Dimanche Express - 2011 n°24

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EXPRESS

NUMÉRO 24 Hebdomadaire du 26 juin 2011 Chaussée de Bruxelles, 67/2 - 1300 Wavre Tél.010/235.900 - Fax 010/235.908 www.dimanche.be

ÉDITION DE BRUXELLES

FETE DE L’EUCHARISTIE “C’est moi-même donné pour vous”

GRÈCE

Des raisons d’espérer

C’est au partage du pain que les disciples d’Emmaüs ont reconnu Jésus vivant. Et sur la route, il leur avait expliqué la Parole de Dieu (cf. Luc 24, 13-35).

L

e Premier ministre Georges Papandreou multiplie les efforts pour convaincre les députés et la population de la nécessité de la nouvelle cure d’austérité qui prévoit 28 milliards d’économies d’ici à 2015. Mais le message passe mal. Après une réunion à Luxembourg le 19 juin dernier, les ministres des Finances de la zone euro ont décidé d’attendre que le parlement grec vote un nouveau programme d’austérité avant de débloquer la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros décidé l’an dernier. Il est toutefois peu probable que la population accepte sans broncher de nouvelles coupes sur les salaires, des taxes supplémentaires et la privatisation des services publics. Des manifestations sont d’ailleurs prévues dans les prochaines semaines et l’on peut s’attendre à ce que celles-ci soient plutôt violentes. La coupe est pleine En effet, s’il y a un an, lors de la présentation du premier plan de rigueur, les Grecs reconnaissaient volontiers qu’il fallait mettre de l’ordre dans la maison, aujourd’hui, la coupe est pleine, la colère gronde. Car pour le citoyen lambda comme pour le jeune sans emploi, l’impression que la rigueur épargne certains est en passe de faire des ravages. Partout dans le pays, le ressentiment à l’égard de la classe aisée qui a placé son argent à l’étranger et ne paie toujours pas son dû aux impôts est en train de développer un climat délétère, propice à toutes les dérives. Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois, a donc tout à fait raison lorsqu’il dit, dans “La Libre Belgique” du 18 juin que l’on n’a pas accordé une attention suffisante à “la nécessité d’offrir une perspective optimiste aux Grecs de la rue, à ceux qui n’ont presque plus rien“. Ce dont les habitants de ce pays ont effectivement le plus besoin aujourd’hui, c’est de raisons d’espérer. Pascal ANDRÉ

OPINIONS

p. 2 • La “communauté internationale “est-elle un obstacle à la démocratisation de l’Afrique ?

DERNIÈRES MINUTES

p. 6

• La détention des demandeurs d’asile accentuerait leur vulnérabilité. Une enquête du JRS-Belgium

LITURGIE

p. 8

Saint Sacrement “Tu es le pain vivant venu du ciel, Seigneur Jésus. Qui mange de ce pain vivra pour toujours.” Jean 6, 51-58

CULTURE

p. 7 • La Nuit musicale fête ses 10 ans et migre de Belœil à Seneffe

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ACREMENTS

L’année “pastorale” 2010-2011 a été placée sous l’enseigne des trois sacrements de l’initiation chrétienne: baptême, confirmation, eucharistie. En ce dimanche de célébration du Corps et du Sang du Christ, évocation du troisième d’entre eux. L’Eucharistie est le cœur de l’Église, la source et le sommet de la foi chrétienne. Depuis le matin de Pâques, chaque premier jour de la semaine, les chrétiens se rassemblent pour célébrer la résurrection de Jésus. Après avoir remercié Dieu au nom de tous, le prêtre rappelle ce que Jésus a fait la veille de sa mort. En partageant le pain à ses disciples, il leur a dit : “Ceci est mon corps – c’est-à-dire lui-même – donné pour vous.” Et en faisant passer la coupe : “Ceci est la coupe de mon sang qui sera versé pour vous… Faites cela en mémoire de moi.” Geste d’amour fou que les chrétiens n’ont pas oublié. L'Eucharistie est aussi la célébration de ce que sont les chrétiens: le corps du Christ. Écoutant une même Parole, partageant un même pain et buvant à une même coupe, habités par un même Esprit, ils font corps “pour la gloire du Père”. Dans le tabernacle Le mot eucharistie désigne parfois le pain lui-même, l’hostie. “Recevoir l’Eucharistie” ou ”recevoir la communion” signifie alors communier au corps du Christ, recevoir son pain partagé. La première fois qu’un croyant communie s’appelle la première communion. Depuis le pape Pie X (début du 20e siècle), ce peut être dès l’âge de raison, quand l’enfant commence à comprendre ce qu’il fait (voir page 2).

DENIS TILLINAC Son dictionnaire amoureux du catholicisme Page 3

ONG THONG HOEUNG “J’ai cru aux Khmers rouges” Page 5 Rédaction de ce numéro clôturée le 20 juin 2011 Bureau de dépôt : Charleroi X Agréation N°: P305034 Banque: 833-5318719-79 IBAN BE58 8335 3187 1979 - BIC GKCCBEBB

Ce pain, lorsqu’il est “consacré” est Les croyants aiment venir prier en silence conservé dans une petite armoire soudans ces lieux où il y a un tabernacle. La pevent scellée dans le mur de l’église ou de tite flamme de la “lampe du sanctuaire” atla chapelle, le tabernacle (tente, en latin). tire l’attention sur cette mystérieuse préElle contient les hosties – la sence. Parfois aussi, le Saint “sainte Réserve” – conser- “Vous êtes le corps du Sacrement – l’hostie consavées pour les malades, no- Christ”, disait saint Paul crée – est “exposé” pour un tamment en fin de vie. “Cetemps de prière. C’est l’ “ado(1 Corinthiens 12, 27) lui qui mange ce pain, ration eucharistique”. Jésus a même s’il meurt, vivra”, disait Jésus (Jean tenu sa promesse : “Je suis avec vous, tous 11, 25). Cette dernière communion les jours, jusqu’à la fin des temps” (Mats’appelle le “Viatique” (du latin route). Il thieu 28, 20). s’agit du pain pour l’étape finale du grand Charles DELHEZ voyage vers Dieu.

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VOTRE PROPRE SYMBOLE

ue voyez-vous, dis-je ? Un pain et une coupe. Vos yeux d'ailleurs vous en ont avertis. Mais votre foi entend en savoir davantage, ce pain est le corps du Christ, cette coupe est le sang du Christ. (...) Veux-tu comprendre ce qu'est le corps du Christ ? Écoute l'Apôtre dire aux fidèles : Vous êtes le corps du Christ et ses membres. Si donc vous êtes le corps du Christ et ses membres, c'est votre propre symbole qui repose sur la table du Seigneur. C'est votre propre symbole que vous recevez. À ce que vous

êtes, vous répondez "Amen", et cette réponse marque votre adhésion. (…) Sois un membre du corps du Christ, afin que ton "amen" soit vrai. Saint AUGUSTIN (Sermon 272)

En recevant l’eucharistie, nous accueillons le Christ dans le périmètre de notre vie. P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste


OPINIONS

DIMANCHE

DIMAN DIMANCHE

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N°24 - 26 juin 2011

Édito

POUR UNE SPIRITUALITÉ CITOYENNE

“Indignez-vous!” Ce petit ouvrage de Stéphane Hessel a connu un succès étonnant. Les mouvements spontanés de ce week-end à Madrid, à Paris et à Bruxelles en sont comme le fruit. Ils rappellent ceux de Mai ’68, mais en faisant entendre une tout autre mélodie. L’ancien résistant a publié un peu après – le sait-on? – un autre petit opuscule: “Engagez-vous!” Et voici maintenant, fraîchement sorti de presse, un “Credo politique” signé par Éric de Beukelaer. Encore une voix qui s’élève pour nous sortir de notre torpeur. L’ancien porte-parole des évêques de Belgique ose reprendre cette vieille conviction judéo-chrétienne que la vie est une “pâque” incessante, une suite de morts pour mieux renaître, sans quoi elle sombre dans le néant de la nostalgie du passé ou du bonheur réduit à sa plus simple consommation. Il est urgent d’entendre cette invitation pressante à passer du court terme de l’intérêt immédiat et de la jouissance facile – le fameux “carpe diem” – au long terme de l’avenir de notre humanité et de notre planète, les deux étant liés. Indignez-vous! Engagez-vous! Et pour cela, croyez, mais sans traduire ce verbe “croire” uniquement en termes religieux. Il

LA QUESTION

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s’agit en effet de ce que Jean-Claude Guillebaud appelait “la force de conviction” qui seule peut soulever les montagnes, et Dieu sait si, aujourd’hui, elles semblent hautes. Pour défendre la civilisation, en effet, nos règles démocratiques ne suffisent pas. Rappelons-nous qu’elles ont hissé Hitler au pouvoir. Il faut, en outre, un “état d’esprit”. Seule une “foi” en la dignité de l’homme permettra à une civilisation plurielle et multicolore – “métissée” – de s’édifier en dépassant la peur de la différence. Stéphane Hessel et Éric de Beukelaer s’en réfèrent d’ailleurs tous deux à la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Donnez-moi un point d’appui et je vous soulèverai le monde, disait Archimède! Ce point est dans l’intériorité de chacun, mot qui n’est pas synonyme de ce privé où l’on voudrait tant cantonner nos convictions. L’heure d’un nouveau contrat social est venue, où ce n’est plus l’individu anonyme et interchangeable de nos statistiques commerciales qui primera, mais la personne et son inaliénable dignité. On n’a que trop réduit le citoyen au consommateur! Indignons-nous et trouvons dans une nouvelle spiritualité citoyenne notre force d’indignation. Charles DELHEZ Vos réactions sur edito@catho.be

LA “COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE”

a “communauté internationale” est une notion particulièrement vague et ambiguë, derrière laquelle l’Occident s’abrite très souvent pour continuer d’imposer sa vision particulière du monde et protéger ses intérêts. D’où cette question: est-elle un obstacle ou un adjuvant à la démocratisation de l’Afrique?

Un obstacle à la démocratisation ?

Les récentes révolutions arabes resteront sans doute comme l’un des évènements politiques les plus importants après la chute du mur de Berlin. Là où les injonctions et les stratagèmes de la “communauté internationale” ont échoué à démocratiser des pays arabes jadis hostiles au vent d’Est, des peuples courageux ont pris leur destin en main et marqué l’histoire. Mais ce tableau presque idyllique a vite été entaché par des contre-révolutions en Lybie et en Côte d’Ivoire. En ramant à contre-courant, ces contre-révolutions ont redonné droit de cité à une pratique selon laquelle la démocratie pourrait être imposée de l’extérieur à des peuples du Sud. Les récentes interventions de la communauté internationale, qui ont profondément marqué les intellectuels d’Afrique, ont suscité cette question lancinante: la communauté internationale est-elle un obstacle à d’ingérence humanitaire, l’Occident semble la démocratisation de l’Afrique? s’abriter derrière la notion de “communauté inD’abord, il importe de dire que la “communauté ternationale” pour continuer d’imposer sa vision internationale” est une notion vague, ambiguë et particulière du monde et protéger ses intérêts. Sidonc très difficile à définir. Les juristes, comme la non comment comprendre l’intervention en Liplupart des intellectuels, ne s’accordent pas sur le bye et la non-intervention en Syrie? C’est donc une sens réel de cette expression qui renvoie tantôt à communauté internationale à géométrie variable l’ensemble des États réunis au sein de l’ONU, tanqu’il s’agit d’interroger comme adjuvant ou comtôt à ceux dont l’influence est la plus importante me obstacle aux processus démocratiques en au Conseil de Sécurité, tantôt à tout regroupecours en Afrique. ment d’États, tantôt à l’opinion publique internaD’une part, cette communauté internationale se tionale des pays démocratiques. Bien que présente comme un réel handicap à l’émergence quelques-uns préfèrent l’expression de “société de véritables démocraties en Afrique. En outrepasinternationale” pour traduire cette sant la souveraineté des États pour Il n’y a pas de sorte d’arène mondiale où tous les des intérêts particuliers inavoués, démocratie sans États auraient droit de cité de faelle fragilise tout élan démocratique. çon démocratique, il n’empêche souveraineté et aucune Or, on peut le dire, il n’y a pas de déqu’une analyse des initiatives attri- démocratie ne peut être mocratie sans souveraineté et aucuimposée de l’extérieur buées à la communauté internane démocratie ne peut être imposée tionale montre que celle-ci se déde l’extérieur. La démocratie à coup ploie généralement de nos jours sous le prisme de marteau est tout simplement une ineptie. Dans du monde occidental. Ce qui est en partie probléson acception basique, et comme les révolutions matique. arabes l’ont montré, elle est toujours l’expression Ensuite, au-delà de l’embarras qu’on a à la définir de la souveraineté d’un peuple qui prend en charge convenablement, la communauté internationale son propre destin. Dans ce sens, toute ingérence est un regroupement d’États où prévalent des loétrangère, même humanitaire, que pourrait entregiques d’intérêts et de rapport de forces. Ce qui la prendre cette communauté internationale, violerait conduit nécessairement vers un “deux poids, deux de facto le principe de la souveraineté, compromesures” qui fait qu’elle peut s’accommoder de mettant naturellement toute émergence de la décertaines dictatures (Mobutu, Moubarak, Ben Ali) mocratie. tout en se débarrassant de régimes relativement D’autre part, toutefois, il peut arriver que la comdémocratiques (Touré, Lumumba). Difficile donc munauté internationale, considérée comme de croire en sa neutralité, en son désintéressel’ensemble d’un certain nombre d’opinions pument et surtout en sa volonté de voir prospérer bliques internationales des pays démocratiques, des vraies démocraties en Afrique. Sous le coupuisse jouer un rôle positif en faveur de la démovert d’une responsabilité de protéger ou du droit cratie en Afrique. Elles le font lorsqu’elles dénon-

cent le soutien de leurs élus à des dictateurs au nom de la realpolitik, ou suggèrent un réel soutien politique ou diplomatique lorsque des peuples se trouvent entravés dans leur marche démocratique. Dans ce cadre, elles peuvent faire pression, comme en Côte d’Ivoire, pour que le Président élu démocratiquement puisse prendre ses fonctions. Ou encore comme en Lybie pour que des citoyens qui revendiquent démocratiquement un mieux-être ne soient pas victimes des représailles de leurs propres gouvernants. Mais cette sorte de communauté internationale admet par ailleurs qu’il est difficile de penser que le précédent qu’entraîne toute intervention étrangère dans un pays souverain soit nécessairement profitable à terme. C’est pourquoi, les récentes interventions de la communauté internationale en Côte d’Ivoire et en Libye, au-delà de l’ambigüité de la notion ellemême, confrontent les Africains à un dilemme important: se démocratiser par eux-mêmes ou alors perdre leur souveraineté. Face à ce dilemme, l’Afrique doit faire le choix de l’édification d’institutions démocratiques fortes qui peuvent seules se présenter comme le bouclier par excellence contre toute intervention d’une communauté internationale nécessairement au service d’intérêts divers dissimulés. Car la souveraineté n’a de valeur importante que lorsqu’elle est la souveraineté du peuple, mise en œuvre de façon démocratique et astreinte au respect inconditionnel des droits de l’homme. Thierry NGOSSO Chaire Hoover d’éthique économique et sociale ngossothierry@yahoo.fr

