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PLAN Sommaire
guide 1. des intentions
nos intentions pour Chomérac
2. plans urbains territoire communal
questionner les limites
3. préconisations préconiser / proposer
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10 18
questionner les limites typologie bâtie matériaux espaces publics éléments naturels écarts et lotissements stratégie de mixité stratégie énergétique stratégie déchets et eaux stratégie temporelle
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4. une filière ? la pierre un matériau local
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bibliographie
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D’a p rès l es e n j e ux m i s e n re l i ef d a n s l ’a n a l ys e, n o u s avo n s éta b l i d es i nte nt i o n s q u i o nt g u i d é d es st ratég i es et d es p ré co n i sat i o n s co m m u n es s u r l ’e n se m b l e d u te r r i to i re. Ce p l a n g u i d e p e r m et l ’ i nte r ve nt i o n p o n ct u e l l e d e d i f fé re nts a cte u rs (a rc h i te ctes , u r b a n i stes , p ays a g i stes ,…) to u t e n co n s e r va nt u n e co h é re n ce g l o b a l e. Cet te l i g n e d i re ct r i ce d e p o l i t i q u es d ’a m é n a g e m e nt e n ca d re l es n o u ve l l es co n st r u ct i o n s m a i s a u to r i s e d e m u l t i p l es i nte r p rétat i o n s . Le b u t est d e p r i v i l é g i e r u n e d i ve rs i té d a n s u n e l o g i q u e d e co h és i o n g é n é ra l e.
PLAN 1. des intentions
g u i de
PLAN
Nos intentions pour Chomérac
guide
Des enjeux aux intentions Des enjeux que nous avons relevés au cours de notre analyse de Chomérac découlent des intentions que nous souhaitons insuffler à nos projets (urbains et architecturaux). Elles sont un ensemble de préconisations à prendre en considération pour répondre au mieux aux enjeux présents actuellement à Chomérac. Elles ne sont pas des règles, mais plutôt un cahier permettant d’intervenir de façon discontinue (par les acteurs, dans le temps...) tout en conservant une réelle cohérence dans la façon dont va se développer la commune dans les années à venir.
Des intentions transversales Ces intentions se répartissent dans trois domaines : environnemental, patrimonial et social. Les intentions formulées ne s’inscrivent pas dans un seul et unique de ces domaines. La plupart sont en effet transversales. Venir jouer sur ces leviers permet de prendre tous les enjeux en considérations tout en influant sur plusieurs domaines à la fois.
La pierre omniprésente La question de la pierre nous est apparue comme une réponse assez complète à certains enjeux. Elle fait écho à un ensemble d’intentions, répondant de façon pertinente à ces dernières. Dans cette optique, nous avons axé le développement concernant le bâti et les matériaux, mais aussi la question de l’émulation sociale, sur la pierre. La valorisation de ce matériau permet par un levier de toucher plusieurs enjeux, et sa structuration de son exploitation serait un atout pour Chomérac (voir plus loin “La pierre : un matériau local”).
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En partant des intentions énoncées auparavant, nous les avons appliquées au territoire de Chomérac. Dans un premier temps, cet exercice revêt la forme d’élaboration de stratégies territoriales. Un travail de schéma directeur se développe à deux échelles (la commune et le bourg). Il permet de lire les stratégies et organisations spatiales sur l’ensemble du territoire communal comme d’énoncer des enjeux spécifiques sur les zones urbanisables au niveau de la tâche urbaine et du bourg. Ces schémas mettent en évidence les connexions et les nœuds à développer, les intérêts et influences des éléments patrimoniaux et paysagers.
PLAN 2. plans urbains
g u i de
PLAN
Territoire communal
guide
À l’échelle la plus large, tout le territoire de Chomérac est pris en compte. Cela permet d’identifier les zones naturelles en présence et leur influence sur la commune. Ces espaces naturels de différentes qualités (massifs montagneux, terres arables, cours d’eau principaux) permettent une première définition de promenades à travers ce paysage. Ils influencent aussi la tâche urbaine « maximale » dans laquelle inscrire les nouvelles opérations foncières pour ne pas influer sur l’équilibre entre les espaces artificialisés et les espaces naturels à Chomérac. La mise en place de promenades et d’une frange douce (zone où l’aménagement doit rester le plus discret face à une nature présente) sont des outils pour préserver cet équilibre. Cette échelle permet aussi de situer et d’inclure les écarts dans le développement futur de la commune : leur lien entre eux mais aussi avec le centre bourg sont des points clefs du projet.
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N
e
ne g nta mo
vĂŠronn e
payre
les o ic gr a es n i pla
un schĂŠma directeur pour la commune
e gn ta n mo
véronn e
payre
les ir co ag es n i pla
L’influence paysagère : Des frontières environnementales La commune de Chomérac est comme «encerclée» par des frontières naturelles qui ont une influence directe sur les terrains à proximité. La végétation, le terrain accidenté et rocailleux du massif du Grads doivent être pris en compte dans la gestion des zones urbanisables au nord tandis que la plaine agricole doit pouvoir pénétrer et créer des respirations au sud et à l’est. Une épaisseur « vierge de constructions » autour des rivières est souhaitable pour la préservation des écosystèmes.
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DES PROMENADES à travers le territoire Déjà présent de manière informelle, un réseau de cheminements piétons doit être mis en place. Ces promenades ont deux objectifs : le premier étant de relier les différents quartiers de la commune par les déplacements doux, le deuxième est de valoriser le patrimoine historique et paysager (moulinages, voie verte sur l’ancienne voie de chemin de fer, cours d’eau, montagnes...).
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un maillage d’espaces publics dans La tâche urbaine maîtrisée Une délimitation de la tâche urbaine est nécessaire pour stopper l’étalement urbain. Les constructions récentes du nord et du sud de la commune ne sont pas compris dans la tâche car ils sont considérés comme des entités fonctionnant de manière indépendante (comme les écarts). Elles sont toutefois connectées et tournées vers le bourg. Un maillage d’espaces publics est nécessaire à l’intérieur du village afin d’encourager le lien social et de créer une identité commune.
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DES écarts organisés en Réseau Le nombre important d’écarts sur le territoire de Chomérac est une richesse tant au niveau des formes, qu’au niveau de l’organisation en réseau. On remarque un développement sur quatre axes principaux (La Véronne, l’ancienne voie de chemin de fer et deux axes nordsud) qui doivent être mis en valeur. Ce réseau représente les connexions existantes à grande échelle et il doit être revalorisé, par une délimitation et des zones non urbanisables autour de ces derniers.
