Actes du séminaire “Quelles formations pour le Pays Coeur d’Hérault ?” Du jeudi 03 Novembre 2011 A la Maison de l’Economie de Saint-André de Sangonis
Organisé par la MDE PCH en partenariat avec le Service Public de l’Emploi
La Maison de l’Emploi du Pays Cœur d’Hérault — en partenariat avec le Service Public de l’Emploi (la DIRECCTE, Pôle Emploi et la Mission Locale Jeune) — a souhaité mettre en place un séminaire sur la question des besoins en formation sur le PCH. Cette action s’inscrit pleinement dans ses missions et, plus spécifiquement, dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale (GPEC T) dont elle a la prérogative depuis 2009. La GPEC T vise à identifier les évolutions et les changements socioéconomiques, en vue de rechercher l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi sur le territoire ; elle s’appuie sur la synergie des acteurs de la formation, de l’emploi et du développement économique et sur leur volonté de mutualiser les inforMAISON DE L’EMPLOI mations. Dans cette optique, le séminaire 3 novembre PAYSdu COEUR D’HERAULT s’inscrit dans un questionnement sur le 1 rue de la Sous-préfecture — 34700 LODEVE rapport entre l’offre de formation et la demande sur le territoire, pour en mesurer les écarts. A cette Tel : 04.67.88.24.13 / Fax : 04.67.88.21.16 fin, la MDE a proposé aux différentes parties prenantes plusieurs outils (un portrait du territoire, maisondelemploi@emploi-coeur-herault.fr l’état des lieux des formations en PCH en 2011, un petit guide de la formation professionnelle continue, un répertoire opérationnel des métiers et des emplois, enfin, un fascicule sur les facteurs de motivation et sentiment de compétence dans le domaine de la formation) permettant un soutien réflexif aux ateliers de l’après-midi. L’objet de ce séminaire est d’apporter un éclairage sur un Pays Cœur d’Hérault en mouvement et de proposer des outils d’analyse et d’aide à la décision auprès des décideurs, financeurs et aux acteurs de la formation sur le territoire...
2
Quels besoins en Formation Quelles pour ?le en Pays formations Coeur d’Hérault Pays Coeur d’Hérault ?
Une initiative au service d’un territoire De gauche à droite :
Un séminaire pour savoir « comment servir les citoyens du Pays Cœur d’Hérault »... La journée d’étude sur la question des besoins en formation en Pays Cœur d’Hérault est le fruit d’un partenariat entre la Maison de l’Emploi et le Service Public de l’Emploi (la DIRECCTE, Pôle Emploi et la Mission Locale Jeune) ; cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale (GPEC T) de la Maison de l’Emploi. Comme le souligne dès l’entrée de jeu Frédéric ROIG, Président de la Maison de l’Emploi, la question phare de cette journée est celle de savoir « comment servir les citoyens
du Pays Cœur d’Hérault ? » En écho à cette question essentielle, Béatrice NEGRIER, Vice-présidente du Conseil Régional du LanguedocRoussillon en charge de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, soulève l’idée d’une réflexion approfondie « sur la mobilité géographique et professionnelle », insistant sur la question de la lisibilité des parcours de vie en formation pour les citoyens et la nécessité d’accompagner chacun d’un bout à l’autre de la chaîne, d’une formation
Christian RICARDO, Sous-Préfet de Lodève, Béatrice NEGRIER, Vice-présidente du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, Frédéric ROIG, Président de la Maison de l’Emploi
adaptée (continue ou initiale) à un emploi durable. Monsieur Christian RICARDO, Souspréfet de Lodève, insiste quant à lui sur l’importance de l’apprentissage comme levier de l’employabilité, avec une prévision de 600 000 apprentis en France pour l’année 2015. Le territoire n’est pas préparé à recevoir des formations de niveau III, car il faut d’abord passer par la pré-qualification des publics. En ce sens, le programme API (Action Préparatoire à l’Insertion) financé par la Région reste un levier important.
MAISON DE L’EMPLOI PAYS COEUR D’HERAULT 1 rue de la Sous-préfecture — 34700 LODEVE Tel : 04.67.88.24.13 / Fax : 04.67.88.21.16 maisondelemploi@emploi-coeur-herault.fr
Une ambition : anticiper et adapter l’offre de formation aux besoins de la population, des salariés et des entreprises du territoire La Directrice de la Maison de l’Emploi, Linda MIRO, rappelle ensuite le rôle fédérateur de la Maison de l’Emploi : « C’est
un outil d’aide à la décision au service du territoire pour anticiper et adapter, et se positionner en facilitateur du Service Public de l’Emploi ». Elle précise que l’objectif de ce séminaire est d’apporter un éclairage sur le territoire, sa situation, son évolution, et de proposer des outils d’analyse et d’aide à la décision auprès des décideurs, financeurs et acteurs de la formation sur le territoire. Le but étant d’évaluer les écarts entre l’offre de formation actuelle et les besoins existants ou pressentis, pour en rechercher l’adéquation et y apporter des solutions concrètes.
