Maximum Yield French Canadian Edition Sept/Oct 2010

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CANADA-FRANÇAIS Septembre / Octobre 2010

J A R D I N A G E

D ’ I N T É R I E U R

GRATUIT

Débutant? Tout pour vous éclairer

Un jardin qui bourdonne, une solution écologique

Les racines : la face cachée de la santé de vos plantes

Indoor gardenING expo indoorgardeningexpo.com

long beach california, usa

october 16-17





TABLE DES MATIÈRES Septembre / Octobre 2010

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DANS CE NUMÉRO 18

L’achat et l’application des champignons mycorhiziens

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La santé des racines de vos plantes

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Soyez indulgent avec les abeilles

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Le jardinage d’intérieur pour les débutants

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Les bleuets : les petits fruits des dieux

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À vous de nous le dire

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Conseils pratiques sur le jardinage en serre

par Donald Lester par la Dre Lynette Morgan

par Lee McCall par Emma Cooper avec LED Innovation Design par Gary Pearson

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28 RÉGULIERS

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Un mot de la rédactrice

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Lettres à la rédactrice

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Simon dit

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Nouvelles de max yield

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Profil des nouveaux produits

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Distributeurs

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À venir en novembre / decembre

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Le saviez-vous?

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UN MOT DE LA rédactrice

jessica raymond J A R D I N A G E

La parution française de Maximum Yield est plus enrichissante et pertinente que jamais grâce au puissant marché francophone du Canada. J’ai reçu des tonnes de commentaires favorables par rapport aux courts articles percutants comme les avantages de l’aloès et les conseils sur la culture des petits légumes verts nutritifs parus en juillet/août dernier. Pour l’automne, nous souhaitons capter votre attention avec d’autres courts articles qui vous aideront à cultiver vos plantes favorites plus rapidement. Dans ce numéro, nous aborderons les bleuets, un superaliment, en plus de vous offrir des conseils pour le jardinage d’automne en serre. Aussi, nous traiterons de champignons spéciaux (mycorhizes) et de racines étonnantes qui améliorent réellement les jardins intérieurs modernes. Nous vous offrons aussi un entretien exclusif avec des gens de Terrebonne, récipiendaires d’un prix pour leur design innovateur DEL qui illumine l’utilisation de lampes à DEL écoénergétiques pour une culture supérieure des plantes et leur plan d’affaires écologique qui met la conservation en premier plan. Profitez-en! Nous souhaitons remercier le lectorat, les détaillants et les exposants canadiens qui se sont rendus en Californie en juillet dernier pour la 7e édition de l’exposition de jardinage d’intérieur de San Francisco. Sans nul doute, il s’agit de la plus importante et de la meilleure exposition jusqu’à ce jour, et nous vous invitons à participer au prochain évènement, l’exposition de Long Beach, qui se tiendra les 16 et 17 octobre 2010.Vous pouvez vous attendre à plus de 200 kiosques présentant les toutes dernières innovations et le matériel de culture écologique, en plus des démonstrations sur place, des séminaires éducatifs et des prix de présence distribués tout au long de la fin de semaine.Visitez le www.indoorgardeningexpo.com pour en savoir plus. C’est un rendez-vous!

D ’ I N T É R I E U R

VOLUME 10 – NUMÉRO 1 septembre / octobre 2010 Maximum Yield est publié tous les deux mois par Maximum Yield Publications Inc. 2339A Delinea Place, Nanaimo, BC V9T 5L9 Tél. : 1-250-729-2677  téléc. : 1-250-729-2687 Aucun article de ce magazine ne peut être reproduit sans la permission de l’éditeur. Veuillez retourner les exemplaires non distribuables de la revue à l’adresse ci-dessus. Les opinions exprimées par les chroniqueurs sont leurs propres opinions et non nécessairement celles de Maximum Yield et/ou de l’éditeur. Entente de publication no 40739092 Imprimé au Canada

PRÉSIDENT / ÉDITEUR - Jim Jesson Directeur Général - Don Moores ADMINISTRATRICE AFFAIRES COMMERCIALES - Linda Jesson RÉDACTRICE - Jessica Raymond jessica@maximumyield.com DirectRICE des ventes - Lisa Lambersek lisa@maximumyield.com VENTES PUBLICITAIRES 1-250-729-2677 Linda Jesson - linda@maximumyield.com Lisa Lambersek - lisa@maximumyield.com Ilona Hawser - ilona@maximumyield.com Gaby Morin - gaby@maximumyield.com Ashley Heppell - ashley@maximumyield.com PRODUCTION ads@ads.maximumyield.com Wes Cargill - wes@maximumyield.com Daniel Peters - daniel@maximumyield.com Nicole Tennison - nicole@maximumyield.com comptabilité Lee Anne Veres - leeanne@maximumyield.com DISTRIBUTION AU CANADA Brite-Lite Group Biofloral Eddis Wholesale Greenstar Plant Products Inc. Hydrotek MegaWatt Quality Wholesale DISTRIBUTION AUX ÉTATS-UNIS Aurora Innovations BWGS BWGS East BWGS West General Hydroponics Hydrofarm Hydro International National Garden Wholesale / Sunlight Supply Tradewinds

Contributeurs

La Dre Lynette Morgan détient un diplôme en horticulture et une maîtrise en serriculture, option production hydroponique, de l’Université Massey, en Nouvelle-Zélande. Partenaire dans la firme SUNTEC International Hydroponic Consultants, Lynette offre des services d’expert-conseil aux serriculteurs commerciaux à l’échelle mondiale, ainsi que des services de recherche et de développement de produit aux fabricants de produits hydroponiques.

Donald Lester occupe le poste de directeur des produits chez JH Biotech, Inc., une compagnie de technologie agricole située en Californie qui fabrique 27 produits biologiques homologués OMRI. Donald détient une maîtrise en agronomie avec spécialisation en entomologie. Vous pouvez rejoindre Donald par courriel à l’adresse Internet dlester@jhbiotech.com

Lee McCall a obtenu son grade

d’associé (Associate’s Degree) de l’Université Johnson & Wales en 2005 en sciences appliquées avec concentration en arts culinaires. L’école culinaire a accueilli un projet de recherche/travail en culture hydroponique et en jardinage d’intérieur. Depuis 2005, Lee représente The Big Tomato, une des principales entreprises de jardinage d’intérieur au Colorado.

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Devenez contributeur de Maximum Yield et vos articles seront lus par des milliers de lecteurs à travers le Canada et de par le monde. Maximum Yield est le plus important magazine de jardinage d’intérieur gratuit offert aux consommateurs de la planète. Chaque publication est accessible sur www.maximumyield.com, un site qui reçoit chaque mois des milliers de visiteurs.

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DISTRIBUTION AU ROYAUME-UNI Growth Technology Hydrogarden Nutriculture UK DISTRIBUTION EN AUSTRALIE Futchatec Growth Technology Hydraspher



Lettres

à la rédactrice Un point de vue local

J’apprécie le fait que Maximum Yield continue d’encourager les commerces locaux avec la rubrique Parlons boutique. En mettant toutes leurs économies dans ce nouveau type de culture, ces gens-là ont mis la culture hydroponique sur la carte. Continuez votre bon travail. Pierre Cournoyer, Alma

L’hydroponie durable

Je crois que tous vos lecteurs seraient d’accord avec les avantages environnementaux, et autres, qui découlent de la culture biologique. L’article « La culture hydroponique biologique » par Luis Bartolo soulève de bons points. Plusieurs projets expérimentaux à Montréal, Canada, produisent déjà d’étonnants résultats. Continuez à nous informer sur les nouvelles technologies, les réponses sur ce nouveau type de culture ne sauraient tarder. Wendy Lee, Chambly, Québec

Le virage vert au Canada

Je suis très excité d’avoir gagné la trousse hydroponique Green Air HyperGrow dans votre concours « Gagnez et Récoltez Gros ». Votre magazine est très informatif et j’y apprends toujours quelque chose de nouveau. Continuez de nous informer et merci pour le concours. Paul Garces

Éducation en ligne

Chaque mois, je visite votre site Internet pour vérifier les conseils pratiques et utiles inclus avec chaque article. L’histoire de la culture biologique et les recherches du Dre Maynard Murray m’ont captivé. J’adore apprendre en ligne et j’adapte chaque idée à ma propre situation. Fantastique. Merci Addison Pierce, West Island

Combattons la malbouffe avec des denrées fraîches

Je suis étonné d’apprendre que de plus en plus de gens se tournent vers les produits du jardin pour améliorer leur état de santé. Faut croire que le message se répand et ce n’est pas trop tôt. Nous avons commencé à cultiver nos propres légumes en suivant les conseils dans les articles de Maximum Yield et nous en sommes ravis. Jean-Guy Turcotte, Laval

Maximum Yield se réserve le droit d'éditer.

Votre opinion compte pour nous. Faites-nous parvenir vos questions, vos commentaires et vos suggestions à l’adresse suivante : Maximum Yield Publications Inc. 2339A Delinea Place, Nanaimo, BC V9T 5L9 ou editor@maximumyield.com

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SIMON dit

Bonjour Simon, J’ai remarqué que plusieurs articles font référence aux biofiltres utilisés dans les systèmes hydroponiques pour fins de stabilisation. J’utilise un système de culture en eau profonde (Deep Water Culture –DWC) et j’aimerais en savoir plus sur ces biofiltres, car je doute fort qu’ils fonctionnent de la même façon que les biofiltres que l’on utilise dans un aquarium à la maison. Fernand

Dans un système de culture en eau profonde, un pot grillagé est installé à l’intérieur d’un gros seau rempli de solution nutritive. Les racines sont suspendues dans la solution qui est oxygénée grâce à une roche à air ou autre méthode d’oxygénation. L’espace libre entre la surface de la solution et le fond du pot recueille l’oxygène disponible aux racines. Cependant, si un réservoir commun est utilisé pour alimenter chaque seau, les pathogènes risquent d’envahir rapidement toutes les plantes du système. Un filtre biologiquement actif, ou biofiltre, enlève ou introduit divers composés organiques ou organismes dans le système. Dans un aquarium, grâce à l’action de bactéries particulières, le biofiltre élimine certains composés élémentaires, tels que les nitrates et les phosphates. Ce mécanisme important prévient la prolifération d’algues dans l’aquarium, préservant la santé des poissons et rétablissant l’équilibre du système. Le fonctionnement d’un biofiltre aquaponique diffère de celui d’un biofiltre d’aquarium parce que c’est la portion hydroponique qui agit comme filtre. Les plantes utilisent les matières organiques présentes dans les eaux usées comme nutriments avant que ces eaux ne soient recyclées dans la pisciculture reliée au système. Le but du biofiltre ici est de réduire

