Dis moi mai 2014

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N ° 7 Av r i l - M a i 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

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Aux parents de futurs baptisés : «Vous avez le devoir de transmettre la foi à ces enfants. C’est le plus bel héritage que vous leur laisserez !» (pape François)

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LE CAHIER PAROISSIAL DES DOYENNÉS DE LIÈGE CENTRE ET ANS

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A Vottem : Des laïcs animent les funérailles

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Des traditions centenaires à Villers-l’Evêque

A PÂQUES, PLUSIEURS BAPTÊMES SERONT CÉLÉBRÉS 19940-Liège-N7-2014-04.indd 1

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UNITÉ PASTORALE SAINT-LAMBERT

Un livre qui m’a plu

Le Porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

«Croire quand même - Libres entretiens sur le présent et le futur du catholicisme» de Joseph Moingt, s.j.

Oui, ce livre m’a vraiment plu, il m’a aidé, il m’a confirmé dans mon chemin…je vous le recommande. Joseph Moingt nous parle de la foi chrétienne, qui est pour lui surtout engagement de vie et, non, comme il le précise, de la croyance. «La foi s’exprime dans des croyances doctrinales et des pratiques religieuses, mais elle est par essence relation à Dieu à travers les autres et au service du monde.» J’aime cette phrase !

Au service du monde… c’est ce que l’auteur appelle le pôle évangélique du christianisme. Et comme il le souligne, si nous ambitionnons de répondre à l’appel du Christ à la mission, il nous faudra faire prévaloir le pôle évangélique du christianisme sur son pôle religieux.

Qu’il est sincère et humble, le Père Moingt, et comme je me retrouve dans ses mots quand il dit «…je ne suis pas un homme plus accompli qu’un autre qui n’aurait pas la foi…

Mais j’entends en moi une voix qui fustige ma paresse et mon égoïsme, je sens une force qui me pousse dehors, au devant des autres, une tendresse inconnue qui me donne le souci fraternel de ceux qui souffrent. Et j’ai beau céder à l’égoïsme au long des ans, la même voix sans cesse me réveille, la même force conduit mes pas vers l’autre, le même sentiment de fraternité me fait compatir à ses souffrances. Alors, je comprends que l’amour du prochain n’a pas sa source en moi, mais se renouvelle chaque jour dans ma foi au Christ quand je médite son Évangile.»

Et quand on demande à Joseph Moingt comment il ferait partager l’idée de Dieu à nos contemporains, il précise qu’il ne chercherait pas à répandre directement l’idée de Dieu, mais l’idée «d’une humanité inspirée par ma foi au Dieu qui se révèle dans l’Évangile, au Dieu amour, au Dieu pauvre, au Dieu incarné». Je lis ces mots et ils résonnent fort en moi. Comme l’auteur, ma foi en Dieu est liée à ma foi en l’humanité, en sa dignité et en son avenir.

«Tant qu’on croira au Dieu de Jésus Christ, on se sentira obligé de croire à l’autre, au pauvre qui est là.»

I Georges De Mullewie

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Personne comme Péguy n’a jamais chanté de façon si belle l’Espérance.

L’Espérance ne déçoit pas, est sûre. Cependant elle n’est pas facile à comprendre, espérer ne veut pas dire être optimistes.

L’espérance n’est pas de l’optimisme, il ne s’agit pas de cette capacité à envisager les choses d’un cœur vaillant et à aller de l’avant et ce n’est pas simplement non plus une attitude positive. On dit que c’est «la plus humble des trois vertus, car elle se cache dans la vie. La foi se voit, se sent, on sait ce que c’est ; la charité se fait, on sait ce que c’est. Mais qu’est l’espérance ?».

«La petite Espérance s’avance entre ses deux grandes sœurs et on ne prend pas seulement garde à elle. Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route entre ses deux sœurs la petite espérance S’avance. Entre ses deux grandes sœurs.

Celle qui est mariée. Et celle qui est mère. Et l’on n’a d’attention, le peuple chrétien n’a d’attention que pour les deux grandes sœurs. La première et la dernière. Qui vont au plus pressé. Au temps présent. A l’instant momentané qui passe.

Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n’a de regard que pour les deux grandes sœurs. Celle qui est à droite et celle qui est à gauche. Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu. La petite, celle qui va encore à l’école. Et qui marche. Perdue dans les jupes de ses sœurs. Et il croit volontiers que ce sont les deux grands qui traînent la petite par la main. Au milieu. Entre les deux. Pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut. Les aveugles qui ne voient pas au contraire.

Que c’est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs. Et que sans elle elles ne seraient rien. Que deux femmes déjà âgées.

Deux femmes d’un certain âge. Fripées par la vie. C’est elle, cette petite, qui entraîne tout.»

(Ed. Gallimard, coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 176-177)

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L’année 2014 marque le centenaire de la mort de Charles Péguy, écrivain, poète et essayiste engagé.

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UNITÉ PASTORALE SAINT-LAMBERT

PARDONNER c’est d’abord changer mon cœur Une Congrégation devait rénover en logements un vieux bâtiment abandonné au fond d’une impasse de Liège ; faute de le rénover, à terme il se serait écroulé en causant des dégâts aux maisons voisines. Les voisins en furent informés ; selon le phénomène «nimby» (où vous voulez, pas dans mon voisinage) ils organisèrent la résistance, jurant qu’ils empêcheraient le chantier. Leurs actions leur coûtèrent cher (ainsi qu’à la Congrégation), y compris un procès qu’ils perdirent au Conseil d’État. Ceci attisa leurs actions hostiles mais n’empêcha pas le chantier qui n’engendra pas les conséquences catastrophiques qu’ils prédisaient.

Ayant été le coordinateur bénévole du chantier pour la Congrégation, j’étais en première ligne pour être la cible d’une sournoise (une fois violente) agressivité d’une partie des riverains de ce microsome qu’est une impasse. Dès lors, lorsque ma femme et moi emménageâmes dans un appartement loué dans ce bâtiment, nous convînmes de toujours saluer ceux que nous rencontrions. L’un ou l’autre fini par répondre à nos salutations alors que d’autres persistaient à nous croiser en silence en baissant les yeux pour ne pas croiser le regard !

Après le décès de mon épouse un désir grandit en moi : ce n’était pas encore le désir de pardonner mais de renouer des relations plus sereines. Je portai ce désir dans la prière pendant quelques semaines… puis un jour l’inspiration me vint et je me mis à mon clavier. Cette lettre contenait une copie du faire-part, une brève explication de la maladie et une introduction : «Ami(e)s Voisin(e)s, Avez-vous remarqué que depuis quelques semaines vous ne voyez plus passer le visage paisible et souriant de mon épouse ? Les notes ci-jointes vous expliquent cette absence... Je vous souhaite d’agréables fêtes… Recevez mes salutations amicales. (s) le 23-12-12.»

Endéans peu de jours je reçu une lettre très sensible d’une voisine, puis deux autres voisines me rencontrèrent et me parlèrent brièvement. Leur message était semblable : pendant plus de dix ans, nos relations furent mauvaises, je le regrette et je tourne la page.

Ce fut une libération inespérée : je franchis les 100 mètres de l’impasse d’un pas et d’un cœur plus légers avec parfois des salutations ou de brefs bavardages, même si certains continuent de me croiser en regardant leurs pieds ! J’ai beaucoup médité cette évolution

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Caricature : «Allez, c’est bon, je te pardonne… mais j’espère ne pas te retrouver sur mon chemin.» ! Raté !

Pardonner n’est pas un mot vide : c’est l’aboutissement d’un (long) chemin où je laisse le cœur de Jésus changer le mien… si j’en ai le désir et le Lui exprime !

et j’en retiens deux choses. Quelques soient les mots de nos prières, Dieu lit les désirs vrais de notre cœur. Sans le savoir vraiment, je lui demandais un cœur doux et humble et capable de pardonner à ces voisins. Mystérieusement Il était déjà avec moi sur ce long chemin de plus de dix ans de relations inamicales qui me pesaient. Au départ je ne songeais pas à un pardon (mot qui ne fut pas dit) : n’était-ce pas aux voisins, les offenseurs, à faire le premier pas ? Mais Dieu sait s’y prendre ! Il a accueilli mon désir et changé mon cœur, Il m’a donné le geste de la lettre et les mots-clefs inattendus «Amis» et «Amicales» (mots dont la racine est amour/aimer), geste et mots qui ont probablement touché ces personnes. De leur

côté, pourquoi auraient-elles songé à une telle démarche ? ; car dans leur esprit, n’est-ce pas elles qui avaient été offensées par le projet de chantier qu’elles prévoyaient incommodant et l’irruption de nouveaux voisins non souhaités dans leur calme «village-impasse ?» De part et d’autre, on peut ainsi attribuer à l’autre la responsabilité de la situation et reporter à plus tard ou à jamais le premier pas de cette démarche si libératrice !