2
3
Des besoins… sur quel territoire ? Forces & faiblesses du territoire... La Maison de l’Emploi dresse ensuite un portrait du territoire : Le Pays Cœur d’Hérault bénéficie d’une position idéale pour attirer de nouvelles populations : avec son cadre de vie agréable et un environnement naturel et paysagé exceptionnel, deux autoroutes gratuites et des Parcs d’activités déjà bien implantés et à venir (tels le Parc d’activité de la Salamane, le PRAE Michel Chevalier, l’Ecoparc de Gignac...), ainsi qu’une couverture Internet satisfaisante et des moyens de transport en commun peu onéreux (à 1 Euro), le Pays Cœur d’Hérault possède tous les atouts d’un territoire en pleine expansion, avec une démographie galopante passant la barre des 70000 habitants (pop. légale)...
un problème se pose pour les personnes les plus qualifiées, qui doivent travailler en dehors du territoire (quid de la question de la mobilité ?), ou pour des postes à responsabilités, qui ne trouvent pas preneur localement (quid du dynamisme de l’entrepreneuriat ?). Au 30 juin 2011, 5596 personnes étaient inscrites à Pôle Emploi avec une augmentation de 37,6 % par rapport au 30 juin 2008. Pourtant, certains métiers sont en tension avec une offre
ciant la question essentielle de la formation... Avec 13746 jeunes de moins de 15 ans, l’offre de formation initiale semble suffisante sur le territoire jusqu’au Lycée. Mais le plus souvent faute de possibilités, les jeunes se trouvent dans l’alternative de quitter le territoire pour continuer leurs études ou de s’insérer dans le marché du travail, ou encore de choisir des formations locales par défaut. Quid de l’adéquation de la formation initiale avec le marché du travail ? De la formation en alternance en écho au monde du travail ? De la formation continue dans l’optique d’une pérennisation de l’emploi ou d’un changement de trajectoire ?
Le tissu économique du PCH, Pour clôturer cette présentation, dynamique, est essentielleLinda MIRO souligne que les ment porté par l ‘agriculture De gauche à droite, un portrait du territoire par la MDE avec Audrey HUSSON, besoins croissants de la poet l’économie présentielle Chargée de mission Emploi et Territoire, Cécile JEANJACQUES, Chargée de pulation posent le problème mission Observatoire, Linda MIRO, Directrice de la MDE de la continuité et de la quacette dernière générant une part importante de l’emploi du terri- d’emploi supérieure à la demande (soins lité des services aux populations, et ce, toire : la création d’établissements conti- infirmiers généralistes, horticulture et ma- dans tous les domaines. L’anticipation est nue sa progression (+ 7,6 % pour la seule raîchage…) ; ou au contraire avec une de- d’autant plus importante que l’économie présentielle s’appuie sur un phénomène année 2010)**, notamment avec les sec- mande supérieure à l’offre (métiers teurs portés par l’économie présentielle (le de la musique et du chant, vente en Zoom sur le décrochage scolaire : commerce, les activités de conseil, la cons- habillement et accessoires à la perSur un peu + de 2500 jeunes de 16 à 18 ans truction...). Avec 17 500 emplois esti- sonne...). L’adéquation entre l’offre més sur le territoire, les emplois sont et la demande ne se réalisera qu’en du territoire, une centaine sont en décrochage peu qualifiés, ce qui répond à une main terminant le triptyque, en y assoscolaire… (source MLJ). d’œuvre qui l’est tout autant. A partir de là,
TOP 5 DES SECTEURS D'ACTIVITE ECONOMIQUE LES PLUS POURVOYEURS D’EMPLOIS SUR LE PAYS CŒUR D'HERAULT EN 2008 (Source INSEE, recensement 2008, NA 38) 1. Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 2. Administration publique 3. Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement 4. Agriculture (à égalité avec le suivant) 5. Enseignement
14,9% des emplois 11,2% des emplois 10,2% des emplois 9,2% des emplois 9,2% des emplois
L’économie présentielle regroupe les activités mises en oeuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présents dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristiques (source : INSEE). ** Chiffre au 1er janvier 2011 par rapport au 1er janvier 2010. 9 080 établissements sont installés sur le PCH au 1er janvier 2011.
3
4
Des besoins… sur quel territoire ? (Suite)
naturel d’afflux de population. Or, il est fort à parier que le prix du carburant va continuer à augmenter, ce qui ne va pas manquer d’avoir des répercutions sur le pouvoir d’achat des ménages et creuser encore les écarts entre les hauts et bas salaires. Les réflexions du SPE sur l’adéquation entre les compétences des demandeurs d’emploi et la réalité du marché du travail, ainsi que le partenariat établi autour de l’emploi et du développement économique, seront les
forces pour construire le territoire de demain... L’intervention se clôture en soulignant l’importance d’intégrer aux débats de l’après-midi une dimension temporelle à travers la notion d’anticipation, avec ses trois composantes : réaction, prévision et prospective au sujet des besoins de formation en Pays Cœur d’Hérault… (voir schéma cicontre). La matinée se prolonge par trois interventions...
