Venez et voyez janvier 2014 by Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be)

19912-b

N ° 4 Janvier 2 0 1 4

VENEZ ET VOYEZ

S upp l é m en t au journa l D i m anc h e A g ré g a t ion

DOYENNÉ DE BRUXELLES SUD UP Ixelles Ste Croix, Uccle les Sources vives, Auderghem, Watermael Boitsfort les Cerisiers

n  : o

«‌Je trouve mes lectures dans la lumière du cie l.‌ C’est le livre le plus pro fond qui soit‌»

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Christian Bobin

Les fêtes en famille pour bien démarrer 2014 UP Ixelles Sainte-Croix : Rejoindre les moins mob

Jeunes chrétiens à l’Oratorio Père Damien

10e marche de l’épiphani

P2 -3

Cl. Jonard

iles…

P10-11

Unité pastorale Ixelles Sainte-Croix

Traverser la rue Peut‑être avez‑vous entendu parler dans notre Unité pastorale Ste Croix d’Ixelles de l’équipe des visiteurs. Qui sont ces vi‑ siteurs et qui visitent‑ils ? Nous sommes des bénévoles qui visitons des personnes malades ou âgées à domicile ou en Maison de Repos. Nous leurs apportons une bouffée d’air de l’extérieur, notre écoute et un peu d’amitié. Cependant ne croyez pas que nous sommes les seuls à donner nous recevons aussi beaucoup et même de ceux et celles qui nous paraissent «‌ailleurs‌» et c’est dans cet «‌ailleurs‌» que je voudrais vous entraîner. TRAVERSER LA RUE Quand je suis avec une personne très âgée confuse, c’est comme si nous étions dans la même rue, mais chacune sur un trottoir dif‑ férent. Est‑ce la personne très âgée confuse qui va traverser la rue pour me rejoindre ? Non c’est à moi de traverser. Mais me di‑ rez‑vous à quoi bon : elle ne sait plus où elle est, ni qui elle est. Ses propos sont incohé‑ rents : c’est inutile, elle a perdu la tête ! Elle a tout perdu. Mais nous n’avons‑nous pas perdu quelque chose ? N’avons‑nous pas à chercher une autre manière d’entrer en relation qui ne soit pas uniquement faite d’échange d’idées, qui n’en reste pas au niveau verbal, mais qui aille vers un cœur à cœur, «‌dans une présence pure‌», dirait Christian Bobin.…

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Agenda des évènements et célébrations dans L’UNITE PASTORALE en janvier 14 05/01 SAINTE CROIX 11/01 17 :00 SAINT ADRIEN 12/01 09 :30 SAINT BONIFACE 17/01 20 :00 N.D.de la CAMBRE

Epiphanie : goûter galettes des rois avec jeux à la Maison des Frères Messe des Familles (après catéchisme de 1re Communion) Messe des Familles (catéchèses + Confirmands) Réunion de la Laure

Prêtres au service de l’Unité pastorale : Luc Terlinden, curé de la Ste‑Croix, responsable de l’Unité pastorale Tél. 02/648 93 38 E‑mail : lucterlinden@catho.be Norbert Maréchal, coresponsable, curé de St‑Boniface Tel :02/512 81 43 (+ répondeur) st‑boniface@skynet.be ou marechaln@skynet.be André Fossion, sj, coresponsable à la Ste‑Croix Nederlanstalige pastoraal, père Omer TERMOTE, SSS. : Elsensesteenweg, 210, 1050 Elsene Tél./fax : 02 640 86 82 Mail : nederlandstalige.pastoraal.elsene@wanadoo.b Pastorale de langue portugaise : Père Eugénio - contact : 02/538 95 31 Pastorale italienne : Père Godding - contact : 0473/68 61 58 Pastorale de la santé : Sr Françoise Barnoud - Tél. 02. 511.91.69 Communauté Maronite : Père Ghassan NASR rue Théodore Decuyper, 131/23 1200 Bruxelles Tél. 02 742 27 09 - Gsm 04 75 54 58 54 Michel Ghassan

Médias catholiques

Service social de Bruxelles Sud‑Est : 02 648 50 01 Caroline Vandermeersch : rue de la Cuve 1 Tél. 02 648 10 72 - caroline.vdm@swing.be…

Rencontrer les plus isolés.

Unité pastorale Ixelles Sainte-Croix

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…N’est‑il pas suggestif d’entendre une mère dire à sa fille : «‌Je ne sais plus qui tu es, mais je sais que je t’aime‌», ou bien d’entendre cet homme me dire après le décès de sa femme : «‌Ces derniers mois ont été d’une grande in‑ tensité relationnelle entre nous‌» ? Les émo‑ tions restent présentes et c’est à ce niveau, lâchant nos raisonnements, que nous pou‑ vons les rejoindre, les rencontrer réellement, en reconnaissant et validant leurs émotions. Je me souviens aussi de cette personne, en fauteuil, qui ne parlait plus et poussait par‑ fois des cris. Un jour elle pleurait silencieu‑ sement et son regard croisa le mien. Je me suis approchée, je me suis accroupie pour ne pas la dominer. J’ai capté son regard. J’ai pris sur mon visage l’expression de tristesse que je percevais sur le sien, puis je lui ai dit : «‌Comme vous êtes triste aujourd’hui.‌» Elle m’a ouvert les bras, je me suis relevée pour la prendre dans mes bras et elle a sangloté sur mon épaule. Ce fut un temps de rencontre si intense qui lui permit de sortir jusqu’au bout sa tristesse et de se sentir rejointe et accom‑ pagnée dans ce qu’elle vivait à ce moment‑là. C’est en me situant au niveau de son ressenti, et non à celui de la raison, et en accueillant son émotion, que j’ai pu entrer en contact avec elle et lui offrir un moment bon pour elle. Les sentiments douloureux ne diminuent‑ils pas s’ils sont exprimés, reconnus et validés par une personne de confiance qui sache écouter ? À l’inverse, ignorés ou, pire, niés ces mêmes sentiments douloureux n’augmentent‑ils pas ? Que faire avec les personnes qui semblent vivre dans leur passé ? Ici encore je me sou‑ viens de cette personne qui m’avait parlé du décès de son mari, et qui me disait quinze jours après : «‌Il ya du bruit dans la chambre à côté : serait‑ce mon mari ?‌» À l’aide de ce que l’on appelle en validation les questions COQ, c’est‑à‑dire : comment, combien, où, qui, quoi, qu’est‑ce (ne jamais demander «‌pourquoi‌» car cela fait appel au raisonnement qui est défaillant), je l’ai fait parler de son mari : «‌que faisait‑il votre mari ?‌» et de question en question, en lui permet‑ tant en quelque sorte de le retrouver, je lui ai dit : «‌Il vous manque votre mari…‌» Elle m’a répondu : «‌Oui, je crois bien qu’il est mort.‌» Elle est finalement revenue d’elle‑même à la réalité. Beaucoup parlent aussi de leurs parents, et là encore, c’est le manque affectif qui est à écouter et à prendre en compte. Car si je ramène la personne à la réalité en lui disant : «‌Vous avez quel âge ? Vos parents ne vivent plus !‌», je m’apercevrai que la personne persiste à les re‑susciter. C’est aussi pour elle l’occasion de retourner dans des temps heu‑ reux. Quand la mémoire des faits récents est