Quelle joie quand c’est avec Dieu que nous sommes réconciliés !

Changeons nos cœurs, croyons à cette Bonne Nouvelle !

I Jean M.

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UNITÉ PASTORALE LIÈGE NORD VOTTEM

La pastorale des funérailles dans notre UP

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Quand les habitudes changent, elles sont parfois difficiles à accepter. La façon de célébrer les funérailles change dans notre UP : comment le vivrons-nous ?

Chaque communauté n’a plus le tout du service paroissial chez soi : il faut apprendre à devenir «membre» de l’Unité pastorale, en sachant ce qui se vit chez l’autre, cet autre qui est appelé à vivre certaines réalités de la vie chrétienne chez moi, comme moi chez lui. Une des réalités des changements dans notre Unité pastorale, c’est la célébration des funérailles et l’accompagnement des familles en deuil.

Ici aussi, pourtant dans un domaine sensible où l’humain est tellement important, cela change, et pas un peu ! Habitués que nous sommes d’avoir un prêtre pour célébrer, et presque toujours avec une eucharistie, certains ne s’y retrouvent pas.

Notre ancien évêque, Monseigneur Jousten, avait demandé que la célébration des funérailles avec eucharistie ne soit plus la forme habituelle des célébrations. Il faut encore du temps pour y arriver chez nous. «Ma maman allait régulièrement à la messe ; elle a droit à en avoir une pour ses funérailles.» On entend encore des choses de ce genre, et pourtant, il faut avancer.

Notre évêque avait fait organiser des sessions de formation pour que les laïcs puissent prendre en charge cette pastorale, en fonction de la grâce reçue à leur baptême.

Beaucoup d’équipes ont ainsi été constituées dans diverses Unités pastorales.

Des laïcs pour conduire les funérailles ?

Beaucoup d’Unités pastorales se sont organisées pour former des laïcs. Après un stage de six mois, ces équipes de laïcs ont pu conduire sans prêtre ou diacre, par groupe de deux, la célébration des funérailles. Cela donne de très bons résultats et les familles sont très heureuses. Chez nous, nous y sommes aussi entrés de plein pied. Christian Remy et son épouse Carmela Stellato ont suivi les cinq soirées de formation au Centre Diocésain de Formation du séminaire de Liège. Ils ont ensuite participé très activement à un stage dans notre UP, pendant lequel ils ont aidé à célébrer une trentaine de funérailles. C’était la visite à la famille, la préparation de la célébration avec la famille, puis la célébration elle-même. Ils ont donc progressivement pris leur part en charge, allant jusqu’à célébrer totalement, sans prêtre avec eux.

Ils nous ont dit la satisfaction des familles après un bref moment de surprise. Mais

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lorsqu’on explique bien les choses, les familles sont contentes et trouvent sympathique que ce soient des gens «comme eux» qui les aident et célèbrent à ce moment difficile. Après les funérailles, ce sont souvent des expressions de «merci», voire de «félicitations» que les familles distribuent à cette équipe de laïcs. C’est encourageant.

Les entreprises de Pompes funèbres sont invitées à contacter le curé par téléphone (un seul numéro) : celui-ci reçoit donc tous les appels et contacte l’équipe pour proposer la prise en charge (l’équipe ne souhaite pas célébrer plus d’une fois par semaine, car c’est très lourd).

C’est lors de la rencontre avec la famille que la question de «l’eucharistie ou non» est abordée. Si l’eucharistie ne représente pas quelque chose d’important pour la famille, il leur est conseillé de vivre la célébration sans eucharistie, mais ils sont invités à participer à l’eucharistie dominicale au cours

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Comment cela va-t-il se passer dans notre UP ? Avec beaucoup de cœur et à la grande satisfaction des familles, Christian et Carmela célèbrent.

de laquelle la communauté entière priera pour les défunts.

