Maud Delarue, Portfolio

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Sommaire PROJETS D’ÉCOLE

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Espèces d’Espaces Situations Extrêmes Habitat, Intimité, Sociabilité Mais qu’est-donc qu’un espace public? (1) Mais qu’est-donc qu’un espace public? (2) La Traversée du paysage Les Ambiances à l’épreuve du projet Utopies Métropolitaines (1) Utopies Métropolitaines (2) Architecture Située, Situations construites Formes de la Ville

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Mémoire vive - « Avec et pour les autres, le projet négocié » Mémoire master 1 - « Architectes et Habitants, vers de nouveaux rôles »

38 40

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Sociologie Urbaine Analyse constructive et thermique d’une maison

RÉFLEXIONS

COURS THÉORIQUES

EXPÉRIMENTATION

44 - Le pont en Bambou 46 - Autotendant

ARTS PLASTIQUES

50 52 54 56

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Image en circulation Le Livre animé Faites vos Jeux Traversée du Paysage

60 62

-

Voyages Chantier

DIVERS



PROJETS D’ÉCOLE


PROJETS

Projet licence 1ère année 2009 - enseignant : Miguel Macian

Espèces d’Espaces Maison individuelle Cet exercice de première année consistait à concevoir une maison individuelle. Plusieurs modules de pièces à vivre avaient été travaillés en amont, la tâche consistait donc à les assembler de manière à prendre en compte l’orientation des pièces, leurs fonctions, la lumière. Les pièces de jour s’organisent donc autour de la cheminée à l’Ouest, tandis que la partie nuit se déploit plutôt à l’Est. L’ensemble est relié en façade par un auvent au Sud qui accompagne la déambulation extérieure sur les terrasses et sert de pare soleil. Le séjour, plus haut sous plafond, est en lèger contrebas et se déploit en terrasse extérieure au Sud.

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Coupe AA

Coupe BB

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PROJETS

Projet licence 2ème année 2009 - Travail de groupe avec Justine Creugny et Marie Guichoux - enseignant : Michel Bertreux

Situation Extrème Aguatorre Cette unité d’enseignement avait pour objectif de mettre le potentiel créatif des étudiants à l’épreuve d’une situation environnementale extrême, pour y construire une utopie réaliste. Sur les flancs du Volcan Teide (île de Tenerife, archipel des Canaries) un nuage se forme quotidiennement. Les ressources en eau de l’île sont insuffisantes et le phénomène va s’amplifier avec le réchauffement climatique. Aguatorre est une cité-machine qui vient capter l’eau directement au nuage. Le projet se compose de trois tours, reliées entre elles par un socle. La paroi extérieure du projet est réalisée avec un tissu à maille complexe. C’est ce filet qui récupère l’eau directement au nuage, selon le principe de la condensation. L’eau est ensuite dirigée vers des canalisations verticales puis acheminée dans les infrastructures hydrauliques du socle. En plus des filets capteurs d’eau, les deux petites tours sont équipées d’éoliennes. Ile de Tenerife - Volcan Teide

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Plan masse

Coupe

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PROJETS

Projet licence 2ème année 2010 - enseignant : Bernard Richeux

Habitat, Intimité, Sociabilité Le projet se situe sur l’île de Nantes, quartier en plein renouvellement urbain. Le programme, formulé par l’association «les Francas» consistait à faire cohabiter sur une même parcelle les locaux d’animation et les ateliers de l’association, et un foyer jeunes travailleurs (foyer soleil). Une partie du projet proposait donc des logements allant du studio au T1bis, et l’autre des espaces recevant du public : des salles de formation, des ateliers, une cafétéria, un parking en sous-sol, des espaces extérieurs, un accueil, une salle d’exposition, etc. Le projet s’articule en 3 blocs séparés d’une faille vitrée, avec en partie haute les logements, et sur les 2 premiers niveaux, les locaux des francas avec un accès privilégié aux terrasses extérieures en R+1. Le revêtement extérieur projeté est une peau en polycarbonate, par endroit coloré, venant recouvrir l’isolation extérieure. Des ouvertures translucides sont placées derrière cette peau, et apportent une lumière indirecte légèrement colorée à l’intérieur du bâtiment.

Plan masse

Vues intérieures 10


Plan r+1

Plan r+2

Plan Rdc

Plan r+3

Elévation Nord

Coupe AA

Coupe BB 11


PROJETS

Projet licence 3ème année 2010 - Travail de groupe avec Clémence Noury et Clémence Mautouchet - enseignant : Pascal Amphoux

Mais qu’est-ce donc qu’un espace public? Trois strates de l’espace public périurbain Comment introduire un espace public périurbain dans un territoire fragmenté? Le projet, intégré dans une haie végétale existante entretient un rapport sensible au paysage. Par une déclinaison en plateaux, il vient articuler différents programmes qui se chevauchent et se complètent. Le point d’inflexion du projet,une place publique surélevée, coordonne les activités: une piscine, des gradins, des vestiaires, un mur d’escalade, une location de vélos, un café, une tour plantée et un cheminement piétons. C’est le frottement de ces activités qui va créer l’espace public. Cet espace public périurbain intègre donc: - une logique fonctionnelle avec une succession de plateaux accessibles à tous - une logique sensible avec un rapport étroit au paysage - une logique sociale tournée vers des activités fédératrices : le sport et le jardinage. Plan de situation

Plan masse

Coupe territoriale 12


Vue depuis le terrain de foot

Maquette coupe 13


PROJETS

Projet licence 3ème année 2010 - enseignant : Pascal Amphoux

Mais qu’est-ce donc qu’un espace public? Passerelle piétonne Place située au carrefour des populations, à la fois sportifs, résidents, professionnels de la pépinière et nouvelles populations métropolitaines attirées par les nouvelles activités proposées, la place des Hautes Landes est une place surélevée à 8m de haut, surplombant le paysage. La place se trouve à l’articulation entre les programmes, c’est le point d’inflexion du projet et le lieu des principaux accès. Elle est reliée au Bois Raguenet par une passerelle piétonne prolongée à l’est par une rampe, permettant ainsi de relier les cheminements piétons que sont le Chemin des Mâtines et le mail piéton traversant la plaine de jeux des Basses Landes. Les habitants du quartier du Bois Raguenet peuvent donc franchir la RN137 pour profiter du complexe proposé par le projet.

Déambulation sur la passerelle

Plan masse

Coupe 14


Coupe détail

Plan détail

Axonomètrie structurelle

Maquette détail 15


PROJETS

Projet licence 3ème année 2011 - Travail de groupe avec Pierre Lamy - enseignant : Didier Courbot, Michel Bazantay

La Traversée du Paysage Les Jardins de Porcé

«Il était une fois, dans le bois de Porcé, un château en ruines extraordinaire. Au grès des saisons, il nous emmenait et nous faisait rêver. De surprises en folies il nous étonnait, il nous faisait tout oublier. Il était une fois les jardins de Porcé.»

Le projet se situe à Saint Nazaire , à la lisière du bois de Porcé, de ses universités et de la plage. Il se déploie autour d’un château en ruines et propose une balade fantastique traversant différents univers. Le parc paysagé se compose donc de plusieurs jardins aux univers propres et met en scène le promeneur.

