Dis moi février 2014

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N ° 5 Fév Mars 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

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«L’enfant est une graine de Paix ou de violence à venir.»

Zilda Arns Neumann

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LE CAHIER PAROISSIAL DES DOYENNÉS DE LIÈGE CENTRE ET ANS

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Témoignage des sentinelles de la nuit à Liège

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Marche à l’étoile près de la prison de Lantin

PAS APRÈS PAS, EN CONFIANCE, GRANDIR DANS LA FOI 19940 - Liège - no5 - 02-2014.indd 1

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UNITÉ PASTORALE SAINT-LAMBERT

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Vivre ensemble commence dans la famille La vie de famille Ce n’est pas toujours facile.

Nous avons des idées pas toujours compatibles, nous avons nos personnalités et nos caractères…

Mais souvent nous nous disputons Les 80 ans de ma mère. pour des choses sans importance.

Pourtant, dans la vie, la vie vraie, l’important, ce qui compte vraiment, c’est l’amour que l’on donne et que l’on reçoit dans les gestes simples de tous les jours.

Parfois une caresse, un simple bonjour, un silence après une bêtise, un merci, peut tout remettre…

Et aussi un «pardonnes moi» car, oui, le pardon c’est essentiel, c’est l’essence de l’amour et il permet de refaire la place de celui que nous avons offensé, dans notre cœur. Le monde va moins bien quand l’homme qui l’habite, qui le construit est malade, blessé, seul…

Un sourire d’un frère, d’une sœur peut nous combler de bonheur, peu arranger tellement de choses…

On se complique souvent la vie, pour des «on dit» Mais quand tout s’éteint, on se rend compte que l’on a gaspillé la vie, des opportunités d’aimer et que seul l’amour compte, construit et reconstruit.

Consécration à la Sainte Famille Auteur : Frère Marc (Fraternité de Tibériade) Sainte Famille de Nazareth, je me consacre à toi pour que tu me conduises à la Sainte Trinité.

En elle, je renouvelle mon alliance d’amour et reçois le don de l’Esprit.

Je me glisse dans votre très Sainte Famille pour aimer et enfanter l’Église.

Avec vous, Joseph, Marie et Jésus, je désire cultiver la douceur, l’humilité, le pardon, la joie du service.

Découvrir la force de la vie cachée et sa fécondité dans la patience du temps.

Je me consacre à vous, pour être enfant de votre famille, recevoir Jésus comme frère, Toi Marie, comme maman, Et toi, Joseph, comme gardien.

Votre proximité attire l’Esprit saint.

Je vous dépose ma famille pour qu’elle devienne un atelier de sainteté, une petite église domestique, un cénacle où le feu de l’Esprit nous embrase tous.

Qu’une Pentecôte permanente éclaire notre maison et transfigure nos épreuves, qu’elle enflamme de douce charité notre quartier et notre paroisse.

Marie, doux feu de charité, Joseph, gardien du foyer, Jésus, fleuve d’eau vive, je me donne à vous.

Amen

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«…vous êtes le corps du Christ…»

Lorsqu’un membre de notre corps se montre plus fragile, nous en prenons davantage soin. Et c’est bien normal ! Ne devrait-il pas en être toujours ainsi face aux membres fragilisés de notre société ? Heureusement, nous pouvons compter sur différentes aides publiques. Mais qu’en est-il pour ceux qui ne peuvent en bénéficier ou qui, malgré ces aides, entrent dans la catégorie des «sans» : sans documents, sans abri, sans relations sociales ? Ces précarisés de la vie, souvent malmenés par les drogues et l’alcool, sont de plus en plus rejetés par chacun de nous comme par les autorités communales. Ils deviennent vite des «sans intérêt».

Depuis quatre ans, une ASBL liégeoise, Les Sentinelles de la Nuit, essaye d’aller à contre-courant. Toute l’année, 6 soirées par semaine, à 2 ou à 3, nous parcourons les rues du Centre pour aller à la rencontre des personnes qui y vivent. La rencontre, autour d’une tasse de café ou de soupe, commence souvent par un échange de prénoms, par une poignée de mains ou une accolade amicale, par s’asseoir à leur côté ; des gestes simples pour exprimer une attention fraternelle, une écoute.