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une Frange douce nord-sud support des équipements La présence d’équipements (théâtre de verdure, le Triolet, terrains de sports...)sur un même axe a mis en évidence une traversée nord-sud. Les zones urbanisables de la tâche urbaine qui se trouvent sur cet axe sont régies par une charte paysagère particulière, qui met en valeur les points de vue, réglemente l’urbanisation, la densité et préserve les terres agricoles. C’est un enjeu fort car elle illustre la rencontre du paysage et de la ville.
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e gn ta n mo
veronn e
payre
les ir co g sa e in pla
Des intentions cumulĂŠes
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PLAN
Questionner les limites
guide
Massif des Grads
Plaine agricole
un schéma directeur pour le bourg
Le bourg, et plus généralement la tâche urbaine de la commune, sont plus l’objet de la seconde échelle de définition de ces stratégies. Apparaissent alors les zones mutables et les préconisations spécifiques à chacun selon sa situation et ses caractères intrinsèques. C’est à cette échelle que se perçoit le mieux l’importance donnée au maillage d’espaces publics. Autour de ces derniers se développent les nouveaux espaces de développement de Chomérac, mais ils sont aussi un outils pour mettre en valeur, revitaliser et intégrer certaines zones jusque là déconnectées de ce maillage (ou juste « raccordées »). De ces zones sont extraits les sites de projets qui nous ont parus le plus logique à traiter dans le cadre de ce projet. La durabilité d’un projet passe par cette étape d’inscription dans un schéma directeur qui s’oriente vers une même direction et évite ainsi les contresens d’un projet affichant une volonté durable dans un mode d’urbanisation désorganisé.
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N
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une tâche urbaine ou un outil contre l’étalement urbain Il est important d’identifier des limites propres au bourg pour permettre de mieux lutter contre l’étalement urbain. Chomérac ne peut continuer à s’étendre éternellement sans risquer de perdre ses attraits que sont sa densité, son dynamisme, etc... Cette délimitation tend à faire remarquer les terrains à protéger de l’urbanisation (terrains agricoles par exemple) ainsi que les différents terrains mutables présents au sein même de la tâche urbaine. Enfin, cela permet également de situer un projet architectural en fonction de sa position dans le bourg, et de proposer une densité cohérente ainsi qu’une attitude face aux limites urbaines (pour les projets en frange).
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la Véro
n ne
e ayr la P
Massif des Grads Terrains Agricoles Cours d’eau L’influence paysagère Les montagnes, les terrains agricoles ainsi que les cours d’eau sont autant d’éléments poussant à limiter la tâche urbaine. Ils ont aussi un rôle d’identité propre à chaque secteur urbanisable. Ainsi un site à proximité du Massif des Grads n’aura pas le même rapport au paysage qu’un terrain jouxtant la Véronne à l’est, et cela se fera certainement sentir dans l‘ambiance du lieu. La présence actuelle du paysage doit être prise en considération lors de projets architecturaux pour répondre au mieux à l’équilibre entre la présence de bâtiments et d’espaces plus paysagers.
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la Véronne cimetière
parc salle polyvalente
la Payre
terrain de sport lycée technique
une Frange douce support d’une qualité paysagère Outre la création d’une traversée nord-sud, un travail particulier sur le paysage, la liaison de plusieurs équipements, des espaces naturels, etc... La frange douce permet également de créer une unité dans le bourg. Ses limites spatiales ne sont pas figées mais s’étirent pour permettre le lien et l’aménagement d’espaces à proximité. Ainsi on peut imaginer une requalification d’une partie de la route départementale en cohérence avec cette frange douce. Elle permet donc une valorisation et une qualité des projets, tant paysagers, qu’urbains et architecturaux. Enfin, elle facilite un déplacement doux, structuré par l’axe nord-sud mais ouvert et connecté à chaque intersection.
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3 séquence
2 ce n e u séq séquence 1
requalification et aménagement de la route départementale La route départementale, déviation de celle qui passait au centre du bourg, vient créer aujourd’hui une scission dans la tâche urbaine. Pour lutter contre cette division, il est fondamental de repenser le caractère et l’aménagement de la départementale. Nous proposons pour cela d’identifier trois séquences, auxquelles répondent trois requalifications et enjeux différents. La séquence 1 se situe en entrée de ville depuis Privas. De par sa position en surplomb et sa disjonction avec les lotissements attenants, l’automobiliste n’a pas la sensation d’être entrée en ville. Il est donc conseillé d’aménager les abords de cette route pour signifier une «présence urbaine» et faciliter les déplacements doux. La séquence 2 comporte un fort enjeux, puisqu’elle doit effacer la présence de la départementale afin de créer une continuité entre le sud et le nord du centre bourg. Nous préconisons donc une limitation de la vitesse à 50 km/h avec des zones de ralentissement à 30 km/h voir 20 km/h. Une importance doit être accordée à la place des déplacements doux, sans trop créer de séparation des flux (la présence du piéton, l’animation des rues, fera ralentir l’automobiliste). La séquence 3 est également en entrée de ville, du côté de la vallée du Rhône. Elle a d’autres enjeux puisqu’elle longe moins d’habitations et offre une vue sur l’éperon rocheux, qu’il convient de mettre en valeur. Aussi il serait cohérent de limiter la vitesse à 70 km/h.
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Tâche urbaine Terrains mutables (agriculture ou friche) (re)construire le bourg sur lui-même Les différentes « dents creuses » dans le bourg peuvent permettre de répondre aux besoins de nouveaux logements dans la commune de Chomérac tout en limitant l’étalement urbain. Ces terrains mutables, tantôt agricoles, tantôt en friches, sont des opportunités foncières pour densifier la ville sur elle-même tout en conservant sa qualité de vie. De par leur nombre et leur implantation, ils permettent également de travailler une cohérence à l’échelle du bourg, ainsi qu’un lien étroit avec l’existant (par exemple offrir des espaces publics ouverts à tous, sur des sites à proximité de lotissements).
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Terrains à urbaniser en priorité (proximité du centre-bourg) Terrains urbanisable (limite de la tâche urbaine) Terrains très peu urbanisable (interpénétration campagne/centre-bourg)
Tâche urbaine du bourg
densifier le bourg, maîtriser les seuils Les différents terrains identifiés comme mutables n’ont évidement pas les mêmes devenir. Ceux révélés en rouge sont à urbaniser en priorité. Ils représentent des opportunités foncières à proximité du coeur dynamique du bourg (dont le site de la Vialatte, propriété communale récemment ouverte à l’urbanisation). Ils ont comme enjeux, de travailler la perception de l’entrée de ville, de limiter la rupture créée par la route départementale et d’insuffler une certaine continuité avec le centre bourg. Les terrains représentés en orange foncé sont urbanisables dans un second temps, au gré des opportunités foncières. Ils sont quasiment tous situés en limite urbaine et se doivent donc de la retranscrire. Enfin les derniers terrains tendent à garder un caractère agricole ou naturel, offrant ainsi des respirations dans un contexte plus bâti.