Nous souhaiterions que d’autres laïcs entrent dans l’équipe funérailles, pour que celle-ci soit plus étoffée et assure plus facilement une tournante entre ses membres.

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UNITÉ PASTORALE TRINITÉ-ANS

CELEBRATIONS AVRIL M 9 8 h 30 Couvent : fam. Debay ; 18 h Ste-Marie J 10 8 h 30 Couvent : fam. Deleclos V 11 8 h 30 Ste-Marie : E. Godaux, M. Gervalle S 12 17 h St-Vincent : fam. Vandendijck-Digneffe 18 h 15 Ste-Marie : R. Jonnart ; fam. Frederick-Glesner D 13 8 h 30 Couvent : fam. Kerstenne-Jamoulle 10 h St-Martin : Jean & Nathalie, fam. Buntinx-Strauven ; fam. Lambrechts ; M. & S. Tychon 11 h Ste-Marie : H. Theunissen L 14 8 h 30 Couvent : fam. Demartin ; Ste-Marie :fam.Capellen-Hebrant M 15 8 h 30 Couvent : fam. Habrant ; Ste-Marie : D. Mataloni M 16 8 h 30 Couvent : fam. Leclercq J 17 20 h St-Martin : Cène du Seigneur V 18 20 h St-Martin : office de la passion S 19 20 h 30 Ste-Marie : Vigile Pascale D 20 8 h 30 Couvent 10 h St-Martin 11 h Ste-Marie : fam.Tonon-Deflandre L 21 10 h 30 St-Vincent : H., L., A. de Royer ; fam. Willemaerts-François M 22 8 h 30 Couvent : fam. Van Minnenbruggen ; Ste-Marie : fam. Collard-Longrée M 23 8 h 30 Couvent : Sr C. de Ghellinck ; 18 h Ste-Marie : fam. Jacquemin-Halleux J 24 8 h 30 Couvent : Sr M.-P. Digiosa ; 18 h Ste-Marie : fam. Dawirs-Gobert V 25 8 h 30 Couvent : Sr I.Crols ; Ste-Marie : B. Fraigneux, fam. Lurquin-Fraigneux S 26 7 h St-Vincent : S. Mergen ; fam.

Brone-Nadalin ; fam. Willemaerts-Vandenberg 18 h 15 Ste Marie : R. Flamand D 27 8 h Couvent 9 h 30 St-Martin 11 h Ste-Marie : fam. Genon-Hanneuse ; G. Desmicht, fam. Lamberty-De Laever L28 8 h 30 Couvent : fam. Didesse et François ; Ste-Marie : B. Pironet M29 8 h 30 Couvent : tous les défunts ; Ste-Marie M30 8 h 30 Couvent : Odette et Lionel ; 18 h Ste-Marie MAI J 1 10 h St-Martin : membres de la Confrérie, fam. Schrœder ; 18 h Ste-Marie V 2 8 h 30 Couvent : Sr S. Marchal ; Ste-Marie : B. Fraigneux, fam. Lurquin-Fraigneux S3 17 h St-Vincent : fam. Heynen-Hocks ; fam. Malerba-Giancola ; fam. Vandendijck-Digneffe

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Célébrations et annonces

Détail de l’autel Chartreuse de Miraflores (Espagne) 18 h 15 Ste-Marie : fam. Bynens-Legros D4 8 h Couvent : fam. Kerstenne-Jamoulle ; fam. Raveschot 9 h 30 St-Martin : fam. Lambrechts 10 h 30 Ste-Marie : profession de foi ; fam.

Secretin-Clerin et Wautelet-Mottet L5 8 h 30 Couvent : M.Callens ; Ste-Marie M6 8 h 30 Couvent : les oubliés ; Ste-Marie : fam. A. Moreau Semaine Sainte : de la mort à la vie !

- bénédiction et procession des Rameaux : sam 12 avril à 17 h à St-Vincent, à 18 h 15 à Ste-Marie ; dim 13 avril à 8 h 30 au Couvent, à 10 h à St-Martin, à 11 h à Ste-Marie.