Celle-ci est pour nous essentielle, même si choisir d’offrir un moment d’écoute n’est pas facile. Elle nous demande de quitter notre système de valeurs pour essayer de comprendre celui de l’autre qui vit une réalité toute différente. Il ne s’agit donc pas de le juger ni de lui donner des solutions que nous estimons bonnes pour lui. La solution la plus efficace sera celle trouvée par la personne concernée ; et nous avons à la soutenir dans son autonomie.

Ainsi, à sa demande, il nous arrive d’accompagner une personne pour une démarche administrative, de la visiter dans un centre de cure ou en prison.

Cette fidélité est importante et indispensable pour renouer une relation humaine jusque là souvent marquée par des ruptures, des abandons.

Notre démarche est inconditionnelle dans la mesure où nous n’attendons rien en retour, ni démarches à accomplir, ni bon comportement ou réussite dans une prise en charge. L’échec est déjà si fréquent, qu’il ne sert à rien de l’aggraver par un nouveau rejet.

Les Sentinelles de la Nuit tendent de retisser un lien social en vivant la métaphore universelle du corps et de ses membres particulièrement fragilisés (Cf 1 Co 12, 23.27). Pour les chrétiens, cette parabole signifie la communion avec Jésus Christ qui, à Noël, devient frère de tous les hommes.

I Une Sentinelle de la Nuit

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UNITÉ PASTORALE SAINT-LAMBERT

La fraternite, fondement et route pour la paix

Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d’une existence pleine de joie et d’espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d’une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l’homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d’être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d’une société juste, d’une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour. […]

La fraternité a besoin d’être découverte, aimée, expérimentée, annoncée, et témoignée.

Mais c’est seulement l’amour donné par Dieu qui nous permet d’accueillir et de vivre pleinement la fraternité.

Le nécessaire réalisme de la politique et de l’économie ne peut se réduire à une technique privée d’idéal, qui ignore la dimension transcendante de l’homme. Quand manque cette ouverture à Dieu, toute activité humaine devient plus pauvre et les personnes sont réduites à un objet dont on tire profit. C’est seulement si l’on accepte de se déplacer dans le vaste espace assuré par cette ouverture à Celui qui aime chaque homme et chaque femme, que la politique et l’économie réussiront à se structurer sur la base d’un authentique esprit de charité fraternelle et qu’elles pourront être un instrument efficace de développement humain intégral et de paix.

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news.va

M E S S A G E D U PA PE F RAN Ç O I S P OU R LA CÉ L É BR AT I ON D E LA X LVI I E J OU R N ÉE M O N DI A LE D E LA PA I X

Nous les chrétiens nous croyons que dans l’Église nous sommes tous membres les uns des autres, tous réciproquement nécessaires, parce qu’à chacun de nous a été donnée une grâce à la mesure du don du Christ, pour l’utilité commune (cf. Ep 4, 7.25 ; 1Co 12, 7).

Le Christ est venu dans le monde pour nous apporter la grâce divine, c’est-à-dire la possibilité de participer à sa vie. Ceci implique de tisser une relation fraternelle, empreinte de réciprocité, de pardon, de don total de soi, selon la grandeur et la profondeur de l’amour de Dieu offert à l’humanité par celui qui, crucifié et ressuscité, attire tout à lui : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres» (Jn 13, 34-35). C’est cette bonne nouvelle qui réclame de chacun un pas de plus, un exercice persistant d’empathie, d’écoute de la souffrance et de l’espérance de l’autre, y compris de celui qui est plus loin de moi, en s’engageant sur le chemin exigeant de l’amour qui sait se donner et se dépenser gratuitement pour le bien de tout frère et de toute sœur.

Le Christ embrasse tout l’homme et veut qu’aucun ne se perde. «Dieu a envoyé son fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé» (Jn 3, 17). Il le fait sans opprimer, sans contraindre personne à lui ouvrir les portes de son cœur et de son esprit. «Le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert» - dit Jésus-Christ «moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert» (Lc 22, 26.27). Toute activité doit être, alors, contresignée d’une attitude de service des personnes, spécialement celles qui sont les plus lointaines et les plus inconnues.

Le service est l’âme de cette fraternité qui construit la paix.

