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N ° 9 Juin-Juillet 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
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Très souvent, j’ai l’impression d’être un petit crayon que Dieu tient en mains. C’est lui qui pense, qui écrit et qui agit. Moi je n’ai qu’à être le crayon. Mère Teresa
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Joie d’être en famille…
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À CŒUR OUVERT
ACTUALITÉ RÉGIONALE
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«Saint Roch entre peste et choléra» Entrez dans ce monde particulier et mystérieux du culte des saints, des dévotions populaires et des grandes épidémies qui ont marqué l’Occident médiéval. Un saint se détache alors du lot, saint Roch de Montpellier. C’est lui qui fut le plus souvent invoqué contre la peste, les maladies contagieuses et le choléra. Un ouvrage passionnant ! Dans cet ouvrage, ou plutôt cette étude, constituée d’enquêtes sur le terrain, de recherches dans les archives civiles et ecclésiastiques, ainsi que de recueils de témoignages, l’auteure belge, Colette Pinson, nous fait découvrir ou redécouvrir ce saint vénéré depuis des siècles, saint Roch.
Le culte La vie de la plupart des saints est parsemée de légendes, celle de saint Roch n’échappe pas à la règle. Ce saint aurait vécu au XIVe siècle à Montpellier où il suivit les cours de médecine à l’université. En pèlerinage à Rome, il soigne et guérit les pestiférés. Atteint lui-même par la maladie, il se réfugie dans une forêt où il survit grâce à un chien qui vient le nourrir régulièrement. Finalement arrêté, car considéré comme un espion, il est emprisonné et meurt dans sa cellule. Saint Roch ayant échappé à l’épidémie de peste et ayant guéri plus d’un malade, son culte bénéficie d’un succès fulgurant et s’étend dans toute la chrétienté du 15e jusqu’au XVIIe siècle. Les pèlerinages vers
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Le contexte Que choisir, la peste ou le choléra ? Rien évidemment, sinon peut-être se vouer à un saint quand survient l’un ou l’autre de ces fléaux. C’est ce qui se passa lorsqu’en 1348, la peste noire, venue d’Asie, se répandit en Europe, via la Méditerranée. Durant près de 400 ans, l’Europe vit sous l’emprise de la peste et subit sa loi arbitraire. Persuadés qu’il s’agit-là d’une punition divine, les gens se tournent vers la dévotion envers les saints «anti-pesteux» tels que saint Roch. La preuve en est les milliers de chapelles dédiées à ce saint qui sont édifiées, notamment dans nos régions. Et puis vint le XIXe siècle et… le choléra qui, en moins d’une centaine d’années, fait lui aussi 30 à 40 millions de morts en Europe. On assiste alors à un grand élan de foi populaire où la vierge et saint Roch, intercesseurs auprès de Dieu, sont invoqués et priés. Petit-à-petit, grâce à de multiples mesures sanitaires et à des travaux de modernisation dans les quartiers surpeuplés des grandes villes, le choléra recule et les décès diminuent. Ou peut-être, est-ce grâce à la dévotion croissante envers saint Roch ?
Compostelle, Rome et Jérusalem drainent alors de nombreux pèlerins qui propagent le culte du saint guérisseur. Les marchands allemands de retour du port de Venise contribuent eux aussi à faire connaître cette dévotion dans l’empire germanique. Chez nous Saint protecteur, guérisseur et saint patron, saint Roch a vraiment la cote en Wallonie. Il l’a acquise essentiellement au XVIIe siècle lors des épidémies de peste. Une résurgence de son culte est significative au XIXe siècle avec les épidémies de choléra. L’enquête de Colette Pinson, fort bien do-
cumentée, qui a mené à l’ouvrage «Saint Roch entre peste et choléra» a répertorié 400 chapelles dédiées au saint pour l’ensemble de la Wallonie, mais c’est surtout sur le Brabant wallon que s’est focalisée l’auteure. Au terme de son enquête, il apparaît que saint Roch est, après la vierge, un des saints les plus vénérés dans cette province. I Sylviane BIGARÉ
«Saint Roch entre peste et choléra» de Colette Pinson. Publié à compte d’auteur. colettepinson@hotmail.com
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ACTUALITÉ RÉGIONALE
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Facile et personnel, un coin prière dans la chambre
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La création d’un coin prière est le reflet d’une démarche spirituelle qui mérite d’être encouragée et soutenue par les adultes. Prenons, nous aussi, le temps de nous y arrêter pour les observer et commenter avec eux les changements récemment opérés. Ainsi, un bouquet de fleurs ou un nouveau dessin sont des signes apparents, reflets des événements des jours passés. Lorsqu’un enfant y dépose un dessin, ce geste traduit un attachement particulier à la scène qui s’y trouve représentée ou à l’animal dépeint. Soignons ces espaces A tout âge, un enfant peut préparer, entretenir, habiller son coin prière. Ce faisant, il l’habite. La disposition et l’arrangement de cet espace en dit long sur l’âme et le caractère de son propriétaire. Certains enfants y posent un bougie, qu’ils ont eux-mêmes décorée, d’autres l’alimentent régulièrement avec de nouvelles trouvailles qu’ils jugent précieuses : des
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Refuge pour certains, lieu emblématique pour d’autres, le coin prière des enfants n’est pas anodin.