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la quantité de nutriments superflus. Quant au biofiltre hydroponique, on l’utilise pour contrôler les organismes pathogéniques et éviter qu’ils n’endommagent les plantes, surtout dans les systèmes DWC. Le substrat du filtre demeure la clé du système, surtout en ce qui concerne la surface de contact utilisable. Au début, les biofiltres hydroponiques utilisaient du sable comme filtre et les microorganismes, tout en changeant certaines propriétés du substrat, offraient quand même plusieurs avantages aux jardiniers. Comme les matières organiques, ou sédiments, pouvaient obstruer le substrat au passage, les espaces ouverts à l’intérieur s’avéraient très importants. Ensuite, on a augmenté la surface de contact en introduisant des substrats biologiques poreux, tels que la roche de lave rincée et la terre à diatomées. On recommande d’inoculer le biofiltre avec divers produits biologiques en poudre ou en liquide contenant une variété de bactéries et de champignons. Un thé de compost aérobique ferait aussi l’affaire. N’oubliez pas que les microbes sécrètent des acides et des enzymes organiques qui peuvent influer sur le pH. Cependant, une fois celui-ci stabilisé, la disponibilité

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des nutriments ne devrait pas être affectée outre mesure. Pour conserver l’activité microbienne au maximum et éviter la formation de mousse ou l’accumulation de particules, l’ajout de granules d’humates insolubles ou d’extraits de varech dans le filtre devrait aider. Bonne chance. Simon Hart MY

Avez-vous une question pour Simon? L’envoyez à simon@maximumyield.com avec les mots “Simon Dit” dans la ligne du sujet et votre réponse sera publiée dans une prochaine édition.



NOUVELLES DE max yield

Les pots biodégradables La demande sans cesse grandissante pour des produits sans danger pour l’environnement a incité plusieurs fabricants à développer des contenants biodégradables pour l’industrie du jardinage. Une fois leur but initial accompli, au lieu d’être acheminés vers un dépotoir, les pots et les contenants se décomposent et enrichissent le sol. Parmi les différents pots biodégradables, on retrouve les pots en fibre de coco, pas très jolis mais munis d’une excellente perméabilité qui augmente la circulation d’air dans la zone des racines. Les pots fabriqués avec du riz, doux au toucher, brillants et d’une teinte foncée, sont les plus jolis et les plus durables. Cependant, ils sont plutôt fragiles et enclins à se fissurer. Les pots fabriqués avec du blé, beaucoup plus résistants bien que moins jolis, se décomposent très rapidement et sont idéals pour le bac à compost. (Source : www.edmontonjournal.com)

L’agriculture en ville, une révolution urbaine La culture biologique en pleine expansion Au Canada, l’agriculture biologique emprunte deux voies distinctes pour rejoindre les consommateurs : la petite ferme familiale ou communautaire et l’agriculture à grande envergure par les corporations commerciales. Les différences entre ces deux mondes ont fait l’objet de vives discussions lors de la 29e Conférence biologique annuelle à l’Université de Guelph. Ce qui a débuté comme un colloque étudiant en 1982 est devenu un des plus grands rassemblements de ce type en Amérique du Nord, une conférence portant sur les aliments biologiques. La conférence a été organisée par la corporation fédérale sans but lucratif Organic Food Conferences Canada. Le Bureau Bio-Canada de l’Agence canadienne d’inspection des aliments a fourni de l’information sur une foule de sujets, incluant le nouveau Règlement sur les produits biologiques (RPB) qui contrôlera la certification biologique pour les produits biologiques au Canada. Plus de 30 ateliers à la conférence avaient été conçus pour deux audiences distinctes : le secteur de l’agriculture à grande échelle et les petits producteurs et fournisseurs de denrées biologiques. (Source : http://news.guelphmercury.com)

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Ward Teulon, un ancien agrologue de 45 ans connu sous le nom de City FarmBoy sur son site Internet, utilise ses dons de fermier au sein de quelques-uns des quartiers les plus densément peuplés de Vancouver. Il produit annuellement quelques 30 000 $ de fruits, de légumes et de fines herbes sur 8000 pi2 de terre sur des lots situés à différents endroits de la ville. Au sommet de la tour à copropriété Freesia sur la rue Seymour, il cultive des denrées alimentaires dans 65 platebandes surélevées, ainsi que dans plusieurs jardins situés dans 13 arrièrecours de maisons unifamiliales près de sa résidence. Sur ces 8000 pi2, environ 1/5 d’acre, il a réussi à obtenir 50 récoltes selon un programme de rotations multiples, dont des carottes, de la rhubarbe, des plants de vignes, des fines herbes, des pommes de terre et de l’ail. En ce qui concerne l’agriculture en ville, la règle générale semblerait être la suivante : une personne peut confortablement cultiver 2,5 acres, ce qui suffirait amplement à fournir des fruits et des légumes frais à 100 personnes. (Source : www.theglobeandmail.com)


La grande tournée de la côte Est de Technaflora Technaflora a commandité une affiche exclusive par l’artiste commercial de renom Guy Burwell. Intitulée « Technaflora, bound to cover more ground » (Avec Technaflora, vous occuperez tout le terrain), des exemplaires de l’affiche seront bientôt disponibles chez les détaillants, en plus d’être distribuées durant la grande tournée de la côte Est planifiée par la compagnie. Mr. Burwell est non seulement fameux pour ses affiches, qui sont très prisées à l’échelle de la planète, il crée aussi des pochettes de disques et des publicités à teneur commerciale pour plusieurs compagnies. Pour d’autres renseignements sur la gamme de produits Technaflora, visitez le site Internet www.technaflora.com. Pour visionner le portfolio de Guy, visitez le site www.guyburwell.com.

Les plantes de maison réduisent l’ozone intérieur La pollution de l’air à l’intérieur d’une résidence est reconnue comme un des plus grands dangers pour la santé humaine qui puisse exister sur notre planète. Dans les pays industrialisés, la grande majorité de la population passe la plus grande partie de son temps à l’intérieur. Les chercheurs se sont penchés sur le problème pour trouver des solutions et les plantes de salon font partie de la recherche pour éliminer ou réduire les concentrations d’ozone à l’intérieur d’une résidence et améliorer la qualité de l’air ambiant. Dans un environnement intérieur simulé, les scientifiques ont mesuré les effets de trois plantes ornementales que l’on retrouve dans les résidences à l’échelle du pays : la sansevière à trois bandes, la plante-araignée et l’arum grimpant. Pour ce faire, les chercheurs ont construit des chambres de culture séparées dans une serre équipée d’un système d’air avec filtration au charbon. Ensuite, de l’ozone a été injecté dans ces chambres et des mesures ont été effectuées toutes les cinq à six minutes. Après quelque temps, les données ont révélées que les trois chambres contenant une plante chacune affichaient des taux d’ozone beaucoup plus faibles que les autres chambres sans plantes. Il semblerait donc que les plantes de maison soient une solution efficace et peu dispendieuse pour purifier l’air ambiant à l’intérieur d’une résidence et ce, sans avoir recours à du matériel technologique coûteux et compliqué. (Source : www.sciencedaily.com)

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NOUVELLES DE max yield

Doit-on se procurer des fines herbes séchées ou fraîchement cueillies? Dans un monde parfait, tous les jardiniers posséderaient de magnifiques plates-bandes de fines herbes pour rehausser la saveur de leurs mets. Cependant, il faut bien être réaliste : si nous ne cultivons pas de fines herbes, nous devons les acheter. Et là est la question, Doit-on les acheter fraîchement cueilles ou séchées? Comment choisir? Si les herbes sont sèches, nous perdons de la saveur. Si elles sont fraîches, quelle sera leur durée de vie? Que faire? Comme toutes les fines herbes ne sont pas créées pareilles, certaines sont excellentes une fois séchées et d’autres donnent de meilleurs résultats si elles sont fraîches. Pour les aficionados, voici une liste qui devrait vous dépanner dans la cuisine. D’excellents résultats quand elles sont séchées : origan, romarin, thym, sauge et laurier. Meilleures quand elles sont fraîches : basilic, coriandre, aneth, persil, menthe, cerfeuil et estragon. (Source : www.divinecaroline.com)

Améliorez votre santé grâce au brocoli et aux tomates Une étude universitaire a démontré que les pratiques agronomiques pouvaient augmenter les propriétés anticancérigènes du brocoli et des tomates et ce, de façon importante. La quantité de composés anticancérigènes dans les plants de brocoli était six fois plus importante quand les plants étaient enrichis au sélénium. Les plantes de la famille des Brassica, dont le brocoli, sont uniques du fait qu’elles possèdent un enzyme de méthylation qui leur permet d’emmagasiner de fortes concentrations de sélénium. Une autre étude a démontré qu’un mélange de brocoli et de tomates, en poudre, s’avérait beaucoup plus efficace pour retarder les effets du cancer de la prostate chez les rats de laboratoire. Les composantes bioactives de ces deux aliments enrichis au sélénium font l’objet de recherches intensives dans la lutte contre le cancer de la prostate. (Source : www.sciencedaily.com)

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PROFIL DES NOUVEAUX produits

Le voir ! Le vouloir ! Trouvez-le chez votre détaillant de jardinage d'intérieur le plus près de chez vous !

TopMax emprunte le virage biologique

TopMax, un fortifiant floral entièrement biologique, augmente, de façon importante, la taille et le poids des grappes florales. TopMax utilise des acides humiques et fulviques pour faciliter la circulation des nutriments. La source principale de l’acide humique est un dépôt appelé Léonardite provenant d’arbres et de végétation en décomposition pendant 300 millions d’années. L’acide fulvique provient de la récupération de dépôts humiques et contient une charge électrique naturelle qui attire les nutriments et les minéraux. Pour d’autres renseignements, visitez votre détaillant de jardinage local.

Nettoyant tout usage pour chambre de culture

AgroKlean™, un concentré liquide 100 % biodégradable dérivé d’extraits botaniques naturels, désodorise, désinfecte, dégraisse et nettoie en profondeur toute surface dans votre salle de culture, relâchant dans l’air ambiant une plaisante odeur de pins et de citron. Sécuritaire pour les personnes, les animaux domestiques, les plantes et l’environnement, AgroKlean™, un produit abordable, est tout indiqué pour nettoyer efficacement les pièces d’une maison ou un bureau. Offert en plusieurs formats : 125 ml, 250 ml, 1 L et 5 L. Procurez-vous AgroKlean™ dès aujourd’hui chez votre détaillant hydroponique favori.