Tableau explicatif des différences entre les notions de réaction, prévision & prospective 2015
2011
2020 2040
Réaction :
Prévision :
Acte, comportement en réponse à une action extérieure (source CNRTL)
Représentation hypothétique de l’avenir. Elle s’appuie sur l’analyse du passé, en déduit la prolongation des tendances existantes et établit des évolutions possibles ou probables (source JM PERETTI)
Prospective :
Ensemble de recherches et d’études sur l’avenir. Elle s’intéresse aux faits et phénomènes nouveaux ou potentiels dont l’importance encore faible est susceptible de s’accroître considérablement sur le futur (source JM PERETTI)
Des Zones d’Activités et l’immobilier d’entreprise Les offres du territoire se développent pour les entreprises qui souhaitent s’implanter sur le Pays Cœur d’Hérault : un Parc Régional d’Activité Economique, des Zones d’Activités, un hôtel d’entreprises et sa pépinière, des ateliers relais, etc. Face à ce développement d’offres, Annick FERRY insiste sur la nécessaire réactivité « de nos ressources humaines dans le domaine de la formation », pour favo riser la cré ation d’entreprises et l’accompagnement de ces créateurs. (Photo : Annick FERRY, Directrice de l’Agence de Développement Economique du SYDEL)
Pôle Emploi Alain LAHELLEC, Directeur de l’agence Pôle Emploi de Clermont l’Hérault, intervient ensuite et soulève une série de problèmes à traiter tel que la mobilité professionnelle, la question de l’orientation et la nécessité de la notion de projet, l’importance d’une remise en cause profonde de certains organismes de formation quant à leur flexibilité face aux besoins réels de l’emploi, enfin la formation des séniors, élément essentiel à prendre en compte en complément de la formation des jeunes et des moins jeunes...
Le CARIF LR
Deux axes d’échanges pour l’après-midi… Deux ateliers se préparent alors, à savoir : quelles formations mettre en place sur
le PCH (Atelier 1) ? Et comment développer la culture de la formation pour des publics en difficultés (Atelier 2) ?
Didier JEDLICZKA, Responsable du CARIF LR, indique l’existence d’un portail Internet sur le site du Carif LR, permettant une synergie efficiente, afin de répondre aux recherches de formation des personnes en Languedoc-Roussillon...
4
5
Atelier 1 : quelle offre de formation pour le Pays Coeur d’Hérault ? Animateurs : Célia BOGARD (chargée d’affaires) / Emmanuel GLEYZE (docteur en sociologie)
Questionnement de départ : quelles formations mettre en place sur le Pays Coeur d’Hérault ? Quels outils pour adapter et anticiper ? Comment améliorer l’accès à l’information sur les formations et les dispositifs de financements ? Au cœur de propositions...
l’échange
et
des
Cet atelier s’est ouvert avec un triple questionnement, à savoir : à partir de l’état des lieux de la formation initiale et continue, et au regard des données économiques, quelles formations mettre en place sur le Pays Cœur d’Hérault ? Quels outils pour adapter et anticiper et comment améliorer l’accès à l’information sur les formations et les dispositifs de formation ? Les objectifs formulés ont été les suivants : dans un premier temps, en proposant d’identifier les besoins de qualification avec l’offre de formation sur chaque secteur d’activité ; ensuite, en permettant une ouverture sur une analyse prospective des besoins de qualification à venir et des réponses de formation en Pays Cœur d’Hérault. S’agissant de la formation initiale, l’évolution de l’offre de formation se heurte à certaines contraintes de mises en œuvre, notamment en terme de délai. Il faut en effet entre 2 et 5 ans pour qu’une nouvelle formation soit totalement opérationnelle…
haustive de formation comme c’est le cas à une échelle nationale. L’enjeu est donc de choisir des secteurs d’activités cibles. En conséquence, le travail de fond à mener sur la formation initiale s’inscrit dans une démarche prospective et nécessite une avancée des travaux engagés par le territoire, notamment s’agissant de sa vocation économique. Une réflexion peut être également menée sur la distinction entre diplôme et compétence, cette dernière étant un atout à faire valoir dans les entreprises. Pour certains intervenants autour de la table, il faut travailler plus en avant sur cette notion centrale.