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Massif des Grads
Plaine agricole
des enjeux multiples pour un projet cohĂŠrent de bourg
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Pour conserver une cohérence territoriale au delà de stratégies schématiques, il paraît aussi important de définir un cadre de préconisations sur ces sujets (la voirie, la typologie de bâti ou encore la stratégie énergétique...). Ces définitions successives viennent créer l’unité dans les interventions à venir, de construction ou de réhabilitation (et entre au tre de retro fitting des lotissements). Elles sont un cadre qui permet à des intervenants différents de réaliser leurs projets chaque fois unique tout en préservant le caractère spécifique de Chomérac.
PLAN 3. préconisations
g u i de
PLAN
Préconiser / proposer
guide
Le maintien du caractère actuel qui rend cette commune si attractive est –comme nous l’avons vu dans la phase d’analyse- la résultante de plusieurs critères et caractéristiques conjointes. Pour conserver une cohérence territoriale au delà de stratégies schématiques, il paraît aussi important de définir un cadre de préconisations sur ces sujets (la voirie, la typologie de bâti ou encore la stratégie énergétique...). Ces définitions successives viennent créer l’unité dans les interventions à venir, de construction ou de réhabilitation (et entre au tre de retro fitting des lotissements). Elles sont un cadre qui permet à des intervenants différents de réaliser leurs projets chaque fois unique tout en préservant le caractère spécifique de Chomérac. La définition de prospect, applicables selon les zones et la perception voulue du projet, est un travail important, qui prend en compte tant la question du bâti que la question du maillage d’espaces publics. De même, certaines questions de typologie bâtie vont influer directement sur le projet final. Mais ces contraintes physiques ne sont pas les seules. Des valeurs comme la mutualisation ou la réduction des consommations sont indispensable pour préserver le « mieux vivre ensemble » qui est un fondement de Chomérac qui s’inscrit dans une démarche de développement durable. Ces préconisations s’organisent en dix sous parties, se positionnant entre stratégies et recommandations. Elles sont toutes issues de l’observation et du relevé des différentes caractéristiques rencontrées à Chomérac, ou alors d’une marche à suivre pour tenter d’atteindre les intentions que nous souhaitons insuffler à notre projet.
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exemple du «urban design guide» du centre ville de nottingham La ville de Nottingham a publié ce guide pour promouvoir un haut niveau d’urbanisation et d’architecture dans le centre ville.
exemple du guide des PNR de la chartreuse et du vercors Aide aux élus et aux habitants pour la construction et l’aménagement dans un parc naturel régional, par les PNR et les CAUE (de l’Isère, de la Drôme et de la Savoie)
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PLAN I. Voiries
guide Les préconisations suivantes définissent des gabarits de voies et des prospects. Elles ont également un but commun, celui de préserver une richesse déambulatoire du piéton, en l’améliorant, et de favoriser le développement des modes de déplacements doux.
Ruelle Prioritairement dédiée aux piétons et aux cyclistes, les ruelles du bourg peuvent également servir de desserte locale automobile (déménagement, grosses courses, maladies...).. Les jeux de décalage, d’espaces intermédiaire et de terrasses sont des leviers à utiliser pour générer des ruelles présentant ces qualités. De même, la dissymétrie observée dans les hauteurs de bâtiments dans le quartier du château se révèle d’une grande richesse. Dues à la pentes, elles sont néanmoins un outil supplémentaire pour conserver un ensoleillement de tous les logements tout en conservant une certaine intimité dans ces derniers.
Rue du bourg Afin de respecter une hiérarchie, ce gabarit représente les axes structurants des nouveaux quartiers, à l’image des rues principales du centre bourg. Il représente un type de rue commun où se côtoient piétons, cycles et véhicules légers. Il se définit par un front bâti présent qui délimite l’espace public et l’espace privé. La hauteur maximale du bâti ne peut excéder les 8m en pied de toiture, correspondant à un habitat R+2+grenier (ou soubassement) .L’automobile, le cycle et le piéton se côtoient sur cette portion. Il y a plusieurs méthodes qui consiste à passer la rue en sens unique, mettre en place des chicanes (comme pour les aires de partage, la vitesse y est limitée à 20 km/h) ou bien élargir la voie à 6 m. La présence de trottoirs n’est pas obligatoire bien que recommandée. Un traitement particulier du sol doit être mis en place en cas d’absence de trottoir.
Lotissements Le principal enjeu dans les lotissements consiste à stopper les impasses et les raccorder aux voiries communales. Bien que faisant perdre une parcelle à lotir dans la plupart des cas, cette question de boucle et de croissement est essentielle à l’intégration du lotissement au réseau viaire existant, mais aussi à la préservation de la richesse déambulatoire présente dans le centre bourg de Chomérac.Dans un même souci d’intégration des nouvelles opérations de logement au bourg de Chomérac, les constructions nouvelles doivent répondre à un alignement sur rue, formant ainsi un front bâti.
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Ruelle Prospect 1 : 3,2 Hauteur maximale 8 m Largeur maximale 2,5 m
Rue du bourg Prospect 1 : 1,6 Hauteur maximale 8 m Largeur requise 5 m
P
Lotissement existant
raccord aux voies existantes
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b. lotissement Prospect 1 : 0,4 Hauteur maximale 10 m Largeur de voie requise 7 m
c. bourg
Prospect 1 : 0,8 Hauteur maximale 10 m Largeur requise 12 m
d. zone artisanale
Prospect 1 : 0,3 Hauteur maximale 10 m Largeur requise de voie 17 m
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Route départementale La route départementale qui relie Privas à la vallée du Rhône en passant par Chomérac présente un réel enjeu dans le développement urbain de la ville. Son traitement doit se faire dans un souci d’intégration à la ville. Pour ce faire, nous avons séquencé la portion de route qui traverse Chomérac, la qualifiant différemment dans chacun des cas. Dans tout les cas de figure, la hauteur maximale du bâti est de 10 m.
a
b
c
d
a
Les quatre séquences distinctes de la RD 2
a) séquence hors tâche urbaine
La vitesse est limitée à 70 km/h. Sont conservés les fossés ou talus en bord de route.
