le fonctionnement de tous les éclairages nécessite 19 ampoules au total (19 x 8€ = 152€). En été, on estime que l’on a besoin d’environ 4h d’éclairage artificiel par jour (de 20h à 00h) En hiver, on estime environ 9h30 d’éclairage par jour (6h-9h et 17h30-00h). Ce qui fait une moyenne de 6h45/jour sur l’année. Si on compte qu’environ 3 ampoules sont allumées en même temps, on arrive à une moyenne de 3 x 6,75 = 20,25h d’éclairage artificiel/jour.
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P rojet
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Equipements et Consommation
Electroménagers et Equipements domestiques
Consommation éléctrique EDF - option de base EDF - option heures creuses
Consommation d’eau 0,121 euros 0,118 euros
Réfigérateur / Congélateur 500€
Un réfrigérateur combiné de 290 litres classe A++ qui consomme 213kwh par an à 0,121 euros par heure coûte 26 euros par an soit 780€ sur 30 ans.
Lave-linge 300€
Pour un couple sans enfants, la moyenne est de 3 machines par semaines, donc environ 156 machines par an. Dans ce cas, le lave linge A++, va consommer 156/220*193kWH*0.121€ soit 16,56€ par an ou 496,8€ sur 30 ans.
Four 250€
En supposant qu’un four est utilisé 1,5h par semaine avec une consomation de 162 kWh soit 1.5*162*48*0.121 = 5,808 euros pas an soit 174€ sur 30 ans.
Cafetière 50€
Utilisée 5 mn par jour, cela donne une consommation annuelle de 41,4 kWh, nous avons un coût annuel 5 euros soit 150€ sur 30 ans.
Téléviseur LCD 300€
Avec une utilisation 5h30 par jour, nous arrivons à une consommation annuelle de 145 kWh soit un coût annuel de 17€ an. Et sur 30 ans, 510€
Ordinateur 800€
Avec une utilisation moyenne de 4 h par jour, donc une consommation annuelle de77,7 KWH nous arrivons à un coût de 18.8 euros par an soit 564€ sur 30 ans.
Ampoule basse consommation 8€
Pour chaque ampoule allumée : pendant 1h avec une consommation annuelle de 25,6 kWh, cela vaut 0.6euros par an. Comme vu précédemment, si l’on estime une moyenne d’éclairage artificiel de 2O,25h/jour alors le coût annuel est d’environ 12,15€ soit 364,5€ sur 30 ans.
Douche
= 3039,30€ sur 30 ans
Litre d’eau au robinet
0.34 centimes d’euros
Un lave linge de type A++ consomme 7.4 litre d’eau par kg de linge. Une machine de 5 Kilos qui tourne 156 fois par an consomme donc sur l’année : 7.4*5*156 = 5772 L, soit 19,63€. Et sur 30 ans, 588,9€
En considérant qu’une douche utilise en moyenne 50L d’eau, à une douche par jour et par personne, donc 50*2*365 = 36500L/an donc à un coût de 124.1€ soit 3723€ sur 30 ans. = 4311,90 € sur 30 ans
Dans cette simulation, on a pris en compte des équipements de classe A++. On insinue que les propritaires se rééquipent entièrement avec un matériel de bonne qualité dès leur arrivée dans les locaux. Nous sommes, en revanche, conscients que dans la réalité il se peut que les propriétaires qui emménagent apportent avec eux certains de leurs anciens équipements, pas forcément aussi performants.
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Equipements et Consommation
C’est une bon résultat car pour un projet bioclimatique, il est conseillé de ne pas dépasser 18 kWh/a
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P rojet
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Phyto-épuration Les besoins
Le système
Le projet a pour but de diminuer son impacte sur l’environnement. Nous nous interessons donc aux rejets effectuée par une utilisation de l’habitation, notament pour les eaux usées, les eaux vannes n’existant pas puisque que s’est un système de toilette sèches. Il s’agit donc de traiter les eaux de cuisines et de salle de bains uniquement. Les rejets d’excréments représentant 50% de la pollution domestique, le bassin de phytofiltration peut être simplifié.
Les avantages
La proximité d’un afluant du lac permet un système de canalisation réduit.
Ses performances épuratoires sont excellentes et durables, à condition toutefois d’employer des savons et des produits de nettoyage biodégradables. Elle peut être implantée sur tous les terrains, quelle que soit la pente et la nature du sol, car les bassins sont étanches ; de ce fait, l’effluent n’est pas en contact avec le sol. Elle s’intègre harmonieusement dans votre jardin. Pédagogique, elle nous réserve la possibilité d’observer l’évolution de l’effluent au fur et à mesure qu’il traverse les bassins et nous responsabilise par rapport à nos rejets. De plus, il n’y a pas de mauvaises odeurs. Et aucun risque de noyade pour les jeunes enfants, car le niveau d’eau est inférieur à celui du substrat dans les bassins, ce qui par ailleurs empêche le développement des moustiques. Ce contenu est soumis aux droits d’auteur, merci de citer la source en lien si vous souhaitez l’utiliser ailleurs.
