Campagne non assistance à mère en danger

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Mars 2010

DOSSIER DE PRESSE

Campagne « non-assistance à mère en danger » www.santepourtoutes.org Contacts presse : Oxfam France : Delphine Bedel - 01 56 98 24 40 - dbedel@oxfamfrance.org Médecins du Monde : Florence Priolet - 01 44 92 14 31- florence.priolet@medecinsdumonde.net

MÉDECINS DU MONDE


Chaque minute dans le monde, une femme meurt à cause de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. 99 % de ces décès ont lieu dans les pays en développement.

⇒ Quatre associations s’unissent pour faire pression sur les responsables politiques français et mobiliser les citoyens autour d’une même cause : l’accès aux soins de base pour les femmes et les enfants.

En septembre 2010, l’ensemble des chefs d’Etat se réuniront pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ces objectifs fixés en 2000 engagent la communauté internationale à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015. A ce jour, les deux objectifs relatifs à la santé maternelle et infantile accusent le retard le plus criant. A cinq ans de l’échéance, il est urgent d’agir.

© Abbie Trayler-Smith/Oxfam

⇒ Oxfam France, Médecins du Monde, Action for Global Health et Avocats pour la Santé dans le Monde mobilisent le grand public à travers la signature d’une pétition pour demander au Président de la République et au Ministre des Affaires étrangères d’augmenter l’aide au développement en matière de santé mais aussi de la rendre plus efficace à travers un renforcement des personnels de santé au Sud et un soutien aux politiques d’accès gratuit aux soins, en particulier pour les femmes et les enfants.

« Non-assistance à mère en danger » : une campagne de mars à septembre 2010 : www.santepourtoutes.org

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Sommaire

1 – Pourquoi cette campagne ? 2010 : l’année de la dernière chance …………………………………………. p. 4 Des promesses non-tenues ……………………………………………………. p. 4 La santé maternelle : des chiffres accablants ………………………………… p. 4

2 – Des systèmes de santé défaillants au Sud La pénurie en personnels de santé ……………………………………………. Le coût des soins ………………………………………………………………… Cas concret : la gratuité des soins au Népal …………………………………. Des médicaments trop chers …………………………………………………….

p. 6 p. 7 p. 7 p. 8

3 – Des responsabilités partagées Nord – Sud Au sud : une implication relative ………………………………………………… p. 9 Au nord : un engagement trop faible……………………………………………. p. 9 La France à la traîne ……………………………………………………………… p. 10

4 – Nos demandes Une pétition pour demander un engagement fort…………………………….. p. 11 Vers une aide plus importante et efficace …………………………………….. p. 11 De nouvelles sources de financement…………………………………………. p. 11 Lever les barrières financières de l'accès aux soins………………………….. p. 11 Un renforcement du personnel de santé au Sud ………………………………..p. 12

5 – Une campagne collective……………………………………………………… p. 13

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1 – Pourquoi cette campagne ? 2010 : l’année de la dernière chance En septembre 2010, les Nations unies se réuniront à New York pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ces huit objectifs, fixés en 2000, engagent la communauté internationale à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015. A ce jour, les deux objectifs relatifs à la santé maternelle et infantile accusent le plus de retard. Cinq ans avant la date butoir, 2010 est une année capitale pour atteindre ces objectifs. La campagne « Non-assistance à mère en danger » vise à sensibiliser l’opinion publique à la problématique de santé des pays du Sud et à faire pression sur les dirigeants politiques français à travers la signature d’une pétition qui demande le respect de leurs engagements en exigeant plus de moyens pour la santé, plus de personnel soignant qualifié et en soutenant les pays qui demandent la gratuité des soins, en particulier pour les femmes et les enfants.

Des promesses non-tenues En 2005, 15 pays de l’Union européenne s’étaient engagés à consacrer au minimum 0,51 % de leur RNB (Revenu National Brut) à l’aide publique au développement (APD) d’ici 2010, l’objectif final étant de parvenir à 0,7 % d’ici à 2015. Malgré leurs promesses, l’objectif ne sera pas atteint en 2010. Il manque aujourd’hui 21 milliards de dollars. La France n’est pas en reste : selon l’OCDE, le gouvernement français ne consacrerait en 2010 que 0,46 % de son RNB à l’APD. La santé maternelle : des chiffres accablants L’OMD 5 concernant la santé maternelle est celui qui accuse le plus de retard et présente des résultats très inégaux en fonction des pays. Chaque année, plus de 500 000 femmes décèdent suite à des complications liées à la grossesse ou l'accouchement. Les régions les plus affectées sont l’Afrique subsaharienne (qui représente à elle seule environ la moitié des décès) et l’Asie du Sud (environ un tiers des décès). Des chiffres inacceptables qui traduisent un manque de considération pour la condition et les droits des femmes.