Le nouveau Ultrameter II

L’Ultrameter II, restructuré pour y inclure une calculatrice de dureté /LSI, un indicateur de chlore libre et un transport de données Bluetooth®, reste toujours le plus précis des instruments sur le marché pour mesurer le TDS, le pH, le rH et la température. La calculatrice de dureté indique comment modifier la dureté, le pH ou l’alcalinité d’un liquide. En acceptant différents paramètres, l’utilisateur peut déterminer les valeurs LSI avec une grande précision ou choisir des unités de dureté provenant de grains ou de ppm. Les lectures rH peuvent être affichées en mV ou en ppm. Pour d’autres renseignements, consultez votre détaillant hydroponique.

Gro Tanks par Nutriculture

Dans une Gro Tank NFT par Nutriculture, les plantes sont placées dans un bac au-dessus du réservoir et la solution nutritive circule sur les racines. La solution inutilisée retourne dans le réservoir avant d’être réutilisée de nouveau. Avec une Gro Tank, les plantes poussent à un rythme accéléré et le rendement atteint jusqu’à 4 fois le rendement obtenu avec des plantes cultivées avec des méthodes traditionnelles. Les avantages sont nombreux : simple et facile à installer, très peu d’entretien, pas d’horaire de nutrition compliqué, récoltes hâtives, aucune perte de solution nutritive, opération propre, production minimale de déchets, aucun substrat, très peu de maladies, sans pesticides, etc. Pour commander votre Gro Tank par Nutriculture, visitez votre détaillant hydroponique.

Le contrôleur de CO2 pour serre F2000TSM-CO2

Tongdy Control Technology et Intellisenc introduisent le contrôleur de CO2 F2000TSM-CO2 sur le marché. Conçu exclusivement pour les applications en serre, le contrôleur comporte 6 DEL faciles à lire qui indiquent le niveau de CO2 avec une grande précision, une sonde NDIR de 0 à 2000 ppm avec étalonnage automatique, un module de contrôle marche/arrêt et des points de consigne DEL réglés durant la fabrication. Les points de consigne peuvent être commandés selon les normes du client ou ajustés grâce à une interface de communication optionnelle RS-485. Marche/arrêt contrôlé par bouton-poussoir. 24 V CC / CA. Bloc d’alimentation et sorties analogues disponibles. Pour d’autres renseignements sur le modèle F2000TSM-CO2L110-N-02, consultez votre détaillant hydroponique.

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PROFIL DES NOUVEAUX produits Le voir ! Le vouloir ! Trouvez-le chez votre détaillant de jardinage d'intérieur le plus près de chez vous ! Feuilles réfléchissantes par Easy Grow

Easy Grow Ltd. est fière d’introduire sur le marché ses rouleaux de feuilles réfléchissantes de 25 et 50 pi de longueur. Fabriquées exclusivement pour le marché hydroponique et horticole nord-américain, ces feuilles de qualité alimentaire sont offertes en deux versions : Lightite et Eco. Les feuilles Diamond Diffusion & Silver/White Lightite mesurent 5 ml d’épaisseur et les feuilles Eco mesurent 3 ml d’épaisseur. Toutes les feuilles Easy Grow offrent la même garantie de qualité alimentaire et sont fabriquées avec des polymères non recyclés. Pour d’autres renseignements, visitez votre boutiquier hydroponique dès aujourd’hui.

Cultivez gros, cultivez mieux

Les pots Wilma 9 de 18 litres facilitent l’espacement des plantes et accommodent des masses racinaires volumineuses, vous permettant de cultiver des plantes plus grosses. Le système de 1,2 m2 s’insère parfaitement dans la tente Wilma. Facile à installer, le système de nutrition automatisé vous épargnera des heures d’effort. Le drainage est excellent peu importe le substrat. L’accès facile à la pompe simplifie l’entretien et la surveillance du niveau de la solution nutritive. Les pots de qualité supérieure sont réutilisables et le système autonome réduit les incidences de fuite. Pour en apprendre plus sur les pots Wilma 9, visitez votre détaillant hydroponique.

Les engrais liquides spécialisés Agrogreen®

Les engrais naturels Agrogreen® 4-1-1 et Agroblitz™ 6-4-4, complètement biodégradables et non toxiques, sont entièrement dérivés d’extraits botaniques. De plus, ils sont super concentrés et solubles dans l’eau et contiennent de l’azote, du phosphore et du potassium à libération lente, ainsi que du calcium, du magnésium et d’importants éléments traces. Fiables et abordables, ils soutiennent les organisme utiles tout en repoussant les organismes nuisibles. Ils peuvent être appliqués en vaporisation foliaire, utilisés pour tremper les racines ou mélangés avec d’autres produits. Formats disponibles : 125 ml, 250 ml, 500 ml, 1 L et 5 L. Pour d’autres renseignements, visitez votre marchand de jardinage d’intérieur.

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Des solutions de croissance vertes

La cage Ultimate Plant Cage™ (UPC) de Global Garden Friends, Inc., est une innovation homologuée verte fabriquée en plastique 100 % biologique biodégradable, sans danger pour l’environnement, appelé EcoPure. La cage UPC permet à la lumière d’atteindre la base des plantes, facilitant la croissance de gros fruits sains à partir du faîte des plantes jusqu’aux tiges inférieures. De plus, la cage UPC réduit les incidences de moisissures, de champignons et de bestioles tout en augmentant la circulation de l’air ambiant sur les plantes. Pour amorcer votre virage vert, consultez votre détaillant hydroponique et commandez votre cage UPC dès aujourd’hui.

Sunshine® Advanced, le summum de l’expertise scientifique

Sunshine® Advanced, élaboré avec des ingrédients sans danger pour l’environnement, retient l’humidité, améliore l’aération et le drainage dans la zone des racines et assure le développement de puissantes racines saines et vigoureuses pour une production maximales de tiges, de fleurs et de feuillages. La tourbe et les fibres de coco retiennent l’eau et les nutriments et l’ajout de perlite garantit un excellent drainage. Le mélange de nutriments biologiques inclus avec Sunshine® Advanced fournit une charge supplémentaire après trois qu quatre semaines et la combinaison endomycorhizienne rehausse la capacité des plantes à accéder aux nutriments dans la zone des racines. Pour d’autres renseignements, visitez votre détaillant hydroponique favori.


Le régime d’aliments crus

Botanicare a combiné la supériorité des saveurs naturelles de Sweet avec Sweet Raw, le nouvel ajout à la gamme exclusive des produits Sweet. Sweet Raw aide à maintenir des niveaux métaboliques optimaux en fournissant aux plantes l’énergie vitale qu’elles exigent durant tout leur cycle de croissance. Sweet Raw offre aux plantes les mêmes ingrédients de qualité supérieure que l’on retrouve dans les versions aromatisées originales des produits Sweet. Sweet Raw est un mélange insipide de 20 aminoacides, de glucides, de vitamines enrichissantes et d’une vaste plage d’éléments essentiels et d’éléments traces. Pour d’autres renseignements à propos de Sweet Raw et la gamme de produits Sweet, consultez votre détaillant hydroponique.

Ancient Forest par General Organics

Ancient Forest, un amendement de sol naturel par General Organics, est fabriqué avec de l’humus forestier pur complètement naturel. Dérivé de matières organiques en décomposition depuis des milliers d’années que l’on retrouve en forêt, cet humus contient un vaste spectre de composés organiques et une grande diversité de microorganismes, incluant plus de 35 000 espèces de bactéries et 5 000 espèces de champignons. L’humus aide à retenir l’eau et les nutriments, créant un sol stable et durable. L’immense activité biologique de l’amendement Ancient Forest en fait l’inoculant idéal pour des thés de compost activement aérés. Vous trouverez Ancient Forest chez votre détaillant hydroponique.

Rain Barrels – des citernes pluviales de luxe

Nos citernes pluviales Rain Barrels, munies d’un robinet pour faciliter la prise d’eau, économisent argent et ressources. La collecte de l’eau de pluie élimine la demande sur les puits et les systèmes d’aqueduc municipaux tout en réduisant les factures d’eau mensuelles. Construites en résine recyclée durable et résistante aux rayons UV, nos citernes pluviales de luxe de 270 litres incluent un couvercle amovible et une trousse de descente pluviale avec dérivation. Pour plus de renseignements, visitez votre marchand hydroponique. MY MAXIMUM YIELD CANADA FRANÇAIS - Septembre / Octobre 2010 17


L’achat et l’application

des champignons mycorhiziens par Donald Lester

Il existe plusieurs espèces de champignons, de bactéries, de virus et de protozoaires en vente libre pour le contrôle biologique des insectes, des maladies et des mauvaises herbes. De plus, quelques produits offrent diverses combinaisons de ces organismes. Dans cet article, nous nous pencherons sur un type de champignon particulièrement facile à utiliser et à appliquer, un champignon qui aide les jardiniers à contrôler les maladies dans le sol et qui transforme certains nutriments pour faire en sorte qu’ils soient rapidement assimilés par les plantes : les mycorhiziens. Les champignons mycorhiziens se fixent aux racines des plantes, développant des relations symbiotiques mutuellement avantageuses avec leurs hôtes. Grâce à leur mycélium, un appareil végétatif filamenteux qui s’infiltre dans le sol avoisinant, ces systèmes racinaires mycorhiziens multiplient jusqu’à 1000 fois la surface d’absorption des racines, améliorant

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« Les champignons mycorhiziens relâchent de puissantes substances chimiques qui facilitent l’absorption des nutriments difficilement assimilables, comme le phosphore. »


Champignons mycorhiziens sur les racines

Champignons mycorhiziens (gros plan)

grandement la capacité des plantes à utiliser les ressources présentes dans le sol. De plus, ils peuvent absorber les 15 macros et micronutriments majeurs qui contribuent à la croissance, et ils relâchent de puissantes substances chimiques qui facilitent l’absorption des nutriments difficilement assimilables, comme le phosphore. Ils aident aussi les plantes à résister à la sécheresse, car ils peuvent absorber et emmagasiner l’eau. Plus de 95 % des récoltes réagissent positivement à la présence de champignons micorhiziens (Kendra Baumgartner, USDA Californie). Cependant, dans la nature, les pertes sont incalculables : exploitations minières, construction, érosion, traitements acides ou chimiques, pesticides, chaleur excessive,

sécheresse, inondations, travaux routiers, etc. Une fois introduits dans une chambre de culture, pour assurer leur survie, un jardinier doit éviter d’utiliser de puissants produits stérilisants, le manque d’oxygène causé par des arrosages excessifs et de fortes concentrations d’engrais. On retrouve deux types de champignons : les endomycorhiziens et les ectomycorhiziens. Les champignons endomycorhiziens ou à arbuscules (AM) : utiles pour les plantes non ligneuses, les récoltes agricoles, les herbages graminés et le gazon, ces champignons envahissent les racines sans endommager les plantes. Les champignons ectomycorhiziens : utiles pour plusieurs espèces de plantes ligneuses vivaces, les buissons et les arbres,