Traverser la rue

défaillante, les personnes très âgées vont es‑ sayer de rééquilibrer leur vécu en se retirant dans les souvenirs anciens. Si leur vue faiblit, elles utilisent, pour voir, les yeux de leur es‑ prit ; si elles n’entendent plus correctement, elles écoutent le bruit de leur passé. Une émotion ancienne peut aussi ressurgir. Ainsi à l’occasion de l’entrée en urgence en maison de repos une personne revivait les émotions ressenties durant la guerre et ac‑ cusait ses enfants de vouloir l’empoisonner. Aux prises avec ses émotions, elle redistri‑ buait les rôles sur les personnes présentes, de la situation vécue il y a cinquante ans. Pour accompagner les personnes très âgées confuses il est important de connaître leur histoire : cela peut donner des clés de lecture pour comprendre ce qui se passe et permettre à l’entourage de prendre distance et de mieux les aider. Des événements du présent, chargés émo‑ tionnellement, peuvent réveiller le souvenir d’événements du passé associés aux mêmes émotions. Accompagner de telles personnes me de‑ mande d’être éveillée au langage symbolique. Quand dans une maison de repos une per‑ sonne très âgée confuse me dit : «‌On a volé les clés de ma maison‌», il s’agit d’entendre

tout ce que représente le fait de quitter sa maison avec tout ce qu’elle contient de ma‑ tériel et aussi d’affectif. Là encore il s’agit de permettre à la personne d’exprimer ce qu’elle ressent et de pouvoir lui dire au bout du compte : «‌Elle vous manque votre maison.‌» Et avec ceux qui n’ont plus de langage ou un langage incompréhensible pour moi, com‑ ment réagir ? Ils m’apprennent à développer une relation non‑verbale qui se fait dans l’ex‑ pression de mon visage, dans mon regard, qui essaie de rejoindre le leur, dans le toucher s’il est accepté. Et si je leur parle, je serai attentive au ton de ma voix, car c’est cela qui sera capté au‑delà des mots. Il ne m’est pas toujours possible de décoder ce qui fait sens pour la personne très âgée confuse, mais savoir qu’il y a du sens derrière le non‑sens apparent, me donne de poser un autre regard sur cette personne, un regard plein de respect, qui m’invite à entrer en re‑ lation. Ce temps de communion très court, mais si intense pour nous deux lui donne d’exister, nous donne d’exister l’une par l’autre, l’une pour l’autre… Croyez‑moi traverser la rue, cela vaut la peine ! II Sr Françoise Barnoud, csj Pastorale de la santé : Equipe de visiteurs

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Aller ? assister ? Ou participer ?

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Messes dominicales ND de l’Annonciation (Place Brugmann, 1050 Ixelles) Samedi 18 h

Dimanche 10 h

ND du Rosaire (Av. Montjoie 32, 1180 Uccle) Nous avons de la chance, les possibilités d’aller à la messe sont nombreuses dans notre UP : 10 messes du di‑ manche, 3 ou 4 messes quotidiennes (et même une le samedi matin !) C’est une chance, certes, encore faut‑il que nous en profitions à bon escient. La messe - spécialement celle du dimanche - est‑elle source et sommet de ma vie ? Avons‑nous reçu, et intégré ce point central de l’ensei‑ gnement du Concile Vatican II ? «‌Toutefois, la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l’Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur. En retour, la liturgie elle‑même pousse les fidèles rassasiés des «‌mystères de la Pâque‌» à n’avoir plus «‌qu’un seul cœur dans la piété‌» ; elle prie pour «‌qu’ils gardent dans leur vie ce qu’ils ont saisi par la foi‌» ; et le renouvellement dans l’Eucharistie de l’al‑ liance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pres‑ sante du Christ.‌» (Constitution Sacrosanc‑ tum Concilium, n° 10) L’on voit bien qu’il s’agit moins d’aller ou d’assister à la messe, que de participer de tout son être à cette offrande que Jésus lui‑même veut faire pour et avec nous. Je ne peux que vous renvoyer encore au Concile Vatican II : «‌Des cérémonies, même très belles, des groupements, même florissants, n’auront guère d’utilité s’ils ne servent pas à éduquer les hommes et à leur faire atteindre la maturité chrétienne.‌» (Décret Presbytero‑ rum Ordinis, n° 6) Ainsi lorsque le Concile Vatican II parle de «‌participation active‌», il ne renvoie pas d’abord au fait de faire une lecture ou de distribuer la communion mais bien à cette attitude intérieure qui nous fera progressi‑ vement atteindre notre maturité chrétienne. Cette maturité chrétienne se vérifiera dans notre capacité à choisir le vrai et le bien en toute circonstance, ou pour le dire autre‑ ment, à aimer jusqu’au bout, comme Jésus l’a fait pour nous. À bientôt, II Père François

