Réjouis toi septembre 2014

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N°11 Septembre 2 0 1 4

RÉJOUIS-TOI !

SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

Tournai, Antoing, Leuze-en-Hainaut, Péruwelz

NO :

À l’automne 1965, le concile Vatican II adopte une déclaration sur la liberté religieuse. Un acte cou rt et audacieux, de portée his torique.

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Région pastorale

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LE CAHIER PAROISSIAL DE LA RÉGION PASTORALE DE TOURNAI

OCTOBRE - 3 E COLLOQUE DE LA RÉGION PASTORALE

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UN MOMENT DE CONVIALITÉ POUR LES CATÉCHISTES

M. Decarpentrie

SAINT ELEUTHÈRE EST GENS DE BLANDAIN PORTÉ PAR LES

Procession de Tournai

web

BONNE RENTRÉE À TOUS LES ENFANTS ET LES JEUNES !

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Région pastorale Tournai

L’après-synode dans la région ?

Faire en sorte que les décisions du synode soient reçues et mises progressivement en pratique demande du temps, du discernement et de la sérénité. Les différents chapitres contenant les décrets ont tous de l’importance.

Dans notre région pasLe doyen Decarpentrie. torale, les unités pastorales actuelles s’engageront sur ce chemin de l’»aggiornamento», pour utiliser un mot attribué à saint Jean XXIII, lors du Concile Vatican II. La première unité pastorale qui sera refondée en «paroisse nouvelle» sera celle de Leuze, qui a achevé le travail de création de l’unité pastorale avant les mois de juillet et août. Cette paroisse nouvelle sera créée le dimanche 5 octobre 2014. Monseigneur l’évêque présidera l’eucharistie durant laquelle il enverra l’équipe d’animation pastorale ; celle-ci sera présidée par M. le doyen Luc Depuydt qui sera le curé de cette paroisse nouvelle.

L’unité pastorale de Tournai-Est commencera le chemin de «refondation» en ce mois de septembre 2014 pour devenir paroisse nouvelle au cours de l’année 2015.

Celles d’Antoing-Brunehaut, de Péruwelz, de Tournai-Centre, de Tournai-Ouest et du Val de l’Escaut entreront en refondation en juin 2015 pour devenir des paroisses nouvelles durant l’année 2016.

Que chacun marche avec joie sur ces chemins de refondations ! L’appel du Seigneur à faire Église passe aussi par une parole qui vient du synode.

Le Seigneur ne cessera de nous conduire par des sentiers nouveaux qui ne correspondent peut-être plus à nos vieilles pastorales ni à nos vieilles institutions villageoises ou de quartier d’une ville. À chaque baptisé de vivre la mission reçue le jour où «nous avons été plongés dans la mort et la résurrection du Christ» (saint Paul) ! Être Prêtre : offrir à Dieu l’action de grâce du Christ ! Être Prophète : avoir l’audace d’annoncer la nouveauté de l’Évangile ! Être Roi : vivre dans l’Esprit de discernement et de Sagesse qui animait Moïse, Salomon… et Jésus-Christ !

Que le dynamisme et la joie de l’Esprit qui fait de nous des filles et des fils de Dieu soient notre force pour avancer sans fléchir et construire le Royaume en ce siècle.

I M.D.

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Tournai le 14 septembre 2014, fête de la Très Sainte Croix Depuis neuf siècles, un étonnant cortège parcourt les rues de Tournai, une des plus ancienne cités d’Occident

Procession de Tournai

DANS NOTRE RÉGION

Notre-Dame de la consolation.

On y voit des châsses et des statues, trésors d’art religieux, portées par de nombreux fidèles.

Cette procession fut instituée en 1092 pour remercier Notre-Dame d’avoir délivré la ville de la peste.

ACTIVITES 2014 La Grande procession de Tournai aura lieu le dimanche 14 septembre 2014.

Trois temps rythment le week-end : La Veillée de prière : le vendredi 12 septembre à 19 h, à l’Église Saint- Jean-Baptiste de Tournai.

L’Office pontifical : le samedi 13 septembre à 18 h, dans la cathédrale Notre-Dame de Tournai.

Vers 19 h 15, à l’issue de l’office, M. le bourgmestre de la ville de Tournai remettra les clés de la ville à Monseigneur Guy Harpigny, évêque de Tournai.

La Grande procession de Tournai : le dimanche 14 septembre. Vierge mise à l’honneur :Notre-Dame de Consolation.

Sortie de la Grande procession à 10 h.

En cas de pluie, un office sera célébré dans la cathédrale à 10 h.

NOTRE DAME DE LA CONSOLATION L’invocation à Notre-Dame de la Consolation serait liée à une image miraculeuse de la vierge donnée par sa mère sainte Elisabeth de Hongrie à Sophie, épouse en seconde noces du duc de Brabant Henri II au XIIIe siècle. Avant d’aller rejoindre son mari en campagne, en «consolation» de son départ, la duchesse l’aurait offerte à un hôpital de recluses voisin de Vilvorde.

La statue fut transférée en 1578 aux carmélites de Vilvorde et mise à l’abri lors des troubles des XVIe et XVIIe siècle. Elle échappa au vandalisme révolutionnaire et fut rendue à la dévotion publique chez les carmélites en 1802.

Une confrérie de dévotion à Notre-Dame de la Consolation fut érigée dans une chapelle de l’église Saint-Jean-Baptiste de Tournai en 1640 : la vierge y était invoquée contre la peste et les épidémies.

La statue tournaisienne, de style rocaille, en bois doré et polychromé, peut être datée du troisième quart du XVIIIe siècle, peu avant la reconstruction de l’église en 1780. Figurée à la manière d’une «belle dame», la vierge est remarquable par l’élégance et la préciosité de son attitude. Sa facture et son style l’ont fait rapprocher de certaines œuvres du sculpteur tournaisien contemporain Nicolas Lecreux.

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DANS NOTRE RÉGION

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Colloque régional 2014

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C. CANNUYER

Benoît Bourgine.

Christian Cannuyer.

Christophe Gelin

Benoît Bourgine Professeur de théologie à l’Université catholique de Louvain, où il enseigne depuis 11 ans. Ses recherches portent sur le dialogue de la raison théologique avec la démarche scientifique, l’ordre démocratique et la sphère des convictions.

L’exposé portera sur les ENJEUX ACTUELS AUTOUR DE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE Vatican II et la liberté religieuse : sources chrétiennes et signes des temps ; Dignitatis humanae et sa réception : un bilan mitigé ; l’État moderne et la liberté religieuse : pluralisme et laïcité ; un contexte mondial nouveau.

