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N ° 6 Mars-Avril 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
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Chacun de nous est vraiment son enfant Pour Lui, je veux être plus transparent. (Jean-Claude Gianadda)
À CŒUR OUVERT ÉS SI AL DE S DO YE NN LE CA HI ER PA RO IS COUVI N, WALCO URT ET FLORE NNES DE
Chanter c’est prier deux fois, Danser, c’est prier trois fois
© catho.be
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Notre-Dame de la Brouffe le 25 mars
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Maîna, en première partie de Jean-Claude Gianadda
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Notre-Dame de La Brouffe C’est au XIIe siècle qu’un couvent de religieuses norbertines voit le jour à Mariembourg. En 1270, c’est le prieuré de Vérofle qui lui succède. Un des bâtiments deviendra la chapelle actuelle. En 1546, Marie de Hongrie, sœur de Charles-Quint, fonde la ville fortifiée et lui donne son nom. Des soldats d’abord, puis des paysans, des artisans et des commerçants s’y établissent. En 1591, le nom de «Notre-Dame dell Brouffe» apparaît pour la première fois dans les archives. Une statue existait mais on ignore ce qu’elle est devenue. En 1653, Baudon, officier de la garnison, et prévôt de la chapelle, amène à Mariembourg, par la Meuse jusqu’à Givet, puis par l’ancienne chaussée romaine ensuite, la statue actuelle de Notre-Dame qu’a sculptée Tonon de Dinant. De nombreux pélerins viennent prier dans cette chapelle. Lentement mais sûrement s’installe ainsi une dévotion mariale. En 1789, la Révolution Française éclate. En 1793, les Sans-Culottes de Givet ravagent les lieux de culte. Une fermière (Anne-Marie Lemaire) dissimule la statue de Notre-Dame de Notre-Dame de la Brouffe, qui échappe ainsi au pillage. (La procession du 15 août évoque le retour de la statue dans la chapelle). Ce fait historique apporte aux habitants de la région une raison supplémentaire pour invoquer la vierge. Comme l’Église catholique a placé une fête de Marie le 25 mars (l’Annonciation neuf mois avant la naissance de Jésus !), c’est tout naturellement que les Mariembourgeois ont choisi cette date pour honorer leur Madone. «L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi.» Marie dit alors : «Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole.» Alors l’ange la quitta. Cette annonce inattendue, c’est Dieu
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Traditionnellement, à Mariembourg, la messe du 25 mars se déroule à la chapelle Notre-Dame de La Brouffe et les Mariembourgeois sont très attachés à cette coutume. Pour quelle raison ?…
qui propose et qui attend une réponse. Marie devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la Croix, la Mère de l’Église. Cette dévotion très ancienne à la Vierge est à l’origine des innombrables sanctuaires élevés en l’honneur de Marie à travers le monde. Cette spiritualité mariale s’exprime par des recherches théologiques, voire mystiques, très approfondies mais aussi par des signes de foi populaire, comme à Mariembourg. On invoque Notre-Dame de la Brouffe pour guérir la surdité et autres maux d’oreille. Suite à cette ferveur populaire, des marchands apparaissent et c’est la naissance de la foire de Mariembourg. Vers 1812, le souci religieux s’accommoda de ce compagnonnage commercial. La foire de Mariembourg prit de l’ampleur. Dans la région, elle prit le vocable de «foire du 25 mars» et chaque année, les pélerins se rendirent à la chapelle de la Brouffe pour leur dévotion, puis profitèrent de l’occasion pour acheter des médailles religieuses mais aussi des objets de tous genres. Les forains contribuèrent à donner un
air de fête à cette journée mémorable. En train, en autobus, à vélo ou à pied, peu importe, mais il n’était pas question de rater la foire de Mariembourg. Cette photo date du 25 mars 1953. Qui peut reconnaître les 4 jeunes filles qui vendent des souvenirs mariaux aux pélerins ? Dans les années quatre-vingt, l’association des commerçants augmente l’attractivité en installant un chapiteau. C’est la foire commerciale ! Buvettes, exposition de voitures, vitrine des commerçants mariembourgeois, stands artisanaux attirent de nombreux visiteurs. Puis cette bonne habitude se perd. Actuellement, seules quelques attractions foraines garnissent la place Marie de Hongrie. Mais la dévotion subsiste ! Comme chaque année, les pélerins reprendront le chemin de la chapelle de La Brouffe pour rendre hommage à Notre-Dame. Des cierges et des luminaires à l’effigie la Sainte Mère seront disponibles. Du chœur sortira le chant ancestral entonné par les Mariembourgeois…
I Dominique Lion
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ACTUALITÉ RÉGIONALE
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Une carte postale ancienne montrant l’intérieur de la chapelle.