Samedi 18 h

Dimanche 10 h 30

Dimanche 18 h

Sacré Cœur (Rue Vanderkindere 117, 1180 Uccle) Dimanche 8 h 30 Dimanche 11 h 15

Dimanche 19 h (précédée d’une heure d’adoration)

Trinité (Parvis de la Trinité, 1050 Ixelles) Samedi 18 h

Dimanche 11 h

Messes en semaine ND de l’Annonciation du lundi au samedi : 11 h ND du Rosaire du lundi au vendredi : 12 h 10 (Chapelle ND de Fatima, rue de la Bascule 19 - 1180 Uccle), 18 h 30 (à l’église) Sacré Cœur du lundi au vendredi : 18 h 30 Trinité du mardi au jeudi : 12 h Heures d’ouvertures des églises ND de l’Annonciation Tous les jours de 10 h à 19 h en été, de 10 h à 17 h en hiver. Confessions : samedi de 10 h à 10 h 45 ND du Rosaire du lundi au vendredi : de 7 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h Les samedi et dimanche : de 9 h à 12 h Sacré Cœur Lundi, mardi, mercredi et vendredi : de 10 h à 12 h et de 16 h 30 à 19 h Jeudi de 14 à 16 h et de 16 h 30 à 19 h Samedi de 15 h 45 à 17 h Dimanche de 8 h 30 à 9 h 30, de 10 h 45 à 12 h 45 et de 18 à 20 h Confessions : du lundi au vendredi de 17 h 30 à 18 h 15 Trinité Tous les jours de 9 h à 19 h Conta c ts Secrétariat de l’Unité pastorale (Rue Stallert 8, 1050 Ixelles) 02/346 92 12, annonciationsacrecœur@gmail.com ND du Rosaire : secrétariat (Av. Montjoie 29, 1180 Uccle) 02/344 57 90 Trinité : secrétariat (Rue Africaine 37, 1060 St Gilles) 02/538 34 60

Equipe des prêtres Abbé François Vanandruel, responsable [francois.vanandruel@gmail.com] Abbé Innocents Batekidila [binnocents@yahoo.fr] Abbé Benoît de Baenst [abbebenoitdebaenst@gmail.com] Abbé Alphonse Kanubantu [adibakealphonse@yahoo.fr] Abbé Cassien Ndikumangenge [cassien73ndikum@gmail.com] Abbé Thierry Vander Pœlen [th_vanderpœlen@yahoo.fr]

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NDIKUMAGENGE ; un nom bien dif‑ ficile à retenir… Que signifie ce nom venu d’ailleurs ? Au Burundi, à l’ex‑ ception des régions dans lesquelles sont passés les missionnaires, le pa‑ tronyme n’est pas transmis, chaque nom est personnel. Le nom évoque les circonstances de la naissance (famine, paix,.) et ces circonstances ne sont pas les mêmes pour un père et son enfant. Pour le Père Cassien, né en 1973, le contexte, c’est la guerre civile. Quel avenir ? Cet enfant survivra‑t‑il à la guerre ? NDIKUMA‑ GENGE signifie «‌quelqu’un qui va‑ cille, qui est sur le point de tomber‌» Cassien est le 5e d’une fratrie de 9 enfants (6 garçons et 3 filles). Il est originaire de MAKAMBA, pro‑ vince du Sud du Burundi, où il est né et où il a grandi. Pour mémoire, la première mission burundaise voit le jour dans l’Est du Burundi en 1898 après une première tentative avortée de l’arrivée de missionnaires, dans l’Ouest du pays, en 1873. Ces der‑ niers avaient été pris pour des esclavagistes et tués. Cette première mission, MAYAGA qui signifie «‌le vent‌» est le noyau du chris‑ tianisme au Burundi. La paroisse de MA‑ KAMBA est fondée en 1934. Les parents de Cassien sont donc des convertis. C’est jeunes adultes qu’ils ont été catéchisés. Le mariage est celui de 2 jeunes baptisés et les enfants naissent dans une famille chré‑ tienne. L’appel au Sacerdoce est entendu alors qu’il doit avoir 19-20 ans. À l’internat, en 1991, il entend une voix lui dire «‌Cassien, tu ne peux pas continuer à vivre comme cela‌». Il rencontre alors la responsable du groupe vocationnel, qu’il rejoint. Il y fait la ren‑ contre de jeunes très engagés, ce que lui n’était pas. Début octobre 1993, mois du Rosaire, il rejoint une équipe du Rosaire et découvre la protection maternelle de Marie dans les apparitions. En 1993, une nouvelle guerre civile éclate. Le président est assassiné le 21 octobre. Des heurts violents secouent à nouveau le pays et les ethnies se déchirent. Sous la bienveillance de Marie, le groupe reste soudé. Il n’y a pas de place pour les divisions et la haine qui habitent le pays. L’appel à prêcher l’amour est plus forte dans ce pays cruellement écartelé. En 1995, Cassien demande à son évêque

