Ce guide a été conçu pour vous aider à mieux découvrir et comprendre Mayotte !
Ainsi, un large panorama de l’île y est brossé, de son histoire particulière en passant par la faune et la flore insulaires. La gastronomie et les coutumes des Mahorais sont également abordées, ainsi que des idées de balades, pour partir à la rencontre du 101ème département hors des sentiers battus.
Afin de vous aider dans votre installation sur l’île, quelques bonnes idées et penses bêtes vous sont également proposés.
Bienvenue dans l’île au lagon
Une destination authentique à découvrir
Mayotte, carrefour d’influences
Fani Maoré, le nouveau volcan
Parlons shimaoré
Les oiseaux de Mayotte
Les animaux de Mayotte
La flore mahoraise
S’installer à Mayotte
Le logement
Halo Raziné ! allond danser
L’agenda de l’année La gastronomie mahoraise
Les fruits de Mayotte
Les légumes de Mayotte
Mayotte, entre terre et mer
Top 5 des balades
Top 10 des sites
Top 10 des plages
Lagon de Mayotte, une richesse naturelle
Infos pratiques
La barge et l’amphidrome
Les taxis
Le calendrier scolaire 2023-2024
L’annuaire, numéros utiles(secours, pharmacies, horaires des marées...)
Les arbres de l’île
Le maki et la tortues, deux emblèmes
Les épices de Mayotte
Les poissons de Mayotte
Plonger à Mayotte
Les rois et reines du lagon
Les rencontres exceptionnelles
Et sur terre ?
DANS L’ÎLE AU LAGON
Une destination authentique à découvrir
L’île de Mayotte est un petit bout de France en plein océan Indien. Cette destination authentique à découvrir est située à 8.000 kilomètres de la métropole, à mi-chemin entre les côtes malgache et africaine. Mayotte est composée de deux îles principales qui ont pour écrin l’un des plus beaux et plus vastes lagons coralliens au monde. 1.500 km² de lagon, délimités par une double barrière récifale de 160 km de long, entrecoupée par une dizaine de passes, dont la plus connue est la passe en S. Une eau limpide qui laisse entrevoir des coraux multicolores, des poissons exotiques polychromes, des tortues en train de brouter paisiblement les herbiers. Une vingtaine de petits îlots flottent à l’intérieur de ce magnifique lagon, un bonheur pour les plaisanciers, mais aussi un havre de paix pour la vingtaine d’espèces de mammifères marins qui s’y promène en toute quiétude, comme les dauphins, baleines ou dugongs. Mais la nature n’est pas en reste, avec une riche densité de faune et de flore. L’île est parfumée par la douce odeur de la fleur d’ylang-ylang, de jasmin ou de vanille. Au travers de promenades, il est possible de croiser des makis, petit lémurien à forte présence sur l’île. Sur terre ou en mer, l’île hippocampe vous fera découvrir toutes richesses au fil des jours.
Mayotte est une île forte de son histoire. Au fil des décennies l’île et ses habitants a évolué depuis son origine, située entre le Ve et le VIIIe siècle d’origine bantoue. La culture swahilie et la religion musulmane aurait été importée par les différentes invasions. Les premiers européens auraient débarqué à Mayotte vers le XVe siècle, en utilisant l’archipel comme point de ravitaillement sur la route des Indes.
Le 25 avril 1841, avec l’objectif d’écarter les attaques extérieures, le sultan cède l’île de Mayotte à la France, représentée par le Commandant Passot. A cette date, Mayotte devient protectorat français. En 1946, l’archipel obtient le statut de Territoire d’Outre-mer, la commune de Dzaoudzi est nommée chef-lieu. Par la suite, en décembre 1974, un référendum portant sur l’indépendance des îles des Comores est organisé et il témoigne de la volonté de Mayotte de rester au sein de la République française. En février 1976, les habitants sont de nouveau consultés et réaffirment leur volonté de rester français. En 2001, une loi réaffirme l’appartenance de Mayotte à la République et dote l’île du statut de « Collectivité Départementale ».
L’histoire de Mayotte continue en 2009, où les habitants ont été appelés aux urnes, dans le cadre d’une consultation. Ils s’expriment alors en faveur de la départementalisation. Depuis 2011, la collectivité départementale de Mayotte est érigée en une collectivité qui prend le nom de « Département de Mayotte ».
Mayotte, carrefour d’influences
Mayotte est incontestablement une destination de rêve au décor de carte postale, mais elle est plus encore. L’île dégage une subtile harmonie entre les traditions musulmanes, africaines, malgaches et françaises. Sur cette terre française de l’hémisphère sud, tout le monde se dit bonjour. L’entraide, appelée ici « musada », est l’un des piliers fondateurs de la tradition mahoraise. À Mayotte le temps semble s’être figé. Les habitants communiquent de plus en plus en français entre eux, mais les langues locales, le shimaoré et le kibushi, sont très pratiquées. De même, les Mahorais conservent un mode vestimentaire atypique, s’habillant à la mode occidentale un jour, puis en habits traditionnels le lendemain. Les femmes portent un salouva dont elles s’enveloppent le corps et un kichali qu’elles placent sur leur tête.
La touche finale des mahoraises se nomme le m’sindzano, masque de beauté à base de bois de santal. Les hommes eux portent le boubou avec un kofia, un petit chapeau brodé issu de l’Islam. Car, il faut savoir que Mayotte est le seul territoire français à être habité par une population à majorité musulmane. Cette religion aurait été apporté par des marchands arabes venant de la côte swahilie ou du golfe Persique. La première mosquée de Mayotte fut bâtie à Tsingoni sur la côte ouest de l’île en 844 après l’Hégire (soit 1466 après J.C.), cela fait donc de cette mosquée, la plus ancienne de France. Ici, l’héritage appartient entièrement à la femme. Par ailleurs, du fait de ses croyances animistes léguées par ses origines africaines et malgaches, il consulte régulièrement les esprits, les djinns ou les fundis, des maîtres dans la guérison et les voyances, mais n’hésite pas en parallèle à consulter un médecin occidental.
Géographie de l’île
Mayotte est une île située dans l’Océan Indien, au carrefour de l’Afrique et de Madagascar. Géographiquement, l’île fait partie de l’archipel des Comores. D’origine volcanique, elle est
composée de deux îles, Petite-Terre et Grande-Terre et les deux terres sont éloignées de moins de deux kilomètres. Chacune des deux îles possède ses propres caractéristiques. D’un côté, Petite-Terre, est principalement plate, avec la Vigie et ses 203 mètres d’altitude. A ses côtés, se trouve l’ancien cratère du volcan Dziani, vestige qui s’est formé il y a plusieurs milliers d’années. D’un autre côté, on retrouve Grande-Terre, qui quant à elle, est riche de différents paysages. Surnommée l’île hippocampe par sa ressemblance au poisson. Plages, montagnes ou encore forêts denses, il y en a pour tous les goûts. Le mont Bénara, à 660 mètres d’altitude, est un mont et le point culminant de l’île aux parfums. Le Choungui est reconnaissable à son sommet arrondi, il culmine à 593 mètres. Toutes les communes de l’ile, sauf une exception, offrent des plages de sable noir ou blanc, du nord au sud, en passant par les côtes est et ouest. L’une des richesses de Mayotte est sa densité de forêt, présentes sur plus de 10.700 hectares.
Des découvertes au départ de l’île aux parfums
Mayotte est une île qui offre des possibilités de voyages à ceux qui aiment découvrir le monde. Avec son implantation dans le sud-ouest de l’océan Indien, à proximité de Madagascar, des Comores, de la Tanzanie et de la Réunion, les amateurs de voyages n’auront qu’à en profiter ! En peu de temps de vol, vous pourrez découvrir les richesses du bassin qui n’attendent plus que vous !
Pour se rendre sur l’île voisine de Madagascar, des vols en direction de Nosy Bé, Majunga et Diego Suarez sont proposés depuis l’aéroport international de Pamandzi. Au plus proche du 101e département français, se trouvent les Comores, riches de ces trois îles, Grande Comores, Anjouan et Mohéli. Des vols et bateaux sont programmés au départ de Mayotte. Pour ceux qui préfèreront découvrir le continent africain, vous pourrez réserver un vol en direction de la Tanzanie ou du Mozambique. Les voyageurs qui eux, voudront découvrir un autre territoire français, direction La Réunion ! Depuis l’île Bourbon, la possibilité des voyages s’agrandit encore, notamment en direction de l’île Maurice ou des Seychelles. En résumé, Mayotte est à la porte de nombreux pays, peuples et découvertes riches pour tous les goûts.
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Fani Maoré, le nouveau volcan
En mai 2019, un nouveau volcan sous-marin a été découvert au large de Mayotte, nommé « Fani Maoré ». « La plus grande éruption sous-marine jamais documentée », rapporte les scientifiques. Pendant cinq ans, plusieurs centaines de séismes ont été recensés au travers de l’île. Les scientifiques révèlent que la raison de ces séismes, pour certains de haute intensité est une éruption sous-marine hors norme. Les études ont mené à découvrir un volcan situé à 3.600 mètres de profondeur, à environ 50 km au large des côtes.
L’apparition de ce volcan a eu pour conséquence un affaissement de l’île, marqué par la perte de vingt centimètres au niveau de Petite-Terre et d’environ quinze à l’Ouest. Un contexte qui a favorisé la mise en place du réseau de surveillance volcanique et sismologique de Mayotte (Revosima), avec pour but de mieux protéger la population. Une naissance, qui est en réalité une première dans le monde.