Le texte du cantique à Notre-Dame de la Brouffe.
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Fresque : Notre-Dame rentre en 1811 dans son sanctuaire restauré.
Découvrez les photos du dernier vestige du prieuré de Vérofle (IXe siècle) occupé par les prémontrés de Floreffe. Durement éprouvée en la Révolution française de 1789, elle fut restaurée en 1811. Elle abrite la statue de la Vierge arrivée à Mariembourg en 1653. Dans le porche, des fresques peintes par Boulmant et Buzine racontent son histoire. Le plafond de la chapelle formé d’une voûte en batière est décoré de 16 panneaux peints par J. de Dixmude.
Vue intérieure…
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Vue extérieure…
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À Mariembourg, la messe du 25 mars se déroule à la chapelle Notre-Dame de La Brouffe
Cette photo de 1953 montre quatre personnes vendant des souvenirs…
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DOYENNÉ DE COUVIN
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L’église d’Olloy-sur-Viroin
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Le premier, situé plus au nord, au milieu de l’actuel cimetière, avec accès par la rue Coliche, datait vraisemblablement du Moyen-Age, avec quelques modifications apportées ultérieurement. Au milieu du XIXe siècle, l’église étant devenue trop petite pour contenir les paroissiens dont le nombre allait en augmentant suite à l’installation du chemin de fer, l’ouverture de plusieurs carrières et l’implantation de petites industries, le Conseil Communal a estimé nécessaire de la remplacer par une église néogothique aux dimensions impressionnantes, érigée plus au centre du village, à proximité du chemin de fer. Cette église, bâtie de1863 à 1865, a été inaugurée le 10 janvier 1866. Elle a servi au culte pendant un bon siècle. Ensuite le bâtiment s’est dégradé faute d’entretien et est devenu inutilisable dans le courant des années quatre-vingt. Au début, l’église accueillait encore les fidèles pendant la bonne saison. En hier, le culte a été célébré dans divers locaux (école libre, Centre Européen, salle paroissiale). Le bâtiment a été abandonné définitivement fin 1987. Après bien des tergiversations, le Conseil Communal a décidé la reconstruction de l’église sur les bases de l’ancienne mais dans des dimensions plus modestes et dans un style plus moderne. Seul le clocher subsiste dans son intégralité. L’architecte, M. Manderveld de Roly, a remplacé les trois premières travées par un patio planté d’arbres. L’intérieur compte vingt deux mètres de profondeur et dix neuf mètres de largeur. Il reste cinq travées. Un mur sépare la nef de l’ancien chœur devenu chapelle de semaine. La charpente en bois, apparente et d’une seule portée, donne à l’édifice un aspect contemporain. L’église actuelle, comme les précédentes, est défiée à Notre-Dame de l’Assomption. Elle a recueilli et mis en valeur le mobilier provenant des édifices précédents. Les paroissiens d’Olloy se déclarent satisfaits de leur nouvelle église.
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L’église actuelle, inaugurée le 21 décembre 2003, est le troisième édifice du culte connu à Olloy.