Que Marie, Mère de Jésus, nous aide à comprendre et à vivre tous les jours la fraternité qui surgit du cœur de son Fils, pour porter la paix à tout homme sur notre terre bien-aimée.

Pour lire l’intégralité du Message : http://www. vatican.va/holy_father/francesco/messages/ peace/index_fr.htm

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L’ÉGLISE ET LA COMMUNAUTÉ DE SAINTE FOY AU NORD DE LIÈGE

Sainte Foy, communauté de l’Unité pastorale Liège Nord - Vottem

Dieudonne Bongo, un parcours parmi tant d’autres.

«Bienvenue à notre nouveau vicaire Dieudonné BONGO». Telle est la petite phrase du curé désiré van Ass dans l’agenda des messes de janvier 2014.

D’où est-il, qui est-il ? M. l’abbé Dieudonné BONGO DI MATUVANGA est né le 12 décembre 1959 à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Ordonné prêtre en 1988 à BOMA, il est vicaire puis curé pendant 6 ans au diocèse de Boma. En 1994, Dieudonné va en mission «fidei donum» au diocèse d’OWANDO au Congo-Brazza pendant 3 ans.

Après un nouveau séjour dans son diocèse d’origine, il repart comme prêtre fidei donum dans la préfecture apostolique de la LIKOUALA au Congo-Brazza, fin 2001 durant 6 ans. En 2007, il est envoyé à l’Institut Lumen Vitae à Bruxelles. Après deux ans de formation, Dieudonné ne rentrera pas diocèse d’IMPFONDO au Congo-Brazza, suite à un souci majeur de santé. De 2010 à 2013, il est mis à la disposition de son diocèse, qui souhaite une intégration pastorale de fidei donum dans le diocèse de Liège. Il est vicaire dominical dans l’UP Jean XXIII Val de Vesdre à Verviers de 2008 à 2009. En janvier 2014, il est envoyé comme vicaire dans l’UP St Léonard Liège Nord - Vottem.

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Fin du XIe siècle, le territoire compris entre St Barthélemy et St Lambert d’Herstal n’a pas d’église. En 1093, un chanoine de St Jean l’Evangéliste à Liège fit ériger une chapelle dédiée à St Léonard (apôtre des Francs, mort en 556) à l’emplacement de l’actuel Athénée Liège 2. Une maison forme un prieuré dépendant de St Jacques.

La chapelle devient église paroissiale et est placée sous la juridiction de St Jacques et de Notre-Dame aux Fonts jusqu’en 1112 ; En 1109, une première église fut construite par l’évêque Otbert qui l’érigea en paroisse sous le nom de cette sainte. Reconstruite en 1674, elle fut remplacée en 1866 par l’église actuelle, œuvre de l’architecte Evariste Halkin dans le style gothique.

Elle fut consacrée par Monseigneur de Montpellier évêque de Liège le 6 décembre.

Un magnifique tympan sculpté en 1897 par Rixgens représente le martyre de Sainte Foy. À remarquer, à l’intérieur, les très belles stalles sculptées, les grandes orgues par Peereboom, le maître autel en marbre St Remi en style Louis XIII provenant de l’abbaye Notre-Dame à Antheit.

Saint Léonard est un saint très populaire, patron des prisonniers et des houilleurs.

Sainte Foy, vierge et martyre, naquit à Agen (France) au IIIe siècle. Elle subit, pour sa foi chrétienne, le martyre du bûcher à l’âge de 13 ans et se comporta avec beaucoup de courage, entraînant plus de 500 païens qui la regardaient à devenir chrétiens.

Aujourd’hui, Sainte Foy fait partie de l’Unité pastorale St Léonard Liège Nord Vottem.

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UNITÉ PASTORALE LIÈGE NORD VOTTEM

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UNITÉ PASTORALE TRINITÉ-ANS

CÉLÉBRATIONS

ÉDITORIAL

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FEVRIER M 5 8 h 30 Couvent : Sr M.P. Digiosa ; 18 h Ste-Marie : fam. Longrée-Lallement J 6 8 h 30 Couvent : fam. Didesse et François ; 18 h 30 Ste-Marie : épx Libert-Rouhart V 7 8 h 30 Couvent : Odette et Lionel ; Ste-Marie : épx Debande-Delers S 8 17 h St-Vincent : S. Sandront, L., M., M. Ostoya ; 18 h 15 Ste-Marie : fam. Joakim-Genot D 9 8 h 30 Couvent : fam.