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L’achat et l’application des champignons mycorhiziens

« Plusieurs espèces de champignons mycorhiziens peuvent être combinées pour prolonger le contrôle sur la saison de croissance. »

ces champignons mycorhiziens poussent entre les cellules racinaires, formant une barrière protectrice autour des racines Avant d’entreprendre l’utilisation de champignons mycorhiziens dans votre salle de culture ou votre serre, voici quelques conseils de base. Comme c’est le cas pour tous les produits, si vous désirez un rendement optimal, suivez soigneusement les directives énoncées sur l’étiquette. La culture aéroponique Les champignons mycorhiziens, sous forme liquide, sont ajoutés à la solution nutritive et aspergés directement sur les racines. Dans l’environnement hautement aéré d’un système aéroponique, un système qui n’utilise aucun substrat, le jardinier peut apercevoir les champignons qui adhèrent et poussent sur les racines des plantes. Pour éviter d’obstruer les gicleurs, le filtrage de la solution est recommandé. Les contenants hydroponiques Appliquez les champignons, en granules, en sachets biodégradables ou sous forme liquide, directement dans le trou avant d’y transplanter la plante. À plusieurs reprises au cours de la croissance, lessivez le sol avec une solution dans laquelle vous aurez ajouté un produit contenant des champignons mycorhiziens. Les substrats de croissance hydroponiques Plusieurs mélanges sans sol commerciaux contiennent des champignons mycorhiziens. Toutefois, dans le cas des terreaux stérilisés, vous pouvez ajouter des granules au mélange ou en saupoudrer sur la surface du substrat avant la transplantation. Comme les champignons mycorhiziens sont aérobiques, pour survivre, l’oxygène en forte concentration se révèle indispensable.Vous pouvez compléter l’aération du substrat en y ajoutant des copeaux d’écorce, de l’argile calcinée, des boulettes d’argile expansée ou de la perlite. Pour améliorer la capacité de rétention d’eau, ajoutez de la tourbe ou de la vermiculite. Évitez les arrosages excessifs.

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« Évitez de nourrir vos champignons avec de la mélasse et des sucres car, ce faisant, vous contribuerez à l’expansion des agents pathogènes. »

Les plantes à racines nues Avant la plantation, trempez les plantes à racines nues dans une solution contenant des champignons mycorhiziens préactivés. Ces champignons restent compatibles avec la majorité des poudres et des gels d’enracinement. Les cubes de démarrage Sur le marché, il existe quatre types de cubes de démarrage : les cubes de laine de roche, les cubes Oasis, les cubes organiques et les cubes de tourbe. Les cubes organiques sont prêts à utiliser. Les cubes Oasis et les cubes de tourbe doivent être trempés au préalable dans de l’eau avec un pH ajusté entre 6,0 et 6,5. Les cubes de laine de roche doivent être trempés au préalable dans de l’eau avec un pH ajusté à 5,0 pendant 24 heures et drainés complètement. Une fois les semences plantées, ajoutez les champignons mycorhiziens. La culture dans le sable Inoculez le réservoir de solution nutritive de champignons mycorhiziens en suivant les directives apparaissant sur l’étiquette. Faites bien attention avec les thés de compost et autres fumiers verts (faible taux de pH) pour ne pas nuire à la croissance des colonies de champignons. De plus, évitez de nourrir vos champignons avec de la mélasse et des sucres car, ce faisant, vous contribuerez à l’expansion des agents pathogènes. L’ajout d’acide humique, une source de carbone, favorise la croissance des champignons et le développement de structures dans le sable.


Les sacs de sciure de bois Prétrempez les sacs dans une solution nutritive 48 heures avant la plantation, mélangez les champignons mycorhiziens à la sciure de bois et insérez les plantes dans vos sacs. L’ensemencement Lors de l’ensemencement, pour s’assurer que les jeunes racines seront protégées contre les moisissures telles que le Pythium et la pourriture phytophthoréenne des racines, les semences peuvent être directement mises en contact avec les champignons mycorhiziens. Par la suite, il y a lieu d’appliquer des champignons mycorhiziens sur le substrat tous les deux ou trois mois. L’acquisition des champignons mycorhiziens De nos jours, on retrouve sur le marché plusieurs produits mycorhiziens. Pour éviter toute mauvaise surprise, surveillez les caractéristiques et les normes suivantes. Tout d’abord, vérifiez la stabilité de la formule (granuleuse, liquide ou en sachet). Évitez les produits réfrigérés et les produits qui exigent une manipulation excessive car, durant le transport, ils peuvent avoir été endommagés.

Deuxièmement, pour améliorer la protection contre les pathogènes, recherchez un produit contenant deux espèces ou plus de champignons mycorhiziens. N’oubliez pas que si ces champignons établissent des relations symbiotiques avec une grande variété de plantes comestibles, ils n’exercent absolument aucun effet sur la betterave, le brocoli et le canola. Troisièmement, vérifiez le nombre de spores (CFU) présentes dans la composition garantie sur l’étiquette. Un chiffre élevé offrira de meilleurs résultats. Quatrièmement, vérifiez la durée de conservation du produit. Une population élevée de spores affichant une courte durée de vie ne vous sera d’aucune utilité si, une fois cette date atteinte, vous n’avez pas encore terminé vos travaux. Cinquièmement, vérifiez la date de fabrication du produit. Après quelques années sur les tablettes, il y a de fortes chances que la date de conservation soit périmée. Sixièmement, un produit qui demeure actif à l’échelle d’une vaste plage de températures sera moins affecté par les écarts thermiques. Enfin, recherchez l’homologation biologique. Ceci vous garantit l’absence de pathogènes dangereux pour la santé humaine, d’organismes génétiquement modifiés et d’ingrédients synthétiques. Tous ces conseils ont été résumés dans le Tableau ci-dessous :

Produit mycorhizien de qualité supérieure

Produit mycorhizien de piètre qualité

Liquide, granulaire ou sachet

Produit réfrigéré

Champignons ecto et endomycorhizien

Champignons d’une seule espèce

Nombre élevé de spores

Faible nombre de spores

Longue durée de conservation – (2 ans)

Courte durée de conservation

Fabricant réputé

Source indéterminée

Ample plage thermique

Plage thermique limitée

Homologué biologique

Non homologué

L’incorporation de champignons mycorhiziens dans le cadre de votre jardinage d’intérieur demeure relativement facile, sécuritaire et sans danger pour l’environnement. Vous retrouverez ces produits chez votre détaillant hydroponique, dans les catalogues de semences, les centres de jardinage et les pépinières. En les utilisant, vous favoriserez l’équilibre des microorganismes utiles dans le sol et diminuerez votre dépendance aux produits chimiques qui sont dangereux MY pour l’environnement.

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La santé des racines de vos plantes par la Dre Lynette Morgan

Les racines saines L’apparence d’un système racinaire sain et vigoureux peut parfois porter à confusion. Pour de nombreux jardiniers, il s’agit de voir de brillantes racines blanches, épaisses à souhait, dotées de nombreux poils racinaires pelucheux et d’un volume racinaire adéquat. Pour d’autres, il faudra observer de très longues racines s’échappant du fond des contenants. Cependant, les racines n’ont ni besoin d’être blanches ou très longues pour offrir un bon rendement et, dans le cas de certains types de systèmes hydroponiques, leur apparence pourra considérablement différer. De plus, la température et le stade de croissance jouent un rôle important au niveau de l’apparence des racines et, en ce qui concerne une plante en pleine croissance, la perte de quelques racines fait partie intégrante de son cycle de vie naturel. Prenons les plants de tomates. Durant leur croissance, ces plants privilégient la dépense d’une énorme quantité d’énergie pour la production de jeunes fruits et, durant cette phase, les racines peuvent subir de fortes pertes. Quant à celles qui restent, elles peuvent prendre l’allure de vieilles racines déformées au bord d’une mort sénescente et ce, bien que de nouvelles racines continuent de croître pour soutenir la plante tant que cela sera nécessaire. Chez la plupart des espèces végétales, les racines qui se développent sous des températures chaudes adoptent souvent une coloration bronzée ou brune foncée et demeurent minces lorsque comparées aux racines qui croissent dans des conditions plus fraîches. « Avec le temps, les racines peuvent prendre l’allure de vieilles racines déformées au bord d’une mort sénescente et ce, bien que de nouvelles racines continuent de croître pour soutenir la plante tant que cela sera nécessaire. » 22

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Les systèmes racinaires de différentes espèces peuvent varier en grosseur et en nature.

Dans le cadre des systèmes où les racines tirent tout leur oxygène d’une solution nutritive (oxygène dissous), elles auront tendance à développer moins de poils racinaires pelucheux par rapport aux racines qui grandissent dans un système aéroponique ou dans un léger substrat bien aéré. Comme vous pouvez le voir, les racines s’adaptent, dans une certaine mesure, à leurs conditions de croissance et leur apparence peut considérablement différer d’un environnement à un autre, tout en continuant à offrir un bon rendement en autant qu’elles puissent disposer d’une source adéquate d’oxygène, d’humidité et de nutriments.


Jeunes racines saines et propres du système racinaire d’un jeune plant d’ail.

Des racines denses et saines peuvent former un épais tapis au fond des contenants d’un système hydroponique.

L’anatomie de base Chez la plupart des espèces végétales, les jeunes racines se ressemblent à un tel point qu’un jardinier peut facilement s’y méprendre. À quelques millimètres de l’extrémité radiculaire, ou apex, on retrouve les délicats poils pelucheux très fins. Un peu plus haut, les racines latérales se développent, donnant au système racinaire une apparence hautement branchée. L’apex, toujours recouvert d’une coiffe, ou piléorhize, reste l’endroit où apparaissent les nouvelles cellules et l’élongation de la racine prend naissance à seulement quelques millimètres derrière la coiffe. Cette coiffe se compose de cellules caractérisées par une courte durée de vie, lesquelles contiennent de gros grains d’amidon (statolithes). Sous l’action de la gravité, les statolithes se déplacent dans la partie MY

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La santé des racines de vos plantes

Les masses racinaires dans les canaux NFT peuvent devenir épaisses et denses.