50 kms
2 700 m du sommet du volcan à la surface
3 500 m du fond marin à la surface
Fani Maoré
Petite Terre
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QUI SOMMES-NOUS ?
Nous somme des passionnés de voyage de père en fils depuis les années 70, nous avons 4 agences de voyages basées à Mayotte. Nous offrons une large gamme de services de réservation de vols et de vacances organisées, avec un engagement fort pour la satisfaction de nos clients Nos destinations couvrent de nombreuses régions de l'océan Indien, de l'Afrique, du MoyenOrient, de l'Asie et de l'Europe. Grâce à notre service personnalisé, nous pouvons vous garantir des vacances de rêve vers des destinations exotiques et inoubliables. Embarquez avec nous pour votre prochain séjour.
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PARLONS LES LANGUES MAHORAISES !
La base en shimaoré
- Bonjour : Jéjé
- Bonjour (à un aîné) : Kwezi
- Ça va ? : Wa fétré ?
- Ça va bien : Ndjema / Fétré
- Bienvenue : Karibou
- Merci : Marahaba
- Combien ça coûte ? : Kissajé… ?
- Où est ? : … Havi ?
- Monsieur : Mogné
- Madame : Bouéni
- Blanc : Mzungu
- Je t’aime : Ni si houvendza
- À droite : Potroni
- À gauche : Kumeni
- Aujourd’hui : Léo
- Beaucoup : Nyengui
- Bon appétit : Stéréhi
- Bonheur : Réhéma
- Bonne nuit : Uku wa hairi !
- C’est bon : Isijiva
- C’est gros : Lyo Bolé
- C’est joli : Ndzouzouri
- C’est petit : Lyo Titi
- Cannelle : Darasini
- Chambre : Fuko
- Chez moi : Dagoni
- Croyant (Homme) : Djaoula
- Curcuma : Dzindzano
- Demain : Méso
- Docteur : Dukutera
- Doucement : Volévolé
- Eau : Maji
- Enfant : Mwana
- Etoiles : Nyora
- Faire : Ufanya
- Fils, fille : Mwana
- France : Farantsa
- Fruit à pain : Frampé
- Fruit de la passion :
En shimaoré :
Zéro Cavou
Un Moja
Deux Mbili
Trois Traru
Quatre Nné
Cinq Tsano
Six Sita
Sept Saba
Huit Nané
Quelques mots : Les chiffres
Neuf Shendra
Dix Kumi
Barabadjini
- Goyave : Pwera
- Hier : Vojona
- Hôpital : Lapitali
- Ici : Vanu
- Il y a quelqu’un ? : Hodi !
- J’ai chaud : Nisouana hari
- J’ai froid : Nisouana baridi
- J’ai mal : Nisi kodza
- Je ne me sens pas bien : Tsisi fétré
- Jour : Asoubwihi
- Jusqu’à : Ata
- Là-bas : Houlé
- Lune : Mwezi
- Mal fait : Magnégné
- Manger : Ula
- Manioc : Muhogo
- Matin : Asubuhi
- Médicament : Dalao
- Mer : Bahari
- Mère : Mama
- Métropolitain : Mzungu
- Midi : M’Tsana
- Non : Anha
- Nuit : Uku
- Oignons : Baswili
En kibushi :
Zéro Cavou
Un Arèkii
Deux Aroyii
Trois Télou
Quatre Éfatra
Cinq Dimii
Six Tchouta
Sept Fitouu
Huit Valou
Neuf Sivii
Dix Foulou
- Oui : Ewa
- Pain : Dipé
- Pas du tout ! : Hata
- Pastèque : Trongo Maji
- Père : Baba
- Peut-être : Ladda
- Piment : Poutou
- Pirogue : Laka
- Pluie : Vua
- Poivre : Vilivili
- Pomme cannelle : Konokono
- Quoi : Trini
- Savon : Subani
- Se laver : UDzihosa
- Soleil : Jua
- Stop : Bass
- Tamarin : Uhaju
- Terre, Monde : Dunia
- Tout de suite : Kamwé
- Travail : Hazi
- Un peu : Pavi
- Vanille : Lavani
- Vent : Péco
- Viens : Ko
- Vite : Haraka
- Voleur (au) : Haraka mwidzi !
- Vraiment : Swafi
61 10 91
69 60 68 60
69 60 26 41
63 72 63
61 59 10
69 61 80 60
148 espèces de volatiles sont observables dans le 101ème département. Certaines sont migratrices. D’autres sont endémiques ou nicheuses. Voici une liste non exhaustive de ces oiseaux que vous trouverez peut-être sur votre chemin.
Crabier blanc
En danger d’extinction à l’échelle mondiale, ce héron niche en colonies dans nos mangroves. Le Crabier blanc est reconnaissable par son plumage blanc et son bec bleu en période de reproduction. Attention, son cousin le Héron gardeboeufs lui ressemble énormément à la différence que le bec de ce dernier est jaune.
Râle de Cuvier
Cet oiseau sait se faire très discret en se déplaçant au sol dans la végétation dense des zones humides intérieures de l’île. Connaître son chant permet de le repérer beaucoup plus facilement. Pourtant considéré comme disparu il y a peu, sa reproduction a été confirmée sur Mayotte en 2016.
Souïmanga de Mayotte
Le Souïmanga est l’une des trois espèces endémiques de l’île. Il est parfois identifié à tort comme un colibri. En effet, son comportement de nectarivore et ses couleurs exotiques, le rapproche énormément de cette famille d’oiseaux. Un regard attentif sur les arbres à fleurs, présents dans la plupart des jardins, permet d’observer facilement cette espèce.
Faisant partie des trois espèces endémiques de Mayotte, le Drongo est typiquement forestier. On le retrouve dans la plupart des forêts naturelles intérieures de l’île. Il parcourt le sous-étage des arbres pour se nourrir de cigales qu’il capture à l’aide de son bec. Facilement identifiable, cet oiseau noir possède une queue caractéristique. Ces fiches ont été réalisées par l’association
Drongo de Mayotte
Petit-duc de Mayotte
De la famille des hiboux, le petit-duc de Mayotte est un oiseau nocturne endémique de l’île. En journée, il se cache dans des amas de feuillages ou de lianes ce qui le rend très discret. Son chant composé de 5 à 6 répétitions de “Hou hou” permet de l’identifier beaucoup plus facilement. Son régime alimentaire est principalement composé d’insectes.
Si Mayotte n’abrite pas de grands mammifères à l’instar de ses voisins africains, l’île possède toutefois une diversité animale originale. Les impressionnantes scolopendres ou les graciles néphiles, ces fines araignées très répandues, font partie des incontournables. Mais certains animaux sont presque devenus des symboles locaux, c’est le cas du maki de Mayotte, de la roussette ou des geckos.
Roussette, Dremela
La roussette est une grande chauve-souris dont la taille varie entre 1 m et 1,4 m d’envergure pour un poids d’environ 700 grammes, ce qui en fait une curiosité de l’archipel des Comores où elle est endémique sur trois îles. Bien qu’elle soit une chauve-souris, on peut l’observer aisément durant la journée. Son heure de prédilection reste toutefois la fin de journée où elle est particulièrement active. Et contrairement aux idées reçues dont souffre cette espèce, celle-ci est frugivore.
Gecko
Tangue, Landra
Le landra est une espèce de petits mammifères de la famille des Tenrecidae. Cet insectivore terrestre couvert de piquants a l’apparence d’un hérisson commun, bien qu’il en soit très éloigné. Originaire de Madagascar, il a été introduit comme source de nourriture dans certaines îles de l’océan Indien dont Mayotte. Sa chair est très appréciée en plat cuisiné et sa chasse est règlementée.
Caméléon, Tarondro
C’est un reptile diurne. Le mâle est plus grand que la femelle et la queue représente un peu plus de la moitié de sa longueur totale. Le mâle est de couleur verte (parfois grisâtre) qui est variable en fonction du milieu. La femelle quant à elle est généralement plutôt jaunâtre, avec néanmoins des variations de couleur en fonction des individus. Il fréquente la forêt, les jardins, les arbustes isolés. Cette espèce ovipare pond de 6 à 12 oeufs par pontes, dans un trou creusé dans le sol par la femelle.
Le gecko diurne à poussière d’or est une espèce originellement endémique du nord de Madagascar. Elle a été introduite dans l’archipel des Comores et à La Réunion. Ces animaux sont insectivores, mais peuvent parfois s’aventurer dans une cuisine ou une terrasse...
Scolopendre
La scolopendre, issue de la même famille que les mille-pattes est un animal nocturne. Elle peut posséder plus de cinquante paires de pattes. D’une nature plutôt craintive, mais dès qu’elle se sent du danger, elle peut attaquer et mordre. Alors, soyez prudents !
Jasmin
Jasminum. Le jasmin est, avec la rose, pour ce qui est des espèces odorantes et capiteuses, une des deux fleurs reines de la parfumerie. Il compte beaucoup d’espèces. Le jasmin blanc ou jasminum officinale ou encore jasmin officinal est une plante grimpante vivace originaire du pied de l’Himalaya.
Frangipanier
Plumeria, également nommé frangipanier, est un genre botanique se composant principalement de buissons et d’arbres feuillus originaires d’Amérique centrale. Le nom commun “frangipanier” vient de celui d’un marquis italien du XVIème siècle. Dans les conditions tropicales, la plante peut atteindre 10m de haut et nécessite peu d’entretien.
Bougainvillier
Bougainvillea est un genre d’arbustes de la famille des Nyctaginaceae. C’est une plante grimpante originaire d’Amérique latine. Selon les espèces, et s’il est cultivé en pleine terre, il peut atteindre 5 à 8 m de haut. Le nom bougainvillier provient de l’explorateur Bougainville né le 12 novembre 1729 qui en rapporta pour la première fois du Brésil au 18ème siècle.