b) séquence lotissement La vitesse est limitée à 50 km/h pour apaiser le bruit généré par les véhicules, mais aussi pour provoquer un sentiment de sécurité pour les riverains. Il est envisageable d’implanter plus en avant le panneau d’entrée de ville pour cela.Un aménagement pour les modes de déplacements doux est recommandé sur les bas-côtés ou sur les talus présent le cas échéant.Les constructions nouvelles doivent conserver un recul minimum de 7,5 m (comme les lotissements actuels). Cette zone tampon recevra un aménagement paysager particulier permettant de distancier la départementale des nouvelles opérations. c) séquence bourg
La vitesse est limitée à 30 km/h. Des zones de ralentissement avec passage surélevé sont installées aux intersections afin de protéger les traversées piétonnes. Une démarcation légère signale les usages (trottoir bas, matérialité différente, marquage au sol…)Un front bâti peut s’implanter dans les espaces qui n’en disposent pas déjà pour accentuer la vision étroite de la voie et créer le sentiment d’être dans un bourg.
d) séquence zone artisanale La vitesse est limitée à 50 km/h. Une séparation physique s’implante entre modes de déplacement doux et automobiles (muret, plantations...), généré par le contrebas de la contre-allée de la zone commerciale. Un traitement particulier doit être donné à cette contre-allée pour en faire une zone de partage voitures/cycles/ piétons.Les constructions nouvelles doivent avoir un alignement sur cette contreallée. 35
Une ruelle existante : rue du ch창teau
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Une ruelle existante : rue des damoiseaux
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Une rue du centre bourg : rue de l’isle de roy
section de la départementale : le long de l’avenue du Vercors
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PLAN
II. Typologie bâtie
guide
Hauteurs et alignements Nous souhaitons fixer une hauteur maximale des bâtiments pour conserver les proportions et les types de bâtis présents dans la commune. Cette mesure découle d’une observation des hauteurs de bâtiments existants. Elle ne doit pas excéder 10m, ce qui correspond à du R+2 et un grenier. Selon les zones urbanisables, des pré-requis spécifiques peuvent être ajoutés. Ces hauteurs sont aussi sujettes au type de voirie sur lequel s’implante le nouveau bâtiment. La définition de prospect en première partie de ce carnet de préconisations est à prendre en compte en priorité sur la hauteur maximale. Il parait important de générer un alignement sur les voies dans les nouvelles opérations. Comprenant la volonté de s’installer au centre de sa parcelle, il est pourtant plus important de venir aligner les constructions de manière à conserver cette unité présente à Chomérac. Cet alignement permet de même de mieux définir les espaces publics, tout en conservant la capacité de gérer les intimités de chacun.
Une typologie d’aménagement existante à intégrer La construction en terrasse, et donc en décalage de niveaux, est fortement présente à Chomérac de par sa topographie. Ainsi il existe plusieurs façons de gérer ces décalages de niveaux lors de l’implantation du bâti, voir même lors de l’insertion d’une voirie. Le talus permet un espace végétalisé et un pente qui lie les deux niveaux. Le mur de soutènement libère plus d’espace en son pied mais nécessite une mise en œuvre plus complexe. Pourtant il nous paraît important de conserver ce dernier, de part le caractère minéral qu’il engendre que part son utilisation récurrente dans les aménagements historiques de la commune. Dans une mesure plus large, la question des toitures et de leur apparence est importante. Sans aller vers un conservatisme, la prédominance à Chomérac de toitures à deux pans oriente la préconisation de ce genre de toitures. Pour autant, il est possible de réinterpréter ce mode de construction, gérant avec les décalages et les reculs la possibilité d’insérer des toitures terrasses pour les avantages qu’elles présentent.
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N
e
Hauteur maximale de bâti 10 m
Importance d’un front bâti Public/Privé Minéral/Végétal
Murs de soutènement
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Espaces intermĂŠdiaires
Accès privatifs
Composition en terrasses
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Logements : la relation public/privé La question de l’intimité et du vis-à-vis est très importante dans le domaine de l’habitat. Bien que construits très proches, les logements du quartier du château sont la démonstration qu’elle peut coexister avec un front bâti. Dans cette optique, la gestion de ce que l’on appelle « espaces intermédiaires » est très importante. Par espaces intermédiaires nous entendons les espaces qui sont le lien entre le logement privé et l’espace public. Ils sont une extension de l’un et de l’autre. Des accès en escaliers, des sas d’entrée, des espaces couverts mais extérieurs... Ils peuvent revêtir plusieurs formes, s’adaptant aux besoins et aux façons de vivre de chacun. La gestion des espaces privés et publics est importante, et la transition entre ces derniers s’opère de différentes façons. Tout d’abord le passage d’un espace plus minéral et public à un espace plus privé, plus tourné vers le végétal. Cela met en relief l’importance de créer un espace extérieur privé (terrasse, jardin, loggia, patio...) pour chaque logement. Dans cette même optique, il nous parait important de développer la question de l’habitat intermédiaire. Sans type défini, il permet de conserver qualités recherchées dans la maison individuelle tout en bénéficiant de la mutualisation et des avantages de l’habitat collectif. Le positionnement sur l’accès privatif à chaque logement s’inscrit dans cette idée : bien que l’on vive dans le même bâtiment, il est important de conserver une extension du logement devant la porte, créant une fois de plus cet espace de transition entre la sphère publique et la sphère privée de l’habitat. Une réponse qui nous a sauté aux yeux par son utilisation récurrente à Chomérac est l’utilisation de terrasses. Les décalages, les différences de niveaux, permettent un jeu subtil autour de cette question des intimités et des vis-à-vis. Présentes dans le quartier du château de par sa topographie, mais aussi dans les cœurs d’îlot du centre bourg, elles nous ont inspiré cette préconisation par le sentiment d’intimité qu’elles procurent.