cailloux ramassés pendant une promenade, un coquillage, souvenir des vacances, un morceau de bois avec une forme particulière, des pétales de fleurs qu’ils trouvent belles, tout simplement. Car la beauté réside en ces lieux, elle est même souvent un vecteur important.
Pour se recueillir, il importe de se retrouver dans une atmosphère harmonieuse, propice à l’abandon. Et quoi de mieux qu’un espace qui rassemble des objets chéris ? Comme nous, les enfants sont sensibles à la beauté. Le rôle des parents tient dans l’accompagnement de ces réalisations. En offrant une icône, qui nous parle, nous leur donnons une part inconsciente de nous-mêmes. Au-delà de l’objet, nous leur montrons ce qui fait sens à nos yeux, nous leur livrons une part de notre intimité. Et c’est le propre de ces lieux devenus personnels à force d’être soignés. Des lieux du souvenir Certains enfants y affichent des photos des grands-parents disparus, qu’ils n’ont parfois jamais connus. Revêtu de ces portraits, le coin prière devient alors un autel, qui aide à commémorer les défunts. En de tristes occasions, il arrive qu’on y retrouve les photos d’enfants décédés. Comme si ces portraits avaient le pouvoir de laisser une trace, de les rendre plus proches des survivants. Le coin prière revêt à la fois des empreintes de joie et de chagrin, à l’image de la vie, même celle des enfants. Il symbolise les parts de réjouissance et de gravité qui sont le propre de l’existence humaine. En bricolant avec les enfants, en les aidant à compléter l’aménagement de leur coin prière, les parents font un cadeau précieux à leur progéniture : ils témoignent de l’importance de ce lieu et de la démarche qui y est associée. Peu importe la taille de celui-ci, l’essentiel est qu’il existe au cœur de la vie familiale. Grand ou petit, chargé ou dépouillé, rempli de livres ou d’images, le coin prière reflète souvent le caractère des habitants. I Angélique TASIAUX
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DOYENNÉ DE COUVIN
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L’eau, bien commun pour la vie
Pourquoi cette mobilisation en faveur de «l’eau, bien commun pour la vie»? La tendance de ces dernières années va à l’encontre de cette affirmation. Depuis longtemps, l’eau est considérée comme une ressource essentielle pour l’économie. Elle revêt donc une importance stratégique, car d’elle dépend la sécurité hydrique - capacité d’une entité à s’approvisionner en eau - d’où découlent la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité industrielle… À partir de cette donne, on a donc construit une stratégie économique pour les entreprises de l’industrie alimentaire, de l’industrie de la micro-électronique… Coca-Cola, par exemple, a besoin de beaucoup d’eau pour fonctionner. Si cette entreprise n’a pas des facilités d’accès à l’eau à bas prix, elle est en grande difficulté. Donc, l’eau, devenue bien économique, est soumise à une valorisation économique monétarisée qui va entraîner la privatisation de sa gestion - potabilisation, distribution, traitements des eaux usées… Voilà la tendance politique et idéologique de nos dirigeants qui ont instauré une sorte de théologie capitaliste de l’eau. Est-ce en faveur de plus de justice hydrique que, vous, vous parlez de «bien commun»? Notre monde est structurellement injuste puisqu’il y a encore entre deux et trois milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable. Nous, à l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau (IERPE), nous menons une bataille contre les choix actuels des groupes dirigeants orientés, d’une part par la culture islamique, et d’autre part par la culture chrétienne, en ce qui nous concerne. La priorité des dirigeants européens, ce n’est pas l’eau ; ce n’est pas la justice ; c’est la stabilité monétaire. Et il faut changer ces systèmes financiers, car la clé qui ouvre toutes les portes, c’est la finance. Une finance dominée par des prédateurs, qui depuis trente ans, prônent la libéralisation des marchés des capitaux. Votre combat n’est-il pas perdu d’avance face à des institutions toutes puissantes ? Un combat humain n’est jamais perdu d’avance. Le combat perdu est celui que l’on ne fait pas. Et l’histoire montre que chaque fois que l’on participe à des com-