1. Le secteur agricole Le poids de ce secteur sur le territoire Pays Cœur d’Hérault reste important. Il y a une mutation de l’activité des
Le territoire ne peut recouvrir l’offre ex2. Le secteur du commerce, de la vente et de la distribution Ce secteur d’activité possède une offre de formation initiale et continue très importante sur le territoire. L’atelier évoque des besoins en compétences technico commerciales ; une part de DEFM* (Demandeurs d’emploi en fin de mois) équivalente aux besoins de main d’œuvre annuelle sur ce sec-
teur ; des compétences de demandeurs d’emploi essenti el l em en t gén é ra li s t es « commerce ». Il y a aussi une absence de formation BTS MUC sur la formation initiale répondant pourtant aux besoins relatifs à l’économie résidentielle (les plus proches étant : Béziers, Servian, Montpellier, Sète). Les réflexions portent ensuite sur une analyse plus approfondie des besoins en terme de spécialisation technique.
L’objectif étant ici de développer des offres de formation adaptées à ces spécialisations (travail sur la mobilité professionnelle des demandeurs d’emploi) et la mise en place de modules spécifiques pour répondre aux demandes des entreprises. Enfin, la question est posée de savoir si l’offre initiale n’est pas trop importante pour le Pays Cœur d’Hérault ? Comment alors l’adapter et la faire évoluer ?
exploitations agricoles au détriment de la viticulture et à destination de la polyculture d’élevage et du maraîchage. Deux enjeux majeurs se dessinent : faire face à une pyramide des âges inversée et sécuriser les parcours professionnels des salariés de ce secteur, principalement employés en qualité de saisonniers. Une série de réflexions se pose, notamment au sujet de la pluriactivité et de la poly-compétence : quelles compétences complémentaires développer pour compléter les emplois saisonniers ? Il faudrait accompagner l’élargissement de ces compétences autour de la continuation de la promotion de groupements d’employeurs (proposer par exemple à plusieurs de se partager un emploi à temps partiel). Pourquoi pas la mise en place d’activités transversales avec une double activité (viticulture et chambre d’hôtes par exemple) ? Cela supposerait une complémentarité des modules spécifiques de formation complémentaires (en langues par exemple, etc.). Certaines parties prenantes de l’atelier expriment leurs inquiétudes au sujet de la réduction des terres cultivables et du manque cruel de main d’œuvre qualifiée pour certains métiers (par exemple des tractoristes qualifiés). Enfin, les experts comptables pourraient être des relais importants d’informations, ce qu’ils ne sont que trop rarement…
Les DEFM sont les personnes inscrites à Pôle Emploi et ayant une demande d’emploi en cours au dernier jour du mois (source : INSEE).
5
6
Atelier 1 : quelle offre de formation pour le Pays Coeur d’Hérault ? (suite) 3. Le secteur du tourisme, des loisirs, animation, hôtellerie restauration Ce secteur d’activité est marqué par un tourisme essentiellement saisonnier, de passage et non de destination. Au sujet de la restauration, il y a bien des qualifications en demande d’emploi sur les métiers du domaine, pour autant des besoins en main d’œuvre sont clairement exprimés. Il existe également une vraie demande d’animateurs en centre de loisirs, mais ce secteur n’offre essentiellement que des emplois aidés et / ou saisonniers. Des réflexions sont alors émises : d’abord en analysant plus en avant les difficultés 4. Le secteur de la construction, bâtiment et travaux publics Ce secteur d’activité correspond à l’économie résidentielle. L’offre de formation initiale et continue du Pays se déploie essentiellement au travers du gros œuvre maçonnerie, en premiers niveaux de qualification. Autre élément, il y a déjà sur le territoire une zone d’activité qualifiée en éco
de recrutement dans le milieu de la restauration et la fidélisation difficile du fait des contraintes de l’emploi. Avec un paradoxe important, celui d’une demande plus élevée de qualification des salariés de la part des employeurs dans leur recrutement, sans pour autant l’accompagner d’une politique de rémunération correspondante. D’où un questionnement sur la responsabilité sociale de certains employeurs du secteur, face à la pérennisation des emplois et aux conditions de travail des employés. Une flexibilité de la formation est alors évoquée, qui permettrait une sédentarisation territoriale des
construction, pourtant l’offre de formation dans ce domaine est quasiment inexistante et présuppose une première base de formation en maçonnerie. Les réflexions évoquées en conséquence touchent à l’ouverture d’une offre de formation en éco-construction, ainsi qu’une offre de formation sur les compétences d’encadrement de chantier de façon plus générale (avec des besoins en main-d’œuvre [BMO] expri-
salariés à travers le recours à une poly compétence possible de ces derniers (par exemple avec une double compétence de serveur et d’horticulteur). Poly compétence aussi pour les animateurs de centre de loisirs dans l’optique d’une sécurisation de l’emploi, notamment au sujet de l’animation socio culturelle et sportive où la demande est forte. Enfin, la question se pose de savoir quelles sont les volontés à moyen terme (prévisions) à propos du tourisme sur le territoire ?
més). Une réflexion reste à mener sur les métiers du second œuvre comme plaquistes, menuisiers aluminium, etc., métiers absents sur le territoire mais existant à proximité de Pézenas et Béziers. Enfin, il est à souligner l’image dépréciée dont souffrent certains métiers : comment changer cette image ? Comment toucher un public d’adolescents ?