Banquet champêtre

Verger

Entrée du parc

Verger

Jardin «hors échelle»

Prairie fleurie

Sous bois bleutés

Arrivée à la plage 16


Plan masse du projet

Coupe générale 17


PROJETS

Projet master 1ère année 2011 - Travail de groupe avec Camille Sabin - enseignant : Christian Marenne

Les Ambiances à l’épreuve du projet Maison de la petite enfance Le projet est situé à Nantes, dans le quartier madeleine champs de mars, à la limite entre un quartier résidentiel au tissu urbain dense, et une zone vaste et plus active avec la cité des congrès, les transports urbains, etc. Le programme est composé d’une crèche collective, d’une halte garderie, d’une crèche familiale et d’un relais d’assistantes maternelles avec des services mutualisés. Le projet articule chacun de ces pôles autour d’une place centrale. On pénètre alors en Entrée Est coeur d’îlot par des ruelles intérieures aux ambiances lumineuses distinctes, tantôt couvertes d’une toiture opaque, tantôt d’une couverture transparente. On retrouve alors dans ces rues intérieures des matériaux bruts à forte inertie, et plus on pénètre dans les espaces propres aux enfants, plus on a des matériaux chaleureux, tels que le bois, et de la couleur.

Plan masse

Elévation Est 18

Lieu de vie crèche collective


Crèche collective

Hall central

Plan RDC

Coupe AA 19


PROJETS

Projet master 1ère année 2012 - Travail de groupe avec Éric Dugué et Florent Auclair - enseignants : Pascal Amphoux - Fabienne Legros - Elisabeth Pasquier

Utopies Métropolitaines «Promenons-nous sur l’autoroute»

La métropole angevine accueill depuis peu une toute nouvelle ligne de tramway. A travers cette option de projet, il s’agit d’explorer et de révéler le territoire qu’elle traverse. Notre territoire d’étude se situe donc au nord de la ligne, au carrefour de la ligne de tramway et de l’autoroute A11. Le recouvrement de l’autoroute offre une surface non constructible qui dessine un axe tangent à la voie de tram. A l’échelle paysagère, cet axe relie deux éléments territoriaux majeurs: l’île Saint Aubin et l’étang St Nicolas. Il devient un élément végétal d’articulation du territoire au même titre que le projet Berges de Maine ou la frange agricole proposée par le groupe1. Une «Parcway» à Angers

Une traverse de natures métropolitaines

Coupe territoriale 20


Coupe du recouvrement

L’intention première est d’exprimer ce lien par un cheminement principal qui propose plusieurs type de mobilités : piétonne, cycliste, équestre, bovine, ovine, faunistique et floristique. Ce cheminement se connecte aux réseaux existants de chemins équestres, pédestres, aux pistes cyclables, aux réseaux de transport en commun. Cette nouvelle grande traverse métropolitaine reprendrait l’idée de la « parkway », concept d’ «avenue promenade» développé au milieu du XIXe siècle. Cette notion recoupe plusieurs de nos enjeux, à savoir : connecter les parcs, ne jamais interrompre la promenade, occasionner un trafic social et de loisirs, une voie de circulation pour tous, à chacun son cheminement, un parc linéaire, une promenade urbaine.

Le recouvrement modelé et activé

Châteaux d’eau

CAUE d’Angers

Autoroute A11

Maquettes conceptuelles

http://www.faire-metropole-angers.org 21


PROJETS

Projet master 1ère année 2012 - enseignants : Pascal Amphoux - Fabienne Legros - Elisabeth Pasquier

Utopies Métropolitaines Manège des mobilités - Un centre équestre urbain

Toujours dans la problématique d’investir le recouvrement de l’autoroute A11 à Angers (comme on l’a vu sur le projet précédant) , le projet ci-contre vient proposer un espace public et un équipement public à l’extrémité Est du recouvrement, en balcon sur l’autoroute. A l’articulation entre plusieurs quartiers, cheminements et mobilités, l’enjeu est de faire transition, d’assurer la continuité des cheminements pédestres, équestres et cyclistes, d’intensifier les pratiques autour de cet espace, tout en jouant sur la mise en scène des mobilités qui le traversent qui sont le tramway et l’autoroute A11. Il s’agit alors de proposer un centre équestre urbain.

Plan masse

Mise en scène des mobilités

Plan de rez de chaussée 22


Dans un premier temps, ce centre équestre constitue un véritable relais équestre sur la parcway permettant de partir parcourir le paysage de l’étang Saint Nicolas à l’Île Saint Aubin, jusque dans l’ensemble du département grâce au GR qui traverse Angers, et au réseau de tourisme équestre très présent en Anjou. Dans un second temps, le centre équestre fédère des usages de proximité, pouvant fonctionner en lien avec les écoles pour de nouvelles activités sportives et toutes sortes d’activités équestres telles que le dressage, la voltige, mais aussi les arts du cirque. Le projet s’organise autour d’un espace public : une esplanade pouvant accueillir des festivités temporaires; avec d’un côté le manège et de l’autre les studios de danse, de gym et d’art du cirque, et les écuries. Une centre équestre urbain

D’un espace public à des espaces plus intimes

Mise en scène urbaine - coupe AA

Le manège, un espace de représentation - coupe BB

http://www.faire-metropole-angers.org 23


PROJETS

Projet master 1ère année 2012 - Travail en groupe avec Justine Creugny, Julie Lamarins et Kévin Mahé -enseignants : Guy Rumé, Rémy Jacquier

Architecture Située, Situation Construite Aménagement paysager

Dans le cadre de ce travail, il s’agissait d’approfondir un projet d’un étudiant dans son rapport au site. Coeur d’îlot

Nous avons choisi de retravailler ce projet en particulier, car son rapport au site nous interpellait. Il présente à la fois des différences de hauteurs, une falaise abrupte, et se lit à plusieurs échelles offrant un contact plus ou moins direct avec la falaise, différents points de vue. Plusieurs réflexions avaient également été entamées sans être totalement abouties. Nous avons donc porté notre attention sur deux espaces en particulier : le cœur d’îlot, très en lien avec le bâtiment et la falaise, et l’esplanade bordant la Loire dialoguant à la fois avec la façade et le grand paysage.

Plan accessibilité niveau quai

Détail

Perspective et mise en situation du banc 24


Espace(s) public(s)

Plan masse

Détail aménagement esplanade

Coupe d’ensemble

Coupe à l’extrémité du quai

Façade depuis la Loire 25


PROJETS

Projet master 2éme année 2012 - enseignants : Maëlle Tessier, Yves-Ghislain Dessy

Formes de la ville «Passages en-Chantenay»

PASSAGES EN-CHANTENAY UE-91 Formes de la ville / Maud Delarue - enseignants : Maëlle Tessier, Yves-Ghislain Dessy, Marie Rolland, Rémy Jacquier

UN TERRITOIRE D’«ENTRE-DEUX»

Chantenay, et plus précisément sa rive donnant sur la Loire (le Bas Chantenay), se situe à l’Ouest de Nantes, entre la pointe de l’île de Nantes et le pont de Cheviré, symbolisant l’entrée Ouest de la ville. Ce territoire d’entrée de ville, que ce soit par voie automobile, fluviale ou ferroviaire; est à la fois un territoire très traversé mais également très hermétique. On remarque de grandes Maëlle Tessier, Yves-Ghislain Dessy, Marie Rolland, Rémy Jacquier enclaves foncières émanant du patrimoine industriel de ce site, et ne pouvant être traversées. En effet, ce site industriel ne peut se parcourir du Nord au Sud, mais seulement d’Est en Ouest de manière efficace. On ne fait alors que passer, seuls R L’ESTUAIRE» les travailleurs habitent ce site. On se retrouve finalement dans un territoire d’entre-deux, la Loire demeurant inaccessible. N TERRITOIRE D’«ENTRE-DEUX»

UN TERRIT

«PARCOURIR L’ESTUAIRE»

EN-CHANTENAY

D’«ENTRE-DEUX» ASSAGES EN-CHANTENAY

rmes de la ville / Maud Delarue - enseignants : Maëlle Tessier, Yves-Ghislain Dessy, Marie Rolland, Rémy Jacquier

UN TERRITOIRE D’ENTRÉE DE VILLE

UN TERRITOIRE D’ENTRÉE DE VILLE

«PARCOURIR L’ESTUAIRE»

Un premier objectif serait donc de ne plus faire que passer mais s’arrêter, habiter, travailler, occuper, arpenter ce territoire riche d’un potentiel paysager et patrimonial. L’enjeu est alors de faire de ce territoire un territoire passant, poreux, perméable et le connecter au faubourg existant en venant reconquérir les bords de Loire, et permettre leur accès, notamment pour l’itinéraire de La Loire à Vélo. Le projet se propose donc de donner les moyens à la ville de venir reconquérir ce territoire peu à peu, au grès du départ des entreprises, en cherchant à rediviser au maximum les emprises foncières et ainsi diversifier les acteurs et les programmations. Il s’agit d’éviter les zones mono-fonctionnelles devant être contournées.

