Rapport de stage

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ATELIER ARCHITECTURE SIMON TEYSSOU

Maria Thébault Rapport de stage ST3 Juillet-Septembre 2015

L’ARCHITECTURE EN MILIEU RURAL

Ayşegül Cankat

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SOMMAIRE Remerciements ..............4 I. Des envies ..............7 Introduction ..............9 Fiche-résumé et objectifs du stage ............11

II. Des surprises ............15 L’équipe, l’Atelier et le collectif Des références Des missions et des charrettes Critique et Conclusion

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REMERCIEMENTS Je tiens tout d’abord à remercier Simon Teyssou de m’avoir accueillie au sein de son Atelier. Plus particulièrement je remercie l’équipe fixe et les stagiaires de l’Atelier pour leur accueil, leur disponibilité et leur bonne humeur quotidiens. Merci à Nico, Camille, Fabien, Maxime, David, F-X, Grégoire, Chloé et Manon pour m’avoir fait découvrir Aurillac et éveillé mes papilles aux saveurs du Cantal ! L’atmosphère, l’ambiance et les déjeuners partagés ont contribué à ce stage qui fût des plus formateurs mais aussi, humainement, des plus agréables.


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I. DES ENVIES

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INTRODUCTION Les moments de stage sont toujours des temps clés, complémentaires à la formation théorique. À la sortie du diplôme, le choix de la structure d’accueil est important, cependant, selon moi, ce n’est pas un élément déterminant. La pratique de l’architecture se décline aujourd’hui selon une multitude de méthodes de travail. Le temps de « formation pratique » permet donc de découvrir quelques unes de ces façons de pratiquer le métier. C’est dans une volonté de découvrir une de ces pratiques possibles en agence que j’ai souhaité trouver ce stage de fin de cycle Master (ST3). À la suite du PFE il m’est encore difficile d’affirmer comment, de quelle manière, je souhaite pratiquer le métier d’architecte. Par ailleurs, choisir une agence ayant une pratique singulière et des problématiques caractéristiques m’a semblé essentiel pour bénéficier d’un stage le plus formateur possible. L’architecture en milieu rural est une question que je n’ai que peu abordé au cours des 5 années d’études. Les questions de la gestion et de la répartition sur le territoire est l’un des points auxquels je porte un intérêt plus particulier. Le rôle de l’architecte font souvent débat, notamment dans les zones rurales face au développement des zones pavillonnaires et des lotissements depuis quelques décennies. L’architecture est donc l’une des composantes de ce débat. Au travers des différents projets en cours à l’Atelier, j’ai pu comprendre le fonctionnement du métier d’architecte dans son ensemble, me rendre compte de la complexité de ce métier dans sa pratique, et saisir la proportion administrative que demande chacun des projets. J’ai également réalisé le combat permanent des architectes pour préserver une qualité architecturale, entre autres face à la concurrence du modèle pavillonnaire pour l’habitat individuel, au travers d’un travail de longue haleine avec les bailleurs sociaux pour le logement social et face à la «politique du moindre coût» souvent gagnante face à la qualité durable d’un projet.

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I. DES ENVIES


Organisme d’accueil Atelier Architecture Simon Teyssou et associés 46 avenue du 15 septembre 1945 15 290 Le Rouget

Maître de stage Simon Teyssou Directeur de stage Ayşegül Cankat

Programme du stage Enrichir et développer les connaissances et compétences dans la construction bois et ses détails techniques. Approfondir les connaissances et participer au suivi de chantier. Observer et participer à la conception du projet architectural et paysager dans ses différentes étapes. Activité au sein de l’organisme Relevés au mètre laser et tachéomètre et dessin informatique des données relevées. CAO/DAO de relevés de maison individuelle et de projets en cours en phase PRO/DCE. Production de pièces graphiques pour des concours (plan masse, schéma explicatifs, perspectives...).

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I. DES ENVIES


Pour trouver le stage Les premières recherches se sont concentrées sur la région Rhône-Alpes, les bassins Grenoblois et Lyonnais, en favorisant et ciblant directement des agences. À l’exemple de Fabriques à Fourneaux (42) MAS Architecture à Grenoble(38) ou encore des agences telles Tekhnê ou BASE à Lyon (69). En parallèle, retrouver les architectes de projets réalisés ou en cours auxquels j’ai pu porté un intérêt plus particulier a semblé être une démarche plus fructueuse. Ainsi j’ai découvert le réseau de Loïc Parmentier, l’un des 3 associés de Simon Teyssou , basé à Montrottier dans le Rhône. Cette recherche m’a menée jusqu’au site de l’Atelier Architecture de Simon Teyssou www.atelierarchitecture.fr L’atelier est très ouvert à l’accueil de stagiaires et a l’habitude d’en accueillir tout au long de l’année. La réponse positive a été rapide suite à ma demande. Il est aussi à noter qu’au vu de l’emplacement au Rouget, Simon Teyssou propose un hébergement gratuit aux stagiaires dans l’ancien atelier avoisinant les nouveaux locaux.

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II. DES SURPRISES

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Tracé de la méridienne verte et départements concernés L’atelier Architecture et son fonctionnement radial Situation des associés de Simon Teyssou et leurs fonctionnements: 2 radiaux et 1 linéaire

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


Le Cantal - des curiosités Le département du Cantal (15) se situe dans la région Auvergne. C’est un des 20 départements traversé par la Méridienne verte, un projet de l’architecte Paul Chemetov. Cette intervention territoriale plus que paysagère, célébrée en l’an 2000 a pour but de matérialiser le méridien passant par Paris. C’est un projet arboricole traversant la France par une ligne droite, de Saint-Pol-sur-Mer dans le Nord aux Pyrénées, en passant par l’observatoire de Paris. La méridienne s’étend jusqu’à Barcelone, l’autre extrémité continentale du méridien. L’Atelier est situé au Rouget - petite commune de 980 habitants - dans le département du Cantal, à 25km au Sud-Ouest d’Aurillac. La méridienne passe à mi-chemin entre Aurillac et Le Rouget.

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L’Atelier architecture Simon Teyssou (et associés) Aujourd’hui l’équipe de l’Atelier architecture – Simon Teyssou est constituée de 12 salariés et 2 stagiaires. L’équipe est pluridisciplinaire et se compose de 8 architectes, une paysagiste et un infographiste. Elle compte également 2 assistantes de direction. Simon Teyssou est le fondateur de l’Atelier. Il est associé à 3 autres architectes qui ont, cependant, chacun leur agence. Loïc Parmentier à Montrottier dans le Rhône, Mathieu Bennet installé à Saint-Céré dans le Lot et Félix Mulle qui débute son activité dans le Pays de l’Ourcq en île de France. Les quatre associés répondent parfois ensemble, par deux, par trois ou tous les quatre à des concours ou des projets, ce qui leur permet de mutualiser et mobiliser leurs compétences ainsi que de répondre à des appels d’offres plus importants. A ses débuts, l’Atelier travaillait plus particulièrement sur des projets de réhabilitation de gîtes ruraux, d’habitations et de modestes commandes publiques. D’années en années, l’activité de l’atelier s’est étendue à des commandes plus importantes : des espaces publics dans plusieurs bourgs, des projets d’équipement ou encore de logements sociaux. Malgré une activité plutôt constante et intensive à l’atelier, l’équipe de Simon Teyssou aimerait élargir ses champs d’interventions. Au-delà de l’habitat individuel, des opérations de logements (collectifs, groupés, participatifs, sociaux, mixtes..), des projets d’équipements publics, d’aménagements des centre bourg ou d’espaces publics, l’équipe de l’atelier espère ouvrir son activité à des opérations d’équipements scolaires – écoles élémentaires, groupes scolaires, lycées...