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I Emile BOURLARD
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DOYENNÉ DE COUVIN
ROLY-FAGNOLLE MARIEMBOURG NOS CELEBRATIONS - Mercredi 05 mars : 18 h : à Mariembourg : Messe des Cendres - Jeudi 06 mars : 18 h à Mariembourg : Messe pour Yves MINETTE, Lucette DE LUCA - Samedi 08 mars (1er Dimanche de Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour les défunts de la famille MASSON-MOREAU, MOREAU-DEFOIN. 19 h 30 à Roly : Messe pour Paula MATHOT - Dimanche 09 mars (1er Dim de Carême) :11 h à Mariembourg : Messe pour Joseph MOREAU, Amand MOREAU, Jeanne LAFINEUR - Mardi 11 mars (1re sem.Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe - Jeudi 13 mars (1re sem.Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe - Samedi 15 mars (2e Dimanche de Carême). : 18 h : à Mariembourg : Messe pour.Jean BUTIGNOL.19 h 30 à Fagnolle : Messe dominicale - Dimanche 16 mars (2e Dim.de Carême) : 11 h à Mariembourg : Messe dominicale pour Joseph LEPERE, Simone GUSTIN, Jules DEBUS, Renée MOREAU. - Mardi 18 mars (2e sem. Carême. St Cyrille) : 18 h à Mariembourg : Messe - Mercredi 19 mars (Fête de Saint Joseph) : 15 h au Home Forsytia de Mariembourg : Messe - Jeudi 20 mars (2e sem.Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour Jules LAMBERT - Samedi 22 mars. (3e Dimanche de Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour Simone LEMAIRE, Aimé GOOSE et famille, Révérend Père Paul PONCELET. À 19 h 30 à Roly : Messe pour Louis CHAROT, Marie-Louise LELOUP, Louise REMACLE, Firmin ROULIN, Marie GUERARDS, Elise MASSON - Dimanche 23 mars (3e Dim. de Carême) : 11 h : à Mariembourg : Messe pour les défunts de la famille VALLEZ-PETIT, les défunts de la famille DEBECK-DEGRAEVE - Mardi 25 mars (Annonciation du Seigneur) : 18 h à la Chapelle Notre-Dame de la Brouffe de Mariembourg : Messe pour Elie CLAUSSIN et Hélène MATHOT, José PATRON et ses parents, Emile DANDIN et Marie-Louise DARDENNE. - Jeudi 27 mars (3e Sem. Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe
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- Samedi 28 mars (4e Dimanche de Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour Marie DEWAEL, les défunts de la famille JACQUES-ABSIL. 19 h 30 : à Fagnolle : Messe - Dimanche 30 mars (4e Dim. Carême) : 11 h à Mariembourg : Messe dominicale pour - Mardi 01 Avr. (4e Sem. Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe - Jeudi 03 Avr. (4e sem. Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe - Samedi 05 Avr. (5e Dimanche Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour Jean FRERE, Augusta GALAND ; Magguy, Paulette et Marie-Rose CANVAT. 19 h 30 : à Roly : Messe dominicale pour José MATHOT, Marcelle BASTIEN - Dimanche 06 Avr (5e Dim. Carême) : 11 h à Mariembourg : Messe pour René CHARLIER et Paula COLLART - Mardi 08 Avr (5e sem. Carême) : 18 h à Mariembourg : Messe pour Emilie NICOLAS - Jeudi 10 Avr (5e sem. Carême) : 18 h à Mariembourg : pour Roland MALOSTO - Samedi 12 Avr (Dim. des Rameaux et de la Passion) : 18 h à Mariembourg pour Regis e Jacques CABARAUX, Famille CABARAUX-GILLET, famille FERY-LAMBOT, famille DEBUS-DEGRANDE, famille MINET-STERK, famille CHOT-MASSON, Marcel CANVAT, Père et Fils, Germain LIBERT. 19 h 30 : à Fagnolle. - Dimanche 13 Avr (Dim. Rameaux et de la passion) : 11 h à Mariembourg pour Jean et Osimo HONDEKIJN. U N C O U P D ’Œ IL SU R LE PA SSÉ Le vendredi 7 février, la paroisse de Mariembourg a offert à une importante assemblée le concert de Jean-Claude Giannada. Ce chanteur français au grand talent musical nous a régalés par des chansons religieuses bien orchestrées qui mettent en valeur sa voix chaleureuse. Son message d’amitié, de spiritualité, de fraternité et de partage est passé très facilement auprès du public conquis Mais avant son concert, Jean-Claude a donné l’occasion à Maîna, responsable des jeunes de notre paroisse, d’interpréter deux cantiques magnifiquement bien rendus par cette dernière avec l’aide du diacre Marc Chavet au violon et Geneviève à la guitare. Merci à tous les acteurs pour cette belle soirée formidable que même la météo n’a pas pu empêcher.