POLITIQUE Nous avons les élus que nous méritons

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ric de Beukelaer, l’ancien por teparole de la Conférence épiscopale de Belgique, vient de sortir un ouvrage dans lequel il livre ses principales convictions dans le domaine politique (*). En voici un extrait, en guise d’amusebouche, puisque “Dimanche” y reviendra plus longuement dans la prochaine édition. Pour le croyant que je suis, la théocratie est le système politique idéal… à condition de s’appliquer aux anges. Mais les hommes ne sont pas des anges et quand ils confondent Dieu et César, ce n’est bon, ni pour le culte rendu à Dieu, ni pour le royaume confié à César. Pour le citoyen que je suis, la dictature est le système politique le plus efficace… tant que le peuple et son dictateur sont des saints. Mais les peuples et leurs dictateurs ne sont pas des saints et toutes les dictatures dégénèrent dès lors en tyrannie. Reste la démocratie… “La pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées de temps à autre au cours de l’histoire“, plaisantait Churchill. Les deux parties de la phrase sont correctes. La démocratie est le pire des systèmes politiques – lent, clientéliste, dispendieux, dispersé, inefficient… – Mais tous les autres systèmes ont démontré qu’ils étaient bien pires. Je n‘aime donc pas trop ce sport national qui consiste à cracher dans la soupe, en critiquant l’institution politique et les élus du peuple, tout en se gardant bien de s’investir dans la chose publique. Trop facilement, nous pensons que nos libertés civiques sont acquises une fois pour toutes. Aujourd’hui, il est de bon ton de vouer aux gémonies les sympathisants – même tièdes – du régime nazi. C’est oublier un peu vite que notre vieux Continent et ses élites ont été à un doigt de collectivement basculer dans l‘abîme. (…) Parce que je m’intéresse à l’histoire, je pense que la politique est trop importante et la démocratie trop fragile pour ne pas être l’affaire de tous. Le drame des campagnes électorales est que les politiciens y proclament trop souvent à leurs électeurs ce que ceuxci ont envie d’entendre. Ceci, afin de mendier leur vote. Moi, je rêve d’un homme politique en campagne clamant haut et fort ce qu’implique la souveraineté du peuple: “Vous n’êtes pas satisfaits de vos politiciens? Ils ne sont que le miroir de votre incivisme. La démocratie offre au peuple les élus qu’il mérite! Pour que cela change, ce ne sont pas les têtes d’affiche qu’il faut renverser, mais le sens social qui doit grandir. Quand une démocratie n’est que l’addition de petits égoïsmes atomisés, son régime souffre de maladie mortelle!“ Pas sûr qu’avec un tel discours, notre homme ferait une longue carrière. (*) “Credo politique”, Éric de Beukelaer, Fidélité/Avant-Propos, 110 pages, 21,80 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.


EXPRESS EXPRESS

TEMPS PRÉSENT

N°24 - 26 juin 2011

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PREMIÈRE COMMUNION Les enfants ont reçu le pain de vie

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e dimanche 22 mai, le village de Sart est ensoleillé et sa place, où trône fièrement le perron, remplie de gens endimanchés. C’est le jour des premières communions. Cette année, le groupe des futurs communiants est important: 26 enfants (18 garçons et 8 filles) se sont longuement préparés avec leurs mamans catéchistes à recevoir l’eucharistie pour la première fois. L’église de Sart se remplit rapidement. Dans le chœur, le prêtre de la paroisse, André Lieutenant, attend les enfants, entouré d’un demi-cercle de chaises. Sur chacune d’entre elles, un ballon de couleur est attaché. La célébration commence en musique avec un chant qui évoque le thème choisi: “La terre comme un ballon“. Les enfants traversent l’église deux par deux et s’installent sagement sur leurs chaises respectives. On devine les parents émus. Les mamans catéchistes, la professeure de Religion avec sa guitare et la responsable de la chorale sont présentes pour encadrer les enfants. Il faut dire que toute la célébration sera ponctuée des chants que les enfants ont pris le temps de répéter. Ils chantent avec tout leur cœur: “La terre est grande et je suis si petit dans l’univers infini. Je vois tant de beauté que je voudrais mon Dieu te remercier”. Les appareils photo crépitent dans tous les sens jusqu’à ce que le prêtre demande calmement, mais fermement de ne prendre aucune photo pendant la cérémonie. Ensuite, ce sont les enfants qui introduisent la messe par une prière. C’est eux encore qui liront les intentions. Rassemblés autour de l’autel Après l’écoute de la Parole et son commentaire, quelques-uns des enfants vont chercher les hosties et le vin qu’ils présentent au prêtre. Celui-ci demande alors aux 26 premiers commu-

niants attentifs de se rapprocher et de former un cercle plus étroit autour de l’autel afin de mieux entendre les paroles de Jésus: “Ceci est mon corps, ceci est mon sang”. Le célébrant tente alors de leur expliquer la beauté de ce sacrement qu’ils sont sur le point de recevoir: “Jésus est mort et nous croyons qu’il est ressuscité. Ses amis ont annoncé la Bonne Nouvelle jusqu’à nous. Et c’est pourquoi nous sommes rassemblés aujourd’hui”. Les enfants reprennent leur place et se donnent la main, entre eux et à l’assemblée, en signe de fraternité et chantent le Notre Père. Pour la paix du Christ, chaque communiant va donner une fleur blanche à sa maman. Arrive enfin le moment tant attendu! Le prêtre s’arrête devant chaque enfant et, après l’avoir appelé par son prénom, lui dit: “Voici pour toi et pour la première fois, le pain de vie”. Pour la première fois de sa vie, l’enfant reçoit l’hostie, répond “Amen” et communie avant de se rasseoir. Quand toute l’assemblée a reçu le pain, le prêtre invite chacun et chacune à “essayer de faire silence pour permettre à ceux qui ont un secret à dire à Jésus de le faire”. Continuer l’accompagnement des enfants Avant la fin de la célébration, les mamans catéchistes prennent la parole pour remercier les enfants et proposer aux familles de prendre leurs relais, de continuer d’accompagner les enfants dans leurs chemins de foi afin que ce jour ne soit pas seulement exceptionnel, mais le début d’une fidèle amitié avec Jésus. Les enfants applaudissent et donnent un cadeau à chacune de leurs “mamans caté”. Ils sortent avec des sourires jusqu’aux oreilles, leurs ballons à la main en chantant: “Où vont les ballons, les ballons rouges et ronds qui s’envolent un jour au-dessus des maisons?“. Se sont-ils rendu compte, ces enfants qui quittent l’église pour faire la fête en famille et recevoir un paquet de ca-

deaux, qu’ils viennent de recevoir le plus grand des sacrements? Par l’Eucharistie, le Ressuscité vient habiter les cœurs de ceux qui communient et sa Présence les transforme. En effet, l’Église catholique présente l’eucharistie comme le sommet de la vie sacramentelle. C’est par ce sacrement que les chrétiens vivent de la manière la plus forte la communion avec Dieu, mais aussi entre eux, car ce sacrement a une dimension communautaire essentielle. Dans les toutes premières communautés chrétiennes, c’était déjà le cas. On retrouve d’ailleurs dans les évangiles ce lien étroit entre eucharistie et Église: Jésus confie à ses disciples rassemblés de refaire les mêmes gestes en mémoire de lui. Deux mille ans plus tard, les enfants de Sart ont reçu le pain et le vin de vie à leur tour. Peut-être ne sont-ils pas encore bien conscients du sens profond de ce sacrement, mais ils ne sont certainement pas prêts d’oublier cette célébration pleine de joie, de couleurs et de lumière. Amélie de LIMBOURG

DENIS TILLINAC Dictionnaire amoureux du catholicisme

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a gratitude incite Denis Tillinac, écrivain et romancier français, couronné de nombreux prix littéraires, à prendre sa plume pour écrire un dictionnaire amoureux du catholicisme, dans la collection du même nom, chez Plon. De A à Z, d’Agneau (celui de Dieu) à Zouaves pontificaux en passant par bonne sœur, Don Camillo, Templier et même Tintin! D’une plume toujours alerte et audacieuse!

Sans se prendre au sérieux ni se croire un saint, Denis Tillinac est habité d’une sincère gratitude envers ce catholicisme qui l’a bercé et vertébré. “D’un marginal à côté de ses pompes, et de son siècle, et vite sujet au désenchantement, il a fait un être certes infirme et peu recommandable, mais que l’espérance tient au cœur.” Et il précise: “Ma liberté chérie, mon anarchisme invétéré, mes fringales d’harmonie, mes appétences pour les paroxysmes: toutes les instances de ma sensibilité ont éclos sur ce terreau

d’une fertilité merveilleuse.” Et ce songe de plénitude qui nous hante, le catholicisme l’a accordé aux exigences de la raison. “Si ma foi divergeait de ma raison, je deviendrais fou.” Un héritage incontestable Le romancier n’hésite pas dire que tout Occidental, même s’il s’en croit émancipé, érigeant le doute en absolu et allant parfois jusqu’au nihilisme, a hérité en ligne directe de la culture catholique. Celle-ci a déterminé ses goûts et ses couleurs, ses réflexes moraux, ses options politiques, son approche de la liberté et de la féminité, sa métaphysique, son esthétique. Il n’empêche, l’Église romaine semble “au bout d’un rouleau”. Sans doute la société n’est-elle pas tout à fait déchristianisée. Mère Teresa, Sœur Emmanuelle et l’abbé Pierre l’emportent encore “sur les divinités païennes”, stars du cinéma, du foot ou du show-biz. Mais l’Église écope une lame de fond historique, fait remarquer l’auteur du Dictionnaire amoureux, celle de la désacralisation du pouvoir. Les mœurs ambiantes récusent par principe toute autorité verticale adossée à une tradition. – Pourtant, c’est au christianisme que l’on doit ce refus de diviniser l’autorité, fait remarquer l’ancien journaliste. – Or l’Église est hiérarchisée, elle respecte des rites immémoriaux et, en outre, son message heurte de front l’alliance du rationalisme, de l’hédonisme, du mercantilisme et du scepticisme, scellée sous le règne sans frein de l’ego. On l’aura deviné, Denis Tillinac est plutôt critique vis-à-vis de la “modernité” et prophétise que chaque religion devra procéder à une critique radicale de celle-ci. Pour cela, chacune doit revenir à ses “fonda-

mentaux respectifs”. Chaque croyant doit renouer avec fierté les fils perdus ou distendus de son héritage. “Un catholique sera d’autant plus fraternel avec les croyants d’autres confessions qu’il se sentira bien calé dans la sienne.” Sans l’Église, n’hésite pas à dire l’écrivain, l’humanité serait pire. Certes, en tant qu’institution régentée par des hommes, elle n’a cessé d’être infidèle à sa sainteté. “C’est de la pâte humaine brute et pas propre, qu’il lui a incombé de pétrir.” Mais c’est un vrai miracle qu’elle ait survécu. Aujourd’hui, au terme de repentirs sincères (lors du Jubilé de l’an 2000, NdlR), dépouillée du pouvoir temporel, elle “aborde les vingt siècles à venir avec la fraîcheur de ses débuts”. D’une simplicité lumineuse Denis Tillinac exprime sa sympathie pour quiconque “met la barre de son existence un peu plus haut que le nombril de ses pulsions“. Et toutes les religions y prédisposent. Sans fausse pudeur, il confesse cependant sa préférence pour le catholicisme. Le message du Christ, souligne-t-il, “est d’une simplicité lumineuse: amour de Dieu et du prochain jus-

qu’au sacrifice de soi, indifférence au reste.” Et d’ajouter, faisant allusion tant à Moscou qu’à Berlin au siècle dernier, que “l’homme nouveau” qui émerge des ruines du catholicisme n’est manifestement pas meilleur. De temps en temps, on sent Denis Tillinac faire effort pour ne pas tomber dans la nostalgie, ainsi par rapport au latin. “Après tout, l’usage du latin dans les cérémonies ne s’est généralisé qu’au début du Moyen Âge“, reconnaît-il. Et d’ajouter que l’Église “sera sûrement astreinte dans l’avenir à des métamorphoses plus radicales que l’abandon d’une langue. Et peut-être plus douloureuse pour les fidèles.” Il ne faut pas, bien sûr, rechercher dans ces pages de la haute théologie, mais sans doute, au fil des pages, redevient-on un peu amoureux de sa propre religion. Et cela ne fait pas de tort! Charles DELHEZ, à Paris. “Dictionnaire amoureux du Catholicisme”, Denis Tillinac, éd Plon, 640 pages, 33 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.


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BELGIQUE

N°24 - 26 juin 2011

GOODPLANET.BE

Le Père Samuel demeure infréquentable

Un site belge pour l’environnement

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oodPlanet.be est un nouveau site qui a pour mission de “mettre l’écologie au cœur des consciences”.

Le site GoodPlanet.be vise à inciter la population belge, et en particulier les jeunes, à opter pour un comportement durable, en harmonie avec la nature, l’environnement et les presque 7 milliards de personnes sur terre. À court terme, GoodPlanet.be diffusera des posters pédagogiques dans les écoles à travers toute la Belgique. Elle organisera également des camps nature pour les jeunes de milieux défavorisés. Le nouveau fonds GoodPlanet.be est le résultat d’une collaboration entre 3 partenaires qui s’engagent résolument pour un monde meilleur: GoodPlanet.org, GREEN asbl et la Fondation Roi Baudouin.* Informer et sensibiliser par l’image “Le Développement Durable, pourquoi ?” a été lancé en 2006, en France, par la Fondation GoodPlanet et les Ministères de l’Éducation et de l’Environnement. Ce projet consiste à mettre chaque année gratuitement à disposition une vingtaine d’affiches, dans chaque école primaire, collège et lycée français, quel que soit son effectif ou sa localisation. En 2011, sortent une nouvelle série de posters et un film sur la forêt à l’occasion de l’Année Internationale des forêts. GoodPlanet.be veut actualiser ces séries d’affiches et les diffuser dans les écoles belges. Les textes seront adaptés et les liens seront clairement faits avec les programmes d’enseignement. Tout comme en France, GoodPlanet.be veut offrir gratuitement ces séries de posters à chaque école en Belgique. Au total,

La déforestation: un phénomène mondial

Le 8 juin dernier, dans le cadre de sonmagazine“Devoird’enquête”,la RTBFrediffusaitunreportageconsacré au père Samuel, ce prédicateur poursuivi par le Parquet de Charleroipour13chefsd’inculpation. Suite à la diffusion de cette émission, Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, porte à la connaissance de l’opinion publique le fait qu’il a “suspendu” le père Samuel au début de l’année 2011. Cette sanction fait suite aux avertissements adressés au père Samuel depuis octobre 2010. Cette “suspense” interdit au père Samuel de célébrer les sacrements, en quelque rite que ce soit.

8.400 exemplaires seront imprimés en néerlandais et en français.

P.G.

OFFRE D’EMPLOI

AdL Pour en savoir plus: *GoodPlanet.org: GoodPlanet a été fondée, en 2005 par Yann Arthus-Bertrand avec pour mission de sensibiliser le grand public et d’encourager la mobilisation en faveur du développement durable. www.goodplanet.org GREEN asbl est une organisation qui apprend aux jeunes et aux adultes à vivre durablement. Depuis 1997, l’organisation développe et accompagne des projets et formations, et conçoit des outils pédagogiques sur l’eau, l’énergie, la mobilité, la consommation durable, la nature... www.greenbelgium.org La Fondation Roi Baudouin est une fondation d’utilité publique créée en 1976. Chaque année, la Fondation Roi Baudouin consacre quelque 30 millions d’euros à des actions pour une société meilleure. www.kbs-frb.be L’ensemble des affiches est présenté sur le sitewww.ledeveloppementdurable.fr

S’appuyant sur son appartenance à l’Église syriaque catholique d’Antioche, le père Samuel a fait appel de cette sanction infligée par l’évêque de Tournai, lequel confirme sa compétence en vertu de l’absence en Belgique de structure hiérarchique de l’Eglise syriaque catholique d’Antioche. Le 7 mars 2011, Mgr Harpigny a transmis l’appel au Saint-Siège, conformément au droit canonique en vigueur. Mgr Harpigny réaffirme sa totale désapprobation des pratiques du père Samuel, et invite de façon insistante les fidèles à ne pas le fréquenter.