LA RUE, espace public dans la ville faubourg

UN SITE HERMÉTIQUE

Le chemin de Couëron fut le support propice à l’élaboration d’un faubourg. Dès le début du XVIIIème siècle, quelques baraquements apparurent Place Canclaux. Le phénomène s’est étendu jusqu’à la Croix Bonneau en passant par les rues de la villeen-bois, de la Montagne et de la convention, formant ainsi l’épine dorsale du Haut Chantenay. L’histoire nous apprend qu’avec la formation du faubourg et son peuplement, la rue est l’unique espace public. Elle est au centre de la vie de ce quartier chantenaisien. Mais peu à peu, après la seconde guerre mondiale, les commerces ferment et les vitrines deviennent fantômes. Les associations et les activités sont reléguées «derrière la rue». Elles sont cachées et ne transparaissent plus dans les lieux publics. L’espace public de ce faubourg est à l’origine de sa formation. Il est le théâtre de son évolution : d’abord lieu de vie d’une population ouvrière, puis, celui de passage anonyme, des voitures et des piétons. Pourtant sa morphologie est restée la même au fil des années. Certes son usage a changé mais les habitants du quartier l’aiment. Malgré l’hétérogénéité grandissante de la population, des activités et associations perdurent et le font revivre. Les habitants luttent pour que Chantenay conserve son «âme».

RUE, espace public dans la ville faubourg ce public dans la villeLAfaubourg UN SITE HERMÉTIQUE UN SITE HERMÉTIQUE

L’enjeu sera donc de réintégrer dans le projet l’espace de la rue comme espace public structurant et réel lieu de vie.

Le chemin de Couëron fut le support propice à l’élaboration d’un faubourg. Dès le début du XVIIIème siècle, quelques baraquements apparurent Place Canclaux. Le phénomène s’est étendu jusqu’à la Croix Bonneau en passant par les rues de la villeen-bois, de la Montagne et de la convention, formant ainsi l’épine dorsale du Haut Chantenay. L’histoire nous apprend qu’avec la formation du faubourg et son peuplement, la rue est l’unique espace public. Elle est au centre de la vie de ce quartier chantenaisien. Mais peu à peu, après la seconde guerre mondiale, les commerces ferment et les vitrines deviennent fantômes. Les associations et les activités sont reléguées «derrière la rue». Elles sont cachées et ne transparaissent plus dans les lieux publics. L’espace public de ce faubourg est à l’origine de sa formation. Il est le théâtre de son évolution : d’abord lieu de vie d’une population ouvrière, puis, celui de passage anonyme, des voitures et des piétons. Pourtant sa morphologie est restée la même au fil des années. Certes son usage a changé mais les habitants du quartier l’aiment. Malgré l’hétérogénéité grandissante de la population, des activités et associations perdurent et le font revivre. Les habitants luttent pour que Chantenay conserve son «âme».

emin de Couëron fut le support prol’élaboration d’un faubourg. Dès le du XVIIIème siècle, quelques baraents apparurent Place Canclaux. Le mène s’est étendu jusqu’à la Croix au en passant par les rues de la villes, de la Montagne et de la convenormant ainsi l’épine dorsale du Haut enay. ire nous apprend qu’avec la formau faubourg et son peuplement, la rue nique espace public. Elle est au cenla vie de ce quartier chantenaisien. peu à peu, après la seconde guerre ale, les commerces ferment et les s deviennent fantômes. Les associaet les activités sont reléguées «dera rue». Elles sont cachées et ne transsent plus dans les lieux publics. ce public de ce faubourg est à l’orie sa formation. Il est le théâtre de volution : d’abord lieu de vie d’une L’enjeu sera donc de réintégrer dans le proation ouvrière, puis, celui de passage jet l’espace de la rue comme espace public me, des voitures et des piétons. structurant et réel lieu de vie. ant sa morphologie est restée la au fil des années. Certes son usage ngé mais les habitants du quartier nt. Malgré l’hétérogénéité grandisde la population, des activités et ations perdurent et le font revivre. bitants luttent pour que Chantenay RECONQUÊTE DE LA LOIRE PAR LA VILLE rve son «âme».

RECONQUÊTE DE LA LOIRE PAR LA VILLE

Chantenay, et plus précisément sa rive donnant sur la Loire (le Bas Chantenay), se situe à l’Ouest de Nantes, entre la pointe de l’île de Nantes et le pont de Cheviré, symbolisant l’entrée Ouest de la ville. Ce territoire d’entrée de ville, que ce soit par voie automobile, fluviale ou ferroviaire; est à la fois un territoire très traversé mais également très hermétique. On remarque de grandes enclaves foncières émanant du patrimoine industriel de ce site, et ne pouvant être traversées. En effet, ce site industriel ne peut se parcourir du Nord au Sud, mais seulement d’Est en Ouest de manière efficace. On ne fait alors que passer, seuls les travailleurs habitent ce site. On se retrouve finalement dans un territoire d’entre-deux, la Loire demeurant inaccessible.

Schémas d’intention

Un premier objectif serait donc de ne plus faire que passer mais s’arrêter, habiter, travailler, occuper, arpenter ce territoire riche d’un potentiel paysager et patrimonial. L’enjeu est alors de faire de ce territoire un territoire passant, poreux, perméable et le connecter au faubourg existant en venant reconquérir les bords de Loire, et permettre leur accès, notamment pour l’itinéraire de La Loire à Vélo. Le projet se propose donc de donner les moyens à la ville de venir reconquérir ce territoire peu à peu, au grès du départ des entreprises, en cherchant à rediviser au maximum les emprises foncières et ainsi diversifier les acteurs et les programmations. Il s’agit d’éviter les zones mono-fonctionnelles devant être contournées. Un réseau d’espaces publics est donc généré, dans lequel la rue (espace public majeur du quartier du Haut Chantenay) devient un espace structurant pouvant accueillir divers usages. Il s’agit de ne plus être dans un système de voies rapides et de dessertes en cul de sac mais plutôt sur un modèle perméable de rues où la voiture est contenue dans 5,40m de large et où le piéton retrouve sa place, où le trottoir s’élargit et devient appropriable. Il s’agit de favoriser la moindre dépendance à l’automobile mais sans chercher à piétonniser l’ensemble des espaces au risque de fossiliser le quartier.

VERS UN TERRITOIRE PASSANT

u sera donc de réintégrer dans le proChantenay, et plus précisément sa rive donnant sur la Loire (le Bas pace de la rue comme espace public Chantenay), se situe à l’Ouest de Nantes, entre la pointe de l’île urant et réel lieu de vie.

L’ensemble de ce réseau de rues est ensuite hiérarchisé pour permettre différentes appropriations, différents statuts allant de l’espace public à l’espace plus privé. L’enjeu est donc de proposer un espace public continu, accessible, varié et hiérarchisé; articulant une échelle de quartier avec l’échelle de la métropole et des quais de Loire.