Orchidées
Orchidaceae. Les Orchidées ou Orchidacées forment une grande famille de plantes monocotylédones. C’est une des familles les plus diversifiées, comptant plus de vingt-cinq mille espèces, réparties en huit cent-cinquante genres. À Mayotte, on parle d’orchidées des manguiers, la plante grimpante le long du tronc du célèbre arbre fruitier.
Allamanda
Allamanda cathartica est un arbuste grimpant de la famille des Apocynaceae, originaire d’Amérique du Sud tropicale. À La Réunion, outre le terme allamanda, coupe-trompette d’or et monette sont aussi employés. C’est une belle grimpante de croissance rapide qui se couvre de larges fleurs d’un beau jaune éclatant.
Vanille de Humblot
Vanilla humblotii. Plante indigène caractéristique de la forêt naturelle sèche et littorale. C’est une liane à feuilles réduites, sa tige peut être de couleur vert grisâtre à vert brunâtre et son diamètre peut atteindre 3 cm. Espèce protégée par arrêté préfectoral.
Ylang-ylang
Cananga odorata. L’ylang-ylang est un arbre de la famille des Annonacées, originaire d’Asie du Sud-Est. On le cultive pour ses fleurs dont on extrait par distillation une huile essentielle très utilisée en parfumerie. La distillation des fleurs fraîches se fait dans des alambics qui permettent d’isoler plusieurs fractions d’huile et peut durer jusqu’à 20 heures. Les meilleures fractions sont recueillies dans les deux premières heures.
Hibiscus
L’hibiscus (du grec hibískos, signifiant guimauve) est un genre de plantes à fleurs annuelles ou vivaces qui comporte plusieurs centaines d’espèces.
Baobab
Le Baobab ou « Mbouyou » en shimaore, est un véritable symbole. L’île abrite deux espèces différentes de cet arbre : le baobab africain et le baobab malgache. Reconnaissables à leurs troncs majestueux et leurs modestes racines, ils peuplent tout le long du littoral Sud de l’île. Ses fruits, appelés pains de singe, sont des graines parfois imposantes recouvertes d’une sorte de velours.
Palétuviers
Les palétuviers sont les arbres qui constituent la mangrove mahoraise. On les trouve au bord des rivages marins de l’île. Il en existe 7 espèces à Mayotte. Lorsque la marée est haute, leurs racines sont recouvertes. Ils supportent l’eau salée grâce à un système de racines aériennes.
Bambou
Les bambous, emblématiques de la culture mahoraise, peuplent le long des routes du Sud. Il était autrefois utilisé pour construire les maisons traditionnelles mahoraises. Il était aussi utilisé comme récipient. C’est un bois flexible et résistant. Ils étaient aussi utilisés pour construire des bangas, lieu d’habitation des jeunes garçons célibataires après leurs pubertés.
Kapokier
Le Kapokier, aussi appelé fromager, est un arbre géant. Il peut servir d’abri aux roussettes, attiré par ses fruits et fleurs. Ses fruits libèrent une fibre blanche une fois mûr : le Kapok. Ses fibres étaient auparavant utilisées pour rembourrer les matelas, mais servait aussi pour l’isolation thermique.
Caféier
Le Caféier est un arbrisseau pouvant atteindre jusqu’à 4 mètres. Il produit des fruits appelés cerises, qui deviennent rouges lorsqu’elles sont mûres. Elle renferme deux petites graines, qui sont les graines de café. Les caféiers poussent dans les endroits humides et ombragés de Mayotte.
Badamiers
Le badamier est un arbre emblématique mahorais. M’gnamba en shimaore, on peut le retrouver dans les endroits frais et humides, comme au bord des rivières. Son fruit est la noix de badame ou amande tropicale. Il est violacé. A l’intérieur, se trouve un noyau dur et une amande comestible, qui au niveau du goût ressemble à la noisette.
Tulipier du Gabon
Le Tulipier du Gabon est un arbre qui peut atteindre jusqu’à 25 mètres de haut. Ses fleurs orangées sont remplacées par des fruits où l’intérieur est rempli de graines. Cet arbre pousse dans les forêts humides. Sa canopée est composée de feuilles vert foncé sur lesquelles poussent les fleurs. Il menace les forêts primaires de Mayotte. Il est très envahissant et se multiplie à vitesse grand V. Ses graines, avec des petites ailes, se trouvent dans les fruits à coque produit par l’arbre. Avec le vent, certaines peuvent se retrouver jusqu’à 3 kilomètres de leur point de départ.
LE MAKI ET LA TORTUE MARINE, DEUX EMBLÈMES
Les makis et les tortues marines font partis des animaux emblématiques de l’île.
Le deuxième animal emblématique de l’île est une espèce à carapace : la tortue marine ! L’île aux parfums présente de nombreux avantages pour ces animaux dont celui d’être une destination de reproduction et un lieu d’alimentation. Cinq espèces de tortues marines sont présentes dans les eaux du lagon.
Le Maki, (komba) , est un primate lémuriforme considéré comme une variété du Lémur fauve (Eulemur fulvus) de Madagascar. On le retrouve sur l’île de Mayotte, au nordouest de Madagascar et aux Comores. Ses petits animaux poilus sont présents sur tout le terrtitoire, il est possible d’en rencontrer ces petits animaux à poils aux abords des plages, en randonnée ou tout simplement dans son village. Espiègle, au regard perçant, le maki évolue et se repose majoritairement dans les arbres en petit groupe d’une dizaine d’individus. Curieux, il n’est pas rare qu’il s’aventure à approcher l’homme pour si vous tendez un moreau de banane ou de mangue. Animal arboricole, il vit au sein des forêts. Il mesure jusqu’à 50 cm et possède une queue touffue de plus de 50 cm. Malheureusement menacé de disparition, sa population aurait chuté de plus de 40 % entre les années 70 et 2020, avec pour principale cause, la déforestation croissante de l’île, qui réduit son habitat naturel. Le Maki de Mayotte est une espèce protégée depuis de nombreuses années.
Deux espèces de tortues marines peuvent être facilement rencontrées, la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata). La première se nourrit principalement d’herbes marines. On la reconnait à ses formes arrondies, sa belle carapace avec de larges écailles et à son museau court et arrondi. Ces tortues peuvent mesurer jusqu’à 1m50. Elle est présente sur les platiers et herbiers peu profonds, se nourrissant principalement d’herbes marines. Il est possible de l’apercevoir sur les récifs coralliens lorsqu’elle se repose. La seconde tortue, imbriquée, est une plus petite tortue, reconnaissable par son bec pointu et ses écailles imbriquées. Elle consomme La tortue imbriquée consomme des mollusques, des crustacés ou encore des coraux mous. En conséquence, on la trouve moins souvent sur les platiers, mais plutôt sur les tombants et dans les zones riches en corail.
S’INSTALLER À MAYOTTE
Vous avez décidé de vous installer à Mayotte ? Direction l’aéroport de Roissy – Charles de Gaulle et hop dans l’avion ! Quelques heures plus tard, vous atterrissez sur l’île aux parfums. Une fois les valises récupérées, il est l’heure de partir à la découverte de l’île, de trouver un nid douillet et de se lancer dans sa nouvelle vie ! Karibu Maoré !
LE LOGEMENT
Habiter à Mayotte
Trouver un logement à Mayotte peut être un réel parcours du combattant. Depuis votre lieu de départ, où sans connaitre le territoire, il se peut que vous soyez confronté à des difficultés. Au fil des années, les possibilités de logements et le parc immobilier disponible sur l’île ont beaucoup évolués. Plusieurs possibilités s’offrent à vous, comme passer par une agence, directement entre particuliers ou déléguer le dossier à une structure spécialisée. Malheureusement à Mayotte, les demandes sont plus nombreuses que les offres et la colocation est souvent la bonne solution. Quelques agences immobilières ou de relocation pourront vous aider dans la recherche votre habitation.
L’eau et l’électricité
Une fois que vous avez trouvé votre nid douillet, il faut souscrire à un contrat d’eau et d’électricité. Le seul distributeur d’eau potable à Mayotte est la société mahoraise des eaux (SMAE). Deux options existent pour souscrire un contrat d’eau : l’inscription en ligne ou l’inscription sur place, à Kawéni. Pour l’inscription en ligne, il suffit de se rendre sur le lien ci-après : https://www.mahoraisedeseaux. com/nouvel-abonnement afin de compléter le formulaire et suivre les indications. Vous pouvez également vous rendre à l’accueil clientèle de la SMAE pour souscrire un contrat. N’oubliez pas de télécharger et de remplir le dossier d’abonnement avant de vous présenter (disponible sur le site internet de la Mahoraise des eaux). Les différents documents requis pour l’abonnement sont un contrat de bail (pour les logements à titre gratuit, le propriétaire doit fournir une autorisation et une copie de sa pièce d’identité), une photocopie d’une pièce d’identité, le nom de l’ancien locataire ou numéro de compteur pour identifier le branchement. Une fois l’abonnement souscrit, vous recevrez le règlement de service, qui décrit les règles de fonctionnement du service de l’eau et les conditions particulières de votre contrat. À la signature du contrat, un montant forfaitaire correspondant aux frais d’accès au service et d’ouverture de compte sera facturé conformément à la tarification en vigueur.
