Quoi de neuf septembre 2014

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N°11 Sept.-oct. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

JOURNAL DE l’UNITÉ PASTORALE DE MALMEDY

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Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les maçon s. Psaume 127

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SEMEZ, SEMEZ… NE VOUS PRÉOCCUPEZ PAS DE LA RÉCOLTE (FRÈRE ROGER SCHUTZ) 19943-Liège-N11-09-10-2014.indd 1

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Comment Jean-Marie, tu viens d’encore allumer un incendie ?

Ce numéro du Quoi de neuf est consacré à la transmission de la foi telle qu’elle est vécue dans notre Unité pastorale. Nous étions en pleine élaboration de ce cahier, lorsqu’est tombée la nouvelle du décès de notre ancien vicaire, l’abbé Jean-Marie Franssen. Jean-Marie «s’est envolé» - rappelons-nous son totem de «ramier» qui lui allait si bien ! - vers le Père au jour de la fête des saints Pierre et Paul, patrons de la paroisse de Malmedy. Comme Pierre et Paul, Jean-Marie était brûlé par le feu de l’annonce de la Bonne Nouvelle… Que ce numéro du Quoi de neuf ? lui soit dédié… Oui, brûlé, Jean-Marie l’était… jusqu’à l’impatience ! Une impatience qui l’amenait à voler à tire-d’ailes… Et nous avions quelquefois peine à le suivre… Le feu qui habitait Jean-Marie lui donnait la conscience très vive et même éprouvante de ce qui ne pouvait plus «rester comme avant» dans la manière de transmettre la Bonne Nouvelle. Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Jean-Marie, au-delà de tout ce qui a été dit dans les jours de son décès, n’est-ce pas de nous rendre attentifs aux interpellations légitimes qu’il adressait ?… S’il est bien un mot qu’on retrouve dans la bouche du pape François, lorsqu’il parle de l’annonce de la Bonne Nouvelle, c’est bien celui de sortir : sortir de nos murs, sortir de nos communautés repliées sur elles-mêmes, sortir de nos habitudes catéchétiques et liturgiques, sortir vers les périphéries… Jean-Marie nous a sans cesse provoqués à sortir… jusqu’à parfois en déstabiliser plus d’un parmi nous… moi le premier ! Mais Jean-Marie, dans sa «déraison prophétique», n’avait-il pas raison, ne voyait-il pas déjà par-delà les horizons, lorsqu’il disait que la foi ne pourra se transmettre que dans des petites communautés ferventes réunissant adultes et enfants…?

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Jean-Marie… un témoin !

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… Avoir le courage de sortir des sentiers battus d’une catéchèse «cloisonnée» aux seuls enfants : cela, il le martelait ! Jean-Marie, dans sa «déraison prophétique», n’avait-il pas raison, ne voyait-il pas déjà par-delà les horizons, lorsqu’il disait que la foi ne survivrait que si les communautés, bien avant que d’être enseignées et animées, même brillamment, avaient besoin d’être brûlées par la rencontre personnelle et intime avec Jésus ?… Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin ? (Lc 24, 32) Plus que jamais je suis sûr que Jean-Marie nous a été envoyé pour un message que nos communautés devaient entendre dans les tournants qu’elles sont amenées à prendre aujourd’hui… Je l’entends nous dire : «Sortez ! Volez plus haut ! Volez plus loin !… Ne regardez pas en arrière, si vous voulez que vos communautés - vos catéchèses, vos animations et célébrations - ne se transforment en statues de sel comme la femme de Lot» (cf. Gn 19, 26)… Loin de moi de «canoniser» Jean-Marie ! Petit frère avec ses forces et ses faiblesses, il l’était comme nous tous… Mais ayant vécu six ans au quotidien avec lui, je me sens appelé à garder son feu allumé au milieu de nous… Surprenant et «jouette» - et distrait - comme il pouvait l’être, il se pourrait bien que parfois il y ait comme des odeurs de fumée qui viennent «titiller» nos yeux… nous acculant à regarder les choses autrement !… Comment, Jean-Marie, tu viens d’encore allumer un incendie ?… Où te caches-tu donc… Oh ! Voilà que tu t’es déjà envolé ! Non, je ne veux pas «canoniser» Jean-Marie… Mais j’ai grande confiance qu’il ne pourra rester longtemps en place au ciel sans demander au Bon Dieu de voler vers nous et de nous visiter : N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que quelques-uns, à leur insu, hébergèrent des anges (He 13, 2) I Votre curé Henri Bastin

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Accompagner les personnes en deuil Rencontre avec Marie-Elisabeth et Christiane qui accompagnent depuis sept ans les familles en deuil dans l’Unité pastorale de Malmedy.