Journaliste Multimédia (H/F) Groupe multimédia installé à Wavre, Les Médias Catholiques recherchent un(e) journaliste temps plein (38h/semaine) pour leurs productions de presse écrite, web et audiovisuelle. Profil: graduat ou licence en journalisme, avec quelques années d’expérience, une bonne connaissance du secteur des médias et du milieu chrétien. Ouvert(e) à la réalité de l’Église catholique, et bilingue français/ néerlandais, ce journaliste devra faire preuve d’organisation, d’autonomie et avoir le sens de l’équipe. Les candidatures (lettre de motivation et CV) doivent être envoyées de préférence par e-mail à caroline.michel@catho.be, ou par courrier à l’adresse ci-dessous: CCMC Asbl - Caroline Michel - Chaussée de Bruxelles 67/2 - 1300 Wavre.

RETRAITES, SESSIONS, WEEK-ENDS Des rendez-vous en juillet Chez les bénédictines d’Ermeton-sur-Biert Monastère Notre-Dame, rue du Monastère, 1, à 5644 Ermeton-sur-Biert (071/72.00.48 accueil@ermeton.be www.ermeton.be) • Prieravec la Bible – LectioDivina: “… Nul ne lui fut égal engloire“ (Siracide 44,19): Regards sur quelques personnages bibliques. Lundi 4 (9h30-17h) avec sr. Birgitta Drobig osb. PAF: 20 € • “Vers une existence transfigurée”: Thèmes fondamentaux de la vie spirituelle: Retraite en silence du lundi 4 (15h) au samedi 9 (14h) avec le p. Jean Geysens osb. PAF: 250 €- acompte 90 € Au Centre spirituel Magnificat à Loverval Place Maurice Brasseur, 10, à 6280 Gerpinnes-Loverval (071/47.42.82 info@centre-magnificat.be www.centremagnificat.be • “La vie s’est manifestée…, nous vous l’annonçons….” 1 Jn 1, 2-3. Une retraite en silence, nous mettant à l’écoute de la parole du Seigneur avec St Jean. Du dimanche 3 (18h) au vendredi 8 (16h30) avec Jacques Hospied, prêtre du diocèse de Tournai, animateur de retraites. • “Contemplation du mystère de Jésus dans la première partie de l’Apocalypse de Jean”: Du dimanche 10 (18h) au mardi 19 (9h) avec le p. Ferdinand Lambert, sj. • “Je te bénirai, et tu seras une source de bénédiction” Gn.12. à partir de la rencontre de Dieu avec Abraham (Genèse 12), nous voulons voir comment accueillir concrètement la bénédiction de Dieu. Nous prendrons du temps pour l’écoute de la Parole de Dieu, l‘échange et la prière. Du mercredi 20 (18h) au dimanche 24 (14h) avec Henri Hartnagel, pasteur à Steinen (Allemagne). • L’Évangile de Jean: Retraite de 8 jours à l’écoute de l’Évangile selon saint Jean. Du mardi 9 (18h) au jeudi 18 (9h) avec le p. Simon Decloux, sj. Au Centre Spirituel Notre-Dame de la Justice Avenue Pré-au-Bois, 10, à 1640 Rhode-Saint-Genèse (02/358.24.60 info@ndjrhode.be - www.ndjrhode.be) • “Je vous exhorte donc… à offrir vos corps en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu” (Rm 12,1): retraite de 8 jours: Du vendredi 1er (19h) au dimanche 10 (9h) avec Mgr Éric de MoulinsBeaufort, évêque auxiliaire de Paris. • Exercices spirituels de 30 jours individuellement accompagnés: Du lundi 11 juillet (19h) au jeudi 11 août (9h) avec le p. Alban Massie sj. • “Voir Jésus avec le regard du disciple bien-aimé” dans l’Évangile selon St Jean: retraite de 5 jours: Du lundi 11 (19h) au dimanche 17 (11h30) avec le chanoine Jean De Wulf du diocèse de Malines-Bruxelles.

• Exercices spirituels de 8 jours à l’écoute de St Luc: Du mercredi 20 (19h) au vendredi 29 (9h): avec le P. Simon Decloux sj. Au monastère St-Remacle à Wavreumont Wavreumont, 9, à 4970 Stavelot (080/28.03.71 wavreumont@belgacom.net - www.wavreumont.be Atelier d’iconographie avec Jacques Noé du lundi 4 à 10h au vendredi 8 à 16h. Le but de cet atelier, baptisé ‘Philocalia’ (amour de la beauté), est l’approche et l’initiation à la technique de la peinture d’icônes selon la tradition byzantine (technique grecque). Infos et inscriptions: Jacques Noé - 90, rue de la Bruyère – 4100 Seraing. 043/36.29.82 ou jacquesnoe@netcourrier.com Chez les bénédictines de Rixensart Monastère de l’Alliance, rue du Monastère, 82, à 1130 Rixensart (02/633.48.50 accueil@benedictinesrixensart.be www.benedictines.rixensart.catho.be “Ton cœur reverdit“: Chemin de guérison intérieure et de paix profonde avec Maître Eckhart. Du vendredi 1er à 16h au mardi 5 à 10h avec fr. Patrick Lens o.p. PAF: 145 € tout compris. Au Monastère Notre-Dame d’Hurtebise 6870 Saint-Hubert (061/61.11.27, hurtebise@busmail.net) • “Sur les pas des marcheurs bibliques”: Jacob se mit en marche (Gn 29, 1): Exposés – échanges, balades à thème, prière avec la Communauté: Du vendredi 1er à 18h45 (souper) au dimanche 3 à 16h avec R. Demaret, J-F. Grégoire et sr. Thérèse-M. Prévoir une Bible et tenue de marche pour tout temps. PAF: pension 60 € (tarif réduit: 46 €) - animation 40 € (tarif réduit: 15 €) • “Goûter la Bonne nouvelle à la manière du troisième évangile”: Du lundi 4 à 10h (première conférence à 10h30) au vendredi 8 à 14h avec l’abbé Jean-Claude Brau, prêtre du diocèse de Namur, aumônier de la CSC et formateur au Cefoc (Centre de formation Cardijn). PAF: Animation: 65 € (tarif réduit: 35 €) Pension: 60 € (tarif réduit: 46 €) Au Centre spirituel ignatien « La Pairelle » Rue Marcel Lecomte, 25, à 5100 Wépion (081/46.81.11 centre.spirituel@lapairelle.be - www.lapairelle.be) • Et le Christ dans tout ça ?: Découvrir le Seigneur présent au cœur des événements de notre vie et du monde. Du samedi 02 (18h30) au lundi 11 (09h) avec le p. Paul Malvaux, sj. • Formation de base pour devenir animateur d’École de Prière Contemplative: La formation commence par trois jours de

retraite en silence. Elle se poursuit avec trois jours de réflexion sur la démarche, d’exercices pratiques de rédaction et de présentation de prières guidées, d’animation de la contemplation en groupe. Du vendredi 08 (18h30) au jeudi 14 (18h) avec le p. Jean-Marie Birsens, sj, Cécile Gillet et Bigitte Walckiers À la Communauté des Béatitudes à Thy-le-Château 10 rue du Fourneau, 5651 Thy-le-Château, (071/660.600 thy-retraite@beatitudes.org - http://thy.beatitudes.org/ • “Chers enfants, je vous invite aujourd’hui à la prière de consécration à Jésus, mon Fils bien-aimé... Ensuite, je vous invite à la consécration à mon Coeur Immaculé.” Samedi 2 (de 14h30 à 21h15): Après-midi et soirée de prière mariale dans l’esprit de Fatima et de Medjugorje. • “Ton amour me fait danser de joie... devant moi, tu as ouvert un passage.” (Psaume 30, 8-9): Danser en famille. Session de danses d’Israël animée par la Communauté. Du jeudi 14 (17h) au dimanche 17 (14h). Animation pour les enfants. Au Mont de la Salle à Ciney avenue d’Huart, 156 à 5590 Ciney (083/23.21.18) “S’aimer et construire son couple”: Une session d’été pour couples du mercredi 20 au dimanche 24 à Ciney, 4 jours, sans enfants, l’occasion de retoucher aux fondements de votre amour, de trouver des voies positives face aux difficultés, d’échanger en vérité pour mieux se rencontrer, d’accueillir un nouvel élan. Ouverts à tous. PAF: Entre 220 et 300 € par personne selon vos possibilités. Infos et inscriptions: Marie-Christine Krack: 02/366.02.62. Au Foyer de Charité à Spa-Nivezé Avenue Peltzer de Clermont 7 à 4900 Spa-Nivezé (087/79.30.90 foyerspa@gmx.net - www.foyerspa.be) • Venez, le Seigneur vous attend pour puiser à la Source de l’Amour. Retraite pour couples et famille: 1, 5, 10, 20, ..., 50 ans de mariage! Du mercredi 6 au dimanche 10. Les enfants de 3 à 13 ans vivent une animation spirituelle et ludique adaptée. • La gloire de Dieu c’est l’Homme debout ! Acceptons de nous laisser libérer par Lui. Du dimanche 10 au samedi 16 avec l’abbé Jean-Marc de Terwangne. • La joie de croire: un cadeau, un combat, un chemin ! Retraite fondamentale du dimanche 17 au samedi 23 avec l’abbé Philippe Degand. • L’Évangile du Christ ? Un trésor que nous portons dans des vases d’argile. Retraite fondamentale du dimanche 31 juillet au samedi 6 août avec l’abbé Daniel Procureur.


EXPRESS EXPRESS

MONDE

N°24 - 26 juin 2011

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ONG THONG HOEUNG “J’ai cru aux Khmers rouges”

Ong Thong Hoeung avait 31 ans, lorsque les Khmers rouges prirent le pouvoir en avril 1975. Comme beaucoup de ses compatriotes expatriés en France et aux États-Unis, il était persuadé que rien de meilleur ne pouvait arriver à son pays. Ainsi, se laissa-t-il facilement convaincre par les “camarades” de PhnomPenh de rentrer au Cambodge et de se mettre au service du nouveau régime. Mais l’euphorie fut de très courte durée: à peine arrivé, le jeune homme – considéré comme suspect du fait de son statut social – fut enfermé dans un camp de rééducation, avec son épouse. Durant trois ans, ceux-ci furent soumis à un véritable matraquage idéologique, dont le but était d’en faire de parfaits petits révolutionnaires. Pour les Khmers rouges, en

effet, “la seule liberté véritable, c’est uniquement ce que l’Angkar (le parti, ndlr) dit, écrit et organise“. Un matraquage idéologique “Chaque jour“, raconte Ong Thong Hoeung, “tous les groupes se réunissaient à 18h30 pour la réunion de critique/autocritique. L’ordre du jour était toujours le même. La séance portait sur trois points: la politique, l’idéologie et l’organisation. La partie politique traitait du travail quotidien. Chacun avait-il accompli sa tâche conformément aux ordres? La partie idéologique portait sur les pensées de chacun vis-à-vis de l’Angkar révolutionnaire. Notre conception du monde avait-elle évolué conformément à celle de l’organisation ou restait-elle semblable aux idées réactionnaires de notre classe d’origine? Regrettions-nous l’ancienne société? Au plan matériel, il fallait dénoncer ceux qui possédaient plus que le peuple. En ce qui concerne la pensée,

chacun devait surveiller l’autre pour déceler toute attitude non conforme à la ligne du parti. Tout était interprété: paroles, gestes, attitudes. La tristesse était interprétée comme signe de confusion de l’esprit. La joie était un signe manifeste que l’on ne pensait qu’à son bonheur personnel, sans se soucier des sacrifices des combattants et du peuple. Une position indécise était une marque de nature intellectuelle “petit bourgeois”. L’amabilité envers quelqu’un cachait forcément une arrièrepensée…“ 1,7 million de morts Si Ong Thong Hoeung et son épouse ont survécu à ce bourrage de crâne, aux privations et aux humiliations, ce ne fut malheureusement pas le cas pour 80% de leurs compagnons. Selon le Programme d’Étude sur le génocide cambodgien de l’Université Yale, les Khmers rouges ont fait environ 1,7 million de morts, soit plus de 20% de la population de l’époque. Un chiffre qui fait froid dans le dos, même s’il ne dit finalement pas grand-chose du climat de terreur qui régnait alors dans le pays. Nombre de ceux qui en sont “revenus” ont d’ailleurs préféré garder le silence sur cette période. Ong Thong Hoeung, lui, a choisi de parler, même s’il est encore souvent étreint par l’émotion lorsqu’il évoque ces années-là. Ainsi, en 2003, a-t-il publié “J’ai cru aux Khmers rouges”, un livre basé sur un petit journal qu’il a tenu secrètement à l’époque du régime. Il y raconte sa désillusion face à la réalité de la révolution et sa descente aux enfers dans les camps de rééducation. Un témoignage exceptionnel sur la folie idéologique et l’aveuglement qui peuvent s’emparer de tout un chacun. “Comme j’ai été naïf“, reconnaît-il d’ailleurs humblement. “Je me suis laissé porter par l’euphorie, par les illusions. Je voulais y croire.“ Bien qu’il ait retrouvé la liberté il y a plus de 30 ans et vive à Bruxelles depuis 1982, Ong Thong Hoeung se sent “toujours prisonnier“ de cette période-là. “Une des grandes difficultés que nous avons en tant que victimes“, explique-t-il, “c’est de ne plus l’être. C’est de nous libérer de notre passé, de notre haine et de

© Pax Christi

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e 10 juin dernier, Pax Christi recevait dans ses locaux Ong Thong Hoeung, un rescapé des camps de rééducation du régime khmer rouge. Un témoignage émouvant, durant lequel il fut surtout question du mal que les hommes peuvent se faire, parfois au nom des idéaux les plus nobles.

notre rancœur.“ Difficile également pour lui de croire encore en la bonté naturelle de l’être humain, même si, reconnaît-il, des ténèbres les plus épaisses peut toujours surgir “un point de lumière“. “Avant de connaître la barbarie, je croyais, comme Rousseau, qu’il y a toujours une façon de faire le bien. Je n’étais pas assez intelligent pour mesure à quel point je pouvais faire le mal avec les meilleures intentions du monde. Celle illusion perdue a profondément bouleversé ma vie.“ Aujourd’hui encore, le Cambodgien se demande pourquoi tant de ses compagnons sont morts et pas lui. Il lui est bien sûr difficile de répondre à cette question, mais il se raccroche à l’idée que c’est probablement dû au fait qu’aucun d’entre eux ne l’a trahi. Une conviction qui peut paraître bien fragile, mais qui lui a permis jusqu’à présent de rester debout et de faire face à l’innommable. Pascal ANDRÉ

LE TOU R DU MON DE E N B R E F LES RÉFORMES DE CAMERON critiquées par le Dr Rowan Williams Du jamais vu depuis 1985 en Grande-Bretagne. Le Dr Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry et primat de la Communion anglicane, a sévèrement critiqué, jeudi 9 juin, le gouvernement de David Cameron lui reprochant d’avoir engagé des réformes dans la santé et l’éducation “pour lesquelles personne n’a voté“. Le Premier ministre britannique a aussitôt réagi, déclarant que le chef de l’Église anglicane devait “être totalement libre d’exprimer ses opinions politiques“. “Je n’ai jamais voulu que l’Église se prive de faire des interventions politiques“, a-t-il ajouté, “mais je suis en profond désaccord avec beaucoup d’avis que l’archevêque a exprimés en particulier sur des problèmes comme la dette, la protection sociale et l‘éducation.“

DISCRIMINATIONS RELIGIEUSES L’appel du patriarcat de Moscou Dans un document récent, le synode de l’Église orthodoxe russe se penche sur le phénomène de la christianophobie, en augmentation un peu partout dans le monde. Car à côté des pays où les chrétiens sont considérés comme des “citoyens de seconde catégorie“, il y a tous ceux qui, bien que de tradition chrétienne, tendent à pousser les croyants hors de la sphère publique. Pour le patriarche de Moscou, ce genre de manifestations “mérite une condamnation explicite de la part de toutes les forces saines de la société “. “Le christianisme enseigne à ses fidèles d’obéir à la loi et de respecter les gouvernements légaux”, poursuit le synode, mais les États “ont l’obligation de respecter la dignité et les droits de tous et, par conséquent, de garantir la liberté de religion et la sécurité des communautés religieuses“. La condamnation de l’Église orthodoxe s’étend aussi aux formes d’antisémitisme et d’islamophobie.