L’équipe de prêtre de l’Unité pastorale : l’abbé Cassien

de pouvoir entrer au séminaire en justifiant sa demande par son appel à prêcher l’amour de charité fraternelle. En mars 1996, le séminaire subit une at‑ taque de rebelles (pour vol de la réserve ali‑ mentaire et non pour tentative de meurtres) dans le séminaire. Il sera alors transféré dans un second séminaire. Cassien connaîtra un troisième séminaire pour l’étude de la philosophie, qui sera sui‑ vie d’une année de stage. C’est à Catane, en Sicile, qu’il fera un bac en théologie durant 4 années. Il poursuivra sa formation, à Rome, de 2003 à 2007, par une licence en sciences bi‑ bliques. Deux événements importants se produisent durant sa période romaine où il vit au col‑ lège pontifical irlandais et étudie à l’institut biblique ; 1. Il est ordonné prêtre le 17/07/2004. 2. C’est lors d’un séjour en Terre sainte, avec d’autres étudiants de l’institut bi‑ blique, qu’il découvre la communauté de l’Emmanuel. Il connait, à cet instant‑là, une crise de sécheresse de la foi. Il rencontre Luc, un prêtre de Rennes de la commu‑ nauté de l’Emmanuel, un homme heureux et très priant. Luc place des affiches chez les Dominicains chez lesquels les étudiants séjournent sur lesquelles il mentionne «‌Ce

soir, la communauté de l’Emmanuel vous invite à l’adoration‌». Cassien y va et, après plusieurs fois, il réalise que la joie est à nouveau présente. Luc l’emmène encore sur un autre chemin ; il invite Cassien à cé‑ lébrer dans les lieux saints (Saint-Sépulcre, Golgotha…). Cassien réalisera par la suite que Luc vivait la règle de la communauté «‌adoration‑compassion‑évangélisation‌» en le prenant sous son aile fraternelle. Quelle profondeur ! Ensuite, Cassien accepte une invitation à Paray‑le‑Monial. Il découvre la louange charismatique, respire la fraternité et s’abandonne dans le cœur de Jésus. Il rentre de Paray‑le‑Monial, heureux d’être prêtre. En 2007, il retourne au Burundi et enseigne les écritures saintes au séminaire Jean‑Paul II jusqu’en 2011. De juillet 2011 à septembre 2012, c’est sa période de formation spirituelle dans la communauté de l’Emmanuel à Kigali. Cassien est arrivé à Bruxelles pour sa deu‑ xième année de vie avec la communauté de l’Emmanuel, avec les Pères François et Benoît. Il poursuit actuellement des études en sciences bibliques à l’UCL, et est vicaire dominical pour notre Unité pastorale. II Martine Bruyninckx

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Méd i tat i o n s u r l a c r èche

François Vanandruel

La crèche : lieu de guérison

Le temps de Noël durera encore quelques jours. Pour accompagner ce mœment liturgique, nourrir notre prière et notre contemplation de la Crèche, voici quelques extraits d’une homélie de Noël faite par le cardinal Danneels en 2008. D’année en année les Noëls se suivent mais ne se ressemblent pas. Parfois le ciel au‑dessus de nous est bleu azur et le soleil d’hiver éclatant. Parfois il n’y a que nuages et brouillard. La crise. Et nous la vivons en ces jours : crise financière, économique, politique et sans doute aussi, morale. Où chercher remède et guérison pour nos maux en ces temps difficiles ? Allons à la crèche. Et regardons les per‑ sonnages qui s’y trouvent. Nous y trouve‑ rons peut‑être le secret de notre guérison. Peut‑être possèdent‑ils l’antidote pour le poison qui nous rend malades. Regardons d’abord l’Enfant Dieu. Dans la crèche, Dieu montre sa puissance et sa grandeur : il se fait tout petit, un enfant sur la paille. Oui il faut être très grand pour pouvoir se faire si petit. Et nous ? Nous pen‑ sons exactement le contraire : être grand et puissant pour nous, il faut qu’on le soit non pas nécessairement dans son être mais dans le paraître. Il s’agit d’être le plus en vue, le plus médiatisé. Mais la grandeur vé‑

ritable n’a pas besoin de décor. Seule une grandeur qui sait se faire toute petite est durable. Mettons‑nous donc, qui ou quoi que nous soyons, à l’école de Jean Baptiste qui disait : «‌Lui doit grandir ; moi je dois diminuer‌». Et nous serons heureux. Pour guérir de nos maux, ayons un cœur simple et humble. «‌Estimez les autres toujours plus grands que vous‑mêmes‌», dit Saint‑Paul. Si chacun de nous - du plus humble citoyen à tous ceux qui sont en autorité - mettait cela en pratique, le monde, notre pays, les couples et les familles seraient bien diffé‑ rents. Précieuse thérapie qui pourrait nous guérir en ce temps de crise que celle d’avoir le cœur humble et simple et d’estimer les autres plus grands que nous‑mêmes. Regardons Joseph. Il est passé par la tem‑ pête du doute, tout comme beaucoup d’entre nous. Son problème, c’est le nôtre : l’éter‑ nelle question «‌Comment cela se fera‑t‑il, puisque… ?‌» C’est notre maladie : celle du scepticisme et du doute, qui aux heures d’an‑ goisse, tombe sur nous et nous paralyse. Jo‑ seph a connu ce tourment : il a même été éprouvé dans ce qu’il portait de plus sacré en son cœur : son amour envers Marie. Il a vécu ce combat que nous connaissons nous aussi en ces temps de crise : contre le doute, le scepticisme et le découragement. Et nous de répéter toujours ‘rien ne changera jamais sur cette planète ! Qu’est‑ce que tu t’imagines : le monde est ce qu’il est, les hommes aussi, rien de neuf sous le soleil’. Oui, voici le mal de l’homme contemporain : il est un homme