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


La particularité de l’agence est la culture bois qui s’est développée progressivement avec, toujours, un travail avec les entreprises artisanales locales. Au travers de différents voyages et différentes formations complémentaires du diplôme d’architecte, Simon Teyssou acquiert une connaissance affinée du bois et des différentes techniques de construction. Grâce à ses connaissances et ses convictions, Simon s’entoure d’une équipe qui propose et développe une architecture rurale résolument contemporaine et attentive, respectueuse de son environnement. Les projets, très souvent en structure bois, mobilisent des bois locaux, du Douglas du Cantal entre autres. L’atelier choisi aussi très attentivement les artisans avec lesquels il devra collaborer lors des chantiers, tout particulièrement pour la mise en œuvre des charpentes et des lots mobilisant le bois (bardage, menuiserie, mobilier..). Ce qui caractérise davantage l’activité de l’atelier c’est l’importance de la réflexion menée sur la structure. Elle n’est pas qu’un élément constructif. L’atelier a développé différentes trames mais également des plans types répondant à ces trames. Selon les projets, les trames sont adaptées aux contextes et aux besoins. La trame d’1m25 est la plus utilisée. La structure étant l’un des éléments les plus coûteux dans un projet, développer cette méthodologie s’inscrit dans une logique d’économie des moyens. Les systèmes constructifs maîtrisés par l’équipe de l’atelier, les projets peuvent bénéficier d’une meilleure qualité pour les autres éléments du projet, là où une agence d’architecture n’ayant pas ces connaissances ni cette démarche de travail devra faire des économies. C’est ce qui permet à l’atelier de pouvoir répondre par des projets de qualité dans leur ensemble.

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Simon Teyssou, les associés et l’équipe du Rouget À 42 ans, Simon Teyssou est architecte DPLG diplômé de l’ENSA Clermont-Ferrand en 2000. Après quelques expériences entre San Francisco et l’Auvergne il se met à son compte à Clermont-Ferrand En quelques années il quittera Clermont-Ferrand pour constituer en 2001 une équipe à ses côtés au Rouget. Simon Teyssou est enseignant titulaire à l’école d’architecture de Clermont-Ferrand. Né en octobre 1987 à l’ouest de Lyon, Loïc Parmentier est l’un des associés de Simon. Il est diplômé en 2010 de l’ENSA Clermont-Ferrand et y enseigne depuis 2012. Il est installé à Montrottier dans le Rhône. Il est en grande partie l’initiateur du collectif « VIRAGE ».

L’Atelier du Rouget s’exporte aussi dans le Lot à SaintCéré au travers de Mathieu Bennet, 30 ans, architecte également diplômé de l’école de Clermont-Ferrand. Il est le 3ème associés de Simon Teyssou.

Le quartième associé, Félix Mulle, est un jeune architecte implanté dans le pays de l’Ourq en Île de France.

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


CHRISTINE VAISSIERE

MARIAMO ALEXIS

FRANCK BASSIN

MAXIME RODARIE

CAMILLE BARBIER

GRÉGOIRE LAFARGE

NICOLAS LAMOUROUX

DAVID SCHIEBERLEIN

FABIEN DAMAS

FRANÇOIS XAVIER FAIVRE

CHLOÉ VICHARD

ANTOINE PAUMIER

ASSISTANTE DE DIRECTION

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

INFOGRAPHISTE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

SECRETAIRE / COMPTABLE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

PAYSAGISTE DPLG

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

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Photos BenoĂŽt Alazard


L’Atelier - bâtiment « manifeste ». L’Atelier est situé dans le centre bourg du Rouget. Il participe à la densification de la commune et à son animation quotidienne. Implanté dans une dent creuse du bourg, le projet rend la commune plus attractive et permet de préserver des terrains vierges en milieux péri-urbains en limitant l’étalement urbain. Une préoccupation d’autant plus importante que le patrimoine agricole de la région est notable mais de moins en moins protégé. Le projet se compose d’un atelier d’architecture et de logements (1 T6 et 2 T3). La construction s’inscrit en L et est desservie en deminiveaux par une circulation verticale. Le volume principal comprend un atelier d’architecture sur deux niveaux au rez-de-jardin et rez de chaussée, et un appartement familial aux premier et deuxième étages. Ce volume s’ouvre largement vers le sud. Le bâtiment au nord regroupe un local technique au sous-sol avec une chaufferie collective à granulés de bois, des celliers pour les appartements et trois garages ouverts au rezde-chaussée. Les eaux de pluies récoltées dans une cuve enterrée sont utilisées pour les sanitaires et l’arrosage des plantations. L’agence a mobilisé uniquement ses savoirfaire pour réaliser ce bâtiment. Les membres de l’atelier ont dessiné tous les éléments du bâtiment, des détails constructifs jusqu’au mobilier.

«Il s’agit d’un immeuble «manifeste» en milieu rural. Cet édifice, fruit de nombreuses années d’études, est le support de nombreuses expérimentations qui seront déclinées dans plusieurs projets ultérieurs.» Simon Teyssou

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Façade Sud fermée

Façade Sud ouverte


L’espace de travail de l’Atelier à l’étage

Photos Benoît Alazard

Intérieur de l’un des logements


Aides, définitions Société par actions simplifiée (SAS): La société par actions simplifiée est une société commerciale offrant aux actionnaires une grande liberté d’organisation (définie par les statuts) en comparaison avec la société anonyme (SA) ou la SARL. Cette société est constituée par une ou plusieurs personnes n’engageant leur responsabilité qu’à concurrence de leurs apports. Dans le cas de l’Atelier, Simon Teyssou est le seul dirigeant et les architectes de l’atelier sont salariés de la SAS. Société civile de moyens (SCM): Une société civile de moyens est une personne morale dont l’objet est de fournir des moyens matériels (un local, des outils de travail, de la documentation, ...) à ses membres. Elle est destinée aux professions libérales. Les membres d’une SCM restent juridiquement indépendants : ils mettent simplement en commun certains moyens nécessaires à l’exercice de leur activité afin de réduire leurs frais. Dans le cas du collectif VIRAGE, les quatre associés gardent leur indépendance mais partagent des locaux, des outils de travail mais aussi des références. La paysagiste et l’infographiste de l’Atelier sont eux salarié de la SCM afin que les quatre architectes puissent répondre à plus d’appels d’offre. Avoir une paysagiste dans l’équipe VIRAGE donne accès aux projets d’espaces publics.

source: www.droit-finances.commentcamarche.net

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


« VIRAGE » - le collectif Pendant le stage, l’équipe des 4 associés – Simon Teyssou, Loïc Parmentier, Mathieu Bennet et Félix Mulle – en présence de tous les salariés et stagiaires ont dévoilé leur projet de création du collectif « VIRAGE ». Ce collectif connecte les quatre agences aux périmètres géographiques d’activités variés, étendus sur le territoire. Par cet événement, les architectes souhaitent mettre en commun leur différentes compétences. Au-delà d’une justification de ce groupement des compétences face à une conjoncture parfois compliquée, il s’agit de pouvoir, à l’échelle de chacune des 4 agences, de répondre par différents groupes de travail selon l’échelle et la nature des appels d’offres. Simon Teyssou, Loïc Parmentier et Mathieu Bennet, du fait de leurs implantations en milieux ruraux fonctionnent de manière plus radiale, à la différence de Félix Mulle, implanté dans l’Ourcq, le long d’une ligne de RER et de métrolui permettant une activité plus linéaire. L’Atelier du Rouget, anciennement une SNC (société en nom collectif) est aujourd’hui une SAS (société par actions simplifiée). Ensemble, les associés ont créé une SCM pour le collectif (société civile de moyens). Être présente lors de la présentation du collectif m’a permis de me rendre compte de la complexité administrative que nécessite une société, mais aussi de mieux comprendre les différents statuts des sociétés. La SCM était le statuts de société qui protégeait au mieux chacun des membres de Virage comme le collectif dans son ensemble.