Un grand nombre de décès pourraient être évité si les femmes disposaient de services de planification familiale de qualité, de soins prénatals, de personnel qualifié et d’un accès aux soins obstétriques d’urgence. © Medecins du Monde

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Qu’est-ce que les OMD ? En 2000, l’Assemblée Générale des Nations unies a adopté la Déclaration du Millénaire, un plan global destiné à accélérer le développement dans les pays les plus pauvres. Cette déclaration a abouti à la définition de huit grands objectifs – les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) – déclinés en une vingtaine de cibles à atteindre d’ici à 2015. Parmi ces huit OMD, trois concernent directement la santé. Ils visent : -

la réduction de la mortalité infantile (OMD 4) Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.

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l’amélioration de la santé maternelle (OMD 5) Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle et rendre l’accès à la médecine procréative universel.

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la lutte contre le VIH/sida, paludisme et autres maladies infectieuses (OMD 6) Avoir enrayé d’ici à 2015 la propagation du VIH/sida, du paludisme et autres maladies graves. D’ici à 2010, assurer à tous ceux qui en ont besoin l’accès aux traitements contre le VIH/Sida.

Pour en savoir plus : ⇒ Fiches 2, 3, 4 et 5 du dossier complémentaire de la campagne téléchargeable sur : http://www.santepourtoutes.org/images/stories/aller-plus-loin/oxf-rapport-sante04.pdf ⇒ Nations unies, Les objectifs du Millénaire pour le développement, Rapport 2009.

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2 – Des systèmes de santé défaillants au Sud Le fort taux de mortalité maternelle dans les pays du Sud s’explique principalement par un système de santé défaillant dans lequel le personnel de santé est souvent inexistant et les soins et les médicaments trop coûteux. Taux de mortalité maternelle de 1990 à 2005 et attentes pour 2015 (pour 100 000 naissances vivantes)

Source : Nations unies, Rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le développement 2009

La pénurie en personnels de santé De nombreuses femmes survivraient à certaines complications liées à l’accouchement si elles étaient assistées par du personnel de santé qualifié ou des sages-femmes. Or, dans les pays du Sud, la pénurie de personnels soignants est profonde. De plus, face à des conditions de travail difficiles, les médecins diplômés sont souvent démotivés et choisissent de s’installer en ville ou à l’étranger, aggravant les difficultés d’accès aux soins dans les zones rurales.

«

Je travaille dans trois dispensaires différents, deux jours par semaine dans chacun. […] Les problèmes viennent des structures de santé, les bâtiments sont vétustes et la présence du personnel médical est très irrégulière ; la plupart du temps, je travaille seule. Ramila Thapa, Infirmière sage-femme auxiliaire de MDM, Shikharpur.

»

Le Niger, un des pays qui enregistrent le plus fort taux de mortalité maternelle au monde, ne dispose que d’une seule sage-femme pour 33 500 habitants. En comparaison, le Sri Lanka dispose d’une sage-femme pour 1800 habitants et affiche l’un des plus faibles taux de mortalité maternelle parmi les PED. Source : www.unicef.org

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Le coût des soins La santé n’a pas de prix mais elle a un coût. Dans des pays où la majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (avec moins de deux dollars par jour), le coût des soins constitue un obstacle majeur à l’accès à la santé et a de graves conséquences. Certaines femmes, au moment d’accoucher, meurent ou restent prisonnières de l’hôpital faute de pouvoir payer leurs soins. Certains pays en développement se dirigent donc progressivement vers un accès gratuit aux soins de santé primaires. Or le passage à la gratuité implique un changement politique majeur qui doit faire l’objet d’une véritable planification et d’un soutien sur le long terme. Dans la mise en place de ce processus, les institutions internationales ont elles aussi leur rôle à jouer.

