Velo sprint #1

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Vélo Sprint Editeur responsable : Fernand Lambert - Avenue du globe 49/1 - 1190 Bruxelles

Belgique Belgïe PP Liege x 9/1047

Magazine Magazine

Philippe Gilbert sa saison arc-en-ciel Février 2013

N°1



édito

Un nouveau défi fédéral ! ©JPL

4 • Dossier Piste

4 • La belle santé de la Piste Hennuyère 5 • Vekeman, l’assurance omium 6 • Les Wallons sur la bonne piste 7 • Pour en savoir plus...

Sommaire

10 • Le Cyclisme c’est

aussi pour les filles

Eva Maria Palm la débutante aux multiples talents

11 • Philippe Gilbert 11 • Sa saison Arc-en-ciel

13 • Ils ont roulé avec le champion du monde 14 • Un champion du Monde fidèle aux Ardennaises

15 • Les Clubs 16 • Paracyclisme 16 • La détermination de Louis Toussaint 18 • La FCWB et le Paracyclisme

19 • Equipes

19 • Verandas Willems, Une ardeur d’avance 20 • Wallonie-Bruxelles en Mode «Résultats» 22 • La formation et la performance chez Color Code - Biowanze 24 • Le Team Merida Wallonie veut s’exporter 25 • Sébastien Carabin : Un Programme axé sur la Coupe du Monde

Le Vélosprint actuellement entre vos mains constitue le premier numéro de notre formule magazine. Le développement d’internet avait en effet rendu l’ancienne présentation obsolète. Au moment de la parution, les informations parues dans notre revue ont en effet déjà été visionnées par la plupart de nos lecteurs sur notre site www.fcwb.be. La FCWB a pourtant tenu à garder un moyen de liaison « papier » avec ses licenciés tout en innovant de manière à vous offrir une revue plus complète et plus agréable à lire. Un groupe de correspondants a été créé pour relever le défi de vous informer en développant des thèmes qui, nous l’espérons, susciteront l’intérêt des passionnés du cyclisme wallon. La tâche est difficile et le choix des sujets un défi permanent pour l’équipe de rédaction. Nous privilégierons les images, les portraits de coureurs et l’information sur des facettes peut-être moins connues du cyclisme traditionnel. Nous espérons que cette revue vous séduira et que vous nous aiderez à la faire grandir, par vos avis, vos conseils et vos suggestions sur des sujets que vous aimeriez voir développer dans ces colonnes. Vélosprint doit être votre revue, celle des licenciés de la Fédération Cycliste Wallonie Bruxelles. Et ce, sans être une concurrence aux médias spécialisés mais en restant l’organe fédéral officiel. Notre ambition est de rester innovant et de vous proposer une revue de qualité. C’est en tout cas le souhait de ceux qui ont décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure avec motivation et dévouement.

26 • T’Palm-PCW un tremplin pour les jeunes 27 • Doltcini-Flanders a de l’ambition

28 • Calendrier 34 • Contacts FCWB

Bonne lecture

Thierry MARECHAL Président de la Fédération Cycliste Wallonie - Bruxelles


Miguel Callens au départ ©VC

La belle santé de la piste Hennuyère Par Vincent Coppenolle Tous nos routiers ne se reposent pas pendant l’hiver. La piste reste une belle école de vie qui permet aussi de récolter de précieux succès et de semer les bases d’une belle saison. Si la FCWB s’est illustrée sur la piste de Gand, elle le doit beaucoup à ses coureurs du Hainaut. Lors des championnats de Belgique d’omnium pour juniors, ils étaient plusieurs à se mettre en évidence. Miguel Callens, auteur d’une brillante campagne sur route chez les débutants, se classait douzième sans véritable préparation, preuve que le garçon possède de belles qualités : « Cet hiver, je n’ai pas vraiment mis l’accent sur la piste. J’ai pris un peu plus de repos avant de penser à mon passage dans la nouvelle catégorie sous les couleurs de Chevigny. »

neau gantois : « J’espérais un top 10 mais j’ai ensuite senti que j’avais les jambes pour aller chercher une place dans les cinq premiers. C’est tactiquement que je dois encore progresser mais je suis sur la bonne voie. » C’est finalement Maximilien Picoux qui s’en sortait le mieux avec une troisième place finale à l’omnium qui ressemblait à une belle récompense pour le citoyen athois : « J’étais très

Le Ploegsteertois Franklin Six était également à la fête lors d’un weekend de championnat très spécial pour lui puisqu’il fêtait son seizième anniversaire. Huitième au classement du championnat, le sociétaire de Sprint 2000 était évidemment ravi de sa performance, d’autant qu’il était le plus jeune compétiteur sur l’an-

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bien le premier jour et je pointais toujours en deuxième position au classement général mais j’étais émoussé le lendemain et j’ai dû me résoudre à terminer troisième. Cette médaille est une belle surprise mais je ne compte pas en rester là puisque les championnats des autres disciplines vont bientôt arriver et je me verrais bien chercher l’un ou l’autre podium supplémentaire. »

Franklin Six ©VC


Une belle impression confirmée quinze jours plus tard à l’occasion du national de keirin où Maximilien se classait à la troisième place, offrant ainsi une première prestation de qualité à son nouveau club, le VS Péruwelz-Bury. Chez les élites, un autre coureur hennuyer se mettait en évidence à Blaarmeersen où Jonathan Breyne décrochait le titre de champion de Belgique derrière derny, une discipline très particulière où l’endurance et la puissance sont des qualités indispensables pour s’imposer. Le professionnel mouscronnois confirme ainsi que son titre remporté en 2011 n’était pas le fruit du hasard : « Remporter une deuxième fois le maillot tricolore dans cette spécialité était un réel objectif. J’avais essayé de me préparer au mieux et j’ai pu compter sur l’excellente collaboration de Michel Vaarten, mon entraîneur roulant sur le derny. Ensemble, nous avons rapidement décroché tous les adversaires et je suis d’autant plus satisfait que je termine avec quatre tours d’avance sur le deuxième au terme des trente kilomètres de course. Même si la victoire semblait facile, c’était tout sauf une partie de plaisir quand on sait que mes pulsations étaient en per-

Maximilien Picoux ©VC

manence à 185 durant les trente minutes de course. » Jonathan se verrait bien participer au championnat d’Europe de la spécialité, ce qui l’obligerait certainement à raccourcir son programme sur route en fin de saison : « J’espère obtenir le feu vert de l’équipe. Un titre reste quoi qu’il arrive toujours une belle publicité pour nos sponsors. »

Vekeman, l’assurance omium Par Joel Grégoire

Moins de succès et de médailles ne signifie pas pour autant déception, les pistiers wallons ont aussi sorti quelques prestations intéressantes. Les plus jeunes que l’on demande à revoir l’image des Maho, Six, ou Callens mais aussi des plus aguerris. Ainsi Maxime Vekeman a surpris les observateurs à l’occasion du Mémorial Peter Harinck: le citoyen de Fleurus a décroché la 5e place de l’omnium face aux meilleurs spécialistes du nord du pays. « Il m’a étonné, consent Pascal Duez. Il s’est battu dans chaque numéro, excellent dans le scratch et offensif plus souvent qu’à son tour. Je pense même que s’il n’avait pas manqué de lucidité suite aux efforts fournis et à une position inattendue, il pouvait mieux encore. » Quoi qu’il en soit, le Directeur Technique qui a longtemps connu le citoyen de Fleurus parmi ses élèves à La Garenne y voyait le meilleur moyen de motiver ou remotiver ses troupes. « Maxime n’incarne pas un talent pur mais c’est un gars qui est venu rouler tous les hivers depuis qu’il est débutant. Sérieux et travailleur, il prouve qu’on peut réussir de jolis coups! » Voilà en tout cas le coureur du Pôle Continental Wallon lancé de la plus belle manière pour attaquer 2013!

Jonathan Breyne avec Michel Vaarten ©VC

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Les Wallons sur la bonne piste

Par Joël Grégoire

L’acteur Pascal Duez

L’oeil de l’expert Ferdinand Bracke

Si la Wallonie et ses affiliés ont redécouvert la piste, ils le doivent à l’initiative de leur fédération et d’un directeur technique qui a su convaincre rapidement les plus jeunes que l’anneau amène un excellent bagage et parfois, de jolis résultats.

Un homme réservé, un papy à l’allure sportive s’occupe des plus jeunes et de leur matériel. Un petit conseil avisé, un oeil expert qui jauge le coup de pédale de chacun. Ce monsieur, s’appelle Ferdinand Bracke, ancien recordman de l’heure, vainqueur de la Vuelta notamment. Un Champion tout en modestie.

Pascal Duez, la piste apparaît désormais comme une priorité du cyclisme wallon et de la Fédération. Pourtant...

« C’est vrai que les choses ont bien changé en quelques années et que l’on profite aujourd’hui de l’élan donné par la réussite au plus haut niveau d’un Jonathan Breyne ou d’un Jonathan Dufrasne pour poursuivre cet investissement. » Comment avez vous procédé au niveau fédéral pour remettre cette discipline en lumière, ramener des jeunes au pignon fixe sur les anneaux?

« La FCWB me confie la mission de former ses jeunes, le plus grand nombre et d’essayer d’amener les plus talentueux vers le haut niveau. Dès lors, après avoir d’abord remis de l’ordre sur la route, nous nous sommes attaqués à la piste. Un défi à la fois très simple et très compliqué. Il n’existait quasi rien, cela ne pouvait que s’améliorer mais il fallait tout mettre en place. »

©JPL

parvient à transmettre sa motivation aux coureurs, le pari est déjà à moitié réussi. » Cet hiver s’est révélé moins prolifique en termes de performances. Pourquoi?

« Je n’y vois pas d’inquiétude, c’est la combinaison de plusieurs facteurs: certains ont arrêté la piste pour privilégier autre chose, d’autres sont blessés, sans dire qu’une génération ne vaut pas l’autre. Ainsi, nous voyons quelques noms pointer le bout du guidon. C’est de bon augure pour l’an prochain! » Un souhait pour conclure?

« Sans évoquer un vélodrome en Wallonie, une meilleure collaboration entre les instances dirigeantes et les clubs permettrait d’améliorer le travail de tous. »

Les podiums et les titres se sont accumulés plus vite que prévu, en dépit des difficultés logistiques: les longs déplacements à Gand, le manque d’heures disponibles...

« Les coureurs de la précédente génération ne comprenaient pas... Très jeune, on y apprend l’agilité, la souplesse. On n’y trouve pas la peur et les risques d’accident de la route. Personnellement, j’ai souffert de ne pas avoir commencé plus tôt sur un vélodrome. » Ce qui ne vous oblige pas à apporter votre soutien au staff FCWB...

« Ce que la Fédération réalise reste extraordinaire. Quand on voit un Dufrasne aux Jeux Olympiques, Van Hoecke, Breyne ou Cornet, ils ont presque débuté avec nous! » Même si on n’en trouve pas sur les vélos, vous déplorez certains freins?

« Les clubs ne s’intéressent pas assez aux bienfaits de la piste. Ils n’incitent pas leurs coureurs. Or, les longs trajets jusque Gand, les conditions hivernales n’aident pas... » Votre plus grande satisfaction?

