A la croisée mai 2014

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N ° 8 Mai-Juin 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

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Ne faisons pas de l’argent une idole, pour ensuite le gaspiller. Mettons Jésus à la première place. pape François aux jeunes

A LA CROISÉE JOURNAL DU DOYENNÉ DE FLÉRON

Joseph Donadio

UNITÉS PASTORALES DE BEYNE-HEUSAY, DE FLÉRON, DE SOUMAGNE ET DE MELEN

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Ne soyons pas des chrétiens insipides

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Le 5e dimanche du mois (30/03), ça fait du bien !

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Le chrétien, un éternel contestataire

VITAL NLANDU, CURÉ DES UP DE MELEN ET DE SOUMAGNE 19941 - LIEGE - N08 - 05-2014.indd 1

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UNITÉ PASTORALE DE BEYNE-HEUSAY PROCHAINES CÉLÉBRATIONS

COMMUNAUTÉ BELLAIRE Mardi 13 mai à 9 h : int. particulière Samedi 17 mai à 16 h : René Vanderhelpen et fam.

Mardi 20 mai à 9 h : int.particulière.

Samedi 24 mai à 16 h : René Vanderhelpen et fam.

Mardi 27 mai à 9 h : Int. particulière.

Samedi 31 mai à 16 h : int. particulière Mardi 3 juin à 9 h : int. particulière

COMMUNAUTÉ HEUSAY Samedi 10 mai à 17 h 15 : Fam. Rompen-Marquet Dimanche 18 mai à 10 h 30 : Pour les paroissiens (Premières Communions) Mercredi 28 mai, veille de l’Ascension à 17 h 15 : Thérèse Marneffe et défunts Marneffe-Nicaise.

COMMUNAUTÉ MOULINS Dimanche 18 mai à 9 h : Gérard Hermans Jeudi 29 mai (Ascension) à 9 h : Jean-Marie Dejardin Dimanche 1er juin à 9 h : Fam. Vandersanden-Braun

COMMUNAUTÉ BEYNE Jeudi 15 mai à 19 h 30 : Fam. Franckson Jeudi 22 mai à 19 h 30 : Fam. Lamalle Dimanche 25 mai à 9 h 30 : Int. particulière Jeudi 5 juin à 19 h 30 : René Vanderhelpen et fam.

COMMUNAUTÉ SAIVE Dimanche 11 mai à 9 h : Epoux Colin-Collard ; Herman Destexhe et fam.

Mercredi 14 mai à 9 h : Fam. Garzarek Stanis et Hompesch-Sintzen Mercredi 21 mai à 9 h : Fam. François Michel Dimanche 25 mai à 10 h 45 : Jean Haep et son épouse ; Jean Lemlyn et ses parents Mardi 27 mai à 18 h : messe à la chapelle «Sur les Heids» Confr. de Ste Brigide.

Mercredi 4 juin à 9 h : Confr. de Sainte Brigide

COMMUNAUTÉ QUEUE-DU-BOIS Dimanche 11 mai à 10 h 30 : Professions de foi. Mariette Michel ; Fam. Derckenne-Andrien ; Fam. Biémar-Liégeois.

Vendredi 16 mai à 9 h : Véronique Jacob et époux Jacob-Jorissen.

Vendredi 23 mai à 9 h : Int. particulière.

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Jeudi 29 mai à 10 h 30 : Premières Communions. Pour les paroissiens.

Dimanche 1er juin à 10 h 30 : Premières Communions : Pour les paroissiens.

Vendredi 6 juin à 9 h : Int. particulière.

CARNET DE FAMILLE

Sont rentrés à la maison du Père : M.Robert Bosseloirs, époux de Mme Fernande Léon, 82 ans. Grand’route 453.

Obsèques le 31 mars en l’église de Beyne.

M.Ugo Altinari, époux de Mme Renata Marin, 81 ans. Obsèques le 5 avril en l’église de Queue-du-Bois.

Mme Anne-Marie Pirotte, épouse de M.Jacques Hérion, 82 ans. Rue Albert 1er, 12. Obsèques le 11 avril en l’église de Heusay.

baptêmes : Elsa Di Prima, Allée des Marronniers, 39 à Saive (le 27 avril à 14 h à Bellaire) Elise Schings, rue Voie des Prés, 11 À à Bellaire (le 27 avril à 15 h à Bellaire) Naomie Shéma, rue de l’Hôtel Communal, 17 ç Bellaire (le 3 mai à 14 h à Bellaire) Clara Barattin, avenue Fondrivaux, 9 à Beyne-Heusay (le 4 mai à 14 h 30 à Heusay) Laura Noël, rue de la Balle, 24 à Saive (le 4 mai à 16 h à Queue-du-Bois) Jade Gilsoul, Fond Cohette à Queue-du-Bois (le 10 mai à 14 h 30 à Queue-du-Bois) Eliot Van de Walle, rue Champ du Pihot, 67 à Saive (Queue-du-Bois le 11 mai à 15 h) Matéo Musilli, rue Trou du Renard, 105 à Beyne-Heusay (le 17 mai à 14 h à Heusay) Lily Mœrs, rue Cujenne, 47 à Bellaire (Le 18 mai à 14 h à Bellaire) Noélie Dutilleux, rue Pierre Bolsée, 2 à Beyne-Heusay (Le 24 mai à 14 h à Beyne) Téo Spagnolo, rue Bois de Beyne, 97 à Romsée (le 24 mai à 14 h à Beyne) Axel Claes, rue Waoury, 17 à Queue-du-Bois (le 29 mai à 14 h à Queue-du-Bois) Samuel Godfrind, rue Emile Vandervelde, 345 B à Bellaire (Bellaire le 1er juin à 14 h) Ilario Di Lillo, Place Ferrer, 12 à Beyne-Heusay (le 1er juin à 16 h à Beyne) Hugo Condez, rue de Herve 566 à Beyne-Heusay (le 7 juin à 15 h 30 à Beyne) Emy et Thya Mulkens, Place de la Concorde, 8 à Saive (le 8 juin à 15 h à Queue-du-Bois) Ilena Volpini, rue de Magnée, 21 à Beyne-Heusay (le 14 juin à 17 h 15 à Beyne) Sara Tricarico, rue Albert 1er, 100 à Beyne-Heusay (Beyne le 15 juin à 14 h)

Prochain mariage Raphaël Collard et Anne Lehance (Queue-du-Bois le 14 juin à 14 h) ECHOS DE NOS COMMUNAUTÉS - La conférence de St-Vincent de Paul de Beyne-Heusay remercie les personnes qui ont manifesté leur sympathie lors du décès de Mme Yvonne Lemoine selon la volonté de la défunte.