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2 projets emblématiques Le premier est l’immeuble 42 logements, commerces et bureaux à Aurillac, un projet initié par LOGISENS, bailleur social aurillacois. Le principe structurel associe deux volumes linéaires, l’un massif en béton garantissant le contreventement de l’édifice, et l’autre, plus filigrane en bois. Les cloisons entre les logements, acoustiques, légères et non porteuses, sont composées d’une double ossature isolée avec parements en plaques de plâtre de 25 mm d’épaisseur. Le bâtiment a été pensé pour aujourd’hui comme pour demain car ces cloisons entre les logements sont susceptibles d’être facilement démontées pour recomposer les logements suivant les exigences des générations futures. Les pièces humides et la majorité des entrées des logements sont situées dans les volumes en béton, selon un principe de « bandes actives » pour garantir l’évolutivité des logements. Les espaces nobles des habitats sont idéalement placés dans les volumes en bois, orientées Sud-Ouest ou Sud-Est. Ce projet vaut à l’atelier une sélection dans le cadre de l’appel à projet bâtiments démonstrateurs d’énergie, ADEME et Conseil Régional d’Auvergne 2011. Il a également remporté le 2ème prix National de la construction bois dans la catégorie «logements collectifs ou groupés».

Plan étage courant (R+3)

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


Photos Christophe Camus

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Le second, est un projet de 51 habitations groupées en ossature bois, BBC et HQE à Limoges. Limoges Habitat lance en 2011 un concours pour la conception de 51 logements groupés dans l’ancienne commune de Landouge, à l’ouest de la ville, proche de l’aéroport de Bellegarde. L’atelier d’architecture Simon Teyssou, associé aux BET Seterso, AES, Dejantes et C+, remportent le concours. Le projet a été conduit selon la méthode de la conception intégrée, méthode selon laquelle tous les partenaires concernés (services de la maîtrise d’ouvrage, membres de l’équipe de maîtrise d’œuvre, partenaires de la ville de Limoges, bureau de contrôle, SPS...) sont réunis, à toutes les phases de la conception, pour faire apparaître un accord autour duquel se fabrique le projet. Plusieurs figures bâties composent le projet : figure linéaire, figures en U, figure dite «vernaculaire». Assemblés entre eux, les ensembles bâtis créent des interstices ou des creux, occupés soit par des jardins privatifs qui prolongent systématiquement les rez-de-chaussée des habitations, soit par des parcours piétons favorisant les occasions de rencontres entre habitants. Une attention particulière a été apportée à l’intimité des jardins privatifs, considérés comme des pièces du logement à part entière, extérieures.

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II. DES SURPRISES Atelier Architecture - Simon Teyssou


Photos Jean-Franรงois Tremege

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes ! Arriver dans une agence n’est jamais chose facile. La moyenne d’âge de l’équipe du Rouget ne dépasse pas 30 ans. Lorsque les projets sont nombreux mais l’équipe organisée, jeune et dynamique tout se passe mieux. L’atelier dispose d’une grande cuisine, chacun cuisine à son tour, pour tout le monde. La convivialité créée par cette organisation des repas permet des moments d’échanges et de partages quotidiens forts. Au-delà des salariés pleins d’énergie, la période du stage aura aussi été déterminante dans l’intérêt et l’intensité du stage. Le mois d’août est le plus souvent un mois creux pour le secteur du bâtiment. Le mois de Juillet est donc le «dernier» mois avant les vacances, l’agence redouble alors d’activité pour réussir à finir des dossiers avant le mois d’août (rendu de concours,rendu de dossiers DCE/PRO). Le mois de septembre quant à lui est le mois de reprise, (retour sur les dossiers DCE/PRO de la part des différents commanditaires, appels d’offres du mois d’août retenus...) et mobilise également une énergie conséquente. En bref, ce sont généralement les deux mois où le rythme est le plus soutenu et vif. En effet au cours de ces 2 mois j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs projets à différentes étapes: - 2 concours - 2 relevés de maison individuelle - 1 projet d’habitat social de 60 logements - 1 déclaration préalable de projet - quelques visites de chantiers et quelques aides ponctuelles sur d’autres projets.

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La Grand-Combe, Gard (30) - concours (maîtrise d’œuvre niveau «Esquisse +») La commune de la Grand-Combe souhaite requalifier «Le hameau de la Forêt». Quelques murets marquent encore le passé minier du «Site Les Fougères», ce qui rend le site d’autant plus particulier. Il est situé dans la partie haute de la vallée Ricard, à deux kilomètres au Nord du centre bourg de la commune. Afin de redynamiser la commune, le mairie souhaite réaliser un écoquartier et requalifier l’actuel hameau. L’ancien “Camp Fougères” du hameau est classé au PLU en zone AUH, “Zone d’urbanisation future à vocation principale d’habitat ». Les objectifs à atteindre par le projet s’organisent autour d’une multitude de points dressés par la mairie, entre autres : renforcer les liens avec la ville centre et favoriser les déplacements doux, requalifier le hameau existant de la Forêt, prévoir une variété d’offres en logements, économiser l’espace bâti, préserver et valoriser le paysage du site, réaliser des constructions bioclimatiques et économes en énergie, proposer une typologie architecturale porteuse d’identité, créer des espaces publics écologiques et durables. Le projet devait porter aussi bien sur l’architecture, l’urbanisme que sur le paysage en rapport au site singulier environnant. En vue des différents éléments du programme et des compétences demandées par la mairie (architecte, paysagiste, compétences d’urbanisme), c’est au nom du collectif «VIRAGE» que l’atelier de Simon Teyssou, l’atelier de Loïc Parmentier et Felix Mulle ont répondu au concours. En proposant ce projet, le collectif a pris position face à ce que l’on appelle aujourd’hui un éco-quartier. Pour l’équipe, l’enjeu était de redéfinir et proposer ce que peut être un éco-quartier. Le but n’étant pas de construire un morceau de ville autonome, mais un fragment riche en relations : spatiales, sociales, historiques, économiques, environnementales, autrement dit : urbaines.

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


une porte d’entrée dans le parc des cévennes

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1. projet d’ecoquartier - hameau de la forêt - concours de maîtrise d’oeuvre 6 - la lisière cultivée une porte d’entrée dans le parc des cévennes

5 - le camp fougères

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4 - la chênaie habitée

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parcs naturels régionaux

parcs naturels régionaux

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PA R C S R E G I O N A U X

parcs nationaux

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la grand combe se situe dans une continuité morphologique et topographique du parc national des cévennes dont l’ossature est en partie déterminée par le gardon mais en est exclu. a une échelle plus restreinte, deux zones naturelles sont présentes au nord et au sud de la commune mais sans aucun lien transversal entre ces milieux vivants. le camp fougères, positionné dans une centralité géographique communale, et l’écoquartier vont définir un nouvel écosystème habité à l’interface de ces grandes unités territoriales.