Christian Cannuyer, né à Ath en 1957 Licencié en histoire, en philologie orientale et en philologie biblique de l’université catholique de Louvain, il est docteur en égyptologie des universités hébraïques de Jérusalem et Charles-De-Gaulle Lille-3.

Il enseigne depuis 1991 à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Lille l’histoire de l’Église, les religions du Proche-Orient ancien, l’histoire des Églises orientales, la langue copte.… «De l’Édit de Milan (313) à Vatican II, le chemin tortueux de la liberté religieuse dans l’Occident les sociétés occidentales de tradition chrétienne» - Je me concentrerai en effet sur l’histoire du christianisme occidental et des sociétés occidentales, sans m’interdire quelques échappées vers d’autres cultures, notamment le monde musulman.

Francis Delpérée «La liberté religieuse ou les dix commandements de la Constitution».

Le succès de la liberté religieuse, sous ses différentes facettes, explique la difficulté des textes constitutionnels à la saisir dans des formes adéquates et à la transcrire dans des formulations concises. Cette approche prudente ne saurait occulter l’importance d’une telle liberté dans la société contemporaine. Elle ne saurait non plus faire perdre de vue l’incidence qu’elle peut avoir dans l’aménagement des structures politiques, administratives et sociales d’un pays. Selon la formule de Matthieu l’évangéliste, il convient de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Ni César ni Dieu ne sauraient pour autant s’ignorer. C’est sans doute le dernier, mais pas le moins important des commandements.

Benoît Bourgine

Présentation des intervenants… Les titres des interventions…

Le colloque, auquel vous êtes invités, se tiendra à l’ institut de la Ste-Union à Kain le samedi 4 octobre 2014.

Françis Delpérée.

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DANS NOTRE RÉGION

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Raconte-nous l’Église au Québec !

Cher Christophe, ce sont tes vacances, mais comme dans les premières communautés, accepterais-tu de partager aux chrétiens d’ici quelques petites choses de la vie des chrétiens de là-bas et de ta vie de pasteur ?

Voici quelques questions… Quel est ton point d’ancrage géographique, historique, diocésain ?

«L’Église accueillant ma présence comme prêtre ’fidei donum’ est celle de Joliette, située à l’est de Montréal. En grande majorité composée des Québécois, mais aussi des Amérindiens, des Sud-Américains et des Africains. La fête des nations à Mascouche, une des paroisses du diocèse, rassemble chaque année 70 communautés des différentes nationalités.

L’église cathédrale de Saint-Charles-Borromée avec quatre autres églises des municipalités de Joliette, de Saint-Charles-Borromée et de Notre-Dame-des-Prairies forment aujourd’hui une des 22 paroisses du diocèse.

Le bâtiment de l’évêché longtemps à vendre, faute d’acheteurs, subit actuellement les transformations nécessaires pour survivre.

Dans les paroisses, le mouvement de cession des églises et presbytères aux municipalités ou aux entrepreneurs privés est bien amorcé.

Nous sommes en pleine réalisation du projet diocésain ’Avance au large’. Il se concentre sur la nécessité de mettre au service de la mission toutes nos ressources. Son carnet d’appropriation a vu le jour en 2004, l’année centenaire du diocèse».

Quelle est ta mission de pasteur dans la paroisse où tu es curé ?

«Ma mission dans la nouvelle paroisse de Saint-Martin-de-La-Bayonne est celle du prêtre modérateur qui coordonne la mise en place des services pour les chrétiens des cinq villages Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Cléophas, Saint-Félix-de-Valois, Sainte-Élisabeth et Saint-Norbert, les anciennes paroisses.

Dans cette mission je suis aidé par l’équipe pastorale composée d’une animatrice, d’un diacre, de deux collaborateurs : une religieuse et un prêtre et de la fabrique d’église. La mise en place des services est orientée selon trois axes : de la pastorale, de la liturgie et de la gestion matérielle. L’axe de la pastorale rend le service d’accueil des demandes et organise la vie des communautés autour de l’eucharistie. L’axe de la liturgie aide à préparer nos célébrations pour qu’elles nourrissent et ravivent nos communautés. L’axe de la

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M. Decarpentrie

L’abbé Christophe Nowak, prêtre de notre diocèse actuellement au Québec, est revenu en vacances. Je le remercie d’avoir fraternellement répondu à ma demande. Il est important pour l’Église d’ici de s’intéresser à ce qui se vit là-bas. C’est ce à quoi nous invitent les Actes des Apôtres !

L’abbé Christophe Nowak le 25 juillet 2014 gestion matérielle assure la logistique et les moyens pour les besoins des communautés».

Comment les communautés vivent-elles l’Évangile ?

«L’Évangile se vit difficilement, comme dans la parabole du semeur. Face aux difficultés de l’Église d’aujourd’hui, nombreux se révèlent ‘l’homme d’un moment’. Moins nombreux sont ceux qui portent l’Église, ceux qui portent du fruit. La terre où tombent les grains est souvent imbibée des certitudes et des évidences qui rendent le travail du semeur inutile - on sait mieux soi-même ce qu’il faut faire et comment le faire. Alors, ceux qui portent le fruit sont très précieux pour révéler le travail du semeur, quand beaucoup de grains se perdent dans la terre des certitudes et des évidences».

Es-tu heureux d’être prêtre ?

«Puisque la vie dans l’Église se met très bien en parallèle avec la vie en famille je mettrai en parallèle le prêtre et le père. Alors, je suis heureux de voir grandir dans la foi ceux que j’ai baptisés, ceux dont j’ai célébré le mariage, ceux avec qui je célèbre l’eucharistie,

le pardon et l’onction des malades. Je suis inquiet quand les habitués de nos célébrations ne laissent pas de place pour les nouveaux venus. Je suis fâché quand les égoïsmes surgissent et s’accaparent les services pour en faire le siège du pouvoir, en empêchant le déploiement missionnaire. Oui, je suis heureux car il y a toujours dans l’Église celles et ceux qui veulent avancer sur le chemin de la foi. Ils sont peu nombreux, car ce chemin est comparable à celui de Compostelle, la solidarité, la compassion, le partage et le pardon sont de mise. Sur ce chemin chacun prend conscience de la fragilité de sa foi et marche humblement. Ceux qui sont fiers de leur foi et des bonnes œuvres accomplies ont mis leurs panneaux publicitaires au bord des autoroutes et attendent la suite tranquillement dans le confort de leurs maisons. Je suis heureux, car je marche avec celles et ceux qui quittent le confort, la tranquillité, pour prendre conscience que leur fragilité donne la force à leur foi et qu’au contraire la force, le pouvoir fragilisent leur foi».