Au Burkina Faso, une césarienne en urgence représente une fois et demie le revenu annuel d’une famille modeste. Source : An education of skilled Care at delivery in Burkina Faso, Impact International, 2008

Cas concret : la gratuité des soins au Népal En 2006, le Népal a adopté une série de mesures qui, en supprimant l’obstacle financier, facilitent l’accès aux soins des plus vulnérables et des femmes enceintes. Toute personne a accès gratuitement aux consultations et à une sélection de médicaments considérés comme prioritaires. Résultat : en 2 ans, le nombre de consultations a plus que doublé. Depuis 2009, pour réduire le taux de mortalité maternelle, tous les accouchements, les consultations pré- et post-natales ainsi que les contraceptifs sont également gratuits. Depuis, dans l’Hôpital Thapathali de Katmandou, le nombre d’accouchements est passé de 1 700 à 2 000 par mois. Mais cette politique de gratuité des soins se heurte au manque d’information de la population, au manque de personnel médical et à la pénurie de médicaments. 7


Seule une fraction de la population est au courant de la possibilité d’accoucher gratuitement et le manque chronique de personnel médical formé, en particulier dans les zones les plus reculées du pays, constituent des freins majeurs à la mise en œuvre de la gratuité. Malgré ces efforts, le Népal reste loin des OMD : même si le taux de mortalité maternelle a chuté – passant de 5 femmes mortes en couche sur 1 000 en 1991 à 2.29 sur 1000 - le pays est toujours loin de l’objectif fixé pour 2015 (1.35 pour 1000).

«

J'aurai eu des problèmes pour payer les consultations parce que je n'ai aucun revenu régulier. Donc cela fait une grande différence pour moi que ce soit gratuit maintenant .

»

Pema, 29 ans, 3 enfants de 7, 6 et 5, tous nés à la maison. Elle a marché 2h pour atteindre le poste de Santé. Népal. © Benoit Guénot / Médecins du Monde

Des médicaments trop chers A la fin des années 1990, l’OMC a étendu l’utilisation des brevets aux pays du Sud, rendant ainsi de nombreux médicaments très coûteux et inaccessibles. La déclaration de Doha, mise en place en 2001, a permis aux pays en développement de déroger au monopole de certains brevets, leur donnant ainsi la possibilité de s’approvisionner en génériques à un prix accessible. Cependant, en raison de barrières commerciales et juridiques, la bataille est loin d’être gagnée et nombre de médicaments essentiels restent toujours trop chers.

«

Ma famille m’a abandonnée et je ne pourrai jamais trouver toute seule ce qu’on me demande, une facture qui va au delà de 500 000 FCFA (750€). Elise D. La trentaine, retenue 15 jours après son accouchement à l’hôpital central de Yaoundé au Cameroun.

Pour en savoir plus : ⇒ Fiches 6, 7, et 8 du dossier complémentaire ⇒ OMS, Rapport sur la santé dans le monde 2006. Travailler ensemble pour la santé

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»


3 – Des responsabilités partagées Nord – Sud Face à la situation déplorable des systèmes de santé dans les pays du Sud, les bailleurs internationaux et les pays en développement ont une responsabilité partagée.

Au Sud : une implication relative Dans les pays du Sud, la priorité donnée à la santé relève avant tout d’une volonté politique. En Afrique, seuls cinq pays (Botswana, Burkina Faso, Liberia, Malawi et Rwanda) ont pour le moment respecté la promesse faite par les Etats du continent lors de la conférence d’Abuja en 2001 d’allouer 15% de leurs dépenses publiques à la santé. Or 15% d’un budget réduit est peu et cela ne suffira pas à atteindre les OMD santé. Pour que l’engagement d’Abuja soit respecté par de nouveaux Etats, d’autres sources de financement sont indispensables.

Au Nord : un engagement trop faible Les pays riches doivent considérablement augmenter l’aide publique au développement (APD) en matière de santé pour atteindre les objectifs fixés pour 2015. En 2001, l’OMS recommandait de quadrupler cette aide d’ici à 2007 en consacrant 0,1% de leur revenu national brut à l’APD santé. Mais à l’heure des bilans, les promesses n’ont été que partiellement réalisées. Les 50 milliards de dollars pour l’aide au développement promis lors du Sommet du G8 à Gleneagles en 2005 ne se sont toujours pas concrétisés. Le doublement de l’aide à l’Afrique est resté lettre morte : entre 2005 et 2008, cette aide n’a augmenté que de 10%. © Abbie Trayler-Smith/Oxfam

Si la part réservée à la santé pour l’APD en général a augmenté (entre 2000 et 2006, le total de l’APD en santé a doublé pour atteindre 16,7 milliards de dollars) on est loin des 27 milliards de dollars recommandés par l’OMS en 2001. La France, censée être un pays moteur en matière d’aide au développement, est très en retard sur ses promesses.