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EN MA RS Le Carême vient de commencer. Le Seigneur Jésus se retire dans le désert pour mieux entendre l’appel de son Père, c’est pour nous inviter à faire de même. Comme chaque année, notre doyenné de Couvin nous invitent à trois veillées de prière et de recueillement. Nous y sommes invités les Lundi 10 mars à 20 h à FRASNES : Première veillée sur l’Espérance, 17 mars à 20 h à PETIGNY : Deuxième veillée sur la Paix et 24 mars à 20 h à AUBLIN : Troisième veillée sur la Réconciliation. Toutes ces belles rencontres en doyenné se termineront 1 h plus tard.
Le Carême de partage C’est une tradition dans le monde chrétien en général, et catholique en particulier de venir aux plus démunis pendant le Carême. N’oublions pas ceux qui sont en difficulté près de chez nous. Mais il y a aussi trente-six sortes de pauvreté dans le monde. «Vivre ensemble» propose en ce Carême 2014 d’être spécialement attentif à… Nous pouvons les aider par la prière, par l’engagement afin de faire connaître leurs difficultés ou encore en donnant de l’argent. Les collectes de Carême auront lieu à l’église de Mariembourg les week end du 10 et 11 mars et 24 et 25 avril. Vous pouvez aussi virer de l’argent sur leur compte bancaire.Leurs bulletins seront disponibles dans le fond de l’eglise. Dominique LION.
Recollection du doyenné de Couvin : Une occasion d’approfondir notre foi et de prier ensemble la matinée de samedi 22 mars dans la salle de la Ruche à Couvin
Le 25 mars, c’est la traditionnelle fête en l’honneur de ND de la Brouffe. À cette occasion, vous pouvez vous procurer des luminaires à l’effigie de ND de la Brouffe ou de Ste Marie-Madeleine (1 euro).
Chantier Paroissial : Tous les engagés de nos paroisses sont invités à passer une journée de formation à Ciney le 15 mars dès 9 h avec les acteurs des autres paroisses de notre diocèse. Une occasion de rencontre et d’échange avec les autres expériences paroissiales.
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DOYENNÉ DE WALCOURT
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EMUMAH M. le doyen Pivetta et plusieurs personnes des 3 secteurs du doyenné (Cerfontaine, Somzée et Walcourt) se sont réunies afin de réfléchir à des actions à mettre en place pour les jeunes qui ont reçu le sacrement de confirmation. En effet, ils constatent qu’il y a un grand vide après la confirmation : les jeunes qui ont confirmé ensemble n’auront peut-être plus de contacts, ni de pratique religieuse. Comment faire pour garder le contact et ne pas perdre toute la richesse découverte lors des différentes rencontres de catéchisme. Elles proposent donc aux jeunes (13 et 16 ans) de se rencontrer 1x par mois pour réfléchir sur différents thèmes, participer à divers ateliers, célébrer ensemble une eucharistie. Différentes activités sont proposées : atelier poterie, danses israéliennes, balade nocturne ou en vélo, pièce de théâtre, partage d’évangile, atelier chants etc. et peut-être d’autres ateliers en fonction des propositions des jeunes. Les activités se déroulent dans les différentes paroisses du doyenné. Les rencontres se terminent par une célébration ou par une eucharistie. Il fallait trouver un «nom» à ce nouveau groupe : après plusieurs propositions, le choix s’est porté sur «EMUNAH» qui signifie «FIDELITE». Le mot hébreu «Emunah» est la racine dont nous tirons notre «AMEN». Il exprime la solidité, ce sur quoi on peut définitivement compter. Si la fidélité des hommes est parfois défaillante, celle de Dieu ne saurait fléchir. Dieu est l’absolument fidèle, celui qui propose aux hommes sans relâche son
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Du nouveau dans le doyenné et dans le secteur de Somzée
amour et son pardon. Les animateurs de ce groupe sont : Pascal Decamp, diacre, de Fraire ; Bernard, Annick, Sylvie Avaux de Tarcienne ; Magali Leprince et Jacqueline Geuse de Tarcienne ; Marie-Catherine Masset de Hanzinelle ; Sœur Geneviève, Sœur Anna-Maria, Frère Mathieu des Béatitudes à Thy le Château ; Anne-Michèle Piron de Somzée. La première rencontre a eu lieu en septembre 2013 à la communauté des Béatitudes à Thy-le-Château ; pour la deuxième rencontre, M. et Mme Vaisière nous ont accueillis chez eux à Tarcienne. Mme Vaisière a initié les jeunes à la poterie (manuel et tour : cfr photos dans le carnet local précé-
dent). M. Vaisière leur a parlé de sa passion : la verrerie, et leur a expliqué comment utiliser les outils nécessaires à la réalisation d’objets en verre, comme par exemple des boules de Noël. En janvier, les jeunes ont participé à un atelier «danses israéliennes» animé par les religieuses des Béatitudes. On dit que chanter c’est prier 2 x, et bien nous avons appris que danser, c’est prier 3 x. La rencontre s’est terminée par la célébration de l’Eucharistie. Prochaine rencontre le 22 février à Cerfontaine.