-Suite à l’article paru dans «A la Croisée n° 6, les responsables de l’ASBL «SAIVE THE CHURCH» vous adressent cet appel à vous qui vous intéressez à la sauvegarde du patrimoine monumental, culturel et religieux de Saive. Nous avons, en effet, besoin de votre soutien financier. Nous sollicitons votre générosité en faveur de l’engagement citoyen et responsable pris par la Fabrique d’Église de participer au financement des travaux de restauration de l’église. Vous pouvez : * faire un don à votre discrétion par virement au compte BE3914 90 57 62 2419 de la Fabrique d’église Saint-Pierre à Saive avec mention «Don pour travaux église de Saive» et vos noms et adresse. * faire un prêt sans intérêts (par une ou plusieurs tranches de 100 €) par virement au compte BE3914 90 57 62 2419 de la Fabrique d’église Saint-Pierre à Saive avec mention «Prêt pour travaux église de Saive» et vos nom et adresse ; ce prêt vous sera remboursé au plus tard dans les 10 ans (Renseignements : C.H. LE ROUX - 04/377 32 44). * acheter un ou plusieurs cartons de bière spéciale «La Silvatienne» au prix de 12 € le carton de 6 X 33cl (réservation ou commandes chez Marcelle Simon : 04/362 91 25 rue des Châteaux 25 à Saive.) * Les sommes récoltées seront affectées à la fabrique d’église pour l’aider à honorer sa participation.

D’avance un grand merci à tous ceux qui collaboreront à ce beau projet.

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Ne soyons pas des chrétiens insipides «Ne soyons pas des chrétiens insipides, mais que notre vie ait de plus en plus la saveur de l’Évangile, le parfum du Christ» Tel est le message qu’adressait le pape François à des pèlerins francophones le 9 avril dernier. Une Église qui se veut missionnaire, une Église qui veut attirer au Christ les hommes d’aujourd’hui en recherche d’un sens à leur vie doit avoir le souci de présenter un visage qui reflète la joie de l’Évangile.

Les chrétiens insipides que nous sommes parfois sont des chrétiens qui manquent de piquant, qui laissent indifférents, qui offrent à ceux qui les rencontrent une impression de monotonie et d’ennui. Comment rendre crédible la foi qui nous anime ? Ce n’est pas par une publicité tapageuse que nous augmenterons le nombre de fidèles du Christ.

C’est avant tout par le témoignage ordinaire de notre vie quotidienne. Aller à la messe du dimanche, c’est bien, c’est nécessaire mais la valeur de nos eucharisties se mesure à l’impact qu’elles ont sur notre vie de tous les jours. Osons-nous nous montrer chrétiens en toute circonstance, ou hésitons-nous à défendre les positions de l’Église pour le respect de la vie, le rejet du racisme ou l’option préférentielle pour les pauvres ?

Notre style de vie est-il caractérisé par une recherche du confort et de la vie facile ou est-il marqué par un esprit de sobriété et de modestie ? Sommes-nous prêts à nous engager selon nos talents et nos disponibilités dans notre vie de famille, au travail, dans la paroisse, dans des associations ?

Nous ne vivrons le grand commandement de l’amour du prochain qu’en osant prendre des responsabilités là où le Seigneur nous a plantés. «Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir», proclamait le Seigneur Jésus. Nos contemporains ne seront pas attirés par la vie chrétienne si l’amour n’est qu’un mot dans notre bouche et ne se traduit pas en actes et en vérité. On peut s’inquiéter de voir la pratique religieuse en déclin mais l’important est que les chrétiens brûlent du feu que le Christ est venu apporter sur la terre. «Le jour où vous ne brûlerez plus d’amour, beaucoup d’autres mourront de froid» (François Mauriac)

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Des paroles de l’Évangile qui nous interpellent

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UNITÉ PASTORALE DE BEYNE-HEUSAY

Dimanche après Pâques Un vent favorable a apporté le texte du jugement rendu la semaine dernière par le tribunal judéo-romain. Le voici : Le fils du charpentier de Galilée, un agitateur nommé Jésus, est condamné à mort pour les motifs suivants : - atteinte à Dieu, puisqu’il dit :»Notre Père qui es aux Cieux», prétendant ainsi que n’importe qui est son enfant ; - atteinte à la Religion, puisqu’il a dit :»Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité», insinuant ainsi qu’il ne suffit pas d’accomplir des rites prescrits ; - atteinte au bon sens, puisqu’il a dit : «Je suis doux et humble de cœur», professant ainsi l’erreur selon laquelle ce n’est pas la force qui convertit les méchants ; - atteinte aux bonnes mœurs, puisqu’il a dit : «Les prostituées vous précéderont dans le Royaume des Cieux», ce qui signifierait que la bonne conduite n’apporte pas le salut ; - atteinte à la puissance, puisqu’il a dit : «Heureux les doux», alors que chacun sait qu’il ne faut jamais se laisser faire, et qu’il faut s’imposer ; - atteinte aux gardiens de la Loi, puisqu’il a dit : «Guides aveugles qui filtrez le moustique et engloutissez le chameau», supposant ainsi que nous n’avons pas la capacité de juger les autres ; - atteinte à l’ordre établi, puisqu’il a dit : «Je ne suis pas venu appeler les justes, mais mais les pécheurs», alors que nous savons tous qu’il faut toujours fuir les gens de mauvais aloi.

Oui et non Oui et non sont les mots les plus faciles à prononcer et ceux qui demandent le plus de réflexion (Talleyrand) Il y a ceux qui disent non à tout pour éviter les ennuis, et ceux qui, cela ne vaut guére mieux, disent oui à tout pour ne faire de peine à personne.

Il y a ceux qui ne sont pas gênés de dire oui le matin et non le soir, simplement parce que leur humeur a changé.

Il y a des politiques qui disent toujours oui, mais sans que l’on sache si c’est le oui ou le mais qui l’emporte et d’autres qui pratiquent la politique du niet chaque fois qu’ils ne sont pas sûrs de triompher. «Que ton oui soit oui et que ton non soit non», dit Jésus. Il faut donc croire qu’il n’est pas facile de dire un oui clair et engageant et que dire non requiert lucidité et courage.

I J.T.

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Osons parler «Argent» !