4 4 S NR APA EU G RXI OC N CI O SRNCNAPA PA R C S PA R ERGCI O S ARUPA E XGRI O C SN PA ANUARXTPA SAUTRRXI EOCGN SI AONUNAXAT U I OXN A U XPA R C S N A T I O N A U X

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la boucle de la grand combe et la renaturation de la vallée ricard

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autour du camp fougères, dans l’épaisseur qui correspond au 50m de recul obligatoire, la bande de jardins potagers et de vergers est retrouvée comme à l’époque de la mine. ces jardins s’appuient sur les petites terrasses en pierres sèches construites par les anciens habitants. c’est « l’espace de renvoi » des logements du camp fougères, un lieu de projets communs et individuels, convivial et partagé. 1

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reprenant l’implantation des anciennes casern halles est implantée. une de ces halles reste ouve la possibilité à terme d’y installer un ou plusie les autres halles sont revendues par tranches à d auto-construire leurs logements sous ce toit com particulièrement adapté à l’auto-construction, est

4 - la chênaie habitée

3 - le plateau des halles

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système géographique de la commune ainsi que sur la carte mentale de ses habitants.

1 la place basse 3 le plateau des halles

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les éléments de liaisons a le serpent carrossable

5 le camp fougères

2 le parc des ingénieurs

6 la lisière cultivée

b la traversée est-ouest

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Remise en eau Continuités Continuités de la vallée végétales physiques (piste cyclable 4 la chênaie habitée e t s e situations n t i e r s habitées

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Espaces et lieux publics fédérateurs

Plan guide des 9 situations habitées:

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le serpent carrossable et la traverse est-ouest

LE CAMP FOUGÈRES: une diversité de typologies proposée, une « opération levier » pour le quartier

sur les terrasses du camp fougères, des logements sont construits de manière relativement compacte. appuyés sur un ouvrage hydraulique qui permet de gérer les eaux pluviales, leur implantation respecte la logique de l’ingénieur présente sur les lieux. en fonction des terrasses, toutes différentes, une diversité de typologies est proposée. une esplanade publique est réservée au centre du système. l’ensemble est relié par un réseau de venelles apportant de la fraîcheur en été. ces logements afin de desservir ces différentes situations habitées, le serpent carrossable s’appuie sur la voirie existante seront portés par quiun opérateur encampune plusieurs de travaux. se termine en boucle autour du fougères.ou elle sera confortée là où c’esttranches nécessaire. la traversée est-ouest, liaison douce, permet un parcours alternatif dans le quartier la forêt et donne à voir l’étagement situations habitées sur le coteau. reliant la place basse au camp fougères, elle s’appuie sur comme cette opération, qui estdesla plus probable aujourd’hui, fonctionne les escaliers existants et dessert les différents espaces publics. « opération levier », jetant une nouvelle lumière sur les lieux et attirant d’autres initiatives. le «déjÀ-lÀ»

en partie haute, autour de la rue et des maisons à patio est planté un maillage lâche et irrégulier de chênes verts. le contexte forestier dans lequel s’insère le projet est constitué essentiellement de pins maritimes, il offre des espaces couverts relativement secs et un sol qui s’acidifie. sur le coteau défriché, une régénération naturelle est accompagnée. on favorise les feuillus caducs et une diversification des milieux par une sélection progressive des sujets. pour fabriquer une mise-en-défens pendant la croissance de la chênaie habitée, une lisière est installée sur un merlon autour de la traverse est-ouest et évolue au fil du parcours.

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les éléments de liaisons a le serpent carrossable

reprenant l’implantation des anciennes casernes, une série de quatre halles est implantée. une de ces halles reste ouverte et traversante, avec la possibilité à terme d’y installer un ou plusieurs petits commerces. les autres halles sont revendues par tranches à des habitants souhaitant auto-construire leurs logements sous ce toit commun. le matériau bois, particulièrement adapté à l’auto-construction, est mis à l’honneur.

la cité de la forêt - actuellement habité, ce lo bénéficie de son renouveau. il s’agit simplemen habitants dans les éventuels travaux d’amélioration le parc des ingénieurs - À l’intérieur d’une en anciennement des maisons plus cossues, la qua la végétation confèrent à ce lieu une atmosphère ensemble de logements intermédiaires y est cons les terrasses existantes et en préservant les arb montage de type « habitat participatif » articulant plan de mas tagés et espaces intimes semble particulièrement de promoteur, ce montage peut également se mo 3 - le plateau des halles parc des ingénieurs plan de masse du camp fougères 2de- levue économique. 1/500ème le promontoire des écoles - ce promontoire a l’ancienne école sera réhabilitée en pépinière d’e 1- la place basse 2 - 2le- parc desdes ingénieurs le parc ingénieurs sons-ateliers seront implantées en face. le bâtim lectifs est réhabilité en petits logements locatifs p bitants ou les célibataires.

la boucle de la grand combe et la renaturation de la vallée ricard

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7 - la forêt des loisirs

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2 - ledes parc des ingénieurs 3 - 3le- plateau halles le plateau des halles

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une forêt est le plus souvent parcourue dans une épaisseur de 100m à partir de sa lisière. ici, c’est le lieu des cabanes dans les arbres, des parcours de bicross et le point de départ de longues randonnées le long des sentiers existants. c’est un lieu en lien direct avec le quartier mais également pratiqué par les habitants de la grand’combe ainsi que les touristes.

1/500ème

reprenant l’implantation des anciennes casernes, une série de quatre LA CHÊNAIE HABITÉE: halles est implantée. une de ces halles reste ouverte et traversante, avec la possibilité à terme d’y installer un ou plusieurs petits commerces. les autres halles sont des maisons àrevendues patiopar tranches à des habitants souhaitant auto-construire leurs logements sous ce toit commun. le matériau bois, particulièrement adapté à l’auto-construction, est mis à l’honneur. encourageant l’auto-construction en partie haute, autour de laderue maisons à patio est planté un un en partie haute, autour la et ruedes et des maisons à patio est planté maillage lâche et irrégulier de chênes verts. maillage lâche et irrégulier de chênes verts. forestier dansdans lequel s’insère le projet est constitué essenle contexte le contexte forestier lequel s’insère le projet est constitué essentiellement de pins maritimes, il offre des des espaces couverts relativement tiellement de pins maritimes, il offre espaces couverts relativement sur sur le coteau défriché, une une régénération secssecs et unet sol qui qui s’acidifie. un sol s’acidifie. le coteau défriché, régénération naturelle est accompagnée. on favorise les feuillus caducs et une diversinaturelle est accompagnée. on favorise les feuillus caducs et une diversification des des milieux par une sélection progressive des des sujets. pourpour fabrification milieux par une sélection progressive sujets. fabriquerquer une une mise-en-défens pendant la croissance de ladechênaie habitée, mise-en-défens pendant la croissance la chênaie habitée, une une lisière est installée sur un autour de ladetraverse est-ouest et et lisière est installée surmerlon un merlon autour la traverse est-ouest évolue au filaudufilparcours. évolue du parcours.