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Difficile de parler de l’eau, sans rencontrer Riccardo Petrella. Fondateur, en 1997, du Comité International pour le Contrat Mondial de l’Eau, cet économiste italien a fait de cette problématique son cheval de bataille. Ainsi, depuis des décennies, l’auteur du «Manifeste de l’Eau» se bat farouchement pour la reconnaissance de ce bien, essentiel et non substituable, comme patrimoine commun de l’humanité et de la vie sur la planète.
bats en faveur de l’être humain, tôt ou tard, la justice triomphe. Mais cela peut durer pendant plusieurs générations, comme par exemple, la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Donc, premièrement, le combat pour l’eau doit se faire à travers la finance. En effet, il faut republiciser les instituts de crédit pour les financements, services, investissements publics. Le deuxième objectif est de casser les logiques d’un enrichissement inégal et injuste qui cause un appauvrissement croissant. L’eau révèle toutes ces injustices inacceptables. Évidemment, les problèmes sont différents au Nord et au Sud, mais nous sommes tous dans le même bateau. L’exemple du changement climatique est révélateur : face à l’élévation du niveau de la mer, les Pays-Bas surélèvent leurs digues. Le Bengladesh, lui, avec ses 180 millions d’habitants, sera sous eau. Donc, les défis sont les mêmes, mais
l’injustice «naturelle» est centuplée par l’injustice économique. L’eau nous lance à la figure qu’il n’y a pas de raccourci pour la justice sociale. L’eau EST justice sociale. Vous parlez également de «sacralité de la vie». De quoi s’agit-il ? Je dis souvent aux dirigeants : «Vous êtes en train de marchandiser la vie, c’est-à-dire que vous désacralisez la valeur de la vie.» La vie est sacrée ; elle est ce souffle de l’Esprit qui traverse les millénaires et les générations. Aujourd’hui, on a tué la sacralité de la vie par le nettoyage du principe de gratuité, dans notre imaginaire et dans notre conscience des valeurs. Personne ne parle plus de gratuité - gratuité du droit à l’eau, à l’éducation, à la santé… - qui est cependant essentielle pour le vivre ensemble, car si les éléments fondateurs du vivre ensemble ne sont pas gratuits et partagés, il n’y a plus de société ; il y a des marchés. I Sylviane BIGARÉ
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ROLY-FAGNOLLE-MARIEMBOURG
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Fêtons les pères et mères
- Mardi 17 Juin (11e sem.T.O) :à Mariembourg à 18 h : messe - Mercredi 18 Juin (11e sem.T.O) : 15 h au Home Forsitya : messe - Jeudi 19 Juin : (11e sem.T.O) à Mariembourg :messe - Samedi 21 juin (fête du St sacrement du Corps et Sang du Christ) : 18 h à Mariembourg : messe pour Henriette LERNOUX. 19 h 30 : messe à Fagnolle - Dimanche 22 Juin :11 h à Mariembourg : messe. - Mardi 24 Juin (Nativité de Jean-Baptiste) : 18 h à Mariembourg : messe pour Ernest BRAIBANT - Jeudi 26 Juin (12e sem T.O) à Mariembourg à 18 h : messe pour Elisabeth GILLON - Samedi 28 Juin. (Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres, veille au soir) : 18 h à Mariembourg : messe pour Maria ONGARO, Benoît LESAGE, Elie MAHY et Anne-Marie VANESSE. 19 h 30 à Roly : messe pour Louise REMACLE, Marcel STAVAUX. - Dimanche 29 Juin (Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres) : 11 h à Mariembourg : messe pour Auguste et Marie TICHON-SIBIET. - Mardi 01 juillet (13e sem T.O) : 18 h à Mariembourg : messe - Jeudi 03 Juillet (St Thomas, apôtre) : 18 h à Mariembourg :messe Francis GILLET et Marie-Thérèse BRASSEUR. - Samedi 05 juillet (14e Dim.T.O) : 18 h à Mariembourg :messe pour Jacques FERY et Marie-Charlotte RAWSON. 19 h 30 à Fagnolle : messe. - Dimanche 06 juillet (14e Dim.T O) : 11 h à Mariembourg : messe pour Willy SERVOTTE - Mardi 08 juillet (14e sem.T O) : 18 h à Mariembourg : messe - Jeudi 10 juillet (14e sem.T.O) : 18 h à Mariembourg : messe