Il est un rôle dont un curé se passerait bien : celui du quémandeur un peu misérabiliste immortalisé de façon magistrale dans «Le Petit Baigneur». Or, il le fait à la fois au nom de tous et au bénéfice de tous ! Et son assemblée ne compte aucun Louis de Funès jouant les mécènes : le curé réel est bien navré de toujours «tanner» les pratiquants réguliers alors que d’autres considèrent la paroisse comme un service public auquel ils ne doivent rien.

Il est vrai que la plupart des courants politiques relaient avec servilité les slogans d’une action Laïque qui ne semble souvent exister que pour contrer les croyants. Si bien que beaucoup imaginent que les paroisses belges grèvent lourdement les budgets, alors que leur part se situe généralement entre 0,25 et 0,40 % des dépenses communales ! Minutieusement contrôlés par plusieurs instances, ces subsides ne peuvent en aucun cas être affectés à autre chose qu’aux bâtiments bien commun des croyants et non croyants !

- au chauffage, aux cierges, hosties et vin de messe. Confiée aux bénévoles des Fabriques d’Église, leur administration est même la moins coûteuse de tous les services publics.

Et l’animation pastorale ?

Catéchèse, livrets de chant, secrétariat, moments de convivialité, journaux et site Internet, aide aux mouvements, travaux non subsidiés : seuls vos dons donnent les moyens de leur vitalité.

Depuis 2012, allant au-delà des directives prudentielles diocésaines, le Fléronnais fait partie des rares Unités pastorales à s’être hissée au niveau maximal de contrôle et de sérieux en se dotant d’une asbl de gestion.

Dans divers lieux - je ne parle pas de notre UP - il arrive en effet que des paroisses soient progressivement délestées par des curés peu scrupuleux ou mal organisés. Diverses «caisses noires» forment parfois de piteuses nébuleuses de comptes et dessous de matelas où un chat ne retrouve pas ses jeunes.

J’enfile donc le costume décrié : si vous voulez nous aider, adressez vos dons à l’asbl Unité pastorale du Fléronnais, 4620 Fléron, compte BE2706 88 96 09 0673 (de préférence aux Fabriques d’Église déjà subsidiées). Et pourquoi pas un ordre de virement périodique (voir aussi ci-joint) ?

I Jean LIEVENS, curé-doyen

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Marre de donner trop à l’État ?…

Nous avons la solution !

Le titre est volontairement racoleur ; j’espère que vous aurez l’humour de me le pardonner ! Car il sert une bonne cause : la vôtre !

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UNITÉ PASTORALE DU FLÉRONNAIS

N’oubliez pas votre Unité pastorale : elle est soigneusement gérée !

Même si le sujet est relativement tabou, rares sont ceux qui ne pensent pas à ce qu’il adviendra de leurs avoirs après eux. En écho à l’édito ci-joint, il est bon de rappeler que vous pouvez faire beaucoup de bien sans léser vos héritiers ! Le savez-vous ?

Qu’un testament existe ou pas, la loi attribue d’office une part de vos biens à vos enfants et au conjoint survivant. Mais il reste une part disponible dont vous pouvez faire bénéficier qui vous voulez par testament : la quotité disponible. Avez-vous déjà pensé que vous pourriez en faire bénéficier une association ou votre Unité pastorale ? Surtout si vos héritiers légaux bénéficient déjà d’autres biens, par exemple immobiliers. Accumuler des biens dans une famille qui en possède déjà beaucoup ne va pas dans le sens de l’Évangile. Avons-nous le souci concret de tant d’organismes actifs dans l’aide aux plus démunis (ex. : St Vincent-de-Paul), l’aide au développement (ex. : Entraide & Fraternité ou les Iles de paix), la défense des droits de l’homme (ex. : Amnesty International, ACAT) ou tout cela en même temps dans une perspective évangélisatrice (ex. : Missio) ?

Si vous attribuez la quotité disponible à une de ces associations, elle bénéficiera de droits de succession réduits.

En outre, une formule testamentaire est particulièrement attractive, puisque vos héritiers légaux en sont bénéficiaires : le legs en duo. Dans ce cas, vous léguez une partie de votre patrimoine à une association, pour autant que - en plus des droits de succession sur sa part propre - cette association prenne le paiement des droits de succession du legs des autres légataires. Grâce à cette technique, non seulement vos héritiers ou légataires paieront moins de droits de succession, mais ils recevront même davantage …et vous aiderez une bonne cause qui, sinon, n’aurait rien reçu !

Le site testament.be vous en dira plus, avant l’indispensable passage par un professionel. Notons qu’au moment de lui demander conseil pour la première fois, il peut être judicieux de ne pas mentionner d’œuvre bénéficiaire précise, ceci afin d’obtenir les informations les plus objectives possibles.

Faire le bien après notre mort ? C’est possible. Pensons-y.

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UNITÉ PASTORALE DU FLÉRONNAIS

Les participants à la grande Vigile de Pâques 2014 ont participé à un événement hors du commun : Sophie, une mère de famille de 28 ans a été baptisée. L’événement est plutôt réjouissant puisqu’il témoigne de la force d’attraction du Christ sur certains de nos contemporains qui ne le connaissaient guère.

Quand on pense baptême, on pense naissance, on pense bébé… Et pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. On se souvient par exemple que, dans les Actes des Apôtres, aux tout premiers temps de notre Église, sont baptisés les adultes qui choisissent de mettre leur foi dans le Christ, comme saint Paul lui-même par exemple après sa conversion (Ac 9,18) ou ce gardien de prison qui devient croyant et joyeusement demande le baptême pour lui et les siens (Ac 16,30). Il en fut ainsi pendant les quelques siècles qui ont suivi jusqu’à ce que se généralise la pratique du baptême des nouveau-nés.

Aujourd’hui, si l’on peut dire, on assiste à un nouveau retournement de situation.

Pas spectaculaire sans doute mais significatif ! À nouveau des hommes et des femmes adultes se présentent à la porte de nos communautés et expriment le désir de devenir chrétiens. Ils sont 167 à faire cette démarche cette année en Belgique dont 23 dans notre diocèse de Liège.

Qu’est-ce qui les amène ? Comme responsable diocésain du catéchuménat (c’est le nom un peu barbare du cheminement proposé à ces adultes vers le baptême !), je peux témoigner de la variété de leurs parcours : leur expérience de foi jaillit dans une situation de souffrance ou au contraire dans un moment de grand bonheur ; elle est présente latente dans leur cœur depuis longtemps ou au contraire s’éveille tout-à-coup, inattendue… Bref aucune de leurs histoires ne se ressemble mais elles ont pourtant un double point commun : elles sont marquées par des rencontres parfois fortuites, parfois provoquées, parfois fugitives, parfois de longue durée mais toujours marquantes ; c’est que l’appel de Dieu passe le plus souvent par les médiations humaines et le témoignage d’une personne croisée au chemin de la vie… Et puis, à y regarder de plus près, on est surpris de constater que ces itinéraires quelques fois chaotiques, semblent pourtant balisés. «Il n’y a pas de

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Devenir chrétien ? Faut le vouloir ! …Sophie a voulu !