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DANS NOTRE RÉGION

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Récollections, réunions administratives ou préparatoires de toutes sortes, mais aussi moments de convivialité et service des autres font la vie des chrétiens des unités pastorales.

Insérés dans le monde, ressourcés par la parole de Dieu, chacune et chacun construisent un monde ouvert à la nouveauté et fraternel, ils œuvrent pour le bien de leurs contemporains : enfants, jeunes et adultes.

Ils vivent dans la joie de l’Esprit saint et témoignent du Royaume.

I M.D.

Rencontre des catéchistes de l’UP

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M. Decarpentrie

Récollection équipe Madeleine Delbrel juin 2014

M. Decarpentrie

Remise de la médaille de st-Eleuthère à l’école St-Eloi.

Remise de la médaille St-Eleuthère à Me Danhier - ASBL Kain.

M. Rivière

Michel Rivière

Le Conseil pastoral régional - préparation du colloque 2014

M. Decarpentrie

M. Decarpentrie

Rencontres diverses…

Rencontre des catéchistes de l’UP en juin 2014

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HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS

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UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE

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Une équipe locale de catéchèse dans l’UP Tournai-Centre

Unité pastorale Tournai-Centre

Cette équipe est déjà la mise en œuvre du décret 9 du synode diocésain. «Elle stimulera la qualité des aspects de la mission de l’Église dont elle s’occupe : l’initiatin chrétienne et la catéchèse».

Pierre Kalambayi, animateur en pastorale en charge de l’E.L.C. La catéchèse est un lieu important d’évangélisation. De nombreuses personnes y accomplissent une mission d’accompagnement essentielle pour la vie de notre Église locale, je les en remercie particulièrement et vivement.

Nous le percevons, la catéchèse est bien plus vaste que le seul temps des moments préparatoires à la communion, à la profession de foi et à la confirmation. Même si beaucoup ont gardé une vision de la catéchèse qui correspond à leur jeunesse d’il y a 30, 40 voire 65 ans, il faut reconnaître que les situations d’aujourd’hui ont bien changé.

La catéchèse ne concerne plus uniquement les enfants de 12 ans, mais chacune et chacun de nous. Comme nous le redit une lettre des évêques de Belgique, datant de quelques années déjà, la foi chrétienne est en cheminement perpétuel pour tout chrétien. La catéchèse s’adresse à chacune et chacun des baptisés qui, en conscience, sont appelés à se former sans cesse pour avancer sur le chemin de la vie chrétienne.

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La catéchèse concerne donc tous les adultes qui, par le baptême, sont envoyés pour inviter tout humain à découvrir ou redécouvrir le Christ.

Dans l’unité pastorale, Pierre Kalambayi a été envoyé par notre évêque avec la mission d’être animateur pastoral au service de la catéchèse et en vue de réfléchir et travailler à la mise en place d’une Équipe Locale de Catéchèse (ELC). Après avoir conduit un travail de discernement, Pierre et l’équipe dont il s’était entouré m’ont proposé une liste de candidats possibles pour faire partie de l’ELC. J’ai rencontré les personnes qui ont accepté d’entrer dans la mission de cette équipe voulue par notre évêque. Lors de la journée du ressourcement en unité pastorale, en novembre, j’enverrai en mission cette ELC lors de l’eucharistie.

Quelle est sa mission ?

- À partir du document «Devenir adulte dans la foi», déterminer les objectifs d’une pastorale catéchétique locale.

- Veiller à une présentation cohérente et perti-

nente du contenu de la foi.

- La proposition catéchétique devrait inclure des rencontres pour la communauté tout entière et pour ceux et celles qui vont franchir des étapes (baptême, première communion, profession de foi, confirmation, mariage,…).

- Veiller à la formation, au ressourcement des personnes engagées en catéchèse.

- Veiller à des contacts réguliers avec des relais locaux qui portent la responsabilité de l’annonce de la foi.

L’animateur en pastorale mandaté pour la pastorale catéchétique d’une UPN. sera le responsable de l’Équipe locale de catéchèse.

Il fixera le rythme et le contenu des rencontres de cette équipe en concertation avec l’EAP et le responsable local de la liturgie. Dans notre unité pastorale, Pierre Kalambayi a été nommé par notre évêque pour assurer cette fonction.

Que nous le portions dans notre prière ainsi que cette nouvelle équipe qui sera envoyée pour trois ans.

I M.D.

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UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE

M. Decarpentrie

Les assemblées dominicales dans l’UP

«Fortifiés par cette eucharistie, Seigneur, fais-nous vivre dans ton Église comme les premiers chrétiens ; assidus à la fraction du pain, attentifs à l’enseignement des Apôtres, nous serons un seul cœur, une seule âme, solidement enracinés dans ton Equipe d’animation pastorale lors de l’envoi amour.» (Prière après en 2013 la communion, de la fête des Apôtres Pierre et Paul). Voilà qui caractérise l’Église, dans son être et sa mission.

L’assemblée dominicale est le centre de la vie de l’Église. Les chrétiens qui «pratiquent» l’eucharistie sont aussi ceux qui, souvent, participent à la vie et à la mission de l’Église. Dans leur quartier, village, ville, dans leur milieu social ou professionnel, ils sont - de fait - l’Église.

Ils sont «son activité», depuis les tâches les plus matérielles jusqu’aux plus spirituelles, du ménage à la catéchèse, à l’initiation à la foi, à l’animation liturgique, à la présence à ceux qui en ont particulièrement besoin. Les chrétiens «pratiquants» sont des actifs de l’Église.

Pourtant l’Assemblée dominicale ne semble pas être un lieu de rassemblement de nos contemporains. Ils n’y perçoivent pas la manifestation, en notre monde, du Christ ressuscité ni de son œuvre. C’est une question majeure posée à l’Église.

Ce qui satisfait les pratiquants ne permet pas à la majorité des chrétiens de sentir à quel point leur foi réclame cette célébration. L’expérience des rencontres avec les jeunes, les catéchumènes et les néophytes peut éclairer la situation. Pourquoi se retrouvent-ils bien dans les célébrations qui leur sont propres ? Sans doute parce qu’elles font une large place à ce qui en tient très peu dans les «messes du dimanche» : le temps donné à la rencontre entre les personnes, la parole librement exprimée, l’échange, l’écoute, l’évocation de ce que l’on vit.