Être connecté
Une fois l’eau souscrite, il est temps de créer un abonnement pour l’électricité. A Mayotte, un seul fournisseur d’électricité existe : Électricité de Mayotte (EDM). Vous pouvez directement souscrire à un nouveau contrat d’électricité depuis votre portail souscription. C’est simple et facile ! Quels sont les documents obligatoires pour souscrire à un contrat d’électricité à EDM ? Un numéro de compteur, une pièce d’identité (carte d’identité, carte de séjour, passeport), un justificatif de domicile (contrat de bail ou attestation sur l’honneur), un relevé d’identité bancaire, un index de consommation (si compteur actif), l’état des lieux d’entrée (si futur logement SIM) et le mandat de prélèvement complété. Sur l’île, de nombreux opérateurs téléphones sont présents tout comme en métropole, il est notamment possible de retrouver Orange, SFR et Only. Il est important de noter que l’indicatif téléphonique à Mayotte est le +262. Si vous souhaitez opter pour internet et la télévision à la maison, plusieurs possibilités s’offrent à vous, notamment l’abonnement par les opérateurs historiques de l’île, Orange ou SFR. Il existe plusieurs points d’accès gratuits au wifi sur l’île et des cybercafés proposent également d’accéder à internet. Si votre habitation ne permet pas l’accès à la télévision par internet, il reste la solution de s’abonner à Canal + par satellite ou à Parabole de Mayotte. Tous ces opérateurs confondus proposent des forfaits à différents prix.
L’assurance et la banque
Comme en métropole, s’assurer en tant que locataire est obligatoire. Pour les propriétaires de véhicules, leurs deux ou quatre roues sont également soumises à l’obligation de s’assurer. Diverses assurances sont représentées sur Mayotte, comme Groupama, Allianz, ou encore Prudence Créole.
Les services administratifs
La Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) est un organisme multi branches de droit privé, chargé d’une mission de service public. Elle recouvre des cotisations sociales et verse des prestations sociales sur le territoire. Créée en 1977, aujourd’hui, la Caisse fait partie du réseau nationale de la Sécurité Sociale. Elle est le seul organisme de sécurité sociale à Mayotte et gère cinq branches : recouvrement des cotisations sociales (Urssaf), assurance maladie (Cpam), risques professionnels (Carsat), allocations familiales (Caf) et assurance retraite (Carsat). La CSSM gère également l’accueil des exploitants agricoles par une délégation de la MSA d’Armorique. Elle a également délégué une partie du public de la MGEN.
Louer un véhicule
Ici, les embouteillages sont très fréquents, surtout pour se rendre ou sortir du chef-lieu, Mamoudzou. Pour se déplacer, sans emprunter les taxis, plusieurs solutions s’offrent à vous : acheter un véhicule ou en louer un. Deux ou quatre roues ? Pour voyager dans la périphérie de Mamoudzou ou même pour voyager entre Petite-terre et Grande-terre, un scooter sera à privilégier, car il vous permettra d’éviter les longs embouteillages omniprésents aux horaires pendulaires. Pour de plus grands trajets, une voiture est mieux adaptée. A vous choisir !
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Tél. 02 69 60 26 19
Du lundi au vendredi de 09h à 17h non stop Samedi de 09h à 13h
Les vagues du week-end s’échouent en douceur jusqu’au mercredi, où l’animation nocturne s’éveille peu à peu. Bien sûr, le lundi ou le mardi, il y aura toujours quelques bars sympas dans une ambiance détendue, mais la première soirée importante sur l’agenda des amateurs de sorties nocturnes reste le Zen Eat qui ferme à 5h, mais qui peut faire l’objet d’un “before” avant de se rendre au Koropa club, dans le quartier du même nom.
C’est le week-end que les soirées se multiplient un peu partout. On peut commencer dans un bar pour des soirées sympas qu’organisent, selon vos goûts, le Caribou et son bar à cocktail le Mermoz, le 5/5, des soirées au Camion rouge ou au Camion blanc et au Barakili ou au Quartz, mais aussiChez Cousin. Plus excentrés, on trouve le Bonito à Hamjago, de la musique malgache à l’Océan Bambo, Le Chato à Mouanatrindi. Depuis de nombreuses années, des soirées Sound Système d’Atomix, sans oublier celles de Doujah Sound (reggae) sont organisés au travers de l’île. Pour finir en discothèque, vous trouverez le Ningha sur Petite-Terre, ou entre Mamoudzou et Majicavo-Koropa, le Loft, le Bar Fly, le Mahaba ou le Koropa Club. Bien sûr, cette liste n’a rien d’exhaustive et nous nous excusons d’avance par ceux que nous aurions oubliés… Il ne s’agit que de quelques rayons, pour ensoleiller vos nuits tout au long de l’année !
UNE ILE MUSICALE
Les chants et danses sont quasi inséparables et nombreuses sont les expressions de la richesse culturelle de l’île. Le m’godro est la musique traditionnelle de Mayotte. Gabussi, m’kayamba et n’goma sont les instruments utilisés traditionnellement pour cette musique au rythme ternaire qui anime les soirées villageoises aux quatre coins de l’île. Dans ce registre, le chanteur de Bandrélé, Baco Ali et son groupe Tama music, sont les stars incontestables et incontestées de cette décennie. Également très populaire, le M’biwi est un chant accompagné de petites percussions en rythme, que les musiciens accompagnent à l’aide de tambours de machine à laver d’où résonne un son métallique. Exclusivement féminin, ce chant est accompagné de danses où les femmes se déhanchent, deux par deux, mettant ainsi – et malgré leurs salouvas traditionnels – tous leurs atouts corporels !
Les m’biwis traditionnels se chantent lors des mariages et il est donc question d’amour. Mais le style tend à se moderniser et il est désormais permis de traiter tous les sujets dans ces chants, et il n’est plus rare d’entendre des femmes dénoncer la polygamie ou parler prévention des maladies sexuellement transmissibles. Toujours dans le registre traditionnel, le chigoma est également très populaire. Il trouverait ses origines à Zanzibar, des esclaves qui pratiquaient cette chorégraphie traditionnelle pour se détendre, mais surtout pour se retrouver ensemble. Le chigoma se danse à plusieurs, en cercle et en file indienne, sur un rythme langoureux ponctué par des mouvements saccadés, rapides et courts. Comme toujours, les sons des percussions joués par quelques musiciens virtuoses au milieu des danseurs donnent le ton. Le chigoma et le m’biwi sont dansés lors des cérémonies de mariages surtout, mais aussi pendant des événements socialement marquants et culturellement importants. Aucune manifestation politique, aucune inauguration ou visite de personnalité ne se déroule sans accompagnement musical. Si ces traditions restent bien ancrées, et ce malgré la modernisation accélérée des modes de vie, la jeunesse s’ouvre au monde. Nombreux sont les groupes de rap et de rock à animer des concerts sur les scènes locales. Les noctambules sont également amateurs de musiques de la région, que ce soit de La Réunion ou de Madagascar. Le maloya est très apprécié, mais les artistes malgaches et leur salegy endiablé remplissent les stades lors de leurs fréquentes tournées sur l’île. De nombreux artistes mahorais se sont fait connaitre grâce à leurs musiques, comme Zily, Meiitod ou Terrel Elymoor. De plus en plus, la musique mahoraise se fait connaitre, un bon moyen de faire connaitre l’île et ses multiples facettes.
Les grands événements
Chaque année, de grands rendez-vous sont annoncés par les collectivités et les associations. Ci-dessous, une liste non-exhaustive des grands événements de Mayotte :
Trophées «Sportif de l’année» - Février - Mamoudzou
Trophées Mahorais de l’Entreprise - Mars - Mamoudzou
Festival des Arts traditionnels de Mayotte (FATMA) - Avril - Mamoudzou
Kariboom – Mai / Juin – M’tsangabeach (Sada)
Kayamba – Mai – Bandrélé
Maoré Jazz Festival – Mamoudzou
Festival international de l’Image sous-marine de Mayotte (Fiismm) – Mai - Mamoudzou
Course de pneus – Juin - Mamoudzou
Élection Miss Mayotte – Août - Mamoudzou
Salon du tourisme – Septembre – Mamoudzou
SANAA, le Festival international des arts de Mamoudzou - Septembre - Mamoudzou
Trophées de l’environnement - Octobre – Mamoudzou
Festival Laka & course de pirogues – Novembre – Mayotte
Pour se restaurer, rien ne vaut à Mayotte l’atmosphère bon enfant des mamas brochettis. Des femmes installées aux abords des routes et préparant des brochettes de viande ou des ailes de poulet très prisées, peu chères et appelées les mabawas
Ici les brochettes sont servie avec du poutou (piment) et des bananes, du manioc ou du fruit à pain frits, le dépaysement est total.
Cela étant dit, il est possible aussi de trouver à Mayotte une authentique cuisine malgache, chinoise, ou bien sûr mahoraise ! Le riz y tient une place de choix, de même que le lait de coco et, bien sûr, les épices.
Parmi les plats phares de la gastronomie locale le mataba (brèdes de manioc mijotées au lait de coco), le pilao (riz cuisiné avec des morceaux de viande et des épices), le mtsolola (banane verte et viande ou poisson mijotés dans un bouillon), le kangué (plat à base de viande de bœuf bouillie) ou encore le romazava, hérité de Madagascar (bouillon de viande et de brèdes mafanes).
Un univers de saveurs mahoraises
Qui a dit que la seule cuisine locale consiste en Manioc, et mabawa/brochettes ?
Si vous n’avez encore jamais entendu parler du Massango, d’une M’katré Wafoutra, d’un M’Bouyou ou d’un Bengani, il est encore temps de vous mettre à la page, ne serait-ce que de passage sur l’île aux parfums pour la semaine !