Sophie lors de la dernière étape officielle avant le baptême. hasard» se dit-on souvent et, en relisant ces parcours à la lumière de la foi, on peut y percevoir la trace de Dieu croisant discrètement nos existences et frappant doucement à la porte de nos cœurs… Chacune de nos histoires, et celle des catéchumènes en particulier, est une histoire sainte parce que Dieu y est présent !

J’aime encore ici souligner que de nombreux catéchumènes, dans leur longue préparation au sacrement (entre un et trois ans de cheminement… !), sont amenés à fréquenter les Évangiles et, à travers eux, la personne de Jésus ; beaucoup en sont émerveillés et se rendent compte que ces textes parlent non pas au passé mais au présent de la vie des hommes ! La plupart aussi découvrent la foi chrétienne portée par l’Église, et là encore c’est l’objet de surprises enthousiastes tant les mécompréhensions ou défigurations continuent

d’infester les esprits et les mentalités… Ah si les «vieux chrétiens» que nous sommes pouvaient retrouver la fraicheur passionnée de ce regard sur leur propre patrimoine spirituel !

Justement : peut-être Sophie n’a-t-elle pas été insensible à l’atmosphère de la communauté dominicale de Romsée qu’elle fréquente depuis des mois ! Vous aurez sûrement l’occasion un jour de la rencontrer car désormais «elle est des nôtres» et si son chemin vers le baptême est achevé, sa route de chrétienne, elle, ne fait que commencer avec le Christ et avec nous à ses côtés… Et si vous la questionnez, peut-être vous dira-t-elle le comment et le pourquoi de sa démarche… mais ça je lui en laisse le soin ! C’est son jardin secret, celui où l’on invite ses amis, mais que l’on n’étale pas nécessairement dans les gazettes !

I Olivier Windels

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UNITÉ PASTORALE DU FLÉRONNAIS NOMINATION Le Père Mario, ancien aumônier militaire, est désormais officiellement vicaire attaché à l’Unité pastorale du Fléronnais. Il partagera néanmoins son temps avec d’autres engagements, par exemple en maisons de repos et dans le domaine des funérailles. Selon les besoins, son «rayon d’action» englobera également les UP voisines.

Pour le contacter : 0495 26 77 99. Il réside à Liège.

LES MESSES DANS L’UP DU FLÉRONNAIS Samedi 10 mai - Ste-Famille à 17 h 15 - F. Desonay Lemeunier.

Dimanche 11 mai - Magnée 9 h 15 - Godefroid Cantraine et sa famille - Annie Demonceau-viellevoye - Retinne 10 h 45 - Epoux Evrard-Hemmen - André Remy - Fam. Cathy Dalem-Neuray - Lambert Hardy Mardi 13 mai - Magnée 8 h 45 - familles Eloy-Cantraine et Gathoye-Piret - Ste-Famille 18 h - M. fondée Jeudi 8 mai - St-Denis 9 h 30 - M. commémorative de l’Armistice Jeudi 15 mai - Retinne 8 h 30 Epoux Califice-Fléron - Eugène Duizings Vendredi 16 mai - Ste-Famille 9 h M. fondée SamedI 17 mai - Ste-Famille 14 h 30 - Professions de foi - Ste- Famille 17 h 15 - M et Mme Nicolas Gillis, leurs fils et parents Jacques Englebert Dimanche 18 mai - Romsée 9 h 15 - famille Collard-Gérard - pèlerins à Ste Gode - Ste-Famille 10 h 30 - Professions de foi - St-Denis 10 h 45 - Geneviève Lebois Destiné Mardi 20 mai - Magnée 8 h 45 - M. fondée - Ste-Famille 18 h - M. fondée Jeudi 22 mai - Retinne 8 h 30 - M. fondée Vendredi 23 mai - Ste- Famille 9 h M. fondée

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Samedi 24 mai - Ste-Famille 17 h 15 - époux Huijnen Franck - Pierre Graillet Dimanche 25 mai - Magnée 9 h 15 - Suzanne et Joseph Rémont-Naveau - Iva et Dominik Omazic - Retinne 10 h 45 - 1es communions Julia Moreau Mardi 27 mai - Magnée 8 h 45 - famille Comblain-Spiroux - Ste-Famille 18 h - Paul Denis Lebois Jeudi 29 mai - Ascension - Magnée 9 h 15 - Ste-Famille 9 h 30 - 1es communions - Retinne 10 h 45 - Ste-Famille 11 h 30 - 1es communions Vendredi 30 mai - pas de messe Samedi 31 mai - Ste-Famille 17 h 15 - Jacques Englebert - Familles Reynders Verdin Dimanche1er juin - Romsée 9 h 15 - famille Didden-Eussen - Magnée 9 h 30 - 1es communions - St. Denis 10 h 45 - Pierre Graillet Paul Denis Lebois - Magnée 11 h 30 - 1res communions - Ste-Famille 11 h 30 - KT de Profession de foi Mardi 3 juin - Magnée 8 h 45 - M. fondée - Ste-Famille 18 h - M. fondée Jeudi 5 juin - Retinne 8 h 30- M. fondée Vendredi 6 juin - Ste-Famille 9 h - M. fondée Samedi 7 juin - Ste- Famille 17 h 45 - M. et Mme Nicolas Gillis, leurs fils et parents.

Dimanche 8 juin - Pentecôte - Magnée 9 h 15 pour Godefroid Cantraine et famille - Retinne 10 h 45 - Adrien Rassenfosse et famille

NOS DÉFUNTS - Caterina Romano, décédée le 24/3 à l’âge de 75 ans ; elle habitait rue Blanc Valet 8 à Fléron.

- Hubert Lallemand, époux de Marie-Louise Theral, décédé le 3/4 à l’âge de 69 ans.

- Liliane (Elise) Fagnant, épouse de Louis Ducomble, décédée le 3/4 à

l’âge de 74 ans ; elle habitait rue du 6 août 93 à Retinne.

- Jean Wéris, époux de Juliette Collard, décédé le 5/4 à l’âge de 89 ans ; il habitait rue de Magnée 100 à Fléron.