le camp fougères LE PLATEAU DES HALLES: l’auto-construction également 7 6 sous les anciennes casernes

la cité de des la forêt - actuellement habité, ce lotissement reprenant l’implantation anciennes casernes, une une série de quatre reprenant l’implantation des anciennes casernes, série de quatredu quartier bénéficie renouveau. il s’agit d’accompagner les halles est implantée. unede de son ces halles restereste ouverte etsimplement traversante, avecavec halles est implantée. une de ces halles ouverte et traversante, dans les éventuels travaux d’amélioration de leurs logements. la possibilité àhabitants terme d’y installer un ou petits commerces. la possibilité à terme d’y installer un plusieurs ou plusieurs petits commerces. le des ingénieurs - À l’intérieur d’unesouhaitant enceinte qui accueillait les les autres halles sontparc revendues par tranches à des habitants autres halles sont revendues par tranches à des habitants souhaitant anciennement dessous maisons cossues, la etbois, la diversité de auto-construire leursleurs logements ce toit commun. le matériau bois, auto-construire logements sous ceplus toit commun. le qualité matériau la adapté végétation à ce lieuestune hors du commun. un particulièrement à l’auto-construction, mis à l’honneur. particulièrement adapté àconfèrent l’auto-construction, estatmosphère mis à l’honneur. ensemble de logements intermédiaires y est construit en s’appuyant sur les terrasses existantes et en préservant les arbres remarquables. un montage de type « habitat participatif » articulant finement espaces partagés et espaces intimes semble particulièrement adapté. en se passant de promoteur, ce montage peut également se montrer efficace du point de vue économique. le promontoire des écoles - ce promontoire a une vocation tertiaire. l’ancienne école sera réhabilitée en pépinière d’entreprises et des maisons-ateliers seront implantées en face. le bâtiment de logements collectifs est réhabilité en petits logements locatifs pour loger les décohabitants ou les célibataires.

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LA PLACE BASSE: seuil du quartier de la Forêt 4 3 et articulation avec le fond du vallon

comme seuil du lotissement quartier de laduforêt et articulation avec la cité de ladeforêt - actuellement habité, ce quartier la cité lafonctionnant forêt - actuellement habité, ce lotissement du quartier fond du vallon, il ils’agit sursimplement cette plateforme basse d’ouvrir bénéficie de son renouveau. il s’agit simplement d’accompagner les lesl’espace par bénéficie dele son renouveau. s’agit d’accompagner un travail de défrichage etd’amélioration de démolition sélectif. les logements existants habitants dansdans les éventuels travaux d’amélioration de leurs logements. habitants les éventuels travaux de leurs logements. sont réhabilités rez-de-chaussée peut un local associatif le parc des des ingénieurs - À -et l’intérieur d’une enceinte quiaccueillir accueillait le parc ingénieurs Àleur l’intérieur d’une enceinte qui accueillait une autre est de réserver en lien avec la place. anciennement des maisons plus cossues, la qualité et laetdiversité de de cet emplaanciennement des maisons plus cossues, lapossibilité qualité la diversité cement unà lieu équipement public, en poursuivant la logique la végétation confèrent à ce une une atmosphère hors du commun. un un des grands la végétation confèrent ce lieu atmosphère hors du commun. ensemble de logements y esty construit en s’appuyant sur sur ricard. deintermédiaires la vallée ensemble deobjets logements intermédiaires est construit en s’appuyant les les terrasses existantes et en les les arbres remarquables. un un terrasses existantes et préservant en préservant arbres remarquables. montage de type « habitat participatif » articulant finement espaces par-parmontage de type « habitat participatif » articulant finement espaces tagéstagés et espaces intimes semble particulièrement adapté. en se et espaces intimes semble particulièrement adapté. enpassant se passant de promoteur, ce montage peutpeut également se montrer efficace du point de promoteur, ce montage également se montrer efficace du point de vue économique. de vue économique. le promontoire des des écoles - ce- promontoire a une vocation tertiaire. le promontoire écoles ce promontoire a une vocation tertiaire. l’ancienne école serasera réhabilitée en pépinière d’entreprises et des mai-mail’ancienne école réhabilitée en pépinière d’entreprises et des sons-ateliers seront implantées en face. le bâtiment de logements col-colsons-ateliers seront implantées en face. le bâtiment de logements lectifs est réhabilité en petits logements locatifs pourpour logerloger les décohalectifs est réhabilité en petits logements locatifs les décohabitants ou les bitants ou célibataires. les célibataires.

2

les casernes du p uits

coupe élévation générale du hameau de la forêt

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quant la dimension opportuniste d’une telle position mais également sa valeur culturelle. c’est une manière de repenser notre rapport à la consommation des ressources et d’affirmer que les traces du passé orientent nécessairement nos pas futurs. si certaines actions structurantes doivent s’imposer sur le paysage, d’autres peuvent se contenter d’ajustements, dans une logique d’adaptation bienveillante de ce qui existe aux besoins d’aujourd’hui.

la cité de la forêt - actuellement habité, ce lotissement du quartier bénéficie de son renouveau. il s’agit simplement d’accompagner les habitants dans les éventuels travaux d’amélioration de leurs logements. le parc des ingénieurs - À l’intérieur d’une enceinte qui accueillait anciennement des maisons plus cossues, la qualité et la diversité de la végétation confèrent à ce lieu une atmosphère hors du commun. un ensemble de logements intermédiaires y est construit en s’appuyant sur les terrasses existantes et en préservant les arbres remarquables. un montage de type « habitat participatif » articulant finement espaces partagés et espaces intimes semble particulièrement adapté. en se passant de promoteur, ce montage peut également se montrer efficace du point de vue économique. le promontoire des écoles - ce promontoire a une vocation tertiaire. l’ancienne école sera réhabilitée en pépinière d’entreprises et des maisons-ateliers seront implantées en face. le bâtiment de logements collectifs est réhabilité en petits logements locatifs pour loger les décohabitants ou les célibataires.

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P l a nP gl auni dgeu iddees d9 essi t9u sa itti uo an tsi ohna sb iht aé be ist: é e s :

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projet

reprenant l’implantation des anciennes casernes, une série de quatre halles est implantée. une de ces halles reste ouverte et traversante, avec la possibilité à terme d’y installer un ou plusieurs petits commerces. les autres halles sont revendues par tranches à des habitants souhaitant auto-construire leurs logements sous ce toit commun. le matériau bois, particulièrement adapté à l’auto-construction, est mis à l’honneur.

Épine dorsale la forêt la vallée Ricard

de

existant

en partie haute, autour de la rue et des maisons à patio est planté un maillage lâche et irrégulier de chênes verts. le contexte forestier dans lequel s’insère le projet est constitué essentiellement de pins maritimes, il offre des espaces couverts relativement secs et un sol qui s’acidifie. sur le coteau défriché, une régénération naturelle est accompagnée. on favorise les feuillus caducs et une diversification des milieux par une sélection progressive des sujets. pour fabriquer une mise-en-défens pendant la croissance de la chênaie habitée, une lisière est installée sur un merlon autour de la traverse est-ouest et évolue au fil du parcours.

er

architecture des sols

sur les terrasses du camp fougères, des logements sont construits de manière relativement compacte. appuyés sur un ouvrage hydraulique qui permet de gérer les eaux pluviales, leur implantation respecte la logique de l’ingénieur présente sur les lieux. en fonction des terrasses, toutes différentes, une diversité de typologies est proposée. une esplanade publique est réservée au centre du système. l’ensemble est relié par un réseau de venelles apportant de la fraîcheur en été. ces logements seront portés par un opérateur en une ou plusieurs tranches de travaux. cette opération, qui est la plus probable aujourd’hui, fonctionne comme « opération levier », jetant une nouvelle lumière sur les lieux et attirant d’autres initiatives.

nti

500 m500 m

autour du camp fougères, dans l’épaisseur qui correspond au 50m de recul obligatoire, la bande de jardins potagers et de vergers est retrouvée comme à l’époque de la mine. ces jardins s’appuient sur les petites terrasses en pierres sèches construites par les anciens habitants. c’est « l’espace de renvoi » des logements du camp fougères, un lieu de projets communs et individuels, convivial et partagé.