« Celle d’un travail de groupe, main dans la main, au profit des jeunes. Sinon, récemment, un coureur m’a dit: m’sieur si j’avais su, je serais venu bien plus tôt! C’est notre meilleur remerciement. »

« Ce n’est pas toujours évident mais si l’on s’arrête à chaque obstacle, on n’entreprend et on ne réussit rien. Nous n’avons pas davantage de montagnes pour former des grimpeurs. Si le staff ©TM

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Ferdinand, où trouvez-vous l’enthousiasme d’accompagner le staff à Gand tous les week-end de l’hiver, de vous préoccuper de chaque jeune avec le même soin?


©TM

Pour en savoir plus... L’équipement technique • Tubes plus larges pour la rigidité. • Cadre pouvant avoir une forme compacte, pour un meilleur aérodynamisme. +/- 7 kg • Guidon abaissé de +/ 1,5cm • Guidon et selle légèrement avancés • Pas de freins • Pignons fixes • Manivelles légèrement plus courtes • Roue pleine à l’arrière pour certaines disciplines • Pour certaines épreuves (kilomètre, poursuite) possibilité d’ajouter un prolongateur de guidon.

Les disciplines La vitesse individuelle Egalement dénommée « sprint », se court, en général, entre deux coureurs. Le départ est donné arrêté et les coureurs sont côte-à-côte sur la ligne de départ. Un tirage au sort définit lequel des deux partira en bas de la piste. La distance à parcourir est de deux ou trois tours de piste suivant sa longueur. Le but est de passer la ligne d’arrivée le premier. La tactique de course est très importante car celui qui est en tête peut se faire dépasser dans la ligne du fait de l’aspiration. Le premier tour est tactique et se fait

habituellement à une allure modérée pour observer l’adversaire. Pour éviter la première place au moment du lancement final, il est admis que les deux coureurs effectuent du « surplace » dans une zone délimitée pour obliger l’autre à passer devant. La vitesse par équipe Deux équipes de trois coureurs s’affrontent sur trois tours de piste. Le départ est donné arrêté et chacune des équipes démarre sur les lignes diamétralement opposées du vélodrome appelées points de poursuite. Chaque coureur effectue un tour en tête pour entraîner ses coéquipiers puis s’écarte. Lors du dernier tour, seul le dernier relayeur est présent. Son passage sur la ligne donne le temps de l’équipe. Le classement final est établi par ordre croissant de temps. Dans le cas des courses féminines, seules deux cyclistes par équipe sont au départ. Le km (500m pour femmes) C’est une épreuve de contre-lamontre avec un départ arrêté. Elle est parcourue sur une distance d’un kilomètre pour les hommes et de 500 mètres pour les femmes.

Le keirin Le Keirin est une épreuve originaire du Japon et qui a été introduite en 1980 seulement dans les compétitions internationales. Cette épreuve oppose un peloton de six à huit coureurs sur une longueur totale de 2 000 mètres. Pendant les premiers tours, sur les 1 400 premiers mètres, l’allure est assurée par une motocyclette (le lièvre) que les coureurs suivent dans un ordre prédéterminé par un tirage au sort. La motocyclette, également appelée derny, augmente progressivement son allure de 35 à 45 kilomètres par heure. Elle s’écarte à environ 600 mètres de l’arrivée pour laisser place au sprint final. Le classement est établi selon l’ordre d’arrivée des coureurs. Cette course très spectaculaire donne souvent lieu à des contacts entre les participants et à de nombreuses chutes. Elle est très populaire au Japon. Le 200m C’est une épreuve individuelle où le coureur doit effectuer 200 mètres le plus rapidement possible. Elle précède généralement un tournoi de vitesse dans le but de déterminer le tableau final du tournoi. Pour cette épreuve, le départ du chronomètre est donné pour un coureur

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points des sprints intermédiaires, avec un barème de 5, 3, 2 puis 1 point. Il est également possible de marquer 20 points en prenant un tour au peloton principal, à l’inverse, le fait d’être lâché et de perdre un tour a pour conséquence le retrait de 20 points, voire de l’exclusion sur décision du jury des commissaires. Enfin, des points sont attribués au sprint final. Le coureur vainqueur est celui qui obtient le plus de points. La suite du classement est établi par ordre décroissant des points marqués. L’américaine

dit lancé, c’est-à-dire que celui-ci possède un tour et demi ou deux tours et demi en fonction de la longueur de la piste, pour accélérer dans le but d’effectuer les 200 derniers mètres à une vitesse maximale. Une technique utilisée par les coureurs est de se servir de la pente du virage précédent le début du parcours chronométré pour se donner une impulsion. La poursuite individuelle La poursuite individuelle est une épreuve mettant en opposition deux coureurs sur 4 000 mètres, ou 3 000 mètres pour les femmes, avec un départ arrêté. Au début de la course les coureurs sont placés sur les lignes diamétralement opposées de la piste, au milieu de chaque ligne droite. L’objectif de l’épreuve est de rattraper son adversaire, le coureur gagnant est donc celui qui arrive à dépasser son adversaire ou qui termine en premier les quatre kilomètres. Lors des manches de qualification, le temps des coureurs est pris en compte pour déterminer les quatre coureurs autorisés à participer au tableau final mais également pour dé-

terminer les faces-à-faces.

©JPL

La poursuite par équipe La poursuite par équipes est une épreuve du même principe que la poursuite individuelle se disputant sur 4000 mètres tant pour les femmes que pour les hommes. La différence provient du fait que la course est réalisée par des équipes de quatre coureurs qui se relayent. Les relais sont autorisés tous les demi-tours ou tous les tours. L’intérêt est de conserver le plus longtemps possible les quatre coureurs de l’équipe, dans le but de profiter de l’aspiration qui permet de récupérer de l’effort entre deux passages de relais. Le temps de l’équipe est pris sur le troisième coureur. La course aux points La course aux points est une épreuve dans laquelle 24 coureurs au maximum sur une piste de 250 mètres s’affrontent. Distance, qui peut aller jusqu’à 50 kilomètres. Les coureurs accumulent les points en gagnant les sprints intermédiaires, tous les 2,5 km, et le sprint final. Quatre coureurs se partagent les

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La course à l’américaine oppose des équipes de deux coureurs. Les courses font en général 50 kilomètres. Dans chaque équipe, deux coureurs se relaient en permanence, l’un des deux, alternativement, peut se reposer quelques tours avant de reprendre le relais. Le classement est fait à partir du nombre de tours parcourus puis en fonction du nombre de points obtenus aux classements intermédiaires (tous les cinq kilomètres). Cette épreuve est aussi connue sous le nom de Madison. L’élimination L’épreuve se déroule en groupe. Tous les deux tours, un sprint détermine le dernier coureur (celui dont l’arrière de la roue arrière passe en dernier la ligne d’arrivée). Celui-ci doit quitter la piste. Lors du dernier sprint, il ne reste que deux coureurs. Est déclaré vainqueur celui qui gagne ce sprint final. Cette épreuve favorise l’apprentissage du placement dans le peloton, l’utilisation des virages pour prendre de la vitesse… Il existe aussi l’élimination positive ou élimination à la danoise . Lors des deux premiers sprints, chaque vainqueur quitte la piste. Le vainqueur du premier sprint est le vainqueur final. Le sprint suivant détermine le classement final suivant l’ordre de passage sur la ligne. Le scratch


Le scratch est une course de 15 kilomètres avec un départ en ligne (10km pour les filles). Cette épreuve applique le même principe qu’une course en ligne lors d’une compétition sur route, le classement est établi selon l’ordre d’arrivée des coureurs. La différence de cette épreuve avec une course en ligne vient du fait que la faible distance à parcourir en fait une course dit nerveuse, avec une vitesse élevée et la répétition des attaques pour tenter de s’échapper.

d’américaine, aux points, scratch. Les points marqués lors des épreuves annexes sont utilisés pour départager des équipes ayant terminé dans le même tour.

Le demi-fond

Les six épreuves sont courues sur deux jours. Il s’agit dans l’ordre : du tour de piste, de la course aux points, de l’élimination, de la poursuite, du scratch et pour finir le kilomètre.

Le demi-fond est une course de longue distance de 30 à 100 kilomètres (ou d’une heure) effectuée derrière une moto. Les coureurs de demifond sont également appelés stayers d’après le terme anglais. Les Six Jours Cette épreuve met en compétition des équipes de deux coureurs pendant six jours (elle est appelée Madison en anglais). L’américaine en est la discipline principale. L’objectif de la compétition est de parcourir la plus grande distance lors des différentes manches de l’américaine, mais des épreuves annexes comme l’élimination ou la course aux points sont effectuées pour attribuer des points aux équipes. Le classement final est donné en fonction du nombre de tours effectués lors des épreuves

L’omnium C’est une course individuelle qui regroupe plusieurs épreuves de la piste en utilisant un barème de points pour chaque épreuve, sur le même principe que décathlon en athlétisme.

Les lignes sur la piste Ligne de mesure Ligne centrale, en général noire ou blanche, à la surface de la piste d’un vélodrome, permettant de mesurer la longueur de la piste. Cette ligne est numérotée tous les dix mètres et marquée tous les cinq mètres. Ligne des sprinters Ligne rouge qui définit la bordure extérieure du couloir des sprinters.

Couloir des sprinters Partie située à l’intérieur de la piste d’un vélodrome, limitée au centre de la piste par la ligne de mesure, représentant la zone dans laquelle les cyclistes sont contraints de respecter un certain nombre de règles pour le sprint final d’une épreuve. Ligne des stayers Ligne bleue tracée au tiers de la largeur de la piste. Ligne des deux cents mètres Deux cents mètres avant la ligne d’arrivée, il est tracé une ligne blanche transversalement à la piste, ligne à partir de laquelle sont pris les temps pour les épreuves de vitesse. Ligne de poursuite A la moitié exacte des lignes droite de la piste, il est tracé, dans le prolongement l’une de l’autre, transversalement deux lignes rouges pour signaler les points d’arrivée des courses de poursuite. Ces lignes servent également de point de départ pour le keirin et de point de départ et d’arrivée pour la poursuite par équipe (sur les pistes de 250 mètres), le kilomètre (sur les pistes de 250 mètres), la vitesse par équipe.

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Le cyclisme c’est aussi pour les filles...