LA “SOLUTION MALAISIENNE” dénoncée par l’Église d’Australie Le gouvernement australien a décidé d’envoyer en Malaisie 800 réfugiés, y compris des enfants demeurés seuls, dans le cadre d’une sorte d’échanges de réfugiés. Une initiative vivement dénoncée par l’Église de Sydney. “Envoyer l’ensemble des enfants seuls, immigrés arrivés par voie de

mer en Australie à la recherche d’un asile, dans un pays où les droits de l’homme sont très précaires et leur sécurité non garantie représente une violation évidente de la Convention des Nations unies que l’Australie avait promis de respecter“, a déclaré le Père Jim Carty, coordinateur des Marist Asylum Seekers and Refugee Services. “Personne ne peut garantir la sauvegarde ni protéger les enfants une fois arrivés en Malaisie.“ D’après lui, ceux-ci pourraient être livrés à la dénutrition et faire l’objet de mauvais traitements, se voir dans l’impossibilité d’être scolarisés et risquer d’être détenus pendant plus de quatre ou cinq ans. (CtB)

L’ARCHEVÊQUE DE GUWAHATI Futur prix Nobel de la paix ? “Attribuer le prix Nobel de la paix à Mgr Thomas Menamparampil, archevêque de Guwahati, serait une reconnaissance légitime de son travail depuis 25 ans pour construire la paix et l’harmonie dans le pays“, a déclaré le porte-parole de la Conférence épiscopale indienne. L’archevêque a notamment mené des médiations réussies pour au moins sept conflits ethniques dans le nord-est de l’Inde et son travail de conscientisation est unanimement apprécié dans son pays. PHILIPPINES – L’Église dit “non” à la légalisation du divorce. “Être une nation au sein de laquelle le divorce n’est pas légal est un honneur pour tout Philippin“, a déclaré Mgr Oscar Cruz, au nom de l’ensemble des évêques du pays. “L’amour pour la famille constitue le cœur de l’identité culturelle philippine et ne peut être détruit par le divorce.” Selon les auteurs de la proposition de loi “House Bill 1799“, le grand nombre de demandes de “nullité de mariage“ présentées de 1988 à ce jour “montre qu’il existe des milliers de couples qui voudraient avoir la possibilité de mettre fin à leur mariage“. ÉGYPTE – 48 personnes jugées pour violences religieuses. Quarante-huit personnes accusées d’être impliquées dans des violences religieuses meurtrières début mai seront jugées par un tribunal spécial égyptien, a indiqué le parquet général, le 4 juin dernier. Vingt-deux d’entre elles se trouvent en détention préventive, vingt-six sont recherchées. GRÈCE – Une délégation de prêtres manifeste à Athènes. Le 5 juin dernier, une quarantaine de prêtres ont manifesté, place Syntagma à Athènes, afin de montrer leur soutien à la population. Ceux-ci ont été chaleureusement accueillis par

la foule réunie pour protester contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement grec, après la grave crise qui a touché le pays. ÉDITION – Les encycliques de Jean-Paul II et de Benoît XVI disponibles sur smartphone. Coédités par Bayard, le Cerf et Fleurus-Mame, ces textes peuvent être téléchargés sur tablettes, téléphones portables et liseuses électroniques, depuis le 1er mai, au prix unitaire de 3,49 euros. CENTRAFRIQUE – L’évêque de Bambari enlevé quelques heures. Le 2 juin dernier, Mgr Édouard Mathos, évêque de Bambari, a été enlevé pendant quelques heures par un groupe de rebelles, alors qu’il se rendait dans un village de son diocèse pour y célébrer des confirmations. On ignore quel groupe est responsable de cet acte. ESPAGNE – Les JMJ ne coûteront rien au contribuable. Les organisateurs des Journées mondiales de la jeunesse qui auront lieu cet été à Madrid ont expliqué que 70% des 50 millions d’euros du budget seront assumés par les participants et 30% par des dons d’entreprises ou de particuliers. L’événement devrait même générer, selon les estimations, 100 millions d’euros pour l’économie espagnole, dont la moitié viendra de l’étranger. GRANDE-BRETAGNE – Il prêche encore à l’âge de 100 ans. Né en juin 1911 et ordonné il y a 76 ans, le révérend John Clayton est toujours très actif dans sa paroisse de Leeds (Yorshire) où il prêche une fois par mois. Un office spécial pour ses 100 ans sera célébré le 12 juin. F R ANCE – Le plus jeune membre du groupe “Les Prêtres” quitte le séminaire. Joseph Dinh Nguyen, membre du trio “Les Prêtres”, “fait part de son intention de vivre sa foi en tant que laïc chrétien dans la vie civile et de ne pas retourner au séminaire“. Ce Vietnamien de 27 ans garde cependant “sa place dans le groupe jusqu’à la fin de cette année“, précise le trio formé par l’évêque de Gap et d’Embrun, Mgr di Falco. ÉTATS-UNIS – Ouverture à Boston de la cause de canonisation d’un prêtre de l’Opus Dei. L’archidiocèse américain de Boston a ouvert la cause de canonisation du père Joseph Muzquiz, prêtre de l’Opus Dei qui participa à la l’installation de la prélature aux États-Unis, mais également au Canada, au Japon et au Venezuela.


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DERNIÈRES MINUTES

IMMIGRATION

N°24 - 26 juin 2011

CENTRES FERMÉS

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e “Jesuit Refugiee Service – Belgium” vient de présenter les résultats spécifiques à la Belgique de la recherche européenne DEVAS. Celle-ci avait pour objectif d’identifier les facteurs qui accentuent ou atténuent la vulnérabilité des demandeurs d’asile et migrants irréguliers. Cette enquête confirme que la détention a un impact extrêmement lourd sur la santé des demandeurs d’asile et des migrants qui y sont soumis. Elle les atteint dans leur dignité.

“Je me sens mal. Je revis toutes les choses terribles pour lesquelles j’ai dû fuir, encore plus intensément depuis que je suis dans le centre. Je ne sais pas ce qui va se passer, j’ai peur de devenir complètement fou et de faire des choses stupides, comme de me faire du mal. Tous les jours, je pense que cela va être une bonne journée, mais à la fin, rien ne change. Je meurs à petit feu ici.“ Ces paroles ont été recueillies au cours d’un entretien avec une personne détenue dans un centre fermé en Belgique dans le cadre de la recherche DEVAS (Detention of Vulnerable Asylum Seekers), lancée en 2008 par le JRS, en collaboration avec le Fonds européen des réfugiés. Au total, près de 700 entretiens ont été menés dans 21 pays de l’Union européenne. En juin 2010, le JRS-Europe avait présenté un rapport global européen (disponible sur www.jrseurope.org). Le JRS-Belgium publie aujourd’hui un rapport qui présente les enseignements spécifiques à la Belgique que l’on peut tirer de cette enquête (en ligne sur www.jrsbelgium.org ). La première conclusion qu’on peut tirer des entretiens réalisés est que “la détention n’est pas

une mesure bénigne“. Qu’ils considèrent positivement ou non l’environnement du centre, qu’ils se disent ou non bien informés, qu’ils apprécient ou non les relations avec le personnel, qu’ils se sentent ou non en sécurité dans le centre, les détenus mentionnent sans cesse le fait d’être privé de leur liberté comme leur plus grand problème. Être privé de sa liberté sans avoir commis de délit est choquant. “Quand je suis entré dans le centre, j’ai vu les barreaux, les portes qu’on ferme toujours derrière moi et que je ne peux pas ouvrir. Alors j’ai commencé à comprendre à quel point ma liberté est importante et ce que c’est que d’avoir la possibilité de réaliser ses rêves“, témoigne un autre demandeur d’asile. La privation de liberté La toute grande majorité des détenus affirme que la détention a un impact sur leur vie et que cette expérience a été difficile dès le premier jour. Car elle est accompagnée d’une série de conséquences inévitables: interruption d’un projet de vie, sentiment d’être privé de ses droits, perte d’autonomie personnelle, plon-

Demander l’asile n’est pas un délit !

gée dans un contexte social inconnu et menaçant. La détention a donc un coût humain énorme qui ne peut être balayé d’un revers de la main, ni simplement considéré comme un “mal nécessaire“. Or, s’inquiète le JRS, on assiste aujourd’hui à une banalisation de la détention des étrangers: elle semble être devenue un outil “normal“ de gestion des flux migratoires. Une mesure exceptionnelle Voilà pourquoi il tient à rappeler que “la détention administrative

des étrangers doit rester une exception“. “Elle doit être évitée dans toute la mesure du possible et elle devrait même être interdite pour les demandeurs d’asile qui sont déjà rendus vulnérables par leur parcours d’exil“, peut-on encore lire dans ce rapport. Le JRSBelgium formule également toute une série d’autres recommandations concernant la pratique et les conditions de la détention administrative des étrangers en Belgique, comme éviter les pratiques stigmatisantes telles l’usage des menottes, ou favoriser les com-

n avril dernier, un sondage I P SO S révélait que 40% des Américains se disaient désormais créationnistes. Un résultat inquiétant dans la mesure où il démontre que le nombre des partisans de cette doctrine basée sur une lecture littérale de la Bible ne cesse d’augmenter depuis vingt ans dans le monde. Et ce au moment où les croyants éclairés s’efforcent de réconcilier les données de la science avec celles de la foi. Né au XIXe siècle en réaction à la théorie darwinienne de l’évolution des espèces, le créationnisme postule que le monde aurait été créé par Dieu en six jours il y a exactement 6000 ans, aucune espèce végétale ou animale n’ayant subi la moindre transformation jusqu’à nos jours. Cette doctrine obscurantiste, essentiellement présente aux États-Unis jusqu’il y a peu, est combattue par les Églises chrétiennes qui privilégient une lecture interprétative du texte de la Genèse, et admettent donc la compatibilité entre la foi en un Dieu créateur et l’adhésion à la vision scientifique d’un univers très ancien et en constante évolution. Alors que, du côté catholique, l’apport révolutionnaire du jésuite Teilhard de Chardin achevait (?) de réconcilier christianisme et évolutionnisme, l’émergence récente de deux nouvelles tendances religieuses allait remettre en péril cette réconciliation entre la science et la foi. D’une part, le formidable essor du courant évangé-

Bientôt des évêques gays ?

Le bon sens régresse liste depuis les années ’70 a remis à l’honneur les théories créationnistes sous une apparence plus “soft” et plus intellectuelle, connue sous le nom de “dessein intelligent”. Le Vieux Continent s’inquiète Cela s’est traduit par une véritable bataille pour le droit à enseigner le créationnisme aux États-Unis, celui-ci gagnant peu à peu du terrain malgré le fameux arrêt du tribunal de Harrisburg (Pennsylvanie) en 2005 qui a condamné l’enseignement de l’intelligent design. Mais l’expansion de l’évangélisme dans le monde entier ces dix dernières années a provoqué un regain d’intérêt pour les thèses créationnistes jusque sur le Vieux Continent, notamment en France, au Royaume-Uni, en Pologne… et en Belgique! Ceci au point que le Conseil de l’Europe s’en est inquiété, et a adopté en 2007 une résolution mettant en garde contre “les dangers du créationnisme dans l’éducation”. Mais d’autre part, un second phénomène récent a également contribué à redonner du poids à ces croyances d’un autre temps, à savoir le “néocréationnisme musulman”. Apparue dans la foulée des mouvements islamistes en vogue depuis les années ’80, cette tendance est surtout présente en Turquie – en 2008, 75% des lycéens turcs affirmaient ne pas croire à la théorie de l’évolution – sous l’impulsion du prédicateur Harun Yahya, mais aussi en Indonésie, en Malaisie, et dans la diaspora musulmane nord-américaine et européenne.

P. A. (avec CtB)

ANGLETERRE

LE CRÉATIONNISME PROGRESSE…

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munications des détenus avec leur réseau social. En conclusion, le rapport invite les autorités belges à mettre en œuvre des alternatives dignes et respectueuses des droits fondamentaux des migrants. Il constate aussi qu’à l’exception des mineurs, accompagnés ou non, pour lesquelles des alternatives à la détention ont été mises sur pied, “la Belgique ne dispose d’aucune procédure d’identification des personnes vulnérables préalable à leur mise en détention“.

Selon un document rendu public le 20 juin en prévision du prochain synode de l’Église anglicane d’Angleterre, celle-ci s’apprêterait à autoriser des prêtres homosexuels à devenir évêques. Ce texte insiste sur le fait que l’orientation sexuelle ne doit pas être prise en considération dans la promotion d’un prêtre au rang d’évêque, mais recommande que la hiérarchie de l’Église puisse bloquer une nomination si celle-ci devait causer de la division et de la désunion dans le diocèse concerné. En septembre dernier, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams, chef des anglicans, avait indiqué qu’il n’avait pas de problème avec le fait que des évêques soient homosexuels, pourvu qu’ils s’en tiennent au célibat.

LE KORDOFAN-SUD Un nouveau Darfour ?

