En couverture : rencontre avec Vincent Macaigne.
L’époque est polémique. Depuis ces dernières semaines, de nombreuses voix se lèvent. La médiatisation, outre-atlantique, de plusieurs affaires sordides de violences et de harcèlement sexuel, a entraîné une soi-disant «libération de la parole». C’est notamment par le biais d’un
mot-dièse que certaines femmes ont pu, parfois après des années, des dizaines d’années de silence, mettre des mots
sur leur expérience. Pour leurs détracteurs - notez l’emploi du masculin -, ces témoignages sont soit mensongers, soit inutiles, soit dangereux. En effet, ils sont dangereux, et c’est tant mieux. C’est par des actions comme celles-ci, par des revendications, semblant parfois éloignées d’une terrible réalité, aussi, comme l’écriture inclusive, la féminisation des noms de métiers, l’accord de proximité, que pas à pas, l’égalité est en chemin.