Eva Maria Palm, la débutante aux multiples talents

Par Jean-Pierre Lekeu Promesse du cyclisme féminin wallon, Eva Maria Palm brille par sa polyvalence. L’affiliée du LottoVCA cumule avec succès route, VTT, piste et cyclo-cross. Ludivine Henrion ayant mis un terme à sa carrière active fin 2012, le cyclisme féminin wallon est à la recherche de nouveaux talents. Eva Maria Palm figure au rang des candidates à la relève : « J’ai pratiqué la gymnastique durant 6 ans. Une sérieuse blessure au dos m’a contrainte de me tourner vers une autre discipline sportive. J’ai choisi le vélo, un sport pratiqué par mon frère et mon père. J’ai mis deux ans avant de prendre goût à ce sport car je n’appréciais pas trop m’entraîner. Lors de ma seconde saison chez les aspirants, j’ai même songé à raccrocher. Ce n’est que lors de mon passage chez les débutantes que j’ai vraiment explosé et que je me suis rendue compte que j’avais fait le bon choix… » Sa saison 2012 reste de belle facture, avec le cumul les titres de championne de Wallonie route, clm et cyclo-cross. Elle se mettait également en évidence à l’occasion des divers championnats de Belgique où elle montait 5 fois sur le podium : 2e en VTT à Beringen, 2e en cyclo-cross à

Hooglede-Gits, 2e dans la course aux points sur la piste de Gand, 3e sur la route à Tervuren et en poursuite individuelle à Gand. L’année 2013 a débuté sur les chapeaux de roue pour la débutante 2e année avec le titre de championne de Belgique de poursuite individuelle conquis devant Lenny Druyts le 9 février à Blaarmeersen. Elle a aussi engrangé sur la piste flandrienne cinq médailles d’argent en omnium, sprint, keirin, 500 mètres et scratch ainsi qu’une médaille d’argent dans la course aux points. Bilan complété par le titre de championne de Wallonie de cyclo-cross et une 3e place au national des dames jeunesse (Ndlr course unique réunissant dames débutantes et juniors avec l’attribution d’un seul maillot tricolore à la première classée) à Mol. Et dire qu’il ne s’agit que d’un début de saison… Affiliée au Vélo Club Ardennes depuis cinq ans, elle bénéficie du soutien du team Canyon dans le prêt de matériel (Ndlr Elle sera la seule Belge et la seule fille à participer à un stage avec Erik Zabel en mars à Majorque) et poursuit avec son frère Martin ses études secondaires à l’IPES de Seraing dans la section cyclisme : « Notre entraîneur n’est autre que l’ancien pro Christophe Detilloux. Personnellement, je

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m’entraîne chaque jour. Sur route ou sur rouleaux. » Domiciliée à Krinkelt, commune de l’est du pays, la débutante de deuxième année, ne manque pas de qualités : « Je grimpe bien, j’aime attaquer, j’apprécie les sprints longs et le clm. Par contre, je manque d’explosivité. Le cyclisme de compétition est un sport de souffrance et de sacrifices. Il réclame une discipline de vie exemplaire et beaucoup de force de caractère. Mon ambition est de faire carrière dans le vélo. » Son modèle : Marianne Vos Son modèle est la cycliste néerlandaise Marianne Vos : « C’est la cannibale du cyclisme féminin mondial. Elle excelle dans toutes les disciplines. » Sur ses objectifs 2013, la Liégeoise poursuit : « Le championnat de Belgique sur route sera une priorité. Je suis aussi reprise dans le cadre du clm mis en place par la RLVB. Discipline où je disputerai les tests nationaux et sans doute le national. En VTT, discipline où je manque encore de technique, je choisirai au coup par coup. Avec l’ambition de jouer le maillot tricolore aux Lacs de l’Eau d’Heure. » Et Eva Maria de conclure : « Ma discipline préférée reste le cyclo-cross. J’arrêterai donc ma saison sur route plus tôt afin de préparer au mieux une saison plus complète à travers labourés. Avec quelques confrontations face aux… dames élites puisque je roulerai en cyclo-cross chez les dames juniors. »


Philippe Gilbert Sa saison arc-en-ciel

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Par Joël Grégoire Philippe Gilbert sourit, même s’il préfère mille fois quelques heures de selle aux conférences de presse et autres cérémonies protocolaires, il s’y plie de bonne grâce. Heureusement d’ailleurs parce que force est de constater qu’il fait ce qu’il faut pour

s’attirer les feux des projecteurs. Le 4 décembre dernier, il a ainsi vécu une journée chargée, une sorte de SaintNicolas avant l’heure. En effet, un an après un premier livre « Mon année de rêve », le natif

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de Remouchamps a présenté le deuxième tome de ses aventures, « Ma saison arc-en-ciel ». Un ouvrage pour lequel il s’est à nouveau confié à Stéphane Thirion, monsieur cyclisme dans les pages du quotidien Le Soir, reconnu pour la qualité de sa prose, ses excellentes informations et sa fidélité dans ses relations humaines. « Je remercie tout d’abord Stéphane, confiait ainsi Philippe. Tout au long de la saison, nous avons communiqué, je lui confiais la matière, il me renvoyait les chapitres rédigés. Une relation d’amitié et de confiance s’est établie entre nous, j’apprécie le fait qu’il ne se soit jamais servi d’informations que je lui divulguais pour les relater dans son journal. » Le Champion sait de quoi il parle et on ne peut que souligner sa décision de relater une année contrastée, longtemps placée sous le signe de la poisse. Voici douze mois, le numéro un mondial avait annoncé que 2012 ne ressemblerait sans doute pas à

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Que l’on ne s’y trompe pas, Philippe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, ce mental qu’il n’a jamais perdu, cette condition retrouvée, il entend les exploiter pour s’en aller conquérir d’autres victoires, en terrain connu dans ses classiques ardennaises, ou sur des territoires qu’il n’a pas encore conquis : Tour des Flandres, Milan– San Remo et, qui sait, Paris-Roubaix. A 30 ans, l’homme n’est pas rassasié et entend poursuivre sa carrière jusqu’en 2017 au moins… De quoi envisager quelques tomes supplémentaires des aventures de Philippe.

Le Mérite Sportif dans la foulée

2011, Il n’imaginait pas à quel point. « C’est vrai mais un arc-en-ciel apparaît toujours quand le soleil revient dans une période sombre, et tout s’éclaire. Ce fut le cas pour moi, je suis passé du gris à l’or ! » Que s’est-il passé ? Les 176 pages rappellent dans le détail un chemin difficile pour celui qui retirait son maillot Lotto, équipe à laquelle il avait tant apporté, pour enfiler celui de la prestigieuse formation BMC. Une nouvelle équipe, un nouvel environnement, une mentalité différente, d’autres priorités. En selle, comme il le dit lui-même le Phil « pédale carré », son printemps est pourri, il est lâché dans le chrono par équipes de Tirreno-Adriatico, désespéré à l’issue d’un Grand prix E3 où ses forces l’ont abandonné. « Je n’ai jamais été aussi mauvais dans ma carrière », estime-t-il. Pourquoi ? Son changement d’équipe ? Ses problèmes dentaires puis des ennuis de santé ? Des problèmes personnels évoqués à tort par une certaine presse ? « Je ne connaissais pas la raison précise, j’aurais préféré une blessure, une fracture qui m’impose une période de revalidation, une période définie pour revenir

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au meilleur de ma forme. Là, je n’avais pas de réponse. » Gilbert raconte, ne cache rien, assume avec lucidité ce qu’il a vécu, fort de cette honnêteté de celui qui a touché le fond mais n’a jamais baissé les bras, travailleur entêté – en sanglier des Ardennes qu’il est – attendant des jours meilleurs. Des classiques ardennaises porteuses d’espoir, un Tour de France placé sous le signe du dévouement avant, enfin, la délivrance de la Vuelta et le jour de gloire, un dimanche 24 septembre sur les hauteurs de Valkenburg…

Son bouquin tout juste présenté, les interviews honorés, Gilbert a quitté Bruxelles pour Louvain-La-Neuve où se déroulait la soirée de remise des Mérites Sportifs de la Communauté Française. Nominé dans la catégorie du prix masculin, favori à sa propre succession, il a donc presque logiquement émergé, pour la troisième fois. N’en déplaise aux frères Borlée ou au malheureux Lionel Cox, médaillé d’argent aux Jeux de Londres, un titre de Champion du Monde marque les

Un titre de Champion du monde décroché de maîtresse manière par un Philippe Gilbert redevenu lui-même, coureur offensif, puncheur explosif à souhait, patron de l’équipe belge, maître du peloton. « Ce maillot arcen-ciel représentait un rêve. Depuis 2007, j’avais pris conscience de pouvoir un jour l’enfiler et j’ai tout donné pour cela. Il procure une reconnaissance unique, il s’agit d’un aboutissement pour tout coureur, et certains grands n’ont pas eu le bonheur d’y goûter. » ©JPL

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esprits, d’autant plus qu’il est décerné à l’automne, dans un sport populaire à souhait, attribué à un sportif emblématique, véritable locomotive du sport belge depuis plusieurs années déjà. A peine son prix reçu des mains d’André Antoine, Ministre de la Jeunesse et des Sports, ardent supporter, très impliqué au service de la jeunesse cycliste, le lauréat a repris le chemin de Monaco pour y retrouver l’intimité du foyer familial. Son épouse Patricia, son fils Alan… auquel il donnera prochainement un petit frère ! En effet, c’est l’intéressé lui-même qui a divulgué l’information en cours de journée. Un heureux événement attendu pour le mois de juin, assurément la plus belle de toutes les récompenses. « J’espère que cela me donnera le même boost qu’en 2011 ! » Sacrée journée pour Philippe Gilbert : un livre, un trophée et une nouvelle paternité ! Place désormais à l’entraînement de manière plus intensive, les stages avec l’équipe en regardant déjà vers les premières échéances de la campagne 2013. Pour lui, le grand départ s’est effectué aux Antipodes, sur les routes du Tour Down Under où il s’était imposé dans ses jeunes années. Serein, bien plus frais que l’hiver dernier, on le sent déjà impatient d’écrire les prochaines lignes de son palmarès…

« Philippe Gilbert Ma saison arc-en-ciel » Philippe Gilbert & Stéphane Thirion. Editions Lannoo. 176 pages. 19,99 €.

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Ils ont roulé avec le champion du monde ! Par Jean-Pierre Lekeu Pour les coureurs du V.C. Central, la journée du samedi 6 janvier restera celle d’un grand souvenir. Quel passionné de cyclisme n’a en effet rêvé de rouler avec un champion du monde ? Revenu quelques jours au pays en début d’année, Phil a offert un beau cadeau à ses amis cyclistes de la région verviétoise. Un rendezvous convivial et sportif concocté par son frère cadet Jérôme qui avait reçu l’aval du champion du monde pour organiser un entraînement annoncé en dernière minute par un tweet. Une nouvelle très vite répercutée sur Facebook… Malgré un temps maussade et frais, le rendez-vous matinal programmé au départ du café Le Central à Ensival connaissait le succès attendu. Le temps de quelques autographes, de quelques photos souvenir et le peloton fort d’une centaine de participants emmenés par le maillot arc-en ciel prenait la direction de la vallée de la Vesdre. Très vite, la sortie se transformait en une « coursette » comme l’avouait au retour en périphérie verviétoise Jérôme Gilbert : « L’objectif était de battre le record du parcours d’entraînement du VC Central et d’autres clubs

liégeois. Un circuit de 80km que nous avons bouclé en moins de deux heures. Avec un nouveau record à la clé… ». Si de nombreux coureurs perdaient le contact au fil des kilomètres, douze rescapés restaient en lice pour le sprint terminal à l’entrée de Pepinster. Sprint remporté par Phil en personne devant Boris Vallée, Kévin Thomé et le junior Johan Hemroulle. Après l’effort, les participants étaient conviés par Daniel Schumacher, propriétaire du Central, à déguster le traditionnel morceau de tarte au riz, spécialité verviétoise s’il en est. Le mot de la fin, nous le laisserons à Patrice Vanderheyden : « C’est incroyable. C’est comme si on s’entraînait en football avec Lionel Messi ou en tennis avec Rafael Nadal… » Ajoutons que les supporters de Phil auront à nouveau l’occasion de rouler avec lui le 28 avril prochain à l’occasion de la deuxième édition de la « Philippe Gilbert », cyclosportive qui avait réuni 2400 participants l’an passé.

