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N°11 Sept.-Oct. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
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Est-ce que je reçois l’Esprit saint comme un cadeau, comme un enfant reçoit un cadeau, avec le cœur ouvert ? pape François
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Invités à découvrir le patrimoine de nos régions
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À CŒUR OUVERT
ACTUALITÉ RÉGIONALE
Les 13 et 14 septembre, en Wallonie «Les Journées du Patrimoine de 2014, consacrées aux lieux de mémoire, évoqueront tous les conflits armés qui ont terni le XXe siècle, réunissant dans un même et unique devoir de mémoire tous ceux et celles qui ont eu à faire ou à souffrir de la guerre. […] Nos lieux de mémoire - monuments aux morts, édifices civils et religieux, forts ou citadelles, champs de bataille et cimetières… - souvent admirablement entretenus en reconnaissance des sacrifices du passé vous seront largement ouverts le deuxième week-end de septembre 2014 grâce à des centaines de professionnels et de bénévoles sans qui notre Patrimoine serait oublié. Ces Journées du Patrimoine seront donc une occasion de se souvenir et de rendre hommage à tous les combattants, illustres ou inconnus, auxquels nous devons notre liberté mais aussi l’occasion de remercier ceux qui par civisme ou patriotisme prennent soin de ces lieux pour les faire connaitre et respecter.» I William Ancion, Président des Journées du Patrimoine
Message des évêques belges Ce 4 août, il y a 100 ans que commençait chez nous, la Grande Guerre. Catholiques de ce pays, mais en communion avec tant d’autres qui ne partagent pas notre foi, nous voulons marquer cet événement. Ce n’est évidemment pas la guerre comme telle que nous voulons commémorer, encore moins célébrer. Car la guerre est toujours atroce. Elle n’est jamais un bien. Mais nous voulons rendre hommage aux victimes innombrables de cette guerre, quel que fût leur camp. Et nous voulons honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et souffert pour ce qu’ils considéraient alors comme leur impérieux devoir patriotique. Nous voulons plus encore, par cette manifestation citoyenne, honorer tous les artisans de paix, qui, après deux effroyables guerres mondiales, ont permis que des peuples jadis ennemis se comportent aujourd’hui comme des partenaires, voire comme des frères. Comme Paul VI le proclama à l’ONU, «jamais plus la guerre !». Nous espérons qu’il en sera ainsi, un jour, pour toute la planète, et pas seulement pour les belligérants d’ il y a 100 ans. Car c’est dans la solidarité entre tous les peuples du monde que s’offre à nous l’avenir de l’humanité.
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SÉLEC TIO N D E V ISITES R ÉG IO N A LE S P OUR LES JO U R N ÉES D U PATR IMOINE
Toutes les idées se trouvent sur www.journeesdupatrimoine.be
À Hastière, Waulsort : chemin de mémoire des années de guerre Waulsort, village mosan, fut profondément meurtri par les événements du 23 août 1914. Les Allemands passèrent par les armes 14 civils et détruisirent 11 maisons du village. Waulsort fut occupé par les Allemands jusqu’en 1918. Son château, aujourd’hui privé, servit d’hôpital, d’école de tir et abrita le quartier général du Kronprinz. Une exposition fera revivre cette époque pénible et un parcours guidé vous emmènera sur les chemins de la mémoire.
À Philippeville Les halles de Philippeville dédiées à La mémoire de nos héros des deux Guerres Philippeville et les villages des alentours furent particulièrement touchés en 1914 de par leur situation frontalière. Le porche des halles de Philippeville, bâtiment classé du 16e s., abrite un monument aux morts où les visiteurs pourront se recueillir avant de découvrir à l’intérieur de l’édifice deux expositions consacrées à la 1re GM et notamment au village martyr de Surice (cf. ci-contre). Une zone du bâtiment sera réservée pour installer diverses vues et quelques accessoires datant de la 2e GM. Surice, Village martyr Surice a énormément souffert le 25 août 1914 : 37 hommes ont été rassemblés, puis emmenés au lieu-dit «Les Fosses» et exécutés sous les yeux de leur famille, tandis que 32 autres périssaient dans les flammes de leur habitation. Sur 138 maisons, 130 ont été incendiées. Le massacre de ces 69 civils a été cité à Genève comme l’un des 23 plus grands méfaits commis par les Allemands durant la 1re GM. Trois édifices ont été érigés dans le village : le monument aux morts, le monument commémoratif gravé de 69 croix et le calvaire dans le cimetière désaffecté.