S’agit-il d’un service à l’Unité pastorale pour lequel vous vous êtes formé(e)s ? Oui. Dès septembre 2009, M. le doyen nous fait part des changements à venir pour les funérailles et des communications faites lors des réunions des doyens présidées par l’évêque. Il insiste sur le fait que les funérailles et l’accompagnement des familles en deuil doivent être un engagement de la communauté chrétienne. Une expérience est mise en route à Verviers et à Welkenraedt, où des laïcs de l’équipe paroissiale seront appelés à conduire ces célébrations, pour exprimer la compassion et la sympathie de la communauté chrétienne, et pour partager aux familles leur espérance chrétienne de foi en la résurrection. Pour assurer des célébrations bien faites, une formation de personnes appelées à ce service sera indispensable. C’est grâce à notre doyen qu’une formation a pu avoir lieu à Malmedy du 21.09 au 23.11.2011 et qu’en fin de celle-ci, trois équipes ont pu être mandatées, ainsi que plusieurs personnes ressources. Comment les familles en deuil vivent-elles cette célébration «sans prêtre» ? Il est normal que, comme tout changement, celui-ci bouleverse et provoque une réaction d’incompréhension, où l’émotion joue un grand rôle. Surtout parmi la population plus âgée et pratiquante fidèle. Réaction tout à fait normale, puisque pour nous aussi le changement était important. Nous avons essayé de rejoindre au mieux ces personnes et familles en deuil, en les accompagnant, car certaines sont démunies face au décès d’un de leur proche, en les

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Comment avez-vous été appelés à rendre ce service ? Le point de départ a été la constitution d’équipes «deuil» pour assurer les veillées. Il a été fait appel à toutes les personnes de l’Unité pastorale de Malmedy et des villages environnants qui s’en occupaient déjà, en partenariat avec l’équipe des Visiteurs de Malades. Des équipes se sont ainsi constituées en «duo» pour rencontrer les familles endeuillées et assurer les veillées. Ces veillées peuvent également toujours être prises en charge par M. Hubert Schmitz pour la récitation du chapelet, si les familles désirent cette prière.

écoutant, en leur expliquant que le manque de prêtre est de plus en plus criant. En règle générale, les familles vivent très bien cette célébration, parce qu’elle a été préparée avec la famille, et que nous essayons toujours de répondre à leurs souhaits et désirs en les faisant notamment participer aux différents rites et lectures. En ces moments toujours difficiles du départ d’un être cher, les proches vous confient-ils leurs questions existentielles ? Cela arrive, mais pas toujours. Chaque démarche est une nouvelle rencontre avec des personnes et leur souffrance, leur questionnement, leur révolte, leur croyance et parfois leurs difficultés visà-vis de l’Église. Ils doivent pouvoir l’exprimer… Nous devons leur laisser la parole… Devant la mort, nous devenons plus vrais, beaucoup de barrières tombent. Nous nous souvenons de notre première expérience où nous tremblions un peu devant l’inconnu… où nous avions confié notre démarche au Seigneur (comme nous le faisons avant chaque rencontre). Les personnes rencontrées, non-croyantes, faisaient cette démarche pour leur maman… Elles nous ont dit avoir été touchées au fur et à mesure de l’entretien par le fait de notre foi. Qu’il

était perceptible que nous croyions en ce que nous faisions et disions. Comment les familles vivent-elles l’eucharistie célébrée pour l’ensemble des défunts d’un même mois ? Une nouvelle occasion de reprendre contact avec ces familles, est d’aller leur porter l’invitation à la messe des défunts du mois. La liturgie des funérailles est la première étape qui est centrée sur le défunt que l’on remet à Dieu. La deuxième étape, qui est l’eucharistie de mémoire, nous rassemble tous pour rendre grâce. Le mémento des défunts est un moment sensible de communion fraternelle entre le ciel et la terre, il est vécu avec ferveur par toute l’assemblée. Beaucoup de familles répondent à l’invitation. C’est un réel encouragement pour les membres des différentes équipes. I Pour contacter les équipes «deuils», vous pouvez appeler le 0498/37 99 09 (Marie-Elisabeth Bindels) ou le 0479/86 75 65 (Christiane Bierens)