- Roger Giet, veuf de Yvonne Collard, décédé le 13/04 à l’âge de 83 ans ; il habitait rue F. Lapierre 34 à Fléron.

Nos plus sincères condoléances à ces familles en deuil et dans la peine.

TRAVAUX À L’ÉGLISE DE RETINNE A l’heure de la parution de ce «A la Croisée» les travaux tant attendus doivent avoir commencé à l’église de Retinne.

Notons au passage la bonne volonté du collège communal qui a gardé ce dossier «au-dessus de la pile«dans un contexte budgétaire difficile.

L’église sera partiellement inaccessible durant 1 an ! À noter que le parking est impossible autour de l’église.

Les messes du jeudi matin seront célébrées au presbytère.

Beaucoup de célébrations seront transférées vers une autre église ou vers la salle Batifix, surtout à partir d’octobre.

Soyez donc très attentifs aux informations affichées ou données à la fin des messes dominicales !

Voici le planning des travaux : avril : début des travaux aux pierres de taille des fenêtres (200 jours ouvrables) et aux orgues (400 jours ouvrables). octobre : début de la peinture intérieure de l’église (120 jours ouvrables).

UNIVERSITÉ DES AÎNÉS Mardi 13 mai à 14 h 30, salle Ciné-Star, rue Colonel Piron 12 à Romsée, conférence «Le théâtre, côté cour, côté jardin», par Marie-Josée Delecour, metteur en scène, codirectrice du Théâtre Arlequin.

Invitation cordiale à toutes et à tous.

Infos : Jacqui Gayda : 04/358 27 11

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UNITÉ PASTORALE DE SOUMAGNE-OLNE

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Accueillir un nouveau curé ?

L’accueil d’un nouveau curé, ce n’est pas seulement l’accueil de sa personne, à titre privé, c’est d’abord et avant tout la fonction qu’il représente et, par là, le service qu’il est appelé à rendre au bénéfice de la collectivité. il s’agit fondamentalement pour le curé et les paroissiens de reconnaître qu’un pasteur leur est donné.

Les fidèles sont invités à un regard croyant : ils ont à recevoir leur curé, pas seulement un animateur de belles activités, ni un coordinateur d’initiatives et de projets.

Toute communauté ecclésiale, notamment une Unité pastorale, repose essentiellement sur le lien entre elle et son pasteur : ce lien est proprement symbolique, c’est à-dire qu’il fait «tenir ensemble» la communauté.

Tout d’abord, la présence du pasteur signifie que le Christ - le vrai Berger - est toujours à l’œuvre.

En rappelant la constante initiative de Jésus, le Bon Pasteur, par l’action de son Esprit, le curé est, le signe que l’Église se reçoit de Dieu, par le Christ dans l’Esprit saint. Mais, dans le même mouvement, le pasteur se doit de reconnaître que les fidèles dans leur extrême diversité sont concernés par cette action de Dieu qui fait part de la Bonne Nouvelle de son amour.

Le curé ne se donne pas, il est donné.

Le curé reçoit la communauté autant qu’il est reçu par elle.

Le curé est donné pour conduire la communauté sur le chemin de l’Évangile, donc le cas échéant pour la secouer et l’interpeller, il doit donc l’enseigner mais il doit tout autant se laisser enseigner par elle.

En ce sens, la communauté chrétienne éduque ses pasteurs, c’est-à-dire les porte vers l’avant, les fait sortir d’eux-mêmes, leur fait donner le meilleur d’eux-mêmes.

Un accueil réciproque donc puisque, dans la diversité de leurs vocations, talents, sensibilités, charismes, compétences, fonctions et ministères, les fidèles prennent part, en vertu de leur baptême, à l’annonce de l’Évangile en ce lieu, et le curé découvre que, s’il n’est pas seul à porter la mission, il est bien personnellement responsable de son Unité pastorale.

I Extrait d’un texte d’Alphonse BORRAS Église de Liège juillet-août 2012.

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«Bon travail, monsieur le curé !»

Chers amis, comme annoncé le week-end du 12 et 13 avril dernier, Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, m’a nommé, en plus de ma charge de curé de l’UP Melen, curé de l’UP Soumagne-Olne. Le titre de cet article est le souhait que me font les gens, souvent d’ailleurs avec un petit sourire narquois.

Leur air ironique, me semble-t-il, s’explique par ce que certains me disent expressément : «Vital, et tu as accepté ça ? Reste alors costaud et en bonne santé, car le travail et les tracas, tu en auras. Je ne voudrais pas être à ta place».

Vous savez, chers amis, de mes origines, je suis muyombe (RDC). Dans ma tribu, on dit : «On ne fuit pas une pluie au grognement assourdissant d’orage», autrement dit, la drache tant redoutée n’est que, parfois, un crachin ! Pour ce qui me concerne, face à ce chiffon rouge agité avec force pour ne pas dire ce défaitisme, je ne jetterai pas le manche après la cognée, convaincu qu’il n’y a pas de croissance sans défi.

Après un temps de rencontres, d’écoute, j’établirai un diagnostic pastoral et, avec l’équipe pastorale, le CUP, le père Félix le vicaire, nous nous fixerons un cap. Ce qui est sûr, toutefois, c’est que je n’ai pas l’ambition de vouloir trop faire et tout faire. Dans la joie de servir, de donner, d’apprendre, de découvrir, de faire du lien et du sens, j’y irai avec la limite de mes moyens. Il y a, somme toute, des sensibilités à respecter, des héritages spirituels et même culturels à sauvergarder, mais aussi par besoin judicieux de rationalisation et d’efficacité, nous aurons à harmoniser les approches pastorales de nos deux UP surtout en matière liturgique et d’annonce de la foi. Dès lors, comme le dit le pape François, il est plus que jamais temps «d’abandonner le confortable critère pastoral du ’on a toujours fait ainsi’» (Evangelii Gaudium, n°33). J’ai pris la mesure de mes responsabilités : la tâche est ardue, certes, mais c’est une Aventure qui peut aussi s’avérer chargée de promesses et de bénédictions. ENSEMBLE, dans la foi, l’humilité, la patience, le sourire et la passion d’aimer, nous pourrions grandir et avancer.

N’oublions pas de prier pour l’abbé Jean-Jacques Mauc. À lui et à l’équipe pastorale, je transmets toutes mes félicitations pour le travail accompli sur le chantier pastoral de l’UP Soumagne-Olne.

I Abbé Vital Nlandu, curé (Tél. 04/377 10 44 ; mail : vitalnlandu@voo.be)

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UNITÉ PASTORALE DE SOUMAGNE-OLNE

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Jésus est monté au ciel !