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en partie haute, autour de la rue et des maisons à patio est planté un maillage lâche et irrégulier de chênes verts. le contexte forestier dans lequel s’insère le projet est constitué essentiellement de pins maritimes, il offre des espaces couverts relativement secs et un sol qui s’acidifie. sur le coteau défriché, une régénération naturelle est accompagnée. on favorise les feuillus caducs et une diversification des milieux par une sélection progressive des sujets. pour fabriquer une mise-en-défens pendant la croissance de la chênaie habitée, une lisière est installée sur un merlon autour de la traverse est-ouest et évolue au fil du parcours.

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le ricard

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sur les terrasses du camp fougères, des logements sont construits de manière relativement compacte. appuyés sur un ouvrage hydraulique qui permet de gérer les eaux pluviales, leur implantation respecte la logique de l’ingénieur présente sur les lieux. en fonction des terrasses, toutes différentes, une diversité de typologies est proposée. une esplanade publique est réservée au centre du système. l’ensemble est relié par un réseau de venelles apportant de la fraîcheur en été. ces logements seront portés par un opérateur en une ou plusieurs tranches de travaux. cette opération, qui est la plus probable aujourd’hui, fonctionne comme « opération levier », jetant une nouvelle lumière sur les lieux et attirant d’autres initiatives. con

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Espaces et li publics fédé teurs

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typologie 2 logements intermédiaires toiture mono-pente métallique façade bois séparatifs terrasse privative jardin privatif mur existant stationnement en mélange terre-pierre fosse de plantation cour urbaine

typologie 3 logements intermédiaires accès commun couvert toiture terrasse végétalisée façade bois balcon séparatif terrasse privative mur existant fosse de plantation esplanade publique en stabilisé franchissement carossable noue végétale

typologie 4 maisons individuelles stationnement individuel couvert toiture mono-pente métalique terrasse privative maçonnerie jardin privatif

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le Camp Fougères, une première opération comme levier d’une transformation plus globale


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typologie 5 maisons individuelles

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En parallèle des traces franches du passé minier présentes sur le site, les usages ont eux aussi laissé leur emprunte de façon bien plus organique. La nature a également jardin privatif mur existant terrasse privative regagner petit à petit ses droits au fil des années. Le site est plein d’une certaine poésie, mur séparatif en béton de site une donnée essentielle à préserver et magnifier selon l’équipe. Ainsi, le « déjà-là » a été l’un des points d’impulsion pour ce concours. Il s’agissait de révéler le lieu à lui-même, jardin de pluie par touches successives, en revendiquant sa valeur culturelle. En soulignant l’importance mur existant maçonnerie en béton de site du patrimoine minier présent sur site, plus largement, le collectif a enclenché une platelage bois bassin d’infiltration réflexion bien au-delà du simple projet. C’est une manière de repenser « notre » rapport platanes existants à la consommation des ressources et d’affirmer que les traces du passé orientent nécessairement nos pas futurs. Si certaines actions structurantes doivent s’imposer sur le paysage, d’autres interventions tels de simples ajustements peuvent suffire. La phase concours du projet a permis à l’agence du rouget, responsable en grande le serpent carrossable partie du volet architecture du concours, de proposer et expérimenter plusieurs types d’habitats (appel classique à des promoteurs, habitat participatif, accompagnement à l’auto-construction, simple définition de lots à bâtir, petite promotion) et proposer 7 lieux habités tout le long d’un parcours à l’ascension de la Grand’Combe. En parallèle, la question économique au sens large est une donnée importante dans les projets que développe l’agence. Pour ce concours, il a donc été essentiel, au delà de la maîtrise des a - vue depuis le bas du camp fougères b - vue sur les vergers partagés coûts de construction, de considérer les ressources et les entreprises locales. Le projet proposé souhaite mobiliser les filières bois et pierre locale, aussi bien dans le but de gagner en qualité dans la proposition, aussi bien que pour valoriser des savoir-faire et matériaux locaux.

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Arrivée quelques jours avant le rendu, ma participation sur ce projet aura avant tout été le mise en forme des schémas, des plans de situation et du plan masse mêlant dessin à la main et ordinateur. la typologie 5 et son ouverture sur les bassins à l’ombre des platanes existants

38

les anciens murs, soutènements des vergers partagés, surplombés par la typologie 4

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logements en bande nimes intermédiaires terrasse privative parc des grandes causses 25 km

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fosse de plantation cour urbaine noue végétale

accès individualisé séparatif terrasse privative

la grand combe se situe dans une continuité morphologique et topographique du parc national des céjardin privatif typologie 1 vennes dont l’ossature est en partie déterminée par le gardon mais en est exclu. a une échelle plus restreinte, abris de jardins logements intermédiaires enentre bande deux zones naturelles sont présentes au nord et au sud de la commune mais sans aucun lien transversal stationnement couvert ces milieux vivants. le camp fougères, positionné dans une centralité géographique communale, l’écoquartoitureet terrasse végétalisée accès individualisé tier vont définir un nouvel écosystème habité à l’interface de ces grandes unités territoriales. toiture mono-pente métallique

equipement associatif chaufferie du réseau de chaleur collectif façade bois

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Plans RDC TYPOLOGIE 2 - logements intermédiaires: logements avec venelle répondant à la topographie du «déjà-là»

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equipement associatif halle couverte lieu de quartier croquis d’ambiance - vue axonométrique dud’événement camp fougères

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la traverse est-ouest

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croquis d’ambiance - vue axonométrique du camp fougères

le Camp Fougères, une première opération comme levier d’une transformation plus globale

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la traverse est-ouest

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épine dorsale : la vallée ricard

500 m

P l a n g u i d e d e s 9 s i t uPa ltai no ngsu hi da eb idt ée es s9: s i t u a t i o n s h a b i t é e s :

500 m espaces et lieux publics fédérateurs

Plan guide des 9 situations habitées: P l a n g u i d e d e Ps l 9a ns igt u iadt ei o dn es s h9a bscontinuités i t éu ea st :i ophysiques n s h a b: i t é e sPlans : 6 - maisons à patio: E senpÉen apceau et sé se t l ivégétales e u Rx e mCios ne t ei nn uei taéus s’origine, a l e réinventée ieurbaine, nsde e eladtvallée oaulripied seaude lxela typologie Rnede inoue e ala upergola comme C opistes tm i lancyclables us iet végétale, éesnet sentiers C o nseuil t i RDC ndeulai typologie t éTYPOLOGIE s 1 C o nE st2ipnaucicontinuités remise cour au-delà les maisons à patio, orientées vers les jardins et la chênaie habitée p u bl al i cv sa lfl éé de éRr ai c- a r d p h yp sui bq lui ce s f é d é r a - d e lpah vy as il ql éuee s Ricard v é dg eé tlaal ev sa l l é e végétales R e m i s elogements e n e a u individuels C o n t i n u i teté sautoconstruits dans une logique vernaculaire i tsées e n e atueR ue rms i sCeo en nt i ne ua iuÉt épsi n( peCi tsodetnouetrriscsnayulceiltaébs l e E s p a c e(sp iestt el i ec uy cx l a bCloen t i n u i t é s p u b l i c s f é d é r a l a v a l l é e R i c a r d d e l a v a l l é e v é g é t a l e s p h y s i q u e s et sentiers ea sv a l l é e d e l a vvéagl léétea l e s e tv és eg né t iael ress teurs dans la continuité de la vallée ricard et du serpent carrossable, empruntant le( sentier p i s t e de c yl’arboux c l a b l eet redesclable Plan guide des 9 situations habitées: e tlesnouveau e n t i e r quartier s dans le e r s cendant vers la place de la mairie, la boucle de la grand combe permet d’intégrer

système géographique de la commune ainsi que sur la carte mentale de ses habitants.