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UNITÉ PASTORALE SAINT-FRANÇOIS AU PIED DES FAGNES - MALMEDY INFORMATIONS Suite à la lettre envoyée par M. le vicaire général Alphonse Borras à M. le curé Fernand Sépulchre l’informant qu’il devient curé émérite, c’est-à-dire que dorénavant il ne sera plus responsable de la paroisse de Ligneuville et que le moment est venu pour cette paroisse d’entrer plus concrètement dans l’Unité pastorale de Malmedy avec l’abbé Henri Bastin comme curé, dès le mois de septembre, les messes du dimanche seront à 9 h dans une tournante entre les églises paroissiales des villages et l’église des Capucins. La messe à la cathédrale sera chaque dimanche à 10 h 30. Les temps forts (réconciliation, mercredi des cendres, triduum pascal, onction des malades...) se vivront à «l’église-centre» (à la cathédrale) et les célébrations des jours de fête (Noël-Pâques-Pentecôte-Assomption) se vivront également à 9 h dans une tournante, mais uniquement entre les églises paroissiales des villages (Bellevaux-Ligneuville et Xhoffraix), et à 10 h 30 à la cathédrale. Quant aux célébrations des fêtes de l’Ascension et de la Toussaint, elles se vivront à 9 h à l’église des Capucins et à 10 h 30 à la cathédrale Le 1er dimanche du mois : à 9 h à Bellevaux. Le 2e dimanche du mois : à 9 h à Ligneuville. Le 3e dimanche du mois à 9 h à Xhoffraix. Le 4e dimanche du mois à 9 h à l’église des Capucins. Le 5e dimanche du mois, pour les mois à 5 dimanches, il n’y aura pas d’eucharistie à 9 h. La messe en allemand aura lieu chaque dimanche à 10 h 30 à l’église des Capucins. Lors de la rentrée des catéchèses, il est fort probable qu’un samedi par mois il n’y aura pas de messe le samedi à la cathédrale. Ceci a été réfléchi longuement avec l’Évêché et les membres du Conseil de Unité pastorale.

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C A LEN D R IER D ES C ÉLÉB R ATIO N S EU C H A R ISTIQ U ES D U MO IS D E SEPTEMB R E

23e dimanche ordinaire Samedi 06 septembre à 18 h à la cathédrale - messe des familles. Dimanche 07 septembre à 10 h à l’église de Bellevaux Célébration à l’occasion du 20e anniversaire de la salle de «Belvâ» à 10 h 30 à la cathédrale à 10 h 30 à l’église des Capucins messe en allemand. à 10 h 45 à l’église de Ligneuville. à 18 h à l’église des Capucins - messe selon le rite ancien. Mardi 09 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. à 15 h 30 à la Résidence des Arcades. Mercredi 10 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. Jeudi 11 septembre à 18 h à la chapelle des malades Vendredi 12 septembre à 18 h à la chapelle de semaine. 24e dimanche ordinaire - Croix glorieuse Samedi 13 septembre à 18 h à la cathédrale - messe des familles. Dimanche 14 septembre à 9 h à l’église de Ligneuville. à 10 h 30 à la cathédrale. à 10 h 30 à l’église des Capucins messe en allemand, à 14 h 30 à la cathédrale - célébration des baptêmes, Mardi 16 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. Mercredi 17 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. à 16 h à la Résidence du Grand Fâ à 18 h à la cathédrale St Paul à Liège - Célébration de la fête de Saint Lambert. Jeudi 18 septembre à 18 h à la chapelle de la Clinique Vendredi 19 septembre à 18 h à la chapelle de semaine. 25e dimanche ordinaire Samedi 20 septembre à 18 h à la cathédrale - messe des familles.