Dans l’unité pastorale de Tournai-Centre, en vue de mieux faire assemblée, l’EAP, tenant compte du nombre de prêtres, a opté pour établir un horaire alterné des assemblées dominicales, dès le mois d’octobre. Toutefois, quatre assemblées resteront fixes. Ce choix est établi pour deux ans et sera revisité lors de l’année de «refondation». Le nouvel horaire paraîtra dans l’édition d’octobre.

I EAP

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VEILLÉE DE PRIÈRE PRÉPARATOIRE À LA PROCESSION Le vendredi 12 septembre à 19 h, nous sommes invités à nous rassembler en l’église St-Jean-Baptiste et à prier Notre-Dame. Nous nous préparerons spirituellement à la procession de Tournai.

J’invite les choristes des différents lieux de cultes à former une chorale d’unité autour de Philippe De Smedt. Cette chorale sera au service de la prière avant tout. Elle élèvera l’âme des fidèles présents tout comme les artistes et les musiciens qui seront présents.

Le corps participe aussi à la prière. Merci à Xavier et à ses danseurs qui se joindront à nous pour prier Marie.

LES CÉLÉBRATIONS DES PREMIÈRES COMMUNIONS EN 2015 DANS L’UP DE TOURNAI-CENTRE Allain, le 5 avril à 18 h ; Chercq, le 24 mai à 9 h ; Froyennes, le 26 avril à 10 h ; Notre-Dame-de-la-Tombe à Kain, le 2 mai à 18 h ; Mont-St-Aubert, le 17 mai à 10 h ; Rumillies, le 24 mai à 9 h ; Sacré-Cœur à Tournai, le 10 mai à 11 h ; St-Brice, le 25 avril à 17 h ; St-Jean-Baptiste, le 3 mai à 10 h ; St-Paul, les 3 et 17 mai à 11 h ; St-Piat, le 11 avril à 18 h ; St-Quentin, le 10 mai à 11 h 15.

DATES DES RENCONTRES AVEC ENFANTS ET PARENTS DE 1RE COMMUNION À ST PAUL : 30 novembre 2014 à 9 h : matinée catéchétique à St Paul. Célébration 11 h à St Paul ; 21 décembre 2014 à 9 h : rencontre enfants et parents à St Paul. Célébration 11 h à St Paul ; 18 janvier 2015 à 9 h : rencontre enfants et parents à St Paul. Célébration 11 h à St Paul ; 1er mars 2015 à 9 h : rencontre enfants et parents à St Paul. Célébration 11 h à St Paul ; 15 mars 2015 à 9 h : matinée catéchétique à St Paul. Célébration 11 h à St Paul.

LES CÉLÉBRATIONS DE LA PROFESSION DE FOI EN 2015 DANS L’UP DE TOURNAI-CENTRE Notre-Dame auxiliatrice, le 19 avril ; Sacré-Cœur, le 26 avril à 11 h ; St-Paul, le 19 avril à 11 h et St-Quentin, le 19 avril à 10 h.

ASSEMBLÉE DES SERVICES ENTRAIDES DE L’U-P DE TOURNAI-CENTRE Les membres des différentes équipes d’entraide de l’unité pastorale sont invités à faire assemblée le jeudi 4 septembre à 16 h, dans les locaux du centre pastoral de St-Paul, avenue du saule 14.

Comme le dit avec justesse Christian Heymans, actuel coordinateur de l’ensemble des équipes : «L’association vit, évolue et se transforme comme les structures des familles de démunis qui sont et doivent rester au centre de nos activités.

Il est essentiel que nous puissions chacun faire partager nos expériences dans l’accompagnement, pas seulement alimentaire, des personnes en difficulté…»

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UP TOURNAI-CENTRE ET UP ANTOING

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60 ans de fidélité ! Félicitation cher André !

M. Decarpentrie

Toujours fidèle à annoncer l’Évangile du Christ dans nos unités pastorales d’Antoing et de Tournai -centre, que le Seigneur illumine ton visage !

L’Abbé André Duquesne - 60 ans d’ordination le 25 juillet 2014

Le jour de la fête de saint Jacques le Majeur, le 25 juillet 1954, l’abbé André Duquesne fut ordonné prêtre à la cathédrale de Tournai.

Dans son cœur, un jour, un appel s’est fait entendre, avec clairvoyance ou non, un appel à s’engager dans la vie de prêtre.

Les engagements se tiennent et se soutiennent. Les fidélités se tiennent et se soutiennent.

Il ne faut pas se taire ni garder le silence. Toutes ces années que tu as vécues, André, sont là pour nous révéler : C’est vrai !

Le Seigneur fait en nous des merveilles dès lors qu’à la suite d’un OUI d’un jour, nous vivons tout ce qu’il nous dit. Qu’éclatent, tel un feu d’artifice, des millions d’étincelles et d’étoiles pour illuminer de joie notre monde, et notre Église par commencer ! «Celui qui mange ma chair et boit mon sang n’aura plus jamais soif !» Celui qui s’abandonne en moi, en acceptant de lâcher prise, connaîtra la vie, connaîtra le bonheur infini. À travers les missions que tu as reçues de l’Évêque, ton ministère a pris tout son sens et l’Esprit te conduit toujours dans la présence du Christ qui a fait de toi son apôtre dans l’enseignement.

En ce 25 juillet 2014, alors que nous célébrons saint Jacques, que ton pèlerinage te conduise à connaître l’Étoile rayonnante que tu annonces encore et encore….

Merci M. l’abbé Duquesne !

I M.D.

Chorale et assemblée Si la chorale entraîne l’assemblée à chanter, elle l’aide à devenir le peuple qui rend grâce, la voix du corps du Christ.

Entraîner suppose de programmer les chants sur une longue durée pour que l’assemblée puisse les apprendre. L’overdose de chants nouveaux fait qu’au lieu de chanter «par le cœur», l’assemblée est condamnée à ne jamais dépasser le stade du déchiffrage.

Plus qu’un soliste, la chorale entraîne à chanter car elle donne une bonne image du chant collectif. L’assemblée qui entend un groupe devine qu’elle peut se joindre à lui. Il est donc impératif que la chorale fasse entendre la polyphonie seulement lorsqu’elle est sûre que l’assemblée connaît bien la mélodie principale ! En effet, si une polyphonie vous arrive à l’oreille, votre réflexe n’est pas de chanter mais d’écouter. Un bel unisson lors du chant d’entrée suggère que Seigneur veut rassembler ; un bel unisson lors de la profession de foi dit les liens des baptisés ; un bel unisson dans les acclamations eucharistiques exprime que nous chantons «d’une même voix».