- Célébration communautaire du pardon, avec démarche et absolution individuelle : lun 14 avril à 19 h 30 à Ste-Marie. Plusieurs prêtres seront disponibles. En dehors de cette célébration, on peut toujours contacter un prêtre pour recevoir le sacrement de la réconciliation.

- messe chrismale présidée par notre évêque : merc 16 avril à 18 h à Liège St-Jacques. Bénédiction des huiles et rénovation des promesses sacerdotales.

- Jeudi saint 17 avril : la Cène du Seigneur.

Célébration en unité pastorale à 20 h à St-Martin, suivie de l’adoration en silence jusqu’à 23 h (possibilité de se confesser).

- Vendredi saint 18 avril : Jour de jeûne.

Chemin de Croix à 15 h à Ste-Marie, St-Martin et St-Vincent. Office de la Passion à 20 h à St-Martin pour toute notre unité pastorale.

- Vigile pascale 19 avril à 20 h 30 à Ste-Marie, au cours de laquelle Sigefroid, catéchumène adulte, sera baptisé. Rendez-vous autour du feu pascal dans la cour derrière

l’église (attention : pas d’autres messes le samedi 19 avril).

- Jour de Pâques 20 avril : eucharistie à 8 h 30 au Couvent, à 10 h à St-Martin, à 11 h à Ste-Marie.

- Lundi de Pâques 21 avril : eucharistie à 10 h 30 à St-Vincent, et verre de l’amitié.

«Ne soyons pas des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême, sans Pâques !» (pape François) ___________ Autres rendez-vous : • Altéo (personnes valides et handicapées) : fête de Pâques sam 12 avril à 14 h au Club St-Martin.

• Marche diocésaine des confirmands : sam 26 avril à Herve.

• Pèlerinage à Banneux en car : mardi 29 avril après-midi. Inscription : 04/263 67 01.

• Confrérie de la Ste-vierge : messe le 1er mai à 10 h à St-Martin.

• Profession de foi d’une quarantaine d’enfants : dim 4 mai à 10 h 30 à Ste-Marie.

Prions pour les enfants, en retraite à Remersdael du 9 au 11 avril.

125e pèlerinage diocésain à Lourdes, du 15 au 21 août 2014.

Prédicateur : Monseigneur J.-P. Delville.

Thème : «La joie de la conversion».

Pour tous : jeunes, familles, personnes valides ou moins valides… Une expérience intense de foi, d’amitié et de service ! Cette année encore, nous constituons un groupe pour le doyenné d’Ans. Infos : 04/252 96 40.

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UNITÉ PASTORALE ALLEUR LONCIN - XHENDREMAEL

Éditorial AGENDA Mercredi 9 avril, Villers-L’évêque, 20 h : célébration de la réconciliation.

Vendredi 11 avril, Loncin, 17 h 30 : préparation de la revue «Dis-moi» et «Quoi de 9 ?»

Samedi des RAMEAUX 12 avril : Loncin, 17 h 15 et Fooz, 18 h.