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Dimanche 21 septembre à 9 h à l’église de Xhoffraix. à 10 h 30 à la cathédrale. à 10 h 30 à l’église des Capucins messe en allemand, à 10 h 45 à l’église de Ligneuville. Mardi 23 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. Mercredi 24 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. Jeudi 25 septembre à 18 h à la chapelle des malades Vendredi 26 septembre à 18 h à la chapelle de semaine. 26e dimanche ordinaire Samedi 27 septembre à 16 h à la chapelle du Message à Banneux à l’occasion du pèlerinage de l’Unité pastorale de Malmedy. Dimanche 28 septembre à 9 h à l’église des Capucins. à 10 h 30 à la cathédrale avec mémoire des défunts du mois d’août et distribution de l’hostie d’adoration pour les chapelles. à 10 h 30 à l’église des Capucins messe en allemand. à 10 h 45 à l’église de Ligneuville. Mardi 30 septembre à 8 h à la chapelle de semaine. Mercredi 1er octobre à 8 h à la chapelle de semaine. Jeudi 02 octobre à 18 h à la chapelle de la Clinique. Vendredi 03 octobre à 16 h au home St Vincent à Xhoffraix. à 18 h à la chapelle de semaine. 27edimanche ordinaire Samedi 04 octobre à 18 h à la cathédrale - messe des familles. Dimanche 05 octobre à 9 h à l’église de Bellevaux à 10 h 30 à la cathédrale. à 10 h 30 à l’église des Capucins messe en allemand. à 10 h 45 à l’église de Ligneuville. Mardi 07 octobre à 8 h à la chapelle de semaine. Mercredi 08 octobre à 8 h à la chapelle de semaine.

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Le départ Septembre La remise en route. Le plein d’énergie a été fait. Les journées sont encore très belles, sauf à l’aube ou au crépuscule. Les vacances ont été bonnes enfin en principe. Imagine-t-on ceux dont les vacances n’ont pas été reposantes ou simplement gâchées, voire annulées ? Il me revient toujours en mémoire un article paru il y a bien une trentaine d’années dans le «Dimanche» de l’époque. La teneur en était à peu près ceci : début septembre, un prêtre responsable de plusieurs paroisses en zone semi-rurale doit mettre en place la catéchèse pour l’année en cours dans une section à 8 kms de là. Il a bien contacté une paroissienne pour fixer une rencontre. Elle ne paraissait pas très enthousiaste. Il s’en va donc ce soir -là à la réunion qui a été programmée. Avec des pieds de plomb. Il n’a pas bien dormi, précisément tracassé par cette mise en place qui lui apparait problématique. Le temps gris et mi-pluvieux achève de le rendre morose. A quoi bon toute cette énergie déployée, il va peut-être lui-même devoir faire toute la catéchèse. Arrivé dans le local de réunion, heureuse surprise : il trouve rassemblée autour de la table une dizaine de personnes. La paroissienne a pu convier quatre autres personnes intéressées ainsi que deux couples de parents dont les enfants font leur profession de foi. Le programme est mis sur pied : les personnes vont faire une alternance (pour certains une prestation durant toute l’année n’est pas possible). Une insertion dans les eucharisties dominicales est mise en place. Des réunions toutes les six semaines sont prévues. - «Vous nous aiderez, n’est-ce pas M. le curé ?» Appelez-moi Jacques, tout simplement ! Sur le chemin du retour, le prêtre se surprend à chanter : «Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant « et «Si le Seigneur ne bâtit la maison en vain travaillent les maçons». I Jean-Luc Lepiece

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Accueillir le don de Dieu dans le baptême de votre enfant Si vous souhaitez demander le baptême de votre enfant, vous pouvez contacter le secrétariat paroissial au n° 080/33 00 26

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Si la célébration du baptême des petits enfants suit un rituel bien établi, l’accueil de la demande des parents, la soirée de rencontre et de préparation sont sans doute un peu différents par rapport à un passé assez récent. Premier changement, l’équipe. Il nous a semblé important que le célébrant n’agisse plus seul, mais en collaboration avec au moins un couple qui a un vécu parental significatif. Actuellement Paul et Rosa Dumoulin - Jenchenne assurent ce service. Rosa, de par sa fonction de secrétaire, est à la source pour établir le premier contact et sa connaissance des familles de Malmedy et des villages est un atout certain. Les parents sont vite en confiance. Deuxième changement, le contenu de la rencontre. Après un échange où chacun se présente et fait connaissance, nous relisons l’introduction de la revue «fêtes & Saisons» que chaque famille a reçue. Après chaque paragraphe, on s’arrête et on se questionne. Qu’est-ce que je trouve important ? Qu’est-ce qui me pose question ? C’est une manière interactive et non intrusive d’aborder les exigences de dispositions de cœur et d’esprit pour que la démarche soit prise le plus sérieusement possible. Un lien avec l’Évangile de Marc chap. 10 versets 13 à 16 (la rencontre de Jésus avec les enfants), permet alors un temps d’intériorité sous forme d’une lectio «allégée» et adaptée en fonction de la participation des parents. La prière termine ce moment souvent intense et bousculant pour des familles surprises par la démarche. C’est alors, dans un climat pacifié, que nous pouvons envisager le déroulement proprement dit, de la célébration. Cette célébration est également vécue en équipe et nous apporte beaucoup de joie. L’équipe baptême ne demande qu’à s’étoffer. Si vous êtes intéressés, nous pouvons vous rencontrer. I Hubert Valkeners dp.