Le tapis racinaire à gauche s’est développé grâce à une solution nutritive riche en oxygène. La masse racinaire à droite disposait de faibles niveaux d’oxygène dissous.

inférieure des cellules, suscitant ainsi un stimulus gravitropique et garantissant que les racines continueront à se développer vers le bas. Afin d’éviter de nuire aux fonctions du système racinaire et d’assurer une croissance continue, il importe, dans un environnement optimal, de toujours conserver les extrémités radiculaires saines et vigoureuses. Un système racinaire peut comporter plusieurs types de racines différentes. Les puissantes racines épaisses qui poussent vers le bas deviendront des racines pivotantes. L’immense majorité des autres racines, appelées racines fibreuses, resteront minces et se faufileront lentement vers le bas, si cela leur est possible. Quelques centimètres derrière l’apex d’une racine, les racines latérales prendront naissance. Les racines adventives, quant à elles, se développeront à partir d’un autre organe de la plante, telle que la tige ou les feuilles. Les racines adventives sont très communes chez les plants de tomates et de poivrons. Avec le temps, les cellules de la coiffe, sujettes à un taux de roulement rapide, sécrètent une épaisse substance mucilagineuse qui recouvre l’apex. Dans la nature, sous l’action des microbes, cette substance qui, au passage, a recueilli plusieurs vieilles cellules, a tendance à se décomposer rapidement. En hydroponie, dans le cas des systèmes à faible volume et plus particulièrement dans celui des systèmes de culture à base d’eau où l’on fait pousser certaines espèces de plantes, comme les concombres

(des plantes qui produisent une grande quantité de substances mucilagineuses), plusieurs problèmes peuvent apparaître sans avertissement à cause de l’augmentation de la charge organique dans la solution nutritive, comme le déploiement rapide de colonies de pathogènes nuisibles. Malgré tout le matériel de haute technologie dont disposent les jardiniers hydroponiques, on ne doit jamais oublier qu’il existe un équilibre assez délicat entre les plantes, les microbes et l’environnement. « Le ramollissement et la courbure vers le bas des feuilles (épinastie), le flétrissement, la perte de couleur ou la chute du feuillage pourraient témoigner d’un problème dans la rhizosphère. »

Conditions optimales Trois facteurs principaux régissent le développement sain et vigoureux des racines : l’oxygène, l’humidité et une nutrition équilibrée. Pour offrir à ses plantes des conditions de croissance idéales afin d’obtenir des rendements convenables, un jardinier doit donc optimiser l’environnement racinaire. Si l’équilibre entre ces trois facteurs est maintenu, les racines risqueront moins de succomber aux attaques des pathogènes. Les plantes possèdent la capacité d’absorber l’oxygène dont elles ont besoin pour la respiration, les fonctions racinaires et l’absorption des nutriments directement de l’air ambiant ou de la solution nutritive (oxygène dissous). Cependant, comme l’oxygène dissous dans une solution nutritive demeure à un niveau très faible, habituellement entre 12 et 14 ppm, il peut s’épuiser rapidement à moins que l’on ne recoure à des méthodes d’aération. L’air contient beaucoup plus d’oxygène mais, pour que les racines exposées (système aéroponique) puissent en profiter, elles doivent La couleur, l’épaisseur et la longueur des demeurer humides pour ne pas sécher. Les racines sont influencées par plusieurs pores d’un substrat dans un système hydrofacteurs incluant la température, le niveau d’oxygène et le stade de ponique emmagasinent l’air qui leur parvient croissance. grâce aux cycles d’irrigation et de drainage. Un substrat bien aéré (fibres de coco, perlite, argile expansée, laine de roche) offrira de meilleurs résultats par La culture flottante ou sur radeau fournit l’occasion idéale au jardinier d’observer le développement et la santé des racines sans rapport à un substrat dense et humide (tourbe, compost) car perturber les plantes.

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Le fanage des feuilles ou une croissance rabougrie nécessite une investigation au niveau de la rhizosphère.

ce dernier offre peu d’aération pour favoriser une croissance optimale des racines. L’humidité joue aussi un rôle prépondérant dans l’expansion des racines. La sécheresse ou les arrosages excessifs nuisent au développement des racines et favorisent la multiplication des pathogènes. Les nutriments jouent aussi un rôle vital. Une carence en phosphore nuit au développement des racines en ralentissant la production d’énergie. Une carence en calcium produit des apex gélifiés et une insuffisance de bore, reconnu de concert avec l’AIB comme un synergiste pour développer de nouvelles racines sur les boutures, peut fendre les racines ou produire des carottes, des panais et des betteraves au centre creux. Les additifs, tels que la silice ou les microbes utiles, peuvent fortifier la zone racinaire chez plusieurs espèces de plantes. Les acides fulviques et humiques facilitent l’absorption des nutriments et la chélation des éléments, les rendant ainsi facilement assimilables par les plantes. Plusieurs symptômes de problèmes courants Les racines saines sont intactes. Les racines malades se brisent, pourrissent, dégagent une odeur nauséabonde, se décomposent ou meurent. Plusieurs causes peuvent être invoquées :

ues et humiq nts lviques e fu im s tr e u n id « Les ac absorption des nts, les l’ e t m n e lé é it il s s fac lation de similable et la ché i facilement as s in » a . t s lante rendan par les p À gauche, des plants d’épinards NFT sains et vigoureux. À droite, le début d’une infestation de pathogènes des racines et ses effets sur le feuillage.

À gauche, des racines hydroponiques saines. À droite, des racines infestées par le pythium.

maladies, carences minérales, problèmes physiologiques, virus, environnement, etc. D’autres symptômes, tels que le jaunissement ou la chlorose des nouvelles feuilles, peuvent être causés par une carence en fer, de concert avec des températures fraîches, ou la mort des racines. Le ramollissement et la courbure vers le bas des feuilles (épinastie), le flétrissement, la perte de couleur ou la chute du feuillage pourraient témoigner d’un problème dans la rhizosphère. Plusieurs pathogènes (pythium, rhizoctonia, phytophthora) s’attaquent aussi aux plantes matures. Quelques signes avant-coureurs En particulier pour les jardiniers novices, des signes étranges peuvent parfois porter à confusion, et certaines espèces de plantes sont plus susceptibles que d’autres de les afficher. Le plus commun reste sans contredit les petits chicots racinaires, courts et épais, qui apparaissent sur les tiges inférieures des tomates et des poivrons. La présence de ces petites racines adventives sur plusieurs cultivars demeure chose normale. Les racines des pousses chez certaines espèces, telles que les épinards, donnent parfois l’impression qu’elles poussent vers le haut, hors du substrat. Cela signifie que les conditions du substrat sont loin d’être idéales : arrosages excessifs, températures fraîches, substrat trop compacté, etc. Des petites balles racinaires compactes et des apex qui refusent de pousser vers le bas pourraient signifier une accumulation de métaux toxiques causée par des contenants de plastique utilisés dans la culture hydroponique, bien que ce problème s’estompe à mesure que la technologie progresse. Des taches cireuses ou floconneuses sur les racines ou dans le substrat pourraient indiquer la présence de cochenilles. En fin de compte, un système racinaire en bonne santé reste l’élément essentiel permettant de garantir des plantes saines et vigoureuses. En gardant un œil vigilant sur la santé des racines, en s’informant et en apprenant à reconnaître les causes de problèmes, MY vous garantirez le succès de votre jardinage intérieur.

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Soyez indulgent avec

les abeilles Les pollinisateurs ont besoin d’une place dans votre jardin

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a plupart des gens ne réalisent pas à quel point les abeilles, les papillons, les papillons nocturnes et les autres insectes volant à toute vitesse dans leur jardin comptent parmi les créatures les plus importantes de notre planète. Dans leur quête pour se nourrir de nectar et de pollen, ils apportent une aide indispensable pour garantir la nouaison et la reproduction des plantes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la survie de 91 pour cent des 240 000 espèces estimées de plantes fleurissantes dans le monde dépend des pollinisateurs. Sans la pollinisation de la fleur par un insecte, la plante ne générera aucun fruit ou légume et la production de graines pour la prochaine génération sera inexistante. Malgré toute l’importance du travail des pollinisateurs, leur influence a été longuement ignorée et ils sont maintenant menacés par les pertes d’habitat, l’utilisation de pesticides et les maladies. Le United States Fish and Wildlife Service dresse une liste des 50 espèces de pollinisateurs, dont certaines chauvessouris et certains oiseaux, menacées ou en voie d’extinction. La population d’abeilles sauvages a chuté de 25 pour cent depuis 1990. Le déclin continu de l’activité des pollinisateurs met en péril la majorité des plantes ornementales et une grande partie de nos produits alimentaires.Voici quatre façons faciles pour aider dans votre propre jardin :

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Offrir un abri. Les papillons, les abeilles et les autres pollinisateurs ont besoin d’un abri pour se cacher des prédateurs, se nourrir sans être dérangés par les éléments de la nature et élever leur progéniture. Rendez votre jardin plus propice au bien-être des pollinisateurs en laissant une partie du jardin à l’état sauvage pour les abeilles qui construisent leurs cellules dans le sol. Empilez des résidus de gazon ou des bûches dans un endroit ensoleillé afin qu’ils se décomposent, ou bien laissez un arbre mort enraciné afin de créer un petit espace pour permettre aux papillons et aux abeilles solitaires, comme les abeilles du verger, de pondre leurs œufs.

Offrir une source d’eau. Un jardin d’eau, une vasque pour les oiseaux ou un bassin servant pour recueillir l’eau de pluie permettront aux pollinisateurs d’obtenir l’eau nécessaire à leur survie. Les papillons sont aussi attirés par les flaques d’eau boueuse dans lesquelles ils soutirent sels et nutriments, en plus de l’eau.

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Offrir une abondance de sources nutritives. Tentez d’inclure dans votre jardin plusieurs plantes riches en nectar et en pollen, par exemple, les fleurs traditionnelles et les fleurs sauvages. En offrant une série de fleurs annuelles, de vivaces et d’arbustes, vous pouvez garantir une disponibilité suffisante de nectar et de pollen tout au long de la saison de culture. De plus, il ne faut pas oublier d’ajouter des plantes sur lesquelles les larves de papillon se nourrissent, comme l’aneth, le fenouil et l’asclépiade.

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Prendre un virage biologique. Bon nombre de pesticides, même les biopesticides, sont toxiques pour les abeilles et autres organismes bénéfiques. À court terme, ces pesticides réussiront peut-être à assommer les attaquants, mais, à long terme, vous vous exposez, vous, votre famille, vos animaux et la faune sauvage, à des produits chimiques toxiques et risquez de perturber l’écosystème naturel. Si vous choisissez d’utiliser un pesticide, faites-le prudemment et de façon sélective. Ne vaporisez jamais le pesticide si les fleurs sont ouvertes ou en présence d’abeilles ou d’autres pollinisateurs.

