![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/2d834ba00a7b435a4bff34d9db7b574e.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
7 minute read
Palais des Prieurs 19. La Fontaine qui Sourit 20. Crypte de la mi séricorde 21. Place de la Cathédrale, Rue delle Volte
from ASK ME COLLE
by matteobensi
16. Théâtre dei Varii
Le Théâtre des Varii, bijou d'architecture du XVIIIe siècle, mais avec des origines très anciennes, a été au début un hospice et après un refuge des saints Faustino et Giovita, pursuivis au IIe siècle A.C. Au fil du temps il serait alors devenu un hôpital le long de la Rue Francigena et, ensuite, point de rencontre de divertissements musicaux, de théâtre et littéraires de l'Académie des Varii qui a acheté les locaux vers la moitié du XVIIIe siècle et pour laquelle les espaces intérieurs se sont transformés en théâtre de maçonnerie. L'intérieur présente trois ordres de loges et le foyer à l'étage supérieur, l'extérieur est par contre fruit du travail de récupération du polyédrique Antonio Salvetti.
Advertisement
18. Palais des Prieurs
Le palais est actuallement siège de l'office de tourisme; sa structure remonte au XIIIe et XIVe siècle et se développe sur deux étages liés par une échelle extérieure. La décoration de la façade de la fin du XVe siècle est remarquable avec des représentations en graffitis de l'emblème de la municipalité, en festons élaborés soutenus par des chérubins, et le blason de la famille des Médicis au coin.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/347a95342afc8139e04f56debca234f6.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
17. Ruelle
C'est une ruelle qui amène aux suggestives Rue di Mezzo et, en dessous, Rue des Romite. Sur le mur du palais épiscopal, qui se penche sur l'allée, se trouve un kiosque avec une fresque de la Vierge du Lait attribuée au peintre Cennino Cennini. Cet illustre personnage originaire de Colle, qui a travaillé de la fin du XIVe siècle au début du XVe siècle, est l'auteur d'un célèbre traité en vulgaire sur la peinture, le Livre de l'Art, qui illustrait les techniques picturales du Moyen ge. Sous le kiosque, il y a une autre épigraphe avec des vers de Dante dediés à la Vierge (Paradis, XXXII).
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/819a62923c2bdbd86c533089616fb8eb.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
19. La Fontaine qui Sourit
20. Crypte de la Miséricorde
Dans la même ruelle, sous la voûte qui soutient l'escalier du Palais des Prieurs, il y a une ancienne source du XIIe siécle connue comme la “Fontaine du Sourire” pour la fente bizarre qui semble dessiner une bouche souriant et pour les ouvertures elliptiques qui ressemblent à deux yeux. La source était liée à l'aqueduc médiéval et servait pour apporter l'eau au Palais à travers une pompe hydraulique actionée par un dispositif – une cabine à bascule – activée dans la fente.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/57b46f775dbbdcefbe84d463800c9687.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Sur le flanc droit du bâtiment, il y a l'entrée de la Crypte Confrérie de la Miséricorde à laquelle on accède par un esclier escarpé qui conduit à un endroit où il est possible de voir la “buffa” et la “cappa”, le vêtement des frères de la Miséricorde. La construction de la crypte devait résoudre le dénivelé créé à la suite des travaux d'agrandissement de la cathédrale pour l'élévation de Colle à siège épiscopal avec la prédisposition de certains locaux qui comprennent aussi l'Oratoire de Jésus, Joseph et Marie, connu comme Crypte de la Miséricorde. L' endroit se présente à une seule nef avec trois autels, le principal commandé par Lorenzo Lepri. Les murs d'entrée sont décorés avec des fresques qui représentent un ensemble architectural, attribué à Pietro Anderlini, et des paysages où sont reconnaissables des éléments typiques de Colle, comme “Porta Nuova”. Au contraire les fresques des travées du plafond, d'attribution douteuse, représentent l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, à lire comme le chemin du défunt dans les royaumes de l'au-delà. Ces sujets sont liés aux activités de la Confrérie de la Miséricorde, parmi les plus anciennes formes de bénévolat qui avaient lieu ici: l' enterrement des morts et la prière pour eux. L' iconographie de la mort est donc fréquente, nous la retrouvons aussi dans les fresques des murs du presbytère avec la représentation, à gauche, d'un squelette qui écrase une couronne royale, d’ un chapeau cardinalice et d’ une tiare papale à signifier que même le plus grand pouvoir ne sera pas épargné par la mort. Le squelette sur la droite représente l’inutilité de la gloire terrestre symbolisée par un casque, une partition musicale et de l’argent piétiné. Enfin, sur le maître-autel se trouve une toile d’Annibale Mazzuoli représentant la Vierge avec les Saints Rocco, Lucia, Giuseppe et Alberto.