Schémas d’intention

de Nantes et le pont de Cheviré, symbolisant l’entrée Ouest de la ville. Ce territoire d’entrée de ville, que ce soit par voie automobile, fluviale ou ferroviaire; est à la fois un territoire très traversé mais également très hermétique. On remarque de grandes enclaves foncières émanant du patrimoine industriel de ce site, et ne pouvant être traversées. En effet, ce site industriel ne peut se parcourir du Nord au Sud, mais seulement d’Est en Ouest de manière efficace. On ne fait alors que passer, seuls les travailleurs habitent ce site. On se retrouve finalement dans un territoire d’entre-deux, la Loire demeurant inaccessible.

E DE LA LOIRE PAR LA VILLE

VERS UN TERRITOIRE PASSANT

Ménager des accès

VERS UN TERRITOIRE PASSANT

26

UN PATRIMOINE REMARQUABLE

Un premier objectif serait donc de ne plus faire que passer mais s’arrêter, habiter, travailler, occuper, arpenter ce territoire riche

potentiel paysager et patrimonial. L’enjeu est alors de faire précisément sa rive donnant surd’un la Loire (le Bas de ce territoire un territoire passant, poreux, perméable et le ue à l’Ouest de Nantes, entre laconnecter pointe de l’île au faubourg existant en venant reconquérir les bords nt de Cheviré, symbolisant l’entrée Ouest de la de Loire, et permettre leur accès, notamment pour l’itinéraire de La Loire à Vélo.

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Schémas d’intention

Diviser


VERS UN TERRITOIRE PASSANT LA RUE, espace public dans la ville faubourg

UN SITE HERMÉTIQUE

DEUX ÉCHELLES D’ESPACES PUBLICS :

Un réseau d’espaces publics est donc généré, dans lequel la rue (espace public majeur du quartier du Haut Chantenay) devient un espace structurant pouvant accueillir divers usages. Il s’agit de ne plus être dans un système de voies rapides et de dessertes en cul de sac mais plutôt sur un modèle perméable de rues où la voiture est contenue dans 5,40m de large et où le piéton retrouve place, où le trottoir s’élargit et VERS UNsaTERRITOIRE PASSANT devient appropriable. Il s’agit de favoriser la DEUX ÉCHELLES D’ESPACES PUBLICS : moindre dépendance à l’automobile mais

Les quais, reconquête des bords de Loire à l’échelle de la métropole Les quais, échelle métropolitaine

UNE RECONQUÊTE PAR UN RÉSEAU D’ESPACES PUBLICS (1/5000)

Plaine de jeux La Bernardière

sans chercher à piétonniser l’ensemble des espaces au risque de fossiliser le quartier.

Le chemin de Couëron fut le support propice à l’élaboration d’un faubourg. Dès le début du XVIIIème siècle, quelques baraquements apparurent Place Canclaux. Le phénomène s’est étendu jusqu’à la Croix Bonneau en passant par les rues de la villeen-bois, de la Montagne et de la convention, formant ainsi l’épine dorsale du Haut Chantenay. L’histoire nous apprend qu’avec la formation du faubourg et son peuplement, la rue est l’unique espace public. Elle est au centre de la vie de ce quartier chantenaisien. Mais peu à peu, après la seconde guerre mondiale, les commerces ferment et les vitrines deviennent fantômes. Les associations et les activités sont reléguées «derrière la rue». Elles sont cachées et ne transparaissent plus dans les lieux publics. L’espace public de ce faubourg est à l’origine de sa formation. Il est le théâtre de son évolution : d’abord lieu de vie d’une population ouvrière, puis, celui de passage anonyme, des voitures et des PUBLICS piétons. : DEUX ÉCHELLES D’ESPACES Pourtant sa morphologie est restée la même au fil des années. Certes son usage a changé mais les habitants du quartier l’aiment. Malgré l’hétérogénéité grandissante de la population, des activités et associations perdurent et le font revivre. Les habitants luttent pour que Chantenay conserve son «âme».

La rue comme espace public structu

Stade

L’ensemble de ce réseau de rues est ensuite hiérarchisé pour permettre différentes appropriations, différents statuts allant de l’espace public à l’espace plus privé. L’enjeu est donc de proposer un espace public continu, accessible, varié et hiérarchisé; articulant une échelle de quartier avec l’échelle de la métropole et des quais de Loire.

La rue, espace public structurant du quartier

Les quais, reconquête des bords de Loire à l’échelle de la métropole

La rue comme espace public structurant à l’échelle du quartier

VERS UN TERRITOIRE PASSANT UNE RECONQUÊTE PAR UN RÉSEAU D’ESPACES PUBLICS

Un territoire connecté

Tram

(1/5000)

Une reconquête par un réseau d’espaces publics : Plaine de jeux La Bernardière

Stade

L’enjeu sera donc de réintégrer dans le projet l’espace de la rue comme espace public structurant et réel lieu de vie.

Parc de la Boucardière

Parc des Oblates

Bourg Les quais, reconquête des bords de Loire à l’échelle de la métropole

La rue comme espace public structurant à l’échelle du quartier

RECONQUÊTE DE LA LOIRE PAR LA VILLE

Un territoire connecté

VERS UN TERRITOIRE PASSANT

Opération Armor

UNE RECONQUÊTE PAR UN RÉSEAU D’ESPACES PUBLICS (1/5000) Gare

Tramway

Chantenay, et plus précisément sa rive donnant sur la Loire (lede Bas Plaine jeux Chantenay), se situe à l’Ouest de Nantes, entre la pointeLa Bernardière de l’île de Nantes et le pont de Cheviré, symbolisant l’entrée Ouest de la ville. Ce territoire d’entrée de ville, que ce soit par voie automobile, fluviale ou ferroviaire; est à la fois un territoire très traversé mais également très hermétique. On remarque de grandes enclaves foncières émanant du patrimoine industriel de ce site, et ne pouvant être traversées. En effet, ce site industriel ne peut se parcourir du Nord au Sud, mais seulement d’Est en Ouest de manière efficace. On ne fait alors que passer, seuls les travailleurs habitent ce site. On se retrouve finalement dans un territoire d’entre-deux, la Loire demeurant inaccessible.

Schémas d’intention

Stade

OPAH

Tramway

Chantiers de l’Esclain Royal de Luxe

Parc de la Boucardière Square Maurice Schwob

Salle de spectacle

Ménager des accès

Carrière Miséry

Bourg

UNE RECONQUÊTE PAR ÉTAPES : Opération Armor

Un premier objectif serait donc de ne plus faire que passer mais s’arrêter, habiter, travailler, occuper, arpenter ce territoire riche d’un potentiel paysager et patrimonial. L’enjeu est alors de faire de ce territoire un territoire passant, poreux, perméable et le connecter au faubourg existant en venant reconquérir les bords de Loire, et permettre leur accès, notamment pour l’itinéraire de La Loire à Vélo.

Gare maritime

École des métiers artisanaux

Parc des Oblates

Esplanade (Loisirs)

Gare

Tramway

OPAH

Tramway

Diviser

Chantiers de l’Esclain Royal de Luxe

Le projet se propose donc de donner les moyens à la ville de venir reconquérir ce territoire peu à peu, au grès du départ des entreprises, en cherchant à rediviser au maximum les emprises foncières et ainsi diversifier les acteurs et les programmations. Il s’agit d’éviter les zones mono-fonctionnelles devant être contournées.

Salle de spectacle Gare maritime

École des métiers artisanaux

Esplanade (Loisirs)

Un réseau d’espaces publics est donc généré, dans lequel la rue (espace public majeur du quartier du Haut Chantenay) devient un espace structurant pouvant accueillir divers usages. Il s’agit de ne plus être dans un système de voies rapides et de dessertes en cul de sac mais plutôt sur un modèle perméable de rues où la voiture est contenue dans 5,40m de large et où le piéton retrouve sa place, où le trottoir s’élargit et devient appropriable. Il s’agit de favoriser la moindre dépendance à l’automobile mais sans chercher à piétonniser l’ensemble des espaces au risque de fossiliser le quartier.