du doute. Joseph possède le médicament : non pas de refouler le doute, mais de le sur‑ monter dans la foi. Et Marie ? Elle est là. Elle regarde. Elle re‑ garde son Enfant dans la crèche. Un enfant comme les autres. Il n’a rien de particulier. Et pourtant, l’ange ne lui avait‑il pas dit qu’il était le ‘Fils de Dieu’ ? Oui, Marie en voyant ce bébé aurait pu dire : ‘le Fils de Dieu, est‑ce que ce n’est que ça ?’ Pour saisir cela, Marie a dû regarder - non pas avec le regard des yeux, mais avec le regard du cœur. Car on ne voit bien qu’avec le cœur. Et on voit d’autant mieux qu’il s’agit d’un regard pur, un regard qui accueille, un regard qui n’a rien de possessif. Et voilà notre problème, notre maladie : nous regardons si souvent pour convoiter, pour posséder, en nous de‑ mandant ‘qu’est‑ce que cela me rapportera ?’ Notre regard est si souvent un regard narcis‑ sique. Oui, Marie possède un secret de la guérison : celui du regard oblatif et pur, qui ne veut rien pour soi. Et surtout un regard qui accepte avec joie que l’autre est autre et qu’il ne correspond pas à ce que moi je vou‑ drais qu’il soit - à ce que je m’étais imaginé. Dieu peut être si différent. Il est un Dieu de surprises. Il ne se dévoile qu’à ceux qui ont un cœur de pauvre. Un cœur qui dit ‘oui’. «‌Oui‌» même à l’impossible. Ce ‘oui’ donne de la joie. Le ‘non’ rend triste. Nous serions beaucoup plus heureux si nous disions plus souvent : ‘oui’. Voilà peut‑être, la source de notre mal. Nous disons beaucoup trop peu ‘oui’ et trop souvent ‘non’.

unité pastorale D’AUDERGHEM

Début des travaux à Saint-Julien : enfin ! Les travaux de rénovation de la grande salle de fêtes St Julien sise au 13 av. de l’église St Ju‑ lien ont débuté le 29 octobre et dureront si tout va bien jusque la fin de cette année. Les travaux ont lieu en même temps que la rénovation du bâtiment du 15 av. de l’église St Julien qui est donné en location par l’AOP, dans le cadre d’un bail emphy‑ téotique conclu en septembre 2012, au CO‑ DIEC, Comité diocésain de l’enseignement catholique. Il s’agit d’un centre de formation d’enseignants qui dépend de l’Archidiocèse de Malines‑Bruxelles. Le but de ces travaux est de séparer clai‑ rement la grande salle des lieux appelés anciennement «‌Le Foyer‌» où avaient lieu régulièrement des réunions paroissiales. Dans la salle de fêtes, les travaux suivants sont programmés par un entrepreneur gé‑ néral : construction d’une nouvelle cuisine qui remplacera l’ancienne ; isolation des murs et plafond à l’entrée et isolation et peinture des murs de la salle ; nettoyage du balcon ayant servi de salle de projection ; rénovation des toilettes pour les dames. nettoyage du plafond. La salle rénovée servira essentiellement à des activités de divers groupes paroissiaux de St Julien et de l’Unité pastorale d’Auder‑ ghem, à des réceptions lors de funérailles ou de mariages, à des activités ou formations culturelles. Cette rénovation est importante car elle per‑ mettra d’apporter des ressources financières nécessaires aux projets de rénovation qui suivront : celle des bâtiments au 13-15 rue des Paysagistes et celle de la Maison St Julien au 12 av. de l’église St Julien. L’ensemble de ces travaux en cours est es‑ timé à environ 80.000 EUR. Toutes les bonnes volontés sont les bienve‑ nues pour les tâches liées à ces travaux : p ex nettoyage à la fin des travaux, décoration, gestion. Enfin, n’hésitez pas à faire un don à l’AOP section St Julien au compte suivant : BE51 36 30 99 33 9962 avec la mention «‌travaux salle de fêtes‌». II Pierre Verly

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U nité pastorale d’ Auderg he m Sainte‑Anne, chaussée de Tervuren, 91 ; St‑Julien, av. G.E. Lebon, 1 et N.D. du Blankedelle, av. des Héros, 34

Contacts utiles Site Internet : www.paroissesauderghem.be Mail : secretariat@paroissesauderghem.be Avenue Chant d’Oiseau 193, 1160 Bruxelles Tél + Fax : 02/673 82 82 Permanences : du lundi au vendredi : 10 h à 12 h. Cure de Sainte‑Anne Tél. + fax 02/672 43 89 Permanences : lundi & mercredi de 10 à 12 h

Baptêmes dans notre Unité La prochaine réunion d’accueil pour les baptêmes des petits enfants (0 à 18 mois) est prévue le jeudi 2 janvier 2014 à 20 h 15 Salle de réunion Notre-Dame du Blankedelle, 34 av. des Héros, Auderghem (entrée par la porte à gauche sur l’esplanade face à l’entrée principale de l’église).

Ont été baptisés Arthur Peemans, Joséphine Van Hecke, Vittoria Marchetti

Se sont unis devant Dieu Le 23/11 : Martin Backaert et Anaïs Vermeulen

Ont rejoint la maison du Père Mme Jeanne Vander Seypen veuve de Pierre Akkermans ; Mme Gabrielle Vander Linden veuve de Casimir Nœls ; M. Jacques Garcia époux de Nicole Magnies ; M. Serge Courtain époux de Charlotte Spiegels

Agenda Mardi 31/12 à 18 h 30 à N.D. du Blankedelle : messe de la St‑Sylvestre (précédée d’une demi‑heure d’adoration) Mercredi 1/1 : Ste Marie Mère de Dieu à 11 h à St‑Julien messe suivie du drink du 1er de l’an Dimanche 12/1 : Marche d’Unité : 14 h 30 départ de l’église St‑Julien, 15 h 30 arrivée à Ste‑Anne, 17 h 15 arrivée à N.D. du Blankedelle, autour de 18 h partage de la galette. Au cours de cette marche, nous aurons l’occasion de mieux découvrir la communauté protestante (IPC) qui célèbre son culte à Notre‑Dame depuis plus d’un an déjà. Lundi 20/1 à 19 h 15 : soirée d’information du parcours Alpha (souper + exposé) à la salle Pinoy, 131, chaussée de Tervuren, 1160 Auderghem (bus 34) Rens. & inscript. : 0488/864 81 - www.parcoursalpha.be mail : alphaparcours@yahoo.com Samedi 25/1 : À l’issue de la messe de 18 h, souper de la St‑Julien dans la salle rénovée. Les infos pratiques seront affichées aux valves Dimanche 26/1 à 10 h 30 : Fête patronale de St Julien, messe bilingue à St‑Julien