DIMANCHE DES RAMEAUX 13 avril : 8 h 30, Hombroux ; 9 h 45, Othée ; 10 h 30 Loncin et Xhendremael ; 11 h, Hognoul Mardi 15 avril, Fooz, 20 h : réunion des conseils d’unité (GAL-EPI) Mercredi 16 avril, Cathédrale, 18 h : messe chrismale Jeudi saint 17 avril, Hognoul, 19 h 30 : messe du Jeudi saint Vendredi saint 18 avril, Hombroux, 19 h 30 : office de la Passion ; Awans, 19 h 30 : avec chemin de croix itinérant Samedi 19 avril, Awans, 16 h : répétition des baptêmes des enfants en âge scolaire Samedi saint 19 avril, Alleur, 21 h, Vigile pascale DIMANCHE DE PÂQUES 20 avril : 8 h 30 hombroux ; 9 h 45, Villers ; 10 h 30, Loncin ; 11 h, Awans Lundi de Pâques 21 avril : 9 h 45 à Othée ; 10 h 30 à Loncin ; 11 h à Fooz Mercredi 23 avril, Alleur, 20 h : partage de la Parole de Dieu Vendredi 25 avril, Alleur, 20 h : préparation des baptêmes du mois de mai Samedi 26 avril, Alleur, 9 h 30 : catéchisme des enfants de 5e primaire Samedi 26 avril, Othée, 10 h : répétition des premières communions Samedi 26 avril, 13 h : marche des jeunes du diocèse à Herve (jusqu’à 21 h 30) Dimanche 27 avril, Othée, 9 h 45 : célébration de la première communion Mardi 29 avril, Loncin, 15 h 30 : messe avec onction des malades Jeudi1er mai, Alleur, 17 h : Adoration Vendredi 2 mai, Alleur, 16 h 30 : répétition des professions de foi Samedi 3 mai, Awans, 10 h 30 : répétition des premières communions Dimanche 4 mai, Alleur, 10 h 30 : célébration des profession de foi Dimanche 4 mai, Awans, 11 h : célébration de la première communion Lundi 5 mai, Fooz, 20 h : préparation de la messe des familles d’Othée Mardi 6 mai, Alleur, 14 h 30 : messe au Werson Mardi 6 mai, 20 h : réunion des CUPs (GAL-EPI) Mercredi 7 mai, Alleur, 20 h : formation pour la catéchèse de profession de foi

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Nous voici arrivé quasi au terme de la retraite préparatoire au renouvellement de notre baptême ! Le Carême n’est-il pas surtout cela pour nos communautés chrétiennes ? Il nous reste à vivre liturgiquement et spirituellement la semaine sainte qui va nous faire vivre ce mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Sans doute y a-t-il encore un peu de «travail» pour la grâce ! Je vous invite donc ce mercredi 9 avril à 20 h à vivre la démarche de réconciliation à l’église de Villers-l’évêque. Je vous renvoie à l’agenda pour les horaires des différentes célébrations de la Semaine Sainte.

Le Carême est aussi un temps de préparation au baptême pour les catéchumènes (futurs baptisés). Cette année-ci, nous aurons la joie de célébrer les baptêmes de sept enfants en âge de scolarité. Un des sept sera baptisé à la vigile pascale à Alleur à 21 h et les autres le dimanche de Pâques à 9 h 45 à Villers-l’évêque. Merci de prier pour eux et leur famille et de les accueillir au mieux dans nos communautés !

Le temps pascal sera l’occasion de nous émerveiller de l’amour de Dieu plus fort que la mort et le péché. Pendant ce temps, nous vivrons les célébrations des premières communions et de la profession de foi. Ce sera aussi l’occasion de célébrer le sacrement des malades à Loncin le mardi 29 avril à 15 h 30.

Je vous invite déjà à noter la date du samedi 7 juin à 18 h 30 à Xhendremael.

Avec les huit paroisses, nous célébrerons ensemble pour la première fois la vigile de Pentecôte. Ce sera l’occasion de terminer ensemble dans la joie le temps pascal et d’entrer renouvelé par le don de l’Esprit dans le temps ordinaire !

Sainte fête de Pâques à toutes et tous !

I Votre curé

Les JALEM partent en pèlerinage…

Après s’être aménagé un local, le groupe a voulu se construire un projet. Nous rendons des services et essayons de comprendre les évangiles que nous lisons le vendredi lors de notre réunion hebdomadaire, et de vivre de la Parole de Dieu tout au long de la semaine.

Nous vivons de réels temps forts ! Le premier fut une retraite au Carmel de Mehagne en septembre dernier. C’est là que tout s’est mis en place !

Côté service, nous avons pris en charge un groupe de la catéchèse pour la première communion. Nous avons également préparé la messe de Noël qui s’est déroulée à Villers-l’Evêque et allons animer les jeunes à la retraite de profession de foi début avril. Nous avons aussi aidé au déménagement d’une personne.

Début d’année, nous avions décidé de partir en pèlerinage. Ce projet se concrétise ! Nous partirons à Paris, fin juin, pour visiter le Paris chrétien, de la cathédrale Notre-Dame à la basilique de Montmartre, en passant par St-Vincent de Paul.

Pour réaliser ce projet, nous avons besoin de fonds. C’est pourquoi nous sommes prêts à vous rendre service ou à effectuer un travail si vous en avez besoin.