Hiérarchiser

2015

T1 : Dans la dynamique du site Armor et du parc des Oblates destiné à devenir public, OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) concernant le bâti existant et ménagement de porosités vers la Loire. - Accessibilité aux cales Dubigeon, continuité piétonne le long des quais (passerelle depuis le hangar à bananes) - Aménagement de la gare.

2025

T2 : Départ des entreprises du secteur secondaire (Armor, oval, Valspar) -Amén - Mise en place d’un nouvel axe de mobilité, entrerrement de la ligen de chemi ligne de tramway - Franchissement, rive sud modifiée.

PROGRAMMATION (1/5000)

L’ensemble de ce réseau de rues est ensuite hiérarchisé pourUNE per- RECONQUÊTE PAR ÉTAPES : mettre différentes appropriations, différents statuts allant de l’espace public à l’espace plus privé. L’enjeu est donc de proposer un espace public continu, accessible, varié et hiérarchisé; articulant une échelle de quartier avec l’échelle de la métropole et des quais de Loire.

Une reconquête par étapes : UNE RECONQUÊTE PAR ÉTAPES :

UN PATRIMOINE REMARQUABLE

2015 2015

: Départ des entreprises du secteur secondaire (Point P, Maquet, Soprefa, Mory) - Déploiement du 2040 T3 réseau routier autour de la parkway - Patrimoine protuaire réhabilité - Aménagement des quais.

T1 : Dans la dynamique du site Armor et du parc des Oblates destiné à devenir public, OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) concernant le bâti existant et ménagement de porosités vers la Loire. - Accessibilité aux cales Dubigeon, continuité piétonne le long des quais (passerelle depuis le hangar à bananes) - Aménagement de la gare.

T1 : Dans la dynamique du site Armor et du parc des Oblates destiné à devenir public, OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) concernant le bâti existant et ménagement de porosités vers la Loire. - Accessibilité aux cales Dubigeon, continuité piétonne le long des quais (passerelle depuis le hangar à bananes) - Aménagement de la gare.

2015 PROGRAMMATION (1/5000)

2025

2025

réseau routier autour de la parkway - Patrimoine protuaire réhabilité - Aménagement des quais.

: Départ des entreprises du secteur secondaire (Armor, oval, Valspar) -Aménagement du quartier de gare PROGRAMMATION 2025 T2 - Mise en place d’un nouvel axe (1/5000) de mobilité, entrerrement de la ligen de chemin de fer et prolongement de la ligne de tramway - Franchissement, rive sud modifiée.

Silos

FONDERIE ATLANTIQUE INDUSTRIE

Silos portuaires Sodistock Affectation d’origine : fonction industrielle

date de construction : 1911-1913 Affectation d’origine : Usine centrale thermique

Utilisation : Cette construction portuaire sert à l’entreprise Sodistock qui exerce 3 activités différentes à Nantes à travers ses 3 filliales:

Utilisations : 1913 : Production d’électricité 1964 : Entrepôt 2001 : Fonderie

L&L Leroux et Lotz

T2 : Départ des entreprises du secteur secondaire (Armor, oval, Valspar) -Aménagement du quartier de gare - Mise en place d’un nouvel axe de mobilité, entrerrement de la ligen de chemin de fer et prolongement de la : Départ des entreprises secteur secondaire (Point P, Maquet, Soprefa, Mory) - Déploiement du ligne de tramway rivedusud modifiée. 2040 -T3Franchissement,

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Utilisations : 1945 Chaudronnerie, tuyauterie et mécanique 2006 : LEROUX ET LOTZ, activité identique

2040

T4 zon

2050

T4 : Principe de reconquête qui peut s’étendre au reste de la zone d’activité - Reconquête de la rive sud possible

2050

RIZERIE LEVESQUE

CHANTIERS de l’ESCLAIN

CALES DUBIGEON

date de construction : 1866

date de construction : 1846 Affectation d’origine : Huile et savonnerie Magra

date de construction : 1846 Affectation d’origine : Lancement de navires

Utilisations : 1856 : savonnerie 1914 (halle métallique) 1932 : Chantiers Dubigeon (magasin)

Utilisations : Construction des navires en fer et des derniers grands voiliers (Belem, 1896)

1919-1939 : usine de transformation de riz, de mouture de fèves et de manioc 1942 : rachat par une société indo-chinoise 1973 : société anonyme, production d’aliments de pour bétails Implantation logements 1960 : rachat d’une partie du bâtiment par m²) la ville (300 000


PROJETS

Projet master 2éme année 2012 - enseignants : Maëlle Tessier, Yves-Ghislain Dessy

Formes de la ville «Passages en-Chantenay» (suite)

Une structure urbaine hiérarchisée

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Berges de Loire sĂŠquencĂŠes, Articulation du patrimoine industriel

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RÉFLEXION


RÉFLEXION

licence 3ème année - enseignant :Pascal Amphoux 2011

Mémoire Vive «Avec et Pour les autres, le projet négocié» L’exercice de «Mémoire Vive» qui nous est proposé à la fin du cycle Licence nous invite à requestionner notre parcours et nos attentes futures à partir d’un thème : nous avons alors choisi le thème «Altérité».

En philosophie, le questionnement sur l’altérité conduit à s’interroger sur ce qui est autre (alter) que nous (ego), sur nos relations avec lui, sur les moyens de le connaître. L’altérité est étroitement liée à la conscience de la relation aux autres en tant qu’ils sont différents et ont besoin d’être reconnus dans leur droit d’être eux-mêmes et différents. Appliquée au domaine de l’architecture, l’altérité peut relever d’une forme de médiation professionnelle, impliquant une réciprocité. La compréhension des particularités de chacun individuellement ou en groupe. Le processus de création dans le projet d’architecture est étroitement lié à cette notion d’altérité. L’architecte conçoit et construit à la fois pour les autres, mais aussi avec les autres. Le projet négocié est un aspect fascinant de la profession d’architecte. A travers cet écrit, j’ai donc abordé plus particulièrement cette question du projet négocié. Tout d’abord, ne pourrait-on pas remettre en cause l’architecte comme créateur singulier et solitaire? En effet, l’architecte n’est-il pas jamais seul? Ne peut-il pas s’enrichir d’autres disciplines telles que la sociologie pour mieux comprendre le territoire dans lequel il intervient? Puis, je me suis intéressée à l’importance du travail de groupe et le fait que, comme l’a dit Patrick Bouchain : « construire seul me paraît impossible ». Concevoir et construire se fait avec et pour les autres. Enfin, je me suis posée la question de l’identité de l’architecte dans le processus de création, car si celui-ci n’est jamais seul, quelle est sa place dans le projet collectif? Comment assumer son devoir de création? Comment tirer parti de la contrainte que constitue « l’autre »?