Remise en eau Continuités ntinuités de la vallée végétales ysiques ste cyclable 4 la chênaie habitée s e situations n t i e r s habitées

coupe élévation générale du camp fougères

1/200ème

les éléments de liaisons

1 la place basse

5 le camp fougères

a le serpent carrossable

2 le parc des ingénieurs

6 la lisière cultivée

b la traversée est-ouest

3 le plateau des halles

7 la forêt des loisirs

c la boucle de la grand-combe

entrée de la typologie 1

entrée de la typologie 1

croquis d’ambiance - vue axonométrique du camp fougères

le Camp Fougères, une première opération comme levier d’une transformation plus globale

le serpent carrossable et la traverse est-ouest

e - vue depuis le séjour d’une maison À patio

croquis d’ambiance - vue axonométrique du camp fougères

le Camp Fougères, une première opération comme levier d’une transformation plus globale

a

e - vue depuis le séjour d’une maison À patio

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Saint-Sulpice-le-Guérétois, Creuse (23) - Groupe scolaire - concours (2ème) La commune de Saint-Sulpice-le-Guérétois a réalisé cette consultation sous forme de concours pour la création d’un groupe scolaire. Le projet devait consister à créer, sur le site proposé, l’ensemble des activités d’un groupe scolaire comprenant : 6 salles de classes d’école permettant l’utilisation des outils informatiques dans chaque classe - 1 hall d’accueil - 1 bureau de directeur - 1 salle des professeurs des écoles - 1 local à archives - 1 local pour le matériel pédagogique - 1 infirmerie - 1 espace restauration avec cuisine - sanitaires - rangements, locaux techniques, office avec accès direct sur les livraisons - circulations intérieures - 2 préaux - aménagement de la cour de récréation + clôtures et portail - aménagement des aires de stationnement et de l’aire logistique. Ce groupe scolaire est destiné à accueillir des élèves de classes de CP à CM2. Le bâtiment devait être modulable afin de, potentiellement, faire l’objet d’agrandissement et de réorganisation de certaine salles. La part de l’enveloppe financière prévisionnelle affectée aux travaux par le maître d’ouvrage est estimée à 3,55 M d’euros HT (valeur juillet 2014). L’Atelier a répondu avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie. Pour cela, Simon a embauché un ancien stagiaire le temps de 6 semaines pour répondre à ce concours. Au retour en septembre, toute l’équipe était mobilisée pour produire les pièces graphiques des panneaux.

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


Extrait du plan masse


Ma mission pour ce concours aura été de produire le plan masse, pièce importante des 3 panneaux concours. Une mission des plus intéressante bien que stressante de par le temps imparti. Seulement 3 jours de production pour intégrer jusqu’aux derniers moments des modifications de l’espace public suite à des échanges avec Simon, le chargé du concours et le reste de l’équipe. L’école s’organise selon un plan en U. Cette typologie en forme de cloître contient la cour de récréation ouverte sur la noue au sud-ouest. Les salles de classe et l’administration se situent dans l’aile nord-est. Le réfectoire et la cuisine sont disposés dans l’aile nord-ouest afin d’être directement accessibles depuis la voie douce et par les élèves de l’école maternelle. Le plan est refermé par le préau, qui fonctionne comme une interface entre la cour et l’esplanade. Ce positionnement lui permet de se transformer en halle en dehors des horaires de fonctionnement de l’école. L’organisation des espaces intérieurs autour des circulations (galerie et halls) permet d’utiliser séparément les différentes ailes. Du point de vue structurel, l’édifice associe des masses minérales et des structures en bois. Le principe structurel est fondé sur une combinaison entre structure en maçonnerie (mur en béton et parement en granite) et structure bois. Chaque matériau étant utilisé pour mettre à profit ses qualités et propriétés.

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


Plan du groupement scolaire

Coupe/élévation

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Ladinhac, Cantal (15) - préparation d’une DPP Entre deux missions qui m’étaient confiées, j’ai pu préparer une déclaration préalable de projet (DPP). C’est l’équivalent du permis de construire qui s’applique à des surfaces inférieures à 40m² et qui n’impliquent pas des modifications en façades. Pour cette courte tâche, j’ai complété le dessin informatique, dessiné l’insertion au contexte et rassemblé toutes les pièces nécessaires à l’envoi de cette DPP. Le projet porte sur une petite extension et une mise aux normes de l’accès à la cantine de la commune.

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Plan RDC 1:200

Coupe-élévation 1:200

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Maison individuelle à Marcolès, Cantal (15) - relevé et dessin informatique La seconde mission m’ayant été confiée, fût le dessin informatique d’un relevé. La première étape a été le relevé intérieur (mètre et mètre laser) et extérieur (tachéomètre) de la maison située à Marcolès (à 20min du Rouget). Il s’agit d’une ancienne maison, caractéristique de la région de par la pente de son toit et la couverture en ardoise. L’ancienneté de la bâtisse oblige à prendre un relevé le plus précis et rigoureux possible, essentiel pour la suite du projet. Il aura fallu une journée à deux équipes de deux pour le relevé de cette maison. La collecte des données relevées, à la main pour l’intérieur, les pièces, les menuiseries, l’escalier, la charpente; au tachéomètre pour l’extérieur au travers de plusieurs stations, permet un redessin informatique. Cette étape de projet aura été une première pour ma part. Le redessin exige une certaine discipline et méthodologie dans le travail puisque le dessin n’a pas de base, hormis une base de chiffres, de mesures et de différentes altitudes. Il aura été nécessaire de se replonger dans des fondamentaux de redessin par triangulation pour l’intérieur ainsi que de se familiariser avec un tableau de valeurs absolues et relatives pour construire la « coque » de la maison, c’est à dire l’extérieur. Du relevé jusqu’à l’habillage du dessin fini, ce travail aura nécessité 2 semaines de travail.

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !



Plan RDC 1:100

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


Plan ĂŠtage 1:100

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Les principales difficultés auront été au moment du relevé afin de collecter les données les plus précises possible. Une mission rendue plus compliquée par le travail du bois face aux années. Des interventions de consolidation avaient déjà été réalisées ce qui a rendu la mesure de la charpente moins facile. L’état très abîmé du plancher au rez-de-chaussée a également rendu le relevé plus délicat. Par la suite, lors du dessin informatique, les points sensibles auront été la mise en commun des points relevés au tachéomètre ainsi que le recollage des dessins intérieur et extérieur.

Façade Sud-Ouest 1:200

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Coupe A 1:200

Faรงade Nord-Ouest 1:200

Coupe B 1:200

Faรงade Sud-Est 1:200

Faรงade Nord-Est 1:200

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Lascelle, Cantal (15) - Relevé La dernière mission du stage aura été un relevé d’une ancienne étable récemment rénovée que les nouveaux propriétaires veulent réaménager à leur goût. Il a fallu relever l’intérieur et l’extérieur de l’étable.