Au cœur du quartier qui en porte le nom, le restaurant Le Boboka se tient caché et cultive son aspect discret, réservé aux connaisseurs…
Les jus de fruits frais sont faits maison, comme ce jasmin qui embaume les alentours : un moment de détente en sa simplicité toute locale, que vous propose Abdoul, dans un festival de rougail, de requin, de brèdes, de cardamome, de dorade, de Mataba ou de viande Kino…
Effectivement, un petit goût de revenez-y quand on quitte cette table, avec une bonne tranche de sourire, comme une tranche de fruit à pain !
Corossol, Konokono en shimaoré
Le corossol, appelé aussi corossol épineux, ou encore cachiment, comme d’autres fruits des arbres du genre Annona, est le fruit du corossolier. La chair du corossol est comestible et a un goût à la fois sucré et acidulé.
Carambole, Uhaju wa shihindi
La carambole est un fruit exotique présent sur les étals toute l’année. Sa jolie forme étoilée, une fois découpée, en fait un élément décoratif pour les assiettes. Mais elle est également délicieuse à consommer, et sa richesse en vitamines en fait un véritable concentré d’énergie.
Pomme cannelle, Konokono matso
Le fruit de l’arbre Attier est gros comme une pomme. Sous ses écailles dures se trouve une chair blanche, tendre, sucrée et parfumée qui se mange telle quelle. Elle est criblée de pépins ronds et aplatis d’environ 1 cm de diamètre.
Litchi, Litshi
L’espèce d’arbre tropical Litchi chinensis a été introduite pour la production fruitière dans d’autres régions tropicales, notamment aux Comores.
Fruit de la passion, Il est issu de la grenadille (Passiflora edulis) qui est une plante grimpante de la famille des passiflores. Riche en vitamine A et vitamine C ce fruit est utilisé frais à consommer directement ou en salade de fruits, mousse, ou encore jus.
Fruit
à pain, Franpé
Le fruit de l’arbre à pain pousse sur des arbres pouvant atteindre 20 à 25 m, aux grosses branches et peu nombreuses. Sur chaque branche, les fleurs femelles donnent naissance à un fruit à peau verdâtres, pouvant aller de 1 à 3 kg. Ce fruit féculent est riche d’usages, il peut se cuisiner en beignet, frit, cuit à l’eau, au feu, etc.
Bilimbi, Uhaju
Le fruit Bilimbi peut ressembler à un petit cornichon. D’abord vert, il prend une coloration jaunâtre voir blanche à maturité, puis tombe. La chair, verte et juteuse, est très acide, mais permet d’assaisonner les plats et dans les achards. Production quasi permanente sur toute l’année.
Patate douce
La patate douce est une plante herbacée vivace, cultivée pour ses tubercules. La patate douce peut s’utiliser en mets salés, de façon similaire à celle de la pomme de terre : cuite à l’eau, au four ou bien frite ou sautée.
Bananes, Trovi
La banane est l’un des aliments de base de l’alimentation des habitants de l’île. Les différentes familles de bananes sont produites à Mayotte toute l’année. Il y en a différents types les plus grandes vertes appelées « trovi ». Ces dernières sont consommées grillées ou frites ou bouillies en tant que shaoula (c’est-à-dire les condiments qui accompagnent la viande).
Banane, Sindza ou trovi
Ce fruit est issu du bananier qui contrairement aux idées reçues n’est pas un arbre, mais une plante herbacée. Beaucoup de variétés de bananes sucrées, dont des endémiques, se retrouvent sur les étals des marchés, de quoi satisfaire tous les palais. La banane « baraboufaka » est l’une des plus grosses bananes que l’on peut trouver à Mayotte.
Mangue, Manga, Djoro “la mangue mûre”
La mangue est le fruit du manguier, grand arbre tropical de la famille des Anacardiaceae. Sa chair est jaune foncé, onctueuse et sucrée, avec un goût de pêche et de fleur. Selon les variétés ou lorsque le fruit est trop mûr, la chair devient parfois filandreuse.
Jaque, Fenesi
Fruit du jaquier, la pomme de jacque est une polydrupe pesant généralement plusieurs kilos (de 1 à 36 kg), fruit d’un arbre appartenant à la même famille que les mûriers, celle des Moraceae. La chair du fruit mûr, à odeur forte et sucrée (semblable à un mélange d’ananas et de mangue), peut être consommée crue ou préparée en confiture.
Ananas, Nanasi
De petite taille à Mayotte, ils sont juteux et très sucrés. Il est issu d’une plante xérophyte, originaire d’Amérique du Sud (nord du Brésil), d’Amérique centrale, et des Caraïbes. On le retrouve sur les étables des bouénis de décembre à mars.
Manioc,
A Mayotte, le manioc est cultivé sur toutes les parties de l’île, c’est également l’une des bases de la nourriture locale. Ici, les tubercules, mais aussi les feuilles, appelées « brèdes » sont consommés. En cuisine, il est possible de le préparer frit ou cuit à l’eau et il s’accompagnera parfaitement avec des brochettes de bœuf ou de mabawas. Le manioc peut se transformer en farine, pour préparer de succulents desserts.
Aubergine,
L’aubergine est une plante dicotylédone de la famille des Solanaceae, cultivée pour son légume-fruit. Le terme aubergine désigne à la fois, la plante et le fruit. Elles se cuisinent à la coco pour accompagner de la viande ou du poisson. Il est également possible de la préparer en rougail ou en accompagnement d’un plat.
Avocat, Zavuka
L’avocat est le fruit comestible de l’avocatier. C’est un fruit exotique, mais aussi un légume. Il a une saveur douce et exquise, rappelant des notes de noisette et possède une consistance tendre et crémeuse, ce qui permet sa combinaison avec n’importe quel aliment. Chaque année, plusieurs centaines de tonnes d’avocats sont produits sur l’île. Les avocats sont récoltés en fin de saison des pluies.
Cannelle, Mdarasini
Il existe deux sortes de cannelle. C’est un petit arbre à feuillage persistant et à l’écorce épaisse, irrégulière et très aromatique. Elle est originaire d’Inde et du Sri Lanka, mais on la retrouve aussi à Madagascar et au Brésil. Au-delà de ses vertus gustatives, elle possède de nombreux bienfaits pour la santé, et on peut l’employer pour soigner, ou tout du moins soulager, certains maux de tous les jours.
Dzindzano
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l’Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d’épices omniprésent dans la cuisine indienne. Il est également connu pour ses vertus thérapeutiques.
Girofle, Karrafou
Le giroflier ou girofle est un arbre originaire d’Indonésie. En cuisine, il est utilisé pour le pain d’épices, les biscuits en mélange avec la cannelle, le potau-feu et la plupart des currys.
Poutou
Les piments sont originaires d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Les différents piments ont des saveurs ou des parfums distincts. Un piment d’Espelette n’a pas le même goût qu’un piment thaï…
Combava, Coumvava
Le combava est un agrume plus etit et plus acide que le citron, a un arôme très intense, rappelant la citronnelle. On utilise le fruit ou la feuille pour relever le goût de nombreux plats, comme les rougails de tomates ou les sauces au piment.
Singuizou
Le gingembre, Zingiber officinale, est un rhizome utilisé en cuisine et en médecine traditionnelle. Il était dénommé zenj par les marchands arabes, d’où vient le nom de “Zanzibar”, où les Arabes allaient chercher le gingembre. Au Moyen Âge, le gingembre était considéré comme une plante magique aphrodisiaque. Les jeunes racines de gingembre sont juteuses et charnues avec un goût très doux. Plus vieilles, elles prennent un goût très fort. gustatives, elle possède de nombreux bienfaits pour la santé, et on peut l’employer pour soigner, ou tout du moins soulager, certains maux de tous les jours.
Massala
Le Garam massala est un mélange d’épices torréfiées et réduites en poudre, originaire du nord de l’Inde. En hindi, “garam” signifie “chaud” et massala “mélange”. La cuisine indienne et la cuisine pakistanaise ayant eu une influence importante sur la gastronomie réunionnaise, on retrouve une variante de ce mélange à la Réunion sous le nom de massalé.
Lavani en shimaoré
La vanille est une épice constituée par le fruit de certaines orchidées. La culture et la préparation de la vanille nécessitent, pour obtenir une épice richement aromatique, des soins longs et attentifs. Cela en fait, rapporté au poids, l’un des produits agricoles les plus chers au monde. Née en Amérique du sud, la vanille est la “fleur noire” des Aztèques, qui l’associaient à une boisson épaisse à base de cacao. Ce sont les planteurs réunionnais qui introduisirent vers 1880 à Madagascar la culture de la vanille. La vanille a un goût doux, très aromatique et sucré.
LES POISSONS ET CRUSTACES
Mérou,
Le mot mérou est un nom vernaculaire qui désigne en français plusieurs espèces de poissons de la famille des Serranidae, voire celle des Polyprionidae. Il existe plus de 80 espèces dans le monde. À Mayotte, on retrouve notamment le mérou géant. Carnivore, il se nourrit de poissons, de crustacés et de mollusques. Un bon cari de mérou ne laissera aucun amateur de poisson insensible.
Barracuda,
Le barracuda (Sphyraena barracuda) est une espèce carnivore de grande taille (jusqu’à 2 m). Les barracudas vivent isolés ou en bancs. On les trouve généralement autour des récifs, mais ils apparaissent également dans les mers ouvertes. Les barracudas sont comestibles, mais il faut bien les cuire, puisque leur chair peu contenir une toxine, la ciguatera. Cependant, il reste un poisson à la chair délicieuse qui peut se préparer en papillote au four.