5. Le secteur des métiers supports à l’entreprise Le secteur est marqué par une demande très importante de qualifications et par un désir réel des entreprises dans leur recherche de compétences transversales spécifiques. Les réflexions portent ensuite sur l’accompagnement vers une adaptation des compétences des personnels administratifs sur modules RH, modules technicien paie, langues vivantes, etc.
Conclusion atelier 1 : de la réaction à la proactivité*... (le secteur des métiers sup- tion à une prévision claire, Ces premières réflexions mériteraient d’être approfondies, certains domaines restant à explorer par manque de temps (le secteur de la santé, mais aussi des services à la personne et à la collectivité, ou encore celui de l’industrie, etc.) ou à être complétées
ports à l’entreprise par exemple). Après cette première pierre à l’édifice, il faudra organiser d’autres réunions avec toutes les parties prenantes, pour approfondir la question de la proactivité sur le Pays Cœur d’Hérault en terme de formations et d’emplois et pour passer de la réac-
pour atteindre enfin la prospective ; en somme, aller vers un développement durable de la formation en Pays Cœur d’Hérault et pourquoi pas approfondir notre questionnement par quelle formation
en Pays Cœur d’Hérault dans la perspective de 2025 ?
Proactivité : anticipation des événements pouvant se produirent avec les modes d’action correspondants.
6
7
Atelier 2 : comment développer la culture de la formation pour les Atelierles 2 :moins Comment développer la les culture la formation pour?des publics qualifiés et et/ou plus de eloignés de l'Emploi publics en difficultés ? Animateur : Sabine PETIT-PEYTAVI (responsable pédagogique)/ Fabrice HOFF (psychologue du travail)
Questionnement de départ : comment développer la culture de la formation pour les publics les moins qualifiés et / ou les plus éloignés de l'emploi ?
« Concilier l’envie avec le besoin... » Le Pays Cœur d’Hérault représente une région à la fois riche en possibilités, proche de grandes villes — telles que Montpellier — tout en étant un peu moins chère, bien desservie par le circuit autoroutier avec de nombreuses zones d’installation économique en développement, mais pauvre en personnel qualifié et en organismes de formation qui permettraient de qualifier la population. Conséquence directe : nombre de jeunes (et de moins jeunes) quittent le territoire pour se former ailleurs et ne reviennent pas par la suite. Corolaire immédiat : restent sur le territoire les personnes les moins qualifiées et les moins prêtes à le faire, et, au final, les moins employables dans un contexte de développement tel que celui du Pays Cœur d’Hérault. Problématique de l’atelier : comment développer la culture de la formation chez un public à la base peu enclin à la chose (pour différentes raisons), afin de le faire correspondre avec les besoins en développement du Pays Cœur d’Hérault ?
Témoignage... L’atelier s’ouvre avec le témoignage de M. Guy DAURELLE, qui relate ses expériences vécues dans les années 80 et 90. Ce dernier a travaillé avec des publics en bas niveau de qualification et en grande difficulté d'emploi. L’expérience souligne qu’en partant des besoins propres des bénéficiaires et en travaillant sur leurs craintes et représentations de la formation, à travers des activités concrètes donnant du sens à leur parcours, émerge une réelle dynamique de remobilisation vers l’emploi...
A partir de ce témoignage, l’atelier a rebondi sur la problématique en l’inscrivant dans le contexte actuel et la situation du Pays Cœur d’Hérault. En effet, les conditions aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’il y a 20 ou 30 ans et notamment, il paraît difficile aujourd’hui d’amener la question de l’emploi de façon secondaire dans un dispositif de formation, comme c’était le cas dans le témoignage de Monsieur DAURELLE. La question devient alors : comment intéresser aujourd’hui à la formation des personnes peu qualifiées en mettant l’emploi au cœur des préoccupations mais dans un contexte où l’emploi apparaît clairement comme très difficile à atteindre aux bénéficiaires ? Les participants de l’atelier ont à leur tour fait part de leurs expériences ainsi que des difficultés rencontrées sur certaines initiatives, ont émergé cinq thèmes secondaires liés à la problématique :
1. Un contexte sociétal très spécifique. Du « stageparking » au manque de flexibilité des formations Les participants de l’atelier soulignent dès l’entrée de jeu des difficultés liées au système sociétal tout entier ; notamment quand les bénéficiaires des formations reviennent des formations désabusés avec souvent des raisons objectives. Il est très clair que beaucoup de formations sont vécues comme une échappatoire à une situation de non -emploi sans toutefois mener à l'emploi au final (on parle même parfois de « stage-parking »). Résultat immédiat : les demandeurs d'emploi ne « croient plus » en la formation, ou bien ils en usent pour simplement différer leur situation et/ou
dégager quelques revenus (lorsque la formation est rémunérée) pendant ce temps-là. Par ailleurs, il arrive également parfois aux prescripteurs d'utiliser ce stratagème pour placer un bénéficiaire dont ils ne savent pas (ou plus) quoi faire. La valeur du travail est elle aussi en cause : même en décrochant un poste suite à une formation, il arrive fréquemment que la rémunération soit insuffisante pour vivre correctement, voire moins viable toutes contraintes confondues, que de rester demandeur d'emploi. Du reste, pour certains bénéficiaires, suivre une formation peut également être problématique car ils ont parfois déjà un emploi (ou en tout cas une activité rémunérée) qui les occupent quelques heures par semaine. Donc même si c'est peu, ils ne voient pas forcément l'intérêt de devoir lâcher leur travail pour suivre des formations dont les débouchés sont très incertains. Ceci pose ainsi la question de l'adaptation des modalités de formation aux contraintes du public. Bien sûr, au niveau encadrement il y a aussi la question des moyens (financiers et humains) et politique (au niveau des directions envisagées) qui entre en ligne de compte. Ces préoccupations montrent bien que la formation s'inscrit dans un système global complexe dont l'impact sur les apprenants n'est pas négligeable, notamment en terme de motivation de l'apprenant ainsi que de confiance en la formation.