AU REVOIR CASIMIR L’abbé Casimir KATENDE, (photo) vicaire depuis 3 ans dans le secteur de Somzée a été nommé responsable de 5 paroisses du doyenné de Bastogne : secteur de Sainte-Ode (Amberloup, Houmont, Lavacherie, Rechrival et Tillet). Nous lui souhaitons bon ministère dans cette région. Bienvenue à l’abbé Alain LUKANGAcomme vicaire : il vient du secteur de Saint-Servais. À VOS AGENDAS Vous êtes cordialement invités à la soirée «carnaval» organisée par le comité de la salle paroissiale de Somzée le samedi 29 mars dès 19 h. Souper «spaghetti» suivi d’une soirée dansante. Déguisement souhaité. Vous recevrez les informations pratiques, prochainement dans votre boîte aux lettres.
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I Anne-Michèle
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DOYENNÉ DE FLORENNES
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St Chrodegang : un Belge parvenu aux plus hautes fonctions ! Ce jeudi 6 mars, nous fêterons saint Chrodegang. Un saint tombé dans l’oubli après une vie passionnante. appel aux prêtres et moines pour l’aider à administrer son royaume. En 742, Chrodegang passe de chancelier du roi à évêque de Metz, la capitale. Il hérite d’une situation dramatique : prêtres mariés, manque de crédibilité de l’Église, baisse de ferveur, etc. Chrodegang se retrousse les manches et met en œuvre plusieurs chantiers pastoraux : il nomme des chanoines permanents à la cathédrale, fonde plusieurs abbayes et ramène des reliques de saints dans son diocèse. Son travail est tellement reconnu, qu’il est promu au rang d’archevêque en 754. Ce n’est pas une simple récompense honorifique, mais place Chrodegang comme le plus haut personnage religieux du royaume.
L’apôtre du chant grégorien Devenu archevêque, Chrodegang entreprend un voyage à Rome pour recevoir les nouveaux insignes de sa charge des mains du pape. À Rome, il découvre le chant romain et ramène à Metz non seulement les livres de chants… DR
Chrodegang était un vrai belge : né en 712 en Hesbaye d’une famille de Seigneurs de la région, le jeune Chrodegang fait ses études à l’abbaye de Saint-Trond (également en Hesbaye). Fort de sa formation reçue des bons moines, Chrodegang est engagé à la cour du roi Charles Martel où il exerce la fonction de notaire (celui qui prend les notes), puis devient chancelier du royaume à 25 ans seulement. À l’époque, nos régions sont gouvernées par les Mérovingiens, qui se partagent le territoire européen en plusieurs royaumes. Parmi ceux-ci : l’Austrasie, qui s’étendait de la Lorraine à l’embouchure de l’Escaut. À l’exception de la Flandre orientale et occidentale, c’est l’entièreté de l’actuel territoire belge qui dépendait de l’Austrasie. C’est donc de Charles Martel dont Chrodegang devient un haut-fonctionnaire. Mais comme les découvertes actuelles indiquent qu’il était peut-être le neveu par alliance du roi, on peut se demander si Chrodegang n’avait pas été un peu «pistonné». En l’absence d’universités, le roi fait beaucoup
mais aussi les chantres. La notation musicale n’existant pas encore, les chantres romains et ceux de Metz furent forcés d’harmoniser leurs mélodies, le chant grégorien était né ! À l’époque, les différents temps de prière de la journée étaient fort disparates. Grâce aux efforts de Chrodegang, les différents offices s’alignent sur l’usage romain. Les textes des différents offices de prière furent plus tard rassemblés en un seul ouvrage : le bréviaire. Par ces apports, Chrodegang a permis une unification de la liturgie catholique sur l’ensemble de l’empire mérovingien, nous lui devons donc beaucoup.