Espadon,
L’espadon (Xiphias gladius) est une espèce de poisson pélagique des mers tropicales et tempérées, unique représentant de la famille des Xiphiidés. Il peut dépasser les 4 m de long et peser plus de 500 kg. Il possède un long “bec” (le rostre) plutôt aplati qui représente le tiers de la longueur totale de l’animal. L’espadon se nourrit de calmars et de poissons. Il peut atteindre 90 km/h (24,9 m/s). Rôtie ou grillée, sa viande est un mets très recherché.
Marlin,
Les marlins ou makaires (Istiophoridae) forment une famille appartenant à l’ordre des Perciformes. Elle regroupe trois genres et onze espèces. Celles-ci peuvent atteindre jusqu’à 900 kg et se trouvent dans toutes les mers chaudes de la planète. Leur rapidité et leur taille en font des poissons très recherchés pour la pêche sportive. Un steak de marlin à l’ananas peut ravir un dîner sous le ciel étoilé de l’île.
Thon,
Les thons sont des poissons océaniques de la famille des scombridés. Ces nageurs véloces (avec des records de 80 km/h) et mangeurs voraces (chaque jour jusqu’à 30 % de leur poids en petits poissons ou crustacés). Ils comptent une douzaine d’espèces. Le thon jaune ou albacore (Thunnus albacares), qui est un thon tropical, est l’espèce la plus répandue dans la région. Un mi-cuit de thon avec une purée de fruit à pain représente un plat facile à préparer tout en étant élaboré.
Thazard,
Le terme thazard est un nom vernaculaire désignant plusieurs espèces de poissons apparentés maquereaux. Il est souvent confondu avec le wahoo. On le trouve dans le lagon ou près des récifs. Il peut atteindre jusqu’à 15 kg. En sushi, à la tahitienne ou encore tajine, libre à vous de choisir votre manière de le consommer.
Wahoo,
Le wahoo aussi appelé thon banane. Il est membre des scombridés, comme le thon. Il est le plus grand spécimen dans la famille des maquereaux et il peut atteindre 2,5 m de longueur et 83 kg. Il est prisé pour sa chair blanche et recherché dans le domaine de la pêche sportive. Cuisiné au four et accompagné de légumes vapeurs, une recette simple, mais efficace pour régaler les gourmets.
Dorade coryphène
Le coryphène1, ou dorade coryphène ou, mahi-mahi, est un gros poisson et un prédateur puissant, prisé dans la pêche au gros. Sa taille moyenne adulte est de 1,50 mètre pour 20 kg et peut atteindre 2 m pour 40 kg. Ce poisson très rapide peut atteindre des vitesses dépassant les 50 noeuds. Des brochettes de dorades au citron constituent un classique en la matière.
TOP 5 DES BALADES
IDÉES
Si la comparaison avec La Réunion n’est pas opportune, Mayotte reste un joli terrain de jeu pour la randonnée. Un GR (un sentier de grande randonnée) faisant tout le tour de l’île, permet d’effectuer plusieurs balades aux quatre coins de l’île avec un chemin bien balisé. Néanmoins, il est conseillé d’effectuer des sorties pédestres en groupe, voire de préférence avec des associations de randonneurs (Les Naturalistes, Amis Raid Rando, Gepomay, Rando Clean) en raison de l’insécurité. Voici un top 5 de quelques-unes des meilleures randonnées de l’île.
1 – MONT CHOUNGUI
Bienvenue sur le toit de Mayotte !
Niveau : Moyen (difficile pour les enfants et personnes âgées) / Parcours : environ 4 km Le deuxième plus haut sommet de l’île, derrière le Bénara, est sans doute le plus connu. Son cône régulier surplombe le sud de Mayotte et offre, à son sommet à 594 mètres, une vue à 360° imprenable sur Mayotte. Son ascension est une des activités incontournables de l’île. Peu avant le village de Choungui, un panneau annonce le départ de la randonnée. Plutôt facile au départ, l’ascension se fait de plus en plus abrupte jusqu’à relever, quasiment, de l’escalade. Il faut alors s’accrocher aux racines et aux troncs pour évoluer et déboucher sur le sommet. Préférer la saison sèche et une journée ensoleillée et claire, il ne faudrait pas se priver d’une telle vue ! La balade se fait en 1h30 environ.
2 – LAC DZIANI : RENDEZ-VOUS CHEZ LES PETITS-TERRIENS
Niveau : Facile / Parcours : entre 8 et 12 km
Une balade de 8 km environ jusqu’à l’aéroport, 12,5 km dans sa totalité jusqu’au retour à la barge. Le matin le parcours offre de beaux points de vue sur les différentes vues de Grande Terre, le Lac Dziani, la barrière de corail, la plage de Papani et les superbes cratères de Moya. L’après-midi, les efforts consentis pour monter à la Vigie sont récompensés par un panorama superbe englobant Pamandzi, l’aéroport, la passe en S et en fond tout la partie sud de Grande Terre. Le retour vers la barge se fera à pied ou possibilité de faire appel à un taxi.
3 – JOLI PANORAMA AUX MARCHES D’ACOUA
Niveau : Facile / Parcours : 3 à 4 km
Une petite randonnée méconnue, mais qui vaut largement le détour pour le panorama qu’elle propose. Les marches d’Acoua, 200 environ, construites pour accéder à une antenne sur un promontoire, permettent de s’offrir une très belle vue sur la baie du même nom, sur toute la partie ouest du lagon, mais aussi sur les îlots Choizil et M’tsamboro. D’une trentaine de minutes depuis le parking improvisé sur la piste qui s’y rend, relativement facile, il faudra toutefois prendre garde aux marches, certaines d’entre elles pouvant être assez raides.
4 – LE DZIANI BOLÉ : VISITE AUX CIMES DU NORD DE L’ÎLE
Niveau : Moyen / Parcours : 8 km
L’ascension du sommet permet d’effectuer une boucle intéressante, de forêt en champs d’ylang pour terminer sur une des plus belles vues de l’île. À Dzoumogné, emprunter une piste juste avant le collège, elle est accessible en 4x4. On passe devant des distilleries, on remonte le lit d’un cours d’eau, on traverse la forêt, des padzas. L’ascension se termine par 170 marches. La vue est exceptionnelle sur les îlots du nord et, au loin, Anjouan. De là, on peut au choix revenir sur ses pas ou rejoindre Mtsamboro ou le village de pêcheurs de Mtsahara, point de départ pour les îlots. La marche est longue et plutôt difficile. Éviter la saison des pluies et, pour bénéficier du plus beau panorama possible, essayer d’atteindre le sommet à marée basse, afin de contempler la barrière de corail.
5 – BOUYOUNI-COMBANI : À LA DÉCOUVERTE DU COEUR DE L’ÎLE
Niveau : Facile / Parcours : 4 km
Environ 1h/1h30 de course. Une belle tranche de verdure, parsemée de rivières, traversant l’île du nord au centre. Venant de Mamoudzou, un petit faré et une rue à la sortie du pont indiquent la piste. Montez cette route récente pour atteindre le village original de Bouyouni, près d’une rivière où les femmes viennent laver leur linge. C’est là qu’il est temps de couper le moteur et de suivre la piste ! En 20/30 min, on arrive au radial, petite maison sans fenêtre qui sert à la distribution des eaux. S’ensuit sur la même piste une montée plus ardue, pour 20 minutes plus intenses (qui peuvent très bien se faire en marchant), pour arriver aux crêtes : avec une vue magnifique sur le lagon au soleil couchant. La descente (10/15 min) se poursuit au milieu des Ylangs : quand cette piste s’achève, prendre à gauche. Vous êtes à la retenue collinaire de Combani !
TSOUNDZOU 1
TSOUNDZOU 2
TOP 10 DES SITES
DZIANI
Un mystérieux lac proposant une randonnée entre terre et mer, avec un point de vue inégalable.
BENARA
ILOT M’TSAMBORO
L’un des plus grands îlots du lagon de Mayotte et concentre un grand nombre d’activités humaines agricoles notamment.
Le point culminant de l’île de Grande-terre à Mayotte.
ÎLOTS CHOIZIL
Un lieu où deux îlots sont rejoints par un banc de sable découvert à marée basse.
POINTE MAHABOU
Profitez de la nature qu’offre la pointe Mahabout, au cœur de Mamoudzou.
BAIE DE BOUÉNI
La mangrove de la baie de Bouéni est l’une des plus grandes de l’île de Mayotte.
PADZAS DU SUD
Cette zone est digne d’un vrai désert haut en couleurs !
RÉSIDENCE DES GOUVERNEURS
CASCADE DE SOULOU ET SES BAMBOUS GÉANTS
Découvrez une cascade d’eau douche qui tombe directement dans l’eau de mer sur la plage. Ses bambous géants vous accompagneront sur le trajet !
Inscrite aux sites emblématiques du loto du patrimoine, cette résidence a été créée au XIXe siècle.
RETENUES COLLINAIRES DE COMBANI ET DZOUMOGNÉ
Deux ouvrages à découvrir au détour d’une randonnée dans le centre et le nord de Grande-terre.
TOP 10 PLAGES
LE LAGON DE MAYOTTE, UNE RICHESSE NATURELLE
A n’en pas douter, le lagon de Mayotte est l’un des joyaux de l’océan Indien. L’une des richesses de ce lagon est très certainement sa double barrière corallienne. Il est également le plus vaste de la partie occidentale de l’océan Indien, avec ses 1.100 km² et l’un des plus grands au monde pour les îles volcaniques. Le lagon de Mayotte est d’une exceptionnelle biodiversité et riche d’une grande variété d’habitats, qui abritent tout autant d’espèces emblématiques qui font rêver les nageurs et plongeurs. Il est courant de croiser des dauphins, tortues et en saison des baleines. Beaucoup plus rare, le dugong peu pointer le bout de son nez.