unité pastorale D’AUDERGHEM

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L’étoile de la foi

Cette année, j’ai été ému par un grand pro‑ fesseur et chercheur. Un savant physicien qui a confessé sa foi en Dieu le jour de son éméritat. La conclusion de son propos, après tant d’années de profession scientifique, a été sa redécouverte de la finitude humaine et des limites de tous les domaines du sa‑ voir. Malgré la performance et les grandes avancées de la techno science, la précarité et la vulnérabilité s’avèrent évidentes. Il a donc rendu grâce à Dieu qui l’a créé, qui a créé l’univers et qui a toujours inspiré et guidé ses recherches. La présence de Dieu et des autres, sa foi et sa vie de prière, ont été son soutien et la lumière de ses inves‑ tigations. C’est là qu’il puisait l’humilité et la mesure des choses. Dans le respect et la tolérance pour ceux qui pensent autrement, il a confessé avec courage et conviction que ses recherches en physique n’ont rien ôté à sa foi chrétienne, mais qu’elles l’ont ap‑ profondie et affermie. Quel témoignage et quelle profession de foi ! L’année de la foi nous a éveillés à notre re‑ lation au Christ : éveil à sa naissance, à son œuvre d’évangélisation, à sa passion, à sa mort et à sa résurrection. Notre renaissance de l’eau et de l’Esprit nous a configurés au Christ et nous a permis d’évaluer notre vie chrétienne et la qualité de notre être chré‑ tien aujourd’hui. Si à Noël, nous renaissons avec Jésus‑Christ pour vivre comme lui, le temps de Noël nous invite également à grandir dans la foi. À devenir des chrétiens

adultes, des témoins affermis. La lumière de la foi (Lumen Fidei) doit briller en nous et rayonner autour de nous comme l’Etoile de Noël qui devint l’Etoile de la foi des mages. Comme Zachée, nous sommes souvent courts en matière de foi. Il nous faut des sycomores, des escaliers, des échelles, des ascenseurs : une nourriture solide pour gran‑ dir, rencontrer le Christ et nous laisser saisir par lui. Sans avoir honte ni peur de notre époque et du qu’en dira‑t‑on. Zachée, sans considérer ses richesses, sa profession et son statut social, n’a pas hésité de grimper plus haut, pour compenser sa petite taille afin de grandir et de VOIR qui était Jésus. Jésus l’appela par son nom et s’invita chez cet homme moderne de l’époque, malgré la désapprobation de ceux qui le culpabili‑ saient et le stigmatisaient. Jésus avait foi en Zachée et était à sa recherche. Il l’a enfin retrouvé. Sa vie et sa maison devinrent un sanctuaire, la demeure du Seigneur : une crèche vivante. Et Zachée devint un signe pour son époque. Notre époque est un temps favorable à accepter humblement. Ses réalités et ses hostilités sont des lieux de croissance et de conversion. Ses obstacles et ses défis sont des opportunités de foi à approfondir : des signes de temps. Ce monde est notre maison, notre œuvre et notre lieu de travail. C’est lui que Dieu nous donne aujourd’hui comme espace vital. C’est dans ce monde que nous croyons, que nous grandissons

dans la foi et devons témoigner. C’est ce monde tel qu’il est et tel qu’il se comporte avec ses énigmes, que nous devons évan‑ géliser. C’est là que s’édifie le Royaume de Dieu. C’est au cœur du monde qu’il faut être chrétien aujourd’hui comme le ferment dans la pâte ; comme l’âme dans le corps. Il est notre lieu de mission. C’est dans le monde que le Verbe s’est fait chair. Ainsi, notre époque avec ses contrastes est la vraie crèche de Jésus. C’est aux gens de notre temps que la lumière de Noël est destinée. Elle est l’Etoile de la foi qui brille sur leurs chemins de vie et d’espérance. Enfin, «‌Redécouvrir les contenus de la foi professée, célébrée, vécue et priée et réflé‑ chir sur l’acte lui‑même par lequel on croit, est un engagement que chaque croyant doit faire sien…‌» (Lumière de la foi, guide de lecture, p. 89). Il s’agit de devenir conscient de sa foi, de la nourrir au quotidien par la prière, les sacrements, la parole de Dieu, la formation et la charité pour qu’elle soit vivante, engagée, authentique et crédible. II Abbé Charles Claver Ndandu Kwangu Voici ci‑dessus une photo de notre 2e samedi PEPSS’ : parallèlement aux groupes d’enfants de la catéchèse, leurs parents sont invités à un groupe de réflexion. Les voici au travail chez une famille !

unité pastorale D’AUDERGHEM

VENEZ ET VOYEZ -

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Cl. Jonard

Le groupe des jeunes est un lieu où l’on vit des temps de fête, de joie, de sport, de musique, de rencontre, de partage, de convivialité, d’enseignement, de prière et de célébration… La vie du groupe de jeunes donnera aux jeunes de vivre des temps d’amitiés entre eux mais aussi l’amitié avec le Christ. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre des choses sur la foi, la vie chrétienne mais bien plus de les vivre… en partageant du temps, en rencontrant des témoins, en vivant des week‑ends, pèleri‑ nage… C’est pour tous les jeunes en âge d’être en secondaire ! Tous les jeunes sont invités aux rencontres du vendredi à Notre‑Dame du Blankedelle, avec activités et repas qui s’appelle l’Oratorio Père Damien. Ça com‑ mence à 17 h et cela dure jusque 21 h. Il y a un temps de jeux, d’activités, un repas à 19 h 30 et un temps de prière à 20 h 30. Il n’est pas indispensable de participer à toutes les activités. Un jeune peut ne ve‑ nir qu’à une partie d’entre elles. Les ren‑ contres ont lieu une ou deux fois par mois, renseigne‑toi pour connaître le calendrier ou suis‑nous sur Facebook. N’oublie pas la fête de Carnaval approche ! Tous les jeunes sont aussi invités à rejoindre la messe des jeunes du 4e dimanche à 18 h 30 à l’église Sainte‑Anne. Les rencontres sont pour tous les âges… Avec les aînés, nous avons passé