Vandendijck-Digneffe 9 h 30 St-Martin : fam. D. Deusings ; 11 h Ste-Marie : fam. Leduc-Dupuis ; Donà-Dupont ; Jean et Nathalie, fam. Buntinx-Strauven ; E. Vanhees L 10 8 h 30 Couvent : les Sœurs défuntes ; Ste-Marie : fam. Cappellen et Herbrant M 11 8 h 30 Couvent : Sr M. G. Pauporte ; Ste-Marie M 12 8 h 30 Couvent : dfts de la paroisse ; 18 h Ste-Marie : A. Jaminet J 13 8 h 30 Couvent : Sr C. Cogels ; 18 h Ste-Marie : fam.

Jacquemin-Halleux V 14 8 h 30 Couvent : fam. Deschutter ; Ste-Marie : B. Fraigneux, fam. Lurquin-Fraigneux S 15 17 h St-Vincent : fam. Brone-Nadalin ; M. Richard 18 h 15 Ste-Marie : D. Mataloni ; fam. Frederick-Glesner D 16 8 h 30 Couvent : Félix 9 h 30 St-Martin 11 h Ste-Marie : G. Desmicht, fam. Lamberty-De Laever L 17 8 h 30 Couvent : fam. Dufour ; Ste-Marie M 18 8 h 30 Couvent : fam. Greant ; Ste-Marie M 19 8 h 30 Couvent : fam. Kinet ; 18 h Ste-Marie : fam.

Dawirs-Gobert J 20 8 h 30 Couvent : fam. Leloup ; 18 h Ste-Marie V 21 8 h 30 Couvent : Sr B. Vroman ; Ste-Marie S 22 17 h St-Vincent : fam. Pirlot-Hancard 18 h 15 Ste-Marie : fam. Malisoux-Rentier ; fam. A. Croiselet et J. Lelonchay D 23 8 h 30 Couvent : fam. Walhain-Albert 11 h Ste-Marie : fam. Lambora-Hupkens L 24 8 h 30 Couvent : fam. Beaucarne ; Ste-Marie M 25 8 h 30 Couvent : fam. Carbonnelle ; Ste-Marie M 26 8 h 30 Couvent : fam. Delsalle ; 18 h Ste-Marie J 27 8 h 30 Couvent : fam. Deziron ; 18 h Ste-Marie V 28 8 h 30 Couvent : fam. Ducomble ; Ste-Marie MARS S 1 17 h St-Vincent : épx Heynen-Hocks ; épx Malerba-Giancola 18 h 15 Ste-Marie : M.T. Kaspers-Dewulf ; fam.

Bynens-Legros D 2 8 h Couvent : fam. Lux-Herbillon 9 h 30 St-Martin : fam. Gérard-Baiverlin ; fam.

Donà-Dupont, Jean et Nathalie, fam. Buntinx-Strauven 11 h Ste-Marie : fam. Remacle-Delcourt et Thibaut ; fam.

Theunissen-Vrancken L 3 8 h 30 Couvent : fam. Henquet ; Ste-Marie : E. Godaux et M. Gervalle M 4 8 h 30 Couvent : fam. Lemaire ; Ste-Marie

Une septantaine de jeunes ont participé à la marche à l’étoile. À l’heure où j’écris ces lignes, le temps liturgique de Noël est sur le point de s’achever. C’est le cœur rempli de gratitude qu’il me plaît d’évoquer quelques moments forts vécus ensemble : la prière fraternelle dans les maisons autour de l’icône itinérante de Marie, les «crèches solidaires» en boîtes de sucre et en briques de lait, les assemblées ferventes et fraternelles lors des célébrations de la Nativité et du nouvel-an, la participation des jeunes à Noël et lors de la 14e «Marche à l’étoile», qui nous a conduits de Lantin à Xhendremael (cf. photo), la bénédiction des petits enfants, le beau concert de Noël, la visite des personnes âgées ou malades…

Vraiment, ce temps de Noël nous a renouvelés. Béni soit le Père qui nous a montré un tel amour en nous donnant son Fils !