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Densité et «vivre ensemble» S’inscrivant dans la problématique de l’étalement urbain, et dans la position de le limiter, il nous paraît important de se pencher sur la question de la densité. Une des premières idées qui vient en tête est de construire plus dense, limitant ainsi l’utilisation de terrain. Nous fixant sur l’observation de ce qui existe déjà dans la commune de Chomérac, nous avons décidé d’établir une fourchette de densité. La densité des nouvelles opérations de logement doit ainsi être située entre 20 logements à l’hectare (ce qui fait une emprise foncière de 50m2 par logement) à près de 200 logements à l’hectare (densité observable dans le quartier au sol, où les logements ont une emprise au sol de près de 50m2 obtenue par la construction en hauteur). Dans cette même optique, la question de la mitoyenneté nous paraît essentielle. Elle limite non seulement la consommation foncière, mais aussi les déperditions thermiques des bâtiments (voir aussi «stratégie énergétique»). Pour conserver une grande part d’espace privé, la mutualisation d’équipements, d’espaces et d’activités est un levier que nous souhaitons mettre en place. Regrouper les stationnements plutôt que de les mettre au pied de chaque logement, créer des espaces de potagers collectifs ou de jardins partagés (jeux pour enfants, barbecue...), penser la mutualisation de certaines fonctions comme la buanderie, l’implantation d’un studio d’accueil de visiteurs plutôt qu’une chambre d’amis dans chaque logement... Ce sont là des pistes à interpréter, mais qui permettent d’obtenir une emprise au sol la plus faible tout en conservant des espaces privés généreux. Le stockage est interprété une fois encore depuis les pratiques observées dans les bâtis traditionnels de Chomérac. Les espaces de stockage se retrouvent en demi niveau soit en grenier soit sous le niveau d’entrée, profitant ainsi de décalage dans les hauteurs des constructions.
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Mutualisation des espaces 1000 m² 1000 m² 1000 m² 300 m² 300 m² 300 m²
150 m²
parking commun
50 m²
locaux techniques
400 m²
300 m²
espace extérieur commun
potager mutualisé ou juxtaposé
Espaces de stockage
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Accès privatif - stockage semi-enterré la Boissière
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décalages et terrasses quartier nord du château
PLAN
III. Matériaux
guide
Les constructions récentes ne correspondent pas aux modèles architecturaux historiques. Il est important d’établir un code afin de conserver une unité architecturale, entre l’ancien et le contemporain.
Dans le bâtiment Pour commencer, il est important de conserver l’aspect minéral fortement présent à Chomérac. Pour ce faire, l’emploi de la pierre dans la construction (comme parement par exemple) n’est pas le seul recours. Un crépi gris ou beige clair, un bardage de bois brut (grisant naturellement au bout de quelques années) sont autant d’alternatives à l’utilisation de la pierre. Toutefois il nous parait important de favoriser l’utilisation du matériau pierre dans certains cas précis comme la mise en place de murets ou de murs de soutènements. De même elle peut prendre son importance dans la question du revêtement des sols. Au delà de l’aspect esthétique des matériaux utilisés en façades ou dans des ouvrages apparents, pour bien s’intégrer à l’enjeu environnemental d’un développement communal durable, la préférence d’utilisation de certains matériaux est importante. Ainsi, l’utilisation du bois en structure serait à préférer à celle du béton, du parpaing ou de la brique monomur. L’impact environnemental du matériau bois est intéressant par son caractère renouvelable mais aussi par sa capacité à stocker du CO2 tout au long de sa vie. L’utilisation de la pierre présente quant à elle un intérêt par sa localisation et donc le faible impact de transport qu’elle représente.
Revêtement des sols Le traitement des sols des espaces public représente un réel enjeu à Chomérac. La mise en place d’un pavage sur les zones où piétons et véhicules se côtoient au quotidien permet de réduire la vitesse des véhicules et de sécuriser leur utilisation par le piéton. Un changement de revêtement met en relief un croisement, un danger, une utilisation différente de la voirie. L’enrobé pourrait à l’inverse être utilisé pour certains parcours piétons, facilitant le déplacement de personnes à mobilité réduites, de poussettes... Dans la même idée, l’utilisation de gravier stabilisé (comme sur les places du Bosquet et du Champ de Mars) rend l’espace public moins praticable pour les véhicules (au delà du stationnement).
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N
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Enduit gris ou beige pâle
Bois non traité grisé
Pierre
Quelques Matériaux de façade préconisés
Pavage de la zone partagée piétons-voitures à Hagenau en Alsace
damier typique de chomérac : basalte/calcaire
Un revêtement s’intégrant à l’existant bardage bois non traité en train de griser
Matériaux de façade
dispositifs architecturaux
Dispositif paysager muret en pierre
encadrement de fenĂŞtre gardant une apparence calcaire
PLAN
IV. Espaces publics
guide
Par espace public, nous entendons espace de rencontre, de convivialité, de partage. Ce ne sont pas que les places publiques, mais aussi les voiries, les équipements publics ou privés, les terrasses de café... Leur implantation recouvre une certaine importance car ils se développent en réseau (prendre pour base le réseau existant est d’ailleurs essentiel). La volonté de ne pas créer de pôles spécialisés mais aussi d’éviter la multiplication de fonctions est importante pour maintenir un réel équilibre dans ce maillage. La contextualisation de ces espaces publics revêt toute son importance dans la multiplicité des caractères présents à Chomérac. Il faut toutefois conserver une cohérence entre ces différents espaces publiques, par l’utilisation d’un matériau (au sol ou dans la construction), la limitation des hauteurs, l’alignement de certains bâtiments... (Voir les préconisations «typologie bâtie» et «matériaux») Enfin il nous semble important d’y modérer la place de la voiture. Cela ne signifie pas l’interdire de ces espaces publics, mais plutôt de revoir la position du curseur voitures/piétons. Le stationnement en centre ville par exemple est un problème, envahissant les places publiques. Mais pour autant il est une nécessité au vu de l’organisation spatiale de la commune et du fait que les bassins d’emploi sont accessibles par la voie routière. En se basant sur les travaux déjà effectués, il nous semble aisément réalisable cette modération de la présence des véhicules en centre ville pour revaloriser les capacités d’accueil et de rencontre espaces publics du centre bourg.
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La place du bosquet, un espace de convivialitĂŠ
PLAN
V. Éléments naturels
guide
Intégrer les éléments naturels dans le plan de composition urbaine est, pour Chomérac, concomitant avec la conservation de son caractère rural. Pour autant, cette question ne se limite pas à freiner l’urbanisation des terres arables, mais aussi à la préservation et à la valorisation du paysage, des cours d’eau... L’eau occupe une place historique à Chomérac. L’installation du château sur l’éperon rocheux s’est faite par la présence de la Véronne en son pied ; les filatures se sont installées aux abords des cours que sont la Payre et la Véronne ; les moulinages tirent eux aussi leur implantations de ces cours d’eau. Il existe à Chomérac plusieurs cours d’eau, et leur valorisation est un vecteur de caractérisation du village. Pour cela il est possible de jouer avec dans les aménagements urbains, révéler leur présence parfois amoindrie par des canalisations...l’intégrer plus encore à la vie de la commune. Enfin, la question du paysage et de l’implantation dans son environnement de Chomérac se caractérise principalement par les points de vue qui ouvrent sur la plaine agricole, mais surtout sur les massifs en présence. La gestion des points de vue est à prendre en compte dans tout projet, mesurant l’impact d’une implantation quand aux points de vue existants et aux cadrages que peuvent créer de nouvelles constructions.