Vélo Sprint - Février 2013 - 13


Un Champion du Monde fidèle aux Ardennaises « La Primavera, une course dont je rêve depuis que je la suivais à la télévision. J’ai acquis au fil des ans la certitude qu’on peut s’y imposer sans se présenter au maximum de ses possibilités. »

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La présentation des équipes marque traditionnellement le coup d’envoi d’une saison. Pour 2013, BMC avait choisi son siège de Nazareth. Une obligation dont Philippe Gilbert ne raffole sans doute pas mais à laquelle il se plie de bonne grâce. On devine l’appétit du Champion du Monde à l’approche du coup d’envoi.

Ce qui n’est pas le cas des autres monuments auxquels le Monégasque d’adoption prétend : le Tour des Flandres et la semaine ardennaise, « sa » semaine sur ses terres. « Gagner une des classiques du printemps avec le maillot de Champion du monde sur les épaules me procurerait des sentiments uniques, avec une préférence pour Liège-BastogneLiège où je me sens chez moi. » Chez lui comme lors du départ du Tour de France 2012, là où la Corse ne recueille pas d’office ses faveurs.

Par Joël Grégoire

En effet, s’il ne diabolise pas le défunt exercice qui lui a beaucoup appris sur lui-même, Philippe Gilbert s’était refait une santé à la Vuelta avant d’aller triompher à Valkenburg. Or, le tracé mondial de Florence semble tout autant taillé à ses qualités de puncheur. Mais place d’abord au printemps et à une tradition avec laquelle le Wallon veut renouer : « Gagner aussi tôt que possible afin de rassurer les supporters et les médias ! En disputant surtout les grandes courses, les chances se révèlent plus limitées mais je vis pour cela, me donner à fond dans les épreuves qui comptent. » Inarrêtable en 2011, longtemps malheureux puis radieux en 2012, quel cru Gilbert réserve-t-il en 2013 ? Réponse très bientôt.

Et pour cause, outre son goût immodéré pour la compétition, il veut prester sur un autre mode qu’en 2012. « Je me sens nettement plus fort que l’an dernier à la même époque, confirme le natif de Remouchamps. J’ai passé un hiver sans le moindre pépin, aucun souci. » Si on y ajoute un entraînement consciencieux qui l’amène également là où il le souhaite, le Phil’ se dit fin prêt, avide d’en découdre. Son calendrier 2013 ? Le Tour Down Under en Australie, le Tour d’Oman et un premier rendez-vous à Paris-Nice à la demande de l’équipe. Epauler Tejay Van Garderen et soigner son coup de pédale en vue de Milan – San Remo. ©JPL

Vélo Sprint - Février 2013 - 14


Faire de la compétition dans un club de la FCWB … ROYAL VELO-CLUB OTTIGNIES

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La détermination de Louis Toussaint Par Julien Gillebert Rencontre avec ce jeune Namurois de 17 ans, ancien champion FCWB sur route et du contre-la-montre chez les débutants, qu’une grave chute à l’entraînement, en avril 2012, a rendu paraplégique. Un peu plus de huit mois après ce drame, Louis Toussaint a fait une croix sur son passé pour se bâtir un avenir. Car il ne veut pas faire du surplace. En chaise roulante, il a repris ses études. Et fait déjà du sport, du hand-bike, avec lequel il veut faire de la compétition. Chapeau ! Depuis ce terrible vendredi 13 avril 2012, la vie de Louis Toussaint n’est plus la même. Ce jour-là, ce jeune coureur namurois part s’entraîner sur son vélo de contre-la-montre, lui qui était champion de la FCWB du chrono mais aussi de la route chez les débutants en 2011. Mais, trop concentré sur son effort, il n’a pas vu un véhicule de travaux à l’arrêt. Et l’a percuté

de plein fouet. Une chute grave, aux lourdes conséquences, puisqu’elle l’a rendu paralysé des membres inférieurs. Un drame pour ce jeune de 17 ans. Mais à force d’un courage exemplaire, ce citoyen d’Yvoir s’est tourné vers le futur, bien décidé à continuer d’évoluer et à ne pas se lamenter sur son sort, lui qui a bien conscience que son accident aurait pu être plus grave encore. « J’aurai eu deux vies, c’est comme ça, mon accident, c’est de ma faute et, aujourd’hui, je veux continuer à avancer, à progresser », explique-t-il. Désormais bien habile en chaise roulante, Louis Toussaint, qui a repris les cours au Collège Notre-Dame de Bellevue, à Dinant, où il est en rhéto, n’a pas oublié son amour du sport. Qui le motive toujours autant. Et le

pousse à progresser, à se surpasser. S’il peut pratiquer de nombreux autres handisports, il s’est naturellement tourné vers le cyclisme, sa passion. « C’est vrai qu’il y a de nombreux sports que je peux pratiquer, tous les sports olympiques », explique-t-il. « Il y a plein de trucs à tester, à essayer. Le tennis, le basket… Mais c’est dans le milieu du vélo que je connais le plus de monde et c’est par ce sport que j’ai voulu commencer, car il offre une belle sensation de liberté. » Il a d’ailleurs été bien soutenu par le milieu, et notamment par les stars du cyclisme, puisque les Philippe Gilbert, Maxime Monfort, Olivier Kaisen, Ludivine Henrion, Romain Zingle, Sébastien Delfosse ou Benjamin Gourgue lui ont tous envoyé un maillot, tandis que l’équipe Omega Pharma-Quick Step lui a fait parvenir une tunique dédicacée. « Je me donne un an pour faire de la compétition. Je pourrais

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me laisser un plus de temps, car je suis jeune, mais je me donne un an pour y arriver, à travailler sérieusement. » Il cumule donc déjà les sorties sur son hand-bike, avec une belle détermination. Parfois découragé par la difficulté de ce sport, car il faut avancer à la force des bras et, dans la région namuroise, les côtes sont nombreuses, des ascensions qui s’apparentent à de véritables cols, dans lesquelles il serre les dents pour maintenir une vitesse de 5 km/h. « On pourrait me suivre à pied », explique-t-il. « Mais en descente, là, je vais beaucoup plus vite, jusque dans les 50 km/h. Tandis que je tourne généralement à 25 km/h sur le plat. » Pour progresser, il fait également des séances de rouleau. « Si, au début, après mon accident, je ne voulais plus entendre parler de vélo ou de sport, j’ai vite voulu en pratiquer, car je n’aime pas ne rien faire, je n’ai pas envie de m’ennuyer et j’aime le sport. Je veux rester actif. Et me fixer des objectifs. » Comme les compétitions, lui qui, sur son lit d’hôpital, s’est passé en boucle des vidéos de Marc Herremans, lui

aussi paraplégique, et qui a remporté l’Ironman d’Hawai handisport. Un exemple et un modèle pour Louis. « Il n’y a pas d’épreuve régionale, c’est directement des courses UCI de 40 km, principalement à l’étranger», détaille encore Toussaint, qui sera affilié au club des Rolling Lions et qui s’habitue au rendement de son nouveau vélo. « Le moindre dénivelé se fait vraiment sentir, tout comme le vent, bien plus que sur un vélo normal. Et quand je rentre chez moi, après une sortie de 25 kilomètres, je suis mort, je n’ai souvent plus de bras ! C’est un sport très intense. » Mais, comme quand il était coureur, il n’est souvent jamais satisfait, même s’il progresse à grande vitesse. « Je me dis toujours que j’aurais pu mieux faire, je suis comme ça », glisse-til dans un sourire. « Mais je ne veux pas m’arrêter sur mes acquis, je veux continuer à avancer. Et dans ma vie de tous les jours, je veux par exemple tout pouvoir faire tout seul, dans la mesure du possible. »

Louis à l’entrainement avec Morgan Fleuw ©JGi

tent, ou alors, je me verrais bien enseignant », termine-t-il. « J’ai envie de montrer qu’on peut réaliser de belles choses, même dans une chaise roulante. » Du haut de ses 17 ans, Louis Toussaint, caractère bien trempé et à la répartie facile, fait tout, bien entouré par ses proches, pour évoluer, rebondir et se créer un avenir. Et, pour conclure, nous reprenons le Tweet de Maxime Monfort, que le coureur pro de Radio Shack-Léopard a écrit après avoir regardé un reportage vidéo consacré à Louis Toussaint sur le site Internet du quotidien l’Avenir. « Il est un exemple de vie ». Respect !

Sa vie, justement, il y réfléchit actuellement, lui qui ne sait pas encore quelle orientation il va prendre une fois qu’il aura terminé ses humanités. « Des études de journalisme me ten©JGi

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La FCWB et le paracyclisme L’UCI a demandé aux Fédérations nationales d’inclure dans les disciplines cyclistes, aux côtés de la route et de la piste, le paracyclisme. Ses règles sont très proches de celles de la route et de la piste. Le paracyclisme reprend quatre disciplines : handbike, cyclisme, tandem et tricycle. Dans chaque catégorie, un classement est établi en fonction du handicap (par exemple classe H1, H2 pour handbike 1, handbike 2…). La classe H1, H2… se différencie par une couleur de casque différente et bien entendu les distances diffèrent suivant la classe. La FCWB entend promouvoir le paracyclisme en soutenant organisateurs et compétiteurs. Elle organise aussi des cours visant à la formation de commissaires spécifiques paracyclisme. En 2011, ces cours ont été dispensés par Thierry Diederen, responsable technique UCI et Didier Simons, classificateur UCI. Comme dans les autres disciplines

Par Jean-Pierre Lekeu

UCI, le calendrier reprend des courses internationales UCI, nationales et régionales. Depuis deux ans, la FCWB organise ses propres championnats (à Ans). Elle soutient également plusieurs épreuves de niveau international à Oupeye et à Hermée.

les autres disciplines cyclistes (route, piste, cyclo-cross.»

Avant de rejoindre l’UCI et les Fédérations nationales, les athlètes faisaient partie de la « Ligue pour Handicapés », la LHF (Ligue Handisport Francophone) en Wallonie. «Nous travaillons de concert avec cette ligue au niveau de la FCWB, déclare Fernand Lambert. Actuellement cette ligue encourage, entraîne, sélectionne les compétiteurs et les propose à la RLVB qui inscrit ensuite ces compétiteurs aux épreuves UCI comme les Championnats du Monde, les Coupes du Monde, soit les épreuves disputées par sélections nationales. La volonté de la FCWB est de considérer le paracyclisme comme

La participation aux « Paralympiques » de Londres reste une belle expérience pour les sélectionnés belges et francophones. On retiendra les performances de Christophe Hindricq qui s’est classé 4e de la course en ligne et 7e du contre la montre en catégorie H1. Deux épreuves remportées par l’Irlandais Mark Rohan. La participation aux J.O. est une reconnaissance des qualités de l’athlète et permet sa progression au contact de l’élite mondiale. L’objectif de la FCWB est aussi de soutenir au mieux les coureurs sélectionnés car la recherche des sponsors n’est pas facile et le coût du matériel onéreux.

Jeux Paralympiques de Londres

Fernand Lambert, Secrétaire Général de la FCWB, exerce les fonctions de coordinateur national paracyclisme RLVBKBWB. Il gère également la commission responsable au niveau de la FCWB.