La question de l’autre et du rapport à l’autre dans le domaine de l’architecture est donc complexe et multiple, mais indispensable. Le processus de création dans le projet d’architecture est étroitement lié à cette notion d’altérité. L’architecte conçoit et construit à la fois pour les autres, mais aussi avec les autres. L’altérité pose donc la question de l’identité de l’architecte, de sa fonction dans l’acte de création de l’espace, au sein d’un groupe ou d’un collectif de professionnels. On peut dire que l’architecte accompagne le projet depuis sa conception jusqu’à sa réalisation. Il fait un travail de chef d’équipe. L’architecte est à l’articulation entre tous les acteurs du projet. Bien qu’il faille écouter avec attention chacun de ces acteurs, l’architecte se doit de trouver un consensus. Le projet architectural est donc une négociation permanente entre l’ensemble des acteurs. Il faut tirer parti de la richesse de cette collaboration pour trouver un consensus qui préserve au mieux les intérêts de chacun. La démarche de projet est pleine de surprises et l’architecte se doit de faire avec l’imprévu. Dans un projet, toutes les données ne sont pas prises en compte dès le début, ni en même temps, elles apparaissent peu à peu au fil de la négociation et de la réalisation. En architecture, tout n’est que faire et défaire. Il est important de se poser nombre de questions pour trouver la solution la plus valable possible. Savoir rester humble et se détacher de son projet une fois que l’utilisateur l’investit me semble être une des caractéristiques premières de l’architecte. A la fin du chantier, bien qu’il en soit le concepteur, l’architecte se doit de transmettre le projet aux utilisateurs. Il faut que l’utilisateur puisse s’approprier l’espace en oubliant le concepteur. Cela n’est évidemment pas facile et peut parfois être frustrant, mais c’est le propre de l’architecture d’être habité. Sans l’autre, il ne peut y avoir d’architecture. 32


J’ai aimé réfléchir à la notion d’altérité pour la rédaction de ce «mémoire vive». C’est en effet un sujet qui me tient à cœur. La contrainte de « l’autre » ne m’effraie pas, elle tend plus à me rassurer sur mon activité professionnelle future. En effet, il me paraît rassurant de se dire qu’on est en permanence confronté aux autres dans le métier d’architecte, que l’on fait ça pour eux et qu’on leur apporte quelque-chose. On n’est pas dans une création purement personnelle, pour soi, déconnecté de tout et isolé. L’idée de concevoir seulement pour moi ne m’intéresse pas. Satisfaire mon ego n’est pas une de mes priorités. Ce qui me paraît important c’est de rester humble face à ce que l’on fait, faire quelque-chose de juste sans pour autant se faire affront. Ce qui me paraît satisfaisant c’est l’idée que l’autre soit satisfait de ce que j’ai réalisé. Faire un métier pour et avec les autres me paraît donc important. La notion d’altérité est pour moi importante car elle renvoie aussi aux rencontres que j’ai faites durant mes études d’architecture, et je pense que c’est grâce à ces rencontres que j’ai pu réussir et tenir mentalement face à la pression et à la charge de travail de ces études. C’est en ce sens aussi où le travail de groupe a été si important. Au fil des rencontres on évolue. En effet, quand je suis arrivée à l’ensa Nantes, fraichement sorti du bac, j’étais un peu perdue face à toutes ces nouvelles matières, et le fameux « projet ». La méthode de projet n’est pas venue tout de suite. Le travail de groupe et l’échange avec les enseignants m’ont permis d’évoluer, de comprendre quelles questions me poser, et de savoir remettre en cause un projet. De plus, même si au départ j’appréhendais l’aspect technique de la formation, je me suis découvert un intérêt pour ce domaine tout comme pour la sociologie. J’ai apprécié l’enseignement que j’ai reçu au cours de ces trois années dans le sens où il été varié : arts plastiques, sociologie, construction, histoire, etc. On a pu expérimenter plusieurs enseignements, chacun a pu se forger son propre parcours de par le choix de ses options. Je n’ai en aucun cas eu l’impression de refaire deux fois la même chose. Finalement on se construit suivant notre propre cursus. On acquiert une certaine autonomie. Cette année, et notamment ce dernier semestre, les choses se concrétisent de plus en plus. Les expériences professionnelles se multiplient (lors de stages en agence et lors du stage de suivi de chantier), et les cours théoriques sont de plus en plus axés sur les aspects techniques et juridiques du métier d’architecte (droit de la construction, marché du bâtiment, normes et mises en œuvres, etc.). On réalise alors toutes les responsabilités et les normes auxquelles sont soumis les architectes. Certes, cela peut faire peur, mais ce sont des contraintes qu’il faut réussir à dépasser pour pouvoir concevoir pleinement. J’ai eu la chance d’avoir des expériences professionnelles qui m’ont plu et qui me confortent dans le choix de ce métier. J’ai rencontré des gens qui ont pris le temps de m’expliquer les choses, et qui m’ont fait confiance. En ce moment, les choses s’accélèrent, on doit faire des choix pour la suite de nos études, on se pose des questions. Ce n’est pas toujours facile de savoir ce qu’on veut. Certains changent d’école, d’autres restent, c’est la fin d’un premier cycle qui fut riche en découvertes autant sur le plan professionnel que personnel.

BIBLIOGRAPHIE - BOUCHAIN Patrick, Construire autrement, comment faire?, actes sud, L’impensé, 2006, 190p. - TOUSSAINT Jean-Yves, « Le Collectif d’énonciation de l’espace ou l’histoire des acteurs que cachait l’architecte », Les Cahiers du LAUA, n°3, 1995, pp 7-20. 33


RÉFLEXION

Master 1 - enseignant : Laurent Devisme 2012

Mémoire de master Architecte et habitants : vers de nouveaux rôles

Le projet d’habitat groupé comme un moyen d’action collective pour produire de l’espace Comme on l’a vu précédemment, en troisième année j’ai eu l’occasion de travailler et de réfléchir à la notion d’altérité dans le métier d’architecte. Ce travail m’a immédiatement passionné. En effet, la contrainte de « l’autre » ne m’effraie pas, elle tend plus à me rassurer sur mon activité professionnelle future. Il me paraît rassurant de se dire que dans le métier d’architecte on est en permanence confronté aux autres, que ce soit le maître d’ouvrage, les usagers, les bureaux d’ingénierie, ou encore les entreprises au cours du chantier. J’ai donc voulu approfondir cette question du projet négocié « avec et pour les autres », et donc remettre en cause l’architecte comme unique créateur d’une « œuvre ». Comme a pu le dire Patrick Bouchain à plusieurs reprises : « Construire seul me paraît impossible », dans l’idée de « faire ensemble », emmener un maximum de monde dans le projet. En effet, l’architecte cache de nombreux acteurs : le maître d’ouvrage, l’usager futur, les personnalités politiques, la maîtrise d’œuvre technique (bureaux d’études, techniciens, thermique, acoustique…), les entreprises réalisant les travaux, … Et chaque acteur associé dans le projet est en mesure d’orienter le projet, et de le modifier. Jean-Yves Toussaint parle alors de « Collectif d’énonciation » de l’espace. Le travail de groupe, dans le milieu professionnel, comme dans le cadre des études d’architecture, constitue une situation de rencontre. Le projet devient le produit de l’interaction entre les acteurs, entre les différents membres du groupe. Mais quelle est la place de l’architecte dans un projet collectif? Pour traiter de cette question, je me suis intéressée à l’habitat groupé, et tout particulièrement à une opération dans la région nantaise, dans l’éco-quartier Bottière Chénaie. Ce projet est motivé par une envie commune de réaliser un lieu de vie partagé sous la forme d’un habitat groupé coopératif et solidaire, et intègre dès la conception la maîtrise d’ouvrage (futurs habitants) à la maîtrise d’œuvre. Un collectif se compose donc pour travailler ensemble à la conception d’espaces habités. L’une des caractéristiques majeures de ce type de démarche résidant dans le fait qu’un certains nombre d’usages habituellement privatisés sont mis en partage. L’objectif de ce mémoire est donc de réinterroger la notion de collectif d’énonciation définie par Jean Yves Toussaint dans l’article « Le Collectif d’énonciation de l’espace ou l’histoire des acteurs que cachait l’architecte », du troisième numéro des Cahiers du LAUA; en l’appliquant à la situation de la construction d’habitats groupés. Cette notion de « collectif d’énonciation » vient en réaction à l’idée, de plus en plus répandue, défendue tant au sein de la profession que dans les écoles, de l’architecte comme créateur unique. Cette position totalisante de l’architecte est pourtant fausse. La question de l’énonciation de l’espace en architecture, et tout particulièrement dans des projets d’habitats groupés, relève bien évidemment d’une activité collective. Comment peut-on imposer aux autres un espace de notre simple statut d’architecte? Comment légitimement penser l’espace des autres? La réponse réside certainement dans le choix d’une concertation. On a trop tendance à reconnaître l’autre comme un obstacle, comme un inculte sur lequel se brise la volonté du « créateur ». Ainsi, on peut dire que la différence entre le plan de l’architecte et le bâtiment final est le résultat de l’action des « autres ». Cette différence représente le contrôle que l’architecte a pu exercer sur les autres acteurs du projet. La constitution d’un collectif dans le cadre des opérations d’habitat groupé permet alors un échange et chaque acteur est en mesure d’influencer le projet : c’est donc un « moyen d’action collective pour produire de l’espace ». Dans le cas de l’habitat groupé, l’architecte est face à une réelle demande sociale; à l’inverse des nombreux cas où il a à faire à un nuage de professionnels de tous horizons et de de moins en moins à une personne physique.