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ĂŠviter les masques
ouvrir sur le paysage PrĂŠserver les points de vue
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VI. Écarts et lotissements
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L’organisation spatiale de Chomérac est caractéristique par ses hameaux («écarts») qui regroupent plusieurs bâtiments à une certaine distance du bourg, mais reliés à ce dernier par un réseau viaire important. L’urbanisation des 30 dernières années a profité de ce réseau pour s’installer soit dans ce maillage de routes communales, soit sous forme de lotissement, notamment en bordure de départementale plus récemment. Dans une idée de profiter le plus possible du foncier, ces lotissements s’organisent en parcelles au milieu desquelles sont implantées les maisons, le tout relié par une voirie en «raquette». Les préconisations qui suivent s’orientent vers l’idée de limiter une telle urbanisation et accentuer le lien entre écarts et bourg. Pour cela, il faut délimiter un périmètre de non urbanisation autour des écarts et lotissements excentrés, freinant ainsi l’étalement urbain de la commune. Pour désenclaver les lotissements existants, favoriser le retro-fitting sur les lotissements en privilégiant une recherche de densification et l’intégration d’espaces publics. Enfin, pour ce qui est des écarts, une politique de réhabilitation permet de débloquer un certain nombre de logements dans du bâti existant tout en conservant la valeur de cette organisation spatiale de la commune. Une densification ponctuelle (un à deux logements supplémentaires) de ces écarts est envisageable offrant ainsi une diversité dans les modes d’habiter à Chomérac accrue.
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Lotissement existant
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Hameau existant
Densification du lotissement Intégration d’un espace public
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Densification du hameau densifier et réorganiser l’existant
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VII. Stratégie de mixité
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L’objectif est de ne pas sectoriser les différentes populations habitants sur Chomérac. Nous avons pris en compte les besoins de la commune, en proposant une diversité d’offre de logements afin de convenir au plus grand nombre. Dans chaque zone urbanisable, une proportion doit être respectée pour ce qui est des logements pour personnes âgées ou à mobilité réduite (PMR), des logements sociaux, des logements locatifs et des logements en accession à la propriété. Pour ce qui est des logements pour personnes âgées et les PMR, la loi SRU (décembre 2000) impose des logements neufs tous conformes aux normes handicapés (cuisine, chambre, salle de bain et toilettes). Nous proposons que 20% des logements neufs correspondent à ces normes, accessibles de plein pied (rezde-chaussée ou décalage de niveaux accessibles). Sur la question de la répartition des logements, il est important de continuer l’effort de la commune pour répondre à la même loi SRU et ses 20% de logements sociaux. Qu’ils soient en accession à la propriété ou locatifs, toute nouvelle opération doit comporter ce pourcentage, répartissant ainsi l’offre sur le territoire de Chomérac. Dans la même logique d’offre la plus variée possible, il est important de conserver un grand nombre de logements locatifs (20% des logements neufs, privés ou publics) et de développer l’accession à la propriété pour tous dans la commune (50% des logements neufs).
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Une offre de logement pour tous
logemen accessiot en la proprién à te logemen t locatif logeme n socia l t logeme n socia l t
logemen accessiot en la proprién à te
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VIII. Stratégie énergétique
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La stratégie énergétique représente un point clé dans l’enjeu environnemental, mais aussi économique que connait Chomérac actuellement. Elle se développe à toutes les échelles, s’inscrivant dans une politique territoriale. La maîtrise énergétique pour la commune répond à plusieurs échelles : celle de la commune, celle du quartier, celle du bâtiment. Pour la question du bâtiment, les réglementations thermiques (RT) sont claires : bâtiments BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour la RT 2012. Pour répondre aux impératifs des RT, des mesures simples sont à prendre : concevoir des bâtiments passifs, favoriser une conception bioclimatique avant d’intégrer des systèmes plus coûteux (zone tampon au nord, ratio surfaces vitrées inférieur à 18%...), préférer l’installation de panneaux solaires thermiques à des panneaux photovoltaïques... Sur la question de la production d’énergie, s’orienter vers une autonomie progressive ne passe pas uniquement par l’implantation de panneaux solaires. Chomérac fait partie des communes à avoir obtenu l’autorisation d’implanter des éoliennes sur son territoire. De même, la question de la mise en place d’un système de chauffage au bois a déjà été évoquée dans la commune. Mais au delà de ces points, penser une politique énergétique à l’échelle du quartier (centrales à cogénération, petites centrales hydrauliques, géothermie...) mais aussi de la commune (échange d’énergie selon les besoins des diverses activités...) sont des leviers pour s’orienter vers cette autonomie progressive.
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ventiler
protéger
éviter
STRATEGIE DU CHAUD
distribuer
capter et stocker
conserver
schémas de principes du bioclimatisme
Une politique énergétique à plusieurs échelles prendre en compte toutes les sources de production
ITOI RE R R E T
BÂTI
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STRATEGIE DU FROID
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IX. Stratégie déchets et eaux
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Déchets et recyclage Les déchets et le recyclage de ces derniers sont aussi un enjeu important pour une petite commune comme Chomérac. Ils représentent un coût, mais aussi un revenu et un impact environnemental. Pour réduire leur coût et leur impact plusieurs leviers sont à mettre en place. Pour réduire le volume des déchets ménagers, une incitation au tri et au compost accrue est un levier très efficace. Le composte domestique peut être soit personnel (un petit espace dans un jardin privé) soit collectif (collecte des déchets organiques séparée tout comme pour le tri sélectif). De même, renforcer le tri sélectif permet aussi de réduire ce volume de déchets enfouis. Une mutualisation des containers dans les écarts, dans les quartiers du bourg et dans les lotissements permet de faciliter ces gestes et de les rendre quotidiens. Dans la construction, le respect d’une valeur de chantier propre (ou «chantiers verts»), limitant les déchets et valorisant les pertes (réemploi, recyclage) permet de réduire l’impact environnemental de la construction. Enfin, la mise en place de circuits courts de recyclage permet de limiter les déplacements liés au retraitement des déchets. Ces circuits peuvent être régionaux, mais aussi communaux (réutilisation de cartons/papiers en isolation...).