LA MANGROVE, REMPART DE L’ÎLE
Les mangroves de Mayotte présentent un intérêt pour leurs rôles écosystémiques essentiels en terme écologique et de biodiversité globale. Forêt amphibie, qui peut survivre dans et hors de l’eau, la mangrove est un lieu où l’on retrouve de très nombreuses espèces comme les crabes, reptiles, oiseaux. Le palétuvier est l’arbre caractéristique des mangroves. Elles jouent un rôle primordial dans la protection du littoral. En effet, la mangrove protège la côte des agressions de la houle, tempête et cyclone. Aussi, les racines de palétuviers forment une protection très efficace pour intercepter les déchets amenés par les eaux en aval, notamment lors de la saison des pluies. La mangrove protège donc les herbiers et les récifs coralliens. Elles sont également reconnues pour être une zone de reproduction des poissons.
LE LAGON? UN GRAND TERRAIN DE JEU
Si Mayotte n’est pas réputée pour ses vagues pour le surf à cause de la barrière de corail, les eaux mahoraises offrent une panoplie d’activités nautiques comme la plongée sous-marine, le paddle, le ski nautique voire le kite-surf pour les amoureux de glisse prêts à prendre le bateau pour dompter les alizés à l’extérieur du lagon. Revue des différentes possibilités. Contrairement aux idées reçues, il est possible dans l’île aux parfums de réaliser diverses activités nautiques autres que le PMT (palme, masque, tuba). Ski nautique et wakeboard (planche de surf avec fixations) sauront répondre aux envies des amateurs de sports extrêmes. Pour cela, des entreprises proposent ces activités (liste à retrouver dans l’annuaire). Ces deux structures offrent aussi des sorties en voilier, la location de stand-up paddle ou encore de kayak. Un petit tour de l’îlot Bandrélé en kayak monoplace ou biplace depuis la plage de Sakouli séduira les amoureux de sports et de découvertes. Le restaurant de La Marine à Acoua propose également la location de kayaks de mer, idéal pour découvrir d’une autre manière les plages et îlots du nord. Pour la plongée sous-marine, vous trouverez une kyrielle d’agences ou clubs proposant des initiations et expéditions en mer. Le grand classique dans ce domaine à Mayotte reste la célèbre sortie à la passe en S pour observer la richesse sous-marine de l’île. Il y a donc l’embarras du choix, à vous de choisir selon vos envies ! Pour tout renseignement, reportez-vous à l’annuaire situé à la fin de ce petit guide.
MAMMIFERES MARINS :
avant d’approcher, j’observe !
A Mayotte, avec la présence du Parc naturel marin, tous les mammifères marins sont protégés. Il y a donc une réglementation bien spécifique à suivre, afin de les observer de façon respectueuse.
Un arrêté ministériel fixant la liste des mammifères marins protégés sur le territoire national et les modalités de leur protection, datant de 2011 intègre les modifications de 2020. L’arrêté préfectoral règlementant la navigation, le mouillage et la plongée sous-marine le long du littoral de Mayotte en date du 01/10/2018 détaille les mesures règlementaires de l’approche des mammifères marins. Les distances d’approche indiquées dans l’article 35 ne sont plus valables et sont prorogées par l’arrêté ministériel de 2020.
Depuis le 1e janvier 2021, dans les eaux mahoraises :
1- Il est interdit d’approcher les mammifères marins à moins de 100 mètres* (ce qui correspond à plus d’un terrain de foot ou deux barges),
2- Deux navires maximums sont autorisés dans la zone des 300 mètres,
3- La vitesse est limitée à 5 nœuds dans la zone des 300 mètres,
4- Les moteurs ne doivent pas être coupés pendant l’observation,
5- L’approche est interdite par l’avant et par l’arrière des mammifères marins.
*Cette règle s’applique aux personnes en action de nage, aux navires et aux engins.
La perturbation intentionnelle des mammifères marins est une infraction à la loi. Elle est punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 € pour une personne physique et jusqu’à 3500 € pour une personne morale.
Comment réaliser une bonne approche ?
1- Si 2 bateaux sont dans la zone d’observation, je me place du même côté qu’eux et patiente à plus de 300 m,
2- En entrant dans la zone d’observation, j’avance calmement vers les animaux à une vitesse maximale de 5 nœuds, par les ¾ arrière, jamais par l’arrière ou de face,
3- Arrivé à 100 mètres des animaux, je ne vais pas plus près. Je peux les suivre parallèlement à leur trajectoire sans dépasser la vitesse autorisée et jusqu’à 30 minutes,
4- Si les mammifères viennent vers moi, je débraye mon moteur le temps de l’observation pour leur sécurité. S’ils ne viennent pas, ils n’ont pas envie d’être dérangés j’abandonne donc mon observation. S’ils s’éloignent, je ne les poursuis pas,
5- Je reste à bord de mon bateau et ne me mets pas à l’eau, car je risquerais de les déranger et de les faire fuir,
6- A la fin de mon observation, je m’éloigne calmement des animaux sans leur barrer la route.
J’observe les raies-mantas
- En bateau, je ralentis à l’approche d’une zone identifiée (environ 300 m) et je reviens plus tard si un bateau est déjà sur place en observation,
- Je coupe mes moteurs pendant l’observation,
- Je garde une distance d’environ 50 m et je ne poursuis pas les raies,
- Je ne reste pas plus de 20 mn avant sur la zone,
- En nageant, j’approche en petit groupe qui reste bien groupé et en surface,
- Je n’encercle pas les raies, je ne nage pas près d’elles et je ne les touche pas.
En prendre plein les yeux en plongeant à Mayotte
L’île « hippocampe » présente une géologie très particulière et offre une grande variété de plongées, de quoi ravir tous les adeptes du monde sous-marin. Un spectacle d’une grande beauté. Selon les sites de plongée, il est possible de se rendre sur le récif corallien pour y découvrir une petite faune variée et des crustacés. Mais sur d’autres sites, il est envisageable de côtoyer du gros. Pour ne pas inquiéter les plus intimidés par la plongée subaquatique, il est possible de rester en surface avec ces palmes, masques et tuba. Sur beaucoup de plages à travers l’île, des tombants sont visibles à quelques centaines de mètres depuis la côte. De quoi déjà admirer la beauté des fonds marins.
Dix lieux de plongée
Passe en S
La Passe en S est très certainement l’endroit le plus connu de Mayotte pour les plongées. Sa forme caractéristique en S est tirée de l’ancien lit d’une rivière. Pour atteindre cette passe, il faut compter une vingtaine de minutes de navigation depuis Mamoudzou ou Petite-terre. Ce site est accessible aux plongeurs de tous niveaux. Plusieurs bouées permettent de s’amarrer à divers endroits des quatre kilomètres de la passe.
Tombant des aviateurs
Ce site doit son nom à sa proximité avec l’extrémité du bout de piste de l’aéroport de Dzaoudzi, située à quelques centaines de mètres. Son mur descend à plus de 60 mètres et offrent de nombreux canyons et tunnels à explorer. Il sera possible de rencontre rascasses volantes et autres poissons de récif.
Banc de l’Iris
Situé au nord-ouest de l’île, le banc de l’iris propose un grand spectacle. Le récif offre une quantité de coraux et il n’est pas rare de croiser des requins.
Cocaïne
Ce site est situé sur la barrière de corail au sud de M’tsamboro, son nom est tiré du sable fin et blanc du spot. La profondeur est de trente mètres et souvent, la visibilité est excellente. Poissons feuilles, coraux, murènes sont possible d’être aperçus sur ce site.
Passe Bouéni
Amateurs de plongées dérivantes ? Ce site de plongée vous plaira ! Le site accueille de nombreux poissons et offre deux côtés de plongée : sud et nord. D’un côté une passe très lumineuse et de l’autre une descente jusqu’à 60 mètres.
Passe
Bateau Nord
Ce spot de plongée est accessible à tous les plongeurs et offre un spectacle digne de ce nom. Le site se situe au sud de l’île et on peut y réaliser des plongées en dérivante. Avec une profondeur jusqu’à 40 mètres, c’est un lieu où il n’est pas rare de croiser des raies pastenagues, qui s’y cache.
La Cheminée
Située sur le récif extérieur, la plongée débute par l’entrée dans une cheminée qui descend à une vingtaine de mètres environ. Elle débouche sur un tombant qui plonge verticalement et offre une belle quantité de vie marine. Cette plongée permet également de d’apercevoir une petite épave, posée sur un banc de sable.
Chira Rani
Des tombants à parcourir, des poissons-feuilles ou nudibranches à découvrir, c’est ce que ce spot de plongée vous propose. En s’éloignant un peu des platiers, des patates et des coraux seront accessibles.
Banc du Boa
Au sud des îlots Choizil, à l’intérieur du lagon, se trouve le banc du Boa. Une multitude de poissons y sont présents dans les coraux. Au détour de votre plongée, il vous sera très certainement possible d’y croiser des raies et murènes.
Passe Sada
Ce spot, assez éloigné des côtes offrent de jolies rencontres sous-marines. Tombant magiques, regards croisés avec des tortues ou parfois même des dauphins. Murènes et fusiliers vous accompagneront pour voyager au travers des gorgones.