Ainsi, l’”Atlas de la Création” publié en 2006 par ce pseudo-scientifique musulman et envoyé à des centaines de milliers d’exemplaires à des écoles, des instituts et des chercheurs européens et américains a suscité un énorme émoi tant dans le monde scientifique que dans les milieux religieux de toutes confessions. Bref, de quoi jeter une ombre supplémentaire sur les efforts visant, dans une société en proie à la perte de tous les repères traditionnels, à réaccorder les violons entre science et foi… ce que s’attachent à faire tous les esprits de bon sens! Louis MATHOUX

L’évêque catholique du Kordofan-sud, Mgr Macram Gassis, et le chef de la Communion anglicane, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams, s’alarment des violents combats qui frappent cette région du centre du Soudan. Le 14 juin dernier, Mgr Gassis a accusé le pouvoir de Khartoum de viser délibérément les civils Nubas, une ethnie non-arabe. “Ceux qui mènent ces attaques se cachent derrière le djihad“, a dénoncé Mgr Gassis. “À chaque fois qu’il y a de telles violences, (les assaillants) disent que des étrangers et l’Église aident les rebelles. L’Église n’a pas d’armes. Nous voulons seulement dire la vérité et protéger les innocents“, a-t-il déclaré. Mgr Williams craint pour sa part que ces violences ne créent un nouveau Darfour. D’autres églises auraient aussi été pillées et un pasteur étranger a été tué. ROME – Veillée de prière pour les 1.820 immigrants morts en Méditerranée. Selon la communauté Sant’Egidio qui organisait jeudi 16 juin une veillée de prière à Rome intitulée “Mourir d’espérance”, 1.820 immigrants se sont noyés en Méditerranée depuis le début de l’année 2011. Il s’agissait en majorité d’immigrants fuyant les combats en Libye, où ils travaillaient quand la guerre a éclaté. Selon Sant’Egidio, le bilan réel est probablement plus lourd, certaines embarcations ayant pu couler sans que personne ne s’en aperçoive. TURQUIE – Un avocat chrétien élu au Parlement. Un chrétien syriaque, Maître Erol Dora, avocat de 47 ans, a été élu au Parlement turc lors des élections du 12 juin dernier. Il s’est engagé “à être la voix des communautés chrétiennes en Turquie”, a rapporté l’agence Fides. (CtB)


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CULTURE

N°24 - 26 juin 2011

DE BELŒIL À SENEFFE L

a célèbre Nuit Musicale quitte Beloeil et fête ses 10 ans au somptueux domaine du Château de Seneffe. Le samedi 6 août, entrez dans la magie de cette soirée musicale unique ! Imaginez votre balade entre les plus beaux trésors de Beethoven, Tchaïkovski, Mozart, Brahms, Bach, Vivaldi… au total, plus de 300 artistes vous attendent pour une centaine de concerts ! Imaginez : un château prestigieux, une cour d’honneur accueillante, une orangerie, un magnifique petit théâtre, un jardin baroque, un jardin à la française, un autre à l’anglaise, des plans d’eau, des cascades,… Balade musicale Autrefois, les parcs des châteaux étaient principalement le théâtre des divertissements des rois et de leur cour. Invités lors de fêtes fastueuses, des artistes égayaient les prome-

Appel à volontaires! Pour cette Nuit Musicale, l’organisateur (la société Idée Fixe) a noué un partenariat avec l’association Action Damien. Cette dernière s’engage à fournir l’ensemble des 150 volontaires nécessaires à la logistique d’un tel événement et elle reçoit en échange un montant d’argent qui permettra d’appuyer ses missions afin de combattre la lèpre et la tuberculose dans le monde. L’aide qui sera reversée à Action Damien à l’occasion de cette manifestation servira plus spécifiquement à la léproserie d’Abu Zaabal, située au Caire. Si vous souhaitez rejoindre l’équipe des volontaires, contactez Bernard Baumans au 0496/77.27.78 ou s’inscrire via email: fb092658@skynet.be

La Nuit musicale fête ses 10 ans ! nades des nobles. Nous remontons ainsi à la naissance même des premiers concerts. Les spectateurs se déplacent au cœur des jardins au sein desquels on retrouve une dizaine de scènes, toutes aussi magiques et étonnantes les unes que les autres, prêtes à accueillir les solistes du chant, les comédiens, les pianistes, les orchestres, les quatuors, les ensembles à vent… Les spectateurs convergent à 23 heures, dans la cour d’honneur pour assister, en apothéose, à un spectacle de pyrotechnie.

Sa 25/06 à 21h05 Concert: 9e symphonie de Malher À l’occasion du 100e anniversaire de la mort de Mahler, le Vienna Philharmonic Orchestra (l’une des trois ou quatre phalanges les plus prestigieuses du monde) joue la 9e Symphonie de Gustav Mahler, sous la direction de Daniele Gatti. Le concert a été enregistré à Madrid.

Au programme

Construit entre 1763 et 1768 par l’architecte Laurent-Benoît Dewez pour Julien Depestre, homme d’affaires enrichi devenu comte de Seneffe et de Turnhout en 1767, ce bâtiment abrite aujourd’hui le Musée de l’Orfèvrerie de la Communauté française de Belgique. La façade du logis, de style néo-classique, a été édifiée en pierre bleue de Feluy et d’Écaussinnes. Elle est flanquée de deux longues galeries palla-

À voir... LA TROIS

Les danses hongroises de Brahms, les grandes ouvertures de l’opéra, les concerti brandebourgeois de Bach, Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Te Deum de Charpentier, Ave Maria de Gounod…. Épinglons encore: L’Ensemble Sretenie, l’âme slave. L’Ensemble est une collaboration entre voix très différentes qui développe une sonorité particulière tant aux oeuvres classiques pour chœur d’hommes (musique religieuse et chants populaires), qu’à la musique contemporaine. Le chœur est constitué de chanteurs professionnels qui consacrent leur vie à la musique et à l’enseignement en donnant des concerts et en participant à des services religieux. Et ajoutez à ce décor musical des centaines de figurants en costumes d’époque, des milliers de flambeaux et de bougies. Mise en valeur du patrimoine

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LA DEUX

Di 26/06 à 10h45 Messe Messe en direct depuis la collégiale Ste–Gertrude à Nivelles (archidiocèse de Malines-Bruxelles). Prédicateur: Père Charles Delhez, s.j. Commentaires: Abbé Philippe Mawet (Production : RTBF)

ARTE

Lu 27/06 à 20h40

diennes qui conduisent respectivement à une chapelle et une conciergerie. La cour d’honneur est fermée par une grille en fer forgé. Tommy SCHOLTES Samedi 6 août 2011, de 18 à 24 heures, au Château de Seneffe - Chaque spectacle est présenté à 4 reprises durant la soirée. Prix: 33 euros en prévente pour les adultes ( 38 euros à l’entrée) Enfants (-de 12 ans) : 18 euros en prévente, 23 euros à l’entrée - Réservations: 070/ 222 007 - www.070.be

Vol au dessus d’un nid de coucou Film (1976) - Pamphlet contre le fonctionnement des hôpitaux psychiatriques, ce film de Milos Forman est aussi un hymne poignant à la résistance porté par un époustouflant Jack Nicholson. Un des chefs d’œuvre du cinéma, qui a remporté les 5 Oscars principaux.

Gagnez des places Les Médias Catholiques offrent 5 x 2 places pour la Nuit Musicale de Seneffe. Pour tenter votre chance, envoyez un courriel précisant vos coordonnées précises (nom, prénom, adresse et n° de téléphone) à: concours@catho.be. Les 5 premiers courriels reçus avant le 29 juin recevront chacun 2 billets d’entrée.

ARTE

Ma 28/06 à 20h40 La malédiction de l’or noir Deux documentaires édifiants: la catastrophe écologique provoquée par l’explosion de la plateforme pétrolière du groupe BP “Deepwater horizon”; le “gas flaring”, processus qui consiste à brûler le gaz généré par l’extraction du pétrole et qui représente un tiers des besoins européens en gaz naturel…

FRANCE 3

Me 29/06 à 20h35 Des racines et des ailes Au programme de ce soir: les gorges de l’Allier, en Auvergne, une des dernières vallées sauvages de France, et Metz où le Centre PompidouMetz, imaginé par Shigeru Ban et Jean de Gastines, ne désemplit pas.

CHARLOTTE JOUSSEAUME

D

epuis sa maison au bord de mer, où elle a trouvé refuge, une femme entretient une correspondance avec les personnes qui lui sont chères. Six lettres où s’exprime une extrême attention à ce qui fait la beauté et la singularité de chacun, et d’où jaillit une confiance sereine en la vocation divine de tout être. Voici des pages où la foi se mêle à la vie quotidienne faite de joies toutes simples, de souffrances parfois tenaces, dans un écrin de nature océane. Nous sommes à Varengeville, au bord de l’océan, là où Marguerite écrit ses lettres. À cette maison que Margueritte a achetée pour réfugier son deuil, elle a donné le nom de Chêne de Mambré, ce lieu où Abraham accueillit trois mystérieux visiteurs. “Le Chêne de Mambré, c’est pour moi l’alliance de la Terre et du Ciel”, écrit-elle à Élisabeth, invitée à venir l’y rejoindre. Jean, le mari de Marguerite, a disparu en montagne, sans laisser de traces. Son corps n’a jamais été retrouvé. Commence le temps difficile du deuil, ce chemin de silence jusqu’à ce que “je ne porte plus l’univers et la vie sur mes épaules, mais je sois portée par la vie et l’univers”. Tant que le deuil n’est pas fait, l’on s’agrippe au passé, à ces instants de vie pour ne pas oublier, pour ne pas perdre conscience, pour ne pas être emporté. Toute l’énergie y passe. “Je me refusais encore à vivre, à laisser le souffle épancher ma souffrance en un cri. Or c’est le cri qui décide la vie du nouveau-né. C’est le cri qui guérit les blessures de la vie et qui aide à renaître. Renaître.”

Le silence est ma joie “Faire le deuil. Un lent et subtil travail d’alchimie qui, jour après jour, nuit après nuit, saison après saison, a peu à peu labouré ma terre pour la rendre à la vie”, écrit encore Marguerite. Et de citer son ami Jacques qui disait : “N’aie pas peur, laisse Dieu dans son amour pleurer. Ses larmes te relèveront. Elles seront, chaque jour, la rosée de tes matins pour que tu t’ouvres en confiance à la vie.” “Qu’elles soient fées” Il y a aussi cette merveilleuse lettre à Stéphane, son frère, père de trois jeunes muses, Anna, 18 ans, Diane, 12 ans, et Camille, tout juste 6 ans. Elles sont venues passer dix jours au Chêne de Mambré. Marguerite les évoque tour à tour. “Je voudrais qu’elles osent la féminité de leur intelligence, de leur imaginaire, de leur chair. Qu’elles soient femmes du jour et de la nuit, fille des bois, des vents et des ruisseaux. Qu’elles soient fées.” D’autres lettres, six au total, prendront les lecteurs sous leur charme et les conduiront sur les chemins de l’intériorité. Elles sont autant de méditations sur les mystères de la vie, avec sa part de lumière comme sa part de ténèbres. Écrites dans la solitude, elles s’adressent à ceux qui, par-delà la distance, sont pour elle des compagnons de route: son époux disparu en montagne; l’amie fidèle qui a été à ses côtés au cœur de l’épreuve et du deuil; son frère qui lui a confié ses trois filles pour l’été, et d’autres encore… Des pages où la foi se mêle à la vie quotidienne, des pages qui réveillent nos sources intérieures au cœur même de la nuit. “J’aime la nuit. Elle n’emprisonne pas la lumière,

mais diffuse au contraire sa clarté. Elle ouvre nos yeux à bien des mystères et des vérités.” Charlotte Jousseaume nous offre, à travers ce premier livre qui s’inscrit dans la lignée d’une Christiane Singer, le fruit d’une sensibilité contemplative enracinée dans la simplicité du quotidien. Sa foi – “Nous sommes faits avant tout pour le face à face, pour un face à face avec Dieu” – se fonde avant tout sur un amour de la vie, de la nature et des hommes. “Il suffit de s’accueillir à chaque instant, de dire je. Et dire je, ce n’est pas dire moi. C’est se tourner au contraire, paumes ouvertes, vers les autres et vers la vie. C’est conjuguer les prénoms personnels : dire je, tu, il, nous, vous, elles.” Par la grâce de son écriture, cette écrivaine qui semble débuter une carrière prometteuse, communique sa faculté de s’émerveiller et conduit le lecteur sur le chemin d’une véritable intériorité, les yeux ouverts. Charles DELHEZ “Le silence est ma joie”, de Charlotte Jousseaume – Ed. Albin Michel - 154 pages . Prix: 18.60 € port compris, à verser au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 – BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2 chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre

ARTE

Je 30/06 à 20h40 Délice Paloma Film (2009) – Contre rémunération, madame Aldjéria se fait forte d’arranger les situations les plus difficiles. Une peinture tendre, mais sans complaisance de la vie algéroise.

LA UNE

Ve 01/07 à 21h55 Haute Société Film (1956) - Le dernier rôle de Grace Kelly avant qu’elle ne devienne princesse…de Monaco. Une sympathique comédie musicale avec un casting de rêve.

ET SUR Églises du Monde: l’Espagne L’Espagne, pays de tradition très catholique, élabore depuis cinq une législation de plus en plus libérale sur les questions familiales et bioéthiques, en désaccord frontal avec l’Église… Mardi 28 juin à 19h40 KTO est disponible sur le bouquet de Belgacom TV (Canal n°299)


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LITURGIE - DIOCÈSES

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PAROLE

LE CORPS ET LE SANG DU CHRIST

VIVRE

Source d’une abondance nouvelle

POUR

nous nourrir. Chacun y est invité et personne ne sera privé. Car Fête de l’Eucharistie (A) l’Eucharistie n’est pas une parenthèse dans la vie chrétienne. Elle en est, comme le dit le Concile VaÉvangile de ce dimanche tican II, “la source et le sommet“. LE PAIN DE VIE Notre faim de Dieu compte plus que notre ver tu à la table de l’Eucharistie, car c’est l’Amour qui la façon des juifs de son convertit et c’est la vie de Dieu qui époque, le Christ raséclaire la vie de l’homme. Mais semble ses disciples l’Eucharistie renvoie toujours au pour célébrer la Pâque et lui donmonde. Devant les problèmes de ner un sens nouveau. En effet, c’est la faim, c’est l’appel à inventer des au cours de ce repas que le Christ solidarités qui permettront de livre son testament et promet de dire, comme le redit l’évangile par rester présent à ceux qui referont ailleurs, “que tous mangèrent à ces gestes à travers lesquels le pain leur faim“. et le vin réalisent et actualisent Le pain eucharistique conduit au chaque jour la Pâque du Christ partage fraternel sans lequel mort et ressuscité. Ce que Dieu l’Eucharistie ne veut nous dire à serait pas comtravers le récit de Notre faim de Dieu plète. “Celui la dernière Cène, compte plus que notre qui mange ma mais aussi à travertu à la table de chair et b oit vers celui de la l’Eucharistie mon sang“, dit multiplication des Jésus, “a la vie pains, c‘est que, éternelle“. Et c’est aujourd’hui que d’une part, l’Eucharistie est le lieu le don de la vie éternelle est acpar excellence de la rencontre du cordé à tous ceux qui sont les inviChrist et, d’autre part, que c’est la tés du repas du Seigneur. Le pain foi qui permet à notre pauvreté de de Dieu vient creuser la faim de la devenir source d’une abondance fraternité humaine. nouvelle. L’Église ne peut donc pas se priver Philippe MAWET de ces rendez-vous où Dieu vient

“I MUVRINI & les 500 choristes” en 2012

la semaine

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Dimanche 26: Saint Sacrement. Dt 8, 2-3.14b-16a; Dieu nourrit son peuple. Ps 147; 1 Co 10, 1617; Le sacrement de l’unite Séquence. Jn 6, 51-58 ; Le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde. Lundi 27: Notre-Dame du Perpétuel-Secours et S. Ladislas. Gn 18, 16-33; Ps 102; Mt 8, 18-22.

À

APPEL À TOUTES LES CHORALES

LECTURES DE

Mardi 28: S. Irénée. Gn 19, 1529; Ps 25; Mt 8, 23-27.