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Qu’est ce que l’APD ? L’Aide Publique au Développement désigne l’ensemble des financements (dons, prêts à taux avantageux) et des ressources en nature (assistance technique, aide alimentaire) prévus au budget des Etats riches pour être transférés dans les pays en développement. La critique de l’APD se focalise trop souvent sur les clichés : corruption, conflits d’intérêts, etc. Pourtant, l’aide publique au développement parvient le plus souvent à son objectif de lutte contre la pauvreté et d’accès aux services essentiels. Elle est efficace lorsqu’elle répond réellement aux besoins des populations et comprend la participation des organisations de la société civile, notamment pour en vérifier l’application. Dès 1970, les pays riches se sont fixés comme objectif d’accorder au moins 0,7% de leur revenu national brut à l’APD. 40 ans plus tard, ces objectifs sont loin d’être atteints. Pour atteindre les objectifs établis en 2005 lors du sommet du G8 de Gleneagles, il manque aujourd’hui 21 milliards de dollars. La France à la traîne L’APD française en terme de santé est une parfaite illustration : si le pays a fortement augmenté sa contribution au secteur santé depuis 2002 (l’APD santé représentait 12% du total de l’APD française en 2007 contre 5% en 2000), cette hausse reste insuffisante pour atteindre les OMD santé en 2015. Ainsi, les frais d’écolage (bourses attribuées aux étudiants étrangers en médecine en France), l’Aide médicale d’Etat ou encore les dépenses relatives au système de santé des armées sont comptabilisées dans l’APD santé française alors que les pays du Sud ne bénéficient pas réellement de ces dépenses.

© Abbie Trayler-Smith/Oxfam

Pour en savoir plus : ⇒ Fiches 9, 10, et 11 du dossier complémentaire ⇒ OMS (Commission Macroéconomie et Santé), Macroéconomie et santé : investir dans la santé pour le développement économique, novembre 2001. 10


4 – Nos demandes Une pétition pour demander un engagement fort Oxfam France, Médecins du Monde, Action for Global Health et Avocats pour la Santé dans le Monde proposent à l’opinion publique de se mobiliser pour faire pression sur nos gouvernements à travers la signature d’une pétition. Pour que Nicolas Sarkozy, les députés et les dirigeants politiques français s’engagent à : • • •

Consacrer 0,1% de la richesse nationale au financement de la santé dans les pays en développement* Exiger que la France soutienne les pays désireux d’introduire des politiques d’accès gratuit aux soins, en particulier pour les femmes et les enfants** Consacrer 25% de l’aide française allouée au secteur de la santé au renforcement des ressources humaines***

* Vers une aide plus importante et plus efficace Pour atteindre les OMD santé dans les pays pauvres, le manque de financement a récemment été estimé à 36 milliards de dollars par an. Ces pays ne peuvent pas combler seuls ce gouffre financier. Les pays donateurs doivent les accompagner en mobilisant au minimum 0.1% de leur richesse nationale au financement de la santé dans les pays en développement. Pour la France, cela revient à doubler son aide actuelle allouée à la santé. La réalisation des OMD exige également une aide de meilleure qualité. La corruption doit être éradiquée et faire place à plus de transparence. C’est l’objectif de l’International Aid Transparency Initiative (IATI), initiative lancée en 2008 à Accra et soutenue par 16 pays donateurs et de nombreux pays en développement. Au niveau local, il est important de soutenir la société civile et de mieux l’intégrer dans les projets menés. * De nouvelles sources de financement Au niveau international, des mécanismes de financement innovants doivent être mis en place pour maintenir les acquis et accélérer les progrès. Ces nouvelles sources de financements, y compris les taxes internationales, doivent innover au niveau de leur provenance, mais aussi de leur utilisation. Les mécanismes de financements créés à ce jour concernent principalement le secteur de la santé. Par exemple, la taxe de solidarité sur les billets d’avion, lancée en 2006, garantit un flux continu de rentrées d’argent véritablement supplémentaires pour lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Il faut également défendre l’instauration rapide d’une taxe européenne ou internationale sur les transactions financières dont les revenus, additionnels à l’APD, seraient en partie affectés au renforcement des systèmes de santé au Sud. **Lever les barrières financières de l'accès aux soins L'accès payant aux soins, encore en vigueur dans de nombreux pays en développement, représente un obstacle trop souvent infranchissable. Si la présence de structures de santé bien équipées et pourvues en personnel soignant est une composante indispensable de tout système de santé, encore faut-il que les 11


populations puissent accéder à de telles structures. Aujourd'hui, un nombre croissant de pays souhaite s'attaquer à ce problème en introduisant et finançant des politiques d'accès gratuit aux soins pour une partie voire toute la population. Face à cette tendance, les pays donateurs, comme la France, doivent se montrer solidaires et apporter à ces Etats un réel appui technique et financier.

