Dossier vicke boceto

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MEN IN THE SHADOWS (Les hommes dans l’ombre)

Le regard qui traverse le miroir


MEN IN THE SHADOWS (Les hommes dans l’ombre)

Le regard qui traverse le miroir Adaptation du texte « Récit et Témoignages de Joe Kraft et Tahar, Mémoire Historique » de Mohamed Khelladi Scénario de Virginia Dávalos


On peut laisser tout par l’amour. On peut laisser un proéminent futur, On peu laisser tout par l’amour et la liberté d’un pays.


MEN IN THE SHADOWS (Les hommes dans l’ombre)

Le regard qui traverse le miroir 1997

TAHAR souffre un violent attentat terroriste, il se débat entre la vie et la mort.

1956.

Le peuple algérien est dans une guerre contre la France. Une guerre par la liberté et pour mettre la fin au colonialisme. Tahar, qui a laissé sa vie d’étudiant en France pour lutter dans les files du FLN invite un journaliste Américain pour visiter le côté rebelle et pour le montrer au monde entier la réalité de la lutte; manipulée par les français. JK, qui a visité l’Algérie du côté français, peux voir maintenant l’autre visage du miroir.

C’est l’argument du film “MEN IN THE SHADOWS” (Les hommes dans l’ombre) Basé sur les carnets écrits de ces jours vécus dans les maquis par Tahar et Joseph Kraft. Mais il parle aussi des années plus difficiles de terrorisme à l’Algérie.

Le film sera tourné en Alger, Oran, Tlemcen. Et près de la frontière avec le Maroc. Aussi se tournera à Madrid et Bordeaux, avec la participation et co production des autres pays comme l’Espagne, la France, l’Italie et possiblement l’Argentine. Les marchés des Etats-Unis, L’Europe et l’Amérique Latine sont très intéressés et impliqués dans cette histoire, que ne pas seul l’histoire du la fin de colonialisme en l’Algérie, c’est aussi une histoire universelle sur les droits de l’homme à la liberté. Les films aident à raconter l’histoire d’un pays, les films sont une vitrine au monde pour que les gens puissent connaître la réalité d’un pays. C’est l’important de raconter cette histoire : son apport à la connaissance des autres cultures sur la guerre de l ‘Algérie et sa lutte contre le colonialisme.



MEN IN THE SHADOWS (Les hommes dans l’ombre)

Alger, 1997. TAHAR (63 ans) sortant de son domicile en voiture tombe dans une embuscade tendue par des terroristes pour l’exécuter. A l’hôpital plus proche entre la vie et la mort il entre en coma. Il se rappel alors les soucis plus importants de sa vie, qui sont passé a 1957.

s au front. Il découvre quelques feuil

On peut voir JOHN FITZGERALD KENNEDY sur les images de télévision, lui donne un discours comme Sénateur dans le Capitole, il parle du droit du peuple algérien à l'indépendance comme quelque chose inévitable. C’est la fin d’automne de 1956. TAHAR (22 ans), c’est son nom de guerre, se trouve maintenant dans une base secrète de le FLN en frontière algero-marocaine, dans un travail de classification d’armes destinées au front. Il découvre quelques feuilles du New York Times dans lesquelles un éditorialiste américain posté à Paris appelé Joseph Kraft (35 ans) analyse la guerre d’une manière erronée et du côté français. Ces articles amènent TAHAR à parler avec son chef, le colonel BOUSSOUF, pour convaincre le journaliste de visiter le front et le faire découvrir la réalité de la lutte rebelle. Un facteur de vitale importance pour qu’elle soit diffusée de part le monde.

D’avance, BOUSSOUF décide de mettre à l’épreuve TAHAR et l’envoie le représenter dans un entretien avec Beuve Méry, directeur du prestigieux journal «Le Monde ». Beuve Méry l’insiste d’accepter le cessez-le-feu préalable a tout dialogue offert par le président GUY MOLLET et que l’Algérie sera de la France ou ne sera pas. TAHAR, avec déception, le fait savoir que sa lutte et celle-là de tout un peuple pour obtenir la liberté. Finalement BOUSSOUF autorise TAHAR à contacter discretement le journaliste. TAHAR se rend secrètement à Madrid où, grâce l’intervention d’un ami le localise: il est encore à Alger et par revenir à Paris. TAHAR promet à JK une interview avec BOUSSOUF, et obtient son accord pour traverser le miroir français et visiter le maquis avec lui. Les hommes accompagnés par un groupe de combattants traversent le barrage érigé par l’armée française sur la frontière avec le Maroc et pénètrent en Zone Interdit. Ils traversent jours et nuits des zones minées, des monts et forets. Le danger imminent partout fait que JK raconte maintenant le point de vue de l’Algérie Française comme la lui ont montrée les généraux français pour faire son reportage.