ÉVANGILE

Mercredi 29: Sts Pierre et Paul. Ac 12,1-11; Ps 33; 2 Tm 4, 6-8.16-18; Mt 16,, 13-19. selon saint Jean 6, 51-58

Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait: “Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.” Les Juifs discutaient entre eux: “Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger?” Jésus leur dit alors: “Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel: il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement.” Textes liturgiques© AELF, Paris

Jeudi 30: Commémoraison de S. Paul. Gn 22, 1-13.15-19; Ps 114; Mt 9, 1-8. Vendredi 1: Précieux Sang de Jésus et Saint Gall. Dt 7, 6-11; Ps 102; 1 Jn 4, 7-16; Mt 11, 25-30. Samedi 2: Visitation de la très Sainte Vierge. Gn 27, 1-5.15-29; Ps 134; Lc 2, 41-51. Dimanche 3: 14e dimanche du temps ordinaire. Za 9, 9-10; Le messie qui vient est un vrai humble. Ps 144; Rm 8, 9.11-13; L’Esprit du Christ est en nous, et il nous ressuscitera. Mt 11, 2530;”Je suis doux et humble de cœur “

PORTRAIT Antonin, séminariste et apiculteur

Après le concert des Petits Chanteurs de St Marc de Lyon, du film “Les Choristes” (photo), qu’ils ont mis sur pied en janvier dernier, et, précédemment en 2008, le fameux spectacle “Hugues Aufray et les 500 choristes”, l’Unité scoute et le Patro de Soumagne, proposent à tous les amateurs de chansons un rassemblement d’envergure, interactif, mettant en scène “I MUVRINI & les 500 choristes”. L’appel est lancé à toutes les chorales intéressées par ce vaste rassemblement, véritable projet d’échanges et de rencontres, spectacle unique et exceptionnel. Les chefs de chœur, d’où qu’ils viennent, sont invités à se manifester en envoyant un courriel à l’adresse suivante solmania@solmania.be . Tous les renseignements relatifs à cet événement se trouvent sur le site www.solmania.be ou téléphoner au 0476/738.140. Les inscriptions sont limitées à 500 choristes, jeunes ou moins jeunes. AdL La première répétition aura lieu le dimanche 26 juin de 14h à 19h. Les infos suivront auprès des chorales inscrites. Le concert se déroulera le dimanche 8 janvier 2012 à la grande église de Banneux Notre-Dame.

P

sychologue de formation, Antonin a découvert l’apiculture avec sa grand-mère. Aujourd’hui, il termine une année de propédeutique au Séminaire Notre-Dame à Namur. Et dans ses bagages, lorsque le jeune Bruxellois est venu s’installer à Namur, il y avait quelques ruches. Des ruches que Mgr Vancottem, passionné de nature et de jardinage, accueille… dans le parc du palais épiscopal. La centrifugeuse fait un bruit d’enfer. Antonin tourne et tourne encore la manivelle et puis, il arrive… Le miel, en fin filet, sort par un robinet et s’écoule dans un seau. Antonin est rayonnant: c’est sa première récolte. Il ne peut résister: il plonge le doigt dans la cuve de la centrifugeuse et se régale. L’œil gourmand, il ne ménage pas ses commentaires: “ce miel est très bon, celui de printemps c’est le meilleur.” Quelques minutes plus tôt, il était encore parmi ses ruches pour enlever des cadres gorgés de miel. Des ruches installées en plein centre de Namur dans le parc du palais épiscopal. L’endroit, bien ensoleillé, est situé à deux battements d’ailes des arbres les plus proches. Des abeilles qui ont aussi une vue imprenable sur la citadelle! Sur sept ruches en bois, trois seulement sont occupées. Les autres attendent une colonie. Une ruche comme cadeau de Noël Jeune enfant, Antonin a découvert, à Bomal, chez sa grand-mère, la vie passionnante des abeilles. “Ma grand-mère voulait offrir du miel à ses enfants et à ses petits-enfants, alors elle s’est lancée. Au début, quand elle me parlait des ruches, je voyais surtout le miel que je mettais sur ma tartine… Bomal est un bon endroit pour les abeilles: elles trouvent l’eau pour boire, mais aussi des forêts, des champs.” Quelques années plus tard, Antonin accompagne sa grand-mère lorsqu’elle récolte. Les années passent, la grand-mère apicultrice prend de l’âge et doit penser à renoncer à sa passion. Comme cadeau de Noël, Antonin reçoit une ruche avec un

conseil de la mamy: “surtout, suis des cours pour éviter mes erreurs.”

extraordinaires avec lesquels, durant ces trois mois, il a progressé dans le monde de la ruche.

Sur la piste des abeilles… au Mali Des abeilles qui l’ont peut-être aussi aidé à trouver son chemin de vie. Licencié en psychologie, il a travaillé dans ce domaine pour se rendre compte que cette voie ne lui convenait pas. Antonin est alors parti quelques mois au Mali… avec des abeilles et quelques livres qui l’aideront à prier durant toute la traversée en bateau et une fois sur place. “Je reconnais qu’emmener des abeilles était une erreur: elles sont toutes mor tes d’ailleurs. Je suis allé voir en Afrique comment cela se passait au niveau de l’apiculture. Partout où il y a de la végétation, il y a des abeilles. Quand je suis arrivé au Mali, j’ai constaté que les mentalités avaient bien changé. Avant, chacun avait ses ruches et faisait son miel. La population a voulu tirer un trait sur sa manière de vivre et s’européaniser. Les ruches et finalement tout ce qui se rapportait aux travaux de la terre étaient mal vus. Les ruches, c’est aujourd’hui l’affaire des gourous.” Antonin a néanmoins rencontré, sur place, des gens

C’est équilibrant En septembre dernier, Antonin a finalement franchi le pas. Il s’est inscrit au Séminaire Notre-Dame à Namur. Il est en propédeutique: une année pour poursuivre son discernement tout en démarrant la formation. Antonin est intarissable: “Moi, je suis plus intello que manuel; eh bien la ruche m’a appris que je devais pouvoir aménager une ruche, la réparer… Il faut aussi réfléchir au bon emplacement de la ruche en fonction du soleil, en fonction des endroits où les abeilles vont trouver la nourriture… Pour approcher la ruche, il faut être calme tout en ayant le geste juste et rapide, c’est équilibrant. Aujourd’hui, je me dis que je ne fais pas que du miel. La ruche m’aide à élever ma conscience. Et puis, vous savez, faire du miel ça a toujours été un boulot de prêtre. La cire était alors récupérée pour fabriquer les cierges. La ruche, c’est une école de vie pour tout le monde.” Christine BOLINNE


EXPRESS EXPRESS

DIOCÈSES

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INTERVIEW Bruno Vandenbulcke, bientôt prêtre

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e dimanche 26 juin, le diocèse de Tournai fêtera l’ordination presbytérale de Bruno Vandenbulcke par Mgr Harpigny. La célébration débutera à 15h. Âgé de 31 ans, le futur prêtre est originaire de Tournai. Nous l’avons rencontré.

Quelle fut la foi de votre enfance? Elle n’était pas démonstrative, mais implicite. J’ai eu la chance de vivre dans une famille unie, avec mes parents et mes deux sœurs. Pour la messe dominicale, nous fréquentions des paroisses de Tournai et de la région et j’ai toujours eu un grand respect pour tout ce qui touchait au divin. Et je n’avais pas de difficultés avec le contexte chrétien: à mon âge je n’ai pas connu les églises pleines des époques antérieures. Aller à la messe n’a jamais été difficile pour moi. Le culte m’impressionnait, me fascinait. En grandissant, j’ai surtout été marqué par les homélies.

Comment est née votre vocation? Je l’ai eue dès ma plus tendre enfance. J’ai été vite interpellé par la question de Dieu. Mais c’est durant ma rhétorique au collège Notre-Dame à Tournai que ma vocation s’est affermie, plus particulièrement lors de la retraite donnée à Taizé par l’abbé Luc Crommelynck. J’ai beaucoup avancé à ce moment-là, mais comme je me posais très fort la question de Dieu, j’ai voulu d’abord entreprendre des études de philosophie, tout en m’interrogeant sur ma vocation sacerdotale. C’est durant ma première licence que j’ai été frapper à la porte du Séminaire, dont le président était alors l’abbé André Minet. Celui-ci m’a conseillé de terminer mes études de philo.

Parlez-nous de votre formation…

trouvé tout seul à étudier la théologie et j’ai ressenti le besoin de faire une pause. J’ai donc quitté le séminaire et je me suis tourné vers l’enseignement. Durant trois ans, j’ai donné cours de religion dans des écoles à Mons et dans la région de Tournai. Mais mon cheminement intérieur continuait et j’ai voulu découvrir la spiritualité dominicaine. J’ai donc passé une année en formation à Strasbourg, mais ce n’était pas ma vocation. Je suis donc revenu simplement en Belgique pour retrouver le séminaire. Le fil n’avait pas été coupé…

Quelle est votre vie aujourd’hui, à l’approche de votre ordination? Après des stages à Fleurus et Mouscron, j’ai entamé voici deux ans mon stage final dans l’unité pastorale de Dour, près de Mons. Je termine ma formation au séminaire de Namur, où j’étais deux jours par semaine. Les autres jours, je les passais à Dour, dans les 18 paroisses de l’UP. Je me suis occupé notamment de la catéchèse de profession de foi et de confirmation. Depuis mon ordination diaconale fin novembre, j’ai assuré beaucoup de baptêmes ainsi que des funérailles sans eucharistie. Nous avons vécu tout récemment le décès subit de l’abbé Patrick Delestrait, l’un des trois prêtres de l’UP. Il était très proche des personnes…

Et demain, après votre ordination? Je ne connais pas encore les missions qui me seront confiées, mais avec le temps j’ai appris à ne plus trop me projeter dans l’avenir, car cela m’a apporté des désillusions. Je suis donc ouvert à l’avenir et je vis donc cela plus aisément.

Elle a débuté au séminaire St-Paul à Louvain-la-Neuve pour se poursuivre à Tournai. Mais là, je me suis re-

À l’occasion de l’ordination de Bruno Vandenbulcke, le service des Vocations propose aux jeunes de 15 à 25 ans de vivre vingt-quatre heures un peu spéciales. Sœur Miriam, relig ieuse de l’Assomption, fait partie des chevilles ouvrières de cette ‘opération’. Elle nous en parle: “Les jeunes sont dans l’Église et nous voulons ici leur proposer de faire un petit pas pour entourer Bruno qui fera dimanche un grand pas. Concrètement, nous les attendons samedi à partir de 15h au Séminaire de Tournai. L’après-midi sera consacrée à un partage de la Parole et à des chants, puis nous verrons une vidéo dans laquelle Bruno témoigne de son engagement. Le soir, ce sera la veillée de prière en l’église St-Piat. Cette veillée ouverte à tous se déroule de 20h à 21h30.“ Le logement se fera au Séminaire, chacun étant invité à se munir de son sac de couchage. Le lendemain matin, après l’office des Laudes, les jeunes recevront une explication sur la liturg ie d’ordination et pourront rencontrer quelques prêtres qui témoigneront à leur tour. Approchera

alors le moment de la messe d’ordination, puisqu’elle commence à 15h à la cathédrale. Il faut souligner que les participants à ces 24h seront placés à l’avant: ils vivront donc intensément la célébration… Infos et inscriptions: sœur Miriam, 069/36.25.07 ou sr.miriam@yahoo.fr. Une par ticipation aux frais de 5 € est demandée. Le site: www.vocations.be/tournai.html

idée n’est plus très nouvelle, mais elle a fait ses preuves. Depuis de nombreuses années, entre 200 et 300 fidèles de l’Unité pastorale “Les Douze” consacrent une matinée à louer Dieu… en pédalant. Le terme ‘messe à vélo’ n’est peutêtre pas tout à fait exact. En fait, l’Eucharistie a bien lieu dans… quatre églises différentes. Chaque partie est célébrée dans un des douze édifices de l’entité. En 2011, elle débutera dimanche 26 juin à 9h30 à l’église de Paifve, passera par Villers-Saint-Siméon et Lantin avant de s’achever à Voroux SaintJoseph-et-Saint-Damien, bâtiment

CÉLÉBRATIONS/PRIÈRES/PÈLERINAGE • Samedi 25 juin de 18h à 19h au Centre Spirituel de Charleroi (rue de Montigny, 50) aura lieu une messe pour les familles. Contact: 071/20.23.76 ou centre-spirituel-charleroi@brutele.be - site : www.jesuites.com. • Samedi 25 juin à 17h à l’église St Vincent de Mesvin (chaussée Brunehaut), une messe festive est organisée par la Maison Diocésaine de Mesvin. Au programme: musique romantique allemande et française: Gounod, Karg-Elert, Liszt, Rheinberger, Schubert seront chantés par les “Mélomanes” de Binche sous la direction de JeanPaul Claude et la présidence de l’abbé Paul Scolas. Infos et inscriptions: 065/35.15.02 ou maisondemesvin@tvcablenet.be. • Samedi 25 juin de 10h à 16h à la Communauté des Béatitudes de Thy-le-Château (rue du Fourneau, 10) aura lieu une journée Fête-Dieu pour les enfants de 10 à 14 ans sur le thème: “Je veux voir Dieu”. L’abbé André Boribon, aumônier du collège Saint-Pierre de Jette et curé de paroisse animera cette journée et guidera la procession du Saint-Sacrement. Les groupes de catéchisme, les scouts et autres mouvements divers sont les bienvenus. Infos: 071/66.06.00 ou thy.retraite @beatitudes.org ou http://thy.beatitudes.org • Dimanche 26 juin de 13h45 à 17h15 à l’abbaye de Villers-la-Ville, comme chaque année à l’occasion de la Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement, le Service de catéchèse invite tous les enfants qui font leur première communion cette année à venir en équipe et/ou avec leurs parents, à la “Fête du pain de Vie”. Ils y retrouveront des enfants venus des quatre coins du Brabant wallon pour jouer, courir, chanter, écouter la Parole de Dieu, prier et partager le “Pain de Dieu”, le “Pain de Vie”. L’accueil se fait à 13h45 sur le parking de l’Auberge du Moulin (face à l’Abbaye). L’animation commence à 14h et se termine à 16h par l’Eucharistie dans l’église abbatiale. Après l’eucharistie, l’après-midi se termine par un goûter collectif (chaque équipe participante amène un pain artisanal ou non, sucré ou non. Nous nous occupons d’amener les garnitures.) Infos : 010/23.52.61 ou catechese@bw.catho.be • Lundi 27 juin, le MEJ (Mouvement Eucharistique des Jeunes) organise une journée de fin d’année à la mer pour les jeunes à partir de 13 ans. Temps d’amitié, de découvertes et de détente à travers des jeux, des temps de partage, des chansons, ... Renseignements : Georges Bouchez: 010/23.52.83 ou 0476/60.27.80 ou g.bouchez@bw.catho.be

Une “messe à vélo” fraîchement ré-inauguré après une petite décennie de travaux. Un barbecue permettra à l’assemblée de compléter la nourriture spirituelle par un repas convivial. Pour se déplacer d’un village à l’autre, la plupart des participants utilisent le vélo. Parmi eux, de nombreuses familles, des enfants et des jeunes.

• Samedi 25 juin à 16h à la Chapelle des Filles de la Croix à Liège (rue Hors-Château, 49), “Mère Marie-Thérèse Haze et la fondation des Filles de la Croix, dans le contexte social, culturel et ecclésial de Liège, en son temps”, une conférence de l’abbé Jean-Pierre Delville. Infos: 04/221.61.91. • Samedi 25 juin à 20h15 au Centre Maximilien Kolbe à Verviers (rue du Prince, 12), “Ernest de Bavière, prince-évêque de Liège, et son temps”, une conférence du Prof. Robert Halleux. Infos: 087/33.84.22 et secretariat@centremaximilienkolbe.be. • Dimanche 26 juin de 10h à 17h30 à l’abbaye de Maredsous (rue de Maredsous, 11 à Denée) aura lieu une “Journée de préparation au mariage chrétien” avec le p. François Lear et un couple accompagnateur. Infos et inscriptions: 082/69.82.11 ou francois.lear@maredsous.be - site : www.maredsous.be • Du dimanche 3 au samedi 9 juillet, les jeunes de plus de 17 ans sont invités à passer des “Vacances à domicile”. Quelques jours pendant l’été avec des jeunes au service des personnes âgées ou isolées de Bruxelles, pour les sortir de leur quotidien. Le soir, détente entre jeunes. Infos : Marie-Pierre vacancesadomicile@hotmail.com ou 069/44.59.10. • Samedi 25 juin de 16h à 22h aux Sanctuaires de Beauraing (rue de l’Aubépine, 6) aura lieu le 1er Festival de la musique chrétienne. Les artistes Katarina Van Droogenbroeck, mezzo-soprano; l’IMEP, école supérieure de musique de Namur; “Choeur à coeur”, chorale byzantine; la chorale “La Sylve”; chorale paroissiale; l’abbé Henri Ganty, flûtiste; la fraternité de Tibériade; Jean-Yves-Marie Tourbin, auteur-compositeur; un ensemble de musique de chambre de Flandre et un groupe latino seront présents. Entrée libre. Infos: 082/71.12.18 ou ndbeauraing@gmail.com • Samedi 2 juillet à 19h à l’église St-Martin de Hyon, un concert “Amici Cantori” est organisé au profit de projets humanitaires en Haïti par le “Gruppo Alpini” du Borinage et les Mineurs du Fief de Lambrechies. Un souper en la salle du “Coloma” (place d’Hyon) est prévu ensuite. Infos: 0495/28.23.23 ou 065/67.78.33.