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Entraîner l’assemblée, c’est dialoguer avec elle. Quand tout le monde fait tout, on s’épuise. Si la chorale dialogue avec les fidèles, elle se tait quand ces derniers assurent leur partie. Le dialogue entre la nef et la chorale montre que l’Église est un lieu où l’on vit d’entendre les autres proclamer leur foi ; et le dialogue met en relief les actions et les personnes. Enfin, quand la nef entend la chorale seule (pendant le chant des couplets), elle reçoit d’elle le bon modèle de style et de tempo qu’elle avait peut-être perdu quand elle se laissait gagner par la lourdeur et la lenteur.

Pour réaliser des dialogues intéressants, il convient que le responsable recherche des mises en œuvre qui ne soient pas systématiquement toujours les mêmes de manière à structurer le temps de manière active et volontaire. Un tel art de la mise en œuvre fait de la nouveauté à l’intérieur d’un programme. Du coup «c’est toujours la même chose», mais «ce n’est jamais la même chose». Ce n’est possible que grâce à la chorale.

I M.D.

Ysé Nève

Comment la chorale peut-elle aider l’assemblée à entrer dans l’alliance que célèbre la liturgie ?

Coulisses de la messe de l’Ascension en Eurovision.

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UNITÉ PASTORALE ANTOING

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L’été, temps de ressourcement. Aussi pour l’équipe d’animation pastorale

TEMOIGNAGE Une journée, pour certains leur dernière réunion et pour d’autres leur entrée au sein de l’EAP. Après un petit déjeuner et une prière à l’Esprit saint, nous avons eu un partage sur l’Évangile du bon grain et de l’ivraie. Chacun s’est exprimé et nous avons conclu se temps de partage par la lecture d’un extrait du livre «Mettre sa vie en parabole» du dominicain Dominique Collin. Quel trésor que cette parabole !

Nous avons rejoint ensuite la paroisse de Laplaigne pour l’eucharistie.

Marie-Yvonne et Pascal.

Carolle Moreau

Père Ihor Nakonechnyy.

Carolle Moreau

Le jardin.

Premier pot de miel.

L’Apéro.

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Carolle Moreau

Carolle Moreau

Jean George

Carolle Moreau

Chaque été, l’EAP prend le temps d’une journée pour prier, manger ensemble, méditer, partager, réfléchir à l’avenir, initier de nouveaux projets. Vivre un temps de rencontre avec les prêtres et remercier les bénévoles du Centre pastoral. Cette année, nos premiers pots de miel.

Conversation.

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Carolle Moreau

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Puis, nous avons profité de nous assoir sous un arbre au milieu de la verdure pour prendre le pique-nique. Reprise du travail avec une réflexion sur Comment vivre la mission dans nos paroisses ? Que faire pour rencontrer ceux que l’on ne voit pas ? Puis les prêtres nous ont rejoint pour un autre temps de partage. Enfin, les bénévoles sont venus pour les Vêpres et le buffet froid. Les abeilles ont fait leur travail et nous avons pu déguster notre premier miel sorti des ruches du centre pastoral.

Les femmes.

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Carolle Moreau

Le buffet.

Carolle Moreau

La jeune génération.

Les abeilles.

Carolle Moreau

Carolle Moreau

Joie d’être ensemble.

Carolle Moreau

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UNITÉ PASTORALE ANTOING

À table.

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RÉJOUIS-TOI ! -

UNITÉ PASTORALE LEUZE

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T É M O I GN A G E

La rédemption d’une dépendance Un regard qui vous fixe avec douceur, la bonté semble gravée sur les traits de Louis.

Pourtant Louis n’est pas un saint, il l’avoue d’emblée : «Je suis un alcoolique abstinent».

Les mots sont lancés, comme un pavé sur le sable. Ils atteignent le cœur de son auditeur, touché par tant de sincérité. Pas de mise en lumière, non il s’agit plutôt d’un aveu sincère, dans une démarche vers davantage d’authenticité. «J’ai besoin d’en parler pour être encouragé, parce que ce n’est pas évident du tout la fidélité à un engagement d’abstinence.»

Et Louis raconte son corps-à-corps avec la boisson, en commençant par minimiser la gravité de la situation, soulignant que «l’alcool mène certains à des situations de crime, à la limite du suicide ou de la mort». Dans son cas rien de semblable. Du moins en apparence. «J’ai touchoté l’alcool au quotidien.

Je buvais tous les jours 2 ou 3 verres de porto, de pastis. Jamais d’alcool très fort qui provoque des relations d’alcoolisme violent. Je n’avais pas la tête très droite et mon épouse s’en rendait compte. J’étais moins lucide. Je cachais des bouteilles, je mentais pour cacher la boisson, j’avais des comportements où je me sentais mal à moi-même.» Après différentes péripéties, parmi lesquelles une voiture complètement endommagée, Louis se rend compte qu’une menace pèse sur son couple : «Ma vie, mon couple, tout dérapait.».

L’épreuve quotidienne de la tentation «Après un ou deux ans de perturbations, j’ai assisté à une première rencontre des AA, avec appréhension. J’y allais avec culpabilité sur moi-même, même si je savais que les alcooliques s’y rencontraient pour résoudre leurs problèmes. C’est une démarche difficile. Il faut un certain courage pour faire ce pas. Après cette première réunion, j’ai éprouvé la sensation d’être apaisé et en même temps j’ai entendu l’un ou l’autre reflet d’engagement et de rigueur. L’abstinence totale pour la vie entière, cela fait peur. Il y a des tas de circonstances et de situations où l’alcool est là. Il est très difficile de tenir cette abstinence au vu de toutes les sollicitations. Pour être soutenu dans cet effort, l’assiduité aux réunions est importante. Le partage collectif est bienfaisant. C’est l’humanité dans ce qu’elle vit, les souffrances, la paix ou la joie de certains qui fêtent des anniversaires d’abstinence. Ces réjouissances

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MCBF

L’alcoolisme demeure un interdit, qui frappe pourtant bien des familles, tous niveaux sociaux confondus.

Cadre estimé, Louis avait tout pour être heureux. Jusqu’au jour où la dépendance à la boisson s’est installée dans sa vie.

Restant de fête ou habitude quotidienne ? célèbrent, en fait, une libération de l’alcool.»

Une démarche personnelle De ses enfants et de son épouse, Louis n’attend pas une pratique semblable de l’abstinence, ni qu’ils renoncent à un verre de vin ou à un apéritif. «Ils ne changent pas leur comportement d’habitudes familiales.