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Dimanche 14 septembre de 10h45 à 11h30: Fête de la Croix Glorieuse depuis la Chapelle du Val-de-Grâce à Paris 5 e. Dimanche 21 septembre de 10h45 à 11h30: 25e dimanche du Temps Ordinaire depuis le Prieuré Sainte-Marie à Malèves-Sainte-Marie. Prédicateur: P. Gabriel Ringlet, professeur émérite à l’UCL. Dimanche 28 septembre de 10h45 à 11h30: 26e dimanche du Temps Ordinaire depuis la Chapelle Saint-Vincent-dePaul à Le-Berceau-de-Saint-Vincent-de-Paul (FR 40).
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ACTUALITÉ RÉGIONALE
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Pendant les vacances, les touristes ou les promeneurs ont sillonné la région et se sont arrêtés pour admirer les paysages ou des arbres remarquables, ils se sont promenés dans nos pittoresques villages, ont arpenté des ruelles reposantes et y ont découvert des témoins du passé, comme les châteaux ou autres bâtisses impressionnantes. Souvent, au détour d’un chemin, leur regard s’est arrêté sur une chapelle ou un calvaire.<P Gilbert Bécaud s’est extasié devant ces monuments. Mon Dieu, qu’il y en a des croix sur cette terre ! Croix de fer, croix de bois, humbles croix familières ; Petites croix d’argent, pendues sur des poitrines, vieilles croix des couvents, perdues parmi les ruines. Mon Dieu qu’il y en a des croix sur les routes profondes. De silencieuses croix qui veillent sur le monde. Hautes croix du pardon dressées vers les potences Croix de la dérision ou de la délivrance. Mais si la culture chrétienne qui a bercé notre enfance a jalonné routes, chemins ou sentiers de ces potales, chapelles ou autres oratoires, et si nous nous arrêtons devant les plus remarquables, il arrive fréquemment que nous ignorions ceux ont souffert du temps qui passe et du désintérêt des autorités. Selon Internet, «le patrimoine culturel se définit comme l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine, et qui appartiennent soit à une entité privée, soit à une entité publique ; cet ensemble est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré.» Apparemment, cette notion de sauvegarde n’est pas appliquée partout : voici le triste spectacle découvert à Fagnolle, Mariembourg ou Cul-des-Sarts. Désherber les alentours serait un premier pas. Envisager un entretien plus conséquent sera nécessaire à brève échéance sous peine de voir disparaître ces lieux de piété. Septembre est traditionnellement consacré au patrimoine. C’est l’occasion de «prendre le taureau par les cornes» et d’intervenir sans tarder. N’hésitez pas à contacter les curés des paroisses ou les conseillers communaux pour susciter une réaction. I Dominique Lion
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Patrimoine à sauvegarder !
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La communication au service d’une authentique culture de la rencontre
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Aujourd’hui nous vivons dans un monde qui devient de plus en plus «petit» et où il semblerait alors facile de se faire proches les uns des autres. Le développement des transports et des technologies de communication nous rapprochent, nous connectant toujours plus, et la mondialisation nous rend interdépendants. Cependant, au sein de l’humanité persistent des divisions, parfois très marquées. Au niveau mondial, nous voyons l’écart scandaleux entre le luxe des plus riches et la misère des plus pauvres. Souvent il suffit d’aller dans les rues d’une ville pour voir le contraste entre les personnes vivant sur les trottoirs et les lumières étincelantes des boutiques. Nous y sommes tellement habitués que cela ne nous frappe plus. Le monde souffre de nombreuses formes d’exclusion, de marginalisation et de pauvreté ; ainsi que de conflits où se mélangent les causes économiques, politiques, idéologiques et, malheureusement, même religieuses. Dans ce monde, les médias peuvent contribuer à nous faire sentir plus proches les uns des autres ; à nous faire percevoir un sens renouvelé de l’unité de la famille humaine, qui pousse à la solidarité et à l’engagement sérieux pour une vie plus digne. Bien communiquer nous aide à nous rapprocher et à mieux nous connaître les uns les autres, à être plus unis. Les murs qui nous divisent ne peuvent être surmontés que si nous sommes
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@Pontifex
Fin septembre, l’Église de Belgique invite à s’intéresser aux médias. L’occasion d’entendre ce message du pape François marquant la journée mondiale des communications sociales prononcé le jour de la Saint François de Sales, patron des journalistes.