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Le jardinage d intérieur pour les débutants par Lee McCall

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L’industrie de la culture hydroponique, pour ne pas parler de celle du jardinage ininterrompu, a souvent tendance à ignorer les débutants. Qui ne serait pas forcément intimidé par les termes scientifiques ou hautement techniques qu’il entendrait pour la première fois? Et que dire de la vaste panoplie de nouveaux produits dont les fabricants vantent les mérites, souvent un tantinet extravagants, à haute voix dans de fortes annonces publicitaires? Devrions-nous nous étonner du peu d’enthousiasme manifesté par les nouveaux venus qui, à cause de leur manque flagrant d’expérience et du peu de matériel qu’ils possèdent, se découragent rapidement et partent à la recherche d’un autre passe-temps?

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La culture hydroponique demande… non, elle exige de la précision, de la discipline et une concentration à toute épreuve, diront les puristes. Ah oui? Pourtant, la culture hydroponique reste si facile à maîtriser et à mettre en œuvre. De la précision, certes, comme les lectures de pH et de CE. De la discipline, à n’en point douter, car il faut quand même, de temps à autre, rétablir le niveau de la solution nutritive dans le réservoir. Et une concentration à toute épreuve? Là, il ne faudrait pas trop charrier. Après tout, ce sont les plantes qui font tout le travail et qui poussent, pas le jardinier. Alors, voici un conseil pour les novices : ne désespérez pas et tentez l’expérience. Un jardin hydroponique sain et productif demeure à la portée de tous, il ne faut tout simplement pas se décourager devant la variété de produits sur le marché et suivre à la lettre quelques conseils de base pour progresser et réussir son jardinage d’intérieur.

L’éclairage Une fois le périmètre de la salle de culture délimité, la surface en pi2 déterminera la puissance des ampoules convenant à votre système hydroponique.Visitez les archives du site Internet de Maximum Yield pour une foule de renseignements sur l’éclairage à haute intensité et l’éclairage DEL.Vous pouvez aussi consulter le détaillant hydroponique le plus près de chez vous. Il se fera un plaisir de vous renseigner. En ce qui concerne les semences, les boutures et les clones, je recommande un éclairage fluorescent T5. Ces appareils génèrent un minimum de chaleur et conviennent très bien au stade prévégétatif. Quant à la croissance végétative et au stade fruitier / floral, selon le type de plantes que vous cultivez (compactes ou atteignant une hauteur respectable), vous disposerez de plusieurs choix : un éclairage à décharge à haute intensité (DHI) avec des ampoules aux halogénures métalliques (MH) ou des ampoules haute pression sodium (HPS), ou un nouveau système à panneau DEL à haute puissance. Comme une production ininterrompue exige au moins deux zones parallèles de croissance, surveillez votre planification.

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Le jardinage d’intérieur pour les débutants

La ventilation Une fois la question de l’éclairage réglée, la deuxième priorité consiste à assurer une ventilation adéquate dans la salle de culture. Les facteurs suivants entrent en jeu : la chaleur générée dans la salle de culture, le contrôle de l’humidité, l’intensité de la circulation de l’air sur la voûte de verdure et l’élimination des pollens et des odeurs. Dans leur environnement naturel, certaines plantes ne se développent pas comme les autres; vous devrez alors porter une attention particulière à la démographie des récoltes. Dans les archives de Maximum Yield, vous trouverez plusieurs articles portant sur l’installation d’une entrée et d’une sortie d’air, la circulation d’air interne, les ventilateurs susceptibles de vous convenir et le refroidissement des ampoules dans la salle de culture. L’enrichissement au dioxyde de carbone (CO2) constitue une autre option intéressante afin d’accélérer la croissance, de fortifier les plantes contre les variations climatiques et d’augmenter le rendement; cependant, je recommande aux novices d’attendre plusieurs mois et d’acquérir un peu d’expérience avant d’y songer car plusieurs variables influent sur les résultats. Par exemple, les ventilateurs d’entrée et de sortie d’air devraient cesser de fonctionner pendant au moins une heure au moment de l’introduction de CO2 dans la salle de culture.

racines. Après deux ou trois récoltes, vous pourrez songer à utiliser un système hydroponique, tel qu’un système goutte-à-goutte dans des contenants, une table de flux et de reflux (Ebb&Flow), un système de culture sur film nutritif (NFT) ou aéroponique, etc. Consultez les archives de Maximum Yield pour vous aider à faire votre choix, tout en portant une attention particulière aux aspects suivants : la stabilité du pH, les concentrations de nutriments, l’apport en oxygène dans la rhizosphère et la préparation des solutions nutritives pour votre réservoir hydroponique.

La nutrition La nutrition de vos plantes reste, sans contredit, un élément d’importance capitale pour réussir une culture hydroponique. Commencez avec un engrais de base, simple et facile à préparer.Votre détaillant hydroponique saura vous conseiller. Dès ce moment, un journal de bord s’impose. Ensuite,

La méthode de culture Plusieurs méthodes de culture s’offrent aux débutants. Cependant, initialement, je recommande aux nouveaux venus de cultiver dans la terre afin d’acquérir de l’expérience avec les amendements de sol et les tampons de pH sans avoir à se plier aux diktats des pompes hydroponiques, des minuteries, des ajustements de pH et des autres appareils électriques. Choisissez une terre dense, riche en matières organiques et bien drainée. Pour les jeunes pousses, utilisez un simple engrais équilibré N-P-K, qui comprend un surplus de calcium, avec de petits pots et, au besoin, vous transplanterez dans des pots plus gros pour éviter un tassement excessif des 30

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préparez-vous à expérimenter divers engrais, formules nutritives, suppléments, additifs et autres pour accélérer la croissance durant les différentes étapes du cycle de vie des plantes. Une trousse manuelle de vérification du pH, peu dispendieuse et facile à manier, suffira amplement pour vous familiariser avec le processus. Lorsque vous aurez maîtrisé ces points importants, il sera temps de vous soucier de la qualité de votre eau d’approvisionnement (votre détaillant hydroponique peut vérifier sa composition pour vous). Comme vous pouvez le constater, il n’y a rien de bien sorcier avec ce type de culture. Un peu de discipline, certes, de la précision et de la concentration… à n’en point douter, mais aussi une liberté d’agir à votre guise pour atteindre votre but. Après tout, ce sont les plantes qui poussent.Vous n’êtes là que pour les aider à y parvenir. MY


Les bleuets :

les petits fruits des dieux

par Emma Cooper

De plus en plus, les médias nous en mettent plein la vue avec leurs manchettes à la une sur les aliments santé que chacun de nous devrait consommer quotidiennement, comme les fruits qui recèlent de fortes concentrations d’antioxydants, pour pouvoir survivre jusqu’à un âge vénérable tout en gardant la forme. Pendant de nombreuses années, les bleuets se sont retrouvés à la tête du peloton mais, de nos jours, de nouvelles espèces exotiques, comme les baies d’Acaï, avec 30 fois plus d’antioxydants que le vin rouge, les baies de goji, de Chine, et le jus du fruit Yumberry, volent la vedette. Bien sûr, cela ne signifie aucunement que les bleuets ont perdu leur statut privilégié ou qu’ils se vendent à meilleur prix. Loin de là. Un investissement éclairé pour tout jardinier qui se respecte et qui se soucie de la santé de sa famille demeure sans contredit l’achat d’un ou deux arbrisseaux aux baies bleues, juteuses et riches en vitamines A et C, plus connues sous le nom de bleuets au Québec, et sous plusieurs autres noms à travers le monde comme, par exemple, myrtilles, airelles noires, brimbelles, raisins des bois, maurettes, et j’en passe… Faciles à cultiver dans une terre acide (pH de 4,0 à 5,0) ou dans le compost, soit dans le jardin avoisinant la maison familiale ou en contenant sur le patio, ces petits arbustes extrêmement robustes vous fourniront une quantité appréciable de bleuets pendant des années à venir. Ajoutez seulement de la lumière et de l’eau en bonne quantité (ils préfèrent un sol légèrement humide), vérifiez le pH du sol et de l’eau d’approvisionnement sur une base régulière (l’eau de pluie leur convient très bien) et c’est tout. Ils se chargeront du reste.

Une fois les arbrisseaux plantés, vous devrez attendre deux ou trois ans avant votre première récolte; donc, aucun émondage pendant les premières années. Il faudra simplement nettoyer le sol et ramasser le bois mort et les feuilles lorsque les plants décidus entreront dans leur phase dormante en préparation pour l’hiver. Ces petits fruits sont autofertiles mais, si vous disposez de l’espace nécessaire, pour augmenter le rendement, plantez plusieurs espèces de bleuets. Comme plusieurs de ces espèces parviennent à maturité à différentes dates, vous prolongerez ainsi la saison de la récolte, au grand plaisir de votre famille. Les bleuets matures, mauve foncé avec une teinte grisâtre, ne mûrissent pas tous en même temps.Vous devrez alors vérifier vos arbrisseaux tous les 2 ou 3 jours et si, par miracle, vous réussissez à en ramener à la cuisine (ceux que vous n’aurez pas gobé durant la cueillette), ne les lavez pas avant d’être prêt à les manger ou à les faire cuire en tarte ou en confiture. Nourrissez vos plants avec du paillis bien équilibré avec de l’écorce compostée ou des aiguilles de pin et n’oubliez pas de vérifier le pH de tout amendement de sol que vous utiliserez. Des feuilles jaunes indiquent une carence en fer (pH trop élevé). Pour rehausser les couleurs dans votre jardin, au printemps, les arbustes de bleuets fleurissent avec une profusion de jolies fleurs blanches et, dès la venue de l’automne, leurs feuilles tournent au rouge vif avant de tomber.Vous pouvez aussi planter des canneberges sous chaque arbuste. Ces airelles de saveur acidulée qui, en mûrissant, deviennent rouges, feront un joli contraste MY avec vos bleuets en pleine croissance.

À propos de l’auteur : Emma Cooper est la voix derrière les fichiers balados “Alternative Kitchen Garden“ sur l’Internet. De plus, elle écrit de nombreux articles sur le jardinage pour la cuisine et sur l’environnement. Une accro des plantes comestibles, Emma cultive ses propres denrées alimentaires avec l’appui d’un mari un tantinet hésitant et de ses trois poulets domestiques préférés, qu’elle surveille jalousement d’ailleurs. Pour d’autres renseignements, visitez http://coopette.com (site anglophone).

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À VOUS de NOUS LE DIre

Maximum Yield parle de préservation de l’environnement et de croissance économique; DELs; et des produits qui aident les producteurs à obtenir des résultats optimaux par l’entremise de Philippe Lefebvre, directeur des opérations et des ventes pour LED Innovation Design. MAXIMUM YIELD: Selon votre énoncé de mission, comment réconciliez-vous conservation environnementale avec croissance économique?