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Equipes continentales Verandas Willems, une ardeur d’avance

Par Joël Grégoire

Si le Luxembourg porte trop souvent l’étiquette de parent pauvre du pays en termes de structures et de clubs sportifs, le vélo échappe à la règle. Mieux, il correspond parfaitement à la devise de la province: toujours une ardeur d’avance! Club formateur, le CC Chevigny a pris de l’ampleur jusqu’à se lancer à l’échelon continentale avec Vérandas Willems. Jeune manager au four et au moulin, Laurent Mars nous a donné un aperçu enthousiaste mais réaliste du projet. Origine et motivation. « Il s’agit d’une évolution progressive depuis 2008, une marche gravie chaque année, explique l’intéressé. Nous avons démarré avec un noyau de juniors, puis nous avons privilégié le renouvellement avec une catégorie de débutants confiés à Anthony Hubert. S’est ajoutée la catégorie des espoirs confiés à

Gauthier De Winter. Ici, on a peut-être monté deux marches d’un coup, en décidant de nous lancer dans la création d’une équipe continentale. » Ambitions. « Tout d’abord trouver notre place à cet échelon continental, apprendre et gagner la confiance des organisateurs. J’espère que nous pourrons nous mettre en évidence à notre niveau et gagner de l’expérience lors des rendez-vous les plus relevés. Permettre à un coureur d’être recruté par une formation plus huppée constituerait un aboutissement. Avec trois pros dans notre noyau (Pardini, Van Dijck et Smeyers), nous participerons aussi au Championnat de Belgique à La Roche, sur nos terres. Pas question de viser le titre mais s’y faire remarquer représenterait notre meilleure publicité! »

sence de pression jouent en notre faveur. Pas question de se prendre la tête avant l’heure ou de voir l’un ou l’autre se mettre en avant. Si les plus aguerris peuvent aider les espoirs, tant mieux. » Points faibles. « En tant que néophytes à ce niveau, nos manquons forcément d’acquis, de références. Sportivement, la présence d’un pur sprinter aurait pu aider à aller chercher des résultats, même si nous possédons tout de même des garçons rapides. »

Points forts. « Nous avons tout à apprendre mais l’esprit collectif et l’ab-

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Wallonie-Bruxelles en mode «Résultats»

Par Eric Cornu

L’équipe continentale dirigée par Michel Dernies en est à sa troisième saison dans le peloton. Quatre coureurs ont pour l’heure fait le bond vers le haut. Trois nouveaux venus de chez Idemasport-Biowanze ont rejoint le groupe pour 2013. L’axe «sprint» tournera autour de Van Hoecke, Demoitié et Chevalier. Michel Dernies dispose cette saison de 13 coureurs pour aboutir... Aboutir à des résultats qui, on l’avouera, ont cruellement manqué en 2012. Il est vrai, cependant, que les hommes du directeur sportif brabançon n’ont pas démérité la saison dernière. On les a vus, notamment, dans des offensives de la Coupe de Belgique, menant la chasse au Triptyque des Monts et Châteaux, au championnat de Belgique professionnel. «Nous roulons pour la formation certes, mais elle est déjà bien avancée, explique Michel Dernies. Le résultat est attendu fermement cette saison.» Cheval de bataille en Belgique, les épreuves 1.1, la Top-Compétition : «Nous viserons la ‘Top’ où nous avons

été acteurs la saison dernière. Le Tour de Belgique, le Tour de Wallonie, le Grand Prix de Wallonie sont très importants évidemment de même que les autres épreuves wallonnes comme Le Samyn, le GP Cerami et BincheTournai-Binche qui seront toutes retransmises en direct télévisé. Montrer le maillot dans l’offensive sera, là, un minimum.» Le programme des «WallonieBruxelles» s’annonce sensiblement identique à ce que les coureurs ont connu lors des deux premières campagnes. «Petit bémol en mars, poursuit Dernies, où le programme est plus léger cette année, certaines épreuves ayant disparu du calendrier. Nous devrions retrouver une rythme de croisière en compétition dès la mi-avril avec des courses toutes les semaines. Un double programme est possible, à l’occasion.» Depuis sa création, l’équipe Wallonie-Bruxelles a vu 4 de ses coureurs se hisser au niveau supérieur: Jonas Van Genechten et Gaëtan

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Bille ont signé en 2012 chez LottoBelisol, Gilles Devillers a été engagé chez Crelan-Euphony en 2012 et Christophe Prémont en 2013. «L’objectif est de faire monter deux ou trois autres de nos coureurs l’an prochain, indique Michel Dernies.»

Côté stratégie, on ne dévoile pas vraiment les cartes. Le but est de gagner, d’être là, à tous les instants. L’équipe, dont l’avenir a été garanti au niveau de son projet et de sa structure en partenariat «public-privé» par le Ministre des Sports jusqu’en 2018 (exemplaire longévité dans le monde du vélo actuel...) s’articulera autour des coureurs «qui seront à l’attaque et qui seront logiquement protégés,» précise Dernies qui, s’il doit avancer un ou deux pions de sa stratégie, annoncent les sprinters attitrés: Van Hoecke et Demoitié, l’homme aux 9 victoires en 2012 chez Idemasport-Biowanze. « Nous construirons par ailleurs une articulation autour de nos deux sprinters Justin Van Hoecke et Antoine Demoitié, en y incluant notamment Olivier Chevalier, performant outsider


en la matière. Par ailleurs, certains de nos coureurs du groupe de 2012 sont enfin opérationnels à 100 % pour la route: Jonathan Dufrasne avait en effet dû combiner l’an dernier avec la piste et les JO, Jonathan Dewitte terminait ses études universitaires et Christian Patron a eu des soucis de santé. Le but final est, en tous cas, de scorer au maximum. Notre rôle de formation reste vrai et fondamental. J’estime toutefois que nos coureurs ont acquis 90% de ce qu’ils doivent apprendre ces dernières saisons, chez Wallonie-Bruxelles en 2011 et 2012 ou chez Idemasport-Biowanze en 2012. Pour la première fois depuis la création de notre équipe, tous les coureurs ont plus de 23 ans.» Il n’y a

donc plus d’espoirs chez WallonieBruxelles. Mais la volonté de très bien faire est de mise pour la saison 2013. Et l’espoir qui va avec...

Directeurs sportifs: Michel Dernies, François Oger (adjoint).

L’effectif 2013 Quentin Bertholet (1987) - Olivier Chevalier (1990) - Tom Dernies (1990) - Jonathan De Witte (1988) - Boris Dron (1988) - Jonathan Dufrasne (1987) - Laurent Evrard (1990) - Christian Patron (1988) - Fabio Polazzi (1985) - Justin Van Hoecke (1989) - Maxime Anciaux (1990) Antoine Demoitié (1990) - Julien Stassen (1988)

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La formation et la performance chez Color Code - Biowanze

L’équipe des «espoirs» wallons s’engage dans sa 2e saison. Née en 2012 sous le label «Idemasport-Biowanze», elle évoluera en 2013 sous le maillot du nouveau partenaire Color CodeBiowanze. Le directeur sportif Christophe Brandt a sélectionné 15 coureurs, tous espoirs. L’axe central est la formation. Mais le résultat est aussi essentiel. «Nous serons des formateurs mais aussi, surtout, des acteurs.» Le directeur sportif Christophe Brandt, d’entrée de jeu, donne le ton de la saison 2012 pour la saison 2013. Le cadre a été rajeuni à dessein: le groupe ne compte que des coureurs espoirs pour cette saison. «Par rapport à l’an dernier, nous avons rajeuni l’effectif, explique Christophe Brandt.» Nous avons recruté des nouveaux coureurs qui nous arrivent de la catégorie des juniors, Romain Hubert et Ludovic Robeet notamment, et qui sont là pour commencer à apprendre et envisager le long terme. Les cou-

reurs ont un très bon hiver derrière eux. A nous de confirmer l’évolution positive de l’an dernier sur le plan physique et sur le plan mental. Pour rappel, trois d’entre eux sont montés comme professionnels chez WallonieBruxelles: Julien Stassen, Antoine Demoitié et Maxime Anciaux.» Le groupe de Christophe Brandt a souvent scoré en 2012. Beaucoup ont ainsi notamment retenu les 9 victoires d’Antoine Demoitié... L’envie est donc grande de perpétuer le mouvement. «Nous avons des coureurs qui ont acquis une belle expérience chez nous durant la saison dernière et qui doivent pouvoir, cette expérience aidant, se montrer cette année. Je pense notamment à des garçons comme Serge De Wortelaere, Loïc Pestiaux... Un garçon comme Ludwig De Winter, qui nous vient de Verandas Willems-Chevigny, doit également être en mesure de se révéler assez vite.» Le programme de la saison 2013 des

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Par Eric Cornu

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Color Code Biowanze, dont l’avenir a été garanti au niveau de son projet et de sa structure en partenariat «public-privé» par le Ministre des Sports jusqu’en 2018, a été établi sur les bases de celui de la campagne précédente. Certains évolutions sont cependant à noter, notamment dans des courses à l’étranger, en Tchéquie, à la Course de la Paix par exemple. «C’est dans ce genre d’épreuves que nous pouvons rencontrer des coureurs de très bon niveau et nous mesurer à eux. C’est donc très intéressant pour notre objectif.» La campagne 2013 sera inaugurée à la Beverbeek Classic (24/02) et à Brussel-Opwijk (25/02). «Beverbeek est une belle course pour amateurs et donc une bonne mise en jambes pour nos coureurs. Le Samyn (27/02) sera autre chose. Beaucoup de coureurs du peloton auront déjà de nombreux jours de course. C’est un bon passage pour aider nos coureurs à lancer leur saison.»


Les Color Code seront ainsi confrontés aux professionnels dès l’entame de la saison. «Les épreuves 1.1 et hors catégorie ne sont pas des buts en soi pour nos coureurs. Mais participer au Samyn, au Cerami, au Tour de Wallonie, au GP de Wallonie, à l’Eurométropole Tour, à Binche-TournaiBinche... c’est une cerise sur le gâteau. Nos jeunes peuvent se donner sans devoir assumer le rôle d’acteurs véritables de la course. C’est une très belle façon d’apprendre, d’observer le jeu des équipes pros, leur façon de fonctionner. Par contre, l’attitude est toute autre quand on parle de la TopCompétition qui est un objectif du groupe. Même chose pour les courses à l’étranger où les grimpeurs peuvent s’exprimer.»

Avec ses 15 coureurs, l’équipe Color Code Biowanze envisage, comme l’an dernier, de travailler par moment sur un double programme. Le calendrier a été établi pour faire en sorte que les coureurs soient à l’oeuvre chaque semaine. «Il y a certes un programme plus dur pour les plus aguerris, un programme plus léger pour les autres, conclut Christophe Brandt.» L’effectif pour 2013 Serge De Wortelaer (1991) - Arnaud Géromboux (1991) - Quentin Hoper (1993) - Jérôme Kerf (1993) - Antoine Leleu (1993) - Loic Pestiaux (1991) - Boris Vallée(1993) - Quentin Van Heuverswijn (1992) - Ludwig De Winter (1992, de Vérandas Willems - CC Chevigny) - Florent Delfosse (1993 du VC Ardennes) - Romain Hubert (1994 de Vérandas Willems - CC Chevigny)

- Florent Mottet (1991 du Team Ottignies-Perwez) - Ludovic Robeet (1994 (de UC Seraing Crabbé Performance) Antoine Warnier (1993 de UC Seraing Crabbé Performance) - Thomas Wertz (1992 de T.Palm - Pôle Continental Wallon). Directeurs sportifs: Christophe Brandt, Christophe Detilloux (adjoint).