prêts à nous écouter et à apprendre les uns des autres. Nous avons besoin de régler les différences à travers des formes de dialogue qui nous permettent de grandir dans la compréhension et le respect. La culture de la rencontre exige que nous soyons disposés non seulement à donner, mais aussi à recevoir des autres. Les médias peuvent nous aider dans ce domaine, surtout aujourd’hui, alors que les réseaux de communication humaine ont atteint une évolution
extraordinaire. En particulier, Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et c’est une bonne chose, c’est un don de Dieu.[…] Il ne suffit pas de passer le long des «routes» numériques, c’est-à-dire simplement d’être connecté : il est nécessaire que la connexion s’accompagne d’une rencontre vraie. Nous ne pouvons pas vivre seuls, renfermés sur nous-mêmes. Nous avons besoin d’aimer et d’être aimés. Nous avons besoin de tendresse. Ce ne sont pas les stratégies de communication qui en garantissent la beauté, la bonté et la vérité. D’ailleurs le monde des médias ne peut être étranger au souci pour l’humanité, et il a vocation à exprimer la tendresse. Le réseau numérique peut être un lieu plein d’humanité, pas seulement un réseau de fils, mais de personnes humaines. La neutralité des médias n’est qu’apparente : seul celui qui communique en se mettant soi-même en jeu peut représenter un point de référence. L’implication personnelle est la racine même de la fiabilité d’un communicateur. Pour cette raison, le témoignage chrétien, grâce au réseau, peut atteindre les périphéries existentielles.
I pape François, le 24 janvier 2014
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La fête de Notre-Dame de la Brouffe
- Mardi 16 sept. (Sts Corneille et Cyprien) : 18 h à Mariembourg : messe. - Jeudi 18 sept. (24e sem t.o) : 18 h à Mariembourg : messe - Samedi 20 sept. (25e Dim. du T.O) : 18 h à Mariembourg : messe pour l’Abbé Roland NICOLAS, Marie DEWAEL.19 h 30 : à Roly : messe pour Jean-Marie Charot, Anne-Marie STAVAUX - Dimanche 21sept : 11 h à Mariembourg : messe dominicale. - Mardi 23 sept (st Pio de Pietrelcina) : 18 h à Mariembourg : messe. - Jeudi 25 sept : 18 h à Mariembourg : messe pour Bernard PAQUET - Samedi 27 sept (26e Dim. du T.O) : 18 h à Mariembourg : messe. 19 h 30 à Fagnolle : messe dominicale - Dimanche 28 sept : 11 h à Mariembourg : messe dominicale pour la famille DEBECK-DEGRAEVE. - Mardi 30 sept (St Jérôme) : 18 h à Mariembourg : messe - Jeudi 02 oct (Sts Anges gardiens) : 18 h à Mariembourg : messe - Samedi 04 oct (27e Dim. du T.O) : 18 h à Mariembourg : messe pour Louisa Dal Masetto, les défunts de la famille Malosto-Dal Masetto 19 h 30 : À Roly : fête de Saint Denis, Patron de la paroisse :messe et Adoration pour René PIVETTA et sa maman. - Dimanche 05 oct : 11 h à Mariembourg : messe dominicale Mardi 07 oct (Notre-Dame du Rosaire) : à Mariembourg à18 h : messe pour Jeanne DUPONT - Jeudi 09 oct (27e sem.T.O) : 18 h à Mariembourg : messe
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NOS CELEBRATIONS
Le Vendredi 15 août 2014, religion et tradition ont encore fait bon ménage. L’heure était à la fête avec Notre dame de la Brouffe, en procession jeudi soir de la chapelle à l’église, et vice versa l’après-midi du vendredi 15 août, portée par les marcheurs. Une compagnie des jeunes marcheurs a vu jour en vue de préparer l’avenir.