Cl. Jonard

Jeunes chrétiens à Auderghem, Oratorio Père Damien

24 h de sortie ! Nous sommes allés visiter le fort de Breendonk et nous avons été ac‑ cueillis au foyer de Charité de Bonheiden. Un enseignement que nous avons retenu c’est la dignité de notre guide, et son ap‑ pel à construire une société de justice, de paix et de dignité pour chacun là où nous sommes. Un temps fort de rencontre avec l’histoire de notre pays, un temps fort face à la question de la souffrance, un temps fort

de vie ensemble, un temps fort pour prendre le temps du silence, la prière et du partage devant Dieu. Quand tu es jeune, c’est aussi le moment de vivre et se préparer à la confirmation même si c’est possible à tout âge ! Tu désires te préparer à la confirmation, tu es en âge d’être en 2e ou en 3e secondaire… ? Re‑ joins les Walkers qui participent à toutes les rencontres du vendredi à l’Oratorio Père Da‑ mien à ND du Blankedelle pour t’y préparer. Les Walkers réfléchissaient à bâton rompu sur la foi… et avec quelques mots, voici la belle définition qu’ils en ont donné : «‌La foi c’est une croyance, une confiance en Dieu et en Jésus‑Christ. Ça conduit à l’amour et au bonheur. C’est la base de la religion.‌» Pourquoi l’oratorio Père Damien ? Oratorio car en Italie c’est comme cela qu’on appelle les lieux de rencontres pour les jeunes dans les paroisses…en Belgique c’est aussi à LLN, Ixelles et Wavre. Le Père Damien sera notre guide sur ce chemin de la joie des jeunes chrétiens, belge et proche de nous, il nous aidera à nous approcher de Dieu et des autres dans la vie du groupe. Vous désirez plus d’information sur la par‑ ticipation de votre jeune ? Sur les proposi‑ tions qui sont faites ? N’hésitez pas à nous contacter ! II Claire Jonard Tu peux nous retrouver sur Facebook - groupe : Oratorio Père Damien ou nous contacter sur oratorioperedamien@gmail.com - 0473/96 68 58

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unité pastorale DES CERISIERS (WATERMAel BOITSFORt)

La fête de l’Epiphanie La fête de l’Épi‑phanie («‌épi‌» en grec signifie à la surface, à l’extré‑ mité) est pour ainsi dire le prolongement de la Nativité et signifie en quelque sorte «‌mani‑ festation‌» jusqu’aux extrémités de la terre de la Bonne Nouvelle de la naissance du Sauveur. Mais qui sont donc ces mages venus d’Orient dont nous parle l’Évangile de saint Matthieu ? Plutôt des astrologues cherchant à prédire les événements par l’observation des astres que des astronomes cherchant à explorer l’univers avec les moyens scientifiques mo‑ dernes. Trois choses les caractérisent qui me paraissent toujours importantes pour la compréhension et la préservation du monde contemporain : d’abord un exceptionnel don d’émerveille‑ ment face à la beauté du cosmos, je veux dire cette capacité si importante à l’épa‑ nouissement de l’homme à savoir admirer gratuitement la beauté de la nature et des événement qui s’y produisent. Ensuite une capacité au questionnement du monde c’est‑à‑dire à poser les bonnes questions qui les feront progresser dans la compréhension du fonctionnement du sens du monde et de l’univers. Et enfin un don de contemplation, en étant capable de reconnaître, avec les bergers de la crèche, dans le nouveau‑né de Bethléem mieux qu’un roi, puisqu’ils lui offrent de l’or, symbole de divinité dans l’antiquité, de l’encens symbole d’adoration et enfin de la myrrhe annonçant la résurrection puisque cette substance servait à ensevelir les morts. Quelle est l’historicité de ce récit diront cer‑ tains ? Naturellement invérifiable. Pour comprendre l’origine de ce récit, il importe de se souvenir que Matthieu écrit pour une communauté chrétienne composée essentiellement de Juifs convertis et de Grecs. Pour faire com‑ prendre aux représentants du peuple élu que le peuple de la Nouvelle Alliance est com‑ posé essentiellement d’étrangers, l’auteur recourt à une ancienne légende… À chaque époque ses défis, mais il s’agit d’aider les communautés à accepter les autres avec leurs différences, qu’elles soient culturelles ou religieuses. II Père Arnould van der Straten Waillet pour l’équipe responsable

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Horaires des messes

Messes en semaine : - à Saint‑Clément : mardi, mercredi et vendredi à 8 h 30. Attention : pas de messe à 8 h 30 le mercredi 1er janvier.* - à Sainte‑Croix de La Futaie : mercredi et jeudi à 18 h 30 - Le mercredi à 18 h adoration eucharistique. Mercredi 1er janvier, pas de messe ni adoration à Sainte‑Croix de La Futaie. - à Notre‑Dame du Perpétuel Secours : à l’oratoire St‑Mutien, 66 av. des Archiducs les lundis à 18 h et jeudis à 8 h 40 - Religieuses de l’Eucharistie : av. Wiener 20 résidence Sainte‑Anne : les jours de semaine à 18 h.