Pour toutes questions et informations, n’hésitez pas à contacter Thomas Sabbadini (séminariste en stage) au numéro suivant : 0478/72 52 91 ou par mail à l’adresse suivante : jalem.awans.loncin@gmail.com I Pour les JALEM, Charlotte Pé et Lucie Pé PÂQUES Cette année, les différents calendriers chrétiens coïncident pour fêter Pâques le 20 avril. Pour cette occasion exceptionnelle, tous les chrétiens sont invités à une proclamation commune de la Résurrection du Christ.

Avec notre évêque et des responsables des autres Églises chrétiennes, venons nombreux pour témoigner ensemble de notre foi, le jour de Pâques, Place Cathédrale de 12 h à 12 h 15.

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UNITÉ PASTORALE D’AWANS

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Villers-l’Evêque, une paroisse aux traditions vivaces Qu’il s’agisse de la procession avec la vente de la chandelle ou de la fête de Saint-Hubert, ces traditions plusieurs fois centenaires connaissent toujours un vif succès à Villers-l’Evêque.

Comme pour de nombreuses autres localités portant le nom de Villers, le nom de Villers-l’Evêque vient de la présence dans le village de vestiges d’une villa romaine.

Pourquoi «l’évêque» ? Une légende dit qu’au XIe siècle, un Seigneur du lieu, souhaitant partir en croisade, vendit à l’évêque de Liège les terres qu’il possédait à Villers, afin de financer l’équipement de son armée. C’est ainsi que Villers devint Villers-l’Evêque.

L’église de Villers date de 1891. Elle a été construite à la place d’un ancien sanctuaire datant du XVe siècle. Le chœur de l’ancienne église, en mœllons de silex, a été conservé ; le nouvel édifice est un vaisseau néo-gothique en briques, à trois nefs de cinq travées, flanqué au sud par une tour dont la partie supérieure est octogonale.

Elle est consacrée à Notre-Dame.

Une confrérie de la Sainte vierge existait à Villers dès avant 1400. C’est une des plus anciennes de la région, voire même du pays.

Le 2 juillet, fête de la confrérie, devint jour de kermesse. Ce jour-là, on allait chanter la messe à la chapelle du Tige, y prendre la chandelle et, en procession, on revenait à l’église chanter une seconde grand’messe et faire encore une procession !

Le clou de la fête est la vente de la chandelle, coutume vieille de plusieurs siècles et unique en Belgique.

JC Odeurs

Procession et vente de la chandelle L’église Notre-Dame de Villers-l’Evêque.

Le premier dimanche de juillet (anciennement le dimanche qui suivait la Visitation), après la grand’messe, la procession, fanfare en tête, se rend à la chapelle de Tige.

La chandelle est portée par l’acquéreur de l’année précédente qui précède la statue de Notre-Dame de Villers.

Jusque dans les années soixante-dix, la chandelle était vendue aux enchères, système qui avantageait incontestablement les familles riches. Aussi, M. le doyen Tummers décida-t-il de démocratiser la coutume : chaque amateur, souvent une personne qui a promis d’offrir «la chandelle» pour une faveur obtenue ou à obtenir, verse une somme de 105 francs (actuellement 2,50 €) et la chandelle est tirée au sort.

L’acquéreur la prend et, marchant devant la statue de la vierge, regagne l’église où elle brûlera aux intentions de tous les donateurs.

JC Odeurs

Fête de St Hubert

L’acquéreur de la chandelle lors de la procession.

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La fête de St Hubert est célébrée à Villers-l’Evêque depuis plus de deux siècles, après qu’un enfant, mordu par un chien enragé, ait été guéri lors d’un pèlerinage à St-Hubert en Ardenne.

Naguère, cette fête attirait la toute grande foule, et était doublée d’une fête foraine.

À cette époque le 3 novembre était férié à Villers.

On venait de loin, habillé de neuf, assister à la messe solennelle, célébrée par trois prêtres, pour vénérer la relique de St Hubert et faire bénir les pains : il en fallait pour gens et bêtes.

Avant 1850, St Hubert était surtout invoqué par les bergers, très nombreux dans la région. Le 3 novembre, ils arrivaient des villages voisins, houlette à la main, et une saucisse, don de leur patron, pendait à leur cou en guise de chapelet.