I J. Spronck

Des rendez-vous pour grandir dans la foi • Conférence spirituelle : «L’Eucharistie, mystère de la rencontre», par l’abbé Pierre Hannosset (curé de Chaudfontaine-Trooz), merc. 12 février à 20 h à la salle St-Vincent. Avec humour, P. Hannosset nous aide à redécouvrir la profondeur et la beauté de l’Eucharistie, véritable cœur à cœur avec Dieu.

• Partage d’Évangile sur les Actes des Apôtres : merc. 19 février à 19 h 30 au presbytère St-Martin.

• Atelier de la Parole, avec Ch. Pirard : sam. 22 février de 9 h 15 à 12 h à la salle St-Vincent.

• Formation diocésaine des visiteurs de malades (ouverte à tous) : «Dieu en procès - Souffrance de l’innocent : une lecture du livre de Job», par l’abbé André Vervier et Anne Charpentier. Au séminaire de Liège (rue des Prémontrés, 40), sam. 22 février de 9 h 30 à 11 h 30.

• Retraite des confirmands au monastère de Wavreumont : 22 & 23 février.

En route vers Pâques !

Le carême commence le mercredi 5 mars. Nous nous retrouverons à l’église Ste-Marie dès 19 h pour le repas de la faim et le partage de la Parole. À 20 h nous célébrerons la liturgie des cendres et l’Eucharistie. Ensemble, en unité pastorale, commençons ce temps de conversion et de recentrement sur l’essentiel !

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UNITÉ PASTORALE ALLEUR LONCIN - XHENDREMAEL

COMMUNAUTÉ LOCALE D’ALLEUR MERCREDI 5/02 à 18 h : Intentions particulière R et R JEUDI 6 à 17 h : Adoration à 18 h : Fam Douha-Willem-Pirotte et fils VENDREDI 7 à 9 h : Abbés JM Genot, JM Mottard et J Mairlot DIMANCHE 9/02 à 8 h 30, Hombroux : Les époux Peugnieu-Humblet à 10 h 30 : PAS DE MESSE LUNDI 10 à 18 h : Famille Verians-Radoux et parents défunts MARDI 11 à 18 h : Raymond Quarré MERCREDI 12 à 18 h : défunts famille Baccus-Mathu et âmes du purgatoire JEUDI 13 à 18 h : Famille Gendarme-Nélis et Suzanne VENDREDI 14 à 9 h : Famille Godefroid Sibille ; André Moors et défunts Moors-Vanhaeren DIMANCHE 16/02 à 8 h 30, Hombroux : Paul Peugnieu et son épouse Fernande Humblet ; Marie-Lucie Lahaye, en remerciement à 10 h 30 : pour les paroissiens ; M. et madame Laloux-Warrand LUNDI 17 à 18 h : Jean Pœsmans MARDI 18 à 18 h : en l’honneur de Ste Rita MERCREDI 19 à 18 h : défunts famille Baccus-Mathu et âmes du purgatoire JEUDI 20 à 18 h : Familles Meus, Boudenaers, Lemmens VENDREDI 21 à 9 h : Famille Gérard-Fontaine DIMANCHE 23/02 à 8 h 30, Hombroux : Marie-Lucie Lahaye, en remerciement à 10 h 30 : PAS DE MESSE LUNDI 24 à 18 h : Famille Lesceux-Galère MARDI 25 à 18 h : Joseph Verians, Jeanne Peugnieu et Eva MERCREDI 26 à 18 h : Marie Pâques et son époux Rémy JEUDI 27 à 18 h : défunts famille Baccus-Mathu et âmes du purgatoire VENDREDI 28 à 9 h : Epoux Closset-Gillis DIMANCHE 2/03 à 8 h 30, Hombroux : Famille Gendarme-Géradon et Michaël à 10 h 30 : pour les paroissiens ; Lucie Schmitz LUNDI 3 à 18 h : Henri Lahaye MARDI 4 à 18 h : défunts famille Baccus-Mathu et âmes du purgatoire

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COMMUNAUTÉ LOCALE DE LONCIN MERCREDI 5/02 à 9 h : famille Julien Creon-Van Ormelingen et Pierre Pétré JEUDI 6 à 9 h : Mathias de Loncin VENDREDI 7 à 18 h : Fam. Lheureux-Gérin, fam. Lignon-Lemineur, fam. Lheureux-Lignon.