Chaque acteur associé dans le projet et par le projet est donc en état d’orienter la conception d’espace : reste à élucider le rôle que joue l’architecte dans cette histoire. Quelle est son identité dans ce collectif et à quoi peut servir cette identité? Cette question est centrale dans ma réflexion. Et, un moyen d’y répondre ne serait-il pas de considérer l’architecte comme producteur d’images (cartes, plans, maquettes, croquis), de supports de médiation nécessaires

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à le réalisation des projets. En effet, l’image joue un grand rôle dans la fabrication de l’espace, elle permet la médiation entre chacun des acteurs, leurs réactions sont suscitées par la lecture de ces images. Le plan deviendrait donc le résultat d’un énoncé collectif issu de nombreuses négociations aux supports divers et variés, notamment avec l’élaboration de cartes/chartes permettant de fixer les « règles du jeu ». Dans les projets d’habitats groupés, l’image permet aux futurs habitants de se représenter le projet, ils ont besoin de mettre très tôt une image sur leur projet. Cette production iconographique est donc, avec la mise en espace, une compétence première de l’architecte, rarement contestée. Mais cette position n’est pas centrale, en ce sens, le projet n’est pas propriété de l’architecte, l’architecte propose, les autres disposent. En effet, l’appropriation du projet par chacun des acteurs est nécessaire. Les images, ou plutôt les cartes, permettent donc de construire une première définition du projet. À la vue des images, les acteurs réagissent, interprètent, se projettent, se mettent en scène. Ensuite, ils s’approprient l’image, énoncent leur jugement, discutent de sa pertinence, et d’images en images, mènent le projet à ses fins, et une image aboutie (le plan définitif) permet de débuter la réalisation concrète du projet. Dans le cas de l’habitat groupé les outils de médiation, les images peuvent prendre des formes diverses et variées telles que des plans bien sûr, mais aussi des organigrammes élaborés avec les habitants exprimant leurs souhaits, mais également des cartes. Il s’agit de trouver une méthode simple qui permette à l’habitant de construire « son programme » sans qu’il lui soit nécessaire nécessaire d’expliciter le pourquoi de son choix (son propre dessin rendant la chose évidente). Une carte aisément réalisable et sur laquelle le futur utilisateur peut se livrer sans risque à tout essai est intéressante. Il faut donc que la notation utilisée pour faire un plan soit « fiable » et que la « carte » exécutée, suivant cette notation, indique certaines propriétés importantes de la réalité représentée. La notation habituellement utilisée par l’architecte est évidemment incompréhensible et difficile à apprendre pour le futur habitant. Il faut pourtant arriver à une notation qui soit compréhensible, si nous voulons qu’elle soit utilisée par le futur habitant pour exprimer ses désirs; et pour être compréhensible, elle doit être simple. La plupart de ces documents sont élaborés durant des séances de travail, des ateliers participatifs durant lesquels on évalue les besoins des habitants, leurs moyens, et on formalise les intentions architecturales du projet. Tout n’est que recherche de consensus. « Le plan serait donc un énoncé collectif, résultat de l’activité productive d’un groupe énonciateur d’espace. » et la circulation d’images, et l’élaboration de cartes, favoriserait cette production. PLAN A/ Remise en cause de l’architecte comme créateur unique d’un objet architectural

1/ Le « collectif d’énonciation »

2/ Architecte et Habitant : L’architecture décidée par l’habitant

B/ L’habitat groupé, le village urbain, moyen de redéfinir les rôles (remet en question les rôles)

1/Le village urbain

2/ Le cas Bottière Chénaie

C/ Des rôles nouveaux : celui de l’habitant et celui de l’architecte

1/ Enseignement d’un (autre) langage, importance de la production iconographique

2/ L’architecte, producteur de cartes?

OUVRAGES PRINCIPAUX - FRIEDMAN Yona, L’architecture de survie, casterman, 1978, 167p. - BOUCHAIN Patrick, Construire autrement, comment faire?, actes sud, L’impensé, 2006, 190p. - TOUSSAINT Jean-Yves, « Le Collectif d’énonciation de l’espace ou l’histoire des acteurs que cachait l’architecte »,

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ANALYSES


SOCIOLOGIE

licence 3ème année - enseignant : Elisabeth Pasquier 2010 - Travail de groupe avec Samuel Coquereau et Justine Creugny

Sociologie urbaine Les Jardins de la Contrie - NANTES La Contrie est un quartier nantais intégré à «Dervallières-Zola», le plus peuplé des 11 «Grands Quartiers» que compte Nantes. La «Cité de la Contrie» est l’ensemble phare du quartier. Imaginée dans les années 50 par l’architecte Le Menelec, elle est constituée à la fois de 8 barres d’immeubles et d’à peu près 50 maisons individuelles jumelées deux à deux. Nous nous sommes intéressés aux nouvelles opérations de densification de logement social, réalisées par l’agence d’architecture lineA, et à leur impact dans le quartier de la Contrie. Nous avons réalisé une analyse urbaine, architecturale et sociale sur ces opérations. Sur le site de Nantes Habitat (bailleur social), les opérations récentes des architectes de l’agence lineA (comportant trois petits collectifs et 6 maisons individuelles), sont clairemement distinguées des anciennes «barre». La première est appelé «Résidence le Clos de la Contrie» et la seconde simplement «Contrie». La résidentialisation était une demande expressément fromulée par Nantes Habitat auprès des architectes. Ainsi chaque accès aux logements possède un dispositif d’entrée (petite allée, porche...) créant un espace intermédiaire souvent végétalisé entre les espaces privés et les espaces communs. Certaines caractéristiques des résidences privées ont également été reprises, telles que les parkings fermés en sous-sol, la présence d’espaces extérieurs pour chaque logement, des jardinets cloturés au rez-de-chaussée... Les anciennes «barres» qui font façe à cette opération ont bénéficié d’un processus de résidentialisation (amélioration des halls d’entrée, apport de végétation, enterrement des conteneurs poubelles...) mais n’ont tout de même pas le même caractère «résidentiel». La connotation «HLM» est ici beaucoup plus forte que pour leur voisine «Résidence de la Contrie». Ces deux statuts inégaux créent automatiquement une différenciation sociale entre les habitants qui peut dans notre cas être à l’origine de jalousies et de créations de «camps rivaux». Nous nous sommes alors entretenus avec trois locataires de logements différents pendant environ une heure chacun (relevé habité d’un des logements ci-contre). L’expérience est très enrichissante et permet de comprendre la manière dont les habitants perçoivent et vivent dans leur logement et leur quartier. Cela nous a permis d’être plus nuancé dans nos propos. Les conflits qui nous apparaissaient comme importants dans la vie de ce quartier au début de nos recherches se sont avérés moins significatifs au fil de nos rencontres. Les avis nous ont paru variés et non exhaustifs. Les conflits qui s’y trouvent n’entraînent pas tous les habitants du Clos de la Contrie.