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N OS C ELEB R AT I O N S :
La fête des Mères est une fête annuelle célébrée par les enfants en l’honneur de leur mère dans de nombreux pays. A Mariembourg, vie Féminine organise chaque année un goûter pour les mamans. Cette après-midi festive les met à l’honneur et leur permet de partager un moment d’amitié. La fête des pères. Dans les pays catholiques, on a célébré les pères de famille dès le Moyen Âge à la date du 19 mars, jour de la saint Joseph Joseph ne dit pas un mot, mais il s’exprime autrement : on sent sa présence partout dans les évangiles de l’Enfance, présence discrète, active, vigilante, essentielle, obéissante aux indications de «l’Ange». Ce qui frappe d’abord chez lui, c’est sa simplicité, difficile à comprendre et à intégrer pour nous qui sommes souvent si compliqués. Chez Joseph, tout est simple. Il appartient à cette humanité anonyme qui est la nôtre, il ne cherche pas à «paraître» mais à «être» pleinement ce qu’il est et appelé à être, là où il est, au quotidien. L’une des premières fêtes des pères non religieuses fut créée en 1912 aux États-Unis. (extrait du site www. carmel.asso.fr)
A VO S A G END A S :
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PARTAGE EVANGILE : - Lundi 23 juin à 19 h 30 à la maison paroissiale de Mariembourg (5, Boulevard des combattants) : Partage d’Évangile. Bienvenue à tous. - Samedi 28 juin à 11 h à Mariembourg : baptême de Yanice - Samedi 05 juillet à 15 h à Mariembourg : mariage par Abbé Alain GOFFINET
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DOYENNÉ DE WALCOURT
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Mai : célébrons communions et professions de foi
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Les premières communions à Thy-le-Bauduin.
Bérénice et Valentine Vandeweyer, Maelle Nactergal, Abbé Jeanjean, Mathis Renard, Chris Colley et leur catéchiste Geneviève Colle.
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HANZINNE En raison de l’indisponibilité de l’église d’Hanzinne, la paroisse Saint Pierre de Thy-le-Bauduin a accueilli le 27 avril la célébration des premières communions pour quelques paroisses du secteur. Treize enfants, préparés par Claudine et Jean-Pierre Lamort de Hanzinne, ont reçu pour la première fois «Jésus pain de vie». Sur la photo, dans le désordre : Tatiana DAVID, Anna DECROLIERE, Noémie DELAERE, Amytis De MEEUS, Florian DERUYCK, Lauredana GODEFROID et Romain JONCKERS de Hanzinne, Apolline RUSKIN de Hanzinelle, Célia CHINTINNE, Vicky Dobbelstein et Emilie NOTEZ de Thy-le-Bauduin, Alessia DOLORE de Tarcienne, et Jehanne VAN DER HEYDEN de Saint-Aubin. SOMZEE et TARCIENNE Lors de la retraite à Floreffe animée par l’Abbé Philippe Masson, les jeunes de Somzée et Tarcienne ont illustré le thème retenu pour leur célébration : «la paix». Ils ont réalisé une colombe sur laquelle ils ont écrit le texte de leur profession de foi, et fabriqué, à partir de perles de couleurs, un chapelet qui leur permettra de prier pour la paix et sans doute à d’autres intentions de leur choix. Sept jeunes ont fait leur profession de foi à Somzée le 4 mai accompagnés de leur catéchiste Geneviève Colle et trois jeunes à Tarcienne le dimanche 11 mai, accompagnés de leur catéchiste Thérèse Dehon. CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-1918 Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France et le 4 août, elle viole la neutralité de la Belgique et envahit notre pays. L’armée allemande traverse l’entité de Walcourt les 21, 22 et 23 août. Les villages connaîtront l’occupation, bombardements, pillages, incendies et parfois exécutions de civils. La «Grande Guerre» a marqué notre région. En mémoire des victimes civiles et militaires, une célébration eucharistique aura lieu le dimanche 24 août à 10 h 30 à la nécropole militaire de Tarcienne. D’autre part, Florennes, Gerpinnes et Walcourt s’associent pour célébrer ce centenaire. L’élément phare de cette célébration sera un spectacle son et lumière «L’enfant qui parlait aux ombres» qui se déroulera les 22.23.24 août sur la base aérienne de Florennes. (plus de renseignements sur ce spectacle dans vos journaux locaux). I Anne-Michèle