Philippe: Pour atteindre nos buts, nous appliquons les avancées scientifiques au profit d’une utilisation durable et réfléchie des ressources naturelles et de l’environnement dans lequel nous vivons tous. Historiquement, les avantages de l’éclairage d’appoint pour la photosynthèse on été reconnus dans les années 1970 à 1985. Cependant, l’augmentation du coût de l’électricité et la situation économique ont minimisé les avantages de cette pratique, ce qui a incité les producteurs horticoles et les chercheurs à recourir à d’autres méthodes et d’autres technologies. En parallèle, les connaissances reliées à l’effet de la lumière sur les mécanismes agissant sur la physiologie des plantes se sont raffinées.

Rang arrière (de gauche à droite) : Pierre Belle (Vice-président, Associée), Patrick Morisette (Production), Philippe Lefebvre (Directeur des opérations et des ventes). Premier rang (de gauche à droite) : David Foisy (ingénierie), José-Anne Morteau (coordination), Jean-Louis Legault (Président, Associée), Eric Cool (responsable de la production).

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Phillipe Lefebvre, directeur des opérations et des ventes.

Dans la vie de tous les jours, la technologie de la diode électroluminescente (DEL) s’est améliorée et a remplacé un grand nombre d’applications qui, auparavant, utilisait les lampes incandescentes. LED Innovation Design compte au sein de son équipe des spécialistes en recherche et développement qui se soucient de l’environnement et du développement durable. Ils s’assurent d’optimiser les circuits électriques afin de réduire la consommation au minimum et de sélectionner des composantes qui minimisent l’empreinte écologique de nos produits, adhérant ainsi aux normes CSA, UL, CE, ROHS, etc. Avec un rendement agronomique comparable aux moyens conventionnels, la technologie DEL permet de réaliser une économie d’énergie se situant entre 50 % et 70 %, garantissant les outils nécessaires aux producteurs pour une culture hors saison rentable et locale, économisant ainsi carburant et électricité. MY: Quelles sont les différences majeures entre l’éclairage DEL et les autres technologies sur le marché?

Philippe: Les lampes à décharge traditionnelles (DHI), telles que tubes fluorescents, lampes au sodium à haute pression (HPS) et lampes aux halogénures métallisés (MH), émettent un large spectre lumineux (entre 400 nm et 700 nm) à une intensité relativement puissante, générant ainsi une énorme quantité de chaleur. Les DEL génèrent très peu de chaleur et émettent un spectre plutôt étroit qui peut être facilement concentré dans une direction particulière. De plus, les concepteurs peuvent cibler certaines longueurs d’onde avec précision. Quant à la série Smart, une diminution importante de la consommation électrique d’au moins 50 %, pouvant atteindre 75 %, a été réalisée. Comparativement à une lampe HPS de 600 W, notre lampe DEL équivalente consomme 190 W. Les tests réalisés en serre avec la SmartLamp TI-SL600 par le Centre d’information et de développement expérimental en serriculture (CIDES) ont démontré que la SmartLamp génère 11 % plus de matières sèches que la lampe HPS 600, tout en réalisant un gain énergétique de l’ordre de 64 %. MY: Que voulez-vous dire par « l’optimisation de la photosynthèse » et comment la T1 SmartLamp vous aide-t-elle à atteindre cet objectif?


Philippe: La photosynthèse, un processus biochimique, permet aux végétaux de synthétiser de la matière organique en exploitant l’énergie émise par la lumière. La chlorophylle, sensible à des longueurs d’onde particulières, est la grande responsable de l’absorption de l’énergie lumineuse. De plus, pour permettre aux plantes de réaliser pleinement leur programme génétique, certains mécanismes de régulation et de réglage de l’horloge interne doivent être stimulés. En collaboration avec des agronomes et des scientifiques dans le domaine, LED Innovation Design a développé une gamme de lampes DEL qui cible les mécanismes végétaux nécessaires à la croissance, la floraison et la production en ciblant précisément les longueurs d’ondes particulières à chaque stade. MY: Quels sont les avantages de la série DEL T1-Smart et pourquoi croyez-vous que l’éclairage DEL est si efficace pour la croissance des plantes?

Philippe: • Réduction de 64 % des coûts énergétiques Par rapport aux lampes HPS, les DEL de la série Smart permettent des économies appréciables. • Aucun remplacement d’ampoule Les DEL de la série Smart ont une durée de vie de 13 ans et 8 mois (ou 60 000 h) à raison de 12 h par jour. • Augmentation du rendement de 11 % Les tests démontrent que nos lampes permettent une augmentation des matières sèches. • Dégage très peu de chaleur Pour la SmartBar, 380 W; pour la SmartLamp, 285W, par rapport à environ 600 W et 1000 W pour les ampoules HPS.

• Très longue durée de vie La durée de vie de la lampe est de 60 000 h. De plus, les SmartBar offrent les avantages suivants : • Récupération de la chaleur Les SmartBar sont munies d’un système de refroidissement permettant de récupérer la majorité de la chaleur émise par les lampes afin de chauffer la pièce ou les racines des plantes, ou tout simplement l’évacuer vers l’extérieur. • Économie sur la climatisation Le système de refroidissement est si efficace qu’il permet une économie accrue au niveau du contrôle climatique. • Empreinte compacte de la lampe La SmartBar est extrudée dans un profilé d’aluminium étroit permettant, dans une serre, de la camoufler sous des éléments structurels existants, réduisant ainsi les zones d’ombrage infligées aux cultures. MY: Que recommandez-vous aux jardiniers qui utilisent la T1-SmartLamp et la SmartBar afin qu’ils puisent obtenir des résultats supérieurs?

Philippe: Comme le système dégage moins de chaleur, les producteurs doivent s’assurer que les plantes et les racines demeurent à la température optimale pour la culture et la génétique utilisées. De plus, les tests démontrent qu’à cause de ces lampes, les stomates ne nécessitent pas, ou très peu, d’humidité. Nous recommandons donc d’arroser moins souvent (au besoin) et de réduire l’humidité ambiante. Avant de démarrer d’importantes productions, débutez avec seulement quelques cultivars et raffinez les étapes à suivre. D’ici peu, LED Innovation Design sera en mesure de publier des conseils sur la façon d’accommoder plusieurs variétés de plantes et de cultures. MY

• Permet d’économiser sur la ventilation et la climatisation Comme les lampes dégagent moins de chaleur, moins d’équipements requis pour l’évacuation. • Réduction des coûts d’exploitation Économies à grande échelle : aucun remplacement de lampes, réduction de la consommation électrique et besoins réduits en ventilation et en climatisation. • Installation facile « Brancher & utiliser ». Simplement accrocher, brancher (120 V ou 240 V) et c’est tout.

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Conseils pratiques sur le jardinage en serre De manière générale, le jardinage en serre s’apparente beaucoup au jardinage régulier dans le jardin et les connaissances de base demeurent les mêmes, si ce n’est que… En effet, il existe une différence majeure : vous devrez y consacrer beaucoup plus de temps! Voici six conseils utiles qui devraient faciliter la vie des nouveaux venus au jardinage en serre.

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par Gary Pearson

Trouvez l’emplacement idéal pour une serre s’avère aussi important que situer un jardin dans votre cour. Assurez-vous de disposer du maximum de lumière possible dans un endroit où il y a un minimum de trafic pédestre. Si vous prévoyez utiliser votre serre en hiver, vous devrez tenir compte de la luminosité disponible. Planifiez soigneusement l’agencement intérieur de votre serre avant d’y introduire matériel et fournitures.Vos plantes exigent de l’entretien, alors, pour qu’elles poussent adéquatement, elles doivent disposer de l’espace nécessaire à leur croissance. Il faut donc éviter de les entasser dans un endroit où vous n’aurez pas accès facilement. Un contrôle rigoureux de l’environnement s’impose. Installez un thermomètre au centre de la serre et vérifiez la température intérieure sur une base régulière.Ventilez au besoin, réchauffez par temps froid et évitez les écarts de température importants. L’humidité dans une serre étant toujours plus élevée qu’à l’extérieur, réduisez la fréquence des arrosages. Pour éviter de noyer vos plantes ou de les exposer à des maladies comme la moisissure, arrosez seulement lorsque le sol est sec. En parlant de moisissures, vous devrez stériliser votre serre, surtout les murs, sur une base régulière. L’humidité et la chaleur étant toujours omniprésentes dans l’environnement à l’intérieur d’une serre, les maladies peuvent s’y développer assez rapidement. Et, de temps à autre, un bon nettoyage de tout le matériel et des planchers ne saurait nuire. Évitez d’arroser vos plantes avec de l’eau froide, surtout en hiver, car le choc pourrait les tuer. Un réservoir intérieur de bonnes dimensions devrait régler ce problème. De plus, si l’eau contient du chlore, celui-ci aura la chance de se dissiper avant d’atteindre les racines. Il en va de même pour les plantes du salon.

À propos de l’auteur:

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MY

Gary Pearson, auteur et concepteur de sites Internet, s’intéresse à la culture en serre depuis qu’il a découvert les joies du jardinage.


MAXIMUM YIELD distributeurs

Amazonia Hydroponics 394 Boulevard Arthur-Sauvé St-Eustache, QC J7R 2J5 450-623-2790 B & S Electrique Inc. 2240 rue Pitt Montréal, QC H4E 4H1 514-931-3817 Benoit Dupuis Extincteurs Inc. 2503 rue Victoria Ste-Julienne, QC J0K 2T0 450-831-4240 Biofloral 675, montée St-François Laval, QC H7C 2S8 1-877-38-HYDRO Boutique échologik 798 St Jean Québec, QC G1R 1P9 418-648-2828; 418-648-8288 Boutique Grunge 364 rue sherbrooke Magog, QC J1X 2S1 819-847-4141 Le group Brite-Lite Group 940 Bergar Laval, QC H7L 4Z8 450-669-3803 Centre Jardin Denis Brodeur 15 Nord C.P. 658 Waterloo, QC J0E 2N0 Chanvre du Nord Inc. 38 DeMartigny est St-Jérome, QC J7Z 1V4 866-565-5305 Comptoir Richelieu Inc. 350, du Collège Sorel-Tracy, QC J3P 6T7 800-363-9466 Culture Uni Vert 36 rue de Martigny E Saint-Jérôme, QC J7Z 1V4 www.cultureunivert.com Distribution De la Plante 5498 Hochelaga, Suite 910 Montreal, QC H1N 3L7 514-255-1111 L’espace Culture Boutique 17 boul. Ste-Rose Est Laval, QC H7L 3K3 450-622-2710 Ferme Florale Inc. (Botanix) 2190 boul. Laurier (route 116) St. Bruno de Montarville, QC J3V 4P6 450-653-6383