AGENDA : - Recommandations et intentions de messe : Samedi 12 oct. à Fagnolle, Lundi 14 oct à Mariembourg et Lundi 21 oct à Roly.Les feuilles sont dans les fonds de nos églises. - messe de rentrée : Samedi 18 oct à 18 h à Roly pour nos trois paroisses.Pas de messe à Mariembourg et Fagnolle.
Nous ont précédé dans la paix éternelle auprès du Père :
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- Adèle COLSIN, - Simone - Jacques WIELS - Jacqueline REGNIER
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DOYENNÉ DE WALCOURT
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Les tribulations du Grand Bon Dieu à Somzée LE GRAND BON DIEU Le village de Somzée s’enorgueillit de quelques curiosités : la ferme des Trois-Fontaines, l’église St-Maurice et le Grand Bon Dieu. La ferme des Trois-Fontaines : vaste ensemble en U datant du XIXe siècle, en mœllons de calcaire, avec colonnes et grilles en fonte (aujourd’hui transformée en habitations). L’église St Maurice : édifice néo-classique à trois nefs, en calcaire avec une particularité peu courante : son cœur se trouve à l’opposé de l’orient. Le chœur de l’ancienne église regardait vers l’est mais en 1824, on construisit la route Napoléon (Charleroi-Philippeville) qui passa derrière l’église. Le nouvel édifice fût bâti (1848) face à la nouvelle route sur les vestiges de l’ancien avec cette particularité. Le Grand Bon Dieu : ce calvaire donna son nom à la modeste rue dans laquelle il se dresse. Lorsque l’Abbé J. ADAM, devint curé de la paroisse, il s’intéressa à son histoire. Mais malgré ses recherches, il ne découvrit jamais ses origines. Il remarqua que, contrairement aux christs «classiques», le crucifié du Grand Bon Dieu n’a pas les pieds superposés, mais placés l’un à côté de l’autre, un détail auquel il ne put donner aucune signification. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas pourquoi cette croix fût plantée à cet endroit. Jadis, les enfants habitant le lieu-dit «Pont des Diables», un quartier isolé sur la nouvelle route des barrages, longeaient l’église, empruntaient un sentier en bordure du ris d’Ahérée et passaient devant le Grand Bon Dieu. Emplacement inaccoutumé puisque les calvaires sont traditionnellement dressés à l’entrée d’une commune et non à sa sortie. Une hypothèse : ce calvaire est-il lié à l’existence d’un petit village disparu depuis longtemps ? En effet, sous le régime français, en 1800, existait le petit village de Saint Maert, situé entre le Pont des Diables et Laneffe, dont toute trace semble avoir disparu ; c’était une petite commune indépendante de 45 habitants. Sous le régime hollandais, l’arrêté royal du 16 avril 1819 stipule que les communes de Somzée et de Saint-Maert sont réunies. Le Grand Bon Dieu risquait aussi de disparaître, par manque d’entretien. L’Abbé Adam décida de le ramener à la cure afin de le restaurer ; il fût aidé par quelques bénévoles pour le décapage du crucifix qui mesure environ 2 m de haut. Il
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Le calvaire : une curiosité à la sortie du village. En septembre, plusieurs couples de notre secteur ont été fêtés.
fût ensuite repeint et pût retrouver son emplacement d’origine. Ce calvaire se situe le long de la N5, à droite à la sortie de Somzée. NOCES DE PLATINE - DIAMANT ET OR Plusieurs couples de notre secteur paroissial et de l’entité de Walcourt ont été fêtés le samedi 6 septembre. À 10 h, une eucharistie d’actions de grâce a été célébrée à la basilique de Walcourt, ensuite les jubilaires ont été reçus par l’Administration Communale. Nous leur adressons toutes nos félicitations. FRAIRE Noces de diamant (60 ans) Yvette DOQUET et Denis HEREMANS, rue de la Maroquette. Victorine GOCHART et Fernand LEGAT, rue de Baileux. Noces d’or (50 ans) Jacqueline CRETON et Luc LIGOT, rue de Baileux. Yvette VAN NEYGEN et Claude LOCATELLI, route de Rocroi. Claudine DEVOLDERE et Herman VAN WYNSBERGHE, rue de France. GOURDINNE Noces de diamant (60 ans) Renée DUFOURNU et Joseph VAN BOVEN, rue d’ En Haut. SOMZEE Noces de diamant (60 ans) Lucienne GRAUX et Charles PRINCE, route de Couvin. Noces d’or (50 ans) Danièle BAUVEZ et Charles JOLY, les Platanes.