Après l’office, elle était dégustée lors du «banquet à la saucisse» partagé entre amis.

Le côté profane de la fête disparut avec la première guerre mondiale, laissant toute son intensité à l’aspect religieux.

Actuellement, on célèbre la fête de Saint Hubert le premier dimanche de novembre.

Pendant la messe, on bénit les enfants présents.

A la fin de la messe a lieu la bénédiction et la distribution des petits pains.

Ensuite, sur le parvis, il y a une bénédiction des animaux (chevaux, chiens,…).

La fête continue avec un repas convivial au Patronage…

26/03/2014 09:24:46

DIS-MOI 04-05/2014 ~ P. 8

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Une Église riche de sa diversité Humaniser la rencontre avec l’étranger et encourager les Églises locales à accueillir les communautés chrétiennes d’origine étrangère, c’est la mission que poursuit au quotidien la Pastorale des migrants du diocèse de Liège. Rencontre avec sa responsable, Isabelle Cegielka.

Photos Pastorale des migrants de Liège

Quels sont les objectifs de la Pastorale des migrants ?

Isabelle Cegielka. Le premier, c’est ouvrir le diocèse à la thématique des migrations et de l’accueil de celui qui vient d’ailleurs. Le diocèse de Liège est une terre de migration depuis toujours et il y a eu de grands courants : les Polonais, les Italiens, les Turcs…

Nous voulons permettre aux paroisses de prendre conscience que la migration peut être vécue comme une richesse et pas seulement comme quelque chose de très négatif, tel qu’on essaie de le faire passer actuellement dans beaucoup d’endroits.

Le deuxième objectif, c’est de travailler avec les communautés d’origine étrangère qui sont organisées, pour certaines, autour d’un aumônier et qui sont, elles, plutôt catholiques : les Italiens, les Polonais, les Africains, les Philippins… Nous voulons les faire se rencontrer, pour donner une image du multiculturalisme de l’Église, et organiser une ou deux rencontres diocésaines autour d’un événement comme

L’eucharistie, c’est aussi une occasion de partage.

La joie est toujours très perceptible dans les célébrations multiculturelles. une eucharistie suivie d’un repas et d’un accueil. Cette année, ce type d’événement a été organisé à Rocourt lors de la journée mondiale du réfugié et du migrant dans l’Église (troisième dimanche de janvier).

Chaque communauté a pu apporter sa contribution à l’eucharistie par un chant, une lecture, une intention ou un symbole lors de la procession des offrandes.

Le troisième objectif poursuivi par la Pastorale des migrants, c’est l’information autour de la migration et de ce qui se vit au point de vue mondial et au niveau belge actuellement.

Que diriez-vous des difficultés et des réussites de la Pastorale des migrants à Liège ?

La difficulté, c’est, comme partout, de faire se rencontrer des gens qui, à la base, ne vivent pas leur foi de la même manière et n’ont pas le même bagage culturel : un Africain et un Vietnamien ne réagissent pas de la même façon par rapport à leur foi. La difficulté, c’est donc d’arriver, au fil des rencontres, à leur faire partager des choses ensemble – et pas juste un

plat de spaghettis –, à les faire échanger.

Notre réussite, c’est justement la beauté de la rencontre, pouvoir montrer un visage d’Église qui est universel et où chacun apporte sa petite pierre.

En quoi consiste votre action dans le centre fermé pour illégaux à Vottem ?

Nous avons mis sur pied une équipe d’aumônerie qui assure une présence d’Église auprès des chrétiens et de chaque personne enfermée là-bas. Nous sommes trois à faire partie de cette aumônerie : le vicaire épiscopal Baudouin Charpentier, Dominique Servais, d’Évangile et Vie, et moi-même. Dans ce centre, on se retrouve face à des hommes plein de révolte, d’angoisses, de découragement. D’un autre côté, quand on y assiste à une eucharistie, on ne peut qu’admirer leur foi, leurs louanges, leur abandon. Toutes les semaines, j’y entends : «De toute façon, le Seigneur pourvoira.» Je ne suis pas sûre que je pourrais tenir le même discours si j’étais enfermée là...

I Propos recueillis par Manu Van Lier

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