Eaux L’eau devient un bien rare. Elle est aujourd’hui un enjeu environnemental comme économique prédominant dans la politique territoriale, agricole, communale... L’objectif de cette stratégie est de favoriser une politique de récupération des eaux tant dans l’habitat qu’à l’échelle de la commune. Les toitures offrant des surfaces d’écoulement d’eaux facilement récupérables, on peut stocker l’eau de pluie dans des cuves pour un usage direct (entretien du jardin, lavage de la voiture ...) ou après filtrage pour l’utilisation des WC, de la machine à laver... Du point de vue de l’aménagement urbain, un travail de limitation de l’imperméabilisation des sols est important pour ne pas mettre en péril l’équilibre des nappes phréatiques. Dans cette même optique, un travail doit être réalisé pour permettre un réacheminement plus facile de l’eau vers ses cours naturels. Cela peut se faire par l’emploi de canaux, d’ailleurs fortement présent dans le paysage de Chomérac. Des travaux d’aménagement futur peuvent permmettre le réemploi de ces constructions en pierre oubliées.
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ordures / an / habitant
ménagères (enfouies)
391 kg
241 kg compost (organiques)
150 kg
141 kg compost (organiques)
150 kg
tri séléctif (papier, carton, plastiques)
100 kg
121 kg verre
20 kg
compost
150 kg
tri séléctif
100 kg
réduction par trois des déchets enfouis
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X. Stratégie temporelle
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En se basant sur une évolution démographique constante et proportionnelle sur 20 ans, Chomérac atteindrait une population de 3500 habitants en 2030 (pour 2800 aujourd’hui), soit une augmentation équivalente à 700 personnes. Le but est de proposer un travail qui s’échelonne dans le temps, prenant en compte les besoins de la commune en équipements et en services selon l’augmentation et l’arrivée des nouveaux ménages. Une urbanisation différenciée et contrôlée selon les enjeux de chaque zone est primordiale pour intégrer une telle augmentation démographique, tout en conservant une cohérence globale et une identité rurale. Les travaux d’aménagement, qui concernent notamment la mise en place de voies piétonnes et cyclistes sur les rues existantes, se font en continu durant les 20 prochaines années. La priorité est, en autre, l’installation de voies dédiées aux modes de déplacements doux sur la départementale ainsi que des aménagements dans le bourg afin de faire cohabiter plus naturellement la voiture et le piéton. La requalification des places publiques du centre (place du Bosquet par exemple), en diminuant et en maîtrisant l’impact de la voiture, est également une priorité. Au niveau de la construction des nouveaux logements, il est évident que cela se fera en fonction des opportunités foncières de la commune. En revanche, nous pouvons établir un scénario pour ces 300 nouveaux logements (total obtenu en considérant entre 2 et 3 personnes par logement).
Une première tranche sur la période 2014-2022 : Les zones urbanisables près du centre bourg (qui sont en rouge sur le schéma directeur à petite échelle) sont privilégiées car elles sont connectées aux commerces et aux services. Il est préférable de limiter l’étalement urbain en se concentrant sur les « dents creuses » présentes à proximité du centre. Elles ont aussi un rôle essentiel d’articulation car elles relient les quartiers récents au centre historique et dynamique. Cette urbanisation est séquencée et progressive, proposant à son tour un travail dans le temps. Concrètement, il se peut que sur un même site, il y ait un phasage sur les deux périodes. Parallèlement, la réhabilitation dans les écarts est encouragée ainsi que leur densification ponctuelle, à raison de deux habitations maximum en supplément. La politique sur les lotissements vise elle aussi la densification par des opérations de retro-fitting, qui se feront au grès des opportunités, ventes, départs... Au total, ces logements, au nombre de 120, pourront accueillir environ 300 personnes, soit 40 % de l’augmentation prévue.
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2014-2022 : plus proche du centre schéma de principe d’implantation habitat + équipements scolaires
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2022-2030 : aux limites de l’urbanisation schéma de principe d’implantation habitat + frange douce
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En ce qui concerne l’implantation de nouveaux équipements, la création de l’Accueil de Loisir Sans Hébergement (ALSH) et de la crèche, doit être initiée le plus tôt possible. Liés à l’augmentation du nombre de familles, et donc d’enfants, ces deux équipements doivent répondre rapidement à une forte demande, en suivant au plus près l’évolution de la population. Enfin les travaux d’aménagement paysager de la frange douce peuvent commencer, selon les ressources financières disponibles.
Une deuxième tranche sur la période 2022-2030 : Les opérations de construction de logements neufs de cette tranche se trouvent plutôt aux limites de la tâche urbaine maîtrisée et dans les zones à préserver d’un point de vue paysager. Les premières (qui sont en orange foncé sur le schéma directeur à petite échelle) sont primordiales et créent la fin de l’extension de la commune. Les deuxièmes (en orange plus clair) peuvent accueillir quelques habitations dans le respect des chartes paysagères spécifiques qui visent à conserver le caractère agricole de ces terrains. La politique de densification, réhabilitation ou retro-fitting sur les écarts et les lotissements continue. Ainsi, c’est près de 180 logements qui peuvent voir le jour, soit environ 400 personnes supplémentaires (les 60% complémentaires). Bien évidemment, ces nouveaux arrivants vont être l’occasion pour la commune de créer une nouvelle offre de services, de commerces de proximité et d’équipements. L’extension de l’école ou encore la création de la zone artisanale (mixée à de l’habitat) proche de la zone commerciale actuelle, répondent et accompagnent l’évolution du nombre d’habitants. Ce peut être également le moment d’entreprendre des initiatives culturelles plus importantes et de ré-initier le projet de voie verte sur l’ancienne voie de chemin de fer. L’aménagement de la frange douce peut alors prendre de l’ampleur et finalement arriver à son terme pour devenir un lieu de rencontre, d’échange, à l’entrée de ville côté Le Pouzin.
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De nos intentions, nous avons relevé un levier transversal qui est à nos yeux une piste de développement durable prenant en compte tous les enjeux des années à venir à Chomérac. Un développement de ce matériau et de son emploi pourraient en effet avoir des conséquences tant sur le patrimoine, sur la cohérence urbaine, mais elle recouvre aussi les dimensions sociale (participation, appropriation, partage) et économiques (création d’un pôle de compétence, formations, travail en partenariat...).