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“Les rebelles sont seulement des fous assassins perdus dans les maquis et le feu allumé par la rébellion est en voie d’extinction”. Robert Lacoste

Dans sa idyllique vision le ministre Robert Lacoste l’informe de la situation: les rebelles sont seulement des fous assassins perdus dans les maquis et le feu allumé par la rébellion est en voie d’extinction. Un colonel l’accompagne pour voir la réalité de l'Algérie Française, JK décrit cette visite. Des petits villages bombardés, des populations exterminées devant la résistance. Les sections administratives spéciales (SAS), unités créées par les français pour donner de travail et de sécurité à la population, ne représentent rien de plus qu’une forme d’esclavage et de domination. JK visite plusieurs de ces unités, les officiers responsables décrivent ses présences protectrices et humaines sur qui ils considèrent comme « les arabes » de une manière méprisante. Un officier lui explique qu’il les aime parce que beaucoup de ces hommes ont lutté avec lui dans la guerre mondiale mais il se sent mauvais quand doit tuer un d’eux…

Le regard qui traverse le miroir

Dans un épisode de rue JK assiste a un fusillade et la mort donnée par les soldats français à un algérien ami de la France, à un pleine centre de la ville d’Alger. Un témoin comme lui de la scène lui parle après dans un café. La conséquence de la rébellion c’est la raison atroce du traitement des français sur les algériens. Des brutalités commisses sont la principale cause du côté tragique du bilan français en Algérie : la torture, les répressions massives, les arrestations arbitraires, la prédation, le harcèlement systématique de la population musulmane. Face a ces menées, la majorité des arabes a coupé tout contact avec les français. Il lui souffle que pour voir la réalité de la lutte, il lui fallait passer du côté rebelle… Le groupe de TAHAR, et qui les accompagnent, sont tous jeunes et enthousiastes qui ayant tout abandonné pour la lutte pour la liberté. Pendant une réunion secrète dans un petit village, un combattant présent déclenche accidentellement un obus faisant sauter la maison. Les villageois craignant l’arrivée de l’ennemi alerté par la déflagration s’empressent de fuir mais doivent obéir aux gesticulations d’un vieux qui entendait d’abord sauvegarder la malle aux manuscrits en arabe oubliée, pour ne perdre pas la mémoire de la Tribu.


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A l’hôpital de Beni Messous TAHAR continue de lutter entre la vie et la mort et de rappeler, ZAHIDA, son épouse reste a son chevet sans rien savoir qui l’agitent. C’est JK, qui a maintenant traversé le miroir de l’Algérie française. Les jeunes combattants lui dévoilant tout un peuple en lutte a leur côté. Avec des armes récupérées de la seconde guerre mondiale sauvegardées et provenant parfois de la guerre civile espagnole, ils luttent dans les maquis avec l’aide silencieuse, en secret, de guides et de population civile. JK écrit tout ce qu’il observe et comprend le système de communications mobilisé, la présence latente de l’ennemi, l’engagement des paysans. TAHAR dans une conversation avec JK rappelle ses études à l’université de Bordeaux et sa tendre liaison avec Jeanne, sa condisciple de classe membre d’une famille de l’haute bourgeoisie provinciale que ne veut rien savoir de sa relation et qui lui menace avec un commissaire de être déporté s’il continue avec elle. En relation avec d’autres étudiants algériens, il abandonne Jeanne sans hésiter pour ce qu’il lui paru le plus important : sa contribution par la liberté de son pays. Mais la faute de cet abandon l'accompagnera toujours. Le groupe JK-TAHAR continue de progresser entre vallées et montagnes. Eprouvé, impressionné

par la réalité, JK se sent épuisé. Lors d’une halte pour passer la nuit dans un maison rural, JK rencontre un groupe de paysans : Un jeune homme raconte la mutilation et tortures subies de la main des soldats français et comment il avait réussi miraculeusement à échapper de la mort après avoir été jeté a terre d’un camion puis criblé de balles. L’un de combattants, Zighout explose de colère en écoutant cette histoire, une atrocité commise de plus, comme celles commises partout. Le jour suivant, en compagnie d’un autre groupe, les hommes préparent une embuscade, un convoi de l’armée française est détruit. JK assiste à toute l’opération. Des avions de l’ennemi arrivent immédiatement ravageant une partie de la montagne déserte et laissant le feu. JK malade est porté a dos d’homme pour continuer la marche. Lors d’une halte dans le chemin sur une montagne JK observe la ville de Tlemcen et suggère TAHAR qu’il peux aller là-bas pour chercher une médicament et voir aussi a ses amis, les officiers français. Inquiet TAHAR avise discrètement le chef de l’escorte : JK sera abattu s’il tente de partir après avoir obligé JK à accepter un pistolet chargé pour le responsabiliser. JK comprend que TAHAR ne doutera pas de le tuer, ils sont les règles de la guerre. Mais JK n’est pas rien de plus qu’un journaliste ingénu. Il retourne l’arme TAHAR et tout continue normalement.