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Les paroisses Saint Pierre de Thy-le-Bauduin, Saint Martin de Tarcienne et Saint Maurice de Somzée ont accueilli les jeunes pour ces différentes célébrations.
Lorane Gérimont, Claire Dutilleux, Abbé Lukanga, Valentin Villeret et Thérèse Dehon.
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DOYENNÉ DE FLORENNES
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Concert avec la Cantilène
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Voici quelques semaines, devant un public nombreux, la chorale «La Cantilène» a donné un magnifique concert de printemps en l’église Saint-Servais de Gimnée.
L’église était comble à l’occasion de ce bel après-midi musical prévu de longue date. Sous la direction de Michel Hubert et accompagnés au piano par Vincent Debris, les choristes ont proposé un répertoire de choix. Parmi la vingtaine de mélodies proposées, on retiendra notamment Have a nice day de Lorenz Maierhofer, Pavane de Thoinot Arbeau, Double enfance de Julien Clerc, I will follow him, un extrait de Sister Act, Aurore de Pierre Rapsat, je ne vous parlerai pas d’elle de J.J.Goldman, Love is all de Roger Glover… mais aussi Nocturne de Chopin et Lettre à Elise par Vincent Debris. Toutes ces mélodies ont été fortement applaudies par un public nombreux rassemblé dans l’église. L’an prochain, la Cantilèbe aura 30 ans Il faut dire que cette chorale bientôt trentenaire est bien connue dans la région et même au-delà des frontières. Son chef de chœur est Michel Hubert de Gimnée. Né en
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1950, Michel apprend le solfège et le violon à l’académie de Musique de Mouscron. Il délaisse l’un et l’autre pour se consacrer à ses études. Installé à Gimnée depuis 1975, il reprend les cours de solfège à l’académie de Florennes et entreprend une formation de chef de chœur avec le regretté Pol Moors en vue de participer aux chante-fêtes belgo-Québécoise de Baileux en 86. Sa chorale ne compte alors qu’une douzaine de membres issus de la chorale paroissiale, de sa famille et de ses amis et connaissances. Au fil du temps, la chorale s’est étoffée et a adopté le nom de Cantilène. Elle compte une cinquantaine de membres aujourd’hui. Le chef est unanimement salué pour son enthousiasme, sa patience et sa grande gentillesse. Si les choristes et le public restent mobilisés, il y a fort à parier que la Cantilène repartira pour de nombreuses années. Quant au pianiste Vincent Debris, il est né
en 1972 dans une famille qui aime beaucoup la musique. C’est donc tout naturellement qu’il apprend le solfège et le piano à l’académie de Florennes. Il poursuit de brillantes études supérieures au conservatoire royal de Bruxelles où il obtient un premier prix de piano ainsi que le diplôme d’aptitude à enseigner. Il enseigne à l’académie de Dinant. Ses élèves le décrivent comme un professeur exigeant mais très à l’écoute de leurs goûts personnels. Organiste dans plusieurs paroisses dont celle de Gimnée, malgré un emploi du temps très chargé, la Cantilène est heureuse de pouvoir bénéficier de son temps et de son talent. Il lui arrive de se produire mais ce perfectionniste n’aime pas courir deux lièvres à la fois. Si vous découvrez son nom sur une affiche de concert, n’hésitez pas à vous y rendre : vous serez ravis. I Avec EdA - MF Lareppe
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À CŒUR OUVERT
DIOCÈSE DE NAMUR
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocesedenamur.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
À Rochefort, l’Évangile se vit au cœur des quartiers Porter la Bonne Nouvelle hors des murs de l’église, c’est l’appel récurrent du pape François et le moteur pour le groupe d’éveil à la foi de Rochefort. Au total, une quarantaine de personnes se sont retrouvées dans différents quartiers de la ville pour vivre ensemble cinq soirées sur le thème de l’accueil.