7
8
Atelier 2 : Comment développer la culture de la formation pour les publics en difficultés ? (suite) 2. Le recrutement des bénéficiaires Concrètement, il y a deux entrées possibles : soit partir des besoins (au moins ceux exprimés) par les bénéficiaires, soit partir des besoins de l'emploi. Dans l'idéal, il faudrait pouvoir concilier les deux (une participante a très joliment exprimé la chose sous la forme « concilier l'envie avec le besoin »). L'un des participants a fait part d'une expérimentation frustrante dans laquelle une action de formation était prévue pour un public RSA et montée selon les besoins exprimés de ce public mais pour laquelle, au final, presqu'aucun des bénéficiaires n'est venu. Une autre expérience montre de son côté l'efficacité d'une approche par les besoins du marché de l'emploi : à l'issue du dispositif (basé sur un partenariat fort avec l'entreprise qui cherchait de la main d'œuvre et qui a, dès lors, financé la formation pendant 6 mois de ses futurs salariés potentiels), presque tous les formés ont pu être embauchés. En revanche, cela nécessitait d'utiliser un « tamis à grosses mailles » : il y avait plus de 200 candidats potentiels au départ, mais au terme de la procédure de
3. La mise en place des dispositifs de formation Au niveau des organismes dispensateurs de formation, d'autres problèmes peuvent apparaître. Les organismes de formation qualifiés sont en insuffisance dans le PCH pour répondre aux besoins en formation de la population tant quantitativement que « qualificativement » (dans le sens qu'il n'y a pas toutes les disciplines ni niveaux disponibles). Ainsi,
recrutement, il n'en restait plus qu'une cas, donc orienter les candidats vers des quarantaine. formations qui répondront à des besoins ! Nota : raison d'être de la GPEC, C'est donc déjà dans la phase de re- notamment) ; crutement que beaucoup de choses se - enfin, informer davantage et mieux en jouent car il faudra non seulement quoi consiste concrètement l'emploi visé. s'assurer que les candidats sont aptes à suivre la formation (vérifier les capacités, mais aussi les savoirs-être), mais également motiver les apprenants par rapport au dispositif (ou en tout cas éviter de les démotiver en leur rappelant leurs échecs scolaires !). Ainsi il a été émis plusieurs recommandations sur cette première (et indispensable !) phase : - éviter les « tests », qui rappellent par trop les examens à l'école ; - privilégier des évaluations sous forme Il a été aussi souligné les problèmes de mises en situation (par exemple liés à une mauvaise orientation, déjà au MRS : Méthode de Recrutement par Si- niveau scolaire avec des conseils de fimulation, cf. Pôle Emploi) ; lières peu adaptés, voire des « voies de - ne pas se focaliser sur le déclaratif des garage ». Il est possible de limiter les bénéficiaires : ceux-ci manquent souvent dégâts, voire de réorienter de façon plus d'une vision concrète de la réalité de leur pertinente les candidats lors de la phase projet, voire n'ont qu'une vague idée de recrutement et avant que ces dersans motivation réelle derrière ; niers ne s'engagent dans un dispositif - convaincre les bénéficiaires que cette inadapté. formation les mènera à un emploi concret (ie : faire en sorte que ce soit le
cela oblige à passer par des prestataires de formations en dehors du PCH. Ceci implique pour les apprenants l’obligation parfois de se déplacer assez loin de chez eux ou aux intervenants de venir sur place, ce qui ne les arrange pas en raison du faible effectif à devoir former. Pour remédier à cela, il est parfois possible de négocier avec les organismes afin qu'ils mettent au moins en place un système pratique de déplacements des apprenants (venir
les chercher et les conduire au centre). Ceci pose les bases de pistes à développer : augmenter le partenariat avec les professionnels. Nous parlons ici des dispensateurs de formation mais il apparaît clair que ce partenariat doit également être développé directement avec les entreprises, pour un accompagnement plus efficace des bénéficiaires.
