EntrEe principale
entretien de Philippe Ungar avec
Roger Taillibert architecte
Toute ma vie, j’ai dû lutter contre des cloisons. Elles n’existent pas seulement sur le plan matériel, il y en aussi dans les esprits ! L’espace intérieur dans lequel nous sommes ici est traversé de part et d’autre par la lumière, sans aucune cloison intérieure. Cela libère l’esprit que d’avoir devanto.i de la perspective dans l’espace. La question des cloisons intérieures est essentielle, mais c’est en réalité toute la structure architecturale qui t en jeu, car dans toute construction il reste forcément des cloisons ! Ma critique de la cloison ne porte pas sur l’objet lui-même, mais sur son emplac e ment, son fonctionnement, sa logique, dans l’architectur e d’un bâtiment, car la cloison répo nd a de matérialiser une cellule vitale, à ce sentiment un chez soi qui rmette de se retrouver, que ce soisur lieu de travail, de sport ou de rési des architectu res qui enferment et d’autres offrent des ou vertures et des perspectives. Or, les constructions dans lesquelles nous évoluons nous influencent d’une façon beaucoup plus grande que nous ne l’imaginons. C’est ce rapport entre le bâti et l’humain qui me