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Vélo Sprint - Février 2013 - 23


Le Team Merida Wallonie veut s’exporter Par Joël Grégoire Flash-back, voici un an à peine, une poussée du Ministre dans le dos des vététistes wallons les lançait dans le bain international, avec la construction rapide du Team Merida Wallonie VTT. « On le dit en souriant désormais mais c’est vrai qu’il a fallu agir dans l’urgence, sans pour autant céder à la précipitation », précise Thierry Maréchal, le Président de la FCWB. Trouver les coureurs, les partenaires et garanties nécessaires pour se lancer ? Une mission menée à bien grâce au concours de Merida, fabricant de cycles reconnus sur une scène internationale qui a vu débarquer deux Elites, deux Espoirs et deux Juniors. Leur mission, découvrir le niveau mondial dans des conditions optimales, engranger un maximum d’expérience, mesurer l’écart avec le top et le résorber pas à pas. Il est vrai que se retrouver au départ d’une manche mondiale loin des premières lignes, subir un rythme endiablé et s’arra-

cher pour espérer une 50e place, c’est parfois dur pour le moral quand on a l’habitude de jouer les cadors à l’échelon local. Mais ceux qui ont enfilé le maillot Merida-Wallonie savent à quoi ils s’engagent, privilégiant le long terme par l’apprentissage du haut niveau. Le succès, le Team a longtemps dû patienter avant d’y goûter mais le premier bouquet restera particulièrement savoureux, décroché par Nicolas Daniels à l’occasion de la manche de Coupe d’Espagne fin septembre à Barcelone. Une récompense idéale pour le moral des jeunes et de leur entourage. En outre, si « l’an 1 » n’a pas souri tous les jours, il a néanmoins permis de se faire un nom, une place dans le circuit. Alors que le dossier 2013 a été accepté sans la moindre remarque, Merida a non seulement poursuivi son engagement mais l’a augmenté : une reconnaissance autant qu’un encouragement et une pression positive

L’équipe 2012 au Roc d’Azur ©JPL

Vélo Sprint - Février 2013 - 24

à se rapprocher du Top. Dans ce contexte, l’arrivée de Sébastien Carabin dans le costume de jeune chef de file du Team augure déjà d’actions revues à la hausse. S’il a connu une première année chez les élites en-dessous de ses attentes, le coureur de Petit-Rechain va recevoir l’opportunité de disputer toutes les grandes dates du calendrier, les Coupes du monde et autres rendezvous incontournables pour celui qui fut 5e mondial en espoirs. Son but, troquer le statut de promesse pour celui de ténor mondial. Et dans l’autre sens… « L’arrivée ou le retour de Sébastien chez nous représente une satisfaction à tous les niveaux. En effet, au-delà d’un bon contact humain, il représente l’élément qui va assurer une présence et des performances de choix. Une émulation qui poussera les autres vers le haut. » D’un Pascal Hossay désireux de redorer son blason aux Pieter Geluykens et Nicolas Daniels désireux de s’affirmer, sans oublier les recrues féminines, la marathonienne Alice Pirard et la jeune Clémence Baude, tous piaffent d’impatience. Coup d’envoi à Chypre avec un seul mot d’ordre : les petits wallons ne se contenteront plus de figurer ils veulent s’affirmer !


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Sébastien Carabin : un Programme axé Par Jean-Pierre Lekeu sur la Coupe du Monde Le Rechaintois a rejoint cette saison le Team UCI Merida Wallonie. Son programme 2013 sera axé sur les manches de la Coupe du Monde xco. Après avoir défendu durant quatre ans les couleurs du team LingierVersluys, Sébastien Carabin a rejoint cette saison l’équipe UCI Merida Wallonie montée il y a quelques mois par Thierry Maréchal : « Les contacts noués avec le président de la FCWB ont vite abouti. Cette nouvelle structure wallonne dont je serai le leader comprend une dizaine de coureurs dont trois élites (Ndlr Pascal Hossay, Brice Scholtès et lui-même). Mon passage au sein de l’équipe wallonne est pour moi un nouveau défi et une nouvelle motivation. » Le programme sportif proposé par ses responsables a aussi retenu l’attention du coureur : « Je disputerai toutes les manches de la Coupe du Monde comme ce fut le cas en 2010.

C’est au contact de l’élite internationale que l’on peut progresser. » Après un premier déplacement à Malaga, il poursuit sa préparation en ce mois de février à Chypre : « Le team y disputera aussi les premières courses de la saison. Mon calendrier programme ensuite des déplacements en Espagne et en Autriche avant la manche d’ouverture de la Coupe du Monde en Allemagne. » Une Coupe du monde, challenge majeur de la saison où il définit ses objectifs : « Pour ma 2e saison chez les élites, mon objectif sera de me rapprocher du top 30 en Coupe du Monde et de prendre les points UCI en vue des sélections pour le championnat d’Europe et le mondial. » Sur le plan national, le double champion de Belgique espoirs (en 2010 à Malmedy et en 2011 à Halle) visera, tout comme en juillet dernier, un nouveau podium dans la catégorie

vedette des élites. Un Championnat qui se déroulera aux Lacs de l’Eau d’Heure : « L’an passé, je suis monté sur la 3e marche du podium à Beringen pour ma première saison élites. Je me réjouis aussi de l’organisation d’un Roc des Ardennes en Belgique. Une belle promotion pour le VTT. » Le Verviétois, qui donnera la priorité au mountain bike, n’en délaissera pas pour autant la route : « Je participerai au Triptyque Ardennais et au Tour de la Province de Luxembourg. Une épreuve que j’ai remportée dans le passé. Par contre, je ne serai pas présent à la Flèche Ardennaise (Ndlr Il a terminé la classique dans le top 25 lors des deux dernières éditions) qui sera en concurrence avec une manche de la World Cup. » Une saison 2013 qui devrait être celle d’un nouveau bond en avant pour la grande promesse du VTT wallon.

Vélo Sprint - Février 2013 - 25


T’Palm-PCW un tremplin pour les jeunes Par Jean-Pierre Lekeu Huit ans déjà que le T’Palm-Pôle Continental Wallon a été porté sur les fonts baptismaux. Elle est aussi la première équipe continentale à avoir vu le jour dans le sud du pays. En sept ans d’existence, l’équipe continentale et son satellite, le Lotto-VCA, ont permis à bon nombre de coureurs wallons de rejoindre le cyclisme professionnel. Citons entre autre Sébastien Rosseler, Kevyn Ista, Sébastien Delfosse, Benjamin Gourgue, Jonathan Bertrand, Kevin Van Melsen, Edwig Cammaerts, Gilles Devillers, Jérôme Gilbert, Christophe Prémont. Directeur sportif depuis sa création, Pascal Pieterarens dresse un bilan positif de la saison 2012 : « On peut même parler d’une de nos meilleures saisons avec un total de 14 victoires dont le Triptyque Ardennais et le GP Criquielion. Nous avons fait preuve de visibilité avec un nouvel effectif. Le Letton Dakteris a été sélectionné par sa Fédération pour participer au Tour de l’Avenir et au championnat du monde à Valkenburg. Sans oublier Joris Cornet qui s’est illustré sur piste. »

Un effectif de quinze coureurs Une nouvelle fois, l’équipe, cuvée 2013, connaîtra une importante mutation : « Seuls 6 des 15 coureurs alignés l’an passé continueront à défendre nos couleurs cette saison. L’effectif comptera toujours 15 coureurs mais le réservoir wallon s’amenuise et nous oblige à rechercher des talents au nord du pays, voire à l’étranger. » Ont notamment quitté le PCW durant l’entre-saison les anciens pros Benjamin Gourgue et Rudy Rouet, le pistier Joris Cornet ainsi que les étrangers Janis Dakteris (transféré à Differdange) et Tom David. Une nouvelle fois, la passerelle VCAPCW jouera à plein en faveur de trois éléments du club ardennais : « Louis Convens, Sébastien Sciascia et Alexandre Seny auront l’occasion de s’aguerrir sans pression alors que Jonathan Baratto, Gaëtan Marion et Julien Dechesne salueront leur retour après avoir connu soit le VCA, soit l’équipe continentale. »

Côté nouvelles têtes, les responsables ont enrôlé le sprinter Toshoni Van Craen (20 ans) et reconduit leur filière néo-zélandaise avec les arrivées de Kieran Hambrook (un sprinter puncheur qui a évolué auparavant dans trois équipes françaises et terminé la saison 2012 comme stagiaire chez Marco Polo) et Tom Vessey, un espoir première année au profil de grimpeur qui s’est classé 14e du championnat du monde à Valkenburg. « Une équipe bien balancée alliant jeunesse et expérience, avoue Pascal Pieterarens. Notre ambition est d’être représentatif sur les grandes courses et de permettre à l’un ou l’autre coureur de rejoindre en fin de saison un groupe professionnel. Je compte principalement sur Andrew Ydens (très régulier l’an passé), Gaëtan Pons (partiellement libéré de ses études supérieures), Axel Grémelpont et Toshoni Van Craen. Tout en espérant de bonnes surprises chez nos jeunes… »

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Vélo Sprint - Février 2013 - 26


du Lotto Bodysol Pôle Continental Wallon. Poste qu’il n’a plus quitté depuis même si l’équipe a changé plusieurs fois de nom tout en conservant le label de Pôle Continental Wallon et en permettant à une vingtaine de coureurs de rejoindre l’échelon professionnel.

Stage et programme Le programme retenu par le directeur sportif liégeois sera proche de celui de la saison passée : « La Top compétition, les grandes épreuves du calendrier belge et quelques déplacements à l’étranger. Côté tours, le Triptyque des Monts et Châteaux, le Triptyque Ardennais et les Tours de la Province de Liège et de Namur figurent à notre programme. Sans oublier les confrontations avec les pros (Le Samyn, Le Cérami, Tournai-Binche, GP de Wallonie…). Notre politique sportive reste axée sur la formation. » L’ensemble de l’équipe peaufinera sa condition à l’occasion d’un stage à l’étranger : « Nous nous déplacerons du 10 au 17 février à Llhoret de Mar en Espagne. Un stage qui nous permettra de créer un vrai esprit collectif, conclut Pascal Pieterarens. Pascal Pieterarens, le fidèle Depuis sa création en 2006, la direction sportive de l’équipe continentale est assurée par Pascal Pieterarens : « Il n’est pas évident de résumer en quelques lignes plus de trente années de vie active dans le cyclisme. Il faut savoir que je viens du pays des carrières dans le Hainaut et plus précisément de Deux-Acren. Ce sont mes

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parents, fidèles supporters de Freddy Maertens puis de l’enfant du village Claudy Criquielion qui m’ont fait découvrir la « petite reine » en m’emmenant régulièrement sur les courses. Claudy Criquielion est d’ailleurs passé pro l’année de ma première course chez les débutants en 1979. J’ai défendu pendant huit ans les couleurs du club de Petit-Enghien et de l’Olympic Club Saint-Ghislain avant de renoncer à la compétition et de rejoindre le staff d’encadrement du Pesant où j’ai successivement occupé les fonctions de mécanicien, d’éducateur et de chef d’équipe. » En 2005, il prenait la direction du Davitamon Lotto VCA avant d’assumer l’année suivante la direction sportive

Effectif 2013 Jonathan Baratto – Louis Convens – Julien Dechesne – Axel Grémelpont – Kieran Hambrook (NZ) – Gaëtan Marion – Gaëtan Pons – Sébastien Sciascia – Alexandre Seny – Toshoni Van Craen – Glenn Van de Maele – Ian Vansumere – Maxime Vekeman – Tom Vessey (NZ) – Andrew Ydens Directeur sportif Pascal Pieterarens

Doltcini-Flanders a de l’ambition Après une année en demi-teinte dans le cadre du projet d’équipe continentale algérienne «Geofco-Ville d’Alger», l’ancien coureur professionnel Geoffrey Coupé a repris son bâton de pèlerin avec Luc Assez et Thierry Descamps pour proposer un groupe ambitieux pour la campagne 2013. On y retrouve entre autres l’ex-coureur de Champion System et de Vacansoleil Gorik Gardeyn. ©EC

Le nouveau projet d’équipe continentale lancé par Geoffrey Coupé, Luc Assez et Thierry Descamps «DoltciniFlanders» a du répondant et de l’ambition. Il compte 17 coureurs.