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COMMUNAUTÉ LOCALE DE XHENDREMAEL JEUDI 6/02 à 9 h : PAS DE MESSE SAMEDI 8 à 18 h 30 : pour les paroissiens ; Messe fondée JEUDI 13 à 9 h : un défunt SAMEDI 15 à 18 h 30 : PAS DE MESSE

SAMEDI 8/02 à 17 h 15 : famille Thys-Joie et Goffin David et familles apparentées DIMANCHE 9 à 10 h 30 : pour les paroissiens ; Irène Tinlot LUNDI 10 à 9 h : Jean Deghaye, ses parents et Laetitia MARDI 11 à 18 h : époux Pinte-Désiron et Godin-Fayen et parents défunts MERCREDI 12 à 9 h : Fam. Martens-Leclercq et leur fille Jeanine, Jean Van Muysen et fam.

Leclercq-Heusicom.

JEUDI 13 à 9 h : Famille Herbillon-Docquier.

VENDREDI 14 à 18 h : Paulette Leroy-Crispin

SAMEDI 22 à 18 h 30 : pour les paroissiens ; Messe fondée JEUDI 26 à 9 h : une défunte SAMEDI 1/03 à 18 h 30 : pour les paroissiens ; une défunte

AGENDA DES MERCREDIS DE CARÊME 5 mars : Mercredi des Cendres : Messe avec imposition descendres à 9 h à Loncin, 20 h à Othée 12 mars à 20 h : une conférence

SAMEDI 15/02 à 17 h 15 : Billy André et famille DIMANCHE16 à 10 h 30 : PAS DE MESSE LUNDI 17 à 9 h : Epx. Plévœts-Mengels MARDI 18 à 15 h : au chemin de Loncin : Mathias de Loncin MERCREDI 19 à 9 h : Fam. Reynaerts-Leclercq et fam.

Leclercq-Heusicom.

JEUDI 20 à 9 h : Epx Jean Bollen-Fabry et son fils Jean-Jo, fam. Bollen-Somjean et Fabry-Lambotte VENDREDI 21 à 17 h : Adoration à 18 h : famille Bouchain-de Ronco et fam apparentées

19 mars à 20 h à la salle St Vincent à Ans : Entraide et Fraternité (témoin une religieuse du Brésil) 26 mars à 20 h : Partage biblique 2 avril à 20 h : une conférence 9 avril à 20 h : sacrement de réconciliation 16 avril à 18 h : Messe Chrismale à la cathédrale de Liège

SAMEDI 22/02 à 17 h 15 : Jeanne Gislain DIMANCHE 23 à 10 h 30 : pour les paroissiens ; famille Leroy-Pâquet ; Marie-Claire Jamoulle-Cuypers LUNDI 24 à 9 h : Mathias de Loncin MARDI 25 à 18 h : Camille Vanekan MERCREDI 26 à 9 h : Fd Geurts-Pœmans JEUDI 27 à 9 h : Mathias de Loncin VENDREDI 28 à 18 h : Fam. Bourdouxhe-Dupret et Bourdouxhe-Gravelle SAMEDI 1/03 à 17 h 15 : Romana Bedin DIMANCHE 2 à 10 h 30 : PAS DE MESSE LUNDI 3 à 9 h : Mathias de Loncin MARDI 4 à 18 h : Fam Burin-Leclercq, fam. Burin-Happart et fam.

Leclercq-Heusicom.

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UNITÉ PASTORALE D’AWANS

En ces premières semaines de l’année nouvelle, mais aussi du temps liturgique ordinaire, le Christ nous invite à monter sur la montagne pour l’écouter. Il nous invite à le découvrir et à le suivre.

Monter sur la «montagne », c’est ce F. de Saint Moulin, qu’une septantaine curé-doyen. de jeunes du doyenné ont fait en allant de Lantin à la butte de l’église de Xhendremael pour demander : «Jésus, où t’es ?» ! C’est à chacune et à chacun de faire à notre tour une marche et une «ascension» pour nous mettre à son écoute. Les évangiles des différents dimanches de ce mois vont nous présenter la justice du Royaume, celle de l’amour qui va jusqu’au bout, jusqu’à l’amour des ennemis, jusqu’au pardon… Ce n’est pas une montagne, c’est l’Everest ! Pourtant ce sommet est beau et rend heureux! Les Béatitudes qui ouvrent ce discours de Jésus nous le rappellent !