8
9
Atelier 2 : Comment développer la culture de la formation pour les publics en difficultés ? (suite) 4. L’accompagnement L’accompagnement est évoqué par les différentes parties prenantes dans son aspect quasithérapeutique : il faut rassurer le bénéficiaire, lui redonner confiance en lui comme dans l'apprentissage, et le convaincre de l'utilité de la formation pour accéder à l'emploi. Il y a ainsi un rôle de médiateur associé à la fonction de conseiller et de prescripteur. Cela nous renvoie à la question du parcours personnalisé : on se rend vite compte que, comme dans les expériences de Guy DAURELLE, un suivi
5. De l’information à la formation : l’organisation des acteurs du système
Indépendamment de la fonction « accompagnement », les participants ont également mis l'accent sur la nécessité d'impliquer davantage les entreprises, ne serait-ce qu'en les faisant intervenir plus souvent afin d'informer les bénéficiaires de la réalité du métier. Les entreprises ont d'ailleurs souvent des campagnes de publicités très bien faites pour leurs partenaires et clients, peut-être estil possible de réutiliser ces outils dans le cadre de la formation et même au niveau de l'orientation pré-recrutement (cela permettrait de resserrer le « maillage » de notre « tamis »). Par ailleurs, il a été suggéré de faire intervenir d'anciens ap-
individualisé intensif serait nécessaire pour éviter — ou à tout le moins limiter — les « décrochements ». Chose malheureusement difficile à faire (ou très coûteuse) de façon optimale, cependant les participants ont évoqué le principe de « parcours de formation » à mettre en place. Un tel dispositif — qui s'inscrit dans une relative longueur et une continuité — donnerait davantage un sens à l'activité des apprenants et leur permettrait de s'inscrire réellement dans une dynamique de projet professionnel.
Sous un autre angle, les organismes de formation se révèlent souvent peu flexibles et adaptent de ce fait rarement leurs horaires, les contenus et méthodes en fonction du public (préférant proposer des « packs » globaux pas inintéressants mais peu personnalisés). Si on comprend aisément les raisons économiques qui expliquent cela, on ne peut que constater que cela peut constituer un frein sérieux pour des stagiaires déjà réticents, en besoin de suivi personnalisé et ayant souvent du mal avec un enseignement « standardisé »…
prenants aujourd'hui en poste afin qu'ils viennent partager leur expérience à la fois de la formation et du métier. Il a également été préconisé d'inciter les bénéficiaires à aller se renseigner par eux-mêmes lors des nombreux forums emploi qui ont lieu régulièrement sur le territoire, ces événements étant l'occasion de rencontrer rapidement de nombreux corps de métiers et entreprises pouvant donner une meilleure idée des réalités du terrain et des emplois qu'ils visent. Parallèlement à cela, les participants ont également regretté les difficultés pour chacun d'entre-eux et leurs organismes respectifs, d’obtenir des informations sur ce qui se passait ailleurs. La question du partage d'informations, d'ex-
périences et d'outils entre les différents organismes acteurs des dispositifs de formation semble primordiale : cela permettrait un meilleur accompagnement, une mutualisation des techniques qui fonctionnent bien et des difficultés à contourner ; cela éviterait également la redondance de dispositifs qui finissent par « perdre » les bénéficiaires et qui entretiennent l'image des différents organismes comme une « machine » énorme et complexe, dans laquelle ils ne se sentent peut-être pas à leur place.