Georgette DUCHATEAU et Michel GOBLET, rue de l’Espenne. Fernande THIRY et Jean PIERARD, Grand-rue. Claudette BEERENS et Christian BRICHARD, Plein Sud TARCIENNE Noces de diamant (60 ans) Fanny HANNETEAU et Maurice TENRET, route de Philippeville. Lydie DREES et Marcel CARON, rue de Lumsonry. Noces d’or (50 ans) Liliane EVERAERT et Emile VANDENBOSCH, rue de Lumsonry. Lucette CROM et Pierre HANCQ, rue de Lumsonry. Jacqueline VANDERSMISSEN et Robert MOTTE, rue de Lumsonry. Emilie YERNAUX et Willy VANKERKHOVEN, ruelle de l’Indépendance. Françoise GERARD et Marcel CHARLIER, rue de Lumsonry. Lucienne DUQUENNE et André PREION, rue de la Barrière. Marie DEKEIRGIETER et André RENARD, rue des Dix Bonniers. Annie VANDEKERCKHOVE et Hervé CLICQUE, rue Chant des Oiseaux. Eveline GERARD et Marcel LESIR, rue de Gerpinnes. Danielle SCHTICKZELL et Maurice DEHOUBERT, allée des Alouettes.
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«Curvata resurgo» une expo à ne pas manquer
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Contrairement à d’autres abbayes, il n’est pas possible pour le touriste d’un jour de visiter l’abbaye. Il est tout aussi impossible d’y déguster une trappiste brassée sur place ou encore de visiter le lieu de production. Cette exposition qui se déroule actuellement dans les salles de ’’la Trappe’’ est donc une formidable occasion de pénétrer les lieux et de mieux connaître le quotidien des moines cisterciens. Dans l’intitulé de l’exposition, on retrouve la devise latine du lieu : ’’Curvata resurgo’’ qui signifie, en français : ’’Courbé, je me redresse’’. Une devise qui n’a pas varié depuis le XVIe siècle. On la doit à un père abbé qui s’est alors mobilisé - avec les autres moines - pour reconstruire tout ce qui avait été détruit par les Lorrains. Il faut dire que l’histoire de l’abbaye a été très chahutée au fil des siècles. Histoire qui démarre en 1230. L’abbaye abrite alors des moniales et a pour nom ’’Secours Notre-Dame’’. Les moines arriveront huit siècles plus tard et on parlera, à partir de ce moment, de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy. Un lieu que l’on découvre à travers une histoire aussi riche que mouvementée mais aussi grâce à des trésors. Les concepteurs de cette exposition (le TreM.a, la société archéologique de Namur) ont réussi à convaincre les treize moines qui vivent sur place de présenter leur quotidien. Vous verrez ainsi des tableaux, des statues mais aussi, sortis des trésors des cisterciens, de très beaux objets liturgiques. À voir également un chandelier-lutrin en laiton du XVIe siècle. De très grande taille, il vient de Rochefort et se trouve aujourd’hui aux musées royaux d’art et d’histoire. À la Révolution française, la bibliothèque a été incendiée. Seuls trois manuscrits ont été épargnés par les flammes, ils sont présentés au public. Et ce n’est là qu’un tout petit aperçu de ce qui figure dans les vitrines. I diocèse de Namur Une exposition ouverte jusqu’au 26 octobre le lundi, le jeudi et le vendredi de 13 à 18 h ; le week-end de 10 à 18 h. Prix d’entrée : 5€; troisième âge, 2,5€; écoles, 1,5€. Gratuit pour les moins de 12 ans. C’est aussi gratuit le premier dimanche du mois ainsi que lors des Journées du patrimoine programmées pour les 13 et 14 septembre. Visites conférences le 5 octobre sur réservation : www.museedesartsanciens.be ou encore www.lasan.be
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Une exposition exceptionnelle se tient actuellement à Rochefort, à deux pas de l’abbaye. ‘’Curvata resurgo Histoire et patrimoine de l’abbaye Notre-Dame de Saint Remy de Rochefort» permet de découvrir, jusqu’en octobre, l’histoire mais aussi la vie des lieux à travers de très beaux objets dont un chandelier-lutrin en laiton sorti tout droit des musées royaux d’art et d’histoire. À admirer encore lors de votre visite, les ‘’trésors» des moines, de très beaux objets liturgiques.