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ABONNEMENT DE DEUX ANS - 92 NUMÉROS

Venez partager le pain de vie! En lien avec la thématique des sacrements proposée par les évêques pour les années pastorales 2010-2012, le thème de la journée tournera autour du sacrement de l’Eucharistie: ‘Venez partager le pain de vie!’ À chaque arrêt, il s’agira de souligner les différentes formes de présence de

CONFÉRENCES/FORMATIONS

ÉVÉNEMENTS CULTURELS

FÊTE-DIEU, 26 JUIN

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AGENDA

H.W.

Un appel aux jeunes

9

Jésus dans l’Eucharistie: l’assemblée réunie en son nom, la Parole entendue et partagée, le pain et le vin reçus en communion et l’envoi dans le monde où Dieu veut se manifester par la vie de chacun. Contact: Ralph Schmeder, co-curé de l’U P Les Douze, 04/263.98.00.

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10 MÉDIAS

N°24 - 26 juin 2011

“SAINT ROCH ENTRE PESTE ET CHOLÉRA” VIENT DE PARAÎTRE Un saint guérisseur très populaire

D

ans cet ouvrage, ou plutôt cette étude, constituée d’enquêtes sur le terrain, de recherches dans les archives civiles et ecclésiastiques, ainsi que de recueils de témoignages, l’auteure belge, Colette Pinson, nous fait entrer dans ce monde particulier et mystérieux du culte des saints, des dévotions populaires et des grandes épidémies qui ont marqué l’Occident médiéval. Un saint se détache alors du lot, saint Roch de Montpellier. C’est lui qui fut le plus souvent invoqué contre la peste, les maladies contagieuses et le choléra. Le contexte Que choisir, la peste ou le choléra? Rien évidemment, sinon peut-être se vouer à un saint quand survient l’un ou l’autre de ces fléaux. C’est ce qui se passa lorsqu’en 1348, la peste noire, venue d’Asie, se répandit en Europe, via la Méditerranée. Selon les sources, ce ne sont pas moins de 25, voire 40 millions de malades qui décèdent. Durant près de 400 ans, l’Europe vit sous l’emprise de la peste et subit sa loi arbitraire. Persuadés qu’il s’agit là d’une punition divine, les gens se tournent vers la dévotion envers les saints “anti-pesteux” tels que saint Roch. La preuve en est les milliers de chapelles dédiées à ce saint qui sont édifiées, notamment dans nos régions. Et puis vint le 19e siècle et… le choléra qui, en moins d’une centaine d’années, fait lui aussi 30 à 40 millions de morts en Europe. Notre pays, fraîchement indépendant, n’échappe pas à la “peur bleue” qui le frappe à plusieurs reprises. On assiste alors à un grand élan de foi populaire où la Vierge et saint Roch, intercesseurs auprès de Dieu, sont invoqués et priés. Petit-à-petit, grâce à de multiples mesures sanitaires et à des travaux de modernisation dans les quartiers surpeuplés des grandes villes, le choléra recule et les décès diminuent. Ou peut-être, est-ce grâce à la dévotion croissante envers saint Roch? Le culte de saint Roch La vie de la plupart des saints est parsemée de légendes, celle de saint Roch n’échappe pas à la règle. Ce saint aurait vécu au 14e siècle à Montpellier où il suivit les cours de médecine à l’université. En pèlerinage à Rome, il soigne et guérit les pestiférés. Atteint lui-même par la maladie, il se réfugie dans une forêt où il survit grâce à un chien qui vient le nourrir régu-

lièrement. Finalement arrêté, car considéré comme un espion, il est emprisonné et meurt dans sa cellule. La ferveur envers ce saint commence à Venise au 15e siècle. Saint Roch ayant échappé à l’épidémie de peste et ayant guéri plus d’un malade, son culte bénéficie d’un succès fulgurant et s’étend dans toute la chrétienté du 15e jusqu’au 17e siècle. Les pèlerinages vers Compostelle, Rome et Jérusalem drainent alors de nombreux pèlerins qui font la renommée du saint guérisseur. Les marchands allemands de retour du port de Venise contribuent eux aussi à faire connaître cette dévotion dans l’empire germanique. Chez nous Saint protecteur, guérisseur et saint patron, saint Roch a vraiment la cote en Wallonie. Il l’a acquise essentiellement au 17e siècle lors des épidémies de peste. Une résurgence de son culte est significative au 19e siècle avec les épidémies de choléra. Confréries, statues, chapelles, processions, images pieuses, reliquaires en sont encore les nombreux témoins aujourd’hui. L’enquête de Colette Pinson, fort bien documentée, qui a mené à l’ouvrage “Saint Roch entre peste et choléra” a répertorié 400 chapelles dédiées au saint pour l’ensemble de la Wallonie, mais c’est surtout sur le Brabant wallon que s’est focalisée l’auteure. Au terme de son enquête, il apparaît que saint Roch est, après la Vierge, un des saints les plus vénérés dans cette province. Sylviane BIGARÉ “Saint Roch entre peste et choléra” de Colette Pinson. Publié à compte d’auteur. colettepinson@hotmail.com

GREIF CD BACEWICZ ETEnfin sortis de l’anonymat

C

ontrairement à ce que l’on pourrait croire, les moyens de communication qui sont les nôtres n’empêchent pas certains artistes majeurs de rester pratiquement inconnus de leur vivant. L’actualité du disque met en lumière deux compositeurs que l’on peut enfin entendre, plusieurs années après leur mort. Première bonne nouvelle: le célèbre pianiste Kristian Zimerman a décidé de rendre hommage à Grazyna Bacewicz, une compositrice polonaise décédée en 1969, en lui consacrant tout un album sur le prestigieux label Deutsche Grammophon. Il interprète la deuxième sonate, ainsi que deux quintettes pour piano, avec l’aide d’un quatuor à cordes. La musique de Bacewicz, d’une construction claire et solide, trouve ses racines chez Bartók et Prokofiev. Elle est néanmoins très personnelle et sera une découverte pour beaucoup. Du désespoir à l’espoir Dix ans après sa mort, on commence enfin à enregistrer la musique du Français Olivier Greif. Ce compositeur, mort à l’âge de cinquante ans, nous a livré une musique riche, dans laquelle espoir et désespoir se côtoient, un peu à la manière de Dimitri Chostakovitch, et avant lui Gustav Mahler. Son œuvre, très personnelle, semble indifférente aux affrontements esthétiques qui ont marqué son temps. Ses dernières composi-

tions expriment la quête spirituelle qui a été la sienne. C’est le cas du “Trio pour piano, violon et violoncelle“ de 1998, un sommet. L’absolu désespoir que l’on y trouve n’est pas une finalité en soi, mais un moyen de tendre vers Dieu et de l’atteindre, comme dans le psaume 130. “La Sonate de requiem pour violoncelle et piano“ est, quant à elle, une méditation sur la mort vue sous trois aspects: comme perte, comme voyage et comme contemplation. Cette sonate est disponible sur deux disques, dont le choix dépendra du couplage. Dans le premier, on retrouve le “Trio” mentionné ci-dessus; dans le second, un concerto pour violoncelle intitulé “Par la chute d’Adam…”, une œuvre pensée comme une méditation sur la chute de l’homme et sur la lente remontée vers la lumière. Conçue comme prolongement d’une liturgie, l’auteur écrivait à son propos: “La grandeur d’une musique est subordonnée à la profondeur du silence d’où elle provient et vers laquelle elle nous guide.“ C’est donc tout l’enjeu spirituel de cette musique qui, loin de tout caractère lugubre, est étonnamment accessible à tout mélomane. La voix dans tous ses états Que l’on ne s’y trompe pas, Olivier Greif est un compositeur dont l’importance va devenir de plus en plus évidente. Et non sans raison, puisqu’il fut l’élève de Luciano Berio, un des créateurs majeurs de l’avantgarde des années 50-70. Une de ses

meilleures œuvres, “A-Ronne“, une expression de l’ancien italien qui signifie “De A à Z”, vient d’ailleurs d’être enregistrée pour la cinquième fois. Elle se trouve en effet sur un album de l’ensemble “Theatre of Voices” de Paul Hillier et met en scène un théâtre sonore fascinant, qui se veut ouvert à l’inouï et à l’inattendu, comme souvent chez Berio. L’œuvre manifeste une volonté d’intégration de toutes sonorités vocales: la voix dans tous ses états! Les mots sont utilisés pour leur sonorité, et selon des techniques de collages qui rendent compte de notre monde multiculturel, de A à Z donc. Sur le même album, on trouve d’autres œuvres vocales tout aussi passionnantes, par exemple “Story“ de John Cage qui donne son titre au disque: “Stories”. Les musiques de ce disque semblent illustrer cette paraphrase: au commencement était le verbe, et la parole s’est faite musique… Dominique LAWALREE “Grazyna Bacewicz par Kristian Zimerman”, un CD Deutsche Grammophon, 23,70 € (*). “Olivier Greif – Trio et Sonate de Requiem”, un CD Harmonia Mundi, encore disponible chez certains disquaires. “Olivier Greif – Par la chute d’Adam… et Sonate de Requiem”, un CD Accord, 23,70 € (*). “Stories”, par le Theatre of Voices, un CD Harmonia Mundi, 24,10 € (*). (*) Port compris, au compte 7327032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.

L

JOSEPH RATZINGER AU CONCILE Joseph Ratzinger a participé aux travaux du deuxième concile du Vatican en tant qu’expert et conseiller du cardinal Frings. Il a été un ardent partisan du renouveau que le Concile voulait apporter. Cet ouvrage rassemble une série de réflexions datant de cette époque. Elles nous offrent un visage inattendu de celui qui est devenu successivement archevêque de Munich, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et pape. Elles nous permettent également de prendre la mesure du renouveau engagé par le Concile et de mesurer l’implication du futur pape dans cet événement que Paul VI qualifiait de “Pentecôte de l’Église”. Enfin, elles posent la question de savoir si la pensée théologique de Joseph Ratzinger a substantiellement évolué entre l’époque où il les a formulées et celle où il assume la charge de chef de l’Église catholique. “Mon Concile Vatican II”, Joseph Ratzinger, Artège, 304 pages, 26 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.

ENTRETENIR L’AMOUR L’amour est-il en perdition? Beaucoup de personnes rencontrent des difficultés pour vivre des relations profondes. Elles oublient que l’amour doit être entretenu, “nourri”. Par-delà les explications psychologiques ou sociologiques, le père bénédictin Anselm Grün montre combien nous avons besoin de la dimension spirituelle pour que l’amour réussisse. La spiritualité traduit en effet l’assurance que nous abritons en nous-mêmes une source d’amour intarissable, parce qu’elle est divine, et qui peut transformer et renouveler nos relations. “Ce qui entretient l’amour – Relations humaines et spiritualité”, Anselm Grün, Salvator, 224 pages, 21 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.

LE PEUPLE DE LA NUIT L’aventure de “Nouveaux Horizons” commence en 1991, lorsque Chiara Amirante, une jeune femme de 25 ans, décide de se rendre, de nuit, à la gare de Rome Termini, à la rencontre des jeunes qui ont fait de la rue leur “maison”. En 1994, elle ouvre à Trigoria, dans la banlieue romaine, la première communauté d’accueil “Nouveaux Horizons”, où des centaines de jeunes ayant vécu des expériences extrêmes commencent à se reconstruire en suivant le programme de réhabilitation qu’elle a mis sur pied. “J’ai entendu le cri des gens de la rue” est le premier livre de Chiara Arimante traduit en français. Elle y raconte, avec une profonde spontanéité, ses épreuves personnelles et ses émerveillements au contact du “peuple de la nuit”. À la fin du livre, un supplément en couleurs donne en détail le programme et les réalisations de son association. “J’ai entendu le cri des gens de la rue”, Chiara Arimante, Nouvelle Cité, 160 pages, 21 €, port compris, au compte 732-7032002-38 IBAN BE24 7327 0320 0238 - BIC CREGBEBB de Dimanche Service, 67/2, chaussée de Bruxelles, 1300 Wavre.

MOTS CROISÉS Problème n°11/24 Horizontalement: 1. Figue de mer. – 2. Vendait. – 3. Article - Longue chandelle. – 4. Paniers de vendangeurs - Courroux d’antan. – 5. Père d’Ascagne - Transpiration. – 6. Patte d’oie - Convient. – 7. Gratte - Rapière. – 8. Mèche folle - Groupe de sporanges. – 9. De même mère Fleuve de Suède. – 10. Les paresseux et les tatous en sont. Verticalement: 1. Infortunés. – 2. Partie de l’intestin grêle - Capable. – 3. De l’ordre de Citeaux. – 4. Note - Commune de l’Ardèche (Le) Tambourinage. – 5. Félin d’Asie - Convoitise. 6. Coffre de bois - Possèdent. – 7. Femelle de jars - Employer. – 8. Ride - Crainte. – 9. Est perlée ou sauvage - Pronom personnel. – 10. Père de Thésée - Poètes grecs. SOLUTIONS: Problème 11/22 1. PLOMBAGINE 2. OUTILLAGES 3. UNE-EGOUTS 4. RARETE-ETE 5. RI-ESSE-EN 6. IRIS-IGLS 7. TESTERAI-E 8. U-AIMAIENT 9. ROI-USE-OR 10. EBENE-SEME

Problème 11/23 1. URBI ET ORBI 2. NAIFS-REAL 3. ION-PELES 4. QUETER-LEV 5. ULTERIEURE 6. E-TRENT-AN 7. MIEN-EOLIE 8. ET-ISSUE-R 9. NOTEE-PURE 10. TUA-CHERES


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COURRIER DES

LECTEURS par le Père Charles Delhez Chaussée de Bruxelles, 67/2 - 1300 Wavre

EUCHARISTIE Communion sous les deux espèces “Prenez et buvez-en tous”, prononce chaque fois bien distinctement le célébrant, citant ainsi les mots prononcés par Jésus à la dernière Cène. Puis il dit: “Faites ceci en mémoire de moi.” Mais ensuite, surprise: à la communion, le prêtre boit seul devant l’assemblée qui le regarde faire, sans comprendre pourquoi cette parole reste sans suite. Les problèmes techniques que poserait la communion sous les deux espèces, et pour tous les assistants, sont-ils vraiment insolubles? Justifient-ils que l’on désobéisse ainsi systématiquement à celui même qui a institué la communion au pain et au vin et nous a commandé de refaire chaque fois ce geste en souvenir de lui? Le sang, c’est tout de même ce liquide qui circule dans notre organisme et lui apporte l’oxygène, la force et la vie. Quand il n’irrigue plus le corps, c’est la mort à bref délai. L’Église, corps du Christ, mais dans lequel son sang ne circule pas, ou pas assez, serait donc une Église en danger de mort lente.