Les plantes utilisées
On supprime la fosse au profit d’un filtre planté à écoulement vertical de roseaux. Les matières sont retenues en surface du filtre, tandis que les eaux percolent verticalement au travers du filtre. Dans ce cas il n’y a ni fosse ni bac dégraisseur. Ce type de filtre effectue le traitement primaire avec la filtration, et le traitement secondaire (appelé également traitement biologique aérobie) avec cultures de micro-organismes fixés sur les granulats. Il n’y a pas de production de boue mais un compost se forme en surface car la dégradation des matières organiques se déroule en présence d’oxygène. Le compost doit être retiré environ tous les 10 ans, utilisable au jardin d’ornement. Il n’y a pas d’odeur. Le filtre vertical est cloisonné en 2 parties, un seul côté est alimenté à la fois, d’où une manoeuvre 1 fois par semaine pour changer de côté. Nous n’avons cependant pas trouvé de solutions pour l’hiver et l’éventuel gel de l’eau
Massette
Roseau
Scirpe
Nenuphar
Myriophylle
Iris
Jacinthe d’eau
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P rojet
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Toilettes sèches Les avantages Peu onéreux Facile à mettre en œuvre Respectueux de l’environnement (ne pollue pas les cours d’eau) Permet la création d’un humus riche pour le potager ou le jardin Mobile, n’a besoin d’aucun raccordement (eau, égouts, électricité) Pas de toilettes bouchées Économie d’eau : Les toilettes sèches comme alternative à la chasse d’eau évitent le gaspillage de trois à douze litres d’eau potable à chaque utilisation. Respect du cycle de l’eau : Les selles se dégradent mal dans l’eau. Bactéries et substances chimiques que nous rejetons nécessitent un traitement plus long pour être aussi inoffensives que l’eau grise (eau de lavage). Donc la chasse d’eau des WC augmente considérablement la charge des stations d’épuration en volume et en puissance. Dans le cas d’un traitement par bassins plantés (lagunage) des eaux grises, l’usage de toilettes sèches permet de diminuer le nombre de bassins successifs et de simplifier le traitement, le rendant accessible aux maisons individuelles. La constitution d’une ressource naturelle
Le système
Cet équipement construit sur place en bois (avec un bac en fer) possède une réserve de copeaux de bois sur le côté permettant le versement par une pelle après chaque utilisation.
Nous utilisons un système à décomposage discontinu. Cela signifie que le compost présant dans le petit bac sous les toilettes doit être vidé manuellement dans un plus grand bac prévus à l’extérieu.
Soit sous la forme d’un amendement organique de qualité à partir des déjections permettant de restituer à la terre les éléments qu’on en a retirés. Ceux qui cultivent un jardin trouvent directement une utilisation à leur compost, sinon un voisin jardinier ou cultivateur pourra en tirer parti. Pallier des problèmes d’épidémies (problème très important dans les pays en voie de développement où les populations utilisent des latrines qui contaminent les nappes phréatiques). Réduction des problèmes d’eutrophisation : éliminés par des toilettes à eau traditionnelles, les selles et urines libèrent des quantités importantes d’azote de phosphore dans l’eau, participant ainsi de manière sensible à la dégradation des écosystèmes aquatiques. Réduction des pertes de phosphore pour les écosystèmes : une partie du phosphore évacué par les eaux finit par sédimenter et devient inaccessible aux êtres vivants, ces pertes ne sont pas compensées par la production minière : le cycle du phosphore est ouvert. Les toilettes sèches contribuent ainsi à limiter la raréfaction du phosphore dans la biosphère.
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Conclusion :
bioclimatique ou non?
Certification et normes
Nous
arrivons à un très bon résultat de
12 kWh/(m2a)
de besoin de chaleur de chauffage annuel et à
primaire, ce qui confère au projet la certification de maison bioclimatique.
89 kWh/(m2a)
de besoin d’énergie
Etant bien en dessous de la norme maximale de la certification, on aurait pu, pour restreindre également les coûts économiques, choisir des équipements moins performants (par exemple un double vitrage au lieu du triple vitrage, une VMC simple flux au lieu de la VMC double flux + puit canadien...)
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ECONOMIE DE PROJET Coรปt de construction
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ECONOMIE DE PROJET Coรปt de construction
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ECONOMIE DE PROJET Coรปt de construction
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ECONOMIE DE PROJET Coรปt de construction
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ECONOMIE DE PROJET Coรปt de construction
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ECONOMIE DE PROJET Coût global sur 30 ans SALAIRES 43% 96 406 €
MATÉRIAUX
32%
71 752,92 € (calculé précédemment)
MATÉRIEL
TRANSPORT
4% 8968 €
3% 6726 €
ENERGIE 3% 6726 €
FRAIS DIVERS 15% 33 630 €
Coût total de constructionr= 224 208, 92 € Coût de conception = 10% coût construction = 22 420, 89 € Coût d’entretien = 5 062,20€ Coût de consommation = 7 351,20€ COUT GLOBAL SUR 30 ANS : 259 043, 21 €
Coût moyen de consommation d’éléctricité sur 30 ans Coût moyen de consommation d’eau sur 30 ans TOTAL CONSOMMATION
3 039,30 € 4 311,90 € 7 351,20 €
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