Messes dominicales : - à Saint‑Clément : les dimanches à 9 h et 11 h 15 - à Sainte‑Croix de La Futaie : le dimanche à 10 h - à Saint‑Hubert : à la crypte : les dimanches à 11 h 15 - à Notre‑Dame du Perpétuel Secours : les samedis à 17 h 30 et les dimanches à 10 h. - à Notre‑Dame Reine des Cieux : les samedis à 18 h. Attention : pas de messe le samedi 11 janvier à Notre‑Dame Reine des Cieux. (Marche de l’Epiphanie) Adresses des églises : - Saint‑Clément : rue du Loutrier à 1170 Bruxelles - Sainte‑Croix de La Futaie : av. des Coccinelles, 23 à 1170 Bruxelles - Saint‑Hubert : Jagersveld (av. Delleur) à 1170 - Notre‑Dame du Perpétuel Secours : av. des Archiducs, 68 à 1170 - Notre‑Dame Reine des Cieux : Heiligenborre à 1170. E quipe responsable des paroisses : Mme Céline Windey, coordinatrice de l’Unité pastorale «‌Les Cerisiers‌» rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles Tél. 02 672 52 29 - windey@swing.be. Abbé Liévin Ndunge, prêtre, coresponsable rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles GSM : 0483 036 826 -ndungelievin@yahoo.fr. Père Arnould van der Straten Waillet, prêtre coresponsable bd Saint‑Michel 24 à 1040 Bruxelles ‌ Tél. 02 739 33 58 - arnould@scarlet.be. Mme Anne Van Bunnen, animatrice pastorale, coresponsable rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles Tél. 02 672 52 29 anne.vanbunnen@hotmail.com.

Invitations : Mercredi1  janvier : Messe à 10 h 30 à Saint‑Clément messe bilingue suivie de l’apéritif de l’an neuf au cercle Saint‑Clément, rue du Loutrier 57 (derrière l’église). Samedi 11 janvier : 10e Marche de l’Epiphanie : inscription souhaitée (voir page 11). er

unité pastorale DES CERISIERS (WATERMAel BOITSFORt) Ve n e z n om b r e u x à n ot r e 1 0 e M a rche d e l’É p i ph a n i e ! L e s am e d i 1 1  ja n v i e r 2014 Programme : Rendez‑vous à 14 h 30 : à l’église Saint‑Clément (rue du Loutrier à 1170 Bruxelles) - chants, catéchèse pour tous, garderie et animations pour les enfants et les jeunes - conférence ou atelier‑échange (au choix) pour les adultes : (a) Atelier animé par Anne‑Marie Velu «‌Découvrir la Parole en image sur l’icône du baptême du Christ. La Trinité est manifestée‌». (b) Atelier biblique animé par Sœur Pascale, religieuse de l’Assomption «‌Dieu te prend aujourd’hui par la main.‌» En parcourant les textes de cette fête du Baptême de Jésus, découvrons ensemble combien chacun de nous est «‌enfant bien‑aimé‌» comme Lui. 16 h : Marche dans Watermael‑Boitsfort jusqu’à Notre‑Dame du Perpétuel Secours (av. des Archiducs, 70 - 1170 Watermael‑Boitsfort). Les enfants marchent accompagnés de leurs parents et sous leur responsabilité. 16 h 45 : Goûter festif : partage de la galette des Rois. 17 h 30 : Eucharistie tous ensemble. Apport des enfants et des adultes, dessins, chants, homélie. 18 h 30 : Fin des activités

VENEZ ET VOYEZ -

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Messes de Noël, abonnement à Dimanche et 10e marche de l’Epiphanie Le mercredi 1er janvier 2014 à 10 h 30 à l’église Saint‑Clément, messe suivie de l’apéritif de l’an neuf.

Pour la première célébration eucharistique de l’année 2014, nous vous convions à une messe bilingue, célébrée par des prêtres des deux commu‑ nautés linguistiques de notre Unité pastorale. La messe sera suivie par un apéritif festif qui sera offert au cercle Saint‑Clément, salle Clémentine, rue du Loutrier 57 à 1170 Bruxelles. Soyez tous les bienvenus pour démarrer cette nouvelle année sous le signe de la joie et de la communion partagée.

Abonnement journal Dimanche :

Nous vous invitons à renouveler votre abonnement au journal Dimanche et à son supplément Venez et Voyez avant le 15 décembre afin de ne pas inter‑ rompre la distribution de votre journal. Le prix de l’abonnement pour l’année 2014 est fixé à 32 € que nous vous prions de verser au compte BE65 210 02 72 420-96 de l’AOP Boitsfort, rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles. Tout supplément apporté généreusement nous permettra d’offrir quelques abonnements dans un but pastoral. D’avance un tout grand merci.

Unité pastorale Les Cerisiers : 10e Marche de l’Épiphanie le samedi 11 janvier.

Qu’apporter ? De bonnes chaussures (surtout en cas de neige), un gilet fluorescent (nous serons nombreux), une participation aux frais qui sera laissée à votre appréciation au moment du goûter. Inscriptions : Talon ci‑contre à renvoyer rue du Loutrier 50 à 1170 Bxl (secrétariat) ou par retour de courriel à l’adresse paroisses1170bxl@gmail.com II Pour l’équipe, Céline Windey, coordinatrice responsable de l’Unité pastorale.

Attention : pas de messe ce samedi 11 janvier 2014 à Notre‑Dame Reine des Cieux.

Marche de l’Epiphanie - janvier 2013 Inscription en renvoyant ce talon au secrétariat rue du Loutrier 50 à 1170 Bruxelles ou par mail via notre site Internet pour le jeudi 5 janvier au plus tard. MERCI. Nom de famille : ….................................................................................... .........................….................................................................................... Courriel ou n° de téléphone :…....................................................................... ........................….................................................................................... Nombre d’enfants + leur âge : ..................................................................... ........................….................................................................................... Nombre d’adultes :….................................................................................. ........................….................................................................................... ❏ Participera (ont) à la Marche de l’Épiphanie 2014 et partagera (ont) la galette des rois.

VENEZ ET VOYEZ -

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