Fernand Corbeil Produits Horticoles 17 boul. Ste-Rose Est Laval, OC H7L 3K3 450-622-2710 Fleuriste Savard Inc. 1833, boul. Louis-Frechette Nicolet, QC J3T 1M4 819-293-5933 Fred Lamontagne Inc. 356 Chemin du Sommet Est, Rimouski, QC G5L 7B5 418-723-5746 Gérard Bourbeau & fils Inc. 8285, 1ière Avenue Charlesbourg, QC G1G 5E6 418-623-5401 Horticulture Piégo 228 Pierre Bertrand sud Vanier, QC G1M 2C4 418-527-2006 Hydro Expert 12752 Industriel Montréal, QC H1A 3V2 514-642-0691 Hydro Plus 149 A, Avenue Principale, Rouyn-Noranda, QC J9X 4P3 819-762-4367; 866-744-4367 Hydro Rive-Sud 4721 Boulvard de la rive sud Lévis, QC G6W 1H5 418-835-0082 Hydro-Sciences Inc. 4800 De la Cote-Vertu Ville Saint-Laurent, QC H4S 1J9 514-331-9090 Hydro-Tonyque 761 Avenue Gilles Villeneuve Berthierville, QC J0K 1AO 450-836-8088 Hydrobec 2145 Lavoisier 104 Ste-Foy, QC G1N 4B2 418-687-1119 Hydroculture Guy Dionne 8473 - 19thE Avenue Montréal, QC H1Z 4J2 514-722-9496 Hydroculture Guy Dionne 1990 Cyrille-Duquet Local 150 Québec, QC G1N 4K8 418-681-4643 Hydrogam 96 Antonio Barette Joliette, QC J6E 1E5 450-756-8272

Hydromax Gatineau 3 - 1695 Atmec (porte 6), Gatineau, QC J8P 7G7 819-663-7470 Hydromax Laval 295 Curé-Labelle Laval, QC H7L 2Z9 450-628-8380 Hydromax Mont-Laurier 388 rue Hébert Mont-Laurier, QC J9L 2X2 888-609-4476 Hydromax Montréal 9300 Lajeunesse Montréal, QC H2M 1S4 514-381-0111 Hydromax St-Henri 3522 Notre-Dame Montréal, QC H4C 1P4 514-481-3939 Hydromax Val-David 895 route 117 nord Val-David QC J0T 2N0 888-320-0129 Hydromax Terrebonne 1674 Chemin Gascon Terrebonne, QC J6X 4H9 450-492-7447 Hydromax Trois-Rivières 6157 rue Corbeil Trois-Rivières O, QC G8Z 4P8 819-372-0500 Hydroponique 2000 84 Boul. Curé Labelle Ste-Therese, QC J7E 2X5 450-971-0726 Hydroponique Plus Inc. 405 - 18 Ave. Lachine, QC H8S 3R1 514-634-3677 Hydrosphère 2000 2400 rue Canadien Suite 104 Drummondville, QC J2C 7W3 819-478-9791; 866-478-9791 Hydrotek 12300 Rue de L’avenir St. Janvier, QC J7J 2K4 Hydrotimes 1533 boul. Curé Labelle, Laval, QC H7V 2W4 450-688-4848 International Hydroponique 5478 rue Hochelaga Montréal, QC H1N 3L7 514-255-2525

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MAXIMUM YIELD distributeurs

Jardinages Gilles Robert Inc. 574 St-Hubert Granby, QC J0H 1Y5 450-375-3441 Les Entreprises Fernand Pigeon Inc. 174 Beaudoin Nord Durham-Sud, QC J0H 2C0 819-858-2777 Les Grands Jardins 2900 Boul. Curé-abee Chomedey, Laval QC HTP-5S8 450-682-9768 Les Serres Binette Inc. 2568 Boul. Mercurre, Drummondville, QC J2A 1H2 819-478-7195 Les Serres Latour 6600 Boul. Hebert St Timothee QC J6S 5Z4 450-371-7096 Maxximum Gardening 1277 chemin, Robertville Robertville, NB E8K 2V9 506-783-0010 MegaWatt Hydroculture 636 Route 364 Morin Heights, QC J0R 1H0 450-226-2515 Méristème Hydroponique 871, Dufferin Granby, QC J2G 9H8 450-991-1514 Momentum 11289 London Ave Montréal, QC H1H 4J3 888-327-4595 Naturexpert Inc. 828 Chemin du Sixième Rang Gatineau QC J8R 3A4 819-669-2020 Ô Jardin d’Ô 6760, route 125 Rawdon, QC J0K 1S0 450.882.1234 Pablo Jardinage Intérieur 2080 Joseph St-Cyr Drummondville, QC J2C 8V6 819-475-2525 Pablo Jardinage Intérieur 2 Des Ormeaux, Suite 500 Trois-Rivières, QC G8W 1S6 819-693-6000 Pablo Jardinage Shawinigan 5023 Boulevard Royal Shawinigan QC J9N 6T8 819-731-9766 36

Pépinière Eco-Verdure 965 Boul. Sauvé, St-Eustache, QC J7R 4K3 450-472-6474

Qué-Pousse - Vaudreuil-Dorion 3666-D, boul. Cité des Jeunes Vaudreuil-Dorion, QC J7V 8P2 450-424-0306

Plant-O-Maxx Hydroponique 3169 rue Blais, Boisbriand, QC J7H 1H2 514-968-7799; 514-830-1711 www.plantomaxx.com

Rap Hydroponique 326 Rue Vachon Trois-Rivières QC G8T 8Y2 819-376-5959

Plant-T-Plantes 3439 boulevard Fiset Sorel-Tracy, QC J3P 5J3 450-780-0008 Point de Vue 880 chemin St-Féréol Les-Cèdres QC J7T 1N3 450-452-2878; 877-510-2991 Pousse Magique 515 rue Lanaudiere Repentigny, QC J6A 7N1 450-582-6662 P.P.M. Hydroponique Inc. 504 rue du Parc St. Eustache, QC J7R 5B2 450-491-2444 Qué-Pousse – Laval 940 Bergar Laval, QC H7L 4Z8 450-667-3809 Qué-Pousse - Montréal 2215 Walkley Montréal, QC H4B 2J9 514-489-3803 Qué-Pousse - Mont-Tremblant 462 Montée Kavanagh Mont-Tremblant, QC J8E 2P2 819-429-6145 Qué-Pousse - Pointe Claire 1860 boul des Sources Pointe Claire, QC H9R 5B1 514-426-5057 Qué-Pousse - Sherbrooke 4394 Bourque Rock Forest, QC J1N 1S3 819-563-0353 Qué-Pousse - St-Constant 6264 Route 132 Ste-Catherine, QC J0L 1E0 450-635-4881 Qué-Pousse - St-Jérôme 709A 14e Ave Sud St-Antoine, QC J7Z 4B8 450-436-3803

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Rap Hydroponique 5700, rue Martineau Local 7 Saint-Hyacinthe, QC J2S 8B1 450-768-5188 Sherbrooke Hydroponique 3545 King Est Sherbrooke, QC J1G 5J4 819-829-9299 Simplement Vert 8B Georges-Gagne Delson, QC J5B 2E1 514-913-8378 Sonador Horticulture Inc. 819-479-2941 Summum Bioteck 2100 Ontario Est Montréal, QC H2K 1V5 St-Jean Hydroponique 747 rue St-Jacques St-Jean-Sur-Richelieu, QC J3B 2M9 450-346-9633 Un monde sans terre 565 Beausejour Alma, QC G8B 5V3 418-480-3274 Univert 4 Saisons 2100 Ontario Est, Montréal, QC H2K 1V5 514-527-2226 Val d’Or Hydroponique 1261 3e Avenue Val d’Or, QC J9P 1V4 819-825-6575 Vinexpert d'l'est 6384 Beaubien Est Montréal, QC H1M 3G8 514-354-8020 XXXtractor Inc. 1228 St. Marc Montreal, QC H3H 2E5 514-931-4944 www.xxxtractor.com MY


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À venir en

novembre / décembre 2010

ARTICLES

Démystifiez l’épidémie silencieuse touchant le jardinage d’intérieur Daniel Wilson emprunte le chemin des petits animaux ravageurs et nous éclaire sur leurs effets nuisibles sur l’homme et l’environnement. Petits fruits à volonté ! : La culture des fraises d’intérieures L’un des défis les plus stimulants du jardinage d’intérieur est la production de fruits et de légumes hors saison. Dr. Lynette Morgan vous guide au travers d’une récolte de fraises réussies et délicieuses pour vous nourrir pendant l’hiver. Simon dit : « Pousse » Communiquez avec notre nouvel expert en résidence Simon Hart en cliquant sur le bouton « Simon dit » sur maximumyield.com. Posez-lui votre question en ligne et regardez pour sa réponse dans la prochaine colonne « Simon Dit ». Avez-vous souscrits au E-Bulletin mensuel Maximum Yield? Si c’est le cas vous savez que chaque publication déborde des dernières nouvelles locales et internationales, des conseils d’experts, commentaires de site web, mises à jour de concours, nouvelles brèves, détails d’événement et beaucoup plus. Si vous n’avez pas encore souscrit, qu’attendez-vous? Inscrivez-vous dès maintenant en visitant http://maximumyield.com/ newsletter.php L’édition de novembre / décembre de Maximum Yield sera disponible GRATUITEMENT dès le 1er novembre chez plusieurs détaillants de jardinage d’intérieur sélectionné au Canada et sur le site maximumyield.com

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Le saviez-vous? 1

L’épaisseur des racines est influencée par la température; par exemple, les racines minces sont le résultat d’une température plus chaude, bien que cela puisse varier un tant soit peu selon l’espèce.

Les systèmes racinaires mycorhiziens augmentent la surface d’absorption des racines de 10 à 1000 fois, améliorant, de façon importante, la capacité de la plante à utiliser les ressources présentes dans le sol.

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Les bleuets s’autofécondent et, parce que les différentes variétés de bleuets ne mûrissent pas toutes en même temps, un jardinier qui cultivent plusieurs espèces peut prolonger la saison et obtenir des rendements plus importants.

Les plantes arrosées avec de l’eau froide peuvent subir un choc mortel. Dans les serres, surtout en hiver, arrosez toujours les plantes avec de l’eau que vous aurez réchauffée à la température de la pièce.

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Les champignons mycorhiziens doivent toujours être compatibles avec les fongicides utilisés pour traiter les semences ou appliqués sur les pousses.

La coiffe se compose de cellules caractérisées par une courte durée de vie, lesquelles contiennent de gros grains d’amidon (statolithes) qui, sous l’action de la gravité, se déplacent dans la partie inférieure des cellules.

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6

Une fois les arbrisseaux plantés, vous devrez attendre deux ou trois ans avant votre première récolte de bleuets; donc, aucun émondage pendant les premières années.

Les fluorescents T-5 sont idéals pour les semences et les clones.

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