Un évêque polyvalent
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Sa fidélité à l’Église et sa grande diplomatie lui permirent également de mener des négociations entre le pape Etienne II et le roi Pépin le Bref, nouvel homme fort d’Austrasie. Administration, liturgie, diplomatie, pastorale, Chrodegang eut donc affaire à toutes les grandes questions de l’époque. Il mourut le 6 mars 766. Une partie de ses reliques se trouvent toujours dans la cathédrale de Metz où il officia durant vingt-trois ans… il y a un peu plus de mille ans.
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I Matthieu BRUYNSEELS
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À CŒUR OUVERT
DIOCÈSE DE NAMUR
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Les grandes religions s’exposent à Ligny Présenter l’essence des grandes religions, montrer ce qui fait leur originalité, leur différence, mais aussi leur volonté commune de conduire l’humanité vers plus de dignité et de liberté : tel est l’objectif de l’exposition «l’Esprit souffle où il veut», à partir du 5 mars à Ligny. Et si les grandes religions mondiales parvenaient à s’accorder pour contribuer à la paix dans le monde ? «L’Esprit souffle où il veut» défend l’idée qu’une éthique commune se dégage des différents messages religieux. Cela, pour peu qu’on pratique le dialogue interconvictionnel. Mais avant de dialoguer, il faut apprendre à se connaître. Voilà ce que proposent les premiers panneaux de l’exposition qui présentent les six grandes religions mondiales. On y trouve leurs grandes figures fondatrices et leurs représentants modernes,
ainsi que les événements marquants de leur histoire et leurs textes sacrés. Et surtout, les principes éthiques qui font leur essence. Ne sont pas oubliés les mouvements qui, comme l’athéisme ou l’agnosticisme, n’appartiennent pas à la sphère religieuse, mais n’en sont pas moins porteurs de valeurs.
Humanité et réciprocité Le visiteur découvre ensuite que deux principes fondamentaux se retrouvent dans toutes ces religions, sous une forme
ou une autre : le principe d’humanité et la règle d’or de la réciprocité, le fameux «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse». Ces normes sont une base de dialogue susceptible de fonder une morale commune et de contribuer à la paix planétaire. L’illustration de quatre principes indispensables à la vie en société (vérité, justice, non-violence et respect de l’autre) concrétise les deux principes éthiques fondamentaux. Elle montre que les premiers pas vers la paix et la justice se font dans la vie de tous les jours. Chacun peut contribuer à réaliser le rêve d’un monde meilleur. L’exposition, développée par l’ASBL Le Sycomore, tourne régulièrement dans les écoles, qui apprécient notamment ces activités complémentaires à caractère ludique et interactif. Autour d’un jeu de massacre, réfléchir aux situations de violence vécues au quotidien. Autour d’un jeu de rôle, se représenter les défis à relever par un couple mixte dans son organisation familiale. Autour de mandalas, s’ouvrir à la méditation et découvrir l’universalité de ce support d’expression. Ou encore, en déguisant le mannequin de «saint Krêtin», repérer le mauvais syncrétisme qui nivelle pour supprimer la rugosité des différences. Le Sycomore propose également aux écoles de prolonger l’exposition par le témoignage de personnes dont la religion est mal connue.
ASBL Le Sycomore
I Marie Taymans, extrait de «Entrées libres» n°77/MVL
Visite de l’exposition dans le cadre scolaire.
«L’esprit souffle où il veut» est à découvrir chaque dimanche de carême dans l’église de Ligny, de 13 h 30 à 16 h. Entrée libre. Visite possible en semaine pour des groupes, sur rendez-vous (tél. 0479/39 51 98). Renseignements sur l’exposition : www.sycomore.be – 0 10/22 50 03 info@sycomore.be.
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Administrateur délégué : Luc Tielemans, diacre – Directeur adjoint : Cyril Becquart - Directeur de la rédaction : Jean-Jacques Durré – Responsable de l’information : Thierry Graulich – Secrétaire de rédaction : Matthieu Hargot – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap et Thierry Graulich Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Edition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59874 Wambrechies CEDEX
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