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La transmission de la foi au cours de religion À l’occasion de la rentrée scolaire, Quoi de Neuf est allé à la rencontre d’une institutrice primaire, professeur de religion. Bonjour Jocelyne, peux-tu te présenter aux lecteurs de Quoi de Neuf ? Mon nom est Jocelyne Légat, maman de trois enfants et institutrice primaire depuis 1982. Dans ma formation d’institutrice primaire, j’avais pris l’option religion catholique à l’école normale, car elle permettait d’entrer dans l’enseignement libre. Après une année de titulariat à Francorchamps, j’enseigne la religion dans sept écoles de la commune de Malmedy depuis maintenant plus de 30 ans. C’est le doyen Alex Ledur qui m’a mise sur cette voie, quand le prêtre de Xhoffraix a souhaité être déchargé de ses tâches d’enseignant en 1983. Mes débuts n’ont pas été faciles, car j’avais quelques heures dans l’enseignement spécial. Néanmoins positives, car dans cet enseignement, il y avait une grande entraide et solidarité entre enseignants. De fil en aiguille, j’ai eu un temps plein dans cette même commune et j’ai été nommée en 1991.

Au début, l’organisation du cours respectait l’âge des enfants car, nous avions des classes par degrés. Mais malheureusement, il y a plus ou moins 15 ans, suite à une volonté politique d’économie, le comptage s’est fait différemment. Ce qui nous met parfois dans des situations bien difficiles : des enfants de degrés différents regroupés dans la même classe, ainsi que des classes très nombreuses. Tout comme notre société, les enfants ont beaucoup évolué en 30 ans. Nous nous trouvons parfois face à des élèves de 1re année qui n’ont aucune notion de la religion, de l’Église, des sacrements, de Dieu. Notre cours a donc lui aussi forcément évolué. Aujourd’hui, nous essayons davantage de faire réfléchir l’enfant. Nous lui donnons les moyens de découvrir l’amour de Dieu et de son Fils pour chacun d’entre nous. Pour ce faire, nous travaillons avec des méthodes très variées et adaptées à chaque âge. En 1re et 2e année, nous apprenons à connaître Jésus : une personne qui a vécu dans un pays qui existe toujours, il y a plus de 2000 ans et qui est venu nous faire connaître

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Peux-tu décrire ton travail ?

son Père, qui a rencontré les gens de son époque pour les écouter, les guérir, les pardonner. Et surtout par amour, qui a donné sa vie. C’est très chouette de donner ce cours aux enfants de cet âge-là, car ils sont très réceptifs et en attente. Par des saynètes, des chants, des mimes, des bricolages,… il n’est pas trop difficile de les motiver. La 2e année est peut-être la plus «riche» car les enfants recoupent le cours de religion avec la catéchèse de la 1re communion. L’eucharistie, les chants, les rencontres sont très bien vécues grâce à cette complémentarité. C’est donc pour moi l’âge idéal pour les préparer à l’eucharistie.

En 3e et 4e, riches de ce que l’on a découvert sur le Fils de Dieu, on peut approfondir les Ecritures et se tourner vers les autres. L’accent est mis sur l’amour de Dieu et celui du prochain, grâce aux paraboles, aux grands commandements, aux sacrements, etc. En 4e on aborde de façon structurée l’Ancien Testament, d’Abraham à David en passant par Moïse et l’histoire du peuple de Dieu. Le lien avec les fêtes chrétiennes et Jésus est toujours mis en évidence. Dans le degré supérieur, il devient plus difficile d’accrocher l’attention des élèves. Nous sommes continuellement en recherche afin de répondre au mieux à leurs attentes (suite en page 7)