Ils n’ont pas à se sacrifier pour moi. Plutôt que d’apprécier, je serais dérangé qu’ils se sacrifient d’un plaisir pour me protéger, m’encourager ou me faciliter la chose.» C’est donc seul, et pleinement seul, qu’il a fait ce choix de pratiquer l’abstinence, quitte à éprouver quelquefois «un manque». Mais le jeu en vaut la chandelle pour celui qui reconnaît avoir «trompé la confiance» de l’une de ses enfants, en buvant chez elle un soir où il gardait ses petits-enfants.

L’aveu d’une faiblesse «L’alcoolisme est une faiblesse, en conséquence de laquelle le comportement de l’être humain devient invivable pour ses proches. Celui qui est pris dans l’alcoolisme ne vit plus normalement. Ses relations deviennent agressives, violentes. La consommation d’alcool est destructrice.» Fort de ce constat, Louis s’interroge pour savoir

«comment diffuser le message que l’alcool existe de tout temps mais n’est pas du tout un garant du bonheur».

Une exception de taille La pratique de l’abstinence a des incidences dans de nombreux aspects de la vie courante, comme dans la pratique religieuse.

Louis se sent d’ailleurs «plus ouvert» à sa foi, depuis qu’il est plus enclin à se reconnaître dans son «humilité». Pratiquant, Louis a choisi de continuer à communier au corps et au sang du Christ. «C’est le rituel habituel de la communion. Je le fais en toute foi, parce que cela a un sens pour moi ; et cela ne me pose pas de problème. Si je ne le faisais pas, il y a quelque chose qui serait bancal.»

Cette dérive dans l’alcoolisme, rien ne laissait présager qu’elle arriverait, hormis une grosse dépression, il y a 25 ans. «Je me suis épuisé», raconte Louis, qui pointe du doigt «ces événements qui perturbent notre équilibre, ces moments où on est plus fragile, plus blessé». Autrement dit, personne n’est à l’abri.

I Angélique TASIAUX (MCBF) Vos réactions à courrier@mcbf.be

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UNITÉ PASTORALE LEUZE

ÉDITORIAL DE RENTRÉE TO U S É G AU X SU R LES BAN CS D E L’ÉC O LE ?

Dans quelques jours, nos enfants reprendront le chemin de l’école.

Un moment vécu dans une joyeuse effervescence dans la plupart des familles, mais qui, dans d’autres, est synonyme de stress et d’inquiétude.

La rentrée sera source d’angoisses pour toutes celles et tous ceux qui, de plus en plus nombreux chaque année, ont du mal à nouer les deux bouts. D’après une enquête menée par la Ligue des familles, les parents consacrent en moyenne 413 euros par an et par enfant pour les fournitures scolaires, les voyages et autres activités extrascolaires, ainsi que pour la remédiation. Un montant considérable, surtout quand on sait que l’enseignement se présente comme gratuit dans notre pays.

Il arrive même que, dans certains établissements, les frais scolaires servent d’instrument de sélection. En Flandre, par exemple, un directeur d’école a exigé de ses 700 élèves qu’ils possèdent tous une tablette iPad pour le 1er septembre, et cela malgré un avis négatif de l’inspection académique.

Autre phénomène inquiétant : le recours exponentiel aux cours particuliers, dû en grande partie à l’ampleur de l’échec scolaire dans notre pays. Non seulement, ce phénomène pose la question de la qualité de notre enseignement (un élève sur dix y aurait recours au moins une fois durant son cursus), mais il remet aussi en cause sa philosophie.

Le coût parfois excessif des cours particuliers (jusqu’à 50 euro de l’heure) induit en effet une dualisation entre parents, ceux qui peuvent se les permettre et ceux qui ne peuvent pas. Nous sommes donc bien loin de l’intention des législateurs du décret Mission qui appelaient à une école gratuite permettant l’égalité des chances entre tous les enfants.

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Les 13 et 14 septembre, en Wallonie «Les Journées du Patrimoine de 2014, consacrées aux lieux de mémoire, plutôt que de se concentrer sur la Première Guerre mondiale qui, selon les historiens, nous a conduits directement à la seconde, évoqueront tous les conflits armés qui ont terni le XXe siècle, réunissant dans un même et unique devoir de mémoire tous ceux et celles qui ont eu à faire ou à souffrir de la guerre.

Nos lieux de mémoire - monuments aux morts, édifices civils et religieux, forts ou citadelles, champs de bataille et cimetières… - souvent admirablement entretenus en reconnaissance des sacrifices du passé vous seront largement ouverts le deuxième week-end de septembre 2014 grâce à des centaines de professionnels et de bénévoles sans qui notre Patrimoine serait oublié.

Ces Journées du Patrimoine seront donc une occasion de se souvenir et de rendre hommage à tous les combattants, illustres ou inconnus, auxquels nous devons notre liberté mais aussi l’occasion de remercier ceux qui par civisme ou patriotisme prennent soin de ces lieux pour les faire connaitre et respecter.»

William Ancion, Président des Journées du Patrimoine Dans notre région, nous pourrons visiter les Lieux mémoriels de l’entité de Leuze-en-Hainaut : Devant l’hôtel de Ville, le monument aux victimes des deux guerres est l’œuvre de Lucienne Heuvelmans (1922), première femme ayant reçu le grand prix de Rome de sculpture en 1911. Au départ de cette œuvre, dans la salle des pas perdus de l’hôtel de Ville, découvrez les photos de monuments élevés à la mémoire des combattants et des soldats morts pour la patrie : la Croix-au-Mont à Leuze-en-Hainaut en mémoire de résistants, l’autel érigé dans l’église de Pipaix et financé par un «miraculé» de la guerre 14-18, la chapelle des fusillés à Chapelle-à-Oie…

Message des évêques belges Ce 4 août, il y a 100 ans que commençait chez nous, la Grande Guerre Catholiques de ce pays, mais en communion avec tant d’autres qui ne partagent pas notre foi, nous voulons marquer cet événement. Ce n’est évidemment pas la guerre comme telle que nous voulons commémorer, encore moins célébrer. Car la guerre est toujours atroce. Elle n’est jamais un bien. Mais nous voulons rendre hommage aux victimes innombrables de cette guerre, quel que fût leur camp. Et nous voulons honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et souffert pour ce qu’ils considéraient alors comme leur impérieux devoir patriotique.

C’est pour eux tous que, en nous réjouissant que d’autres confessions ou religions s’y associent à leur manière. Mais nous voulons plus encore, par cette manifestation citoyenne, honorer tous les artisans de paix, qui, après deux effroyables guerres mondiales, ont permis que des peuples jadis ennemis se comportent aujourd’hui comme des partenaires, voire comme des frères.