Ils arrivent le jour d’après a une petite village ou ils sont reçu comme des héros, acclamés depuis les rochers, grottes et terrasses par une population de femmes, hommes et enfants, accourant maintenant a leur rencontre, donnant libre cours a sa fierté et sa joie. JK se mêle à cette foule, interroge ces gens. Tous impliqués et portant haut les combattants. Ils parlent aussi de leurs conditions, de l’impossibilité pour eux de se déplacer dans la région ; des jeunes femmes sont infirmières, les enfants dans leurs jeux se préparent au combat. L’étonnement de JK est permanent à l’exemple des caches ingénieuses creusées pour échapper à l’ennemi. Dans une grande maison JK assiste à une réunion de femmes pour exposer leurs préoccupations. Les combattantes comme toutes ces femmes qui cuisinent, cousent, nettoient et font le guet. Ce même soir est annoncé une attaque de l’ennemi. Les hommes se cachent dans la cave secrète. JK et TAHAR découvrent à la fin de l’attaque le hameau décimé, parmi les victimes il y a des personnes qu’il avait interviewées. Ils quittent désolés le village. Pour JK sonne l’heure du retour. Il n’a pas pu à interviewer BOUSSOUF mais tout ce qu'il a vu est plus important que cela.


s au front. Il découvre quelques feuil

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Le regard qui traverse le miroir

A l’hôpital TAHAR continue dans le coma et il rêve. Il rêve maintenant avec la liberté, une manifestation, il se rencontre avec Jeanne dans une rue d’Alger ou les gens fêtent. C’est sur qui Jeanne a laissé tout et a devenue activiste pour la lutte de l’Algérie. L’image est si forte qu’elle parait réelle. Ils se revoient et la multitude les sépare. TAHAR la voit disparaitre. Mais c’est seulement un rêve dans la solitude des maquis ou son désir de la voir autre fois. Bien longtemps après, un TAHAR en relaxe reçoit chez lui un paquet postée des Etats Unis. Ils sont des cahiers manuscrits écrits par JK et qu’sa femme l’envoyait après sa mort, arrivée par une crise cardiaque. En les parcourant TAHAR retrouve une partie de l’histoire que nous avons vue. Ce qui s’est passé est exactement ce que JK avait écrit dans ses cahiers, anticipant dans le temps comme dans un jeu. JK explique sa sortie de l’Algérie en compagnie d’un groupe de légionnaires, la dernière vue des les maquis, le souvenir du bombardement de petit village sous ses yeux. De retour à New York, JK remets ses nouveaux articles au New York Times pour sa publication mais le

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chef de rédaction les refuse. Il lui est impossible de publier ces nouvelles analyses pleines de vérités. La France est une vieille alliée et le NYT ne peut offrir à ses lecteurs, amoureux de Paris et de la culture française un reportage de cette nature. Ce reportage serait d’un bien plus grand intérêt pour les membres du Congres et classe politique de Washington mais pas pour son journal. JK indigné laisse le New York Times et se décide quelque fois à publier ses écrits donner à connaître la vérité de la guerre par l’indépendance de l’Algérie. TAHAR qui lit ces notes manuscrites et voit les photos prises au maquis par JK prend conscience que c’est lui qui doit le faire. A l’hôpital, son frère ZAZAC, converse avec ZAHIDA sur les possibles auteurs de l’attentat. Le pays traverse un période sanglante de terrorisme intégriste. Mais lui responsabilise plus aux Services Secrets Françaises pour avoir révélé TAHAR son nom de guerre dans une interview à la télévision. Aucune preuve n’apparaitra, on ne le saura peut être jamais. TAHAR sort de son coma à la grande surprise des médecins. Il quitte aussitôt l’hôpital avec la vive sensation d’avoir rêvé.



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Le regard qui traverse le miroir Abrités dans une montagne, les combattants rêvent aussi avec la liberté. Comment serait ce jour la… L’un d’eux se promet de faire obliger les français à ne se déplacer qu’avec le paquet de paperasse qu’a toujours exigé l’autorité coloniale. Un autre rêve de l’imposant défilé de la victoire, saluant l’emblème national. L’autre se voit récupérant la terre de ses ancêtres, donner de l’éducation à ses enfants, vivre la justice.

L’image se fond au noir. Dans un enchainement on peut voir des photos de femmes, des hommes, des enfants qui ont fait possible la liberté de l’Algérie, Ce sont des photos vraies et authentiques. Elles montrent la pauvreté d’un peuple. La dignité, la lutte. Mais aussi elles montrent la sécurité, la conviction, la motivation de la liberté.


Une idée originale de : Mohamed Khelladi. Virginia Davalos copyright@2013. Droit de la propriété intellectuelle Nº 5108636 Buenos Aires, Argentina



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