9
10
Atelier 2 : Comment développer la culture de la formation pour les publics en difficultés ? (suite) Conclusion atelier 2 : mutualiser dans le but d’améliorer le service et l’efficacité du système dans sa globalité La question de la formation et de l'emploi en Pays Cœur d'Hérault s'inscrit dans un système plus large impliquant le contexte socio-économique actuel, la faible pertinence de l'orientation et de l'information en amont, le manque de débouchés professionnels suite à une formation, les politiques et les moyens matériels et humains à disposition. Si nous ne pouvons que faiblement agir sur ces aspects-là, il est en revanche possible de travailler en tant que prescripteurs au niveau du recrutement, de l'accompagnement et de l'information ainsi que sur notre propre organisation et nos liens avec l'entreprise et les organismes de formations. Il est ainsi possible de favoriser les méthodes de recrutement « non-scolaires » et pratiques telles que les MRS. Nous pouvons également inciter les bénéficiaires à s'informer plus concrètement directement auprès des entreprises lors des salons et forums, ainsi qu'inviter les entreprises elles-mêmes à communiquer davantage, voire faire intervenir d'anciens apprenants qui pourront partager leur expérience à la fois de
la formation et de l'entreprise. Parallèlement à cela, il ne faut pas négliger le fait que les bénéficiaires ont « perdu la foi » en la formation ou bien qu'ils l'utilisent eux-mêmes comme voie de garage. Il faut donc à la fois leur redonner confiance en la formation (et en leur capacité à la suivre) et ne pas s'appuyer forcément sur le déclaratif simple de leur projet, celui-ci étant souvent flou, par défaut ou inadapté à la réalité du terrain (et parfois des capacités de l'apprenant lui-même), mais les aider à en concrétiser un qui soit pertinent et en adéquation avec le marché de l'emploi. L'accompagnement va porter principalement sur la (re)motivation des apprenants et pourrait s'appuyer sur une dynamique de parcours à long terme et personnalisé. Ce qui compte c'est de leur offrir quelque chose de concret : il faut que la formation débouche sur un emploi de façon sûre ! Au niveau des prescripteurs et des organismes de formation, il faudrait développer le partenariat et voir s’il est possible d’obtenir plus de flexibili-
té de la part des prestataires de formations extérieurs au PCH afin de limiter les difficultés des apprenants obligés de faire de longs déplacements et/ou avec des obligations professionnelles (déjà des petits emplois) et personnelles (famille, enfants ?) qui occupent déjà leur planning. L'idéal étant que davantage d'organismes de formations puissent se déplacer directement dans la région. Par ailleurs, il semble indispensable de mutualiser davantage les pratiques, outils, expériences et informations des différents prescripteurs et acteurs de l'orientation et de la formation professionnelle afin d'améliorer le service et de développer l'efficacité du système dans sa globalité.
10
11
Conclusion générale du séminaire
Restitution des ateliers en fin de journée, séance plénière. Conclusions générales.
Une mise en mouvement du territoire par ses acteurs... La recherche d’une continuité et d’un plein développement de l’emploi sur le territoire nécessite tout autant d’assurer un maintien et une vitalité de l’activité économique, l’un impactant l’autre et inversement. Il faut également garantir un environnement favorable à l’accueil des populations et des entreprises à travers une attractivité territoriale forte, ainsi (bien sûr) que par une offre de formation — continue ou initiale — adaptée aux besoins du Pays Cœur d’Hérault… Cette adéquation au plus juste contribuerait à un développement économique
concurrentiel et constituerait sans nul doute un argument favorisant l’émergence et l’installation d’entreprises nouvelles sur le territoire. En posant une première pierre au cœur des actions de la GPEC T, la dynamique d’idées insufflée par ce séminaire va modestement en ce sens, en générant une énergie qui devra être maintenue et dont la synergie sera nécessairement renforcée et approfondie ; ce mouvement réclamera ensuite de se transformer en actions concrètes, sous la décision et selon la gouvernance choisie par les décideurs et les financeurs, ainsi que de la volonté des acteurs de la formation. Il leurs appartiendra alors de savoir s’il est
plus profitable d’axer le développement de l’offre de formation en Pays Cœur d’Hérault à des fins généralistes ou sur des secteurs stratégiques définis… Pour finir, l’objectif de fond de ce séminaire est finalement celui de la favorisation de l’émergence d’un cercle vertueux à trois têtes : emploi (et travail décent)*, formation adaptée et développement économique durable. C’est sans doute de tels cercles vertueux que dépend tout entier l’avenir du Pays Cœur d’Hérault et celui de son attractivité…
* Certains économistes (et des institutions comme l’Organisation Internationale du Travail [OIT] par exemple) ont constaté toutes les limites de la simple catégorie « emploi » en y associant maintenant d’autres notions, telles celles de « décence » (« travail décent ») qui suppose que certains travails ne le sont pas, de travailleur pauvre (et d’actif pauvre) mais aussi d’économie informelle…
Vifs remerciements à toutes les parties prenantes au séminaire : Communauté de communes du Clermontais, Communauté de communes du Lodévois et Larzac, Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault, Pays Cœur d’Hérault, Sous-Préfecture de l’Hérault, DIRECCTE LR, FONGECIF LR, Société coopérative d’intérêt collectif IFAD, OREA, GE ORB, CCAS, CG 34, CAP Emploi 34, CAPEB 34, Association Rebond, CARIF LR, ACAT, UT 34 DIRECCTE, CFPPA de Pézenas, Lycée Jean Jaurès (étudiante CESF), MLJ, EHPAD La Rouvière, Mairie de Plaissan, Lycée agricole Gignac, LEAP Le Cep d’Or, Conseil Régional, CNAM LR, EHPAD Le Micocoulier, Comité de Bassin d’Emploi des Cévennes, CFFM, GRETA du Salagou, SARL ELEC 21, Association Trait d’Union, CIO, Mairie de Saint-André-de-Sangonis, NOUAS, Mairie de Canet, CCI, Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Pôle Emploi, MDE PCH. Rédacteurs de ces Actes : Fabrice HOFF (Psychologue du travail), Audrey HUSSON (Chargée de Mission MDE), Emmanuel GLEYZE (Chargé de mission MDE).
11