Christ, le diacre faisait boire au calice. Par la suite de la dévotion au corps du Christ et de l’habitude qui se prit de communier en-dehors d’une messe, la communion sous les deux espèces disparut en Occident au 13e siècle, mais elle était encore pratiquée à la messe papale à la fin du 14e siècle. Le concile de Constance (1415) confirmé par Martin V (1418) et par le concile de Trente mit fin à cet usage, dont le célèbre Bossuet (1627-1704) essaya vainement de demander le rétablissement. Ce n’est que depuis le 13e siècle qu’ont été insérés à la messe les rites de préparation à la communion (par exemple le triple «Seigneur je ne suis pas digne»). Après le Concile, en 1965, en même temps qu’il instituait la concélébration pour les prêtres, le pape Paul VI a autorisé la communion sous les deux espèces pour les fidèles, dans certaines circonstances. Voici ce que disait l’Introduction générale du Missel Romain de 1969 (n°283): “L’évêque diocésain peut déterminer pour son diocèse des normes concernant la communion sous les deux espèces, qui doivent être observées même dans les églises des religieux et dans les petits groupes. Il a aussi la faculté de permettre de donner la communion sous les deux espèces, chaque fois que le prêtre célébrant l’estime opportun, pourvu que les fidèles soient bien instruits et que soit évité tout danger de profaner le Sacrement, ou que le nombre des participants ou une autre raison ne rende le rite trop difficile à exécuter.”

Paul FRANCK 5101 ERPENT

La communion sous les deux espèces, le pain et le vin, est autorisée dans certaines circonstances: les époux lors de leur mariage, les communautés religieuses, à tous ceux qui exercent une fonction au cours de la messe, aux séminaristes, à tous ceux qui font les exercices spirituels ou participent à une réunion spirituelle ou pastorale. Dans de nombreuses paroisses et dans des plus petits groupes, la communion sous les deux espèces tend à devenir une habitude. C’était déjà le cas à la paroisse universitaire de Leuven, avant la scission de l’université. Notons, à ce propos, que le droit canon fait place à la coutume comme source de droit (canons 23 à 28). Rappelons l’évolution du rite de la communion. Autrefois, les fidèles restaient debout pour communier; cet usage se maintiendra en certains lieux jusqu’au 17e siècle. Ils recevaient l’hostie dans la main (nue pour les hommes; couverte d’un linge, le “dominical”, pour les femmes). Aux 10e-11e, à part les prêtres et les diacres, on recevait l’hostie dans la bouche; l’habitude de s’agenouiller fut sans doute prise pour faciliter ce nouveau mode de réception. Après que l’évêque avait donné le corps du

À propos de DSK J’imagine qu’il vous arrive de regarder la télévision et les publicités entre les programmes: dans bien des cas, vous verrez que pour promouvoir un fromage allégé, un savon et bien d’autres choses, la présentation du produit est faite par une très belle jeune femme, bien souvent assez dévêtue... Rassurez-vous, je n’ai rien d’un “puritain” sectaire, mais à la réflexion... cette pratique, très répandue, réduit la femme à un banal objet sexuel déguisé: femme objet, suggestion de femme objet sexuel; la banalité de la chose, sa répétitivité... Voilà les premiers germes d’une certaine banalisation qui entre “naturellement” dans les mœurs; le respect de la femme est gommé bien insidieusement, d’autres manques de respect peuvent alors y trouver un terrain plus favorable et de désastreux débordements. Ni vous, ni moi, ne changerons ces pubs; mais à nous d’avoir un regard lucide à partager avec nos jeunes pour apprendre le respect de l’autre; un premier pas indispensable.

SERVICE D’ENTRAIDE

La mousson d’hiver à Tamil Nadu en Inde

Nous avons reçu la visite du père Sebastian Arockiasamy, ce prêtre était en visite en Belgique afin d’informer certains de ses confrères des conditions de vie dans sa paroisse en Inde. Le père Sebastian a été ordonné prêtre en 1967 à Tamil Nadu. Depuis une vingtaine d’années, il œuvre dans le district de Salem à l’extrême Sud de l’Inde où il vient en aide aux familles les plus démunies. La paroisse de Sankari regroupe 45 villages disséminés dans le relief montagneux de la région. La nature du sol ne permet pas l’agriculture, on y trouve surtout du granite qui est exploité par de grandes industries. Certains villageois appartenant à une caste inférieure occupent des postes dégradants et sont mal rémunérés. Ils vivent généralement dans des cabanes fabriquées avec des tôles, des branchages tressés surplombés par un toit en chaume. Le climat est chaud et humide, mais les villages souffrent surtout pendant

COURRIER

N°24 - 26 juin 2011

la période de la mousson d’hiver (octobre-novembre). Des pluies torrentielles et un vent violent s’abattent alors sur les habitations qui ne résistent pas à ces conditions météorologiques. Le père Sebastian est allé à la rencontre de plusieurs familles qui avaient perdu ainsi leur maison et qui sont incapables de rebâtir un logement plus solide par manque d’argent. Cet homme de foi vient vers nous et nos donateurs avec ce projet, celui de permettre à 6 familles de renforcer leur habitation avant la fin de la saison sèche. Quelques centaines d’Euros suffisent pour rendre un toit à une famille et faire que ces pères, ces mères et leurs enfants retrouvent un foyer. Merci pour votre soutien au père Sébastian. (appel 24) Les dons en réponse à ces appels doivent être versés au n° de compte 195-0121281-10 ou IBAN : BE41 1950 1212 8110 BIC : CREGBEBB du Service d’Entraide

Tiers-monde, Place de Vannes 20, 7000 Mons, tél. : 065/34.63.70. Les dons devront atteindre le montant minimum de 40 euros pour être fiscalement déductibles. Le Ministère des Finances vient de nous communiquer les modifications concernant le montant minimum annuel donnant lieu à une déductibilité fiscale.

Intentions de messe Des prêtres d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine nous demandent des intentions de messe, (7 euros) lesquelles constituent souvent leurs uniques ressources. ATTENTION : Voulezvous bien les verser UNIQUEMENT sur le compte : BE82 1950 1549 0168 BIC : CREGBEBB ou 195-0154901-68 de “ Projets Pastoraux” 20, Place de Vannes, 7000 Mons, et nous les transmettrons. Ces dons versés pour des intentions de messe ne bénéficient pas de l’exonération fiscale.

Maurice DECELLE 4430 Ans

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Le silence de Pie XII Extraits d’une réaction suite à l’article “Le pape Pie XII. Contraint au silence” (Dimanche n° 22, 12 juin 2011). Le texte mentionné qui illustre les pressions des USA et de la Grande-Bretagne sur le pape Pie XII pour qu’il ne dise rien sur les brutalités nazies, date du 7 novembre 1944. À cette date, plusieurs millions d’êtres humains avaient déjà été déportés et exterminés dans les sinistres camps nazis depuis 1940 et même avant. Le Vatican, qui disposait à cette époque déjà du meilleur réseau diplomatique mondial, était au courant depuis très longtemps de tout ce qui se passait en Allemagne nazie; c’est incontestable. Pie XII, même s’il a aidé et sauvé des juifs par son action personnelle, n’a jamais dénoncé clairement et publiquement les atrocités des nazis, alors qu’il savait. (…) Les hautes autorités détiennent un pouvoir important, mais assument de ce fait une responsabilité du même ordre vis-à-vis des populations qu’elles dirigent et qui ont les yeux tournés vers elles. Ces autorités doivent donc montrer l’exemple, tracer la route à suivre et entraîner les populations à leur suite. Pie XII détenait un énorme pouvoir moral sur le peuple chrétien et le monde, qui étaient en attente, mais il n’a pas publiquement usé de son autorité en montrant l’exemple vis-à-vis de l’odieux régime nazi. La publication de l’article de CathoBel ne contribue-t-elle pas à faire admettre le retour de l’idée de la béatification de Pie XII? La béatification très rapide de papes est-elle vraiment une bonne chose pour l’Église? Ne cherche-telle pas à légitimer une autorité qui va dans le sens de la Tradition conservatrice et à contresens de l’histoire? Dominique GALLOY 6001 Marcinelle

Éternelle question du silence de Pie XII, ou du moins de son trop grand silence, car il y a eu notamment le message de Noël 1942 où les allusions étaient claires pour qui voulait bien entendre. D’aucuns auraient sans doute pris une autre décision que la sienne. Mais de chaque être humain, on ne peut exiger plus que d’agir selon sa conscience même si, à nos yeux, elle est erronée. Le jugement judiciaire tout comme celui de l’Histoire s’arrête au seuil de celle-ci. Si Pie XII a agi en conscience, et non pour des motifs consciemment pervers, je ne puis plus – éventuellement – dire qu’une chose: moi, à sa place, je n’aurais pas agi ainsi. Mais je ne peux pas le condamner parce qu’il n’a pas agi selon ma conscience. Reste que le dossier historique n’est pas clos. En témoignent les récents documents expliquant que, pour des raisons stratégiques, les alliés avaient fait pression sur Pie XII. C’est précisément ceci qui nous valait votre courrier. (C.D.)


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N°24 - 26 juin 2011

ÉTUDIANTS Les kots cathos ont le vent en poupe

Un projet pour grandir Membre du kot Organe (www.organe.be), le collectif des 80 kots à projet (= Kap’s) de Louvain-la-Neuve, Claire Feyens souligne que ces kots représentent “l’occasion d’avoir un pied dans le monde professionnel, certains kots réalisant un travail qui s’y rapproche fortement. Ils sont l’occasion de mener à bien un projet porté toute l’année, de créer un travail en équipe, de vivre en communauté et de créer de belles amitiés”. En lien avec une vie paroissiale À Louvain-la-Neuve, les kots relais de la paroisse Saint-François offrent une grande diversité d’approches et s’inscrivent dans une véritable dynamique (comme le vélo humanitaire aux 24h vélos, le festival de la Lumière, des repas festifs, etc.). La grande richesse de chacun de ces kots est de proposer une démarche spécifique. Ainsi, certains d’entre eux font partie des kots à projet, tels l’Amandier ou Missio, en lien avec l’oeuvre du même

nom. Mais les kots de la paroisse Saint-François ne sont pas réservés aux seuls étudiants. La Maison Saint-Pierre et la Maison du Chemin s’adressent, toutes deux, aux jeunes adultes déjà lancés dans la vie professionnelle, ainsi qu’aux étudiants en troisième cycle. Par ailleurs, les étudiants, qui gravitent autour de la paroisse sans nécessairement y koter, sont fédérés dans la FRATa, un grand réseau d’amitiés. Un site extrêmement complet vous livrera toutes les coordonnées des différents kots relais: www.paroissesaintfrancois.be/les-kots-dela-paroisse. De même, à Namur, la paroisse universitaire se compose de trois kots, accessibles dès la première année d’étude: le CRU, qui assure l’accueil du Centre Religieux Universitaire, l’Amandier et le Capharnaüm. Pour davantage d’information, consultez le site: www.fundp.ac.be/cru

© www.paroissesaintfrancois.be

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ombreux sont les logements d’étudiants qui revendiquent leur appartenance catholique. Dans ces kots, les étudiants vivent une expérience de fraternité souvent unique, dont les moteurs essentiels sont la vie communautaire, un temps de prière et du bénévolat. A la veille des vacances, voici une recension, non exhaustive, de tous ces lieux porteurs de sens.

Des expériences différentes La Communauté Jéricho accueille des étudiants et des jeunes travailleurs, à Namur, en leur proposant un partage des tâches et du vécu au quotidien. Contact: soeur Pascal-Marie Promme, tél. 081. 225 258 - 0474 698 307. Liège vit une expérience nouvelle de logements intergénérationnels: le “Kot Age Différent”, qui met en lien aînés et étudiants. Déjà présents en Espagne et en France, ces logements rassemblent les générations, dans des échanges quotidiens. Dans cette formule, aucun loyer, mais une simple participation aux charges.

Info: bendavroy.be/laplus/projet.htm - tél. 04. 252 33 04 ou contact@laplus.be Au coeur de la capitale européenne, la Frat Sophia réunit, sous un même toit, de jeunes travailleurs et des étudiants. www.institutsophia.org

(qui mise sur une solidarité internationale avec les pays du Sud), “Aimer et Servir” (au niveau local), ou encore “Chrétiens en dialogue” (pour être acteurs de paix). Info: www.foyersaintpaul.be La vie au cœur d’une communauté

Des démarches altruistes Chez les sœurs salésiennes, la vie communautaire se nourrit de l’aide et de l’attention portés aux plus jeunes. Dès lors, les étudiants sont invités à assurer régulièrement un service à l’école des devoirs (www.salesiennes-donbosco.be). Installé sur le site de la Woluwe, le Kot-àcôte a choisi de s’investir dans la rencontre des malades isolés aux cliniques Saint-Luc, toutes proches. Les étudiants sont préparés par une formation spécifique à l’écoute. Courriel: percycat1307@hotmail.com. Dans les locaux de l’ancien séminaire StPaul à Louvain-la-Neuve, la communauté de l’Emmanuel anime le Foyer St-Paul, qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée académique. Dans cette nouvelle résidence d’étudiants, trois projets humanitaires seront particulièrement soutenus: “Fidesco”

Les kots Saint-Damien se trouvent dans cinq sites urbains: Bruxelles, Louvain-laNeuve, Leuven, Namur et Liège. Ceux-ci se veulent à l’image de la Fraternité de Tibériade, connue pour l’enthousiasme contagieux de ses frères et sœurs. Info: www.tiberiade.be. CVX… ou les trois lettres acronymes de la Communauté de Vie Chrétienne, une communauté de laïcs d’inspiration ignatienne (en lien avec saint Ignace de Loyola), composée de 300 membres en Belgique francophone, qui dispose de deux kots. Info: www.cvx-belgique.org. Enfin, épinglons également le kot Siloë, installé dans les locaux du séminaire de Tournai. Renseignements: soeur Anne, tél. 069. 362 507 ou courriel à assomption @seminaire-tournai.be Bon choix ! Angélique TASIAUX

POUR LES PLUS DE 16 ANS Un projet intergénérationnel pour les vacances Avis aux jeunes de plus de 16 ans, qui disposent souvent sans le savoir - d’un trésor inestimable : du temps. Pourquoi ne pas en offrir à des personnes âgées, durant quelques jours? “Vacances à domicile” propose des vacances différentes, qui sont axées sur la rencontre de jeunes et de personnes âgées, souvent isolées.

Un voyage dans la capitale bruxelloise En lien étroit avec le service diocésain des visiteurs de malades, “Vacances à domicile” organise des visites à des personnes âgées qui résident à Bruxelles. Pendant une semaine, jeunes et moins jeunes

sont invités à se rencontrer pour partager une promenade, une excursion, ou tout simplement un moment d’échange, histoire de gommer bien des clichés. Des rencontres qui pourraient être qualifiées de solidaires, intergénérationnelles, généreuses et multiculturelles.

Une seconde jeunesse Ce projet est revenu à l’actualité, après quelques années de pause. C’est un couple, Marie-Pierre et Henry Lempire, qui est à l’origine de cette seconde naissance. Grâce à eux, pour la troisième année consécutive, la première semaine du mois de juillet (du 3 au 9) sera l’occasion d’un camp dont les maîtres-mots sont diversité et tolérance. Une façon de prouver, une fois encore, que l’altruisme nourrit bien des vies. Angélique TASIAUX

Pour en savoir plus, consultez le blog suivant : http://vacancesadomicile. over-blog.com/ - ou adressez un message à vacancesadomicile @hotmail.com

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