Plage de N’Gouja Kani Kéli, Mayotte +262 639 09 09 01 info@lagonmaore com www.lagonmaore.com
À Mayotte, on peut rencontrer différentes espèces de ce mammifère marin. Les Tursiops (ou grands dauphins) et dauphins à bosse vivent à l’intérieur du lagon. Les stennelles (longs becs), les péponocéphales et les globicéphales, quant à eux, vivent à l’extérieur du lagon. Les premiers cités vivent en petit groupe tandis que les autres peuvent vivre en groupe de plusieurs dizaines, voire centaines, d’individus. La population totale de dauphins à Mayotte est estimée à environ 2 000 individus. Ces animaux sont observables toute l’année.
Raie Manta
La Manta est un genre de grandes raies. Il doit son nom au mot espagnol
Manta signifiant “couverture”. C’est un poisson cartilagineux de la famille des Myliobatidae. Il comporte deux extrémités appelées cornes céphaliques, évoquant un animal cornu, d’où son nom vernaculaire de “diable des mers”. C’est un être inoffensif. C’est la plus grande des raies sur plus de 500 espèces. Elle peut atteindre jusqu’à neuf mètres d’envergure et trois tonnes pour les raies manta océanique. Mais à Mayotte l’espèce que l’on peut observer le plus souvent est la raie manta de récif ou Manta alfredi. À Mayotte, la raie manta est observable de mars à mai. Il y a d’autres espèces de raies présentes à Mayotte comme la raie pastenague à taches noires ou la raie aigle de mer-léopard.
Tortues
À Mayotte, on recense deux espèces courantes (observables toute l’année) : la tortue verte Chelonia mydas et la tortue imbriquée Eretmochelys imbricata. Plus rares, on peut également voir des tortues caouanne Caretta
caretta, tortues olivâtre Lepidochelis olivacea et des tortues luth Dermochelys coriacea. Les deux premières citées se reproduisent et s’alimentent à Mayotte toute l’année, la tortue verte et la tortue imbriquée (saison de ponte de fin août à avril pour la dernière). La tortue verte est l’espèce la plus abondante à Mayotte (environ 14 150 individus marqués de 1994 à 2011), vient ensuite la tortue imbriquée (environ 100 individus marqués) 87, selon l’association Oulanga na nyamba.
Baleines
Dans le 101ème département, les baleines à bosse viennent élire résidence dans le lagon de juillet à octobre, chaque année. Ils remontent de l’Antarctique où, durant les mois de novembre à juin, ils font le plein de plancton, s’accouplent et les femelles mettent bas. Parfois, il est possible de se mettre à l’eau et de nager relativement près de ces grands mammifères qui peuvent mesurer jusqu’à 15 mètres et peser 25 tonnes. Mais il y a des règles d’approche à respecter que les principaux opérateurs touristiques connaissent et appliquent lors des sorties en mer.
Requins
À Mayotte, on recense jusqu’à 25 espèces de requins selon l’association Shark citizen. Le requin gris de récif est le spécimen le plus observé à Mayotte selon les relevés du réseau Tsiono (Parc Marin). Mais impossible à l’heure actuelle d’affirmer qu’il s’agit du type de squale le plus présent dans les eaux mahoraises. Mais dans les passes du lagon, il est possible de trouver des requins marteaux ou des requins-bouledogue. Aucune attaque n’a été enregistrée ces dernières années voire ces dernières décennies, la barrière de corail faisant son travail. À savoir que les opérateurs nautiques ou clubs de plongée proposent des sorties spéciales requins régulièrement dans l’année.
En dehors, des traditionnels dauphins, raies manta et autres baleines à bosse, il est possible de faire quelques rencontres rares dans ou à proximité du lagon. Revue des espèces en question.
Orques
Des orques nomades sont observés de plus en plus souvent dans les eaux mahoraises. Un phénomène qui s’explique par l’augmentation du nombre d’observateurs. Les orques mesurent entre 6 et 9 m de long et pèsent entre 4 et 8,5 tonnes. On recense 3 ou 4 observations rapportées annuellement dans l’île au lagon. La forte concentration de dauphins à Mayotte peut attirer aussi les orques, redoutables prédateurs. En général, les orques viennent en petit groupe de 4 individus en moyenne et avec des petits. Des orques sont régulièrement observés aux îles du Crozet au sud de l’océan Indien et on suppose qu’elles transitent par Mayotte dans leur migration. Les orques nomades peuvent parcourir de grandes distances en peu de temps puisqu’elles peuvent effectuer 100 km par jour.
Cachalot
Dugongs
L’animal mesure 3 à 4 m de long et peut atteindre 500 kg. Bien qu’il soit sédentaire à Mayotte, sa population se raréfie au fil des années. Elle est actuellement estimée à une dizaine d’individus alors qu’il y en avait une centaine 40 ans auparavant. La faute à une chasse intensive par le passé (à présent l’espèce est protégée), la pêche, un taux de reproduction faible et des collisions avec des bateaux de plus en plus nombreux sur le lagon. Cet animal est un spécimen emblématique de la problématique de préservation des espèces.
Requins-baleines
Le plus gros poisson du monde est itinérant. Il peut atteindre une longueur maximum de 14 m et un poids d’environ 20 tonnes. Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans. Il fait étape à Mayotte à n’importe quel moment de l’année comme les orques, pour se nourrir. À l’inverse, lui ne se nourrit que de plancton. Les mises à l’eau sont faciles, car l’animal est inoffensif. “C’est un animal plutôt curieux, mais il faut quand même éviter le contact, car un coup de nageoire ou de queue peut arriver à tout moment”, préviennent les professionnels de la mer.
Il clôture cette liste d’animaux marins observables de manière rare. Il peut mesurer jusqu’à 20 mètres et peser plus de 50 tonnes. Des rassemblements s’opèrent de temps à autre au cours de l’année. Les eaux chaudes du lagon sont propices à la reproduction de l’espèce. L’animal parcoure de grandes distances et il faut être chanceux pour pouvoir l’observer.
A Mayotte, les activités nautiques sont certes, très représentées et incontournables pour les habitants, que ce soit pour une journée PMT ou sortie en mer. Mais, d’autres activités sont également réalisables, comme un saut en parachute avec Vewuha Parachutisme, un tour en jet-ski ou sur une bouée banane avec Maore Jet, la découverte des bateaux et planches à voile à M’tsangabeach avec May’Voile. Une autre façon de découvrir les fonds coralliens vous est proposés sur la plage de Tahiti plage, avec des canoés transparents, de quoi profiter de la beauté du lagon sans se mouiller ! Pour ceux qui préfère les activités sur terre, il est possible de pratiquer l’escalade et faire parcours de via ferrata dans le sud de l’île. Au cœur de la forêt vers Tsingoni, les plus téméraires pourront faire une partie de paintball. Pour ceux qui souhaitent découvrir la richesse de la faune et de flore de l’île, les visites des différentes plantations d’ylang-ylang et de vanille sont également à faire, notamment grâce à l’association Saveurs et senteurs.
Exemple : du lundi au samedi de 5h45 à 17h15, toutes les ½ heures. Et de 17h15 à 19h15, toutes les heures. Véritable symbole de l’île et l’un des plus gros transports en commun d’Europe en nombre de voyageurs annuels, la barge relie les 2,6 kilomètres qui séparent petite et grande terre à un rythme
d’un départ toutes les 30 minutes en journée. Le trajet prend une vingtaine de minutes et est un passage obligé. Cette liaison maritime du Département, n’est payante que dans un sens : de grande-terre vers petite-terre. Il vous coûtera 0,75 € si vous êtes piéton, 2 € avec un scooter, 3 € pour une moto supérieure à 125 cm3 et 15 € en voiture. Les cartes magnétiques et recharges sont en vente à Mamoudzou aux guichets de la barge piétons. Si les barges relient les quais principaux, un amphidrome dédié aux poids-lourds et à quelques voitures, possède un itinéraire différent et des horaires décalés.
Les taxis
Contrairement à la métropole, les taxis sont collectifs. Ainsi, il arrive, à l’aéroport notamment, que le chauffeur exige que toutes les places soient occupées avant de prendre la route. Le tarif ne s’entend également par personne et non par véhicule. En Petite-terre, il est fixe, en grande-terre, il dépend de la destination.
Bien moins coûteux qu’en métropole, les distances suivent des parcours obligatoires, et le franchissement de ces périmètres inclut la multiplication du prix par deux. Pour la zone de Mamoudzou, la frontière tarifaire entre le nord
et le sud se situe au niveau du marché couvert. Les coûts augmentent ensuite de commune en commune, sachant que les taxis standard s’arrêtent à l’agglomération environnante de Mamoudzou, à Tsoundzou 2 au sud, à Trévani au nord. Pour aller plus loin, il vous faudra un “taxi brousse”. Pour le trouver, il faudra se rendre en face du port de plaisance pour se rendre au nord et face à la sortie principale de la barge pour accéder au sud. Les coûts sont règlementés en fonction de la distance..
Le stop
Pour ceux qui voudraient une alternative en termes de transport, l’autostop est une pratique très répandue à Mayotte et qui fonctionne assez bien, surtout sur les axes principaux. Vous ne resterez pas bien longtemps sur le bord de la route.
Cer tains emplacements Cer tains emplacements présentent un risque présentent un risque d’échouage de d’échouage de l’embarcation lors des l’embarcation lors des grandes marées basses ! grandes marées basses !
Une seule embarcar tion par bouée
S’amarrer par l’avant du navire
Utiliser le bout du bateau à passer dans l’anneau de la bouée
Sur veiller son embarcation : le capitaine reste toujours responsable de son embarcation e t de ses passagers
Occuper les cof fres un maximum de 24h
Prendre soin des dispositifs d’amarrage
Contacter le Parc naturel marin de Mayotte en cas de dégradation ou de constatation de dégradation :