21. Place de la Cathédrale, Rue delle Volte
Sur la Place du Dôme - cœur de Colle Alta et du Moyen Age au XIXe siècle et centre du pouvoir politique et religieux de la ville- donnent à la fois l'ancien Palais Municipal, qui exerçait également la fonction de Palais du Podestà, et le Palais du Peuple. Le premier, qui remonte au XIIIe siècle, présente les typiques caractéristiques des sièges du Podestà: les nombreuses armoires sur la façade appartenues aux différents Podestà qui se sont succédés au cours du temps et deux structures tourées; celle à gauche- ancienne tour de la Commune- apparaît aujourd'hui coupée en raison d'un effondrement passé en 1636, tandis que sur la droite s'élance encore aujourd'hui vers l'haute la tour campanaire du Dôme. À l'intérieur le palais est riche de fresques, y compris une Vierge et Saints et une Annonciation de Giovanni Maria Tolosani; les autres figures du gouvernement municipal se réunissaient au Palais des Prieurs le long de la rue du Castello. Sur la place donnent également le Palais Épiscopal, le Palais Prétoire, le Palais Giusti (déjà siège du Capitaine du Peuple) et le Séminaire Épiscopal. Au fond de la Place on peut noter également la fontaine du Dôme avec une baignoire ovale et une niche en pierres spongieuses, dont la construction remonte à 1605. De la Place se départ également la Rue delle Volte, un magnifique tunnel voûté qui passe sous les palais et leurs jardins suspendus jusqu'à se rejoindre avec Rue du Castello à la hauteur de Palazzo Campana.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/7dc7d33ab9121ed0d3f7fe175e9c757d.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
22-23. Colle di Val d’Elsa Cathedral
22. Exterior
Sur la place se trouve la cathédrale dédiée à San Marziale, Faustino, Giovita et Alberto, dont la construction a commencé vers 1602, dix ans après la création du diocèse de Colle. La cathédrale, co-cathédrale depuis 1986, a été construite sur une chapelle préexistante, celle de San Salvatore, plus tard rebaptisée Pieve. De celle-ci est encore visible la façade -sur le mur gauche de l'actuelle cathédrale- avec sept arcades aveugles et des chapiteaux à feuillage. Sur le côté droit, il reste un bloc en grès avec l'inscription "M. Bonamicus", probablement le maître maçon de la chapelle démolie, utilisé comme matériau de construction. La façade de la cathédrale n' a été construite que pendant les premières décennies du XIXe siècle par Agostino Fantastici avec un style sobre et essentiel et articulé avec des matériaux différents. Les symboles de la passion et du Sacré Clou (conservé à l'intérieur) représentés sur la porte centrale sont intéressants. À gauche de la cathédrale se trouve la Tour Campanaria construite en 1632 par Bernardino Renieri sur laquelle a été ensuite logée la grande horloge en 1807. 23. Interior L'intérieur de la cathédrale se présente comme un grand espace à trois nefs ( la centrale est plus grande que les latérales ), avec un large transept et une abside semi-circulaire. La couverture est réalisée avec des voûtes en berceau dans la nef centrale et dans le transept, au point de leur croisement aurait dû se greffer une coupole jamais réalisée, tandis que les nefs latérales sont couvertes de voûtes en croisière. A l'intérieur de la cathédrale, nous trouvons dix chapelles. La première à droite en entrant, la chapelle de San Marziale, est enrichie de peintures du peintre du XVIIe siècle Giovanni Melchiorri dédiées aux saints patrons. En continuant le long de la nef, nous trouvons, dans la quatrième chapelle, la splendide peinture du peintre caravagesque Rutilio Manetti représentant la Nativité. Au bout de cette allée se trouve la chapelle la plus importante, la chapelle du Saint Clou, qui abrite la relique sacrée de la Crucifixion du Seigneur dans un élégant tabernacle du XVe siècle. Près de l'autel se trouve un crucifix en bronze de Pietro Tacca et, dans la chapelle du Saint Sacrement, de précieuses oeuvres d'art en marbre; ensuite la chapelle de Saint Albert modernisée à la fin du XIXe siècle pour abriter les reliques de l'archiprêtre Alberte de Chiatina.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/e260acd030c1665412195e3f8dc3ce01.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/220606152249-450656446bf2d692c7133163b56da44d/v1/e6c33f8b2f61b26f855d74765aac27cf.jpeg?width=720&quality=85%2C50)