Comme Paul VI le proclama à l’ONU, «jamais plus la guerre !».

Nous espérons qu’il en sera ainsi, un jour, pour toute la planète, et pas seulement pour les belligérants d’il y a 100 ans. Car c’est dans la solidarité entre tous les peuples du monde que s’offre à nous l’avenir de l’humanité.

I Pascal ANDRÉ (MCBF)

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UNITÉ PASTORALE PÉRUWELZ

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Les équipes Notre-Dame

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Les couples chrétiens, unis par le sacrement du mariage, sont appelés à suivre le Christ sur le chemin de l’amour, du Bonheur, de la Sainteté.

«Les équipes Notre-Dame, don le l’Esprit saint, sont offertes aux couples du monde entier pour les aider à développer et à vivre leur spiritualité conjugale. «Charte du mouvement 2001 Nous avons découvert les équipes NotreDame grâce à des amis qui y participent depuis longtemps en France. Ce mouvement, assez discret, est étendu dans de nombreux pays et propose une démarche de rencontre spirituelle très intéressante pour les couples.

Chaque équipe est formée de 4 à 5 couples et d’un conseiller spirituel (prêtre ou religieux). Nous nous réunissons une fois par mois dans l’un des foyers et partageons autour de quatre temps principaux : -un premier tour de table pour évoquer les joies et les peines du quotidien à la lumière de la foi -une prière commune autour d’un passage de l’Évangile et des intentions libres -des points concrets sur lesquels le couple

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souhaite grandir -et un partage sur un thème de lecture préparé par chaque couple avant la réunion (un chapitre de livre choisi ensemble en début d’année) L’objectif principal du mouvement des Equipes Notre-Dame est que chaque couple puisse continuer à alimenter sa foi personnelle et de prendre soin du sacrement de mariage dans notre quotidien. Les encouragements mutuels et le soutien de l’équipe nous aident à poursuivre nos engagements dans la foi chrétienne.

La préparation de chaque réunion nous permet de redécouvrir chaque jour notre conjoint au travers de partages profonds qui n’auraient sans doute pas lieu sans ces échanges. Nous apprécions beaucoup cette invitation à nous arrêter chaque mois à nous deux… puis ensemble avec les autres couples. Sans ça, nous n’aborderions jamais tous ces thèmes si importants et si riches !

Nous nous découvrons parfois différents et si complémentaires au travers de nos pensées, de nos compréhensions, de nos sensibilités,… C’est donc important que les deux conjoints soient impliqués.

Nous recherchons quelques couples pour former/renforcer une nouvelle équipe dans la région de Péruwelz.

Vous pouvez vous adresser à M. et Mme Rubbers tél. 069 78 16 03 ou au bureau central du mouvement des Equipes Notre-Dame tél. 02/770 38 94 - info@ equipes-notre-dame.be - pour toute région de Belgique.

«La raison d’être des Equipes Notre-Dame est d’aider les couples à découvrir les richesses du sacrement de mariage et à vivre une spiritualité conjugale. À travers leur exemple, les couples des END veulent être des témoins du mariage chrétien dans l’Église et dans le monde.

«Charte du mouvement-2001».»

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NOUVELLES DE LA CATHÉDRALE

Diocèse de Tournai

Grande procession de Tournai Depuis 2013, la Grande procession de Tournai connaît quelques changements. Le comité a élu un nouveau Président, M. Pierre Vanden Brœcke. Une réflexion est en cours afin de rendre la procession plus attractive, tout en restant fidèle à la Tradition. C’est souMonseigneur Guy Harpigny. vent en retournant aux sources que des pistes nouvelles sont rendues possibles. Depuis la première sortie de la procession en 1092, les mentalités ont changé, mais le témoignage de la foi est toujours ferme et solide. Un tout grand merci au Comité organisateur, aux multiples bénévoles qui y participent et aux fidèles qui suivent les groupes, les prêtres, diacres, membres du Chapitre, membres du Conseil épiscopal qui, avec l’évêque, portent le Saint-Sacrement. Voici les étapes de la procession : Samedi 13 septembre 2014 - eucharistie solennelle à 18 h, avec la participation de la Maîtrise de la cathédrale - Remise des clefs de la ville vers 19h15 , en la cathédrale, suivie d’une réception au jardin de l’évêché Dimanche 14 septembre 2014, fête de la Croix Glorieuse - eucharistie festive à 8h30, avec la participation de la Maîtrise de la cathédrale - Sortie de la Grande procession à 10 h.

- Vers 12 h 30, retour de la Grande procession à la cathédrale, avec la bénédiction du Saint-Sacrement musiCA Dans le cadre des grands festivals culturels à la cathédrale, nous avons la chance d’avoir musiCA, dont voici les rendez-vous - Dimanche 31 août 2014, à 16 h, intégré dans le programme des Inattendues, avec Dominique Corbiau, contre-tenor, et Etienne Walhain, organiste titulaire de la cathédrale - Dimanche 7 septembre 2014, à 17 h, avec Bernard Carlier, organiste titulaire à Sainte-Waudru à Mons - Dimanche 14 septembre 2014, à 17 h, avec Mathias Lecomte, orgue, et Romain Leleu, trompette - Samedi 20 septembre 2014, à 20h, avec les Mufattti (25 instrumentistes) et Currende (12 chanteurs dont 5 solistes), sous la direction de Peter Van Heyghen I † Guy Harpigny, Evêque de Tournai

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C ATH ÉD R A LE N OTR E-D A ME D E TOURNAI Dimanche à la cathédrale Eucharistie dominicale à 10 h dans la nef romane. Eucharistie souvent présidée par Monseigneur l’Évêque.

Liturgie des heures : Vêpres dominicales à 17 h 30 (prière communautaire du soir).

Dimanche 7 septembre, onzième anniversaire de l’ordination épiscopale de notre évêque.

La semaine à la cathédrale Chaque jour, eucharistie, précédée de la prière du milieu du jour (chapelle de prière du chœur gothique).

Du lundi au vendredi à 11 h. Le samedi à 10 h.

Sacrement de la réconciliation. Le samedi, les confessions ont lieu de 10 h 45 à 12 h dans la chapelle du Saint-Esprit et dans la salle du Chapitre.

Adoration eucharistique. Le samedi, nous sommes invités à un temps d’adoration et de prière devant le Saint-Sacrement (chapelle de prière du chœur gothique, après la messe jusqu’à 11 h 45).