PLAN 4. une filière ?
g u i de
PLAN
La pierre : un matériau local
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L’importance de la pierre à Chomérac est historique. En effet, on en retrouve dès les constructions médiévales, dont on conserve certains bâtiments patrimoniaux (la tour du château sur l’éperon rocheux), comme dans les réalisations de la fin du XIXe siècle dans le centre bourg en passant par les filatures du XVIIe et XIXe. La présence de la pierre n’a pas uniquement joué un rôle dans les cultures constructives du pays, mais aussi dans son développement économique. Très vite connue comme le « marbre de Chomérac », la pierre calcaire du massif des Grads a longtemps participé à la renommée du village. La carrière située sur le territoire de la commune n’est plus en activité, mais la carrière voisine d’Alissas exploite la même veine rocheuse. Toutefois, les savoir-faire se sont perdus, laissant place à une construction en parpaing et brique monomur, bien plus facile à mettre en œuvre. L’exploitation de la carrière est aujourd’hui tournée vers des ouvrages d’art ou l’utilisation de la pierre de petit calibre comme tout venant (travaux publics, infrastructures, …). L’intérêt de l’utilisation de cette ressource en matière première présente à nos yeux des atouts dont Chomérac pourrait profiter sur plusieurs tableaux pour s’orienter vers un développement durable.
Une filière ? La notion de filière désigne la chaîne des acteurs qui extraient, transforment et recyclent un matériau, de la source à l’usager final ou à la fin de vie de l’objet. Les exemples de filière de matériaux traditionnels les plus couramment évoqués concernent la filière bois, à une échelle locale, nationale ou multinationale. À l’échelle locale, la mise en place d’une filière représente un réel atout dans une optique de durabilité du développement. Elle limite les transports et crée une spécificité, donc la mise en place de savoir-faire partagés et de l’emploi qualifié.
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Une relation vertueuse pierre/ chomérac
Réhabilitation Attrait culturel
PIERRE Chantier participatif
Tourisme
Savoir faire
Main d’oeuvre Carrière
Commune
Charges sociales Emploi
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Les exemples de filières bois proches de Chomérac sont nombreux. Tout d’abord le réseau Fibra (FIlière Bois en Rhône-Alpes), qui réunit des filières plus locales notamment en Savoie et en Isère, mais aussi la filière Drôme-Ardèche (Fibois). Cependant, développer une filière est un travail de longue haleine qui demande l’investissement de multiples acteurs. En effet, l’initiative peut venir de partenaires privés comme publics, et il paraît compliqué de mettre en marche une telle démarche par une initiative isolée. En revanche il semble intéressant de promouvoir cette ressource locale en amorçant un travail de plus petite ampleur, sur la commune même de Chomérac.
Notre proposition La présence du lycée professionnel, qui propose à l’heure actuelle des formations dans le secteur du bâtiment, est un atout pour la valorisation d’une filière pierre et le développement des savoirs et savoir-faire nécessaires. Un pôle de formation, initié avec le concours du lycée, est envisageable afin de transmettre ces savoir faire qui sont en train de disparaître. Cet apprentissage pourrait s’adresser tant aux particuliers qu’aux professionnels et artisans désireux d’expérimenter des techniques traditionnelles comme contemporaines. Ces savoir-faire vont créer des emplois à l’échelle locale qui bénéficieront directement à la commune. Cette main d’œuvre disponible sur place reversera également les charges sociales à la commune. Les carrières présentes extrairont le matériau pierre qui servira à la réalisation des nouvelles constructions et créera potentiellement des emplois supplémentaires. De manière complémentaire, un espace d’accueil est créé afin d’informer et d’éveiller le grand public. Pour rendre plus pertinent l’utilisation de ce matériau, la sensibilisation à ces modes de construction en pierre passe également par un travail de diffusion au niveau architectural et patrimonial. Un local est donc dédié à ces pratiques et proposera des rencontres, des expositions, des débats… Il s’agit aussi de favoriser la réhabilitation et l’entretien des bâtiments remarquables et historiques en pierre (écarts, moulinages, ponts…). Ce travail est déjà bien amorcé par les particuliers comme les investisseurs privés, mais il peut prendre de l’ampleur et devenir un attrait culturel pour, et géré par, la commune. C’est une expérience spécifique qui peut naître et attirer un regard nouveau sur le territoire. Concrètement, des chantiers participatifs et notamment la réalisation de l’écoquartier, peuvent valoriser ces cultures constructives. Le choix de ce matériau pour la construction de bâti ou autres aménagements paysagers est un moyen de partage et d’échange. Autour d’ateliers de création, les habitants de Chomérac et des communes voisines pourront venir se faire conseiller, pratiquer et expérimenter différentes mises en œuvre. La mise en place du local peut être pensée avec celui de l’espace d’accueil. Celui-ci sera initié au début du chantier de l’écoquartier afin de créer une appropriation des nouvelles constructions par les futurs habitants.
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Ouvrages : Berge, Bjorn, The ecology of building materials, Architectural Press, Londres, 2009. Blanc, Jean-François, Terrasses d’Ardèche, Paysages et patrimoine, auto édition, 2001. Bouchain, Patrick (dir.), Construire ensemble le grand ensemble, habiter autrement, coll. l’impensé, éd. Actes Sud, Arles, 2010. CAUE du Lot et Garonne (coll.), Urbanisme raisonné en milieu rural : de nouveaux modes d’habiter, PUCA, Paris, 2008. Charlot-Valdieu, Catherine, Outrequin, Philippe, Écoquartiers, mode d’emploi, Eyrolles, Paris, 2009. Coll., Pour un habitat dense individualisé, CERTU, MEEDAD, Lyon, 2009. Chaljub, Bénédicte, La politesse des maison : Renée Gailhoustet, architecte, Actes Sud, Arles, 2009. Cheverry, Pierre, Paysages ruraux, un perpétuel devenir, Publi-Topex, Paris, 2005. Gauzin- Müller (dir.), Habiter écologique, auelles architectures pour une ville durable ?, Cité de l’architecture et du patrimoine, éd. Actes Sud, 2009. Gauzin- Müller (dir.), L’architecture écologique, éd. du Moniteur, 2001. Hegger, Manfred (dir.), Energy Manual, Sustainable Architecture, éd. Detail, Birkhäuser, Munich, 2008. Guillot, Xavier (dir.), Espace rural et projet spatial : réflexions introductives / stratégies pédagogiques, Publications de l’Université de Saint-Etienne, SaintEtienne, 2010. Magnaghi, Alberto, Le projet local, Madraga éd., Sprimont, 2003. Masboungi, Ariela (dir.), Agir sur les grands territoires, éd. Le Moniteur, Paris, 2009. Masboungi, Ariella (dir.), Breda, Faire la ville durable, éd. Le Moniteur, Coll. Projet Urbain, Paris, 2008. Secchi, Bernardo, Première leçon d’urbanisme, éd. Parenthèses, Marseille, 2006. Rapoport, Amos, Culture, Architecture et Design, éd .InFolio, Gollion, 2003.
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PLAN bibliog raphie
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