De quel ciel parlons-nous ?

Celui des métérologues, des astrophysiciens ?

Ce 29 mai, nous fêtons l’Ascension du Seigneur.

Nous avons gardé ce terme «ascension», car il est question dans les récits d’aujourd’hui de Jésus «emporté au ciel». Il a donc bien fallu qu’il «monte», qu’il y ait une ascension !

Mais le ciel dont il est question ici n’est pas celui que l’on voit au-dessus de nos têtes. Il n’est pas cette voûte au-dessus de nos têtes que les météorologues et autres astrophysiciens explorent en permanence.

Quand on parle du ciel aujourd’hui, c’est plutôt à la météo que l’on pense : «Comment est le ciel, ce matin ?» un coup d’œil en levant la tête, et nous savons de quoi sera faite la journée. Nous avons le sentiment de bien connaître le ciel.

Mais pour les hommes de l’Antiquité, et jusqu’à une époque récente, le ciel, c’est d’abord l’inconnu, l’indicible, le domaine de l’invisible et de l’imprévisible. C’est le lieu d’où proviennent les bonnes choses : l’heureuse alternance des saisons, la pluie qui arrose les semailles, le soleil qui fait mûrir les fruits et s’épanouir les fleurs…

Mais le ciel est aussi le lieu d’où arrivent les dangers : la foudre, les tempêtes, les inondations, les sécheresses…

Autant de phénomènes que l’homme ne peut maîtriser, qui échappent à son contrôle, qui le dépassent.

C’est donc tout naturellement que les Anciens de toutes cultures ont vu, dans le ciel, le siège de toutes ces forces de la nature, et par conséquent, en ont fait le lieu de résidence des Dieux. Plus tard, et avec la Bible, c’est encore tout aussi naturellement dans le ciel que sera situé le trône de Dieu, le Dieu unique et universel. Le ciel dont nous parlons n’est évidemment pas un lieu précis. Le ciel échappe à l’espace et au temps, tels que nous les percevons.

Le ciel dont il est question dans les lectures de ce jour est donc la résidence de Dieu. C’est pourquoi nous disons dans nos prières «Notre Père qui es aux cieux» et dans le Credo, en parlant de jésus : «Il est monté aux cieux».

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UNITÉ PASTORALE DE SOUMAGNE-OLNE

Le chrétien ouvre l’œil et le bon. monde, le chrétien est, à la limite, un schizophrène qui vit, certes, dans ce monde mais exilé dans sa bulle. Ne serait-ce pas ce qu’indiquait Jésus : «Ils (ses disciples) sont dans le monde sans être du monde» (Jn 17, 11.14). Pour dire que le chrétien naît et grandit évidemment dans un monde doté d’une culture, organisé politiquement et socialement. Il y est et y reste, mais demeurant en tension vers cet autre monde à venir, il est discordant dans la mesure

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Jusqu’où peut t’emmener la grâce du beau nom «chrétien» que tu portes ? Jusqu’à embraser ce monde du feu de l’amour, être un révolutionnaire de l’amour au risque d’être haï voire de mourir. Eh oui, est-on encore un homme quand on n’a pas d’idéal pour lequel on peut mourir ? À commencer par Jésus lui-même, les Martin Luther King, Monseigneur Helder Camara et de tant d’autres encore sont morts pour avoir eu l’audace prophétique. Le chrétien ne s’accommode pas de la réalité présente tant qu’il est engagé à établir un ordre nouveau dans le monde, qui n’est pas, pour lui, ce qu’il est, mais ce qu’il devient et deviendra. L’archétype de la société qu’il entend défendre et réaliser dès maintenant, en attendant son accomplissement eschatologique, c’est le Royaume de Dieu annoncé et inauguré par Jésus-Christ, le règne de la justice, de la paix, de l’amour désintéressé.

Parce qu’il ne suit plus le prê-à-penser imposé par les séducteurs de ce monde, le chrétien ouvre la bouche, l’oreille, l’œil et le bon ! Il préfère être conflictuel plutôt que consensuel. C’est un indigné qui ne cesse d’asséner «assez», parle à temps et à contre temps. Consacré dans la vérité libératrice qui dé-range, il dénonce, non pas pour juger ou lutter contre les hommes, mais pour démasquer et fustiger des systèmes pourvoyeurs des forces mortifères.

Et puisque la vérité blesse, le chrétien attise l’hostilité du monde. Pour les gens du

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Le chrétien, un éternel contestataire

Le chrétien a de l’oreille.

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où il sème la pagaille, sort du cadre, des sentiers battus et, comme la truite de mer au printemps, il va à contre-courant.

Cependant, loin d’être un défaitiste qui s’oppose systématiquement aux us et coutumes de ce bas monde, il reconnaît que l’Esprit saint est à l’œuvre, guette des signaux encourageants du Royaume en soutenant, en s’impliquant et en rendant grâce pour les germes d’espérance qui poussent là où l’on se révolte contre les injustices subies par les faibles, là où les Droits Universels de l’homme sont respectés, où l’on bâtit, autant que faire se peut, la civilisation de l’amour. Il y a bien plus de bienfaiteurs de l’humanité qu’on ne l’imagine. L’arbre qui tombe, ne fait-il pas plus de bruit que mille arbres qui poussent ? Par ailleurs, pour crédibiliser son rôle de ferment dans la pâte du monde, il faut de la cohérance entre sa vie et l’idéal de vie qu’il prône. Le chrétien est un témoin résolu de l’Évangile, une lampe et «on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau mais bien sur le lampadaire» (Mt 5, 13-16). Au lieu d’être ainsi un donneur de leçons, il serait mieux, somme toute, qu’il soit d’abord un vrai foyer de lumière et d’amour ; qu’il commence par faire lui-même ce qu’il aimerait voir arriver, ainsi que le conseille Gandhi : «Sois le changement que tu veux voir dans le monde».

I Abbé Vital Nlandu, curé (tél.04/377 10 44 ; vitalnlandu@voo.be)

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UNITÉ PASTORALE DE MELEN H O RAI RE D ES M ESSES Mercredi 7 mai : Micheroux : 18 h : messe pour l’UP. Jeudi 8 mai : Heuseux 9 h 30 : M. Joseph Hombleu et M. Pierrot Legros ; DF. Froidmont-Ploumen.

Vendredi 9 mai : Cerexhe 18 h : M. François Chaineux (4e anniversaire).