G R A N D E PR O C ESSIO N D E TO URNAI Vendredi 12 septembre à 19 h, veillée de prière en l’église Saint-Jean-Baptiste de Tournai.

Samedi 13 septembre à 18 h, eucharistie présidée par Monseigneur Guy Harpigny.

La Maîtrise de la cathédrale nous fera entrer dans l’action de grâce en interprétant la «Missa beatissimae Virginis Maria» de Michaël Haydn ainsi qu’un extrait du Magnificat de Jean-Sébastien Bach. À l’issue de l’eucharistie, vers 19 h 15, le bourgmestre de Tournai, remettra les clés de la ville à notre Évêque, Monseigneur Guy Harpigny. Cette cérémonie s’inscrit dans une tradition de l’époque médiévale selon laquelle le Magistrat communal se rendait à la cathédrale la veille de la procession pour y apporter son offrande.

Dimanche 14 septembre à 8 h 30, eucharistie présidée par Monseigneur Guy Harpigny.

Sortie de la Grande procession à 10 h. Bénédiction du Saint-Sacrement vers 11 h 45.

En cas de pluie, un office sera célébré dans la cathédrale à 10 h.

Visite guidée de la cathédrale à 15 h. Rendez-vous sur le parvis de la cathédrale.

LUNDI 15 SEPTEMBRE : fête de saint Eleuthère, évêque de Tournai, patron du diocèse.

Eucharistie de la solennité à 11 h dans la nef de la cathédrale.

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DIOCÈSE DE TOURNAI

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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocese-tournai.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

Courcelles a rendu hommage au chanoine Harmignie Septante ans plus tard, le Pays de Charleroi s’est souvenu de la «tuerie du Rognac» à Courcelles.

Un hommage a été rendu au doyen de Charleroi de l’époque, le chanoine Harmignie, assassiné avec d’autres citoyens par les rexistes.

Rafles et exécutions Cette nuit-là, les rexistes de Bruxelles et de Charleroi décident d’arrêter cent dignitaires locaux, hommes et femmes. Le nombre d’otages sera heureusement revu à la baisse, mais pendant cette nuit-là, 21 personnes sont arrêtées et emmenées à Courcelles. Parmi les otages figurent des personnes prises au hasard, mais aussi des

Se souvenir

DR

Eté 1944 : la guerre touche à sa fin mais les tensions restent vives et les passions violentes. Le 17 août, dans la journée, le bourgmestre de Charleroi, Oswald Englebin, rexiste et collaborateur des Allemands, ainsi que sa femme et son fils sont assassinés sur la route reliant Monceau-sur-Sambre à Trazegnies, à l’endroit dit «Le Rognac». En novembre 1942 déjà, Prosper Teughels, bourgmestre rexiste de Charleroi, était victime d’un attentat. Mais, en 1944, la violence contre les rexistes augmente et les bourgmestres de ce parti deviennent les cibles privilégiées des résistants. On s’en doute : les représailles sont immédiates.

Dès la nouvelle de la mort connue, les rexistes tuent deux hommes. L’un près du lieu de l’attentat – Paul Van Den Berghe, directeur commercial des charbonnages de Monceau-Fontaine, de passage à cet endroit –, l’autre – Raoul Jacquet, agent d’affaire de Chimay – dans les locaux de la police judiciaire de Charleroi, locaux qui seront ensuite incendiés. Trois personnes d’une même famille seront tuées le 17 au soir, deux autres personnes dans la nuit du 17 au 18.

18 août, située devant la gare de CharleroiSud. A l’heure où des tendances extrémistes, des idéologies meurtrières et des fanatismes religieux semblent resurgir, il était bon d’évoquer le souvenir de ceux qui ont offert leur vie pour la paix, de rappeler que celle-ci ne se construit pas par la violence mais par le don de soi et le respect de l’humanité. En ce 70e anniversaire de cette tuerie, les cérémonies de commémoration ont donc pris un relief particulier, notamment en regard de l’actualité.

«dignitaires» de la région tels plusieurs policiers, médecins, architectes, hommes de loi, et le doyen de Charleroi, le chanoine Pierre Harmignie. Toutes des personnes symboliques de la région. Tous se préparent à mourir ; le doyen leur apporte les nécessaires paroles de réconfort, il prie, invite au pardon.

Alors que chacun, croyant ou non, se trouve face à la mort, une profonde paix se répand dans les cœurs. Appelés un à un, les otages seront abattus sur la route, devant la maison. Exécuté le dernier, le chanoine Harmignie, avant de mourir, prononce ces paroles : «Je meurs et nous mourons tous pour que la paix règne dans le monde et pour que les hommes s’aiment entre eux.»

Au total, 27 hommes et femmes sont assassinés le 17 et 18 août 1944.

Après la guerre, sur les 150 participants présumés à la tuerie, 97 seront identifiés, 80 capturés et jugés dont 27 exécutés le 10 novembre 1947 ; parmi eux, Victor Matthys et Louis Collard considérés comme les instigateurs du massacre.

Une place publique à Charleroi rappelle cet évènement, le square des Martyrs du

Ainsi, le dimanche 17 août à Charleroi, une eucharistie a été célébrée à 10 h 30, en la basilique Saint-Christophe. Présidée par l’abbé Pierre Mayence, dont le père fut l’une des victimes, on y a aussi rendu hommage au chanoine Harmignie et à ses compagnons. Une prière pour la paix a été récitée.

Le lundi 18 août, c’est à Courcelles même que l’évêque de Tournai, Monseigneur Guy Harpigny, et la bourgmestre de Courcelles, Mme Caroline Taquin, ont prononcé des allocutions, en l’église Saint-Luc de CourcellesForrière. Le doyen principal de Charleroi, l’abbé Luc Lysy, a présenté ensuite l’exposition «Mémoire et enjeux d’humanité». Un cortège officiel s’est rendu dans la foulée de l’église pour rejoindre le monument des Martyrs, où une cérémonie de commémoration s’est déroulée. La journée s’est terminée par une célébration eucharistique, présidée par Monseigneur Harpigny, à la maison des Martyrs et par une rencontre amicale.

Notons que le vendredi 24 octobre aura lieu l’anniversaire des funérailles officielles du chanoine Harmignie à Charleroi. Ce jour-là, à 19 h, une veillée méditative avec accompagnement musical, se tiendra à la basilique Saint-Christophe. L’exposition «Mémoire et enjeux d’humanité» sera également présentée dans la basilique aux alentours de cette date.

I J.J.D. D’après www.diocese-tournai.be

Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap.

Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité.

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