Par Eric Cornu

Verwaest - Mathias Van Holderbeke - Quentin Tanis (Fra) - Mikael Stilite Daniel Dominguez (Esp). Directeur sportifs. : Luc Assez, Thierry Descamps

Effectif 2013 : Gorik Gardeyn - Steve Schets - Andris Smirnovs (Let) - Nick Mertens - Kévin Suarez - Thomas Vernaeckt - Darijus Dzervus (Lit) - Elias Van Breussegem - Kenzie Boutte - Jake Tanner (GB) Henrik Cardoen - Erwin De Kerf - Kevin

Vélo Sprint - Février 2013 - 27


Calendrier 2013 17/2

Jeunesse

Dames

Débutants

Juniors

élites & Pro

Masters Amateurs

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Vivegnis-Champ. Clubs Liège

Dottignies (H) 1.17 Saint-Severin (Lg) Saint Severin (Lg) 1.14 1.17

Saint-Severin (Lg) 1.12

23/2 24/2

Tournai (H)1.12

27/2

Le Samyn (H) 1.2

2/3

Wanze (Lg) 1.2

3/3

Harzé (Lg) 1.17

Harzé (Lg) 1.14

Deux-Acren (H) 1.17

Naast (H) 1.12

Braives (Lg) 1.17 Braives (Lg) 1.16

Estaimbourg (H) 1.17

Grandglise (H) 1.12 Braives (Lg) 1.18.1 Rencheux (Lx) 1.18.1

Braives (Lg) 1.14

13/3

Esplechin (H) 1.12 Pommeroeul (H) 1.17

16/3 Fays-le-Franc (H) 1.15

Cras-Avernas (Lg) 1.17

Jeneffe-Condroz (N) Ottignies (B) (kids) 1.18.1 Celles (H) 1.14 Cras-Avernas (Lg) 1.14

Fayt-le-Franc (H) 1.12

20/3

Esplechin (H) 1.12

23/3

Soumagne (Lg) 1.14 Anvaing (H) 1.13

24/3 28/3

Wodecq (H) 1.14

Beloeil (H) 1.12

Ottignies (B) MeriLes Plenesses (Lg) daCup 1.18.3 Esneux (Lg) Enduro Charleroi (H) Trial Soumagne (Lg) 1.18.1

Thieusies (H) kids

Limes (Lx) 1.18.3

Thieusies (H) MeridaCup

Dottignies (H) 1.15

29/3

Trip. Monts-Châteauxt (H) 2.2

30/3

Trip. Monts-Châteauxt (H) 2.2 Chaumont-Gistoux (B) 1.12 Montreil-Sur-Haine (H) 1.12 Amay (Lg) 1.12

31/3 1/4

Achène - Ciney (N) 1.18.1

Templeuve (H) 1.12

9/3

17/3

Lens-St-Remy (Lg) 1.18.1

Le Samyn (H) 1.1

6/3 10/3

Off Road

Florennes (N) 1.14

Bury (H) 1.12 Hannut (Lg) 1.12

Dottignies (H) 1.2

3/4

Bailleul (H) 1.14

Vélo Sprint - Février 2013 - 28

Trip. Monts-Châteauxt (H) 2.2 Florennes (N) 1.12 Meix-dt-Virton (Lx) 1.18.3


Jeunesse

Dames

Débutants

Juniors

élites & Pro

Masters Amateurs

Off Road

GP Cérami (H) 1.1 St-Ghislain (H) 1.12

4/4 6/4

Polleur (Lg) 1.17

7/4

Orroir (H) 1.14

Polleur (Lg) 1.12

Mazy (N) 1.14

Tourinnes-S-Lambert (B) 1.12

Grâce-Hollogne (Lg) 1.18.1 Maboge (Lx) Enduro Moyen (Lx) 1.18.3

8/4 Sirault (H) Ch. Prov. Sirault (H) Ch. Prov. Sirault (H) Ch. Prov. CLM CLM CLM

9/4 10/4 13/4

Orroir (H) 1.17

Callenelle (H) 1.14 Liege-Bastogne (Lg) 1.2 Rumes La Glanerie (H) 1.12

Alleur piste (Lg)

14/4

V-Pommeroel (H) 1.16 D/J

17/4

Flèche-Wallonne (Lg)

Nandrin (Lg)

Grand-Rechain (Lg) 1.18.3 Malmedy (Lg) Trial Longchamps (Lx) 1.18.3

GP Bati-Metallo (H) 1.1 Nandrin (Lg) 1.14 Flèche Wallonne (Lg) 1.1

18/4

Ardenne Challenge (Lx) 1.12

19/4

Ardenne Challenge (Lx) 1.12

20/4 21/4

Bailleul (H) 1.14 Liège-BastogneLiège 1.19

Ardenne Challenge (Lx) 1.12

Deux-Acren (H) 1.14 Liège –BastogneBeloeil (H) 1.17 Saint-Georges (Lg) Liège - Pro Saint Georges (Lg) Emptinne (N) 1.18.1 Ovifat (Lg) Enduro 1.14 Ardenne Challenge 1.17 Emptinnes (N) 1.14 (Lx) 1.12

26/4

Houffalize (Lx) Hot

27/4

Cuesmes (H) Kids Houffalize (Lx) Hot

Hélecine (B) 1.17

Champ. Provinciaux

Floreffe (N) CdB Ploegsteert (H) 1.17

Quaregnon (H) 1.12 Ch. Prov. Beauraing (N) 1.12 Ch. Prov. ? (Lg) 1.12 Ch. Prov.

Pierrard – Virton (Lx) 1.18.3

1/5

Dottignies (H) 1.17

Harchies (H) 1.12

Meix-dev.-Virton (Lx) 1.18.3 Wegnez (Lg) 1.18.3

4/5

Grandglise (H) Ch. FCWB 1

Polleur (Lg) 1.18.1

Manaihant (Lg) Ch. FCWB 2

Othée (Lg) 1.14

Circuit Wallonie 1.2 T.C. Retinne (Lg) 1.18.1 Butgenbach (Lg) Walhain St-Paul (B) Bastogne (Lx) 1.18.3 Kids 1.12 Othée (Lg) 1.12

Walhain-St-Paul (B) 1.14 Sars la Buissière (H) 1.14

Flémalle-Cahottes (Lg) 1.18.1 Senonchamps (Lx) 1.18.3

Helécine (B) 1.19 28/4 Courcelles (H) 1.19 Verviers (Lg) 1.19

5/5

9/5

Chaumont-Gistoux (B) 1.19 Beloeil (H) 1.19

Naast (H) 1.19

Triptyque Ardennais (Lg) 2.12

10/5 11/5

Wodecq (H) 1.12

Vacresse (H) 1.17 Montroeuil/Haine Manaihant (Lg) 1.17 (H) Ch. Pr.

Triptyque Ardennais (Lg) 2.12 Néchin (H) 1.12

Cuesmes (H) Merida Blegny (Lg) Trial RDMC Houffalize (Lx) Hot

Cimes de Waimes (Lg) raid Bemc (H)

Manaihant (Lg) 1.18.3 S.I.

Bemc (H) Huy (Lg) DH

Vélo Sprint - Février 2013 - 29


Jeunesse

12/5 Opprebais (B) 1.19 17/5

Dames

Juniors

Ch. FCWB Achêne (N)

élites & Pro

Triptyque Ardennais Bastogne (Lx) 1.18.3 (Lg) 2.12

Walhain-Saint-Paul (B) 1.17 Blegny (Lg) 1.17

Salzinnes (N) 1.19 Villers-le-Temple (Lg) 1.19

Oupeye (Lg) 1.17

GP Criquielion (H) 1.2 Champ. FCWB

Walhain-S-Paul (B) Saint Léger (H) 1.17 1.14 Bury (H) 1.14

20/5 22/5

Off Road Bemc (H) Huy (Lg) DH Soumagne (Lg) Wallonia

Geer (Lg)1.18.1

Walhain St-Paul (B) 1.12

Incourt (B) 1.12

Theux (Lg) Kids Aywaille (Lg) Trial Grace-Hollogne (Lg) 1.18.1 Attert (Lx) 1.18.3

Theux (Lg) CB Marathon Theux (Lg) Arden. Trophy

Le Bizet (H) 1.12

25/5

Wodeq (H) 1.15

Jumet (H) 1.19 Bernimont (Lx) 1.19 Champ. Belg. Tervu26/5 Cras-Avernas (Lg) ren 1.16 1.19

Montreil-sur-Haine (H) 1.17 Luingne (H) 1.17 Saive (Lg) 1.17

Tertre (H) 1.12 Champ. Belgique Tervuren

Silly (H) 1.12

Saint Maur (H) 1.17 Bruyère (Lg) 1.17

1/6 Naast (H) 1.19 Ch. Prov. Agimont (N) 1.19 2/6 Ch. Prov. Faimes (Lg) 1.19 Ch. Prov.