Samedi 10mai Melen 17 h 30 Mme Josée Califice-Franssen et son petit-fils Arnaud ; M. et Mme Hansez-Lewalle.

Dimanche 11 mai : Heuseux 9 h 30 : Mme. Houbart-Mawet ; Mme Denise Herman ; M. et Mme Counen-Dumoulin et leurs enfants ; DF.Praumen - Hanquet.

Micheroux 11 h : messe de Profession de foi et des Premières Communions.

Ce week-end collecte : Formation des futurs prêtres.

Lundi 12 mai :Melen 9 h 30 :messe pour L’UP. Mercredi 14 mai :Micheroux 18 h : messe pour l’UP. Jeudi 15 mai :Heuseux 9 h 30 : M. Jules Peerboom ;M. et Mme Gillis-Seef ;M.Mme Froidmont-Ploumen.

Vendredi 16 mai Cerexhe 18 h : DF. Lesoinne-Franck et Anne-Marie ; DF.Bernard-Delhez.

Samedi 17 mai Melen 17 h 30 : M. Dieudonné-Mawet ; Epoux Piron-Herkenne ; Epoux Henssen-Dortu et leurs fils Joseph et Léonard (anniversaire de Joseph). Collecte : Espoir et Réconfort.

Dimanche 18 mai Heuseux 9 h 30 : Profession de foi messe pour les défunts des familles des communiants.

Evegnée-Tignée 11 h : DF. Colson-Hansez ; Benoît et M. et Mme Scholtissen-Franck.

Lundi 19 mai Melen messe pour l’UP. Mercredi 21 mai : Micheroux 18 h : messe pour L’UP. Jeudi 22 mai : Heuseux : 9 h 30 : messe Fondée M. Pierre Fawe.

Vendredi 23 mai : Cerexhe 18 h : Remerciements à l’Enfant Jésus de Prague.

Samedi 24 mai : Melen 17 h 30 : M. Charles Ploumen et DF. Delhez-viellevoye.

Dimanche 25 mai : Heuseux 9 h 30 : M.Louis Jennekes ; Jean-Paul Paggen et Denise Herman ; Remercients à Saint Antoine de Padoue.

Evegnée-Tignée 11 h : Profession de foi messe pour les défunts des familles des communiants.

Micheroux 11 h : M. Laurent Brouwers ; DF. Leloup-Collard et la petite Flore.

Lundi 26 mai : Melen 9 h 30 : messe pour l’UP. Mercredi 28 mai : Micheroux 18 h : messe pour l’UP.

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Jeudi 29 mai : Ascension : Cerexhe 10 h 30 :messe à l’école maternelle ; Mme Léontine Husting.

Melen 11 h. Premières communions : messe pour les défunts des familles des communiants.

Evegnée-Tignée : 11 h : messe pour l’UP. Vendredi 30 mai : Cerexhe 18 h : DF.Fortemps-Duysens et Raymonde.

Samedi 31 mai : Melen 17 h 30 M. André Beuken.

Dimanche1er juin : Cerexhe : 9 h 30 : Premières communions ; Mme Lisette Mawet ; Pour les défunts des familles des communiants.

Micheroux 11 h : messe pour l’UP. Lundi 2 juin : Melen 9 h 30 messe pour l’UP. ECHOS DES PAROISSES

LAUDES En mai les samedis à 8 h 30 à Evegnée-Tignée.

ADORATION Evegnée -Tignée : le lundi à 15 h.

GROUPE DE PRIÈRE «A LA SOURCE» Rendez-vous à la chapelle de Micheroux les mardis 13 et 27 mai à 17 h 30.

PASTORALE DE LA SANTÉ Melen, réunion d’«Espoir et Réconfort» le lundi 19 mai à 10 h, au presbytère

EQUIPES RELAIS Melen, le jeudi 22 mai à 20 h.

CUP Melen, le jeudi 8 mai à 20 h, au presbytère

EQUIPE PASTORALE Melen, le jeudi 22 mai à 10 h, au presbytère

CONFIRMATIONS Melen, le lundi 12 mai à 19 h 30, au Concordia

EQUIPE LITURGIQUE Melen, le mardi 13 mai à 9 h 30, au presbytère

BAPTÊMES Melen, le mardi 20 mai à 20 h, au presbytère, réunion de préparation aux baptêmes du 8 juin à Heuseux.

SOIRÉE DU CÉNACLE Venez nous rejoindre le mercredi 4 juin à 20 h, à la chapelle d’Evegnée-Tignée.

Nous y organisons une veillée de prière de préparation à la fête de Pentecôte. Au programme : louange, invocation à l’Esprit saint, enseignement, imposition des mains, intercession. Par l’Esprit saint, Dieu répand son amour dans notre être le plus profond (cf. Rm 5,5).

PROFESSION DE FOI *Micheroux le 11 mai : Desaive Oanella Grenier Emilie. *Heuseux le 18 mai : Bragard Cassandre - Denoz Leslie - Esters Florent - Fraikin Corentin - Mordant Samuel *Evegnée -Tignée le 25 mai : Campo Florian - Lacanne Nicolas - Preud’homme Mathieu - Ptak Adrien - Van Kerckhoven Perrine.

PREMIÈRES COMMUNIONS * Micheroux le 11 mai : Debante Marie Dias Daniel - Gugliandolo Célia - Leconte Aurore - Marchis Charline - Marchis Gauthier - Nols Elisa Vaassen Cloé - Vermiglio Mattia - Walocha Emmy. * Melen le 29 mai : Baebe HugoBouharmont Gauthier - Charlot Tom - Collin Tom - Dejardin Anaëlle - Delaive Johan - Dethier Lorenzo Denoz Kimberley - Faway Adrien Fortemps Tom - Gonay Mahaut - Joskin Clément - Lambert Martin - Martin Lucas - Monseur Noah - Mathonet Alan - Massin Melika - Rahier Nora - Peerboom Bastien - Roodhooft Brice - Straeten Solène Toni Florian - Vaassen Louis - Vandereus Nicolas - Wannez Mylan. * Cerexhe le1er juin : Delonnelle Tathiana Duckaartz Enzo - Herman Clara - Moreau Clémence - Paggen Zoé - Taeter Amélie Wilquet Charline.

FUNÉRAILLES Je recommande à vos prières : * M. Jean Dortu, veuf de Maria Wathelet, décédé à l’âge de 87 ans. La liturgie de ses funérailles a été célébrée le mardi 8 avril à Evegnée-Tignée. * M. Jean Beauwens, veuf de Josette Pirnay, décédé à l’âge de 87 ans. La liturgie de ses funérailles a été célébrée le vendredi 11 avril à Cerexhe.