Dans notre monde qui est parfois si dur, si impitoyable, n’est-ce pas une invitation à apporter une autre lumière, celle du Christ ? Que durant ces semaines où la «nuit» peut sembler si longue, notre manière d’aimer soit une lumière pour le monde (Mt 5, 14) ! Bonne escalade, encordés au Christ qui nous ouvre la voie!

Marche à l’étoile des jeunes du doyenné d’Ans

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«Monter sur la montagne»

Après l’effort, le réconfort : pique-nique en attendant la veillée à l’église de Xhendremael.

Jésus où t’es ? Où t’es Jésus ?

Pour la 14e année, les jeunes du secondaire de notre doyenné se sont réunis avec leurs animateurs pour vivre l’Épiphanie entre jeunes. Nous nous sommes réunis à 17 h à l’église Saint Servais de Lantin.

Le thème de cette année «Jésus où t’es ? Ou t’es Jésus ?», inspiré de la chanson de Stromae «Papaoutai», nous invitait à réfléchir sur comment sortir de nos enfermements.

Le témoignage de M. l’abbé Jean-Louis Defer, aumônier à la prison de Lantin, nous a ouvert les yeux du cœur à ce que nos enfermements nous empêchent de voir, de vivre et de profiter.

Il nous a invités à aller vers la prison située à +/-200m de l’église. Il nous a invités à marcher le long du mur de la prison en silence en priant pour toutes les personnes qui avaient un lien de près et de loin avec les prisonniers de Lantin. Quel moment émouvant !

I Votre curé Au Père qui nous appelle Fais-nous entendre, notre Père, ton appel à la justice qui ne tient compte d’aucun privilège et donne à chacun sa juste part !

Fais-nous entendre, notre Père ton appel à la solidarité qui redresse les derniers et les affamés dans leur digne stature humaine !

Fais-nous entendre, notre Père, ton appel à l’amour qui pose sur tout être humain les signes de ton inébranlable tendresse !

Notre Père, avec les dons que tu nous as remis, fais-nous sortir, à la suite de ton Fils, pour travailler avec ton Esprit aux moissons à venir de la terre enfin transfigurée à ton image et à ta ressemblance.

Nous avions 3 questions qui nous ont aidés à réfléchir le long de notre marche : 1. Qu’est-ce qui permet de tenir dans l’espérance dans une prison ?

2. Une fécondité est-elle possible malgré le sentiment d’échec ou de culpabilité ?

3. Quelle place et quel rôle Dieu a-t-il dans nos nuits ?

Nous avons alors pris la route vers l’église de Xhendremael, une soixantaine de jeunes confirmands, confirmés, les Jalem ont pris le chemin (de +/- 5km) sous un ciel bien étoilé et bien sec !

L’Équipe Relais de Xhendremael nous attendait, elle nous a accueillis avec une bonne soupe bien chaude, le temps de nous réchauffer et de commencer notre veillée.

Devant la crèche, les jeunes ont vécu une veillée animée par le groupe Latitude. Ils ont répondu à la question «Jésus où t’es ?».

Ils sont venus se recueillir devant la crèche en allumant une lumière et en la déposant devant la crèche avec leur réponse à la question.

La soirée s’est terminée dans une ambiance de fête avec les chants du groupe Latitude.

Rendez-vous est pris pour l’Épiphanie de l’année prochaine.

I Marie-Louise Nkezabera

Service National des Vocations, www.prier.be

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L’ ABBÉ E R I C N D EZE

Un enthousiasme contagieux La mission pastorale «avant tout», précise d’emblée l’abbé Eric Ndeze, le nouveau responsable du Service diocésain des jeunes. Installé à Huy, le vicaire dominical y a développé un ancrage paroissial fort, qui n’est pas étranger à son engagement pastoral auprès des plus jeunes.

Comment expliquer le décrochage de certains ados ?