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocesedenamur.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Fosses-la-Ville sur les ondes «Tout est parti d’une demande de Didier Croonenberghs, le coordinateur messes radio des Médias catholiques belges francophones. Nous avons répondu positivement, convaincus de l’importance de rejoindre les personnes isolées, malades ou handicapées, pour la prière et l’eucharistie chaque dimanche.» Le doyen de Fosses-la-Ville, Vincent Favart (au centre du groupe ci-contre), a mis en place une équipe de préparation pour répartir les tâches. La préparation de cette messe implique non seulement la collégiale mais aussi toutes les paroisses du secteur. Le doyen raconte : «Pour accueillir la messe radiodiffusée pendant huit semaines d’affilée, certaines paroisses voisines ont dû s’adapter. L’une d’entre elles, notamment, où je célèbre le dimanche à 9 h, a dû décaler son eucharistie pour que j’assure la retransmission radio à partir de 10 h 05.» Ne croyez pas que la préparation ne repose que sur le doyen… «C’est une aventure partagée par toutes les paroisses de la commune de Fosses-la-Ville. Les lecteurs viennent de l’une ou de l’autre ; de même, les chorales alentour renforcent celle de la
D. Croonenberghs
À partir du 21 septembre, les auditeurs de la Première et de RTBF international vivront la messe dominicale en direct de la collégiale Saint-Feuillen à Fosses-la-Ville. Un service que ce secteur paroissial rendra jusqu’au 2 novembre.
collégiale.» La présidence des célébrations sera alternée entre les prêtres du secteur : l’abbé Roger Ahoua (Mettet), abbé Abdon Ngoma (Ermeton-sur-Biert) et le prêtre retraité René Forthomme (Mettet - SaintGérard). Il est difficile à l’heure où nous rédigeons cet article de connaître les derniers détails de ces célébrations. Et c’est tant mieux pour apprécier la diversité des chants, des
lectures et des animations. Toutefois, nous savons déjà que les messes se distingueront les unes des autres par des thématiques ou des focus particuliers : on ne peut pas célébrer dans la collégiale de Fosses-la-Ville sans s’inspirer par la vie de saint Feuillen (qui a fondé le monastère de cette ville, sur lequel a été édifiée la collégiale). L’église actuelle montre ainsi une série de huit tableaux datant de 1765 qui, fixés aux murs du chœur, illustrent des scènes (légendaires) de la vie du saint. Une autre célébration depuis Fosses-la-Ville devrait laisser une large place aux couples qui fêtent leurs noces d’or (50 ans de mariage). Les enfants seront également mis en vedette lors d’un autre dimanche. Le doyen Vincent Favart, qui a connu l’organisation de deux messes télévisées en 2012, savoure la souplesse relative des célébrations radiodiffusées : pas de répétition sous la forme de «messe en blanc», juste des consignes précises sur les horaires à respecter et la nécessité de fournir le texte écrit de l’homélie pour pouvoir le transmettre aux auditeurs qui le demandent.
D. Croonenbergh
I Anne-Françoise de Beaudrap
L’intérieur de la collégiale Saint-Feuillen, avant que les micros ne s’y installent.
Soulignons encore la possibilité de télécharger les podcasts de chaque messe sur le site http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_ messe ?emissionId=1038
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap. Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Édition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59 874 Wambrechies CEDEX
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