Photos complémentaires au relevé

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Relevé intérieur au mètre laser et extérieur grâce aux données du tachéomètre

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Pont-du-Château, Puy de Dôme (63) - 64 logements sociaux dans l’éco-quartier du petit Mortaix (phase PRO/DCE) Le quartier du petit Mortaix à Pont-du-Château amorce une logique de densification de la ville en réaction aux nombreuses extensions pavillonnaires des précédentes décennies. Le quartier prône la diversité en articulant maisons individuelles, petits collectifs, commerces de proximité, gare multimodale, espaces de loisirs et voies de circulation douces connectées à la ville. La diversité des typologies développées par le projet cherche une forme de mixité sociale. Le projet a été amorcé il y a plus d’un an, à la suite d’un concours gagné en août 2014. Les planches du concours encore affichées à l’Atelier rappellent à quel point un projet évolue depuis la phase concours jusqu’à la phase PRO/DCE.

Plans de la phase concours

Plans phase PRO/DCE

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II. DES SURPRISES Des missions, des charrettes et des bonnes assiettes !


La qualité architecturale de se projet s’exprime en plan, dans la compacité des différents logements. En parallèle, un soin particulier a été apporté à l’épaisseur des façades, entre espaces intérieurs et espaces extérieurs, un parti-pris qui ajoute de la qualité à ces logements sociaux. Un type d’habitat qui n’offre pas toujours d’espaces généreux et de qualité. La mission sur ce projet déjà en phase PRO/DCE lors du stage aura été de mettre à jour les plans, les coupes et les façades en fonctions des exigences précisées par les deux bailleurs sociaux, Logidôme et OPHIS - les maîtres d’ouvrage. Des exigences parfois reconsidérées par l’atelier et ajustées au cas par cas. Pour 4 bâtiments, nous étions deux stagiaires sur cette mission. En parallèle des modifications du projet, il a fallu annoter la totalité des éléments pour les maîtres d’ouvrage aussi bien que pour les autres BET. En relation permanente avec les différents bureaux d’études (béton, électricité, réseaux d’eau, ventilation..) les ajustements devaient limiter la perte de surface au maximum, en choisissant des solutions pas toujours optimales. Cependant le logement social est une commande difficile puisque chaque m² habitable correspond à une somme d’argent. Le maître d’ouvrage paye en fonction de la surface habitable construite. À la suite des corrections il était donc important de mettre à jour le tableaux de surfaces, même pour des changements minimes de 0.1m². Cette mission m’a été confiée au moment de deux rendus, au mois de juillet puis au mois de septembre après plusieurs retours des maîtres d’ouvrage. C’est la mission qui m’aura le plus occupée pendant le stage et grâce à laquelle j’ai pu améliorer mes compétences d’Autocad pour une utilisation beaucoup plus professionnelle et adaptée.

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Les nombreux échanges mails entre les BET et l’Atelier m’ont également permis de comprendre de manière plus précise les différents éléments d’un plan, les répercussions de certaines modifications sur l’ensemble d’un bâtiment, mieux saisir le système des gaines techniques ou encore mesurer l’impact des normes PMR et des exigences du logement social sur l’organisation d’un logement. Pour les deux rendus la moitié de l’équipe de l’Atelier était mobilisée, dans le dessin des détails de menuiserie, de serrurerie, des détails constructifs, aussi bien que dans le pliage des 96 planches sorties du traceur. « on était bien charrette ! »

Elévation Sud bâtiment 3

Perspective de la phase concours

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Extrait de coupe modifiée et annotée bâtiment 3

Extrait de plan modifié et annoté bâtiment 3

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CRITIQUE ET CONCLUSION Les 9 semaines passées au sein de l’Atelier au Rouget auront été une expérience des plus enrichissantes à plusieurs niveaux. Prolonger le stage d’une semaine afin de pouvoir participer jusqu’à la fin de plusieurs phases de projet m’a paru nécessaire. Ces différentes phases auxquelles j’ai pu participer ont amplement répondu à mon envie d’approfondir mes connaissances et mes compétences quant à la maîtrise de différents outils. À l’occasion des relevés j’ai pu découvrir et manipuler le tachéomètre. La mission confiée sur le projet de logements à Pont-du-Château a très largement contribué à développer mes compétences sur Autocad. Ce stage aura également été un moment de découverte de la pratique de l’architecture en milieu rural. Avec le peu d’expérience et de recul que je peux avoir, après seulement quelques jours après la fin du stage, il me semble que c’est une pratique difficile notamment au vu de la conjoncture actuelle, pas toujours propice à de nouveaux projets. Une difficulté qui se lit aussi bien au niveau privé qu’au niveau public. Les clients de maisons individuelles souhaitent de plus en plus se tourner vers des pratiques d’autoconstruction (majoritairement pour une réduction des coûts selon les échanges avec l’Atelier). Certaines communes ont peu de subventions ou de moins en moins, et de fait, les mairies sont de plus en plus réticentes face à de gros investissements d’aménagements ou de réhabilitations de centre-bourg. Cependant, là où la concurrence des agences d’architecture en ville est plus rude, de par sa situation géographique au Rouget, l’Atelier bénéficie d’un champ d’action radial ce qui lui permet de se faire un «nom» dans la région et de maintenir une activité constante. Au fil des années et des projets, l’Atelier élargit son rayon d’interventions. Avoir été là lors de la création du collectif VIRAGE m’a également fait prendre conscience de l’importance de mutualiser des compétences et des connaissances afin de poursuivre et défendre une architecture de qualité.

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Malgré un stage que je considère comme des plus réussi, je ne peux m’empêcher de poser un regard critique sur le pratique de l’architecture que j’ai pu expérimenter tout au long de ce stage. Je reconnais toute la qualité et le sérieux du travail de l’agence. Participer à l’activité de l’agence a été très formateur et instructif. Le rythme de travail mais également la dynamique de l’équipe font que l’on y apprend beaucoup et vite ! Je suis encore surprise de réaliser tout ce que j’ai pu apprendre en l’espace de ces 9 semaines. La difficulté que j’ai eu à structurer et clarifier ce rapport de stage en est également la preuve. Cependant, à la sortie du PFE pour lequel les problématiques ont été radicalement différentes, les interrogations ont été nombreuses. Les questions se posant à des échelles et dans un contexte très différents au moment du diplôme m’a permis de mieux imaginer dans quel sens je souhaite m’orienter pour la suite de mon parcours professionnel. En effet, malgré la qualité de l’architecture proposée par l’atelier, le travail et les réflexions menées sur chacun des projets touchent des échelles trop petites par rapport à mes attentes. Dans chaque démarche d’architecte, il s’agit de résoudre un problème, dans le sens intrinsèque du terme. L’atelier résout le problème du bailleur social, de la commune ou d’un particulier en proposant du logement social de qualité, l’aménagement d’un bourg ou une maison à énergie positive. Ces deux mois au Rouget et dans le Cantal m’ont permis de réaliser que je souhaite travailler sur des problématiques bien plus urbaines. Il m’aura manqué une démarche de réflexion sur des stratégies, aussi bien spatiales que temporelles, à plus grandes échelles. Des éléments qui émergent petit à petit comme des points d’intérêt auxquels j’accorde une importance particulière. Quelques indices précieux pour les nouveaux chemins que je vais bientôt emprunter, à l’aube de la poursuite de ma vie, en tant qu’architecte désormais !...

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