J.S.
À Rochefort, quatre personnes composent le groupe d’éveil à la foi, trois prêtres et une religieuse, tous convaincus que pour toucher les cœurs, il ne faut pas seulement se limiter aux habitués de la messe ou à ceux qui, fidèlement, participent aux journées de ressourcement. Pour porter l’Évangile, il faut aller vers les gens et les rencontrer là où ils vivent. L’abbé Jules Solot, doyen de Rochefort, se souvient que cette intuition était déjà présente, il y a plus de vingt ans, lorsque se tenaient les partages de la foi, en petits comités, au domicile des gens. Puis il y a sept ans, lors d’un voyage au Salvador, il a fait l’expérience d’un concept d’envergure, le projet «Maison ouverte» auquel de nombreuses personnes collaborent. Là-bas, des laïcs mettent leurs forces en commun ; ils choisissent un quartier et frappent aux portes, annonçant l’Évangile. «Un projet superorganisé, qui ne ressemble en rien à du bricolage !», explique l’abbé Solot.
Mettre ses forces en commun et s’ouvrir aux autres. son chemin. Depuis deux ans, à raison de deux semaines par an (pendant le carême et l’avent), des personnes isolées ou en famille ouvrent les portes de leurs maisons à des voisins, amis ou connaissances, afin de vivre ensemble une soirée de partage et de prière. La dernière semaine de la rencontre 2014 était animée par les abbés Jules Solot et Joseph Adam. Chacune des cinq soirées s’est déroulée dans un quartier différent de la ville de Rochefort, avec pour thème «l’accueil». Au programme : une réflexion personnelle sur le thème de la soirée, un débat entre les participants, la lecture de la rencontre de Jésus avec Zachée, la recherche des raisons qui font que ce passage peut éclairer notre existence aujourd’hui, et enfin un temps de prière et de convivialité, à l’exemple des premiers chrétiens qui se réunissaient dans les maisons quand il n’y avait pas encore d’église…
À l’exemple des premiers chrétiens Bien sûr, Rochefort n’est pas le Salvador. Mais même si les choses se pensent ici de façon plus modeste, l’idée de porter la Bonne Nouvelle au cœur de la ville a fait
J.S.
«Il faut poursuivre l’effort»
Partager sa foi à l’exemple des premiers chrétiens.
Même si les échos sont généralement positifs, l’abbé Jules Solot ne cache pas la difficulté de trouver de nouvelles personnes qui adhèrent au projet. «C’est un peu là la limite
du système, explique-t-il. Avec le groupe d’éveil à la foi, nous voulions sortir d’un cercle restreint, nous adresser à de nouveaux visages, spécialement aux 25-40 ans. Et au bout du compte, ce sont souvent les mêmes que l’on retrouve, ceux qui assistent déjà habituellement à la messe.» Le doyen le reconnaît bien volontiers : «De nos jours, les agendas sont bien remplis, spécialement ceux des jeunes familles. Les occupations diverses ne permettent pas toujours de trouver le temps pour de nouvelles activités.» Et de poursuivre : «Nous devons aussi être meilleurs en communication. Nous devons mieux nous faire connaître afin de mieux atteindre le public visé.» Dans le doyenné de Rochefort, cela fait longtemps que l’Église locale s’est ouverte aux réalités extérieures, que ce soit dans le cadre de sa collaboration fructueuse avec le centre culturel ou la maison des jeunes. Reste à poursuivre l’effort des rassemblements de quartier : c’est le pari de l’abbé Solot et de son équipe, pour Rochefort et pour tout le doyenné. I Alain Savate
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