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Intendance.

Les jeunes à la veillée.

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Sans projet novateur, tout laisse l’impression de stagner. La Journée de la Jeunesse de l’UP a été un des projets pastoraux phares de cette année pastorale : rassembler les jeunes chrétiens de l’UP (scouts, patronnés, profession de foi, confirmands, post-confirmands, jeunes animateurs) dans le cadre de l’éveil permanent de leur foi. On le sait, les jeunes répondent bien à l’événementiel, celui-ci ayant été une première si précieuse en termes de mobilisation, d’objectifs visés et de résultats obtenus.

Le temps lui-même était de la partie, un soleil printanier scintillant dans une atmosphère pleine d’entrain, favorable aux retrouvailles et rencontres des jeunes.

Pour l’intendance, la publicité et toute la logistique, nous avons eu la chance de bénéficier de services des bénévoles compétents, généreux et aguerris à l’animation de la jeunesse. Quant au contenu de la matière transmise, nous avons organisé 6 ateliers de réflexion, de jeux et de témoignages. L’animation était stratifiée selon les âges : 8-12 ans, 13-16/17 ans.

Il y eut en tout 6 groupes de 20 à 30 jeunes, tournant dans les ateliers. Dans l’un d’eux, le témoignage du séminariste liégeois Laurent Cornet, devenu aveugle à 19 ans, a ému et interpellé les jeunes.

Tous les ateliers, y compris celui de l’Asbl Bao-Jeunesse de Thimister, «Trouver ma place dans le groupe», ont su se faire apprécier. À 16 h, nous avons commencé la veillée de louange et de prière pour célébrer ce que nous avons vécu ensemble la journée. Le groupe vocal Totem était le boute-en-train de cette veillée où on a vu les jeunes, tous avec leur bracelet blanc au bras, tout déchaînés et excités en train de scander le slogan : «Jésus entre dans ma vie, j’accepte !». La messe de 17 h 30 où nous ont rejoints les parents de jeunes et la communauté paroissiale de Melen tout surpris de l’ambiance qu’il y avait dans l’église, a clôturé la JJUP qui avait débuté à 9 h 30 du matin. De tout cœur, nous remercions Jules Califice, le coordinateur de la JJUP, celle de l’intendance, les animateurs des ateliers, Laurent Cornet, Georges Nihoul, Totem et l’Asbl Bao-jeunesse, pour leur dévouement et leur passion pour la jeunesse.

I Equipe organisatrice

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La JJUP du 29 mars dernier

Totem à l’œuvre.

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DIOCÈSE DE LIÈGE Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

O L I VI E R W I N D ELS

«Soyons porteurs de l’Évangile» Il y a un mois, l’évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, créait trois nouveaux vicariats : celui de la santé, celui de la vie consacrée et celui de l’annonce de l’Évangile. À la tête de ce dernier, l’abbé Olivier Windels, qui vient donc d’être nommé vicaire épiscopal. Rencontre.

Pourquoi Monseigneur Delville a-t-il créé ce nouveau vicariat ?

Pour notre nouvel évêque, la dimension de l’annonce de l’Évangile apparaît comme une priorité. De la même manière, le pape François insiste beaucoup, notamment dans son document La joie de l’Évangile, pour que nous soyons porteurs de l’Évangile. C’est cette dimension-là que notre évêque a voulu honorer en créant – je ne dirais pas de toutes pièces – un nouveau vicariat portant particulièrement sur cette préoccupation-là : être, par la catéchèse, par la liturgie et par le catéchuménat, par les trois dimensions de mon vicariat, porteur de l’Évangile.

En tant que responsable de ce vicariat, quelles vont être vos priorités ?

Il est peut-être un peu tôt pour le dire, mais une des priorités est de repenser en profondeur la catéchèse. On se rend compte depuis pas mal de temps que le fonctionnement de la catéchèse, tel qu’il est mis en place à de nombreux endroits depuis des dizaines d’années, n’est plus adéquat.

On s’est déjà orientés vers de nouvelles structures et de Olivier Windels, avec Monseigneur Delville.

Photos SDCC Liège

Trois services, dirigés par trois adjoints du vicaire épiscopal, composeront le nouveau vicariat de l’annonce de l’Evangile : le service Catéchèse, dirigé par l’abbé Armand Franssen ; le service Catéchuménat, dirigé par Martine Lewis ; et le service Liturgie, dirigé par l’abbé Pierre Hannosset. Pour mieux comprendre les arcanes de cette nouvelle cellule d’Église, quelques questions à son représentant, l’abbé Olivier Windels.

Olivier Windels. nouvelles manières de faire. On va travailler dans ce sens-là. La priorité des priorités souhaitée par mon vicariat, et pour l’équipe qui va se constituer autour de ce projet, c’est essentiellement d’accompagner les paroisses dans ce tournant de la vie de l’Église.

Pensez-vous que, pour la catéchèse par exemple, les méthodes doivent se renouveler ?

Certainement. Un virage doit être pris. Par exemple, nos évêques insistent pas mal sur une catéchèse d’évangélisation, même si le mot «évangélisation» est parfois un peu piégé : il peut faire penser à quelque chose d’agressif. Mais c’est peut-être ça qu’il faut travailler : les personnes qui nous arrivent ont besoin d’entendre et de découvrir l’Évangile à neuf.

Concrètement, que mettrez-vous en place ?

Y aura-t-il plus de formations en catéchèse ?

Plus de formations, peut-être pas, parce que cela fait plusieurs années déjà que l’on en met sur pied. Ce que l’on va essayer de vivre, c’est davantage d’accompagnement :

être plus proches des catéchistes et des responsables de la catéchèse dans les différentes unités pastorales, veiller à cheminer avec eux, à les accompagner dans leur travail au quotidien.

Comment avez-vous réagi à l’annonce de votre nomination ?

C’était une grande joie, bien sûr. De la part de Monseigneur Delville, c’était une marque de confiance. Jean-Pierre Delville est un vieil ami, si j’ose dire, mais ce n’est pas d’abord l’amitié qui a compté, c’est le travail qui a été fait pendant pas mal d’années. De mon point de vue, c’est une reconnaissance par rapport au passé et une espérance pour l’avenir. C’est toujours agréable de savoir que quelqu’un vous fait confiance.

Annoncer l’Évangile est-il plus que jamais une priorité ?

C’est plus que jamais une priorité pour l’Église, et pour le diocèse de Liège en particulier.

I Propos recueillis par M.V.L. et S.B.

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