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UNITÉ PASTORALE SAINT-FRANÇOIS AU PIED DES FAGNES - MALMEDY (Suite de la page 6) Les élèves ont parfois envie de parler d’autre chose… Car à notre époque, à cet âge-là, on peut dire que l’adolescence commence. Alors on aborde souvent les grands thèmes suivants : la justice, les questions existentielles sur le sens de la vie, la souffrance, la mort, la création du monde,… Nous partons aussi à la rencontre de ceux qui pensent autrement : les grandes religions,… Nos outils ont beaucoup évolué, entre autre grâce à Internet. Il nous arrive de partir d’une œuvre d’art (comme celles d’Arcabas) ou d’une icône pour en dégager le message évangélique. De temps en temps, nous utilisons une pédagogie allemande appelée RPP qui consiste à utiliser des objets divers pour construire une représentation d’un récit évangélique, tels que la passion, la pentecôte, l’appel des disciples,… Ce cheminement permet aux enfants de faire le lien avec l’Évangile abordé et leur propre vécu, leurs expériences heureuses ou de souffrance. Dans notre cours, chacun a le droit de s’exprimer, de s’interroger, de donner son avis, de ne pas être d’accord avec ce qui est dit mais a aussi le devoir d’écouter l’autre et de le respecter. C’est seulement à cette condition qu’un débat peut se construire. Nous visons aussi la compétence de l’agir chrétien, par exemple en permettant aux enfants de travailler en groupe, de participer à l’action Damien, aux îles de paix, Entraide et Fraternité, afin de les sensibiliser aux souffrances de la pauvreté dans le monde. Nous recevons pour cela le support de ces diverses organisations qui viennent témoigner dans nos classes et amènent des outils très chouettes. Les enfants sont motivés par ces activités dont on parle à la télé et à l’extérieur de l’école. Personnellement, dans ma carrière, j’ai toujours rencontré beaucoup d’entraide entre professeurs de religion catholique. Plus d’une fois par mois, le mercredi après-midi, nous nous concertons avec d’autres enseignants donnant le même cours dans d’autres villages et communes. C’est un partage très riche dont bénéficient les enfants.

Est-ce que la transmission de la foi est ta motivation ? Notre rôle premier n’est pas de transmettre la foi, mais de donner un cours, une culture religieuse qui correspond à nos racines et à nos valeurs judéo-chrétiennes. Nous travaillons au sein d’une école et dans nos compétences, nous rejoignons celles

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des titulaires : savoir écouter, savoir se respecter, travailler ensemble, apprendre… Nous sommes évidemment sensibles à la transmission de la foi. Mais qu’il est bien difficile de «juger» ou «d’évaluer» si nous atteignons notre but. Notre inspecteur nous dit toujours que notre rôle est de semer, mais que nous ne devons pas nous préoccuper de la récolte, que ce n’est pas notre rôle. Nous devons semer et préparer la terre, mais la croissance et la moisson ne nous appartiennent pas. Ce cours n’est pas facile à donner, car il laisse une grande part à la parole et au partage ce qui amène évidemment du bruit, et une discipline parfois difficile à gérer. L’an passé, j’avais 230 élèves dans sept écoles différentes. Il faut donc sans cesse voyager d’école en école. Nous ne connaissons par toujours ce qui s’est vécu juste avant notre cours (disputes entre élèves, pleurs,…) Nous devons donc parfois commencer le cours par une activité apaisante. Nous avons pour cela plusieurs techniques. Et lorsque le climat de confiance, de paix est établi, nous pouvons alors continuer par une prière ou un partage et donner notre cours. Quand nous disposons comme actuellement de deux heures de religion consécutives (par semaine), c’est idéal car nous avons le temps d’entreprendre des activités plus conséquentes. Les projets actuels qui visent à remplacer une heure de religion sur deux par une heure de civisme ou de philosophie nous inquiètent. On verra ce que l’avenir nous réservera…! Je voudrais ajouter que les grands-parents jouent un rôle très important de nos jours pour la transmission de la foi. Ce sont souvent eux qui prient avec leurs petits-enfants ou qui les emmènent à l’église, qui les bénissent,… C’est parfois gratifiant de voir à quel point le cours de religion rebondit dans la vie de la famille. Des parents nous disent qu’ils prient à nouveau avec leurs enfants, ou qu’ils redécouvrent des récits évangéliques, qu’ils ont fait un coin-prière dans leur maison,… Si ce métier (comme tous les métiers d’ailleurs) est parfois difficile, il reste humainement riche sur le plan relationnel, car il nous permet d’être en contact avec des enfants du primaire qui sont attachants et parfois en attente. Certains savent être très reconnaissants. Je ne regrette à aucun moment le choix que j’ai fait.