«Les jeunes reçoivent beaucoup de propositions. Dans ce monde déboussolé, ils cherchent une parole ou un message fort pour grandir et découvrir la profondeur de la vie. Si on n’est pas un vrai témoin, ils décrochent pour d’autres choses plus attirantes, comme le monde sportif et celui de l’image. À l’inverse, si on leur dit combien on a de prix aux yeux de Dieu, ils redécouvrent quelque chose de particulier, qu’ils ont envie de partager. Car les jeunes ont besoin de vérité et envie de partager, avec les autres jeunes, la joie de la rencontre.»

Quelle différence percevez-vous entre les jeunes d’Afrique et d’Occident ?

«Dans le Tiers-Monde, les jeunes ont une plus grande maturité par rapport à la réalité

prendre d’un point de vue sociologique et anthropologique. Lors d’un entretien récent avec des étudiants argentins, le pape François a pointé les deux communautés les plus menacées dans le monde contemporain : ce sont les jeunes et les personnes âgées. L’affection, l’amour, le soutien sont des clefs majeures, quel que soit l’âge…»

Raphaël Marot

«Le Christ et les jeunes», voilà l’essentiel selon ce trentenaire, qui avait pris en charge la pastorale des jeunes de l’Unité pastorale Notre-Dame de Huy. Avec eux, il a mené à bien des projets quelquefois spectaculaires, comme le ralliement de Madrid en 2-Chevaux, lors des JMJ de 2011.

Cette année, lors des JMJ de Rio, il a été désigné comme prêtre accompagnateur pour le diocèse de Liège.

Un déplacement qui n’est pas resté lettre morte, puisque, dès leur retour, les jeunes sont partis témoigner de leur joie et de leur enthousiasme dans les paroisses du diocèse. Il est indispensable que «les jeunes soient pleinement acteurs de leur pastorale», estime l’abbé Ndeze. Cette conviction forte servira probablement de fil conducteur à sa mission, puisqu’il est notamment chargé de la création et du soutien des pastorales des jeunes dans les unités pastorales et les doyennés du diocèse.

Rencontre avec l’abbé Eric Ndeze autour de trois questions sensibles.

En route avec les jeunes !

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En Europe, on se trouve face à d’autres pauvretés.

Si les jeunes sont comblés d’un point de vue matériel, il y a un appauvrissement au regard de l’amour”

de la vie. Ils font très tôt l’expérience de la pauvreté. Abandonnés à eux-mêmes, ils doivent trouver le sens de la vie. En Afrique et en Amérique latine, certains sont davantage touchés par le message de l’Évangile, qui les invite à grandir. Néanmoins, un nouveau danger guette l’Afrique, qui entre dans un monde compétitif exacerbé, où les jeunes se sentent perdus.

Ici, en Europe, on se trouve face à d’autres pauvretés. Si les jeunes sont comblés d’un point de vue matériel, il y a un appauvrissement au regard de l’amour. Beaucoup d’entre eux ignorent quel sera leur avenir ; ils ont des craintes par rapport au climat, à l’emploi, etc. C’est un défi de s’adresser aux jeunes d’aujourd’hui. Il faut les com-

Comment expliquez-vous le petit nombre de vocations en Belgique ?

«Il y a une méfiance, liée à l’histoire de la Belgique et de l’Europe. Beaucoup de jeunes chrétiens se sentent appelés à vivre une vie chrétienne, mais ils ressentent de grandes difficultés liées à leur entourage.

Les gens appelés ont besoin de se sentir soutenus par la communauté, mais aussi de sentir qu’ils ont une place dans cette communauté, afin de vivre pleinement leur vocation religieuse comme chrétien baptisé.

L’accueil, la prière, le soutien sans le jugement sont essentiels.»

Face à ses nouvelles responsabilités, l’abbé Ndeze se dit prêt «à accueillir et à acquérir de nouvelles expériences». Il souligne l’importance de travailler au sein d’une équipe qui possède une expérience complémentaire à la sienne, celle du terrain de la pastorale.

«Depuis quatre ans, les jeunes me soutiennent dans ma vie de prêtre. Cela m’encourage.» Et de conclure en demandant à chacun de prier pour lui, pour le service des jeunes, sans oublier les jeunes, tous les jeunes.

I Propos recueillis par Angélique Tasiaux Si vous désirez rencontrer l’abbé Ndeze, rendez-vous le 26 avril pour la Marche des Jeunes au départ du collège royal Marie-Thérèse, à Herve. Infos : www.sdjliege.be

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