Lessines (H) 1.14

8/6

Neufvilles (H) 1.14

9/6

Neufvilles (H) 1.17 Gembloux (N) 1.14

Eupen (Lg) CB Kids

Limes (Lx) 1.18.3

Eupen (Lg) Merida La Roche (Lx) Enduro

Sohier-Wellin (Lx)1.18.3

Stoumont (Lg) XC C1 UCI Namur (Lg) DH

Malmedy (Lg) Raid HF Ellignies-St-Anne Baelen s Vesdre (Lg) Stoumont (Lg) (H) 1.12 1.18.1 Marathon UCI Namur (Lg) DH Lessines (H) 1.12 Aubel (Lg) 1.12

Spa-Berinzenne (Lg) 1.18.3 Ronde Gaumaise (Lx) 2.18.3

14/6 Pottes (H) 1.17 Romsée (Lg) 1.17

15/6 16/6

Romsée (Lg) 1.14

Herstal 1.16

Grandglise (H) 1.12

Ronde Gaumaise (Lx) 2.18.3 Botrange (Lg) 1.18.3

Flèche Ardennaise (Lg) 1.2

Ronde Gaumaise (Lx) 2.18 Herstal (Lg) 1.18.1

Romsée-St-Romsée Romsée-open (Lg) (Lg) 1.12 1.18.2

18/6 Polleur -Sta- Polleur (Lg) CdB

22/6 23/6

Masters Amateurs

Le Bizet (H) 1.15

18/5 Ploegsteert (H) 1.19 19/5

Débutants

Vottem (Lg) 1.19 Tournai (H) 1.19

La Roche (Lx) 1.15 Ch. Belg

La Roche (Lx) Ch. Belg. Pro

Hoves (H) 1.17

28/6

Malmedy (Lg) Raid Tour de Hesbaye La Roche (Lx) CB DH (Lg) 1.18.1 Neupré (Lg) 4h vtt Emptinne (N) 1.18.2

29/6

Corswarem (Lg) 1.19

30/6

Tourpes (H) 1.19 Rhisnes (H) 1.19

Wadelincourt (H) 1.17 Emptinne 1.17 (N) 1.17 Emptinne (N) 1.17 Corswarem (Lg) 1.17

Vélo Sprint - Février 2013 - 30

Tour de Condroz (Lg) 1.14

Ostiches (H) 1.14 Corswarem (Lg)

Dinant (N) 1.12

Anthisnes (Lg) 1.18.1 Soumagne(Lg) Bmx Pierrard-Virton (Lx) Baelen (Lg) Trial 1.18.3


Jeunesse

Dames

3/7

Débutants

Juniors

Harzé (Lg) Course de Côte

Harzé (Lg) Course de Côte

élites & Pro

6/7

7/7

Herchies (H) 1.19 Chimay (H) Ch. FCWB CLM

9/7 13/7

Chimay (H) Ch. FCWB CLM

Ere (H) 1.19

14/7

Tourinnes-S-Lambert (B) 1.12 Dinant (N) CdB IC 1.12

Laplaigne (H) 1.17 IC CDB Ch. FCWB CLM Chimay (H)

Moha (Lg) 1.17

Saint-Vith (Lg) Kids Saint-Vith (Lg) XC UCI 2

Rossignol (Lx) 1.18.3

Ch. FCWB CLM Chimay (H)

Leuze (H) 1.12

Bury (H) 1.17

Ouren (Lg) Kids Houdemont (Lx) 1.18.3 Harlue (N) 1.18

Ouren (Lg) XC

Tour de Liège 2.12

18/7

Tour de Liège 2.12

19/7

Tour de Liège 2.12 Incourt (B) Ch. FCWB 3

20/7 Perwez (B) Champ. FCWB

Escanaffles (H) 1.14

Tour de Liège 2.12 Tour de Wallonie 2 HC

Vieux Leuze (H) 1.14

Tour de Wallonie 2 HC

22/7

Tour de Wallonie 2 HC

23/7

Tour de Wallonie 2 HC

24/7

Tour de Wallonie HC Boussu Bois (H) 1.14 Boussus Bois (H) 1.12

Orroir (H) 1.17

26/7

lac de l’eau d’Heure CB Alleur –Piste (Lg) 1.18.3

lac de l’eau d’Heure CB

Gérouville (Lx) 1.18.3

Comines (H) 1.12

27/7

Blaugies (H) 1.17 Libersart (B) 1.19 Basecles (H) 1.19

Chmp. Belg. Ninove

30/7

Petit-Rechain (LG) 1.18.3

Libersart (B) 1.14 Blaugies (H) 1.12

Limes (Lx) 1.18.3

Flobecq (H) 1.13

31/7

Basècles (H) 1.17

Tour de Namur 2.12

1/8

Tour de Namur 2.12

2/8

Liege La Gleize (Lg) Tour de Namur 2.12 2.1

3/8 Templeuve (H) 1.19 4/8

Welkenraedt (Lg) 1.18.2

Tour de Liège 2.12

17/7

28/7

Off Road

Gottignies (H) 1.14 Harlue (N) Indiv. Pro.

16/7

21/7

Masters Amateurs

Champ. Belgique Gent 1.19

Horrues (H) 1.17

Liege La Gleize (Lg) Tour de Namur 2.12 2.1 La Roche (Bra) 1.12 Vacresse (H) 1.14 Liege La Gleize (Lg) Laneuville (Lx) 1.18 Habay-la-Neuve (Lx) 2.1 Tour de Namur 2.12 Ch. Prov. BMX Horrues (H) 1.14

5/8

Grace-Hollogne (Lg) 1.18.1

Malmedy (Lg) DH

6/8

Robelmont (Lx) 1.18.3

Malmedy (Lg) DH

7/8

Angreau (H) Test CLM

Vélo Sprint - Février 2013 - 31


Jeunesse

Dames

Débutants

Juniors

élites & Pro

10/8 Grandglise (H) 1.19

Plombières (Lg) 1.12

Lessines (H) 1.14

15/8

Sars la Buissière (H) 1.17

17/8

Dottignies (H) 1.17 Laplaigne (H) 1.19 Amay (Lg) 1.19

Emptinne (N) 1.15 – 1.16

Lérinnes (B) 1.17

Angreau (H) 1.14 IC CDB

Perbais (B) 1.12

Remouchamps (Lg) 1.1 cdb

Ohey (N) 1.18.1 Jauche (B) 1.12

22/8

Jauche (B) 1.12 T.d.B.Angreau (H) 2.2

23/8

Fontaine Valmont (H) 1.17

24/8

Fontaine Valmont (H) 1.14

Saint-Ghislain (H) 1.19 25/8 Cheratte (Lg) 1.19 Florennes (N) 1.19

S.Trond-Bousalle (N) 1.12

José-Battice (Lg) 1.18.1

28/8

Bernissart (H) 1.17

31/8

Hensies (H) 1.19

1/9

Emptinne (N) 1.19

Herbeumont (Lx) CdC Warcoing (H) 1.17 Vivegnis (Lg) 1.15

Herbeumont (Lx) CdC Championnat FCWB

Emptinne (N) 1.17

4/9

Vivegnis (Lg) 1.18.1

La Calamine (Lg) Kids Seraing (Lg) Enduro

Ploegsteert (H) 1.12

7/9

Pommeroeul (H) 1.12

Dottignies (H) 1.17 Pommeroeul (H) 1.19 Oleye (Lg) 1.19

14/9 Escanaffles (H) 1.19 Aubel (Lg) 1.19 Meux (N) 1.19

Maransart (B) 1.17

Maransart (B) 1.14 Rochefort (N) 1.12 Oleye (Lg) 1.14 CdB

Dottignies (H) 1.17 IC CdB

Montroeul/Haine (H) 1.14

Walhain St Paul (B) Braine L’Alleud (B) 1.18.2 Kids Mons Lez Liège (Lg) Braine L’Alleud (B) 1.18.1 Mérida 7 Pierrard – Virton Thuin (H) DH (Lx) 1.18.3 Blegny (Lg) BMX Bouillon (Lx) DH Malmedy (Lg) Trial Cerfontaine (H) Kids

Momignies (H) 1.12 Jeneffe en Condroz IC CdB (N) 1.18.1

Naast (H) 1.15

18/9

Bouillon (Lx) raid

GP de Wallonie Pro

21/9

28/9

Blegny (Lg) Kids

Champ. de Belg. Lommel

27/8

22/9

Bleid (Lx) 1.18.3 Sohier Wellin (Lx) 1.18.3

20/8

15/9

Blegny (Lg) BMX

Lessines (B) 1.12

14/8

8/9

Ronde de Liège 2.18 Ronde de Liège 2.18 Mabompré (Lx) 1.18.3

Quaregnon (H) 1.17 Leignon (N) 1.17

Blegny (Lg) 1.19

13/8

18/8

Off Road

Ronde de Liège 2.18

9/8

11/8

Masters Amateurs

Frasnes-lez-Anvaing (H) 1.19 Jemeppe (Lg) 1.19

Bury (H) 1.17

Escanaffles (H) 1.14

Limes (Lx) 1.18.3

Burdinne (Lg) Kids

Jemeppe (Lg) 1.17TopC

Jemeppe (Lg) 1.14 cdb

Chaumont-Gistoux (B) 1.18.1

Neupré (Lg) Ch. FCWB Bilstain (Lg) Trial

Orroir (H) 1.17

Vélo Sprint - Février 2013 - 32

Marchin (Lg) 1.18.1


Jeunesse

Dames

Sirault (H) 1.19 Francorchamps (Lg) 1.19 29/9 Saint-Léger (Lx) 1.19

Débutants

Juniors

Saint-Léger (Lx) 1.17

élites & Pro

Masters Amateurs

Soumagne-la Magne(Lg)1.12 Flawinne (N) 1.12

Petit-Rechain (Lg) 1.18.3

3/10

Eurométropole Tour (H) 2.1

4/10

Eurométropole Tour (H) 2.1

5/10

Eurométropole Tour (H) 2.1

6/10

Bury (H) 1.19 Corswarem (Lg)v

Corswarem (Lg) 1.17

Eurométropole Tour (H) 2.1

12/10

20/10

Malmedy (Lg) DH Porcheresse (N) 1.18..2

Malmedy (Lg) DH Aywaille (Lg) Trial

Binche-TournaiBinche(H)1.1

8/10

13/10

Off Road

Ploegsteert (H) 1.14 Jumet (H) 1.19

Jumet (H) 1.17

Perwez (B) 1.19

Charleroi (H) Trial Estinnes-au-Mont (H) raid

27/10 Vous trouverez les informations techniques des épreuves du calendrier belge sur les sites suivants :

www.fcwb.be www.wielerbondvlaanderen.be www.belgiancycling.be L’Assemblée générale de la FCWB se tiendra mercredi 27 mars 2013, à 17h00 au siège de la F.C.W.B., Avenue du Globe 49/1 à 1190 Bruxelles. Toutes les informations utiles et / ou réglementaires seront publiées sur le site officiel : www.fcwb.be

Directeur de la publication

Textes

Thierry Maréchal Président fédéral 0497/584658 president@fcwb.be éditeur responsable Fernand Lambert Secrétaire Général 0495/491776 secretaire@fcwb.be Crédits photos Joel Grégoire, Jean-Pierre Lekeu, Vincent Coppenolle Eric Cornu, Julien Guillebert, Danny Zelck, Thierry Maréchal.

Joél Grégoire

Marie-Charlotte Maréchal Parutions 15/2 – 15/4 – 15/6 – 15/9 – 15/11

Eric Cornu

Abonnement 5 numéros 20,00 € infos 02 349 19 28 info@fcwb.be Publicités 02 349 19 28

Jean-Pierre Lekeu

Photo de Une Jean-Pierre Lekeu Consultants : Véronique Ganty, Jean-Pierre Coppenolle, Loïc Collet, Nicolas Ledent.

Conception, coordination éditoriale

Julien Gillebert

Maquette M’cie production – Pro’ject sprl Imprimé en Europe

Vélosprint Magazine Fédération Cycliste Wallonie-Bruxelles Avenue du Globe, 49/1 B-1190 Bruxelles 02/3491927 www.vélosprint.be N°d’entreprise 0475052154 Tous droits réservés © fcwb2013

Vincent Coppenolle

Vélo Sprint - Février 2013 - 33


Vélo Sprint - Février 2013 - 34


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