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ANALYSE CONSTRUCTIVE licence 2ème année - enseignant : Bernard Richeux 2010 - Travail de groupe avec Justine Creugny et Clémence Noury.

Analyse constructive d’un bâtiment existant Opération Floirac - architectes Leibar et Seigneurin - BORDEAUX L’ensemble de bâtiments étudié est une série de maisons individuelles conçues par les architectes Liebar et Seigneurin à Floirac. Les maisons sont en r+2, allant du T4 au T5, d’une surface de 110 m². Nous avons donc réalisé par groupe de trois personnes une analyse constructive et thermique de ces maisons. Chaque maison est en structure béton avec un enduit peint en façade. Les murs périphériques sont porteurs et les planchers sont en hourdis. L’isolation est intérieure et la majorité des ouvertures sont orientées Sud. Cependant, on a pu constater que malgré l’abondance de fenêtres au Sud, celles-ci sont très étroites et au nu intéieur, donc il n’y a que très peu d’apports solaires directs.

Axonomètrie structurelle

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EXPÉRIMENTATION


EXPÉRIMENTATION

Projet licence 2ème année - enseignant : Francis Miguet 2009-Travail de groupe avec Thomas Bourdeau, Samuel Coquereau, Aurélien Colineau, Justine Creugny, Constance Desenfants, Eric Dugué et Clémence Noury.

Pont en Bambou L’exercice consistait à concevoir et construire un franchissement de 2,50 m de long par 0,50m de large, sur appuis simple, et pouvant porter au minimum 2 personnes. La structure ne comportant pas plus de 2 matériaux. Le pont est donc réalisé en bambou, matériau qui résiste aussi bien en traction qu’en compression. L’ensemble est sous-tendu avec deux cordes et assemblé avec des noeuds et des chevilles en bambou. Les fermettes en partie inférieure sont dimensionnées pour reprendre les efforts et palier aux moments, plus importants au centre. L’attention a également été portée sur les efforts de cisaillements s’exerçant aux extrémités. Chaque poutre principale est alors renforcée. Au final, la structure supportait jusqu’à 5 personnes avant d’atteindre une flèche trop importante, mais elle n’a pas rompu. Une fois les personnes descendues, elle retrouvait sa position initiale. A présent elle existe toujours et sert de banc d’appoint dans un jardin.

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EXPÉRIMENTATION

Projet licence 2ème année - enseignant : Alain Chassagnoux 2010 - Travail de groupe avec Thomas Bourdeau, Samuel Coquereau, Justine Creugny, Eric Dugué et Clémence Noury.

Autotendant Une structure autotendante est une structure autoporteuse composée de barres et de câbles. Les barres travaillent en compression et les câbles en traction. En aucun cas les barres ne doivent entrer en contact. Le polyèdre réalisé ici est un hyper tétraèdre tronqué.

L’hyper tétraèdre tronqué est composé de 12 barres identiques et 42 câbles. Nous avons choisi des barres de 2 mètres de long. Les câbles devaient alors mesurer 1m14. Pour réaliser la structure il fallait d’abord réaliser 4 simplex. Pour ceux-ci il nous fallait donc 12 câbles supplémentaires, de 2m05 de long. Ces câbles ont ensuite été supprimés lors de l’assemblage des simplex entre eux (cf schéma ci-dessous).

4 simplex

un hyper tétraèdre tronqué

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ARTS PLASTIQUES


ARTS PLASTIQUES Projet licence 2ème année 2010 - enseignant : Arnaud Théval

Image en Circulation Le projet consiste à développer un regard critique sur la ville, ses formes et son usage par le biais de l’image. On développe une approche personnelle et sensible à partir de son expérience visuelle, physique et mentale des espaces urbains. À partir des diverses façons d’envisager la production artistique des images, on aborde les enjeux liés à l’expression personnelle par plusieurs sujets allant d’une pratique de l’image à la volée jusqu’à la mise en scène négociée dans un lieu déterminé. Le projet réalisé, «Cendrillon», met en scène le corps dans l’espace de la ville par l’élaboration d’une fiction.

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ARTS PLASTIQUES Projet licence 3ème année 2010 - enseignant : Arnaud Théval

Livre animé Il s’agit dans un premier temps de faire l’expérience et la connaissance du ‘’lieu’’. Traduire notre regard de la thématique du ‘’coin’’ : «at the corner». Cette réflexion peut se matérialiser de plusieurs manières ; dessin, écriture, image (photo, animée, mise en page). Le contenu de cette réflexion est ensuite réinterrogé en vue de la fabrication d’un livre / objet mettant en jeu l’espace intérieur du livre et la spatialité de l’objet. Cette édition unique traduit, tant par le contenant que par le contenu, les recherches et les formes induites par les développements du semestre .

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ARTS PLASTIQUES

Projet licence 3ème année - enseignant : Arnaud Théval et Pascal Amphoux 2010 - Travail de groupe avec Clémence Mautouchet et Clémence Noury.

Faites vos jeux - L’Affaire des Hautes-Landes L’affaire des Hautes Lande Mais qui donc a tué André? L’exercice portait sur la réalisation et l’édition d’un jeu de socitété. Faits divers: ORVAULT- André Leretraité, habitant du lotissement du Bois Raguenet, a été retrouvé mort dimanche. Ancien président de l’ARBR (Association des Résidents du Bois Raguenet), toujours actif dans la vie associative du quartier, il était apprécié de tous. Les causes du décès sont, à ce jour, encore inconnues mais la police a des raisons de douter d’une mort naturelle. Pour remporter la partie, vous devrez répondre aux questions suivantes: qui est le meurtrier, où le meurtre a-t-il été commis et quelle fut l’arme utilisée?»

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ARTS PLASTIQUES

Projet licence 3ème année - enseignant : Didier Courbot et Michel Bazantay 2011 - Travail de groupe avec Pierre Lamy

Traversée du paysage Travail photographique - ST NAZAIRE L’exercice consistait à exprimer par la photographie notre vision de la ville de Saint Nazaire. En découvrant cette ville, nous avions l’impression de traverser plusieurs univers avec chacun leur propre ambiance. On passait de l’un à l’autre sans réelle transition. Ce sont ces ambiances que nous avons voulu retranscrire par la photo en réalisant un livre. Cela nous a permi d’exprimer dans chacune de ces séquences une ambiance et de les relier dans un tout.

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DIVERS


VOYAGES

Mes études à l’école d’architecture de Nantes m’ont permis de voyager, de découvrir d’autres pays, d’autres villes, d’autres façons de faire la ville. Les études d’architecture modifient le regard que l’on a sur la ville en général, et à présent, quand on voyage, on ne regarde plus les choses de la même manière, notre attention est portée sur certains détails plus que d’autres, etc.

«Petit tour d’Europe» 2012

Porto 2010

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Barcelone 2008


Rome 2010

Londres 2011

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LE CHANTIER

En plus de nous faire découvrir le système d’acteurs présent autour de l’architecte pendant la phase de chantier, les deux stages de licence (stages de suivi de chantier chez un architecte et stage d’immersion dans une entreprise de gros oeuvre) ont permis d’illustrer les cours de sciences et techniques de la construction reçus à l’école. La phase de chantier est un moment important dans la réalisation d’un bâtiment, c’est une négociation permanente.

Stage de suivi de chantier à Angers Restructuration du centre socio-culturel Jean Vilar

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Stage Gros oeuvre

Construction d’un immeuble de 10 logements

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