© Geoff Sayer/Oxfam

***Un renforcement du personnel de santé au Sud Les lacunes en personnels de santé dans les pays du Sud doivent être comblées. En 2006, l’OMS a recommandé que 25% de l’aide en matière de santé soit consacrée au renforcement des ressources humaines : cela passe par le financement de formations et une valorisation des salaires à destination des pays en développement.

A l’occasion du prochain somment des Nations unies sur les OMD en septembre 2010, l’ensemble de ces recommandations doivent être des priorités d’action des dirigeants français et internationaux.

Pour en savoir plus : ⇒ Fiches 11, 12, et 13 du dossier complémentaire

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5 – Une campagne collective Oxfam France Oxfam France est une association de solidarité internationale qui a pour objectif de construire avec chaque citoyen un monde plus juste, où les droits humains fondamentaux sont respectés. Elle est le membre français d’Oxfam International, une confédération composée de 14 organisations indépendantes, qui luttent contre les injustices et la pauvreté aux côtés de plus de 3 000 partenaires répartis dans plus de 100 pays. www.oxfamfrance.org

Médecins du Monde (MDM) Médecins du Monde est une association de solidarité internationale qui s'appuie sur l'engagement de ses membres (professionnels de la santé) pour porter secours, depuis près de 30 ans, aux populations les plus vulnérables dans le monde et en France. La première mission de Médecins du Monde est de soigner. Les volontaires de l'association s'engagent à venir en aide à toutes les populations vulnérables : victimes de catastrophes naturelles, de famines, de maladies, de conflits armés, de violences politiques, réfugiés, déplacés, peuples minoritaires, enfants des rues, usagers de drogues et tous les exclus des soins. A partir de sa pratique médicale, et en toute indépendance, Médecins du Monde témoigne des entraves à l'accès aux soins, des atteintes aux droits de l'homme et à la dignité. L'association engage le dialogue avec les politiques pour améliorer la situation des populations civiles. www.medecinsdumonde.org Action for Global Health (AFGH) Action for Global Health est un réseau de plaidoyer de quinze ONG européennes créé en 2006. Sa mission consiste à évaluer les politiques de santé mises en place par les gouvernements européens dans les pays partenaires et à inciter les décideurs politiques à améliorer leurs pratiques. Médecins du Monde et Avocats pour la santé dans le monde sont les partenaires français de ce réseau http://www.actionforglobalhealth.eu/media/home/france

Avocats pour la santé dans le monde Avocats pour la santé dans le monde développe, en partenariat avec des réseaux et/ou des ONG des stratégies de plaidoyer au niveau national et international pour faire reculer les trois pandémies et l’ensemble des maladies de la pauvreté.

Soutiens : Altersanté – Croix-Rouge française – Equilibres et Populations – Handicap International – Initiative Développement – Mouvement français pour le planning familial – Organisation panafricaine de lutte contre le sida – Réseau Foi et Justice Afrique Europe – Secours Catholique – Sidaction – Solthis.

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Pour plus d’informations : ⇒ Le site Internet de la campagne : www.santepourtoutes.org ⇒ Le dossier complémentaire de la campagne téléchargeable sur http://www.santepourtoutes.org/images/stories/aller-plus-loin/oxf-rapportsante04.pdf ⇒ L’accès gratuit aux soins de santé primaire, une stratégie payante, Médecins du Monde, avril 2008 http://www.santepourtoutes.org/images/stories/aller-plus-loin/Lacces_gratuit_aux_soins_de_sante_primaire__une_strategie_payante.pdf ⇒ Optimisme aveugle, une remise en question des mythes concernant les soins de santé privés dans les pays pauvres, Oxfam International, 2009 http://www.oxfamfrance.org/pdf/rapport_optimisme_aveugle_120209.pdf ⇒ L’aide française en santé au scanner, AfGH, 2009 http://www.santepourtoutes.org/images/stories/aller-plusloin/rapport_l_aide_francaise_en_sante_au_scanner_juin_2009.pdf ⇒ Altermondes n° 21, mars 2010, dossier spécial « santé », en partenariat avec AfGH, Médecins du Monde et Oxfam France ⇒ Photos et visuels de la campagne disponibles en haute résolution.

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