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PÈLER INAGE D E L’U N ITÉ PAS TORAL E À B A N N E UX

Le pèlerinage de l’Unité pastorale à Banneux aura lieu le samedi 27 septembre et non le 19 et 20 septembre comme annoncé précédemment. Nous démarrerons à 9 h au Foyer de Charité à Nivezé pour arriver à 15 h au Sanctuaire de Banneux. Il y aura aussi la possibillité de nous rejoindre à la mi-parcours et également en s’incrivant au covoiturage qui sera organisé à 14 h devant la cathédrale. À 16 h, nous nous rassemblerons pour vivre la célébration eucharistique à la chapelle du Message. Pour cette raison, il n’y aura pas de célébration à 18 h à la cathédrale. Vous trouverez les talons d’inscription avec tous les renseignements utiles au fond des églises.

I Propos de Jocelyne Legat recueillis par Bernard Houbiers

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DIOCÈSE DE LIÈGE

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Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

Sur les pas de Bernadette

AE Nève / diocèse de Liège

Les Liégeois étaient particulièrement nombreux à se retrouver dans la cité mariale : «Près de huit cents», précise l’évêque de Liège, Monseigneur Delville, qui les accompagnait. Il est vrai qu’en ce mois d’août, ils fêtaient un événement peu commun : le 125e anniversaire de leur pèlerinage. Alors que certains pourraient croire la démarche passée de mode, elle reste au contraire bien attractive, notamment auprès des jeunes. «Ici, ils découvrent ce qu’est le service auprès des malades. Pousser les voiturettes, ce n’est pas très compliqué, c’est à leur mesure, et cela permet la naissance d’une relation extraordinaire. Ils peuvent donner et recevoir, et ils se sentent directement utiles. C’est important pour eux», ajoute Monseigneur Delville. Que ce soit dans les sanctuaires ou dans la ville, ils sont partout, ces accompagnants, jeunes et moins jeunes, brancardiers, hospitaliers, à veiller au bien-être des personnes malades ou handicapées, à les écouter, à aller au-delà de leurs attentes en leur offrant bien plus qu’une paire de bras vigoureux. «Lourdes ne se raconte pas, cela se vit»,

AE Nève / diocèse de Liège

Cet été, comme chaque année, le pèlerinage du diocèse de Liège a pris la route du Sud de la France, et plus précisément de Lourdes.

confie Françoise, une jeune femme paraplégique. «Ce sont des vacances de l’âme. Je m’y fais des amis et j’y retrouve la paix.»

Le malade a la priorité Ce qui touche le plus Monseigneur Delville, «c’est la place centrale occupée par le malade. En Belgique, il est souvent caché, dans sa chambre, à l’hôpital. Si vous le croisez sur la route, vous détournez le regard parce que vous êtes gêné. Ici, qu’il

soit dans son lit ou dans sa voiturette, il participe à la vie de la ville. Il y a même des pistes cyclables pour les voiturettes et elles ont priorité sur le reste du trafic. C’est très symbolique». Aux terrasses des cafés, sous un soleil timide, les voiturettes sont partout. Personne ne semble s’en étonner. Les serveurs poussent les chaises, font de la place, posent des pailles à côté des consommations pour aider ceux qui ont des difficultés à boire seuls et qui se feront aider. Ils ont l’habitude. «Ici, le malade se sent reconnu. Il peut s’amuser lui aussi. Et quand il rentrera à son domicile, ce sera avec, au fond de lui, quelque chose de nouveau, de tonique.» Une belle aventure humaine pour ces pèlerins liégeois, qu’ils partagent avec leur évêque, et une aventure spirituelle également, surtout pour les plus jeunes. Si, au départ, la plupart ne vient pas à Lourdes dans une démarche de foi, ils la découvrent bien souvent aux côtés des malades qu’ils accompagnent. Serait-il là le vrai miracle de Lourdes, cette redécouverte de l’actualité du message de Marie et de l’Évangile qui prend ici tout son sens aux côtés «des petits, des estropiés et des malades». I Corinne Owen

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